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Les méta-matériaux sismiques en génie civil

Module depar
Encadré la dynamique des structures.
: Mr.HICHAM.LAMOURI

Réaliser par :

RAMI Hasnae

Ahmed Yassir ELLAILI

Brahim BELLAMRHAR

KISSIMA KEITA

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 Introduction :
En génie civil, la forte densité des fondations profondes ou des techniques de renforcement du
sol pour les bâtiments en zone urbaine a conduit les physiciens des ondes à croire en une
interaction significative de ces structures enfouies avec une certaine composante du signal
sismique. Dans le passé, quelques auteurs ont obtenu des résultats significatifs avec le
criblage des vibrations dans le sol lui-même pour une source locale telle que des machines
vibratoires industrielles situées sur une dalle de béton, par exemple.
Léon Brillouin (1946) a souligné que « Toutes les ondes se comportent de manière similaire,
qu'elles soient longitudinales ou transversales, élastiques ou électriques ». Cependant, pour
illustrer l'interaction des ondes sismiques avec les sols structurés, les chercheurs ont dû
adopter des approches théoriques spécifiques et des expériences originales, en particulier en
raison de la complexité de la propagation des ondes dans les couches superficielles de la
Terre. À titre d'exemple, dans les études [références manquantes], nous avons examiné l'effet
de blindage et de focalisation des ondes de Rayleigh de surface dans le cadre théorique de
l'élastodynamique linéaire. Dans cet recherche, nous illustrons comment le concept
d'interaction des ondes a été étendu au cours de la dernière décennie aux ondes sismiques
générées par les tremblements de terre, ce qui représente un changement de paradigme dans le
sujet d'actualité des métamatériaux, habituellement consacrés au contrôle des ondes
électromagnétiques. Une définition largement acceptée d'un métamatériau est celle d'un
milieu conçu pour acquérir une (ou plusieurs) propriété(s) non présente(s) dans les matériaux
naturels; ces composites sont généralement conçus en utilisant une combinaison d'éléments
multiples disposés selon des motifs répétitifs, à une ou plusieurs échelles, qui doivent être
plus petits que la longueur d'onde typique de l'onde qu'ils cherchent à contrôler.
De toute évidence, cela pose un défi technologique pour la fabrication de métamatériaux en
optique, car la longueur d'onde des ondes varie de 350 à 700 nanomètres pour la lumière
visible, et donc la taille typique des éléments structuraux doit être sub-longueur d'onde. C'est
la raison pour laquelle les métamatériaux électromagnétiques ont été principalement conçus
pour fonctionner avec les micro-ondes. Par exemple, le premier manteau électromagnétique
conçu par Sir John Pendry à l'Imperial College de Londres et ses collègues David Schurig et
David Smith à l'Université Duke a été fabriqué et testé à 8,5 GHz : c'est une fréquence à
laquelle la longueur d'onde de l'onde électromagnétique est d'environ 2,5 centimètres dans le
vide, et donc de petits circuits électriques pourraient être utilisés pour atteindre les paramètres
souhaités du manteau.

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Il semble donc juste de dire que passer au contrôle des ondes sismiques déplace les défis de la
nanotechnologie de haute précision vers les techniques de génie civil, nécessitant des
machines industrielles capables de structurer le sol de manière précise à l'échelle du mètre.
Du point de vue de la théorie mathématique de l'homogénéisation, la cellule élémentaire d'un
métamatériau peut contenir un (ou plusieurs) élément(s) résonant(s) afin d'obtenir des effets
intéressants de dispersion et de filtrage, mais sa taille doit être beaucoup plus petite que la
longueur d'onde de l'onde. En effet, les propriétés effectives inhabituelles des métamatériaux
résultent de processus de moyennage mathématiquement justifiés par des processus limites
nécessitant un petit paramètre positif, généralement le rapport de la taille de la cellule
élémentaire à la longueur d'onde, pour tendre vers zéro. En pratique, les cellules élémentaires
des métamatériaux fabriqués sont au moins trois fois plus petites que la longueur d'onde de
l'onde. Dans un tel régime sub-longueur d'onde, les métamatériaux peuvent bloquer, absorber,
améliorer, courber et réfléchir les ondes de manière qui dépasse ce qui est possible avec des
matériaux conventionnels.
II. APERÇU SUR LES CRISTAUX PHOTONIQUES, PHONONIQUES ET
PLATONIQUES ET LEURS LIENS AVEC LES MÉTAMATÉRIAUX SISMIQUES :
En 1987, les groupes d'E. Yablonovitch et S. John ont rapporté la découverte de structures de
bande d'arrêt pour la lumière. Depuis lors, les cristaux photoniques (CP) ont trouvé de
nombreuses applications, allant de miroirs presque parfaits pour les ondes incidents dont les
fréquences se situent dans les bandes d'arrêt des cristaux photoniques, à des cavités haute-q
pour les cristaux photoniques présentant des défauts structurels, ainsi que des guides d'ondes
avec des défauts linéaires. De manière frappante, les cristaux photoniques peuvent être
fabriqués en verre nu périodiquement structuré avec de petits trous de l'ordre de quelques
centièmes de nanomètres, ce qui permet de réfléchir la lumière visible comme des miroirs
parfaits ou même de piéger la lumière dans un défaut au sein du verre. Il est ainsi possible de
concevoir une cage pour la lumière avec du verre nu.
FIG. 1. Principe d'un sol structuré artificiel
constitué d'un treillis de colonnes de ciment
(illustrées en transparence) fixées à un
substratum.

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L'apparition de bandes d'arrêt dans les cristaux photoniques conduit également à une
dispersion anormale, où les courbes de dispersion peuvent avoir une vitesse de groupe
négative ou nulle. L'anisotropie artificielle dynamique, également connue sous le nom de
réfraction négative à tous les angles, permet des effets de focalisation à travers une plaque de
cristal photonique finie grâce aux trajectoires des rayons selon les lois de réfraction inversées
de Snell-Descartes, telles que envisagées dans l'article de 1968 de V. Veselago. Avec
l'avènement des métamatériaux électromagnétiques, J. Pendry a souligné que l'image à travers
la lentille de Veselago peut être profondément sub-longueur d'onde, et des effets excitants tels
que la phase simultanément négative et la vitesse de groupe de la lumière, les manteaux
d'invisibilité et les motifs de phase de rayonnement sur mesure dans les métamatériaux à
epsilon près de zéro ont été démontrés. L'une des attractions des cristaux platoniques, qui sont
l'analogie élastique des cristaux photoniques et phononiques, est que beaucoup de leur
physique peut être traduite en platoniques.
Il existe des subtilités mathématiques dans l'analyse, et la numérotation, de la diffusion des
ondes de flexion dans les plaques élastiques en raison des dérivées d'ordre quatre dans les
équations des plaques, par rapport aux dérivées d'ordre deux habituelles pour l'équation des
ondes optiques, impliquées dans les équations gouvernantes; même les ondes se propageant
dans une plaque parfaite présentent des différences marquées par rapport à celles de l'équation
des ondes car elles ne sont pas sans dispersion. Néanmoins, établir des parallèles entre les
cristaux platoniques et la photonique contribue à obtenir des effets similaires à ceux observés
dans les métamatériaux électromagnétiques, tels que la résolution sous-longueur d'onde
dépendante du temps à travers une lentille plate platonique.

Effectivement, un article de recherche sur les cristaux phononiques a fourni des preuves
numériques et expérimentales de l'effet de filtrage des ondes de Rayleigh de surface à des
fréquences de l'ordre du MHz dans un bloc structuré de marbre dès 1995, et il y a dix ans, des
propriétés de focalisation sub-longueur d'onde des ondes acoustiques via la réfraction
négative ont été atteintes grâce à des modes de type plasmon aux interfaces d'une lentille à
cristaux phononiques. Des structures résonantes localisées pour les ondes élastiques se
propageant dans des réseaux cubiques tridimensionnels de sphères minces revêtues et des
résonateurs de Helmholtz remplis de fluide ont ouvert la voie aux analogues acoustiques des
métamatériaux électromagnétiques, y compris les manteaux élastiques. Le contrôle des
trajectoires des ondes élastiques dans des plaques minces a été rapporté numériquement [33]
et expérimentalement en 2012, et étendu au domaine des ondes sismiques de surface dans les
applications de génie civil en 2014.
S'appuyant sur des analogies entre la physique des ondes de flexion dans les plaques
structurées et les ondes de Rayleigh dans les sols structurés pour contrôler les trajectoires des
ondes sismiques de surface ne constituent pas une étape incrémentielle. Pour atteindre cet

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objectif, nous avons dû relever des défis conceptuels et technologiques. Pour n'en citer que
quelques-uns, la plaque de dur aluminium utilisée est un milieu homogène isotrope avec des
paramètres géométriques et élastiques simples, tandis que le sol est hétérogène et ne peut être
attribué qu'à certains paramètres élastiques isotropes, homogènes (par exemple, non visqueux)
dans une certaine mesure, de sorte que son analyse théorique et numérique nécessite certaines
hypothèses simplifiées pouvant conduire à des simulations d'ondes inexactes.
III. PROPAGATION DES ONDES DANS LES COUCHES SUPERFICIELLES DE LA
TERRE
Bien que les lois mathématiques décrivant les ondes sismiques soient celles de
l'élastodynamique, au moins pour les tremblements de terre de magnitude relativement faible
(c'est-à-dire dans le cadre des équations de Navier linéaires), il existe des complexités et des
problèmes d'échelle qui rendent les transitions des métamatériaux dans le domaine de la
"Terre solide" un problème très difficile. Tout d'abord, les ondes sismiques ont une longueur
d'onde de l'ordre de dizaines, voire de centaines de mètres aux fréquences pertinentes pour le
génie civil. Deuxièmement, les caractéristiques géologiques et sismologiques des couches
superficielles de la croûte terrestre augmentent considérablement la complexité du champ
d'ondes élastiques.

FIG. 2. Affleurement illustrant l'alternance de

couches d'argile (molle) et de calcaire (rigide)
rappelant un métamatériau 1D (voir FIG. 3). Serres,
Drôme, France (avec l'aimable autorisation de S.
Brûlé).

En effet, le signal sismique entrant pourrait générer plusieurs types d'ondes de surface et de
modes guidés, en particulier lorsque les ondes sont piégées dans des bassins sédimentaires
(appelés résonance de bassin et effets sismiques de site). Enfin, étant donné le mouvement
intense qui accompagne généralement les événements sismiques, le rôle des interactions sol-
métamatériau et l'effet de la non-linéarité et de l'atténuation restent largement inconnus. Nous

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considérons le cas de constructions suffisamment éloignées des zones de failles tectoniques

afin de remplir les conditions d'applicabilité de la théorie de l'élasticité.

FIG. 3. (A) Schéma d'une structure géologique

périodique et en couches verticales (1D); (B-C)
Simulation d'une onde Rayleigh Bloch se
propageant dans un milieu périodique en sol
(couche épaisse) - béton (couche mince), avec des
conditions aux limites sans contrainte et fixées
sur les côtés supérieur et inférieur,
respectivement, et des conditions de Floquet-
Bloch sur les côtés verticaux. L'échelle de couleur
varie du bleu foncé (amplitude nulle du champ de
déplacement) au rouge (amplitude maximale).
Notez que le contraste des paramètres des
matériaux fait de cela une structure à résonance
locale, comme on peut le déduire des bandes
plates émergeant des coupures dans la dispersion
de l'onde Rayleigh classique (marquée par une
ligne bleue en pointillés).

L'onde de surface est la composante principale de l'énergie des ondes dans les vibrations du
sol, donc des chercheurs ont récemment suggéré l'utilisation d'une structure périodique en
couches pour atténuer les vibrations du sol se propageant dans le sol. Comme le montre la
FIG. 3 (A), le sol structuré est constitué de deux matériaux différents. Considérons une
alternance de couches avec des paramètres en béton et en sol. En raison des conditions aux
limites sans contrainte à l'interface entre le substrat semi-infini et l'air, une onde Rayleigh
Bloch émerge comme le montre la simulation numérique dans la FIG. 3 (B). Bien sûr, on peut
faire valoir qu'une onde Rayleigh existe déjà dans un sol homogène, c'est-à-dire lorsque le
contraste entre les deux couches alternatives s’annulent. Cependant, la dispersion de l'onde
Rayleigh dans le cas actuel de couches à fort contraste diffère considérablement de l'onde
Rayleigh classique, car de nombreuses bandes d'arrêt à basse fréquence apparaissent en
dessous de la 'ligne de lumière' Rayleigh marquée par une ligne en pointillés bleus dans le
diagramme de bande de la FIG. 3(C). Des bandes d'arrêt similaires ont été observées pour des
sols surmontés de forêts d'arbres, et nous y reviendrons par la suite. Il convient de noter que
les courbes de dispersion au-dessus de la 'ligne de lumière' Rayleigh correspondent à des
ondes volumiques (ondes couplées de cisaillement et de pression) se propageant dans le sol en
couches.
IV. RÉEXAMEN DU GÉNIE PARASISMIQUE ET DE L'INTERACTION SOL-
STRUCTURE

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La majeure partie de l'énergie vibratoire affectant les structures environnantes est transportée
par les ondes de surface de Rayleigh. Le génie parasismique est préoccupé par la composante
horizontale des ondes volumiques et de surface.
La réponse d'une structure au secouement sismique est affectée par les interactions entre trois
systèmes liés : la structure, la fondation et le sol sous-jacent et entourant la fondation.
L'analyse de l'interaction sol-structure évalue la réponse collective de ces systèmes soumis à
un mouvement du sol spécifié. Les termes Interaction Sol-Structure et Interaction Sol-
Fondation-Structure sont tous deux utilisés pour décrire cet effet.
Le terme "free-field" fait référence aux mouvements qui ne sont pas affectés par les vibrations
structurelles ou la diffusion des ondes au niveau de la fondation et autour de celle-ci. Les
effets de l'ISS sont absents pour la condition théorique d'une fondation rigide soutenue par un
sol rigide. Cependant, dans le cas des sols structurés et, parmi eux, des méta matériaux
sismiques, nous examinons spécifiquement les interactions potentielles avec une
concentration élevée de fondations dans le sol (pieux, murs de soutènement, inclusions, etc.).
Les ingénieurs sismiques peuvent agir de différentes manières pour la conception des
structures. Dans la plupart des cas, ils peuvent directement utiliser les données d'entrée de la
réglementation locale qui résultent d'une analyse déterministe ou probabiliste du risque
sismique.
FIG. 4. (A) Principe du modèle habituel
à un degré de liberté pour un bâtiment.
(B) Composante horizontale de
l'accélérogramme (générée par des
vélocimètres), enregistrée à la surface de
la Terre.

Pour une approche élastique de la structure, les ingénieurs introduisent généralement la

ductilité des cadres, des isolateurs sismiques ou l'interaction sol-structure, afin de réduire les
charges pseudo-statiques appliquées ou d'améliorer la réponse mécanique de la structure. La
plupart du temps en génie parasismique, la réponse dynamique d'un bâtiment est formulée
sous la forme d'un spectre de réponse élastique S(T, ξ), en accélération Sa, vitesse Sv ou

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déplacement horizontal Sd d'un système (masse m, raideur k) simplifié en tant qu'oscillateur à

un degré de liberté sous l'accélération sismique du sol (d2Xg(t)/dt2). À partir de chaque
sismogramme, les ingénieurs en génie parasismique identifient la valeur maximale de
l'accélération, de la vitesse ou du déplacement, pour un déplacement relatif x(t) dans le
domaine temporel, pour un rapport d'amortissement donné ξ0 et une période fondamentale T
de la structure (FIG. 4) et une pulsation naturelle ω0. L'intégrale de Duhamel est une méthode
permettant de calculer la réponse des structures linéaires x(t), qui est la solution à l'état
stationnaire, à une perturbation externe arbitraire variable dans le temps (d2Xg(t)/dt2).

Ici, xt(t) représente le déplacement global pour un système visco-élastique, et xg(t) est le
déplacement du sol déduit des enregistrements du sismographe de surface. De plus, ωd est la
pulsation amortie du système. À l'exception de quelques cas nécessitant une modélisation
numérique complète, l'étude complète de la structure et des fondations profondes (pieux) est
complexe et le problème est généralement divisé en deux cas : les interactions cinématiques et
inertielles (FIG. 5).
L'interaction cinématique résulte de la présence d'éléments de fondation rigides sur ou dans le
sol, ce qui entraîne des mouvements au niveau de la fondation différents des mouvements en
champ libre. L'interaction inertielle fait référence aux déplacements et rotations au niveau de
la fondation d'une structure résultant de forces entraînées par l'inertie, telles que la force de
cisaillement à la base (T) et le moment (M).
Le premier progrès de la recherche de la dernière décennie dans les métamatériaux sismiques
est le développement de l'interaction du sol structuré avec le signal sismique se propageant
dans les couches superficielles de la Terre, suivi d'une action active sur l'effet cinématique
décrit ci-dessus. Le deuxième progrès de la recherche concerne l'analyse modale
expérimentale de systèmes composites composés de sol, de pieux et de structures au moyen
d'une analyse numérique, et la confirmation de ces prédictions par des expériences à grande
échelle menées in situ.
De manière intéressante, les interactions cinématiques et inertielles sont encapsulées dans un
modèle élastodynamique linéaire enrichi, établi il y a plus de 35 ans par le mathématicien
appliqué britannique John Willis à l'aide d'une approche de l'homogénéisation dynamique
[Willis1981]. Les équations éponymes prennent la forme d'une équation constitutive :

et les deux equations d’équilibre :

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Nous reviendrons sur ces équations dites de Willis dans la suite, car elles s'avèrent être un
élément essentiel des manteaux sismiques conçus en effectuant des transformations
géométriques dans les équations élastodynamiques. Avant cela, nous aimerions classer les
différents types de métamatériaux sismiques qui ont été proposés par des physiciens, des
ingénieurs civils et mécaniques au cours des dix dernières années.
FIG. 5. (A) Génie parasismique pour les
fondations profondes. Interaction
cinématique (à gauche) et effet inertiel (à
droite). (B) Détail de la réaction du sol
sous l'effet inertiel. M et T représentent
respectivement le moment et la charge de
cisaillement appliqués à la tête du pieu
ou de l'inclusion.

V. CATEGORIES DES METAMATERIAUX :

On a :
1. Métamatériaux électromagnétiques : Conçus pour manipuler les ondes
électromagnétiques, tels que la lumière, les micro-ondes, ou les ondes radio. Ces
métamatériaux peuvent avoir des propriétés de réfraction négative, ce qui signifie
qu'ils peuvent plier la lumière d'une manière inhabituelle.

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2. Métamatériaux acoustiques : Destinés à manipuler les ondes sonores. Ils peuvent

être utilisés pour créer des lentilles acoustiques, des absorbeurs sonores, ou même des
dispositifs de dissimulation acoustique.
3. Métamatériaux mécaniques : Conçus pour contrôler les ondes mécaniques, comme
les ondes sismiques. Ils peuvent être utilisés pour créer des structures résistantes aux
vibrations ou pour diriger le chemin des ondes mécaniques.
4. Métamatériaux thermiques : Créés pour contrôler le transfert de chaleur. Ils peuvent
avoir des coefficients de conductivité thermique anisotropes ou être utilisés pour
concevoir des matériaux d'isolation thermique avancés.
5. Métamatériaux optiques : Axés sur la manipulation de la lumière visible. Ils peuvent
être utilisés pour créer des effets optiques novateurs, comme l'invisibilité optique ou
des lentilles plates.
6. Métamatériaux magnétiques : Conçus pour manipuler les champs magnétiques. Ces
métamatériaux peuvent avoir des propriétés magnétiques inhabituelles qui ne se
trouvent pas naturellement.
7. Métamatériaux quantiques : Explorent les propriétés quantiques pour créer des
métamatériaux avec des fonctionnalités uniques, souvent à l'échelle nanométrique.
8. Métamatériaux pour la polarisation : Conçus pour contrôler la polarisation de la
lumière, souvent utilisés dans le domaine des communications optiques.

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