Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Modelisation
Merise
Toute reproduction d’un extrait de ce livre, par quelque procédé que ce soit, no-
tamment par photocopie ou microfilm est strictement interdite.
Imprimé à Kinshassa, janvier 2023
3
AVANT-PROPOS ....................................................................................................................................................... 7
2.1. LA SYSTEMIQUE................................................................................................................................................. 10
L’identifiant .................................................................................................................................................... 58
Exemple de construction d’un MOD : Cas d’une applicatiion de suivi de temps de vol : ................................ 99
PREFACE
La mise en place de n’importe quelle application informatique passe préalablement par
une activité d’analyse qui du reste est indispensable pour toute informatisation. Ce sujet
demeure passionnant pour es informaticiens qui sont appelés à apprendre continuelle-
ment de nouvelles approches et techniques pour développer le logiciel de manière effi-
ciente et efficace.
L’Analyse Informatique est très complexe suite à son caractère abstrait d’où la nécessité
pour le maitre d’œuvre de se résoudre à adopter une démarche plus cohérente, métho-
dique, reproductible et flexible.
7
Ce livre sur la méthode Merise s’adresse tout particulièrement aux étudiants en premier
cycle d’informatique et à toute personne souhaitant une information simple, directe et
pratique sur la méthode Merise.
Au travers des chapitres sur la méthode Merise, vous découvrirez comment :
Faire l’étude préalable et l’analyse de l’existant ;
Réaliser les différents modèles (modèles conceptuels, modèles logiques,
modèles physiques) mais aussi les modèles spécifiques aux traitements (modèles con-
ceptuels des traitements, modèles organisationnels des traitements…) ;
Modéliser avec les extensions Merise/2 (Comparer certains modèles Merise à cer-
tains diagrammes UML).
In Memoriam
AVANT-PROPOS
Notre monde, je voulais dire le monde informatique se trouve à un tournant très impor-
tant qui correspond à un changement total de culture et de comportement.
Cette génération est appelée « génération utilisateur) qui trouve son sens de nos jours
dans les langages de quatrième génération : l’intelligence artificielle, le génie logiciel, la
programmation orientée objet, la logique floue, les concepts d’intégrations, les multimé-
dias, etc.
Il devient donc plus que jamais nécéssaire de maîtriser, de bien asseoir ou mieux de con-
naitre les systèmes informations dans lesquels vient s’integrer cette informatique nou-
velle.
8
Le système d’iinformation (SI), peut être vu comme un ensemble des taches complexes
regroupées en modules specialisées qui composent l’applicatif informatique : le logiciel.
Ces taches sont considérées comme un assemblage des taches plus simples. Ces der-
nières sont les briques de base de l’applicatif c’est-à-dire comme les briques qu’un ma-
con assemble pour eriger une maison. Le logiciel, tout comme une maison, a besoin
d’un plan de conception réalisé par un architecte. Une maison conçue sans plan risque
de presenter des erreurs de conception une fois fini. Il en est de meme pour le logiciel.
Sans étude préalables, construit sans méthodologie (Merise), risque de surprendre son
utilisateur.
9
De manière générale, les méthodes permettent de construire des modèles à partir d'éléments de
modélisation qui constituent des concepts fondamentaux pour la représentation de systèmes ou
de phénomènes.
Les méthodes définissent également une représentation, souvent graphique, qui permet d'une part
de manipuler aisément les modèles, et d'autre part de communiquer et d'échanger l'information
entre les différents intervenants. Une bonne représentation recherche l'équilibre entre la densité
d'information et la lisibilité.
En plus des éléments de modélisation et de leurs représentations graphiques, une méthode définit
des règles de mise en œuvre qui décrivent l'articulation des différents points de vue, l'enchaîne-
ment des actions, l'ordonnancement des tâches et la répartition des responsabilités. Ces règles
définissent un processus qui assure l'harmonie au sein d'un ensemble d'éléments coopératifs et
qui explique comment il convient de se servir de la méthode.
Une méthodologie d'analyse propose au concepteur des modèles, des méthodes et des outils.
Pour permettre d'évaluer le système à tout moment de son cycle, tant sur le plan de
son efficacité technique que sur celui de sa pertinence par rapport aux besoins des
gestionnaires ;
Pour améliorer les coûts, les délais et la productivité des activités de développement.
.
Les équipes de développement ont besoin d’une méthode de travail contrôlée, d’un processus
intégrant les diverses facettes du développement et d’une approche commune, c’est-à-dire d’un
processus capable :
Introduction A l’Analyse Informatique
2. DEFINITION DE CONCEPTS
Dans cette section, il sera question de définir les principaux concepts utilisés dans la méthode
d’analyse informatique.
2.1. La systémique
Selon le Robert, un système est un dispositif formé par la réunion d’éléments analogues.
La définition du Larousse semble plus explicite : « combinaison de parties qui se coor-
donnent pour concourir à un résultat, de manière à former un ensemble ». Tout système
fonctionne en transformant des flux d’entrée en flux de sortie selon le processus plus au
moins complexe.
Domique Dionisi dans son ouvrage, l’essentiel sur Merise, retient la définition sui-
vante : « un système est un tout constitué d’éléments unis par des relations, ces éléments
et ces relations étant munis des propriètés ». Décrire un tel système consiste à déterminer
ses éléments et ses relations, leurs propriètés et les valeurs que peuvent prendre ces der-
nieres, ainsi que son activité et l’organisation qui en decoule.
11
En latin et en grec, le mot « système » veut dire combiner, établir, rassembler. Le concept
système a été défini de plusieurs manières par différents auteurs :
Un système est un assemblage d'éléments reliés entre eux compris dans un ensemble
plus grand. Selon Joel de Rosnay, un système est un ensemble d’éléments en interaction
dynamique poursuivant un but commun.
Jean LOUIS LEMOINE définit le système comme :
Quelque chose (n’importe quoi identifiable) ;
Qui fait quelque chose (activité ou fonction) ;
Qui est doté d’une structure ;
Qui évolue dans le temps ;
Pour quelque chose ;
Partant de ces définitions, nous pouvons dire que l’entreprise peut être considérée
comme un système constitué d’éléments en interaction. Ces éléments ne sont pas sta-
tiques, mais dynamiques poursuivant un but ou des objectifs commun.
Un système peut être composé des sous-systèmes. Généralement, un système est cons-
titué de composants (ou d'éléments) organisés ensemble dans le but de faciliter le flux
d'informations, de matières ou d'énergie.
2.2. L’information
Exemple : un automobiliste voyant les lettres STOP sur un panneau rouge octogonal
[données] arrête sa voiture [comportement]
Exemple : un client ayant reçu une facture [données] prend son téléphone [comporte-
ment] pour donner un ordre de virement à sa banque [données] ; l'agent de la banque
recevant de la ligne téléphonique les chiffres composant le virement [données] effectue
diverses opérations [comportement]
Exemple : après avoir accumulé des données statistiques relatives à ses ventes, à la con-
currence, etc., la direction d'une entreprise commerciale décide de changer sa politique
et de modifier son catalogue : elle en retire certains produits et en introduit d'autres.
On peut définir une information comme étant l'accroissement de connaissance décou-
lant de l'interprétation d'un ensemble de données. Cette interprétation est le fait d'un
acteur humain ou mécanique.
Système informatisé
Système d’information
Système Informatique
Conception
Intégration
Environnement
Système de pilotage
Information Information à
mémorisée mémoriser
Système d’information
Information à Information
mémoriser mémorisée
Système opérant
Flux de données
Sortantes
Flux de données
Entrantes
Le système de pilotage (S.P) a pour objectif d’arrêter des stratégies pour le bon fonction-
nement de l’entreprise. Il est appelé autrement système décisionnel, car il décide du sort
de l’entreprise à court et moyen terme.
Il a pour activité :
Réfléchir : adaptation à l’environnement, conception ;
Décider : prévision, allocation, planification ;
Contrôler.
16
Le système opérant (S.O) ou d’exécution a pour objectif d’exécuter les ordres provenant
du système décisionnel via le système d’information et d’en faire un rapport après exé-
cution.
Il a pour activité : transformer les informations, produire et rapporter les résultats.
2.4.2. L’obersevation
L’observation nécessite la présence de l’analyste dans les différents postes de travail con-
cernés par l’application. On recommande toujours au niveau de chaque poste de travail,
un délai d’au moins deux semaines pour observer (voir) la façon de travailler de l’agent
ainsi que les documents traités.
Cette technique consiste à consulter les documents existants afin de se faire une idée
sur la pertinence des informations contenues dans ce document. Dans le cas où l’entre-
prise garde des archives, ainsi on peut toujours se référer à ces archives, pour récolter
les données désirées.
L’etude des documents externes et internes (factures, bon de livraison, ordre de fabrica-
tion, etc.) recèlent des informations qui sont souvent omises lors des entretiens et de
decouvrir aussi quelques regles de gestion.
Avant d’ajouter une information, il est imperatif de s’assurer qu’elle n’est pas déjà
preésente. Par exemple, un numéro client peut apparaître sur un bon de livraison et sur
une facture. Ce n’est pas la peine de le répertorier deux fois.
18
Cette technique nécessite des moyens financiers énormes, liés aux problèmes des res-
sources humaines et autres.
En outre, cette technique nécessite la présence des spécialistes dans l’élaboration des
questions qui peuvent être de types fermés ou ouverts.
NB :
Les étapes évoquées ci-dessus sont appelées étapes préliminaires ou travaux orga-
nisationnels.
Après avoir défini les objectifs, formés des groupes d’études, planifier les travaux
choisi les techniques de récoltes de données, on peut alors passer à l’analyse du
système existant.
Les informations élémentaires sont des informations dont les valeurs ne peuvent pas être
inventées, elles ne sont pas déductibles d’autres informations.
Par exemple, un nom de client ou sa raison sociale ne peuvent pas être inventés. Une
quantité commandée ne peut pas non plus être inventée.
Une information doit être atomique, c’est à dire non décomposable. Par exemple si l’in-
formation ADRESSE doit contenir « 36, rue des bananiers, commune de ngaliema,
Kinshasa » celle –ci peut être decomposée en plusieurs informations :
Adresse
Commune
Ville
Chaque valeur prise par une information est appelée une occurrence. Par exemple, l’in-
formation Nom peut avoir les occurrences suivantes :
Mampuya
Pescie
Les informations calculées sont déductibles des informations élémentaires. Par exemple,
le total d’une ligne de commande est les résultats de la multiplication du prix de vente
hors taxe et de la quantité commandée.
19
Ils sont collectés comme les informations via un processus d’interview et d’études des
documents. Ils peuvent être de deux sortes : automatique et manuels. Ils sont déclenchés
par l’arrivée d’évènements.
La gestion des traitements sert à identifier les fonctionalités selon une approche qui va
du général au particulier et qui définit leur découpage et leur enchaînement
Dans le développement d'un projet informatique, on donne le nom général d'analyse à l'ensemble
des démarches accomplies avant de rédiger et mettre au point les programmes.
Habituellement, une étude préalable part d’un diagnostic du système d'information existant,
qu'elle décrit plus ou moins exhaustivement, avec plus ou moins de détail. Elle justifie une nou-
velle solution, qu'elle recommande et à laquelle elle assigne des objectifs. L'étude préalable dit
le "pourquoi" ; elle motive la décision de mettre un projet en chantier.
L'analyse fonctionnelle détaille le "quoi" de la solution, pas encore le comment : « abstraction
précise du but de l'application et non de la façon dont elle sera bâtie ». Elle décrit complètement
le contenu sémantique et logique du nouveau système à mettre en place, sans prendre en consi-
dération les moyens à mettre en œuvre pour le faire fonctionner.
"Comment ?" L'étape de conception définit la réalisation de ce système sous la forme de cons-
tructions — programmes et procédures — utilisant au mieux les ressources techniques et orga-
nisationnelles : logiciels, équipements, personnel, locaux, horaires, etc.
Application = Quoi faire + Dans quel domaine + Comment + Avec quelles compétences
Quoi faire ? La réponse est exprimée par l'utilisateur qui décrit ce qu'il attend du système, com-
ment il entend interagir avec lui et quels sont les différents intervenants. Il s'agit d'une description
fonctionnelle qui ne rentre pas dans les détails de la réalisation : le quoi faire est purement des-
criptif.
Dans quel domaine ? La réponse doit décrire le domaine (l'environnement) dans lequel l'appli-
cation va exister et préciser quels sont les éléments pertinents dans ce domaine pour l'application.
L'étude du domaine est le fruit d'une analyse, totalement déconnectée de toute considération de
réalisation. Le domaine est analysé par un analyste et doit pouvoir être compris par un utilisateur.
Comment ? Il faut le déterminer lors de la conception. Le comment est le fruit de l'expérience
et du savoir-faire du concepteur. La conception est l'art de rendre possible les désirs de l'utilisa-
teur — exprimés dans le quoi faire — en considérant le domaine de l'application et en tenant
compte des contraintes de réalisation.
Avec quelles compétences ? Il faut déterminer tout ce qui est nécessaire à la fabrication de l'ap-
plication. Ce point repose sur des compétences techniques pour le développement, sur des com-
pétences d'animation pour l'encadrement des équipes et sur des compétences d'organisation pour
assurer la logistique générale.
Le texte reproduit ci-dessus souligne la multiplicité des points de vue développés lors de l'analyse
(au sens large) d'une application informatique.
Et, en effet, l'analyse d'un système d'information consiste pour l'essentiel à en établir différents
modèles, c'est-à-dire différentes représentations abstraites et réductrices, selon divers points de
vue qui se complètent progressivement.
Les modèles mathématiques mis au point par les astronomes leur permettent de prévoir des an-
nées à l'avance les phénomènes célestes tels que les éclipses ; leurs abstractions mathématiques
s'avèrent d'une efficacité infaillible. Pour établir leurs prévisions, plus aléatoires, les météoro-
logues se fondent sur des modèles probabilistes.
Nous l'avons déjà évoqué : dans les applications industrielles, l'ordinateur qui "pilote" un proces-
sus manipule en réalité un modèle mathématique de ce processus.
21
Le système comptable d'une entreprise est un modèle de celle-ci, fortement réducteur puisqu'il
ramène tous les événements de la vie de cette entreprise à de pures quantifications monétaires ;
il est néanmoins très efficace pour la gestion et la conduite de l'entreprise.
Mais on ne recourt pas à des modèles que pour prévoir ou piloter, on en utilise aussi beaucoup
dans les démarches de création. C'est dans ce but que les informaticiens élaborent des modèles
avant de programmer.
Un modèle est une abstraction de quelque chose de réel qui permet de comprendre avant de cons-
truire. Parce qu'il ne tient pas compte des éléments qui ne sont pas essentiels, le modèle est plus
facile à manipuler que l'entité originale.
L'abstraction est une capacité fondamentalement humaine qui nous permet de gérer la com-
plexité. Depuis des milliers d'années, les ingénieurs, artistes et artisans construisent des modèles
pour tester leurs concepts avant de les exécuter. Le développement du matériel informatique et
du logiciel ne fait pas exception. Pour construire des systèmes complexes, le développeur doit
abstraire différentes vues du système, construire des modèles en utilisant une notation précise,
vérifier que les modèles satisfont aux spécifications du système, et progressivement ajouter des
détails pour transformer les modèles en une implémentation.
22
L'étude du texte ci-dessous montrera que les deux démarches, l'américaine et la française, ne sont
pas incompatibles mais permet d’enrichir la vision de l'analyste concepteur.
2.3.1. L'analyse
L'analyse [au sens américain] remonte de la conséquence vers le principe : elle essaie de com-
prendre, d'expliquer et de représenter la nature profonde du système qu'elle observe. L'analyse
ne se préoccupe pas de solutions mais de questions ; elle identifie le quoi faire et l'environnement
d'un système, sans décrire le comment, qui est le propre de la conception.
L'analyse commence par la détermination du quoi faire, c'est-à-dire des besoins de l'utilisateur.
Bien souvent, l'utilisateur n'est pas capable d'exprimer clairement ses attentes, de sorte que le
cahier des charges n'est qu'une représentation approximative de ses besoins réels. La présence
d'un imposant cahier des charges n'est pas toujours de bon augure. Trop souvent, les cahiers de
charges sont confus, contiennent des points contradictoires et ne reflètent pas les vrais besoins
des utilisateurs.
L'assise sur les éléments du monde réel facilite le départ de la démarche car elle concentre la
pensée sur des éléments concrets. Elle doit impérativement être poursuivie par une démarche
d'abstraction qui vise à faire oublier les contingences du monde réel et à déterminer les concepts
fondateurs qui sont à leurs origines. Si la réflexion se focalise trop sur l'existant, les risques sont
grands de reproduire une solution au lieu d'identifier le problème posé.
L'analyse est l'antithèse de la conformité. L'analyse est souvent surprenante car elle demande de
changer de point de vue, d'oublier ce qui est connu, ce qui s'impose de prime abord, afin de
retrouver l'essentiel, la nature cachée des choses. Le propre de l'analyse est de trouver une des-
cription à laquelle personne n'avait jamais pensé jusqu'alors, mais qui une fois déterminée s'im-
pose au point d'être évidente.
La conséquence immédiate d'une analyse bien menée est toujours une grande économie dans la
réalisation qui s'ensuit.
Parallèlement à l'analyse de l'environnement, se déroule parfois une analyse de l'existant et des
contraintes de réalisation. L'objet de cette analyse est de comprendre parfaitement les caracté-
ristiques et les contraintes de l'environnement de réalisation afin de pouvoir prendre lors de la
conception des décisions motivées et réfléchies.
23
2.3.2. La conception
Comme l'analyse et la conception, la conception et la réalisation se chevauchent en partie. Il est
rare de savoir comment tout faire pour cette raison, il faut essayer des techniques alternatives,
comparer les résultats puis choisir en faisant des compromis. La conception et la réalisation se
complètent. La conception a besoin d'expérimenter, la réalisation a besoin de principes directeurs.
Afin de maintenir le plus longtemps possible les bénéfices de l'abstraction, la conception est gé-
néralement subdivisée en deux étapes : une étape logique indépendante de l'environnement de
réalisation et une étape physique qui se préoccupe de l'ordonnancement des ressources et des
particularités des langages de programmation ou de l'environnement d'exécution.
La conception est souvent considérée, à tort, comme un simple enrichissement des résultats ob-
tenus durant l'analyse. Il s'agit là d'une vision fortement réductrice qui ignore tout simplement
que la conception est le temps de la mise en œuvre du savoir-faire. Ce savoir-faire peut être
interne au projet ou acquis à l'extérieur sous la forme d'outils, de composants réutilisables ou plus
largement de cadres de développement.
3. LA PROCEDURE D’INFORMATISATION
Compte tenu du fait que l’informatisation ne s’improvise pas. Il y a nécessiteux de respecter les
étapes de la procédure d’informatisation en définissant les aspects ci-après :
L’étude détaillée consiste à élaborer un cahier de charges dans lequel le concepteur met toutes
les spécifications techniques liées à la réalisation de projet en tenant compte des besoins des
utilisateurs.
La réalisation consiste à mettre à la disposition des utilisateurs des programmes fonctionnant sur
un jeu d’essai approuvés par ces derniers.
Au-delàs de ces quatre fonctions qui déterminent le cycle de vie de développement d’une appli-
cation, nous pouvons ajouter :
La mise en œuvre qui consiste à transférer la responsabilité du produit fini à l’utilisateur. Pour
cela, l’équipe de réalisation procède par la formation des utilisateurs pour qu’ils fassent du pro-
duit livrée un bon usage. Ce n’est qu’après une période bien déterminée que le produit peut être
remis définitivement.
25
La maintenance a pour rôle de suivre l’évolution de l’application dans le temps et dans l’espace
en prenant en compte les besoins des utilisateurs et l’évolution technologique.
26
Nous devons la création, l’étude et la mise en place de cette methode à une equipe de
chercheurs et d’ingénieurs (Jean-Louis le Moigne, Hubert Tardieu, Dominique Nancy,
Henry Heckenroth, Daniel Pasco, Bernard Espinasse) qui en poserent les bases dans le
milieu des années 1970.
Contrairement à la plupart de méthodes qui été définies par les sociétés qui en ont as-
suré la commercialisation. Merise a été conçue par un ensemble des sociétés des services
constitué du centre technique informatique (CTI) et du centre d’étude techniques de
l’équipement (CETE) sous la direction du ministère de l’industrie pour couvrir les besoins
tant des administrations que des entreprises.
Le ministère de l’industrie vit en cette méthode un excellent moyen pour standardiser et
rationaliser les rapports existants les administrations et leurs sous- traitants. Le challenge
était de pouvoir proposer des outils ou des méthodologies permettants aux donneurs
d’ordres et au devéloppeurs de se comprendre et ainsi de mieux apprehender chacun
de leur coté, avec leur propre culture professionnelle, l’ensemble du sytème d’informa-
tion.
:
27
PROJET
Proposition et évaluation de solutions
Etude préalable d’organisation et de solution techniques Conception
pour le système d’information d’un
Stop domaine d’activité.
Spécifications complètes du futur système
Etude détaillée d’information organisationnel du point de
vue des utilisateurs (e
xterne).
Spécifications complètes du futur système
Etude technique d’information organisationnel du point de
vue du réalisateur (interne).
Le schéma directeur
Le découpage en domaine ;
L’étude préalable
Dans la ligne du schéma directeur, l’étude préalable constitue une étape fondamentale
de MERISE. Elle permet, avant de se lancer à fond dans un projet, d’élaborer globalement
29
différentes solutions et d’en évaluer les diverses conséquences. Cette étape est confron-
tée à deux exigences contradictoires :
schéma directeur.
L’étude détaillée
Cette étude permet, à partir des choix issus de l’étude préalable, de spécifier complète-
ment le futur système d’information. Cette conception comporte deux phases :
La conception générale, dont l’objet est d’étendre à l’ensemble du domaine les prin-
cipes de fonctionnement retenus pour le sous-ensemble représentatif. Les diffé-
rentes spécifications sont complétées et validées ;
L’étude détaillée permet d’obtenir, pour l’utilisateur, une description complète et con-
tractuelle du futur système d’information organisationnel. Elle permet également de ré-
ajuster les évaluations de moyens, coûts et délais estimés lors de l’étude préalable.
L’étude technique
grammes (transactionnels et batch) ;
30
La position de cette étape est souvent ambiguë. Demeurant étape d’étude, elle peut être
considérée comme la partie informatique de l’étude détaillée. Toutefois, son aspect for-
tement technique la rend très proche de la réalisation et l’assimile à la spécification de
celle-ci.
La production de logiciel
Elle consiste à traduire, dans des langages appropriés, les spécifications exprimées dans
les étapes précédentes. Cette production comprendra, entre autres :
A l’issue de cette étape, une recette du logiciel est effectuée, prononçant la conformité
aux spécifications.
La mise en service
La mise au point d’un planning d’installation tenant compte des phases tran-
sitoires ;
La maintenance
Elle consiste à prendre en compte les évolutions apparaissant après le lancement opéra-
tionnel. Il faut, en fait, distinguer une étape supplémentaire, antérieure à la maintenance
le fonctionnement opérationnel.
La maintenance, qui demeure la plus importante de la vie d’un projet, ne devrait pas se
manifester autrement que par des tâches d’exploitation. Les évolutions conduisant à une
modification de l’application initiale proviennent des progrès technologiques, de la mo-
dification de l’environnement et des utilisateurs.
31
La remise en cause
Cette étape constate essentiellement qu’il existe des évolutions trop importantes pour
relever d’une simple maintenance. Ces évolutions peuvent trouver leur origine dans l’an-
cienneté de l’application, l’obsolescence technologique - prétexte à une révision totale
de la conception du système d’information - ou un changement important dans l’activité
ou dans les principes d’organisation.
Système d’information
natu-
rel
sique
DONNEES TRAITEMENTS
MCD MCT
Signification desinformations sans contraintes Activité des domaines sans préciser les ressources
techniques, organisationnelles ou économiques. et leurs organisations
. Conceptuel
SIO
MOD MOT
Signification des informations avec contraintes Fonctionnement des domaines avec les Niveau
organisationnelles ou économiques. ressources utilisées et leurs organisations. Organisationnel
MLD MLT
Description des données en tenant compte de Fonctionnement des domaines avec les Niveau
leurs conditions d’utilisation par les traitements ressources et leurs organisations informatiques. Logique
SII
MPD MPT
Description de la ou des bases de données dans la Architecture technique des programmes. Niveau
syntaxedu SGF ou SGBD choisi. Physique
La mise en œuvre de la méthode Merise se traduit en outre, par une succession de choix
permettant, d’une part, de contrôler la durée globale de la conception/réalisation du
projet, d’autre part, de définir un système en harmonie avec les objectifs généraux de
l’entreprise.
Ce cycle concerne donc les différents choix qui sont effectués tout au long du cycle de
vie de la méthode. La plupart de ces décisions marquent la fin d’une étape et le début
d’une autre. Pour chaque étape, MERISE prévoit une action :
Préparer
Exécuter
Contrôler
Dans la pratique, le cycle de décision est intégré dans le cycle de vie. Cela se traduit
par des résultats types à l’issue de chaque étape et par des décisions attendues,
comme le montre la figure suivante :
34
NB : Dans la pratique, ce sont les étapes de conception d’un projet (de l’étude préalable à
l’étude technique) qui sont les plus connues et utilisées, essentiellement à cause de l’efficacité
des modélisations mise en œuvre.
trop ancienne et manuelle ou celles qui voudront changer de processus parce que tota-
lement développement spécifique en interne.
Nous pouvons donc définir la planification de projet comme une activité qui consiste à
organiser des taches à réaliser sur une période donnée. L’objectif de la planification est
37
Ainsi, plusieurs méthodes ont vu le jour pour faciliter la gestion et la réalisation d’un
projet. Ces méthodes sont utilisées aussi bien en gestion qu’en informatique. Nous pou-
vons citer le plus utilisé d’entre elles :
Les techniques utilisées lors de l’analyse de l’existant pour recueillir les données sont
multiples, cependant en informatique les techniques comme :
L’interview ;
L’observation ;
Documentaire ;
Questionnaires (Enquête) sont les plus utilisées.
L’analyse de l’existant a pour but de recueillir les données qui vont servir pour élaborer
le diagnostic en vue de la recherche et de choix des solutions ou de la solution future
permettant l’amélioration du système actuel.
Ainsi l’analyse de l’existant est nécessaire car elle permet de répondre à la question oui
ou non faut-il informatiser. Tout problème n’est pas toujours informatisable. L’analyse de
l’existant comporte les étapes suivantes :
Analyse de la structure ;
Analyse des postes de travail ;
Analyse de documents ;
Analyse de moyens de traitement ;
Analyse de flux d’information ;
Diagnostic de l’existant.
38
1) Analyse de la structure
MANAGER STOCK
CAISSIER
Après avoir analysé la structure de l’entreprise, on peut alors procéder à l’étude de poste
de travail.
L’analyse de poste permet de répertorier de manière impersonnelle tous les critères exi-
gibles pour accéder aux différents postes faisant partie de service à informatiser. Elle per-
met aussi de décrire les attributions de chaque poste.
Un poste de travail est défini comme une entité qui exerce une activité au sein d’un
service ou d’un département.
Le poste de travail, concerne chaque service et chaque département, ainsi l’analyste
pour réaliser ce travail aura comme point de référence, la structure de l’entreprise.
La fiche descriptive de poste : a pour rôle de récapituler les activités des intervenants
(Description des activités). Lors de l’étude de poste une fiche de descriptive de poste est
remplie pour chaque poste avec les informations que :
Le domaine de projet ;
Le nom de l’application ;
Le nom de développeur ;
La désignation de poste ;
Les critères pour accéder à ce poste ;
Les attributions de ce poste.
Exercice :
Les critères et les attributions ci-après ont été fixes pour le poste de manager de stock
dans le service commercial d’une entreprise de la place.
40
PROFIL RECHERCHE
Pour travailler comme manager de stock, il faut être licencié en Science Commerciale,
âgé d’au +/- 28 ans, avoir travaillé dans le domaine des ventes, avoir au moins 5 années
d’expériences et détenir une excellente capacité managériale.
RESPONSABILITES
Sous la supervision de Directeur Commercial, le Manager de stock aura pour responsa-
bilités de faire les démarcher des clients dans son secteur ; être responsable de la réali-
sation des objectifs quantitatifs et qualitatifs pour les différentes unités ; Animer, organi-
ser, coordonner, gérer et contrôler l’activité et le suivi de la force de vente afin d’optimi-
ser les résultats ; mettre en œuvre et réaliser dans son secteur géographique la politique
commerciale définie par ou avec la direction et Analyse des résultats et prendre les me-
sures correctives nécessaires.
Travail à faire : Présenter la fiche descriptive pour ce poste.
FICHE DESCRIPTIVE DES POSTES
Domaine de Projet : gestion commerciale
Nom de l’application : gestion de stock et vente
Nom de développeur : Prof MUSANGU Marcel
Désignation de poste : Manager de stock
Criteres pour accéder à ce poste :
- Etre liciencié en science commerciale ;
- Etre âgé d’au moins 28 ans ;
- Avoir travaillé dans le domaine des ventes ;
- Avoir au moins 5 années d’expérience ;
- Avoir une excellence capacité managériale.
Les attributions de ce poste :
Rattaché au Directeur commercial, les taches de manager de stock seront les sui-
vantes :
- Démarrer des clients dans son secteur ;
- Etre responsable de la réalisation des objectifs quantitatifs et qualitatifs pour les
différentes unités.
41
Cette étape consiste à analyser et décrire tous les documents entrant, restant et sortant
du service ou département à informatiser. L’analyse de documents utilisés commence
par l’énumération de documents suivants :
Documents reçus par le service en provenance d’autres services internes ou externes de
l’entreprise ;
Documents établis et conserves par le service ; et
Documents diffuses par le service.
Pour chacun de ces catégories de documents, on cherche à connaitre leur code, leur
nature, leur fréquence et leur volume. Dans le souci de faciliter la présentation, nous
proposons l’utilisation de tableau ci-après :
Nom de la donnée
Cette cellule recevra une donnée, par exemple : Nom client.
Format
Ici sera indiqué le format de la donnée, par exemple : alphabétique.
Longueur
La longueur approximative ou exacte de la donnée sera indiquée, par exemple : 3
Type
Une croix sera inscrite dans la colonne pour indiquer si la donnée est élémentaire ou
calculée.
Règle de calcul
Ici sera indiquée de manière claire la formule ou le calcul nécessaire à appliquer pour
obtenir la donnée.
Règle de gestion
Dans cette zone sera indiquée, si nécessaire, la règle de gestion inhérente à la donnée.
Document
La rubrique document permet de saisir le document dans lequel a été trouvée la donnée.
Voici ce que pourrait être le dictionnaire :
Type
Alphabé-
Nom client 30 X Facture
tique
Nom A 30 X //
Prénom A 30 X //
Adresse AN 50 X //
Code postal AN 10 X //
Ville A 50 X //
Téléphone AN 15 X //
Mail AN 50 X //
Date
Date X //
d’adhésion
Remarque
Le code postal est alphanumérique et de taille 10. Certaines personnes peuvent consi-
dérer qu'il serait plus judicieux de placer le format en numérique. Or qu'est- ce qui
prouve que dans certains pays la règle d'écriture des codes postaux est identique à la
règle congolaise des 5 chiffres ? En effet, certains pays mélangent des chiffres et des
lettres. Le format alphanumérique est le plus approprié dans ce cas-là. De manière gé-
nérale, il est souhaitable de ne formater en numérique que les champs sur lesquels il va
y avoir des calculs. Le raisonnement appliqué est le même pour le champ téléphone.
Cette analyse consiste à recenser les différents matériels utilisés dans le service ou dépar-
tement à informatiser pour traiter les informations.
45
Dans la pratique pour faciliter l’analyse des moyens matériels, on établit des fiches appe-
lées « Fiche d’analyse des moyens de traitement » Dont voici le modèle :
A partir des informations des moyens de traitement, l’analyste peut lors de la recherche
de solution proposée le type des solutions appropriées pour les matériels futurs à utiliser
pour traiter les informations.
Ainsi, par exemple l’ordinateur qui a été acheté le 11/11/2003 a déjà vieilli.
D’où la nécessité d’acquérir d’autre ordinateurs beaucoup plus performants. Il se peut
aussi que la capacité normale de l’ordinateur au niveau de RAM soi insuffisante. Etc.
Avant de proposer le matériel, il faut d’abord analyser les moyens matériels existants. En
dehors de ces informations, il est aussi nécessaire dans le cas où l’entreprise est déjà
automatisée de recueillir les informations ci-après.
Les informations telles que :
Le système d’exploitation utilisé ;
Le type de réseau (ex. LAN, MAN, WAN)
Moyen de communication doivent être recensé en vue de la proposition d’une meilleure
solution.
L’analyse des moyens humains est nécessaire pour mieux comprendre les qualifications
du personnel travaillant au sein du service concerné par l’application.
Au niveau de l’analyse de l’existant les informations telles que :
Poste de travail ; Nom ; Niveau d’études ; Ancienneté ; Salaire net à payer ;Etc.
Doivent être recensés pour faciliter la présentation des données, on recommande l’éta-
blissement d’une fiche appelée « Fiche d’analyse des moyens humains ».
46
Les informations recueillies lors de l’analyse des moyens humains permettront d’identi-
fier les problèmes et de proposer les meilleures solutions futures.
Ainsi par exemple si les travaux à réaliser sont trop complexe au niveau de la gestion de
stock, l’expert ayant une qualification L2 Théologie ne convient pas à ce poste malgré
son ancienneté. Une personne avec une qualification en gestion sera plus efficace. En
dehors de la qualification, d’autres facteurs aussi peuvent susciter le dysfonctionnement
tels que : la subjectivité dans la répartition de salaire, l’injustice sociale… peuvent contri-
buer à la baisse de la productivité.
L’analyse de schéma de circulation des informations (circuit) est l’une des méthodes uti-
lisées pour représenter ou analyser les flux d’information entre services. C’est la partie la
plus essentielle au niveau de l’analyse de l’existant. Cette analyse se réalise dans le cas
ci-après :
A. L’Entreprise n’est pas encore informatisée (service non informatisée)
Dans ce cas, l’analyste à l’aide de la technique d’interview reconstitue le circuit de circu-
lation des informations.
Les questions telles que :
Mon chef est …
Je reçois les ordres de …
Je transmets les rapports à …
Peuvent aider quelques fois l’analyste à mieux reconstituer le circuit de circulation des
informations.
47
produits importés qu’il commande par téléphone à l’Entrepôt, la deuxième pour les dé-
pôts pouvant se déplacer avec leurs bus (cette commande s’effectue aussi par télé-
phone), la troisième pour donner au chargé des achats afin de pouvoir contacter les
autres dépôts pharmaceutiques (sans bus), les moins offrants et d’acheter les produits
selon leur spécialité.
La commande étant parvenue à l’Entrepôt, celui-ci vient livrer les produits avec les bons
de livraison qu’il établit en deux exemplaires, le gérant vérifie la conformité des produits
livrés à ceux qui ont été commandés. S’ils sont conforment, le gérant accuse réception
sur un exemplaire du bon de livraison qu’il transmet ensuite à la caisse pour paiement.
Celle-ci renvoie le bon de livraison réceptionné et l’argent au gérant ; celui-ci les remet à
l’entrepôt puis il transmet l’autre exemplaire du bon de livraison au Pharmacien qui le
reçoit, vérifie les différents produits livrés qu’il va ensuite consigner et enregistrer dans
le cahier d’entrée, classe ce bon de livraison et remet les produits au gérant pour leur
classement dans les rayons.
Pour la commande envoyée aux dépôts ayant des bus : les produits arrivent au dépôt
accompagné des factures. Le gérant les réceptionne, vérifient et émet le bon de dépense
qu’il transmet à la caisse pour paiement de ces factures ; la caisse débourse l’argent et
remet au gérant ; celui-ci émet le bon de commande qu’il transmet ensuite au dépôt
accompagné de leur argent, puis transmet les factures au Pharmacien ; celui-ci vérifie les
produits, les enregistrent dans le cahier d’entrée, classe ces factures, puis renvoie les pro-
duits au gérant pour leurs classements dans les rayons.
Enfin, la troisième réquisition remis au chargé des achats s’accompagne du bon de com-
mande émis par le gérant et de l’argent. Le chargé des achats transporte les produits
achetés au dépôt accompagnée de la réquisition et du bon de commande émis par le
gérant et des factures provenant de ces dépôts ; le gérant vérifie la conformité de la
commande à celle de la livraison puis transmet les factures et les produits au pharmacien
pour vérification et enregistrement dans le cahier d’entrée ; puis celui-ci renvoi les pro-
duits au gérant pour leurs classements dans les rayons.
49
50
Légendes :
Abréviations
Rq : Réquisition
Fac : Facture
Ag: Argent
Prod : produits ou médicaments
BL : Bon de livraison
BLAR : Bon de livraison accusé réception
BC : Bon de commande
BD : Bon de dépense
CE : Cahier d’entrée
Explication du Schéma de circulation des informations
Code Nom Taches Description
poste poste
- Vérification des stocks restant
101 - Etablissement des Rq en trois exemplaires.
51
Soit la narration d’une application de gestion de passager dans une agence de voyage
(Cas de l’agence city train)
A son arrivée à l’agence, le client consulte le programme et les tarifs de voyage affichés
sur place. Il se présente au guichet où se tient la perceptrice de l’agence auprès de qui il
verse le montant prévus pour sa destination. Celle-ci enregistre son identité dans un do-
cument approprié (registre des passagers) et par la suite lui établir un ticket de voyage.
S’il possède des bagages apparemment importants, il se présente au près du bagagiste
pour le pesage afin de déterminer le poids, dont l’excédent au-delà de 20 Kg exempté,
sera mentionné par le bagagiste sur un jeton que l’intéressé ira présenter à la perceptrice
pour taxation.
À la vue de ce jeton, la perceptrice lui annonce le coût et perçoit par conséquent la
somme due, avant d’établir un ticket appelé titre de voyage qui sera remis à ce dernier.
Le client est invité désormais à prendre place dans la salle d’attente jusqu’à l’heure de
l’annonce des opérations d’embarquement.
A la clôture de toutes les opérations d’enregistrement de remise de ticket en faveur des
passagers ayant souscrit pour le voyage du jour, la perceptrice tient sa caisse en ordre
et transmet le registre des passagers et le sachet des tickets au chef d’agence ou à son
adjoint qui s’n saisi pour vérification et établissement de manifeste de voyage.
A quelques minutes de l’heure prévue de départ effectif, le chef d’agence ou son adjoint
invite le bagagiste et le manutentionnaire à procéder à l’embarquement des bagages et
frets sous son contrôle.
Il invite ensuite les passagers à se présenter selon l’ordre d’enregistrement au lieu d’em-
barquement dans le bus en présentant chacun son ticket de voyage dont la sache sera
empotée à chaque montée.
Le chef d’agence ou son adjoint remet au chauffeur ou à son commis de bord le docu-
ment de voyage à savoir :
Le manifeste des passagers ;
53
Le bordereau d’expédition ;
Le courrier ;
Le fret de voyage avant d’ordonner le départ du bus.
B. Abréviation
TCV : Ticket de voyage
Pgm : Programme
TV : Tarif voyage
RP : Registre des passagers
54
MV : Manifeste de voyage
MP : Manifeste de passager
BE : Bordereau d’expédition
FV : Fret de voyage
6) Diagnostic de l’existant
Le diagnostic de l’existant consiste à examiner les points forts et les points faibles de
système existant. Lors de diagnostic, on essaye de passer en revue toutes les étapes de
l’analyse de l’existant en commençant par l’analyse de la structure jusqu’à l’analyse de
flux de l’information. Compte tenu du fait que l’informatisation ne s’improvise pas, le
diagnostic de l’existant permet de détecter les points forts et les anomalies de système
actuel afin de se décider sur l’opportunité ou l’inopportunité de l’informatisation.
Le diagnostic de l’existant se termine par les deux sous sections ci-après :
Proposition des solutions ; et
Choix de la meilleure solution.
55
Exemple de diagnostic de l’existant pour une application de gestion des impôts (IPR)
Le diagnostic de l’existant permet de prélever les points forts et les points faibles de sys-
tème sous analyse en vue de proposer des solutions pour l’amelioration de système.
1. POINTS FORTS
Le système existant a comme point forts ce qui suit :
Volonté de servir le contribuable ;
Bonne condition ergonomique des postes de travail ;
Bonne présentation des documents ;
Moyens matériels adéquates
2. POINT FAIBLES
Le système a comme point faible ce qui suit :
Manque de sécuritées données ;
Lenteur dans le traitement des données parce que le système est encore manuel
;
Mauvaise conservation des documents ;
Les matériels utilisés pour la gestion d’impôt professionnel sur les rémunérations
bien qu’adéquats ne répondant pas aux normes de la nouvelle technologie.
- Les entités
- Les relations
a) Les propriétés
Les propriétés sont les informations de base du système d'information.
Un client possède un numéro de client, un nom, un prénom, habite à une adresse
précise, etc. Ces informations élémentaires essentielles sont des propriétés.
Les propriétés disposent d'un type. Elles peuvent être numériques, représenter une
date, leur longueur peut être aussi définie. Par exemple : le nom est une propriété de
type alphabétique et de longueur 50, c'est -à-dire que la valeur saisie ne comportera
aucun chiffre et ne dépassera pas cinquante caractères. Les types ne sont pas décrits
au niveau conceptuel, car ce niveau est trop proche de la définition du système phy-
sique. Nous y reviendrons plus tard.
Numéro
Nom
Prénom
Adresse Propriétés
Code_postal
Ville
L’identifiant
Une de ces propriétés a un rôle bien précis, c'est l'identifiant nommé aussi la clé. L'iden-
tifiant permet de connaître de façon sûre et unique l'ensemble des propriétés qui
participent à l'entité. Par exemple, le fait de connaître la ville d'un client permet-il de
connaître son nom ? La réponse est non. La connaissance du nom du client permet-
59
elle de connaître sa ville ? La réponse est toujours non, car en cas d'homonymie la
confusion entre un Nzuzi Losso et un Nzuzi Lossa peut être totale.
II faut donc trouver, ou inventer, une propriété qui lorsque sa valeur est connue
permet la connaissance de l'ensemble des valeurs qui s'y rattachent de façon formelle.
Ainsi, lorsque le numéro du client est connu, son nom, son prénom et toutes les va-
leurs des autres propriétés qui s'y rattachent sont connues de façon sûre et unique.
Au niveau du formalisme, cette propriété se souligne ou elle est précédée de signe dièse
#. Voici le schéma modifié de l'entité Clients.
CLIENTS
Entité Clients
#Numéro
Nom
Prénom
Adresse Propriétés
Code_postal
Ville
Identifiant
Voilà la première étape, première car la lecture du schéma doit être améliorée en in-
corporant une notion importante : les cardinalités.
Les cardinalités
Elles expriment le nombre de fois ou l'occurrence d'une entité participe aux occur-
rences de la relation.
Dans notre exemple on peut se poser les questions suivantes :
Combien de fois au minimum un client peut-il commander un article ?
Combien de fois au maximum un client peut-il commander un article ?
À la première question, nous pouvons répondre qu'un client, pour être client, doit com-
mander au moins un article.
À la deuxième question, nous pouvons répondre qu'un client peut commander plusieurs
articles.
Voici comment symboliser cet état :
Cardinalité minimale
CLIENTS
#Numéro_Client
Nom ARTICLES
Prénom #Numéro_Articles
Commander Désignation
Adresse
Code_Postal Prix_d’achat
(1, n) Prix_de_vente
Ville
Cardinalité maximale
#Numéro_Client ARTICLES
Nom (0, n)
Commander #Numéro_Articles
Prénom
Adresse Désignation
(1, n) Prix_d’achat
Code_Postal
Ville Prix_de_vente
Définitions
La cardinalité minimale (0 ou 1) exprime le nombre de fois minimum qu'une occur-
rence d'une entité participe aux occurrences d'une relation.
La cardinalité maximale (1 ou n) exprime le nombre de fois maximal qu'une occur-
rence d'une entité participe aux occurrences de la relation.
Remarque
SI le maximum est connu, il faut inscrire sa valeur. Par exemple, si dans les règles de ges-
tion le client n'a le droit de commander qu'un maximum de 3 articles en tout et pour
tout dans ce cas-là les cardinalités s'exprimeront de cette façon : (1,3).
Autre exemple :
Modélisons le fait qu'une mère élève des enfants. Nous avons deux entités, Mères et
Enfants :
MERES ENFANTS
#NuméroMère #Numéro_Enfant
Nom_Mère Nom_Enfant
Prénom_Mère Prénom_Enfant
62
MERES ENFANTS
#NuméroMère #Numéro_Enfant
Nom_Mère Elever Nom_Enfant
Prénom_Mère Prénom_Enfant
Des cardinalités :
Une mère peut élever un ou plusieurs enfants.
Un enfant peut être élevé par une et une seule mère.
MERES ENFANTS
#NuméroMère #Numéro_Enfant
Nom_Mère Elever Nom_Enfant
Prénom_Mère (1, n) (1, 1) Prénom_Enfant
Remarque
Bien sûr, tout est question d'interprétation. Au sein d'une équipe de développement il
peut y avoir des divergences de point de vue. Pour les cardinalités, il faut être le plus
logique possible, se référer aux règles de gestion édictées par le commanditaire de l'ap-
plication et se rappeler la maxime suivante : "Qui peut le plus peut le moins".
CLIENTS
#Numéro_Client ARTICLES
Nom (0, n)
Commander #Numéro_Articles
Prénom
Adresse Quantité Désignation
(1, n) Prix_d’achat
Code_Postal
Ville Prix_de_vente
MERES ENFANTS
#NuméroMère #Numéro_Enfant
Nom_Mère Nom_Enfant
Elever
Prénom_Mère Prénom_Enfant
(1, n) (1, 1)
Une relation faisant intervenir trois entités est dite ternaire. Dans certains ouvrages
elle est caractérisée par l'appellation « Tri-pattes ».
PROFESSEUR ETUDIANTS
(1, 1)
AUDITOIRE
#NuméroMère
Nom_Mère
Prénom_Mère
64
Une relation réflexive est une relation d'une entité sur elle-même.
Par exemple, on désire modéliser le fait qu'un employé peut diriger d'autres em-
ployés.
EMPLOYE
#Numéro_Empl
Nom 0, n
Prénom
Diriger
Adresse
Code_Postal 1, 1
Ville
Telephone
À la lecture de ce schéma, nous interprétons donc qu'un employé peut diriger zéro ou
plusieurs autres employés et qu'un employé est dirigé par un et un seul autre em-
ployé.
d) Régles d’usages
- Toute entité doit comporter un identifiant.
- Toutes les p r o p r i é t é s de l'entité dépendent fonctionnellement de l'identifiant.
C'est-à-dire que connaissant la valeur de l'identifiant, nous connaissons de façon
sûre et unique la valeur des propriétés associées. Si nous recherchons le client
numéro 5, nous devons récupérer le nom et le prénom du client numéro 5 et pas
ceux d'une autre personne.
- Le nom d'une propriété ne doit apparaître qu'une seule fois dans le modèle
conceptuel des données. Si nous établissons une entité Clients et une nommée Pros-
pects, nous ne devons pas retrouver la propriété Nom dans les deux entités. Il faut
préférer la dénomination suivante Nom_client et Nom_prospect.
- Les propriétés résultantes d'un calcul ne doive nt pas apparaître dans le modèle
conceptuel des données.
Cas pratique
Reprenons le graphe concernant le cas du camping vu à la section précédent et réali-
sons le modèle conceptuel qui en découle.
65
Clients
Articles Date
Clients
Articles Date
#NumCli
#CodeArticle #date Nom
Désignation Prénom
Prix Adresse
Code_Postal
Vlle
Date
#date
Clients
0, n #NumCli
Articles Nom
#CodeAr- Prénom
ticle Adresse
Désignation Acheter Code_Pos-
Prix Qté tal
Vlle
Examinons les cardinalités. Sur le graphique précédent nous pouvons interpréter qu'au
minimum il ne se vend strictement rien. En pratique, nous pouvons imaginer qu'il ne se
passe pas une journée sans que se produise la vente d'un article à un client. En voici le
modèle conceptuel revu :
Date
#date
Clients
1, n
Articles #NumCli
Nom
#CodeArticle Prénom
Désignation Adresse
Acheter
Prix Code_Postal
Qté
Vlle
Maintenant, nous pouvons lire qu'au minimum un article est achet é dans une certaine
quantité, par au minimum un client à une date donnée. Voilà qui nous rapproche
plus de la réalité. Maintenant, nous pouvons lire qu'au minimum un article est acheté
dans une certaine quantité, par au minimum un client à une date donnée. Voilà qui
nous rapproche plus de la réalité.
MERES ENFANTS
#NuméroMère #Numéro_Enfant
Nom_Mère Posseder Nom_Enfant
Prénom_Mère (1, n) (1, 1) Prénom_Enfant
Dans ce cas, l'entité forte est l'entité Mères et l'entité faible est l'entité Enfants.
Nom de la donnée
Cette cellule recevra une donnée, par exemple : Nom client.
Format
Ici sera indiqué le format de la donnée, par exemple : alphabétique.
Longueur
La longueur approximative ou exacte de la donnée sera indiquée, par exemple :
3
Type
Une croix sera inscrite dans la colonne pour indiquer si la donnée est élémentaire ou
calculée.
Règle de calcul
Ici sera indiquée de manière claire la formule ou le calcul nécessaire à appliquer pour
obtenir la donnée.
Règle de gestion
Dans cette zone sera indiquée, si nécessaire, la règle de gestion inhérente à la donnée.
68
Document
La rubrique document permet de saisir le document dans lequel a été trouvée la
donnée.
Voici ce que pourrait être le dictionnaire :
Tableau I.2 Dictionnaire de données avec rubrique documents
Type
Nom de la Règle de Règle de
Format Longueur Document
donnée E C calcul gestion
Fiche Adhérent
Numéro : 100
Nom : MAMPUYA
Prénom : Pescie
Adresse : Rue du 30 juin
Code Postal : 45 KIN II
Ville : KINSHASA
Téléphone : 00243 898900113
Mail : pesciemampuya@gmail.com
69
Règle de Règle de
Type Document
Nom Format Longueur calcul gestion
E C Fiche
Numéro N X //
Nom A 30 X //
Prénom A 30 X //
Adresse AN 50 X //
Code postal
AN 10 X //
Ville A 50 X //
Téléphone AN 15 X //
Mail AN 50 X //
Date
Date x //
d’adhésion
Remarque
Le code postal est alphanumérique et de taille 10. Certaines personnes peuvent considé-
rer qu'il serait plus judicieux de placer le format en numérique. Or qu'est- ce qui prouve
que dans certains pays la règle d'écriture des codes postaux est identique à la règle
congolaise des 5 chiffres ? En effet, certains pays mélangent des chiffres et des lettres.
70
Pour être traitées de manière informatisée, les données doivent être décrites dans un
formalisme compris par le système informatique qui va les gérer. Voici les formats géné-
riques utilisés :
1. Le type alphabétique (rien que des caractères) ;
2. Le type alphanumérique (des caractères, des chiffres...) ;
3. Le type numérique (rien que des chiffres) ;
4. Le type date ;
5. Le type logique (0-1, Vrai-Faux, Oui-Non).
Suite à l'interview et la collecte des documents, il est nécessaire de centraliser toutes
les informations et règles de gestion (calcul d'un taux de remise par exemple) au sein
d'un document. Ce document se nomme le dictionnaire des données.
Une dépendance fonctionnelle A —> B est élémentaire s'il n'existe pas une donnée C,
sous-ensemble de A, décrivant une dépendance fonctionnelle de type C—>B.
Par exemple :
Référence Produit—> Désignation Numéro Commande.
Référence Produit —> Quantité Numéro Commande,
Référence Produit —> Désignation
La première dépendance fonctionnelle est correcte car ayant deux rubriques elle est
élémentaire.
élémentaire. Pour connaître la Désignation, Numéro Commande est dans ce cas super-
flu.
On dit que la dépendance fonctionnelle A —> B est directe s'il n'existe aucun attribut C
tel que l'on puisse avoir A —>C et C —> B. En d'autres termes, cela signifie que la dépen-
dance fonctionnelle entre A et B ne peut pas être obtenue par transitivité.
Exemple :
NumClasse —> NumEleve
NumEleve —> NomElève
NumClasse —> NomElève
La troisième dépendance fonctionnelle n'est pas directe car nous pourrions écrire :
NumClasse —> NumElève —> NomElève
Une dépendance fonctionnelle qui comporte plusieurs attributs est dite composée.
Voici un exemple de dépendance fonctionnelle composée :
(Numéro Coureur, Numéro course) —> (temps) Interprétation
Monsieur Miguel, sa fille Olga et son gendre Emmanuel gèrent une concession dans la
commune de Nsele. La concession est ouverte du 1er juin au 30 septembre. Ils dispo-
sent de cinquante emplacements sur un terrain d'une superficie totale de quarante
hectares.
Ils sont équipés d'un logiciel spécialisé dans la réservation des emplacements qui fonc-
tionne très bien mais qui ne permet pas de gérer les achats de l'épicerie ou du bar selon
leurs règles de gestion. En effet, les vacanciers ne payent leurs achats qu'à la fin de leur
séjour. Concrètement, les achats sont inscrits manuellement sur une fiche bristol créée
pour chaque famille de vacanciers. À la fin de séjour, les cumuls sont réalisés et une
facture manuelle concernant les achats est établie. Les propriétaires du camping sou-
haiteraient disposer d'un logiciel permettant d'automatiser la création de la facture
grâce à la saisie journalière des achats.
Voici une représentation de la fiche bristol :
Alimentation YOKEBED
Fiche des Achats
Nom : KIANSOSA
Prénom : JULIE
Adresse : Rue KIMVULA
Code Postal : 15000
Ville : KINSHASA
Téléphone : 00243 999 998 880
Résolution du cas
À la lecture de l'énoncé, nous devons déterminer et séparer les informations mémori-
sables des informations décrivant le contexte.
Les prénoms des propriétaires de la concession sont-ils des informations stockables
ou des informations d'ordre général ? Si nous analysons la demande d'informatisation
ces données ne font pas partie du système d'information.
Il en est de même pour les dates d'ouverture, de fermeture, le nombre d'emplacements
ou la superficie de la concession.
II paraît évident que nous devons nous intéresser à l'élément de base, c'est-à-dire la fiche
bristol. C'est elle qui contient les informations indispensables à l'élaboration de la facture
finale.
Nous pouvons y trouver le nom de la famille, son adresse, la liste des articles achetés,
leur prix unitaire, la quantité, le total. Il va être nécessaire de rajouter deux informations
non présentes : le numéro du client et le code de l'article.
Voici un dictionnaire de données qui pourrait être élaboré suite à la lecture de l'énoncé :
Tableau I.4 Dictionnaire de données
Règle de Règle de
Type Document
Nom Format Longueur calcul gestion
E C Bristol
Num_cli AN X //
Nom A 30 X //
Prénom A 30 X //
Adresse AN 50 X //
75
Code pos-
AN 10 X //
tal
Ville A 50 X //
Code_Ar-
AN 15 X //
ticle
Désigna-
A 50 X //
tion
Prix_Uni-
N X //
taire
Qté N X //
Date Date X //
To- Prix Uni-
N X //
tal_Ligne taire * Qté
Total_Fac- Numé- Somme des
X //
ture rique Total-Ligne
Le dictionnaire des données recense l'ensemble des informations. Comme nous pou-
vons le constater certaines informations seront déduites (ou calculées) en fonction
d'informations élémentaires. C'est le cas du TotalLigne qui est le résultat de la multi-
plication du prix unitaire du produit et de sa quantité et du TotalFacture qui est la
somme des TotalLigne. Ces deux informations sont utiles pour le développeur de l'ap-
plication qui mettra en œuvre les procédures de calculs a posteriori. Dans le cycle de
modélisation Merise ces deux informations sont des données déduites et non stock-
ables, elles n'apparaîtront donc pas dans la suite du processus.
Le graphe des dependances fonctionnelles est une étape intéerssante car il épure le dic-
tionnaire en ne retenant que les données non déduites et élémentaires et il permet une
representattion spatiale de ce que sera le futur modèle conceptuel des données.
Une autre facon de représenter les DF est de créer une matrice. Cependant, cette repré-
sentation ne présente pas le même intérêt que le graphe, qui, lui, permet une visoin plus
graphique du futur MCD.
Elle se e présente sous forme d’un tableau ayant pour entrées l’ensemble des données
du dictionnaire. Les entêtes de colonnes sont les données des DF. Le tableau est par-
couru colonne par colonne, et pour chaque colonne, ligne par ligne.
A chaque étape la question suivante est posée : la donnée source est-elle en DF avec la
donnée but ? En cas de réponse positive, nous inscrivons un « 1 » dans la case d’inter-
section.
Exemple :
9 Prix 1
10 Date
11 Qté 1
12 NumCli, CodeAr-
ticle, Date
Une version simplifée consiste à ne laisser que les colonnes sources ayant « 1 » d’inscrit.
Une contrainte d'intégrité fonctionnelle (ou CIF) est définie par le fait qu'une des enti-
tés de l'association est complètement déterminée par la connaissance d'une ou de plu-
sieurs entités participant à cette même association.
Salle Ordinateur
0, n
#NumSalle Contenir #NumOrdina-
Nom teur
Capcité Constructeur
Nous pouvons lire qu'une salle peut contenir un ou plusieurs ordinateurs et qu'un or-
dinateur est contenu dans une et une seule salle. Dans le cas d'une association binaire
79
Salle Ordinateur
0, n
#NumSalle CIF #NumOrdina-
Nom teur
Capcité Constructeur
Ouvrage Exemplaire
1, n
((R) #Num Exemplaire
#Num ISBN Posseder
Titre Date d’achat
Nom auteur Prix
Prénom auteur
Ils possèdent 3 étages et chaque étage héberge 12 salles informatiques dans les-
quelles peuvent être installés 10 ordinateurs.
Nous pouvons en conclure que dans chaque bâtiment, nous pouvons installer
360 ordinateurs et la capacité du campus est de 3*360 ordinateurs soit 1080. Imagi-
nons le scénario suivant : vous recevez une dotation de 1080 ordinateurs à répartir dans
toutes les salles. En outre, vous devez les numéroter pour les identifier.
Quelle solution choisissez-vous ?
Une solution serait de les numéroter de 1 à 1080.
1. Une autre serait de rendre la numérotation relative à la salle.
Par exemple, dans la salle 1 du premier étage du bâtiment A, la numérotation serait de
1-1 à 1-10, dans la salle 2 la numérotation irait de 2-1 à 2-10...
Maintenant, il serait judicieux de rendre la salle relative à l'étage. La numérotation de-
viendrait El-1-1, pour le premier ordinateur de la salle 1 de l'étage 1, ou E3-12-10 pour
le dixième ordinateur de la salle 12 de l'étage 3.
Vous venez de comprendre que maintenant nous pourrions rendre les étages relatifs
aux bâtiments et numéroter les ordinateurs de la façon suivante : BA - E3-12-10. Ainsi,
nous savons que nous avons affaire à l'ordinateur 10 de la salle
12 de l'étage 3 du bâtiment A. Si les ordinateurs peuvent être changés de lieu rien
qu'en regardant leur identifiant, vous pouvez les réinstaller dans leurs salles respec-
tives.
Voici le modèle conceptuel découlant de cet exemple :
81
Type
Nom Format Longueur E c
Type de service (midi ou Alphabétique X
Date de prise de Date X
Numéro de la Numérique X
Voici une ébauche du dictionnaire des données, ceci est notre base de travail. Si au fil
de la conception ou de la réflexion certaines propriétés apparaissent, il suffira de les
rajouter.
Numéro viticulteur —> (Nom viticulteur, Prénom viticulteur, Adresse viticulteur, Code
postal viticulteur, Ville viticulteur, Téléphone viticulteur).
Numéro de la boisson —> (Désignation de la boisson, Prix de vente de la boisson).
Numéro du vin —> (Nom du vin, Millésime du vin, Prix de vente du vin). Numéro de la
bouteille —> (Date d'achat de la bouteille, Prix d'achat de la bouteille).
Numéro du menu —> (Libellé du menu, Prix de vente du menu).
Numéro du plat —> (Libellé du plat, Prix de vente du plat).
Numéro type de plat —>Désignation du type de plat
Numéro de la table—> Capacité
B. Dépendances isolées
1. Diplômes des employés.
2. Type de service (midi ou soir).
3. Date de prise de commande.
4. Numéro de la commande.
Traitement des dépendances isolées
Pour les diplômes, deux possibilités s'offrent à nous :
1. Soit nous notons seulement un diplôme par employé.
2. Soit nous notons tous les diplômes d'un employé.
Dans le premier cas, la résolution du problème est simple : Numéro employé — > Di-
plôme.
Dans le deuxième cas, nous pouvons gérer la possibilité d'avoir soit un diplôme soit plu-
sieurs diplômes. Comme dit le proverbe : "Qui peut le plus peut le moins". Il semble judi-
cieux de pouvoir concevoir une analyse ne bloquant pas l'utilisateur. Nous allons donc
utiliser la deuxième alternative en ajoutant même une propriété Date d'obtention :
(Numéro employé, diplôme) —> Date d'obtention.
Pour la désignation du type de plat, nous pouvons être sûrs que lorsque l'on connaît
un numéro de plat on connaît de façon sûre et unique un type de plat.
Numéro du plat —> Type de plat.
Il nous reste :
1. Type de service
2. Date de prise de commande
3. Numéro de la commande
85
Nous pouvons ressentir que tout tourne autour d'un numéro de commande. En fait,
une commande est prise par un serveur, concerne une table, est réalisée à une date don-
née, sur un type de service et comprend des plats et/ou des menus et/ou des vins et/ou
des boissons et comportera des quantités associées.
EMPLOYES
DIPLOMES
1, n 1, n #Num_Em-
Possèder ployés
#Diplome Nom
Date d’obten- Prénom
tion Adresse
Code_Postal
Ville
Téléphone
Nous pouvons dire qu'un employé peut posséder un ou plusieurs diplômes et qu'un
diplôme peut être possédé par un ou plusieurs employés. Par exemple le diplôme de
86
graduat en hôtellerie cuisine est un diplôme pouvant être détenu par plusieurs em-
ployés.
À un plat correspond un et un seul type de plat, c'est soit une entrée, soit un plat de
résistance, soit un dessert. À l'inverse, pour une entrée, il peut y avoir un ou plusieurs
plats différents.
Nous voyons ici qu'un menu peut être constitué d'au minimum un plat et d'au maximum
plusieurs. Par contre un plat peut faire partie d’un et un seul menu.
Une bouteille est fournie par un et un seul viticulteur et un viticulteur peut fournir
une ou plusieurs bouteilles.
87
À un vin présent sur la carte des vins correspond une ou plusieurs bouteilles en stock et
à une bouteille précise correspond une et une seule carte de vin.
Nous pouvons considérer qu'un employé peut prendre zéro (le cuisinier par exemple)
ou plusieurs commandes. Par contre, une commande est prise par un et un seul em-
ployé.
Une commande concerne une et une seule table et une table peut passer une ou plu-
sieurs commandes.
88
Une commande est passée à une et une seule date et à une date donnée il peut y
avoir une ou plusieurs commandes passées.
Une commande dépend d'un service (midi ou soir) et durant un service une ou plu-
sieurs commandes peuvent être passées.
Une commande peut contenir zéro ou plusieurs boissons dans des quantités diffé-
rentes et une boisson peut faire partie de zéro ou de plusieurs commandes dans des
quantités différentes.
Une commande peut contenir zéro ou plusieurs vins dans des quantités différentes et
un vin peut faire partie de zéro ou de plusieurs commandes dans des quantités diffé-
rentes.
89
Une commande peut contenir zéro ou plusieurs menus dans des quantités différentes et
un menu peut faire partie de zéro ou de plusieurs commandes dans des quantités diffé-
rentes.
Une commande peut contenir zéro ou plusieurs plats dans des quantités différentes et
un plat peuvent faire partie de zéro ou de plusieurs commandes dans des quantités diffé-
rentes.
Voici la représentation globale du modèle conceptuel. Nous allons voir si nous pouvons
améliorer certains points.
90
Conclusion
Cette phase est l'une des plus importantes, il est évident qu'il faut y passer du temps.
Il faut savoir aussi que plus vous pratiquerez les modèles conceptuels plus vous serez
à l'aise.
91
N'hésitez pas à faire et refaire les exercices situés dans les études de cas pour vous per-
fectionner.
Le Modèle Conceptuel des Traitements met en lumière les traitements effectués sur
les données. Indépendamment de toute contrainte liée à l'organisation, le Modèle
Conceptuel des Traitements répond à la question « Quoi ? ». Le Modèle Conceptuel
des Traitements ne répond ni au comment, ni au quand, ni au qui, mais à Que sou-
haite-t-on obtenir ?
Les événements
Le MCT est aussi appelé Modèle événement-résultat. L'arrivée d'un ou plusieurs évé-
nements va générer une opération qui va-t-elle -même fournir un résultat. Selon leur
origine on distingue les événements externes (exemple : la commande d'un client) et
les événements internes générés par le système d'information (exemple : l'émission
d'une facture).
Un événement est représenté de la façon suivante :
Les opérations
Une opération est une suite d'actions ininterruptibles. Pour trouver les opérations, on
se sert du diagramme de flux conceptuel de niveau le plus bas et on décompose les
activités en un ensemble d'opérations élémentaires.
La synchronisation
La synchronisation agit au niveau des événements avec des opérateurs logiques : et, ou,
non.
92
Dans le cas où le stock est suffisant, un employé du service des livraisons prépare la
livraison à l’aide du bon de préparation : il prélève et emballe les marchandises, ensuite
il saisit les bons de préparation et édite en double exemplaire le bon de livraison dont
un exemplaire est adressé au client en même temps que le colis, le deuxième exem-
plaire étant transmis au service comptable.
À partir du bon de livraison, un employé du service comptable saisit le numéro du bon,
vérifie les tarifs et les conditions de règlement et édite la facture en double exemplaire
: un exemplaire est adressé au client, l'autre est archivé en attente de comptabilisation.
En fin de semaine, un employé du service comptable récupère l'ensemble des factures
en attente de comptabilisation ; pour chacune d'elle, l'employé saisit le numéro de
facture et valide les données à l'écran. Après saisie, le grand livre est mis à jour.
94
95
L’objet de cette étape est de mettre en évidence l’organisation à mettre en place pour
que le système d’information atteigne ses objectifs. A ce niveau, les modèles qui y sont
associés sont :
96
Pour les données, le modèle organisationnel des données (MOD) qui représente l’en-
semble des données par site organisationnel. Son formalisme est celui du MCD ;
Pour les traitements : le modèle organisationnel des traitements (MOT) qui permet de
représenter par procédure les phases et les tâches exécutées par chaque poste de travail.
Son formalisme est celui du MCT
Bref, à cette étape on tentera de répondre à la question « qui fait quoi et où » tout en
tenant compte des choix d’organisation.
Il s’agit de choisir, à partir des données formalisées sur le modèle conceptuel des don-
nées, celles qui devront être effectivement mémorisées informatiquement dans le sys-
tème d’information informatisé. Notons au passage que d’autres informations pourront
être mémorisées manuellement sur support papier ou sur autres supports non informa-
tique. Ces informations feront toujours partie des informations constituant la mémoire
du système d’information organisationnel.
Le modèle organisationnel des données ainsi obtenu et ne prend pas en compte les
choix d’utilisation reparties. Les règles de passage du modèle conceptuel des données
au modèle organisationnel des données sont les suivantes :
Supprimer des éléments (entités, relations, propriétés) qui ne seront pas mé-
morisés informatiquement.
Modifier certains éléments (entités, relations, propriétés, cardinalités, …)
compte tenu du choix de mémorisation informatisé.
Ajouter de nouvelles informations pour permettre de faire le lien entre les
données mémorisées et les données restées manuelles ; par exemple la réfé-
rence des fiches, des dossiers, etc.
Si le modèle conceptuel contient des informations qui sont toutes mémorisable informa-
tiquement, alors ce modèle devient le modèle organisationnel de données global.
Documents types :
peut être très variable. De plus, selon certains systèmes, le choix du mode de représen-
tation informatique peut être un paramètre d’optimisation.
contre le nombre maximum d’occurrences des relations est quant à lui un peu plus dif-
ficile à déterminer compte tenu de la nature même des relations : des associations entre
objets. Dans la plupart des cas ce dénombrement s’effectuera à partir du nombre d’oc-
currence d’un objet de sa collection et de la quantification de la cardinalité de la patte.
Avec :
Volume objet = taille de l’objet (To) x nombre maximum d’occurrences de l’objet (No)
Volume relation = taille de la relation (Tr) x nombre maximum d’occurrences de la rela-
tion (Nr)
Coefficient de sécurité variant entre 1,5 et 3 selon les technologies.
organisationnel. Ces différents types d’accès, en lecture (L), en modification (M), en créa-
tion (C) et en suppression (S), sont précisés sur le MOD.
La sécurité des données définit des restrictions d’accès aux données mémorisées pour
certaines catégories d’utilisateurs.
Ces restrictions peuvent avoir un type limité d’actions (L, M, C, S) soit aux entités, relations
ou propriétés du MOD global ou local, soit à une sous-population des occurrences d’en-
tités ou des relations. La sécurité d’accès comprend la limitation d’actions à certaines
personnes et intègre aussi les aspects de confidentialité.
La sécurité d’accès passe par la définition de catégories ou de profils d’utilisateurs. Pour
chaque profil, on précise les éventuelles restrictions d’accès envisagées.
L’application de la répartition des informations informatisées en unités organisation-
nelles ainsi que leurs accessibilités et sécurités à notre cas d’étude se trouve présentée
sur le schéma suivant :
104
Conclusion
Le Modèle Organisationnel des Traitements permet d'avoir une vision claire et précise du
déroulement des opérations et de leurs traitements.
108
A. Les entités
Nous devons supprimer la relation Elever, cela se réalise de façon tout à fait méca-
nique. L'entité ayant la cardinalité de type 1,1 ou 0,1 absorbe l'identifiant de l'entité
la plus forte (0, n ou 1, n). Cet identifiant est alors appelé la clé étrangère.
Voici le Modèle Logique des Données découlant du Modèle conceptuel précédent
:
Remarque
La concaténation des deux clés étrangères doit être unique. Les couples de clés sont
donc (I, I), (2,2), (2,3). Nous arrivons donc à la conclusion suivante : le client 1 qui adore le
Téléphone ne pourra pas en acheter plusieurs fois. Cette situation est anormale, je vous
rappelle que « qui peut le plus peut le moins ».
Continuons à modifier le Modèle Conceptuel des Données.
Nous avons apporté une solution à notre problème initial. Cependant, le même client ne
pourra pas acheter deux fois le même sac de riz le même jour. Une solution élégante serait de
concaténer la date et l'heure d'achat.
Cas particuliers :
0,1 – 1,1 et 1,1 – 0,1 : considérer l’objet ayant 0,1 pour cardinalité comme objet
père et appliquer la règle pour les relations du type « père – fils » ;
0,1 – 0,1 : faire le choix entre les deux objets pour désigner l’objet père et appliquer
la règle pour les relations du type « père – fils »
Pour des relations d’une dimension supérieure à deux, quelles que soient les cardi-
nalités, elles se transforment en tables dont la clé est une concaténation des clés
appartenant à toutes les tables participant à la relation. Si la relation porte une pro-
priété, celle-ci devient un attribut.
EMPLOYES
#Numéro_Employé
Nom
Prénom
Adresse
Code_Postal
Ville
Telephone
#Numéro_Employé
Nous observons bien que les employés sont dirigés par l'employé numéro 2.
Reprenons au cas par cas et commençons par cet extrait du Modèle Conceptuel
des Données :
115
Ici, nous pouvons voir que la cardinalité (1,1) va nous indiquer l'entité qui va recevoir
la clé étrangère.
La propriété NumType va devenir clé étrangère dans l'entité Carte des Plats.
116
Continuons le processus :
des Données pour recréer un autre modèle. Le modèle ainsi crée s’appelle modèle lo-
gique de données brut. Pourquoi brut parce qu’il contient encore de la redondance.
D’où la nécessité de recourir à la normalisation. Nous ne pouvons pas supprimer la re-
dondance à 100% dans un modèle relationnel mais il faut garder une redondance
qu’appelle la redondance calculée.
Cette représentation si elle était mise en pratique générerait un accès aux données
plus lent. Le simple fait de vouloir extraire les habitants d'une ville précise devra mettre
120
en œuvre des procédures d'extraction de sous - chaînes sans fournir de garantie quant
au résultat retourné.
Voici une représentation 1FN correcte :
Clients (NumCli. Nom, Prénom, Adresse. CodeP, Ville, Téléphone)
Maintenant, récupérer les habitants d'une ville précise ne pose plus aucun pro-
blème, une simple requête SQL y parviendra de façon rapide et fiable.
b) Deuxième forme normale (2FN)
Une relation est en deuxième forme normale si :
1. Elle est en première forme normale ;
2. Si tous les attributs non-clés ne dépendent pas d'une partie de la clé primaire.
Autrement dit, toute propriété de la relation doit dépendre intégralement de toute la
clé.
Par exemple :
Commande ("Numcli, CodeArticle, Date, Qté commandée, Désignation) Cette relation
est-elle en première forme normale ? Oui.
Est-elle en deuxième forme normale ? Non, car la propriété Désignation ne dépend
pas intégralement de la clé (Numcli, CodeArticle, Date).
Commandes :
(CodeArticle, Désignation)
Articles
Commandes :
Clients :
Cette relation est bien en troisième forme normale car aucun attribut non clé ne dé-
pend d'une partie de la clé ou d'un attribut non clé. Cependant, on y trouve de nom-
breuses redondances, par exemple les deux premières lignes possèdent des pays et des
régions identiques.
Afin d'éliminer ces redondances. Boyce et Codd ont introduit une forme normale qui
porte leur nom (Boyce Codd Normal Form/BCNF) :
Une relation est en BCNF si et seulement si les seules dépendances fonctionnelles élé-
mentaires sont celles dans lesquelles une clé détermine un attribut.
123
La dépendance fonctionnelle (Race, Pays) ―Région est perdue, mais elle peut être
recomposée par jointure.
Cette normalisation est très importante dans la pratique si l'on veut éviter de stocker
des informations redondantes. On considère, en général, que la troisième forme nor-
male est suffisante dans les cas courants.
L'étudiant numéro 1 ne connaît que l'anglais, mais suit 2 cours (les mathématiques et
l'histoire). Il y a donc une redondance sur la langue.
L'étudiant numéro 2 connaît deux langues (l'anglais et l'espagnol) mais ne suit qu'un
cours. Il y a redondance sur le cours.
124
de modélisation, un instant soit pris pour vérifier qu'il n'y a pas d'incohérences fonction-
nelles. L’application des formes normales sur le modèle logique de données brut nous
permet d’obtenir un modèle loque de données valide.
Remarque :
Il n’existe pas un formalisme standard à utiliser pour le modèle loque de traitement. Il est
conseillé à l’informaticien d’user de son expertise pour une bonne représentation.
Exemple de MLT pour la réservation de chambre
Procédure logique d’accueil
128
NUMVITICULTEUR INTEGER (2) NOT NULL, NUMVIN INTEGER(2) NOT NULL, NUMBOU-
TEILLE INTEGER(2) NOT NULL , DATE_ACHAT DATE(8) PRIX_D_ACHAT REAL(5,2)
PRIMARY KEY (NUMVITICULTEUR, NUMVIN, NUMBOUTEILLE) CONSTRAINT
PKBOUTEILLES
);
CREATE TABLE VITICULTEUR
(
NUMVITICULTEUR INTEGER(2) NOT NULL, NOMJVITICULTEUR CHAR(20)
PRÉNOM VITICULTEUR CHAR (20) ADRESSE_VITICULTEUR CHAR(40) CODE
POSTAL
CHAR (5) VILLE CHAR(40) TÉLÉPHONE CHAR(15)
PRIMARY KEY (NUMVITICULTEUR) CONSTRAINT PK VITICULTEUR
);
Nous pouvons remarquer l'expression de la clé primaire dans la table vin qui est la
concaténation des trois identifiants : NUMVITICULTEUR, NUMVIN, NUMBOUTEILLE.
Le Modèle Physique des Données est l'étape ultime dans le processus de gestion des
données de la méthode Merise. Toute l'analyse ayant été réalisée en amont, l'essentiel
du travail de réflexion ayant été encadré par le modèle conceptuel, le passage au mo-
dèle physique n'est qu'une simple formalité. Il peut être donné à un développeur pour
qu'il puisse créer la base de données correspondante sur un serveur de base de don-
nées quelconque.
Pour ce qui concerne le modèle physique des données, il est conseillé à l’informaticien
de présenter son la procédure d’utilisation de son logiciel sous forme d’une arbores-
cence ou en essayant de présenter tout simplement le menu principal de son applica-
tion.
138
o Java ;
o .NET
139
- Cliquez sur OK. Une fenêtre de modèle s'affiche. Elle contient une fenêtre de dia-
gramme (vide), une palette ainsi que les fenêtres Explorateur d'objets et Résultats
respectivement ancrées à gauche et en bas de la fenêtre principale.
Vous allez apprendre comment utiliser les outils en créant plusieurs objets dans le MCD
à l'aide de la palette :
144
• Cliquez sur l'outil Entité dans la palette. Le curseur prend la forme d'une entité lorsque
vous le déplacez dans l'espace de travail du MCD ;
• Cliquez sur un emplacement vide dans l'espace de travail du MCD. Un symbole d'en-
tité s'affiche à l'endroit où vous avez cliqué. L'entité porte le nom par défaut Entité_n, où
n est un numéro affecté à l'entité dans l'ordre de création des objets
L'outil Entité est toujours activé, cliquez à nouveau dans le diagramme du MCD
pour créer une autre entité. Deux entités figurent dans l'espace de travail le dia-
gramme du MCD.
Cliquez sur l'outil Lien dans la palette. L'outil Entité est libéré et l'outil Lien est ac-
tivé.
Cliquez sur la première entité et maintenez le bouton gauche de la souris enfoncé
et faites glisser le curseur sur la seconde entité. Relâchez le bouton de la souris
dans la seconde entité. Vous avez créé une association entre les deux entités.
Cliquez le bouton droit de la souris. Vous libérez ainsi l'outil Association et activez
l'outil Pointeur. Libération d'un outil :Un outil reste actif jusqu'à ce que vous le
libériez. Vous pouvez libérer un outil en sélectionnant un autre outil, ou bien en
cliquant le bouton droit de la souris. Lorsque vous cliquez le bouton droit de la
souris, l'outil Pointeur est activé par défaut.
Pointez le curseur au dessus de l'un des coins de la première entité et maintenez
le bouton gauche de la souris enfoncé. Faites glisser le curseur afin de tracer un
rectangle autour des deux entités. Relâchez le bouton de la souris.
Les entités et l'association sont sélectionnées. Des poignées s'affichent autour de la sé-
lection pour montrer les objets sélectionnés.
• Faites glisser les symboles à un nouvel emplacement.
• Cliquez sur l'outil Texte dans la palette. L'outil Texte est à présent actif.
145
Pointez sur l'une des poignées située dans la partie droite du texte jusqu'à ce que le texte
soit entièrement visible. Relâchez le bouton de la souris. Cliquez sur un emplacement
vide dans le diagramme. Les poignées situées autour du texte disparaissent.
Cliquez sur l'outil Pointeur dans la palette. Vous allez utiliser cet outil pour sélectionner
et supprimer l'un des symboles.
• Cliquez sur l'un des symboles d'entité. L'objet à supprimer est alors sélectionné.
• Appuyez sur la touche SUPPR. La boîte de dialogue Confirmation de suppression s'af-
fiche. Cette boîte de confirmation vous demande si vous souhaitez supprimer la sélec-
tion.
Suppression d'objets
146
Si vous sélectionnez Supprimer les objets, vous effacez le symbole graphique et suppri-
mez l'objet dans le modèle. En revanche, si vous sélectionnez Supprimer les symboles
seulement, vous effacez le symbole graphique, mais conservez l'objet dans le modèle.
Boîte de confirmation de suppression non visible Si cette boîte ne s'affiche pas lorsque
vous souhaitez supprimer un objet, sélectionnez Outils-->Options générales dans la
barre de menus puis cochez la case Confirmer la suppression des objets.
• Cliquez sur OK. L'entité disparaît du diagramme et est aussi supprimée dans le modèle.
• Cliquez sur l'outil Rectangle de sélection dans la palette. L'outil Rectangle de sélection
est activé.
• Tracez un rectangle autour des objets restants et du texte. Relâchez le bouton de la
souris. Les objets et le texte sont sélectionnés.
• Appuyez sur la touche SUPPR, puis cliquez sur OK dans la boîte de dialogue de confir-
mation. Les objets restants et le texte sont supprimés.
Avant de pouvoir commencer à travailler, vous allez définir certaines préférences d'affi-
chage et options de modèle relatives au MCD. Pour plus d'informations sur les préfé-
rences et options du MCD, reportez-vous au manuel PowerAMC - Guide des fonctionna-
lités générales.
• Sélectionnez Outils-->Préférences d'affichage dans la barre de menus. La boîte de dia-
logue Préférences d'affichage s'affiche à la page Général.
• Cliquez sur le noeud Objets dans l'arborescence Catégorie. La page Objets s'affiche.
• Sélectionnez les options suivantes. Les autres options doivent être désélectionnées.
Pour chaque symbole d'entité, tous les attributs d'entité et tous les attributs des identi-
fiants primaires sont affichés.
• Cliquez sur le bouton Définir comme défaut. Définit comme défaut Lorsque vous cli-
quez sur le bouton Définir comme défaut, vous appliquez les préférences d'affichage au
147
diagramme actuel dans le modèle et à tous les diagrammes de même type que vous
créerez par la suite.
• Cliquez sur le noeud Lien d'association situé sous le noeud Objets dans l'arborescence
Catégorie. La page Lien d'association s'affiche. • Sélectionnez les options suivantes. Les
autres options doivent être désélectionnées
• Cliquez sur Appliquer. Réutilisation du nom comme code Lorsque vous saisissez un
nom dans une feuille de propriétés d'objet, vous pouvez être amené à spécifier égale-
ment le code si l'option Réutilisation du nom comme code n'a pas été activée. Si tel est
le cas, vous pouvez activer cette option dans la boîte de dialogue Propriétés générales
(sélectionnez Outils-->Options générales-->Dialogue dans la barre de menus).
• Cliquez sur OK.
Vous allez créer une règle de gestion qui définit les modalités de répartition des droits
entre les auteurs.
149
Une flèche apparaît au début de la première ligne vide. Un nom et un code de règle de
gestion s'affichent par défaut. Nom et code par défaut Lorsque vous créez un nouvel
élément dans une liste, un nom et un code s'affichent automatiquement par défaut. Si
vous souhaitez attribuer un autre nom à l'élément, sélectionnez le nom par défaut, et
saisissez le nouveau nom. Le nom par défaut disparaît lorsque vous commencez à saisir
le nom de l'élément.
La création de la nouvelle règle de gestion est validée. Tri par ordre alphabétique Lors-
que vous cliquez sur le bouton Appliquer ou que vous fermez la liste des règles de ges-
tion, les règles de gestion sont triées par ordre alphabétique et non plus par ordre de
création.
• Cliquez sur la nouvelle règle de gestion. Une flèche s'affiche au début de la ligne.
• Cliquez sur l'outil Propriétés.
ou
Double-cliquez sur la flèche au début de la ligne. La feuille de propriétés de la nouvelle
règle de gestion s'affiche.
• Cliquez sur l'onglet Notes. La page Notes s'affiche et fait apparaître la zone Description.
• Saisissez La somme des pourcentages de droits versés à chacun des auteurs doit être
égale à 100% des droits d'auteur dans la zone Description.
Ce texte décrit la règle de gestion.
151
• Cliquez sur OK dans les boîtes de dialogue successives. Vous validez ainsi la création
de la règle de gestion.
Vous allez créer deux domaines qui définissent un type de données standardisé pour les
sommes d'argent et les pourcentages dans le domaine.
• Sélectionnez Modèle-->Domaines dans la barre de menus. La boîte de dialogue Liste
des domaines affiche les domaines existants.
• Cliquez sur l'outil Ajouter une ligne.
Une flèche apparaît au début de la première ligne vide. Un nom et un code de domaine
s'affichent par défaut.
152
• Saisissez Montant dans la colonne Nom. Il s'agit du nom du domaine. Un code iden-
tique au nom s'affiche automatiquement dans la colonne Code.
• Cliquez sur le bouton Appliquer situé dans la partie inférieure de la boîte de dialogue.
La création du nouveau domaine est validée. Tri alphabétique des noms Lorsque vous
cliquez sur Appliquer ou sur OK, tous les noms dans la liste sont triés par ordre alphabé-
tique. L'ordre d'affichage des noms dans la liste est par conséquent modifié lorsque vous
effectuez l'une de ces opérations.
• Cliquez sur le nouveau domaine. Une flèche s'affiche au début de la ligne.
• Cliquez sur l'outil Propriétés
ou
Double-cliquez sur la flèche au début de la ligne. La feuille de propriétés du nouveau
domaine s'affiche.
153
• Cliquez sur le bouton Point d'interrogation situé en regard de la zone Type de don-
nées. La boîte de dialogue Types de données standard s'affiche. Utilisez cette boîte de
dialogue pour spécifier le format des données auxquelles le domaine est affecté.
• Cliquez sur le bouton radio Monnaie. Le domaine a maintenant le type de données
Monnaie. Ce type de données permet de stocker des nombres à décimale fixe. Par la
suite, lorsque vous appliquez ce domaine aux informations utilisées pour stocker les
montants, ces dernières héritent du type de données que vous avez défini. Codes de
type de données Tous les types de données sont dotés d'un code composé de une à
trois lettres. Lorsque vous sélectionnez le bouton radio Monnaie, le code MN apparaît
dans la zone Code. Il s'agit du code pour un type de données monétaire.
• Saisissez 8 dans la zone Longueur. Le nombre de chiffres d'une information à laquelle
ce domaine est affecté sera 8.
• Saisissez 2 dans la zone Précision. Une information à laquelle ce domaine est affecté
peut comporter deux décimales.
154
• Cliquez sur OK. Vous revenez à la feuille de propriétés du domaine. La valeur MN8,2
apparaît dans la colonne Type de données. MN est le code du type de données moné-
taire. 8 indique que la somme peut comporter huit chiffres et 2 indique qu'elle peut com-
porter deux décimales.
• Cliquez sur OK. Vous revenez à la Liste des domaines.
• Cliquez sur l'outil Ajouter une ligne.
Une flèche apparaît au début de la première ligne vide. Un nom et un code de domaine
s'affichent par défaut.
• Saisissez Pourcentage dans la colonne Nom. Il s'agit du nom du domaine. Un code
identique au nom s'affiche automatiquement dans la colonne Code.
• Cliquez sur le bouton Appliquer situé dans la partie inférieure de la boîte de dialogue.
La création du nouveau domaine est validée.
• Cliquez sur le nouveau domaine. Une flèche s'affiche au début de la ligne.
• Cliquez sur l'outil Propriétés.
155
ou
Double-cliquez sur la flèche au début de la ligne. La feuille de propriétés du nouveau
domaine s'affiche.
• Cliquez sur le bouton Point d'interrogation situé en regard de la zone Type de don-
nées. La boîte de dialogue Types de données standard s'affiche. Utilisez cette boîte de
dialogue pour spécifier le format des données auxquelles le domaine est affecté.
• Cliquez sur le bouton radio Entier court. Le code SI indique que le domaine Pourcen-
tage spécifie des données de type entier court. Les zones Longueur et Précision ne sont
pas actives car il est inutile de spécifier une longueur et une précision pour un entier
court.
• Cliquez sur OK dans chacune des boîte de dialogue successives. Type de données par
défaut Lorsque vous ne définissez pas de type de données pour un domaine, celui-ci
utilise le type de données par défaut. Vous pouvez spécifier vous-même le type de don-
nées par défaut en sélectionnant Fichier-->Options du modèle.
Vous allez créer une entité qui contient des données relatives aux portraits, une entité
qui associe les ouvrages aux auteurs et deux entités qui différencient les catégories d'ou-
vrage, à savoir périodique et non-périodique.
• Cliquez sur l'outil Entité dans la palette d'outils.
• Cliquez sur un emplacement vide dans le diagramme. Un symbole d'entité s'affiche à
l'endroit où vous avez cliqué :
Lorsque vous la créez, l'entité se voit attribuer un nom par défaut qui inclut un numéro,
ce numéro est affecté dans l'ordre de création des objets.
• Cliquez sur l'outil Pointeur dans la palette d'outils.
• Double-cliquez sur le symbole de l'entité que vous venez de créer. La feuille de pro-
priétés de l'entité s'affiche.
156
• Saisissez Portrait dans la zone Nom. Il s'agit du nom de l'entité. Un code identique au
nom s'affiche automatiquement dans la zone Code
• Cliquez sur OK. La nouvelle entité s'affiche avec le nom Portrait.
Vous avez créé cette entité en commençant par son symbole, puis en l'identifiant dans
sa feuille de propriétés. Vous pouvez également créer des entités dans la liste des entités.
• Sélectionnez Modèle-->Entités dans la barre de menus. La boîte de dialogue Liste des
entités affiche la liste des entités définies.
• Cliquez sur l'outil Ajouter une ligne.
Une flèche apparaît au début de la première ligne vide. Un nom et un code d'entité
s'affichent par défaut.
• Saisissez Périodique dans la colonne Nom. Le code est automatiquement défini avec
la même chaîne que le nom.
• Cliquez sur Appliquer. La création de la nouvelle entité est validée. Tri alphabétique
des noms Lorsque vous cliquez sur Appliquer ou sur OK, tous les noms dans la liste sont
triés par ordre alphabétique. L'ordre d'affichage des noms dans la liste est par consé-
quent modifié lorsque vous effectuez l'une de ces opérations.
• Cliquez sur l'outil Ajouter une ligne
Une flèche apparaît au début de la première ligne vide. Un nom et un code d'entité
s'affichent par défaut.
• Saisissez Non périodique dans la colonne Nom.
• Cliquez sur Appliquer. Les nouvelles entités apparaissent dans la liste.
157
Vous allez remplacer la relation existante entre AUTEUR et TITRE avec une entité asso-
ciative. Cette entité associative aura une occurrence unique pour chaque combinaison
titre-auteur pour que vous puissiez attacher un pourcentage de droit d'auteur à chaque
cas unique.
• Cliquez le bouton droit de la souris sur la relation qui lie les entités Auteur et Titre. Un
menu contextuel s'affiche.
• Sélectionnez Transformer en Entité-->Standard depuis le menu contextuel.
Une nouvelle entité est insérée entre Auteur et Titre.
158
Vous allez définir des attributs pour les entités TITREAUTEUR, PORTRAIT, PERIODIQUE
et NON PERIODIQUE en affectant plusieurs informations à chacune d'entre elles. Pour
créer ces attributs d'entité, vous allez :
• Ajouter des informations dans une entité
• Créer un nouvel attribut d'entité
Ajout d'informations à une entité Vous allez affecter des informations existantes aux enti-
tés TITREAUTEUR, PORTRAIT, PERIODIQUE et NON PERIODIQUE.
• Double-cliquez sur l'entité TitreAuteur. La feuille de propriétés de cette entité s'affiche.
• Cliquez sur l'onglet Attributs. La boîte de dialogue Attributs s'affiche. La liste est vide car
cette entité ne contient pas encore d'attribut.
• Cliquez sur le bouton Ajouter des informations.
Une boîte de Sélection s'affiche. Elle répertorie toutes les informations disponibles dans
le modèle.
• Cliquez sur l'en-tête de colonne Code. Les informations sont triées alphabétiquement
par code.
• Cochez la case Ordre TitreAuteur. Cochez la case Pourcentage TitreAuteur.
159
Multisélection
Vous pouvez également appuyer sur la touche CTRL, sélectionner différentes informa-
tions, puis appuyer sur la touche BARRE D'ESPACEMENT pour cocher automatiquement
la case correspondant aux éléments sélectionnés dans la liste.
• Cliquez sur OK. Les informations s'affichent dans la liste des attributs de l'entité TitreAu-
teur.
• Cliquez sur OK. Dans le diagramme du MCD, l'entité TITREAUTEUR affiche ses attributs.
160
• Cliquez sur OK. Le nouvel attribut de l'entité Auteur s'affiche dans le symbole.
Un identifiant est un attribut d'entité qui identifie de façon unique chaque occurrence
de l'entité. Vous allez définir Référence photo comme identifiant de l'entité PORTRAIT.
• Double-cliquez sur le symbole de l'entité PORTRAIT. La feuille de propriétés de l'entité
s'affiche.
• Cliquez sur l'onglet Attributs. La page Attributs s'affiche.
162
• Cliquez sur l'attribut Référence photo. Une flèche apparaît au début de la ligne.
• Cliquez sur l'outil Propriétés.
ou
Double-cliquez sur la flèche au début de la ligne. La feuille de propriétés de l'attribut
s'affiche.
• Cochez la case Identifiant primaire dans la partie inférieure de la boîte de dialogue.
• Cliquez sur OK. Vous revenez à la page Attributs.
• Faites défiler la liste vers la droite jusqu'à ce que les colonnes O (Obligatoire) et P (Iden-
tifiant Primaire) soient visibles.
En-tête de colonne non visible Si un en-tête de colonne n'est pas visible dans la liste,
cliquez sur l'outil Personnaliser les colonnes et filtrer dans la barre d'outils. Une boîte de
sélection répertoriant toutes les colonnes disponibles pour la liste s'affiche. Cochez la
case correspondant à la colonne que vous souhaitez afficher et cliquez sur OK. La co-
lonne s'affiche dans la liste. Sur la ligne Référence photo, les coches qui apparaissent
dans les cases P et O indiquent respectivement que cet attribut est un identifiant primaire
et qu'il est obligatoire.
163
• Faites défiler la liste vers la gauche jusqu'à ce que la colonne Nom soit visible.
• Cliquez sur l'attribut Photo. Une flèche apparaît au début de la ligne.
• Cliquez sur l'outil Propriétés.
ou
Double-cliquez sur la flèche au début de la ligne. La feuille de propriétés de l'attribut
s'affiche.
• Cochez la case Obligatoire dans la partie inférieure de la boîte de dialogue.
• Cliquez sur OK. Vous revenez à la page Attributs.
• Faites défiler la liste vers la droite jusqu'à ce que la colonne O soit visible. Une coche
apparaît dans la colonne O de l'attribut Photo, ce qui signifie que cet attribut est obliga-
toire. Ainsi, chaque occurrence de l'entité Portrait doit inclure une photo.
• Cliquez sur OK. L'attribut d'entité Référence photo apparaît souligné dans le symbole
de l'entité PORTRAIT, ce qui indique qu'il s'agit de l'identifiant.
164
Vous allez créer une relation entre les entités AUTEUR et PORTRAIT.
• Cliquez sur l'outil Pointeur dans la palette d'outils.
• Faites glisser l'entité Portrait sous l'entité AUTEUR.
Vous allez définir une relation facultative entre AUTEUR et PORTRAIT. Un auteur peut
ne pas avoir de portrait et un portrait peut ne pas représenter un auteur.
• Cliquez sur l'outil Pointeur dans la palette d'outils.
• Double-cliquez sur la relation entre AUTEUR et PORTRAIT. La feuille de propriétés de
la relation s'affiche.
• Saisissez Portrait Auteur dans la zone Nom.
BIBLIOGRAPHIE
1. ACSIOME. 1990. Modélisation dans la conception des systèmes d’information. Mas-
son, Paris.
2. AHO, A., ULLMAN, J. 1993. Concepts fondamentaux de l’informatique. Dunod, Paris.
3. AKOKA, J. 2001. Conception des bases de données relationnelles en pratique : con-
cepts, méthodes et cas corrigés. Vuibert, Paris.
4. ANDRÉ, P. et VAILLY, A. 2001. Conception des systèmes d’information – Panorama
des méthodes et des techniques, Ellipses, collection TECHNOSUP / Génie Logiciel, Paris.
5. ANDRÉ, P. et VAILLY, A. 2001. Spécification des logiciels – Deux exemples de pratiques
récentes : Z et UML, Ellipses, collection TECHNOSUP / Génie Logiciel, Paris.
6. BENETT, S., MCROBB, S., FARMER, R. 2001. Object-Oriented Systems Analysis and De-
sign using UML. McGrawwHill, London.
7. DATE, C. 1998. Introduction aux bases de données, 6e Edition, Thomson international
publishing, Melbourne.
8. DOMINIQUE D. 1998. L’essentiel sur Merise, Eyrolles, Paris
9. GABAY, J. 1993. Apprendre et pratiquer Merise. Masson, Paris.
10. GALACSI, 1984. Les systèmes d'information : analyse et conception, Dunod, Paris.
11. GALACSI, 1985. Comprendre les systèmes d'information : exercices corrigés d'ana-
lyse et de conception, Dunod, Paris.
12. GALACSI. 1989. Conception de bases de données : du schéma conceptuel au
schéma physique, Dunod, Paris.
13. GARDARIN, G. 2000. Maîtriser les bases de données, Eyrolles, Paris.
14. GUEDJ, G. 1996. AMC Designor, mise en œuvre de MERISE, Eyrolles, Paris.
15. HAINAUT, J. 1994. Bases de données et modèles de calcul – Outils et Méthodes pour
l’Utilisateur. InterEditions, Paris.
16. JEAN-LUC BAPTISTE. 2018, Merise, guide pratique (modelisation des données et des
traitements, manipulation avec le langage SQL, Conception d’une application mobile),
Editions ENI,France.
17. MATHERON, J. 1994. Exercices et cas pour comprendre MERISE. Eyrolles, Paris.
18. MATHEU, P. 2000. Des bases de données à l’Internet. Vuibert, Paris.
19. SOMMERVILLE, I. 1985. Le génie logiciel et ses applications, Inter Éditions,
20. TESSIER, C. 1995. La pratique des méthodes en informatique de gestion, Les Editions
d'Organisation, Paris.