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Le christianisme

contrefait de Satan
par Roderick C. Meredith

Le message stupéfiant de cette brochure


vous concernera bientôt, personnellement,
et affectera votre vie éternelle.

Il est d’une importance capitale.

Ce que vous allez découvrir a été occulté


au cours des siècles, mais désormais,
vous ne serez plus dans l’ignorance !
Edition 1.0 septembre 2006
Copyright © 2005 Living Church of God ®
Tous droits réservés. Imprimé en France

Satan’s Counterfeit Christianity


Traduit de l’anglais
sous la surveillance de Dibar Apartian

Cette brochure n’est pas à vendre


Elle est envoyée gratuitement sur simple demande
à titre de service éducatif rendu au public.

Sauf mention contraire, les passages bibliques cités dans cette


brochure sont repris de la version Louis Segond, revue 1975.

Dépôt légal : septembre 2006


Dispensé d’ISBN
Imprimé par l’Amicale Pierre Valdo, 62300 LENS, FRANCE
C
ette brochure contient des informations stupéfiantes pour
ceux qui ont des yeux pour voir, et des oreilles pour
entendre. Ces informations affecteront profondément
l’avenir de notre civilisation. En outre, le contenu de cette
brochure est étayé par de nombreux documents d’historiens
reconnus, et même de théologiens. Ce que vous découvrirez
n’est ni basé ni sur une quelconque théorie, ni sur un concept
« tombé du ciel ».
Les effets du développement rapide de la fausse religion,
aujourd’hui, vous toucheront personnellement dans un proche
avenir – beaucoup plus directement que vous ne puissiez
l’imaginer ! En effet, cette révélation explosive ne s’adresse pas
uniquement aux « gens religieux » – mais à tous les individus.
Nous en serons bientôt tous affectés.
Vous êtes-vous déjà posé la question ? « Comment en
suis-je arrivé à croire ce que je crois maintenant en matière de
religion, de morale et du véritable but de l’existence humaine ?
Si mes amis et moi, nous avons tout simplement adopté,
aveuglément, les idées admises par la société dans laquelle nous
vivons, n’est-ce pas également ce qu’ont fait la plupart des
gens ? Serait-il possible que nous ayons accepté, sans réfléchir,
les fausses idées religieuses auxquelles nous croyons, et qui ont,
en fait, grandement influencé tous les modèles de société que
nous connaissons – les systèmes législatifs, les systèmes
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Le christianisme contrefait de Satan

éducatifs et les systèmes religieux que nous avons inventés,


et que nous regardons comme allant de soi ? »
Vous êtes-vous jamais posé ces questions
fondamentales ?
Si un Dieu réel existe, et si la Bible contient Sa
révélation inspirée, vous devriez sérieusement tenir compte de
ce que la Bible dit à propos de ces interrogations. La Bible
recommande : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est
bon » (1Thessaloniciens 5 :21).
Maintes et maintes fois, la Bible répète que la majorité
des êtres humains ont été séduits. En décrivant les temps de
la fin, l’apôtre Jean mentionne au sujet du diable : « Et il fut
précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et
Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre,
et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).
Plus de deux milliards de « chrétiens », parmi les principales
dénominations, font partie de « toute la terre », mentionnée par
l’apôtre Jean – et beaucoup sont séduits ! Ces individus et leurs
prédicateurs n’ont pas l’intention de nuire. Car une personne
séduite ne sait pas qu’elle est séduite ! Il nous importe de
comprendre cette nuance.
Je ne suis pas « méprisant » en écrivant cela, mais le
Dieu des cieux m’ordonne de prêcher la Vérité. Comment
pourrais-je vous être utile si je me contentais de vous annoncer
des platitudes, et prétendre que « tout va bien », alors que tout ne
va pas bien. Au contraire, tout va mal ! En effet, nous
approchons à grands pas de la fin des six mille ans d’histoire
humaine, sous l’influence de Satan le diable que Jésus-Christ a
qualifié de « prince de ce monde » (Jean 14 :30).

Il ne suffit pas d’être “sincère”

Je suis fort conscient que vous, comme les milliers de


nos autres lecteurs, êtes très sincères dans votre désir d’être
chrétien. Vous pensez réellement que la religion dans laquelle
vous avez grandi, et que vous pratiquez est celle que Jésus-Christ
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Le christianisme contrefait de Satan

et les apôtres ont enseignée. Beaucoup de ministres du culte et


de prêtres croient avec la même sincérité, aux mêmes choses que
vous.
Des milliards d’êtres humains ont vécu et sont morts
jadis, sans n’avoir jamais eu l’opportunité de comprendre ou
de pratiquer une forme quelconque de ce qu’on appelle le
« christianisme ». La vaste majorité des gens n’a jamais
– à aucun moment – cru au christianisme ! En outre, la plupart
d’entre eux était « sincère » – comme vous l’êtes probablement.
En conséquence, le fond du sujet n’a rien à voir avec la
« sincérité », ou le fait de suivre la multitude. La véritable
question consiste à trouver l’unique Vérité concernant le but de
l’existence humaine, et la bonne voie qui permet d’accéder à ce
magnifique dessein.
La sincérité en matière de religion est-elle suffisante ?
Non ! Toutes les religions ne se valent pas. Si vous avez prouvé
que le Dieu suprême est le véritable Dieu, et que la Bible est
Sa parole révélée et inspirée, vous devez admettre qu’il n’y a
qu’une seule voie qui conduit à la vie éternelle. Cette « voie »
passe obligatoirement par le véritable Jésus-Christ de la Bible !
Comme l’apôtre Pierre l’a déclaré : « Sachez-le tous, et que tout
le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de
Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des
morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé
devant vous. Jésus est la pierre rejetée par vous qui bâtissez,
et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en
aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été
donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés »
(Actes 4 :10-12).
Très peu de prétendus chrétiens soupçonnent l’énormité
de la séduction orchestrée par Satan le diable ! Ils répugnent à
imaginer que Satan ait, non seulement réussi à séduire le monde
païen, mais encore qu’il ait réussi a inventer un christianisme de
contrefaçon, pour duper des millions d’individus qui pensent
sincèrement suivre le Christ de la Bible ! En son temps, l’apôtre
Paul avait déjà mis en garde les Corinthiens en
déclarant : « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par
5
Le christianisme contrefait de Satan

sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se


détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un
vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons
prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous
avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez
embrassé, vous le supportez fort bien » (1 Corinthiens 11 :3-4).
En réalité, u n autre « Jés us » – u n J ésus-C hris t
totalement différent – a été troqué à l’humanité qui ne se doutait
de rien ! Comme vous le savez, un faux billet de 100 euros
ressemble à s’y méprendre à un billet authentique. Les gens
acceptent les contrefaçons, parce qu’ils se fient souvent aux
apparentes similitudes. Il en est de même avec Satan, le maître
séducteur ! Assurez-vous de ne pas avoir été séduit,
en supposant que vous suivez le Christ de la Bible, et ce qu’Il a
réellement enseigné. La Bible indique qu’il n’y aura que les
véritables chrétiens qui seront protégés, au cours de l’holocauste
à venir – la grande détresse décrite par Jésus-Christ !
Dans très peu de temps – dans quelques années à peine –
le Dieu de toute la création interviendra directement avec grande
puissance. Les récents ouragans qui ont ravagé la Floride,
la Nouvelle-Orléans et les côtes des Etats-Unis ne sont qu’un
petit prélude, à comparer à ce que Dieu commencera à faire dans
les derniers jours. Jésus-Christ a prédit : « Il y aura de grands
tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des
famines ; il y aura des phénomènes terribles, et de grands
signes dans le ciel […] Il y aura des signes dans le soleil, dans la
lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse
chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et
des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de
ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux
seront ébranlées » (Luc 21 :11, 25-26).
Le Dieu suprême attirera l’attention des hommes.
Il aidera ceux qui veulent comprendre qu’il faut « sortir » de
cette Babylone moderne (Apocalypse 18 :4), et s’extraire de la
société de Satan.
L’apôtre Paul fut également inspiré à nous dire que Satan
le diable est littéralement le « dieu » de cette société mondaine !
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Le christianisme contrefait de Satan

Il a écrit : « Si notre Evangile est encore voilé, il est voilé pour


ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle
a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la
splendeur de l’Evangile de la gloire de Christ, qui est l’image de
Dieu » (2 Corinthiens 4 :3-4).

La donnée fondamentale

La donnée fondamentale de cette brochure est que notre


Créateur a permis à un diable – un être tout à fait réel – de
séduire la plupart des êtres humains, depuis presque six mille
ans. En fait, Satan a établi une religion de contrefaçon pour
tromper le monde entier, mais notre Créateur interviendra
bientôt, et Jésus-Christ reviendra sur la terre comme « Roi des
rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Lorsqu’Il
sera de retour, le Christ précipitera Satan dans l’abîme « afin
qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans
soient accomplis » (Apocalypse 20 :3).
L’une des ruses élémentaires, au moyen de laquelle
Satan séduit la plupart des gens, consiste à leur faire croire qu’il
n’existe pas ! Ainsi, des gens blaguent à son sujet, en ayant
l’impression qu’il n’est pas réel. Mais, comme nous l’avons lu,
Jésus-Christ appelle le diable « le prince de ce monde ».
Comment Satan s’y prend-il ? Quelles sont ses méthodes
de séduction ? Plus grave encore, comment a-t-il réussi à séduire
toute la terre ? Lorsque Jésus-Christ cita « Daniel le prophète »
(Marc 13 :14), Il reconnaissait par là que ces écrits faisaient
partie des Saintes Ecritures. Le livre de Daniel fait référence à
des êtres spirituels – tant des anges que des démons – à de
nombreuses reprises.
Après que Daniel eut jeûné pour comprendre, Dieu
envoya un ange pour l’encourager (Daniel 10 :10-12). L’ange lui
expliqua pourquoi un temps assez long était nécessaire avant que
sa prière fût exaucée. « Le chef du royaume de Perse m’a résisté
vingt et un jours ; mais voici, Micaël, l’un des principaux chefs,
est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de
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Le christianisme contrefait de Satan

Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit


arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision
concerne encore ces temps-là » (versets 13-14).
Plus tard, ce même ange fournit d’autres détails
concernant le monde spirituel, invisible : « Il me dit : Sais-tu
pourquoi je suis venu vers toi ? Maintenant je m’en retourne
pour combattre le chef de la Perse ; et quand je partirai, voici,
le chef de Javan viendra. Mais je veux te faire connaître ce qui
est écrit dans le livre de la vérité. Personne ne m’aide contre
ceux-là, excepté Micaël, votre chef » (versets 20-21).
Il est clair, d’après ces passages, qu’il est question ici de
guerres spirituelles ! Il s’agit de la description d’une lutte qui
avait lieu en arrière-plan des affaires mondiales, dans le monde
des esprits. En effet, Satan le diable est décrit comme « le dieu
de ce siècle », qui a aveuglé les incrédules (2 Corinthiens 4 :4).
Satan est aussi appelé « le prince de la puissance de l’air
[…] l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion »
(Ephésiens 2 :2). L’ange qui parlait à Daniel décrivait une
bataille entre des êtres spirituels, au cours de laquelle, il fut
même nécessaire de faire appel à l’assistance du grand archange
Michaël (voir Daniel 12 :1) !
Ce monde, cet « âge » – c’est-à-dire les quelque six mille
ans écoulés depuis Adam jusqu’à maintenant – est une époque
où la société est dominée par Satan le diable et les millions
d’anges déchus, des « démons », qui le suivirent dans sa
rébellion contre le Dieu Créateur.
« Satan » n’est pas tout simplement un terme générique
caractérisant le mal. Satan n’est pas une force aveugle. Satan le
diable est un être spirituel puissant – créé par Dieu en tant que
chérubin – qui se rebella contre son Créateur. Son nom d’origine
« Lucifer » signifie « celui qui apporte la lumière ». Mais depuis
sa rébellion, son nom fut changé en Satan – ce qui signifie
« adversaire ».
Notez Esaïe 14 :12-15 : « Te voilà tombé du ciel, astre
brillant, fils de l’aurore ! Tu es abattu à terre, toi, le vainqueur
des nations ! Tu disais en ton c ur : je monterai au ciel,
j’élèverai mon trône au-dessus des étoiles de Dieu ; je m’assiérai
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Le christianisme contrefait de Satan

sur la montagne de l’assemblée, à l’extrémité du septentrion ;


je monterai sur le sommet des nues, je serai semblable au
Très-Haut. Mais tu as été précipité dans le séjour des morts, dans
les profondeurs de la fosse. »
Dans ce passage, on peut lire quelle fut la plus grande
machination ourdie par Lucifer pour détrôner Dieu ! Sa grande
puissance et sa vanité l’ont poussé à défier son Créateur !
Dans Ezéchiel 28 :1-16, Dieu décrit d’abord le prince
humain de Tyr. Il s’agissait manifestement d’un homme qui
avait un grand pouvoir, et qui régnait d’une manière absolue sur
cette « New York » de l’époque antique. Ensuite, Ezéchiel décrit
la réelle « puissance agissante sur le trône » – le « roi » de cette
Cité-Etat païenne. Notez-le : « Fils de l’homme, prononce
une complainte sur le roi de Tyr ! Tu lui diras : ainsi parle le
Seigneur, l’Eternel : tu mettais le sceau à la perfection, tu étais
plein de sagesse, parfait en beauté. Tu étais en Eden, le jardin de
Dieu ; tu étais couvert de toute espèce de pierres précieuses, de
sardoine, de topaze, de diamant, de chrysolithe, d’onyx, de jaspe,
de saphir, d’escarboucle, d’émeraude, et d’or; tes tambourins et
tes flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus
créé » (versets 12-13). Ici, nous trouvons un être qui existait déjà
des milliers d’années avant Tyr – dans le « Jardin d’Eden » !
Cependant, cet être était une créature (verset 15), et non pas un
membre de la Famille divine.

Satan possède un ROYAUME

Après des marchandages et des man uvres politiques


pour gagner des partisans, Satan fut précipité de la « montagne »,
autrement dit, du Royaume de Dieu. Comme l’indique
Apocalypse 12 :3-4, Satan réussit à entraîner le tiers des
anges dans sa rébellion contre Dieu ! Ces anges déchus
sont appelés des « démons ». Actuellement, Satan domine sur
des millions d’anges déchus qui sont ses partisans ; dans ce sens,
il possède un « royaume » sur lequel il gouverne dans le monde
des esprits.
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Le christianisme contrefait de Satan

L’Evangile selon Matthieu contient le récit de la


tentation de Jésus par Satan, qui est un être extrêmement
perspicace. « Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert,
pour être tenté par le diable » (Matthieu 4 :1).
Ce récit, tiré de l’Evangile, est un bon exemple qui
nous montre que Satan n’hésite pas à citer les Ecritures. En fait,
Satan s’est même payé l’audace de citer les Ecritures à l’Auteur
des Ecritures : Jésus-Christ ! « Jésus répondit : il est écrit :
l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole
qui sort de la bouche de Dieu. Le diable le transporta dans
la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit :
si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera
des ordres à ses anges à ton sujet : et ils te porteront sur les
mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre »
(Matthieu 4 :5-6).
Ensuite, Satan offrit à Jésus « tous les royaumes du
monde et leur gloire, et Lui dit : Je te donnerai toutes ces choses,
si tu te prosternes et m’adores » (versets 8-9).
Bien entendu, Jésus connaissait les principes spirituels
contenus dans ces citations, et Il savait comment répondre en
utilisant correctement les Ecritures : « Jésus lui dit : Retire-toi,
Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu
le serviras lui seul » (verset 10). Jésus avait choisi d’obéir à Dieu
et de prendre possession de Son Royaume, au moment voulu par
Dieu et à la façon divine.
Plus tard, lorsque Jésus fut accusé d’invoquer Belzébul
pour chasser les démons, Il dit : « Tout royaume divisé contre
lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre
elle-même ne peut subsister. Si Satan chasse Satan, il est divisé
contre lui-même ; comment donc son [celui de Satan]
royaume subsistera-t-il ? » (Matthieu 12 :25-26).
Satan possède un royaume ! Il est le « dieu » invisible de
ce monde (2 Corinthiens 4 :4). Il est le premier séducteur des
hommes et des nations : « Et il fut précipité, le grand dragon,
le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute
la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités
avec lui » (Apocalypse 12 :9).
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Le christianisme contrefait de Satan

Satan est l’être spirituel qui influencera très fortement,


et qui possédera même un dictateur politique charismatique à
venir, lequel séduira une grande superpuissance mondiale, qui
ressuscitera une Europe unifiée – c’est-à-dire la « Babylone »
des temps de la fin ! Satan sera le « dieu » qui animera et
renforcera le faux système religieux derrière la puissance
économique et militaire de cette dictature ! Ne me croyez pas
sans vérifier vous-même ce qu’en dit la Bible !
La parole divine prédit que ce futur système oppressif
sera littéralement animé par des démons : « Après cela, je vis
descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ;
et la terre fut éclairée de sa gloire. Il cria d’une voix forte,
disant : elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande !
Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout
esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux, parce que
toutes les nations ont bu du vin de la fureur de sa débauche,
que les rois de la terre se sont livrés avec elle à la débauche,
et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance
de son luxe. Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait :
sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez
point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux »
(Apocalypse 18 :1-4).
Satan incitera ces futurs dirigeants du monde à combattre
le Christ à Son retour comme Roi des rois, et Seigneur des
seigneurs. Mais, en fin de compte, le Christ destituera Satan et
mettra un terme à sa perversité.

Satan le “faussaire”

Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque à


cause de leur hypocrisie. Ces ecclésiastiques prétendaient être
pieux, alors qu’ils refusaient de mettre en pratique le caractère
spirituel de la loi divine. Jésus leur attribua le même caractère
que Satan. Partant du principe que Satan était leur père, Il leur
appliqua le dicton « tel père, tel fils ». Le diable est menteur et
meurtrier, quoi de surprenant si les enfants du diable sont
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Le christianisme contrefait de Satan

semblables, s’ils prêchent un évangile perverti, mensonger et


falsifié ?
Il est important de saisir que Satan est littéralement le
« père du mensonge ». Il ment en permanence et de façon
astucieuse, il trompe l’humanité et ceux qui le servent agissent
de la même façon. Mentir est devenu chose tellement courante
à ceux qui sont influencés par Satan qu’ils sont souvent mieux à
l’aise dans le mensonge que dans la vérité !
Dans sa conspiration pour détrôner Dieu et contrecarrer
Son grand plan pour l’humanité, Satan a ses propres ministres !
L’apôtre Paul mit en garde les chrétiens à ce sujet : « Ces
hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs,
déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque
Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas
étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice.
Leur fin sera selon leurs uvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).
Les ministres de Satan ressemblent et parlent comme des
ministres du Christ, d’après ce qu’en pensent les gens séduits !
Mais, en réalité, ils prêchent « un autre Jésus », et proclament
« un autre évangile ». Il nous importe, individuellement,
d’étudier attentivement la Bible, et de prouver ce que Jésus et
les premiers apôtres ont enseigné et pratiqué.

Les deux Babylones

La Bible ne décrit pas une seule Babylone, mais deux


« Babylones » spécifiques. Peu de temps après le grand déluge,
une première « Babylone » fut fondée – l’ancienne Cité-Etat édifiée
par un homme nommé « Nimrod » (Genèse 10 :8-10). La seconde
Babylone est un système moderne d’Eglise-Etat, décrit dans
Apocalypse 17 et 18. Ses dirigeants combattront littéralement le
Christ à Son second Avènement (Apocalypse 17 :12-14) !
Des centaines de millions d’individus, faisant partie de
cette « Babylone » des temps de la fin, seront tellement séduits
qu’ils auront l’audace de lutter, littéralement, contre le Fils de
Dieu et contre l’armée des cieux !
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Le christianisme contrefait de Satan

Pour comprendre comment a débuté ce système appelé


« Babylone », retournons aux premiers jours de l’histoire humaine.
Dans Genèse 10 – peu de temps après le déluge – l’homme avait
recommencé à se reproduire. Les animaux sauvages s’étaient
multipliés également, et les gens éprouvèrent la nécessité de se
protéger. C’est alors que naquit un fils de « Cusch ». La Bible
nous dit : « Cusch engendra aussi Nimrod ; c’est lui qui
commença à être puissant sur la terre. Il fut un vaillant chasseur
devant l’Eternel ; c’est pourquoi l’on dit : comme Nimrod,
vaillant chasseur devant l’Eternel. Il régna d’abord sur Babel,
Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear » (Genèse 10 :8-10).
Ainsi, ce « vaillant chasseur », dont on dit qu’il fut
également un bâtisseur, commença à rassembler les gens dans
des villes pour les protéger, mais également pour les maintenir
sous son contrôle. Au départ, le royaume de Nimrod commença
à « Babel » – Babylone. A partir de là, il établit d’autres villes et
rassembla les hommes qui commencèrent à se sentir indé-
pendants par rapport à Dieu – acquérant un sentiment de pouvoir
se passer de la protection divine. En fin de compte, les hommes
– qui n’avaient « qu’une seule langue et les mêmes mots »
(Genèse 11 :1) – se mirent à construire un énorme gratte-ciel,
une « tour », qui fut nommée « la tour de Babel » (versets 4-9).
Dieu savait que, sous ce système babylonien, l’humanité
s’éloignait rapidement de Lui, et qu’elle était en mesure
d’inventer des armes capables de s’autodétruire ! Il dit : « Voici
que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est
le début de leurs entreprises ! Maintenant, aucun dessein ne
sera irréalisable pour eux » (Genèse 11 :6 ; version La Bible de
Jérusalem). La puissance créatrice de l’esprit humain était telle
que Dieu savait que les hommes auraient inventé des armes
terribles, capables de détruire toute la terre, et que Son plan de
six mille ans alloué à l’humanité, pour écrire la leçon des
souffrances humaines, serait prématurément écourté ! Ainsi,
Dieu intervint pour « confondre leur langage », et pour les
disperser sur la surface terrestre.
L’Histoire, ainsi que certains récits et légendes anciennes
concordants, datant du début de presque toutes les nations,
13
Le christianisme contrefait de Satan

indiquent que les philosophies, ainsi que les religions s’étant


maintenues jusqu’à nos jours, ont eu un commencement
commun à partir de Nimrod et de sa méchante femme
Sémiramis. En effet, après la mort de Nimrod, sa femme
Sémiramis prétendit qu’il était désormais le « dieu Soleil »,
comme l’écrivit l’auteur Alexandre Hislop : « Les Mystères
chaldéens peuvent être assignés à l’époque de Sémiramis, qui
vivait seulement quelques siècles après le déluge, et qui est
célèbre pour leur avoir imprimé le caractère de son esprit
licencieux et corrompu. Cette belle, mais misérable reine de
Babylone n’était pas seulement, en personne, un modèle de
convoitise effrénée et de dérèglement, mais encore, dans les
mystères qu’elle avait le plus contribué à former, elle était adorée
comme Rhéa, la grande Mère des dieux, avec des rites tellement
odieux qu’elle a été identifiée à Vénus, la Mère de toutes les
impuretés, et qu’elle a élevé la cité même où elle régnait à une
honteuse supériorité parmi les nations. C’est à ce point qu’elle a
été le grand siège de l’idolâtrie et de la prostitution sanctionnée.
C’est ainsi que cette reine de Chaldée était le prototype exact et
remarquable de la femme de l’Apocalypse, ayant une coupe d’or
à la main, et sur le front le nom “Mystère, la grande Babylone,
mère des impudicités et des abominations de la terre”.
L’emblème apocalyptique de la femme impudique avec la coupe
d’or à la main était même compris dans les symboles de
l’idolâtrie dérivée de l’ancienne Babylone, tels qu’ils étaient
représentés en Grèce, c’est ainsi, en effet, qu’on représentait
Vénus à l’origine » (Les Deux Babylones, pages 7-8, Librairie
Fischbacher, Paris 1976. Traduit par le pasteur J.-E. Cerisier).

La dispersion de la religion contrefaite

Ce système babylonien d’adoration idolâtre se répandit


sur toute la terre, en même temps que la dispersion des habitants
de la cité (Genèse 11 :9). En partant de Babylone, ces hommes
emportèrent avec eux leur culte de la mère et de l’enfant, ainsi
que les divers symboles des « mystères ». Hérodote, grand
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Le christianisme contrefait de Satan

voyageur et historien de l’antiquité, constata que la religion à


mystères et ses rites étaient présents dans de nombreux pays ;
il rapporta comment Babylone fut à l’origine de tous les
systèmes idolâtres florissants. Dans son remarquable ouvrage,
Nineveh and its Remains, Layard écrit que nous avons des
témoignages de l’histoire sacrée et profane que l’idolâtrie a pris
naissance dans la région de Babylone. Alexandre Hislop cite ces
historiens, et bien d’autres, afin de prouver ce point dans sa
remarquable thèse mentionnée ci-dessus.
Plus tard, l’empire romain assimila, dans son système,
les dieux et les religions des nations qu’il gouvernait. Puisque
Babylone était à l’origine de ce paganisme, il est aisé de
comprendre pourquoi la religion romaine primitive consistait en
une forme de culte babylonien, qui s’était développé sous
différents aspects et différentes appellations, selon les régions où
il s’était propagé. Dans son livre fort documenté, Pagan and
Christian Creeds, Edward Carpenter écrit : « La similitude des
anciennes légendes et des croyances païennes avec les traditions
chrétiennes étaient si grandes qu’elles attirèrent l’attention et la
colère déclarée des premiers chrétiens […] ne sachant pas
comment l’expliquer, ils revinrent à la théorie selon laquelle le
diable aurait, des siècles plus tôt, poussé les païens à adopter
certaines croyances et certaines pratiques » (page 25).
Carpenter cite également Tertullien, l’un des premiers
« pères de l’Eglise », ayant vécu entre 160-220 apr. J.-C., disant
que « le diable, par les mystères de ses idoles, imite même la
plus grande partie des mystères divins » (ibid.).
Il note également : « Cortez, lui aussi, déplorait que le
diable avait probablement appris aux Mexicains la même chose
que Dieu avait enseigné à la chrétienté » (ibid.). Le célèbre
explorateur espagnol constata que les païens, habitant la ville qui
devint Mexico, pratiquaient déjà les mêmes rites païens, et qu’ils
avaient beaucoup de croyances païennes, similaires à ceux de
l’Eglise catholique.
Puisque les pratiques des Eglises actuelles ne sont pas
identiques à celles de la véritable Eglise mentionnée dans le
Nouveau Testament, il est important de s’interroger pour savoir
15
Le christianisme contrefait de Satan

s’il y a eu un mélange ambigu de fausses pratiques païennes avec


les véritables enseignements du Christ, des apôtres, et de la
Bible. Beaucoup d’historiens, comme Edward Gibbon, ont noté
le changement opéré à cause de l’arrivée d’une grande foule de
païens dans l’Eglise primitive, et le mélange de leurs coutumes
et des croyances étrangères avec celles de l’Eglise (voir Decline
and Fall of the Roman Empire, volume 1, chapitre 15).
Remarquez comment les Eglises actuelles ont jailli des
mêmes racines que le paganisme ! Satan a créé tout un système
de « christianisme de contrefaçon ». Il a habilement guidé des
d ir ig eants r elig ieux, menteu rs, à intr oduire des id ées,
des pratiques et des concepts totalement païens dans le
« christianisme ». Puisque le terme « christianisme » est étiqueté
sur l’emballage, la plupart des individus supposent que la
religion de Jésus est offerte à l’intérieur. Peu de gens ont
conscience que ces concepts totalement erronés sur Dieu,
sur Jésus-Christ, sur Son message, sur le but de la vie éternelle et
sur la voie qui mène à la vie éternelle ont été enveloppés dans
un emballage estampillé « christianisme ». Mais le leur est un
christianisme « de contrefaçon », qui a coupé la plupart des
gens du véritable Dieu, provoquant une énorme confusion, de la
souffrance et des deuils !
Notez ces extraits tirés de Pagan and Christian Creeds :
« L’Eglise chrétienne s’est bien gardée de débattre du paganisme,
sa position consistant à affirmer que l’Eglise est la détentrice de
la révélation unique et divine. Etant parvenue à persuader
l’humanité de cela, peu de gens, de nos jours, se rendent compte
qu’elle est issue des mêmes racines que le paganisme, et qu’elle
partage la plupart de ses doctrines et de ses rituels avec ce
dernier » (Carpenter, pages 11-12. Sauf mention contraire, c’est
nous qui traduisons tout au long de cette brochure).
« L’idée communément admise est que les dieux païens
ont été éliminés lorsque le Christ est arrivé. Cependant, tous
ceux qui ont étudié savent fort bien que les faits démontrent le
contraire. A l’époque de l’apparition de Jésus, et des siècles
avant Lui, il y avait des temples consacrés à Apollon ou à
Dionysos chez les Grecs, à Hercule chez les Romains, à Mithra
16
Le christianisme contrefait de Satan

chez les Perses, à Baal ou à Astarté chez les Babyloniens, ainsi


que d’autres temples à d’autres dieux. Quelque chose d’intéressant
mérite d’être signalé : malgré les grandes distances, les différentes
races, les divers cultes et les détails cérémoniaux, les croyances
et les cérémonies se ressemblaient nettement – quand elles
n’étaient pas, en tous points identiques » (ibid., pages 19-21).
« Ces croyances et ces rites païens, longtemps antérieurs
à la venue du Christ, étaient non seulement très ressemblants
entre eux, mais encore ils étaient similaires au christianisme
– une réalité qui n’est pas un fait accidentel. Prenons-en pour
exemple les onze principales divinités vénérées dans sept pays
différents dont tout le monde, ou presque, croyait que leur
naissance avait eu lieu à Noël, ou aux alentours, d’une mère
vierge, dans une grotte secrète et qu’elles avaient donné leur vie
pour le genre humain. On les appelait porteurs de lumière,
guérisseurs, médiateurs, et sauveurs. On pensait qu’elles avaient
été vaincues par les puissances des ténèbres, qu’elles étaient
descendues aux enfers, ou dans les profondeurs de la terre, pour
ensuite ressusciter et devenir les premières à accéder à un monde
céleste […] La vie de Krishna, un dieu indien, présente des
similitudes étonnantes avec celle du Christ » (ibid., pages 21-23).
Carpenter poursuit : « Bien que l’idée de Dieu, donnant
Son Fils en sacrifice pour le salut du monde, soit grande et
remarquable, elle existe, cependant, dans toutes les religions
antiques, elle remonte à une époque très éloignée et elle est
incarnée à travers leurs rituels » (ibid., page 133). Ces traditions
originales ressemblaient tellement à la vérité qu’elles pouvaient
faussement faire penser qu’une certaine force dirigeante les
avaient inspirées. Un christianisme de contrefaçon avait été créé
par le « dieu » invisible de cette époque, que Jésus avait qualifié
de « père » du mensonge (Jean 8 :44).

Da Vinci Code

Il est manifeste qu’avec de telles similitudes au sein du


christianisme actuel, comme par exemple celles qui concernent
17
Le christianisme contrefait de Satan

les onze divinités citées plus haut, dans sept pays différents,
on devrait être curieux d’essayer de comprendre ce sujet, avec un
esprit ouvert, pour constater si la fusion du paganisme et du
christianisme existe aujourd’hui.
Le Da Vinci Code de Dan Brown est resté, durant de
nombreux mois, en tête de liste – ou presque – des plus grosses
ventes de livres. Des millions de lecteurs se sont passionnés
pour cette nouvelle fascinante. Qu’y a-t-il de si intéressant d’en
parler ici ?
Quoique ce soit un roman – et qu’il soit une fiction
comportant de nombreuses erreurs – ce livre peut inciter le
lecteur à réaliser qu’il y a beaucoup plus de choses cachées, sous
le verni visible des idées et des pratiques religieuses, qu’il n’y
paraît en surface. Trois personnages principaux évoluent dans
Da Vinci Code. Il s’agit de Sophie Neveu – une talentueuse
cryptographe française, de Robert Langdon – un spécialiste
en symbolique religieuse de Harvard, et de Leigh Teabing
– un historien de la famille royale britannique.
Nous reproduisons ici leur conversation au sujet des
origines de la religion, que le monde qualifie de
« christianisme » :

« Les historiens s’émerveillent encore de l’exploit


qu’il [l’empereur Constantin] a accompli en forçant
tout un peuple païen à se convertir. Par une astucieuse
fusion des dates, des rituels, et des symboles païens dans
la tradition chrétienne en formation, il a réussi à créer
une religion hybride, assimilable par tous ses sujets.
« Une véritable métamorphose, ajouta Langdon.
La présence de vestiges païens dans la symbolique
chrétienne est absolument indéniable. Le disque solaire
du dieu égyptien est devenu l’auréole des saints,
le pictogramme d’Isis allaitant son nouveau-né Horus a
servi de base aux images de la Vierge et de l’Enfant Jésus.
Une majorité des éléments du rituel catholique, comme la
mitre, l’autel, la doxologie [formule de louange à Dieu]
et l’eucharistie – le fait de manger le corps de Dieu – tout
18
Le christianisme contrefait de Satan

cela vient en droite ligne des religions païennes de


l’Antiquité.
« Si vous lancez un expert en symboles sur ce terrain,
siffla Teabing, vous en aurez pour le restant de la nuit.
Mais il est vrai qu’il n’y avait pas grand-chose de
purement chrétien, dans la nouvelle religion proclamée
par Constantin. Le dieu Mithra (dieu solaire de l’ancien
Iran) était depuis longtemps appelé Fils de Dieu et
Lumière du Monde. On célébrait sa naissance le 25
décembre, qui était aussi la fête anniversaire d’Osiris,
d’Adonis et de Dionysos. Il a été enterré dans une
caverne rocheuse, et il est ressuscité trois jours plus tard.
Le nouveau-né Krishna a reçu en cadeau de l’or, de
l’encens et de la myrrhe. Même le jour saint hebdomadaire
a été calqué sur celui des païens.
« Comment cela ?
« A l’origine, expliqua Langdon, les chrétiens
honoraient le sabbat juif, le samedi. C’est Constantin qui
l’a déplacé pour le faire coïncider avec la célébration du
dieu Mithra. Aujourd’hui, la plupart des chrétiens
assistent au service dominical, sans savoir qu’ils
célèbrent la fête du dieu Soleil (le mot anglais Sunday
[dimanche] signifie jour du soleil) » (Da Vinci Code,
pages 290-291, Editions J.C. Lattès, Paris. Traduit
par Daniel Roche).

La VERITE historique

« Mais tout cela n’est que fiction » diriez-vous !


« Où cet auteur insensé est-il allé puiser ces idées étranges ?
Je suis convaincu que ma religion est entièrement basée sur
la Bible ! »
En êtes-vous bien certain ?
La Bible nous ordonne : « Mais examinez toutes
choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21).
En réalité, cette partie du livre de Dan Brown est fondée sur des
19
Le christianisme contrefait de Satan

faits solides, et elle constitue une vérité qu’il est possible de


prouver. L’Histoire nous enseigne que le christianisme
de Jésus et des apôtres fut dramatiquement modifié un ou
deux siècles après la mort du Christ ! Comme l’historien Will
Durant l’a écrit :
« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a
adopté. L’esprit grec, qui se mourrait, reprit une vie nouvelle
dans la théologie et la liturgie de l’Eglise. La langue grecque,
qui avait régné sur la philosophie durant des siècles, devint
le véhicule de la littérature chrétienne et du rituel de la
religion nouvelle. Les mystères grecs vinrent se fixer dans
l’impressionnant mystère de la messe. D’autres cultures
païennes ont contribué au résultat syncrétiste. D’Egypte
vinrent les idées de trinité divine […] d’immortalité
personnelle pour la récompense et pour le châtiment; d’Egypte
aussi, l’adoration de la mère et de l’enfant, ainsi que la
théosophie mystique qui fit le néo-platonisme et le gnosticisme
et qui obscurcit la croyance chrétienne ; c’est encore là que
le monachisme chrétien trouvera ses exemples et sa source.
De Phrygie vint le culte de la grande mère ; de Syrie, le drame
de la résurrection d’Adonis ; de Thrace, peut-être le culte de
Dionysos, dieu mourant et sauvant […] Le rituel mithriaque
ressemblait de si près au sacrifice eucharistique de la messe,
que des pères chrétiens accusèrent le démon d’avoir inventé
ces analogies, pour égarer les esprits faibles. Le christianisme
a été la dernière grande création de l’ancien monde païen […]
[L’Eucharistie] était une conception depuis longtemps
sanctifiée par la durée ; l’esprit païen n’avait pas besoin
d’entraînement pour la recevoir ; en l’incarnant dans
le “mystère” de la messe », le christianisme devenait la
dernière et la plus grande des religions de mystères »
(L’histoire de la civilisation, volume IX, pages 240 et 247,
Durant, Editions Rencontre, Lausanne 1963).
Paul Johnson fut parmi ceux qui reconnaissaient
ouvertement que le sabbat biblique du septième jour était
observé par le Christ et les apôtres. « Beaucoup de chrétiens ne
virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur
20
Le christianisme contrefait de Satan

propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à


travers le ciel”, ils tenaient leurs services le dimanche,
s’agenouillaient en direction de l’est et célébraient leur fête de la
nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice
d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard
sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple
d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes
confia à Julien qu’il avait toujours secrètement prié le soleil.
Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil, et maintint
l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un
jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages
67-69).
Qu’arriva-t-il après Constantin ? L’auteur Jesse Lyman
Hurlbut nous l’explique : « Les coutumes et les cérémonies
issues du paganisme s’introduisirent progressivement dans le culte.
D’antiques fêtes païennes devinrent les fêtes de l’Eglise,
en changeant de nom et de destination. Aux alentours de 405 apr.
J.-C., des représentations de saints et de martyres commencèrent
à faire leur apparition dans les églises, tout d’abord en tant que
mémoriaux, puis comme objets d’adoration et de vénération.
L’adoration de la vierge Marie se substitua au culte de Vénus
et de Diane, le repas du Seigneur se transforma en sacrifice,
au lieu d’être une commémoration, et les anciens qui étaient des
prédicateurs se muèrent en prêtres […] Lorsque le christianisme
devint religion d’empire, l’Eglise et l’Etat ne faisaient qu’un.
De cette union contre nature naquit deux mauvaises choses :
l’une dans les provinces orientales, et l’autre dans les provinces
occidentales. A l’est, l’Etat contrôla l’Eglise jusqu’à ce qu’il eût
perdu toute énergie et toute vigueur. A l’ouest [à Rome] comme
nous allons voir, l’Eglise s’appropria progressivement la puis-
sance de l’Etat, mais cela n’était pas du christianisme. C’était
plutôt une hiérarchie, plus ou moins corrompue, qui contrôlait
les nations d’Europe, en ayant fait de l’Eglise une machine
politique » (The Story of the Christian Church, pages 79-80).
Où tout cela nous conduisit-il ? Nous venons de lire que
la prétendue Eglise chrétienne du Moyen Age était devenue une
« machine politique ». Elle était remplie de doctrines, de pratiques
21
Le christianisme contrefait de Satan

et de concepts païens. Les dirigeants de la Réforme protestante


ont-ils réellement rétabli une Eglise qui enseignait « une remise
sur les rails » de la « foi qui a été transmise aux saints une fois
pour toutes » (Jude 3) – un retour au véritable christianisme
de Jésus et des premiers apôtres ? Quoique sincères dans leur
ensemble, les réformateurs protestants furent affectés par une
attitude anti-loi et anti-obéissance, dont ils s’étaient nourris dans
leur rébellion contre leur « mère de Rome ». Néanmoins, tout
comme Rome, ils n’avaient pas quitté le système païen de
fausses doctrines, de faux jours saints et de faux concepts dont il
est question dans Apocalypse 17 :4-5 : « Cette femme était vêtue
de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et
de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie
d’abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son
front était écrit un nom, UN MYSTERE : BABYLONE LA
GR ANDE, LA MERE D ES P ROSTITUEES ET DES
ABOMINATIONS DE LA TERRE. »
Avec cette forme de « christianisme » devenu religion
d’Etat, des foules d’anciens païens se « convertirent ». Beaucoup
d’entre eux agir ainsi, pour éviter des ennuis, mais en privé ils
maintenaient leurs anciennes croyances. D’autres vinrent à cette
nouvelle foi syncrétiste, sans avoir été enseignés, et sans avoir
reçu la moindre éducation de base.
« Babylone » symbolise la confusion. La formation de
l’Eglise catholique – et, plus tard, l’apparition de plusieurs
dizaines d’Eglises « filles » – ont sans doute contribué au
malaise spirituel des multiples dénominations dont les doctrines,
les croyances et les pratiques s’opposaient, et qui étaient
censément « chrétiennes ». Cependant, pas une seule ne
correspondait au modèle de christianisme conforme à celui que
les premiers apôtres, ainsi que l’Eglise de Dieu primitive, avaient
suivi à la mort de Jésus de Nazareth. Chacune d’elles avait
conservé des dizaines d’idées et de pratiques païennes totalement
étrangères à l’Eglise primitive ! Satan a fait un travail colossal en
créant un christianisme de contrefaçon.
Bien que Hislop restât protestant jusqu’à sa mort, il
démontra en détail – appuyé par une abondante documentation –
22
Le christianisme contrefait de Satan

que l’Eglise catholique romaine est une continuation de l’ancien


système religieux babylonien à mystères, dont les fêtes reli-
gieuses et la plupart des pratiques provenaient directement de la
religion et du sacerdoce babyloniens. Hislop fait partiellement
le lien avec les Eglises « filles », qui sont sorties de Rome. Mais
il est manifeste qu’il n’a pas compris tout ce qui était arrivé au
« christianisme » moderne.
Au début de son livre, Hislop expose la thèse qu’il étaya
à l’aide d’une riche documentation :
« Il a toujours été reconnu que la papauté n’était qu’un
paganisme baptisé. Mais Dieu nous révèle maintenant que ce
paganisme baptisé par Rome est, dans ses éléments essentiels,
celui qui florissait dans l’antique Babylone lorsque Jéhovah
ouvrit devant Cyrus les doubles portes d’airain et brisa les
barreaux de fer […] Son jugement approche, cela est évident ;
et, à mesure qu’il approche, la Providence divine, en accord avec
la parole de Dieu, démontre clairement qu’en effet Rome est la
Babylone de l’Apocalypse ; que le caractère essentiel de son
système, ses grands objets de culte, ses fêtes, sa doctrine,
sa discipline, ses rites et ses cérémonies, sa prêtrise et ses ordres
sont tous dérivés de l’antique Babylone, et qu’enfin, le pape lui-
même est le descendant de Belschatsar. Dans la lutte qui a été
soutenue contre les despotiques prétentions de Rome, on s’est
trop souvent contenté de combattre et de repousser la
présomption avec laquelle elle se vante d’être la mère et la
maîtresse de toutes les Eglises – la seule Eglise catholique hors
de laquelle il n’y a point de salut. Si jamais on était excusable de
la traiter ainsi, cette excuse n’existera plus. Si l’on peut justifier
le principe que je viens d’établir, il faut lui arracher son nom
d’Eglise chrétienne, car si c’est une Eglise du Christ, celle qui
était assemblée cette nuit où le roi pontife de Babylone, au
milieu de ses mille seigneurs, “louait les dieux d’or et d’argent,
de bois et de pierre” (Daniel 5 :4) alors, l’Eglise de Rome a le
droit de porter le nom de chrétienne ; dans le cas contraire, elle
ne l’a pas ! Quelques personnes penseront que ma thèse est bien
audacieuse ; mais ce livre a précisément pour but de la
démontrer. Que le lecteur juge par lui-même si je n’apporte pas
23
Le christianisme contrefait de Satan

une évidence plus que suffisante pour justifier mon assertion »


(Les Deux Babylones, pages 3-4)
Hislop montre comment le « confessionnal » catholique
fut emprunté au paganisme, ce qui conférait aux prêtres une
plus grande autorité sur leurs paroissiens. Il explique que les
fêtes païennes de Noël et des Pâques furent introduites dans le
« christianisme » de nombreux siècles après que le Christ eut
révélé toute la Vérité à Ses apôtres. Hislop écrit : « Les écrivains
les plus instruits et les plus sincères de tous les partis
reconnaissent que l’on ne peut pas déterminer le jour de
naissance de notre Seigneur, et que dans l’Eglise chrétienne,
on n’entendit jamais parler d’une fête pareille avant le troi-
sième siècle, et qu’elle ne fut observée que bien après dans le
quatrième siècle. Comment donc, l’Eglise romaine a-t-elle fixé
au 25 décembre la fête de Noël ? En voici la raison : longtemps
avant le quatrième siècle, et bien avant l’ère chrétienne,
les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année,
en l’honneur de la naissance du fils de la reine babylonienne ;
or, on peut présumer que pour se concilier aux païens, et pour
augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au
christianisme, la même fête fut adoptée par l’Eglise romaine,
qui se contenta de lui donner le nom du Christ. Cette tendance
de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se
développa dès le début » (ibid., pages 135-136).
Hislop écrivit que cette tendance à faire des concessions
au paganisme « se développa dès le début ». Cependant, Dieu
avait dit à nos ancêtres : « N’imitez pas la voie des nations,
et ne craignez pas les signes du ciel, parce que les nations les
craignent. Car les coutumes des peuples ne sont que vanité.
On coupe le bois dans la forêt ; la main de l’ouvrier le travaille
avec la hache ; on l’embellit avec de l’argent et de l’or, on le fixe
avec des clous et des marteaux pour qu’il ne branle pas »
(Jérémie 10 :2-4). Et pourtant, de nos jours, les pratiquants
s’obstinent à faire exactement cela – et ils ont l’audace de coller
une étiquette « chrétienne » sur ce bagage de croyances et de
pratiques païennes ! Nous invitons ceux qui s’intéressent
vraiment aux origines historiques des correspondances entre
24
Le christianisme contrefait de Satan

l’ancienne Babylone et le prétendu christianisme moderne, à se


référer au livre Les Deux Babylones, à Pagan and Christian
Creeds, à The Golden Bough de Sir James Frazer, et à de
nombreux autres ouvrages d’histoire et de théologie. Si votre
esprit est ouvert, il vous sera relativement facile, de prouver que
cette sorte de « religiosité » n’est, en réalité, que la continuation
de la vieille religion babylonienne, affublée d’une appellation
« chrétienne » !

Les protestants ont-ils “quitté” BABYLONE ?

Beaucoup de dirigeants et de théologiens conservateurs,


protestants et orthodoxes, accepteront volontiers que l’Eglise
catholique est le prolongement de « Babylone ». Ils sont accoutumés
au fait que la plupart des premiers dirigeants protestants
identifiaient clairement Rome à « Babylone », et à la « grande
prostituée », décrite aux chapitres 17 et 18 de l’Apocalypse.
Mais sur quoi les Eglises protestantes de notre époque
s’appuient-elles réellement ? Pourquoi leurs premiers dirigeants
se révoltèrent-ils contre l’autorité de l’Eglise catholique de Rome ?
Dans quelle mesure sont-ils responsables de la « division du
christianisme » actuel ?
Les réformateurs protestants sont-ils parvenus à atteindre
leurs buts déclarés ? Outre ces interrogations, la question
réellement importante à se poser est de savoir si les réformateurs
protestants, et leurs successeurs, sont retournés à « la foi qui a
été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).
Que penser de la célèbre déclaration du théologien
protestant Chillingworth, qui a dit : « La Bible, toute la Bible et
rien d’autre que la Bible, constitue la religion des Protestants »
(Schaff-Herzog, Encyclopedia of Religious Knowledge, article
“Chillingworth, W.”). D’après ce qu’ils affirment, à savoir que
les Ecritures « sont la règle inspirée pour la foi et la pratique »
(ibid., article “Bible”), les dirigeants protestants devraient
s’engager à suivre la religion de Jésus-Christ et de Ses apôtres,
en la respectant dans son intégralité.
25
Le christianisme contrefait de Satan

De fait, les érudits reconnaissent que le premier fondateur


du protestantisme fut Martin Luther. Cependant, Luther n’hésitait
pas à rejeter l’autorité des Ecritures lorsque cela l’arrangeait,
personnellement – quoiqu’il déclarât souvent le contraire !
En rejetant la doctrine de la transsubstantiation, Luther
fit valoir l’autorité absolue des Ecritures en matière de foi et de
pratique. Il déclara : « Car ce qui n’est pas supporté par l’autorité
de la Bible ou par une révélation authentique ne demeure qu’une
simple opinion, et rien n’oblige à y croire […] La trans-
substantiation […] doit être considérée comme une invention
humaine, puisqu’elle n’est fondée ni sur les Ecritures ni sur un
raisonnement valable » (Documents of the Christian Church,
Editions Bettenson, page 280).
Si seulement Luther avait appliqué à la lettre ce genre de
test à toutes ses doctrines, le monde aujourd’hui serait un autre
endroit ! Car, lorsqu’il fut critiqué sur le mot « sola » (seul) qu’il
avait ajouté au passage de Romains 3 :28, il répliqua avec
hauteur, comme cité par l’historien Johannes Alzog : « Si votre
pape lui-même n’est pas d’accord au sujet du mot sola,
vous pouvez lui rétorquer qu’il figure là selon la volonté du
docteur Martin Luther » (Manual of Universal Church History,
page 199). Or, rien ne justifiait un tel changement non conforme
aux Ecritures. Lorsque ses convictions doctrinales personnelles
étaient mises en cause, Martin Luther devenait un homme
véritablement obstiné.
Il est possible de juger tout homme, ou tout mouvement,
au moyen de cette déclaration de Jésus : « C’est donc à leurs
fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). L’historien
Henry C. Vedder fit le récit des instructions que Martin Luther
donna aux princes germaniques, lorsque des milliers de paysans,
qui l’avaient sincèrement suivi dans sa révolte contre Rome,
se révoltèrent contre ces princes arrogants :

« La rébellion n’est pas un crime méprisable, mais un


grand incendie qui brûle et dévaste un pays ; par là,
comprenons que le tumulte engendre des meurtres,
du sang répandu, de veuves et d’orphelins, et qu’il détruit
26
Le christianisme contrefait de Satan

tout, c omme la plus gra nde des catastr ophes.


En conséquence, n’importe qui pourrait être amené à
frapper, étrangler et poignarder, secrètement ou en public,
tout en se souvenant qu’il n’y a rien de plus venimeux,
pernicieux et avilissant, qu’une rébellion humaine. C’est
la même chose lorsque quelqu’un doit abattre un chien
enragé ; si vous ne le tuez pas, c’est lui qui vous tuera,
et toute la contrée avec vous.
« Laissez la force civile agir en toute légitimité et
frapper aussi longtemps qu’elle puisse encore bouger un
muscle. Car vous avez un avantage : les paysans ont
mauvaise conscience et ils ont acquis des biens
illégitimes ; à chaque fois qu’un paysan est tué, il perd son
corps et son âme, et va, pour toujours, au diable.
L’autorité civile, cependant, a la conscience pure et des
biens légitimes ; elle peut dire à Dieu, en toute bonne foi :
“Vois, mon Dieu, tu m’as désigné comme prince ou seigneur,
je n’ai aucun doute à ce sujet, et tu m’a confié une épée
contre des scélérats” (Romains 13 :4) […] En conséquence,
je dois punir et frapper aussi longtemps que je peux bouger
un muscle ; à toi de juger et d’approuver. […] Ainsi,
qu’elles sont merveilleuses, les occasions qui permettent à
un prince de gagner plus facilement le ciel en répandant le
sang, alors que d’autres y parviennent avec des prières »
(A Short History of the Baptists, pages 173-174).

On pourrait s’interroger : « Si ces déclarations viennent


d’un réformateur envoyé par Dieu, que vaut la véritable
religion ? » Ces paroles pouvaient-elles venir directement du
Saint-Esprit divin ? Etait-ce le Christ ressuscité qui utilisait cet
homme pour purifier Son « petit troupeau ? »
Il est vrai que Luther et Calvin furent tous deux des
hommes de religion motivés. L’esprit de Luther était sans cesse
torturé par un sentiment de culpabilité. En mettant exagérément
l’accent sur le salut par la foi seule, Luther essayait de concevoir
un système comme un autre, où la loi et la justice de Dieu
n’auraient plus leur place.
27
Le christianisme contrefait de Satan

Ses tourments spirituels et personnels n’auraient eu


qu’un impact limité, en Allemagne ou de par le monde, si Luther
n’avait pas éveillé les instincts politiques et financiers des
princes germaniques. « Il n’est pas erroné de dire que les motifs
qui ont poussé à la révolte luthérienne étaient, pour une large
part, plutôt d’ordre profanes que spirituels » (Alfred Plummer,
The Continental Reformation, page 9).
Luther était têtu et obstiné, notamment lorsqu’il insistait
sur la foi seule et sur le rejet d’un grand nombre de passages
bibliques, qui enseignent l’obéissance.
La Bible enseigne que « le péché est la transgression
de la loi » (1 Jean 3 :4). Il s’agit ici d’une référence aux
Dix Commandements – la loi spirituelle écrite du doigt de Dieu.
L’Epître de Jacques explique que « quiconque observe toute la
loi, mais pêche contre un seul commandement, devient coupable
de tous. En effet, Celui qui a dit : Tu ne commettras point
d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu commets
point d’adultère, mais tu commettes un meurtre, tu deviens
transgresseur de la loi. Parlez et agissez comme devant être
jugés par une loi de liberté » (Jacques 2 :10-12).
Quelle est la loi qui interdit l’adultère et le meurtre ?
Il est manifeste que l’apôtre Jacques se référait aux Dix
Commandements, et il conclut en nous recommandant de parler
et d’agir selon cette loi. C’est également ce que disait Jésus-
Christ. En effet, lorsqu’un jeune homme vint Lui demander
de lui montrer le chemin de la vie éternelle, Jésus répondit :
« Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements ».
Ensuite, Il énuméra quelques-uns des Dix Commandements
(Matthieu 19 :16-19).
Ignorant totalement son contenu parallèle, en tout point,
aux enseignements de Jésus-Christ, Luther déclara avec dédain
que l’Epître de Jacques « comparée aux Epîtres de saint Paul
n’est qu’une Epître de paille : elle ne contient absolument
rien qui rappelle la raison de l’Evangile » (Alzog, volume 3,
page 208). Luther avait arbitrairement rejeté en bloc l’Epître de
Jacques, parce qu’elle n’était pas conforme à ses propres
doctrines !
28
Le christianisme contrefait de Satan

Au sujet du cinquième livre de la Bible qu’il avait


également rejeté, Luther déclara : « Nous n’avons rien à espérer,
ni à voir ni à écouter venant de Moïse. Laissons Moïse aux Juifs,
auprès desquels il a été envoyé comme un miroir de Saxe, il n’y
a rien le concernant qui nous permette de faire la différence entre
les païens et les chrétiens, et nous ne devons pas nous y référer »
(Alzog, volume 3, page 207).
Puisque Luther considérait que Moïse était lié à la loi
divine – que ce réformateur avait en horreur – il considérait
qu’il ne fallait pas tenir comptes des livres inspirés de Moïse.
En revanche, comme son écrivain favori était l’apôtre
Paul, il aurait été intéressant de connaître la réaction de Luther
aux paroles inspirées de l’apôtre, adressées à Timothée :
« Dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te
rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Ecriture est
inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :15-16). N’oubliez pas que,
durant l’enfance de Timothée, les seules Ecritures rédigées
étaient les livres de l’Ancien Testament.
Luther aurait dû se souvenir de la description faite par
l’apôtre Jean, des saints victorieux qui chantaient « le cantique
de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau »
(Apocalypse 15 :3). A cela, à travers ses écrits, Luther répliqua
promptement : « Je ne le [le livre d’Apocalypse] regarde ni
comme apostolique, ni comme prophétique » (Jules Michelet,
Mémoires de Luther, Editions Mercure de France, MCMXC,
page 226). Il ajouta ensuite : « Que chacun juge de ce livre
d’après ses lumières et son sens particulier. En ce qui me
concerne, il m’inspire de l’aversion, et c’est, pour moi, une
raison suffisante pour le rejeter » (Alzog, volume 3, page 208).
Il s’est, en effet, avéré que Martin Luther rejeta
intentionnellement l’autorité d’une certaine partie de la Bible,
contre laquelle il éprouvait de « l’aversion ».
Commencez-vous à comprendre pourquoi il y a tant de
confusion religieuse à notre époque ? Les protestants actuels ont
hérité de Luther – considéré comme le plus important dirigeant
protestant de la Réforme – d’un raisonnement obstiné et enclin à
rejeter l’autorité indiscutable de la parole divine !
29
Le christianisme contrefait de Satan

Comme l’a écrit l’historien Georges P. Fisher, au sujet de


Luther : « Il ne s’inquiéta point de rechercher la permission
explicite des Ecritures pour conserver les rites et les traditions.
Il lui suffisait qu’elles ne fussent pas interdites pour être
opportunes et applicables. Sa répugnance à se défaire de
l’essentiel du christianisme latin, en matière de doctrine, est
également évidente » (History of Christian Doctrine, page 283).
Luther lui-même écrivit : « Personne ne peut nier que
nous maintenons, croyons, chantons et confessons tout ce qui est
conforme à l’ancienne Eglise, et qu’en cela, nous n’inventons
rien qui soit nouveau, et nous n’y ajoutons rien non plus, c’est
pourquoi, nous appartenons à l’Ancienne Eglise et nous ne
faisons qu’un avec elle » (Thomas M. Lindsay, A History of the
Reformation, volume 1, page 468).
De leurs propres aveux, les protestants prouvent qu’ils sont
le prolongement de l’Eglise catholique, mais sous une forme diffé-
rente et « apurée ». Luther confirma, lui-même, avec ardeur, l’unicité
fondamentale de son mouvement avec l’Eglise catholique !
Pour Calvin, Fisher écrivit : « Il ne nie pas que les
groupes chrétiens qui reconnaissent le pape sont “des Eglises du
Christ” […] Il se défend, avec indignation, d’avoir quitté l’Eglise »
(History of the Christian Doctrine, page 304). Philip Schaff
releva la définition que fit Calvin de l’Eglise historique romaine :
« En ce qui concerne l’Eglise visible, nous pouvons même savoir
ce qu’elle enseigne à partir de son titre de mère, et comment ce
titre qu’elle s’est attribué nous est utile pour la reconnaître »
(History of the Christian Church, volume 8, page 450).
L’insistance avec laquelle les dirigeants protestants
affirment leur unité fondamentale, avec l’Eglise catholique,
et leur identité par rapport à leur Eglise « mère », est fort
intéressante.

Dieu identifie l’Eglise catholique

Les premières traductions du Nouveau Testament, par


Martin Luther, contiennent beaucoup d’illustrations représentant
30
Le christianisme contrefait de Satan

l’Eglise catholique de Rome, sous les traits de la « prostituée de


Babylone ». En parlant de cette compréhension largement
répandue, Roland Bainton écrit : « La Babylone déchue est
assurément Rome » (Here I Stand, page 258)
D’innombrables livres, pamphlets et tracts protestants
l’identifient pareillement aujourd’hui. Ils assimilent l’Eglise
catholique à la « grande prostituée » d’Apocalypse 17.
Mais il faut reconnaître que la plupart des écrivains
protestants ont cessé de la désigner ainsi. Après la publication
de ces Bibles, pamphlets et tracts, ils réalisèrent qu’ils se trou-
vaient dans une situation embarrassante, car ils se définissaient
eux-mêmes !
En effet, l’Eglise « mère » romaine corrompue a donné
naissance à des filles prostituées ! Il est possible de découvrir
son identité au moyen des éléments clairs et logiques, que la
Bible nous donne, et par voie de conséquence, il faut admettre
que les Eglises protestantes sont les « filles prostituées » d’une
Rome apostate paganisée !
Elles sont sorties d’elle en protestant. Néanmoins,
comme nous l’avons vu, elles ont gardé la plupart de ses
doctrines et de ses concepts païens. Elles continuent à suivre
l’exemple de Rome, en s’impliquant dans les politiques et les
guerres de ce monde. En outre, nous avons déjà évoqué
l’abondance des témoignages protestants, qui avouent qu’elle est
leur Eglise « mère ».
L’historien protestant, Rufus Jones, écrivit que Luther
« inaugura une Eglise composée de ceux qui avaient la foi et la
vision spirituelle ; une Eglise dotée de capacité et de force pour
proclamer la parole de Dieu. Mais, en réalité, il entretint
pleinement des vestiges importants d’anciennes croyances,
une large “croupe” de superstition, de tradition, de magie,
et un lourd héritage venu de l’extérieur » (The Church’s Debt
to Heretics, page 228).
En d’autres termes, les protestants gardèrent beaucoup de
doctrines et de traditions païennes, héritées de Rome. Nous
avons vu qu’un grand nombre de ces traditions avaient un
rapport avec les festivités païennes, adoptées par les premiers
31
Le christianisme contrefait de Satan

catholiques sous un déguisement à consonance chrétienne. Nous


n’avons pas le droit d’ignorer ces choses !
Les Eglises protestantes sont clairement identifiées par le
Dieu tout puissant comme étant les « filles prostituées » de la
Rome apostate !
En parlant de tout ce système babylonien, Dieu nous
ordonne : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne
participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à
ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).
Qu’allons-nous faire ? Obéir ou désobéir à notre Maître ?

Que va-t-il se passer ?

Toutes ces informations n’ont pas, pour unique objet,


d’étayer un argumentaire philosophique contre d’antiques
pratiques païennes, encore en vigueur de nos jours – bien qu’il
soit important. Le fait d’aborder et de comprendre ce sujet a
également pour but de fournir une aide aux chrétiens sincères
et zélés – s’ils décident de réagir – à se prémunir contre
« l’holocauste » à venir, décrit dans la Bible sous le nom de
« grande détresse » ! L’écrivain Adrian Hilton nous montre ce
qui est en préparation, actuellement :

« Jésus avait dit que Son Royaume n’était pas de ce


monde, et Il fit de nombreux commentaires traitant d’une
entente impossible entre le monde et l’Eglise, jusqu’à Son
retour. Jusqu’à Constantin, qui démarra un processus de
syncrétisme, les chrétiens ne pouvaient pas comprendre la
nature de la bête, qui était en train de se mouvoir.
Le sabbat juif du samedi fut remplacé par l’édit de
Constantin interdisant de travailler durant “le jour
vénérable du soleil” [dimanche], et la célébration de la
Pâque fut déclarée illégale – sous peine de mort. Elle fut
remplacée par “les Pâques”, qui étaient fêtées un
dimanche, et qui avaient été héritées du culte babylonien
dédié à la déesse Ishtar. Le pseudo christianisme romain
32
Le christianisme contrefait de Satan

incita beaucoup de croyants fidèles à s’enfuir dans les


montagnes d’Europe et d’Asie mineure, afin d’échapper à
la persécution et à la mort. De cette manière, ils purent
continuer d’exister à l’abri des regards du monde, en tant
que véritable Eglise du Christ. Cependant, la majorité des
chrétiens eut peur de l’autorité universelle de la nouvelle
union. C’était un empire placé sous l’autorité d’un
empereur conduisant une Eglise sous un Dieu. Beaucoup
de croyants commencèrent à se demander s’ils n’avaient
pas mal compris le concept du Royaume de Dieu – celui-ci
étant peut-être l’Eglise elle-même, ou même cet empire
christianisé. Donc, l’union inévitable de l’Eglise et de
l’Etat fut ratifiée – une union qui devait modeler l’Europe
au cours des siècles à venir » (The Principality and Power
of Europe, pages 23-24).

Plus loin, Hilton poursuit :

« Les dégâts occasionnés par la réussite de la Réforme


furent aussi décisifs que le processus de fédéralisme.
Certains grands dirigeants chrétiens évangéliques ont
même qualifié cette délocalisation momentanée de Dieu
comme étant “la plus importante tragédie jamais arrivée à
l’Eglise”. Ils ont déclaré que les protestants avaient
“détruit l’unité de la chrétienté”. Ils omettent de men-
tionner de quelle sorte est la véritable nature du système
religieux papal, la profonde obscurité spirituelle dans
laquelle il maintient ses fidèles, et son opposition diamé-
tralement contraire au véritable christianisme biblique.
Il semblerait que l’unité eût été plus importante à préserver
que la vérité. Le concept de chrétienté, dont les pratiques
sont pourtant anti-bibliques, semble plus important que les
frontières nationales, établies entre principautés, sans
considération des libertés garanties à l’intérieur de ces
limites.
« Alors qu’il visitait l’Autriche, en 1983, le pape
critiqua ouvertement l’existence de “frontières nationales
33
Le christianisme contrefait de Satan

et artificielles” en Europe. Il ajouta : “Les Européens


doivent vaincre les confrontations internationales
menaçantes des Etats et des alliances, et créer une nouvelle
Europe unie de l’Atlantique à l’Oural.”
« En 1988, il poursuivit sur ce même thème lorsqu’il
s’adressa au Parlement européen, à Strasbourg, permettant
du même coup de s’interroger sur la pertinence de l’inter-
vention d’un dirigeant religieux, au chapitre de l’unité
politique. En 1991, le Sunday Telegraph résuma les plans
du pape pour “l’évangélisation” de l’Europe, en déclarant :
“Il se prépare tout doucement à endosser le manteau qu’il
croit solennellement être son droit divin – celui d’un
nouveau saint empereur romain, qui régnerait de l’Oural à
l’Atlantique” » (pages 36-37).

“Babylone” reprend vie !

Comme l’a mentionné le Sunday Telegraph en Grande-


Bretagne, le pape Jean Paul II s’attendait à « régner » sur un
nouveau saint empire romain. Néanmoins, une question
importante se pose : Sera-t-il réellement « saint » ? Ne sera-t-il
pas finalement la résurrection d’un ancien système babylonien
Eglise-Etat, condamné par Dieu ?
Dans une prophétie pour notre époque, le prophète Esaïe
fit mention d’une vierge, « fille » moderne de l’ancienne Babylone,
qui profanerait son peuple (Esaïe 47 :1-9). Dieu qualifie cette
Babylone moderne de « souveraine des royaumes » (verset 5).
Ensuite, Il déclare : « Tu disais : à toujours je serai souveraine !
Tu n’as point mis dans ton esprit, tu n’as point songé que cela
prendrait fin. Ecoute maintenant ceci, voluptueuse, qui t’assieds
avec assurance, et qui dis en ton c ur : moi, et rien que moi !
Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants !
Ces deux choses t’arriveront subitement, au même jour, la
privation d’enfants et le veuvage ; elles fondront en plein sur toi,
malgré la multitude de tes sortilèges, malgré le grand nombre de
tes enchantements » (versets 7-9).
34
Le christianisme contrefait de Satan

Notez les déclarations identiques utilisées à l’encontre


de la Babylone moderne, qui combattra le Christ à Son second
Avènement ! « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe,
autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en
son c ur : je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne
verrai point de deuil ! A cause de cela, en un même jour, ses
fléaux arriveront, la mort, le deuil, et la famine, et elle sera
consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a
jugée » (Apocalypse 18 :7-8).
Ce système Eglise-Etat sera bientôt établi en Europe ;
il finira par se tourner contre les Américains et les nations
britanniques, en déclenchant la grande détresse ! Ce sera une
résurgence de l’ancienne Babylone – avec son clergé, son rituel
païen, ses doctrines et sa totale indifférence pour les comman-
dements divins. Ce sera une contrefaçon habile du véritable
christianisme. Et pourtant, des millions de gens seront séduits !
Pourquoi ?
Parce que la vaste majorité de ceux qui prétendent être
chrétiens n’étudient pas la Bible. Ils ne fouillent pas, et ils n’essayent
pas de « prouver » toute chose, comme Dieu l’ordonne. En consé-
quence, de nombreux chrétiens – ainsi que leurs ministres – seront
finalement entraînés dans l’euphorie générale de ce puissant système
babylonien ! En effet, puisqu’il sera intégré au « mouvement
cuménique », ce système semblera être celui qui convient.
Souvenez-vous des paroles de Jésus : « Entrez par la
porte étroite. Car large est la porte, spacieux le chemin qui
mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là.
Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie,
et il y en a peu qui les trouvent » (Matthieu 7 :13-14).
Ce même Jésus-Christ de la Bible a également donné cet
avertissement : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur !
n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement
celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-
nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des
démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de
miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne
35
Le christianisme contrefait de Satan

vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez


l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).
Les grands fastes, la pompe, les cérémonies et la puissance
menaçante de ce système babylonien, qui se profile à l’horizon,
seront très impressionnants. Seuls, ceux qui accomplissent sincè-
rement la volonté de Dieu et qui observent Ses commandements
– tous les Dix – entreront dans le Royaume de Dieu à venir :
« C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les comman-
dements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).
A la fin de Sa parole inspirée, notre Créateur nous dit :
« Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir
droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !
Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les forni-
cateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique
le mensonge » (Apocalypse 22 :14-15, version Ostervald 1996).
Les enchantements et l’idolâtrie religieuse du système baby-
lonien séduiront des millions d’individus. La vaste majorité des
gens accepteront ce système, mais le passage cité précédemment
met en garde quiconque « aime et pratique le mensonge ».
Les enseignements de la « Babylone » moderne sont remplis de
mensonges, d’interprétations erronées et de pratiques païennes.
Selon la parole divine, ce système jouira néanmoins
d’une vitalité et d’une puissance momentanée : « Car tes marchands
étaient les grands de la terre, toutes les nations ont été séduites
par tes enchantements, et l’on a trouvé chez elle le sang des
prophètes, des saints, et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre »
(Apocalypse 18 :23-24). Mais quelle sera la fin ? « Alors, un ange
puissant prit une pierre semblable à une grande meule, et il la
jeta dans la mer, en disant : Ainsi sera précipitée avec violence
Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus » (verset 21).

Vous devez AGIR !

Dieu annonce : « Elle est tombée, elle est tombée,


Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons,
un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et
36
Le christianisme contrefait de Satan

odieux » (verset 2). Ensuite, Dieu dit : « Sortez du milieu d’elle,


mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés,
et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (verset 4).
Dans cette brochure, nous avons brièvement montré
que toutes les religions du monde remontent, à l’origine,
à « Babylone ». Les religions orientales et africaines sont basées
sur beaucoup de faux concepts païens, similaires, en ce qui
concerne Dieu et le salut. Elles se sont développées à partir du
culte original voué à Nimrod et à sa femme prostituée,
Sémiramis. Le prétendu « christianisme » est en grande partie
influencé et dévoyé par ces concepts païens.
Où que vous viviez, qui que vous soyez, nous vous
recommandons d’étudier sérieusement la Bible, la révélation
inspirée que Dieu a mise à la disposition de l’humanité. Pour
votre sauvegarde, ne vous contentez pas de lire simplement la
Bible pour y ressentir des émotions, ou pour renforcer vos
a priori. Apprenez à étudier sérieusement la Bible, pour voir ce
qu’elle révèle clairement, et de manière répétitive, au sujet du
Dieu Créateur, de la vie éternelle, et de la véritable voie qui
y mène. Si vous êtes sincèrement intéressé, et si vous désirez
prouver ces choses, demandez-nous de vous envoyer
gratuitement l’une de nos brochures essentielles, intitulée
La restauration du christianisme apostolique. En outre, si vous
souhaitez prendre le temps d’étudier la Bible, inscrivez-vous à
notre Cours de Bible par correspondance. Votre inscription sera
absolument gratuite comme, du reste, toutes nos autres
brochures et publications. Nous vous demandons seulement de
réserver un peu de votre temps et de votre énergie mentale,
pour étudier diligemment et pour vérifier dans la Bible, si ce que
nous enseignons est exact, et de vous prouver à vous-même où
la vérité est actuellement enseignée.
Nous continuerons à expliquer les événements
prophétiques, qui ont un rapport à la résurgence actuelle de
Babylone – et à l’arrivée du Royaume de Dieu. Ce message ne
sera pas populaire ! Nous serons harcelés, dénigrés et persécutés,
pour vous avoir présenté la pure vérité concernant ce qui va
réellement arriver à l’échelle mondiale. Nous ne craignons pas
37
Le christianisme contrefait de Satan

de proclamer toute la Vérité sur le véritable christianisme, et sur


l’apostasie dirigée contre lui, par Satan le diable. En effet,
le Dieu Vivant n’apprécie ni les bonimenteurs ni les lâches !
« Celui qui vaincra héritera ces choses ; je serai son
Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules,
les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens,
les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang
ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort »
(Apocalypse 21 :7-8). Le christianisme contrefait de Satan doit
être dénoncé, reconnu et rejeté !
Puisse Dieu vous aider à réagir à ce message alors qu’il
est encore temps ! Puisse Dieu vous aider à prouver ce que
la Bible dit réellement, et à trouver – puis à accomplir –
le véritable but de votre vie. q

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