LEÇON 10

10 Mars 2024

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 1 Corinthiens 11:17-34
17En donnant cet avertissement, ce que je
ne loue point, c'est que vous vous
assemblez, non pour devenir meilleurs, mais
pour devenir pires.
18Et d'abord, j'apprends que, lorsque vous
vous réunissez en assemblée, il y a parmi
vous des divisions, -et je le crois en partie,
19car il faut qu'il y ait aussi des sectes parmi
vous, afin que ceux qui sont approuvés
soient reconnus comme tels au milieu de
vous. -
20Lors donc que vous vous réunissez, ce
n'est pas pour manger le repas du Seigneur;
21car, quand on se met à table, chacun
commence par prendre son propre repas, et
l'un a faim, tandis que l'autre est ivre.
22N'avez-vous pas des maisons pour y
manger et boire? Ou méprisez-vous l'Eglise
de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n'ont
rien? Que vous dirai-je? Vous louerai-je? En
cela je ne vous loue point.
23Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai
enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans
la nuit où il fut livré, prit du pain,
24et, après avoir rendu grâces, le rompit, et
dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour
vous; faites ceci en mémoire de moi.
25De même, après avoir soupé, il prit la
coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle
alliance en mon sang; faites ceci en mémoire
de moi toutes les fois que vous en boirez.
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26Car toutes les fois que vous mangez ce
pain et que vous buvez cette coupe, vous
annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce
qu'il vienne.
27C'est pourquoi celui qui mangera le pain
ou boira la coupe du Seigneur indignement,
sera coupable envers le corps et le sang du
Seigneur.
28Que chacun donc s'éprouve soi-même, et
qu'ainsi il mange du pain et boive de la
coupe;
29car celui qui mange et boit sans discerner
le corps du Seigneur, mange et boit un
jugement contre lui-même.
30C'est pour cela qu'il y a parmi vous
beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un
grand nombre sont morts.
31Si nous nous jugions nous-mêmes, nous
ne serions pas jugés.
32Mais quand nous sommes jugés, nous
sommes châtiés par le Seigneur, afin que
nous ne soyons pas condamnés avec le
monde.
33Ainsi, mes frères, lorsque vous vous
réunissez pour le repas, attendez-vous les
uns les autres.
34Si quelqu'un a faim, qu'il mange chez lui,
afin que vous ne vous réunissiez pas pour
attirer un jugement sur vous. Je réglerai les
autres choses quand je serai arrivé.
Tout comme le baptême d'eau, La Cène
du Seigneur est aussi une ordonnance
donnée par Jésus à son Église. Tout au
long de l’histoire, l'Église voit la Cène du
Seigneur comme l'une des célébrations
les plus importantes. En ce sens, le
chrétien peut contempler la Cène sous
trois angles.
Tout d'abord, un regard en arrière, quand
ils contemplaient le Christ se donnant en
sacrifice par procuration sur la croix;
I - LA NATURE DE LA CÈNE DU SEIGNEUR
DANS LA TRADITION CHRÉTIENNE
1. Dans la tradition romaine
Le romanisme comprend de manière littérale les
expressions prononcées par Jésus en référence
aux éléments de la Cène du Seigneur : « c'est
mon corps » (Luc 22 :19) ; « Cette coupe est […]
mon sang » (Luc 22 :20). Ainsi, selon cette
compréhension, lors du cérémonial les éléments
de la Cène deviennent le corps et le sang du
Christ. Cet enseignement c’est ce qu’on appelle la
transsubstantiation. Il y a au moins deux
problèmes avec son interprétation. Le premier est
de nature logique, car lorsque Jésus a célébré la
dernière Pâques , il était présent et, par
conséquent, cela ne pouvait pas être
physiquement dans le pain et encore moins dans
la tasse, puisque physiquement, il était là. Par
contre, comprenez ces paroles non littéralement
mais comme une métaphore, qui crée des
problèmes de nature exégétique. Jésus a dit, par
exemple, qu'il était la porte (Jean 10:9). De toute
évidence, il n'a pas fait référence à une porte
littérale.
2. Dans la tradition protestante
La tradition luthérienne s'écarte de la tradition
catholique lorsqu’elle nie que les éléments de la
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deuxièmement le regard sur le présent,
quand tu vois ta condition réelle devant
Dieu et comment cela a été réalisé par la
grâce de Dieu; troisième, un regard vers
l'avenir, quand nous espérons et
attendons avec espoir la deuxième venue
du Christ. En ce sens, la Cène du
Seigneur est une cérémonie qui doit être
célébrée avec respect, joie et attente.
Cène, le pain et le vin, deviennent ou sont
transformés en corps et sang du Christ.
Cependant, il déclare que le corps physique de
Jésus est présent dans le pain de la Cène. Cette
compréhension luthérienne est appelée
consubstantation. Il s’avère que Luther n’a pas
réussi à se libérer complètement de la tradition
catholique lorsqu'elle donne une version modifiée
de votre ancienne croyance.
3. La position pentecôtiste
La tradition pentecôtistes comprend que le pain et
le vin ne se convertissent pas physiquement dans
le corps de Jésus et Jésus n’est pas non plus
physiquement présent en eux. Ainsi, le pain et le
vin symbolisent le corps et le sang de Jésus.
Cependant, Jésus est présent spirituellement
dans les symboles de la Cène (Mt.18:20). C'est la
position de la plupart des Pentecôtistes. Ils
soulignent également l’aspect mémoriel dans la
célébration de la Cène du Seigneur
En ce sens, la Cène du Seigneur est pour ceux
qui sont en communion, et non hors de la
communion. Cette compréhension correspond à
l’enseignement du Nouveau Testament
à propos de la Cène du Seigneur.
II - LE BUT DE LA CÈNE DU SEIGNEUR
1. Célébrez l’expiation du Christ
En écrivant sur la Cène du Seigneur, L'apôtre Paul
a souligné le but de cette célébration « pour
annoncer le décès du Seigneur » (1 Cor 11, 26).
Dans ce cas, la cène du Seigneur montre le
Calvaire. Elle célèbre la victoire du Christ sur la
croix, le péché, la mort et le Diable (Hb2.14,15).
Par la mort du Christ sur la croix, nous avons été
justifiés et réconciliés avec Dieu (2 Cor 5:21).
C'est pourquoi, à la cène du Seigneur nous
célébrons la victoire de Jésus sur la croix, qui est
aussi notre victoire (Apocalypse 12 : 11).
2. Proclamer la seconde venue de Christ
La Cène du Seigneur proclame la seconde venue
(1 Cor 11:26).
Il y a un sens eschatologique dans la célébration
de la Cène du Seigneur. Quand l'espérance bénie
est perdue, l'église est
sécularisé. Ainsi, lors du Repas du Seigneur,
l'Église garde un œil sur le passé, lorsqu'il
contemple la victoire de Jésus en croix, mais
garde aussi son regard dans le futur, espérant et
désirant sa seconde venue. En contemplant le
retour du Christ, l'Église se souvient qu'il est
pèlerinage sur cette Terre et que sa patrie ce n'est
pas ici (Phil 3.20,21)
3. Célébrez la communion chrétienne
L'une des raisons qui a conduit l'apôtre Paul à
écrire sa première lettre aux Corinthiens était lié à
la question des divisions entre frères de cette
église (1 Cor 1:11). C'était un problème récurrent
chez les Corinthiens et était également présent
lors de la célébration de la Cène du Seigneur.
Paul le réprouve (1 Cor 11.17). La fraternité et la
communion avaient cessé d’exister (Actes 2 :42 ;
1 Jean 1 :7). À cet égard, certains n'ont pas
attendu d'autres célébrer la Cène ensembles (1
Cor.11.21). Quand il y a un esprit de division, de
disputes et d'intrigues entre croyants, la
célébration de la Cène du Seigneur perd tout son
sens.
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III - LE MODE DE CÉLÉBRATION DE LA CÈNE
DU SEIGNEUR
1. Qu’est-ce qu’une participation « indigne » ?
Concernant la célébration de la Cène du Seigneur,
Paul a mis en garde contre le danger de participer
indignement à la Cène (1 Cor 11,27). Le terme
portugais « indigné » est la traduction de l’adverbe
grec anaxiós. Un adverbe qui indique la manière
dont cela est fait. En ce sens, l'adverbe modifie le
verbe manger et est lié à la manière dont les
Corinthiens mangeaient la Cène du Seigneur - de
manière désordonnée, alors qu'ils ne s'attendaient
pas les un les autres; de manière indisciplinée,
quand ils mangeaient plus que les autres et de
manière irrévérencieuse quand ils se sont enivrés
(1 Cor 11.18,21,22).
2. Une célébration respectueuse
Si au lieu d'un adverbe, qui indique la manière ou
la manière, Paul avait utilisé un adjectif qui indique
un état, une qualité ou une nature, alors personne
ne peut participer au Souper, en raison du fait que
personne n’est digne (1 Cor 11 :27). Comme nous
l’avons montré, ce n’est pas le cas. C'est vrai
qu'on ne participe pas à la Cène du Seigneur
parce que nous en sommes dignes, mais par la
grâce de Dieu. Cependant, personne ne doit
penser que parce qu’il est un pêcheur atteint par
la grâce, cela lui donne le droit de prendre la cène
de façon irrévérencieuse et lui permet de
continuer dans une vie de péché. Si la simple
façon irrévérencieuse de célébrer le souper attire
le jugement divin, que dire alors de ceux qui
participent en étant dans le péché sans l’avoir
avoué ?Le péché non avoué attire le jugement
divin.
3. Célébration festive
La Cène du Seigneur célèbre la mort et la
résurrection de Jésus et non de ses funérailles. La
Cène célèbre le Christ mort, mais qui est
ressuscité (1 Cor 15 : 1-4). Il faut donc être une
célébration respectueuse, cependant, festive (1
Cor 5.7-8). Notre Rédempteur vit et, par
conséquent, nous devons démontrer ceci lors de
la célébration de la Cène du Seigneur.
Il doit donc y avoir un environnement de respect
et, en même temps, une joie abondante.
CONCLUSION

Dans cette leçon, sous différents angles, j'ai examiné certains aspects qui révèlent le
sens et le but de la Cène du Seigneur. Ce n'est pas un sacrement qui accorde comme
par magie la grâce à ceux qui participent de la cène ou un vaccin qui donnerait la
communion à ceux qui en réalité n’ont pas véritablement de communion. En fait, le
droit de célébrer cette ordonnance importante est le résultat de la grâce qui a été
donnée à chaque croyant. Il est nécessaire d'avoir ce discernement lorsqu'on
participe à ce rite Chrétien. Il s'agit donc d'un acte qui ne peut être célébré de
n’importe quelle façon, ni par ceux qui vivent délibérément dans le péché.