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Chapitre 5: Convolution
En posant u = t, v = x − t, on obtient :
./Figures/WMSU LOGO.png
Z +∞ Z +∞
⟨f ∗ g, φ⟩ = f (u)g(v)φ(u + v)dt dx
−∞ −∞
ce qui nous conduit à écrire cette expression sous la forme :
./Figures/WMSU
à laquelle LOGO.png
il s’agit d’appliquer le produit f ⊗ g .
Or si φ ∈ D(R), la fonction ϕ est indéfiniment dérivable mais n’appartient
pas à D(R2 ) car son support n’est pas borné. En effet, si suppφ = [a, b],
alors (u, v) ∈ suppφ si et seulement si u + v ∈ suppφ,
et suppφ = {(u, v) ∈ R2 : a ≤ u + v ≤ b}, c’est-à-dire une bande de R2
délimitée par les droites d’équations u + v = a et u + v = b.
Pour que cette définition ait un sens, il faut que S ∗ T existe. On a déjà vu
que si φ ∈ D(R), alors ψ ∈ C ∞ (R2 ) et supp ψ n’est pas borné. Supposons
que supp ψ ∩ supp (Sx ⊗ Ty ) soit borné. En procédant comme dans la
section 1.5 du chapitre 1, on définit une extension de S ∗ T à l’espace des
./Figures/WMSU LOGO.png
fonctions ψ, en posant :
(ii) suppS ∪ suppT sont bornés d’un même côté : En effet, supposons que
suppS et suppT soient bornés à gauche, c’est-à-dire suppS ⊂ [c1 , +∞[ et
suppT ⊂ [c2 , +∞[. Pour tout (x, y) ∈ supp(ψ) ∩ (suppS × suppT ), on a
./Figures/WMSU LOGO.png
x ≥ c1 et y ≥ c2 . Comme x + y ∈ suppφ, alors il existe une constante c
telle que x + y ≤ c. Dès lors, c1 ≤ x ≤ c − y ≤ c − c2 et
c2 ≤ y ≤ c − x ≤ c − c1 . Donc x et y sont bornés.
Même raisonnement pour le cas où suppS et suppT sont bornés à droite.
Définition3.2 :(Commutativité)
Soient S, T ∈ D′ . Si S ∗ T existe, alors :
S∗T =T ∗S
Démonstration : En effet, pour tout φ ∈ D,
./Figures/WMSU LOGO.png
D’où le résultat.
Chapitre 5: Convolution Distributions 8 / 31
Convolution des distributions Équation de convolution
(R ∗ S) ∗ T = R ∗ (S ∗ T )
si deux au moins de ces distributions sont à supports bornés ou si toutes
ces./Figures/WMSU LOGO.png
distributions ont leurs supports bornés du même côté.
⟨R ∗ (S ∗LOGO.png
./Figures/WMSU T ), φ⟩ = ⟨Rx ⊗ Sy ⊗ Tz , φ(x + y + z)⟩
et la démonstration s’achève.
Il faut bien noter qu’en général (R ∗ S) ∗ T ̸= R ∗ (S ∗ T ).
Proposition 3.6
Pour tout T ∈ D′ , on a T ∗ δ = δ ∗ T = T . En outre,
T ∗ δ (k) = T (k) , k ∈ N
./Figures/WMSU
Démonstration effet, T ∗ δ existe puisque suppδ = {0} est borné et
: En LOGO.png
d’après la proposition 3.2, T ∗ δ = δ ∗ T . D’où, pour tout φ ∈ D, on a
De même, on a
(S ∗ T )′ = S ′ ∗ T = S ∗ T ′
./Figures/WMSU LOGO.png
, et plus généralement
Dα (S ∗ T ) = Dα S ∗ T = S ∗ Dα T,
⟨(S ∗ T )′ , φ⟩ = −⟨S ∗ T, φ′ ⟩
= −⟨Sx ⊗ Ty , φ′ (x + y)⟩
= −⟨Sx , ⟨Ty , φ′ (x + y)⟩⟩
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= ⟨Sx , −⟨Ty , φ′ (x + y)⟩⟩
= ⟨Sx , ⟨Ty′ , φ(x + y)⟩⟩
= ⟨Sx ⊗ Ty′ , φ(x + y)⟩
= ⟨S ∗ T ′ , φ⟩
lim (Sα ∗ Tα ) = S ∗ T.
α→λ
Démonstration : Soit φ ∈ D. On a
Remarque 3.1
Dans LOGO.png si f ∈ D et T ∈ D′ alors le produit de
la proposition précédente,
./Figures/WMSU
convolution T ∗ f existe car suppf est borné. De meme, si f ∈ E = C ∞ et
T ∈ E ′ alors suppT est borné et T ∗ f existe.
Algèbre de convolution
On appelle algèbre sur le corps des nombres réels ou complexes,un
ensemble A muni des trois opérations : somme, produit par un scalaire
(deux lois de composition interne ) et produit(loi de composition externe),
on note (A, +, ×, .) ,tel que
A muni de la somme et du produit par un scalaire (A, +, .) est un
espace vectoriel
./Figures/WMSU LOGO.png
Le produit est une application bilinéaire de A × A dans A
Le produit est associatif
Une algèbre de convolution A est un sous espace vectoriel de D′ tel que :
le produit de convolution de deux distributions de A est un élément de A
et associatif
δ ∈ A (la distribution de dirac joue le rôle de l’élément neutre)
On s’intéresse donc ici aux algèbres pour les opérations :
Somme des deux distributions.
Produit d’une distribution par un scalaire.
Convolution de deux distributions ( le produit de convolutionDistributions
Chapitre 5: Convolution
joue le rôle
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Convolution des distributions Équation de convolution
AX = b
AA−1 = A−1 A = In
A ∗ A−1 = A−1 ∗ A = δ
X = A−1 ∗ B
preuve :
En effet, A admet un inverse unique car si A ∗ X = δ avait une autre
solution Y dans l’algèbe de convolution , on aurait A ∗ Y = δ ou, compte
tenu de la commutativité, Y ∗ A = δ . Dès lors,
Y = Y ∗ δ = Y ∗ (A ∗ X) = (Y ∗ A) ∗ X = δ ∗ X = X.
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On déduit par convolution des deux membres de l’équation A ∗ X = B par
A−1 que : A−1 ∗ A ∗ X = A−1 ∗ B , c’est-à-dire
X = A−1 ∗ B
.
Chapitre 5: Convolution Distributions 30 / 31
Convolution des distributions Équation de convolution
dm dm−1 d
D= m
+ a m−1 m−1
+ ....... + a1 + a0
dX dX dX
Alors
′ ′
Dδ = δ m + a(m−1) δ (m−1) + ..... + a1 δ + a0 δ ∈ D+
./Figures/WMSU LOGO.png ′
admet un inverse de convolution dans D+ qui est donnée par
(Dδ)−1 = H(t)Z(t)
avec
′ ′ ′
(Dδ)−1 = (δ − r1 δ)−1 ∗ (δ − r2 δ)−1 ∗ ..... ∗ (δ − rm δ)−1