LES EXTINCTEURS

Sommaire :

Sommaire : …………………………………………………………………...01
I. Introduction : ………………………………………………………………...02
II. Les extincteurs : …………………………………………………………02-29
1. Les catégories d’extincteurs : …………………………………………..03-06
1.1 Extincteurs portatifs : …………………………………………..03-04
1.2 Extincteurs mobiles : ………………………………………………05
1.3 Extincteurs fixes : ……………………………………………....05-06
2. Les types d’extincteurs : ………………………………………………..06-09
2.1 Extincteurs à pression permanente : ……………………………06-07
2.2 Extincteurs à pression auxiliaire : ……………………………...08-09
3. Les agents extincteurs et les classes de feu : …………………………...09-16
3.1 L’eau : ………………………………………………………….09-10
3.2 La mousse : ………………………………………………………...11
3.3 La poudre : …..…………………………………………………11-14
3.3.1 Poudre BC « feux de classes B et C » : …………………….12-13
3.3.2 Poudre ABC « feux de classes A, B et C » : …………………..13
3.3.3 Poudre D « feux de classes D » : ………………………...…13-14
3.4 Le gaz : …………………………………………………………14-16
3.4.1 Dioxyde de carbone : ……………………………………….14-15
3.4.2 L’Halon : ……………………………………………………….16
4. Distance d’attaque : ………………………………………………………..17
5. Les procédés d’extinction : ………………………………………………...18
6. Utilisation et mode opératoire : ………………………………………...18-19
7. Les avantages et désavantages des différents extincteurs : ………………..20
8. Cadre légal, normes et réglementation : ………………………..………21-27
8.1 Signalisation, emplacement et installation : ……………………21-24
8.2 Etiquetage « marquage » : ……………………………………...24-25
8.3 Estampille : ……………………………………………………..25-26
8.4 Maintenance, entretien et vérification des extincteurs : ………..26-27
9. L’évolution des extincteurs : …………………………………………...27-29
III. Conclusion : …………………………………………………………………29
IV. Bibliographie et références : ………………………………………….30-31
V. Sommaire des figures : ……………………………………………………32

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I. Introduction :

Les 3 sources d’un incendie sont les éléments du triangle du feu (le comburant,
la chaleur, le combustible) sans l’un de ses trois le feu sera éteint ou n’aura pas lieu. Avant
la lutte contre un incendie par les pompiers, il est tout à fait possible d’éviter une
propagation d’un feu qui peut mener à un incendie, car il existe différents moyens pour
éteindre un foyer incendie en attendant l’arrivée des pompiers. Parmi ses moyens existe
l’extincteur, c’est un moyen de secours de première intervention, un appareil de lutte
contre l'incendie ou les fortes chaleurs capable de projeter ou de répandre une substance
appropriée appelée « agent extincteur » afin d'éteindre un début d'incendie. Il existe
différents agents extincteurs agissant sur le feu en s'opposant à la réaction de combustion
on catégorise les feux suivant la nature de ce qui brûle en classes de feux. On distingue
les extincteurs exclusivement destinés aux sapeurs-pompiers de ceux destinés au grand
public. Ces derniers se catalogue en trois catégories : portatifs, mobiles et fixes.

II. Les extincteurs :

Nombreux sont les catégories et types d’extincteurs avec différents agents

d’extinctions ; utiliser de façon bien précise et dans un cadre, normes et réglementation
très rigoureuses.

A. Cylindre
B. Poignée
C. Tuyau
D. Agent extincteur
E. Étiquette

Figure 1 : Coupe d’un extincteur.

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1. Les catégories d’extincteurs :
1.1 Extincteurs portatifs :

L'extincteur contient un agent qui peut être projeté sur une flamme par l'action d'une
pression interne. Cette pression est fournie par une pression permanente ou par la
libération d'un gaz (dioxyde de carbone) contenu dans la cartouche.

Le recours à une cartouche de gaz (très souvent du dioxyde de carbone) facilite la

vérification et la maintenance, mais aussi prévient toute déperdition. Il est cependant
obligatoire de percer la cartouche avant l'utilisation de l'extincteur : la cartouche libère le
gaz pour qu'il remplisse le corps métallique contenant l'agent extincteur.

Une goupille protégée par un plomb marqué prévient l'utilisation accidentelle de l'appareil
et garantit son intégrité.

Figure 2 : Détail d’une goupille

Un tuyau muni d'un diffuseur approprié à chaque agent extincteur permet d'en diriger la
vidange. Une poignée permet de porter l'extincteur et, sur les modèles à pression
auxiliaire :

Soit de gérer la vidange de l'agent extincteur (la percussion est alors assurée par un
percuteur séparé) ; soit de percuter la cartouche (la vidange est alors gérée par une autre
poignée sur le diffuseur).

Sur les modèles à pression permanente, elle n'assure que la première fonction. Sur les
modèles qui ne disposent pas de tuyau, le diffuseur est fixé sur l'extincteur. Certains
constructeurs équipent leurs extincteurs d’un manomètre.

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Un code de couleurs, peu suivi dans la pratique, se retrouve pour les extincteurs :

• Extincteur à poudre : étiquette de fond rouge.

• Extincteur à eau : étiquette de fond bleu.
• Extincteur au CO2 : étiquette de fond noir, gris ou blanc.

Figure 3 : Code de couleurs agents d’extincteurs.

Il est à noter que les extincteurs équipant les automobiles ne sont pas conçus pour un
usage domestique. Les extincteurs portent une date de péremption et parfois une date de
révision.

Figure 4 : Extincteurs portatifs.

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1.2 Extincteurs mobiles :

Les extincteurs de cette catégorie sont similaires dans leurs agents et leur fonctionnement
aux extincteurs portatifs, mais ils disposent d'un plus grand volume d'agent extincteur (20
à 200 kg), ce qui accroît leur autonomie et leur efficacité.

Ils sont montés sur un châssis muni de roues et disposent d'un tuyau beaucoup plus long,
avec parfois une lance-pistolet. Leur cartouche de gaz est souvent externe.

On en trouve dans les aéroports, les entrepôts, les stations-services, etc…

Figure 5 : Extincteurs mobiles (sur roues).

1.3 Extincteurs fixes :

On trouve également des installations d'extinctions fixes. Elles sont composées d'une
réserve d'agent extincteur (souvent sous pression permanente), d'une tuyauterie pour
l'acheminer et d'un système de déclenchement automatique ou manuel.

On en trouve, à des échelles très différentes :

• Dans des chaudières ;

• Dans des compartiments moteurs ;
• Dans des armoires électriques ;
• Dans des datacenters ;
• Dans des cuisines et leurs hottes ;
• Dans des raffineries ou dans des dépôts pétroliers.

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Figure 6 : Extincteur fixe (automatique). Figure 7 : Cylindres d'argon dans un datacenter.

2. Les types d’extincteurs :

2.1 Extincteurs à pression permanente :

Figure 8 : Schéma du fonctionnement d’un extincteur à pression permanente.

Un extincteur à pression permanente est immédiatement mis sous pression par l'usine. La
pression se situe généralement entre 12 et 17 bar. Le corps d'extincteur contient l'agent
extincteur (mousse, poudre, eau ou une variante) au fond, et le reste du récipient est rempli
d'un gaz propulseur pour atteindre la pression requise. Habituellement, il s'agit de
diazote (N2). Comme l'extincteur est sous une telle pression, l'agent extincteur se
pulvérise dès que vous appuyez sur le poignet.

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Vous reconnaissez un extincteur à pression permanente par la présence
d'un manomètre ou d'un indicateur de pression (à l'exception des extincteurs CO2 : ils
sont toujours sous (leur propre) pression permanente et n'ont jamais de manomètre).

Un extincteur à pression permanente présente un certain nombre d'avantages intéressants:

• Construction simple, donc moins de pièces qui peuvent s'user

• Par conséquent, il est généralement un peu moins cher
• L'utilisateur peut effectuer lui-même un contrôle "de base" de l'état de l'extincteur
à l'aide du manomètre

Cependant, un extincteur à pression permanente présente également un certain nombre

de désavantages évidents :

• L'extincteur est constamment sous pression, ce qui le rend plus sensible aux
fuites et aux petites fissures qui provoquent l'échappement de la pression.
• Ne peut pas être ouvert ou rechargé sur place, car l'extincteur est sous haute
pression. Cela ne peut se faire que dans un atelier spécialisé.
• Par conséquent, vous ne pouvez jamais vérifier l'intérieur de l'extincteur sur
place.
• Dans la pratique, les extincteurs à pression permanente doivent être remplacés
après 10 ans. A ce moment, un test de pression sur l'extincteur est exigé par la loi,
mais comme l'extincteur doit retourner à l'atelier, il est moins cher d'acheter un
nouvel appareil.

Figure 9 : Schéma d’un extincteur à pression permanente et de ses composants.

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2.2 Extincteurs à pression auxiliaire :

Figure 10 : Schéma du fonctionnement d’un extincteur à pression auxiliaire.

Un extincteur à pression auxiliaire n'est pas mis sous pression à l'avance. Seul l'agent
extincteur se trouve initialement dans le réservoir d'extinction. Vous activez l'extincteur
à pression auxiliaire en appuyant sur un bouton poussoir ou en appuyant sur un poignet
de percussion.

Figure 11 : L’activation par bouton poussoir.

Quel que soit le système d'activation, en appuyant dessus, une goupille pointue percute la
cartouche interne remplie de CO2. Le gaz CO2 s'écoule alors dans le corpus d'extincteur,
le mettant sous pression. Si vous pressez ensuite la poignée sur l'extincteur ou sur le tuyau,
l'agent extincteur (poudre, mousse, eau ou une variante) sera pulvérisé vigoureusement.

Les extincteurs à pression auxiliaire n'ont qu'un seul désavantage ; ils sont plus chers mais
comme l'extincteur n'est sous pression que lorsqu'il est activé, cela présente un certain
nombre d'avantages très importants :

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• L'extincteur peut être ouvert sur place par un technicien, car l'appareil n'est pas
sous pression.
• L'extincteur peut donc être contrôlé à l'intérieur.
• Peut être facilement rechargé sur place.
• Plus facile à réparer : parce que l'extincteur peut être ouvert, n'importe quel défaut
interne peut être facilement observé et réparé.
• Presque insensible aux fuites de pression et donc beaucoup moins sensible (par
exemple pendant le transport).
• Comme le corps n'est pas sous pression permanente, l'extincteur n'a pas besoin
d'être testé de nouveau après 10 ans et atteint la durée de vie légale de 20 ans.

Figure 12 : Schéma d’un extincteur à pression auxiliaire et de ses composants.

3. Les agents extincteurs et les classes de feu :

Un agent extincteur est un produit agissant sur le feu en s'opposant à la réaction

de combustion.

3.1 L’eau :

On ne rencontre quasiment pas d'extincteur à eau pure, en raison de sa faible efficacité en

petites quantités. Ainsi, les extincteurs à eau contiennent presque tous un additif. Ceux-
ci sont des émulseurs, c’est-à-dire des produits qui abaissent la tension superficielle de

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l'eau (la goutte d'eau s'étale beaucoup plus), la rendant plus mouillante, plus pénétrante et
donc plus efficace. De plus ils forment une pellicule étanche à la surface du combustible,
l'isolant ainsi de l'air. La solution moussante obtenue est pour ces raisons également
appelée « light water ». Il s'agit du même mélange utilisé pour produire de la mousse,
cependant la solution n'est ici pas mélangée à l'air. L'émulseur le plus rencontré est l'A3F
ou AFFF (Agent Formant un Film Flottant). Il peut être en pré-mélange dans l'eau, ou
dans un réservoir à l'intérieur de l'extincteur qui, au moment de la mise en pression de
l'extincteur, se perce et libère l'additif dans l'eau. Dans la plupart des cas, cet agent est
irritant et nécessite le rinçage des parties du corps qui ont pu y être exposées. Leur
efficacité est maximale sur les feux de classe A. Grâce à l'additif ils sont aussi utilisables
sur les feux de classe B (liquides), bien que la mousse soit plus efficace et plus sûre. Le
diffuseur équipant ces extincteurs est généralement formé de dizaines de trous de l'ordre
du millimètre, afin de pulvériser l'eau en gouttelettes microscopiques. Pour cette raison,
on appelle souvent ces modèles des extincteurs à eau pulvérisée. Cette pulvérisation
limite la portée du jet au mètre. Certains diffuseurs sont ainsi prolongés de 20-30 cm ou
coudés.

On peut utiliser l'eau pulvérisée avec additifs en présence de courant d'une tension
inférieure à 1 000 V. Composé de gouttelettes, le jet n'est pas conducteur. L'eau de
ruissellement est en revanche conductrice. Si l'extincteur est défectueux, l'absence de
pulvérisation peut induire un risque mortel.

Les extincteurs à eau sont sensibles à la rouille. Cela est surtout dû au choix de matériaux
répondant à des impératifs commerciaux.

A. Percuteur
B. Poignée de percussion et de transport
C. Emplacement de la goupille de sécurité
D. Corps de robinet
E. Sparklet (cartouche de gaz propulseur)
F. Tube d'injection du gaz
G. Tube plongeur
H. Corps d'extincteur

a. Buse
b. Prolongement
c. Gâchette
d. Tuyau souple

Figure 13 : Schéma d'un extincteur à eau.

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3.2 La mousse :

La conception et le contenu des extincteurs à mousse est identique à celle des extincteurs
à eau avec additif. La solution est ici mélangée à l'air au niveau du diffuseur, qui se
compose d'un simple tube mousse (un long tube doté d'une ouverture à son origine pour
faire entrer l'air par l'effet Venturi) formant de la mousse à bas foisonnement (mousse
lourde). La portée importante du jet demande (ou permet) de se tenir loin du liquide en
feu pour éviter de le projeter et de l'étaler.

Il s'agit du seul agent capable d’éteindre proprement, sûrement et sans risque de ré

inflammation les feux de liquides (classe B). La mousse, en flottant, agit en isolant l'air
de ces derniers. Ceci permet :

• D'empêcher l'air d'alimenter le feu ;

• De retenir les vapeurs du liquide pouvant s'enflammer ou causer une ré
inflammation : on peut ainsi couvrir de mousse une surface de manière préventive
afin d'éviter tout risque d'inflammation.

Dans une moindre mesure, la mousse agit par refroidissement grâce à l'eau qu'elle
contient. Ceci est surtout valable sur les feux de classe A.

Suivant l'additif utilisé et le foisonnement, ils peuvent agir sur les feux de classe A, bien
que l'eau pulvérisée reste préférable en raison de sa plus grande capacité de
refroidissement.

L'additif utilisé conditionne l'efficacité de la mousse sur les feux d'hydrocarbures ou sur
les produits polaires (solubles dans l'eau). L'AFFF est particulièrement efficace sur les
premiers, formant lors de la décantation de la mousse un film aqueux à leur surface. Sur
les polaires, il a tendance à former un gel. Il s'agit de l'émulseur le plus rencontré dans les
extincteurs.

La mousse est inutilisable sur des feux d'installations électriques, car elle est conductrice.

Concernant la corrosion, les mêmes remarques que pour l'eau s'appliquent à la mousse.

3.3 La poudre :

Les extincteurs à poudre contiennent une poudre chimique qui agit de plusieurs manières,
principalement en inhibant le feu et en isolant le combustible. Elle n'a aucun pouvoir
refroidissant.

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A. Percuteur
B. Poignée de percussion et de transport
C. Emplacement de la goupille de sécurité
D. Corps de robinet
E. Sparklet (cartouche de gaz propulseur)
F. Tube de détassement
G. Tube plongeur
H. Corps d'extincteur

a. Buse
b. Gâchette
c. Tuyau souple

Figure 14 : Schéma d'un extincteur à poudre.

Les extincteurs à poudre sont irrespectueux des biens de valeur. En effet, la poudre
s’insinue partout, elle est abrasive et mélangée à l’eau elle devient fortement corrosive
(notamment sur les circuits électriques). Afin de réparer les dégâts, il existe des firmes
spécialisées dans le nettoyage après l’utilisation d’extincteurs à poudre. Les nuages de
poudre qu'ils provoquent réduisent beaucoup la visibilité du sinistre, et sont très fortement
irritants. De plus, ils engendrent une forte déperdition de l'agent extincteur, car une partie
n'atteint pas le foyer.

Ce sont les extincteurs qui éteignent le feu le plus rapidement, mais pas forcément d'une
façon définitive. Sur les liquides (classe B), la poudre rend la réinflammation difficile
mais pas impossible. Il est souvent nécessaire de consolider l'extinction par la mousse. La
poudre est le seul agent extincteur efficace sur les feux de gaz (classe C) de grande
ampleur.

Ils sont sensibles aux vibrations qui tassent la poudre, l'empêchant de sortir correctement.

On distingue trois types de poudre :

3.3.1 Poudre BC « feux de classes B et C » :

Elle est composée principalement de bicarbonate de sodium ou de bicarbonate de

potassium (85-95 %) qui sous l'effet de la chaleur se décomposent en dégageant
notamment du CO2. Ils ont également une action inhibitrice sur les réactions chimiques
au sein de la combustion.

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On leur adjoint souvent 1-12 % de mica muscovite (silicate de potassium et
d'aluminium) ou de terre à foulon (silicate de magnésium et d'aluminium) pour rendre la
poudre moins volatile.

Enfin on trouve un petit pourcentage de stéarates (de calcium notamment), de gel de

silice et d'huile de silicone (polysiloxane méthylé et hydrogéné), afin d'éviter que la
poudre ne s'agglomère sous l'effet de l'humidité. La plupart de ces poudres sont également
dotées de pigments bleus ou violets pour les distinguer. Ils sont presque exclusivement
destinés au secteur de l’automobile ou de l'industrie.

3.3.2 Poudre ABC « feux de classes A, B et C » :

Elle est composée principalement (jusqu'à 9%) de phosphate ou sulfate d'ammonium,

de phosphate monoammonique ou de carbamate ou bicarbonate de sodium.
Les sels d'ammonium ont la propriété de fondre sous l'effet de la chaleur et de former à
la surface des solides une croûte les isolant de l'air. C'est ce qui rend cette poudre utilisable
aussi bien sur les feux de classe A, B ou C.

On leur adjoint souvent 1-5 % de mica muscovite (silicate de potassium et d'aluminium)

ou de terre à foulon (silicate de magnésium et d'aluminium) pour rendre la poudre moins
volatile. Enfin on trouve des fractions d'huile de silicone (polysiloxane méthylé et
hydrogéné) afin d'empêcher que la poudre ne s'agglomère sous l'effet de l'humidité.
Certaines de ces poudres sont également dotées de pigments bleus ou jaunes. Ce sont les
extincteurs les plus polyvalents et les plus vendus.

3.3.3 Poudre D « feux de classe D » :

Elle est principalement composée (80-90 %) de carbonate ou chlorure de sodium et

de phosphate de calcium. On lui ajoute quelques pour cent de stéarate de zinc ou
de magnésium et parfois 1-5 % de mica muscovite (silicate de potassium et
d'aluminium) ou de terre à foulon (silicate de magnésium et d'aluminium) pour rendre la
poudre moins volatile, ainsi que du gel de silice pour éviter qu'elle ne s'agglomère. On
rencontre également de la poudre de ciment, du laitier, des grenailles de fonte qui aident
à former une croûte en fondant.

Certains contiennent de la poudre de cuivre, dont le rôle est de dissiper la chaleur par
conduction ; il est recommandé pour les feux de lithium.

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On rencontre ce type de poudre dans des environnements spéciaux : industries,
laboratoires, etc. bien que les transports et la construction utilisent de plus en plus de
métaux inflammables. En raison du caractère très particulier des feux de métaux, la
poudre D sert principalement à isoler le feu sous une croûte afin d'éviter sa propagation
et dans le meilleur cas de l'étouffer. La composition de la poudre va ainsi dépendre du
métal particulier à éteindre.

3.4 Le gaz :

Plusieurs gaz peuvent être utiliser le plus commun est le CO2 le plus utilisé aussi, et
l’Halon.

3.4.1 Dioxyde de carbone :

Le dioxyde de carbone (CO2) agit principalement par étouffement, en diminuant

fortement la concentration d'oxygène alimentant le feu. Dans une très moindre mesure, il
agit par refroidissement au vu de sa température de sortie de -78 °C ; sur de petits feux il
peut également souffler la flamme (séparer le combustible du feu). Il est ainsi capable
d'agir sur les trois côtés du triangle du feu.

Le gaz est stocké sous forme liquide à une pression permanente de 50 bar avec une valve
de sécurité se déclenchant à 200 bar ; il est inodore, incolore (bien qu'il forme un nuage
blanc en se condensant à la sortie de l'extincteur) et non toxique à faible dose. En raison
de sa détente, le gaz sort à -78 °C, faisant courir des risques de gelures. Le diffuseur prend
la forme d'un tromblon conique favorisant la détente du gaz et son guidage. Les modèles
de moins de 5 kg ne comportent généralement pas de tuyau et le tromblon est fixé
directement dessus.

Le CO2 est un gaz volatil ; plus lourd que l'air à température ambiante il devient plus léger
dès 179 °C. Pour assurer une extinction complète, il est donc nécessaire de couvrir
simultanément toute la surface en feu, car le gaz ne reste au mieux que quelques instants
à son contact. Il est efficace sur les petits feux de liquides (classe B) avec une efficacité
limitée lorsque le liquide en feu a atteint son point d'auto-inflammation : il se ré-
enflamme spontanément après extinction ; le CO2 n'est vraiment efficace que sur les feux
naissants. Il est efficace sur les petits feux de gaz (classe C) selon le principe énoncé mais
n'est pas homologué pour.

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Il est utilisable sur les feux de solides (classe A) lorsque ceux-ci sont très peu épais (tissu,
papier, etc.) et ne forment pas de braise. En revanche, la forte inertie thermique des feux
de solides épais ou formant des braises le rend inefficace sur ce type de foyer.

Il se distingue par sa capacité à refroidir des appareils électriques en surchauffe (pour des
tensions inférieures à 5 kV). L'opérateur doit cependant être attentif au risque d'explosion
d'objets brutalement refroidis par le dioxyde de carbone. Les extincteurs à CO2 sont les
seuls dont le tromblon, tant qu'il est sec, peut servir à séparer de la source d'électricité une
victime en train de s'électriser. Le CO2 ne laisse aucun résidu et ne cause aucun dégât, ce
qui en fait le seul agent utilisable dans un environnement informatique ou une cuisine par
exemple. Cet extincteur est le plus lourd parmi les matériels d'extinction. Il est également
très sensible à la chaleur, lors de l'utilisation et du stockage.

A. Valve anti-surpression
B. Poignée de percussion et de transport
C. Emplacement de la goupille de sécurité
D. Tromblon
E. CO2 gazeux
F. CO2 liquide
G. Tube plongeur
H. Cylindre de CO2 (2 kg)

Figure 15 : Schéma d'extincteur portatif de 2 kg au CO2.

A. Valve anti-surpression
B. Emplacement de la goupille de sécurité
C. Tuyau souple
D. CO2 gazeux
E. CO2 liquide
F. Tube plongeur
G. Cylindre de CO2 (5 kg)
a. Buse
b. Tromblon

Figure 16 : Schéma d'extincteur portatif de 5 kg au CO2.

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3.4.2 L’Halon :

Il existe une cinquième catégorie : celle des extincteurs dont le contenu appartient à la
famille des halons ; famille qui est en voie de disparition. En effet ces gaz sont visés par
le Protocole de Montréal qui est un accord international visant à réduire et à terme
éliminer complètement les substances qui appauvrissent la couche d'ozone. Il a été signé
actuellement par 197 pays (ratification universelle) et l'Union européenne. Cette
catégorie était fonctionnellement similaire, bien que nettement plus efficace que les
extincteurs à CO2 car ils pouvaient être utilisés à une température bien plus élevée. Leur
caractéristique principale est de se lier chimiquement à l'oxygène, ce qui étouffe le feu.

Ils sont encore utilisés dans l'aviation et certaines applications qualifiées de critiques
(nucléaire, sécurité nationale, applications militaires...).

Des alternatives aux halons existent sur le marché :

• Argonite : 50 % d'argon et 50 % de diazote ;

• Inergen : 52 % de diazote, 40 % d'argon et 8 % de CO2 ;
• HFC-125 ;
• 3M Novec(tm) 1230 FK-5-1-12 ;
• FM-200.

Ces gaz sont principalement utilisés dans des installations fixes, pour protéger des lieux
ne pouvant tolérer l'eau ou la poudre, comme des bibliothèques ou des datacenters.

Figure 17 : Tableau des agents extincteurs adéquat aux différentes classes de feu.

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4. Distance d’attaque :

2 à 3 mètres

Figure 18 : Distance d’attaque extincteur à mousse ou/à eau pulvériser avec ou sans additif.

3 à 4 mètres

Figure 19 : Distance d’attaque extincteur à poudre polyvalente.

1 mètre

Figure 20 : Distance d’attaque extincteur au CO2.

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5. Les procédés d’extinction :

L’extinction des incendies peut être obtenue par différents procédés. Ces procédés
peuvent être employés séparément ou en même temps. Ils agissent dans tous les cas sur
au moins un des facteurs de la combustion Ainsi l’extinction d’un feu peut être obtenue
par :

• Action sur l’énergie d’activation (Température) donc l’extinction se fait par

REFROIDISSEMENT ; En ramenant le combustible qui brûle au-dessous de sa
température d’inflammation. Il s’agit du cas le plus classique d’extinction.
• Action sur le comburant donc l’extinction se fait par ETOUFFEMENT ;
L’oxygène étant indispensable à la combustion, il suffit de diminuer le %
d’oxygène contenu dans l’air.
• Action sur le combustible et le comburant l’extinction se fait par ISOLEMENT
(Autre forme d’étouffement) ; En empêchant le mélange O2-vapeurs
inflammables de se constituer.
• Action sur la réaction chimique de combustion l’extinction dans ce cas se fait par
INHIBITION ; La vitesse de réaction chimique de combustion est entretenue
grâce à des porteurs de chaines (Radicaux libres). L’inhibition consiste à réduire
la vitesse de la réaction chimique de combustion par absorption des radicaux
libres.
6. Utilisation et mode opératoire :

Un extincteur est efficace si l'utilisateur en connait les caractéristiques et s'est familiarisé

à sa manipulation. En effet, une utilisation impropre de l'extincteur est dangereuse et peut
amplifier le risque ; voici certaines consignes à suivre :

• L'utilisateur doit vérifier que la classe de l'extincteur est adaptée au feu ;

• Étudiez consciencieusement à l'avance l'étiquette de votre extincteur. Celle-ci
vous indiquera clairement comment vous devrez activer et utiliser l'extincteur.
• Assurez-vous également que votre extincteur est toujours prêt à être utilisé en
gardant son tuyau diffuseur vissé sur l'extincteur à tout moment.
• Ne vous éloignez jamais d'un incendie, même si vous pensez qu'il est éteint. Les
résidus peuvent s'enflammer à nouveau.
• Il faut toujours se placer entre la voie d'évacuation et l'incendie afin de pouvoir
partir en toute sécurité si l'incendie prend de l'expansion.

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• Veuillez noter que l'utilisation d'un extincteur à CO2 peut causer des brûlures si
vous utilisez l'extincteur sur une personne. De plus, le tube non protégé peut
devenir très froid (jusqu'à environ -80 °C) et ce froid extrême peut causer des
brûlures au troisième degré. C'est pourquoi il y a une poignée entre la buse et le
tuyau, que vous pouvez tenir tant que vous utilisez l'extincteur.
• L'extincteur doit être maintenu verticalement lors de son utilisation afin que ce
soit le produit actif qui en sorte et non le gaz propulseur.
• L'extincteur doit être rechargé après chaque utilisation, même si seule une petite
partie de la charge a été utilisée : la cartouche de gaz étant percutée, le gaz va fuir
au fur et à mesure et l'extincteur n'aura plus de pression (le produit ne sortira pas
lors d'une future utilisation).

Un incendie ne doit pas nécessairement mener à une tragédie donc voici comment
procéder à l’utilisation des deux types d’extincteurs :

Les extincteurs à pression auxiliaire :

1. Tout d'abord, enlevez la goupille de sécurité en métal. Cette goupille a pour fonction
de vous éviter d'activer l'extincteur de manière accidentelle. En ôtant cette goupille
vous briserez également le cachet blanc en plastique étanche dont la fonction est
d'indiquer que l'extincteur n'a jamais été utilisé.
2. Dirigez la buse du tuyau de l'extincteur vers la base des flammes (la partie inférieure).
C'est la méthode la plus efficace et la plus rapide pour étouffer un feu.
3. Appuyez sur la poignée pour commencer à éteindre le feu ; l'agent extincteur sera
propulsé par le tuyau de l'extincteur.

Les extincteurs à pression permanente :

1. Enlevez le sceau en plastique et appuyez sur le bouton en haut de l'appareil. Ceci active
le cartouche de CO2 et met l'extincteur sous pression.
2. Dirigez la buse du tuyau de l'extincteur vers la base des flammes (la partie inférieure).
C'est la méthode la plus efficace et la plus rapide pour étouffer un feu.
3. Appuyez sur la poignée pour commencer à éteindre le feu ; l'agent extincteur sera
propulsé via le tuyau de l'extincteur.

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 LES EXTINCTEURS
7. Les avantages et désavantages des différents extincteurs :
Type Avantages Désavantages
• Beaucoup de dommages collatéraux
• Bon effet extincteur • Pas d’effet de refroidissement
Extincteur à • Éteint l’équipement sous • Endommage les appareils électriques
poudre tension • Risque accru de ré allumage de l’incendie
• Résistant au gel • Durée de pulvérisation plus courte

• Facile à utiliser
• Dommages collatéraux limités
• Longue durée de pulvérisation • Plus cher qu'un extincteur à poudre
Extincteur à
• Eteint l’équipement sous • Ne résiste pas au gel (mais il existe des
mousse
tension extincteurs spéciaux qui sont restants au gel)
• Effet de refroidissement qui
réduit le risque de rallumage
• Résistant au gel
• Application multifonctionnelle
• Facile à utiliser
• Dommages collatéraux très
Extincteur à limités • L’agent extincteur le plus cher
mousse de graisse • Longue durée de pulvérisation
• Éteint l’équipement sous
tension (jusqu’à 1000V)
• Effet de refroidissement qui
réduit le risque de rallumage
• Pas pratique de l’utiliser à la maison (il vaut
mieux s’entraîner avant utilisation)
• Éteint équipement sous tension • Presque deux fois plus lourd que les autres
Extincteur à gaz (jusqu’à 1000V) types d’extincteur
(CO2) • Pas de dommages collatéraux • Asphyxiant pour les humains et les animaux
• Résistant au gel • Peut causer des brûlures (gel)
• S’envole facilement
• Relativement cher

• Rarement autorisé par les pompiers comme

agent extincteur primaire pou run usage
professionnel (contrairement à mousse et à
• Bon marché poudre).
Extincteur à eau • Meilleur agent extincteur pour • Ne résiste pas au gel
les solides • Usage limité (seulement classe de feu A)
• Ne pas adéquat pour une utilisation à
proximité d'installations ou d'équipements
électriques (risque d'électrocution).

Figure 21 : Tableau de comparaison des avantages et des désavantages des différents extincteurs.

20
 LES EXTINCTEURS
8. Cadre légal, normes et réglementation :

Les extincteurs d'incendie sont toujours une obligation légale dans tous les bâtiments
ouverts au public. C'est le cas pour les magasins, les restaurants, les musées, les hôtels,
les bureaux, les zones industrielles, les zones de production, les événements (aussi
temporairement), ainsi que les maisons d'étudiants et les immeubles d'appartements. Les
extincteurs d'incendie ne sont pas exigés par la loi dans votre maison privée.

8.1 Signalisation, emplacement et installation :

Il est défendu de placer les extincteurs que vous utilisez dans un contexte professionnel
ou dans des immeubles d'habitation par terre sans support. Ceci est généralement indiqué
dans le code de la police locale, entre autres choses. Un extincteur doit être présent chaque
15 mètres et suspendu à une hauteur maximale de 1.5 mètre ou placé sur un support au
sol ; car les personnes qui utilisent la voie d'évacuation peuvent facilement voir
l'extincteur, pour que l'extincteur ne peut pas être renversé ou endommagé et pour
prévenir la corrosion au pied de l'extincteur.

En principe, les extincteurs peuvent être placés là où vous convient le mieux, mais ils
doivent être répartis uniformément dans l'espace. Des lieux recommandés sont des
couloirs, des cages d'escalier, des halls d'entrée centraux et près des sorties. Comme ça,
vous protégez le chemin d'évacuation de la meilleure façon. Si vous utilisez un extincteur
d'incendie dans un contexte public/d'affaires (magasin, bureau, restaurant, hôtel...), vous
êtes légalement obligé d'indiquer l'emplacement de l'extincteur avec
un pictogramme accroché au-dessus de l'extincteur.

Figure 22 : Emplacement d’un extincteur et pictogramme d’extincteur

21
 LES EXTINCTEURS

Communément, le code du travail détermine des obligations concernant la présence

d’extincteurs au sein des établissements. Parmi elles, retenons qu‘il est obligatoire d’avoir
au moins un extincteur portatif à eau pulvérisée de 6 litres minimum pour 200 m2 de
plancher avec un appareil minimum par niveau. Selon l’activité exercée dans
l’établissement il est obligatoire de s’équiper d’extincteurs dont le nombre et le type
correspondent aux risques. (ex : risques électriques).

Certains établissements, de type industriel par exemple, n’ont pas pour obligation
d’installer davantage d’appareils, mais il leur est vivement conseillé de disposer d’un
extincteur pour 150 m2, les risques d’incendie étant plus élevés.

Pour déterminer leur zone d’installation, il faut délimiter l’établissement en zone, par
tranche de 200 m2. Il doit y avoir des extincteurs de protection générale, de protection
complémentaire et d’activités particulières.

Les extincteurs en protection générale :

Selon le type d'activité (industrielle / tertiaire), la dotation en protection générale d’une

zone diffère :

Secteur industriel :

• 1 extincteur à eau 9 litres ou

• 1 extincteur 9 kg à poudre ou
• 3 extincteurs 5 kg CO2

Secteur tertiaire :

• 1 extincteur à eau 6 litres ou

• 1 extincteur à poudre 6 kg ou
• 2 extincteurs 5 kg CO2

Ces extincteurs doivent obligatoirement respecter la norme CE, norme devant être visible
sur la bouteille. Etant un équipement sous pression, il doit donc répondre aux
caractéristiques attendues selon la directive 97/23/CE du Parlement Européen relative à
ce type d’équipement et visant « à garantir la protection, la santé, la sécurité des personnes
et le cas échéant, des animaux domestiques ou des biens ».

22
 LES EXTINCTEURS
Les extincteurs en protection complémentaire :

Certaines installations comme les machineries, les transformateurs, les chaufferies ou

encore les tableaux électriques représentent un danger localisé et doivent recevoir une
protection complémentaire :

Stockage en hauteur de liquides (en L) et gaz inflammables (en kg) en intérieur :

• Quantité inférieure à 100 L / kg : Pas de dotation nécessaire

• Quantité comprise entre 100 et 500 L / kg : 1 extincteur poudre 9 kg ABC ou BC
• Quantité comprise entre 500 et 3 000 L / kg : 2 extincteurs poudre 9 kg ABC ou
BC
• Quantité supérieure à 3 000 L / kg : 2 extincteurs poudre 9 kg + 1 extincteur poudre
50 kg sur roues ABC ou BC

Stockages en hauteur de plus de 3 mètres à partir de 400 m² :

• 1 Extincteur à poudre ABC ou BC 50 kg, à roues

• 1 Extincteur à eau 45 L, à roues

Zones consacrées aux activités et travaux de peinture (pour toute surface > 25 m²) :

• 1 extincteur à roues 50kg poudre ABC ou BC ou

• 1 extincteur à CO2 de 20kg minimum ou
• 1 extincteur à eau + additif 45 litres sur roues

Les extincteurs en protection d'activités particulières :

Stockage en extérieur de liquides et/ou gaz inflammables en hauteur ou en fosse :

Cette règle s'applique notamment pour les liquides classés comme particulièrement
inflammables, de première et deuxième catégorie, ainsi que les liquides peu
inflammables.

• Quantité en litres ou kg inférieure ou égale à 500 : pas de dotation nécessaire

• Quantité comprise entre 500 et 2 500 : 1 extincteur poudre 9kg ABC ou BC
• Quantité comprise entre 2 500 et 5 000 : 2 extincteurs poudre 9kg ABC ou BC
• Quantité supérieure à 5 000 : 2 extincteurs poudre 9kg et 1 extincteur poudre 50kg
ABC ou BC

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 LES EXTINCTEURS
Pour les liquides peu inflammables et de 2ème catégorie, les extincteurs sur roues ne sont
obligatoires qu’à partir de 50 000 litres. Il est également recommandé d’être équipé d’une
pelle, d’un seau et d’un bac à sable.

Stations de distribution de carburant :

• Il est obligatoire d'installer un extincteur à poudre ABC pour chaque emplacement

comptant entre 1 et 3 volucompteurs.

Stockages extérieurs divers :

Pour toute zone permanente de stockage en extérieur se trouvant dans un rayon de 10

mètres de locaux équipés d'extincteurs mobiles ont pour obligation d'être doté soit :

• 1 extincteur 9 litres ou 9 kg par portion de 200 m²,

• 1 extincteur à eau pulvérisée avec additif de 45 litres
• 1 extincteur à poudre ABC de 50 kg sur roues pour une portion de 1000 m².

Chambres froides et entrepôts frigorifiques :

• Il doit y avoir un extincteur tous les 200m2. Il n’est pas obligatoire d'être équipé
d'extincteurs supplémentaires pour les stockages en hauteur. Les extincteurs
doivent être installés à l'extérieur de ces chambres froides.

8.2 Etiquetage « Marquage » :

Figure 23 : Exemple d’un marquage sur un extincteur.

24
 LES EXTINCTEURS
La couleur du corps de l’extincteur doit être ROUGE ; le marquage en lettres
BLANCHES sur l’extincteur est divisé en 5 parties qui comprennent entre-autres :

• Partie 1 : le mot « EXTINCTEUR », le type d’agent extincteur et sa charge

nominale, l’indication des foyers-types.
• Partie 2 : le mode d’emploi, les pictogrammes représentant les classes de feux sur
lesquelles l’extincteur peut être utilisé.
• Partie 3 : les restrictions et dangers d’utilisation.
• Partie 4 : la mention de « recharger après usage, même partiel », la mention de «
vérifier périodiquement et de n’utiliser pour le rechargement ou l’entretien que les
produits et pièces de rechange conformes au modèle certifié », l’identification de
l’agent extincteur et, notamment, l’identification et la concentration des additifs,
l’identification du gaz propulseur, le cas échéant, le(s) numéro(s) ou référence(s)
de certification, la désignation du modèle, les températures limites de
fonctionnement, une mise en garde contre le risque de gel, le cas échéant, une
référence à la norme européenne EN 3.
• Partie 5 : le nom et l’adresse du fabricant et/ou du fournisseur de l’appareil.

De plus, l’année de fabrication doit figurer à un emplacement non prescrit.

8.3 Estampille :

Une estampille NF, de couleur grise, apposée sur chaque appareil portatif est délivrée par
le Comité national malveillance Incendie sécurité (CnmIS). Elle est une des preuves qui
garantit la conformité à l’ensemble des normes nF En 3 (ainsi qu’à des exigences
complémentaires entre autres d’ordre technique). Il existe deux formats d’estampilles
grises : un petit modèle pour les extincteurs inférieurs à 3 kg et un grand modèle pour les
autres.

Une estampille NF de couleur jaune est réservée, à partir de 1999, exigences du règlement
de la marque nF pour les extincteurs sur roue et les appareils des installations fixes. Seul
le n° d’identification du constructeur y est inscrit.

Une estampille NF de couleur bleu peut compléter le marquage initial pour les appareils
anciens rénovés par les constructeurs. Ces extincteurs contrôlés et vérifiés présentent les
mêmes caractéristiques que les neufs.

25
 LES EXTINCTEURS

Figure 24 : Les 3 différentes estampilles.

8.4 Maintenance, entretien et vérification des extincteurs :

Avoir à sa disposition un matériel maintenu en bon état de fonctionnement constitue un

objectif fondamental. Il est en effet primordial de ne pas être protégé de façon illusoire.
L’efficacité des extincteurs dépendra de leur bonne maintenance.

La norme NF S 61-919 porte sur la maintenance des extincteurs et distingue deux types
de contrôle :

• Les inspections qui peuvent être effectuées par l’utilisateur.

• La maintenance qui doit être effectuée par une personne compétente.

Les inspections sont volontaires. Tous les trois mois, mais de préférence tous les mois, le
personnel de l’établissement ou un vérificateur qualifié s’assure que :

• Tous les appareils sont à la place prévue.

• Ils sont parfaitement accessibles, bien visibles et en bon état extérieur.
• Leur mode d’emploi est apposé, lisible et orienté vers l’extérieur.
• Les aiguilles de l’indicateur de pression sont situées dans la partie verte
• Les scellés de sécurité ne sont ni brisés ni manquants.

La maintenance doit être effectuée tous les ans, avec une tolérance de plus ou moins deux
mois, par une personne compétente. Est compétente une personne « employée par une
entreprise […] ou un organisme certifié ayant la formation et l’expérience nécessaires ».
Elle possède un diplôme (voir arrêté du 20 décembre 1996, JO du 1er janvier 1997)

26
 LES EXTINCTEURS
d’agent vérificateur d’appareils extincteurs (ou d’un diplôme délivré après une formation
équivalente reconnue dans l’Union européenne).

La personne compétente doit vérifier que l’extincteur est conforme aux réglementations
en vigueur. Elle doit inscrire « VÉRIFIÉ » sur tout extincteur capable de fonctionner après
maintenance, vérification voire réparation et s’assurer que toutes les étiquettes sont
lisibles. Elle avertit l’utilisateur de toutes les actions correctives à entreprendre. Elle
inscrit, entre autres, « APPAREIL INUTILISABLE EN L’ÉTAT » et la date si
l’extincteur est dangereux ou non satisfaisant. Toutes les informations doivent figurer
dans un document.

Pour maintenir la sécurité « incendie » pendant toute la durée de la maintenance,

l’utilisateur devra prendre toute disposition pour compenser la baisse temporaire du
nombre d’extincteurs.

La recharge des extincteurs, selon la norme NF S 61-919, voire leur remplacement, devra
être effectuée dès lors qu’ils auront été ou partiellement ou totalement utilisés. Une fois
cette recharge réalisée selon les procédures du fabricant, seront apposées sur l’appareil la
mention « RECHARGÉ » et la date.

La révision en atelier, selon la même norme, impose que l’atelier, agréé par l’un des
fabricants, dispose du matériel, des documents et du personnel adéquats.

9. L’évolution des extincteurs :

Depuis la nuit des temps, le feu est à la fois l'ami et l'ennemi de l'homme. En effet, il lui
permet de s'éclairer, de cuire ses aliments, mais aussi de lui apporter de la chaleur dans le
froid. Cependant le feu peut aussi se révéler être très dangereux, quand celui-ci n'est pas
contrôlé. Il peut tout détruire sur son passage si on ne l'arrête pas suffisamment tôt.

Les anciennes habitations sont souvent bâties en bois, ce matériau est particulièrement
vulnérable face aux flammes. À partir du premier grand incendie, l'homme a souhaité se
défendre contre le feu qui ravage parfois des citées entières.
Le premier outil de lutte contre l'incendie a été inventé 2 siècles avant notre ère, il s'agît
d'une pompe à eau rustique.

Jusqu'au XVIII siècle on utilise de l'eau pure que l'on jette directement sur les flammes
pour tenter de stopper l'incendie. Ce n'est qu'en 1723 qu'un anglais invente le premier
extincteur à eau mélangée avec des additifs. Il s'agit d'un tonneau avec un mélange d'eau

27
 LES EXTINCTEURS
et de substances extinctrice qu'on lance directement dans le foyer. Au cours du XIX siècle
de nombreuses inventions voient le jour : Le premier extincteur portatif moderne est
inventé ainsi que la poudre chimique extinctrice. Le XX siècle est la période qui verra les
innovations les plus abouties sur l'extinction des incendies. La mousse est inventée pour
contrer les feux d'hydrocarbures, l'extinction au CO2 est inventée en 1924. La seconde
guerre mondiale fait bien progresser la lutte contre le feu.

Deux nouvelles inventions révolutionnent le domaine de l’extinction se sont les boules

anti feu et l’extincteur à infrasons.

Les boules anti feu inventé en 1997 elles se présentent sous la forme d'une balle (de la
taille ballon de handball) pesant environ d'1,3 kg et de couleur différente selon les
marques (pas de couleur imposée par la réglementation). Si elles ne remplacent pas les
extincteurs obligatoires, les boules extinctrices présentent néanmoins plusieurs
avantages :

• Utilisable sans formation ; Faible poids de l'appareil : 1,3kg (+/-0,2kg)

• Peut être utilisé à plus de 5 mètres du feu, ce qui permet d'éviter les températures
élevées liées au rayonnement
• Rôle d'alarme (120dB) lors de l'activation pour alerter les occupants
• Auto-activable au contact du feu ; Rôle de sentinelle dans vos locaux 24h/24

Figure 25 : Boule anti-feu.

L’extincteur à infrasons mis au point en 2016 par deux étudiants américains est un
prototype d'extincteur révolutionnaire. Cet extincteur éteint les flammes sans dégâts et
sans utilisation d'eau ni produits chimiques. Le procédé de cet extincteur nouvelle

28
 LES EXTINCTEURS
génération est simple, il utilise les ondes sonores (les infrasons) pour souffler les flammes
de l'incendie et les éteindre. Cet extincteur futuriste qui a nécessité environ 600$
d'équipement. Il utilise des fréquences sonores de 30 à 60 hertz et agit sur les flammes en
les séparant de leurs oxygènes jusqu'à leurs extinctions. Les tests sont toujours, en cours.
Les extinctions de feu ont eu seulement lieu en laboratoire. Il faut le mettre en situation
réel pour voir comment il s'en sort. Sur des incendies de tailles réelles avec les contraintes
de pièces exiguës ou encore avec une visibilité réduite à cause de la fumée, l'utilisation
sera plus compliquée qu'en phase de test. On peut imaginer dans un futur proche,
les nouvelles applications de ce nouveau procédé dans la lutte contre l'incendie.
Lutte contre l'incendie dans les stations spatiales, où il existe de nombreuses contraintes
techniques (gravité, liquide, appareil sensible), et la lutte contre les incendies de forêt.

Figure 26 : Test de l’extincteur à infrasons.

III. Conclusion :

L'extincteur, un appareil important dans le domaine de la sécurité incendie, un instrument

qui a permis de rendre plus facile et plus sûr l'extinction de foyer incendie au fil du temps,
un outil qui est en développement constant et permanent, la preuve qui est l'invention et
l'utilisation des boules anti-feu et très bientôt l'utilisation de l'extincteur du futur
l'extincteur à infrasons, mais aussi le développement dans le domaine des agents
extincteurs utilisés et des différentes techniques d’extinction et de manipulation
d'extincteurs. Ceci dit leur utilisation et installation doit être faite avec précaution dans le
respect des normes et réglementations avec la persistance des maintenances, révisions,
contrôles, des expériences et des recherches régulières.

29
 LES EXTINCTEURS
IV. Bibliographie et références :
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Extincteur
• https://www.churchofjesuschrist.org/study/manual/safety-health-and-
environmental-manual/04/4-11-fire-extinguishers?lang=fra
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Lutte_contre_l%27incendie
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie
• https://www.sc.edu/ehs/training/Fire/01_triangle.htm
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Classe_de_feux
• https://fr.wikipedia.org/wiki/Extincteur_automatique_%C3%A0_eau
• https://www.preventica.com/dossier-extincteurs-obligations-legales.php
• https://www.medisafe.fr/blog/extincteurs-regles-obligatoires/
• https://acs-prevention.fr/quelle-reglementation-en-2023-pour-les-extincteurs/
• https://fr.sinalux.eu/fr/articles-techniques/sinalux-news-4-dez-11/signalisation-
d-extincteurs/
• https://www.preventionbtp.fr/ressources/questions/controle-des-extincteurs-
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• https://www.hapluspme.com/produits/securite-incendie-extincteur-poudre/
• https://casafiresl.wordpress.com/2014/05/21/comment-utiliser-un-extincteur-
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• https://www.securinorme.com/prevention-au-travail/186-comment-bien-choisir-
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• https://www.rot-incendie.com/produits/extincteurs/extincteurs-portatifs-poudre/
• https://ipsi.fr/projects/moyens-extinction/
• https://www.youtube.com/watch?v=--H_pvp_dYs
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000720397-
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permanente-et-un-extincteur-%C3%A0-pression-auxiliaire-
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000742677-Quels-
sont-les-avantages-et-les-d%C3%A9savantages-de-certains-types-d-extincteurs-
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pictogramme-d-extincteur-est-il-obligatoire-
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est-ce-que-c-est-un-extincteur-
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/sections/360000169658-
Extincteurs-et-l%C3%A9gislation
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000637757-
O%C3%B9-et-comment-accrocher-les-extincteurs-d-incendie-
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000637817-Est-
ce-que-c-est-possible-de-mettre-des-extincteurs-d-incendie-par-terre-

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 LES EXTINCTEURS
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000637997-Les-
extincteurs-sont-ils-obligatoires-
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000704518-
Quelles-sont-les-classes-de-feux-
• https://www.ylea.eu/comment-utiliser-extincteur-d201.html
• https://www.cchst.ca/oshanswers/safety_haz/fire_extinguishers.html
• https://www.preventica.com/dossier-extincteurs-obligations-legales.php
• https://protect-france-incendie.fr/extincteurs/portee-d-un-extincteur-a-
mousse#:~:text=La%20distance%20minimale%20%C3%A0%20laquelle,m%C3
%A8tres%20%3B%20CO2%20%3A%201%20m%C3%A8tre.
• https://www.kaptitude.com/data/donnees/poster_extincteurs_fr_A3_pay_HD.pdf
• https://www.kaptitude.com/classes-de-feu/
• https://conseil.protectionincendieshop.be/hc/fr-be/articles/360000637817-Est-
ce-que-c-est-possible-de-mettre-des-extincteurs-d-incendie-par-terre-
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• https://www.extincteur.net/content/12-chronologie-extincteurs
• https://www.infoprotection.fr/les-extincteurs-une-evolution-discrete/
• https://www.elidefire.fr/histoire
• https://www.20minutes.fr/high-tech/3154171-20211021-cet-extincteur-utilise-
des-infrasons-pour-eteindre-des-feux
• https://www.extincteur.net/content/28-avancee-technologique-extincteur-du-
futur
• https://www.boutique.afnor.org/fr-fr/norme/nf-en-37-a1/extincteurs-dincendie-
portatifs-partie-7-caracteristiques-performances-et-m/fa155699/30644
• https://www.securite-incendie.info/les-regles-concernant-les-
extincteurs/#:~:text=Un%20extincteur%20est%20%C3%A0%20installer,'incend
ie%2C%20comme%20les%20usines.
• https://www.prodomo.fr/securisations/incendie/boule-extincteur
• https://www.usinenouvelle.com/editorial/des-ondes-sonores-pour-eteindre-les-
incendies.N1847612
• https://sciencepost.fr/deux-etudiants-inventent-un-extincteur-capable-deteindre-
le-feu-avec-des-infrasons/

31
 LES EXTINCTEURS
V. Sommaire des figures :

• Figure 1 : Coupe d’un extincteur………………………………………………….……………..02

• Figure 2 : Détail d’une goupie…………………………………………………………….……..03

• Figure 3 : Code de couleurs agents d’extincteurs………………………………………………..04

• Figure 4 : Extincteurs portatifs…………………………………………………………………..04

• Figure 5 : Extincteurs mobiles (sur roues) ……………………………………………................05

• Figure 6 : Extincteur fixe (automatique) ………………………………………………………..06

• Figure 7 : Cylindres d’argon dans un datacenter………………………………………...............06

• Figure 8 : Schéma du fonctionnement d’un extincteur à pression permanente………………….06

• Figure 9 : Schéma d’un extincteur à pression permanente et de ses composants……….............07

• Figure 10 : Schéma du fonctionnement d’un extincteur à pression auxiliaire…………..............08

• Figure 11 : L’activation par bouton poussoir……………………………………………………08

• Figure 12 : Schéma d’un extincteur à pression auxiliaire et de ses composants………………...09

• Figure 13 : Schéma d’un extincteur à eau……………………………………………………….10

• Figure 14 : Schéma d’un extincteur à poudre…………………………………………................12

• Figure 15 : Schéma d’extincteur portatif de 2 kg au CO2……………………………….............15

• Figure 16 : Schéma d’extincteur portatif de 5 kg au CO2……………………………………….15

• Figure 17 : Tableau des agents extincteurs adéquat aux différentes classes de feu……..............16

• Figure 18 : Distance d’attaque extincteur à mousse ou/à eau pulvériser avec ou sans additif…..17

• Figure 19 : Distance d’attaque extincteur à poudre polyvalente………………………...............17

• Figure 20 : Distance d’attaque extincteur au CO2……………………………………………….17

• Figure 21 : Tableau de comparaison des avantages et désavantages des différents extincteurs...20

• Figure 22 : Emplacement d’un extincteur et pictogramme d’extincteur………………...............21

• Figure 23 : Exemple d’un marquage sur un extincteur………………………………………….24

• Figure 24 : Les 3 différents estampilles…………………………………………………………26

• Figure 25 : Boule anti-feu…………………………………………………………………….…28

• Figure 26 : Test de l’extincteur à infrasons……………………………………………...............29

32