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TRAVEAUX PRATIQUES
DE ELECTRONIQUE
ANALOGIQUE
Compte Rendu
Amplificateur Opérationnel
I. Introduction
Un amplificateur opérationnel dénommé « AOP » est un amplificateur différentiel à grand
gain, c’est un amplificateur électronique qui amplifie fortement une différence de potentiel
électrique présente à ses entrées.
Pratiquement tous les amplificateurs opérationnels ont la même structure interne : ce sont
des circuits monolithiques dont une « puce » de silicium constitue le substrat commun. Ils
comportent en entrée un amplificateur différentiel suivi d’un étage adaptateur d’impédance
l’amplificateur de sortie, de type push-pull, fonctionne en classe B. Toutes les liaisons sont
directes.
La tension de sortie peut varier entre les valeurs extrêmes +VSat et –VSat (tensions de
saturation) qui sont légèrement inférieures aux tensions d’alimentation. Le gain étant très
grand, la saturation de la sortie est obtenue pour des tensions d’entrée très faibles.
Un amplificateur est considéré comme idéal si l’on peut admettre que son gain est infini,
que ses impédances d’entrée sont infinies et que sa résistance de sortie est nulle.
II. Objectifs du TP
Test de l’amplificateur opérationnel.
Etude d’un amplificateur comparateur.
Etude d’un amplificateur inverseur /non inverseur.
Eude d’un amplificateur intégrateur.
III. Manipulations
I. Manipulation 1 : Amplificateur comparateur
Etude théorique
On sait que VS = µ. (V + – v –) Le gain est très grand (µ > 105) Pour un écart très faible
entre les potentiels des deux entrées, on aboutit à la saturation de la sortie.
Si V+ > V– ⇒ VS = + VSat ≈ +U et si V+ < V– ⇒ VS = – VSat ≈ –U
Si les entrées ne sont pas à des potentiels très voisins la sortie est saturée.
L’écart entre les tensions de saturation positive et négative est fonction de la structure
interne de l’amplificateur opérationnel utilisé. Cet écart, qui est en général faible, sera
dans la suite négligé.
Etude pratique
Etude théorique
Remarque :
Si R1 = R2→ inverseur
Etude pratique :
On remarque bien que le signal de sortie est un signal sinusoïdal et il est bien l’inverse
amplifié du signal d’entrée d’où l’appellation de ce montage par amplificateur à gain négatif
(il inverse la phase du signal d’entrée).
Etude théorique
𝑉+ = 𝑉−
𝐼+ = 𝐼− =0
Le courant d'entrée sur la broche inverseuse étant nul, on peut appliquer un pont diviseur
de tension résistif entre R1 et R2 pour obtenir la tension 𝑉− :
𝑅1
𝑉− =𝑉𝑠 *(𝑅 )
1 +𝑅2
𝑅1
𝑉𝑒 =𝑉𝑠 *( )
𝑅1 +𝑅2
En transformant cette équation (en passant les R de l'autre côté de l'égalité), on en déduit la
formule finale de l'amplificateur non-inverseur:
𝑅1 +𝑅2
𝑉𝑆 =𝑉𝑒 *( )
𝑅1
𝑅2
𝑉𝑆 =𝑉𝑒 *(1 + )
𝑅1
Courbe :
Interprétation :
Etude théorique :
On a i=dq/dt =C dUc/dt
Vs=-1/RC ∫ Vedt
Courbe :
Interprétation :
IV. Conclusion :
Nous avons pu observer les qualités des amplificateurs opérationnels. Elles consistent en
la facilité de fabriquer un bon nombre de fonctions utiles comme des fonctions
mathématiques ou encore des capteurs. Par contre les inconvénients des amplificateurs
ne sont pas négligeable : une limite en fréquence, le slew rate, qui perturbe le signal de
sortie et fausse l’information qu’il transporte, et une limite en amplification de tension, la
saturation, qui est encore plus important pour l’amplification de puissance où nous
utiliserons plutôt des transistors bipolaires.