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La privation des droits aux loisirs pour les enfants hospitalisés comme
Lucas représente bien plus qu'une simple restriction d'activités récréatives. Cela
affecte profondément leur bien-être mental et émotionnel, exacerbant les
sentiments de solitude, de frustration et de dépression déjà présents en raison de
leur maladie. En leur refusant l'accès à des activités qui favorisent la
socialisation, l'apprentissage et l'exploration, on compromet également leur
développement personnel, tant sur le plan émotionnel que cognitif. Cette
privation perturbe leur perception de la normalité, les éloignant davantage d'une
adolescence typique et engendrant un sentiment d'injustice et de déséquilibre
dans leur vie déjà bouleversée par la maladie.
De plus, en retardant leur récupération et en compromettant leur capacité à
tolérer les traitements médicaux, cette privation a des conséquences directes sur
leur santé physique et leur processus de guérison. Des études ont démontré
l'importance des activités récréatives dans la gestion de la douleur, la réduction
du stress et l'amélioration du moral des patients hospitalisés. En privant les
enfants de ces bénéfices, on risque de prolonger leur séjour à l'hôpital et
d'aggraver leur état de santé global. Il est donc impératif de reconnaître
l’importance des loisirs pour ces enfants et de leur offrir des activités adaptées à
leur situation adaptée afin de préserver leur bien-être global et de favoriser leur
rétablissement. Les droits des enfants, y compris le droit à des loisirs, doivent
être protégés et respectés même en période d’hospitalisation. En garantissant un
accès équitable à des activités récréatives, nous pouvons contribuer à améliorer
la qualité de vie des enfants hospitalisés et à leur offrir un semblant de
normalité dans un environnement médicalisé.