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ESQ l Rapport de phase

ATELIER PLURIEL | ATEC | ENSAL/INSA 2019 UE711 |


Enseignants responsables : Sidonie Joly, Christian Ghiaus | 11 octobre 2019 |
Etudiants INSA: Chloé Gantet, Luisa Gerevini, Théophile Revault, Bastien Rignault, Reda Souali
Etudiants Ensal : Groupe 5: Isabelle Chauvie, Fatma Cherif, Emma Leroy Emerand, Maxime Valcarce
SOMMAIRE
01 l Analyse PLU-H p.7

02 l Programmation p.9

03 l Note diagnostic p. 12
A Structure
B Thermique
C Eclairage
D Conclusion

04 l Note Géotechnique : phase G1 p.16


A Contexte général
B Contexte géologique
C Cavités
D Risques d’inondations
E Risques de mouvements de terrain
F Risques de retrait/gonflement des argiles
H Fondations envisagées
Annexes

05 l Note structure p.20


A Principes structurels
B Charges surfaciques
C Organisation
D Etages intermédiaires
E Estimation des charges
F Placement des éléments structurels
G Elements critiques

06 l Note qualité environnementale p.24


A Analyse de site et enjeux bioclimatiques
B Evaluation de la performance énergétique
du bâtiment
C Thermique
D Eclairage
E Acoustique

07 l Note économie de projet p.34

08 l Note management : diagramme de Gantt p.35

09 l Bibliographie p.37
01 l ANALYSE PLU-H
Zonage et prescription - La Guillotière PPRNI : Rhône-Saône : Lyon-Villeurbanne. AC1
et AC2, respectivement : Monuments histo-
La zone naturelle que constitue la place du Pra- riques et Sites naturels inscrits.
do n’a pas été dénaturée mais nous avons choi-
si d’accentuer son prolongement par le choix
d’un revêtement plus perméable que l’ancien.
La compacité du bâti, ramassé sur la partie
Nord de la parcelle, a permis de sauvegarder les
arbres au Sud. La végétation implantée en bor-
dure Nord de parcelle a été remplacée par un
replantage dans la cour et le long des terrains
de sport en plein air. Les éléments bâtis d’inté-
rêt patrimonial au Nord est de la parcelle n’ont
pas été remaniés.

Hauteurs

La hauteur maximale de notre bâtiment ne dé-


passant pas les 8 mètres. Nous respectons les
hauteurs maximales exigées sur la parcelle.

Habitat

Nous nous trouvons dans un secteur à réserva-


tion de mixité sociale pour l’habitat. Cette indi-
cation ne nous concerne pas étant donné que
le programme relève de l’équipement collectif.

Assainissement
Nous nous trouvons dans une zone d’assainis-
sement collectif, donc nous ne nous trouvons
pas en obligation de prévoir de systèmes d’as-
sainissement individuels.

L’analyse des servitudes d’utilité publique


Selon la carte, nous nous trouvons dans la zone
Zone affectées par le bruit :

Nous avons constaté que la parcelle du pro-


jet est entourée de voies bruyantes. La rue
de l’Université et la rue de Marseille (à l’ouest)
sont désignées comme des zones de catégorie
3 avec 76 dB sur une portée de 100 m dans la
journée. Le programme étant amené à deve-
nir un lieu d’étude calme, nous avons décidé
de concevoir notre projet de manière à limiter
l’exposition des salles de classe au bruit. En ef-
fet, le bâti est complètement ouvert au Sud. La
cour (au Sud) est protégée du bruit par la masse
du bâti qui s’allonge sur toute la longueur de la
face Nord.

Zone de présomption d e prescriptions ar-


chéologique

La parcelle se situe en bordure d’une zone de


présomption de prescription archéologique.
Le chantier peut donc être arrêté à tout mo-
ment pour permettre la réalisation de fouilles
archéologiques. Ceci n’a pas d’impact sur la
conception du projet mais il est bon de le no-
tifier car un délai pourra éventuellement être
pris en compte au moment de l’établissement
du planning de chantier.

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02 l PROGRAMMATION

Dénomination Unités Surface m²/pièce Surface m² Commentaires

I.Annexe Collège
Pôle acceuil 1.1 Accueil 1 22 22
1.2 Accueil + loge 1 11 11
1.3 Espace casier 1 17 17
1.4 Hall 3 144 429
Pôle vie scolaire 1.5 Salle des professeurs 1 79 79
1.6 Local repro 1 20 20
1.7 Local surveillant 1 20 20
1.8 Foyer des élèves 1 66 66
1.9 Dépot pedagogique 1 9 9
1.10 Local matériel pédagogique 1 18 18
Pôle pédagogique 1.11 Classe EG 4 49 196
1.12 Dépôt 2 24 47
1.13 Classe scientifique 1 86 86
1.14 Classe art plastique 1 86 86
1.15 Dépot art plastique 1 14 14
1.16 Salle "commune" 1 89 89
1.17 Salle d'étude 1 68 68
Pôle CDI 1.18 Centre de Documentation Information 1 160 160
1.19 Salle numérique 1 44 44
Espaces sanitaires 1.20 Sanitaires 4 20 80
1.21 Sanitaires professeurs 1 8 8
1.22 Sanitaire PMR 2 8 16
Circulations 1.23 Circulation 166 166
Espaces extérieurs 1.24 Sas d'entrée 1 106 106
1.25 Local deux roues 1 42 42
1.26 Préau 1 221 221
1.27 Terrasse 1 300 300

Projet GL: 950m² Sous-total 2420 m² Projet GL: 950m²

II.Equipement
Pôle acceuil + expo 2.1 Accueil 1 20 20
2.2 Espace d'exposition 1 224 224
Pôle activité 2.3 Salle cours particulier 1 44 44
2.4 Atelier d'art 3 148 444
2.5 Dépôt 3 16 46
2.6 Espace détente 1 60 60
Espaces sanitaires 2.7 Sanitaires 2 15 30
2.8 Sanitaire PMR 2 10 20
Circulations 2.9 Circulations 151 151
Espaces extérieurs 2.10 Terrasse 1 106 106

Sous-total 1145 m²

III.Gymnase
Espace public 3.1 Entrée accueil 1 20 20
3.2 Tribunes 2 78 78
Espace sportif 3.3 Salle multi-sport 1 1388 1388
3.4 Local matériel sportif 1 61 61
3.5 Vestiaires 2 17 34
3.6 Douche 2 6 12
3.7 Local enseignant 1 13 13
3.8 Local 1ers soins 1 12 12
Espace sanitaires 3.9 Sanitaires 1 22 22

Sous-total 1640 m²

IV.Techniques
4.1 Chaufferie 1 28
4.2 Déchets 1 6
4.3 Entretien 1 20
4.4 Gaines techniques 3 28
4.5 Local CVC 1 27
4.6 Local Entretien 1 9
4.7 Local TGBT 1 10
4.8 Local VDI 1 12
4.9 Distriubtion verticale 1 373

Sous-total 513 m²

urface parcelle 6900m² TOTAL SURFACES BATI 5718 m² Surface parcelle 6900m²
Circulations 1.23 Circulation 166 166
Espaces extérieurs 1.24 Sas d'entrée 1 106 106
1.25 Local deux roues 1 42 42
1.26 Préau 1 221 221
1.27 Terrasse 1 300 300

Projet GL: 950m² Sous-total 2420 m² Projet GL: 950m²

II.Equipement
Pôle acceuil + expo 2.1 Accueil 1 20 20
2.2 Espace d'exposition 1 224 224
Pôle activité 2.3 Salle cours particulier 1 44 44
2.4 Atelier d'art 3 148 444
2.5 Dépôt 3 16 46
2.6 Espace détente 1 60 60
Espaces sanitaires 2.7 Sanitaires 2 15 30
2.8 Sanitaire PMR 2 10 20
Circulations 2.9 Circulations 151 151
Espaces extérieurs 2.10 Terrasse 1 106 106

Sous-total 1145 m²

III.Gymnase
Espace public 3.1 Entrée accueil 1 20 20
3.2 Tribunes 2 78 78
Espace sportif 3.3 Salle multi-sport 1 1388 1388
3.4 Local matériel sportif 1 61 61
3.5 Vestiaires 2 17 34
3.6 Douche 2 6 12
3.7 Local enseignant 1 13 13
3.8 Local 1ers soins 1 12 12
Espace sanitaires 3.9 Sanitaires 1 22 22

Sous-total 1640 m²

IV.Techniques
4.1 Chaufferie 1 28
4.2 Déchets 1 6
4.3 Entretien 1 20
4.4 Gaines techniques 3 28
4.5 Local CVC 1 27
4.6 Local Entretien 1 9
4.7 Local TGBT 1 10
4.8 Local VDI 1 12
4.9 Distriubtion verticale 1 373

Sous-total 513 m²

urface parcelle 6900m² TOTAL SURFACES BATI 5718 m² Surface parcelle 6900m²

V. Espaces extérieurs
5.1 Patios 2 362
5.2 Cour d'école 1 1750
5.3 Terrain multisport 1 1720

urface parcelle 6900m² TOTAL SURFACES EXTERIEURS 3832 m² Surface parcelle 6900m²

8
Le gymnase, les terrains en plein air et les ate- d’ouvrage à dépenser de grosses sommes
liers sont accessibles au public. Ceci permet d’argent si des travaux de mise aux normes
de maintenir une dynamique du lieu même en thermiques devaient être faits (ce qui est le
dehors des heures scolaires et favorise une cas!).
fréquentation mixte des espaces en adéqua- Par ailleurs, cette disposition et la compa-
tion avec la volonté de mixité sociale stipulée cité du bâtiment amènent la possibilité d’un
par le PLU-H. découpage de l’îlot en deux (partie Nord et
partie Sud) avec l’aménagement d’une venelle
Les ateliers d’art peuvent permettre aux col- en prolongation de la rue Renan, rue qui était
légiens de s’exprimer librement au travers des déjà présente les siècles auparavant offrant
activités artistiques et de se développer. Une ainsi une très belle profondeur de perspective
salle d’exposition en lien avec le collège est depuis cette même rue.
prévue afin de valoriser le travail artistique
des collégiens. Les ateliers d’art sont aussi Des vides sont creusés dans le bâti compact
porteurs d’activités silencieuses, en accord afin de créer des vues et des ouvertures vers
avec les salles de cours toutes proches. l’extérieur. Ces vides, des préaux, des patios,
Le gymnase a été conservé et implanté afin creusés dans le monolithe donnent un rythme
d’être en lien avec les terrains extérieurs. à la façade et permettent un jeu de transpa-
rence et de confusion intérieur-extérieur qui
L’ouverture de la place permet l’affectation de participe au bien-être des usagers, et efface
nouvelles fonctions comme un parvis arbo- le sentiment d’étroitesse et d’urbanité.
ré pour cette partie du collège. Ceci permet
aussi une réappropriation de cet espace que Conscients des aller-retours éventuels effec-
génère la place du Prado par les usagers du tués par les élèves du collège entre les deux
programme, élève, corps enseignant et pu- parcelles occupées par l’établissement, et
blic. La nouvelle matérialité de la chaussée et dans l’objectif d’assurer leur sécurité, l’entrée
la gestion de l’espace piéton attire l’attention du bâtiment est maintenue rue Sébastien
des automobiliste et permet une pacification Gryphe. La place du Prado est aménagée en
de la circulation autour des lieux d’entrée du conséquence.
site.
Densité de bâti

Parti pris 3500 m2 sur 6900 m2 de parcelle


Nous souhaitions amener de la compacité à
notre bâtiment afin de préserver de la pré- Végétal
cieuse surface non construite sur la parcelle.
Le choix de ramener le bâti au Nord de la par- Exigence de 20% de pleine terre sur le par-
celle permettait d’aligner la façade avec les celle.
bâtiments pré existants ainsi que d’aména- Dans le projet supression des arbres existants
ger un espace vide (au sud) qui soit orienté au au Nord de la parcelle et ajout au centre.
Soleil et protégé du vacarme de la rue. Dans 1600m2 de surface planté (25%).
cette logique, le gymnase est positionné le
long de la rue de l’Université et constitue ain-
si une barrière au bruit et laisse la façade Sud
libre pour l’installation des ateliers et salles de
classe. Ceci nécessite une démolition et une
reconstruction du gymnase. Cependant, à
cet argument a été ajouté la considération de
présence d’amiante, qui obligeraient le maître
10
03 l NOTE DIAGNOSTIC
ron égale à 103 N/m2.
A l STRUCTURE
Réactions aux appuis
Géométrie La combinaison de charge est effectuée selon
La géométrie du gymnase est simplifiée en les Eurocodes 1.
un pavé simple de dimension 46x22x10 m3. En effectuant une descente de charge, il est
La pente du toit est négligée. Le toit est com- possible de définir :
posé d’un bac en acier. Le bac acier est sou-
tenu par 7 poutres en treillis métallique. Elles - Les réactions verticales : À l’interface
sont espacées d’un écart de 5 m. Les treillis treillis/mur, la liaison est supposée rotulée. Il
reposent, à leurs extrémités, sur deux murs y a donc uniquement un effort vertical environ
en béton d’épaisseur 30 cm. Nous supposons égal à 50 kN. Au pied du mur, la réaction verti-
que les murs sont encastrés dans les fonda- cale est environ égale à 130 kN (en ajoutant le
tions. Des vitres sont placées dans le mur en poids propre du béton).
béton à intervalles réguliers de 3,5 m. Le sys-
tème statique est donc simplifié à un système - Les réactions horizontales : dues au
poteaux-poutres comme le montre le schéma vent. L’encastrement reprend un effort hori-
suivant : zontal de 4.103 N

230cm P = 10m - Les moments : dus au vent. L’encastre-


h = 1m ment reprend un moment d’environ 2.106 Nm
b = 0,3 m

L’endroit critique d’un point de vue structurel


est donc le pied du mur. Il subit les efforts in-
ternes suivants :
1m

N = 1.105 N

T = 4.103 N
L = 26 m

M = 2.106 Nm

Le gymnase est supposé suffisamment contre-


venté par les murs extérieurs et par les croix de
Système général
Saint André positionnées entre les treillis. Le
treillis est supposé correctement dimension-
s né. L’étude porte donc sur le dimensionnement
g
du mur en béton. Le béton utilisé est supposé
L = 26 m
10 m être du C20. Cela nous permet de nous placer
dans un cas défavorable. La note de calcul est
effectuée à l’aide des Eurocodes 3. Les imper-
fections du béton sont négligées et les insta-
Le décalage horizontal entre les treillis et les bilités des poteaux ne sont pas étudiées. Les
poteaux n’est pas pris en compte. dimensions du poteau sont L = 10 m, h = 1 m et
b = 0,3 m
Charges
Le bac acier a une charge d’environ 80 N/m2.
Au vu de la finesse des éléments du treillis, son
poids est négligé devant celui du bac acier.
Le poids propre du béton est pris en compte.
On suppose la masse volumique du béton égale
à 2500 kg/m3. La charge de neige est environ
égale à 0,5 kN/m2. La charge de vent est envi-
Résulat
A l’aide de nos observations et de la littéra-
ture de l’époque, nous avons supposé que les
murs et le sol étaient composés de 30 cm de
béton sans isolant et que le toit était composé
d’un bac acier et de 4cm de laine minérale. La
géométrie du gymnase est simplifiée à un pavé
simple de dimensions 41x26x10 m3.

Confort d’hiver
Pour identifier d’où viennent les pertes ther-
Due à la grande hauteur du poteau, la contrainte miques dominantes et avoir un ordre de gran-
due au vent est du même ordre de grandeur que deur sur la consommation d’énergie en chauf-
la résistance à la flexion du poteau. [1] fage, nous avons effectué le bilan thermique
suivant :
Conclusion H=T+U+L-S-I [W]
La flexion des poteaux due au vent est la
contrainte la plus critique sur cette structure. Avec :
Une grande surface est en effet exposée au
vent et les poteaux reprennent cette charge H : Flux de chauffage. Il correspond au flux né-
sur leur axe faible. Si le gymnase est réhabilité, cessaire pour maintenir le gymnase à une tem-
une étude plus sérieuse doit être menée dans le pérature de référence. La température dans le
but de juger du dimensionnement des poteaux, gymnase est supposée uniforme dans tout le
et éventuellement du treillis. Une plus grande volume.
connaissance du béton et des armatures utili-
sés est nécessaire. T : Déperditions thermiques à travers les com-
posants. Il prend en compte les transferts ther-
B l THERMIQUE miques de conduction, de convection et de ra-
diations. La résistance thermique de l’acier est
Selon un utilisateur fréquent : négligée.
- Le confort thermique en hiver est très
mauvais et favorise le risque de blessures.
- Le confort thermique en été est par-
fois très mauvais et conduit à l’annulation des U : Flux nécessaire au réchauffement des
entrainements. composants. Dans notre cas, U=0 car on né-
glige l’inertie thermique des composants.
Les utilisateurs n’ont aucun moyen de contrôler
la ventilation par les fenêtres ou par le système L : Flux de ventilation. Il prend en compte les
en place. pertes thermiques dues au renouvellement de
l’air intérieur (chaud) par de l’air extérieur (froid).
Lors de la visite du gymnase :

- La présence d’isolant thermique n’a


pas pu être observé dans les murs ou dans le
plafond
- Certaines fenêtres étaient entrou- S : Flux solaire. Il prend en compte l’apport de
vertes sur leur parties supérieures chaleur du soleil sur le gymnase. Toutes les sur-
- Les fenêtres étaient en plastique, très faces sont supposées parfaitement réfléchis-
sales, et semblaient être peu isolantes thermi- santes, sauf les fenêtres. L’intensité lumineuse
quement est supposée uniforme sur toutes les parois et
- La température intérieure était égale à 150 W/m2.
confortable mais la température extérieure
également (entre 15°C et 20°C)

12
- Si un système de récupération de chaleur est
I : Flux d’utilisation. Il prend en compte les mis en place, ajouter une couche d’isolant sur
apports de chaleurs par l’activité du système tous les composants est nécessaire pour avoir
(éclairage, personnes en activités). On suppose un bâtiment performant thermiquement.
que le gymnase est constamment utilisé par 30 - Le volume des vestiaires a été négligé devant
personnes, 6h par jour. Dans notre cas, la pé- le volume de gymnase. Malgré son faible vo-
riode de chauffage est effective du 1er octobre lume et son faible temps d’utilisation, le chauf-
2017 au 20 mai 2018. Une personne en activité fage des vestiaires doit être traité. Une solution
émet environ 500 W. Les luminaires émettent serait de chauffer ponctuellement (légèrement
un flux de chaleur environ égale à 10 W/m2. avant l’entrée des usagers) et pendant une
courte durée. Cette solution est envisageable
La température extérieure est prise à -11°C. si les vestiaires sont isolés par l’intérieur.
Dans un premier temps la température de réfé-
rence est prise à 18°C. Confort d’été
Le système d’isolation ne permet pas d’isoler le
Résultats : gymnase des fortes chaleurs. La température
I = 101 kW intérieure est donc identique à la température
L = 105 kW extérieure mais il y a beaucoup moins de cou-
S = 102 kW rants d’air, ce qui créé un inconfort thermique
T = 102 kW prononcé.

Charge maximale : H=105 kW

Consommation annuelle : 107 kWh

Consommation annuelle avec ajout de 20 cm


d’isolant : 107 kWh

Consommation annuelle avec système de récu-


pération d’énergie à 90% : 106 kWh
UBAT = 1,2 W/m2 K

Commentaires :
- Les flux I et S sont négligeables à ce stade de
l’étude.
- Le flux de ventilation est largement domi-
nant et très élevé. Dans de telles conditions il
n’est pas envisageable de chauffer le gymnase
à une température de 18°C, 6h par jour. Même
en ajoutant une épaisseur importante d’isolant
thermique sur le sol, les murs et le plafond, les
déperditions thermiques restent gigantesques.
En effet, la thermique de ce bâtiment est régie
par son grand volume. Ainsi, isoler thermique-
ment ce gymnase a peu ou pas d’utilité si aucun
système de récupération de chaleur n’est mis
en place.
- Chauffer le gymnase à 14°C permet de réduire
considérablement la consommation d’énergie
(aux alentours de 50%). Une température de
14°C reste tout à fait cohérente avec la pratique
d’une activité sportive. Une discussion entre la
maîtrise d’ouvrage, les usagers et les ingénieurs
doit être mené pour décider de la température
idéale dans le but de réduire considérablement
la consommation énergétique.
C l ECLAIRAGE En éclairement artificiel seul, on mesure :

Eclairage naturel - Éclairement horizontal au sol moyen :


Les façades longitudinales du gymnase sont 220,6 lx < 300 lx recommandés
équipées de 12 panneaux orientés Ouest-Nord- - Éclairement horizontal au sol mini-
Ouest et Est-Sud-Est en matériau plastique mum : 124,9 lx
translucide de type Danpalon mesurant 307 x - Uniformité d’éclairement horizontal au
210 cm2 (sans menuiseries) montés sur des sol : 0,57 < 0,7 recommandé
allèges de 3,2 m de hauteur et de 2 panneaux - Luminance des sources de lumière ar-
similaires en extrémités des façades mais deux tificielle :
fois moins larges. o Maximum : 11210 cd/m²
o Moyenne : 5799 cd/m²
La protection solaire est assurée uniquement o Minimum : 544 cd/m²
par le matériau même dont la transmission lu-
mineuse est de 14% (surement beaucoup plus Surfaces
faible qu’au moment de la pose des panneaux Les coefficients de réflexion des surfaces sont
car nous remarquons un jaunissement très comme suit :
avancé du matériau). Notons que le tiers su-
périeur est inclinable à 15° environs mais que - Sol : 0,153
le système présente un risque de blocage en - Murs (partie inférieure blanche) : 0,031
position ouverte, ce qui fait que les utilisateurs - Murs (partie supérieure verte) : 0,048
les laissent fermés à l’exception d’un panneau RAS
déjà bloqué.

Les mesures d’éclairement naturel montrent Les contrastes de marquages au sol sont
des valeurs très inférieures par rapport aux comme suit :
seuils recommandés [2]. Les mesures ont été - Marquage bleu : -0,58
prises en conditions météorologiques pes- - Marquage jaune : 1.75
simistes (ciel couvert avec un éclairement - Marquage noir : -0,65
horizontal extérieur au sol à 1350 lx) à 10h le - Marquage rouge : -0.37
04/10/19 : RAS

- Éclairement horizontal au sol moyen : Conformité de l’installation d’éclairage artifi-


46,0 lx << 300 lx recommandés ciel actuel
- Éclairement horizontal au sol mini- L’éclairage du gymnase actuel est non conforme
mum : 25,4 lx aux recommandations pour les salles multis-
- Uniformité d’éclairement horizontal au ports de catégorie III (300 lux d’éclairement au
sol : 0,55 << 0,7 recommandé sol moyen et 0,7 d’uniformité d’éclairement en
- Éclairement vertical à 1m20 moyen : sol). Il est donc recommandé de changer les fe-
62,5 lx nêtres pour de meilleures performances en lu-
- Éclairement vertical à 1m20 minimum : mière naturelle ainsi que le système d’éclairage
35,5 lx artificiel pour être aux normes lors des matchs
et entraînements de nuit, et assurer le confort
Eclairage artificiel visuel des utilisateurs.
Quant aux équipements d’éclairage artificiel,
on compte 5 rangées longitudinales à 3 m des Conclusion
murs et 5 m d’écart entre rangées, à 7,2 m du Malgré les arguments écologiques et écono-
sol. Par rangée, 14 panneaux lumineux de deux miques en faveur de la réhabilitation du gym-
tubes néons éclairent le local d’une lumière nase, nous avons décidé de privilégier le parti
blanche non éblouissante. Ces derniers sont pris architectural. Ainsi, le gymnase sera dé-
contrôlés par 3 circuits : rangée 1, rangées 2-3- truit et l’îlot sera réaménagé.
4 et rangée 5.

14
04 l NOTE GÉOTECHNIQUE PHASE G1
Cette étape constitue la première approche Vue aérienne du site
géotechnique d’un projet. Elle se fait en amont La parcelle qui nous intéresse représente en
et ne nécessite aucun calcul de dimensionne- fait un ilot entier. On peut alors faire l’hypothèse
ment ou de coût des ouvrages géotechniques qu’à priori, aucun ouvrage souterrain avoisinant
nécessaires à la réalisation du projet en ques- ne devrait gêner lors de la construction des ou-
tion. Cette étape est divisée en deux phases : vrages géotechniques. Lors de la visite du site,
nous avons pu remarquer que la parcelle était
- Une phase d’Étude du Site (ES) permet- globalement place. De plus, selon les profils
tant une première appréhension des risques altimétriques du site Geoportail.gouv, la dif-
géologiques du site. Cette phase comporte férence d’altitude entre deux points du site ne
une étude documentaire associée à une vi- dépasse pas 1 m.
site du site pour définir le cadre géologique
du site ainsi que les possibles avoisinants. Elle B l Contexte géologique
consiste aussi en la définition d’un programme
d’investigations géotechniques nécessaires à
une connaissance approfondie du site. A l’issue
de cette phase est rendu un rapport contenant
une constitution approximative du sol ainsi
qu’une définition des risques géologiques ma-
jeurs.

- Une phase de définition des principes gé-


néraux de construction (PGC) donnant une pre-
mière idée grossière des ouvrages géotech-
niques à mettre en place par la suite ainsi qu’un
programme d’investigations géotechniques
permettant leur mise en œuvre dans les meil-
leures conditions possibles.
Pour cette phase, nous ne considérerons pas Image 2: Géoportail, cartes géologiques, disponible
les informations données dans l’étude géo- sur <https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/
technique menée par la société GINGER [3] car
nous ne sommes pas censés avoir accès à de
cartes-geologiques>
telles informations à ce stade du projet.
Capture d’écran de la carte géologique de la
A l Contexte général ville de Lyon. Selon la légende associée à cette
carte, le sol du site étudié (représenté par le
point orange ici) est constitué d’alluvions et
plus précisément de sables, de galets, d’argiles
sableuses et de roches sédimentaires.

C l Risques sismiques
Lyon se trouve en zone de sismicité 2 (Faible)
[4]. Les règles parasismiques à respecter sont
celles de l’Eurocode 8.

D l Cavités

66 cavités ont été recensées à Lyon. D’après


le site Infoterre, aucune de ces cavités ne se
trouve près du site étudié. [5]

Image 1: Infoterre, visualisateur Infoterre, dispo-


nible sur <http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTile-
Forward.do>
Cependant, étant donné que la ville de Lyon est La surface est constituée d’une couche de
une zone à risque où des cavités restent incon- remblai jusqu’à environ 3 ou 4 m de profondeur
nues, nous préconisons une étude au géoradar selon le sondage. Étant donné que le sondage
pour déterminer la présence de potentielles donnant 3 m de remblai est celui qui est situé le
cavités. plus proche du site, on peut s’attendre à avoir 3
m de remblais ou moins sur le site. Cependant,
E l Risques d’inondations pour déterminer précisément le modèle géolo-
gique du sol, nous conseillons d’effectuer une
Selon le PPRI du Grand Lyon (Plan de Prevention série d’essais au pénétromètre dynamique.
des Risques d’Inondations) [6], le site se trouve
dans une zone hors des portées des inonda- I l Fondations envisagées
tions centennales. Cependant, il y a un risque
de remontée de nappe et réseau à prendre en Si nous nous retrouvons face à une couche de
compte. remblai aussi épaisse que pour les deux pre-
miers carottages, nous utiliserons surement
F l Risques de mouvements de terrain des fondations sur puits qui sont semi pro-
fondes. Si la couche de remblai s’avère plus
Selon les données du site internet Infoterre [7], fine, nous préférons mettre en place des fon-
aucun mouvement de terrain n’a été enregistré dations superficielles comme une semelle fi-
aux alentours du site qui nous intéresse. Au- lante. Pour dimensionner ces fondations, nous
cune précaution particulière ne sera donc prise préconisons d’effectuer des essais pressiomé-
à ce niveau. triques.
Pour ce qui est du niveau de la nappe, il est
G l Risques de retrait/gonflement des argiles situé aux alentours de 5 m de profondeur se-
lon les deux sondages disponibles en annexe.
Toujours selon le site Infoterre, l’ilot sur lequel Ainsi, si le choix se tourne vers des fondations
nous voulons construire se situe sur une zone semi profondes, il est possible qu’un rabattage
d’aléa faible par rapport aux retrait ou gonfle- de la nappe par pompage soit nécessaire.
ment des argiles. Nous ne mettrons donc en
place aucune disposition particulière.

H l Ouvrages géotechniques

Nous avons pu récupérer deux sondages par


carottage réalisés à environ 100/150 m du site
et datant de 1967. Ces sondages viennent de la
base de données du site web infoterre. Ils sont
disponibles en annexe. Ce sont les sondages
BSS001TKMG et BSS001TKMH sur la carte
ci-dessous.

Image 3: Infoterre, visualisateur Infoterre, dispo-


nible sur <http://infoterre.brgm.fr/viewer/MainTile-
Forward.do>
16
Annexe

Annexe 1: Infoterre, base de donnée, disponible sur <http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.


action?id=BSS001TKMH>
Annexe 2: Infoterre, base de donnée, disponible sur <http://ficheinfoterre.brgm.fr/InfoterreFiche/ficheBss.
action?id=BSS001TKMG>

18
05 l NOTE STRUCTURE
L’objectif de l’étude de la structure est d’iden-
tifier les grands principes structurels et les Charges surfaciques
éléments critiques qui nous permettront de
dimensionner la structure dans les phases sui- • Charge d’exploitation moyenne : 3,5
vantes. kN/m²
En utilisant les valeurs de charges d’exploita-
PRINCIPES STRUCTURELS tion de la norme NF P 06-001 et en affectant à
chaque local une fonction et une surface, nous
Gymnase avons pu obtenir la charge moyenne d’exploita-
La toiture est végétalisée. Elle permet la réten- tion de 3,5 kN/m².
tion des eaux de pluie et crée une atmosphère
agréable. La charge est reprise par une struc- • Poids surfacique d’une dalle en béton
ture poteau-poutre en bois. Aux extrémités du armé : 5,9 kN/m²
gymnase (sur la largeur) les murs sont en bé- En multipliant le poids volumique du béton
ton ce qui permettra le contreventement de la armé (env. 29,4 kN/m3) par l’épaisseur hypothé-
structure. D’autres contreventements seront tique de nos dalles fixée à 0,2 m, nous obtenons
ajoutés entre les différents portiques du gym- un poids surfacique de 5,9 kN/m².
nase.
• Poids surfacique d’une toiture en inox :
Collège 0,25 kN/m²
Le collège sera également composé d’une
structure poteau-poutre en bois et de murs en • Poids surfacique d’une toiture végéta-
béton armé. lisée extensive : 1,2 kN/m²
Cependant, à l’origine du projet, il était prévu
d’utiliser du béton de terre coulée. Nous avons • Poids surfacique lié à la neige : 0,5 kN/
rencontré un architecte du cabinet Reach m²
and Scharff. Ce béton présente les avantages
d’avoir un impact carbone faible et une bonne A ce stade du projet le poids propre des murs
inertie thermique. Cependant, ce matériau et cloisons ont été négligés pour simplifier
n’est pas armé, il est donc seulement utilisé les calculs, ainsi que l’effet du vent afin de ne
pour reprendre des contraintes de compres- conserver que les efforts verticaux descen-
sion pure. Au cours de l’avancement du projet, dants.
le béton classique pourra être remplacé par du La combinaison des charges consiste en une
béton de terre coulée sur certains éléments. somme des charges affectées d’un coefficient
Le but serait de mettre en avant les qualités de selon les Eurocodes 0 et 1 : 1,5 pour la neige et
ce matériau local. Les toitures seront toutes 1,35 pour les poids propres et charges d’exploi-
végétalisées à l’exception de la toiture de l’élé- tations [8].
ment en S car elle n’est pas visible par les uti-
lisateurs. Cette dernière sera simplement en
bac acier inox.
Organisation

Nous avons subdivisé le projet en 4 parties :


gymnase (rouge), élément en S (violet), élément
en L (vert) et élément polygone (jaune).

20
Étages intermédiaires
Chaque étage subira son poids propre calculé
à partir du poids surfacique d’une dalle béton
armé ainsi que le poids des étages/toitures le
surplombant. Nous y ajoutons également la
charge d’exploitation moyenne calculée pré-
cédemment. Aucune surcharge ponctuelle
d’équipements ne sera à prévoir

Estimation des charges

Placement des éléments structurels propre) pour le gymnase dont les portées de
Nous pouvons observer sur les coupes ci- poutre sont importantes (28 m). En cas de be-
après le placement des éléments structurels : soin, nous enlèverons la toiture végétalisée.
poutres et murs porteurs en trait épais noir et - Notre programme compte une partie
les poutres en trait fin discontinu. Les poteaux en porte-à-faux et une partie en portique dont
sont représentés par des carrés noirs. il faudra placer et dimensionner les éléments
portants (poteaux-poutres).
- Les éléments structurels bordant la
Éléments critiques cour intérieure et donnant sur le hall principal
Une attention particulière sera portée aux élé- sont relativement espacés à cause d’un impor-
ments suivants : tant pourcentage de vitrage sur ces façades.
- Il faudra étudier la faisabilité d’une toi-
ture végétalisée extensive (1,2 kN/m² de poids
8 3195

4 792 3 5275

1 0775
3 1935

3 850
2 7725
6
2 43

2 0725

2 0725

1 100
5
9
3 94

5
6
3 94

R+2
GSEducationalVersion

8 3885

5 5885 2 800

76°
3 048

1 345

3 850
1 690
5 570

1 400

350
2 522

1 088
2 115
1 1005

5
3 90

4
5 24

5
1 339

R+1 GSEducationalVersion

84

55
10

12
11
1
2
3
4
5
6
7
8
9
23
22
21
20
19
18
17
16
15
14
13

76°
11
29

13 7
17

38
17

13
12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1
56

23
6

11
11

21

33
13
17
16
15
14
23
22
21
20
19
18

12
11
10
9
8
7
6
5
4
3
2
1

53

19

RDC
GSEducationalVersion

22
06 l NOTE QUALITÉ ENVIRONNEMENTALE
A I ANALYSE DE SITE ET ENJEUX BIOCLIMA-
TIQUES Ensoleillement
Afin de déterminer le nombre d’heures d’enso-
Nous nous appuyons sur les données météo- leillement de la parcelle, nous récupérons les
rologiques et climatiques de la station de Bron fichiers climatiques de l’année 2018. Le graphe
qui se trouve être la station la plus proche de ci-dessous regroupe les données mensuelles.
notre projet.

Températures
Nous faisons le choix d’utiliser les données des
10 dernières années. Il serait utile de prendre
en compte l’augmentation future des tempé-
ratures ambiantes (environ 2-3 degrés) afin
d’être cohérent avec la durée de vie du bâti-
ment. L’analyse de ces données permet d’iden-
tifier les températures extrêmes sur la période,
à savoir 45°C et -11°C [9]. Nous utiliserons ces
températures pour l’étude thermique.

Précipitations
Les précipitations varient entre 50 mm en fé-
vrier et 80 mm en mai en moyenne. Il faut no-
Image 2: Ensoleillement et DJU à Lyon-Bron. Infocli-
ter que les précipitations maximales sur 24h
peuvent atteindre plus de 100 mm. Une atten- mat.
tion particulière sera donc portée :
Nous réalisons ensuite une maquette numé-
- A la surcharge potentielle sur les toi- rique des environs de la parcelle pour déter-
tures miner les masques solaires causés par les bâ-
- Au système permettant l’évacuation timents alentours. Les ombres sont étudiées
des eaux de pluie au sol sur trois jours de l’année, en juin, mars et dé-
cembre, et à 2 heures distinctes : 9h et 14h.
Nous prévoyons l’utilisation d’une toiture végé-
talisée accompagnée d’un système de récupé- Le fort ensoleillement du site nous permet de
ration des eaux de pluie. La mise en place de prendre en compte les apports solaires lumi-
noues sur la parcelle permettrait une infiltra- neux et de chaleur dans la conception des bâ-
tion directe des eaux de pluie dans la nappe. timents. Il sera cependant nécessaire de se
protéger de ces apports en période estivale au
vu des températures pour le confort des occu-
pants.
Une attention particulière sera portée à la pro-
tection de l’éblouissement et l’inconfort visuel,
surtout dans les salles de travail, au moyen de
protections solaires adaptées.

Image 1: Précipitations à Lyon-Bron. Infoclimat.


Juin - 9h -14h

Mars - 9h -14h

Décembre - 9h -14h

24
Vents Au niveau de la parcelle qui nous intéresse, la
L’analyse de la rose des vents ci-dessous donne rue de l’Université est classée en catégorie 3 ou
une prédominance de vents orientés Nord- 2 comme le montre la carte ci-dessous :
Sud tout au long de l’années. La vitesse de ces
vents varie principalement entre 10 et 30 km/h,
même s’il est possible d’être confronté à des
vents violents de plus de 65 km/h. Les efforts
horizontaux sur les murs doivent donc être pris
en compte dans le dimensionnement.

Image 3: Rose des vents. Cours Bioclimatique.

Thermique
Nous notons la présence du réseau de chaleur
urbain à environ 450 m du site. Le raccorde-
ment au réseau serait donc trop coûteux et le
dimensionnement d’une chaufferie est à pré-
voir. De plus, au regard du programme, il serait
nécessaire de consulter la maîtrise d’ouvrage
sur la question du partage ou non de la chauffe-
rie entre l’école, propriété de la mairie du 7ème, Image 4: Préfecture du Rhône, Classement des
et le gymnase, propriété du Grand Lyon. Nous voies sonores, carte dynamique, disponible sur
supposerons dans ce projet que les équipe-
<http://carto.geo-ide.application.developpe-
ments et terrains appartiennent à une seule et
même entité. ment-durable.gouv.fr/169/classement_sonore_
voie_069.map>
Acoustique
L’environnement acoustique d’une école est Il faudra donc tenir compte de l’emplacement et
important. Si l’établissement se trouve dans de l’orientation des bâtis vis à vis de la Rue de
une zone à circulation routière intense, une l’Université dans l’isolation acoustique.
isolation insuffisante d’une salle de classe vis- Les autres rues ne sont pas classées et sont
à-vis des bruits extérieurs se traduit par un donc considérées non nocives.
bruit ambiant élevé dans la salle. Ce bruit peut
s’avérer extrêmement gênant pour l’apprentis- B I EVALUATION DE LA PERFORMANCE ÉNER-
sage. Il faut donc tenir compte des voies rou- GÉTIQUE DU BÂTIMENT
tières avoisinant l’école dans son isolement
acoustique. D’un point de vue réglementation Afin d’évaluer les potentiels bioclimatiques de
[10], cela se traduit par le respect d’une valeur notre projet, nous calculons différents indica-
minimale d’isolement à respecter pour chaque teurs liés aux volumes et surfaces envisagés
paroi en fonction de sa distance aux infrastruc- pour le complexe [11]. Les volumes définis en
tures routières catégorisées pour leur bruit. phase ESQ nous permettent de réaliser des
Le tableau ci-après regroupe les surfaces dans SDO (m2) louv visé (%) Sbaies (m2)
œuvre du gymnase et du collège / salles d’art. Salle de classe 49 25 12,25
Salle d’art 98 30 29,4
Salle scientifique 98 30 29,4

Indice d’isolation
L’indice d’isolation est calculé grâce à Ubat et
Icomp. Dans le but de construire un bâtiment
passif, Iisol doit être inférieur à 0,3. Ayant un
indice de compacité pour le collège de 1,7, Ubat
doit être inférieur à 0,18 W/m2.K, ce qui paraît
peu envisageable. L’isolation sera donc à maxi-
miser pour se rapprocher au plus près de cette
valeur.

C I THERMIQUE

Objectif : Le but à terme est d’obtenir un bâti-


ment qui consomme très peu d’énergie et de se
rapprocher au maximum d’un bâtiment passif.
Indice de compacité - pour le collège, double vitrage ou triple
Plus un bâtiment est compact, plus l’indice de vitrage pour toutes les surfaces vitrées, mur
compacité se retrouve élevé. Pour un bâtiment de 20 cm de béton accompagné d’une couche
collectif, celui-ci doit se trouver entre 0,8 et d’isolant dont l’épaisseur reste à définir.
1,9. La conception de l’annexe du collège sur 3 La température extérieure hivernale est prise
étages nous permet d’obtenir Icomp = 1,7. Le bâ- à -11°C afin de dimensionner notre système
timent est donc jugé peu compact. L’indice de dans le cas le plus défavorable. Au vu du parti
compacité du gymnase vaut 2,5. Cette valeur pris architectural, il a été décidé d’installer une
est satisfaisante. unique chaufferie pour le gymnase et le collège
et de la positionner au centre du complexe afin
Indice d’ouverture de minimiser les déperditions et les distances
Concernant le gymnase, nous obtenons un in- de réseaux dans les parois. La chaudière en
dice d’ouverture de 12%. Le gymnase étant un place devra avoir une puissance utile supé-
bâtiment particulier, l’interprétation d’un tel in- rieure à 100 kW pour chauffer l’ensemble des
dice pose question. bâtiments. Nous évaluerons la viabilité de cette
solution dans les phases de projet suivantes.
Concernant le collège, les dimensions prévues Nous séparons ensuite notre étude en deux
pour les fenêtres à ce stade sont supérieures blocs, un bloc collège et un bloc gymnase, car
à celles recommandées par le Grand Lyon. Le les fonctionnement et objectifs thermiques ne
choix de la taille et du type de baies doit encore sont pas les mêmes.
être affiné. Nous pouvons cependant estimer
la surface de baies nécessaire pour l’obtention
d’un indice d’ouverture entre 25 et 30 % pour
les différentes salles du collège. Le tableau
ci-après regroupe les surfaces prévues, les
indices d’ouvertures visés et les surfaces de
baies correspondantes pour chaque type de
salle.

26
Bloc Gymnase nement, activité, étirements). De plus, l’ap-
Le gymnase sera composé d’une association proche se doit de prendre en compte les diffé-
poteau-poutre en bois sur les faces Nord et rents espaces. Nous distinguons trois zones et
Sud. L’isolation sera placée entre les poteaux. leurs exigences respectives :
Les murs Est et Ouest seront en béton armé - la salle de pratique sportive : principa-
avec une isolation intérieure. lement fréquentée par des personnes en ac-
tivité physique le jour et en soirée, et épisodi-
Le gymnase possède un mur en commun avec quement par des spectateurs. L’idéal serait de
le collège. Les trois autres murs et le toit sont pouvoir chauffer par zone : les tribunes lors des
en contact avec l’air extérieur. Les vestiaires matchs (courte période et température adap-
sont négligés à cette phase de l’étude. De plus, tée à des personnes en situation assise) et le
nous fixons comme objectif une température terrain tous les jours en période scolaire.
intérieure de 16°C en hiver pour des questions - les vestiaires : utilisés pendant une
d’économie d’énergie. Cette température, courte durée, ils n’ont besoin d’être chauffés
choisie arbitrairement lors de notre dimen- que ponctuellement. Il faut que cela soit pos-
sionnement, doit faire l’objet d’une étude plus sible de les réchauffer rapidement.
détaillée concernant les pourcentages d’utili- - les locaux de rangements: non chauf-
sateurs insatisfaits (confort des joueurs et des fés et ne nécessitent pas d’isolation particu-
spectateurs) et les risques humains potentiels lière. Il faut cependant veiller à ne pas observer
(blessures…). de déperditions par ces locaux.

Il nous faut sélectionner un matériau à faible Afin de respecter tous ces critères, la solution
conductivité thermique pour les panneaux afin la plus adaptée semble être la mise en place de
de se rapprocher au maximum de nos objectifs. chauffages radiants dans la salle de pratique
Une étude approfondie des matériaux dispo- sportive. Ce système chauffe directement les
nibles sera réalisée en phase APD. masses (personnes, sol, murs) et les masses
réchauffent l’air. L’ensemble du volume d’air n’a
Ventilation donc pas besoin d’être chauffé et les pertes
Comme dit dans la note diagnostic, la ther- dues à la ventilation sont réduites. Les ves-
mique d’un gymnase est régie par son grand tiaires pourront être équipés de chauffages
volume, une récupération des flux de ventila- convectifs.
tion est primordiale. De plus, l’activité humaine
nécessite une bonne gestion de l’apport d’air Climatisation
neuf et donc une ventilation efficace pour des L’objectif est de ne pas installer de système de
questions sanitaires et de confort olfactif. climatisation et de maximiser les atouts liés au
Nous envisageons donc la mise en place d’un site, aux matériaux et au principes construc-
système de récupération de chaleur et donc tifs.
d’une VMC double-flux. Nous souhaitons aus-
si laisser la possibilité d’une ventilation natu-
relle en permettant l’ouverture de certaines
surfaces vitrées. Les avantages (flexibilité) et Bloc Collège
inconvénients (coûts) d’une automatisation de Nous fixons cette fois-ci comme objectif une
ce système seront étudiés dans les phases de température intérieure de 18°C en période de
projet suivantes. chauffe. Afin de respecter les objectifs de
performance énergétique, il est nécessaire
Chauffage d’avoir une épaisseur d’isolant suffisante. Par
Concernant le gymnase, il n’est pas envisa- exemple, en posant 12 cm de laine minérale sur
geable de chauffer le bâtiment de façon uni- chaque paroi opaque (toit, mur et sol), nous ob-
forme. Il faut prendre en compte les usages, tenons un Ubat de 0,34 W/m2.K. Il
les utilisateurs et les périodes d’utilisation [12]. Il conviendra dans les phases suivantes du
Le gymnase du collège Clémenceau est princi- projet de discuter de la faisabilité de cette so-
palement utilisé pour la pratique sportive des lution, de préciser les dimensions exactes des
collégiens la journée et les entraînements et surfaces vitrées, la nature de l’isolant et l’épais-
matchs du Lyon Handball Club les soirs et les seur nécessaire qui permettra de se rappro-
week-ends. Les sports pratiqués sont le plus cher d’un Ubat de 0,2 W/m2.K.
souvent dynamiques, mais l’activité n’est pas
uniforme sur toute la durée de chauffe (entraî-
L’isolation sera posée à l’extérieur pour utiliser le tableau suivant :
l’inertie thermique du béton. Cela permettra
d’augmenter le confort thermique estival en
diminuant la surchauffe. En hiver, la chaleur
stockée par les parois sera restituée lors d’une
variation de température intérieur, ce qui crée-
ra une température homogène.

Ventilation
Nous souhaitons un bâtiment étanche à l’air afin
d’éviter les pertes thermiques dues à la ventila-
tion. L’objectif fixé est un taux de renouvelle-
ment d’air n < 1,0 vol/h, volume qui sera régulé
au moyen d’une VMC double-flux. La ventilation
naturelle sera permise au niveau des fenêtres.

Chauffage
La production de chaleur sera assurée par la
chaudière au centre du complexe et sa dis-
tribution sera assurée par des chauffages
convectifs. L’émission de la chaleur doit être Image 5: Références normatives de l’éclairage,
régulée par des thermostats d’ambiance situés disponible sur http://www.afe-eclairage.fr/res-
dans les pièces critiques. La régulation par des sources-documentaires.html
thermostats permettra de tenir compte des
apports internes et solaires. Solutions techniques
La classe idéale selon l’ASNAV (Association
Climatisation Nationale pour l’Amélioration de la Vue) [2] est
De même que pour le gymnase, aucun système composée des éléments suivants :
de refroidissement de l’air ne sera mis en place. - Un tableau mat
- Des tables parallèles au tableau, pla-
D I ECLAIRAGE cées en rangées, perpendiculaire aux fenêtres,
Les locaux scolaires avec une distance minimale au tableau de 1,5
Le confort visuel est très important dans les lo- fois la diagonale du tableau
caux scolaires. - L’éclairage du tableau doit être paral-
lèle et à moins d’un mètre de celui-ci
Les enjeux sont : - Les tables sont placées entre deux fe-
- De ne pas contribuer à l’apparition des nêtres
pathologies visuelles - Des stores pour occulter la lumière du
- De fournir un éclairage propice à l’ap- soleil
prentissage - Un éclairage plafonnier diffus, variable
- De créer une atmosphère apaisante qui augmente en s’éloignant des fenêtres
Les locaux scolaires sont utilisés principale- La majorité des installations scolaires sont
ment pendant la journée. La lumière naturelle a équipées de tubes fluorescents T8. Il est aus-
donc un intérêt particulier. si possible d’utiliser les tubes T5 et des LEDs.
Une étude de prix, d’économie d’énergie et de
Précautions : confort seront faites plus loin dans le projet.
- Faire attention à l’éblouissement (à
hauteur des yeux). Le gymnase
- Pour une lisibilité optimale du tableau il Pour le gymnase, l’enjeu est d’apporter un éclai-
faut faire attention aux reflets et à l’uniformité rage suffisant à la pratique d’une activité spor-
de l’éclairage. tive. Etant donné que le handball est pratiqué
- Le système d’éclairage ne doit pas au niveau local dans ce gymnase, d’après le
créer de l’ombre sur les tables des étudiants tableau ci-dessous, la classe d’éclairage est la
Les références normatives pour les locaux classe 3.
scolaires données par l’AFE sont données dans

28
Il faudra donc que le gymnase ait un éclaire- Avec
ment d’au moins 200 lux. Em : Eclairement moyen (lux)
UGR : Unified glare rating
Le manuel de l’éclairage du fabricant Zumtobel U0 : Uniformité
apporte des informations complémentaires re- Ra : indice minimum des rendus de couleur
groupées ci-dessous.
E I ACOUSTIQUE

Isolement vis-à-vis des bruits extérieurs

Comme évoqué précédemment, le site est


adjacent à la Rue de l’Université qui est de
classe 2 ou 3. L’isolement des façades exté-
rieures doit donc respecter le guide du CNB
(Conseil National du Bruit) 2017 n°6 [10] relatif
à la réglementation acoustique des bâtiments.
L’isolement minimal des façades en fonction de
la distance aux voies classées est donnée dans
le tableau ci-dessous :

Image 6: Tableau des valeurs d’isolement minimal, CNB, extrait du guide du CNB relatif à la réglementation
acoustique des bâtiments, page 34.
Selon le volet technique du cahier acoustique Le plan ci-après représente la valeur de DnT,A,tr
du Grand Lyon [13], l’isolement de certains lo- pour chaque façade extérieure. Ces valeurs ont
caux doit être augmenté de 3 dB si l’isolement été déterminé en prenant en compte le point de
réglementaire donné dans le tableau ci-dessus la chaussée le plus proche à chaque fois. Ainsi,
ne dépasse pas 38 dB. C’est notamment le cas les valeurs de DnT,A,tr correspondent à un iso-
pour le foyer des élèves situé au rez-de-chaus- lement par rapport à une infrastructure de ca-
sée. Il faut donc prendre en compte cette cor- tégorie 3 sauf pour la façade Est qui est isolée
rection. par rapport à une infrastructure de catégorie 2.

De plus, l’orientation des façades par rapport à Pour l’isolement extérieur, le CNB ajoute que
l’infrastructure routière est aussi à prendre en “dans les salles d’activités sportives de volume
compte puisqu’elle induit un facteur correctif supérieur à 250 m3, le niveau de pression
qui vient baisser la valeur de l’isolement acous- acoustique pondéré brut LA dû au bruit de l’es-
tique minimal DnT,A,tr. pace extérieur devrait être inférieur à 45 dB(A)
à 1,5 mètre au dessus du sol des aires de jeu ou
La difficulté de cette étape vient du fait que des zones accessibles au public”
la rue de l’Université est de catégorie 3 sur la
partie qui passe devant notre parcelle puis de
catégorie 2 à partir de l’intersection avec la rue
Sébastien Gryphe. Il faut alors calculer 2 fois
le DnT,A,tr pour chaque façade: une fois pour
par catégorie de voie. On prend ensuite la plus
grande valeur de DnT,A,tr.

Image 7: Plan des valeurs d’isolement minimal de chaque parois exté-


rieures réalisé sur Autocad.

30
Isolement aux bruits aériens entre locaux

Pour commencer, nous avons établi un tableau regroupant les différentes interfaces entre locaux
marquées par des cases jaunes :

Image 8: Tableau des locaux adjacents réalisé sur Excel.


En utilisant ce tableau en corrélation avec celui donné dans le cahier acoustique du Grand Lyon
[13], nous pourrons utiliser la méthode « GIAc-ADEME » qui détermine l’objectif d’isolement de la
façon suivante :

Il faudra également respecter les exigences données par le guide du CNB qui sont regroupées
dans le tableau ci-après (Image 9, page 32). Une attention particulière sera portée aux cloisons et
planchers mitoyens entre les salles de classe et le gymnase.

Isolement aux bruits de choc


Selon le guide du CNB, pour les établissements d’enseignement, le bruit de choc standardisé pon-
déré L’nT,w doit être de 60 dB maximum excepté pour les locaux de réception où il doit être infé-
rieur à 45 dB s’ils sont adjacents à une salle de sport ou un atelier bruyant. Ce n’est pas notre cas
ici. Le guide du Grand Lyon donne des contraintes supplémentaires pour les salles de musique ou
les atelier SEGPA mais cela ne concerne pas notre cas.

Correction acoustique de certains locaux


Le guide du CNB donne des durées de réverbération spécifiques à respecter. Ainsi, la salle d’étude,
les classes, les sanitaires, les foyers et le CDI devront avoir une durée de réverbération Tr com-
prise entre 0.4 et 0.8 secondes. De plus, les locaux de réception devront respecter une valeur de
Tr ne dépassant pas 0.5 secondes.
Image 9: Tableaux des valeurs d’isolement intérieur, CNB, extrait du guide du CNB.

De plus, pour les circulations horizontales et


halls dont le volume est inférieur à 250 m3, En complément de ces objectifs réglemen-
l’aire d’absorption doit être égale à la moitié de taires, le cahier acoustique du Grand Lyon
la surface au sol des locaux considérés. Les es- donne des objectifs supplémentaires pour cer-
caliers encloisonnés et les ascenseurs ne sont tains locaux, à savoir :
pas concernés par cette exigence, cependant
le CNB recommande de se préoccuper de la - Pour les espaces de circulation accessibles
correction acoustique des escaliers encloison- aux élèves : une aire d’absorption équivalente
nés dans les collèges. au moins égale à 75% de la surface au sol.
Pour ce qui est du gymnase, le CNB conseille - Pour les préaux : une aire d’absorption équi-
d’obtenir les valeur de temps de réverbération valente au moins égale à 100% de la surface au
suivantes (avec V: le volume du gymnase): sol.
Pour des fréquences d’octave comprises entre - Pour les espaces de travail de groupes du CDI
125 et 250 Hz: Tr≤ 0,153V (Espaces ouverts) : une aire d’absorption équi-
Pour des fréquences d’octave comprises entre valente au moins égale à 90% de la surface au
500 et 4000 Hz: Tr≤ 0,103V sol.
- Pour les locaux techniques bruyants et ate-
Enfin, le temps de réverbération moyen sur les liers de maintenance : pour des niveaux am-
intervalles d’octave centrés sur les fréquences biants potentiels ≥ 70 dB(A), l’aire d’absorption
de 500, 1000 et 2000 Hz dans les vestiaires et le équivalente sera au moins égale à 75% de la
local de 1ers soins doit être inférieur ou égal à surface au sol.
0,8 s. Les autres locaux dont le volume est infé- - Pour le Gymnase : le temps de réverbération
rieurs à 150 m3 (sanitaires, local enseignant, …) doit respecter la contrainte suivante :
doivent soit respecter cette valeurs, soit pos-
séder des matériaux isolants de manière à ce Tr ≤ 0.9 * Log(V)– 1,2 s
que l’aire d’absorption équivalente représente
au moins ¾ de la surface au sol de ces locaux. avec V le volume du gymnase.

32
07 l ÉCONOMIE DE PROJET
Un premier chiffrage des coûts de démolition, construction, finitions et aménagement extérieurs
a été réalisé à partir de ratios d’estimations des coûts [14]. Pour chaque ligne du tableau, une
grandeur est multipliée par le ratio pour aboutir à un coût prévisionnel.
Ainsi, nous obtenons un premier coût fixé à 9,5 M€ TTC. Cela représente à peu près un coût de
1800€ par m² SHON.
Une revue des ratios est à prévoir en présence de l’économiste afin d’affiner cette première ap-
proximation.
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08 l NOTE MANAGEMENT : DIAGRAMME DE GANTT

Septembre Octobre
Semaine 1 Semaine 2 Semaine 3 Semaine 4 Semaine 5
18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

SOUTENANCES

TACHES
Diagnostic
Fondations
Structure
Bioclimatique
Thermique
Eclairage
Acoustique
Economie
Management
RDV Archis

COURS + INTERVENANTS
Fondations
Structure
Bioclimatique
Thermique
Eclairage
Acoustique
Economie
Management
Octobre Novembre
Semaine 5 Semaine 6 Semaine 7 Semaine 8 Semaine 9 Semaine 10
13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22

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09 l BIBLIOGRAPHIE
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[11] JUNIQUE. Cours Développement Durable - Qualité Environnementale - Biocli-
matique - Energie. Septembre 2019
[12] MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS. Equipements sportifs et so-
cio-éducatifs. Paris: Editions Le Moniteur. 1993
[13] GRAND LYON. Référentiel pour la construction et la modernisation des collèges,
volet technique. 2019.
[14] TRAVAUX.COM. Travaux.com. Disponible sur : <www.travaux.com/guide-des-
prix> (Consulté le 5/10/2019)
ATELIER PLURIEL | ATEC | ENSAL/INSA 2019 UE711 |
Enseignants responsables : Sidonie Joly, Christian Ghiaus | 11 octobre 2019 |
Etudiants INSA: Chloé Gantet, Luisa Gerevini, Théophile Revault, Bastien Rignault, Reda Souali
Etudiants Ensal : Groupe 5: Isabelle Chauvie, Fatma Cherif, Emma Leroy Emerand, Maxime Valcarce

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