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RAPPORT D'ETUDE

BUREAUX DE L'AUDEG - CAYENNE

DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
ET ASSISTANCE TECHNIQUE

Le 27 Saptembre 2015

Synthèse du besoin

L'étude se concentre sur la réalisation du diagnostic énergétique des bâtiments,


bâtiments, et caractérise :

- la performance thermique, notamment les protections solaires,


- la qualité de l'éclairage naturel,
- des préconisations d'amélioration et d'optimisation,
- un bilan des dispositifs CEE et FEDER applicables et montant des subventions récupérables.
récupérables

Contacts INGEKO Energies


Pierre PERROT - Ingénieur Etudes et Conseil - Gérant
tel : 06 94 95 00 20 - courriel : pperrot@ingeko-energies.fr
pperrot@ingeko

ref : audeg - rapport de diagnostique énergétique v3.docx INGEKO Energies - Cayenne


SOMMAIRE

PARTIE I. PRESENTATION DU SITE ................................................................. 3


I.1. Situation du bâtiment .................................................................................................. 3
I.2. Descriptif de la construction ........................................................................................ 3
I.3. Usages du bâtiment...................................................................................................... 4

PARTIE II. CONSOMMATION D'ELECTRICITE ................................................... 6


II.1. Relevés des factures EDF .............................................................................................. 6
II.2. Usages de l'électricité................................................................................................... 7
II.3. Mesures de consommation instantanée ..................................................................... 8

PARTIE III. EVALUATION THERMIQUE ET ENERGETIQUE ................................ 10


III.1. Préambule .................................................................................................................. 10
III.2. Simulation des apports solaires ................................................................................. 10
III.3. Eclairage naturel ......................................................................................................... 13
III.4. Ensolleillement direct des plans de travail ................................................................ 16
III.5. Bilan thermique .......................................................................................................... 17

PARTIE IV. RECOMMANDATIONS D'AMELIORATIONS ................................... 18


IV.1. Protections solaires .................................................................................................... 18
IV.2. Isolation thermique de la toiture ............................................................................... 18
IV.3. Climatisation et rafraichissement .............................................................................. 19
IV.4. Equipements informatiques et autres appareils électriques ..................................... 20
IV.5. Eclairage artificiel ....................................................................................................... 21
IV.6. Production solaire photovoltaique en autoconsommation - BEPOS ......................... 21
IV.7. Synthèse économique du plan d’action ..................................................................... 24
IV.8. Synthèse des recomandations : ................................................................................. 25

PARTIE V. FINANCEMENTS DISPONIBLES (CEE,FEDER..) ................................ 26


V.1. Opérations standardisées........................................................................................... 26
V.2. Equipements concernés ............................................................................................. 26
V.3. Bilan des Certificats d'Economie d'Energies pour le projet ....................................... 26
V.4. Financement FEDER ................................................................................................... 27

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PARTIE I. P RESENTATION DU SITE
I.1. SITUATION DU BATIMENT
Le bâtiment concerné est situé au centre ville de Cayenne, proche du rond point de Mirza.
L'environnement proche est de type urbain, constitué de bâtiments à plusieurs étages au Nord et à
l'Ouest, d'une zone dégagée (avenue et terre-plein)
terre à L'Est et au Sud.
La façade principale est orientée au Sud avec un angle de 14° Est.
Vue aérienne de Cayenne, rond point Mirza (source SIAGE)

Nord

Extrait du cadastre

I.2. DESCRIPTIF DE LA
CONSTRUCTION
La construction comprend 2 niveaux (RdC et
R+1), auxquels s'ajoutent des combles
partiellement aménagés. La surface au sol est
de l'ordre de 170 m2.
Les parois verticales sont en briques et béton,
béton la toiture 2 pans est en bardeaux de bois recouverte
ultérieurement avec une tôle ondulée grise. Un auvent en bardeaux de bois est positionné à mi-hauteur
mi
protèges les parois du RdC sur toute la périphérie. Le bâtiment dispose en outre d'une grande surface
vitrée sur toutes les façades.

photos du bâtiment actuel - juillet 2015

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I.3. USAGES DU BATIMENT
Le bâtiment est à usage exclusif de bureaux. Actuellement (mi 2015) seul le RdC est occupé par l'AUDeG dont
l'effectif est de 6 à 10 personnes.

repérage des pièces du RdC


I.3.1. Identification des pièces AUDeG Cayenne - juillet 2015

n° désignation
1.1 sanitaires
1.2 sanitaires
1.4 sanitaires
1.9 sanitaires
1.12 sanitaires
1.3 Accueil RdC
1.5 Bureaux
1.6 Bureaux
1.7 Salle Réunion
1.8 Bureau Directrice
1.11 Local Serveur repérage des pièces du R+1
1.10 Entrée / Escalier AUDeG Cayenne - juillet 2015
1.13 Entrée

2.1 Bureau
2.2 Bureau
Bureaux
2.3
(open space)
2.4 Bureau
2.5 Salle de Réunion
2.6 Sanitaires

I.3.2. Inventaire des équipements


Les appareils suivants ont été repérés lors de la visite sur site :
n° pièce Type nb Puissance unitaire (W)
1.7 Climatiseur DAIKIN 18kBTU 1 2 000
1.7 Eclairage Tubes fluorescents 4 18
1.7 Eclairage d'appoint halogène 4 50
1.8 Ensemble informatique 1 200
1.8 Climatiseur AirWell 9kBTU 1 1 200
1.8 Eclairage Tubes fluorescents 2 18
1.3 Climatiseur AirWell 18 kBTU 1 2 000
1.3 Eclairage Tubes fluorescents 8 18
1.3 Ensembles informatiques 2 200
1.3 Imprimante Multifonction A3 1
1.6 Ensemble informatique dont 2 avec double écran 4 250
1.6 Eclairage Tubes fluorescents 8 18
1.6 Climatiseur HITACHI 18kBTU 1 2 000
1.5 Climatiseur PANASONIC 12kBTU 1 1 400
1.5 Eclairage Tubes fluorescents 4 18
1.5 Ensemble informatique 4 200
1.11 Serveur Informatique + baie 1
1.11 Climatiseur DAIKIN 9kBTU 1 800

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I.3.3. Localisation des climatiseurs "split"

Climatiseur pour RdC

Climatiseur pour R+1

R+1 : DAIKIN DAIKIN Inverter


Inverter 18kBTU 9kBTU
DAIKIN Inverter
18kBTU

DAIKIN Inverter
18kBTU

AIRWELL 9 kBTU

AIRWELL 12 kBTU
PANASONIC
DAIKIN
Inverter
DAIKIN Inverter AIRWELL
18kBTU 5100W/2100W

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PARTIE II. CONSOMMATION D ' ELECTRICITE
II.1. RELEVES DES FACTURES EDF
Une analyse des factures EDF a été effectuée sur les 5 dernières années. Elle permet de distinguer
clairement les deux périodes d'utilisation du bâtiment.

II.1.1.Consommation électrique
- jusqu'à fin 2011, occupation des RdC, R+1 et une partie des combles :
=> consommation moyenne de ~183 kWh/j, soit de l'ordre de 66 700 kWh/an
- depuis début 2014, occupation du seul RdC :
=> consommation moyenne de ~42 kWh/j, soit de l'ordre de 15 500 kWh/an

évolution de la consommation d'électricité d'après factures EDF - nov. 2010 à avril 2015

Entre les deux périodes, la consommation d'électricité a été divisée par 4 alors que la surface utilisée à
été réduite seulement de 2,5 fois. Ceci indique une meilleure efficacité énergétique ainsi qu’un usage
différent.

II.1.2.Répartition des dépenses


Les dépenses d'électricité suivent l'évolution de la consommation entre les 2 périodes et passent de
23€ TTC/j à 8€ TTC/j actuellement, soit ~2 500€ TTC/an. On peut constater que la part des taxes et
abonnement représente actuellement 50% du coût total : ceci est lié au prix fixe de l'abonnement.
Un ajustement de la puissance souscrite est donc à étudier en cas de maintien des consommations
électriques au niveau actuel.

évolution des dépenses d'électricité d'après factures EDF - nov. 2010 à avril 2015

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II.1.3.Synthèse de l'analyse des factures EDF

Consommation électrique occupation RdC et R+1 occupation RdC


jusqu'à fin 2011 2014 à 2015
Moyenne journalière kWh/j 183 42
Totale annuelle kWh/an 66 700 15 500
2
Par unité de surface kWh/an/m 157 90
Dépenses annuelles € TTC /an 8 400 2 800

Pour la période actuelle, la consommation d'électricité rapportée à la surface totale des zones de travail
(RdC uniquement, ~170 m2) conduit à un besoin de 90 kWh/an/m2.

Ce résultat est plutôt satisfaisant en regard des autres bâtiments à usage tertiaire de Guyane et
montre une utilisation raisonnable de l'énergie par les usagers.

II.2. USAGES DE L'ELECTRICITE


L'inventaire des équipements électriques présents dans les bureaux de l'AUDeG permet déterminer une
estimation de la répartition de la consommation d'électricité selon les usages.

décomposition de la
consommation électrique

On constate la part prépondérante de la climatisation qui représente près des 2/3 des besoins en
électricité. Le deuxième poste de consommation concerne le fonctionnement des équipements
informatiques.

Cette répartition est conforme aux résultats obtenus sur d'autres bâtiments tertiaires de Guyane et
montre les gisements potentiels d'économie d'énergie.

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II.3. MESURES DE CONSOMMATION INSTANTANEE
Un compteur enregistreur a été installé sur le tableau général du 13 au
30 juin 2015. Il a permis de relever les puissances instantanées
consommées au niveau :

- de l'alimentation générale (voie 1)


- des 3 départs identifiés "climatiseurs" (voie2)
(la voie 2 est un sous-comptage de la voie1)

II.3.1.Profil journalier
La consommation est fortement variable en journée, les appels de
puissance peuvent dépasser des 5 000W selon les équipements en
fonctionnement. Les climatiseurs contribuent largement à cette
demande.
Le talon électrique de l'ordre de 600W, la nuit et le weekend correspond
aux besoins des appareils en fonctionnement permanent, le serveur
informatique par exemple.

Tableau de distribution électrique

Pics de
puissance liés à
la climatisation

Talon de nuit

profils journaliers de consommation


électrique - 13 au 30 juin 2015

II.3.2.Relevé des consommations journalières


Sur la période de mesure, la consommation journalière varie de 14 à 39 kWh/j, et s'élève en moyenne à
26 kWh/j.
Cette valeur est nettement inférieure à la moyenne de 42 kWh/j déterminée d'après les factures EDF
sur la période 2014 - début 2015 (cf.II.1.1.). Cependant la mesure se rapproche de la consommation
d'avril 2015 : il conviendrait de vérifier avec la dernière facture EDF si cette tendance à la baisse est
confirmée.

mesure des consommations électriques du 13 au 30 juin 2015

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II.3.3.Influence de l'activité
Une analyse différenciée de la consommation a été effectuée selon l'occupation des bureaux
- jour semaine : présence et activité de 5 à 6 personnes
- jours weekend : pas d'activité professionnelle, équipements sous tension permanente

pause déjeuner

fermeture des
ouverture des bureaux
bureaux

comparaison des profils de consommation semaine / weekend - 13 au 30 juin 2015

Le profil de consommation des ouvrés présente deux bosses qui correspondent à l'activité du matin et
de l'après-midi. Le creux à la mi-journée, ainsi que la chute de la puissance en fin d'après-midi montrent
une utilisation consciencieuse des équipements électriques par leur coupure ou mise en veille lorsqu'ils
ne sont pas nécessaires.
Le profil du weekend est plat, et correspond au talon électrique.
On peut cependant constater que la consommation des jours non travaillés n'est en moyenne réduite
que de la moitié par rapport une journée de pleine activité. Le poids des équipements sous tension
permanente et des veilles est important, il est recommandé de vérifier leur utilité réelle.

II.3.4.Contribution de la climatisation
Une sonde de mesure secondaire a été placée sur les 3 départs identifiés "climatiseurs" du tableau
électrique : les valeurs sont affichées en vert dans le graphique ci-dessous en superposition de la
consommation globale.
L'analyse des relevés indique une contribution de la climatisation à hauteur de 17% de la consommation
totale, valeur incohérente et très inférieure à celle attendue.
A l'évidence seule une partie des 6 climatiseurs est raccordée sur le point de mesure, les autres
appareils étant vraisemblablement directement branchés directement sur des prises. La mesure ne
permettra donc pas de consolider la répartition de la consommation estimée au paragraphe II.1.2.
contribution de quelques climatiseurs à la consommation globale - 13 au 30 juin 2015

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PARTIE III. E VALUATION THERMIQUE ET ENERGETIQUE
III.1. PREAMBULE
Du point de vue de la physique, un bâtiment peut être considéré comme un ensemble fermé qui
échange de l'énergie avec son environnement. Ces transferts peuvent être :
- positifs : le bâtiment reçoit de la chaleur et à tendance à s'échauffer,
- négatifs : le bâtiment cède de la chaleur et à tendance à refroidir.

On distingue :
- les apports solaires : dus à l'échauffement des parois (murs, vitrage, toit) exposées au soleil,
- les transferts aux parois : générés par la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur,
- les apports par ventilation : générés par la différence de température et d'hygrométrie de l'air
extérieur insufflé dans le bâtiment,
- les occupants : le corps humain dégage plus ou moins de chaleur selon le niveau d'activité,
- l'éclairage artificiel : les lampes s'échauffent et la lumière produite est transformée en chaleur
après absorption par les matériaux internes,
- les appareils électriques : l'électricité consommée est convertie en chaleur par les ordinateurs,
copieurs, cafetières, climatiseurs...

Les différentes formes d'énergies utilisées dans le bâtiment -lumière, électricité, froid- vont finalement
se convertir en Energie Thermique.

Un outil de simulation numérique va pouvoir calculer à chaque instant chacun des transferts d'énergie
en fonction des conditions climatiques, des caractéristiques de l'enveloppe, de l'occupation du
bâtiment, et des besoins des usagers … Par souci de simplicité de reproductibilité des résultats, les
simulations sont réalisées selon les standards réglementaires.

La rapidité du calcul permet de tester plusieurs configurations et ainsi évaluer les choix de conception
selon des critères objectifs.
Les résultats pour les bureaux de l'AUDeG sont présentés dans les chapitres suivants

III.2. SIMULATION DES APPORTS SOLAIRES


En Guyane, l'exposition au soleil est le principal contributeur des apports de chaleur dans un bâtiment.
Elle impacte directement sur le fonctionnement du système refroidissement nécessaire au maintient du
confort thermique et donc sur la consommation globale d'énergie.
La simulation des apports solaires sur les parois extérieures est la
première étape de l'analyse thermique du bâtiment : elle caractérise
l'efficacité de la géométrie et l'adaptation à son environnement.
Le calcul prend en compte les rayonnements directs, diffus et
réfléchis. Les résultats quantitatifs -énergie ou puissance par unité de
surface- sont visualisés en dégradé de couleur sur le modèle 3D : le
bleu indique une exposition faible, les zones jaune/orange
correspondent à des apports acceptables pour des parois opaques,
mais déjà excessifs pour les vitrages.

La simulation est effectuée avec le logiciel Archiwizard 3.2. à partir


des données météorologiques de Cayenne.

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III.2.1. Façade principale : Sud - Sud Est
Si l'exposition des murs est acceptable, l'ensoleillement des baies vitrées reste important malgré la
présence des débords de toiture et de l'auvent.
cartographie des apports solaires sur les façades Sud et Est - AUDeG

Exposition
Baie exposée
acceptable

En effet, pour être vraiment efficace, l'auvent du RdC


devrait être positionné plus près des vitrages à l'instar du
R+1.

zone protégée au-


dessus des vitrages

protection insuffisante
au bas des vitrages

zoom des apports solaires - AUDeG Sud Est

Il est à noter qu'une partie non négligeable de l'énergie reçue par la façade provient de la réverbération
des sols nus situés devant le bâtiment.
Pour exemple, l'analyse détaillée de la réception solaire effectuée
sur une des baies du RdC :
- la faible part du rayonnement direct est due à la présence de
l'auvent
- l'exposition de la baie est composée au 2/3 par du rayonnement diffus et 1/3 d'indirect.

réverbération (indirect)

rayonnement diffus

efficacité du l'auvent
(direct masqué)

réception solaire mensuelle détaillée sur une baie Sud - AUDeG


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III.2.2. Façades sur cour intérieure et rue : Nord et Ouest
La façade Nord bénéficie grâce à son orientation d'une exposition solaire limitée. Les murs et les baies
vitrées ne reçoivent qu'une faible énergie annuelle.
A contrario, le pignon Ouest, est subit son orientation défavorable. Si l'auvent assure une protection
partielle des baies du RdC, les baies du R+1 sont intégralement exposées.
cartographie des apports solaires sur les façades Nord et Ouest - AUDeG

Exposition excessive
des murs et des baies
du R+1

Bonne protection
des murs et des
baies, au RdC et R+1 exposition
importante des
baies RdC

Evaluation de l'exposition des baies Ouest


Pour compléter la simulation des apports solaires, un calcul de l'exposition directe a été effectué sur
deux baies de la façade Ouest. Le résultat est présenté sur une cartographie temporelle (heure de la
journés / jours de l'année), les zones rouge correspondent à une exposition directe au soleil .

cartographie de la réception directe - baies Ouest R+1 cartographie de la réception directe - baies Ouest RdC
Le calcul montre une exposition directe des baies du R+1 tous les jours à partir de 14h et met en
évidence l'absence de protection solaire. Au RdC, l'exposition directe est réduite grâce à l'auvent et à la
présence du bâtiment situé sur l'autre coté de la rue.

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III.2.3. Conclusions et recommandations
Les apports solaires sont globalement trop importants pour un bâtiment totalement climatisé. Il est
recommandé d'installer des dispositifs pour les réduire :

1. réduction des apports solaires directs et diffus :


- brise-soleil horizontaux (casquette, auvent),
- brise-soleil verticaux devant les fenêtres (protection au rayonnement indirect et brise-vue),
- baies à vitrage faible émissivité ou double vitrage (confort acoustique également).

2. réduction des apports solaires par réverbération :


- végétalisation des abords,
- brise-vue en limite de propriété.

III.3. ECLAIRAGE NATUREL


Le bâtiment dispose d'une grande surface vitrée répartie sur toutes les façades. Le potentiel d'éclairage
naturel est donc théoriquement important.
Pour qualifier l'éclairage naturel, on utilise les critères suivants déterminé par la simulation numérique :
- le facteur lumière jour (FLJ)1 calculé sur un plan horizontal est positionné à 1m du sol, hauteur
approximative des postes de travail.
- l'autonomie lumineuse2 en éclairage naturel conformément aux exigences d'éclairement des zones de
travail.

Une simulation a été effectuée sur les niveaux RdC et R+1 du bâtiment.
Les résultats sont présentés ci-après.

1
Le FLJ est le ratio entre la lumière disponible à l'extérieur et celle reçue sur le plan de référence. Il tient compte de la situation
géographique, des masques, de la position des baies et de leurs caractéristiques. Les éclairements en second jour sont également
pris en compte.
Pour un confort lumineux optimal et Guyane, le facteur jour doit être compris entre 2% et 4%.
2
l'autonomie lumineuse est la fraction du temps où l'éclairage naturel suffit aux exigences de confort lumineux rapporté au temps
total d'occupation. Le calcul est effectué sur une année entière.

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III.3.1. Bureaux du RdC
i). cartographie du facteur lumière jour
Le calcul
cul montre une bonne luminosité sur les zones centrales des bureaux en niveau et homogénéité.
Par contre, l'éclairement en périphérie, au niveau des baies est très important et trop excessif pour
implanter un poste de travail sans protection (rideau, store,
store brise-soleil
soleil extérieur).
extérieur
Les zones sombres concernent les sanitaires, escaliers et locaux techniques, ce qui ne génère pas de
risque d'inconfort.
La simulation confirme les déclarations des usagers qui ressentent une gêne ponctuelle à leur poste
po de
travail (sur luminosité, reflet, éclairage direct du plan de travail…).

éclairage
satisfaisant

risque
d'éblouissement

calcul du facteur lumière jour sur un plan horizontal à 1 m - RdC AUDeG 2015

ii). Evaluation dee l’autonomie lumineuse


L'autonomie lumineuse est très satisfaisante sur toute la surface de
bureaux, ce qui confirme le bon potentiel d'éclairage naturel. Le recours à
l'éclairage artificiel ne devrait être que ponctuel.

cartographie de l'autonomie lumineuse - AUDeG RdC

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III.3.2. Bureaux du R+1
i). cartographiee du facteur lumière jour
La situation du R+1 est similaire à celle du RdC avec une luminosité correcte au niveau des zones
centrales, mais un éclairement excessif en périphérie.
calcul du facteur
teur lumière jour sur un plan horizontal à 1 m - R+1 AUDeG 2015

risque
d'éblouissement

ii). Evaluation de l’autonomie lumineuse


De la même manière qu'au RdC, l'autonomie lumineuse est
très satisfaisante sur toute la surface de bureaux.
nb. le grand espace Nord-Est
Est (apparaissant en jaune) est pénalisé
par le couloir centra, mais l'éclairage naturel des zones de travail
est correct.

cartographie de l'autonomie
lumineuse - AUDeG R+1

III.3.3. Conclusions et recommandations


Le bâtiment présente un bon potentiel d'éclairage qu'il est recommandé de valoriser tant pour des
raisons d'optimisation
optimisation énergétique que pour le confort des usagers.
Dans la situation actuelle, les zones proches des vitrages sont trop éclairées. L'ajout d'une
d protection
solaire extérieure adaptée (brise-soleil,
(brise soleil, film réfléchissant, store projetable…) permettrait de réduire
l'éblouissement sans impacter excessivement l'éclairement du reste des surfaces intérieures. D'une
manière générale, deses précautions sont à prendre pour l'implantation des postes de travail
conformément à la réglementation : luminosité minimale, uniformité de l'éclairage, risque
d'éblouissement…

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III.4. ENSOLLEILLEMENT DIRECT DES PLANS DE TRAVAIL
En complément de l'étude d'éclairage naturel, un calcul d'exposition direct a été réalisé sur plusieurs
zones de travail, sur plan horizontal à 90 cm du sol.
Le résultat est présenté sur une cartographie temporelle (heure de la journés / jours de l'année), les
zones rouge correspondent à une exposition directe au soleil et mettent en évidence un risque
d'inconfort des usagers.

III.4.1. Bureau de la Direction - RdC Est

→ Ensoleillement direct jusqu'à 9h, tous les jours d’octobre à avril.

III.4.2. Bureau RdC Sud-Ouest

→ Ensoleillement direct le matin jusqu'à 9h de novembre à février, et à partir de 16h toute l’année.

III.4.3. Open Space R+1 Ouest

→ Ensoleillement direct de 16h à 17h30 toute l’année.

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III.5. BILAN THERMIQUE
III.5.1. Contributeurs des apports de chaleur
L'ensoleillement est à l'origine de près de 60% des apports de chaleur dans le bâtiment et reste le
principal contributeur.
L'occupation des bureaux et les usages
(apports internes) représentent un
tiers de la chaleur introduite dans le
bâtiment.
Enfin, la contribution de l'éclairage est
très faible en raison d'une grande
autonomie du bâtiment en éclairage
naturel.

Le renouvellement d'air est


difficilement quantifiable parce-que
non contrôlée par un dispositif
mécanique (VMC)

estimation de la répartition des apports de chaleur

III.5.2. Balance thermique


Pour obtenir l'équilibre thermique du bâtiment et maintenir une température de confort 3dans les
zones de travail, les apports de chaleur sont compensés par un rafraichissement artificiel.

On peut constater une variation saisonnière essentiellement liées aux conditions climatiques
extérieures.

estimation mensuelle détaillée de la répartition des apports de chaleur

3
la température de confort est fixée à 24°C pendant les heures d'occupation

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PARTIE IV. R ECOMMANDATIONS D ' AMELIORATIONS
Les résultats de l'audit énergétique ont mis en évidence les points de progrès pour le bâtiment de
l'AUDeG. Plusieurs recommandations sont formulées ci-après dans l'objectif d'optimiser les besoins en
énergie, mais également pour améliorer le confort des usagers.

IV.1. PROTECTIONS SOLAIRES


L'ensoleillement contribue à près des deux tiers de l'énergie thermique introduite dans le bâtiment. Des
protections solaires plus efficaces sont nécessaires pour limiter ces apports de chaleur.

IV.1.1. au rez-de-chaussée
Des améliorations sont à apporter :
Protection contre Solutions envisageables
les rayonnements diffus et réfléchis brise soleil vertical,
double-vitrage ou vitrage faible émissivité *,
végétalisation des abords…
le rayonnement direct à l'Ouest brise soleil vertical, double-vitrage, vitrage faible émissivité
la vue (extérieur vers intérieur) brise soleil vertical, végétalisation des abords…
les intrusions grille, brise soleil vertical renforcé.
* d'un point de vue de la transmission lumineuse un double-vitrage et un vitrage simple à faible émissivité ont des
caractéristiques proches. Cependant, un double vitrage offre des performances d'isolation thermique et acoustique
améliorées.

Il est à noter qu'un même dispositif peut remplir simultanément plusieurs fonctions. Lors de la
conception, une simulation peut-être réalisée pour valider l'efficacité des solutions techniques
retenues.

IV.1.2. à l'étage
Il est recommandé d'améliorer la protection contre les rayonnements solaires (direct, diffus et réfléchi).
Les dispositifs envisageables sont des brise-soleil verticaux ou horizontaux et/ou un vitrage faible
émissivité, ou double vitrage.

IV.2. ISOLATION THERMIQUE DE LA TOITURE


Une partie importante de la chaleur provient du toit du bâtiment. Même si la sur-toiture limite les
apports, une isolation thermique (R mini = 1,4 m2.°C/W) est nécessaire d'autant que les surfaces sont
climatisées.

Deux alternatives sont possibles :


- isolation sous rampant : indispensable dans le cas de l'aménagement des combles.
- isolation du plancher haut du R+1 : meilleure efficacité thermique et effet d'isolation acoustique.

Par ailleurs, une isolation des planchers intermédiaires est également recommandée tant pour des
raisons d'efficacité énergétique que pour le confort acoustique.

A noter que l’analyse thermique n’a pas permis de démontrer l’intérêt d’isoler les murs, dans la mesure
ou un dispositif de protection solaire correct est mis en œuvre.

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IV.3. CLIMATISATION ET RAFRAICHISSEMENT
La climatisation est le premier poste de consommation électrique. Les recommandations ci-dessous
permettront d'améliorer son efficacité tout en conservant un confort thermique satisfaisant pour les
usagers.

L’efficacité actuelle des équipements de climatisation est moyenne.

Le remplacement de l’ensemble des équipements parait nécessaire dans le cadre d’une réhabilitation
globale intérieure, et permettrait d’économiser environ 25 % (passage d’un coefficient de
performance(EER) moyen actuel de 2,5 à un EER de 4 avec des équipements efficaces type A++) de la
consommation énergétique globale du bâtiment.

L’utilisation de climatiseur de type multi-split permettrait de limiter le nombre d’équipements extérieur,


mais n’apporte pas d’efficacité supplémentaire.
Il est possible de regrouper et de dissimuler l’ensemble des compresseurs extérieurs sur la façade Nord.

Un système de type DRV ne parait pas adapté au bâtiment étudié (surface à climatiser et usages des
locaux).

A noter que le dimensionnement final sera fonction de l’efficacité des solutions de protection solaire
choisies.

IV.3.1. température de consigne


Les climatiseurs sont souvent réglés à une température trop faible. L'appareil fonctionne de manière
excessive, ce qui se traduit par un soufflage d'air puissant et à basse température. Cette situation est
généralement peu confortable pour les occupants situés à proximité de la cassette du climatiseur.

Pour la majorité des personnes, un confort thermique acceptable est obtenu avec une température
ambiante homogène entre 24 et 25°C, avec 60% d'hygrométrie relative.
Une sensibilisation des usagers est recommandée pour un bon réglage de la consigne du climatiseur
d'autant qu'une différence de 1°C (23° au lieu de 24°C) entraine une augmentation de l'ordre de 10 %
de la consommation électrique.

IV.3.2. étanchéité des locaux climatisés


Les locaux climatisés doivent être correctement protégés des apports solaires, isolés (cf. § IV.1 et IV.2.)
et rendus étanches pour limiter les déperditions de froid. Le renouvellement d'air hygiénique
réglementaire doit être assuré et contrôlé par un dispositif mécanique.

Dès la conception et l'aménagement des bureaux, il faudra bien identifier les surfaces destinées à êtres
climatisées, les regrouper en une zone la plus compacte possible et limiter les interfaces avec la zone
traitée en ventilation naturelle et l'extérieur.
Pour les locaux dit "réversibles" (climatisés mais pouvant fonctionner en ventilation naturelle) un
dispositif automatique doit permettre la coupure du climatiseur lorsque les baies sont ouvertes.

A l'usage, il faut veiller à la fermeture des portes et fenêtres lorsque la climatisation est en
fonctionnement.

IV.3.3. dimensionnement
Le dimensionnement de l'installation de climatisation doit être faite au juste nécessaire par des
professionnels compétents, tels que les partenaires du programme AGIR + d'EDF, signataires de la
charte de qualité. Ils ont notamment une obligation de conseil pour limiter les apports de chaleur et
proposer un choix des matériels parmi les plus performants.

Rapport de diagnostic énergétique - AUDeG Cayenne Page 19 sur 27


Par ailleurs, le maitre d'ouvrage peut bénéficier d'une prime versée par EDF et qui est directement
déduite de la facture d'installation.
IV.3.4. ventilateurs de plafond
L'utilisation des brasseurs n'est pas incompatible avec la climatisation. En effet, la sensation de fraicheur
ressentie est augmentée avec un mouvement d'air (jusqu'à -4° à 1m/s), ce qui permet d'éviter un
réglage trop bas du climatiseur.

Il est donc recommandé d'étudier la possibilité d'installer des brasseurs d'air (hauteur minimale sous
plafond requise), en particulier dans la salle de réunion.

IV.3.5. entretien et maintenance


L'entretien régulier des climatiseurs est nécessaire pour un fonctionnement optimal et la garantie de
bonnes conditions sanitaires. L'entretien/maintenance doit porter sur :
- le nettoyage des grilles et le remplacement des filtres,
- la vérification du fluide frigorigène et recharge si nécessaire,
- la présence de l'isolant sur le circuit de froid,
- l'évacuation obligatoire des condensats dans le réseau d'eaux usées ou pluviales.

IV.4. EQUIPEMENTS INFORMATIQUES ET AUTRES APPAREILS ELECTRIQUES


L'informatique est le deuxième poste de consommation électrique, des gisements d'économie d'énergie
existent et peuvent être mobilisés en appliquant les recommandations suivantes :

IV.4.1. équipements informatiques


Le choix des matériels peut intégrer une exigence de consommation ou puissance électrique lors de
l'achat :
- ordinateur portable au lieu d'un poste fixe,
- taille et technologie des écrans,
- nombre et type d'imprimantes…

IV.4.2. arrêt des équipements et suppression des veilles


Le niveau élevé du talon électriques est du en partie à la mise en veille des appareils. Il conviendrait de :
- programmer la gestion de l'énergie sur chaque ordinateur (arrêt de l'écran, des disques durs, mise
en veille prolongée…),
- éteindre manuellement les ordinateurs et les périphériques à la fin de chaque journée,
- vérifier la nécessité du fonctionnement du serveur le weekend.

IV.4.3. autres appareils


Il est recommandé de vérifier les performances, l'utilité et le fonctionnement des autres appareils
électriques présents dans les locaux (cafetière, réfrigérateur…).

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IV.5. ECLAIRAGE ARTIFICIEL
IV.5.1. lampes haute performance
Il existe sur le marché des luminaires performants tels que les tubes à ballast électronique, lampes fluo
compactes, LED… de dimensions et de température de couleurs
couleur variées. L'efficacité de l'éclairage
existant pourrait être améliorée, notamment par le remplacement des lampes halogènes.
L'économie
économie d'énergie attendue ne sera pas très importante étant donné l'utilisation réduite de
l'éclairage artificiel. Cependant, une remise à niveau de l'éclairage peut être envisagée dans le cadre de
la rénovation et le réaménagement des surfaces.

IV.5.2. commande d'allumage


Une
ne commande différenciée de l'allumage des lampes permet d'adapter l'éclairage aux besoins réels de
chaque zone et selon l'heure de la journée. Par exemple : couloir, coté fenêtre/coté intérieur de la salle
de réunion ou des bureaux…
Les détecteurs de présence et de luminosité intégrés dans les luminaires ne sont
sont pas recommandés car
peu fiables.

IV.5.3. éclairage de sécurité et d'évacuation


Les blocs autonomes d'éclairage de sécurité (BAES) sont par conception sous tension permanente. Il
existe sur le marché des appareils à très faible consommation (< 1,5W).

IV.6. PRODUCTION
ION SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE
PHOTOVOLTAIQUE EN AUTOCONSOMMATION
AUTOCONSOM -
BEPOS

Un bâtiment à énergie positive (BEPOS) est un bâtiment à très faibles


besoins énergétiques qui embarque une production d’énergie permettant
de couvrir tout ou partie des besoins ainsi que les usages électriques tout
au long de l’année.

IV.6.1. Principe de l'autoconsommation photovoltaïque sans stockage :

3. 1.

2.

Figure IV.1 : Principe de


l'autoconsommation
photovoltaïque sans stockage
Rapport de diagnostic énergétique - AUDeG Cayenne Page 21 sur 27
1. L'énergie produite par le générateur photovoltaïque est directement injectée dans le bâtiment, sans
passer par le réseau EDF. Elle est instantanément consommée pour les différents usages électriques.
2. L'approvisionnent en électricité est complété par le réseau EDF en cas d'ensoleillement
ponctuellement insuffisant la journée et la nuit.
3. L'excédent éventuel de production (par exemple, en journée de la fin de semaine), est mis à
disposition du réseau électrique EDF pour d'autre besoins. Cette fourniture d'énergie peut être
rémunérée dans le cadre d'un contrat d'achat.

4. Un bilan POSITIF : le générateur photovoltaïque est dimensionné pour compenser annuellement la


consommation électrique du bâtiment

IV.6.2. Schéma de raccordement

Le générateur photovoltaïque est raccordé à


l'installation électrique du bâtiment en amont du
compteur EDF : la création d'un point de livraison
dédié n'est pas nécessaire.

Un deuxième compteur est installé en série pour


mesurer l'énergie injectée sur le réseau.

IV.6.3. Pré-dimensionnement du générateur PV:

Nous réalisons ci-dessous une estimation de la puissance solaire photovoltaïque permettant de


couvrir environ 50% de la consommation d’énergie de l’ensemble du bâtiment (sur la base d’une
consommation globale optimisée de 30 MWh/an) en autoconsommation sans dispositif de stockage.

Ci-dessous une représentation de la simulation de la courbe de charge de consommation et de


production électrique (moyenne journalière) sur la base d’un générateur de 10 kWc.

Installation PV
champ solaire
surface m2 64,8 m²
P crête kWc 10,00 kWc
Energie prod. estimée kWh/an 13 500
P maxi heure 1 350

Rapport de diagnostic énergétique - AUDeG Cayenne Page 22 sur 27


Simulation PV
Conso totale 30000 kWh
Auto Conso PV Simu 13280 kWh
énergie élec consommée 49 kWh/m².an

Prod PV 13500 kWh


excédent PV 219,7 kWh

Autoconsommation 98%
Autonomie 44%
CO2 économisé/an par
autoconsommation
10624 kg

CO2 économisé/an par prod PV


total
10800 kg

Le temps de retour d’un système solaire de 10kWc en autoconsommation sur le bâtiment est estimé à
12 ans,, pour une durée de vie de l’installation de 25 ans.

En fonction des actions d’efficacité entreprises,


entreprise le bâtiment consommerait alors moins de 50
2 2
kWh/m /an, soit environ 6 €/m /an.

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ECONOMIQUE DU PLAN

Coût ou Investisseme Economie


Economie surcoût nt total annuelle Impact CO2 Temps de
Durée de vie
BILAN ECONOMIQUE DU PROJET estimée Nbre unitaire estimé estimé de l'action retour brut
estimé % de la conso. €/an ou
AuDEG globale € HT € HT kWh/an Tonnes CO2 années

Remplacement des climatiseurs RdC 8 25% 6 300 € 1 800 € 700 € 2,6


Remplacement des climatiseurs R+1 8 25% 6 300 € 1 800 € 700 € 2,6
Efficacité Protection solaire vitrages 30 10% 70 90 € 6 300 € 560 € 11,3
énergétique Isolation toiture/plancher haut 30 5% 250 25 € 6 250 € 280 € 22
Brasseur air 10 5% 10 500 € 5 000 € 280 € 18
Eclairage performant 8 7% 45 30 € 1 350 € 196 € 7

Production
solaire Installation solaire photovoltaïque 25 50% 1 20 000 € 1 890 € 10,6

PROJET GLOBAL 42 500 € 4 606 € 9

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IV.7. SYNTHESE
D’ACTION
IV.8. SYNTHESE DES RECOMANDATIONS
RECOMAND :
La réalisation des actions décrites ci-dessous
ci dessous permettrait de réduire d’environ 50% la consommation
électrique du bâtiment (usage global selon période 2011).

- Protection solaire et climatisation performante : environ 40 % de la consommation globale


- Eclairage, informatique, usage: 10 %

La consommation prévisionnelle d’une solution optimisée serait de 30 000 kWh/an, soit environ 4800
€TTC/an.

La mise en œuvre d’un système solaire photovoltaïque en autoconsommation permettrait de réduire


cette facture à environ 1800 €TTC/an.

Scénarii d'évolution des consommations Consommation Ratio de performance


Surface (m2)
AUDeG annuelle (kWh/an) (kWh/m2/an)

Bâtiment AUDeG 2011 (usage total) 400 66 700 167


Bâtiment AUDeG 2015 (usage partiel) 170 15 500 91
Bâtiment AUDeG Optimisé (usage total) 400 30 000 75
Bâtiment AUDeG BEPOS (usage total) 400 16 500 41

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PARTIE V. F INANCEMENTS DISPONIBLES (CEE,F EDER ..)
V.1. OPERATIONS STANDARDISEES
Les opérations pour améliorer l'efficacité énergétique les plus courantes sont décrites dans des "fiches
d'opérations standardisées", élaborées par les groupes de travail sectoriels de l’Association Technique
Énergie Environnement en concertation avec l’ensemble des professionnels des secteurs concernés et
en lien avec l’ADEME. Elles sont publiées par arrêté et définissent les conditions pour la délivrance de
certificats et les montants forfaitaires de certificats associés.
Le montant des CEE est exprimé en économie d'énergie cumulée sur la durée de vie de l'équipement
(en kWh_cumac)
Les documents de référence sont disponibles sur le site internet du Ministère à l'adresse :
http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Operations-standardisees-.html

V.2. EQUIPEMENTS CONCERNES


Pour un bâtiment tertiaire tel que l'immeuble de bureaux de l'AUDeG, les opérations valorisées par les
CEE concernent principalement les domaines suivants :
- la protection solaire de l'enveloppe : isolation, pare-soleil sur les baies…
- la climatisation et le renouvellement d'air : matériels performants, pilotage du fonctionnement,
- l'éclairage : luminaires perforants, gestion de l'allumage.

V.3. BILAN DES CERTIFICATS D'ECONOMIE D'ENERGIES POUR LE PROJET


Le tableau ci-dessous a été élaboré avec les informations disponibles au moment du diagnostic : il
indique le potentiel de CEE qu'il est possible de valoriser par type d'opération.
Un bilan final devra être consolidé sur la base de la nomenclature des équipements installées et des
fiches techniques des produits.

Selon la valorisation du kWh_cumac auprès de partenaires obligés tels qu'EDF, les CEE pour les bureaux
de l'AUDeG pourrait rapporter une aide comprise entre 2 500 et 5 000€.

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V.4. FINANCEMENT FEDER

Extrait OS6 – PO FEDER 2014-2020 :

« Soutien d’opérations exemplaires notamment en matière d’auto-consommation, d’auto-production ou


à des bâtiments démonstrateurs en matière de MDE et d’éco-conception :
• Etudes et frais d’expertises (assistance à maîtrise d’ouvrage)
• Surcoût d’investissements (relatifs à l’utilisation d’un référentiel adapté au territoire, QEA ou
ECODOM+) »

[…]

Le taux maximal d’aide publique varie en fonction du projet, du bénéficiaire, et du régime d’aide
mobilisé le cas échéant. »

Le taux de la subvention FEDER généralement proposé par le service instructeur se situe autour 80 %
du surcoût à l’investissement lié à la démarche exemplaire, pour un établissement comme l’AUDeG.

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