Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
DIAGNOSTIC ENERGETIQUE
ET ASSISTANCE TECHNIQUE
Le 27 Saptembre 2015
Synthèse du besoin
Nord
Extrait du cadastre
I.2. DESCRIPTIF DE LA
CONSTRUCTION
La construction comprend 2 niveaux (RdC et
R+1), auxquels s'ajoutent des combles
partiellement aménagés. La surface au sol est
de l'ordre de 170 m2.
Les parois verticales sont en briques et béton,
béton la toiture 2 pans est en bardeaux de bois recouverte
ultérieurement avec une tôle ondulée grise. Un auvent en bardeaux de bois est positionné à mi-hauteur
mi
protèges les parois du RdC sur toute la périphérie. Le bâtiment dispose en outre d'une grande surface
vitrée sur toutes les façades.
n° désignation
1.1 sanitaires
1.2 sanitaires
1.4 sanitaires
1.9 sanitaires
1.12 sanitaires
1.3 Accueil RdC
1.5 Bureaux
1.6 Bureaux
1.7 Salle Réunion
1.8 Bureau Directrice
1.11 Local Serveur repérage des pièces du R+1
1.10 Entrée / Escalier AUDeG Cayenne - juillet 2015
1.13 Entrée
2.1 Bureau
2.2 Bureau
Bureaux
2.3
(open space)
2.4 Bureau
2.5 Salle de Réunion
2.6 Sanitaires
DAIKIN Inverter
18kBTU
AIRWELL 9 kBTU
AIRWELL 12 kBTU
PANASONIC
DAIKIN
Inverter
DAIKIN Inverter AIRWELL
18kBTU 5100W/2100W
II.1.1.Consommation électrique
- jusqu'à fin 2011, occupation des RdC, R+1 et une partie des combles :
=> consommation moyenne de ~183 kWh/j, soit de l'ordre de 66 700 kWh/an
- depuis début 2014, occupation du seul RdC :
=> consommation moyenne de ~42 kWh/j, soit de l'ordre de 15 500 kWh/an
évolution de la consommation d'électricité d'après factures EDF - nov. 2010 à avril 2015
Entre les deux périodes, la consommation d'électricité a été divisée par 4 alors que la surface utilisée à
été réduite seulement de 2,5 fois. Ceci indique une meilleure efficacité énergétique ainsi qu’un usage
différent.
évolution des dépenses d'électricité d'après factures EDF - nov. 2010 à avril 2015
Pour la période actuelle, la consommation d'électricité rapportée à la surface totale des zones de travail
(RdC uniquement, ~170 m2) conduit à un besoin de 90 kWh/an/m2.
Ce résultat est plutôt satisfaisant en regard des autres bâtiments à usage tertiaire de Guyane et
montre une utilisation raisonnable de l'énergie par les usagers.
décomposition de la
consommation électrique
On constate la part prépondérante de la climatisation qui représente près des 2/3 des besoins en
électricité. Le deuxième poste de consommation concerne le fonctionnement des équipements
informatiques.
Cette répartition est conforme aux résultats obtenus sur d'autres bâtiments tertiaires de Guyane et
montre les gisements potentiels d'économie d'énergie.
II.3.1.Profil journalier
La consommation est fortement variable en journée, les appels de
puissance peuvent dépasser des 5 000W selon les équipements en
fonctionnement. Les climatiseurs contribuent largement à cette
demande.
Le talon électrique de l'ordre de 600W, la nuit et le weekend correspond
aux besoins des appareils en fonctionnement permanent, le serveur
informatique par exemple.
Pics de
puissance liés à
la climatisation
Talon de nuit
pause déjeuner
fermeture des
ouverture des bureaux
bureaux
Le profil de consommation des ouvrés présente deux bosses qui correspondent à l'activité du matin et
de l'après-midi. Le creux à la mi-journée, ainsi que la chute de la puissance en fin d'après-midi montrent
une utilisation consciencieuse des équipements électriques par leur coupure ou mise en veille lorsqu'ils
ne sont pas nécessaires.
Le profil du weekend est plat, et correspond au talon électrique.
On peut cependant constater que la consommation des jours non travaillés n'est en moyenne réduite
que de la moitié par rapport une journée de pleine activité. Le poids des équipements sous tension
permanente et des veilles est important, il est recommandé de vérifier leur utilité réelle.
II.3.4.Contribution de la climatisation
Une sonde de mesure secondaire a été placée sur les 3 départs identifiés "climatiseurs" du tableau
électrique : les valeurs sont affichées en vert dans le graphique ci-dessous en superposition de la
consommation globale.
L'analyse des relevés indique une contribution de la climatisation à hauteur de 17% de la consommation
totale, valeur incohérente et très inférieure à celle attendue.
A l'évidence seule une partie des 6 climatiseurs est raccordée sur le point de mesure, les autres
appareils étant vraisemblablement directement branchés directement sur des prises. La mesure ne
permettra donc pas de consolider la répartition de la consommation estimée au paragraphe II.1.2.
contribution de quelques climatiseurs à la consommation globale - 13 au 30 juin 2015
On distingue :
- les apports solaires : dus à l'échauffement des parois (murs, vitrage, toit) exposées au soleil,
- les transferts aux parois : générés par la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur,
- les apports par ventilation : générés par la différence de température et d'hygrométrie de l'air
extérieur insufflé dans le bâtiment,
- les occupants : le corps humain dégage plus ou moins de chaleur selon le niveau d'activité,
- l'éclairage artificiel : les lampes s'échauffent et la lumière produite est transformée en chaleur
après absorption par les matériaux internes,
- les appareils électriques : l'électricité consommée est convertie en chaleur par les ordinateurs,
copieurs, cafetières, climatiseurs...
Les différentes formes d'énergies utilisées dans le bâtiment -lumière, électricité, froid- vont finalement
se convertir en Energie Thermique.
Un outil de simulation numérique va pouvoir calculer à chaque instant chacun des transferts d'énergie
en fonction des conditions climatiques, des caractéristiques de l'enveloppe, de l'occupation du
bâtiment, et des besoins des usagers … Par souci de simplicité de reproductibilité des résultats, les
simulations sont réalisées selon les standards réglementaires.
La rapidité du calcul permet de tester plusieurs configurations et ainsi évaluer les choix de conception
selon des critères objectifs.
Les résultats pour les bureaux de l'AUDeG sont présentés dans les chapitres suivants
Exposition
Baie exposée
acceptable
protection insuffisante
au bas des vitrages
Il est à noter qu'une partie non négligeable de l'énergie reçue par la façade provient de la réverbération
des sols nus situés devant le bâtiment.
Pour exemple, l'analyse détaillée de la réception solaire effectuée
sur une des baies du RdC :
- la faible part du rayonnement direct est due à la présence de
l'auvent
- l'exposition de la baie est composée au 2/3 par du rayonnement diffus et 1/3 d'indirect.
réverbération (indirect)
rayonnement diffus
efficacité du l'auvent
(direct masqué)
Exposition excessive
des murs et des baies
du R+1
Bonne protection
des murs et des
baies, au RdC et R+1 exposition
importante des
baies RdC
cartographie de la réception directe - baies Ouest R+1 cartographie de la réception directe - baies Ouest RdC
Le calcul montre une exposition directe des baies du R+1 tous les jours à partir de 14h et met en
évidence l'absence de protection solaire. Au RdC, l'exposition directe est réduite grâce à l'auvent et à la
présence du bâtiment situé sur l'autre coté de la rue.
Une simulation a été effectuée sur les niveaux RdC et R+1 du bâtiment.
Les résultats sont présentés ci-après.
1
Le FLJ est le ratio entre la lumière disponible à l'extérieur et celle reçue sur le plan de référence. Il tient compte de la situation
géographique, des masques, de la position des baies et de leurs caractéristiques. Les éclairements en second jour sont également
pris en compte.
Pour un confort lumineux optimal et Guyane, le facteur jour doit être compris entre 2% et 4%.
2
l'autonomie lumineuse est la fraction du temps où l'éclairage naturel suffit aux exigences de confort lumineux rapporté au temps
total d'occupation. Le calcul est effectué sur une année entière.
éclairage
satisfaisant
risque
d'éblouissement
calcul du facteur lumière jour sur un plan horizontal à 1 m - RdC AUDeG 2015
risque
d'éblouissement
cartographie de l'autonomie
lumineuse - AUDeG R+1
→ Ensoleillement direct le matin jusqu'à 9h de novembre à février, et à partir de 16h toute l’année.
On peut constater une variation saisonnière essentiellement liées aux conditions climatiques
extérieures.
3
la température de confort est fixée à 24°C pendant les heures d'occupation
IV.1.1. au rez-de-chaussée
Des améliorations sont à apporter :
Protection contre Solutions envisageables
les rayonnements diffus et réfléchis brise soleil vertical,
double-vitrage ou vitrage faible émissivité *,
végétalisation des abords…
le rayonnement direct à l'Ouest brise soleil vertical, double-vitrage, vitrage faible émissivité
la vue (extérieur vers intérieur) brise soleil vertical, végétalisation des abords…
les intrusions grille, brise soleil vertical renforcé.
* d'un point de vue de la transmission lumineuse un double-vitrage et un vitrage simple à faible émissivité ont des
caractéristiques proches. Cependant, un double vitrage offre des performances d'isolation thermique et acoustique
améliorées.
Il est à noter qu'un même dispositif peut remplir simultanément plusieurs fonctions. Lors de la
conception, une simulation peut-être réalisée pour valider l'efficacité des solutions techniques
retenues.
IV.1.2. à l'étage
Il est recommandé d'améliorer la protection contre les rayonnements solaires (direct, diffus et réfléchi).
Les dispositifs envisageables sont des brise-soleil verticaux ou horizontaux et/ou un vitrage faible
émissivité, ou double vitrage.
Par ailleurs, une isolation des planchers intermédiaires est également recommandée tant pour des
raisons d'efficacité énergétique que pour le confort acoustique.
A noter que l’analyse thermique n’a pas permis de démontrer l’intérêt d’isoler les murs, dans la mesure
ou un dispositif de protection solaire correct est mis en œuvre.
Le remplacement de l’ensemble des équipements parait nécessaire dans le cadre d’une réhabilitation
globale intérieure, et permettrait d’économiser environ 25 % (passage d’un coefficient de
performance(EER) moyen actuel de 2,5 à un EER de 4 avec des équipements efficaces type A++) de la
consommation énergétique globale du bâtiment.
Un système de type DRV ne parait pas adapté au bâtiment étudié (surface à climatiser et usages des
locaux).
A noter que le dimensionnement final sera fonction de l’efficacité des solutions de protection solaire
choisies.
Pour la majorité des personnes, un confort thermique acceptable est obtenu avec une température
ambiante homogène entre 24 et 25°C, avec 60% d'hygrométrie relative.
Une sensibilisation des usagers est recommandée pour un bon réglage de la consigne du climatiseur
d'autant qu'une différence de 1°C (23° au lieu de 24°C) entraine une augmentation de l'ordre de 10 %
de la consommation électrique.
Dès la conception et l'aménagement des bureaux, il faudra bien identifier les surfaces destinées à êtres
climatisées, les regrouper en une zone la plus compacte possible et limiter les interfaces avec la zone
traitée en ventilation naturelle et l'extérieur.
Pour les locaux dit "réversibles" (climatisés mais pouvant fonctionner en ventilation naturelle) un
dispositif automatique doit permettre la coupure du climatiseur lorsque les baies sont ouvertes.
A l'usage, il faut veiller à la fermeture des portes et fenêtres lorsque la climatisation est en
fonctionnement.
IV.3.3. dimensionnement
Le dimensionnement de l'installation de climatisation doit être faite au juste nécessaire par des
professionnels compétents, tels que les partenaires du programme AGIR + d'EDF, signataires de la
charte de qualité. Ils ont notamment une obligation de conseil pour limiter les apports de chaleur et
proposer un choix des matériels parmi les plus performants.
Il est donc recommandé d'étudier la possibilité d'installer des brasseurs d'air (hauteur minimale sous
plafond requise), en particulier dans la salle de réunion.
IV.6. PRODUCTION
ION SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE
PHOTOVOLTAIQUE EN AUTOCONSOMMATION
AUTOCONSOM -
BEPOS
3. 1.
2.
Installation PV
champ solaire
surface m2 64,8 m²
P crête kWc 10,00 kWc
Energie prod. estimée kWh/an 13 500
P maxi heure 1 350
Autoconsommation 98%
Autonomie 44%
CO2 économisé/an par
autoconsommation
10624 kg
Le temps de retour d’un système solaire de 10kWc en autoconsommation sur le bâtiment est estimé à
12 ans,, pour une durée de vie de l’installation de 25 ans.
Production
solaire Installation solaire photovoltaïque 25 50% 1 20 000 € 1 890 € 10,6
La consommation prévisionnelle d’une solution optimisée serait de 30 000 kWh/an, soit environ 4800
€TTC/an.
Selon la valorisation du kWh_cumac auprès de partenaires obligés tels qu'EDF, les CEE pour les bureaux
de l'AUDeG pourrait rapporter une aide comprise entre 2 500 et 5 000€.
[…]
Le taux maximal d’aide publique varie en fonction du projet, du bénéficiaire, et du régime d’aide
mobilisé le cas échéant. »
Le taux de la subvention FEDER généralement proposé par le service instructeur se situe autour 80 %
du surcoût à l’investissement lié à la démarche exemplaire, pour un établissement comme l’AUDeG.