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TP de métrologie
Types de mesure
1. Mesure directe (TP N°1) : On lit directement la valeur de la dimension mesurée sur
l’instrument utilisé (pied à coulisse, jauge de profondeur, palmer, etc.).
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TP N°2 Mesure sur piges
2.1. Mesure d’angle
1er Cas (angle aigu)
La figure 1 présente la méthode de mesure d’un angle aigu.
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3e Cas (cône mâle)
La figure 3 illustre la méthode de mesure d’un angle d’un cône mâle. Les piges ont le
même diamètre d0.
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2.2. Mesure des queues d’aronde
1er Cas (angle aigu)
La figure 5 présente la méthode de mesure des différentes cotes d’une queue d’aronde.
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2.3. Mesure des profils symétriques
1er Cas
La figure 7 illustre la méthode de mesure des différentes cotes des profils symétriques
(angles aigus intérieurs).
Fig. 7. Mesure des cotes des profils symétriques (angles aigus intérieurs)
Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable m et de l’angle α et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable m, de la hauteur H et de l’angle α.
2e Cas
La figure 8 expose la méthode de mesure des différentes cotes des profils symétriques
(angles aigus extérieurs).
Fig. 8. Mesure des cotes des profils symétriques (angles aigus extérieurs)
Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M et de l’angle α et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M, de la hauteur H et de l’angle α.
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3e Cas
La figure 9 présente la méthode de mesure des différentes cotes des profils symétriques
(angles obtus).
Fig. 10. Mesure des cotes des profils dissymétriques (angles intérieurs)
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Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable m et des angles α et β et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la
cote mesurable m, de la hauteur H et des angles α et β.
2e Cas
La figure 11 illustre la méthode de mesure des différentes cotes des profils
dissymétriques (angles extérieurs).
Fig. 11. Mesure des cotes des profils dissymétriques (angles extérieurs)
Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M et des angles α et β et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la
cote mesurable M, de la hauteur H et des angles α et β.
Fig. 12. Première méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe rond brisé
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Déterminer le rayon extérieur R en fonction du diamètre de la pige d 0 et de la cote
mesurable m.
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2e Cas (rayon extérieur)
La figure 13 présente la deuxième méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe
rond brisé.
Fig. 13. Deuxième méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe rond brisé
Déterminer le rayon extérieur R en fonction du diamètre de la pige d 0, de la cote b
et de la hauteur de la cale a.
Fig. 14. Méthode de mesure du rayon intérieur d’un organe rond brisé
Déterminer le rayon intérieur R en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote b
et de la hauteur de la cale a.
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3. Mesure des filets (détermination du diamètre sur flancs) - TP N°3
Le filetage s’obtient à partir d’un cylindre sur lequel on exécute plusieurs rainures
hélicoïdales. Le filetage métrique (triangulaire ISO) se caractérise par un angle de 60°.
La figure 15 illustre le profil métrique ISO.
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4. Ajustements (Tolérances dimensionnelles : TP N°4) : Un ajustement est constitué
par l’assemblage de deux pièces de même dimension nominale. Tout ajustement est
désigné par cette dimension nominale suivie des symboles correspondant à chaque
pièce, en commençant par le contenant (alésage) [4-5].
La position relative des tolérances détermine :
Soit un ajustement avec jeu (libre) ;
Soit un ajustement incertain, c'est-à-dire pouvant présenter tantôt un jeu, tantôt
un serrage ;
Soit un ajustement avec serrage (pas de jeu). Pour faciliter l’emmanchement de
l’arbre dans l’alésage, il faut refroidir l’arbre en l’introduisant dans un bain
d’azote liquide (la liquéfaction de l’azote s’obtient à une température de –
195,79°C). On peut aussi chauffer l’alésage.
La figure 17 présente la désignation d’un ajustement.
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Ces valeurs ont été établies selon les progressions géométriques R10 :10√10 ; R 20 : 20√10 et
R40 :40√ 10. Elles sont exprimées en millimètres.
R10 R20 Ra20 Ra40 R10 R20 R40 Ra20 Ra40 R10 R20 R40 Ra20 Ra40
1,00 1,00 1,0 18,0 18,0 18 18 85 85
1,12 1,1 19,0 19 90,0 90,0 90 90
1,25 1,25 1,2 20,0 20,0 20,0 20 20 95 95
1,40 1,4 21,2 21 100 100 100 100 100
1,60 1,60 1,6 22,4 22,4 22 22 106 105
1,80 1,8 112 112 110 110
2,00 2,00 2,0 23,6 24 118 120
2,24 2,2 25,0 25,0 25,0 25 25 125 125 125 125 125
2,50 2,50 2,5 26,5 26 132 130
2,80 2,8 28,0 28,0 28 28 140 140 140 140
3,15 3,15 3 30,0 30 30 150 150
3,55 3,5 31,5 31,5 32,0 32 160 160 160 160 160
4,00 4,00 4 33,5 34 170 170
4,50 4,5 35,5 35,5 36 36 180 180 180 180
5,00 5,00 5 37,5 38 190 190
5,60 5,5 40,0 40,0 40,0 40 40 200 200 200 200 200
6,30 6,30 6 42,5 42 212 210
7,10 7 45,0 45,0 45 45 224 224 220 220
8,00 8,00 8 47,5 48 236 240
9,00 9 50,0 50,0 50,0 50 50 250 250 250 250 250
10,0 10,0 10 53,0 53 265 260
0 0
11,2 11 56,0 56,0 56 56 280 280 280 280
12,5 12,5 12 12 60,0 60 300 300
13 63,0 63,0 63,0 63 63 315 315 315 320 320
14,0 14 14 67,0 67 335 340
15 71,0 71,0 71 71 355 355 360 360
16,0 16,0 16 16 75,0 75 375 380
17 80,0 80,0 80,0 80 80 400 400 400 400 400
{J Max >0
J min >0
⇒ Ajustement libre :avec jeu
{
J Max <0
J min <0
⇒ Ajustement serré :forcé
{
J Max >0
J min <0
⇒ Ajustement incertain
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1- Donner les différents écarts, calculer les IT, les différentes cotes et les jeux des
ajustements suivants :
63H6p6 ; 63P6h6 ; 90H6g6 ; 90G6h6 ; 200H7p6 ; 200P9g6 ; 250H8e7 ; 315H11p6 ;
400H12a11.
2- Que peut-on conclure ?
Remarques
L’intervalle de tolérances est toujours positif (IT > 0).
L’intervalle de tolérances est égal à l’écart supérieur moins l’écart inférieur (IT =
ES-EI ; it = es-ei).
L’écart supérieur est égal à moins l’écart inférieur pour les toutes les qualités des
positions JS et js.
L’écart inférieur ( EI ) des alésages normaux H est nul ( EI =0) quelques soient
leurs dimensions nominales et quelques soient leurs qualités. La cote minimale de
l’alésage H est égale à sa cote nominale.
L’écart supérieur (es ) des arbres normaux h est nul (es=0) quelques soient leurs
dimensions nominales et quelques soient leurs qualités. La cote maximale de
l’arbre h est égale à sa cote nominale.
Pour la même dimension nominale et la même qualité de l’alésage H (contenant)
et de l’arbre h (contenu), l’écart supérieur de l’alésage H ( ES ) est égal à moins
l’écart inférieur de l’arbre h (ei ), c’est-à-dire ( ES =−ei ).
Tout alésage normal (H5 à H16) combiné avec toutes les qualités des arbres (a, c,
d, e, f, g et h) donne un ajustement libre (avec jeu) quel que soit leur dimension
nominale commune.
Tout alésage normal (H5, H6, H7 et H8) combiné avec toutes les qualités des
arbres (p, q, r, s, t, u et v) donne un ajustement serré (sans jeu) quel que soit leur
dimension nominale commune.
Tout arbre normal (h5 à h16) combiné avec toutes les qualités des alésages (A, C,
D, E, F, G et H) donne un ajustement libre (avec jeu) quel que soit leur dimension
nominale commune.
Tout arbre normal (h5, h6, h7 et h8) combiné avec toutes les qualités des alésages
(P, Q, R, S, T, U et V) donne un ajustement serré (sans jeu) quel que soit leur
dimension nominale commune.
Les alésages normaux (H), les arbres normaux (h), les positions JS et js ayant la
même cote nominale et de même qualité doivent avoir le même intervalle de
tolérances. Ex : IT de 31,5H10 = it de 31,5h10 = IT de 31,5JS10 = it de 31,5js10
Tout ajustement du type : ..JS..js.. donne un ajustement parfaitement incertain
quel que soit la dimension nominale commune et quel que soit la qualité. Ex :
31,5JS13js6.
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Le tableau 3 montre les principaux ajustements et écarts des alésages.
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Le tableau 4 illustre les principaux écarts des arbres.
Références bibliographiques
[1] Site internet du 13/05/2015 : fr.wikipedia.org/wiki/Métrologie
[2] A. Chevalier (1977) Métrologie dimensionnelle. Delagrave
[3] V. Bawin, C. Delforge et J. Joye (1982) Manuel pratique d’atelier de la
construction mécanique. Technique & Vulgarisation (Paris)
[4] B. Fnides (2018) Notions de construction mécanique – Rappels de cours et
exercices corrigés. Edilivre (Paris), ISBN 978-2-414-21273-0
[5] A. Chevalier (2004) Guide du dessinateur industriel. Hachette (Paris), ISBN 978-2-
01-168831-6
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