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Notions de métrologie

 Définition : La métrologie est la science de la mesure. Elle définit les principes


et les méthodes permettant de garantir et maintenir la confiance envers les
mesures résultant des processus de mesure [1-3].
La mesure est au cœur de la qualité des produits, elle est nécessaire à toute prise de
décision. Aujourd'hui, l'enjeu principal de la métrologie est de garantir un niveau de
fiabilité maximal des mesures réalisées. Dans ce contexte, le choix de l'instrument et de
la méthode de mesure devient une décision cruciale [1-3].
Toute mesure implique une comparaison entre une grandeur inconnue et une grandeur
de référence, l'unité de mesure. Le système d’unités principalement utilisé dans le
monde est le Système International d'unités (SI) mis en place en 1960.
En fabrication mécanique, l’unité principale de mesure est le millimètre (mm).

TP de métrologie

 Types de mesure
1. Mesure directe (TP N°1) : On lit directement la valeur de la dimension mesurée sur
l’instrument utilisé (pied à coulisse, jauge de profondeur, palmer, etc.).

2. Mesure indirecte : La valeur de la dimension à mesurer est obtenue indirectement


soit par la mesure sur piges (calcul trigonométrique) soit par comparaison
(comparateur).
Dans la production de pièces usinées, les techniciens utilisent des billes ou des cylindres
d'acier appelés piges. Fabriquées avec une extrême précision, elles permettent la
vérification des cotes (mesures des angles, des cônes, des queues d’aronde et des
organes ronds brisés).
Pour mesurer les queues d’aronde (angle, cône, profils symétrique et dissymétrique), on
introduit dans l'entaille une pige de diamètre approprié [1-3].
Les figures a et b présentent la méthode de mesure des profils symétriques.

Fig. a. Profils symétriques Fig. b. Mesure des profils symétriques


 Application
Déterminer la cote L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote mesurable m et
de l’angle α.

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TP N°2 Mesure sur piges
2.1. Mesure d’angle
1er Cas (angle aigu)
La figure 1 présente la méthode de mesure d’un angle aigu.

Fig. 1. Mesure d’angle aigu


 Déterminer l’angle α en fonction des diamètres des deux piges et des cotes
mesurables m et M.

2e Cas (angle obtus)


La figure 2 montre la méthode de mesure d’un angle obtus.

Fig. 2. Mesure d’angle obtus


 Déterminer l’angle β en fonction des diamètres des deux piges et des cotes
mesurables m et M.

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3e Cas (cône mâle)
La figure 3 illustre la méthode de mesure d’un angle d’un cône mâle. Les piges ont le
même diamètre d0.

Fig. 3. Mesure d’angle (cône mâle)


 Déterminer l’angle α en fonction des cotes mesurables m et M et de la hauteur de
la cale H.

4e Cas (cône femelle)


La figure 4 expose la méthode de mesure d’un angle d’un cône femelle.

Fig. 4. Mesure d’angle (cône femelle)


 Déterminer l’angle α en fonction des diamètres des deux piges et des cotes
mesurables m et M.

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2.2. Mesure des queues d’aronde
1er Cas (angle aigu)
La figure 5 présente la méthode de mesure des différentes cotes d’une queue d’aronde.

Fig. 5. Mesure des cotes d’une queue d’aronde


 Déterminer les cotes L1, L2 en fonction du diamètre de la pige d0, des cotes
mesurables m et M et de l’angle α et L3 en fonction du diamètre de la pige d0, de
la cote mesurable M, de la hauteur H et de l’angle α.

2e Cas (angle obtus)


La figure 6 montre la méthode de mesure d’une cote d’une queue d’aronde.

Fig. 6. Mesure d’une cote d’une queue d’aronde


 Déterminer la cote L en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote mesurable
M et de l’angle β.

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2.3. Mesure des profils symétriques
1er Cas
La figure 7 illustre la méthode de mesure des différentes cotes des profils symétriques
(angles aigus intérieurs).

Fig. 7. Mesure des cotes des profils symétriques (angles aigus intérieurs)
 Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable m et de l’angle α et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable m, de la hauteur H et de l’angle α.

2e Cas
La figure 8 expose la méthode de mesure des différentes cotes des profils symétriques
(angles aigus extérieurs).

Fig. 8. Mesure des cotes des profils symétriques (angles aigus extérieurs)
 Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M et de l’angle α et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M, de la hauteur H et de l’angle α.
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3e Cas
La figure 9 présente la méthode de mesure des différentes cotes des profils symétriques
(angles obtus).

Fig. 9. Mesure des cotes des profils symétriques (angles obtus)


 Déterminer les cotes L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M et de l’angle β et L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M, de la hauteur H et de l’angle β.

2.4. Mesure des profils dissymétriques


1er Cas
La figure 10 montre la méthode de mesure des différentes cotes des profils
dissymétriques (angles intérieurs).

Fig. 10. Mesure des cotes des profils dissymétriques (angles intérieurs)

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 Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable m et des angles α et β et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la
cote mesurable m, de la hauteur H et des angles α et β.
2e Cas
La figure 11 illustre la méthode de mesure des différentes cotes des profils
dissymétriques (angles extérieurs).

Fig. 11. Mesure des cotes des profils dissymétriques (angles extérieurs)
 Déterminer les cotes L1 en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote
mesurable M et des angles α et β et L2 en fonction du diamètre de la pige d0, de la
cote mesurable M, de la hauteur H et des angles α et β.

2.5. Mesure du rayon d’un organe rond brisé


1er Cas (rayon extérieur)
La figure 12 expose la première méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe
rond brisé.

Fig. 12. Première méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe rond brisé
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 Déterminer le rayon extérieur R en fonction du diamètre de la pige d 0 et de la cote
mesurable m.

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2e Cas (rayon extérieur)
La figure 13 présente la deuxième méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe
rond brisé.

Fig. 13. Deuxième méthode de mesure du rayon extérieur d’un organe rond brisé
 Déterminer le rayon extérieur R en fonction du diamètre de la pige d 0, de la cote b
et de la hauteur de la cale a.

3e Cas (rayon intérieur)


La figure 14 montre la méthode de mesure du rayon intérieur d’un organe rond brisé.

Fig. 14. Méthode de mesure du rayon intérieur d’un organe rond brisé
 Déterminer le rayon intérieur R en fonction du diamètre de la pige d0, de la cote b
et de la hauteur de la cale a.

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3. Mesure des filets (détermination du diamètre sur flancs) - TP N°3
Le filetage s’obtient à partir d’un cylindre sur lequel on exécute plusieurs rainures
hélicoïdales. Le filetage métrique (triangulaire ISO) se caractérise par un angle de 60°.
La figure 15 illustre le profil métrique ISO.

Fig. 15. Profil métrique ISO [5]


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La figure 16 présente la méthode de mesure du diamètre sur flancs du filetage métrique
ISO.

Fig. 16. Méthode de mesure du diamètre sur flancs


1- Déterminer le diamètre sur flancs D 2 en fonction de la cote mesurable M, du
diamètre du fil (pige) d0 et du pas p.
2- Déterminer la cote x en fonction du diamètre du fil (pige) d0 et du pas p.
3- Est-ce que la cote x peut être nulle, négative ou positive ? Argumentez votre
réponse.
4- Trouver la valeur minimale de d0 en fonction du pas p pour que cette mesure soit
possible.

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4. Ajustements (Tolérances dimensionnelles : TP N°4) : Un ajustement est constitué
par l’assemblage de deux pièces de même dimension nominale. Tout ajustement est
désigné par cette dimension nominale suivie des symboles correspondant à chaque
pièce, en commençant par le contenant (alésage) [4-5].
La position relative des tolérances détermine :
 Soit un ajustement avec jeu (libre) ;
 Soit un ajustement incertain, c'est-à-dire pouvant présenter tantôt un jeu, tantôt
un serrage ;
 Soit un ajustement avec serrage (pas de jeu). Pour faciliter l’emmanchement de
l’arbre dans l’alésage, il faut refroidir l’arbre en l’introduisant dans un bain
d’azote liquide (la liquéfaction de l’azote s’obtient à une température de –
195,79°C). On peut aussi chauffer l’alésage.
La figure 17 présente la désignation d’un ajustement.

Fig. 17. Désignation d’un ajustement [4-5]


4.1. Dimensions linéaires nominales (normalisées)
Les dimensions linéaires nominales doivent être choisies avec soin. Dans l'absolu, elles
peuvent être arbitraires, à condition d'être compatibles avec l'utilisation finale de la
pièce.
Dans un but de normalisation, il faut choisir ces dimensions linéaires nominales parmi
une série de valeurs. Le but est de réduire le nombre de valeurs que peuvent prendre les
dimensions d'un objet. Cela permet d'interchanger des pièces, facilite la communication
entre les concepteurs et les fabricants (bureau d'études, bureau des méthodes, usinage)
et donc de réduire les risques d'erreur et de réduire les coûts.
Les dimensions linéaires nominales de 1 à 400 mm relatives aux séries de C. RENARD
(R10, R20, R40, Ra20 et Ra40) sont mentionnées dans le tableau 1.

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Ces valeurs ont été établies selon les progressions géométriques R10 :10√10 ; R 20 : 20√10 et
R40 :40√ 10. Elles sont exprimées en millimètres.
R10 R20 Ra20 Ra40 R10 R20 R40 Ra20 Ra40 R10 R20 R40 Ra20 Ra40
1,00 1,00 1,0 18,0 18,0 18 18 85 85
1,12 1,1 19,0 19 90,0 90,0 90 90
1,25 1,25 1,2 20,0 20,0 20,0 20 20 95 95
1,40 1,4 21,2 21 100 100 100 100 100
1,60 1,60 1,6 22,4 22,4 22 22 106 105
1,80 1,8 112 112 110 110
2,00 2,00 2,0 23,6 24 118 120
2,24 2,2 25,0 25,0 25,0 25 25 125 125 125 125 125
2,50 2,50 2,5 26,5 26 132 130
2,80 2,8 28,0 28,0 28 28 140 140 140 140
3,15 3,15 3 30,0 30 30 150 150
3,55 3,5 31,5 31,5 32,0 32 160 160 160 160 160
4,00 4,00 4 33,5 34 170 170
4,50 4,5 35,5 35,5 36 36 180 180 180 180
5,00 5,00 5 37,5 38 190 190
5,60 5,5 40,0 40,0 40,0 40 40 200 200 200 200 200
6,30 6,30 6 42,5 42 212 210
7,10 7 45,0 45,0 45 45 224 224 220 220
8,00 8,00 8 47,5 48 236 240
9,00 9 50,0 50,0 50,0 50 50 250 250 250 250 250
10,0 10,0 10 53,0 53 265 260
0 0
11,2 11 56,0 56,0 56 56 280 280 280 280
12,5 12,5 12 12 60,0 60 300 300
13 63,0 63,0 63,0 63 63 315 315 315 320 320
14,0 14 14 67,0 67 335 340
15 71,0 71,0 71 71 355 355 360 360
16,0 16,0 16 16 75,0 75 375 380
17 80,0 80,0 80,0 80 80 400 400 400 400 400

Tableau 1. Dimensions linéaires nominales selon les séries C. RENARD


4.2. Intervalle de tolérances (IT)
Comme il est pratiquement impossible de réaliser une cote rigoureusement précise à
cause de l’imperfection des machines-outils et des instruments de mesure, on est obligé
de donner au fabricant une certaine marge appelée intervalle de tolérances (IT). Cet
intervalle de tolérances doit être toujours positif. Les valeurs des intervalles de
tolérances peuvent être calculées en appliquant la formule suivante :
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−3
¿( ¿)=k ( 0 , 45 •C ¿ ¿1 /3+ C •10 ) ¿
L’intervalle de tolérances est exprimé en µm, la cote C doit être exprimée en mm et les
valeurs de l’indice de qualité k sont données dans le tableau 2.
Classe 5 6 7 8 9 10 11
Indice de qualité : 7 10 16 25 40 64 100
k
Tableau 2. Valeurs de l’indice de qualité
Afin de réduire le nombre d’ajustements possibles on n’applique que l’un des systèmes
suivants : soit le système de l’arbre normal ou le système de l’alésage normal.
4.2.1. Système de l’arbre normal : Dans ce système, la position pour les tolérances de
tous les arbres est donnée par la lettre h (écart supérieur nul :es=0).
L’ajustement désiré est obtenu en faisant varier pour l’alésage la position de la
tolérance. L’emploi de ce système est réservé à des applications bien définies : emploi
d’arbre en acier étiré, logements des roulements, etc.
4.2.2. Système de l’alésage normal : Dans ce système, la position pour les tolérances
de tous les alésages est donnée par la lettre H (écart inférieur nul : EI =0).
L’ajustement désiré est obtenu en faisant varier pour l’arbre la position de la tolérance.
C’est ce système que l’on doit toujours employer de préférence (il est plus facile de
réaliser des tolérances différentes sur un arbre que dans un alésage).
4.2.3. Relation entre les ajustements des deux systèmes : Les ajustements
homologues des deux systèmes présentent les mêmes jeux ou serrages.
Par exemple : l’ajustement 40H6g6 donne les mêmes jeux que l’ajustement 40G6h6.
4.2.4. Calcul des jeux limites
Le jeu maximal ( J Max) est égal à l’écart supérieur de l’alésage ( ES ) moins l’écart
inférieur de l’arbre (ei ) : J Max=ES−ei
Le jeu minimal ( J min) est égal à l’écart inférieur de l’alésage ( EI ) moins l’écart supérieur
de l’arbre (es ) : J min = EI – es

{J Max >0
J min >0
⇒ Ajustement libre :avec jeu

{
J Max <0
J min <0
⇒ Ajustement serré :forcé

{
J Max >0
J min <0
⇒ Ajustement incertain

La cote maximale est égale à la cote nominale plus l’écart supérieur.


La cote minimale est égale à la cote nominale plus l’écart inférieur.
Les principaux ajustements avec jeu sont : H7e6, H7f6, H7g6, E7h6, F7h6 et G7h6.
Les principaux ajustements avec serrage sont : H7p6, H7r6, H7s6, P7h6, R7h6 et S7h6.
 Applications

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1- Donner les différents écarts, calculer les IT, les différentes cotes et les jeux des
ajustements suivants :
63H6p6 ; 63P6h6 ; 90H6g6 ; 90G6h6 ; 200H7p6 ; 200P9g6 ; 250H8e7 ; 315H11p6 ;
400H12a11.
2- Que peut-on conclure ?
Remarques
 L’intervalle de tolérances est toujours positif (IT > 0).
 L’intervalle de tolérances est égal à l’écart supérieur moins l’écart inférieur (IT =
ES-EI ; it = es-ei).
 L’écart supérieur est égal à moins l’écart inférieur pour les toutes les qualités des
positions JS et js.
 L’écart inférieur ( EI ) des alésages normaux H est nul ( EI =0) quelques soient
leurs dimensions nominales et quelques soient leurs qualités. La cote minimale de
l’alésage H est égale à sa cote nominale.
 L’écart supérieur (es ) des arbres normaux h est nul (es=0) quelques soient leurs
dimensions nominales et quelques soient leurs qualités. La cote maximale de
l’arbre h est égale à sa cote nominale.
 Pour la même dimension nominale et la même qualité de l’alésage H (contenant)
et de l’arbre h (contenu), l’écart supérieur de l’alésage H ( ES ) est égal à moins
l’écart inférieur de l’arbre h (ei ), c’est-à-dire ( ES =−ei ).
 Tout alésage normal (H5 à H16) combiné avec toutes les qualités des arbres (a, c,
d, e, f, g et h) donne un ajustement libre (avec jeu) quel que soit leur dimension
nominale commune.
 Tout alésage normal (H5, H6, H7 et H8) combiné avec toutes les qualités des
arbres (p, q, r, s, t, u et v) donne un ajustement serré (sans jeu) quel que soit leur
dimension nominale commune.
 Tout arbre normal (h5 à h16) combiné avec toutes les qualités des alésages (A, C,
D, E, F, G et H) donne un ajustement libre (avec jeu) quel que soit leur dimension
nominale commune.
 Tout arbre normal (h5, h6, h7 et h8) combiné avec toutes les qualités des alésages
(P, Q, R, S, T, U et V) donne un ajustement serré (sans jeu) quel que soit leur
dimension nominale commune.
 Les alésages normaux (H), les arbres normaux (h), les positions JS et js ayant la
même cote nominale et de même qualité doivent avoir le même intervalle de
tolérances. Ex : IT de 31,5H10 = it de 31,5h10 = IT de 31,5JS10 = it de 31,5js10
 Tout ajustement du type : ..JS..js.. donne un ajustement parfaitement incertain
quel que soit la dimension nominale commune et quel que soit la qualité. Ex :
31,5JS13js6.

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Le tableau 3 montre les principaux ajustements et écarts des alésages.

Tableau 3. Principaux ajustements et écarts des alésages [5]

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Le tableau 4 illustre les principaux écarts des arbres.

Tableau 4. Principaux écarts des arbres [5]


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5. Contrôle des tolérances géométriques (parallélisme : étau d’une fraiseuse ou deux
surfaces planes. Perpendicularité : broche d’une fraiseuse. Circularité et
cylindricité : pièce cylindrique montée sur un mandrin d’un tour parallèle. Symétrie
d’une rainure et symétrie d’un tenon) - TP N°5

Références bibliographiques
[1] Site internet du 13/05/2015 : fr.wikipedia.org/wiki/Métrologie
[2] A. Chevalier (1977) Métrologie dimensionnelle. Delagrave
[3] V. Bawin, C. Delforge et J. Joye (1982) Manuel pratique d’atelier de la
construction mécanique. Technique & Vulgarisation (Paris)
[4] B. Fnides (2018) Notions de construction mécanique – Rappels de cours et
exercices corrigés. Edilivre (Paris), ISBN 978-2-414-21273-0
[5] A. Chevalier (2004) Guide du dessinateur industriel. Hachette (Paris), ISBN 978-2-
01-168831-6

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