Vous êtes sur la page 1sur 54

Université Hassan Premier

Faculté des sciences et techniques


Département de physique

Travaux Pratiques de la Thermodynamique


1ére année

1
Introduction

Le but des travaux pratiques de physique est d’aider

l'étudiant à saisir la correspondance qui existe entre la

physique théorique qui apparaît comme un ensemble de

formules et les phénomènes physiques que représentent.


Introduction

Pour étudier cette correspondance, on se place dans


le monde un peu particulier du laboratoire et on se limite à des
phénomènes décrits par des formules simples ne comportant
qu'un petit nombre de grandeurs.
Introduction

En général les phénomènes sont produits par des


appareils (le montage); La correspondance cherchée est
obtenue par l'intermédiaire de mesures (lecture d'un
appareil de mesure).
Préparation du T.P

Une manipulation ne doit donc être abordée qu'après


l'étude du montage exact qui sera utilisé et celle des bases
théoriques du phénomène étudié. Des références données dans
ce fascicule permettent aux étudiants de compléter leurs
connaissances.
Préparation du T.P

La correspondance entre la mesure lue et les grandeurs


qui interviennent dans la formule ne peut se faire que si on est
capable d'analyser en détail la signification de ces grandeurs et
la matière dont est réalisé le montage.
Réalisation du montage expérimental

Les appareils disposés doivent être manipulés avec le plus grand soin

en raison de leur coût élevé et la difficulté de leur remplacement.

En règle générale, les étudiants ne devront jamais procéder à un essai

quelconque avant la vérification du montage par une des personnes dirigeant

la séance du T.P.
Relevé des mesures

Il est conseillé de :
- considérer les intervalles dans lesquels peuvent varier les
grandeurs de réglage
- dresser un tableau de mesures dans lequel figureront les
résultats de mesure.
- répétées les mesures un certain nombre de fois afin de limiter au
maximum les erreurs commises sur ces mesures .
Résultats

Après avoir effectuer les mesures et calculs nécessaires, il est


nécessaire de calculer l'erreur commise sur elles.
procédé à ces calculs ou à ces estimations, on inscrira le résultat,
accompagné Obligatoirement de la valeur de l'incertitude et la désignation
de l'unité choisie.
Exemple : X = (10,3 ± 0,1 ) 
Graphiques

Dans le compte rendu de certaines manipulations, on demande de présenter les résultats


obtenus sur un graphique. Pour ce faire, il est très important de tenir compte des
recommandations suivantes :

1°) Le choix de la longueur prise pour unité sur chacun des axes sera fait de manière
logique et avec bon sens.
2°) On Portera alors sur le graphique les points représentatifs des diverses mesures sans
inscrire le long des axes les nombres qui caractérisent ces mesures.

3°) Les points représentatifs ainsi obtenus sur le graphique seront entourés d'un petit
rectangle d’incertitude dont les dimensions horizontales et verticales seront prises respectivement
égales aux erreurs commises sur les grandeurs dont on porte les valeurs sur les axes.
4°) On procédera ensuite au tracé de la courbe représentative en s'attachant d'abord à lui donner
une forme continue (ne pas joindre les points en ligne brisée. Cette courbe devrait passer dans les rectangles
d'erreurs.

5°) Tout graphique doit comporter :


a) un cartouche permettant l'identification (noms des étudiants, n° de T.P,
date du T.P)
b) un titre qui situe les résultats présentés
c) une légende indiquant ce que représente le graphique

L’ensemble des manipulations proposées est étudié à ce que les étudiants tirent
profit de différents concepts de la thermodynamique.
1°) Le point (0,0) est un point de la courbe 2°) Le point (0,0) n'a pparteint pas à la courbe
exple : V = RI

V (V) Y
p2
p2

p1
p1

p = (p 1 + p 2 ) b = b1 + b2
2 2

²p = |p1 - p2| b1 ²b = | b 1 - b 2 |
2 2
b2
I ( mA) X
Planification des travaux pratiques de la thermodynamique

Travail pratique
1: Capacité Calorifique des Métaux

Travail pratique
2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits

Travail pratique
3: Pompe à chaleur

14
,

TP1: Capacité Calorifique des Métaux

15
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Objectifs :
 Déterminer la capacité calorifique du calorimètre.
 Déterminer la chaleur massique de l’Aluminium et Laiton.

Principes des mesures calorimétriques : Les principes qui régissent la calorimétrie reposent en fait sur le premier
principe de la thermodynamique : principe de la conservation de l’énergie pour tout système isolé. Alors, dans un
calorimètre : La quantité de chaleur perdue par le milieu chaud est gagnée par le milieu froid.

La capacité calorifique C : d’une substance est la grandeur physique qui détermine la quantité de chaleur Q nécessaire
pour faire varier sa température d’un degré .

Quand un objet est mis en contact thermique avec un autre objet plus chaud, de l’énergie est transférée de l’objet le plus
chaud à l’objet le plus froid. Il en résulte que la température de l’objet le plus froid va s’élever d’une certaine quantité T.
Cette variation de température est proportionnelle à la quantité de chaleur reçue (ou cédée) par la formule :
Q = C . ΔT
Remarque importante : La capacité calorifique d'un système en J. K-1 correspond à celle du contenu du système c'est à dire
qu'elle correspond au contenu et au contenant du système. En particulier, dans le cas d'un calorimètre, la capacité calorifique du
calorimètre est la capacité calorifique des liquides contenus dans le calorimètre et celle de l'enceinte calorimétrique elle-même.
16
TP1: Capacité Calorifique des Métaux

Afin de déterminer la capacité calorifique du calorimètre C, nous allons travailler au moyen d’un calorimètre
n’échangeant ni énergie ni matière avec le milieu extérieur (système « isolé »).

𝜮Q = 0

En mélangeant de l’eau chaude à de l’eau froide, la quantité de chaleur Q perdue par l’eau chaude a été entièrement
transférée à l’eau froide contenue dans le calorimètre et aux parois du calorimètre lui-même.
Alors : Qeau chaude+ Qeau froide + Qcalorimètre = 0

La capacité thermique massique


La quantité de chaleur nécessaire pour faire varier la température d’un objet est aussi proportionnelle à sa masse.

𝑪 𝑸
c=
𝒎 = 𝒎.ΔT

En négligeant toujours les échanges d’énergie avec le milieu ambiant

17
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre
Manipulations et mesures : Partie 1
Procédure :

1. S’assurer que le calorimètre est bien propre, à défaut, le rincer avec de l’eau.
2. Verser 150g d’eau dans le calorimètre et mesurer la température ambiante
θo de l’eau.
3.Dans un bécher mesurer 200g d’eau chaude, en utilisant le thermomètre,
mesurer sa température θ1 .

5. Mélanger les deux(eau chaude + eau froide).


6. En déclenchant le chrono. Notez chaque minute, pendant dix minutes la
température atteinte par l'eau.
7.Remuez doucement de temps en temps afin d'homogénéiser la température en
faisant bien attention qu'elle ne déborde pas.

18
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre :
Manipulations et mesures : Partie 1

Vidéo :
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre

19
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Détermination de la capacité calorifique du calorimètre :
Exploitation des résultats :
Compléter le tableau suivant :
t(min) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
 (°C) 56 55,8 55,6 55,3 55,2 55 54,9 54,7 54,5 54,4

 Tracer la courbe de  =f(t)


 Noter la température du mélange m
 Le calorimètre est adiabatique, d’après le bilan des échanges de
chaleur, montrez que la capacité calorifique du calorimètre s’écrit :

𝒎𝟏. 𝒄𝒆𝒂𝒖. (𝟏 − 𝒎 )


𝑪= − 𝒎𝟎. 𝒄 𝒆𝒂𝒖
𝒎 − 𝟎

 En déduire la valeur de la capacité calorifique du calorimètre C :


On donne : 0 = 22°C, 1 = 88°C , m0 = 150g , m1 = 200g , 𝒄𝒆𝒂𝒖 = 4,187 J/(g.K)
20
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Détermination de la chaleur massique du métal Al et Cu-Zn: Partie 2 : Procédure

1. Introduire dans le calorimètre une masse d'eau froide Meau = 400 g, prise au robinet. Après on attend l'équilibre thermique en agitant et
on fait mesurer la température θo =?

3. Peser les morceaux d’Aluminium, puis noter sa masse mAl = ? g.


4. Mettre à chauffer le morceau de cuivre dans l’eau bouillante pendant une dizaine de minutes.
5. Placer le solide dans un bêcher plein d’eau chaude et relever ensuite la température θs = ? de l'eau qui est aussi celle du métal.
6. Dans le calorimètre, y introduire rapidement les morceaux d’ Aluminium préchauffés, puis y mettre le thermomètre.
7. Lancer chrono et relever la température θ toutes les minutes, ceci pendant 10min.
8.Tout en agitant le contenu du calorimètre, suivre la progression de la température du système (eau + calorimètre + morceaux d’
Aluminium). Refaire les étapes 1 à 8 en utilisant les morceaux du laiton (Cu-Zn) à la place d’ Aluminium.

21
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Détermination de la chaleur massique du métal Al et Cu-Zn:

Manipulations et mesures : Partie 2

Vidéo

22
TP1: Capacité Calorifique des Métaux
Détermination de la chaleur massique du métal Al et Cu-Zn:
Manipulations et mesures : Partie 2 Exploitation des mesures :
Compléter le tableau suivant :
t(min) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
 (°C) Al 28 27,9 27,6 27,5 27,4 27,2 27 26,8 26,7 26,7
 (°C) Cu-Zn 23,5 23,3 23,1 22,9 22,6 22,2 22 21,7 21,6 21,6

• Tracer la courbe de  =f(t) (température en fonction du temps) correspond à chaque solide


 Noter la température du mélange m
 L’équilibre thermique s’établit pour une température m par échange de chaleur entre l’ensemble (calorimètre + eau) et le
solide, d’après le bilan des échanges de chaleur, montrez que l’expression générale de la chaleur massique cs du solide s’écrit :
(𝑴𝒆𝒂𝒖. 𝒄𝒆𝒂𝒖 + 𝑪)(𝒎 −𝟎)
𝒄𝒔 =
𝒎𝒔(𝒔 − 𝒎)

 En déduire les valeurs de 𝒄𝑨𝒍 et 𝒄𝑪𝒖−𝒁𝒏 en J/Kg.K .

 On donne : la chaleur massique de l’eau 𝒄𝒆𝒂𝒖= 4,187 J/(g.K) , Al: o(Al) = 22°C , Cu-Zn: o = 19°C .
s= 86°C s= 82°C
23
,

TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits

24
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Objectifs :
Pour une quantité constante d’un gaz (l’air), étudier la corrélation entre :
 Le volume et la pression à température constante (loi de Boyle).
 Le volume et la température à pression constante (loi de Gay-Lussac).
 La pression et la température à volume constant (loi de Charles).

25
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Dispositif servant à l’étude des propriétés thermodynamiques des gaz parfaits.

26
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Loi de Boyle Mariotte

Robert Boyle a établi une relation empirique entre la pression et le volume d’un gaz, connue sous le nom de la loi de Boyle :
"A température constante, le volume occupé par une masse donnée d’un gaz est inversement proportionnel à sa pression".

𝑲
En notation mathématique : V = où k est une constante de proportionnalité pour une température donnée.
𝑷

La pression P d’un gaz confiné est généralement mesurée par le moyen d’un
manomètre. Dans le cas d’un manomètre à tube ouvert , celle-ci est la somme de la
pression atmosphérique Pa et de la pression due à la différence de hauteur des deux
niveaux du mercure Δh. avec ρ la densité du mercure et g l’accélération de la pesanteur.

P = Pa + ΔP = Pa + ρ . g .Δh

Le volume V du gaz enfermé est la somme du volume Vr du segment de tube coloréen


marron et du volume V1 calculé à partir de la hauteur L de la colonne d’air.
𝟐
𝒅
V = V1 + Vr =  . . L + Vr
𝟐

15
où d est le diamètre du tube contenant le gaz à étudier.
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Loi de Charles

Jaques Charles énonça les résultats d’une série d’expériences connue sous le nom de la loi de Charles : "A volume

constant, la pression exercée par une masse donnée d’un gaz est proportionnelle à sa température absolue".

En notation mathématique:

P =K’.T

où k’ est une constante de proportionnalité.

La pression P est donnée par l’équation :

P = Pa + Δ P = Pa + ρ . g . Δh

et la température T est exprimée en Kelvin.

28
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits

Loi de Guy-Lussac

Gay-Lussac, en utilisant une différente approche expérimentale que celle de Charles, énonça la loi qui porte son nom (loi de

Gay-Lussac) : "A pression constante, le volume d’une masse donnée d’un gaz est proportionnel à sa température absolue« :

V = k’’.T
où k’’ est une constante de proportionnalité pour
une pression donnée. Le volume V est défini par
l’équation :

𝒅 𝟐
V = V1 + Vr = Π. . L + Vr
𝟐

et la température T est exprimée en Kelvin.

29
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Tâche 1 : Vérification de la loi de Boyle.

Procédure

1. Durant cette expérience, la température devrait être maintenue


constante à Tamb = 298,15 K . Veuiller à ce que le thermoplongeur
de la pompe soit éteint ou que son thermostat soit réglé sur la
température ambiante..

2. Enlever le bouchon de protection du réservoir mobile, puis faire


lever ou descendre ce dernier jusqu’à ce que les deux niveaux du
mercure soient égaux, Δh = 0 mm .Noter, en cette position, la
hauteur L de la colonne d’air enfermée dans le tube d’essai. L= (

?? ) cm .
3. Faire déplacer le réservoir mobile vers le haut pour régler la
différence entre les deux niveaux du mercure Δh= 50 mm , puis
noter la hauteur de la colonne d’air L. V

4. Refaire l’étape précédente pour les autres valeurs de Δh .


30
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Tâche 1 : manipulation

Vidéo

31
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Exploitation des résultats
Tableau 1:
L(mm) h (mm) V(ml) P(kPa) 1/P (kPa−𝟏)
134 0
126 50
117 100
110 150
104 200
97 250

•En s’aidant des équations ci-dessous , calculer les pressions P ainsi que les volumes V correspondants
aux différents ∆𝒉 et L mesurés.
𝒅 𝟐 𝟏𝟏,𝟒 𝒎𝒎 𝟐
1) 𝑽 = 𝑽𝟏 + 𝑽𝑹 = 𝝅 . 𝑳 + 𝑽𝑹= 𝝅 . 𝑳 + 𝟏,𝟎𝟏𝒎𝒍
𝟐 𝟐

2) 𝒑 = 𝒑𝒂 + ∆𝒑 = 𝒑𝒂+ ∆h . 0,1333 KPa.𝒎𝒎−𝟏

• Tracer la courbe V=f(1/P) et calculer sa pente Pente1.


32
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Exploitation des résultats
Constante universelle R de gaz :
Sans la prochaine étape, déterminer la constante universelle R de gaz. Ceci est fait avec
l’aide des considération suivantes:

= Pente 1
Avant de trouver la valeur
de R il fait déterminer la
valeur de n

33
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Exploitation des résultats
Le calcul de n :

(Les valeurs de P et V à partir du tableau 1)

34
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Vérification des lois de Charles et de Gay-Lussac
Il est judicieux pour la deuxième partie de l’expérience de déterminer parallèlement la dépendance en température
de la pression et du volume. Par conséquent, dans chaque cas, régler le thermostat sur la température désirée et
attendre que le tube d’essai soit à la même température.

Procédure
1. Régler la température du thermostat sur 25°C et attendre jusqu’à
ce que le thermomètre vous indique la même valeur.
2. Enlever le bouchon de protection du réservoir mobile, puis
déterminer le volume V0 correspondant à la pression P = Pa en
faisant déplacer le réservoir mobile jusqu’à ce que les deux
niveaux du mercure soient égaux, ∆h = 0.
3. Marquer ce niveau et noter, en cette position, la hauteur L de la
colonne d’air.
4. Incrémenter la valeur du thermostat de 5 et attendre jusqu’à ce que
le thermomètre vous indique la même valeur.
23
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Vérification des lois de Charles et de Gay-Lussac
Procédure ( suite)

5. Pour déterminer le volume V correspondant à cette température T, à


pression constante P = Pa (loi de Charles), ramener la pression du
tube d’essai à la pression atmosphérique (en équilibrant les niveaux
de mercure dans le tube d’essai ainsi que dans le réservoir mobile,
∆h = 0), puis mesurer la hauteur L de la colonne d’air.
6. La pression P correspondant à cette même température T, à volume
constant V = V0 (L = Lref), est déterminée en déplaçant le réservoir
mobile afin de ramener la hauteur de la colonne d’air à la position
Lref. Une fois le volume V0 retrouvé, mesurer la différence entre les
deux niveaux de mercure ∆h .

7. Refaire les étapes 4 à 6 pour les différentes valeurs de la température

36
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Tâche 2 et 3 : Manipulation

Vidéo

37
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Exploitation des résultats
Tableau 2:
T(K) L(mm) h (mm) V(ml) P(kPa)
298,15 134 0
303,15 137 10
308,15 141 19
313,15 143 35
318,15 147 45

• Calculer V et P pour chaque variation de température.


• Tracer la courbe V=f(T) et calculer sa pente P2.
• Tracer la courbe P=f(T) et calculer sa pente P3.
En extrapolant les trois courbes, déterminer la valeur de n et calculer la constante universelle du gaz R .
• Calculer le coefficient de dilatation isobare αo .
• Calculer le coefficient de compressibilité isochore βo.
• Employer ces valeurs pour calculer le coefficient de la compressibilité isotherme χo.
38
TP2: L’équation d’Etat des Gaz Parfaits
Tâche 2 et 3 : Manipulation

= Pente 2
Vidéo
= Pente 3

39
Compte rendu
1- Titre

2- Objectif
3- Calcul Théorique
4- Appareillage
5- Principe expérimental
6- Mesures
7- Calcule d’incertitude
8- Présentation graphique
9- Conclusions
, TP3 : Pompe à chaleur

41
TP3: EtudeDES
TRACAGE d’une pompe à chaleur
INCERTITUDES
Objectifs :
 Revenir sur les fondements théoriques du fonctionnement d’une pompe à chaleur.
 Identifier les divers constituants d’une pompe à chaleur.
 Traçage d’un cycle de transformation dans le diagramme de Mollier
 Réaliser des mesures permettant d’accéder aux valeurs des efficacités théoriques et globales des divers dispositifs.

Introduction : Une pompe à chaleur est une machine thermique à


deux sources fonctionnant en cycle inverse. Etant donné une source
chaude à la température Tc et une source froide à la température Tf
(Tf<Tc), on fait décrire à un fluide frigorigène un cycle fermé au
cours duquel il soutire à la source froide une quantité de chaleur Qf
puis cède à la source chaude une quantité de chaleur Qc.

Efficacités: On appelle efficacité e d’une machine thermique le


rapport des deux transferts d’énergie, celui qui est utile, compte
tenu de la vocation de la machine, sur celui qui est dépensé pour la
faire fonctionner. Pour une pompe à chaleur, on s’intéresse à la
chaleur Qc (< 0) fournie par le fluide à la source chaude alors que
le compresseur fournit au fluide le travail Wi (> 0), ainsi :
Tc Qc
Pompe à Travail
chaleur W

Tf Qf 29
TP3: Etude
TRACAGE d’une pompe à chaleur
DES INCERTITUDES
Approche plus détaillée :
On reprend la photographie suivante afin de mieux percevoir les différentes étapes du cycle effectué par le fluide de
la pompe à chaleur.
•1 est le compresseur qui comprime le fluide alors à l’état gaz. On notera P la puissance fournie au fluide.
Cette puissance provient de la puissance électrique qui sera mesurée avec un wattmètre.
•2 est le condenseur. En effet, le fluide a été comprimé. Sa température est supérieure à la température Tc(t) de la
source chaude constituée par l’eau mise dans un seau. Le fluide cède de l’énergie à l’eau de façon isobare en
passant de l’état gaz à l’état liquide.

•4 est la vanne de détente comme indiqué dans le point précédent. Elle


réalise une opération de laminage qui est une détente isenthalpique
ramenant le fluide à basse pression et basse température. Sa température est
alors inférieure à la température de la source froide constituée par le
mélange eau-glace contenu dans le seau. Le fluide est alors un mélange
diphasé liquide-vapeur.
•5 est l’évaporateur. Le fluide sortant de la vanne de détente arrive donc au
niveau de la source froide à laquelle il va prélever de l’énergie tout en
transformant progressivement sa phase liquide en phase gaz. Cette
opération est isobare. à la sortie de la source froide, le fluide est
entièrement à l’état gaz et retourne dans le compresseur. Un nouveau cycle
peut recommencer.
•des manomètre qui indiquent la valeur de la pression haute au niveau de la
source chaude. et la valeur de la pression basse au niveau de la source
froide
43
TP3: EtudeDES
TRACAGE d’une pompe à chaleur
INCERTITUDES

Objectifs :
 Revenir sur les fondements théoriques du fonctionnement d’une pompe à chaleur.
 Identifier les divers constituants d’une pompe à chaleur ou d’un réfrigérateur.
 Traçage d’un cycle de transformation dans le diagramme de Mollier
 Réaliser des mesures permettant d’accéder aux valeurs des efficacités théoriques et globales des divers dispositifs.

Fonctionnement théorique : Une pompe à chaleur est une machine thermique dans laquelle le fluide est subit d’une transformation
cyclique.

Cycle frigorifique à changement d’état.


 L'évolution 1-2 du fluide se fait dans le compresseur de
façon adiabatique et réversible.
 L'évolution 2-3 est une condensation isobare à Ph
 L'évolution 3-4 est une détente de type adiabatique sans
travail utile.
 Enfin la vaporisation 4-1 du liquide se fait à Pb

Comme bilan énergétique , le fluide:


Reçoit le travail W du compresseur
Cède à la source chaude la chaleur Qc dans le condenseur où il
se liquéfie
Reçoit de la source froide la chaleur Qf dans l’évaporateur
pour se vaporiser
44
TP3: EtudeDES
TRACAGE d’une pompe à chaleur
INCERTITUDES
Diagramme de Mollier
Afin d’étudier le fonctionnement de machines thermiques dans lesquelles se produisent des changements d’état,
on utilise souvent des diagrammes (p, h )

En abscisse est portée l’enthalpie massique h, et


en ordonnée la pression p. Cette dernière est
fréquemment indiquée en échelle logarithmique, Courbe
Courbe de rosée
car la gamme de pression usuelle s’étend sur
d’ébullitio
plusieurs ordres de grandeur. On distingue trois n
Liquide
zones, séparées par une frontière (trait gras) qui
correspond au lieu d’apparition d’un changement Liquide Vapeur
Vapeur
état. Au sommet de la frontière figure le point
critique C. Sous la frontière se situent les états
d’équilibre liquide-vapeur. Sur la partie gauche de
la frontière, le fluide est à l’état liquide. La partie
droite du diagramme correspond à la vapeur
sèche.
45
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Isothermes : Les isothermes sont les courbes en rouge qui sont des horizontales confondues avec les isobares dans la partie
liquide-vapeur, seules les extrémités du palier de changement d’état sont des courbes qui tendent à devenir verticales lorsqu’on
s’écarte de la frontière dans la zone de vapeur : en effet, loin des conditions du changement d’état, la vapeur tend à se comporter
comme un gaz parfait
Déterminer la température de vaporisation sous la pression 1 bar
Sous la pression 1 bar, la température de changement d’état est -12 C

33
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Titre en vapeur : Dans la zone d’équilibre liquide-vapeur apparaissent des courbes isotitres (en noir ici, et le titre en
vapeur est ici noté x ). La frontière avec la zone de vapeur sèche est l’isotitre x =1 , tandis que le lieu du liquide est l’isotitre
x = 0 . Un état diphasé est défini par sa pression (ou la température du changement d’état) et la valeur de x

Déterminer l’enthalpie massique de l’état diphasé de l’isobutane possédant un titre


massique en vapeur x = 0, 30 sous la pression p = 1 bar .
l’enthalpie massique de l’état diphasé possédant un titre massique en vapeur 0, 30 x = est

34
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Isentropiques : Les isentropiques sont des courbes croissantes (en bleu ici). Une évolution adiabatique
réversible est facilement représentée sur ce diagramme.

35
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Exemple d’application : On étudie l’exemple d’une machine frigorifique

réfrigérée. En pratique, c’est l’atmosphère de la pièce où se trouve la machine qui joue le rôle de thermostat. Dans l’état
3 , le fluide est liquide à la pression p2 .
Dans le détendeur, le fluide subit une détente isenthalpique : on parle de détente de Joule-Kelvin. Sur le diagramme, on suit
donc entre 3 et 4 une courbe verticale h3=h4.

L’état 4 atteint a même pression p1 que l’état 1 . On note x4= 0, 46 le taux de vapeur correspondant.

49
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Application : Exemple d’une machine frigorifique
Dans l’évaporateur, l’évolution 4 - 1 qui termine le cycle est isobare. Il s’agit de la vaporisation du fluide jusqu’à
revenir à l’état initial 1 . Au cours de ce changement d’état isobare et isotherme, un transfert thermique a lieu de la
source froide, l’enceinte réfrigérée, vers le fluide. C’est la phase utile au cours de laquelle est extraite de l’énergie
thermique visant à maintenir l’enceinte à une température inférieure,

50
TP3: EtudeDES
TRACAGE d’une pompe à chaleur
INCERTITUDES

Détermination de Qc, Qf et W à partir du diagramme de Mollier

Les quantités spécifiques d’énergie par


Kilogramme (reçoit Qf et cédée Qc) et le
travail du compresseur spécifique requis W
peuvent être lues directement entant que
segments de ligne sur le graphique :

Q f = h1 - h3
Qc = h3 - h2
W = h2 - h1
h3 h1 h2

Les trois valeurs de l’enthalpie spécifique, h1 avant compression, h2 après compression et h3 avant l’évaporation,
permettent de déterminer le coefficient de performance maximal pouvant atteint avec le fluide utilisé :
ℎ3 − ℎ2 −𝑄𝑐
𝜀 = Soit 𝜀 =
ℎ2 − ℎ1 𝑊
51
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Expérimentation :
 Verser une quantité d’eau (5 litres) dans les réservoirs d’eau de sorte que l’échangeur de chaleur est complétement immergé.

Soit doit être pris pour garantir que l’eau sur le côté du condenseur n’est pas plus froide que celui du côté de l’évaporateur

 Mesurer toutes les pressions et les températures avant la mise en marche de la pompe à chaleur (t=0min)
 Faire fonctionner la pompe à chaleur pendant 20 minutes, en relevant chaque deux minutes les six paramètres suivant :

Ph(bar)

Tce

Tcs

Pb(bar)

Tee

Tes

52
TP3: Etude d’une pompe à chaleur
Expérimentation :

t(min) 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
5,7 8 8,6 9,2 9,7 10,1 11 11,4 11,9 12,2 12,7
Ph(bar)
Condenseur 23 31 34 36 37 38 40 42,5 44 45 46
Tce
24 32 36 37 38 39 41,5 43,5 45 46 48,5
Tcs
3,6 2,8 2,6 2,5 2,3 2,1 2 1,7 1,5 1,1 1
Pb(bar)
Évaporateur

21 11 9 8 7,1 6,5 5,3 5 4,6 4 3,2


Tee
19 10 8,5 7,6 6,7 6 5 4,2 3,1 2,6 2
Tes

 Tracer sur un seul papier millimétré la variation des 4 températures (Tce, Tcs, Tee, Tes) en fonction du temps
 Tracer le diagramme de Mollier dans le cas stationnaire à t = 10min
 Déterminer les enthalpies h1, h2 et h3.
 Calculer les quantités de chaleur massique Qf reçoit de la source froide et Qc cédée à la source chaude et le travail
fourni par le compresseur W.
 Déterminer le coefficient de performance maximal de la pompe à chaleur
53
Compte-rendu
Le compte-rendu devrait être original et contenir au moins une introduction, une description de la
procédure suivie comportant les valeurs exactes des quantités mesurées, une partie dédiée aux
résultats et à leur analyse ainsi qu’une brève conclusion.

Vous aimerez peut-être aussi