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Technique
Technique
L’irrigation traditionnelle
BRADAÏ Abdelhamid
Les Systèmes d’irrigation
Petits bassins
d’irrigation près
de Rabat
(Maroc).
Exemple d’un système d’irrigation par
submersion (Oasis en Tunisie)
Lente
submersion de
la première
rangée
d’oliviers.
Infiltration de l’eau après inondation de toutes les planches d’irrigation.
Bassin de riz en chine
Avantages et inconvénients de l’irrigations par submersion
-Inconvénients
- Elle tasse le sol, provoque une transformation de ses propriétés
physiques dans le sens de diminuer sa porosité et sa perméabilité
-Sur les sols peu perméables, elle ne peut être pratiquée
C- Irrigation à la raie (Par infiltration)
• Inspirée de la technique de la planche
• La surface de la planche est divisée en sillions (raies) et
l’eau est déversée à la raie seulement.
• Les sillons sont séparés de 0,6 à 1,25 m selon le type
de sol et la culture. Les sillons sont disposés
perpendiculaire à la conduite d’amenée.
• Suivant le débit dont on dispose, on peut irriguer un ou
plusieurs raies à la fois.
• D’une manière générale, on irrigue avec deux débits :
un premier débit important est appelé débit d’attaque
de pointe et un deuxième débit plus faible qui est appelé
débit d’entretien.
• L’irrigation à la raie se prête mieux à la mécanique par
siphon, par rampe à vannettes, par gaine souple ou par
transirrigation.
Dispositif des
raies (sillions)
Mécanisation de l’arrosage à la raie
A. Gaines souples de distribution
Principe :
le débit d’irrigation est véhiculé à l’intérieur d’une gaine souple déroulée
devant les rangées de culture.
Principe :
le débit d’irrigation est véhiculé à l’intérieur d’une gaine souple déroulée
devant les rangées de culture.
Chapitre I
Définition
Un système d’irrigation en conduites sous pression est un réseau
constitué de conduites, raccords et autres dispositifs conçus et installés
pour acheminer l'eau sous pression de la source jusqu’à la superficie à
irriguer.
TRAME DU RÉSEAU
Mode d’irrigation
submersion
aspersion
ruissellement
Goutte - goutte
raie
L'irrigation par aspersion
-L’eau d’irrigation est amenée aux plantes sous forme de pluie artificielle, grâce à
l’utilisation d’appareils d’aspersion alimentés en eau sous pression.
Les rampes d'arrosage portant les asperseurs doivent suivre autant que possible
les courbes de niveau. Cette disposition a l'avantage de minimiser les variations
de pression le long de la rampe et de garantir un arrosage uniforme.
3. Type de sol appropriés
La technique d'irrigation par aspersion est la meilleure pour les sols sableux à
taux d'infiltration assez
fort, sans pour autant ignorer qu'elle s'adapte parfaitement à la plupart des
types du sol.
La pluviométrie moyenne des asperseurs (en mm/h) doit être inférieure au taux
d'infiltration permanent du sol, pour éviter le ruissellement des eaux en surface.
Cette technique est à écarter pour l'irrigation des cultures sur des sols à
encroûtement rapide.
Au cas où on ne peut pas recourir à d'autres techniques d'irrigation, les
asperseurs doivent être choisis de sorte que la distribution de l'eau soit en pluie
fine. On doit éviter l'emploi des asperseurs à fortes pressions délivrant une forte
pluie (grosses gouttes).
Pu<K
4. Qualité de l’eau d’irrigation
Le schéma type d'un réseau d'irrigation par aspersion comporte les éléments
suivants:
a. l'unité de pompage
b. les canalisations principales et d'approche
c. les rampes
d. les asperseurs.
Buse
c-1/ Disposition des asperseurs
La quantité d’eau qui arrive au sol le long du jet d’asperseur diminuant lorsque l’on
s’éloigne de celui-ci, pour obtenir une répartition de l’eau homogène on doit disposer
les asperseurs de manière à avoir un recoupement suffisant des jets. Ils sont
généralement disposés en carré, rectangle ou en triangle dont les dimensions les plus
courantes sont 18 X18m, 18 X 21 m, 21x21 m, 18 X 24m.(fig.17a et 17b).
VI/ Mode d’installation
a/ Les installations mobiles: portatives comprennent des canalisations principales ainsi que
des rampes pouvant être déplacées à la main. De ce fait, les conduites formant l'ensemble du
système doivent être légères, facilement raccordables et détachables les unes des autres.
Couverture intégrale
Dispositif
Les asperseurs sont généralement disposés en carré, dont le côté est choisi
dans la série des écartements normalisés. Unérie couramment retenue est
la suivante (en mètres) : 6 × 6, 12 × 12, 18 × 18, 24 × 24,
42 × 42, 63 × 63, 81 × 81.
Il s’agit de multiples de la longueur unitaire des tubes utilisés (6 ou 9 m).
-Les arroseurs rotatifs constituent les appareils encore le plus souvent utilisés. Une
uniformité acceptable de l’arrosage est obtenue par recouvrement partiel des
surfaces arrosées par chaque asperseur
-Les dispositifs carrés (les plus courantes) : Distance max entre 2 arroseurs = R 2
R : Portée de l’arroseur
Implantation des arroseurs
Choix d’une installation
A. Contraintes techniques
C1 : La pression disponible
La pression disponible limite la gamme des installations possibles sans
surpresseur. Compte tenu des arroseurs disponibles sur le marché, on peut
considérer qu’à chaque écartement correspond une pression minimale
permettant un arrosage correct (voir tableau)
C2 : Le vent : Le vent, s’il est important avec un rythme soutenu, peut conduire, de
même, à limiter les écartements envisagés
Exemple : un arrosage acceptable peut être obtenu pour des vents allant jusqu’à 4
m/s avec des arroseurs à basse ou moyenne pressions(1,5 à 4 bar). Mais les
arrosages à haute pression sont perturbés par des vents de 2 à 3 m/s.
Pluviométrie de l’arrosage:
q Pu : (mm/h) Pluviométrie
Pu q (m3/h) : débit de l’asperseur
10 s
s (m²) : Superficie arrosée par l’asperseur
Cette pluviométrie doit vérifié les conditions imposé par les contraintes C3 et C5
Durée d’un poste
Exemple :
on admet couramment un mois de pointe de 30 j doivent être déduits :
• 4 j de repos ;
• 0 à 3 j pendant lesquels l’irrigation n’est pas praticable pour
cause de vent trop violent (3 j pour les grands écartements, zéro pour
les petits écartements).
C8 : Nombre maximal de postes par jour :
dans les exploitations à main-d’œuvre limitée (exploitation de caractère familial
avec peu ou pas de main-d’œuvre salariée) ; il est important que les travaux
entraînés par l’irrigation soient suffisamment concentrés dans la journée, afin de ne
pas désorganiser la marche de l’exploitation ; le nombre maximal de postes à
réaliser par journée d’irrigation doit être limité à une valeur plafond P . L’installation
adoptée devra donc vérifier :
S
NP / T ' : Doit être arrondi en nombre entier
s
C9 : Temps journalier de manipulation :
À part de l’estimation du temps tm de manipulation pour passer d’un poste à un
autre, on calculera facilement le temps journalier maximal à consacrer aux
irrigations, connaissant le nombre maximal de postes par jour à réaliser. On
vérifiera qu’il est inférieur aux disponibilités de l’exploitation.
S
( N P / T ' )(ti t r t m ) 16
s
Si la durée ti d’application de la dose est supérieure à 8 h, on peut envisager de
réaliser un poste de nuit pendant le repos nocturne. Il suffit d’avoir vérifié que le
premier membre de la relation précédente est inférieur ou égal à 24 h.
S
( N P / T ' )(ti t r t m ) 24
s
peut être enfin envisagée pour fixer un plafond aux investissements (ou annuités
de remboursement d’emprunts) que l’exploitant pourra consentir. Cette contrainte
pourra limiter le degré de couverture de la parcelle en matériel (ou exclure
certains types d’équipement de couverture totale)
Cours : L3, Sol & Eau « Eau et Environnement »
L’irrigation localisée
BRADAÏ Abdelhamid
Irrigation Goutte à goutte
-Les 1er essais ont été fait en France (1927-1930) : irrigation des sous sol
avec des tuyaux de drainage en poterie perforé
-Plus tard…….. Aux USA et Israël, on essaya d’humecter le sol à 0,40 m en
profondeur par des canalisation en plastique perforés.
…. Difficulté : De contrôle, les orifices s’obstruaient avec le développement
des racines.
-La solution…. distribution en surface (plus économique) par des rampe à
rayon d’action localisé (rayon de l’orifice).
-Problèmes : cette technique ne porte intérêt que par certain nombre de
cultures ( culture en ligne tels que les vigne et vergé arboricoles)
-En 1970 que le développement vers d’autres cultures (maraîchères)
-Actuellement, c’est la technique de pointe pour l’économie et la gestion des
eaux.
Définition :
La micro-irrigation (ou irrigation localisée) est une expression de techniques
nouvelles d’irrigation ( en particulier et principalement « goutte à goutte »)
Objectifs
-Les modèles constitués d’une seule pièce sont les plus précis et homogènes ;
puis ceux constitués de 2 pièces assemblés de façon fixe et indémontable.
-Les goutteurs compensateurs de pression (certaines pièces sont en
mouvements) sont moins homogènes
B. Loi débit-pression
H : pression de l’eau
x
q KH x : exposant fixe dont la valeur exacte z
une très grande importance
K : constante caractéristique du goutteur
dq dH
x
q H
On comprend ……….
- La variation relative de la pression entraînera une variation relative du
débit d’autant plus grande que x est plus grand
En pratique :
Les valeurs numérique de x sont approximativement les suivantes
Remarques :
-Le projecteur doit avoir une connaissance précise de la valeur de x
pour le goutteur utilisé ( Le faire expérimentalement si possible)
-Il faut savoir que le débit nominale d’un goutteur correspond à une
pression de 1 bar
C. Sensibilité à l’obstruction
-Inconvénient majeur du système, et très difficile à combattre……
Le problème est à double faces contradictoires:
* maintenir à faible débit
* garder une section d’écoulement suffisante pour éviter les obstruction.
L’obstruction = diminution de débit de certains goutteurs
Le résultat : insuffisance d’alimentation des plantes concernées.
-Les arrosages obéissent à des lois : doses, fréquences, durée analogue aux
autres systèmes.
-La difficulté : humidifier une fraction du sol P.
Pour les autres systèmes : humidifier le sol à une profondeur homogène h.
2 H cc
d p ( H cc H pF ).h
3
ou
*h
3
D’une manière générale : C’est la quantité d’eau nécessaire de faire passer le
sol du « point de danger » : H = 2/3Hcc au point de rétention Hcc
Cette dose est pratiquée d’une manière uniforme et homogène sur une
profondeur h. et sur la totalité de la surface
Pour le goutte à goutte : La dose sera réduite à la dose traditionnelle, elle sera
réduite à la portion « P » du sol. La dose pratique dpl dans ce cas :
H cc
d pl P.d p P.
3
d pl P.d réelle
d min
Cu
d moy
D’autre part :
10 % de l’eau distribuée est perdu sous forme d’évaporation et percolation
profonde.
On considère 90 % de l’eau est utilisée par la culture.
Donc : Le rendement (efficience) de l’arrosage est égal à R = 0,90.
Est :
La dose nette dn effectivement consommée par les plantes sera
d n d r .Cu .R
3. Besoin quotidiens en eau
4. Fréquences d’arrosage « T »
al .T d n d r .Cu .R
Remarque
En pratique, les perte par évaporation sont très faibles, on recommande de
donner des faibles doses à une fréquences assez élevée. Ceci augmente les
rendements car l’humidité du sol reste constamment proche du point de
rétention.
Durée d’arrosage
-La perméabilité du sol est négligeable : Goutteur à faible débit facilement absorbé
par le sol
-Le module de débit disponible pour l’irrigant détermine le nombre de rampes,
donc de goutteur, qui vont être alimenté simultanément
Θ : la durée d’arrosage
q. .d r
.d r
q
Si N est le nombre de sous parcelle, c.a.d le nombre de goutteurs, le
débit « Q » d’installation est :
Q = N.q
MERCI