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Thème :
(API)
ISSIAKHEM Lilia
Groupe :
Chargé de cours :
I. Introduction……………………………………………………………………………………………………………..… 2
I – INTRODUCTION
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1- Historique des A.P.I. :
Les automates programmables industriels ou A.P.I. comme on les appelle le plus souvent ou encore
Programmable Logic Controller (PLC en anglais), sont apparut aux Etats-Unis vers 1969 où ils
répondaient aux désirs des industries de l’automobile de développer des chaînes de fabrication
automatisées qui pourraient suivre l’évolution des technologies et des modèles fabriqués. L’A.P.I.
s’est ainsi substitué aux armoires à relais en raison de sa souplesse, mais aussi parce que dans les
automatismes de commande complexe, les coûts de câblage et de mise au point devenaient trop
élevés.
Les A.P.I. offrent de nombreux avantages par rapport aux dispositifs de commande câblés, comme :
🖝 La fiabilité.
Les A.P.I. ont subit des améliorations tous les 4 à 7 ans au fur et à mesure de l’apparition des
composants
Les progrès technologiques de ces dernières années ont abouti au développement des automates
programmables industriels (En anglais : Programmable Logic Controller (PLC)) et à une révolution
conséquente de l’ingénierie de contrôle/commande.
Comme les avancées matérielles, les avancées logicielles, telles que celles énumérées ci-dessous, ont
conduit à des automates plus puissants :
• Des langages de haut niveau, tels que BASIC et C, ont été implémentés
dans certains modules de contrôleur pour offrir une plus grande souplesse
de programmation lors de la communication avec des périphériques et de
la manipulation de données.
• Les diagnostics et la détection des pannes ont été étendus à partir des
diagnostics simples du système, qui diagnostiquent les
dysfonctionnements de l’automate et celle du processus.
Un automate programmable industriel exécute une suite d’instructions introduites dans ses
mémoires sous forme de programme, et s’apparente par conséquent aux machines de traitement de
l’information.
Les automates programmables ont de nombreuses définitions. Toutefois, ils peuvent être considérés
en termes simples comme des ordinateurs industriels dotés des interfaces d’En- trées/Sorties et des
fonctions spécialement conçues. La figure 2.1 illustrée le diagramme conceptuel d’un système à base
d’API
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Trois caractéristiques fondamentales le distinguent des outils informatiques tels que les
ordinateurs utilisés dans les entreprises :
Il peut être directement connecté aux capteurs et pré-actionneurs grâce a ses entrées/sorties
industrielles.
Il est conçu pour fonctionner dans des ambiances industrielles sévères (température,
vibrations, microcoupures de la tension d’alimentation, parasites etc…).
On utilise les API dans tous les secteurs industriels pour la commande des machines (convoyage,
emballage…) ou des chaînes de production (automobile, agroalimentaire …) ou il peut également
assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie, chimie …).
Il est de plus en plus utilisé dans le domaine du bâtiment (tertiaire et industriel) pour le contrôle du
chauffage, de l’éclairage, de la sécurité ou des alarmes.
Tout ou rien (T.O.R.) ou logique : l’information ne peut prendre que deux états (0 ou 1 …).
C’est le type d’information délivrée par un détecteur, un bouton poussoir …
Analogique : l’information est continue et peut prendre une valeur comprise dans une plage
bien déterminée. C’est le type d’information délivrée par un capteur (pression, température …)
Numérique : l’information est contenue dans des mots codés sous forme binaire. C’est le
type d’information délivrée par un ordinateur ou un module intelligent.
Les automates type compact ou micro automates intègrent le processeur, l’alimentation, les
interfaces d’entrées / sorties. Selon les modèles et les fabricants, ils peuvent réaliser certaines
fonctions supplémentaires (comptage rapide, E/S analogiques …) et recevoir des extensions en
nombre limité.
Pour les automates type modulaire, le processeur, l’alimentation et les interfaces d’entrées / sorties
résident dans des unités séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant le
« fond de panier » (bus plus connecteurs).
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Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où puissance, capacité de traitement
et flexibilité sont nécessaires.
Un API comprend généralement des modules arrangés l’un à coté de l’autre, tels qu’une
alimentation, une unité centrale (CPU) à base de microprocesseur dotée d’une carte de mémoire,
des interfaces d’entrées et de sorties, des interfaces de communication, des cartes spéciaux et un
dispositif de programmation. On peut effectivement considérer qu’il s’agit d’une unité contenant un
grand nombre de relais, compteurs, temporisateurs et unités de stockage de données distincts
(généralement EEPROM).
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2.2.1 Module d’alimentation
Le bloc d’alimentation (Power Supplay (PS)),figure 2.4, est nécessaire pour convertir la tension
d’entrée alternative (220 V) du secteur en une tension continue (24V,48V…) nécessaire au processeur
et aux circuits des modules d’interface d’entrée et de sortie.
La puissance des alimentations varie entre un API et un autre et demandent un cou- rant allant de 2A
à 50A, en fonction du nombre d’interfaces d’E/S alimentées par cette alimentation.
Le module CPU est l’unité contenant le microprocesseur. Cette unité interprète les signaux d’entrée
et exécute les actions de commande en fonction du programme enregistré dans sa mémoire,
communiquant les décisions sous forme des signaux d’actions aux sorties, Aussi, ce module contient
un interface de programmation afin de communiquer avec la console de programmation suivant un
protocole bien déterminé (Par exemple TCP/IP, MPI-bus
…etc.).
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La mémoire de programme est l’endroit où le programme stocké contenant les actions de contrôle à
exécuter par le microprocesseur, généralement c’est une mémoire ROM effaçable électriquement
(EEPROM) d’une capacité varie du 4KB jusqu’au 50KB.
Les cartes d’E/S permettent au processeur de recevoir des informations de périphériques externes
(capteurs) et de les communiqués aux périphériques externes (Pré-actionneurs et actionneurs),
généralement il y a deux types d’E/S, type Tout ou Rien (DI/DO) et analogique (AI/AO).
Plus de ces modules, on trouve des modules spécieux d’E/S (carte PID, carte de comptage rapide …
etc.), ce type des cartes dotés des microprocesseurs, afin de simplifier les taches et soulager le
module CPU.
Le dispositif de programmation est utilisé pour introduire le programme souhaité dans la mémoire
programmable. Généralement le programme est développé dans un PC ou une console spéciale
donnée par le constructeur, puis transféré dans la mémoire du CPU par l’intermédiaire d’un câble de
communication adéquat (MPI-bus, TCP/IP…Etc.), voir l’exemple de la figure 2.7.
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2.2.5 Module de communication
L’interface de communication est utilisé pour recevoir et transmettre des données sur des réseaux de
communication depuis ou vers d’autres systèmes distants tells que API,
SCADA F&G, HMI, serveur OPC …etc. Il concerne des actions telles que la vérification du
périphérique, l’acquisition de données, la synchronisation entre les systèmes et la gestion de la
connexion.
Le temps de balayage, appelé aussi le temps de scrutation (Scan Time), est le temps total mis par
l’automate entre deux lectures des entrées.
Lorsque l’on a affaire à un ordinateur l’exécution du programme se fait en général ligne par ligne et
d’une façon asynchrone.
Une des caractéristiques de l’automate est de fonctionner différemment c.à.d de façon cyclique. En
effet avant d’exécuter quoi que ce soit, l’automate lit entièrement son programme ; et une fois
l’exécution terminée recommence les mêmes opérations.
On définit alors la notion de cycle et de temps de cycle (entre 1ms et 30ms environ).
Il existe plusieurs types de cycle mais le plus répondu est le celui représenté sur la figure 13.
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• Phase 4 : Exécution du test d’auto—diagnostic (Gestion du système
Autocontrôle de l’automate)
• Phase 5 : Ecriture des sorties : Lecture des variables de sorties dans la RAM
données et transfert vers le module de sorties.
Le temps de scrutation de chaque cycle est vérifié par un temporisateur appelé Watchdog (chien de
garde) qui enclenche une procédure d’alarme en cas de dépassement de celui-ci (réglé par
l’utilisateur).
Plusieurs critères existent pour le choix d’un API, citant par exemple :
• Le rapport Qualité/Prix.
• Simplicité de programmation qui offre un langage destiné à l’automaticien
suivant la norme IEC 61131.
• Possibilités de simulation et de visualisation qui apportent à l’utilisateur
une aide efficace à la mise au point et à l’exploitation, par exemple S7-
PLCSIM de SIEMENS.
• La puissance de traitement et un ensemble des cartes spécialisées
permettant un développent aisé d’applications particulières :
communication, asservisse- ment d’axes, régulation…etc.
• Possibilités d’extension en termes d’entrées et de sorties.
• Standardisation des protocoles de communication.
La figure (2.16) illustre les gammes de produits des automates programmables. Cette figure n’est pas
définitif, mais pour des raisons pratiques, il est valide. Le marché des automates peut être divisé en
cinq groupes ; Micro, Petit, Moyen, Grand et Très grand API.
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FIGURE 2.16 : Gamme des produits des APIs
Les micro-automates sont utilisés dans les applications contrôlant jusqu’à 32 E/S. Les micros sont
suivis par la petite catégorie d’automates, qui commande de 32 à 128 E/S. Les automates moyens (64
à 1024 E/S), grands (512 à 4096 E / S) et très grands (2048 à 8192 E/S).
Les zones qui se chevauchent A, B et C dans la figure (2.16) reflètent les améliorations apportées, en
ajoutant des options, aux fonctionnalités standard des automates program- mables.
Suivant le nombre d’E/S, deux types d’API, le monobloc destiné aux applications simple dont le
nombre d’E/S est petit ce type caractérisé par un cout faible, moins complexe et pas extensible
comparant par le deuxième type modulaire, ce type est important en terme de nombre d’E/S,
complexité, prix, et extensibilité.
Les APIs ont plusieurs avantages comparativement avec les contrôleurs de base pour le même
système. Pour modifier un système de contrôle et les règles à utiliser, il suffit qu’un opérateur entre
un jeu d’instructions différent. Ce qui rend un système flexible, économique et robuste aux
conditions climatiques (température, vibration…etc.).
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Le langage des A.P.I.
1- Introduction
Les langages des A.P.I. sont des langages intermédiaires entre le langage évolué et le langage
machine. Ils ont l’avantage d’avoir un jeu d’instructions incluant uniquement les fonctions logiques,
cela a comme
Néanmoins 4 langages sont parmi les plus utilisés (norme CEI 61131-3) :
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• Le langage LADDER (LD : Ladder diagram)
• Le langage booléen (FBD : Function Bloc Diagram)
• Le langage GRAFCET (SFC : Sequential Function Chart)
• Le langage mnémonique (IL : Instruction list)
Les APIs traitent plusieurs types de variables et utilisent des adresses spécifiques ou références pour
chacune d’elles :
variables bit ou (T.O.R.) sous forme d’entrées, sorties ou bit internes appelé mémento par
certain APIs.
variables Numérique : sous forme d’octet, de mots, double mots ou mots flottants.
Appelé aussi langage à contact, langage à relais ou réseau en échelle, il a été développé par les
américains en pensant qu’il semblerait plus familier aux automaticiens.
Ce langage utilise les symboles graphiques tels que : contacts, relais, bobine et blocs fonctionnels et
s’organise en réseaux (labels). C’est le plus utilisé.
Ce langage utilise les symboles du logigramme. Il peut être facilement traduit en langage machine.
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Le langage Booléen (FBD : Function Bloc Diagram)
Ce langage utilise les symboles du logigramme. Il peut être facilement traduit en langage machine.
Figure 15 : Exemple de programmation Booléenne : symboles des logigrammes relatifs à l’API LOGO
de Siemens
C’est un langage graphique qui permet de tracer directement le schéma Grafcet de l’automatisme
considéré. Dans ce cas, pour plus de facilité, on construit un Grafcet niveau 3 qui est le même que le
niveau 2, mais les variables d’E/S du niveau 2 sont remplacés par les adresses de l'automate (appelés
références).
Exemple: Programmation Grafcet sur l' API Twido de Schneider Electric: (voir fiche Twido)
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VI- Sécurité :
Les systèmes automatisés sont, par nature, source de nombreux dangers (tensions utilisées,
déplacements mécaniques, jets de matière sous pression …).
Placé au cœur du système automatisé, l’automate se doit d’être un élément fiable car :
Contraintes extérieures : l’automate est conçu pour supporter les différentes contraintes du
monde industriel et à fait l’objet de nombreux tests normalisés (tenue aux vibrations, CEM …)
Coupures d’alimentation : l’automate est conçu pour supporter les coupures d’alimentation
et permet, par programme, d’assurer un fonctionnement correct lors de la réalimentation (reprises à
froid ou à chaud)
Visualisation : Les automates offrent un écran de visualisation où l’on peut voir l’évolution
des entrées / sorties
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On peut également ajouter des modules de sécurité à l’automate (sécurité des machines).
Il existe enfin des automates dits de sécurité (APIdS) qui intègrent des fonctions de surveillance et de
redondance accrues et garantissent la sécurité des matériels.
Conclusion :
L’exploitation et la programmation des automates programmable industriels ne fait qu’accroitre de
jour en jour et devient de plus en plus sollicitée dans plusieurs domaines. Basée principalement sur
des connaissances préalables, tels que la logique combina- toire, séquentielle et un langage de
programmation, elle permet d’automatiser efficacement beaucoup de cas de la productivité. Bien
évidemment, ce polycopié traite d’une façon un peut générale la programmation des APIs où on a
donné quelques exemple et des outils
D’autre part, ce polycopie sera accompagné par un complément des travaux pratiques implémentés
sous l’environnement SIMATIC Manager du constructeur SIEMENS, là on introduit le logiciel de
programmation des APIs, Step 7, et le logiciel de conception des interfaces homme machine WINCC
Flexible.
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