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port des segments A1K: KA1 pris p,lcislment dam cet ordre (et non dans
l'ordre inverse). Dans l'exemple 1 le point K (3,6, -2,4) divise le segment
BO dans le rapport 2 : 3 et le segment OB dans le rapport 3 : 2.
REMARQUE 2. Supposons que le point K divise le segment. A1 A1
utérieuremem, c'est-à-dire que K est situé sur le prolongement du seg
ment A1A1; alors les formules (1), (2) restent valables si l'on affecte
le rapport m1 : m1 = À du signe moins.
EXEMPLE 2. Etant donnés les points A1 (1, 2) et A1 (3, 3), trouver
sur le prolongement du segment A1A1 un point deux fois plus éloigné
de A1 que de A1•
SOLUTION. Nous avons À= n1i: m2 = - 2 (de sorte que l'on peut
poser m1 = - 2, m1 = 1 ou m 1 = 2, m2 = -1). Nous trouvons d'après
les formules (1) :
:r =
1•1
�/.;t
3 -s. ,� 1·2
�'_;!
)•3
-4.
- 2 • s - 3 • 1 - -11;
1: :1
1: -: 1-
I I
3 • 2 -6. (-4) - 30.
a
L'expression b est appelée dlterminant du second ordre.
·c d
<•> Pour plus de détails voir U 182-185.
52 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
f�
REMARQUE 2. Une droite parallèle à l'axe OX ( § 32, exemple 2) peut être repré
sentée par l'équation 1, oi:t b est le segment découpé sur l'axe OY. D'une manière
analogue, on peut représenter une droite parallèle à l'axe O Y par l'équation ..=.. = 1. On
/J
admet ou non que ces équations sont des• équations de la droite donnée par les coordonnées
à l'origine, (il n'existe pas de décision universellement adoptée dans la littérature) <•>.
Une même courbe est représentée par des équations differentes dans
différents systèmes de coordonnées. On a souvent besoin, sachant
l'équation d'une courbe dans un certain système de coordonnées, de trou
ver l'équation de cette courbe dans un autre système de coordonnées.
On emploie à cette fin les formules de transformation des coordonnées.
Elles établissent un lien entre les anciennes et les nouvelles coordonnées
d'un certain point M.
Tout nouveau système de coordonnées rectangulaires X'O'Y'
peut être obtenu de n'importe quel ancien système XOY (fig. 29) à
l'aide de deux mouvements: 1) en premier
lieu nous faisons coïncider l'origine O avec
y le point O', tout en conservant les directions
des ax!:_S ; nous obtenons un système auxi
liaire XO'Y (en pointillé); 2) nous effectuons
ensuite une rotation du système auxi
liaire autour du point O' jusqu'à ce qu'il
soit confondu avec le nouveau système
X'O'Y'.
Ces deux mouvements peuvent être ef
() X fectués dans l'ordre inverse (d'abord une
rotation autour du centre 0, donnant un
FIG. 29 système auxiliaire XOY, puis une trans-
<•> Il est essentiel que l'équation !... = 1 ou .!. = 1 se déduit de l'équation ..=.. +
f
a b ,.
+ = 1 non comme un cas particulier, mais à l'aide d'un passage à la limite (pour b
ou a infini).
86 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
r r
Ecrivons cette équation sous la forme
1
( .r'
'+ 2 ;5 + 6 (r + 12 �5r = ( 2 �5 + 6 c:�5r + 4' <5•)
autrement dit
1 1
(%' + 2 �5 r +6 ()I' + 12 t5r = :: •
v-
L'équation étudiée est une ellip
se dont les demi-axes sont a =
= 24V-
131
�2,3, b =
131
144
=1,0.
Sur la fig. 85 (où OE est l'unité
graphique) a= O'A, b = O'B. FIG, 8l
Géométrie analytique à deux dimensions 95
, 5-2 Vï s+2Vï
.r =---2--·
, (13)
% = --2-•
Trouvons l'équation de ces droites dans le système XOY. Comme le
système XOY s'obtient de X'OY' par une rotation de 45 °, nous +
avons
Vï Vï (14)
.r' = 2 (.r-y), y'= 2 (.r + y).
Portant dans la première de ces équations d'abord l'une, puis l'autre
valeur (13), nous trouvons;
5 - Vï
: = V:-
(.r _ :v).
_5 + 2 Yî _ Vï .r _ )
2 2 ( y
ou
Yi.r-V2y-s+2Vï=o,
Yiy + s + 2 Yï = o.
Yi,. -
Cc sont les équations des droites UV, U'V'. dans le système initial de
coordonnées.
8 ( § 66) est positif pour l'ellipse (cf. exemple 1 § 66), négatif pour l'hy
perbole et nul pour la parabole.
. 1
DtMONSTRATION. L'eliipse est représentée par l'équation .!.._ +
a•
+ y2 - 1 = O. Pour cette équation 3 = _!_ • _!_ > O. Par la trans-
bl 112 bl
formation des coordonnées 3 conserve sa valeur, et lorsqu'on multiplie
les deux membres de l'équation par un nombre arbitraire k, il est
multiplié par k1 ( § 66, remarque). Par conséquent, il est positif dans
tout système de coordonnées. La démonstration est analogue dans
le cas de l'hyperbole et de la parabole.
Conformément à cela on distingue trois genres de courbes du second
degré
· (et d'équations du second degré).
a) Genre ellipse, caractérisé par la condition
11 = AC-B1 > O.
Ce sont, outre l'ellipse réeJle, l'ellipse imaginaire ( § 58, exemple 5) et
deux droites imaginaires se coupant en un point réel ( § 58, exemple 4).
b) Genre hyperbole, caractérisé par la condition
3 = AC-B' < 0
(hyperbole, deux droites concourantes réelles ( § 58, exemple 1)).
c) Genre parabole, caractérisé par la condition
3 = A.C-B 1 = 0
FIG, 88 FIG. 89
FIG. 90
FIG. 92 FIG. 93
Géométrie analytique à deux dimensions 111
L'équation (1) pour 11 = 0 représente la seule droite y = O (axe des abscisses), non
pas toute entière d'ailleurs, mais sans l'origine des coordonnées, car pour 11 =0 et " - 0
l'expression y = !!..
" devient indéterminée. Si nous donnons à cette indétermination
toutes les valeurs possibles, nous obtiendrons la droite • disparue>.
D - l; :l = "'f - np
n'est pas nul, l'équation (1) représente la même hyperbole équilatère
que l'équation (1) du § 71:
---- /
\�
/ --�
_,__
-
.....
D(
;Il ,, C
'\
,__ ---
n ,f
,
1
FIG. 95 FIG. 96
122 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
1kg
M�N
FIG. 110
./ l'IG. 111
Le vecteur peut aussi être désigné par une seule lettre ,- ou "j'
(fig. 111).
- -
La longueur du vecteur est aussi appelée son module. Le module
est une grandeur scalaire.
On note I AB I ou I a J le module des vecteurs AB et a.
-
Dans le cas de la notation du vecteur à l'aide de deux lettres, on
désigne parfois le module par les mêmes lettres, mais sans la flèche
(AB est le module du vecteur AB), dans le cas où le vecteur est designé
par une seule lettre on designe le module par la même lettre en caractères
➔
ordinaires (b est le module du vecteur b ou b ).
-- -
Les vecteurs portés par des droites parallèles (ou par une même droite)
sont dits colinéaires. Les vecteurs a, b, c (fig. 112) sont colinéaires. Les
vecteurs AC, BD et CB (fig. 113) le sont également.
Les vecteurs colinéaires peuvent être de même sens ou de senscon
traires. Ainsi, les vecteurs a et c (fig. 112) sont de même sens, les vec-
172 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
cos y�
2 --·
2
Vis+ 1-21• + 21 3
Par conséquent,
Cl #Il 70°32', 13"" 131°49', y"" 48°11'.
EXEMPLE 2. Trouver les paramètres polaires du plan
s-2,+2r-o.
La formule (1) donne p = 0 (le plan passe par l'origine) ; on doit
prendre dans les formules (2) ou bien tous les signes supérieurs, ou
bien tous les signes inférieun. Dans le premier cas
1 2 2
cosœ-- , cos13-+ , cosy--3,
3 3
192 MATHÉMATIQUES SUPÉRÏEURES
c'est-à-dire
x-2y-l = O.
REMARQUE. Si la droite ( l ) passe par le point M0 , l'équation (2)
devient une identité et le problème possède une infinité de solutions
(nous obtenons un faisceau de plans d'axe L; § 148).
l "-,."• •-•·1
Le plan passant par le point M0 (x0 , y 0, z0) et parallèle à deux droites
données (non parallèles) L 1 et L2 (ou aux vecteurs a1 et a2) est repré
senté par l'équation
y-y,
,. (1)
"1 =0,
"·
où /1, m 1 , n1 et 12, tn2, 113 sont les coefficients de direction de ces deux
droites (ou les coordonnées des vecteurs d01�nées). Sous forme vecto
rielle, on a
[(r - r0), a., a1] = O. (la)
L'équation (1) ou (la) exprime le fait que les veclcurs M ,M, a 1 , a 1 (,1/ est 1111 point
arbilrairc du plan cherché) sont coplanaires.
,.,.
l:<-z, ,-,.,
"1
"•
� 0, (1)
D
O
1
Eqnatlon
canonique
1 Figure
1
Surface
1 1
-
7
,c1
-+-=1
11•
yl
,,.
lJ (ylindre elliptique
---
lh8
8 ••
--
a•
y• = 1·
-
61
dJ oJ Cylindre hyperbolique
---
168
9 y•= 2p:r
oJ Cylindre parabolique
---
168
10 :r•
-- y' =0
-
P<
'
1
C><-: ---
11
...
,,..
�=1
g Couple de plans parai-
tètes
□
- ---
12 z• =- 0 Couple de plans con-
fondus
230 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
·1 · "'"·"·I ,
l'e11pnssloa
(2)
n., c., D, sont les cofacteurs 11
""·'I
oil A,, 182) des éMmeats •u 6,. e., il., c'est-à-dirP
6 <, e,
r· -i ·
c.
""·"I
A,= 6,1 c.
1 b, c, •• c,
(3)
b, 6, e'
c, - "• b, "' ' D,-- Il■ 6- Co •
•• b, •• b, c,
E:IIP.IIPLE t. Calwler le déterminant
6 3 0 3
4 4 2
0 4 4
7 7 8
:l -1 �
SoLUTIO"-
2 2
A,
= 1; ◄
8 =
8
,
B
4
, =
4
8
: 1 =-16,
D,--1�
4
7
(comme e1 - 0, Il est ioutile de calculer C,),
à = 6 - 8 + 3(- 16) + 3(- 72) = - 216.
Les théorèmes 1 et 2 du § 182 restent en vigueur pour les déterminants du quatrième
I
ordre. Oa peut les réunir dans le thN>rème suivant:
Tntoù:,111. Un déterminant est Agal à. la somme des produits des éléments d'une
ligne (ou d'une colonne) par leurs cofacteurs, c'est-11.-dire
..............................
à - b, , + b1 8, + 6181 + 6 18,,
B
La premi�re formule (4) colncide avec la formule (2) que aous avons adopt�e comme défi•
oltloa. 0a peut vaifler directement les autres formules bien que les calculs soient laborieo•.
Il ellÎSte également des démonstrations plus courtes.
Ex1111PLB 2. Calculona Je déterminant de l'esemple I en le développant suivant les
Béments de la deu11lême colonne. Nous avons:
à - 38, + 48 ,+ 48 + 18,,
,
232 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
EXEMPLE 2.
a,
t, �,. 1 h1
c, ,,
1
•
2. Si on échange, élément• à élément, deux lignes ou deux colon
nes d'un déterminant, il change de signe en gardant la même valeur
absolue.
.l I
"•
EXEMPLE 3.
b, b,
I ·,
a, b, •• = - a..., b, •• (la denslème et la troisième ligne sont Inter•
vertles; cf. § 117, 1).
a, b, c, a, b, e,
I_: �, =-1�
EXEMPLE 4.
_;,
1
6 6 (la première et la troisième colonne sont
Interverties).
2 2
3. Un déterminant dont les éléments d'une ligne (ou d'une colon
ne) sont respectivement proportionnels aux éléments d'une autre
ligne (d'une autre colonne) est nul. En particulier, un déterminant qui
a deux lignes (deux colonnes) identiques est nul.
1-;
EXEMPLE 5.
2
.l
-3 _:,d (la deuxième et la ,troisième colonne sont Identiques�
-1 -1
1�
EXEMPLE 6.
a'
=0 (les éléments de la trolsi�me ligne sont proportionnels auK
b' b"
élfments de la première ligr.e; cf. f 117, 1, 3, 4).
3a' 3a"
..
I"
EXEMPLE 7.
,,, ma
"
a' a
1 � 111 b b""
b' b" b' (et. § 117, 3).
,· en C ,· ,/' 1
254 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
tp(n-) = 1, 1P ( : ) = � .
Le nombre b est appelé limite de la suite (§ 198, 3) y1, y2, ... , Yn, ... ,
si avec la croissance de n le terme Yn se rapproche indéfiniment de b.
Nous expliquerons plus bas le sens exact de l'expression c se rap
proche indéfiniment• (après l'exemple 1).
ECRITURE;
lim Yn = b
ou
lim Yri=b.
ft--+GD
. sin 2x
EXEMPLE 3. Trouver hm --- •
S'-+0 X
Remplaçant sin 2x par la grandeur équivalente 2x, nous obtenons
sin 2
lim s- = lim � = 2.
S'-+0 .. s--+O ..
EXEMPLE 4.
sin 2s-
lim = lim � = .!. .
s-+O sin 5s s-+O 5s 5
EXEMPLE 5. Trouver
. 1-cos s
1tm---.
s-+O _.
SOLUTION. Nous avons:
1 - cos z =- 2 sin• .!.... ,
2
et comme
alors
sia1
2.. -.
( .. )'
2
,
. 1 - cos .. .
2( -i-) 1
lim ; = oo] , 13 est dit infiniment petit d'ordre s1:1périeur par rapport
à CE; dans ce cas CE est appelé infiniment petit d'ordre inférieur par
rapport à 13.
D:tFINITION 2. Si le rapport!. de deux infiniment petits tend
CE
vers une limite finie non nulle, 0t et 13 sont appelés infiniment petits
du mime ordre 1•>.
--,.-, Au lieu du rapport ¾ un peut prendre i, car il a aussi une limite finie non
d( z sm. -z1 ) =
� . 1
r"' sm -
. 1
z + sin -
� 1 � 1
z • u.z =- z cos -
%
"' ( -
% )
. 1 �
+ su1,,-
z
":f '=r
1
- %C09-
,: d . I d
s•
- z + sm -
s
z = (1
--z
1
cos -
z
. l )d
+ sin -z .-r.
Nous en tirons
"(· ! )
- .rsm- =--cos-+sm-•
1 1 . 1
(3)
"" % " " ..
REMARQUE. On suppose que s -:t:- O. Pour " - O la fonction " sin .l n'est pas déter•
"
minée. Toutefois, même si on la complète ( S 231, exemple 3), elle n'est pas dérivable
pour " = 0 (quand z-+ 0, la dérivée (3) ne tend vers aucune limite; cf. fig, 234),
302 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
REMARQUE. En règle g én érale, la fonction inverse est multiforme 0). On peut faire
abstraction de cette c omplication si l'on rétrécit le domaine de définition de la fonction
initiale. Ainsi, dans l'exemple 1 on peut faire abstraction des valeurs négatives de l'argument
" et alon la fonction inverse " = + y,; sera uniforme.
Avec les notations précédentes, le graphe de la fonction y = f(x)
est également celui de la fonction inverse x = cp(y).
Toutefois, les notations des variables sont d'ordinaire interverties
et l'on désigne l'argument de la fonction inverse par x, de même pour
l'argument de la fonction donnée.
EXEMPLE 3. La fonction inverse de y = x1 est y = (fonction Vx
uniforme), la fonction inverse de y = 2" est la fonction y = log2 x.
Avec ces notations les graphes d'une fonction et de son inverse
sont symétriques par rapport à la droite y = x (fig. 235).
DÉRIVÉE DE LA FONCTION INVERSE. Etant données deux fonctions
inverses (au sens de ce paragraphe), la. dérivée de chacune d'elles est
l 'inverse (au sens arithmétique) de la dérivée de l'autre <"">:
,l,r tly
Ty = 1: di · (l)
EXEMPLE 4. Considérons la fonction y = x 2 pour les valeurs
positives de x. La. fonction inverse (fig. 236) est x = Vy.Nous avons:
""
!J..=2x,
<•> A l' exception des cas où, avec la croissance de l'argument, la valeur de la fonc
tion initiale ne cesse de croitre ou de decroltre· (de telles fonctions sont dites monolo,us).
<00> Si la dérivée :: s'annule, on doit comprendre la formule (1) dans ce sens que
la fonction inverse possède en ce point une dérivée infinie, autrement dit, lim A:r = ac,
Ay..-,.0 Ay
(cf. i 231, cas 1; § 213, remarque 2).
Calcul différentiel 327
(2)
et l'accélération
ri -•.. -�
- 4ffl4 a.ln r
2,d · (3)
Calcul différentiel 331
, .., On �tablit la formule (3) comme la formule (1) du f 259; on peut annl la diduln
Les expressions ultérieures sont plus compllqu•
de cette dernière en remplaçant les dlffuentlelles par les dérlv� correspondantes par rapport
=:
f!-�-
2 FIG. 255
Pour les autres fonctions cette propriété est réali� appro1i.imativement; notamment,
al o est constante et b tend vers a, l'une des racines tend généralement (•) vers le milieu de
l'intervalle (o, b), c'est-à-dire lim ! = -½- quand b-+ o.
EXEMPLE 1. Soit /(x) = Jt2. Nous avons alors f'('f,) = 2ç. La for-
mule (1) prend la forme
,,._,..
---21!,
b-a
.. -�
d'oà
.. 2 •
autrement dit, ; est exactement au milieu de l'intervalle (a, b).
EXEMPLE 2. Soit /(;t) = "'· alors f'(;t) = 3Jt1• Posons a = 10,
b 12. Nous avons:
=
f(b) -1(11)
= 364_
b-a
D'après le théorème des accroissements finis l'équation 3r 364 =
doit avoir une racine comprise entre 10 et 12. En effet, sa racine posi-
<•1 La seule exception est le cas oti la dérivée seconde /"(a) est nulle ou n'e:slste pu.
338 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
1 _!_ - ::.1,
Ici !; est compris entre 100 et 101, de sorte que - > - , L'er-
!; 101
reur donnée par la formule (5) est égale à M et cette va-
_!_),
100 !;
leur est certainement inférieure à M(_!_
100
- 101 c'est-à-dire à
obtenons:
lg 101 .., lg 100 + M · 0,00995025 · 1 = 2,0043213. (7)
Ici seul le dernier chiffre est faux; la valeur exacte est d'une unité
plus grande (soit 4 au lieu de 3).
342 MATHÉMATI QU:SS SUPÉRIEURES
x
S'il tend vers une limite (finie ou infinie), le rapport /( ) tend aussi
. cp(x)
vers cette limite <•>.
x1 - 1
EXEMPLE 1. Trouver lim --• _ •
S--i>l �- 1
- Les fonctions /(x) =
x2 - 1 et cp(x) = x 3 - 1 sont des infiniment
. f'(x) 2x
petits quand x - 1. Considérons le rapport -- = - . Il tend vers
cp'(x) 3x1
la limite � quand x - 1. Conformément à la règle de L'Hospital le
3
x2 -1
rapport --- tend vers cette même limite. En effe�.
:r-1
lim
1
1
" - = lim 1" - l) (* + l) - lim "+1 2
_.➔ l s• - 1 S➔l (_. - 1) (s1 + _. + 1) "➔l s• + " + 1 = 3 •
Si non seulement les fonctions /(x) et cp(x), mais aussi leurs déri
vées f'(x), cp'(x) sont des infiniment petits quand x - a, on applique
de nouveau la règle de L'Hospital pour la recherche de la limite du
x)
rapport /'( ,
cp'(x)
EXEMPLE 2. Trouver lim
. x8 - 3x 2 +
1
S--+l x8 - X - X+ 1
Le numérateur et le dénominateur· sont des infiniment petits.
En vertu de la règle de L'Hospital on a
s• - 3_. + 2 3,.1 - 3
lim = lim
_.➔l s• - ,., - :r + 1 :,--,.1 3s1 - 2:r - 1
<•> Quand on formule cette règle on exige en général que la dérivée ,p'(") ne aoit
pas nulle dans un certain voisinage du point " = I.J. Cette exigence est superflue, car la
règle stipule dijà que le rapport :,ci) possède une limite quand "--+ 1.J, et en vertu de
la dffioition de la limite ( f 205) cela n'est possible que dans le cas oil ,p'(:r) � 0 au
voisinage de :r = 11.
346 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
[_!_ _
0 00
2
EXDIPLB 3. Trouver lim ] .
z➔O x x(ez + 1)
Réduisons les fractions .à un dénominateur commun; la. grandeur
ez 1
cherchée est lim - , autrement dit, nous avons une indéter
z➔O x(e" 1) +
mination de la forme !_ . Comme lim (ez + 1) = 2,
0 z➔O
2 1
lim [ ..!_ _ ] = ..!_ lim ,x - = ..!_ lim � = ..!_ •
z➔O z z(""' + 1) 2 z➔O z 2 Z➔O 1 2
III. INDÉTERMINATIONS DE LA FORME 00, 00 8, 1 o,, c'est-à-dire
les fonctions de la forme /(x)q,(.<l, où lim /(x) = 0 et lim tp(x) = 0,
ou lim/(x) = oo, lim tp(x) = 0, ou encore lim /(x) = 1, lim tp(x) = 00.
Nous cherchons ici d'abord la limite du logarithme de la fonction
donnée. Nous obtenons dans les trois cas une indétermination de la
forme O • co.
EXEMPLE 4. Trouver lim xz (indétermination de la forme CJII)
•-+0
Posant y = xZ, nous obtenons ln y = x ln x. Nous avons ensuite
llm IÎl,. - lim
Z-+0 •-+0
(1n z: ..!_)
z
= lim (..!_: --!,) -
Z➔O z · z
O.
Nous en tirons
1
ExEMPLE 5. Trouver lim (1 + 2x) z (indétermination de la for-
me 00 ).
°
1
Nous posons y = (1 _ + 2x) z ; nous avons alors ln y = -1 ln(l +
;r
+ 2x), ce qui donne
•-+..,ln ,- - •-+lim.., ln
lim
(l + Zz) - lim -2-
z •-+.., 1 + 2s
- o.
350 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
Posant 1 + s = •• nous obtenons la formule
•- 1 (• - 1)1 + -- 1)1 - --
(• -- 1)1
C• --
ln•= - - - ---
2 3 .
+ ... (13)
1
qui ne diffke de (11) que par les notations.
Cauchy· donna le premier exemple d'une fonction <••> dont toutes les
dérivées existent au point x = a, mais qui n'est pas développable en
série (10) suivant les puissances de (x - a) (de telles fonctions n'ont
pas d'importance pratique).
<•> Lagrange affirmait mime qu'un tel développement était possible pour toute
fonction continue, mals la démonstration n'était pas rigoureuse.
1
<..> Cette fonction est donnée par la formule /(:r) = e-z , avec la condition com
■
plémentaire /(0) - 0 (quand s - O, la formule n'a plus de sens). La fonction /(s) possède
que le second membre de la formule (10) est Identiquement 11111. Cependant la fonction /(s)
au point s - O des dérivées d'ordre arbitraire. Elles sont toutes nulles en ce point, de sorte
t, - V 1 + ... - 1,
t. - - 1 + ... - 1.t C6l
On vérifie aisément que pour x > - 1 la première racine 1;1 est effecti
vement comprise entre zéro e_t x.
Si par contre x <
-1, l'hypothèse du théorème n'est pas vérifiée,
1
car la fonction --- ne possède pas de dérivées au point -1, et ce
l+x
point est soit intérieur à l'intervalle (0, x) (si x < -1), soit confondu
avec son extrémité (si x = -1).
La formule (5) tombe en défaut: pour x = -1, le premier membre
n'a plus de sens, pour x < -1 l'équation (5) possède des racines ima
ginaires.
REMARQUE. Pour n = 0, la formule de Taylor (2) [dans laquelle
on doit écrire /(a) au lieu de p 0> (a)] coïncide avec la formule des accrois
sements finis (§ 265)
/(b) -/(a) - /'(t) (b - OI). (7)
· Pour n = 1 nous obtenons:
/ ( )
/(b) -/(a) - /'(a) (b - OI) = '� ; (b - 01)1, (8)
-492 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
v-."
2b, 2c.
SOLUTION. La section KLK'L' (fig. 369) parallèle à l'ellipse prin
cipale BCB'C' et distante de h = OM est(§ 173) une ellipse de demi-axes
b'-MK-b
V� 1--, •'-ML=•
a•
1--·
a•
FIG. 369
512 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
a) b)
FIG. 387 FIG. 388
(2)
où b = �.
2n
EQUATIONS PARAMiTRIQUES DE L'HtLJCE CIRCULAIRE. Prenons pour
axe OZ l'axe du cylindre (fig. 387), l'axe OX passant par un point quel
conque A de l'hélice. Considérons comme paramètre t l'angle de rotation
N
A r:::=4a
FIG. 389
514 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
ou le vecteur colinéaire J
y
t� tls • ,ii"1�
,l • th!tls • (3)
Son module étant égal à l'unité <••>, on appelle le vecteur t vecteur uni
taire de la tangtmte.
Les coordonnées du vecteur t sont les cosinus directeurs (§ 144)
de la tangente
""
COS Cl - Ïi.Ï,
,ly
cos 13 � ,ii",
th
cos Y- Ils (4)
(sur la fig. 390 ,x = AMI', 13 = BMT, y= CMT).
EXPLICATION.On peut considérer comme vecteur directeurde la sécante
le vecteur MM' � {�s, �Y, �} et, par conSl!quent, les vecteurs colinéaires
< •> Le vecteur r' est la dérivée du rayon vecteur r{s, y, •} (cf. thklrème du § 355).
� I � ' tl, ' - ,l:,;I + ,ly1 + thl ,lsl
( Ils ) + ( tls ) + ( t'5 )
(OO)
- 41' - 1·
4''
518 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
-
"➔ 00).
ECRITURE:
lim P(") • •· (1)
- -
ExPLICATION. Rapportons le vecteur courant p(u) à l'origine fixe 0
.
(fig. 393). Si, quand u ➔ a, l'extrémité variable P tend à colndder avec
le point fixe B, le vecteur OB= b est la limite du vecteur p(u). La
différence p(u) - b est le vecteur BP, et le module de ce dernier est
infiniment petit.
REMARQUE 1. Si le module de la fonction vectorielle p(t) est
infiniment petit, alors le vecteur p lui-même est dit infinim ent petit.
Le vecteur est un infiniment petit du même ordre que son module.
REMARQUE 2. La continuité d'une fonction vectorielle est définie .
de la même façon que celle d'une fonction scalaire (§ 218). Elle est très
bien illustrée par l'hodographe de la fonction, qui est une courbe continue.
Si le vecteur p est une fonction continue de la variable t, alors ses coor
données sont des fonctions (scalaires) continues de t et inversement.
REMARQUE 3. Les théorèmes sur la limite d'une somme et d'un
produit sont valables pour les fonctions vectorielles, et l'on peut alors
considérer tous les produits possibles (produit d'une fonction scalaire
par une fonction vectorielle, produit scalaire de deux fonctions· vectoriel
les, produit vectoriel de deux fonctions vectorielles et produit mixte de
trois fonctions vectorielles). Le théorème sur la limite d'un quotient
s'applique dans le seul cas de division considérée en algèbre vectorielle
(division d'une fonction vectorielle par une fonction scalaire).
du vecteur variable p de longueur constante n'est pas nulle (elle est per
pendiculaire au vecteur p; cf. propriété 6).
2. La düférentielle de la . somme de plusieurs vecteurs est égale à
la somme de leurs différentielles. Une propriété analogue est valable
pour les dérivées:
d[p(v) + q(v) - r(v)] = tlp(v) + 4q(v) - 4r(v), (2)
!....
4v
r, + • - r] -�
4v
+� - !!_ .
4 v dv (2a)
4v (111p) - "'�
.±_ 4v + • ,1,,,
.,... (Ja)
Elle est convergente, mais sa somme est une fois et demie plus grande que
celle de la série initiale (10). Nous avons en effet (cf. exemple 1):
1 1 1 1 1 1
0 + 2 + 0 -.- + 0 + 6 + 0 - 8 + 0 + ïo + ... = � . 0,693 (12)
(les zéros que nous avons ajoutés ne modifient pas la somme de la série 1).
Ajoutant terme à terme les séries (10) et (12), nous obtenons:
1 2 1 1 2 1 3
1 + 0 + 3 - 4 + 5 + 0 + 7 - 8 + 9 + 0 + ... - 2 . 0,693 ...
Une série positive (ou à te1'mes positifs) ne peut être indéterminée (§ 368,
remarque 1). Ses sommes partielles ont toujours une limite finie ou in
finie. Dans le premier cas la série est convergente, dans le second diver
gente.
Une série positive convergente dont on permute les termes reste
convergente et sa somme n'est pas modifiée (cf. § 371, avertissement);
de même pour une série positive divergente.
u ,.+1: u,. diffère de 0,8 de moins de ± 0,1. Par conséquent, il est in
férieur à 0,9, de sorte que
flN+l < 0, 911N,
VN+3 < 0,911N+l < 0,9'11N, } (2 )
11N+8 < 0,911N+I < 0,9111N,
etc. La comparaison de la série uN+I uN+s UN+a + +
avec la série + ...
0,9 uN + 0,92uN + 0,93 uN + ...
(progression géométrique décroissan
te) montre (§ 373) que la série considérée est convergente.
On peut prendre au lieu de 0,9 n'importe quel nombre compris
entre 0,8 et 1. (Si l'on prend l'unité ou un nombre plus grand, le raison
nement n'est plus valable).
La démonstration est analogue dans le cas général q < 1.
EXEMPLE 2. Considérons la série positive
1 1 11 1 n
1,1 + 2 + 1,1 1,t
3 + ... + -..- + ... (3)
_..,
1J � lim ("n+1: "•) = 1.
(2)
est convergente, car ses termes tendent vers zéro en décroissant constam
ment en valeur absolue. Le quinzième reste
1 ' 1 1
Ru = - 16 + Ï7 - ïii + ...
est négatif, de sorte que la somme partielle s16 donne pour la somme de
�.série (2) une valeur approchée par excès. Le reste est inférieur à_!_
16
en valeur absolue.
L'intervalle (x0 - R, x0 +
R) est appelé intervalle de convergence,
le nombre positif R rayon de convergence de la série (1). Si la série con
verge en tous les points, le rayon de convergence est infini (R = co).
Si le rapport I an 1 : 1 an+i I possède une limite (finie ou infinie),
le rayon de convergence est déterminé à l'aide de la formule
R = lim I an : an+, 1 • (2)
ll➔oo
Ici a0, a1, ai, ... , b1 , b2 , ••• sont des constantes appelées coefficients de la
serie.
REMAR!;!UE 1. Le terme constant (on peut l'écrire sous la forme ••
cos 0,:) est
2
noté "; (et non a,) pour que les formules des coefficients (d. § 414) soient uniformes.
2
� + a, cos T
= + , sm 1
= + a, eus 2 -=,· +
b . b1 sm
. 2 = + ...
1
½�
n n
� sin S.• cos 2.t tli = (sin 7x + sin lx) tls -
-n -n
1 1 ff •
= --cos7:c--cos 3x 1 - O.
14 6 -n
EXEMPLR 2. Les fonctions
,;,(x) - sin 4,:
. et
<l,(sl - sin 2•
608 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
)
ff ff
� cos• nz d% = n, � sin• nz tlz = n (If - 1, 2, 3 ... ). (6)
-n -n
Les formules (6) s'obtiennent à l'aide des transformations
<•> Un exemple de fonction continue ayant une infinité de maxima et de minima dans
un intervalle fini est fourni par /(z) - z sin
'
2....
z
considérée dans n'importe quel intervalle
nmfermant le IJ?lnt z - 0 (en ce point 011 confère à la fonction la valeur O; d. f.231) •
.
620 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
t
/(- 0) - - � , /( + 0) � � •
4
(4)
4
1 1
-2ff -n ff
FIG.427
624 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
devient impossible, elle est appelée par analogie la distance entre les
points M(x, y, z, u) et M0 (a, b, c, ).d
La notion d'infiniment petit et celle d'infiniment grand sont
introduites de la même façon que pour une fonction d'une seule varia
ble (§§ 207, 208). Pour l'ordre de petitesse consulter § 423. La géné•
ralisation de la notion de liinite est réalisée comme au § 211.
-•�=
632 MATHÉMATIQUES SUPÉRIEURES
p = YA.<1 + Ay•,
autrement dit, le rapport c: p ne tend pas vers 7éro quand M(A.<, Ay)-+ O. Ainsi, si M
6
tend vers M, suivant le rayon y= 31, "= 41, alors c: p conserve 'la valeur /
25
Un autre nemple de fonction non différentiable est considéré au § 442 (exemple 2),
REMARQUE 1. Si toutes les dérivées partielles sont continues au point considéré,
la fonction est différentiable en ce point. Dans l'exemple préddent les deux dérivées par
tielles étaient discontinues au point M, (0, 0).
REMARQUE 2. En règle générale les fonctions élémentaires sont différentiables.
La différentielle totale peut ne pas exister qu'en certains points ou le long de certaines
courbes.
Nous trouvons alors d'après les coefficients des expressions (1), (2), (3),
compte tenu des formules (5) et (7) du § 444:
a•• - 12..,,,
a..• a,,
(!__
le facteur z. Après cela chaque symbole acquiert son sens véritable.
3
EXEMPLE. L'écriture d3z = dx + _!_ dy) z veut dire: • en
ax ay
élevant au cube t nous obtenons:
a• a• a• a•
("îii" ""' + 3 a..• a,, ""' "" + 3 as a,,. tls ""' + ayï ""' ) z,
• en ouvrant les parenthèses t nous trouvons:
a•, a•, a•, a•,
Il'• - h' Il.<' + a b' a ,,,.,,,,, + 3 as a • !lst1 ,,• + ayï ,,,,,
,, ,,
(cf. (7) § 444).
REMARQUE. Pour le cas de trois, quatre ou d'un plus grand nombre
de variables l'écriture conventionnelle est la même; par exemple l'écri
ture
tl'•- (-Il.<
a
a.
a a )•
+-Il, +-a t1
a,, a,