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F. Labrique
P. Delarue
G. SÉGUIER
mathématiques
physique Philippe Delarue
chimie
Francis Labrique
sciences de l’ingénieur
informatique
sciences de la vie
sciences de la terre
Guy Séguier • Philippe Delarue • Francis Labrique
Électronique de puissance
cours
Structures, fonctions de base,
principales applications 9e édition
Électronique
quée qui traite de l’utilisation des semi-conducteurs de puissance Professeur émérite
Électronique de puissance
pour modifier la présentation de l’énergie électrique. de l’université
des Sciences et
Technologies de Lille.
Cet ouvrage donne une définition de l’électronique de puissance,
de puissance
de son vocabulaire, de ses méthodes de calcul et de raison- Philippe Delarue
nement. Les principaux types de convertisseurs, redresseurs, Maître de conférences
gradateurs, hacheurs et ondulateurs autonomes, font l’objet à l’université
des Sciences et
d’une étude quantitative, les diverses structures étant comparées Technologies de Lille.
et les applications précisées.
1 2 3 4 5 6 7 8
6 92 90 38 9e
ISBN 978-2-10-056701-0 www.dunod.com
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Chapitre 1
Introduction
2 1 Introduction
On a désigné
√ par Vm l’amplitude des tensions simples de sortie vA , vB , vC ,
par Um = 3Vm l’amplitude des tensions composées.
a) Caractéristiques
Tensions d’entrée
La tension d’entrée u est formée de deux arches de sinusoïdes par période
dans le cas de l’onduleur monophasé, de six arches par période pour l’onduleur
triphasé.
Sa valeur moyenne est :
2
U= U , en monophasé
π m
√
3 3
U= V , en triphasé
π m
La tension d’entrée comporte en plus du fondamental de pulsation 2ω pour
l’onduleur monophasé, 6ω pour l’onduleur triphasé, les termes de pulsation
4ω, 6ω, ...k2ω pour le premier, de pulsation 6ω, 12ω, ...k6ω pour le second.
Ces termes ont pour amplitude
2
Ukm = U|cos ϕ| 2 1 + 4k2 tan2 ϕ, en monophasé
4k − 1
2
Ukm = U|cos ϕ| 1 + 36k2 tan2 ϕ , en triphasé
36k2 − 1
Courant de sortie
Le ou les courants de sortie sont des courants en créneaux d’amplitude I ;
Dans le cas de l’onduleur monophasé, le courant i’ a une valeur efficace
égale à I, une composante fondamentale de valeur efficace et des harmoniques
de pulsation 3ω, 5ω, ... (2k + 1)ω. La valeur de l’harmonique de rang 2k + 1 rap-
portée à celle du fondamental est égale à 1/(2k + 1).
Dans le cas de l’onduleur triphasé, les courants iA , iB et iC ont une valeur
√ √
efficace égale à I 2/3, un fondamental de valeur efficace 6I/π, des harmo-
niques de pulsation 5ω, 7ω, 11ω, 13ω, ... (6k ± 1)ω .
L’harmonique de rang 6k ± 1 a une valeur rapportée au fondamental égale à
1/(6k ± 1).
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Montage de base
6.8 Notes sur les redresseurs à diodes débitant sur une « source de tension » 261
i' Vm
iR u'
D1 D2
t
i 0 t1 t2
T T
Récepteur 2
–u
u u
u'
C '
vi '
t
D’1 D’2 0
T
i
D1 D'2 D2 D'1 D1 D'2
Figure 6.46
2.2 Commutations 23
N
Ns
E' = 0
E'
1
E'
2 > E'
E' 1
3 >E
'2
C
0
Cnom
Figure 8.35
Id
Réseau
E'
Stator Rotor
Moteur
Redresseur Onduleur
Figure 8.36
Réseau
Moteur
Figure 8.37
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d) Double alimentation
Remarques
• Plus l’intervalle de charge [t0 , t1 ] est bref, plus le courant i présente des
valeurs instantanées élevées par rapport à celles de iR (figure 3.7).
En effet, iR = u/R tout au long de la période,
iC = −u/R pendant le blocage de la diode,
iC a une valeur moyenne nulle,
les deux surfaces hachurées sont égales.
• Si, à la place de la résistance R , on mettait une inductance L, la charge du
condensateur serait régie par une équation différentielle du second ordre :
di u du
v=L + u avec i = + C
dt R dt
donnerait :
d2 u L du
LC + + u = Vm sin ωt .
dt2 R dt
i = iC + iR
iC
iR
t1 t
0
t0 T + t0
Figure 3.7
Un circuit est du second ordre s’il contient deux éléments réactifs (une
inductance et une capacité ou deux inductances si elles ne sont pas en série ou
deux capacités si elles ne sont pas en parallèle).
Pour déterminer l’évolution des tensions et des courants, il faut résoudre
une équation différentielle du deuxième ordre de la forme :
d2 x dx
a +b + cx = f (t) ,
dt2 dt
b b2 c
r1 , r2 = − ± 2
− ,
2a 4a a
• racines réelles,
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
α = β0 , amortissement critique :
.
• racine double,
• régime libre apériodique amorti ;
• racines complexes,
• régime libre pseudo-périodique.
Pour chaque cas, il existe une présentation commode de xl facilitant la
détermination des constantes d’intégration.
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Une grandeur, un courant i, par exemple, est périodique si elle est telle que
i = f (t) = f (t + T) ,
où T est la période.
La fréquence est f égale à 1/T ; sa pulsation fondamentale est ω égale à 2πf.
T
1
I= (i2 )moy = i2 dt
T 0
3.2.2 Puissance
La puissance P, absorbée par un récepteur parcouru par un courant i sous
l’effet d’une tension aux bornes u, est la valeur moyenne de la puissance ins-
tantanée ui :
1 T
P = (ui)moy = ui dt (unité : le watt).
T 0
3 Exercices 63
EXERCICES
Figure 3.16
a) 33,74 W.
© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.
b)
.x 1 1/2 1/3 1/6 1/9
imoy A 27,1 21,6 18,6 14,1 11,9
L
i’ US u’
K
i’ry
i’
US E
u’
i’0, R i’0, R + 1
D
RT KT + tR (R + 1)T t
a) Entre t = kT et t = kT + tk , K conduit :
Us (1 − δ)
i = i0, k + (t − kT)
L
Pour t = kT + tk , i’ atteint iref
Us (1 − δ)
iref = i0, k + tk
L
On en déduit
L(iref − i0, k )
tk =
Us (1 − δ)
Entre t = kT + tk et t = (k + 1)T, D conduit :
δUs
i = iref − [t − (kT + tk )]
L
Pour t = (k + 1)T, i’ atteint i0, k+1
δUs
i0, k+1 = iref − (T − tk )
L
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84 4 Les hacheurs
T1 D1 D2 T2
vK K1 I' K2
1
0 U
K'1 K'2
T'1 D'1 u' T'2
D'2
iK'
1
Figure 4.10
b) Commande
U = U(α1 − α2 ) ,
avec 0 < α1 < 1 et 0 < α2 < 1
Commande discontinue
Si l’on veut réduire le nombre de commutations, on peut ne commander à
la fréquence de hachage qu’un seul interrupteur :
• un interrupteur, fermé en permanence joue le rôle d’interrupteur d’ai-
guillage ;
• un autre, fermé et ouvert à la fréquence de fonctionnement assure le hachage ;
mais il faut changer de loi de commande pour inverser le signe de la tension U’.
– Pour obtenir une tension de sortie U’ positive, on peut, par exemple, com-
mander en permanence la fermeture de K2 et hacher en fermant K1 pendant
α1 T à chaque période :
α2 = 0 ; U = α1 U
sciences sup Guy Séguier
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Structures, fonctions de base,
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Électronique de puissance
pour modifier la présentation de l’énergie électrique. de l’université
des Sciences et
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Cet ouvrage donne une définition de l’électronique de puissance,
de puissance
de son vocabulaire, de ses méthodes de calcul et de raison- Philippe Delarue
nement. Les principaux types de convertisseurs, redresseurs, Maître de conférences
gradateurs, hacheurs et ondulateurs autonomes, font l’objet à l’université
des Sciences et
d’une étude quantitative, les diverses structures étant comparées Technologies de Lille.
et les applications précisées.
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