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MINISTERE DE L’ENSEIGHEMENT SUPERIEUR Institut Supérieure des Etudes

Direction Générale des études technologiques Technologiques de Rades


NOM : …………………………… Prénom : ……………………………… Classe :………………..
N°C.I.N. :………………………. Salle : …………………………………. N° de place : …………….
Epreuve de : ……………………………………
Signature de l’étudiant
…………………. Date : …………………… SESSION : …………. DC
 Matière : Sciences des Matériaux Date : 12/11/2021 .Note
Classe : L1-GM (1-7) Durée : 01h 00mn
Documents non autorisés
• Toutes les données nécessaires au bon déroulement de l’épreuve sont fournies et
vérifiées. En conséquence, aucune réclamation ne doit être prise en compte.
• Il sera tenu compte de la clarté des réponses et du soin des démarches adaptées /20
QUESTIONS DE COURS ……………………………………………………………………..(4.5 pt)
Cocher la bonnes réponses, (attention, pour chaque question ;une répense vaut soit 0.25, soit 0 soit -0.25 pt)
1) Les matériaux métalliques sont généralement 2) Dans un métal la structure atomique présente
 connus par leur haute régidité et dureté  une liaison de type covalente
 connus par leur haute résistance à la chaleur  une liaison de type ionique
 connus par leur conductivité électrique  une liaison de type métalluque
3) La rupture en fatigue se produit : 4) La résilience se mesure par un essai de
 Sous l’effet d’une contrainte inférieur à Re  Charpy
 Lors d’un chargement répété  Dureté

 Sous l’effet d’un choc  Jominy

5) Un acier fortement allié contient : 6) L’acier est dit faiblement allié car :
 La teneur en carbonne dépasse 5% de  Le % du C est faible
 Allié par plus que 5 éléments d'addition  Sa dureté est faible
 Un élément d’addition au moins dépasse les 5%  la teneur des éléments d'additions est faible
7) Un acier non allié est : 8) L’acier est un alliage de :
 Matériaux métallique pur  fer
 Est un alliage binaire  Aluminium
 Alliage fer-carbone  Zinc
9) Le C 40 est : 10) Le 36 Ni Cr Mo 16 est :
 Acier faiblement allié  Acier à 36% de C
 Acier non allié  Acier à 3,6% de C
 N'est pas un acier c'est du carbone 40  Acier à 0,36% de C

11) Le 36 Ni Cr Mo 16 est : 12) L’acier X 30 Cr 13 c’est :


 Acier à 16% de Cr  Un acier fortement allié à 0,3% de C
 Acier à 16% de Ni  Zinc 30 % et Carbone 13%
 Acier à 4% de Ni  Métal quelconque X à 30 % de Cr 13% allongement

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13) L’essai de dureté HRD utilise comme Forme de 14) L’écrouissage a pour effet :
pénétrateur :
 D’augmenter la ductilité
 Pyramide droite à base carrée
 D’augmenter la rigidité
 Cône diament
 D’augmenter la dureté
 Bille en acier trempé
15) La dureté se mesure en : 16) La ténacité est la capacité d’un matériau à :
 Kcv  Résister au choc
 HV  Résister à la pénétration
 HR  Résister à la propagation d'une fissure

17) L’unité du facteur d’intensité de contrainte KIC 18) La caractéristique mécanique mesurable de la
est : ductilité est :
 MPa.m1/3  E
 MPa.m  KCV
 MPa.m0.5  A%

EXERCISE I (Caractéristiques mécaniques de magnésuim polycristallin)…………………….(7pt)


On réalise un essai de traction sur une éprouvette de magnésium polycristallin. Cette éprouvette est caractérisée
par les dimensions suivantes : section rectangulaire 𝑺𝑺𝟎𝟎 = (𝟑𝟑, 𝟐𝟐 × 𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟏𝟏) 𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐, longueur initiale de référence
𝑳𝑳𝟎𝟎 = 𝟔𝟔𝟔𝟔, 𝟓𝟓 𝒎𝒎𝒎𝒎
Au cours de l’essai de traction, on fait les observations suivantes :
 La déformation plastique s’amorce lorsque la force 𝑭𝑭 appliquée à l’éprouvette atteint 𝟕𝟕 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒 𝑵𝑵 et que
la longueur de référence est égale à 𝟔𝟔𝟔𝟔, 𝟕𝟕 𝒎𝒎𝒎𝒎.
 Sous une force 𝑭𝑭 égale à 𝟗𝟗 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝑵𝑵, l’allongement de la longueur de référence est égal à 𝟎𝟎, 𝟒𝟒 𝒎𝒎𝒎𝒎.
 Si on décharge l’éprouvette à partir de cette force 𝑭𝑭 = 𝟗𝟗 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝑵𝑵, il y un allongement permanent de
l’éprouvette égal à 𝟎𝟎, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝒎𝒎𝒎𝒎.
 La valeur maximale atteinte par la force F au cours de l’essai de traction est égale à 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒𝟒 𝑵𝑵.
 La rupture de l’éprouvette a lieu sous une force 𝑭𝑭 = 𝟏𝟏𝟏𝟏 𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓𝟓 𝑵𝑵, alors que l’allongement de
l’éprouvette a atteint 𝟗𝟗, 𝟗𝟗 𝒎𝒎𝒎𝒎.
1. Quelle est la valeur du module d’Young 𝑬𝑬 (𝒆𝒆𝒆𝒆 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮) du magnésium
Par définition E = σ/ε dans le domaine élastique. Ici la déformation est élastique
jusqu’à une force F = 7 430 N, donc pour une contrainte σ = F/S0, S0 étant la section droite de
l’éprouvette. S0 = (3,2x19,1) mm2 = 61,12x10-6 m2
 Donc σ = (7 430/(61,12)) MPa = 121,5 MPa.
La déformation ε correspondant à cette contrainte est égale à ∆l/l0, avec l0 = 63,5 mm.
 Ici ∆l = (63,7 – 63,5) mm = 0,2 mm.  Donc ε = 0,00315
 Valeur du module E = σ/ε = (121,5 MPa)/(3,15x10-3) = 38,6 GPa

𝑬𝑬 = 𝟑𝟑𝟑𝟑, 𝟔𝟔 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮

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2. Quelle est la limite proportionnelle d’élasticité 𝑹𝑹𝒆𝒆 (𝒆𝒆𝒆𝒆 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴) du magnésium ?
Re est la contrainte correspondant à 0,2 % de déformation plastique permanente, donc
celle qui correspond à la force F = 7 430 N. ;
Re = F/S0, S0 étant la section droite de l’éprouvette. S0 = (3,2x19,1) mm2 = 61,12x10-6 m2
 Valeur de Re = (7 430/ (61,12)) MPa = 121,5 MPa.

𝑹𝑹𝒆𝒆 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟓𝟓 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴

3. Quelle est la limite conventionnelle d’élasticité 𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆,𝟐𝟐 (𝒆𝒆𝒆𝒆 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴) du magnésium ?


Re0,2 est la contrainte où apparaît la déformation plastique permanente, donc celle qui correspond
à la force F = 9 100 N, pour laquelle est apparu un allongement permanent de 0,127 mm, donc
une déformation ε = 0,127/63,5 = 0,002 = 0,2 %
 Valeur de Re0,2= (9 100/ (61,12)) MPa = 148,8 MPa.

𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆,𝟐𝟐 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟖𝟖 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴

4. Quelle est la résistance à la traction 𝑹𝑹𝒎𝒎 (𝒆𝒆𝒆𝒆 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴) du magnésium ?


Rm est la contrainte maximale atteinte durant l’essai de traction ; elle correspond à la force
maximale Fmax = 14 430 N.
 Valeur de Rm = Fmax/S0 = [14 430/ (61,12)] MPa = 236,1x106 MPa. = 236,1 MPa

𝑹𝑹𝒎𝒎 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟏𝟏 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴

5. Quelle est la valeur de la déformation permanente A(en %)après rupture de l’éprouvette ?


L’allongement permanent après rupture A est égal à la déformation totale At de l’éprouvette à
laquelle on retranche la déformation élastique Ae qui existait juste avant la rupture et qui
disparaît après rupture, puisque la déformation élastique est réversible et disparaît si la
contrainte est supprimée.
Ici, At = 9,9/63,5 = 0,1559 = 15,59 %.
La déformation élastique Ae est donnée par la loi de Hooke : Ae = σ/E, où σ est la contrainte à
la rupture de l’éprouvette, donc celle correspondant à une force F = 12 500 N.
Ae = [12 500/(61,12x10-6)]/[38,6x109] = 0,0053 = 0,53 %

 Valeur de A = (At – Ae) = (15,59 – 0,53) % = 15,06 %

𝑨𝑨% = 𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟎𝟎𝟎𝟎 %

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EXERCISE II (Caractérisation d’un matériaux en fatigue-Loi de Paris) )………………….(8.5pt)

 Un acier est utilisé pour la fabrication d’une pièce qui est soumise en service à un chargement
cyclique ayant les caractéristiques suivantes :

Amplitude constante Contrainte moyenne


𝝈𝝈𝒂𝒂 = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = 𝟎𝟎 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴

1. Quelle est la valeur de la contrainte minimum 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 et celle de la contrainte maximale 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 du
chargement cyclique

On a
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 − 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 + 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
𝝈𝝈𝒂𝒂 = = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = = 𝟎𝟎
𝟐𝟐 𝟐𝟐
Soit
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = −𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = −𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴
� ⟹ {𝟐𝟐𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 − 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔

𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴

 En déduire le rapport de contrainte 𝑹𝑹


𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
𝑹𝑹 = 𝑹𝑹 = −𝟏𝟏
𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
 Au cours du montage de la pièce à sa mise en service, un ouvrier a rayé cette pièce en y laissant un
défaut superficiel très aigu de profondeur 𝒂𝒂𝟎𝟎 = 𝟎𝟎, 𝟑𝟑 𝒎𝒎𝒎𝒎. Conscient que cette rayure sera
inévitablement l’amorce d’une fissure de fatigue se propageant dans la pièce en service, on décide
d’étudier ce défaut
 Cette fissure est caractérisée par son paramètre géométrique 𝜶𝜶 = 𝟏𝟏, 𝟐𝟐𝟐𝟐.
 Vous disposez en annexe (pages 5/6) la courbe de Paris en fatigue – propagation de cet
acier.
2. Quelle est la vitesse de propagation (𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒎𝒎⁄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄) de la fissure au moment de sa découverte ?
 Calculer tout abord la variation ∆𝑲𝑲𝟎𝟎 du facteur d’intensité de contrainte associé à cette
fissure de longueur 𝒂𝒂𝟎𝟎 puis se référer à la courbe de propagation en fatigue
𝑑𝑑𝑑𝑑/𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑓𝑓(∆𝐾𝐾) page (5/6)

∆𝐾𝐾0 = 𝛼𝛼∆𝜎𝜎�𝜋𝜋𝑎𝑎0 = 𝛼𝛼 × (𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 −𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 )�𝜋𝜋𝑎𝑎0 = 1.27 × 600 × �𝜋𝜋 × 0.3 × 10−3
∆𝑲𝑲𝟎𝟎 ≈ 𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟒𝟒 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 ∙ √𝒎𝒎
 ∆𝑲𝑲𝟎𝟎 reportée sur la courbe de Paris, donne la valeur recherchée de la vitesse (voir figure
ci-jointe):
𝒅𝒅𝒅𝒅
= 𝟕𝟕 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟕𝟕 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒎𝒎⁄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄
𝒅𝒅𝒅𝒅

3. Grâce à la courbe de Paris relative à la fatigue – propagation page (5/6) :


 Déduire la valeur 𝑲𝑲𝑰𝑰𝑰𝑰 de cet acier

𝑲𝑲𝑰𝑰𝑰𝑰 ≈ 𝟔𝟔𝟔𝟔, 𝟕𝟕 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 ∙ √𝒎𝒎

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4. En prenant 𝑲𝑲𝑰𝑰𝑰𝑰 = 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 ∙ 𝒎𝒎𝟏𝟏/𝟐𝟐 quelle est la longueur critique 𝒂𝒂𝑪𝑪 (𝒆𝒆𝒆𝒆 𝒎𝒎𝒎𝒎) de la fissure de
fatigue qui entraînerait la rupture brutale fragile de la pièce

𝟐𝟐 𝟐𝟐
𝟏𝟏 𝑲𝑲𝑰𝑰𝑰𝑰 𝟏𝟏 𝟔𝟔𝟔𝟔
𝒂𝒂𝒄𝒄 = � � = � �
𝝅𝝅 𝜶𝜶 × 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 𝝅𝝅 𝟏𝟏, 𝟐𝟐𝟐𝟐 × 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑

𝒂𝒂𝒄𝒄 = 𝟗𝟗, 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒎𝒎𝒎𝒎

5. Quelles sont les valeurs des paramètres 𝑪𝑪 et 𝒏𝒏 de la relation de Paris :


𝒅𝒅𝒅𝒅
= 𝑪𝑪 ∙ ∆𝑲𝑲𝒏𝒏
𝒅𝒅𝒅𝒅
On prend deux valeurs de la courbe de propagation en fatigue en ANNEXE

soi
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒏𝒏
⎧� � = 𝑪𝑪 ∙ (∆𝑲𝑲)𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒅𝒅𝒅𝒅
⎪ 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟏𝟏 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 � � − 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 � �
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟐𝟐 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟏𝟏
� �
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟏𝟏
� �
𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟐𝟐
⟹ 𝒏𝒏 = �𝑪𝑪 = 𝒏𝒏 =
⎨ 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥(∆𝑲𝑲)𝟐𝟐 − 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥(∆𝑲𝑲)𝟏𝟏 (∆𝑲𝑲)𝟏𝟏 (∆𝑲𝑲)𝟐𝟐 𝒏𝒏
⎪� � = 𝑪𝑪 ∙ (∆𝑲𝑲)𝟐𝟐 𝒏𝒏
⎩ 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟐𝟐
(𝑪𝑪 = −|𝒏𝒏 = −)

 Dans la suite on suppose que


𝒅𝒅𝒅𝒅
= 𝟑𝟑 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟏𝟏𝟏𝟏 ∙ ∆𝑲𝑲 𝟒𝟒
𝒅𝒅𝒅𝒅
 Si l’on suppose que la fissure de fatigue commence de se propager à partir de la racine de la rayure
dès le premier cycle de chargement en service, quel sera le nombre 𝓝𝓝𝒇𝒇 de cycles de chargement
que pourra supporter la pièce avant de se rompre brutalement.

Relation de Paris-Erdogan :

𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒏𝒏 𝒏𝒏
= 𝑪𝑪 ∙ ∆𝑲𝑲𝒏𝒏 = 𝑪𝑪 ∙ �𝜶𝜶 ∙ ∆𝝈𝝈 ∙ √𝝅𝝅 ∙ 𝒂𝒂� = 𝑪𝑪 ∙ �𝜶𝜶 ∙ ∆𝝈𝝈 ∙ √𝝅𝝅� ∙ 𝒂𝒂𝒏𝒏⁄𝟐𝟐 = 𝑩𝑩 ∙ 𝒂𝒂𝒏𝒏⁄𝟐𝟐
𝒅𝒅𝒅𝒅
Avec :
𝒏𝒏
𝑩𝑩 = 𝑪𝑪 ∙ �𝜶𝜶 ∙ ∆𝝈𝝈 ∙ √𝝅𝝅� 𝒆𝒆𝒆𝒆 ∆𝝈𝝈 = 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎 − 𝝈𝝈𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎𝒎
Donc on aura
𝒅𝒅𝒅𝒅
= 𝑩𝑩 ∙ 𝒂𝒂𝒏𝒏⁄𝟐𝟐 (𝟏𝟏)
𝒅𝒅𝒅𝒅
En séparant les variables 𝒂𝒂 et 𝑵𝑵 de l’équation (1), on obtient une équation que l’on peut intégrer :

𝚴𝚴𝒇𝒇
𝟏𝟏 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝟏𝟏 𝒂𝒂𝒄𝒄 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝚴𝚴𝒇𝒇 𝟏𝟏 𝒂𝒂𝒄𝒄 −𝒏𝒏⁄𝟐𝟐
𝒅𝒅𝒅𝒅 = ∙ 𝒏𝒏⁄𝟐𝟐 ⟹ � 𝒅𝒅𝒅𝒅 = � 𝒏𝒏⁄𝟐𝟐
⟹ [𝑵𝑵]𝟎𝟎 = � 𝒂𝒂 𝒅𝒅𝒅𝒅 (𝟐𝟐)
𝑩𝑩 𝒂𝒂 𝟎𝟎 𝑩𝑩 𝒂𝒂𝟎𝟎 𝒂𝒂 𝑩𝑩 𝒂𝒂𝟎𝟎

Devoir de Contrôle SDM Page 5|7


Comme l’exposant n est égal à 4, l’équation (2) s’écrit :
𝚴𝚴 𝟏𝟏 𝒂𝒂𝒄𝒄 −𝟐𝟐 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝒂𝒂𝒄𝒄 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
[𝑵𝑵]𝟎𝟎 𝒇𝒇 = � 𝒂𝒂 𝒅𝒅𝒅𝒅 = �− � = � − �
𝑩𝑩 𝒂𝒂𝟎𝟎 𝑩𝑩 𝒂𝒂 𝒂𝒂𝟎𝟎 𝑩𝑩 𝒂𝒂𝟎𝟎 𝒂𝒂𝒄𝒄
Application numérique

𝟒𝟒
𝑩𝑩 = 𝟑𝟑 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟏𝟏𝟏𝟏 �𝟏𝟏, 𝟐𝟐𝟐𝟐 ∙ 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔 ∙ √𝝅𝝅� = 𝟗𝟗, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗
Avec la valeur de B trouvée ci-dessus et pour 𝒂𝒂𝟎𝟎 = 𝟎𝟎, 𝟑𝟑 𝒎𝒎𝒎𝒎 et 𝒂𝒂𝑪𝑪 = 𝟗𝟗. 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒎𝒎𝒎𝒎, on obtient :

𝚴𝚴 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
[𝑵𝑵]𝟎𝟎 𝒇𝒇 = � − �
𝟗𝟗, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗 𝟎𝟎, 𝟑𝟑 ∙ 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑 𝟗𝟗. 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 ∙ 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑

𝓝𝓝𝒇𝒇 ≃ 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪

 Devant ces résultats, on décide de faire procéder à une inspection de la pièce en service par contrôle
non destructif (ultrasons ou radiographie aux RX). Sachant que la méthode de contrôle non destructif
ne peut détecter une fissure que si elle atteint une longueur de 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑,

6. Si la fréquence de la sollicitation en fatigue est égale à 𝟐𝟐 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑 𝑯𝑯𝑯𝑯.


 Au bout de combien de jours après la mise en service de la pièce recommandez-vous de procéder
son contrôle non destructif

 Nombre de cycles pour que la longueur de fissure passe de 0.3 mm à 3 mm


𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝓝𝓝𝒇𝒇 = � − � = 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪𝑪
𝟗𝟗, 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗 𝟎𝟎, 𝟑𝟑 ∙ 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑 𝟑𝟑 ∙ 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑
 Nombre de jours pour que la longueur de fissure passe de 0.3 mm à 3 mm

 Connaissant la fréquence f de sollicitation, le temps t de sollicitation (en secondes) est égal à N/f.
On obtient ainsi :
𝓝𝓝𝒇𝒇 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑
𝑡𝑡 = = ≈ 150262,42 𝑠𝑠 ≈ 1,74 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗
𝑓𝑓 𝟐𝟐 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑

𝒏𝒏 = 𝟐𝟐 𝑱𝑱𝑱𝑱𝑱𝑱𝑱𝑱𝑱𝑱

Devoir de Contrôle SDM Page 6|7


ANNEXE
 Copie à rendre

𝑲𝑲𝑰𝑰𝑰𝑰 ≈ 𝟔𝟔𝟔𝟔, 𝟕𝟕 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 ∙ √𝒎𝒎

𝒅𝒅𝒅𝒅
= 𝟕𝟕 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟕𝟕 𝒎𝒎⁄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄
𝒅𝒅𝒅𝒅

∆𝑲𝑲𝟎𝟎 ≈ 𝟐𝟐𝟐𝟐. 𝟒𝟒 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 ∙ √𝒎𝒎

Courbe de propagation en fatigue


𝒅𝒅𝒅𝒅
= 𝑪𝑪 ∙ ∆𝑲𝑲𝒏𝒏
𝒅𝒅𝒅𝒅

BON TRAVAIL

Devoir de Contrôle SDM Page 7|7

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