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BUSINESS PLAN D’UNE

ENTREPRISE DE
SERVICES INFORMATIQUES
ET
SECRETARIAT BUREAUTIQUE
SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS

PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET

CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET

Section 1 : Description du projet

Section 2 : Caractéristique du projet

CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE OU VISE ET ASPECT MARKETING

Section 1 : Etude de Marché

Section 2 : Aspect marketing du projet

CHAPITRE III : RAPPEL DE LA THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS ET

CRITERES D’EVALUATION

Section 1 : Les outils

Section 2 : Les critères d’évaluation

DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET

CHAPITRE I : ENTREPRISE DE SERVICES

Section 1 : Les caractéristiques d’une entreprise des services

Section 2 : Applications d’Internet

Section 3 : Prestations de services offertes par NETMONDE

Section 4 : Les équipements nécessaires

CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCUEIL

Section 1 : Année de démarrage

Section 2 : Evolution des Prestations (année 2à5)

CHAPITRE III : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE

Section 1 : Les différents postes et taches


Section 2 : Organigramme fonctionnel Section 3 : Chronogramme

TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE DU PROJET

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CHAPITRE I : MONTANT DES INVESTISSEMENTS

Section 1 : Investissements nécessaires

Section 2 : Plan de financement initial

Section 3 : Tableau des amortissements

Section 4 : Tableau de remboursement des dettes

CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET DE FAISABILITE

Section 1 : Les comptes de gestion

Section 2 : Comptes de résultats prévisionnels

Section 3 : Flux de trésorerie prévisionnel

Section 4 : Bilans prévisionnels des 5 premiers exercices

CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET

Section 1 : Evaluation économique

Section 2 : Evaluation financière

LISTE DES ABREVIATIONS

Amont : Amortissement
CD : Compacts disques
DRCP : Document de stratégie’ pour le Réduction de la Pauvreté
DRCI : Délai de Récupération du Capital Investi
DRS : Délai de Récupération Simple
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DRA : Délai de Récupération Actualisé
DTS : Diplôme de Technicien Supérieur
FTP : File Transfer Protocol
FRI : Fond de Roulement Initial
HTTP : Hypertext Transfer Protocol
HTML : Hypertext markup Language
ICCC : International Conference on Computer Communication
IP : Indice de Profitabilité
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
NTIC : Nouvelles Technologie Informatiques et Communications
ROI : Return On Investment
TRI : Taux de Rentabilité Interne
TIC : Technologie Informatiques et Communications
URL : Uniform Resource Locator
VAN : Valeur Actuelle Nette
WWW : World Wide Web

PREMIERE PARTIE :
IDENTIFICATION DU PROJET
Dans cette première partie, nous identifierons le projet tant du point de vue de son
implantation que de ses caractéristiques. Ensuite une étude de marché sera effectuée
pour analyser l’offre, la demande et la concurrence ainsi que la stratégie globale à
adopter. Nous terminerons sur une note de rappel de la théorie des outils et les critères
d’évaluation d’un projet.
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CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Il nous semble opportun de faire la connaissance du lien d’implantation du
projet, à savoir la ville de Yaoundé, dans la région du Centre. Ensuite les caractéristiques du
projet seront aussi décrites.

SECTION 1 : DESCRIPTION DU PROJET

Il s’agit de donner l’historique du projet.

1.1. Historique

Le terme INTERNET (Inter Network) est d’origine américaine Sa première


utilisation documentée remonte à octobre 1972 par Robert Kalin au cours de la première
International Conférence on Computer Communication (ICCC) à Washington.

Internet est un réseau informatique à l’échelle de la planète TERRE,


reposant sur le protocole de communications IP (Internet Protocol), et qui rend accessible
au public des services comme le courrier électronique (e-mail, mèl, courriel) et le web
(en français « toile » dans le sens « toile d’araignée »). Ses utilisateurs sont désignés par le
néologisme internaute.

Internet ayant été popularisé par l’apparition du web (abréviation de WOLD


WIDE WEB, littéralement la toile mondiale), les deux sont parfois confondus par le

public non averti. En réalité le web est une application d’Internet, comme le sont le courrier
électronique, la messagerie instantanée ou le partage de fichiers poste à poste.

Internet est souvent considéré comme une entité indépendante à la quelle


on peut accéder avec tout ordinateur équipé d’un modem (modulateur -démodulateur),
soit par un câble ou même par des paraboles à satellite, réseau auquel on accède en
utilisant un « navigateur ». Bien que ceci soit vrai, Internet est en fait beaucoup plus.
C’est une source d’informations venant du monde entier, un moyen de communication
économique, facile à utiliser, et accessible à tout le monde.

Internet tel que nous connaissons aujourd’hui est un standard reconnu par de
nombreuses instances internationales, et aucun gouvernement ou autre entité au pouvoir ne le
contrôle, ce qui a conduit certains pays à le considérer comme un ennemi de l’Etat.

Nombreux sont ceux qui pensent qu’Internet se résume à ce qu’on peut voir

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avec un navigateur Web, mais c’est une grossière erreur, puisque Internet est en fait un
nouvel outil de communication à part entière, un outil qui changera la face du monde tel
que nous le connaissons aujourd’hui.

A ses débuts Internet était souvent appelé « autoroute » de l’information,ou


qualifié de « Cyberespace » entre autres, mais ces expressions sont dépassées, étant
donné que de plus en plus de personnes se mettent à utiliser Internet, aujourd’hui, nous
disons plutôt le Net.

La définition de ce qu’est Internet n’est pas évidente à expliciter de manière


précise sans entrer dans les détails techniques, ce qui tend à une vulgarisation de la
définition et facilite les confusions et imprécisions en français. Une des confusions les
plus courantes porte sur le Net (en français « réseau ») et le Web (en français « toile »
dans le sens « toile d’araignée »). En réaction à l’importance croissante du « phénomène
Internet » et la prolifération de termes relatifs à ce phénomène dans le langage il y a eu
diverses publications au journal officiel de la République française. L’une d’elle indique
qu’il faut utiliser le mot Internet comme un nom commun, c’est-à-dire sans majuscule.

L’académie française recommande de dire « l’internet » comme on dit souvent « le web


».

En anglais, on utilise un article défini et une majuscule pour parler


d’Internet. Cet usage vient du fait qu’Internet est de loin le plus étendu (mondial) et le
plus grand internet du monde Un internet (avec un i minuscule) est un terme anglais
utilisé pour désigner une interconnexion de réseaux informatiques par internetworking
(voir l’article anglais internetworking).

L’usage courant fait référence à internet de différentes manières. Outre les


recommandations officielles, il n’est pas rare de rencontrer les termes suivants : « Le Net
» ou « le net », « internet », « l’internet », « Le réseau des réseaux » ou plus simplement
« Le réseau »ou « le réseau »décliné parfois en « le réseau ». Certains termes sont
utilisés à tort pour faire référence à internet, par exemple : « la Toile », « web » ou « le
Web » (the web en anglais), mais cela désigne la et non pas Internet. Cette confusion
entre web et net existe aussi en anglais.

Internet a été conçu pour relier des réseaux informatiques hétéroclites sur

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des distances intercontinentales : universitaires, d’entreprises, gouvernementaux,
domestiques, etc., qui peuvent eux-mêmes relier des sous réseaux et finalement des
ordinateurs.

1.2. Lieu d’implantation

La ville de Yaoundé est située dans la région du Centre Cameroun.

SECTION 2 : CARACTERISTIQUE DU PROJET

Les prestations de services que nous allons offrir à la ville de Yaoundé sont basées
essentiellement sur l’utilisation de micro-ordinateur, donc de l’informatique en général.

2.1. Définition de l’informatique

Le mot informatique est composé de deux termes information et automatique. Il


s’agit donc du traitement automatique de l’information. Avant ces traitements se
faisaient manuellement. Mais grâce aux progrès technologiques et les masses énormes
d’informations à traiter, l’homme a créé des machines de plus en plus sophistiquées et
réduisant les temps de traitement : ordinateurs et imprimantes. (1)

2.2. Activités principales envisagées

Parmi les activités principales envisagées, il faut compter :

• L’accès à Internet

• La micro-édition

• La photocopie

2.2.1. Internet

Internet vient de l’association de deux mots: International et Network (Inter + net).

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Network signifie en anglais réseau. Il s’agit donc de l’interconnexion d’ordinateurs, qui plus
courant en est le courrier électronique ou e-mail ou mèl ou courriel.

2.2.2. Micro-édition

Il s’agit de la saisie et impression de documents donc tous les travaux de secrétariat. Elle
constitue en fait la bureautique (automatisation des travaux de bureau).

2.2.3. Photocopie

C’est la duplication pure et simple d’un document. A Yaoundé, une photocopie


pour être légalisée par les autorités compétentes. Ce n’est plus par exemple en France, la
photocopie est légale.

CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE CIBLE OU VISE ET


ASPECT MARKETING DU PROJET
Ce chapitre sera consacré à la description du marché, à l’analyse de l’offre,
de la demande et de la concurrence et à la stratégie Marketing et la politique de communication.

SECTION 1 : ETUDE DE MARCHE

1.1. La description du marché

Il sera décrit dans cette section de la composition du marché que nous


entendons viser dans ce projet.

1.1.1. Généralités sur le marché

Le marché de services informatiques est de plus en plus étendue dans la ville


de maroua. Il intéresse un grand nombre d’usagers.

L’accès à Internet est assez facile.

1.2. Analyses de l’offre

L’offre est grande puisqu’il y a plusieurs opérateurs qui exerce

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dans la ville.

1.3. Analyse de la demande

La demande potentielle est encore très importante. Elle est constituée par les
différents clients ciblés, parmi lesquels se trouvent ceux qui méconnaissent Internet et
les possibilités qu’il offre. Il nous faut donc catégoriser les clients potentiels. Ils sont
constitués par les lycéens et collégiens de la ville et de périphérie, les enseignants, les
fonctionnaires et les particuliers ceux des professions libérales (avocats, médecins,
commerçants, agriculteurs).

1.3.1. Les clients a ciblés

Les étudiants, les élèves, les enseignants, les particuliers…

Il est évident que nous n’avons pas l’intention d’accaparer tout ce marché
composé de toutes ces catégories de personnes. Nous comptons cependant acquérir au
moins 30% du marché, la première année de notre activité. Notre objectif est de toujours
faire mieux pour augmenter le nombre de nos internautes, par la qualité de services
d’une part et prix très compétitifs d’autre part.

De plus il faut que nous tenions compte des touristes qui sont de passage à Yaoundé,
que ces soient des nationaux ou des étrangers. Pendant leur séjour là-bas, ils auront très
certainement besoin de naviguer sur Internet. Nous les estimons à 10.000 par an, c’est-à-dire
seulement 5 % des touristes venant chaque année à Yaoundé (300 000 en 2005).

1.4. La concurrence

1.4.1. Concurrence actuelle

Dans l’état actuel des choses, il n’y a plusieurs concurrents opérant à Yaoundé. Le
marché est pourtant encore très ouvert.

1.5. WILLIAM SARL en tant que nouveau venu sur le marché

En tant que tel,william sarl entend apporter plus de matériels et de services pour

satisfaire une clientèle potentielle. En plus, william sarl mettra à la disposition des

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clients du matériel de dernier cri (par exemple écran plat), avec temps d’accès plus
rapide et aussi des services soignés satisfaisant les besoins des utilisateurs.

SECTION 2 : ASPECT MARKETING DU PROJET

Avant de prendre toute décision et d’entreprendre toute action commerciale,


une entreprise doit consulter la consommation (et de manière plus générale le marché). C’est
l’objet du marketing.

Il faut élaborer le produit (service) correspondant aux besoins des


consommateurs. C’est pour cela que nous jugeons utile de donner les différentes composantes du
marketing mix.

2.1. Définition du marketing

Les définitions du marketing sont aussi nombreuses que les auteurs … et


évoluent en même temps que le marketing se renouvelle.

Nous retiendrons la définition classique suivante: « Le marketing est un


ensemble des méthodes et des moyens dont dispose une organisation pour promouvoir,
dans les publics auxquels elle s’adresse, des comportements favorables à la réalisation
de ses propres objectifs ». 1

Une autre définition à retenir et plus courte est que : « Le marketing est une
activité humaine orientée vers la satisfaction des besoins et des désirs à travers des processus
d’échanges ». 2

2.2. Les Stratégies

2.2. 1. Stratégie PUSH « POUSSER »

La stratégie PUSH (pousser) se traduit essentiellement pour des actions


commerciales au niveau de la force de vente et de la distribution. Elle utilise les
techniques de la stimulation des vendeurs, de la promotion auprès des distributeurs (qui
peuvent bénéficier de remise, cadeaux…) et de la promotion auprès des acheteurs finaux
(tête de gondole, démonstrations, bons de réduction, etc.). Toutes ces techniques visent
à mettre en avant le produit, à le pousser vers les clients. On peut représenter de façon
schématique:
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Schéma n°2 : Stratégie PUSH

PRODUCTEUR GROSSISTES DETAILLANTS


Promotion Promotion Promotion agressive CLIENTS agressive agressive

2.2.2. Stratégie PULL « TIRER »

La stratégie PULL (tirer) fait appel à des dépenses énormes sur la publicité
(Radio, Télévision, Quotidien d’information) et la promotion des consommateurs pour
accroître la consommation. Effectivement les consommateurs demanderont le produit
aux détaillants. Les détaillants feront appel grossiste, et les grossistes éventuellement au
producteur.

Schéma n°3 : Stratégie PULL

PRODUCTEUR
Promotion GROSSISTES DETAILLANTS CLIENTS
agressive
Vers

Les petites entreprises industrielles font usage de la stratégie PUSH, autres utilisent la
stratégie PULL et certaines les deux à la fois. Nous adopterons le PULL.

2.3. Les politiques marketings

Les définitions que nous avons données reposent sur les éléments
constitutifs du marketing mix à savoir les « 7P » classiques qui sont :

• Produit

• Prix

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• Placement (Distribution)

• Publicité

Auxquels s’ajoutent les trois nouveaux « P » issus de l’évolution du concept marketing. Ces
« 3P » sont :

• Physical evidence

• Process design

• Participant

2.3.1. Politique de produit

Composante essentielle du marketing mix, la politique de produit


matérialise la réponse de l’entreprise aux attentes du marché. En marketing, un produit
est une association complexe entre les caractéristiques fonctionnelles déterminant la
façon dont le produit remplit sa mission et les caractéristiques non fonctionnelles :
l’aspect, la marque et l’image qu’elle véhicule, le prix ou l’emballage.

- C’est tout d’abord l’approche par les coûts qui consiste à appliques au prix de
revient du produit un coefficient multiplicateur pour obtenir le prix de vente. Cette méthode est la
meilleure garantie contre les ventes à perte mais elle est tributaire des difficultés liées à la
détermination du prix de revient. Elle reflète une logique de production et non de marketing.

- La seconde approche est liée à l’analyse de la demande. On sait comme principale


de base de la théorie économique que le demande pour un produit dépend de son prix. Cette
relation peut être représentée par élasticité de la demande au prix séduisant en théorie, cette
approche se révèle difficile à mettre en pratique faute d’information statistique suffisante. Il est
préférable d’adopter une démarche plus pragmatique à base de tests.

- La troisième approche se réfère au prix d’un concurrent de référence ou d’un groupe


de concurrents ; l’entreprise situe son propre tarif en fonction des atouts ou handicaps qu’elle pense
détenir sur d’autres plans que de prix : qualité, ancienneté, notoriété, force de vente et de
négociation. Cette approche est particulièrement importante dans le cas d’appel d’offre. Les trois
approches ne donnent pas nécessairement le même niveau de prix de vente. L’arbitre est un choix
stratégique en fonction de ses objectifs.

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Pour le cas de notre produit, un service de bonne qualité sera offert d’où :

- l’utilisation des machines plus performantes

- connexion à haut débit

- qualité d’impression à laser

- qualité de scannerisation

2.3.2. Politique de prix

La politique de prix est une composante très sensible de l’action marketing ; elle
détermine fortement le volume de ventes, la marge unitaire et l’image de l’entreprise sur
ses marchés.

Pour notre projet, en plus de la qualité de service proposé WILLIAL Sarl entend mettre
en place des prix très compétitifs c'est-à-dire les plus bas.

Tableau n°10 L’analyse comparative des prix

Accès Internet Photocopie


Impression-
FCFA/ mn FCFA /page saisie

FCFA/page

60 25 50
Prix de la
concurrence

Nos prix 20 15 25

Source : Enquêtes personnelles

Les prix, même à Antananarivo, la Capitale varient d’un opérateur à l’autre.


I l n’y a pas d’uniformité, chacun appliquant sa propre politique des prix.

2.3.3. Politique de distribution ou Placement des produits

Le terme « distribution » recouvre deux réalités :


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D’une part, la distribution est un moyen d’action du marketing mix d’une
entreprise, celui qui permet de rapprocher le produit de consommateurs, afin de le
rendre plus accessible. Si un produit est de bonne qualité, d’un prix intéressant qu’il a
une bonne image, mais qu’il est inaccessible (on ne trouve pas, il est loin) peu de
consommateurs se donneront la peine de le chercher ou de se déplacer sur de longues
distances pour l’acheter.

D’autre part, la distribution est un secteur d’activité à part entière, au même


titre, par exemple que l’agriculture, l’industrie textile, le transport … Il rentre dans la catégorie des
activités de services.

On peut définir la distribution comme l’ensemble des activités exercées


entre le moment où le produit est mis en vente par le producteur et celui où le consommateur en
prend possession.

- Les tâches et fonctions de la distribution peuvent être: le transport entre


lieux de production et de consommation; le fractionnement des produits en petites
quantités, la manutention et la stockage de la marchandise; le financement des stockes;
le crédit au consommateurs, l’information de celui-ci; la production et la vente; la mise
à disposition des clients d’un assortiment varié; le service après-vente; la prise en charge
du risque commercial.

- La gestion d’un point de vente ou « merchandising », passe par l’étude


de l’implantation du magasin, de la disposition interne des rayons, du choix de
l’assortiment et de sa disposition, de son animation, et enfin par le contrôle permanent
de son efficacité grâce à des ratios de gestion.

- Dans la politique de distribution d’un fabricant les problèmes qui se


posent sont ceux du choix du mode et du circuit de distribution; de la répartition du
travail avec les distributeurs, par des stimulants matériels ou psychologique, enfin du
contrôle des distributeurs par des analyses et des enquêtes périodiques.

Pour le cas de notre projet, au début un point de vente et augmenter le nombre de point de
vente au fur et à mesure des besoins.

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2.3.4. Communication- Publicité- Promotion

La communication est un des moyens d’action important du « marketing


mix »; Il ne suffit pas, en effet, d’avoir un bon produit offert à un prix satisfaisant et
distribué correctement, pour vendre; il est en plus nécessaire que le produit soit connu,
et qu’il ait une bonne image. La publicité est in des vecteurs importants, avec la force de
vente, de cette notoriété et de cette image, surtout, ces deux là sont contrôlés par
l’entreprise alors que d’autres vecteurs, comme le bouche à oreilles, ne le sont
nullement.

La publicité, en outre, est sans doute la partie la plus visible du


marketing,

Celle que le public remarque le plus et celle qui (pour cette raison), est aussi
la plus exposée, nous définirons la publicité comme une communication payante,
impersonnelle et unilatérale, par l’intermédiaire de médias et de supports, émanant
d’une organisation industrielle ou d’une firme identifiés dans le message. Cette
définition élimine d’autres techniques de communication comme la vente (personnelle
et à base de dialogue), la promotion des ventes ou les relations publiques (qui ne passent
pas, forcement par des médias et supports et qui, pour les secondes, sont rarement
payantes), la propagande ou publicité politique (n’émanant pas d’une organisation
industrielle ou commerciale).

- Le but de la publicité est de communiquer : faire connaître et agir sur les


motivations, attitudes et options et indirectement seulement de vendre. Un des modèles les plus
connus est le modèle AIDA : elle attire d’abord l’attention, puis suscite l’Intérêt, le désire, et
enfin pousse à l’action (achat). Mais pour des produits peu importants pour l’acheter, le modèle
d’implication minimale est plus vraisemblable : la séquence est alors connaissance -
comportement- attitude.

 Les acteurs de la publicité sont :

- Les annonceurs, peu nombreux dans chaque pays et venant surtout des secteurs de
la brasserie, de l’automobile, de l’agroalimentaire, de la savonnerie.

- Les médias et supports : la télévision dont l’impact est grand mais la couverture
encore faible dans la plupart des pays; la radio, très populaire et permettant le mieux de toucher
les campagnes, d’un coût relativement faible au surplus, mais parfois encore sous-utilisée; la

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presse, plus variée mais ne touchant encore qu’une minorité; l’affichage, essentiellement urbain
et souvent peu organisé; le cinéma dont l’impact est le plus grand de tous, mais l’audience
limitée par le petit nombre de salles.

L’activité publicitaire s’exerce dans un cadre légal et administratif destiné à protéger les
consommateurs et à faire respecter les normes admises par le public.

Pour le cas de notre projet NETMONDE :

- établir des plaquettes à distribuer aux clients ciblés

- Publicité par radio, la Télévision - Affiches partout.

2.3.5. Les trois nouveaux « P » du marketing mix

L’évolution du marketing mix a amené des spécialistes à adopter d’autres


composants en « P ».

2.3.5.1. Physical Evidence (évidence physique)

Cette expression concerne la mise en scène de la marque. Elle concerne


l’emballage, la conception du produit (design) qui traduit la spécificité de la marque. Par exemple:

- La coccinelle de wolks wagen, les téléviseurs (Philips, Thomson,


Sony, JVC, Samsung)

- D’une autre mise en scène possible est l’étendue immense de Magasin comme
Sephora sur les Champs Elysées à Paris (1500 m 2 de surface), les Virgin Megastor ou Nike
Town de New York (7.900m2). Jumbo Score chez nous fait partie de figurant.

Le projet dispose également des éléments qui peuvent offrir les meilleurs possibles à la
clientèle. Notre lieu de travail est de surface de 45m2

2.3.5.2. Process Design

Il désigne l’ensemble des processus ayant pour objectif de délivrer au client

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une valeur supérieure à celle des concurrents. Ceci se traduit dans le processus
d’approvisionnement et d’assortiment des magasins, ainsi que la mise en œuvre de la
différenciation des produits, exemple: « les téléphones mobiles » de plus en plus
sophistiqués: de plus en plus miniaturisés et avec des fonctions nouvelles (3 éme
génération de portable) avec camera vidéo et possibilité de transmission d’images.

WILLIAM Sarl offre un désir de confort et de convivialité, pour l’utilisation


des machines plus performantes, connexion à haut débit.

2.3.5.3. Participant

Ce terme implique la participation du client dans le processus d’achat.


Comment le client va-t-il être aidé par les supports physiques (aménagement de zones
dédiées dans les points de vente, présentation des produits sur les étagères, nature de
l’information produit, interface d’utilisateurs des machines automatiques pour des
consultations à distance: ventes par catalogue via Internet), (le cybermarketing).

La participation du client à un acte d’achat d’un produit ou d’un service


mérite une attention particulière et une réflexion rigoureuse de la part des commerçants.

En ce qui concerne notre projet WILLIAM Sarl ces « 3P » sont primordiaux,


dans nos les relations avec les clients: édition de prospectus et de catalogue destinée à « capturer »
leur attention. (« VENEZ NAVIGUER CHEZ WILLIAM Sarl»).

CHAPITRE III : RAPPEL DE LA THEORIE GENERALE SUR


LES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION
Il est indispensable de rappeler cette théorie parce qu’elle nous sera utile
dans la détermination de la rentabilité du projet.

SECTION 1: LES OUTILS

Il s’agit premièrement de déterminer si l’entreprise projetée dégage


effectivement un surplus positif entre les recettes et les dépenses.

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Nous verrons ensuite sa valeur actuelle nette, son taux interne de rentabilité,
l’indice de profitabilité, le délai de récupération du capital investi, et le retour sur investissement.

1. 1.La Marge Brute d’Autofinancement (MBA)

1.1.1. Définition

La MBA est synonyme des termes « cash – flow ». La MBA d’un exercice
(ou plus généralement d’une période donnée) est le montant des ressources dégagées par
l’activité de l’entreprise, susceptibles de rester à sa disposition définitive ou pour une
durée supérieure à 1 an, une fois payés toutes ses charges et l’impôt sur les sociétés et
encaissées tous ses produit.

1.1.2. Le calcul de la MBA

La MBA d’un exercice se calcule en faisant la somme algébrique (en cas de perte) des éléments
suivants : • Résultat net (Bénéfice ou perte)

• Somme des dotations aux amortissements (y compris les


dotations aux amortissements des frais de premiers
établissements)

•Somme algébrique des dotations aux provisions, s’il y a lieu.

1.2. Actualisation de la MBA ou cash-flow actualisé (CFact)

1.2.1. Définition

Le cash-flow actualisé est la somme de tous les cash-flows annuels, qu’il


faut par la suite actualisé.

1.2.2. Détermination et interprétation

• Si CFt est le cash-flow de l’année t, le CFact est égal à :

N N

∑(CF =∑CF (1+i)


t t −t

CFact = t

t=1 1+i) t=1

21
Où i est le taux d’actualisation et N le nombre d’exercices considérés, et t= année

•Un cash-flow actualisé positif est souhaitable pour pouvoir poursuivre notre étude

1.3. Valeur Actuelle Nette (VAN)

1.3.1. Définition

C’est la différence entre le cash-flow actualisé et l’investissement initial, noté I o

1.3.2. Formule

Il découle de la définition que :

VAN = CFact - Io

Evidemment la VAN doit être positif pour assurer le succès du projet.

VAN = ∑N (CFt)t

− I0 t=1 1+i

1.4. Taux de rentabilité interne (TRI)

1.4.1. Définition

C’est le taux d’actualisation x qui annule la VAN, c'est-à-dire lorsque le


cash-flow actualiser égalise l’investissement Io 1.4.2.

Formule et interprétation

• Il s’en suit que :

Pour x = TRI tel que :

N CFt

VAN = ∑ t − Io =0

22
( t=1
1+i)

Dans cette équation, c’est x =TRI qui est l’inconnue

Par exemple, cas où N=5

CF1 CF2 CF3 CF4 CF5


+ 2 + 3 + 4 + 5 - Io = 0 (1+TRI) (1+TRI) (1+TRI)
(1+TRI) (1+TRI)
• La valeur trouvée du TRI doit être supérieure au taux d’intérêt pratiqué sur le marché pour que
le projet soit rentable. Autrement, il n’est ni faisable ni rentable.

CF

TRI
i

5 10 15 20 25 30

1.5. Indice de Profitabilité (IP)

1.5.1. Définition

Cet indicateur est le ratio entre le cash-flow actualisé et les investissements initiaux.

1.5.2. Formule et interprétation • Le ratio est égal donc à :

CFact
IP =
23
Io

• Un IP supérieur à 1 donne un projet acceptable Remarque : L’IP est plus proprement appelé

indice de rentabilité.

1.6. Délai de récupération du capital investi (DRCI)

1.6.1. Définition

C’est le laps de temps que met le projet pour « restituer » le capital investi. Il
existe en fait deux DRCI: le simple et l’actualisé donc nous verrons les avantages et les
inconvénients.

1.6.2. Délai de Récupération Simple (DRS)

Il résulte de la comparaison entre le cumul des MBA et le montant de


l’investissement initial Io

VAN= Io

t=1

L’avantage est qu’il est simple à établir. Mais l’inconvénient réside dans le
fait qu’en analyse financière, on ne peut pas ajouter tout simplement des flux acquis
pendant des périodes différentes. Il manque donc l’actualisation, donc manque de
précision.

1.6.3. Délai de récupération actualisé (DRA)

Ici on tient compte de l’actualisation.

DRA

∑(CF ) − I = o
t
o

VAN= t t=1 1+i

A priori, le DRA reflète plus la réalité et donne beaucoup de précision.

1.7. Retour sur investissement ou Return On Investment (ROI)

24
1.7.1. Définition

Le ROI est fréquemment utilisé pour mesurer l’efficacité managériale de


l’entreprise.

C’est le ratio qui mesure la rentabilité globale de l’ensemble des actifs nets
de l’entreprise.

1.7.2. Calcul et interprétation

Le calcul se fait de la façon suivante :

Profitnet ventes Profitnet


ROI = * = ventes Actifnet
Actifnet

• Un ROI supérieur à 1 donne un projet acceptable.

Il est remarqué que chaque exercice présente son propre ROI.

ROI

1 2 3 4 5

SECTION 2: LES CRITERES D’EVALUATION

Ils sont au nombre de cinq: la pertinence, l’efficacité, l’efficience, la


viabilité (durée de vie), et l’impact.

2.1. La pertinence

La pertinence mesure la corrélation entre les objectifs du projet et priorités

25
de développement sur le plan global et sectoriel ou le bien fondé du concept du
programme par rapport aux besoins réels des groupes ciblés. Les objectifs du projet
sontils pertinents par rapport aux besoins attentes des bénéficiaires ?

2.2. Efficacité

L’efficacité s’apprécie par la comparaison des objectifs et des résultats


(différence entre ce qui était prévu et la réalisation). C’est le degré de réalisation des objectifs ou
des résultats. Voici quelques questions qui relèvent de l’efficacité:

- Quel est le degré de réalisation des objectifs du projet sur le plan qualité, quantité et respect des
délais d’exécution ?

- Ces produits contribuent-ils à la réalisation des objectifs du projet ?

2.3. Efficience

Elle se réfère à l’utilisation optimale des ressources dans la production des


outputs. C’est l’économie dans la poursuite des objectifs. En d’autres termes, il faut éviter les
pertes de temps et les gaspillages de toutes sortes.

2.4. Viabilité (durée de vie)

La viabilité (durée de vie) vise à évaluer la capacité de l’entreprise à


poursuivre ses activités de façon autonome et durable.

2.5. Impact

L’impact analyse les effets directs ou indirects du projet.

Par exemple quels sont les effets du projet sur les bénéficiaires ? Quels sont
les effets inattendus du projet sur les bénéficières et au travers d’eux ?

26
DEUXIEME PARTIE :

CONDUITE DU PROJET

Cette deuxième partie spécifiera les moyens matériels et la façon dont le projet sera mis
en place. Il s’agira d’abord de définir ce qu’est une entreprise de services avec ses
caractéristiques. Le prochain chapitre déterminera la capacité d’accueil de WILLIAM
Sarl et organisation structurelle.
CHAPITRE I : CE QU’EST UNE ENTREPRISE DE
SERVICES
« WILLIAM Sarl » sera non pas une entreprise de production mais une
entreprise de services. Par conséquent, il paraît indispensable de bien connaître ce qu’est
un service et qu’elles en sont les différentes caractéristiques. Ensuite il faudra parler de
formation à savoir celle des futurs internautes (utilisateurs d’Internet) s’il en est
besoin .De toutes façons il y en aura certainement beaucoup seront des néophytes. Enfin
nous ferons une description des prestations offerts et des équipements requis.

SECTION 1: LES CARACTERISTIQUES D’UNE ENTREPRISE DE SERVICES

Une entreprise de services ne ressemble pas à une entreprise de production.


Elle possède ses caractéristiques propres. C’est ce que nous allons essayer d’examiner.

1. 1.Définition d’un service

Un service est défini comme toute activité, avantage ou satisfaction offerte à


la Vente. Il est essentiellement intangible et n’aboutit pas à la possession de quelque
chose. Sa production peut ou ne peut pas être lié à un produit physique. Exemples de
service: louer une chambre d’hôtel, faire un dépôt d’argent à la banque, voyager dans un
avion, aller dans un salon de coiffure, etc.- L’acquisition de toutes ces choses consiste à
acheter un service.

1.2. Nature et caractéristiques d’un service

Lorsqu’une entreprise conçoit des programmes marketing, il faut considérer


quatre Caractéristiques attachées à un service :

- Intangibilité

- Inséparabilité

- Variabilité

- Périssabilité

1.2.1. Intangibilité

Les services sont intangibles. Ils ne peuvent pas être vus, testés, sentis,

41
entendus, flairés avant d’être achetés.

Un certain doit existé entre l’acheteur et le fournisseur de service. Dans le


cas de « WILLIAM Sarl », il sera fourni essentiellement des services d’accès à Internet,
par exemple. Il résultera la satisfaction ou pas des internautes.

1.2.2. Inséparabilité

Un service ne peut pas exister en dehors de ces fournisseurs, que ce soit des
personnes ou des machines. De même, un service ne peut pas être exposé sur une étagère
pour être acheté par le consommateur, s’il le désir.

Toujours dans notre cas, un internaute ne peut pas s’installer directement


devant un ordinateur sans y avoir été invité par la personne responsable.

1.2.3. Variabilité

Les services sont très variables – Leur qualité dépend de celui qui les
fournit, quand et où ils sont fournis.

Nous prenons des exemples dans notre futur entreprise .L’endroit doit être
attrayant, propre. Utilisateur doit pouvoir accéder à Internet à tout moment, comme il le
souhaite.

1.2.4. Périssabilité

Les services ne peuvent pas être stockés. Ils doivent être complètement
consommés. Ceci avoir aboutir à la satisfaction du client. Le rendez- vous chez un
dentiste par exemple, doit être strictement respecté, sinon vous perdez votre tour et en
plus on risque de payer sans avoir obtenu le service désiré.

Cette dernière caractéristique ne joue pas avec « WILLIAM Sarl »,


puisque

ici s’applique le « first come, first served » « premier venu, premier servi » Il n’y a pas
en principe, de rendez-vous pris à l’avance.

SECTION2 : APPLICATIONS D’INTERNET

Deux applications de l’Internet seront offertes dans l’activité de «


NETMONDE » :

42
- Le courrier électronique (e-mail, mèl, courriel)

- La recherche d’informations sur le web

2.1. Le courrier électronique

L’appellation initiale est E- mail (en anglais) mais ce mot a été traduit en
français par mèl ou courriel. E-mail est un acronyme pur courrier électronique, qui sont
des messages textes simples qui sont transmis sur Internet d’un ordinateur à un autre, où
qu’il soit dans le monde. Les messages sont utilisés dans un nombre de contextes
différents et vous permettent de communiquer avec des amis, des proches, des collègues
ou des âmes sœurs, le tout rapidement et à peu de frais. C’est incontestablement l’un des
services les plus populaires d’Internet.

Il faudrait donc que le futur internaute apprenne à envoyer un message, à


lire un message et à répondre à un message.

 Préalable

Toute personne qui désire communiquer avec une autre personne, doit
posséder un compte Internet. Elle peut pour cela s’abonner chez un fournisseur
(provider ou serveur) d’accès à Internet. L’abonnement est gratuit pour quelques –uns:
yahoo.fr, lexpress.net, refer.mg par exemple, mais les accès sont payants, suivant la
durée de votre connexion. A Madagascar les fournisseurs d’accès sont : dts.wanadoo,
simicro, blue line etc.

Dans les faits, votre compte Internet vous donne accès à une boite aux
lettres électroniques. Lorsque l’ordinateur hôte reçoit du courrier (mèl) pour vous, il le
place dans cette boite, à chaque ouverture de session, une des premières choses à faire
est donc d’aller consulter votre boite, si elle contient des messages pour vous.

Votre compte Internet doit inclure votre nom d’utilisateur suivi d’un point et
du nom de votre fournisseur d’accès: Exemple:

nom d’utilisateur @ gmail.com

Tout doit s’écrire en minuscules, sans espace, le signe @ (at ou arobase)


peut être traduit le mot « chez ».

Ensuite vous devez avoir un mot de passe connu vous seul, afin de vous

43
préserver contre toute intrusion dans votre boite aux lettres. Personne d’autre, en dehors
de vous-même, n’aura accès à votre boite. Nous allons maintenant pouvoir décrire
comment envoyer, lire ou répondre à un message ?  Envoyer un message

C’est la première chose à apprendre. Il existe sept étapes:

Première étape : Pour envoyer un message, il faut établi le contact depuis votre
compte Internet.

Deuxième étape : Une fois le contact établi, vous devez ouvrir une session.
Tapez votre nom d’utilisateur suivi du mot de passe. L’ordinateur vous affiche alors le
nom de votre fournisseur d’accès, et vous demande ce que vous voulez faire. Vous
amenez alors à l’aide de la « souris » le curseur sur NOUVEAU MESSAGE ou

ECRIRE et vous « cliquez »

Troisième étape: Commencez par vous envoyer un message à vous-même:


Tapez votre compte à l’endroit Adresse: (rappelez que tout doit s’écrire en minuscule et
sans espace)

Quatrième étape: Sur une ligne vous devez décrire brièvement le sujet de votre
message, à l’endroit SUBJECT (sujet)

Cinquième étape : Votre ordinateur est prêt à accepter votre message et vous
offre un espace blanc. Il fonctionne un peu comme une machine à écrire. Le passage à la
ligne suivante se fait automatiquement ou en tapant ↵ ou entrée. Si vous faite une erreur
de pouvez revenir en arrière en tapant sur frappe la touche RETOUR

Sixième étape : lorsque le texte est terminé vous cliquez sur ENVOYER UN

MESSAGE ou SEND MESSAGE.

Septième étape : Il faut alors fermer la session en cliquant sur QUITTER pour

caramail, lexpress, DECONNECTER ou SORTIE ou LOGOFF ou LOGOUT.

Il ne faut surtout pas oublier de fermer votre session.

REMARQUE : Si vous avez commis une erreur de frappe dans une adresse, le message
vous sera retourné automatiquement. Il faudra alors corriger l’adresse et renvoyer le
message en suivant les sept étapes précédant.

Après avoir appris à envoyer un message, il faut maintenant apprendre à le


44
lire.

Lire un message

SAVOIR ENVOYER des messages ne suffit pas, il faut pouvoir lire les réponses. Voici
comment lire votre courrier à partir de votre micro- ordinateur.

Première étape : Pour lire vos messages, taper d’abord votre nom d’utilisateur
et votre mot de passe. L’ordinateur affiche alors la liste des messages contenus dans
votre boite.

Deuxième étape : Observer la liste affichée sur écran de votre micro-ordinateur.


Chaque message est numéroté; le numéro est suivi de l’adresse de l’expéditeur, de la
date et de l’heure de l’envoi du message, de sa taille.

Troisième étape : Pour lire un message amenez le curseur sur le message choisi et
cliquez à l’aide de la souris. La totalité du message apparaît alors sur l’écran.

Quatrième étape : Une fois que vous avez lu notre message, vous pouvez de
nouveau accéder à la liste, en cliquant sur RETOUR IN BOX (boite aux lettres) et
choisir le message que vous voulez lire ensuite. Il vous est loisible de cliquez sur
MESSAGE SUIVANT.

Cinquième étape : Pour sortir cliquez sur SE DECONNECTER ou SORTIR,

LOUGOT, QUITTER ou LOGOFF suivant les serveurs.

Maintenant que vous savez envoyer et lire un message, il faut maintenant,


pour être complet, apprendre à y répondre.

Répondre à un message

Lorsque vous avez lu le message d’un ami, vous pouvez y répondre sans
avoir à chercher vous-même l’adresse de cette personne. En effet, celle –ci est extraire
automatiquement du courrier qui vous a été envoyé. Il suffit de cliquer sur REPONDRE
ou REPLY. Pour répondre à un message, il faut alors :

Première étape : Lancer votre programme comme précédemment. Dans la liste


des messages affichés, choisir celui au quel vous voulez répondre.

45
Deuxième étape : En cliquant comme-ci dessus sur REPONDRE ou REPLY, le
programme ressortira l’adresse de l’expéditeur et copiera aussi l’énoncé du sujet
précédé de Re: (Référence). Composez alors votre réponse dans le rectangle réservé a
cet effet.

Troisième étape : Une fois votre réponse écrite, cliquez sur ENVOYER ou

SEND. Vous pouvez alors revenir à la liste des messages en cliquant sur RETOUR IN

BOX et expédier d’autres réponses.

Quatrième étape : Lorsque vous répondez à un courrier, et que vous voulez


l’envoyer à une personne, vous tapez l’adresse de cette personne après l’invite cc :(copie
carbone).Si vous désirez envoyer le message à plus d’un destinataire, il faut séparer les
adresses par une virgule ou un point virgule. Les destinataires sauront tous à qui ce
message a été adressé. Par contre, si vous ne voulez pas que le destinataire principal ne
sache pas à qui d’autre le message est envoyé, vous écrivez la ou les adresses après BC :
(Blind Copy).

Nous rappelons qu’il faut se déconnecter à chaque fin de session. Les ordres sont :

FERMER SESSION QUITTER LOGOUT SORTIR LOGOFF

2.2. Recherche d’information sur la world wide web (ou web)

Il existe deux conditions :

∗ 1 ère il faut qu’elle existe

∗ 2ème la trouver

Pour cela il y a des moteurs de recherche désignés sous le nom d’URL


(Uniform Ressource Locator)

Yahoo est le plus connu et le plus utilisé son URL est http:// fr.yahoo.com Dans le

rectangle blanc fournir il faut taper les mots –clés.

Http= hypertext transfer protocol ou « protocole de transfert hypertexte »

Quand le mot clé est tapé, cliquer sur RECHERCHE


46
D’autres répertoires thématiques sont disponibles

http://www.yahoo.fr ; http:// www.google.fr Ces sont les plus connus

Il faut signaler que le web est accessible à tous. Mais il existe des sites payants.

On peut facilement transférer en cliquant du TELECHARGEMENT ou DOWN


LOAD les informations reçues et les imprimer.

2.3 .World Wide Web (WWW)

Le World Wide Web (« toile du monde entier », « toile mondiale », « Toile


», Réseau Mondial ») est l’Internet tel que nous le connaissons au travers d’un
navigateur Internet. C’est un système d’information qui rend la navigation sur Internet
facile en cliquant sur ce qu’on appelle des « liens ». Vous pouvez ainsi accéder à des
documents, des fichiers, des programmes et des applications par le W.W.W autrement
dit : le « Web
»

• « HTML»

« HyperText Markup Language » ou Langage de marquage/balisage pour


hypertexte » est un langage simple mais puissant qui est utilisé pour décrire la
présentation à donner au texte, aux images et aux autres fichiers de média sur le WWW.
Il existe plusieurs types de langages de ce type utilisés sur le W.W.W, mais une
estimation rapide met le HTML en tête de la liste des langages utilisés, vu qu’il est
présent dans environ 99% des documents circulant sur le Web

• « HTTP »

« HyperText Transfer Protocol » ou « Protocole de


Transfert d’Hypertexte » est le protocole qui est utilisé pour envoyer des
documents HTML même s’ils ne sont pas format texte- sur le navigateur web. Il
également possible d’envoyer des programmes par ce protocole, mais la publication de
documents en est l’utilisation principale. L’I ETF, Organisation pour l’ingénierie de
l’Internet (« Internet Engineering Task Force ») est chargée de la maintenance du
protocole HTTP.

47
• « FTP »

En relation avec le protocole qui assure la circulation des informations, ce


protocole comme son nom l’indique (FTP est l’acronyme de « File Transfer Protocol »)
permet le transfert des fichiers ou les objets « lourds », voire « relous ».comme le http, il
peut également transférer des documents d’information. Opéra supporte le FTP lors des
téléchargements ; La IETF est également chargée de la maintenance du protocole FTP.

• « URL »

« Uniform Resource Locator » ou « Localisateur Uniforme de Ressource »


qualifie une Adresse Internet textuelle correspondant à l’Adresse numérique IP («
Internet Protocol »).

Dans le WWW, tous les documents, les fichiers et les programmes ont leur
propre « place » avec leur propre adresse, appelée URL. Les URL contiennent ces
éléments ;

Protocole://nom –de- la/répertoire/nom- de- fichier.


Le nom de la machine peut être un nom standard, ou une adresse numérique IP («
protocole Internet »), alors que les registres et les noms de fichier sont toujours des
chaînes de caractères (même si cette chaîne représente un nombre).

SECTION 3 : PRESTATIONS DE SERVICES OFFERTES WILLIAM Sarl

Elles sont nombreuses et nous les décrirons l’une après l’autre.

3.1. L’accès à Internet

Il faut absolument un fournisseur d’accès ou provider. Ce sera en

l’occurrence dts.Wanadoo.mg. Il est possible et concerne soit le courrier électronique


(email ou le web). C’est la où nous attendons le plus de clients.

3.2. Bureautique

3.2.1. La saisie

Les clients peuvent faire les saisies de documents et les faire imprimer
ensuite.

48
3.2.2. L’impression

Les clients auront la possibilité d’imprimer, s’ils le désirent, les messages


ou informations reçus, soit par le courriel soit par le web.

3.3. Le scanning

Le scanning sert à faire un balayage électronique d’un document en


couleurs. Exemple : Une photo et de les attacher à un courriel. (Pièce jointe).

3.4. La gravure

C’est un travail qui consiste à transférer des informations sur un Compact


Disc (CD), comme musique, documents de toutes sortes, ou Vidéo (DVD).

3.5. La photocopie

C’est un simple travail de duplication d’un document quelconque.

3.6. Reliure et plastification

C’est une prestation qui n’a rien d’informatique. Nous l’incluons dans notre
activité juste pour rendre service aux éventuels clients.

Ainsi WILLIAM Sarl est une entreprise multiservices destinée à satisfaire les
besoins dans ces domaines de la ville de MANANJARY.

Il faut signaler que le web est accessible à tous. Mais il existe des sites

SECTION 4 : LES EQUIPEMENTS NECESSAIRES

Pour mener à bien l’exploitation de NETMONDE, il faut faire l’acquisition


de matériels et équipements.

Le matériel doit être neuf et de dernier cri, pour attirer une clientèle toujours
avide de modernité.

4.1. Micro-ordinateur

49
Douze micro-ordinateur seront nécessaires, dix pour les clients, un pour le
contrôle, et un pour la saisie et le scanning et la gravure.

4.2. Equipement électriques : onduleurs

Chaque micro-ordinateur devra être équipé d’un onduleur afin de le protéger


contre les variations intempestives du réseau JIRAMA. Donc il en faudra aussi onze.

4.3. Imprimantes

Nous utiliserons au début deux imprimantes de qualité, donc à laser

4.4. Photocopieuses

Elles seront au nombre de deux. Comme ça si tombe en panne, l’autre sera


a utilisée pour ne pas incommoder les clients.

4.5. Scanner

Un seul scanner sera suffisant.

4.6. Le graveur

Un seul graveur sera utilisé, du moins au début.

4.7. Matériel de plastification et de reliure

Il en faudra un de chaque.

4.8. Matériel et mobilier de bureau

Il faudra douze tables d’ordinateur, un guichet d’accueil des clients, un


caisse vitrifié, quatorze chaises, un appareil communication: téléphone fixe et portable.

4.9. Matériel roulant

Un véhicule sera nécessaire pour les déplacements du gérant et pour les


besoins. Nous achèterons une voiture d’occasion pour ne pas trop alourdir les
investissements initiaux.

CHAPITRE II : CAPACITE D’ACCUEIL


Il est évident que le chiffre d’affaires que nous réaliserons défendra
50
essentiellement du nombre d’accès à l’Internet. En d’autres termes, plus il y aura
d’internautes, mieux ça vaudra. C’est ainsi que nous allons évaluer le nombre d’accès
attendus (courriel et recherche d’information).

Ainsi que celui des autres services offerts (impressions, photocopie etc.)
.Fournir l’accès à l’Internet sera donc notre activité principale, mais sans oublier le reste.

SECTION 1: ANNEE DE DEMARRAGE

C’est la première année d’exploitation de WILLIAM Sarl. Nous prévoyons


un
nombre optimal d’internautes.

1.1. Accès à l’Internet

Le temps minimum d’accès est de 15 minutes par internaute. Donc en une

heure, il aura 3 internautes (plus précisément 3 accès de 15 minutes). Compte tenue qu’il
peut y avoir du temps perdu entre un changement d’internaute.

Nous utiliserons 10 micro-ordinateurs c'est-à-dire qu’en une heure de temps,


il aura en tous 30 accès. Comme WILLIAM Sarl sera ouvert 11 heures par jour cela fait

au total 330 accès. Le centre sera ouvert 6 jours sur 7 .Il est donc prévu 330 accès × 6 =
1 980 d’accès par semaines.

Dans une année, le centre sera ouvert pendant 50 semaines. Les 2 semaines
restantes seront consacrées à l’inventaire la maintenance sont réalisée continuellement.
Le nombre d’accès annuel prévu est donc de 99 000

Tout ce qui vient d’être dis peut être résumés dans le tableau suivant :

Tableau n° 14 Accès à l’Internet

Rubrique Nombre

Micro-ordinateurs 10

Par jour Par semaine Par an

51
Accès de 15 mn 330 1 980 99 000

1.2. Impression

Nous prévoyons qu’1 internaute sur 10 fasse imprimer un message d’une


page. Cela revient donc à 9 900 pages de message dans l’année.

1.3. Bureautique

Il s’agit de la saisie et de l’impression d’un document. Nous estimons qu’il


y aura par jour 10 pages saisies et imprimées, ce qui fait dans l’année ,3 500 pages.

1.4. Scanning

On prévoit qu’un internaute sur 100 fasse faire un scanning. Ce qui fera
dans l’année 1320 scannings

1.5. Gravure

On s’attend à ce que 1 personne par jour demande une gravure. Ce qui dans
l’année un nombre total de 350 gravures (sur CD)

1.6. Photocopies

Nous tablons sur 50 pages de photocopies par jour, ce qui fait dans l’année

350×50= 17 500 pages

1.7. Reliure et plastification

Ce service à notre avis, sera plus restreint, vu sa spécificité. ce qui se résume


dans le tableau suivant.

Nous tablons aussi sur une opération par jour, ce qui fait 350 de
plastifications et 50 de reliure dans l’année.

52
Tableau n° 15 : Tableau récapitulatif des activités de la première année

Rubrique Nombre annuel

1. 99 000
Accès à Internet à 15 mn
2. 9 900
Impression
3. 3 500
Bureautique
4. 1 320
Scanning
5. 350
Gravure
6. 17 500
Photocopie plastification
7. 350
Reliure
8. 50

53
SECTION 2 : EVOLUTION DES PRESTATIONS (ANNEES 2 à 5)

Nous prévoyons une progression de 10 % par an du nombre de nos


internautes et autres clients.

Tableau n° 16 Tableau récapitulatif (années 2 à 5)

Rubrique A1 A2 A3 A4 A5

1. Accès à Internet 99 000 108 900 119 790 131 769 144 946

2. Impression 9 900 10 890 11 979 1 317.9 1.4494.6

3. Bureautique 3 500 3 850 4 235 4 659 5 125

4. Scanning 1 320 1 452 1 597 1 757 1 933

5. Gravure 350 385 424 466 513

6. Photocopies 12 500 13 750 15 125 16 638 18 302

7. Plastification 350 385 424 466 513

8. Reliure 50 55 60.5 66.55 73.2

Ces prévisions supposant que notre exploitation se déroule normalement et


qu’il n’existe pas de période de rupture de services.

CHAPITRE III : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE


Au sein de toute entreprise, il doit y avoir une organisation structurelle

54
attribuant les tâches de chaque personne. En elle-même, l’entreprise est une organisation,
à une organisation, et est organisée.

SECTION 1: LES DIFFERENTS POSTES ET TACHES

WILLIAM Sarl aura une structure simple et légère. Les différents postes
seront établis comme suit :

- Un poste de gérant

- Un poste de responsable de l’accueil et de la caisse

- Un poste de responsable de l’assistance technique aux internautes, de la


gravure et de la maintenance.

- Un poste de responsable de la saisie, impression, photocopie,


reliure et plastification.

- Un poste de gardiennage.

1.1. Gérant

Il aura pour tâche de veiller à la bonne marche de l’entreprise WILLIAM


Sarl. Il élaborera ainsi la stratégie et la politique générale à suivre. En même temps il
sera le responsable administratif, financier et comptable, pour ne pas alourdir
inutilement les charges de personnel.

Il assurera les relations publiques et avec l’extérieur en général. Il doit être


titulaire d’un diplôme en sciences de gestion. Comme tout dirigeant d’entreprise, il devra
posséder un bon sens de leadership.

1.2. Les exécutants

1.2.1. Le responsable de l’accueil et de la caisse

Ce poste sera attribué à quelqu’un (de préférence une jeune fille) ayant une
excellente présentation, maîtrisant le français et anglais parlé. Aucune expérience
antérieure n’est indispensable, mais elle doit avoir une facilité de contact.

Elle doit avoir le DTS (Diplôme de Technicien Supérieur) Bac+2 en


marketing.

55
1.2.2. Le responsable de l’assistance technique aux internautes, de la gravure et de
maintenance

Il devra répondre à toute sollicitation des internautes afin que leur


navigation se passe dans de bonnes conditions. En cas de difficultés rencontrées, ils
auront reconnus à lui.

Le profil exigé est celui d’un technicien en informatique (Bac+3)

En plus de ses compétences techniques, il devra avoir une bonne qualité de


relations humaines.

Il assurera donc la maintenance du matériel informatique et les opérations


de gravure.

1.2.3. Le responsable de la saisie, impression et de la reliure et plastification

Ce poste sera attribué à quelqu’un qui a une habilité en dactylographie et en


bureautique, en plus de ses qualités d’amabilité et de sociabilité.

Cette personne devra le profil d’un secrétaire dactylo avec ou sans


expérience antérieure.

1.2.3. Le poste de gardiennage et de nettoyage

Aucune qualification particulière requise sauf d’avoir une bonne forme


physique.

SECTION 2 : ORGANIGRAMME FONCTIONNEL

C’est le schéma qui traduit la structure organisationnelle que nous venons de


décrire :

56
Schéma n°4 : Organigramme fonctionnel

GERANT Responsable, Appro,


Adm, Comptable

Responsable Responsable Responsable


assistance et accueil et saisie, impression, Gardien
maintenance caisse reliure et
et gravure plastification

L’effectif initial du personnel est donc de cinq personnes. Ce qui traduit


bien notre volonté d’avoir une structure simple et légère.

SECTION 3 : CHRONOGRAMME

Après les procédures d’enregistrement en tant que SARL (Société A


Responsabilité Limité), le centre sera ouvert au bout de « DEUX MOIS».

En d’autres termes, nous ne sommes en présence temps pour démarrer notre


activité. Nous sommes tout à fait libres de démarrer notre activité à tout moment, une fois
l’installation terminée.

Schéma n°5 : Chronogramme

Décembre Janvier Février Mars


2022 2023 2023 2023

57
- Recherche du lieu d’implantation

- Aménagement

- Acquis itions et installations des matériels

- Démarrage

Pour conclure cette deuxième partie, nous dirons que toutes les conditions techniques du
projet ont été remplies, que ce soit du point de vue de la formation des futurs internautes
que de l’appréciation de la capacité NETMONDE à satisfaire les besoins de la ville de
Yaoundé en matière d’Internet, de bureautique ou d’autres services adéquats et
pertinents. La dotation à NETMONDE d’une organisation structurelle souple est
certainement un atout appréciable.
Il nous reste à déterminer si le projet est faisable et rentable. Ce sera l’objet
de la troisième et dernière partie de ce projet, relative à son étude financière. Cette
dernière étape nous amènera à la décision finale de le réaliser effectivement.

58
TROISIEME PARTIE :

ETUDE FINANCIERE DU PROJET

Cette dernière partie consiste à faire l’étude financière du projet, aux fins de
savoir s’il est faisable et possède un taux de rentabilité interne répondant aux normes
requises. Nous utiliserons pour cela les éléments de la comptabilité générale, des outils
et de critères d’évaluation d’un projet.

CHAPITRE I : Montant des investissements


Il nous faut maintenant évaluer les prix de tous les équipements pour que
WILLIAM Sarl de démarrer son activité : équipements informatiques, matériel et
mobilier de bureau, installations et aménagement, matériel roulant.

SECTION 1 : INVESTISSEMENTS NECESSAIRES

Ils comprendront l’infrastructure technique à acquérir.

1.1. Coûts des équipements

Le tableau suivant indique les prix des équipements nécessaires pour


l’exploitation de WILLIAM Sarl

Tableau n°17 : coût des équipements nécessaires

Rubrique Quantité Prix unitaire (en Montant (en


FCFA) milliers de FCFA)

1. Micro-ordinateur 12 1200 000 1 4 400

2. Imprimantes 2 150 000 300

3. Photocopieuses 2 1 200 000 2 400

4. Scanner 1 60 000 60

5. Graveur 1 60.000 60

6. Materiel de plastification
et de reliure : 1 120 000 120
-Appareil de scellage 1 60 000 60
-Relieur

7. Onduleurs 12 115 000 1 380


TOTAL 18 780
1.2. Coût des matériels et mobiliers de bureau

Tableau n°18 : coût des matériels et mobilier de bureau

Rubrique Quantité (en


Prix unitaire Montant (en milliers
FCFA) de FCFA)

Tables d’ordinateurs 12 100 000 1 200

Guichet 1 50 000 50

Grande table 1 40 000 40

Chaises 14 9 000 126

Téléphone TELMA 1 59 000 59

TOTAL 1 475

1.3 Installations et aménagement

Ces coûts des installations et des aménagements sont estimés à : 400 000
FCFA

1.4 Matériel roulant

L’entreprise WILLIAM Sarl, pour ses besoins de déplacements, fera


l’acquisition d’un véhicule dont le prix est estimé à: 5 000 000FCFA

1.5 Récapitulation des investissements (immobilisations)

Tableau n°19 : Récapitulation des investissements

Nomenclature Montant (en milliers de FCFA)

1. Equipements 18 780
2. Matériels et mobilier de bureau 1 475

3. Installations et aménagements 400

4. Matériel roulant 5 000

TOTAL 25 655

1.6. Fond de Roulement Initial (FRI)

Le Fond de Roulement Initial (FRI) concerne le montant nécessaire pour couvrir


toutes les charges au moment du démarrage de l’activité jusqu’à la première vente.

Ici le fond de roulement est constitué surtout de :

• Coût mensuel du personnel (un mois de salaire)

•Consommation en matières premières (deux mois de consommation)

•Electricité, téléphone et Internet.

Tableau n °20 : Fond de Roulement Initial (FRI)

Libellés Montant en milliers de FCFA

Charges de personnel (1 mois de salaire) 991.20

Matières premières 7 753.80


Electricité (1 mois de consommation) 200

TOTAL 8 945

D’après ce tableau, FRI= 8 945 000 FCFA, ce sont les fonds nécessaires pour
faire fonctionner l’entreprise NETMONDE alors qu’il n’y a pas encore de recettes.

SECTION 2: PLAN DE FINANCEMENT INITIAL

Le plan de financement initial est la première étape de l’analyse de


financement. Il consiste à déterminer les besoins de l’entreprise au démarrage et les
ressources dont dispose le gérant.

2.1 Les emplois

Ils représentent tout ce qui est nécessaire à l’entreprise pour qu’elle puisse
démarrer son activité, notamment :

- les frais d’établissement

- les investissements initiaux (matériels, équipements, aménagements et


installations)

- Le besoin en fonds de roulement : ce qui représente l’argent nécessaire

pour démarrer l’activité (fonds de roulement initial ou trésorerie de départ)

2.2 Les ressource

C’est l’ensemble des sommes nécessaires pour couvrir les besoins importes
par le projet Il s’agit essentiellement :

• Des fonds apportés par le créateur (apports personnels)

• Des fonds apportés par les associés.

•Emprunt à long terme et moyen terme


En principe, les besoins doivent être couverts par les ressources pour que le
démarrage du projet soit envisageable.

EMPLOIS = RESSOURCES

2.3. Tableau n °21 : Schéma de financement

Emplois Milliers en FCFA

Frais de développement (autres immobilisations 400


incorporelles)

Immobilisations (Investissements) :
18 780
• Equipements
1 475
• Matériels et mobilier de bureau
400
• Installations et aménagements
5 000
• Matériel roulant
8 945
Fond de roulement initial (FRI)

TOTAL DES EMPLOIS 35 000

RESSOURCES En Milliers de FCFA

•Apport 15 000

•Emprunt 20 000

TOTAL DES RESSOURCES 35 000

Les ressources couvrent donc bien les emplois.

SECTION 3: TABLEAU DES AMORTISSEMENTS


Nous pensons qu’il est bon de rappeler, à toutes fins utiles, la définition de
l’amortissement avant d’établir le tableau proprement dit.

3.1. Rappel de définition

Les amortissements mesurent la dépréciation des biens de l’entreprise


utilisés durant plusieurs exercices pour son activité. A chaque exercice, les dotations
aux amortissements constituent une charge. Cette charge est prise en compte pour la
détermination du résultat comptable.

3.2. Les amortissements sur 5 prochains exercices

Tableau n°22 : Les amortissements sur cinq prochains exercices

Investissemt Val Durée Année1 Année2 Année3 Année4 Année5


initial d’amot

1. Frais de 400 2 200 200 0 0 0


développemt

2. Micro ordi 1 4400 6 2 400 2 400 2 400 2 400 2 400

3. Autres 4 380 5 876 876 876 876 876


équipments

4. Matériel de 59 5 11.80 11.80 11.80 11.80 11.80


bureau

5. Mobilier de 1 416 10 141.6 141.6 141.6 141.6 141.6


bureau

6. Install et am 400 3 133.33 133.33 133.33 0 0

7. Mat roulant 5 000 10 500 500 500 500 500

Total 26 055 4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40

SECTION 4 : TABLEAU DE REMBOURSEMENT DES DETTES

Le tableau de remboursement des dettes fait état des coûts des emprunts qui
représentent les charges financières supportées par chaque exercice.
L’emprunt sera rémunéré à un taux d’intérêt nominal de 16 %. Le mode de
remboursement s’effectuera par échéance constate sur dix semestres et le premier
remboursement aura lieu à la fin de la première année.

Le paiement de dettes s’effectuera par annuité Constate dont la valeur est donné par la
formule suivante:

×
Annuité : a = C (1+i)−n
1−

Avec C: Le montant de l’emprunt i:

Le taux d’intérêt appliqué n: La

durée de remboursement L’annuité

est décomposée en :

- Charge financière (intérêt du capital non remboursé)

- Amortissement (partie de l’emprunt remboursé à chaque échéance)

Le tableau qui suit montre le plan de remboursement de l’emprunt. Dans ce tableau on


calcul :

•Le capital au début de la période ;

•L’annuité ;

•L’intérêt ;

•L’amortissement ;

•Et le capital restant dû en fin de période.

Le montant de l’emprunt s’évalue à 20 000 000 FCFA avec un taux d’intérêt de 16 %.

Année1 : a = 20 000 000 ×


Tableau n°23 : Tableau de remboursement des emprunts (en FCFA)
Année Annuité a Intérêt (C)= Amortissement
(B) (A) ×16% (D)= (B)-(C)

Capital au Capital en fin


début de la de la période
période (A) (E)= (A)-(D)

1 20 000 000 6 108 180 3 200 000 2 908 180 17 091 820

2 17 091 820 6 108 180 2 735 000 3 373 180 13 718 640

3 13 718 640 6 108 180 2 195 000 3 913 180 9 805 460

4 9 805 460 6 108 180 1 569 000 4 539 180 5 266 280

5 5 266 280 6 108 180 841 900 5 266 280 0

TOTAL 65 882 200 30 540 900 10 540 900 20 000 000 45 882 200
Amortissement = Annuité – Charge financière

Capital fin période = Capital début période – Amortissement de période


CHAPITRE II : ANALYSE DE RENTABILITE ET DE

FAISABILITE
Ce chapitre va nous conduire à établir les comptes de gestion, les comptes
de résultat prévisionnel par fonction et par nature .Ainsi que le plan de trésorerie et les
bilans prévisionnels.

Ce qui nous amènerons à la prise de décision finale.

SECTION 1 : LES COMPTES DE GESTION

Ces sont les comptes de la classe 6 (charges) et de la classe7 (produits) du


PCG2005.

1.1. Les comptes de charges

Ces sont les comptes de la classe 6 du PCG

1.1.1. Année de démarrage

1.1.1.1 Achats consommés

 Les coûts de connexion chez le fournisseur d’accès (provider)


Les coûts mensuels s’élèvent à 480 000 FCFA, soit annuellement 5 760

Milliers de FCFA.  Autres approvisionnements

Il s’agit de fournitures de bureau et de consommables :

•Fournitures de bureau 168 000

•Détergents et autres équipements 23 200

TOTAL 191 200 FCFA

Achats non stockés de matières et fournitures

•Electricité et Eau.

Elles sont estimées à 200 000 FCFA par mois, soit 240 000 FCFA par an.

•Carburants et lubrifiants

On estime un déplacement en voiture de 10 Km par jour. Soit une quantité de


360 L par an (10 L aux cent km)

Montant 921 600 FCFA (2 560 FCFA le prix du litre)

•Lubrifiants

Les coûts sont estimés à 60 000 FCFA par an

Tableau n°24 : Achats non stockés de matières et fournitures


Rubrique Montant en Milliers de FCFA

- Electricité et Eau 240


- Carburant et Lubrifiants 981.60

TOTAL 1 221.60
Récapitulation Achats consommés

Tableau n°25 : Récapitulation Achat consommés

Rubrique Montant en Milliers de FCFA


- coûts dûs aux fournisseurs 5 760
-Autres fournitures 191.20
- Achats non stockés 1 221 .60

TOTAL 7 172.80
1.1.1.2. Services extérieurs

Locations des locaux

Elles sont estimées à 100 000 FCFA par mois, soit 1 200 000 FCFA par an

 Entretiens et réparations

Il s’agit de la maintenance du véhicule et du matériel informatique.

Coûts annuels 400 000 FCFA.

Primes d’assurances

• Véhicule 120 000 FCFA

• Incendie et vol (20% du prix des matériels et équipements couverts)

1 395 000 FCFA

• Assurances du personnel 50 000 FCFA TOTAL

Assurances 1 565 000 FCFA

Tableau n°26 : Charges extérieurs

Rubrique Montant en Milliers de FCFA

Services extérieurs

•Locations 1 200

•Maintenance 400

•Assurances 1 565

TOTAL 3 165
Nous tenons à souscrire des assurances pour notre personnel et ceci à notre charge.

1.1.1.3. Autres charges extérieurs

Frais de télécommunication

Une carte de 10 000 FCFA par mois. Donc 120 000 FCFA par an

1.1.1.4. Les impôts et taxes

Les impôts et taxes comprennent les timbres fiscaux, le droit


d’enregistrement.

Tableau n° 27 : Divers impôts et taxes (en FCFA)


Désignation Montant

Timbres fiscaux 10 000

Droit d’enregistrement 50 000

TOTAL 60 000
Ce tableau nous donne un montant de 60 000 FCFA pour les divers impôts
et taxes. Ces impôts et taxes sont obligatoires lors de la constitution. Ils ne sont donc, à
décaisser que pour la première année.

1.1.1.5. Charges de personnel

Tableau n°28 : Charges de personnel

Rubrique Montant en Milliers de FCFA


3 600
- Gérant (300×12)
1 920
-Responsable assistance aux clients et de
1 800
la maintenance (160×12)
1 800
- Responsable accueil et caisse (150×12)
960
-Responsable bureautique (150×12)
-Gardien

TOTAL masse salariale 10 080


Charges patronales

•Ostie 5% 504

•Cnaps 13% 1 310.40

TOTAL charges du personnel 11 894,40

1.1.1.6. Dotations aux amortissements en Milliers de FCFA

Tableau n°29 : Dotations aux amortissements

Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40


Dotations aux
amortissements

1. 1.1.7. Récapitulation des charges de l’année de démarrage

Tableau n°30 : Récapitulation des charges de l’année de démarrage

Rubrique Montant en Milliers de FCFA

- Achats consommés 7 172.80

- Charges extérieurs 3 165

- Autres Charges extérieurs 120

- Impôts et taxes 60

- Charges de personnel 11 894.40

- Charges financières 3200

- Dotations aux amortissements 4 262.73

TOTAL TTC 29 874.95

Les charges s’élèvent ainsi à 29 874.95 en milliers de FCFA TTC. Celles-ci


seront ajoutées après l’évaluation des produits.

Les charges des années suivantes (2 à 5 ans)

Pourquoi seulement cinq exercices ? Parce que nous estimons que cinq ans
constituent une durée suffisante pour observer l’évolution du projet et décider que
l’analyse ainsi faite permet d’apprécier sa rentabilité et sa faisabilité.

En ce qui concerne les charges futures, nous avons décidé de les augmenter
de 10% par an pour tenir compte de l’inflation.

Nous obtenons donc les résultats consignés dans le tableau suivant :

Tableau n°31 : Les charges des années suivantes (2 à 5ans)

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

-Achat consommée 7 172.80 7 890.08 8 679.09 9 547 .00 10 501.70

-Charges extérieurs 3 165 3 481.50 3 829.65 4 212.61 4 633.87

120 132 145.20 159.72 175.69


-Autres Charges
extérieurs

-Impôts et taxes 60.000 - - - -

11 894.40 11 894.40 13 083.84 13 083.84 14 392.22


-Charges de
personnel

4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40


-Dotations aux
amortissements

TOTAL TTC 29 874.93 30 395.71 31995.51 32 501.57 34 474.78

Les charges de Personnel ne subissent aucune augmentation avant la fin de


la 2 ème année. Elles seront augmentées de 10% pendant la 3 ème Année. Nous ne

pouvons pas nous permettre d’augmenter les salaires tous les ans.

SECTION 2 : COMPTES DE RESULTATS PREVISIONNELS

Nous évaluerons successivement les comptes de résultat prévisionnel par


fonction et par nature.

2.1. Les produits


Ce sont les recettes d’exploitation générées par l’accès à l’Internet, les
impressions, les photocopies, les gravures, les travaux de saisie, de reliure et de
plastification.

2.1.1. Produits pendant l’année de démarrage

Ils sont indiqués dans le tableau suivant :

Tableau n°32 : Produits pendant l’année de démarrage

Opérations Quantité Prix unité (Ar) Montant en milliers de FCFA

1. Accès à l’Internet 99 000 300 29 700

2. Impression 9 900 200 1 980

3. Bureautique 3 500 600 2 100

4. Scanning 1 320 300 396

5. Gravure 350 700 245

6. Photocopie 17 500 100 1 750

7. Plastification 350 400 140

8. Reliure 50 2 400 120

TOTAL TTC 36 312.20

Notre chiffre d’affaire annuel s’élève donc à 36 312.20 FCFA pour la


première année. Ce qui démontre que WILLIAM Sarl dégage une marge brute
d’autofinancement (MBA) positive dés la première année d’exploitation.

2.1.2 Les produits des cinq premiers exercices (en Milliers de FCFA)

Tableau n°33 : Les produits des cinq premiers exercices

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

Produits TTC 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69

Nous prévoyons une augmentation de nos clients de 10% par an, ainsi que
des opérations correspondantes. Cependant nous nous sommes bien gardés de toucher
au tarif de nos services pour lutter contre toute concurrence.

2.2. Compte de résultat par fonction (en Milliers de FCFA)


Tableau n°34 : Compte de résultat par fonctions

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.45 53 164.69

Produit des activités ordinaires

Coût des ventes 7172.80 7 890.08 8 679.09 9 547 10 501.70

MARGE BRUTE 29 139.40 32 053.34 35 258.67 38 784.54 42 662.99

Autres produits opérationnels 3 285 3 613.50 3 974.85 4 372.33 4 809.56

Charges administratives 16 157.13 16 157.13 17 146.57 17 013.24 18 321.62

60 - - - -

Autres charges opérationnelles

RESULTAT OPER 9 637.27 12 282.71 14 137.25 17 398.97 19 531.81

Charges financières 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90

RESULTAT FINC 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90

Résultat avant impôt 6 437.27 9 547.71 11 942.25 15 829.97 18 689.91

les 1 931.18 2 464.31 3 582.70 4 749 5 607


Impôts exigibles sur
résultats

4 506.09 6 683.40 8 359.55 11 080.97 13 082.91


DE RESULTAT NET

L’EXO
Le compte de résultat par fonction nous donne des résultats nets positifs dès
la première année d’exploitation. Ils croissent d’année, ce qui est encourageant.

2.3. Compte de résultat par nature


Tableau n°35 : Compte de résultat par nature (en milliers de FCFA)

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

Chiffre d’affaires 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69

I- production de l’exercice 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69

Achats consommés 7 172.80 7 890.08 8 679.09 9 547 10 501.70

Charges ext et autres charges ext 3 285 3 613.50 3 974.85 4 372.33 4 809.56

II- Consommation de l’exo 10 457.80 11 503.58 12 653.94 13 919.33 15 311.26

III- Valeur Ajoutée 25 854.40 28 439.84 31 283.82 34 412.21 37 853.43

Charge de personnel 11 894.40 11 894.40 13 083.84 13 083.84 14 392.22

Impôts et taxes 60

IV- EBE 13 900 16 545.44 18 199.98 21 328.37 23461.21

Dotations aux amots 4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40

V- Résultat opérationnel 9 637.27 12 282.71 14 137.25 17 398.97 19 531.81

Charges financière 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90

VI- Résultat financière (3 200) (2 735) (2 195) (1 569) (841.90)

VII – Résultat avant impôt 6 437.27 9 547.71 11 942.25 15 829.97 18 689.91

1 931.18 2 864.31 3 582.70 4 749 5 607


Impôts exigibles sur résultats
(IBS)

VIII- Résultat Net de l’exo 4 506.09 6 683.40 8 359.55 11 080.97 13 082.91

L’utilité de ce tableau est qu’il nous fait ressortir la valeur ajoutée par NETMONDE
SECTION 3 : FLUX DE TRESORERIE PREVISIONNEL

Tableau n°36 : Flux de trésorerie prévisionnel (en milliers de FCFA)

Désignation Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

Apport 15

Encst des emprunts 20

Recettes sur ventes 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69

PREV ANNUELLE 36 312.20 39 943.42 43 937.76 48 331.54 53 164.69


DES RECETTES

Frais de dvlpt 400

Investissement fixes 35

Sommes payées au 7 172.80 7 890.08 8 679.09 9 547.00 10 501.70


Fournisseur

Dépense des 11 894.40 11 894.40 13 083.84 13 083.84 14 392.22


personnels

Charges extérieurs 3 285 3 613.50 3 913.18 4 539.18 5 266.28

Impôts et taxes 60 - - - -

Remboursement 2 908.18 3 378.18 3 913.18 4 539.18 5 266.28

Charges financières 3 200 2 735 2 195 1 569 841.90

IBS 1 931.18 2 864.31 3 582.70 4 749 5 607

PREV 30 886.56 32 375.47 35 428.66 37 860.35 41 418.66


ANNNUELLE DES
DEPENSES

SOLDE 5 460.64 7 567.95 8 509.95 10 471.19 11 746.03


La trésorerie de chaque année est obtenue à partir de la différence entre l’encaissement
et le décaissement. Donc, d’après ce tableau de trésorerie, on constate que nous avons
une trésorerie positive et croissante allant de 5 460.64 milliers de FCFA à 11 746.03, ce
qui signifie que l’exploitation est saine, rentable et nous permet d’envisager
l’élargissement de l’activité par d’autre investissement.

SECTION 4 : BILANS PREVISIONNELS DES 5 PREMIERS EXERCICES


Tableau n°37 : Bilans prévisionnels des 5 premiers exercices
Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

ACTIF
ACTIF NON COURANT 400 200 0 0 0

•Immobilisation Incorp 26 055 21 992.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41

-Frais d’établissement

•Immobilisation corp

TOTAL ACTIFS N.C 26 455 22 192.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41


BRUTS

AMORTISSEMENTS 4 262.73 4 262.73 4 062.73 3 929.40 3 929.40

ACTIFS N.C NETS 22 192.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41 6 008.01

ACTIFS COURANTS

TRESORERIE 17 313.82 23 753.86 29 492.74 36 143.56 420 749

TOTAL DES ACTIFS 39 506.09 41 683.40 43 359.55 46 080.97 48 082.91

PASSIF

•Apport 15 000 20 15 000 15 000 20 15 000 20 15 000 20


000 20 000 000 000 000
•Emprunt LMT
4 506.09 6 683.40 8 359.55 11.080.97 13 082.91
•Résultat Net

TOTAL PASSIF 39 506.09 41 683.40 43 359.40 46 080.97 48 082.91

Ce tableau permet de suivre l’évolution des bilans dont les actifs restent équilibrés.

CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET

Cette évaluation sera faite du point de vue économique et financier

SECTION 1 : EVALUATION ECONOMIQUE


Le projet sera examiné s’il contribue au développement économique de la
région du Centre.

1.1. Valeur ajoutée

Tableau n°38 : Valeur Ajoutée

Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

VALEUR AJOUTEE 25 854.40 28 439.84 31 283.82 34 412.21 37 853.43

Le projet crée effectivement de la valeur ajoutée, qui est la différence entre


la production et les consommations de l’exercice (achats consommés plus services
extérieur et autres consommations).

1.2. Contribution au PIB

Le PIB étant la somme des valeurs ajoutées créées par toutes les entreprises
qui exercent leurs activités dans le pays. On voit donc qu’effectivement, NETMONDE
y apporte sa contribution effective.

1.3. Impact régional et social

L’existence de WILLIAM Sarl contribue également à la création d’emplois


et
par conséquent aux revenus de quelques personnes de la ville MAROUA, donc apporte
un développement régional.

SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE

2.1. Suivant les outils

2.1.1 Marge Brute d’Autofinancement (MBA) (en milliers de FCFA)

Tableau n°39 : Marge Brute d’Autofinancement (MBA)

Année1 Année2 Année3 Année4 Anneé5

MBA 8 768.82 10 946.13 12 422.28 15 010.37 17 012.31

Le projet accuse donc bien une capacité d’autofinancement. Donc


l’entreprise a une situation financière saine.
2.1.2. Cash-flow actualisé

Où i est l’inconnue, le taux d’actualisation.

Mais si on prend le taux d’intérêt actuel des banques, qui est d’environ 16 %
(la dernière réduction du taux directeur de la banque centrale (BCRM) a été de 4 points
dernièrement. Donc au taux actuel, on a :

8768.82 10946.13 12422.28 15010.37 17012.31


CFact= + 2 + 3 + 4 + 5 1+ (1+i) (1+i) (1+i) (1+i)
i

CF act = 40 042.40 en milliers de FCFA

2.1.3. Valeur Actuelle Nette (VAN)

VAN= CFact - Io

VAN= 40 042.40 - 25 655= 14 387.40 en milliers de FCFA. La VAN est positive, et va


dans le sens voulu. Le Projet est acceptable.

2.1.4. Taux de Rentabilité Interne (TRI)

VAN = CFact - Io pour i= TRI

10946.13 12422.28 15010.37 17012.31

+ + + - 25655 = 0
+ 2 3 4 5

(1+TRI) (1+TRI) (1+TRI) (1+TRI)


La résolution de cette équation nous donne la valeur du TRI

TRI = 35.70 %

Le TRI est supérieur au taux d’intérêt des banques qui est actuellement de
l’ordre de 16 %, donc le projet est faisable et rentable .Nous disposons d’une marge de
(35.70 -16= 19.70 %), ce qui nous confère une capacité d’investissement, et nous met à
l’abri des risques d’exploitation.

2.1.5. Indice de Profitabilité (IP)

CFact 40042.40
IP = IP = = 1.56
Io 25655

L’IP est supérieur à 1, donc il donne un projet acceptable.

2.1.6. Délai de Récupération du Capital Investi Simple (DRS)

Tableau n°40 : Délai de Récupération du Capital Investi Simple (DRS)

RUBRIQUE Année1 Année2 Année3 Année4

MBA 8 768.82 10 946.13 12 422.28 15 010.37

CUMUL DES MBA 8 768.82 19 714.95 32 137.23 47 147.60

Au bout de 2 ème, le cumul des MBA est égal à10 946.13. Il reste donc14 708.87.

Or, la MBA mensuelle pendant la 3ème année est =1 035.19 en milliers

De FCFA pour rattraper le reste des investissements, il faudra donc = 14.21

Donc le DRS=3 ans 2 mois 6 jours

•Remarque : La critique qu’on peut adresser à cette méthode est qu’on ne peut pas
ajouter en matière d’analyse financière des flux issus de périodes différentes. Il manque
donc l’actualisation.

2.1.7. Délai de récupération Actualisé (DRA)

Tableau n°41 : Délai de récupération Actualisé (DRA) en milliers de FCFA

Année Cumul
Valeur Initiale Facteur Valeur
des flux d’actualisation Actualisée

0 (26 455) 1 (26 455) (26 455)

1 8 768.82 0.862069 7 559.33 (18 895.67)


2 10 946.13 0.743163 8 134.76 (10 760.91)

3 12 422.28 0.640656 7 958.41 (2 802.50)

4 15010.37 0.552291 8 290.09 5487.60

A la fin de la 3ème année d’exploitation, il reste 2 802.50 milliers de FCFA de cumul des
MBA actualisées. Or pendant 5ème année, la MBA mensuelle est de 690.84 milliers de

FCFA. Il faut donc = 4.05 mois. Ce qui fait approximativement 1 mois 2 jours.

DRA = 3 ans 1 mois 2 jours

2.1.8. Retour sur investissement (ROI)

On a les valeurs suivantes :

Tableau n °42: Retour sur Investissement

Rubrique Année1 Année2 Année3 Année4 Année5

Résultat Net 4 506.09 6 683.40 8 359.55 11 080.97 13 082.91

22 192.27 17 929.54 13 866.81 9 937.41 6 008.01


Actifs non
courant

ROI 0.20 0.37 0.60 1.11 2.17

Le ratio oscille entre 0.20 et2.17. Il y donc croissance, mais il faudra plus de
cinq ans pour atteindre la valeur. Ce qui ne fait pas partie de notre étude. Il nous faut
mettre l’accent que pendant les cinq années, nous avons maintenu notre tarif constant.
2.2. Suivant les critères d’évaluation

Ils sont au nombre de cinq. Essayons de les analyser successivement.

2.2.1. Pertinence

Le projet est certainement pertinent du fait qu’il cherche à développer les


accès à l’Internet au Cameroun.

2.2.2. Efficacité

Il est tout aussi bien efficace qu’il répond aux besoins des internautes à
communiquer de façon rapide, fiable et peu coûteuse avec le monde entier. De plus la
recherche d’informations sur le WEB est aussi rapide qu’efficace.

2.2.3. Efficience

C’est l’efficacité à moindre coût, en quelque sorte. Cela consiste à donner


satisfaction c'est-à-dire à fournir les services aux clients avec le minimum de dépenses
d’un côté comme de l’autre.

2.2.4. Viabilité et durabilité (durée de vie)

Le projet est conçu pour durer longtemps, à l’instar de Sociétés dans le


monde qui a dépassé le centenaire. Cependant nous vivons une époque où l’avenir est
incertain. Donc cette pérennité ne dépend pas uniquement de la performance des
dirigeants, mais du contexte qui prévaut dans le monde.

2.2.5. Impact

Nous avons vu que le projet a un impact économique (création de valeur


ajoutée, donc accroissement du PIB), et social (création d’emplois et amélioration des
revenues salariaux des familles.

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