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LIRE UN EXTRAIT
Nicolas Debon
EAN : 9782205078213
120 pages
DARGAUD (25/06/2021)
Résumé :
Cette année-là le Français d'origine algérienne
Boughéra El Ouafi, simple ouvrier, remporta l'
épreuve du marathon et devint champion olympique,
affolant tous les pronostics. Retombé dans l'oubli
après cet exploit, il finit pourtant tragiquement sa vie
dans la misère, tué par balles dans des circonstances
troubles, oublié de l'Histoire...
Nicolas Debon s'attarde sur cette course en nous
plongeant au coeur de cette course, décrivant les
émotions vécues par ce ... >Voir plus
ÉTIQUETTES
C R I T I Q U E S , A N A LY S E S E T AV I S ( 1 3 )
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3,76 4★ 6 avis
★★★★★ 3★ 2 avis
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sur 52 notes
1★ 0 avis
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Giraud_mm 25 août
★★★★★
2021
Cet album est une double découverte.
Celle du dessinateur de BD Nicolas Debon. Un
trait qui peut paraître assez épuré, mais qui
fourmille de détails. Des dessins sépia et gris-
bleu, cette dernière couleur servant à mettre en
valeur le sujet de l'album.
Celle de El Ouafi Boughéra, athlète français
d'origine algérienne qui gagna contre toutes
attentes le marathon olympique d'Amsterdam en
1928.
L'histoire de ce marathon victorieux est contée
avec beaucoup de simplicité, à un rythme qui
s'apparente à celui d'un marathonien en fin de
course ; on a parfois l'impression de haleter avec
lui !
Des informations sur la biographie du vainqueur
et le contexte historique sont fournies à la fin de
l'ouvrage.
Belles découvertes !
Lien : HTTP://MICHELGIRAUD.FR/2021/..
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★★★★★
racisme ordinaire, cette seule victoire française
Il_voyage 21 octobre
en athlétisme fait un peu tache. On a du mal à
2021
concevoir le peu d'impact qu'elle a eu, la victoire
Un peu d'autosatisfaction ne nuit pas. C'est donc
de Mimoun en 1956 fit beaucoup plus de bruit,
sans doute parce que j'ai couru un marathon une
mais c'est justement cette quasi indifférence qui
fois dans ma vie que la couverture du
souligne le malaise. Cette histoire a le mérite de
"Marathon", de Nicolas Debon m'a attiré l'oeil.
rappeler l'exploit de ce petit homme, discret mais
Pour être plus précis - et un peu moins
tenace, une force d'abnégation, de courage, là où
prétentieux aussi, la couverture en elle-même
le triomphalisme national vient parasiter la
aurait suffi à me happer. Un mot pour titre, un
compétition, et perdre au final. Si ça avait été une
dessin épuré, une ambiance sombre où l'ombre
fiction, c'eût été une belle histoire, mais la suite,
du stade semble comme écraser les+coureurs. LIRE LA SUITE
racontée en dossier à la fin de la bande dessinée
Comme la distance même du marathon semble
est moins reluisante.
être un défi quelque peu inhumain pour ceux qui
Commenter
Je ferais cependant
s'y frottent.
J’apprécie
un reproche à cette bande 0 25
dessinée : la bande dessinée ne raconte que la
110 pages d'une histoire méconnue. Celle de El
course, comme un simple article journalistique,
Ouafi Boughéra, tombée dans les oubliettes de
avec il est vrai un style graphique qui souligne
★★★★★
l'Histoire. Un indigène, comme l'on dit alors, venu
l'atmosphère,07
Imaginoire aoûtcela ne ma pas convaincu
mais
d'Algérie travailler à Billancourt, comme tant
2022
pour autant. À mon avis, le dossier final aurait dû
d'autres des siens. Qui vient faire le nombre à
faire
Un roman
partiegraphique
intégrantebiographique
de la bande dessinée,
qui nous et
Amsterdam, en 1928, sur le marathon olympique,
non pas être
emmène entreunles
ajout
deux pour
guerre
la compréhension,
à Amsterdam où car
qui clôt traditionnellement les épreuves
il est
se déroule
indispensable
les 9eme de jeuxle olympiques.
lire, mais il semble
Nous allons
faire
d'athlétisme. Un marathon éprouvant, dans des
partie d'une
assister à la mythique
autre histoire,épreuve
alorsduque
Marathon
c'est bienetla
conditions dantesques, que Nicolas Debon rend
même. Pouraux
embarquer moi,
côtés
il aurait
des coureurs
fallu prolonger
pour lesla 42,195
bande
parfaitement. Simplicité du trait, comme un film
dessinée,
km qui useront
le partià pris
tour dede ne
rôles
raconter
les athlètes
que la
d'époque, avec du grain, du flou, des mises au
course me fait l'effet
internationaux parmid'un lesquels
pointBoughéra
de vue tropEl Ouafi.
point fluctuantes. 42 km où nous haletons aux
timide,
Ce sportif
et du
originaire
coup, je d'Algérie,
suis restéouvrier
sur ma des
faim.usines
côtés de El Ouafi et de sa folle remontée. Jusqu'à
Renault de Billancourt remporte la médaille + LIRE LA d'or
SUITE
... oui, jusqu'à quoi au juste ?
pour la France.
Lisez cet ouvrage, savourez-le. Allez plus loin
Nicolas Debon revient donc sur cette épreuve à
Commenter
avec le complément J’apprécie
de fin de livre, qui apporte
travers laquelle, il nous conte une époque où les
0 un
21
éclairage historique indispensable.
Hommes qui ne voulaient plus jamais cela en
Et qui me fait dire qu'il y avait jusque-là, dans
parlant de la Grande Guerre, disent vouloir
mon panthéon personnel, la figure d'Alain
construire un monde meilleur. Meilleur surtout
Mimoun, et qu'il est désormais accompagné de El
pour les « blancs ». On le verra dans ce récit, plus
Ouafi Boughéra, le mécano de Billancourt.
que la fierté de voir la France gagner, il y a une
certaine gêne à ce que ce soit grâce à un « petit
arabe ».
En plus de ses qualités scénaristiques, cet
ouvrage se distingue par de très belles planches
colorées dans des nuances de brun-rouge où juste
se détache le bleu des athlètes français.
Une belle réussite qui rend un bel hommage au
vainqueur français oublié.
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Imaginoire ★★★★★
Guillaume72 ★★★★★
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