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L’athlétisme
à l’école
I. Préambule 2
II. Définition de l’activité 3
A. Principes généraux communs aux différentes familles athlétiques 3
B. Composantes de l’activité 3
C. Repères communs aux différentes activités d’athlétisme 4
V. Les sauts 24
A. Le saut en longueur 26
B. Les multi-bonds 30
C. Le saut en hauteur 34
VII. La rencontre 52
IX. Lexique 57
X. Bibliographie 58
1
I. PREAMBULE
Ce document apporte des pistes de travail pour mettre à disposition des enseignants
un outil leur permettant de bâtir un module d’apprentissage en athlétisme.
2
II. DEFINITION DE L’ACTIVITE
A. PRINCIPES GÉNÉRAUX COMMUNS
AUX DIFFÉRENTES FAMILLES ATHLETIQUES
Une course ou une prise d’élan puis une modification de la trajectoire pour propulser
→ soit son corps ;
→ soit un engin.
disque, marteau
Un engin en lançant le plus loin poids, javelot
B. COMPOSANTES DE L’ACTIVITE
a. Plusieurs pôles :
savoir appréhender des
facteurs informationnels
complexes
information
investir une énergie oser le défi,
conséquente énergie émotion oser se
dans l’activité confronter
moteur au résultat
maîtriser sa motricité
3
b. Les conséquences pédagogiques : développer chez l’élève des comportements.
Aller vers des efforts de plus en plus intenses, de plus en plus maîtrisés afin de mieux
connaître ses possibilités. La réussite est liée à l’acquisition des savoirs et des
capacités motrices.
Être de plus en plus conscient des grands principes d’efficacité (biomécaniques) pour
réussir.
Il est donc nécessaire d’élaborer une mesure qui balise le temps et l’espace.
LES SAUTS : transmettre au corps l’énergie cumulée dans la course d’élan sans rupture et
donner un rôle propulseur aux segments libres.
LES LANCERS : transmettre à l’engin l’énergie cumulée dans l’élan et utiliser le rôle
prépondérant des jambes.
4
III. COMPETENCES ET MOTS CLEFS CONCERNANTL’ACTIVITE
A. INVENTAIRE DES COMPÉTENCES SPÉCIFIQUES.
- Courir vite en ligne droite pendant quelques secondes (5 sec. - de vitesse : partir vite à un signal, maintenir sa vitesse - de vitesse : prendre un départ rapide, et maintenir sa vitesse
environ) sur une distance courte (une quinzaine de mètres), par pendant 6 à 7 secondes, franchir la ligne d’arrivée sans pendant 8 à 9 secondes.
exemple en franchissant le plus possible de zones de couleur. ralentir. - de relais : s’élancer et recevoir ou passer un témoin sans
- Courir moins vite mais plus longtemps (quelques minutes), - en durée : courir longtemps (entre 6 et 12 minutes, selon ralentir, dans une zone d’une vingtaine de mètres.
sans s’essouffler, sur plusieurs tours (dont on peut choisir la les capacités de chacun), de façon régulière, sur une plus - en durée : courir à allure régulière sans s’essouffler pendant 8 à
longueur). longue distance, sans s’essouffler. 15 minutes (selon les capacités de chacun)
- Courir et sauter en franchissant des obstacles : 3 à 5 petites - d’obstacles : courir et franchir trois obstacles bas - de haies : prendre un départ rapide, courir et franchir trois haies
haies basses espacées de 1 à 2 mètres. successifs en ralentissant le moins possible. basses en ralentissant le moins possible, finir vite.
SAUTER SAUTS
5
Sauter le plus loin possible et arriver sur ses pieds (dans des - courir et sauter le plus loin ou le plus haut possible. - en hauteur : prendre quelques pas d’élan, sauter le plus haut
zones ou ronds de couleur) : - courir et sauter loin et/ou courir et sauter haut et se possible par-dessus un fil ou une barre, avec une impulsion
- depuis un obstacle haut (banc ou plinth bas) «réceptionner». d’un seul pied.
- après quelques pas d’élan, en un seul ou plusieurs bonds - en longueur : après une dizaine de pas d’élan rapides, sauter
(en un ou plusieurs bonds) le plus loin possible.
LANCER LANCERS
Lancer différents objets (balles légèrement lestées, javelots Courir et lancer des objets légers, ou des objets lestés le Courir pour lancer de façon adaptée à l’engin un poids ou un
mousses, etc…) le plus loin possible (zones de couleur), avec plus loin possible, sans sortir de la zone d’élan. javelot (mousse) le plus loin possible, sans sortir de la zone
ou sans élan, sans sortir de la zone d’élan. d’élan.
Être capable de le faire (Courir et lancer des objets) de plus Courir à différentes allures :
en plus régulièrement : égaler ou battre son propre maintenir sa vitesse sur une course rapide ou une course longue
record lors des «séances d’entraînement» et de (notion de types d’efforts variés).
«rencontres». Ajuster son action à celle des partenaires : courir au même
rythme que les autres enfants du groupe (Course de durée).
Être capable de le faire régulièrement et à une échéance
donnée (Rencontre avec une autre classe, « Olympiade » etc…).
5
B. MOTS-CLES
Compétences spécifiques
MATERNELLE / Activités athlétiques CYCLE 2 / Activités athlétiques CYCLE 3 / Activité : athlétisme
Action que l’on peut mesurer Performance mesurée Performance mesurée et enchaînements variés
Compétences transversales
6
S’engager dans l’action S’engager lucidement dans l’activité S’engager lucidement dans la pratique de l’activité
- oser - accepter de se mesurer. - en choisissant ;
- éprouver - se fixer un contrat. - en anticipant ;
- nommer - fournir des efforts variés et adaptés. - en contrôlant ses émotions.
Faire un projet d’action Construire un projet d’action Construire de façon de plus en plus autonome un
projet d’action
Se conduire dans le groupe en fonction de règles Appliquer des règles de vie collective Se confronter à l’application et à la construction des
- participer - coopérer. règles de vie et de fonctionnement collectif
- comprendre et respecte. - connaître et assurer les différents rôles. - comprendre, respecter et expliquer.
- aider et conseiller un camarade.
6
IV. LES COURSES
Pour courir efficacement, il est indispensable de :
Le bassin est le point d’appui des chaînes musculaires. Il est donc essentiel de
construire systématiquement un gainage (position tonique du bassin) afin d’éviter que
le corps ne se déforme au cours du geste et absorbe une partie de l’énergie dépensée.
Définition et fondamentaux
La concentration
Spécificités
Dépasser une motricité spontanée pour aller vers une course de vitesse, en donnant
des repères permettant une meilleure efficacité.
7
A. LA COURSE DE VITESSE
J’attends le départ en éveil : les deux pieds décalés dans l’axe de la course…
… je pars juste au signal…
… je cours dans l’axe du couloir…
… j’enchaîne les actions sans rupture en restant équilibré jusqu’à la fin…
… je passe la ligne d’arrivée sans ralentir.
Situation de référence
Au signal de départ,
courir le plus vite possible pour franchir la ligne d’arrivée en pleine vitesse.
Attitudes
Illustrations Consignes et situations d’aide
caractéristiques
8
« Ne ralentis qu’après la
L’élève ralentit à
deuxième ligne d’arrivée. »
l’approche de la
ligne d’arrivée et
« Rattrape ton camarade qui
s’arrête dès la
démarre à environ 5 mètres de
ligne franchie.
la ligne d’arrivée. »
L’élève court en
posant d’abord le « Cours sans faire de bruit. »
talon.
9
QUELQUES SITUATIONS POUR COURIR VITE :
A1 :
Organiser des courses par séries aléatoires (4-5) puis faire s’affronter les premiers de
chaque série, les deuxièmes…
---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
Départ Arrivée Fin de course
De 30 à 50 m
A2:
Courir par séries de niveau et annoncer qui on va battre (1 point par contrat réussi).
A3:
Par deux : le premier parvenu à la ligne Arrivée gagne un point. S’il parvient à la ligne
Fin de course, il bénéficie d’un point supplémentaire. Effectuer plusieurs séries et
totaliser les points.
A4:
Course-handicap pour réussir un défi : A doit attraper B.
Effectuer de nombreuses séries en changeant les rôles, en faisant varier la distance du
handicap.
/
A B ---- - - - -
/
---- - - - -
/
---- - - - -
/
---- - - - -
Départ Arrivée
/
élève qui a choisi son handicap.
A5:
Jeu des 3 tapes : les deux adversaires sont face à face. La troisième tape donnée par B
dans la main de A déclenche la poursuite.
A6:
Jeux de poursuite et de touche en variant les positions de départ des coureurs (assis,
couchés, dos à dos, chameau/chamois…).
A7 :
A partir de deux lignes de départ opposées, les coureurs convergent vers la ligne
d’arrivée.
Arrivée
Starter
Juge
10
B. Stabiliser une performance.
B1:
A partir de la performance réalisée (repérage de la distance parcourue) sur un certain
temps (5-7 secondes), l’élève choisit une distance à parcourir plusieurs fois.
Starter Chronométreur
---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
Juge
B2:
Courir pour rattraper un adversaire.
Juge
A 5 4 3 2 1
B 5 4 3 2 1
C1:
Le juge repère la zone d’arrivée du coureur sur un temps donné (7 à 10 s). Le
chronométreur horloge annonce l’écoulement du temps à voix haute. Le coureur réalise
au moins sa performance à plusieurs reprises ou l’améliore.
Juges
1 2 3 4 5
1 2 3 4 5
1 2 3 4 5
1 2 3 4 5
Chronométreur horloge
C2:
Chronométrer son temps sur 20m (temps de base), puis pronostiquer sa performance
sur 10m, 30m, 40m voire 50m et la réaliser à plusieurs reprises.
11
D. Maîtriser ses appuis pour améliorer sa gestuelle.
Amortissement Impulsion
environ 30 m
---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
D1:
Courir droit : dans un couloir étroit, en suivant une ligne, regard horizontal.
D2:
Courir droit en fermant les yeux (durant 3 ou 4 secondes, en limitant et espaçant les
coureurs), l’adulte est le garant du temps et de la sécurité.
D3:
Courir à cadence très rapide (sur 20 mètres), à amplitude maximum (faire compter le
nombre d’appuis).
D4:
Courir sur place genoux hauts, au signal accélérer vers l’avant.
D5:
Courir genoux hauts, talons-fesses, jambes tendues en avant...
D6:
Courir en avant au signal, en arrière, en avant …(dans la même direction), se déplacer
latéralement, en pas chassés, au signal courir rapidement vers l’avant (même direction
et direction opposée pour le déplacement latéral).
D7:
Courir. Au signal, effectuer un tour complet et reprendre par une accélération jusqu’à la
ligne d’arrivée.
D8:
Courir bras derrière le dos, bras croisés, mains dans les poches.
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D9:
Courir en modulant son allure (matérialiser les zones ou donner un signal sonore
différent) :
Marcher → courir lentement → courir rapidement.
courir lentement → courir rapidement → courir au maximum.
courir vite → se laisser décélérer → courir vite.
Dans toutes les situations suivantes, penser à demander à l’élève à maintenir le buste
bien droit et à amplifier l’utilisation des bras.
E1:
Courir le plus vite possible avant de se "désunir" un pied dans chaque cerceau :
.
ΟΟΟ Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο
ou
Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο ΟΟΟΟ
E2:
Courir à allure régulière avec des foulées imposées sur un parcours aménagé.
avec des lattes, un pied entre chaque latte (de 1m à 1,60m).
E3:
Sauter pieds joints en avant puis courir rapidement vers l’avant.
……… en arrière…………..
E4:
Courir sur une légère pente (en descente) en "survitesse" en contrôlant ses placements.
Idem mais en montée.
E5:
Courir en montant des escaliers (marche par marche, 2 marches par 2 marches, puis
3,5,6…) en restant bien droit, en se servant des bras, en se grandissant à chaque
poussée.
E6:
Courir le plus vite possible sur un parcours aménagé pour des foulées irrégulières
(cerceaux, lattes).
Ο Ο Ο Ο Ο Ο Ο ΟΟ Ο ---- - - - -
Ο Ο Ο Ο
] ] ] ] ] ]] ]] ]] ] ] ]] ] ] ---- - - - -
E7:
Courir en faisant la majorette avec un temps de suspension.
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F. Réagir à un signal – Créer de la vitesse au départ.
Le départ est un moment clé dans une course de vitesse, il demande à être
travaillé spécifiquement.
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QUELQUES SITUATIONS POUR AMELIORER LA VIGILANCE LORS DU DEPART :
F1:
Réagir à un signal sonore, tactile, visuel (ballon lancé qui touche le sol à différents
endroits), devant ou derrière le coureur. Varier les positions de départ (assis, couché, de
dos).
F2:
2 signaux différents sont donnés, un seul, repéré au préalable, déclenche le départ.
F3:
Un rythme de signaux réguliers est produit, l’élève choisit celui sur lequel il va partir.
F4:
Les élèves tirent au sort un papier sur lequel est indiqué un signal (frappé de main,
sifflet, clochette…). Ils partent lorsque leur signal retentit.
F5:
Jeu des 3 tapes : les deux adversaires sont face à face. La troisième tape donnée par B
dans la main de A déclenche la poursuite sur une distance réduite.
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B. LA COURSE D’OBSTACLES
J’attends le départ en éveil : les deux pieds décalés dans l’axe de la course…
… je pars juste au signal…
… je cours dans l’axe du couloir…
…j’enchaîne les actions sans rupture, malgré les obstacles, en restant équilibré
jusqu’à la fin…
…je passe la ligne d’arrivée sans ralentir.
Situation de référence
Au signal de départ, courir le plus vite possible, sans rupture sur les 4 obstacles
répartis sur 40 m, pour franchir la ligne d’arrivée en pleine vitesse.
50m
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QUELQUES ATTITUDES OBSERVABLES À FAIRE ÉVOLUER :
Franchissement
La poussée sur le Retravailler la montée
dernier appui est d’escaliers/gradins.
trop faible.
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QUELQUES SITUATIONS POUR FRANCHIR LES OBSTACLES TOUT EN
COURANT VITE :
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C. LA COURSE DE RELAIS
Définition et fondamentaux
La concentration
La maîtrise gestuelle
Axes de travail
Situation de référence
Départ Arrivée
x x x x
x x x x
x x x x
x x x x
* suivant les conditions locales, les meilleures conditions étant une piste aménagée (stade).
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QUELQUES ATTITUDES OBSERVABLES À FAIRE ÉVOLUER :
Attitudes Illustrations
caractéristiques Consignes et situations d’aides
Position arrêtée du Voir position de départ du
relayeur (pieds et corps coureur de vitesse.
tournés vers l’arrière). « Pars avec de l’avance pour
Il attend le témoin avant empêcher le témoin de
de démarrer. ralentir. » (Voir S8.)
Gène dans le passage du « Mettez-vous d’accord pour
témoin, les deux coureurs occuper chacun une partie du
se heurtent. couloir en fonction du choix de
la main qui passe et de celle
qui reçoit. » (Voir S4).
Le relayé ralentit en « Essaie d’aller de plus en plus
arrivant dans la zone de vite jusqu’au moment où tu
transmission. donnes le témoin. Ne perturbe
pas ta course.» (Voir S3 et S6).
Départ de 20 m à 30 m Arrivée
A1 A2 A3 A4 A5
X• X X X X
XB
Départ Arrivée
≈ 10m
XXXX
XXXX
2 équipes s’affrontent.
) puis un aller
Le premier relayeur effectue un aller et retour, en passant derrière le plot (
simple en tenant par la main le deuxième relayeur. Il reste à l’arrivée pendant que le
deuxième relayeur continue le retour et termine un aller avec le troisième relayeur qui
revient et…..
A la fin, tous les équipiers sont derrière la ligne d’arrivée.
A B
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Situation 5 : "Relais ovale"
équipe A contre équipe B
A1 A2 A3 A4 A5 B1 B2 B3 B4 B5
C1 C2 C3 C4 C5
Les élèves, par équipes, courent à allure modérée à la queue leu leu.
Le dernier a le témoin en main. Au signal, se passer le témoin sans se retourner, sans
ralentir, le plus rapidement possible.
●M x
x
x
x
Les élèves, en position correcte de départ, regardent vers l’arrière et démarrent dès qu’un
ballon lancé par le maître touche le sol.
A4A3 A2 A1
B4B3 B2 B1
C4C3 C2 C1
D4D3 D2 D1
40cm -4/5 m
Départ 20 m Arrivée
Au signal, les élèves A2, B2, C2, D2 partent puis ralentissent à partir de la zone grisée pour se
positionner à la place des n°1.
A1, B1, C1, D1, démarrent dès le passage des n°2 dans la zone grisé e. Ils terminent leur
course à pleine vitesse puis vont se placer derrière leur file.
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Situation 7 :
Évaluer le décalage entre un coureur (B) seul et une équipe de relayeur (A).
Départ Arrivée
A1 A2 A3 A4 5 4 3 2 1
B
Effectuer plusieurs passages
A1
A2
Zone de transmission Arrivée
5m
Les élèves courent par deux à pleine vitesse, le deuxième légèrement décalé à l’arrière du
premier (1m) sur le côté (suivant la main utilisée pour la transmission). Lorsque le premier
arrive dans la zone, il tend son bras vers l’arrière et reçoit le témoin – sans ralentir – ni au
moment du passage de témoin, ni après, jusqu’à l’arrivée.
La transmission peut également se faire à un signal sonore du deuxième élève lorsqu’il
atteint la zone.
Règles d’or
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V. LES SAUTS
Définition et fondamentaux.
Axes de travail :
Produire une course d’élan de qualité :
- de longueur raisonnable,
- haute : bassin gainé et haut, genou haut devant, regard dirigé vers l’avant.
- avec des foulées stables et régulières,
- accélérée progressivement.
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Spécificités.
L’attitude globale du sauteur est caractéristique de son degré de maîtrise. Cette observation
permet de proposer des situations visant une amélioration.
Il est important de donner des repères aux élèves afin de leur permettre de mieux organiser
leurs actions.
Matérialiser :
la course d’élan qui doit varier selon les sauteurs (plots),
la zone d’appel qui doit être respectée,
l’angle d’envol (élastique, sacs, cartons),
la réception (zones).
La grande difficulté des sauts : conserver l’énergie accumulée lors de la course d’élan pour
la transmettre efficacement au corps lors de l’impulsion.
Règle d’action :
« Courir équilibré…sauter…se réceptionner de façon tonique et équilibrée.»
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A. LE SAUT EN LONGUEUR
Situation de référence
Course d’élan :
« Cours en accélérant
L’élève court sur le régulièrement jusqu’à
même rythme ou avec l’appel.»
des changements de On doit noter une
rythme aléatoires. augmentation de la
cadence sans
raccourcir la longueur
de la foulée.
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Liaison course/impulsion :
Impulsion :
Attitudes Illustrations Consignes
caractéristiques et situations d’aide
L’élève prend son « Essaie d’avoir une prise
impulsion avant ou d’élan réduite, mais avec
après la zone d’appel. une course régulière. »
Utiliser des lattes.
« Étalonne ta course
d’élan (6,8 foulées) »
L’élève a une « Grandis-toi pendant le
impulsion trop saut, monte le genou de ta
rasante. jambe libre et regarde
devant toi. Utilise tes bras
pour t’aider à te grandir. »
L’élève s’écrase au « Pousse longtemps le sol
moment de l’appel et derrière toi en te
décolle très peu. grandissant.»
Utiliser un appel surélevé.
« Emmène tout ton corps
vers le haut et l’avant.»
L’élève se cambre et « Garde le tronc droit en
monte exagérément. te grandissant vers l’avant
et le haut.»
Le bassin doit être gainé.
27
Pendant la suspension :
La réception :
28
QUELQUES SITUATIONS POUR SAUTER LOIN :
Il est fondamental de savoir que, pour progresser et aller au bout de ses capacités, l’élève
doit, à un moment donné, être confronté à une difficulté.
Le « savoir courir » est essentiel (vitesse optimale donnée par des foulées stables et
régulières).
En préalable :
- Privilégier les situations où la prise d’appel est en légère surélévation (20 cm).
- Travailler sur des courses d’élan réduites (3 ou 5 foulées maximum) afin de
ressentir les actions de poussée à l’appel.
- Sécuriser l’aire de réception.
29
B. LES MULTI-BONDS
Pendant la suspension,
… je regarde vers l’avant…
… mon buste reste vertical…
… mon genou avant est haut et ma cuisse est à l’horizontale.
Situation de référence
30
QUELQUES ATTITUDES OBSERVABLES À FAIRE ÉVOLUER :
Rebondissement :
31
Pendant les suspensions :
La réception :
32
QUELQUES SITUATIONS DE MULTI-BONDS :
Situation 1 : Enchaîner les foulées bondissantes sur toute la longueur d’un tapis.
- - - -
Relances :
- alterner les impulsions à un pied, cloche-pied ou pieds joints,
- rechercher une efficacité en utilisant les bras,
- en fin de séance, l’enfant note le nombre de foulées enchaînées.
- - - - ---- - - - -
---- - - - - ---- - - - -
---- - - - -
---- - - - -
Remarques :
- s’essayer plusieurs fois sur chaque parcours du plus facile au plus difficile,
- raccourcir l’élan jusqu’au minimum,
- noter les progrès.
- - - - G G D G D G G ---- - - - -
---- - - - - G D D G ---- - - - -
---- - - - - D D G ---- - - - -
33
C. LE SAUT EN HAUTEUR
Saut en Fosbury
Saut en ciseau
Situation de référence
Après une course d’élan, prendre une impulsion verticale sur un pied d’appel déterminé
au préalable, pour franchir un obstacle.
34
QUELQUES ATTITUDES OBSERVABLES À FAIRE ÉVOLUER :
La course d’élan.
35
La verticalité de l’impulsion :
36
QUELQUES SITUATIONS POUR SAUTER HAUT :
Il est fondamental de savoir que, pour progresser et aller au bout de ses capacités, l’élève
doit, à un moment donné, échouer à l’exercice proposé. C’est le niveau maximum qui peut
être atteint par l’élève.
Situation 1 : Prendre une impulsion sur son pied d’appel, après une course régulière
sans piétiner.
Consignes :
- Cours régulièrement en ne posant qu’un seul pied entre les lattes puis saute par dessus
l’obstacle.
- Essaye tous les couloirs
- Entraîne-toi dans le couloir où l’écart entre les lattes te semble le plus adapté à ta
foulée.
A B
Situation 4 : Sauter après trois foulées (élan réduit) puis revenir à un nombre de foulées
plus important.
37
Cas spécifique au saut en Fosbury
Cette technique utilise des rotations dans les trois dimensions de l’espace.
Situation 5 : Accepter la chute arrière sur un matelas et se réceptionner sur le haut du dos.
Consigne : Se laisser chuter en arrière, menton sur la poitrine et rester gainé (appuis sur
les épaules et les pieds, bassin maintenu le plus longtemps possible en position élevée).
Situation 6 : Aller s’asseoir sur un empilement de tapis après un élan et une impulsion.
38
VI. LES LANCERS
Définition et fondamentaux
Axes de travail : comprendre l’orientation des forces, prendre des repères sur les
trajectoires et agir longtemps sur l’engin.
Il est important de donner des repères aux élèves afin de leur permettre de mieux organiser
leurs actions.
Faire visualiser :
l’axe de lancer en matérialisant la zone d’impact,
l’angle d’envol de l’engin en lançant par-dessus un repère haut (élastique, barre
transversale d’un but…).
La grande difficulté des lancers est de conserver la dissociation, les jambes étant en
action alors que les bras sont en attente.
40
A. LES LANCERS A BRAS CASSE.
Balle Javelot
Pendant le déplacement :
… j’éloigne l’engin au maximum vers l’arrière…
… je le maintiens haut…
… je pousse sur les jambes pour lâcher l’engin le plus haut et le plus tard possible…
… je le suis des yeux.
Le javelot
Tenue de l’engin :
o main fermée sur la poignée, paume vers le haut,
o coude haut, bras près de l’oreille,
o pointe du javelot sur le trajet yeux/cible,
o ligne des épaules parallèle au sol.
Situation de référence :
41
LES ATTITUDES CARACTERISTIQUES A FAIRE EVOLUER :
Avant le lancer :
Attitudes Illustrations Consignes et situations d’aide
caractéristiques
L’élève utilise une « Prends le javelot à pleine main et
prise "porte oriente ta paume vers le ciel. »
plume".
42
Au moment du lancer :
43
Après le lancer :
44
QUELQUES SITUATIONS POUR LANCER A BRAS CASSE :
Situation 1 : Lancer pour piquer le javelot dans le sable, dans un talus, sans élan, avec élan,
en changeant de main, avec deux mains.
Situation 5 : Par séries de 4,5 élèves après le premier jet, organiser la série des premiers,
des deuxièmes……
Situation 7 : Lancer le plus fort possible une balle (de tennis) contre un mur pour la faire
rebondir le plus loin possible.
Situation 8 : Lancer sur une cible inclinée, horizontale, s’éloigner de plus en plus.
Situation 9 : Lancer par-dessus un fil (1,80 - 2m) puis reculer progressivement afin que
l’engin passe toujours au dessus du fil.
Situation 11 : Lancer avec élan : être capable de lancer en maîtrisant son équilibre après
une prise d’élan accélérée.
Consigne : « Cours en accélérant, l’engin placé au dessus de l’épaule. Lorsque ton pied
gauche passe sur le repère, allonge le bras droit vers l’arrière.»
------------G D G D G D
45
B. LES LANCERS EN POUSSEE.
Tenue de l’engin :
o le médecine-ball est tenu à 2 mains ouvertes, pouces face à face et dessous,
devant le front,
o les pieds sont légèrement décalés,
o les jambes fléchies, le poids du corps sur la jambe arrière, talon décollé,
o le regard est fixé vers le haut et l’avant.
Situation de référence
Règles d’action :
• Le lancer se fait par flexion/extension jambes – tronc – bras.
• Obtenir que la poussée des jambes précède la poussée des bras.
• Insister sur le "fouetté" des doigts en fin de mouvement.
Attitude finale :
• le bassin est face en avant,
• les épaules sont orientées vers l’avant et horizontales,
• les 2 bras sont tendus dans la direction du lancer,
• les pieds sont accrochés au sol.
46
QUELQUES ATTITUDES OBSERVABLES A FAIRE EVOLUER :
47
QUELQUES SITUATIONS POUR LANCER EN POUSSEE :
Situation 1 : Par équipes, effectuer 3 lancers par joueur et totaliser l’ensemble des jets.
Situation 3 : Lancer départ de profil puis lancer en poussant sur les 2 bras, un seul bras,
après tenue par les 2 mains.
Situation 5 : Lancer par tirade avant, arrière : pousser sur les jambes avant de déclencher
l’action des bras.
Situation 6 : Pousse et rattrape, seul, par deux face à face : « Je pousse le médecine-ball
vers le haut, je le rattrape, je coordonne avec une flexion-extension des jambes et
j’enchaîne ».
Situation 7 : Lancer avec élan : marcher puis lancer de face à deux mains.
Situation 8 : Marcher, se placer de profil (sur les deux derniers appuis) puis lancer main
droite.
48
C. LES LANCERS EN ROTATION.
Cerceau
ou anneau à lancer Disque
Pendant l’élan :
Je maintiens au maximum l’engin éloigné de l’axe du corps…
… je lance après une volte en maîtrisant mon équilibre, en accélérant mon
mouvement et en orientant correctement la trajectoire de l’engin…
… je le lâche le plus tard possible en me grandissant…
… je le suis des yeux.
L’index est le " propulseur final " de l’engin qui tourne dans le sens des aiguilles d’une
montre.
Les balancers préparatoires sont nécessaires pour mettre en tension les chaînes
musculaires et donner de la vitesse au corps donc à l’engin.
Le bras lanceur est constamment allongé.
49
QUELQUES ATTITUDES OBSERVABLES A FAIRE EVOLUER :
50
QUELQUES SITUATIONS POUR LANCER EN ROTATION :
Priorité : Passer d’une trajectoire aléatoire à une trajectoire orientée, décidée en jouant sur
la zone de réception et/ou en utilisant des cibles (le bras lanceur termine dans la
direction de la cible).
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VII. LA RENCONTRE
Les apprentissages sont ponctués par des évaluations incontournables adaptées et motivantes pour les élèves. La rencontre en est un
exemple. C’est un moment privilégié de confrontation et de convivialité. L’élève doit pouvoir rendre compte de ses progrès dans un
contexte particulier d’émotion et d’émulation. Il va s’engager et défier les autres en courant, en sautant, en lançant.
L’absence d’installations spécifiques n’est pas rédhibitoire à la mise en œuvre de rencontres. Elles peuvent se faire dans des espaces
variés : cour, terrain herbeux, stade de football… qui feront parfaitement l’affaire. Cependant, l’accès à un" vrai" stade d’athlétisme à un
moment donné du cycle 3 peut relancer la motivation et montrer à l’enfant tout le respect qui lui est dû pour ses progrès et son
investissement.
Elèves et adultes doivent se partager les responsabilités de la préparation, de la gestion et de la prise de performance.
La difficulté réside surtout dans les modalités d’organisation afin d’éviter une perte de temps et surtout une perte de sens :
choix du lieu, règlement, rotation des ateliers, barèmes, récompenses.
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► On "n’apprécie" pas une forme gestuelle qui a été imposée et travaillée lors de la préparation mais on mesure une performance (résultat
d’une action motrice).
► Les performances individuelles sont au service d’un classement collectif (équipe, classe).
► On fait découvrir à tous les élèves un athlétisme riche : les 3 grandes familles d’épreuves sont présentes systématiquement (course,
saut et lancer). Une épreuve collective (le relais) est incluse également (pour tous ou pour un choix d’élèves représentant leur classe).
► Les élèves sont évalués selon des critères non seulement partagés, mais compris. Les performances sont directement accessibles et
interprétables par les élèves.
► Le choix des épreuves par les élèves parmi les 3 grandes familles implique d’aborder plusieurs spécialités dans les apprentissages tout
au long du cursus.
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DEUX EXEMPLES DE RENCONTRES AU CYCLE 3 :
Performances notées sur 1, 2,3 ou 4 points. Performances notées sur 20 points (barèmes). Performances notées sur 20 points (barèmes).
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Avec un classement par équipe et par niveau d’âge.
Saut en longueur,
Triple bond,
Lancer en rotation (anneau),
Lancer à bras cassé (balle lestée de 500 g),
Course de vitesse (40 ou 50 m),
Course de haies (40m)
Sur chacun des ateliers, chaque équipe doit présenter 5 athlètes. Les autres équipiers participent en tant que juges ou arbitres.
Cependant, un athlète doit obligatoirement réaliser un saut, un lancer et une course.
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VIII . LE MATÉRIEL DE BASE
ASCO
• 3 Medecine-ball
• 3 chronos
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• .Un lot de bâtons de relais (témoins)
• 2 steppers
• 4 tapis de réception
* Fabrication possible :
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IX. LEXIQUE
Termes employés Définitions
Aligner la chaîne L’athlète doit respecter un alignement de l’ensemble des muscles sollicités
musculaire pour un mouvement suivant l’axe longitudinal du corps afin de mieux
transmettre les forces.
Angle d’envol Angle que fait la trajectoire du sauteur avec l’horizontale.
Chaîne musculaire Lors d‘un lancer, mettre en tension la chaîne musculaire du pied opposé au
croisée bras lanceur (additionner les forces vers l’avant et le haut).
Chemin de Trajectoire que parcourt l’engin de lancer avant d’être lâché. Il doit être le plus
lancement long possible et accéléré.
Cloche pied Sauts successifs sur un seul pied (le même).
Dérouler le pied «Amortissement/soutien/poussée» s’enchaînent de manière dynamique avec
une organisation qui anticipe la pose du pied au sol (flexion de la cheville
avant que le pied ne se pose au sol).
Dissociation Capacité de réaliser des actions différentes avec les membres inférieurs et les
membres supérieurs.
Envol Phase ascendante après l’impulsion.
Étalonner une Placer des repères au sol pour une prise d’élan afin d’arriver au point
trajectoire d’impulsion dans les meilleures conditions possibles.
Fouetté des doigts Laisser aller le mouvement jusqu’à son terme pour lancer un projectile.
Gainage du bassin La sangle abdominale doit être tonique pour résister aux déformations suite
aux mouvements et permettre de maintenir une attitude. Cela permet de lutter
contre la perte de l’alignement préjudiciable à une transmission optimale des
forces (cassure du tronc).
Jambe libre Voir segment libre. Jambe que l’on projette vers l’avant lors d’un saut.
Lancer à l’amble Mobiliser bras et jambe du même côté lors du lancer (fréquent chez l’athlète
débutant).
Passer en « cycle Le cycle est le chemin que parcourt le pied dans l’espace à chaque foulée.
de jambes C’est un repère pour l’observation et l’évaluation de la foulée.
antérieur » La foulée du débutant est caractérisée par le "cycle arrière ou postérieur" (les
talons remontent derrière les fesses ce qui génère davantage de freinage que
de propulsion). Il faut amener les élèves à courir genoux plus vers l’avant et le
haut pour mieux tendre la jambe et avoir ainsi une foulée plus efficace. La
position du bassin et du tronc est déterminante.
Piétiner Raccourcir sa course par une succession de petites foulées hésitantes,
étriquées avant un obstacle ou une impulsion.
Pied d’appel ou Jambe dominante qui projette le sauteur. Toute la charge musculaire s’exerce
jambe d’appel sur cette jambe pour produire le saut.
Planche Zone d’appel spécifique au saut en longueur.
Relayeur Coureur qui va recevoir le témoin.
Relayé Coureur qui transmet le témoin.
Reprise de course Après le passage d’un obstacle, c’est la reprise de course qui évite un
active affaissement du corps. On conserve une attitude de course après le
franchissement (même alignement corporel que dans la course).
Segments libres Ce sont les segments autres que la jambe d’appui ou le bras lanceur donc
non sollicité directement par le mouvement. Ils contribuent à l’équilibration et
participent à l’impulsion (inertie).
Starter Personne qui donne le signal du départ.
Témoin Petit bâton (ou tube) que se passent les coureurs dans une course de relais.
Visser- dévisser Mise en tension de la chaîne musculaire pour accumuler de l’énergie et la
libérer rapidement (ressort).
Volte Mouvement circulaire du corps.
Zone d’appel Zone dans laquelle le sauteur prend son impulsion.
C’est dans cette zone que s’effectue la transmission d’énergie accumulée
dans la course.
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X. BIBLIOGRAPHIE
Athlétisme :
tome 1 : Les lancers D.DAUMAIL- F.AUBERT- 2004
tome 2 : Les sauts F.AUBERT-T.BLANCON-S.LEVICQ - 2004
tome 3 : Les courses F.AUBERT-T.CHOFFIN - 2007
Collection « De l’école…aux associations » - Editions revue EPS
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ADRIAN Pascale
JACQUOT PETIT Christine
LAIR Jacky
OSTER Michel
PRZYBYLSKI Raymond
RIMLINGER Robert
SIMONET Désiré
SORBA Thierry
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Document pédagogique d’enseignement de l’athlétisme à l’école primaire
conçu et réalisé par les conseillers pédagogiques en EPS de la Moselle.
Année 2008