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Retour sur l’expulsion des juifs d’Espagne

par Isabelle la Catholique

Royaume wisigothique en 500 ap.J.C.


« La suprématie des hispano-hébreux se fit
intolérable aux masses.» Américo Castro

« Où que les Juifs s’établissent, il faut qu’ils


arrivent à être les maîtres ; et tant qu’ils ne
posséderont pas la domination absolue, ils
devront se considérer comme exilés et
prisonniers, bien qu’ils dominent déjà
quelques nations, jusqu’à ce qu’ils les
dominent toutes, ils ne doivent pas cesser de
crier : quels tourments, quelle indignité. »
(Talmud de Babylone, Traité Sanhédrin,
folio 104, colonne 1)

Des Juifs vivaient en Espagne depuis le IVème siècle avant J. C..

Expulsés d'Angleterre en 1290, 1348 et 1375 en Allemagne ; 1306


et 1394 en France, de Russie qui, au XIIᵉ siècle les expulsèrent par
les Coumans, ils se réfugièrent en masse en Espagne et avaient
prospéré sous les Maures (1) . Ils n’étaient donc en rien
autochtones et de vieille ancienneté.

Le « seuil de tolérance » se trouva alors dépassé, et les pogroms


antijuifs commencèrent, notamment en 1391, en Castille. Pour s’en
protéger, beaucoup de Juifs se convertirent par peur, intérêt.

Isabelle exigea que les plus de 200 000 Juifs présents se


convertissent ou qu’ils quittent le territoire. Parce que des milliers
avaient été massacrés au cours des émeutes anti-juives de 1391,
plus de 50 000 Juifs acceptèrent de se convertir et devinrent
connus sous le nom de conversos (2) .

1492, est en effet une année décisive pour la monarchie


espagnole : expulsion des Juifs d’Espagne, la Reconquista par la
prise de Grenade aux mains des Maures et la découverte ou plutôt
la redécouverte de l’Amérique par Christophe Colomb.

Le 2 août 1492, (qui correspond justement, cette année-là, au 9 du


mois d'Ab, jour anniversaire de la destruction du 1 et du 2ᵉ Temple
de Jérusalem), les Juifs furent expulsés. Les 145 000 Juifs qui
quittent la péninsule ibérique s'en vont pour 93 000 en Turquie, 30
000 au Maghreb ; 9 000 en Italie ; 3 000 en France ; 2 000 en
Hollande ; 2 000 en Egypte ; 1 000 en Grèce ; 5 000 en Amérique.

Le livre de Jean Dumont, L'incomparable Isabelle la Catholique


Éd.Critérion fait un sort à l’accusation fausse, véhiculée par une
horde d’historiens outrageusement philosémites (3) de la politique
antisémite des rois catholiques espagnols.

Jean Dumont reconnaît que la conversion forcée des Juifs n'est pas
à reprocher aux vieux-chrétiens ou Chrétiens de souche.

Ces derniers ayant été généreux dans leur hospitalité, ils avaient le
droit d’exiger que les conversos pervers ne retournent pas cette
générosité contre elle en s'emparant indûment des charges
publiques et en attaquant le catholicisme. Ces conversos « pervers
» montrèrent assez rapidement qu’ils n’étaient pas de douces
pauvres brebis opprimées qu'on nous peint, mais présentaient un
réel danger social et politique pour que le pouvoir royal s’en émût et
prenne des décisions d'expulsions, sévères, mais justes (4).

Béatrice Leroy, historienne très philosémite de l’Espagne


médiévale, passe sous silence la mainmise juive et conversa
opérée abusivement sur les charges publiques, les titres nobiliaires
jusqu’à la couronne elle-même, la hiérarchie épiscopale, et la
prédication religieuse. Est passée sous silence l’origine judaïque et
conversa de l’Inquisition (5)(cf. Jean Dumont, p.112)
Comme toujours avec les historiens philosémites n’est retenu que
ce qui les arrange.

Comme le constate l'historien récent de l'Inquisition, Henry Kamen,


Histoire de l’Inquisition espagnole, « les principaux polémistes »
antijudaïsants, et promoteurs de l'Inquisition, « étaient eux-mêmes
d’ex-juifs » (5). Les conversos espagnols entrèrent en foule chez les
Jésuites (6). (cf. Jean Dumont, l'Église au risque de l'Histoire,
p.357, Éd.Critérion, 1981)

Les Juifs et les conversos cherchèrent à faire que les chrétiens


renient leur foi. Ces conversos seront infidèles à leur nouvelle foi
catholique que par la pression des habitudes familiales et par
ignorance, l'enseignement de la foi chrétienne ayant été
insuffisants. (cf : Jean Dumont, p. 91) L’Espagne d'Isabelle ne
pouvait admettre que, grâce au sanctuaire toléré et protégé des
Juifs, dans un pays statutairement chrétien, de plus en plus d'ex-
Juifs influents, bénéficiant de tous les avantages sociaux et
nationaux de leur accueil comme chrétiens, rejettent en fait et
activement le Christ, son Eucharistie, son message et les
sacrements de sa Nouvelle Alliance. C’était impossible,
religieusement et nationalement inacceptable, du moins à l'époque.
(7)

L'opposition aux Juifs fut le fait du clergé régulier, proche du peuple


et des paysans. Les classes supérieures, la noblesse et le haut
clergé leur furent plus favorables. Ces classes sociales furent,
comme aujourd’hui, toujours ou presque traîtres à leur patrie
épousant la cause du plus fort au lieu du plus juste.

Selon l'historien du marranisme, l’éminent professeur Yirmiyahu


Yovel : « Les conversos se sont précipités dans la société
chrétienne et ont infiltré la plupart de ses interstices. Après une ou
deux générations, ils étaient dans les conseils de Castille et
d'Aragon, exerçant les fonctions de conseillers et administrateurs
royaux, commandant l'armée et la marine et occupant toutes les
fonctions ecclésiastiques, de curé à évêque et cardinal. […] Les
Conversos étaient des prêtres et des soldats, des politiciens et des
professeurs, des juges et des théologiens, des écrivains, des
poètes et des conseillers juridiques - et bien entendu, comme par le
passé, des médecins, des comptables et des marchands de haut
vol. Certains se sont alliés par alliance aux plus grandes familles de
la noblesse espagnole […]. Leur ascension et leur pénétration dans
la société ont été d’une ampleur et d’une rapidité étonnantes. »
En 1492, Chemor, premier Rabbin d'Espagne, écrivit au Grand
Sanhédrin, siégeant à Constantinople, pour lui demander conseil au
moment où une loi espagnole menaçait les Juifs d'expulsion. Voici
la réponse qui lui fut envoyée :

Chers et bien-aimés frères en Moise, nous avons reçu la lettre dans


laquelle vous nous exprimez vos anxiétés et les malheurs qui vous
frappent. Nous en ressentons, en les apprenant, la même douleur
que vous-mêmes.
« L’avis des Grands Satrapes et des Rabbins est le suivant :
« 1. Au sujet de ce que vous dites que le Roi d'Espagne (Ferdinand
et Isabelle) vous oblige à vous faire chrétiens : faites-le, puisque
vous ne pouvez agir autrement, mais conservez la loi de Moïse
dans votre cœur.

« 2. Au sujet de ce que vous dites concernant l'ordre donné de vous


dépouiller de vos biens : faites de vos fils des marchands, qui
seront à même de dépouiller des leurs, peu à peu, les
Chrétiens.

« 3. Au sujet de ce que vous dites concernant les attentats contre


votre vie : faites de vos fils des médecins et des apothicaires,
afin qu'ils puissent retirer la vie aux Chrétiens.

« 4. Au sujet de ce que vous dites concernant la destruction de vos


synagogues : faites de vos fils des chanoines et des clercs afin
qu'ils puissent détruire leurs églises.

« 5. Quant aux multiples vexations dont vous vous plaignez :


arrangez-vous pour que vos fils deviennent avocats et
jurisconsultes, et voyez à ce qu'ils soient toujours mêlés aux
affaires d'État, afin qu'en mettant les Chrétiens sous votre
joug, vous arriviez à dominer le monde et à vous venger.

«6. Ne vous dérobez pas à cet ordre que nous vous donnons,
parce que l'expérience vous démontrera que bien qu'humiliés
comme vous l'êtes, vous atteindrez à l'essence même du pouvoir.
(Signé) Prince des Juifs de Constantinople.
Nul ne peut ici réfuter l’esprit de conspiration des exilés juifs dans
leur désir de vengeance de cette Espagne catholique. L’expatriation
des Juifs les conduisit en Hollande puis en Angleterre où ils se
mirent au service de l’Angleterre protestante de Cromwell et en
Turquie ; cette dernière ayant conquis en 1453 Constantinople
grâce à l’aide des Juifs. Par la suite, les Juifs s’accordèrent aux
califes pour pousser l’empire ottoman à agresser les Chrétiens,
notamment Joseph Nassi, et plus particulièrement Venise et
Chypre. La victoire de Lépante le 7 octobre 1572 coupa l’élan
ottoman (8).

En conclusion, l'on peut dire que L’expulsion des Juifs d’Espagne y


apparaît justifiée et reconnue utile et nécessaire !
.
Notes

(1) Les Wisigoths, anciens maîtres de l’Espagne, ariens avant de se


convertir au catholicisme sous Recarède (586-601), n’ont jamais
cessé d’être attentif au danger de judaïsation du pays, en continuité
d’ailleurs avec le premier Concile espagnol des temps apostoliques,
celui d’Elvire (Grenade) vers 300. Durant les 82 ans de
gouvernement arien, les Pouvoirs publics avaient entretenu de
bonnes relations avec les Juifs : ils restaient, néanmoins, soumis à
la législation compilée par Alaric dans sa Lex romana
Visigothorum qui ne leur étaient pas favorable.
Les Juifs espagnols goûtaient la traîtrise avec délectation. En 694,
le roi Egica accuse les juifs de se mettre en rapport avec leurs
frères d’Afrique du Nord pour détruire le Royaume wisigoth. L’
historien syrien Ali Nasrah, Les Communautés juives dans
l’Espagne ommeyyade confirme cette disposition à la traîtrise avec
l’aide de leurs coreligionnaires d’Afrique du Nord. Une conspiration
visant à faire chasser les Wisigoths par les Arabes.
Comme le notent les chroniques berbères, notamment l'Achbar
Majmua du XI ème siècle, ce furent les Juifs qui permirent la
réussite de la conquête éclair des guerriers islamistes en leur
ouvrant les portes des villes espagnoles, et en assurant le contrôle
de celles-ci quand les conquérants d'Allah se jetaient au-delà. (cf.
Grande Encyclopédie d'Andalousie (Séville, 1979) pp. 2204-
2205)
Ils seront récompensés ainsi de leur traîtrise par les Maures qui leur
assureront le contrôle de véritables principautés, comme Lucena et
Grenade en Andalousie, que les musulmans appelaient Garnatha
Alyejud, « Grenade des Juifs ». Ceux-ci fournissant aux califes des
esclaves chrétiens, dits slavons, razziés dans l’Europe centrale.
Excédés par leur superbe, les musulmans les massacreront en
1103 à Cordoue, en 1066 et 1070 à Grenade avant de les expulser
à l’époque des Almoravides et des Alhomades (XIIe siècle).
(2) Beaucoup d’historiens philosémites pensent à la suite de Jean-
Marie Lustiger, crypto-juif infiltré au plus haut sommet de l’Église
que les conversos ont subi des « baptêmes forcés ». L’immense
majorité des conversos s’est convertie volontairement. Parfois par
peur, par intérêt, afin de sauvegarder leur socialité. Béatrice Le
Roy se trompe et méconnaît le phénomène frankiste et sabbatéiste
qui a vu la conversion non forcée de communautés juives larges en
Europe de l’Est. Qu’elle lise l’ouvrage de Charles Novak, Jacob
Frank, le faux messie Éd.L’Harmattan,

(3) L’Église a cru bon par une décision romaine connue le jeudi-
saint 28 mars 1991 prise par la Congrégation pour la cause des
saints de « suspendre » le procès de béatification d’Isabelle. Sur
injonction des organisations juives, le Vatican se « couchera » et
suspendra le procès en béatification d’Isabelle la Catholique. La
Documentation catholique osera ce commentaire anachronique :
« Si la sainteté personnelle d’Isabelle la Catholique n’est pas mise
en cause, ses actes publics en tant que reine, à l’encontre des juifs
notamment, ne sont pas acceptables aujourd’hui. » Ce «
aujourd’hui » est très éloquent, car il nous montre qu’il deviendra
impossible de retracer la véritable histoire des Juifs et de leur
influence destructrice. Tout le monde aura tellement été judaïsé
que la simple pensée d’une oppression judaïque sera étrangère
à tous les esprits.

(4) À Tolède, Alphonse de Oropesa constate les « tromperies des


juifs et des conversos, et les ruses diaboliques par lesquelles ils
cherchaient à faire que les chrétiens renient leur foi. » Jean Del Rio,
plus effronté que d’autres, enseignait le judaïsme dans les églises.
L’Encyclopédie judaïque castillane, en son article « Marranes»
constate que ceux-ci « cherchaient instinctivement à débiliter le
catholicisme espagnol ». Cecil Roth, grand historien juif, dans son
Histoire des Marranes n’hésite pas à brosser ce tableau fort
accusateur : « La grande masse des conversos […] travaillait
insidieusement pour sa propre cause dans les différentes branches
du corps politique et ecclésiastique, condamnaient très souvent
ouvertement la doctrine de l’Église, et contaminait de son influence
la masse totale des croyants. »

(5) Jean Kahn, ex-président du CRIF (Conseil Représentatif des


Institutions Juives) dans Tribune juive s’autorisera ce commentaire
fielleux : « Jamais le judaïsme ne pardonnera à la souveraine l’exil
forcé de la grande communauté des Juifs d’Espagne, les menaces
et les brutalités exercées pour forcer les juifs à se convertir avec,
comme corollaire, les crimes de l’Inquisition. » Ce qui ne manque
pas de sel quand on connaît le rôle prépondérant des Juifs
conversos dans l’Inquisition !
Il n’y a dans l’Inquisition aucun antisémitisme, au sens moderne de
haine biologique, raciale. Le roi Ferdinand est lui-même de lignage
juif et ses collaborateurs intimes, Diègue de Valera, Ferdinand de
Talavera, Alphonse de Palencia, Michel Perez de Almazan, etc. le
sont tout autant.

(6) Ignace de Loyola, créateur de l’ordre des Jésuites, était un


Marrane d’une famille juive convertie au christianisme. Ses
successeurs à la tête de l'ordre seront Diego Lainez, converso,
théologien fameux et acteur majeur du concile de Trente et du
colloque de Poissy, puis Francisco de Borja (Borgia), favorables
aux conversos. Son secrétaire Alfonso de Polanco, converso, est
co-rédacteur des Constitutions jésuites et leur traducteur du latin en
espagnol. Il fut ensuite le bras droit de Lainez et de Francisco de
Borja, respectivement deuxième et troisième Général des Jésuites.
C’est en effet une véritable sclérose, pour ne pas dire une nécrose,
qui gagna le corps de l’Église sous cette emprise loyolesque.
Gardiens vigilants du dogme, dont ils accentuent encore le
caractère suranné par leur « mariologie » et leur « cordicolisme»
aberrants, les Jésuites, maîtres de l’Université Pontificale
Grégorienne, fondée d’ailleurs par Ignace de Loyola, contrôlent
l’enseignement des séminaires, supervisent les Missions, règnent
au Saint-Office, animent l’Action Catholique, dirigent la presse
pieuse en tous pays, patronnent avec dilection les grands centres
de pèlerinages : Lourdes, Lisieux, Fatima, etc. En bref, ils sont
partout, et l’on peut regarder comme significatif que le Pape, lui-
même jésuite, pour servir sa messe, soit nécessairement assisté
d’un jésuite, de même qu’il a toujours un jésuite pour confesseur.
Sur la face nocturne des Jésuites, voir le chapitre « Le Pape noir »
de l’ouvrage de Jean Robin, René Guénon, Par la voie gauche et
grâce à la puissance noire Éd.Dervy-Livres, 2021

(7) Le réquisitoire anti-judaïque d’Isabelle s’appuyait sur la critique


du Talmud, bréviaire de haine anti-chrétienne, outrageusement
ethno-racialiste, sur lequel s’était construit le judaïsme officiel. Le
Talmud est le produit religieux d’une caste spirituelle dégénérée de
Vaishyas : les Pharisiens (cf. Jacques Attali, Les Juifs, le Monde
& l’Argent p.145 Éd. Le Livre de Poche, 2002) pour lesquels
Guénon réservait ses critiques les plus acerbes. Guénon considérait
la spiritualité des Vaishyas comme infime et infirme, le produit d’une
intelligence petite fermée à la métaphysique et à la transcendance.
Le Vaishya, l’équivalent de ce qu’est le bourgeois, a l’intelligence
quantitative, privilégiant le Tout à partir du détail, d’où son
moralisme excessif. Chez lui, l’analyse prime la synthèse.

Le Talmud contient une soi-disant et fausse tradition orale de la Loi


donnée par Dieu à Moïse sur le Sinaï. Ledit Talmud, pour justifier le
droit des juifs à exploiter et réduire en esclavage les autres
hommes, commence par dégrader ceux-ci en les assimilant aux
animaux, dont l’être humain se sert de la vie et du travail pour son
propre service.

Ainsi, le traité Baba Metzia du Talmud affirme :


« Vous autres Israélites, on vous appelle des hommes, alors que
les nations du monde ne méritent pas le nom d’hommes, mais
seulement d’animaux. » (Talmud de Babylone, Traité Baba
Metzia, feuillet 114. colonne 2).

« Une âme juive a plus de valeur et est plus agréable à Dieu, que
toutes les âmes des autres peuples de la terre, qui descendent du
démon et sont semblables aux âmes des animaux. » (Sefa Tel,
feuillet 4. Sela, feuillet 1 c ; Sepher Ha-Nechamma, feuillet 221,
colonne 4 et Jalqut Chad, feuillet 154 b)
(8) Le 7 octobre a aussi une autre signification : date anniversaire
du dirigeant russe Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg et attaque
du Hamas contre l’entité juive sioniste à Gaza.
Avant les croisades, il existe des preuves que des prétextes
religieux ont été utilisés pour masquer des ambitions matérielles et
politiques sous-tendant les actions contre les Juifs. Entre 1007 et
1012, un certain nombre d'expulsions de Juifs ont eu lieu dans
toute l'Europe du Nord-Ouest, initiée d'abord sous la direction
apparente du roi Robert le Pieux (972-1031) et de ses nobles, puis
par le Saint-Empereur romain germanique, le roi Henri II (973-
1024). Bien que Robert ait conçu ses purges comme une guerre
contre l'hérésie religieuse, les preuves suggèrent qu'il était plus
préoccupé par le fait que les Juifs avaient développé un pouvoir
politique autonome basé sur une influence financière croissante,
qu'« il y a un peuple qui se propage dans les provinces, ce qui ne
nous obéit pas ».

La première vague de réactions contre les conversos s'est produite


au début du XVe siècle. Les enquêtes ont été officiellement
ouvertes par l'Église en 1430, et les premières émeutes anti-
converso ont commencé dans les années 1440 à Tolède, pendant
parfois jusqu'à deux semaines.

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