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(Howard.Phillips.

Lovecraft
et
le secret des adorateurs du serpent)

de Jean Robin
« Ce qui est nécessaire pour l’homme, c’est de se libérer de la
totalité du passé de l’espèce humaine et pas seulement de son
passé individuel. Autrement dit, vous avez à vous libérer de ce
que chaque homme avant vous a pensé, ressenti et expérimenté
: C’est, pour vous, la seule possibilité d’être vous-même. Tous
mes propos n’ont d’autre but que de mettre en lumière l’unicité
de chaque individu. La culture, la civilisation (quel que soit le
nom que vous lui donniez) a toujours essayé de nous enfermer
dans un certain cadre ; l’homme n’est pas du tout un homme : Il
est à mon sens un animal unique et il demeurera un animal
unique aussi longtemps qu’il subira le fardeau de la culture. »
Uppaluri Gopala « Krishnamurti

Ce livre de Jean Robin nous invite à ces quelques réflexions.

Ce forfait bibliographique, très opportunément publié en mars 2017,


place selon nous Jean Robin sur la plus haute des marches de la
gnoséologie initiatique de l’Occident. Jean Robin est
paradoxalement le plus grand intellectuel moderne vivant et le
moins connu de ceux-ci.

Nous devons néanmoins concéder que son œuvre est très clivante.
Il y a ceux qui le vénèrent : les happy few et tous les autres – ils
sont légion – qui le détestent ou le moquent, excipant soit une
imagination luxuriante et passablement dérangée, soit une
provocation aussi incongrue qu’incomprise.
De ce fait, l'approche intellectuelle de l’œuvre de Jean Robin
interpelle. Elle requiert pour être convenablement appréciée
une lecture d'ordre existentielle inséparable d'un cheminement
initiatique rigoureux d'où sont bannis tous les incapables et autres
disqualifiés. Son œuvre se veut résolument élitiste et aristocratique.
Et, assumée comme telle !

Aucun autre auteur de cette puissance intellectuelle ne s’est hissé à


ce niveau d’exploration des coulisses initiatiques de notre sombre
époque. Son rayonnement intellectuel n’a d’égal que son invisibilité
de l’agora médiatique et universitaire. Son œuvre agit néanmoins
souterrainement, mais sûrement, voir l’impact de son œuvre sur
l’ex-président des USA, Barack Obama (1) (cf. p. 349)

L’auteur, agent avéré de l’Imperium eschatologique (2), nous


convie ici à une quête herméneutique et alchimique de l’œuvre
cryptée du grand romancier américain du genre Fantastique,
Howard.Philips. Lovecraft (1890-1937) natif de Providence (Rhode
Island) (3). La littérature fantastique n’a jamais cessé de puiser
dans le fond commun des plus anciennes légendes et traditions.
Archéologue du gai savoir, et d’un savoir bien sulfureux, l’écrivain
fantastique, à chaque œuvre créée, reprend le flambeau des
ancêtres. Il apporte à son tour un nouvel éclairage sur ces
questions sempiternelles que sont l’amour, la mort et la souffrance,
la vie post-mortem et les vies antérieures, la communication avec
les entités,la descente aux enfers et la quête héroïque.

Invité par des Intelligences hautement dissimulées (4) à prospecter


cette œuvre aux méandres fantastiques, Jean Robin rencontrera,
au travers les vagabondages oniriques, mais pas seulement de
Lovecraft, la Tradition primordiale remise en lumière par René
Guénon.

Lovecraft et Guénon réunis autour d’un même sanctuaire sous la


figure tutélaire et bienfaitrice d'Isaïs, grande déesse antique,
représentante de l’éther primordial, la quinta essentia des
alchimistes. Voilà, qui est étonnant !

Desservant de la voie de la « Main Gauche » (5), la Prasavya de la


tradition hindoue, le Sihr de l’islam, Robin nous débarrasse de la
croyance aux monothéismes de type patriarcal et au politique.
Robin réhabilite ainsi le polythéisme païen qu’il rattache à une
Révélation plongeant dans la nuit des âges, d’où l’appellation des
Grands Anciens. Leur arcane est l’abstraction, donc un
monothéisme non exprimable (Brahma, Amon ne sont pas des
noms propres, mais des périphrases mystiques [6]). « La Tradition
primordiale constitue en réalité le « monothéisme » le plus
transcendant et le plus absolu. » (cf. René Guénon, Comptes
rendus p. 125)

Quant à la notion de monothéisme, elle ne naquit que sous une


forme empirique et naïve avec Akhénaton (7). Les civilisations
antérieures d’Inde et d’Égypte (Mohenjo-Daro, Harrapa [vallée de
l'Indus], Çatal Hüyük, Hacilar [Asie Mineure]) connurent un
monothéisme abstrait sous la forme d’un « dieu unique à deux
sexes », la dyade divine. En tant qu’ Immuable Masculin (non
agissant, « le sans nom »). Quand Il se concrétise en énergie pour
créer et détruire un monde, Il se métamorphose en sa propre
féminité, en Éternelle Féminité (Shakti, Shekinah), éternellement
actif. C’est pour cela que la Bible a conservé dans son cartulaire
eschatologique l’idée d’une féminité subversive que l’on retrouve
dans les Proverbes (31, 25) : « Elle rira aux derniers jours (8). »
Cette féminité sacrée exilée au fondement du cosmos est
représentée dans la Kabbale par la Sephirah, Malkuth, encore
appelée la « Mère obscure ».

Les antiques déesses (9) seront chassées du panthéon judéo-


chrétien alors que Yahweh primitif avait une parèdre, tout comme l’
Allah préislamique !

Les déesses seront alors occultées, leurs prêtresses seront


combattues, persécutées, brûlées (chasse aux « sorcières »). La
féminité et les femmes seront associées aux œuvres du diable !

Lilith, la première femme d'Adam sera rejetée dans le cartulaire de


l'Abîme. Réminiscence de la Déesse-Mère, cette dernière n'aura
d'autre choix que de s'associer avec Samaël (10) ou Lucifer. Telle
Kali, Lilith deviendra noire et symbolisera la lune noire dans
l'astrologie.

Ici, tout est nié et rejeté, la doctrine du Chaos a tous les droits.
Pour beaucoup, ce Chaos originel ressemblerait par trop à ce
Tohu-bohu-Bohu biblique. On traduit généralement cette
expression par « confusion » ou « grand Désordre ». Cependant,
pour le kabbaliste A.D.Grad, Les clefs secrètes d’Israël, p. 162,
Éd. Du Rocher – le Tohu-bohu-Bohu originel est totalement
bénéfique, puisqu’il ramène l’être vers sa condition originelle, celle
d’avant la chute.

Pour Hésiode, dans sa Théogonie, à l’origine de toutes choses,


règne le Chaos, situation inorganisée, vide et obscure, à partir
duquel par étapes successives vont s’ordonner et se distinguer le
Cosmos et ses éléments constitutifs avec un principe d’union
nommé Amour. Le mouvement formateur évolutif et complexe
aboutit à Zeus souverain de l’Univers. C’est du non-être initial que
se forme progressivement l’être suivant un processus de
complexification tendant à la spiritualisation.
« Vint l’Esprit qui mit tout en ordre dans le Chaos initial ».

Au nom des Ténèbres supérieures, celles du Non-Être (11), l'auteur


réhabilite tous les maudits des traditions abrahamiques : Esaü,
Caïn, Nemrod, Samaël, Lilith, et surtout le Serpent ou plutôt la
Serpente=kundalini, diabolisée injustement dans les traditions
occidentales (12).
Et, Jean Robin va pousser le scandale avec son plaidoyer pour les
Qarmathes qui détruisirent la Kaaba et calomnièrent le prophète
Muhammad ( Charles André Gilis doit être fou de rage ! )(cf. p.241)
(13)

Son ouvrage est composé de 22 chapitres comme l'Apocalypse de


Jean et comme autant de lames de Tarot et de lettres de l’alphabet
Watan ; chaque chapitre respire de données eschatologiques
précises.

Ainsi, le chapitre XV, « Les Prophètes contre la Grande Synagogue


», s’ordonne bien à l’arcane XV, le Diable ; le chapitre XX, « Celui
qui doit venir » s’ordonne bien à l'arcane XX du Tarot, le Jugement !

Par la force des exigences subversives réclamées par la " Voie de


la Main Gauche ", Jean Robin nous oblige à une relecture
minutieuse des symboles dessinés dans l’Apocalypse de Jean : «
Grande Prostituée », « Dragon Rouge Feu », « Bête de la Terre »,
« Bête de la Mer », etc. Toutes ces métaphores théologiques,
communément admises dans un sens défavorable, car exotériques
depuis des siècles, sont ici redressées et exaltées.

Les Maudits sont ici réhabilités et retrouvent une excellence,


porteuse de vengeance, donnant sens à la trop célèbre phrase du
Nouveau Testament, jamais convenablement comprise : « Les
derniers seront les premiers. » (Matthieu 20-16)

Logiquement, Jean Robin, à la suite de Lovecraft, répudie le faux


judaïsme, incarné par Yahvé, en vigueur depuis – 503 av. J. C., soit
la date du festin de Balthazar.
En cela, Robin se veut proche de Jésus lorsque celui dit dans
l’Évangile de saint Jean chapitre 8 :
« Si Dieu était votre père, vous m'aimeriez (...) Pourquoi ne
comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pouvez
écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez
accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a
pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son
propre fond ; car il est menteur et le père du mensonge. »

De ce fait, la prétention des Juifs pharisiens imbus de Talmud à se


croire élevés au-dessus des Nations est niée.

La notion d’élection est centrale dans l’histoire juive. Sans elle,


Israël n’existerait pas, ni Yahvé :
« Tu ne te prosterneras pas devant un autre dieu, car Yahvé
s’appelle Jaloux ; il est un dieu jaloux. Ne pactise pas avec les
habitants du pays, de peur que, lorsqu’ils se prostituent à leurs
dieux et leur offrent des sacrifices, ils ne t’invitent, et que tu
acceptes de manger de la victime sacrifiée ; de peur aussi que tu
ne choisisses parmi leurs filles les épouses de tes fils et que celles-
ci, se prostituant à leurs propres dieux, n’y entraînent tes fils. ».
(Exode 34, 14-16)

Ainsi sont répudiés leur exclusivisme et leur élection au nom


d’interpolations des Écritures sacrées par des scribes faussaires.
Sont visés Esdras et son consistoire de scribes-faussaires
répudiant le culte de Seth-Abraxas-Iao (14), représentant le vrai
judaïsme au bénéfice d’une entité démiurgique, Yahvé.

Cette rupture eut lieu à Babylone (15) où les scribes aux ordres
d’Esdras falsifièrent les Écritures et permirent la diabolisation du «
Féminin Sacré ». Ceci est confirmé par le Maître René Guénon,
Études sur le Compagnonnage & sur la Franc-Maçonnerie, p.
31 – après la captivité de Babylone qui dura quelque soixante-dix
ans et s’achèvera en 536 av.J.C, une nouvelle écriture dut être
substituée à l'ancienne qui s’était perdue. En d’autre terme, la
prononciation du Nom Divin tétragrammatique disparu
complètement. Les scribes de l’époque babylonienne décidèrent de
substituer au nom sacré ~~ le nom d’Adonaï. (cf. Robert
Ambelain, Le secret d’Israël, p.203, Éd.R.Laffont).

Selon les kabbalistes Messod & Roger Sabbah, Les secrets de


l’Exode, p. 157, Éd. Livre de Poche – Adonaï trouve sa racine
dans Akhenaton.

Ainsi, jusqu’à Esdras, soit vers le milieu du Vᵉ siècle avant l’ère


chrétienne, les Juifs ne possédaient aucun écrit sacré, ni aucune
règle canonique provenant d’une autorité canonique, d’autant que la
Grande Synagogue n’existait pas encore. Esdras s’efforça de
reconstituer la nationalité juive en l’épurant. Des écrivains juifs
comme Graetz, Cohen, Loeb, Edersheim, s’accordent à constater
que l’époque de la réforme d’Esdras vit naître un vaste courant
religieux dont la note essentielle est celle de la « Séparation »
(Perishout), pour éviter toute impureté. Cet esprit d’exclusivisme se
désignait sous le nom de « pharisaïsme » (de parash, « séparer »).

Dans les écrits pré-exiliques (exil à Babylone), on n’entend pas de


domination universelle et d’exclusivisme (16). Tout ceci réhabilite
indirectement l'antisémitisme (17) qui, selon les propos des auteurs
dissimulés des « Protocoles des Sages de Sion » associent à juste
raison l'antisémitisme à l'antijudaïsme.
Une confirmation de notre hypothèse nous est fournie par Jean
Robin lui-même dans son livre, Opération Orth ou l'incroyable
secret de Rennes-le-Château. Son ami Pierre lui aurait révélé que
les nombreux juifs composant la hiérarchie de « la Société de Celui
(… où Celle) qui doit venir » méprisaient la masse talmudique et
que le triste sort qui lui avait été réservé lors de la Seconde Guerre
Mondiale était mérité ! (cf : p. 261, Ed.G.Trédaniel)
Cette attitude jugée scandaleuse et profanatrice par le «
politiquement correct » ne peut provenir que des tréfonds
métaphysiques du sabbato-frankisme.

Les recherches archéologiques ont conduit à douter des


affirmations bibliques en matière de croyance et de culte. La
découverte d’une inscription désignant deux dieux, YHVH et son
Ashera, de la fin de l’époque du premier temple et du début du
deuxième temple, a fait douter de l’époque où le monothéisme est
devenu la religion officielle des royaumes israélites. Des milliers de
petites statues en argile représentant la figurine d’Asherah, de
forme arrondie ont fait surface en Israël, attestant ainsi du culte
largement répandu de cette déesse. Lorsque que les faux-
prophètes de la Synagogue et les prêtres ont frappé la déesse
d’anathème, son culte a été officiellement supprimé.
Le faux-prophète Jérémie fustigeait en ces termes la déesse : « Les
fils ramassent le bois, les pères allument le feu, les femmes
pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la Reine du ciel ; et puis
on verse des libations à des dieux étrangers pour me blesser.»
(Jérémie 7 : 18) Ainsi, la diabolisation de la « Femme Écarlate » a
en effet pour origine son « expulsion » du Temple à l’avènement du
monothéisme.

Raphaël Patai, anthropologue juif hongrois et spécialiste de la


Bible, a démontré, dans The Hebrew Goddess, Wayne State
University Press, Détroit, 1990, p. 53 - que les Juifs vénéraient
autrefois une divinité féminine : « […] La vénération d’Asherah,
épouse de Yahvé […] faisait partie intégrante de la vie religieuse
dans l’antique Israël, avant les réformes introduites par le roi Josias
en 621 avant J.-C. » . Le Saint des Saints, enceinte sacrée à
l’intérieur du Temple de Jérusalem abritait les entrailles d’Athirat,
que les Israélites prieront jusqu’au VIe siècle av.J. C. sous le nom
d’Ashérah.

Des fouilles récentes menées par Israël Hershkovitz et Uzi Avner à


Eilat ont permis de mettre à jour des vestiges liés au culte
d’Asherah.

En plusieurs endroits, à ce couple est associé un autre dieu,


Shamran, Telan, Netsri, ou bien Baal et El. Ces inscriptions datent
du VIIIe siècle et font penser que le triomphe du monothéisme
comme religion officielle ne date que de la fin du royaume de Juda
et après la disparition du royaume d’Israël. Au IXe siècle, il y avait
un temple à Arad avec un autel important et donc l’exclusivité d’un
seul Temple à Jérusalem n’est plus évidente.

Renversant la table des religions monothéistes instituées par des


sacerdoces déviés et illégitimes, Robin peut faire peur. De cette
peur qui étreint tout néophyte à l’approche des dépouilles de
l’Abîme et de ses terribles échéances.

Ioannès Robin nous révèle, en qualité de familier de la région de


Rennes-le-Château, que le Tombeau de Jésus ne réside pas à
Jérusalem mais ici, en France, à Opoul-Périllos, dont le code postal
administratif est 66 600 !(cf. chapitre XIX, « Du Tombeau de Jésus
au berceau de Satan »). Ceci autorisant une relecture bénéfique du
fameux 666 qui intrigue tant les conspirationnistes et autres
complotistes (18).

L’auteur s’entend aussi à nous faire part que la fameuse Pierre


vouée à Isaïs a été transférée près de Vendôme dans le Loir-et-
Cher (cf. p.342). Or, curieusement, Jean Robin réside à Villiers-sur-
Loir à quelques kilomètres seulement de Vendôme ! (cf. chapitre
XVIII, « Du mystère de la Lance à la révélation d'Isaïs »). En serait-
il un des gardiens dissimulés ?

Le chapitre XXI, « Fin de partie » nous convie à la face nocturne et


interlope des USA que Jean Robin, dans un ouvrage précédent,
Veilleur, où en est la nuit ? Éd. G.Trédaniel, assimilait à la « Bête
de la Mer » ; justement parce que le monde anglo-saxon réifie
l'Empire thalassocratique qui doit être détruit par l’axe eurasiatique
ou « Bête de la Terre » préfigurée par Vladimir Poutine, issue du
GRU dont l'autre appellation est « l’Aquarium » au symbolisme
évoquant l’Eau originelle (19).

Le temps et l’histoire rendront justice à Jean Robin. Cet écrivain est


incontournable et prophétique et mérite toute notre affection.
NOTES

(1) Barack Obama reste, selon nous, une figure détestable de la «


Rainbow Culture » (Culture Arc-en-Ciel). Ses accointances
libérales-libertaires nous laissent des doutes sur ses habilitations
initiatiques.

(2) Jean Robin bénéficie d’informations d’importance majeure de «


Pierre », un médecin français qui est à la tête de la « Société de
Celui qui doit Venir », organisation ultra-secrète. Ses contempteurs,
jaloux, qui ne bénéficient aucunement de cette faveur, n’auront pas
d’autre choix que de suspecter une imagination débordante et/ou
un état mental dérangé. Toutefois, nous ne pouvons que leur
proposer la plus extrême prudence, la suite des événements
pourrait lui donner raison. Rira bien qui rira le dernier !

(3) La somme guématrique de Providence P=16 + r=18 + o=15 +


v=22 + i=9 + d=4 + e=5 + n=14 + c=3 + e=5 donne 111 chiffre du
Pôle.
Dans l’ésotérisme, le chiffre 111 évoque le Pôle. René Guénon
évoque le 111 dans le chapitre XV, « Un hiéroglyphe du Pôle »
p.111 (heureux hasard de l’impression) de Symboles fondamentaux
de la Science sacrée Ed.Gallimard. Ce nombre est en rapport avec
la lettre hébraïque ‫ א‬et avec le tétramorphe dans la symbolique
chrétienne. Ce nombre représente l’unité exprimée dans les trois
mondes (hylique, psychique, spirituel), ce qui convient parfaitement
pour caractériser la fonction même du Pôle, du Centre suprême et
de la Tradition primordiale. Il y a 111 devises latines dans la
Prophétie des Papes attribuée à saint-Malachie. La fin de la
papauté signifiant la restauration de la Tradition primordiale. Un
groupe de mathématiciens a relevé que la totalité des chapitres des
quatre Évangiles était de 89. En ajoutant les 22 chapitres de
l’Apocalypse, on obtient le chiffre du Pôle, 111 !
Guénon considérait que « la théorie polaire a toujours été un des
plus grands secrets des véritables maîtres maçons. » (cf.
Symboles de la Science sacrée, p. 119, Éd. Gallimard)

(4) La mise en place de l’Imperium eschatologique se fera sur


l'anéantissement total du NOM (Nouvel Ordre Mondial) à direction
américano-sioniste.

(5) Il semblerait que le spectre de la « main gauche » suscitât la


combustion des bien-pensants. Ainsi au tympan de la basilique de
la Madeleine à Vézelay, quatrième lieu de pèlerinage le plus
populaire du Moyen Âge, on peut découvrir un Christ à qui il
manque la main gauche. La main gauche est associée
symboliquement à la féminité et donc à la Déesse !

(6) La damnatio memoriae se pratique depuis la plus haute


Antiquité. Akhénaton prit la décision lourde de renier les lieux
cultuels d’Amon (la majorité des prêtres d’Amon furent contraints de
servir le culte monothéiste d’Aton) ; il fit marteler les noms d’Amon
dans les temples. Poussant plus loin l’hérésie, il profana le nom
d’Amon, à l’intérieur du cartouche, du nom de son père Aménophis
III.

(7) Le polythéisme « apparent » des Égyptiens, qui a trompé des


générations de croyants juifs, chrétiens, musulmans, de théologiens
et d’égyptologues, est en réalité la marque d’un monothéisme
puissant, partagé par le pharaon, l’élite sacerdotale égyptienne et le
petit peuple.

(8) Malgré le peu de sympathie que le Zohar accorde à la figure de


Lilith, il lui concède néanmoins un rôle important dans son
eschatologie : c’est cette puissance féminine qui accomplira à la fin
des temps, la destruction de Rome.

(9) La méconnaissance de l’androgynie primordiale dans les


religions abrahamiques entraînera l’affrontement entre le nouveau
dieu masculin, Yahvé et le serpent ou dragon, attribut de l’ancienne
Déesse Mère. La victoire du dieu mâle sur la déesse ou le serpent
se traduira dans l’organisation sociale et religieuse par le passage
du matriarcat au patriarcat.
Il apparaît clairement, quand on étudie les différentes civilisations
qui se sont succédé sur la surface de la terre, qu’une tradition
primordiale ait attribué à la femme un rôle qu’elle a perdu au fil des
siècles. Toutes les religions qui ont précédé les religions
abrahamiques ont présenté et honoré des « déesses » à l’adoration
des fidèles et les « déesses » occupaient dans les temps anciens la
première place. L’histoire des déesses est parallèle à celle de la
femme dans les sociétés anciennes : à mesure que ces sociétés
abandonnaient leur organisation gynécocratique, les cultes féminins
sont devenus masculins, la lutte d’Apollon contre le serpent Python
– de nature féminine - et sa victoire définitive, en étant le symbole
le plus éclairant.
Nul n’en a mieux parlé que O.V de Lubicz Milosz dans un de ses
poèmes cosmologiques, les Arcanes (1927) : « Le culte des
déesses mères et le matriarcat sont extrêmement anciens, bien
antérieurs à Sumer, à Akkad, à l’Egéïde et à l’Égypte. Ils
apparaissent avec la civilisation paléolithique, car une analogie
frappante s’affirme entre les figures stéatopyges des grottes
aurignaciennes... et les déesses mères déjà historiques, séparées
des premières par un espace d’environ vingt mille ans, et
exhumées à Suse, en Chaldée, en Égypte pré-pharaonique. »
« Remarquons encore que les déesses mères vierges commencent
en tous lieux à régner seules, que les dieux ne leur sont adjoints
qu’à des époques relativement récentes et, enfin, que les
prêtresses ont, elles aussi, partout précédé les prêtres... Notons
enfin que l’art égyptien de l’époque thinite ne manque jamais de
représenter la femme plus grande que l’homme et que le matriarcat
régnait encore dans toute sa puissance en Lybie, à l’époque
d’Hérodote. Dans le domaine politique, la Reine confirmait l’autorité
du Roi. Le matriarcat et le culte de la Déesse mère étaient les
symboles de la féminité virginale de la Manifestation. »

(10) Samaël est une importante figure du Talmud, reprise dans


plusieurs textes postérieurs. Il y est décrit comme le délateur,
séducteur et destructeur du Monde. Parfois assimilé à Satan,
Samaël est parfois décrit comme le nom « angélique » du Diable,
alors que Satan, son nom « diabolique » signifie littéralement
l'accusateur. Samaël signifie étymologiquement « le venin de Dieu
», l'ange de la mort. Prince des airs, il règne sur les sept zones
appelées Sheba'Ha-yechaloth. Le nom peut aussi être rapporté au
dieu syrien Shemal, diabolisé par le concile de Nicée.
Avant d'être relégué aux enfers par le Divin, Samaël était le bras
gauche de Dieu ; vêtu de feu, lui-même composé de feu, il a six
paires d'ailes et tient un glaive dont l'extrémité contient du poison.
D'après les rabbins, commentateurs du Pentateuque, c'est lui qui,
monté sur l'Antique Serpent, aurait incité Ève à commettre le péché
et il serait le véritable père de Caïn. Il fut également l'adversaire
mythique de Moïse, dont l'archange saint Michel lui disputa le
cadavre. Il est aussi appelé le chef des Dragons du mal, et il est
généralement tenu pour responsable du torride vent chaud du
désert.
Pourtant, il existe un autre aspect de Samaël, négligé des
scoliastes. Dans le " Livre chaldéen des Nombres " Samaël serait
détenteur de la Sagesse cachée (occulte), tandis que Michel
serait celui de la Sagesse terrestre supérieure, les deux sagesses
émanent de la même source, mais divergent après leur délivrance
de l'âme, qui sur la Terre est Mahat (compréhension intellectuelle),
ou Manas (le siège de l'intellect). Elles divergent, parce que Michael
est influencé par Neschamah (âme sacrée), tandis que Samaël est
influencé par rien.
Moïse Cordovero dans son Jardin des Grenades, ou Isaac
Louria dans Emek Hamelech, enseignaient qu’à la fin des temps,
Samaël, l’archange du poison et de la mort, retrouverait son nom
bénéfique et sa pureté première, tout comme Lilith, les deux étant
les pendants maléfiques d’Adam et Eve.

(11) Pour les exotéristes « démiurgiques », le néant s'identifie au


Diable. Les exotéristes sont en surnombre sur cette terre, 99,
9999…% de l'humanité et surtout sont incapables intellectuellement
de comprendre le sens métaphysique du Néant et du Non-Être.
Cette surreprésentation mondiale de médiocres et d’inutiles
autorisant l’attitude méprisante et condescendante des membres de
« la Société de Celui Qui doit venir » à leur égard ! (cf. Opération
Orth – p. 229)

(12) Parce que le Serpent fut l’inspirateur de désobéissance,


d’insubordination et de révolte, il fut maudit par les anciens
théocrates, alors qu’il était en honneur parmi les initiés. Selon René
Alleau, Les sociétés secrètes, Éd. Livre de Poche : « Le nom de
« serpent » a été donné, à toutes les époques et en des aires
culturelles diverses, aux initiés eux-mêmes, qui recevaient le
double pouvoir de « faire monter ou descendre » la force magique
universelle. C’est pourquoi, dans les sociétés traditionnelles
anciennes, le roi divinisé, qui avait reçu son pouvoir sacré par une
transmission directe du démiurge ou de l’ancêtre, appartenait,
comme l’attestent des textes abyssins archaïques donnant la liste
des pharaons, à la « progéniture » du serpent ».
Dans le camp chrétien, l’on s’est fourvoyé sur le rôle du Serpent.
Ainsi, la haute figure théologique (mais petite par l’Initiation) Saint
Thomas d'Aquin, dans son ouvrage " Sur les Articles de la Foi "
opuscule V, nous relate les choses suivantes sur les Ophites : "La
cinquième [hérésie] est celle des Ophidiens ou Ophites qui,
pensant que le Christ est un serpent, ont un serpent accoutumé à
lécher le pain avec sa langue, et le leur sanctifie comme
l'eucharistie ".
Origène, lui, nous dit dans son Catena, fragment 47 : " Il y a une
certaine secte qui n'admet pas un nouveau membre avant qu'il n'ait
prononcé un anathème contre Jésus ; et cette secte est digne du
nom qu'elle s'est choisie ; car c'est la secte des Ophites, qui
blasphème dans ses prières au serpent ".
D’après la Kabbale, le Serpent en hébreu se dit nahash, et vaut
358, tout comme le Messie, Mashiha. Le Serpent connaît les
secrets d’Élohim. (cf. Roger Vigneron, Élohim. Une autre lecture
de la Bible, p.67, Éd. Vague à l’âme). De plus, Élohim se
décompose en El Ayam « Dieu des Eaux ou de la Mer » : « Je suis
Dieu, j’habite la demeure d’Élohim, au cœur de la mer. » (Ézéchiel.
XXVIII, 1-3)
L’affirmation selon laquelle « l’homme fut serpent autrefois » se
rapporte avant tout à la Tradition primordiale ; cependant, elle
comporte aussi une signification eschatologique, car l’ « homme-
serpent » est en réalité immortel. La fonction divine qu’il représente
se manifestera à la fin du cycle sous la forme imprévisible d’un
ultime « retournement ».
(cf : Charles-André Gilis, Aperçus sur la doctrine akbarienne
des Jinns, Éd. Albouraq, 2005)

(13) Nous verrons que sur le plan purement théologique, le Coran


est fondamentalement polythéiste et il ne contient pas de critique
de fond du polythéisme. En fait, le Coran - tout comme la Bible - ont
ignoré la doctrine monothéiste qui n’est en fait qu’un produit
idéologique occidental tardif. Ce « polythéisme » a été clairement
réaffirmé par le Coran dans le verset dit du Trône, un des versets
les plus célèbres et les plus révérés par les Musulmans.
Dans ce verset, Allah admet sans ambages qu’Il est entouré de
divinités mineures destinées à l’intercession, mais parfaitement
soumises et obéissantes aux ordres de leur Seigneur :
« Celle qui a la charge d’intercéder auprès de Lui, [n’en a autorité]
qu’avec Sa permission. [Allah] sait ce qu’elles [- les divinités
autorisées à intercéder -] ont entre leurs mains et ce qui est derrière
elles, et [elles] n’embrassent de Sa science que ce qu’Il veut. »
(2,255)
Il reste à dire, ici, un mot au sujet des fameux versets sataniques.

Rappelons que le chroniqueur Tabarî - mort en 922 J.-C. - a


prétendu qu’à l’époque où Muhammad vivait encore à la Mecque,
avant son émigration à Médine, il aurait eu envie, dans un élan de
tendresse pour son clan, de se réconcilier, en reconnaissant ses
trois divinités mineures associées à Allah. Et c’est en recevant la
révélation de la Sourate 53, dite L’Étoile (Al-Najm), Satan lui
aurait mis dans la bouche deux versets recu des divinités mineures
arabes : « Avez-vous vu Allât et al-c Uzzâ, et Manawât, l’autre
troisième déesse [déesse] ? » (53, 19-20)
Et, ici, Satan d’ajouter, selon Tabarî : « Ce sont les Sublimes
Déesses (gharânîq al-cUlâ’), et leur intercession est certes
souhaitée. »
le Coran nie aux trois divinités féminines mecquoises le droit à se
présenter en tant que divinités mineures, c’est uniquement dans la
mesure où elles n’auraient pas été mandatées expressément par
Allah pour remplir cet office. Et, naturellement, cet office, c’est
Muhammad qui a été chargé de l’occuper. La disqualification des
divinités secondaires est le résultat d’une lutte pour le pouvoir entre
Muhammad et les anciennes divinités en vue d’occuper la fonction
de médiateur entre Allah et les hommes.
Car ces divinités mineures, pieuses et obéissantes, sont bel et bien
de nature angélique. Les Hommes « ont fait, à partir des Anges, qui
sont les serviteurs du Bienfaiteur, des êtres féminins » (43,19)
En brisant l’idole de la déesse al-cUzzâ, Khâlid vit sortir d’elle un
être humanoïde qui poussa des cris et disparut sous terre. Ayant
rapporté cela au prophète, celui-ci lui aurait déclaré : « C’était al-c
Uzzâ. Cette idole ne sera plus adorée sur terre. » Il est clair qu’al-c
Uzzâ s’est transformée en Djinn chtonien pour rejoindre le monde
infernal.
Mais pas pour longtemps, puisqu’elle reprit aussitôt du service, et
continua à être l’objet de culte aux environs de son sanctuaire de
Tâ’if, et ce tout au moins jusqu’au début de notre siècle. (Charles
Montaigu Doughty, Travels in Arabia Deserta, p. 545-551.)

(14) Abrasax, Abracax ou Abraxas est une entité gnostique qui


préside au 365 jours de l'année (365 étant sa valeur
arithmosophique). Abrasax est un dieu polymorphe au corps
d’homme à tête de coq et dont les jambes sont des serpents, il est
vêtu d’une armure et tient un fouet et un bouclier. Abraxas contrôle
secrètement les monothéismes abrahamiques avant de les faire
imploser selon la démarche sabbato-frankiste de Jacob Frank. (cf :
Martial Cadiou, Le Chemin d'Esaü, chap. « Un Rose-Croix
subversif, Hayyim Samuel alias " Falk-Shek " & l'origine
occulte de la Révolution française » Éd. Edilivre-Aparis)

(15) Le VIe siècle av J.C est la dernière partie du Kali Yuga (cf.
René Guénon, Autorité Spirituelle & Pouvoir Temporel, p. 20)
(16) Le judaïsme se caractérise par son exclusivisme, son
tribalisme et son rejet de l'universalisme. M. Smalwood,
met avant tout en cause « l’exclusivisme des Juifs qui les a rendus
impopulaires ».
Par le fait qu'il exalte la notion de « peuple élu », il attisera toutes
les oppositions à la fois religieuse et sociale. Toutes les nations qui
entreront en contact avec lui finiront par le maudire, voire l'expulser.
Même l'Islam qui sur le plan dogmatique marche avec lui sur la
notion de divinité le repoussera à cause de son particularisme
étroit. Dans son article, « René Guénon et le judaïsme », Paul
B.Fenton entend démontrer que Guénon aurait sous-estimé le
judaïsme, voire délaissé. Pour Guénon, le judaïsme apparaît
comme une forme religieuse dérivée de la Tradition
primordiale et donc incomplète. Fenton s’indigne que Guénon
n’ait pas perçu le retour des Juifs en Israël comme un immense
signe eschatologique.
Il est vrai que selon sa conception cyclique, la tradition hébraïque
ne représentait qu'une phase intermédiaire et partant, secondaire et
incomplète de la tradition, une sorte de parenthèse entre le début
du cycle dont l'hindouisme reste le reflet le plus authentique, et sa
fin, annoncée par l'islam. En effet, l'auteur d'Orient et Occident
considérait que la «Tradition primordiale» était par définition,
antérieure au développement spécifique des civilisations telles que
la juive, dont elle fut la Source principielle.
Le retour de la Shekinah dans le contexte eschatologique
actuel annule l'exclusivisme tribal des conceptions judaïques
comme nous rappelle le Maître dans Formes Traditionnelles &
cycles cosmiques , in " La Kabbale juive ", p. 102-103, Éd.
Gallimard, 1970.

(17) Le savant juif Albert Einstein dans Colliers Magazine du


26/11/1938 a reconnu que : « L’antisémitisme n’est rien d’autre
que l’attitude antagoniste produite par les non-juifs face aux
agissements de la juiverie. C’est une réaction sociale tout à fait
normale. »
(18) Le très redouté 666 apocalyptique, n’est pas un nombre
d’homme, comme le prétend fallacieusement le pseudo-initié Jean,
mais un nombre de femme !
En hébreu Esther (Ishtar) a pour nombre 661, et si l’on fait précéder
son nom de la lettre He, signe de l’article défini dont la valeur est de
5, on obtient 666. Ce qui tiendrait à prouver que le 666
apocalyptique n’est pas un nombre d’homme comme le prétend
faussement saint Jean, mais un nombre de femme !
« […] le nombre 666 n’a pas une signification exclusivement
maléfique ; s’il est le “nombre de la Bête”, il est tout d’abord celui
d’Hakathriel ou “l’ange de la couronne”. D’autre part, ce nombre est
également donné par le nom de “Sorath”, qui est, suivant les
kabbalistes, le démon solaire, opposé comme tel à l’archange
Mikaël ; “Sorath” est en outre l’anagramme de “sthur”, qui signifie
“chose cachée” : est-ce là le “nom de mystère” dont parle
“l’Apocalypse” ?
Mais si “sathar” signifie “cacher”, il signifie aussi “protéger” ; et en
arabe, le même mot “satar” évoque presque uniquement l’idée de
protection, et même souvent d’une protection divine et
providentielle… »
« Pourrait-on, sans trop de fantaisie linguistique, en rapprocher le
grec “ sôter ”,“ sauveur ” ? Et faut-il dire à ce propos qu’il peut et
qu’il doit y avoir même, entre les désignations du Christ (El-
Messîh, en arabe) et celles de l’Antéchrist (El-Messîkh), une
singulière ressemblance ? »
(cf : René Guénon, chap. « Seth » in Symboles de la Science
Sacrée, p.138, Éd. Gallimard)
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent !

(19) Son appellation officielle est « Département militaire 44 388 ».


En divisant ce nombre par celui de la Bête 666, on obtient 66,6 ! (cf.
Pierre de Villemarest, Le GRU, le plus secret des services
secrets soviétiques 1918-1988, Éd. Stock, 1988) Son actuel chef
s’appelle Sergueï Choïgou, originaire de la République de Touva,
en Sibérie orientale. Ce dernier est pressenti pour succéder à
Vladimir Poutine.
Bien que Sergueï Choïgou se considère comme un chrétien
orthodoxe et fasse son signe de croix avant d’assister au défilé
militaire sur la place Rouge, la plupart de ses activités soulignent
son lien particulier avec les pratiques occultes des chamanes de
l’Altaï. L’ancien président du parlement de Touva, Kaadyr-ool
Bicheldey dit que Choïgou lui rappelle l’image du général de Gengis
Khan, Subötaï, dont l’armée a remporté de nombreuses victoires en
Europe et en Asie centrale.
En Mongolie et en Russie, et particulièrement à Touva, on dit que
depuis l’enfance, Choïgou possède la connaissance secrète des
chamanes, qui l’a aidé à devenir l’allié le plus proche et le confident
des présidents russes. C’est la manière dont il a dirigé le Ministère
des Situations d’urgence russe de 1991 à 2012 qui a valu à
Choïgou sa popularité et la confiance dont il jouit.
Depuis 2012, il dirige le ministère de la Défense russe. Quelles sont
les innovations introduites par un adepte possible des cultes
bouddhistes mystérieux ?
Après sa nomination, les médias russes ont commencé à publier
des articles, s’agissant de la parapsychologie dans l’armée, par
exemple de l’unité militaire № 10003, se référant à son ancien chef
lieutenant-général, Alexeï Savine. Choïgou symbolise l’union de
l’Église orthodoxe russe et des traditions orientales, de
Shambhala. Selon René Guénon, le chamanisme, est réellement
« arctique » en ce sens qu’il procède de la Tradition primordiale
hyperboréenne (cf : Comptes rendus, p. 188, Éd. Traditionnelles)
La capitale de cette petite République se nomme Kyzyl, « rouge »
en touvain, centre géographique de l'Asie. On prétend que ce
centre entretient des relations symboliques avec le point Nemo (le
pôle d’inaccessibilité) dont parle Lovecraft dans l'Appel de Cthuhlu.
.

Mondher SFAR, Le Coran, la Bible et l’Orient ancien (1998) p. 117

Pour désigner les païens, le Coran utilise le concept d’association


(shirk) qu’il serait abusif de confondre avec polythéisme. Dans
l’esprit du Coran, le shirk est le péché du polythéisme. Dans l’esprit
du Coran, le shirk est le péché d’associer à Dieu des divinités non
autorisées par celui-ci. .

Pour le Coran, l’association a consisté à adjoindre à Allah des


divinités plus proches des hommes. Pour ce faire, les Arabes ont
détourné des Anges proches du Trône céleste, pour en faire des
divinités de sexe féminin, associées à Allah dans Son exercice du
pouvoir royal.

.En fait, c’est Allah qui se présente souvent comme le véritable


auteur des violations d’interdit, comme des tentatives de faux.

L’accusation est claire : les Mecquois auraient commis le crime de


briser la hiérarchie qui existe entre Dieu et ses divinités mineures

Même le principe du monothéisme se retrouve dans le polythéisme


oriental.
« C’est Lui qui, alors que Son Trône était sur l’Eau, a créé les cieux
et la terre » (11,7)

mOÏSE aurait apporté les Tables de la Loi qui seraient venues se


substituer à deux pierres sacrées dédiées à des déesses arabes
‘al-Lat et ‘al-Ouzza. (cf. Thomas Römer, l’invention de Dieu, p.
123, Ed.Du Seuil)
Ainsi l’Arche transportait deux bétyles (pierres sacrées) symbolisant Yahvé et sa parèdre Ashéra.

Le Pacte d’Abraham
Par exemple, « Demande-moi, et je te donnerai les nations païenne
pourhéritage et les parties les plus reculées du monde pour ta
possession. Tu les briseras avec une verge de fer… » (Psaumes
2.8.9)

Le monothéisme d’Akhenaton fut controversé jusqu’à une date


récente, mais il semble bien que l’énigme ait été résolue
récemment par l’hypothèse très séduisante de Messod et Roger
Sabbah montrant, dans Les secrets de l’Exode, que le peuple
hébreu, celui dont on n’a retrouvé aucune trace en Égypte
ancienne, n'est autre que la peuple égyptien d'Akhet-Aton (la
capitale du pharaon Akhenaton), peuple exilé en Canaan par le
futur pharaon Aï, pour cause de monothéisme.

Les églises de Montmorillon, de Moissac, de Saint-Hilaire de Melle,


de Saint-Jacques de Ratisbonne contiennent des bas-reliefs où se
voient des femmes allaitant des reptiles. La plus célèbre de celles
qui viennent d’être nommées, l’église octogone de Montmorillon est
ornée d’un groupe où figure une femme nue qui tient à la main des
crapauds qu’elle allaite ; près d’elle, une autre femme presseentre
ses doigts deux gros serpents enlacés à ses cuisses et qui sucent
sesmamelles pendantes.

.
I

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