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Tradition primordiale :
(Howard.Phillips.Lovecraft
&
le secret des adorateurs du
serpent) de Jean Robin
« Ce qui est nécessaire pour l’homme, c’est de se libérer de la totalité du
passé de l’espèce humaine et pas seulement de son passé individuel.
Autrement dit, vous avez à vous libérer de ce que chaque homme avant
vous a pensé, ressenti et expérimenté : C’est, pour vous, la seule
possibilité d’être vous-même. Tous mes propos n’ont d’autre but que de
mettre en lumière l’unicité de chaque individu. La culture, la civilisation
(quel que soit le nom que vous lui donniez) a toujours essayé de nous
enfermer dans un certain cadre ; l’homme n’est pas du tout un homme : Il
est à mon sens un animal unique et il demeurera un animal unique aussi
longtemps qu’il subira le fardeau de la culture. »
Uppaluri Gopala « Krishnamurti »
Une étroite proximité avec le livre de Jean Robin nous a conduit à ces
quelques réflexions.
Nous devons concéder que son œuvre est très clivante. Il y a ceux qui le
vénèrent : les happy few et tous les autres – ils sont légions – qui le
détestent ou le moquent excipant soit une imagination luxuriante et
passablement dérangée soit une provocation aussi incongrue
qu’incomprise.
Ici, tout est nié et rejeté, la doctrine du Chaos a tous les droits. Pour
beaucoup, ce Chaos originel ressemblerait par trop à ce Tohu-bohu-Bohu
biblique. On traduit généralement cette expression par « confusion » ou
« grand Désordre ». Cependant, pour le kabbaliste A.D.Grad, Les clefs
secrètes d’Israël p.162 Éd. Du Rocher – le Tohu-bohu-Bohu originel est
totalement bénéfique, puisqu’il ramène l’être vers sa condition originelle,
celle d’avant la chute.
Cette rupture eut lieu à Babylone où les scribes aux ordres d’Esdras
falsifièrent les Écritures et permirent la diabolisation du « Féminin Sacré ».
Ceci est confirmé par le Maître René Guénon , Études sur le
Compagnonnage & sur la Franc-Maçonnerie p.31 – après la captivité de
Babylone qui dura quelque soixante-dix ans et s’achèvera en 536 av.J.C,
une nouvelle écriture dut être substituée à l'ancienne qui s’était perdue. En
d’autre terme, la prononciation du Nom Divin tétragrammatique disparu
complètement. Les scribes de l’époque babylonienne décidèrent de
substituer au nom sacré ~~ le nom d’Adonaï. Selon les kabbalistes Messod
& Roger Sabbah, Les secrets de l’Exode p. 157 Ed.Livre de Poche–
Adonaï trouve sa racine dans Akhénaton.
Donc jusqu’à Esdras, soit vers le milieu du Vᵉ siècle avant l’ère
chrétienne, les Juifs ne possédaient aucun écrit sacré, ni aucune règle
canonique provenant d’une autorité canonique, d’autant que la Grande
Synagogue n’existait pas encore. Esdras s’efforça de reconstituer la
nationalité juive en l’épurant. Des écrivains juifs comme Graetz, Cohen,
Loeb, Edersheim, s’accordent à constater que l’époque de la réforme
d’Esdras vit naître un vaste courant religieux dont la note essentielle est
celle de la « Séparation » (Perishout), pour éviter toute impureté. Cet esprit
d’exclusivisme se désignait sous le nom de «pharisaïsme» (de parash,
« séparer »).
L’auteur s’entend aussi à nous faire part que la fameuse Pierre vouée à
Isaïs a été transférée près de Vendôme dans le Loir et Cher (cf : p.342). Or,
curieusement, Jean Robin réside à Villiers-sur-Loir à quelques kilomètres
seulement de Vendôme ! (cf : chapitre XVIII, « Du mystère de la Lance à
la révélation d'Isaïs »). En serait-il un des gardiens dissimulés ?
(10) Samaël est une importante figure du Talmud, reprise dans plusieurs
textes postérieurs. Il y est décrit comme le délateur, séducteur et
destructeur du Monde. Parfois assimilé à Satan, Samaël est parfois décrit
comme le nom « angélique » du Diable, alors que Satan, son nom «
diabolique » signifie littéralement l'accusateur. Samaël signifie
étymologiquement « le venin de Dieu », l'ange de la mort. Prince des airs,
il règne sur les sept zones appelé Sheba'Ha-yechaloth. Le nom peut aussi
être rapporté au dieu syrien Shemal, diabolisé par le concile de Nicée.
Avant d'être relégué aux enfers par le Divin, Samaël était le bras gauche
de Dieu ; vêtu de feu, lui-même composé de feu, il a six paires d'ailes et
tient un glaive dont l'extrémité contient du poison.
D'après les rabbins, commentateurs du Pentateuque, c'est lui qui, monté sur
l'Antique Serpent, aurait incité Ève à commettre le péché et il serait le
véritable père de Caïn. Il fut également l'adversaire mythique de Moïse,
dont l'archange saint Michel lui disputa le cadavre. Il est aussi appelé le
chef des Dragons du mal, et il est généralement tenu pour responsable du
torride vent chaud du désert.
Pourtant, il existe un autre aspect de Samaël. Dans le "Livre chaldéen des
Nombres" Samaël serait détenteur de la Sagesse caché (occulte ),
tandis que Michel serait celui de la Sagesse terrestre supérieure, les deux
sagesses émanent de la même source, mais divergent après leur délivrance
de l'âme, qui sur la Terre est Mahat (compréhension intellectuelle), ou
Manas (le siège de l'intellect). Elles divergent, parce que Michael est
influencé par Neschamah (âme sacrée), tandis que Samaël est influencé par
rien.
(13) Abrasax, Abracax ou Abraxas est une entité gnostique qui préside au
365 jours de l'année (365 étant sa valeur arithmosophique). Abrasax est un
dieu polymorphe au corps d’homme à tête de coq et dont les jambes sont
des serpents, il est vêtu d’une armure et tient un fouet et un bouclier.
Abraxas contrôle secrètement les monothéismes abrahamiques avant de les
faire imploser selon la démarche sabbato-frankiste de Jacob Frank. (cf :
Martial Cadiou, Le Chemin d'Esaü chap. « Un Rose-Croix subversif,
Hayyim Samuel alias "Falk-Shek" & l'origine occulte de la Révolution
française » Ed.Edilivre-Aparis)