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Plaidoyer pour la

Tradition primordiale :
(Howard.Phillips.Lovecraft
&
le secret des adorateurs du
serpent) de Jean Robin
« Ce qui est nécessaire pour l’homme, c’est de se libérer de la totalité du
passé de l’espèce humaine et pas seulement de son passé individuel.
Autrement dit, vous avez à vous libérer de ce que chaque homme avant
vous a pensé, ressenti et expérimenté : C’est, pour vous, la seule
possibilité d’être vous-même. Tous mes propos n’ont d’autre but que de
mettre en lumière l’unicité de chaque individu. La culture, la civilisation
(quel que soit le nom que vous lui donniez) a toujours essayé de nous
enfermer dans un certain cadre ; l’homme n’est pas du tout un homme : Il
est à mon sens un animal unique et il demeurera un animal unique aussi
longtemps qu’il subira le fardeau de la culture. »
Uppaluri Gopala « Krishnamurti »

Une étroite proximité avec le livre de Jean Robin nous a conduit à ces
quelques réflexions.

Ce nouveau forfait bibliographique, très opportunément publié en mars


2017, place selon nous Jean Robin sur la plus haute des marches de
l’épistémè initiatique de l’Occident. Jean Robin est paradoxalement le plus
grand intellectuel moderne vivant et le moins connu de ceux-ci.

Nous devons concéder que son œuvre est très clivante. Il y a ceux qui le
vénèrent : les happy few et tous les autres – ils sont légions – qui le
détestent ou le moquent excipant soit une imagination luxuriante et
passablement dérangée soit une provocation aussi incongrue
qu’incomprise.

De ce fait, l'approche intellectuelle de l’œuvre de Jean Robin interpelle.


Elle requiert une lecture d'ordre existentielle inséparable d'un
cheminement initiatique rigoureux d'où sont bannis tous les incapables
et autres disqualifiés. Son œuvre se veut résolument élitiste et
aristocratique. Et, assumée comme telle !

Aucun autre auteur de cette puissance intellectuelle ne s’est hissé à ce


niveau d’exploration des coulisses initiatiques de notre sombre époque.
Son rayonnement intellectuel n’a d’égal que son invisibilité de l’agora
médiatique et universitaire. Son œuvre agit néanmoins souterrainement
mais sûrement, voir l’impact de son œuvre sur l’ex-président des USA,
Barack Obama (1) (cf : p.349)

L’auteur, agent avéré de l’Imperium eschatologique (2), nous convie ici à


une quête herméneutique et alchimique de l’œuvre cryptée du grand
romancier américain du genre Fantastique, Howard.Philips.Lovecraft
(1890-1937) natif de Providence (Rhode Island) (3).

Invité par des Intelligences hautement dissimulées (4) à prospecter cette


œuvre aux méandres fantastiques, Jean Robin rencontrera au travers les
vagabondages oniriques, mais pas seulement de Lovecraft, la Tradition
primordiale remise en lumière par René Guénon.

Lovecraft et Guénon réunis autour d’un même sanctuaire sous la figure


tutélaire et bienfaitrice d'Isaïs, grande déesse antique, représentante de
l’éther primordial, la quinta essentia des alchimistes. Voilà, qui est
étonnant !

Desservant de la voie de la « Main Gauche » (5), la Prasavya de la


tradition hindoue, le Sihr de l’islam, Robin nous débarrasse de la croyance
aux monothéismes de type patriarcal et au politique. Robin réhabilite
ainsi le polythéisme païen qu’il rattache à une Révélation plongeant dans
la nuit des âges, d’où l’appellation des Grands Anciens. Leur arcane est
l’abstraction, donc un monothéisme non exprimable (Brahma, Amon ne
sont pas des noms propres, mais des périphrases mystiques [6]). « La
Tradition primordiale constitue en réalité le « monothéisme » le plus
transcendant et le plus absolu. » (cf : René Guénon, Comptes Rendus
p.125)

Quant à la notion de monothéisme, elle ne naquit que sous une forme


empirique et naïve avec Akhénaton (7). Les civilisations antérieures d’Inde
et d’Égypte (Mohenjo-Daro, Harrapa [vallée de l'Indus], Çatal Hüyük,
Hacilar [Asie Mineure]) connurent un monothéisme abstrait sous la forme
d’un « dieu unique à deux sexes », la dyade divine. En tant que Immuable
Masculin (non agissant, « le sans nom »). Quand Il se concrétise en
énergie pour créer et détruire un monde, Il se métamorphose en sa propre
féminité, en Éternelle Féminité (Shakti, Shekinah), éternellement actif.
C’est pour cela que la Bible a conservé dans son cartulaire eschatologique
l’idée d’une féminité subversive que l’on retrouve dans les Proverbes (31,
25) : « Elle rira aux derniers jours (8). » Cette féminité sacrée exilée au
fondement du cosmos est représentée dans la Kabbale par la Sephirah,
Malkuth, appelée la « Mère obscure ».

Les antiques déesses (9) seront chassées du panthéon judéo-chrétien alors


que Yahweh primitif avait une parèdre, tout comme le Allah préislamique.
Les déesses seront alors occultées, leurs prêtresses seront combattues,
persécutées, brûlées (chasse aux « sorcières »). La féminité et les femmes
seront associées aux œuvres du diable !
Lilith, la première femme d'Adam sera rejetée dans le cartulaire de
l'Abîme. Réminiscence de la Déesse-Mère, cette dernière n'aura d'autre
choix que de s'associer avec Samaël (10) ou Lucifer. Telle Kali, Lilith
deviendra noire et symbolisera la lune noire dans l'astrologie.

Ici, tout est nié et rejeté, la doctrine du Chaos a tous les droits. Pour
beaucoup, ce Chaos originel ressemblerait par trop à ce Tohu-bohu-Bohu
biblique. On traduit généralement cette expression par « confusion » ou
« grand Désordre ». Cependant, pour le kabbaliste A.D.Grad, Les clefs
secrètes d’Israël p.162 Éd. Du Rocher – le Tohu-bohu-Bohu originel est
totalement bénéfique, puisqu’il ramène l’être vers sa condition originelle,
celle d’avant la chute.

Pour Hésiode, dans sa Théogonie, à l’origine de toutes choses règne le


Chaos, situation inorganisée, vide et obscure, à partir duquel par étapes
successives vont s’ordonner et se distinguer le Cosmos et ses éléments
constitutifs avec un principe d’union nommé Amour. Le mouvement
formateur évolutif et complexe aboutit à Zeus souverain de l’Univers.
C’est du non-être initial que se forme progressivement l’être suivant un
processus de complexification tendant à la spiritualisation.
« Vint l’Esprit qui mit tout en ordre dans le Chaos initial ».

Au nom des Ténèbres supérieures, celles du Non-Être (11), l'auteur


réhabilite tous les maudits des traditions abrahamiques : Esaü, Caïn,
Nemrod, Samaël, Lilith, et surtout le Serpent ou plutôt la
Serpente=kundalini, diabolisée injustement dans les traditions occidentales
(12). Et, Robin va pousser le scandale avec son plaidoyer pour les
Qarmathes qui détruisirent la Kaaba et calomnièrent le prophète
Muhammad (Charles André Gilis doit être fou de rage !)(cf : p.241)

Son ouvrage est composé de 22 chapitres comme l'Apocalypse de Jean et


comme autant de lames de Tarot et de lettres de l’alphabet Watan ; chaque
chapitre correspond à des données eschatologiques précises.

Ainsi, le chapitre XV, « Les Prophètes contre la Grande Synagogue »,


s’ordonne bien à l’arcane XV, le Diable ; le chapitre XX, « Celui qui doit
venir » s’ordonne bien à l'arcane XX du Tarot, le Jugement !

Par la force des exigences subversives réclamées par la "Voie de la Main


Gauche", Jean Robin nous oblige à une relecture minutieuse des symboles
dessinés dans l’Apocalypse de Jean : « Grande Prostituée », « Dragon
Rouge Feu », « Bête de la Terre », « Bête de la Mer », etc. Toutes ces
métaphores théologiques, communément admises dans un sens
défavorable car exotérique depuis des siècles, sont ici redressées et
exaltées.

Les Maudits sont ici réhabilités et retrouvent une excellence, porteuse de


vengeance, donnant sens à la trop célèbre phrase du Nouveau Testament,
jamais convenablement comprise : « Les derniers seront les premiers »
(Matthieu 20-16)

Logiquement, Jean Robin, à la suite de Lovecraft, répudie le faux


judaïsme, incarné par Yahvé, en vigueur depuis – 503 av. JC, soit la date
du festin de Balthazar.
En cela, Robin se veut proche de Jésus lorsque celui dit dans l’Évangile de
saint Jean chapitre 8 : « si Dieu était votre père, vous m'aimeriez (...)
Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne
pouvez écouter ma parole. Vous avez pour père le diable, et vous voulez
accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le
commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de
vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond ;
car il est menteur et le père du mensonge. »

De ce fait, la prétention des Juifs pharisiens imbus de Talmud à se croire


haussés au-dessus des Nations est rejetée.
La notion d’élection est centrale dans l’histoire juive. Sans elle, Israël
n’existerait pas, ni Yahvé : « Tu ne te prosterneras pas devant un autre
dieu, car Yahvé s’appelle Jaloux ; il est un dieu jaloux. Ne pactise pas
avec les habitants du pays de peur que, lorsqu’ils se prostituent à leurs
dieux et leur offrent des sacrifices, ils ne t’invitent, et que tu acceptes de
manger de la victime sacrifiée ; de peur aussi que tu ne choisisses parmi
leurs filles les épouses de tes fils et que celles-ci, se prostituant à leurs
propres dieux, n’y entraînent tes fils. ». (Exode 34, 14-16)

Nié leur exclusivisme et leur élection au nom d’interpolations des


Écritures sacrées par des scribes faussaires. Sont visés Esdras et son
consistoire de scribes-faussaires répudiant le culte de Seth-Abraxas-Iao
(13), représentant le vrai judaïsme au bénéfice d’une entité démiurgique,
Yahvé.

Cette rupture eut lieu à Babylone où les scribes aux ordres d’Esdras
falsifièrent les Écritures et permirent la diabolisation du « Féminin Sacré ».
Ceci est confirmé par le Maître René Guénon , Études sur le
Compagnonnage & sur la Franc-Maçonnerie p.31 – après la captivité de
Babylone qui dura quelque soixante-dix ans et s’achèvera en 536 av.J.C,
une nouvelle écriture dut être substituée à l'ancienne qui s’était perdue. En
d’autre terme, la prononciation du Nom Divin tétragrammatique disparu
complètement. Les scribes de l’époque babylonienne décidèrent de
substituer au nom sacré ~~ le nom d’Adonaï. Selon les kabbalistes Messod
& Roger Sabbah, Les secrets de l’Exode p. 157 Ed.Livre de Poche–
Adonaï trouve sa racine dans Akhénaton.
Donc jusqu’à Esdras, soit vers le milieu du Vᵉ siècle avant l’ère
chrétienne, les Juifs ne possédaient aucun écrit sacré, ni aucune règle
canonique provenant d’une autorité canonique, d’autant que la Grande
Synagogue n’existait pas encore. Esdras s’efforça de reconstituer la
nationalité juive en l’épurant. Des écrivains juifs comme Graetz, Cohen,
Loeb, Edersheim, s’accordent à constater que l’époque de la réforme
d’Esdras vit naître un vaste courant religieux dont la note essentielle est
celle de la « Séparation » (Perishout), pour éviter toute impureté. Cet esprit
d’exclusivisme se désignait sous le nom de «pharisaïsme» (de parash,
« séparer »).

Dans les écrits pré-exiliques (exil à Babylone), il n’y a pas de domination


universelle et d’exclusivisme (14). Tout ceci réhabilite indirectement
l'antisémitisme (15) qui, selon les propos des auteurs dissimulés des
« Protocoles des Sages de Sion » associent à juste raison l'antisémitisme à
l'antijudaïsme. Une confirmation de nos assertions nous est fourni par Jean
Robin dans son livre Opération Orth ou l'incroyable secret de Rennes-le-
Chateau. Son ami Pierre lui aurait révélé que les nombreux juifs
composant la hiérarchie de « la Société de Celui qui doit venir »
méprisaient la masse talmudique et que le triste sort qui lui avait été
réservé lors de la Seconde Guerre Mondiale était mérité !(cf : p.261)
Cette attitude jugée scandaleuse et profanatrice par le « politiquement
correct » ne peut provenir que des tréfonds métaphysiques du sabbato-
frankisme.

Les recherches archéologiques ont conduit à douter des affirmations


bibliques en matière de croyance et de culte. La découverte d’une
inscription désignant deux dieux, YHVH et son Ashera, de la fin de
l’époque du premier temple et du début du deuxième temple, a fait douter
de l’époque où le monothéisme est devenu la religion officielle des
royaumes israélites. Des milliers de petites statues en argile représentant la
figurine d’Asherah, de forme arrondie ont fait surface en Israël, attestant
ainsi du culte largement répandu de cette déesse. Lorsque que les faux-
prophètes de la Synagogue et les prêtres ont frappé la déesse d’anathème,
son culte a été officiellement supprimé. Le faux-prophète Jérémie fustigeait
en ces termes la déesse : « Les fils ramassent le bois, les pères allument le
feu, les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la Reine du
ciel ; et puis on verse des libations à des dieux étrangers pour me
blesser. » (Jérémie 7 : 18)
Raphaël Patai, anthropologue hongrois et spécialiste de la Bible, a
démontré, dans The Hebrew Goddess, Wayne State University Press,
Détroit, 1990 p.53 - que les Juifs vénéraient autrefois une divinité
féminine : « (…) la vénération d’Asherah, épouse de Yahvé (…) faisait
partie intégrante de la vie religieuse dans l’antique Israël, avant les
réformes introduites par le roi Josias en 621 avant J.-C. »

En plusieurs endroits, à ce couple est associé un autre dieu, Shamran,


Telan, Netsri, ou bien Baal et El. Ces inscriptions datent du VIIIe siècle et
font penser que le triomphe du monothéisme comme religion officielle ne
date que de la fin du royaume de Juda et après la disparition du royaume
d’Israël. Au IXe siècle, il y avait un temple à Arad avec un autel important
et donc l’exclusivité d’un seul Temple à Jérusalem n’est plus évidente.

Renversant la table des religions monothéistes instituées par des


sacerdoces déviés et illégitimes, Robin fait peur. De cette peur qui étreint
tout néophyte à l’approche des dépouilles de l’Abîme et de ses terribles
échéances.

Ioannès Robin nous révèle, en qualité de familier de la région de Rennes-


le-Château, que le Tombeau de Jésus ne réside pas à Jérusalem mais ici, en
France, à Opoul-Périllos, dont le code postal administratif est 66 600 !(cf :
chapitre XIX, « Du Tombeau de Jésus au berceau de Satan »). Ceci
autorisant une relecture bénéfique du fameux 666 qui intrigue tant les
conspirationnistes et autres complotistes (16).

L’auteur s’entend aussi à nous faire part que la fameuse Pierre vouée à
Isaïs a été transférée près de Vendôme dans le Loir et Cher (cf : p.342). Or,
curieusement, Jean Robin réside à Villiers-sur-Loir à quelques kilomètres
seulement de Vendôme ! (cf : chapitre XVIII, « Du mystère de la Lance à
la révélation d'Isaïs »). En serait-il un des gardiens dissimulés ?

Le chapitre XXI, « Fin de partie » nous convie à la face nocturne et


interlope des USA que Jean Robin, dans un ouvrage précédent, Veilleur
où en est la nuit ? Éd. G.Trédaniel, assimilait à la « Bête de la Mer »,
justement parce que le monde anglo-saxon réifie l'Empire thalassocratique
qui doit être détruit par l’axe eurasiatique ou « Bête de la Terre »
préfigurée par Vladimir Poutine, issue du GRU dont l'autre appellation est
« l’Aquarium » au symbolisme évoquant l’Eau originelle (17).

Le temps et l’histoire rendront justice à Jean Robin. Cet écrivain est


incontournable et prophétique et mérite toute notre affection.
(1) Barack Obama reste selon nous une figure détestable de la Cancel
Culture. Ses accointances libérales-libertaires nous laissent des doutes sur
ses habilitations initiatiques.

(2) Jean Robin reçoit des informations d’importance majeure de « Pierre »,


qui est à la tête de la « Société de Celui qui doit Venir », organisation
ultra-secrète. Ses contempteurs, jaloux, qui ne bénéficient aucunement de
cette faveur, n’auront pas d’autre choix que de suspecter une imagination
débordante et/ou un état mental dérangé. Toutefois, nous ne pouvons que
leur proposer la plus extrême prudence, la suite des événements pourrait
lui donner raison !

(3) La somme guématrique de Providence P=16 + r=18 + o=15 + v=22 +


i=9 + d=4 + e=5 + n=14 + c=3 + e=5 donne 111 chiffre du Pôle.
Dans l’ésotérisme, le chiffre 111 évoque le Pôle. René Guénon évoque le
111 dans le chapitre XV, « Un hiéroglyphe du Pôle » p.111 (heureux
hasard de l’impression) de Symboles fondamentaux de la Science sacrée
Ed.Gallimard. Ce nombre est en rapport avec la lettre hébraïque ‫ א‬et avec
le tétramorphe dans la symbolique chrétienne. Ce nombre représente
l’unité exprimée dans les trois mondes (hylique, psychique, spirituel), ce
qui convient parfaitement pour caractériser la fonction même du Pôle, du
Centre suprême et de la Tradition primordiale. Il y a 111 devises latines
dans la Prophétie des Papes attribuée à saint-Malachie. La fin de la
papauté signifiant la restauration de la Tradition primordiale. Un groupe de
mathématiciens a relevé que la totalité des chapitres des quatre Evangiles
était de 89. En ajoutant les 22 chapitres de l’Apocalypse on obtient le
chiffre du Pôle, 111 !
Guénon considérait que « la théorie polaire a toujours été un des plus
grands secrets des véritables maîtres maçons. »(cf : Symboles de la
Science sacrée p.119 Ed.Gallimard)

(4) La mise en place de l’Imperium eschatologique se fera sur


l'anéantissement total du N.O.M. (Nouvel Ordre Mondial) à direction
américano-sioniste.
(5) Il semblerait que le spectre de la « main gauche » suscitât la
combustion des bien-pensants : ainsi au tympan de la basilique de la
Madeleine à Vezélay, quatrième lieu de pèlerinage le plus populaire du
Moyen-Age, on peut découvrir un Christ à qui il manque la main gauche.
La main gauche est associé symboliquement à la féminité et donc à la
Déesse !

(6) La damnatio memoriae se pratique depuis la plus haute Antiquité.


Akhénaton prit la décision lourde de renier les lieux cultuels d’Amon (la
majorité des prêtres d’Amon furent contraints de servir le culte
monothéiste d’Aton) ; il fit marteler les noms d’Amon dans les temples.
Poussant plus loin l’hérésie, il profana le nom d’Amon, à l’intérieur du
cartouche du nom de son père Amenophis III.

(7) Le polythéisme « apparent » des Égyptiens, qui a trompé des


générations de croyants juifs, chrétiens, musulmans, de théologiens et
d’égyptologues, est en réalité la marque d’un monothéisme puissant,
partagé par le pharaon, l’élite égyptienne et le petit peuple.

(8) Malgré le peu de sympathie que le Zohar accorde à la figure de Lilith,


il lui concède néanmoins un rôle important dans son eschatologie : c’est
cette puissance féminine qui accomplira à la fin des temps, la destruction
de Rome.

(9) La méconnaissance de l’androgynie primordiale dans les religions


abrahamiques entraînera l’affrontement entre le nouveau dieu masculin,
Yahvé et le serpent ou dragon, attribut de l’ancienne Déesse-Mère. La
victoire du dieu mâle sur la déesse ou le serpent se traduira dans
l’organisation sociale et religieuse par le passage du matriarcat au
patriarcat.
Il apparaît clairement, quand on étudie les différentes civilisations qui se
sont succédées sur la surface de la terre, qu’une tradition primordiale ait
attribué à la femme un rôle qu’elle a perdu au fil des siècles. Toutes les
religions qui ont précédé les religions abrahamiques ont présenté et honoré
des « déesses » à l’adoration des fidèles et les « déesses » occupaient dans
les temps anciens la première place. L’histoire des déesses est parallèle à
celle de la femme dans les sociétés anciennes : à mesure que ces sociétés
abandonnaient leur organisation gynécocratique les cultes féminins sont
devenus masculins, la lutte d’Apollon contre le serpent Python – de nature
féminine - et sa victoire définitive, en étant le symbole le plus éclairant.

(10) Samaël est une importante figure du Talmud, reprise dans plusieurs
textes postérieurs. Il y est décrit comme le délateur, séducteur et
destructeur du Monde. Parfois assimilé à Satan, Samaël est parfois décrit
comme le nom « angélique » du Diable, alors que Satan, son nom «
diabolique » signifie littéralement l'accusateur. Samaël signifie
étymologiquement « le venin de Dieu », l'ange de la mort. Prince des airs,
il règne sur les sept zones appelé Sheba'Ha-yechaloth. Le nom peut aussi
être rapporté au dieu syrien Shemal, diabolisé par le concile de Nicée.
Avant d'être relégué aux enfers par le Divin, Samaël était le bras gauche
de Dieu ; vêtu de feu, lui-même composé de feu, il a six paires d'ailes et
tient un glaive dont l'extrémité contient du poison.
D'après les rabbins, commentateurs du Pentateuque, c'est lui qui, monté sur
l'Antique Serpent, aurait incité Ève à commettre le péché et il serait le
véritable père de Caïn. Il fut également l'adversaire mythique de Moïse,
dont l'archange saint Michel lui disputa le cadavre. Il est aussi appelé le
chef des Dragons du mal, et il est généralement tenu pour responsable du
torride vent chaud du désert.
Pourtant, il existe un autre aspect de Samaël. Dans le "Livre chaldéen des
Nombres" Samaël serait détenteur de la Sagesse caché (occulte ),
tandis que Michel serait celui de la Sagesse terrestre supérieure, les deux
sagesses émanent de la même source, mais divergent après leur délivrance
de l'âme, qui sur la Terre est Mahat (compréhension intellectuelle), ou
Manas (le siège de l'intellect). Elles divergent, parce que Michael est
influencé par Neschamah (âme sacrée), tandis que Samaël est influencé par
rien.

(11) Pour les exotéristes « démiurgiques », le néant s'identifie au Diable.


Les exotéristes sont en surnombre sur cette terre, 99, 999… % de
l'humanité et surtout sont incapables intellectuellement de comprendre le
sens métaphysique du Néant et du Non-Être. Cette surreprésentation
mondiale de médiocres et d’inutiles autorisant l’attitude méprisante et
condescendante des membres de « la Société de Celui Qui doit venir » à
leur égard !(cf : Opération Orth - p.229)

(12) Parce que le Serpent fut l’inspirateur de désobéissance,


d’insubordination et de révolte, il fut maudit par les anciens théocrates,
alors qu’il était en honneur parmi les initiés. D’après la Kabbale, le
Serpent en hébreu se dit nahash, et vaut 358, tout comme le Messie,
Mashiha. Le Serpent connaît les secrets d’Élohim. (cf : Roger Vigneron,
Élohim. Une autre lecture de la Bible p.67 Éd.Vague à L’Âme). De plus,
Élohim se décompose en El Ayam « Dieu des Eaux ou de la Mer » : « Je
suis Dieu, j’habite la demeure d’Élohim, au cœur de la mer. » (Ézéchiel.
XXVIII, 1-3)
L’affirmation selon laquelle « l’homme fut serpent autrefois » se rapporte
avant tout à la Tradition primordiale ; cependant, elle comporte aussi une
signification eschatologique, car l’ « homme-serpent » est en réalité
immortel. La fonction divine qu’il représente se manifestera à la fin du
cycle sous la forme imprévisible d’un ultime « retournement ».
(cf : Charles-André Gilis, Aperçus sur la doctrine akbarienne des Jinns
Éd. Albouraq, 2005)

(13) Abrasax, Abracax ou Abraxas est une entité gnostique qui préside au
365 jours de l'année (365 étant sa valeur arithmosophique). Abrasax est un
dieu polymorphe au corps d’homme à tête de coq et dont les jambes sont
des serpents, il est vêtu d’une armure et tient un fouet et un bouclier.
Abraxas contrôle secrètement les monothéismes abrahamiques avant de les
faire imploser selon la démarche sabbato-frankiste de Jacob Frank. (cf :
Martial Cadiou, Le Chemin d'Esaü chap. « Un Rose-Croix subversif,
Hayyim Samuel alias "Falk-Shek" & l'origine occulte de la Révolution
française » Ed.Edilivre-Aparis)

(14) Le judaïsme se caractérise par son exclusivisme et son rejet de


l'universalisme. Par le fait qu'il exalte la notion de « peuple élu » il attisera
toutes les oppositions à la fois religieuse et sociale. Toutes les nations qui
entreront en contact avec lui finiront par le maudire voire l'expulser. Même
l'islam qui sur le plan dogmatique marche avec lui sur la notion de divinité
le repoussera à cause de son particularisme étroit. Le retour de la Shekinah
dans le contexte eschatologique actuel annule l'exclusivisme tribal des
conceptions judaïques comme nous rappelle le Maître dans Formes
Traditionnelles & cycles cosmiques in "La Kabbale juive" p.102-103
Ed.Gallimard, 1970

(15) Le savant juif Albert Einstein dans Colliers Magazine du 26/11/1938


a confessé : « L’antisémitisme n’est rien d’autre que l’attitude
antagoniste produite par les non-juifs face aux agissements de la juiverie.
C’est une réaction sociale tout à fait normale. »

(16) Le très redouté 666 apocalyptique, n’est pas un nombre d’homme,


comme le prétend fallacieusement le pseudo-initié Jean, mais un nombre
de femme !
En hébreu Esther (Ishtar) a pour nombre 661, et si l’on fait précéder son
nom de la lettre He, signe de l’article défini dont la valeur est de 5, on
obtient 666. Ce qui tiendrait à prouver que le 666 apocalyptique n’est pas
un nombre d’homme comme le prétend faussement saint Jean, mais un
nombre de femme !
« […] le nombre 666 n’a pas une signification exclusivement maléfique ;
s’il est le “nombre de la Bête”, il est tout d’abord celui d’Hakathriel ou
“l’ange de la couronne”. D’autre part, ce nombre est également donné
par le nom de “Sorath”, qui est, suivant les kabbalistes, le démon solaire,
opposé comme tel à l’archange Mikaël ; “Sorath” est en outre
l’anagramme de “sthur”, qui signifie “chose cachée” : est-ce là le “nom
de mystère” dont parle “l’Apocalypse” ?
Mais si “sathar” signifie “cacher”, il signifie aussi “protéger” ; et en
arabe, le même mot “satar” évoque presque uniquement l’idée de
protection, et même souvent d’une protection divine et providentielle… »
« Pourrait-on, sans trop de fantaisie linguistique, en rapprocher le grec
“sôter”,“sauveur” ? Et faut-il dire à ce propos qu’il peut et qu’il doit y
avoir même, entre les désignations du Christ (El-Messîh, en arabe) et
celles de l’Antéchrist (El-Messîkh), une singulière ressemblance ? »
(cf : Rene Guénon, Symboles de la Science Sacrée p.? Ed.Gallimard
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre, entendent !

(17) Son appellation officielle est « Département militaire 44 388 ». En


divisant ce nombre par celui de la Bête 666, on obtient 66,6 ! (cf : Pierre
de Villemarest, Le GRU, le plus secret des services secrets soviétiques
1918-1988 Éd. Stock, 1988) Son actuel chef s’appelle Sergueï Choïgou,
originaire de la République de Touva, en Sibérie orientale. Ce dernier est
pressenti pour succéder à Vladimir Poutine.
Bien que Sergueï Choïgou se considère comme un chrétien orthodoxe et
fasse son signe de croix avant d’assister au défilé militaire sur la place
Rouge, la plupart de ses activités soulignent son lien particulier avec les
pratiques occultes des chamanes de l’Altaï. L’ancien président du
parlement de Touva, Kaadyr-ool Bicheldey dit que Choïgou lui rappelle
l’image du général de Gengis Khan, Subötaï, dont l’armée a remporté de
nombreuses victoires en Europe et en Asie centrale.
En Mongolie et en Russie, et particulièrement à Touva, on dit que depuis
l’enfance, Choïgou possède la connaissance secrète des chamanes, qui l’a
aidé à devenir l’allié le plus proche et le confident des présidents russes.
C’est la manière dont il a dirigé le Ministère des Situations d’urgence russe
de 1991 à 2012 qui a valu à Choïgou sa popularité et la confiance dont il
jouit.
Depuis 2012 il dirige le ministère de la Défense russe. Quelles sont les
innovations introduites par un adepte possible des cultes bouddhistes
mystérieux ? ?
Après sa nomination, les médias russes ont commencé à publier des
articles, s’agissant de la parapsychologie dans l’armée, par exemple de
l’unité militaire № 10003, se référant à son ancien chef lieutenant-général
Alexeï Savine. Choïgou symbolise l’union de l’église orthodoxe russe et
des traditions orientales, de Shambhala. Selon René Guénon, le
chamanisme, est réellement « arctique » en ce sens qu’il procède de la
Tradition primordiale hyperboréenne (cf : Comptes rendus p. 188)
La capitale de cette petite République se nomme Kyzyl, « rouge » en
touvain, centre géographique de l'Asie. On prétend que ce centre entretient
des relations symboliques avec le point Nemo (le pôle d’inaccessibilité)
dont parle Lovecraft dans l'Appel de Cthuhlu.
Le VI eme siècle av JC est la dernière partie du Kali Yuga (AS & P.T p.20)

Par exemple, «Demande-moi, et je te donnerai les nations païenne pour


héritage et les parties les plus reculées du monde pour ta possession. Tu
les briseras avec une verge de fer...» (Psaumes 2.8.9)
Le monothéisme d’Akhenaton fut controversé jusqu’à une date récente,
mais il semble bien que l’énigme ait été résolue récemment par
l’hypothèse très séduisante de Messod et Roger Sabbah montrant, dans
Les secrets de l’Exode, que le peuple hébreu, celui dont on n’a retrouvé
aucune trace en Égypte ancienne, n'est autre que la peuple égyptien
d'Akhet-Aton (la capitale du pharaon Akhenaton), peuple exilé en Canaan
par le futur pharaon Aï, pour cause de monothéisme.

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