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Moïse

Moïse (hébreu : ‫ ֹמֶׁשה בן עמרם‬Moshé ben ´Amram ; grec : Mωϋσῆς ou


Μωσῆς, Mō(y)sēs ; latin : Moyses ; arabe : ‫ موسى‬Mūsā) est, selon la tradition, le Moïse
premier prophète du judaïsme. Moïse apparaît dans le Livre de l'Exode. Il est le
personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le
judaïsme, préfigurant Jésus-Christ pour le christianisme et précédant le prophète
Mahomet pour l'islam.

Pour les traditions monothéistes juive et chrétienne, Moïse est l'auteur sous
inspiration divine du Pentateuque, c'est-à-dire des cinq premiers livres de la Bible,
livres qui constituent la Torah juive et sont appelés la « Loi de Moïse » dans ces
deux religions. C'est là que sont relatées l'histoire de Moïse lui-même, celle des
Patriarches et celle du peuple d'Israël. Moïse y apparaît comme le prophète et le
guide qui conduit le peuple hébreu hors d'Égypte, où il vivait dans la servitude,
après que les dix plaies infligées à l'Égypte ont permis sa libération. Fils d'Amram
et de Yokébed, Moïse est le premier personnage à être nommé « homme de Dieu »
dans la Bible.

Selon ces traditions, Moïse écrit également « sous la dictée de Dieu » le Décalogue
et tout un ensemble de lois religieuses, sociales et alimentaires. En plus de cette idée Moïse tenant les Tables de la Loi,
d'une rédaction mosaïque sous la dictée de Dieu connue comme la « Torah écrite », par Guido Reni (1624)
les rabbins attribuent également à Moïse la réception prophétique de la « Torah Galerie Borghèse, Rome, Italie.
1
orale » que constituent les commentaires de la Loi codifiés dans la Mishna .
Titre
En islam, Moïse — sous le nom de Moussa — est le prophète le plus présent dans
le Coran, cité à cent trente-six reprises. Il fait partie des « grands prophètes », Premier prophète du judaïsme
considéré comme l'un des messagers envoyés par Allah et il annonce le prophète Successeur Josué, commandant
Mahomet. Les récits mosaïques du Coran font référence au Pentateuque et à militaire des Hébreux
l'Aggada mais proposent aussi des épisodes originaux, insistant sur le parallélisme
Biographie
entre Mahomet et Moïse.
Nom de naissance ‫משה בן עמרם‬
La place précise de Moïse dans la chronologie universelle tout comme son Lieu de naissance Égypte antique
historicité demeurent néanmoins inaccessibles pour la recherche contemporaine.
Lieu de décès Mont Nébo
La tradition de la rédaction mosaïque de la Torah a été remise en question à partir Nature du décès Mort naturelle
du xviie siècle, entre autres par Spinoza, puis au xviiie siècle par Jean Astruc, qui ne Nationalité Israélite de la tribu de
réfutent pas pour autant l'historicité de Moïse. C'est par la suite que se développe Lévi
l’école de la critique biblique, étudiant la Bible comme un objet scientifique. Père Amram
Mère Jokébed (mère)
Anthroponymie Bithiah (mère
adoptive)
L'onomastique propose plusieurs pistes concernant l'étymologie du nom de Moïse. Fratrie Aaron (frère)
Myriam (sœur)
Ce nom apparaît dans le Livre de l'Exode. Le récit ne fait d'abord mention que de Conjoint Séphora
« l'enfant », sa mère ne lui donnant curieusement pas de nom à la naissance. Il faut
2 b 1 Enfants Gershom
attendre le final de l'épisode , en Exode 2, 10 , pour que le rédacteur biblique
3 Éliézer
propose un nom qui, suivant une étymologie populaire hébraïque ,
4 5 Entourage Pharaon, Jethro,
grammaticalement fausse , signifierait « tiré des eaux » : la fille de Pharaon
découvre sur la rive du fleuve un panier où se trouve un nourrisson. Elle rend le Josué
bébé à sa mère, afin que celle-ci continue à l'allaiter. Puis, « quand [l’enfant] eut Religion Judaïsme,
grandi, [la mère du nourrisson] l'amena à la fille de Pharaon, et il fut pour elle Abrahamiques
comme un fils. Elle lui donna le nom de Moïse (‫משה‬, MSH, Mosheh ou Moshé), La tradition voit en lui l'auteur du
b2
car, dit-elle, je l’ai retiré des eaux » (MSYTHW, Mechitihou). Pentateuque
qui inclut les Dix Commandements
La recherche contemporaine s'accorde sur une origine égyptienne de ce
6
nom , en lien avec l'histoire des Juifs en Égypte. Ainsi, l'étymologie
hébraïque populaire proposée en Exode 2, 10, qui décrit davantage un
7
état plutôt qu'une identité , ne peut cacher le caractère égyptien du
Hiéroglyp patronyme : Moïse, Môseh en hébreu, constitue la déviation d'un nom
8
he MS (s) très égyptien dont l'affixe -mosé issu de la racine égyptienne
4
mesi/mas/mes qui signifie « enfanter » ou de la racine m-s-s signifiant
9
« engendré par » , est souvent constitutive de noms théophores que
8
portent des grands prêtres égyptiens ou des pharaons tels que Ptahmosis,
10
Thoutmosis, Ramsès ... Une des fresques de la synagogue de
Doura Europos, datée du milieu du
Môseh est ainsi probablement une translittération de la seconde partie de ce nom e
iii siècle, rappelle le lien explicite entre le
8
théophore composé , dont la disparition d'une éventuelle première partie désignant nom de Moïse et son étymologie populaire
une divinité égyptienne a pu résulter d'une censure biblique mais dont l'existence du hébraïque : la fille d'un pharaon, entourée de
11
nom court attestée pour d'autres personnages dans la littérature égyptienne rend suivantes, sauve des eaux Moïse
12
l'hypothèse superflue . nourrisson.

Il semble que le rédacteur biblique connaisse très bien le sens égyptien du nom de
Moïse : avant l'attribution de son nom en Exode 2:10, il le désigne en effet comme yèlèd (« nouveau-né, enfant ») issu de la racine
13
yalad qui est la racine hébraïque équivalente à la racine égyptienne mesi/mas/mes . Dans son récit, il réalise ainsi, par une
5
réinterprétation tardive, une construction littéraire donnant une étiologie hébraïque au nom de Moïse grâce à un procédé de style,
appelé paronomase (jeu de mots qui repose sur les ressemblances graphique et phonétique), avec la racine hébraïque très rare
14
‫ משה‬.
15
La Septante ne peut effectuer cette reconstitution pseudo-étymologique par ce procédé littéraire, mais Philon d'Alexandrie et
16
Flavius Josèphe trouvent un autre jeu de mots sur Moïse en l'appelant Môusês : ils rapprochent (en transcription grecque) ce
17
Môusês du nom égyptien mṓu (« eau »), rendant compte par là de la déclaration de la fille du pharaon .

Récit biblique
La vie de Moïse décrite dans la Bible se découpe en trois parties de quarante ans,
valeurs mythiques (le nombre 120 étant symbole de perfection) fréquemment
employés par les rédacteurs bibliques au sujet de la longévité des personnages de la
18
Bible .

Pharaon ayant décidé le meurtre des enfants hébreux mâles, la fille de Pharaon
19
recueille sur la rive du fleuve un panier d'osier qui flotte et dans lequel est un
nourrisson abandonné par sa mère hébraïque qu'elle nomme « Moïse », « sauvé des
b 2
eaux ». La princesse décide d'adopter cet enfant hébreu . Le récit rapporte
l'intervention de la sœur du bébé, donc Israélite, allant proposer à la princesse d'aller
Moïse sauvé des eaux, huile sur toile de
chercher une nourrice parmi les femmes des Hébreux, le rendant ainsi en fait, le temps
b3 Sébastien Bourdon, vers 1650, National
de l'allaitement, à celle qui est sa mère biologique .
Gallery of Art, Washington.
Plus tard, Moïse constate la misère de ce qu'il ignore être son peuple d’origine et tue
un contremaître égyptien qui battait un Hébreu. Il s’enfuit dans le désert et trouve asile
auprès de Jethro (ou Yitro), prêtre de Madian. Moïse prête main-forte aux filles de Jethro et se marie avec l’une d’elles, Tsippora
20
(Séphora). Il mène une vie de berger, « faisant paître ses moutons loin dans le désert » .

Lorsque Moïse atteint l'âge de 80 ans, Dieu se révèle à lui et lui dévoile sa mission : « L’ange de l’Éternel lui apparut au milieu d'un
b4
buisson alors qu’il faisait paître les moutons de son beau-père . Il conduit alors les « Enfants d'Israël » hors d’Égypte, jusqu'à la
b5
« Terre promise », le pays de Canaan, sur le seuil duquel il meurt, à 120 ans . »

Jeunesse de Moïse

Les parents de Moïse, Amram et Jocabed (hébreu Yokheved), sont tous deux issus de la maison de Lévi (qui sera consacrée plus tard
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au service de Dieu après l'épisode du veau d'or) . Amram est le fils de Qehath et le petit-fils de Lévi. Ils sont de la première
génération des Hébreux qui naissent en Égypte. Moïse est donc de la deuxième génération qui voit le jour en Égypte. C'est au cours
de cette génération que Pharaon donne l'ordre à son peuple d'éliminer les nouveau-nés mâles et de ne laisser vivre que les filles. Le
frère de Moïse s'appelle Aaron.
22
Après sa naissance (le 7 adar selon la tradition ), sa mère Yokheved cache l'enfant durant trois mois puis l'abandonne dans une
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corbeille sur le Nil, près de la rive (le 6 sivan ). La fille du pharaon (Bithiah — hébreu Batya — dans le midrash), qui se baignait
avec des suivantes, trouve l'enfant et décide de l'adopter (inspirée dans ce geste par l’ange Gabriel, selon le midrash), bien qu'ayant
b6 23
b6 23
immédiatement deviné que l'enfant était hébreu .

Elle demande alors à une jeune fille qui observe la scène de lui trouver une nourrice parmi
les Hébreux pour l'élever. Cette jeune fille, Myriam, qui est la sœur aînée de Moïse, lui
présente sa mère pour être nourrice de l'enfant.

Un célèbre midrash raconte qu'un jour Moïse, jouant sur les genoux du pharaon, lui dérobe
sa couronne. Y voyant un mauvais présage, les mages du monarque suggèrent à celui-ci la
mise à mort immédiate de l'enfant. Cependant, Jethro, prêtre de Madian, propose de mettre à
l'épreuve ce qui n'était peut-être que jeu d'enfant, et fait placer Moïse devant un plateau de
diamants et de braises ardentes. Moïse se précipite vers le plateau de diamants, mais trébuche
(à la suite de l'intervention de Gabriel) vers les braises ardentes. Dans sa frayeur, il porte ses
doigts à la bouche et se brûle la langue et les lèvres. C'est de là que vient le bégaiement de
Moïse. Quant à sa bouche, un pansement y est mis. Quand celui-ci est retiré, il perd un
morceau important de sa lèvre. Moïse est désormais « lourd de bouche et lourd de langue »
(Ex 4,10-11), ce qui incitera Yahveh à associer son frère Aaron comme porte-parole de
24
Dieu .
Moïse défend les filles de Jethro,
Devenu adulte, Moïse se rend compte des difficiles conditions de vie de ses frères de sang. huile sur toile de Rosso Fiorentino,
25 26
Voyant un Égyptien frapper un Hébreu , il voit qu'il est seul, tue l'Égyptien et l'enterre vers 1523, Galerie des Offices,
dans le sable. Florence.

Les jours suivants, constatant que l'affaire s'était ébruitée, il s'enfuit d'Égypte vers le pays de
Madiân. Parvenu à un puits, il défend des bergères de Madian contre d'autres bergers. Celles-ci lui offrent l'hospitalité en
remerciement. Moïse trouve donc asile à Madian, où le prêtre, Jethro (‫)יתרו‬, aussi appelé Réuel (‫)רעואל‬, lui donne sa fille Séphora
b7
(‫ )צפורה‬en mariage et dont il a deux fils, Gershom et Éliézer .

L’appel de Dieu (Exode 3)

Alors qu'il est réfugié en Madiân et qu’il garde les troupeaux de son beau-père, Moïse vit
une expérience que la Bible décrit comme une vocation : Dieu l’appelle de l’intérieur d’un
buisson en feu mais qui ne se consume pas. Sa mission consistera à libérer le peuple hébreu
de l’esclavage qu’il subit en Égypte.

Pour l’accréditer auprès des Hébreux, Dieu lui révèle son nom, en continuité avec la tradition
ancestrale : Abraham, Isaac et Jacob. Ce nom est le tétragramme YHWH, expliqué en Ex
3:14 par la formule ‫( ֶאְהֶיה ֲאֶׁשר ֶאְהֶיה‬Ehyeh Asher Ehyeh). La traduction de cette formule
est variable : « Je suis Celui Qui suis », « Je suis qui Je serai », « Je suis qui je suis », « Je
suis Celui Qui Est », etc. Dans la traduction grecque de ce passage, les termes employés
ouvrent la porte à une interprétation d’ordre métaphysique : « Je suis l’Étant ».

Moïse commence par s’excuser de sa mission, prévoyant les difficultés d’avoir à affronter
Pharaon. Il reçoit alors des moyens et un signe qui ne le dispenseront pas de marcher dans la
foi à travers les difficultés : des moyens d’ordre surnaturel, l'Égypte subira 10 fléaux envoyés
Moïse retirant ses sandales et Moïse
par Dieu, mais aussi d’ordre naturel, comme l’aide de son frère Aaron ; un signe futur
devant le buisson ardent, huile sur
consistant dans l’annonce de son retour sur ce même lieu avec le peuple.
panneau de Dirk Bouts, vers 1460-
Après cet événement, Moïse abandonne sa situation de berger et retourne en Égypte. 1475, Philadelphia Museum of Art,
Philadelphie.

Les dix plaies d’Égypte

Moïse et son frère Aaron tentent de persuader Pharaon de laisser les Hébreux quitter l’Égypte en le menaçant de terribles fléaux qui
chaque fois se réalisent. Pharaon leur oppose ses magiciens (appelés Jannès et Jambrès dans la tradition postérieure) et ne cède
qu’après la dixième plaie. (Exode, chapitres 7 à 12.)

1. Les eaux du Nil deviennent sang ;


2. Les grenouilles envahissent l’Égypte ;
3. Les mouches et les moustiques attaquent la population ;
4. Les vermines apparaissent ;
5. Une épidémie de peste attaque le bétail ;
6. Les habitants attrapent des furoncles (lèpre) ;
7. La grêle détruit les récoltes ;
8. Les sauterelles dévorent la végétation ;
9. Les ténèbres règnent pendant trois jours ;
10. Les premiers-nés (hommes et animaux) égyptiens meurent durant la nuit.

L’exode dans le désert et le Décalogue

Après sa sortie d’Égypte, Dieu fait traverser au


peuple juif la mer des Joncs « à pied sec », qui se
referme ensuite sur l’armée égyptienne tentant de les Moïse et Aaron devant Pharaon, huile
rattraper, et engloutit celle-ci. sur toile de Pietro della Vecchia,
seconde moitié du xvii e siècle, Museo
Moïse conduit ensuite son peuple au pied du mont civico Amedeo Lia, La Spezia.
Sinaï, où il monte recevoir le Décalogue, les Tables
de la Loi. Lorsqu'il descend du mont Sinaï, il voit les
Hébreux, sous la conduite de son frère Aaron, adorer un veau d'or (l’adoration d’une idole était
interdite par le troisième commandement). Moïse est pris d'une colère si grande qu’il fracasse les
Tables de la Loi sur un rocher puis ordonne le massacre de trois mille adorateurs du veau d'or
(Ex 32, 25-29). Il doit alors retourner au sommet du mont Sinaï afin de recevoir de nouvelles
tables (« Exode, 34, 18 (http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Exode_34_28.aspx) »).

Moïse brisant les Tables de la Au fil des miracles, Dieu affermit l’autorité de Moïse sur le peuple, prouvant ainsi qu’il est bien
Loi, huile sur toile de Rembrandt, son envoyé. Pourtant, le peuple ne cesse de murmurer contre Moïse et contre Dieu, répétant
1659, Gemäldegalerie, Berlin. qu’au moins en Égypte il vivait mieux. Ensuite, le peuple arrive devant la Terre promise et
Moïse envoie douze éclaireurs pour reconnaître le pays (Nb 13). Dix d’entre eux découragent le
peuple d’attaquer le pays malgré le soutien de l’Éternel. Dieu se fâche et décide de les faire
marcher dans le désert encore quarante années, afin qu’aucun de ceux qui étaient sortis d’Égypte n’entre dans la Terre promise
27
hormis Josué et Caleb, les deux espions favorables à la conquête .

Mort de Moïse
28
Selon Nombres, 20, 7-13 , Moïse, ayant, pour abreuver le peuple hébreu, frappé de son
29 30
bâton par deux fois le rocher de Meriba — en attirant l'attention sur lui et Aaron au lieu
31
du Dieu d'Israël — n’est pas autorisé à entrer en Terre promise . Il est toutefois autorisé à
l’embrasser du regard, du haut du mont Nébo où il meurt à 120 ans (Deutéronome, 34, 1-9).
Avant de mourir, il nomme Josué comme successeur pour conquérir la Terre promise. La
tradition talmudique, interprétant le début du Livre de Josué, fixe au 7 Adar l'anniversaire de
32
cette mort, que le Seder Olam Rabba date de l'année 2488 de la Création du Monde.

Dans l'Épître de Jude, une dispute éclate entre l'archange Michel et le Diable au sujet du
b 8
corps de Moïse . Ce différend n'est pas cru par les sadducéens, qui nient l'existence des
b9 La mort de Moïse, enluminure dans
anges .
le Jami al-Tawarikh de Rashīd al-Dīn,
1314–1315, Khalili Collections,
Littérature biblique Londres.

Moïse est le personnage le plus attesté et le plus cité dans l'ensemble des textes bibliques,
33
apparaissant à 765 reprises dans la Bible hébraïque — dont 290 fois dans le seul Livre de l'Exode — et à 79 reprises dans le
34
Nouveau Testament . Il y apparaît essentiellement comme le médiateur de la révélation, le législateur fondamental et l'auteur du
33
Pentateuque .

Attestations vétérotestamentaires

L'essentiel du Pentateuque — le Livre de l'Exode, le Lévitique, le Livre des Nombres et le Deutéronome — coïncide avec la
biographie de Moïse dont le récit de la naissance — qui atteste d'une identité complexe, à la fois membre de la cour de Pharaon et du
35 36
peuple d’Israël — est présentée dans L'Exode et celui de la mort dans le Deutéronome, aux portes de la Terre promise . Le texte
biblique ne raconte rien de sa jeunesse et le présente adulte quand, notable égyptien, il ressent confusément pour la première fois sa
35
solidarité avec le peuple hébreu . Il est par ailleurs notable que, contrairement à Abraham, il n'est pas présenté comme un ancêtre et
37
sa généalogie n'a que peu d'importance, les rédacteurs insistant davantage sur son rôle de médiateur . Moïse est une des figures
bibliques les plus fréquemment mentionnées dans la Bible hébraïque (Ancien Testament), 772 fois, contre 247 fois pour Abraham
38
(dont 69 fois comme Abram), 359 fois pour Jacob et 1080 fois pour David .

39 b 10
39 b 10
Dans la Torah et plus particulièrement dans le Pentateuque , Moïse possède un statut unique parmi les hommes . Il est qualifié
b 11 b 12
de serviteur de l'Éternel et le texte insiste à de nombreuses reprises sur sa relation privilégiée avec celui-ci dans le dessein de
40
présenter les paroles et décisions de Moïse comme celles de Dieu lui-même . L'interlocuteur privilégié de Dieu est présenté comme
b 13 b 14 b 15 b 16 b 17 b 18
prophète prêtre , législateur et poète ; il est le représentant de Dieu auprès des Hébreux et de Pharaon
b 19 b 20 b 21
rédempteur et meneur du peuple d’Israël , fondateur de son administration et du culte divin .
b 22 b 23
Champion de YHWH contre l’idolâtrie et l'apostasie , Moïse est l'intercesseur auprès de Dieu en faveur de son peuple qui
b 24 b 25
pourtant trahit sa confiance voire lui témoigne de l'hostilité . S'il lui arrive de se voir reprocher son manque de foi , il n'en est
b 26 b 27
pas moins l'« homme de Dieu » capable de prodigieux miracles . En relation avec sa fonction de médiateur de la révélation,
b 28
Moïse est également présenté sous une apparence extra-humaine : le Livre de L'Exode le décrit transfiguré après sa rencontre
b 29
avec Dieu sur la montagne, son visage irradiant, marqué d'une aura divine .

Nouveau Testament

Les auteurs du Nouveau Testament ne disposent pas, à l'époque de leur rédaction, de Bible
telle que nous la connaissons mais connaissent la Torah par la tradition orale, les commentaires
au sein des synagogues et les diverses traditions connues aujourd'hui sous le nom de « récits
41
intertestamentaires » . Les récits néotestamentaires vont ainsi souvent au-delà des récits
40 b 30
proposés par le Pentateuque , témoignant de traces de légendes de traditions
b 31
extrabibliques à une époque où la tradition juive continue elle-même d'ailleurs à actualiser
41
la figure du prophète biblique . Ils sont néanmoins largement en conformité avec les récits
40 b 32
bibliques anciens , Moïse apparaissant comme le législateur d'Israël , l'auteur du
b 33 42
Pentateuque et le premier des prophètes .
40
Pour le Nouveau Testament, Moïse est d'ailleurs celui qui prophétise la venue de Jésus de
b 34 b 35
Nazareth comme Messie qui est présenté comme un second Moïse , incompris et rejeté
b 36
comme son prédécesseur mais qui peut se montrer, comme dans l'évangile de Matthieu
b 37
dans l'épisode du Sermon sur la montagne, supérieur au premier des prophètes , proposant
une compréhension de la Loi de Moïse acceptable pour les disciples de Jésus tant d'origine
42
juive que d'origine païenne . Le récit biblique et traditionnel de l'enfance de Moïse sert de
43 b 38
modèle à celle de Jésus et l'adieu de Jésus sur la montagne de Galilée est mise en
b 39 Moïse montrant les Tables de la
parallèle avec la fin de Moïse sur le mont Nebo . Moïse fait en personne une apparition lors Loi à Jésus, sculpture de Jules
44
de l'épisode de la Transfiguration de Jésus , en compagnie d'Élie au vu des apôtres Pierre, Dalou, seconde moitié du
Jacques et Jean, pour s’entretenir avec Jésus de l'« exode qu'il allait accomplir à e
xix siècle, abbatiale Saint-Pierre
45
Jérusalem » , à savoir sa Passion et son ascension, préludant un nouvel exode pour ses de Corbie.
42
disciples .

Moïse est la figure biblique vétérotestamentaire la plus fréquemment mentionnée dans le Nouveau Testament, 80 fois, contre 75 fois
38
pour Abraham et 58 fois pour David . Moïse apparaît à neuf reprises dans les épîtres pauliniennes dites « authentiques » lorsque
b 40 b 41
Paul de Tarse évoque la « Loi de Moïse » , loi qu'il a « écrite » et « proclamée » . Pour Paul, les prodiges de l'exode mosaïque
b 42
sont des symboles préfigurant la réalité chrétienne et le baptême dans « le Christ Jésus » . Selon lui, le croyant ne fait plus que
s'inspirer de la Loi, au lieu de se fonder sur elle. De fait, la foi dans le Christ se substitue à la Loi, et l'apôtre du Christ exerce lui-
b 43
même une mission supérieure à celle de Moïse .
40
Les traditions vétérotestamentaires sur Moïse sont enfin utilisées à de multiples occasions dans le Nouveau Testament en matière
b 44
de typologie exégétique : dans l'interprétation de nombreux exégètes comme Origène et à l'instar d'autres personnages (ou de
46
certains événements) de la Bible hébraïque, Moïse annonce la venue du Christ . Si une large majorité des Pères de l’Église, comme
Eusèbe de Césarée, ont été amenés à considérer le christianisme comme supérieur au judaïsme — qui n'aurait pas compris la religion
47
des patriarches à laquelle la Loi de Moïse se serait substituée —, Moïse incarne néanmoins, pour la plupart des auteurs chrétiens,
48
le témoin des origines juives du christianisme dont l'histoire oscille entre continuité et rupture avec celles-ci .

Traditions extra-bibliques

Littérature hellénisée

À l'époque de Jésus de Nazareth, la « Bible » n'existe ni comme objet, ni comme terme : seul existe un ensemble littéraire, connu
depuis le iie siècle av. J.-C. comme « la Loi », constitué des cinq livres attribués à Moïse, ainsi qu'en attestent les fragments retrouvés
49
sur un des rouleaux de Qumrân . À partir de cette époque circulent ainsi dans l'ensemble du monde judaïque, à côté d'une série
d'autres livres séparés, deux « biographies de Moïse » - l'une en hébreu l'autre en grec - accueillant l'intégralité de la Loi, sans se faire
50 51 52
concurrence , les « cinq volumes » étant désignés comme une œuvre unique non sans proposer une pluralité de versions . La
e
version grecque du Pentateuque semble arrêtée à partir du ii siècle av. J.-C. tandis que la version hébraïque connait encore des
53
évolutions et des variations à l'époque de Jésus .
À la même époque, l'auteur juif Philon d'Alexandrie, premier à donner la liste des « cinq
livres » que conservent les bibles chrétiennes, propose une Vie de Moïse (bios) qu'il traite
54
distinctement de la Loi (nomos) de Moïse qu'il proclame « prophète » « législateur », « roi »
et pansôphos - « détenteur de toute la sagesse » - décrivant un être « divin » assimilé au logos,
55
détenteur de la fonction de « grand-prêtres des cieux » . Même si la postérité n'a retenu que
la version biblique, Moïse a cependant fait l'objet de traitements littéraires variés dans les
56 57
siècles précédant Philon : Flavius Josèphe , cite par exemple l’Histoire de l'Égypte de
58
Manéthon qui évoque l'histoire d'un prêtre lépreux appelé Osarseph , figure légendaire dont
59
le nom est forgé d'après le Joseph biblique et Osiris qui, à la tête d'une bande de lépreux et
de bergers proscrits, mène une révolte victorieuse contre les Égyptiens et prend le nom de
60
« Moïse » après avoir édicté des règles propres à cette communauté. Cette histoire atteste
61
d'une importante tradition d'un Moïse-lépreux à laquelle une insertion tardive de l’Exode
58
semble répondre .

Aux débuts de l'Empire lagide, à la fin du ive siècle av. J.-C., dans son Histoire d’Égypte,
l'écrivain grec Hécatée d'Abdère consacre une notice ethnographique aux Juifs où il décrit les
exploits de Moïse, personnage central de la nation implantée en Iouda dont il est, tant sur le
62 Moïse et les Tables de la Loi,
plan politique que le plan religieux, le fondateur, le guide et l'organisateur . C'est là le
premier témoignage sensiblement développé proposé par un auteur grec à propos des juifs, mosaïque du ive siècle, monastère
63 Sainte-Catherine du Sinaï.
même si sa datation voire l'authenticité des fragments parvenus sont débattues .

Dans les fragments de l’œuvre d'un certain Eupolémos, Moïse est désigné comme le « premier
sage » (prôtos sophos), créateur de l'alphabet transmis aux Phéniciens puis aux Grecs, se référant peut-être à l'ancienne tradition des
64
Sept Sages censés précéder les philosophes et parmi lesquels on trouve Solon et Thalès . Durant la même période, Démétrius « le
Chronographe » aurait, selon Clément d'Alexandrie, rédigé un essai sur différents problèmes de chronologie biblique. Démétrius est
vraisemblablement originaire de Ptolémaïs en Égypte. Son livre est intitulé Sur les rois de Judée. Il y traite de Moïse et de Salomon.
Ézéchiel « le Tragique », probablement originaire d'Alexandrie, propose lui un récit de la vie de Moïse sous forme de tragédie. Plutôt
65
fidèle au récit biblique, il présente néanmoins un épisode supplémentaire décrivant un rêve de Moïse sur le trône divin .

Vers le milieu du iie siècle av. J.-C., le philosophe juif Aristobule de Panéas professe que Moïse a été le maitre d'Orphée et a précédé
« Pythagore, considéré comme l'inventeur de la philosophie, Socrate et Platon dans toutes leurs investigations relatives à la
Création ». À la même époque, l’historien juif Artapan d'Alexandrie mentionne Moïse dans une forme de roman historique
66
présentant une série d'épreuves et de complots dont il sort systématiquement vainqueur . Ce dernier, identifié au dieu égyptien
Thot/Hermès, se voit attribuer l'invention de la culture et de l'alphabet ainsi qu'il est élevé au rang d'« homme divin » (theios anêr) en
67
tant qu'« interprète des lettres sacrées » tandis qu'il est présenté comme père de la culture égyptienne - ensuite transmise aux Grecs
66
- et non comme législateur d'Israël .

À l'époque de Sylla, Lucius Cornelius Alexander dit Polyhistor en raison de sa grande production littéraire, compose un ouvrage
intitulé Sur les Juifs qui n'est plus connu qu'au travers du témoignage d'Eusèbe de Césarée, où il semble s'attacher au Moïse
68
législateur .

Au ier siècle, Flavius Josèphe propose une véritable « biographie » héroïque de Moïse qui se caractérise par des analogies à certains
héros de la mythologie gréco-romaine comme Romulus, Œdipe ou encore Persée. Il semble que Josèphe ait utilisé diverses sources
bibliques mais aussi aggadiques ou encore des mythes païens, sans qu'il soit réellement possible de démêler les influences
respectives. On y retrouve l’annonce de la naissance de Moïse, son abandon, ses exploits militaires avant l'épisode de sa
69
disparition .

On trouve également l'attestation d'une probable Assomption de Moïse le décrivant comme un héros supraterrestre dont la mission de
médiateur lui est confiée avant même la création du monde, ainsi qu'une œuvre apocalyptique en grec, mais d'origine sémitique,
datée du début du ier siècle av. J.-C. connue sous le nom de Testament de Moïse qui condamne les « nations » réduites au rang de
faire-valoir d’Israël. Pour le rédacteur de ce texte, Moïse a été voulu dès le « commencement du monde », « imaginé et inventé » à ce
55
moment comme « médiateur de l'Alliance » .

Moïse dans l’islam

Moïse — appelé Moussa (arabe : ‫ )موسى‬dans le Coran — fait partie des « grands prophètes » avec Adam, Nūḥ (Noé), Ibrahim
70
(Abraham) et Îsâ (Jésus), prophètes qui ont façonné l'histoire religieuse de l'humanité , parmi les multiples prophètes qui ont
71, b 45
précédé Mahomet, le « sceau des prophètes ». La Torah de Moïse annoncerait le prophète Mahomet et Moïse est de loin le
72
plus cité des prophètes par le texte coranique, son nom apparaissant à cent trente-six reprises . Moïse est également le seul des
prophètes à avoir entendu directement Dieu lorsqu’il reçoit les tables de la Loi sur la montagne, un apanage qui lui vaut le titre de
73
kalîm Allah — « interlocuteur de Dieu » .
Selon Pierre Lory, la plupart des récits mosaïques du Coran sont puisés dans le
74
Pentateuque mais trouvent aussi leur origine dans l'Aggada ou sont même
71
originaux . Michel Cuypers propose « de comprendre ces références implicites, non
comme des emprunts, des imitations ou des plagiats, comme l’a trop souvent fait à tort
une critique occidentale polémique, mais comme des relectures de textes-sources,
75
réorientés dans le sens d’une théologie nouvelle, proprement coranique » . Pour
Geneviève Gobillot, le Coran se veut guide de lecture de la Bible et des textes
apocryphes ; il « entend parfois confirmer et parfois faire ressortir la vérité des Écritures
antérieures », c'est-à-dire corriger des passages « ayant subi une déformation (tahrîf) au
Note 1, 76
moment de sa mise par écrit » . Le Coran naît dans le contexte de l'Antiquité Mahomet conduisant ses prédécesseurs
77, 78
tardive caractérisé par des influences chrétiennes, juives et zoroastrienne . dans la prière, manuscrit médiéval perse
enluminé.
Les différences se marquent avec les récits judaïques, revisités à la lumière de la
prédication de Mahomet et à la réalité historique du cadre de celle-ci, se référant
71
notamment aux tensions entre Mecquois païens et musulmans, insistant sur l'appel au monothéisme . À la différence du récit
biblique, l'histoire coranique de Moïse est présentée comme une série de décisions divines au caractère inexorable, soulignant l'appui
71
divin aux prophètes et aux croyants, notamment contre leurs adversaires mécréants . Autre divergence notable avec le Pentateuque
qui raconte l'histoire de tout un peuple, le Coran construit son récit autour de la figure centrale de Moïse dont la sacralité permet de
désigner la communauté qui le reconnait comme élue et non l'inverse : les croyants sont choisis par Dieu et non un peuple en tant
71
que tel, dans un argument qui vise probablement les juifs de Médine se prévalant de leur ascendance .
72
Le Coran fait nettement le parallèle entre la vie de Moïse et celle de Mahomet et la figure du
70
patriarche fonctionne comme un modèle à divers niveaux religieux et politiques , notamment
79
en tant que vainqueur du Pharaon . À l'instar de Moïse, Mahomet est rejeté des siens, forcé
d'abandonner son pays d'origine pour un exode comparable, l'hégire. Comme le patriarche, le
Prophète crée autour de son message une communauté dont il assure la défense et la cohésion,
72
tandis qu'il la tient écartée du polythéisme . Le Coran compare explicitement les chefs
mecquois avec le Pharaon et son conseil ou encore les munâfiqun — les « hypocrites » — qui
Village de Nabi Mousa, près de
s'opposent à Mahomet avec les agitateurs au sein du peuple israélite durant la marche dans le
Jéricho, où se trouve un 72
désert . Le Coran présente ainsi la résistance des juifs de Médine comme une reproduction de
cénotaphe de Moïse remontant 72
la résistance à l’œuvre divine qu'ils avaient déjà opposée à l'époque de Moïse .
au xiii e siècle.
Les récits coraniques concernant Moïse, amples et riches, ont suscité de nombreux
commentaires mystiques, essentiellement dans les rangs les plus spiritualistes de l'islam, le face à
71
face avec Dieu sous l'apparence du buisson ardent étant la quintessence de la rencontre mystique . On en trouve ainsi par exemple
70
chez Ja'far al-Sâdiq, Mansur al-Hallaj ou encore Abū l-Qāsim al-Qushayrī . L'image de l'opposition entre Moïse et Pharaon reste
vivace et tout homme puissant à l'attitude inique est perçu comme un « Pharaon » auquel « tout croyant peut se sentir investi de la
70
mission de lui rappeler la dimension éthique du monothéisme coranique » . Les légendes populaires musulmanes rapportent sur
71
Moïse et les prophètes, au-delà du Coran, des anecdotes détaillées, souvent inspirées du midrash selon Pierre Lory .

Figures mosaïques

Prophète intime de Dieu


80
Moïse inaugure la série des prophètes d'Israël mais occupe une place singulière par la nature de sa rencontre avec YHWH . Cette
singularité est d'ailleurs soulignée dans la Torah qui se conclut par l'affirmation selon laquelle « il ne s'est plus jamais levé en Israël
b 46
un prophète pareil à Moïse, lui que le Seigneur connaissait face à face » après avoir insisté sur l'intimité particulière entre Dieu et
81
son prophète élevant ce dernier au-dessus des autres . Moïse annonce d'ailleurs lui-même la venue d'autres prophètes « comme
b 47
[lui] » . Son parcours est mis en parallèle avec celui des deux grands prophètes de l'Exil, Jérémie et Ézéchiel qui sont présentés
dans un même schéma littéraire : l'élu reçoit un premier appel de Dieu auquel il est réticent en objectant sa jeunesse ou son
incompétence et ses faiblesses ; Dieu refuse alors ces objections et promet son assistance qu'il manifeste par un signe, le « buisson
80
ardent » concernant Moïse .
82
Moïse est le personnage de la Bible auquel Dieu révèle son nom — ou plutôt en donne une transcription — et en explique la
signification : celui-ci, répondant à une objection de Moïse qui ne sait pas qui l'envoie libérer les Hébreux, explique dans une
b 48
formulation paradoxale (et difficile à rendre en français) « je suis qui je suis » ou « je serai qui je serai » dans un jeu de mots avec
83 80
le nom propre du Dieu d’Israël : l'expression hébraïque « heyèh asher heyèh » joue avec la graphie hébraïque de « Yahweh »
b 49 82
mais rappelle également la promesse déjà faites à Moïse : « je suis/serai avec toi » . L'explication donnée à Moïse témoigne
81
aussi de la volonté divine d'accompagner constamment son peuple .

Libérateur du peuple juif


Moïse se rend en Égypte accompagné de Dieu qui entend manifester sa puissance et libérer
81
le peuple hébreu . La « sortie d'Égypte » est considérée par de nombreux textes
84
hébraïques comme l'acte constitutif de la foi d'Israël . Moïse doute de la réussite de sa
mission et les obstacles sont nombreux, qu'il surmonte en compagnie de son frère Aaron et
avec l'aide divine. La première rencontre entre Moïse, Aaron et Pharaon échoue, ce dernier
refusant de reconnaitre l'autorité de YHWH et augmentant les corvées des Hébreux. Les
rencontres suivantes tournent à la confrontation où Moïse — tantôt prophète et tantôt
Vitraux de la synagogue Or Torah à thaumaturge selon les versions, laïque ou sacerdotale, présentées dans le Livre de
85
Acre : Jérusalem, Moïse frappant le l'Exode — démontre la supériorité du Dieu d’Israël sur Pharaon et les dieux égyptiens en
84
rocher et la traversée de la mer infligeant les plaies d'Égypte dont résulte la libération des Israélites .
Rouge.
Toujours en Égypte, Moïse fonde le rituel de la Pâque juive — consommation d'agneau et
86
de pain azyme — qui commémore la libération de l’esclavage égyptien . Mais la libération
à proprement parler intervient lors du passage de la « mer des Roseaux » ou « mer des Joncs » : grâce à l'intercession de Moïse, Dieu
b 50
ouvre un passage à travers les flots dans un acte créateur — qui n'est pas sans rappeler le récit de la Création de la Genèse — par
84
lequel celui-ci donne naissance à son peuple . La traversée de l'ouest — qui figure le couchant et la mort, vers l'est, le levant et la
86
vie — symbolise le passage entre la mort et la vie par lequel Moïse fait accéder son peuple à la liberté .

Moïse fait encore là, dans sa fonction de premier « libérateur », figure d'archétype et le midrash attend à la fin des temps un libérateur
87
eschatologique qui agirait comme lui .

Législateur
88
La liberté d'Israël est encore à construire et à organiser : c'est un processus « législatif » qui va
conférer au peuple son identité, l'édification de réglementation des normes de coexistence qui
89
nécessitent une figure de « législateur » .

Une nouvelle Alliance est scellée entre YHWH et Israël, dont Moïse est le médiateur : ce dernier
prépare le peuple à la rencontre au cours de laquelle Dieu s'adresse directement aux Hébreux, dans le
fracas des éclairs et du tonnerre, pour transmettre les Dix commandements ; ceux-ci figurent dans deux
b 51 b 52
endroits de la Bible hébraïque, dans une version sacerdotale et une version laïque qui se
88
distinguent surtout par leurs interprétations respectives du shabat .
b 53
Après l'intervention divine, le peuple demande à Moïse de continuer de porter la parole divine ,
l'établissant en tant que le législateur nécessaire. Toutes les autres collections de lois qui figurent dans
90
la Torah sont ainsi réputées transmises par Yahweh à Moïse qui les communique au peuple , bien
89
qu'elles diffèrent notablement par leur chronologie et leur ampleur . Toutes placées sous son autorité,
elles sont regroupées dans la partie centrale de la Torah. Elles sont constituées du code de l'Alliance
b 54
dans l'Exode — constituant le recueil de lois les plus anciennes —, des prescriptions sacerdotales
b 55 b 56 Moïse et les Dix
et rituelles du Lévitique ainsi que du code dit « de sainteté » — insistant sur la sanctification de Commandements,
b 57 88
la communauté —, et enfin du code deutéronomique qui remplace sous Josias le code d'alliance . gouache sur panneau de
James Tissot (v. 1896-
1902), musée juif de New-
Figure royale
York.
91
Le parcours de Moïse est largement inspiré par certaines conventions de l’idéologie royale . Dans
toute l'histoire du Proche-Orient antique, les actes législatifs fondateurs sont toujours reçus des dieux ou d'un dieu tutélaire par les
92
rois, ce qui n'est pas le cas de la Loi d’Israël : après la disparition de la royauté en Juda et l'Exil , c'est Moïse qui revêt la figure
93
archétypale du législateur . Néanmoins, le récit biblique tend à conférer une dimension royale à ce dernier dont l'histoire est
construite sur le modèle du roi Sargon d'Akkad - vraisemblablement pour faire de Moïse un personnage aussi important que le roi
94 95
fondateur de l’empire d'Akkad - et rappelle l'histoire de Cyrus le Grand telle que la rapporte Hérodote , dans des récits fabuleux
89
qui pouvaient être connus à Babylone lors de la période exilique . Moïse devient ainsi l'intermédiaire primordial entre Dieu et le
96 92 b 58
peuple à la place du souverain qui n'existe plus . On retrouve le reflet de cette image royale dans le « testament » de Moïse
dont la composition est inspirée, tant dans son vocabulaire que dans sa structure, par les traités de vassalité assyriens avec lesquels les
97
suzerains orientaux obtenaient l’allégeance de leurs vassaux .

Moïse occupe dans le récit biblique une autre fonction typiquement royale, celle de la fondation du sanctuaire divin dans le désert :
b 59 98
Moïse préside en effet à la création de la « Demeure » où réside YHWH, qui préfigure peut-être le Temple de Jérusalem . À
98
l'instar d'un roi, Moïse est installé comme un vicaire divin .

On peut noter, enfin, que le nom lui-même de « Moïse » est un nom « royal », octroyé par une princesse égyptienne ; il est
envisageable que l’auditoire du récit mosaïque n'ignorait pas que de nombreux noms pharaoniques étaient construits à partir de la
9
racine m-s-s (« engendré par », cf. supra) .
Au-delà de l'aspect royal, on peut noter des éléments de quasi-divinisation du personnage qui marquent comment ce dernier est pour
toujours le médiateur par excellence entre Israël et son dieu : ainsi, dès le récit de l’exode Moïse est par deux fois appelé
b 60 99
« elohim » par Yahweh lui-même .

Médiateur
100
À l'instar de la fonction centrale du roi qui est d’être le médiateur entre le peuple et les dieux , les récits bibliques mentionnent
101
avec une grande constance le rôle d'intercesseur que joue Moïse et qu'il trouve d'ailleurs régulièrement lourd à porter . En effet,
98
l'établissement d'une alliance n'implique pas la parfaite entente des partenaires qui l'ont contractée et le récit biblique est émaillé
b 61
d'incidents et de conflits débutant avec l'épisode du Veau d'or et la destruction des Tables de la Loi par Moïse lui-même. YHWH
envisage alors de supprimer le peuple qui ne doit son salut qu'à l'intervention de Moïse, lequel doit cependant lui-même intervenir
avec les lévites, ordonnant le massacre de trois mille adorateurs de l'idole, au terme de quoi l'alliance est renouée et la loi à nouveau
98
gravée .

Depuis le moment de la théophanie au Sinaï au cours de laquelle Moïse est devenu définitivement le médiateur entre YHWH et le
100
peuple d'Israël , il doit régulièrement intervenir en faveur de ce dernier pendant la traversée du désert - qui connait plusieurs
épisodes de rébellion contre Moïse, Aaron et même Yahweh - notamment lorsque le peuple se refuse à conquérir le pays promis : il le
102
sauve à nouveau d'un destin collectif funeste par une longue intercession . Cependant, le refus sera puni cette fois d'un report de
b 62
quarante ans de l'arrivée en Terre promise et en l'extinction de la génération des adultes dans le désert , au nombre desquels Moïse
102 101
lui-même . Ce dernier n'hésite d'ailleurs pas lui-même à interpeller Yahweh avec vivacité lorsqu'il s'agit de nourrir le peuple.
Ces épisodes de rébellions traduisent vraisemblablement les tensions qui traversaient le judaïsme à l'époque perse, en proie alors à
102
une crise identitaire et structurelle .

Historicité de Moïse
Moïse est le personnage le plus important de la Bible hébraïque, recevant la Loi pour le judaïsme,
103
préfigurant Jésus-Christ dans le christianisme . Les exégètes se sont engagés depuis longtemps dans
35
la difficile quête du Moïse historique, et ce particulièrement au cours du xxe siècle . Il n'existe
cependant aucune trace historique de son existence en dehors de la Tradition biblique. Cela fait de lui
104
une figure mémorielle plus qu'historique : le Moïse de la foi est bien plus connu que le Moïse de
105
l'histoire , les deux n'étant d'ailleurs pas nécessairement différents.

Mais, si l'existence de Moïse est hors de portée de l'historiographie, les récits qui en sont rapportés ne
se trouvent pas moins enracinés dans les débuts de l'histoire du proto-Israël. Rien n'interdit bien sûr
106
qu'ils soient liés à une personnalité du nom de « Moïse » . Néanmoins, en tout état de cause,
l'importance du « Moïse de l'histoire » est à relativiser dans la mesure où c'est le « Moïse des textes
37
bibliques » qui est à l'origine du judaïsme, dans une figure multiple qui reflète la diversité de celui-ci .

La « Vie de Moïse » est relatée dans le Pentateuque, un récit rédigé en plusieurs étapes, par
stratifications, qui résulterait de la mise en commun de différentes interprétations du fondateur du
107 108
judaïsme . Le Livre de l'Exode, dont la rédaction remonte à la période de la royauté mais qui
109
peut comporter des éléments plus anciens , est vraisemblablement marqué par l'idéologie royale néo- Moïse recevant les Dix
110 b 63 111
assyrienne dont témoigne, parmi d'autres passages , le récit de la naissance de Moïse . Celle- Commandements, icône
111
ci est calquée sur le récit légendaire de la naissance du roi Sargon d'Akkad , fondateur à la fin du du xi e siècle, monastère
112
IIIe millénaire de l'empire d'Akkad , dont des versions écrites existent à partir du viiie ou viie siècle Sainte-Catherine du Sinaï.
113 114
av. J.-C. sous la forme d'une pseudo-autobiographie . Le Buisson ardent est
représenté à ses pieds.
Il est ainsi possible que les premiers récits concernant Moïse, en lui conférant une dimension royale et
une stature aussi importante que le roi mésopotamien, soient une réplique à la propagande assyrienne,
115 97
une forme de « contre-histoire » rédigée à la cour du roi Josias, vers la fin du viie siècle av. J.-C. , proposant peut-être alors une
116
véritable « Vie de Moïse » de type biographique . Ces récits initiaux —probablement destinés à l'origine à célébrer Josias lui-
117 118
même comme le réalisateur du pacte stipulé par Moïse entre Yahweh et son peuple — s'étoffent sur plusieurs générations
essentiellement au cours de l'Exil à Babylone, synthétisant les interprétations des prêtres et des anciens fonctionnaires royaux, qui
97
regroupent en Moïse toutes les institutions disparues d'Israël et de Juda, tant sacerdotales que royales . Le récit reçoit sa forme
e
finale au cours du v siècle av. J.-C. intégrant dans ses descriptions des indications géographiques propres à cette époque, rendant dès
lors inutilisables les noms de lieux pour toute tentative de reconstitution des événements ou d'identification des acteurs historiques
119
présents derrière ces histoires . Ceci n'exclut cependant pas que le récit repose sur un noyau historique dont le souvenir aurait
120
perduré à travers les siècles .
121
La recherche de la fin du xxe et du début du xxie siècle considère ainsi généralement que le personnage de Moïse est une figure
122 123
reconstruite dont le personnage lui-même et la réalité de son historicité échappent à l'historien , restant « sans doute à jamais
124 125
une énigme historique » ses traces étant inaccessibles , et présentant une figure de héros « primordiale », c'est-à-dire

126 123
126 123
« mythique » , ainsi qu'il en va de nombreux héros fondateurs de l'Antiquité traduisant ce qu'André Paul envisage comme un
127
prototype d'« historiographie militante » .

Néanmoins, les spéculations de toutes sortes restent possibles et certains auteurs ont cru pouvoir identifier Moïse à divers
personnages égyptiens ou sémites de la cour égyptienne. Outre ces candidats pour le Moïse historique, plusieurs figures qui ont pu
128
servir de modèle aux rédacteurs bibliques pour construire le personnage de Moïse ont été proposées .

Ainsi un certain Ben Azèn (ou Ben-Ozen), haut fonctionnaire de la cour de Ramsès II ou Ramsès III qui intervient comme médiateur
129
dans un conflit opposant les contrôleurs égyptiens aux Shasou qui œuvrent comme esclaves dans les mines de Timna . Ainsi un
majordome de Séthi II (1200-1194) nommé Beya qui, « vagabond d'un pays du Nord » devenu chancelier d'Égypte, intrigue avec
Taousert, la femme principale du Pharaon après la mort de celui-ci et provoque une guerre civile à la tête d'une armée de
« Cananéens ». Néanmoins, des découvertes récentes, qui montrent que ce Beya n'a pas quitté le royaume, invalident cette
130, 131
identification . L'égyptologue Rolf Krauss a également proposé un fils de Séthi II nommé Mesesaya (ou Messouy), vice-roi
de la province de Koush qui se serait rebellé contre son père, régnant plusieurs années comme pharaon sous le nom d'Amemnès,
132
avant d'être forcé à fuir ; mais les quelques parallélismes avec le récit biblique à l'appui de cette théorie - notamment le fait que
133
l'épouse de Moïse est d'origine koushite - semblent hasardeux et sont invérifiables . Thomas Römer conclut dans L'invention de
134
Dieu que Moïse « doit plutôt être compris comme une « construction » à partir de différentes traces de mémoire . » Plus
hasardeuses encore les théories qui voulaient faire de Moïse un disciple du « monothéisme » d'Akhenaton, voire proposant
d'identifier le patriarche à ce pharaon du xive siècle av. J.-C. lui-même tandis que le monothéisme juif apparaît aux alentours du
e 37
vi siècle av. J.-C. .

Il n'en demeure pas moins que - comme dans la littérature égyptienne - le souvenir de l'expulsion des Hyksôs d'Égypte au
e
xvi siècle av. J.-C. ou celle des pillards « Asiates » sous le règne de Sethnakht (~1185) peuvent avoir laissé la trace d'une « mémoire
d'exode » et que le récit biblique combine une série de souvenirs des événements opposant les populations sémites aux rois
égyptiens. La construction du personnage de Moïse doit ainsi peut-être partiellement au souvenir de différents hauts fonctionnaires
129
sémites présents à la cour des pharaons .

Représentations artistiques
Un ostracon de la fin du ier siècle découvert lors d'une campagne de fouilles d’une petit centre
administratif romain à Umm Balad, au sud du Mons Porphyrites, entre la mer Rouge et le Nil,
semble apporter le plus ancien témoignage figuré d’une scène biblique, en l’occurrence — suivant la
135
papyrologue Hélène Cuvigny — un portrait naïf de Moïse se référant à un épisode de l’Exode (4,
b 64
1-7) connu sous le titre de « vocation de Moïse » quand Dieu lui apparait sous forme d'un
buisson ardent pour lui enjoindre de libérer les hébreux. Sur ce petit tesson trouvé dans le dépotoir
des fortifications du site, le patriarche apparaît porteur d'un bâton serpentiforme et agitant une grosse
136
main noire, réunissant dans un seul dessin deux prodiges accomplis par Dieu dans ce passage .

L'auteur est probablement juif, même si une telle représentation va à l’encontre de l’interdit biblique
de la confection d'images : la littérature rabbinique atteste en effet qu'après la chute du Temple de 70,
il est de moins en moins respecté, l’art figuratif entrant d'ailleurs largement dans les synagogues à
136
partir du iiie siècle . La synagogue de Doura-Europos comporte ainsi plusieurs représentations de
Moïse dans les épisodes du Buisson ardent, de la sortie d'Égypte, de la réception des Tables de la
137
Loi .
138 Moïse et le Buisson ardent,
Istanbul revendique posséder plusieurs reliques de Moïse : la colonne de Constantin est supposée
incrustée d'une pierre issue du rocher sur lequel frappa Moïse pour faire jaillir de l'eau ; la salle des fresque de la synagogue de
139 Doura-Europos, milieu du
reliques (Has Oda) du palais de Topkapı abrite des Reliques Sacrées, dont le bâton de Moïse .
e
iii siècle.

Dans la littérature
Le recueil Poèmes antiques et modernes d’Alfred de Vigny s'ouvre par un poème fameux, Moïse (le premier de
la section inaugurale intitulée Livre mystique), écrit en 1822 ou 1823. Vigny y évoque la mort de Moïse,
s'adressant à Dieu pour lui dire à quel point il est fatigué par sa mission, lui répétant ce vers devenu célèbre :
« Laissez-moi m'endormir du sommeil de la terre. » Il s'agit d'un des poèmes préférés de l'auteur, qui écrit dans
une lettre à Camilla Maunoir du 26 décembre 1838 : « Aucun [de mes poèmes] n'a encore dit toute mon âme,
mais s'il y en a un que je préfère aux autres, c'est Moïse. Je l'ai toujours placé le premier, peut-être à cause de sa
140
tristesse, dont le sentiment se continue dans Stello. »
Thomas Mann a consacré une nouvelle à Moïse, La Loi (de) (en allemand Das Gesetz), dans laquelle il donne
141
une description pleine d'ironie du célèbre prophète .
Gerald Messadié, Moïse, éditions Jean-Claude Lattès, tome 1 : Un prince sans couronne (ISBN 2-709-61876-1), tome
2 : Le Prophète fondateur (ISBN 2-709-61894-X))

En peinture
La grande fresque Les Épreuves de Moïse peinte par Botticelli dans la chapelle Sixtine à Rome en 1482.
L'Épreuve du feu de Moïse, 1501-05, Giorgione, huile sur toile, Galerie des Offices de Florence.
Moïse défend les filles de Jethro, 1523-24, Rosso Fiorentino, huile sur toile, Galerie des Offices de Florence.
Moïse sauvé des eaux, 1581, Véronèse, huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Lyon.
Triptyque de l'adoration du veau d'or, Lucas van Leyden, (v. 1530), huile sur bois, Rijksmuseum, Amsterdam.
Moïse exposé sur les eaux, Nicolas Poussin, (1654), huile sur toile, 149,5 × 204,5 cm, Ashmolean Museum,
Oxford.
Les Israélites recueillant la manne dans le désert , Nicolas Poussin, (1639), huile sur toile, 149 × 200 cm , Musée
du Louvre , Paris .
Moïse sauvé des eaux, Nicolas Poussin (1647), huile sur toile, Musée du Louvre, Paris.
Moïse faisant jaillir l'eau du rocher , Jan Steen, (v. 1660-1661), huile sur toile, 95 × 98,5 cm, Philadelphia
Museum of Art, Philadelphie.
Moïse piétinant la couronne de Pharaon, Jan Steen, (v. 1670), huile sur toile, 78 × 79 cm, collection particulière,
Pays-Bas.
Moïse et le serpent d'airain , Antoine van Dyck , (v. 1620), huile sur toile, 205 × 235 cm , musée du Prado , Madrid
.
Moïse sauvé des eaux, deux tableaux d'Orazio Gentileschi : 1630-1631, National Gallery de Londres, 1633,
musée du Prado de Madrid.
Moïse brisant les Tables de la Loi, Rembrandt, 1659, huile sur toile, Gemäldegalerie de Berlin.
Moïse sauvé des eaux, Charles de la Fosse, 1701, huile sur toile, Musée du Louvre, Paris.
Moïse recevant les Tables de la loi, Marc Chagall. 1960-1966, huile sur toile 238 × 234 cm, musée Marc Chagall,
Nice.

Moïse dans la peinture

Les Épreuves de Moïse, 1482 Moïse sauvé des eaux, Moïse La Découverte de Moïse
Botticelli, chapelle Sixtine 1633 José de Giambattista Tiepolo, début des années
Orazio Gentileschi Ribera, 1638 1730 142
Musée du Prado, Madrid Galerie nationale d'Écosse, Édimbourg

En sculpture

La plus connue est la sculpture de Michel-Ange (vers 1515) faisant partie du monument funéraire du pape Jules II, dans la basilique
Saint-Pierre-aux-Liens de Rome. Cette œuvre a fait l’objet d'une analyse par Sigmund Freud.

Cornes ou rayonnement ?

La statue représente Moïse portant des cornes, tout comme celle de la fontaine de Moïse (1585), également à Rome. Ces œuvres ont
été commandées par différents papes et respectent le choix éditorial de la Vulgate, traduction officielle de l'Église catholique jusqu'au
e
xx siècle, à propos du passage « sa peau [de Moïse] était QRN » lors de l'épisode du Veau d'or (Ex. 34:29, 35). La Vulgate traduit
par « sa peau était cornue ». À l'inverse, ce sont des rayons qui apparaissent sur le tableau de Ribera (1638) et dans de nombreuses
autres œuvres commandées par l'Église catholique.
Seul Aquila de Sinope a fait le même choix que la
143
Vulgate . Toutes les autres traductions, aussi bien
juives que chrétiennes, rendent la forme verbale ‫ָקַרן‬,
« QRN », par « rayonnante, resplendissante », la Septante
144
par « chargée de gloire » . La mention de la « peau
rayonnante » est reprise dans l'épisode néotestamentaire
de la Transfiguration.

Dans cette hypothèse, les cornes peuvent donc provenir


d'une mauvaise interprétation de la Vulgate à propos
145
d'une aura ou de rayons . L'exégèse récente estime que
146
cette traduction n'est pas solidement fondée tandis que
la traduction littérale de la racine « QRN » par « corne »
est bien attestée, souvent associée au pouvoir divin ou
147 148
royal . Ainsi, Thomas Römer estime que la
traduction de la Vulgate est la bonne, les cornes
Moïse, sculpture en marbre de symbolisant selon lui la force d’un dieu ou d’un roi qui le
Michel-Ange pour le tombeau représente, et que les cornes de Moïse expriment son
du pape Jules II, 1515, statut particulier de médiateur, sa proximité inégalée avec
basilique Saint-Pierre-aux- 149 Buste de Moïse, console à la base
Dieu .
Liens, Rome. de la Belle Madone de Toruń
La traduction « sa peau était cornue » au lieu de « sa peau (Pologne).
rayonnait » semble provenir d'une confusion entre les
mots hébreux karan, « rayonner », et keren, « corne ». Or, comme le souligne Charles
Szlakmann, « les versets emploient à trois reprises le même verbe, « rayonner », et non un substantif qui pourrait être traduit par le
mot « cornes ». Lorsque la Bible veut parler de cornes, comme en Lévitique 4:7 par exemple, « les cornes de l'autel », elle emploie le
150
mot karnoth ». Dans la Bible hébraïque, « les cornes ne sont jamais des attributs divins, mais sont toujours associées à l'animalité.
Quant à Moïse, il reste un homme, la Bible insiste sans cesse sur « l'homme Moïse », ha-ich Mocheh. Il n'y a aucun exemple de
personnages mi-homme mi-bête, du type satyre, centaure ou sphinx. La tradition hébraïque a précisément en horreur tout ce qui peut
150
rappeler l'animalité en l'homme ».

En vitrail
Sergio de Castro, fenêtre de Moïse : le Buisson Ardent, dans l'ensemble des
vitraux Les Prophètes à l'église collégiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Romont
151
dans le canton de Fribourg en Suisse, 1980 .

Mosaïque
Moïse sauvé des eaux est une mosaïque de Marc Chagall qui se trouve dans le
baptistère de la Cathédrale de la Nativité-de-Marie de Vence à Vence dans le
département des Alpes-Maritimes.

Au théâtre
La comédie musicale Les Dix Commandements d’Élie Chouraqui, Lionel Florence
et Pascal Obispo. Moïse est interprété par Daniel Levi.
152
Go down, Moses de Romeo Castellucci. Moïse devant le Buisson
ardent. vitrail haut de l'abside
de la cathédrale Notre-Dame
Opéra de Chartres.

Moïse et Pharaon de Rossini


Moses und Aron d'Arnold Schonberg

Musique
Henri-Joseph Rigel, La sortie d'Egypte, 1774
Gioachino Rossini, Moïse et pharaon, 1827
Mireille Mathieu, La Terre Promise, 1973
Les Dix Commandements (comédie musicale), Il S'appellera Moïse, 2000
Louis Armstrong, Go Down Moses, 1953

Filmographie

Cinéma
1909 : The Life of Moses réalisé par James Stuart Blackton en 1909
1920 : La Bibbia, par Guido Guiducci
1923 : Les Dix Commandements de Cecil B. de Mille avec Theodore Roberts dans le rôle principal.
1936 : Les Verts Pâturages (film, 1936) (The Green Pastures), film américain de Marc Connelly et William
Keighley d'après la pièce de théâtre Les Verts Pâturages (en), avec Frank H. Wilson dans le rôle de Moïse.
1956 : Les Dix Commandements de Cecil B. de Mille, avec Charlton Heston dans le rôle principal, retrace sa vie.
1975 : Moïse et Aaron, par Günter Reich
1980 : Wholly Moses!, par Lisa Caimano et Michelle Caimano
1981 : La Folle Histoire du monde, par Mel Brooks
1998 : Le dessin animé Le Prince d'Égypte, par les studios DreamWorks, qui couvre les chapitres 1 à 20 de
l’Exode. Ce film a été interdit dans des pays à majorité musulmane comme les îles Maldives ou la Malaisie, car
Moïse, en tant que messager de Dieu reconnu par l’islam, ne peut être représenté.
2014 : Exodus, par Ridley Scott.

Télévision
1958 : The Old Testament Scriptures, par Thayer Roberts
1959 : The Green Pastures, par Frederick O'Neal
1974 : Moïse, par Burt Lancaster et Bill Lancaster
1984 : Moïse, par Samuel Ramey
1996 : Moïse, par Joseph Sargent, avec Ben Kingsley
2000 : Au commencement, par Billy Campbell et Corey J. Smith
2002 : Left Behind II: Tribulation Force, par Louis Negin
2003 : Moïse et Pharaon un opéra en 4 actes de Gioachino Rossini, par Ildar
Abdrazakov
2006 : Les Dix Commandements par Dougray Scott et Ben Hammersley
2006 : Moses und Aron, par Franz Grundheber
2006 : The Ten Commandments: The Musical, par Val Kilmer Dalle gravée avec incrustations de
2007 : Exodus, par Daniel Percival (en), Jack Greenhough et Stephen plomb, provenant du dallage de
Greenhough l'église St-Nicaise, exposée dans la
basilique St-Remi de Reims,
2007 : Les Dix Commandements, par Christian Slater
Pharaon poursuivant Moïse et les
2009 : Moses und Aron, par Dale Duesing
Juifs, XIIIe s.
2010 : South Park, par Trey Parker
2014 : Son of God, par William Houston et Joe Forte

Documentaires

153
153
Histoire de Moïse. Reg. Jean Claude Bragard. Cinehollywood, 2006. DVD

Notes et références

Notes
1. Par exemple, la Torah (Nombres 31, 1-20) qui fait de Moïse et son peuple des conquérants sanglants de Madian
est corrigée par le Coran (2, 58-59) qui décrit « une déformation du texte par des hommes qui ont trouvé quelque
intérêt à mettre par écrit le fait que Moïse aurait donné l’ordre, au nom de Dieu, dans un moment d’emportement, de
raser une cité, de détruire ses troupeaux et ses biens, ainsi que de tuer les femmes et les enfants, toutes choses
interdites par la Loi judaïque de la guerre (Deutéronome 20, 10-16) »

Références
1. Le Pentateuque en question, p. 12-14
2. Thomas Römer, Moïse en version originale : Enquête sur le récit de la sortie de l'Égypte, Bayard Culture, 2015,
277 p. (ISBN 978-2-227-48956-1, lire en ligne (https://books.google.be/books?id=2goKDQAAQBAJ)), pt66-67
3. (en) George Robinson, Essential Torah : A Complete Guide to the Five Books of Moses, Schocken Books, 2006,
p. 348
4. Thomas Römer, Moïse en version originale : Enquête sur le récit de la sortie de l'Égypte, Bayard Culture, 2015,
277 p. (ISBN 978-2-227-48956-1, lire en ligne (https://books.google.be/books?id=2goKDQAAQBAJ)), pt66
5. . Le nom de Moïse, ou Moshé, est mal expliqué dans le texte massorétique, le rédacteur proposant « Car je l'ai tiré
des eaux. » Or, Moshé, participe actif de masha (littéralement « tiré de »), signifie au mieux « celui qui tire, tirant »
(la syntaxe correcte aurait dû être ‫ּו‬
‫ָמׁש י‬, « mashuy »), ce qui suggère la difficulté du rédacteur biblique à trouver une
racine hébraïque satisfaisante à ce récit étiologique et confirme l'origine égyptienne du nom. Source : Thomas
Römer, La naissance de Moïse. Moïse chez les Madianites (http://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/cours
e-2014-03-13-14h00.htm), Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 13 mars 2014, 19 min 30 s.
6. Cette thèse apparaît à la fin du xixe siècle avant d'être popularisée par Freud ; cf. Jan Assmann, Moses the
Egyptian. The Memory of Egypt in Western Monotheism, Harvard University Press, 1977. Voir Recension en ligne,
1998 (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1998_num_215_4_1122) par
Jacques Le Brun, EPHE.
7. Colette Briffard, « Moïse versus Sargo », Vetus Testamentum, vol. 60, no 3,‎2010, p. 480 (ISSN 0042-4935 (https://p
ortal.issn.org/resource/issn/0042-4935), lire en ligne (http://www.jstor.org/stable/41062681), consulté le
16 novembre 2019)
8. Christiane Desroches Noblecourt, Ramsès II : La véritable histoire, Paris, Pygmalion, 1996, 426 p.
(ISBN 978-2-85704-481-9), p. 250
9. Thomas Römer, « Moïse : un héros royal entre échec et divinisation », dans Philippe Borgeaud, Thomas Römer et
Youri Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, Leiden-Boston, Brill, 2010
(ISBN 978-9004-1795-30), p. 189
10. « Le dieu (Ptah, Thot, Râ...) a engendré », cité par Thomas Römer, Moïse en version originale : Enquête sur le récit
de la sortie de l'Égypte, Bayard Culture, 2015, pt66. Le nom composé ana(t)mosé, trouvé en Samarie, est construit
sur le même modèle, combinant la racine égyptienne avec la divinité cananéenne Anat ; cf. (en) Geoffrey W.
Bromiley, The International Standard Bible Encyclopedia. Volume 4, Wm. B. Eerdmans Publishing, 1988, p. 417
11. On connait sous ce nom un officier et un contremaître égyptiens ; cf. Thomas Römer, Moïse en version originale :
Enquête sur le récit de la sortie de l'Égypte, Bayard Culture, 2015, 277 p. (ISBN 978-2-227-48956-1, lire en ligne (ht
tps://books.google.be/books?id=2goKDQAAQBAJ)), pt67
12. Thomas Römer, Moïse en version originale : Enquête sur le récit de la sortie de l'Égypte, Bayard Culture, 2015,
277 p. (ISBN 978-2-227-48956-1, lire en ligne (https://books.google.be/books?id=2goKDQAAQBAJ)), pt67
13. Thomas Römer, La naissance de Moïse. Moïse chez les Madianites (http://www.college-de-france.fr/site/thomas-ro
mer/course-2014-03-13-14h00.htm), Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 13 mars 2014, 19 min 15 s
à 21 min 30 s.
14. (en) Thomas B. Dozeman, Commentary on Exodus, Eerdmans, 2009, p. 81-82
15. Philon, De vita Mosis, I, 17 ; cf Clément, Stromates, I, 23, 152
16. Flavius Josèphe, Antiquités juives 2, 228 ; Clément d'Alexandrie, Stromates 1, 268)
17. Marguerite Harl, La Bible d'Alexandrie. L'Exode, Éditions du Cerf, 1986, p. 83
18. Daniel Faivre, Mythes de la Genèse, genèse des mythes, Éditions L'Harmattan, 2007, p. 185.
19. Corbeille d'osier (les traducteurs préfèrent le terme de papyrus) qu'elle enduit de bitume et abandonne au fil du
fleuve. enduite de bitume et de poix, ce panier correspond au terme hébreu de ‫ «( ֵּתָבה‬tebah » provenant peut-être
de l'égyptien tebat) dont le sens est plus généralement caisse en roseaux et dont l'unique autre occurrence biblique
est le mot désignant l'arche de Noé dans le livre de la Genèse (tebah étant traduit par le latin arca, « boîte, coffre »
dans la Vulgate de saint Jérôme). Ce parallèle rattache l'histoire de la délivrance divine de Moïse à celle de Noé.
Source : (en) John L. Mckenzie, The Dictionary of the Bible, Simon and Schuster, 1995, p. 53-54, (en) James K.
Bruckner, Exodus, Hendrickson Publishers (en), 2008, p. 27.
20. Diana Vikander Edelman, Philip R. Davies, Christophe Nihan, Thomas C. Römer, Clés pour le Pentateuque. État
de la recherche et thèmes fondamentaux, Labor et Fides, 2013, p. 34
21. Holman Bible Editorial Staff, Holman Concise Bible Dictionary, B&H Publishing Group, USA, 2011, p. 435
22. Talmud de Babylone Sotah 12b
23. Cette capacité de la princesse est étonnante : le midrash Exxode Rabba explique qu'elle l'a vu circoncis mais les
Égyptiens pratiquent partiellement la circoncision et chez les Juifs, la circoncision est un rite de puberté, n'étant
pratiqué le huitième jour que tardivement, lors de la rédaction du document sacerdotal de la Torah. Source :
Thomas Römer, La naissance de Moïse. Moïse chez les Madianites (http://www.college-de-france.fr/site/thomas-ro
mer/course-2014-03-13-14h00.htm), Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 13 mars 2014, 13 min 30
s.
24. Thomas Römer, Moïse lui que Yahvé a connu face à face, Gallimard, 2002, p. 17
25. Il s'agit probablement d'un contremaître égyptien qui bat ou fouette un hébreu dans le cadre de corvées.
26. Il y a une ambiguïté sur le terme hébreu ‫ כרת‬qui peut aussi bien signifier « frapper » qu'« abattre », suggérant que
la mort n'est pas forcément intentionnelle. Cf Exode 2:12 (http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Exode_2_12.aspx)
dans la Bible du Rabbinat et Thomas Römer, La naissance de Moïse. Moïse chez les Madianites (http://www.colleg
e-de-france.fr/site/thomas-romer/course-2014-03-13-14h00.htm), Chaire des Milieux bibliques du Collège de
France, 13 mars 2014, 52 min 30 s.
27. Nombres 14.
28. 20, 7-13 (http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Nombres_20_7.aspx)
29. Le bâton de Moïse. (http://www.interbible.org/interBible/ecritures/symboles/2005/sym_051202.htm)
30. Nombres 20, 10 (http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Nombres_20_10.aspx)
31. « Sefarim.fr : la Bible en hébreu, en français et en anglais dans la traduction du Rabbinat avec le commentaire de
Rachi (http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Nombres_20_12.aspx) », sur www.sefarim.fr (consulté le
6 décembre 2018)
32. cité par Sylvie Anne Goldberg, La Clepsydre, Albin Michel, 2000, p. 343
33. (en) Cornelius Houtman, « Moses », dans Karel van der Toom, Bob Becking et Pieter W. van der Horst (éds.),
Dictionary of Deities and Demon in the Bible, Brill, 1999 (ISBN 90-04-11119-0), p. 593
34. Claude Tassin, « Quelles figures le Nouveau Testament a-t-il retenu ? », Le Monde de la Bible, Bayard, no 192 « A
l'origine d'Israël, Abraham ou Moïse ? »,‎mars-avril 2010, p. 41 (ISSN 0154-9049 (https://portal.issn.org/resource/iss
n/0154-9049))
35. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 113
36. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 116
37. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 122
38. (en) Marti J. Steussy, David. Biblical Portraits of Power, University of South Carolina Press, 1999, p. 199
39. Sauf indication contraire, les références bibliques de cette section sont présentées par (en) Cornelius Houtman,
« Moses », dans Karel van der Toom, Bob Becking et Pieter W. van der Horst (éds.), Dictionary of Deities and
Demon in the Bible, Brill, 1999 (ISBN 90-04-11119-0), p. 593-594
40. (en) Cornelius Houtman, « Moses », dans Karel van der Toom, Bob Becking et Pieter W. van der Horst (éds.),
Dictionary of Deities and Demon in the Bible, Brill, 1999 (ISBN 90-04-11119-0), p. 594
41. Claude Tassin, « Quelles figures le Nouveau Testament a-t-il retenu ? », Le Monde de la Bible, Bayard, no 192 « À
l'origine d'Israël, Abraham ou Moïse ? »,‎mars-avril 2010, p. 40 (ISSN 0154-9049 (https://portal.issn.org/resource/iss
n/0154-9049))
42. Claude Tassin, « Quelles figures le Nouveau Testament a-t-il retenu ? », Le Monde de la Bible, Bayard, no 192 « À
l'origine d'Israël, Abraham ou Moïse ? »,‎mars-avril 2010, p. 41 (ISSN 0154-9049 (https://portal.issn.org/resource/iss
n/0154-9049))
43. voir par exemple Ex 4. 19-20 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%20
4%3A19-20) et Mt 2. 20-21 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%20
2%3A20-21) cité par Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
44. avec un jeu d'intertextualité entre la montagne de la Transfiguration et le mont Horeb
45. l'épisode se retrouve dans les trois synoptiques ; voir par exemple Lc 9. 2 (http://www.biblegateway.com/bible?lang
uage=fr&version=2;32&passage=LUKE%209%3A2), cité par Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
46. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 74
47. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 75
48. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 76
49. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Montrouge, Bayard, 2012, 307 p.
(ISBN 978-2-227-48356-9), p. 79
50. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9), p. 75
51. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9), p. 87
52. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9), p. 92
53. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 83-84
54. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9), p. 88
55. André Paul, « Dans les livres apocryphes juifs », Le Monde de la Bible, Bayard, no 192 « A l'origine d'Israël,
Abraham ou Moïse ? »,‎mars-avril 2010, p. 38 (ISSN 0154-9049 (https://portal.issn.org/resource/issn/0154-9049))
56. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 108
57. Contre Apion
58. Thomas Römer, « Traking some “Censored” Moses Traditions Inside and Outside the Hebrew Bible », HeBAI, Mohr
Siebeck, no 1,‎2012, p. 69-70
59. Certains chercheurs y voient une dénomination polémique d'Akhnaton ; cf. Römer, HeBAI 2012, op. cit., p. 70, note
25
60. Il n'est pas sur que Manethon lui-même souscrive à cette identification ; cf. Römer, HeBAI 2012, op. cit., p. 70, note
26
61. 4:5-6 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=4:5-6%20{{{2}}})
62. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 114
63. Simon Claude Mimouni, Le judaïsme ancien du ive siècle avant notre ère au iiie siècle de notre ère : Des prêtres aux
rabbins, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Nouvelle Clio / L'histoire et ses problèmes », 2012, 960 p.
(ISBN 978-2-13-056396-9), p. 79
64. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 120
65. Sabrina Inowlocki-Meister, « Le Moïse des auteurs juifs hellénistiques et sa réappropriation dans la littérature
apologétique chrétienne : le cas de Clément d’Alexandrie », dans Philippe Borgeaud, Thomas Römer et Youri
Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, vol. 10, Leiden, Brill, coll. « Jerusalem
Studies in Religion and Culture », 2010 (ISBN 978-90-04-17953-0), p. 106
66. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 122
67. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 121
68. Sabrina Inowlocki-Meister, « Le Moïse des auteurs juifs hellénistiques et sa réappropriation dans la littérature
apologétique chrétienne : le cas de Clément d’Alexandrie », dans Philippe Borgeaud, Thomas Römer et Youri
Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, vol. 10, Leiden, Brill, coll. « Jerusalem
Studies in Religion and Culture », 2010 (ISBN 978-90-04-17953-0), p. 110-111
69. René Bloch, « Moïse chez Flavius Josèphe : un exemple juif de littérature héroïque », dans Philippe Borgeaud,
Thomas Römer et Youri Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, vol. 10, Leiden,
Brill, coll. « Jerusalem Studies in Religion and Culture », 2010 (ISBN 978-90-04-17953-0), p. 85,100
70. Pierre Lory, « Moïse », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, 2007
(ISBN 978-2-221-09956-8), p. 563
71. Pierre Lory, « Moïse », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, 2007
(ISBN 978-2-221-09956-8), p. 562
72. Pierre Lory, « Moïse », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, 2007
(ISBN 978-2-221-09956-8), p. 558
73. Pierre Lory, « Moïse », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, 2007
(ISBN 978-2-221-09956-8), p. 560
74. Pierre Lory, « Moïse », dans Mohammad Ali Amir-Moezzi (dir.), Dictionnaire du Coran, Paris, Robert Laffont, 2007
(ISBN 978-2-221-09956-8), p. 559
75. Interview de Michel Cuypers dans oasiscenter.eu (https://www.oasiscenter.eu/fr/la-regle-du-coran-la-rhetorique-sem
itique)
76. Genevieve Gobillot, Le Coran, guide de lecture de la Bible et des textes apocryphes, en ligne (https://www.cairn.inf
o/revue-pardes-2011-2-page-131.htm#re20no20)
77. François Déroche, , Collège de France, 16 décembre 2016, 64 p. (ISBN 978-2-7226-0444-5)
78. G. Dye, "Le corpus coranique : contexte et composition", Le Coran des historiens, t.1, 2019, p.735-846.
79. Jacqueline Chabbi, « La construction de la figure prophétique », Le Monde des religions, no 43 « Mahomet cet
inconnu »,‎septembre-octobre 2010, p. 34-36 (ISSN 1763-3346 (https://portal.issn.org/resource/issn/1763-3346))
80. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 38
81. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 39
82. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 114
83. Le français suit la traduction en grec de la Septante - « Ego eimi ho On » - reprise par la Bible latine - « Ego sum
qui sum ». Mais le verbe, utilisé à l’inaccompli-présent, provient de la racine verbale hayah (« être ») et on fait
classiquement dériver yahweh de eheyeh ; voir notamment Gaëll Guibert, De l'existant à la racine "Être" :
recherche d'archétypes de la signification, éd. Publibook, 2011, p. 232-235. Cela dit, l'étymologie elle-même est
débattue, la racine de yahwh pouvant provenir de y-h-w qui signifie « souffler », cf. Thomas Römer, Dieu obscur :
Cruauté, sexe et violence dans l'Ancien Testament, éd. Labor et Fides, 2009, p. 28-29
84. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
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(ISBN 2-07-076480-X), p. 40
86. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 41
87. Frédéric Manns, Le Judéo-christianisme : Mémoire ou prophétie ?, Paris, Beauchesne, 2000, 383 p.
(ISBN 978-2-7010-1402-9, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=45Eo6KIb9m0C&printsec=frontcover)),
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88. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
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89. Mario Liverani (trad. de l'italien), La Bible et l'invention de l'histoire : histoire ancienne d'Israël, Montrouge, Bayard,
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93. Mario Liverani (trad. de l'italien), La Bible et l'invention de l'histoire : histoire ancienne d'Israël, Montrouge, Bayard,
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94. Thomas Römer, « Moïse : un héros royal entre échec et divinisation », dans Philippe Borgeaud, Thomas Römer et
Youri Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, Laiden-Boston, Brill, 2010
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95. I, 108-121, cité par M. Liverani, op. cit. 2008, p. 472
96. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 119
97. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 118
98. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
(ISBN 2-07-076480-X), p. 50
99. Thomas Römer, « Moïse : un héros royal entre échec et divinisation », dans Philippe Borgeaud, Thomas Römer et
Youri Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, Leiden-Boston, Brill, 2010
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100. Thomas Römer, « Moïse : un héros royal entre échec et divinisation », dans Philippe Borgeaud, Thomas Römer et
Youri Volokhine (éds.), Interprétations de Moïse : Égypte, Judée, Grèce et Rome, Leiden-Boston, Brill, 2010
(ISBN 978-9004-1795-30), p. 192
101. Jacques Briend, « Moïse, portrait d'un législateur », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 126
102. Thomas Römer, Moïse : « lui que Yahvé a connu face à face », Paris, Gallimard, 2002, 127 p.
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103. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 112
104. (en) Jan Assmann, Moses the Egyptian : The Memory of Egypt in Western Monotheism, Harvard University Press,
1998, 276 p. (ISBN 0-674-58739-1, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=nJv0oyQ-9_AC&printsec=front
cover)), p. 2
105. (es) Félix García López, « El Moisés histórico y el Moisés de la fe », Salmanticensis, vol. 36, no 1,‎1989, p. 5-21
106. voir (de) Erhard Blum, « Der historische Mose und die Frühgeschichte Israels », Hebrew Bible and Ancient Israel,
Mohr Siebeck, no 1 « Moses »,‎mars 2012, p. 37–63 (ISSN 2192-2276 (https://portal.issn.org/resource/issn/2192-22
76))
107. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 117
108. Jean-Daniel Macchi, « Exode », dans Thomas Römer, Jean-Daniel Macchi et Christophe Nihan (éds.), Introduction
à l'Ancien Testament, Labor et Fides, 2009 (ISBN 978-2-8309-1368-2), p. 261-264
109. Mario Liverani estime par exemple que certains éléments du Décalogue peuvent dater de la seconde moitié du
IIe millénaire av. J.-C. ; cf. Mario Liverani, La Bible et l'invention de l'histoire, Gallimard, coll. « Folio histoire », 2010,
618 p. (ISBN 978-2-07-039671-9), p. 103
110. (en) Eckhart Otto, « Political Theology in Judah and Assyria. The Beginning of the Hebrew Bible as Literature »,
Svensk Exegetisk Arsbok (SEA), FS T.N.D. Mettinger, no 65,‎2000, p. 52
111. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Montrouge, Bayard, 2012, 307 p.
(ISBN 978-2-227-48356-9), p. 104
112. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 118
113. Christophe Nihan et Thomas Römer, « Le débat actuel sur le Pentateuque », dans Introduction à l'Ancien
Testament, Labor et Fides, 2009 (ISBN 978-2-8309-1368-2), p. 163
114. Colette Briffard, « Moïse versus Sargo », Vetus Testamentum, vol. 60, no 3,‎2010, p. 481 (ISSN 0042-4935 (https://p
ortal.issn.org/resource/issn/0042-4935), lire en ligne (http://www.jstor.org/stable/41062681), consulté le
16 novembre 2019)
115. Diana Vikander Edelman, Philip R. Davies, Christophe Nihan et Thomas Römer (trad. de l'anglais), Clés pour le
Pentateuque : État de la recherche et thèmes fondamentaux, Genève/Paris, Labor et Fides, 2013, 238 p.
(ISBN 978-2-8309-1518-1, lire en ligne (https://books.google.be/books?id=Jo6aZBhnREIC)), p. 190
116. Christophe Nihan et Thomas Römer, « Le débat actuel sur le Pentateuque », dans Introduction à l'Ancien
Testament, Labor et Fides, 2009 (ISBN 978-2-8309-1368-2), p. 163
117. Israël Finkelstein et Neil Asher Silberman (trad. de l'anglais), Les rois sacrés de la Bible, Paris, Gallimard,
coll. « Folio Histoire », 2006, 404 p. (ISBN 978-2-07-034553-3), p. 313
118. Mario Liverani (trad. de l'italien), La Bible et l'invention de l'histoire : histoire ancienne d'Israël, Montrouge, Bayard,
2008, 615 p. (ISBN 978-2-227-47478-9), p. 245
119. Thomas Römer, « Ramsès II, le pharaon de l'Exode ? », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris,
Bayard, 2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 110
120. Jean-Daniel Macchi, « Exode », dans Thomas Römer, Jean-Daniel Macchi et Christophe Nihan (éds.), Introduction
à l'Ancien Testament, Labor et Fides, 2009 (1re éd. 2004) (ISBN 978-2-8309-1368-2), p. 260
121. Même la recherche traditionnelle qui prétend souvent désormais prendre en compte la critique historique mais qui,
si elle s'accorde à nier l'authenticité des Patriarches ou pour assumer que les récits sur Moïse sont tardifs, peine à
détacher le personnage d'une lecture qui fixe, suivant le fil du récit biblique, un âge des Patriarches au début de
l'histoire d'Israël plutôt que d'en faire l'analyse à l'époque de sa rédaction ; cf. Mario Liverani (trad. de l'italien), La
Bible et l'invention de l'histoire : histoire ancienne d'Israël, Montrouge, Bayard, 2008, 615 p.
(ISBN 978-2-227-47478-9), p. 504
122. (de) Erhard Blum, « Der historische Mose und die Frühgeschichte Israels », Hebrew Bible and Ancient Israel, Mohr
Siebeck, no 1 « Moses »,‎mars 2012, p. 37 (ISSN 2192-2276 (https://portal.issn.org/resource/issn/2192-2276))
123. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 120
124. Jean-Marie Husser, « L'approche historique des documents fondateurs : La Bible », dans Religions et modernité :
Actes de l’université d’automne de Guebwiller, 27-30 octobre 2003, direction de l'Enseignement scolaire en
collaboration avec le CRDP de Versailles, coll. « Les Actes de la DESCO », 2003, p. 45
125. Philippe Abadie, « Moïse, héros d'un peuple sans terre », Le Monde de la Bible, Bayard, no 192 « A l'origine
d'Israël, Abraham ou Moïse ? »,‎mars-avril 2010, p. 34 (ISSN 0154-9049 (https://portal.issn.org/resource/issn/0154-
9049))
126. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Bayard, 2012, 307 p. (ISBN 978-2-227-48356-9),
p. 125
127. André Paul, Autrement, la Bible : Mythe, politique et société, Montrouge, Bayard, 2012, 307 p.
(ISBN 978-2-227-48356-9), p. 105
128. Thomas Römer, La construction de la figure de Moïse, Gabalda, 2007, p. 188
129. Thomas Römer, « Ramsès II, le pharaon de l'Exode ? », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris,
Bayard, 2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 111
130. La naissance de Moïse. Moïse chez les Madianites (http://www.college-de-france.fr/site/thomas-romer/course-2014-
03-13-14h00.htm), Thomas Römer, Chaire des Milieux bibliques du Collège de France, 13 mars 2014, 32 min.
131. http://fr.scribd.com/doc/260962784/Grandet-p-2000-l-Execution-Du-Chancelier-Bay-o-Ifao-1864#scribd Ostracon
IFAO 1864
132. Krauss 2000
133. Thomas Römer, « Moïse, médiateur par excellence », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris, Bayard,
2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 121
134. Thomas Römer, L'invention de Dieu, Paris, Éditions du Seuil, 2014, 331 p. (ISBN 978-2-02-108815-1), page 74
135. « Note d’information de Mme Hélène Cuvigny, directeur de recherche au CNRS, sous le patronage de M. Christian
Robin, et de M. Nicolas Grimal, membres de l'Académie : Le plus ancien témoin figuré d’une scène biblique,
dessiné par un juif vers 100 ap. J.-C. (http://www.aibl.fr/seances-et-manifestations/les-seances-du-vendredi/seance
s-2014/mars-2014/article/seance-du-7-mars) », sur Académie des inscriptions et belles-lettres, 7 mars 2014
(consulté le 12 octobre 2014)
136. Estelle Villeneuve, « Le plus vieux portrait du Moïse », Le Monde de la Bible, no 209,‎juin 2014, p. 78-79
137. voir à ce sujet notamment Pierre Prigent, « La synagogue de Doura-Europos », dans Le Judaïsme et l'image, Mohr
Siebeck, coll. « Texte und Studien zum antiken Judentum », 1990, chap. 24, p. 174-263
138. (en) Nagel Travel Guide. Turkey, McGraw-Hill, 1968, p. 91
139. Photo du bâton (https://willcookson.files.wordpress.com/2013/07/stick.jpg)
140. Alfred de Vigny, Poèmes antiques et modernes. Les Destinées, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », 1973, Notes, p.
274.
141. Das Gesetz dans Der Tod in Venedig und anderen Erzählungen, S. Fischer Verlag, Francfort-sur-le-Main, 2003,
(ISBN 3-596-20054-7).
142. Musée d'Ecosse (https://www.nationalgalleries.org/art-and-artists/artists/giovanni-battista-tiepolo-0)
143. « The horns of Moses » (http://www.jewishencyclopedia.com/articles/7869-horns-of-moses), Jewish Encyclopedia.
144. Cf Ex 34,29 dans la Bible Segond, Exode 34:29 (https://archive.org/details/LaBibleDesSeptanteEnFrancaisVol1)
dans la Septante, Exode 34:29 (http://www.sefarim.fr/Pentateuque_Exode_34_29.aspx) dans la Bible du Rabbinat.
145. Thomas Römer, Les cornes de Moïse, in Évangile et Liberté, no 190, juillet 2005, article en ligne (http://www.evangil
e-et-liberte.fr/elements/numeros/190/article8.html)
146. (en) G. Johannes Botterweck, Helmer Ringgren et Heinz-Josef Fabry, Theological Dictionary of the Old Testament :
Volume XIII, Wm. B. Eerdmans Publishing, 2004, 677 p. (ISBN 978-0-8028-2337-3, lire en ligne (https://books.googl
e.be/books?id=RAwg47G0M2IC)), p. 1748
147. David Toshio Tsumura, « Janus Parallelisme in Hab. III 4 », dans Jan Joosten (dir.), Vetus Testamentum: A quarterly
published by the International Organization for the Study of the Old Testament, Leiden/Boston, Brill, 2013
(9789004258020), p. 114
148. cf. leçon inaugurale de Thomas Römer au Collège de France (prononcée le 5 février 2009, visible en vidéo sur le
site du Collège de France (http://www.college-de-france.fr/default/EN/all/mil_bib/milieux_bibliques__1.htm) et
publiée chez Fayard sous le titre Les Cornes de Moïse : Faire entrer la Bible dans l'histoire).
149. Thomas Römer, Les cornes de Moïse. Faire entrer la Bible dans l’histoire, Collège de France, 2013, 60 p.
(ISBN 978-2-7226-0088-1, lire en ligne (https://books.google.be/books?id=oAURCwAAQBAJ)), p. 7
150. Moïse par Charles Szlakmann, Moïse, éditions Gallimard, 2009, p. 189-190.
151. (fr + es) Jacques Thuillier, Les Prophètes, Madrid, Editions El Viso, 1984, 71 p. (ISBN 84-86022-09-6)
152. theatredelaville (http://www.theatredelaville-paris.com/spectacle-godownmosesromeocastellucci-740)
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Références bibliques
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10. Dt 34. 10-12 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2034%3A10-12),
Si 44. 23 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Si%2044%3A23), Si 45. 5 (htt
p://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Si%2045%3A5)
11. Ex 14. 31 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2014%3A31),
Nb 12. 7-8 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2012%3A7-8),
Dt 34. 5 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2034%3A5)…
12. Ex 19. 9,19 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2019%3A9,19),
Ex 20. 18-21 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2020%3A18-21),
Ex 24. 18 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2024%3A18),
Ex 33. 11,18-23 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2033%3A11,18
-23)Nb 12. 7-8 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2012%3A7-8),
Dt 5. 20-28 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%205%3A20-28),
Ps 103. 7 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=PSA%20103%3A7), Si 45. 5
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Si%2045%3A5)
13. Dt 18. 15-18 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2018%3A15-1
8),Dt 34. 10 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2034%3A10),
Os 2. 14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=HOSEA%202%3A14)
14. Ps 99. 6 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=PSA%2099%3A6), voir
Jg 18. 30 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JUDG%2018%3A30)
15. Ex 24. 3-4,7,8 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2024%3A3-4,7,
8), Ex 34. 27-28 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2034%3A27-2
8), 24-26 Dt 31. 9, 24-26 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2031%
3A9,), Jos 1. 7 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOSH%201%3A7),
Jos 8. 31,32 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOSH%208%3A31,32),
Jos 22. 5 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOSH%2022%3A5), 1 R 2. 3
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=1KGS%202%3A3)…
16. Ex 15 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2015), Dt 32-33 (http://ww
w.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2032-33), Ps 90 (http://www.biblegatewa
y.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=PSA%2090)
17. Ex 3. 5-16 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%203%3A5-16),
Ex 11. 2 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2011%3A2), Ex 12. 3
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2012%3A3)…
18. Ex 3. 18 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%203%3A18), Ex 5. 16
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%205%3A16), Ex 6. 29 (http://ww
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19. Jos 24. 5 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOSH%2024%3A5),1 S 12. 8
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=1SAM%2012%3A8), Isa 63. 11 (http://w
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20. Ex 18. 13-26 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2018%3A13-26),
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3), Ex 16. 21-30 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2016%3A21-3
0), Ex 40. 17-33 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2040%3A17-3
3), Lv 16. 8-9 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Lv%2016%3A8-9)…
22. Ex 32 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2032), Nb 25 (http://www.
biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2025)
23. Ex 32. 7-14,30-32 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2032%3A7-1
4,30-32), Ex 33. 12-23 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2033%3
A12-23), Ex 34. 9 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2034%3A9),
Nb 11. 2 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2011%3A2), Nb 12. 13
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2012%3A13), Nb 14. 13-19 (htt
p://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2014%3A13-19), J 15. 1 (http://www.
biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=J%2015%3A1)…
24. Ex 2. 14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%202%3A14), Ex 5. 21
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%205%3A21), Ex 14. 10-12 (htt
p://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2014%3A10-12), Ex 5. 24 (http://w
ww.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%205%3A24), Ex 16. 2-3 (http://www.bibl
egateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2016%3A2-3)…)
25. Nb 14. 13-19 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2014%3A13-19),
Dt 32. 51 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2032%3A51),
Ps 106. 32-33 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=PSA%20106%3A32-33)
26. Dt 33. 1 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2033%3A1), Jos 14. 6
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOSH%2014%3A6),Ps 90. 1 (http://ww
w.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=PSA%2090%3A1)…
27. Ex 7. 10 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%207%3A10),Ex 12. 30
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2012%3A30), Ex 14. 15 (http://w
ww.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2014%3A15), Ex 15. 27 (http://www.bibl
egateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2015%3A27)…
28. Dt 34. 5 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2034%3A5), Si 45. 2 (ht
tp://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Si%2045%3A2)
29. Ex 34. 29-35 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2034%3A29-35)
30. voir par exempleHb 11. 22-28 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Hb%201
1%3A22-28)
31. Ac 7. 22 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ACTS%207%3A22), 1 Co 10. 4
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=1COR%2010%3A4), 2 Tm 3. 8 (http://w
ww.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=2TIM%203%3A8) ou encore Jude 9 (http://www.
biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JUDE%209)
32. Mt 8. 4 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%208%3A4), Mt 19. 7-8 (htt
p://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%2019%3A7-8), Mt 23. 2 (http://www.
biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%2023%3A2) ; Mc 7. 10 (http://www.biblegate
way.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MARK%207%3A10), Mc 10. 3-4 (http://www.biblegateway.co
m/bible?language=fr&version=2;32&passage=MARK%2010%3A3-4); Mc 12. 9 (http://www.biblegateway.com/bibl
e?language=fr&version=2;32&passage=MARK%2012%3A9) ; Lc 2. 22 (http://www.biblegateway.com/bible?langua
ge=fr&version=2;32&passage=LUKE%202%3A22) ; Jn 7. 19,22-23 (http://www.biblegateway.com/bible?language=
fr&version=2;32&passage=JOHN%207%3A19,22-23), ; Jn 8. 5 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&v
ersion=2;32&passage=JOHN%208%3A5) ; Ac 6. 11-14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=
2;32&passage=ACTS%206%3A11-14)…
33. Mt 22. 24 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%2022%3A24) ;
Mc 22. 26 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MARK%2022%3A26) ;
Lc 16. 29-31 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=LUKE%2016%3A29-31) ;
Jn 1. 17 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOHN%201%3A17) ;
Rm 10. 5,19 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ROM%2010%3A5,1
9) ;Hb 7. 14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Hb%207%3A14) ;…
34. Lc 24. 27,44 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=LUKE%2024%3A27,44) ;
Jn 1. 45 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOHN%201%3A45), Jn 5. 45-
46 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOHN%205%3A45-46) ; Ac 26. 22 (ht
tp://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ACTS%2026%3A22), Ac 28. 23 (http://ww
w.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ACTS%2028%3A23)
35. Ac 3. 22 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ACTS%203%3A22), Ac 7. 37 (h
ttp://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ACTS%207%3A37)
36. Ac 7. 17-44 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ACTS%207%3A17-44)
37. Mt 5. 21,27,31,33,38,43 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%205%3
A21,27,31,33,38,43), cité par Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
38. Mt 28. 16-20 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=MATT%2028%3A16-20)
cité par Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
39. Dt 34 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2034) cité par Claude
Tassin, op. cit. 2010, p. 41
40. 1 Co 9. 9 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=1COR%209%3A9), cité par
Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
41. Rm 9. 15 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ROM%209%3A15) et
Rm 10. 5-19 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ROM%2010%3A5-19)cité
par Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
42. Rm 6. 3 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=ROM%206%3A3), cité par
Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
43. 2 Co 3. 7-18 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=2COR%203%3A7-18), cité
par Claude Tassin, op. cit. 2010, p. 41
44. Jn 3. 14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOHN%203%3A14), Jn 6. 32-
58 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=JOHN%206%3A32-58) ; 1 Co 10. 1-
13 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=1COR%2010%3A1-13) ; 2 Co 3. 7-8
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=2COR%203%3A7-8) ; He 3. 1-6 (http://w
ww.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=HEB%203%3A1-6) ; He 9. 16-28 (http://www.bib
legateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=HEB%209%3A16-28), He 12. 18-24 (http://www.bibleg
ateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=HEB%2012%3A18-24) ; Ap 15. 2 (http://www.biblegatewa
y.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=REV%2015%3A2)…
45. Cette allégation est réfutée par d'autres exégètes : J. Schacht, « Aḥmad » in Encyclopédie de l’Islam ; M.Th. Urvoy,
Dictionnaire du Coran in M.A. Amir-Moezzi, article « Annonce de Mahomet », p. 55-56 ; Maxime Rodinson,
Mahomet ; Éditions du Seuil ; pp.70-72. Paris, (1996). (ISBN 978-2-02-022033-0).
46. Dt 34. 10-12 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2034%3A10-12),
cité par Jacques Briend, « Moïse, portrait d'un législateur », dans Collectif, Ce que la Bible doit à l'Égypte, Paris,
Bayard, 2008 (ISBN 978-2-227-47767-4), p. 129
47. Dt 18. 15 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2018%3A15), cité par
T. Römer, op. cit., 2002, p. 38
48. Ex 3. 15 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%203%3A15)
49. Ex 3. 12 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%203%3A12)
50. Gn 1 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=GEN%201)
51. Ex 20 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2020)
52. Dt 5 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%205)
53. Ex 20. 19 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2020%3A19) et
Dt 5. 27 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%205%3A27)
54. Ex 21-23 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2021-23)
55. Lv 1-16 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Lv%201-16)
56. Lv 17-26 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=Lv%2017-26)
57. Dt 12-26 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%2012-26)
58. Dt 1-30 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=DEUT%201-30)
59. Ex 25-40 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2025-40), cité par T.
Römer, op. cit. 2002, p. 50
60. Ex 4. 16 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%204%3A16) et Ex 7. 1
(http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%207%3A1)
61. Ex 32 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2032)
62. Nb 13-14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=NUM%2013-14)
63. Ex 14 (http://www.biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2014), Ex 19 (http://www.
biblegateway.com/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2019) et Ex 34 (http://www.biblegateway.co
m/bible?language=fr&version=2;32&passage=EXOD%2034), cités par (en) Eckhart Otto, « Political Theology in
Judah and Assyria. The Beginning of the Hebrew Bible as Literature », Svensk Exegetisk Arsbok (SEA), FS T.N.D.
Mettinger, no 65,‎2000, p. 53
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Bibliographie

Recherche
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Annexes
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Articles connexes
Ad 120
Annonce de la venue de Mahomet
Ascension de Moïse
Données archéologiques sur l'Exode et Moïse
L'homme Moïse et la religion monothéiste
Longévité des personnages de la Bible
Mosaïsme
Testament de Moïse

Liens externes

Ressources relatives aux beaux-arts : British Museum (https://www.britishmuseum.org/collection/term/BIOG752


67) · Sandrart.net (http://ta.sandrart.net/en/person/view/16)
Ressource relative à plusieurs domaines : Radio France (https://www.radiofrance.fr/personnes/moise)
Ressource relative à la bande dessinée : Comic Vine (https://comicvine.gamespot.com/wd/4005-34058/)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica (https://www.britannica.com/biograp
hy/Moses-Hebrew-prophet) · Deutsche Biographie (http://www.deutsche-biographie.de/118641190.html) ·
Dizionario di Storia (http://www.treccani.it/enciclopedia/mose_(Dizionario-di-Storia)/) · Enciclopedia De Agostini
(http://www.sapere.it/enciclopedia/Mos%C3%A8.html) · Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.c
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BnF (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb17005935g) (données (https://data.bnf.fr/ark:/12148/cb17005935g)) ·
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Russie (http://aleph.rsl.ru/F?func=find-b&find_code=SYS&adjacent=Y&local_base=RSL11&request=000011685) ·
Tchéquie (http://aut.nkp.cz/ola2002113706) ·
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WorldCat (https://www.worldcat.org/identities/viaf-805492)
« L'approche historique des documents fondateurs : la Bible », Jean-Marie Husser (http://eduscol.education.fr/cid
46654/l-approche-historique-des-documents-fondateurs%C2%A0-la-bible.html)
Article de Stéphane Foucart dans Le Monde, 2007 (https://www.lemonde.fr/ete-2007/article/2007/08/14/sargon-l-
ambitieux_944372_781732.html) sur le parallèle avec l'histoire de Sargon d'Akkad
Thomas Römer, « Les cornes de Moïse » (http://www.evangile-et-liberte.fr/elements/numeros/190/article8.html)
Livret de l'exposition Moïse au Musée d'art et d'histoire du judaïsme (http://fr.calameo.com/read/004406955f3b82
d30630c) (octobre 2015 - février 2016)

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