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Note

[ce qui est en italique appartient a la catégorie « note », pouvant ajouter des notion ou fait
sans pour autant pécher par anachronisme]
Ces notes ont pour but de réinformer, pousser à la réflexion, stimuler l'esprit (bien mieux qu'au
lycée). Toutes mes sources sont des Historiens sérieux et non-idéologisé (ce qui est très rare) et des
documents officiels (exemple : dictionnaire de Daniel Ligou, faisant autorité dans les institutions
maçonnique) et des livres reconnus. En lisant ces quelques notes, détachez-vous au maximum de
vos idées reçus et a priori. Il est possible que vous voyez le monde différemment après cette lecture,
je suis aussi passé par là, mais n'oubliez jamais ceci « ne point penser c'est consentir à être
dominé ». Voila une bien courte introduction pour un énorme travail en amont, travail dans lequel
j'ai mis la plupart de mon temps libre jusqu'ici. Bonne lecture et que Dieu soit avec vous.

Le Talmud est un code de l'ésotérisme juif, il comprend un certain nombre de doctrines anti-
chrétienne
La Kabbale est une tradition ésotérique du judaïsme, présentée comme la « Loi orale et secrète »
donnée par YHWH à Moïse sur le mont Sinaï, en même temps que la « Loi écrite et publique »

La contrepèterie est un hommage que rend le vice à la vertu

D'après le Talmud, les juifs n'avaient pas le droit de hâter les temps messianique. Ils ont outrepassé
ce commandement en allant aux terres sainte. Cependant le Zohar (autre livre saint des juifs « livre
des splendeur » cefer al zohar) établi que le peuple juif serait le messi lui-même (ainsi que le moteur
de l'Histoire). Par conséquent, celui-lui peut donner naissance a ce qu'on appelle des « bidha »
(innovation). Ces bidha peuvent venir abroger les commandements précédents.

Rencontre du judaïsme(par la kabbale), de l'ésotérisme égyptien et du zoroastrisme donne toute les


sectes majeur( franc maçonnerie, rose croix,...)

Nous avons donc deux voies à la gnose:


-rationaliste (qui démarre avec Philon le juif)
-irrationnel (Simon le magicien) et qui conduit pas Jakob Böhme a la même philosophie que
Descartes (Descartes étant le premier philosophe idéaliste)

Les premières gnoses sont apparues dans la communautés judo-chrétienne car il restait des juifs
convertis au christianisme co-habitant avec des juifs avant la destruction du temple d'Israël, ils se
sont ensuite dispersés suite à la diaspora. Seulement la gnose vient du judaïsme et non de la
chrétienté car l'ésotérisme juif à rompu avec la métaphysique de la bible.
Les 3 sources de la gnose:
-les esseniens (qui sont par ailleurs les fameux hérétiques ébionites)
-Simon le magicien
-Philon le juif

Jean et Pierre (tout deux Samaritains) refusairent de donner le pouvoir de faire des miracles à Simon
le magicien ou Simon Magus (qui est le premier fondateur d'une secte qui est la secte des
illuminés).
Ce Simon c'est d'ailleurs accouplé avec une Zoroastrienne dénommée Hélène (plus ou moins
convertie au judaïsme).

Philon d'Alexandrie (dit Philon le juif) est le premier philosophe gnostique et est à l'origine du neo-
platonisme. Il a eu pour disciple Plotain (qui est un des plus grands philosophes neo-platoniste).
Plotain est d'ailleurs l'ancêtre de Spinozza, donc de Marx et de Marcuse. On sait aussi que Descartes
et Lemnitz (deux hérétiques) étaient de la mouvance de Plotain est s'en revendiquaient. L'arrivée de
Philon le juif a Rome en tant que représentant de sa communauté à par ailleurs entraîné les
persécutions des chrétiens à Rome. Le gnostisisme est un mouvement qui accompagne les
persécutions des Chrétiens pendant les premiers siècles.

Le monisme est la position philosophique qui affirme l'unité indivisible de l'être. Dans son
expression moderne, il soutient l'unicité de la substance qui compose l'univers. Selon cette
philosophie, dieu serait un démiurge et n'aurait pas créer l'univers ex nihilo.

Nominalisme: penser que les chose existent que parce qu'on les nomment. Elle ramène l'Homme à
une condition de co-créateur faisant parti d'un grand tout. Cette philosophie est donc hérétique.

Martin Luther était individualiste. Il considérait donc que nous étions une part de dieu, une
individuation du dieu. Or nous sommes créé à l'image de dieu, nous ne sommes pas une part de
dieu.

Notre individualité ne réuni que notre corps et notre âme.

D'ailleurs Descartes mettait en opposition le corps et l'âme, c'est une raison pour laquelle il est anti-
chrétien.

La foi est une adhésion au dogme donc elle est rationnelle.

Descartes met tout en doute, il n'y a donc plus de vérité révélée, il n'y plus que des vérités relatives
et le christianisme se retrouve au même niveau que toute les religions. Descartes à tué la religion
catholique.
"je pense donc je suis" est profondément gnostique car cela signifierait que l'on peut influencer le
monde, dieu, tout par notre simple perception. Ça rejoint la logique du dogme gnostique en faisant
de nous l'égal de dieu.
La vrai phrase est donc "je suis donc je pense"
Le beau mène vers dieu, Descartes et son faux rationalisme balaye cela en disant que cela est
relatif et qu'il faut douter de tout ses sens.

Jakob Böhme, le théosophe allemand, à vécu 20 ans avant Descartes. Toute l'école idéaliste
allemande va autant ce référer à Böhme qu'à Descartes (l'idéalisme étant la première philosophie
moderne). La philosophie moderne à donc commencée bien avant Descartes, et pas sous une forme
rationnelle puisque Böhme est un théosophe (il fait parti de ce qu'on appelle la voix irrationnel des
initiés, ayant par ailleurs recours à la magie).

Les rose croix sont influencés par la Kabbale et l'ésotérisme égyptien. C'est la secte qui, fusionné
avec la franc-maçonnerie opperative, donnera la franc-maçonnerie speculative (les franc-maçons
que tout le monde connait actuellement).
Tout les philosophes du XVIIe siècle (Descartes et ses disciples) sont proches ou font partie des
roses croix.

Les roses croix sont des gnostiques et les descendants des alchimiste du XVIe siècle.
Ils se révèlent au début du XVIIe siècle en écrivant 3 manifestes :

-la "Fama Fraternitatis" publié en 1614 en Allemagne


-la "Confessio Fraternitatis" publié en 1615 en Allemagne
-"Les Noces Chymiques" de Christian Rosenkreutz (qui est un personnage imaginaire signifiant
"Rose Croix") publié en 1616

Dans "Les Noces Chymiques" Christian Rosenkreutz subit une initiation (initiation qui inspirera
celle des franc-maçon, les franc-operatifs ayant accueilli des intellectuel rosicrucien ou aux idée
rosicrucienne dans leurs loges ayant donc fait basculer la Franc-maçonnerie d'operatif à spéculatif,
on peut donc dire que la Franc-maçonnerie résulte des Rose-Croix).
Cette société secrète pense pouvoir accéder au pouvoir. Elle va d'ailleurs se développer derrière les
l'électorat palatin (donc Palatinat du Rhin) qui va chercher à prendre le pouvoir dans l'empire (ce
qui va provoquer la fameuse guerre de 30 ans)
Dans les Noces Chymiques, dans l'une des étapes d'initiation de Christian Rosenkreutz, il avance,
une rose à la main vers une figure féminine représentant la République et retirant son chapeau (on
retrouvera cette cérémonie avec un président allant une rose à la main au panthéon, cimetière des
héros maçonnique). L'étape suivante est la décapitation du roi (amenant à une ère nouvelle). A ce
moment là, ils vont nourrir un nouveau masculin et un nouveau féminin (dit "enfant du genre" et
non sexué) avec oiseau du Phoenix (l'œuf du Phoenix dans la symbolique Rose-Croix est la
philosophie) pour créer une nouvelle humanité (au détriment de l'ancienne).

Ces manifestes rendent publique des travaux mené depuis le XIIIe siècle ou même avant puisque
cela résulte d'un hermetisme qui date du IIe siècle après Jesus Christ (dans l'hermetisme, l'humanité
n'est pas sexuée mais endrogine). Ces écrits font l'objet de multiples discussions donnant lieu à des
débats philosophique très importants du XVIIe siècle. On fait épouser à l'électeur Palatin une fille
du roi d'Angleterre (1er Stuart) et le mariage est arrangé par un rose croix dénommé Francis Bacon
qui devient chancelier d'Angleterre et qui est le premier philosophe matérialiste (avant Descartes).
Le Palatinat pense pouvoir prendre le pouvoir en Bohême (en 1623, l'électeur protestant Frédéric V
du Palatinat, élu roi de roi de Bohême) mais la bataille de la montagne Blanche est perdu (gagné par
l'empereur et les catholiques). A ce moment là, les Rose-Croix décident de retourner à ce qu'ils
appellent "l'invisibilité". Ils pensent s'être dévoilé trop tôt. A ce moment là, ils créent des "collèges
invisible" (que l'on va retrouver partout) dans lesquels vont être initiés les philosophes à la
philosophie des rose-croix.

Descartes vient de bonnes familles, étant cadet, il a le choix entre la soutane et le sabre, il prendra le
sabre mais s'engagera dans une armée protestante, il servira le duc de Nassau (qui est l'ancêtre du
prince d'Orange qui prendra après la révolution de 1688 le pouvoir en Angleterre). Le duc de
Nassau est un protecteur des rose-croix en Allemagne qui entretenaient un réseau d'information
avec un rose-croix anglais nommé John Dee (entre Prague et Londres) très important puisque John
Dee est le conseillé privé de la reine Élisabeth.
Descartes en garnison en Hollande rencontrera 2 grands mathématiciens rose-croix, Isaac
Beeckman et Johann Faulhaber. Suite à ça, Descartes change d'armée et sert le duc de Bavière qui
est catholique, suite à la montagne blanche il demissionne et rentre à Paris ou on l'accuse d'avoir
fréquenté des rose-croix et d'en être un. Il nit ces accusations (dans les règles de cette société
secrète, il est dit qu'il ne faut jamais dire que l'on est rose-croix). On sait qu'il a connu ces rose-croix
par son premier biographe, l'abbé Bélai (qui favorable à Descartes). Les 3 songes de Descartes
correspondent à 3 degrés d'initiation. C'est à partir des ces 3 songes que Descartes à l'idée
d'appliquer la mathématique universelle (celle de Galilé) à toute les sciences (de la physique à la
philosophie). Par la philosophie il a va écrire par la suite un texte qui s'appelle les "méditations
métaphysique".
Le "je pense donc je suis" est une inversion de la logique chrétienne et est donc anti-chrétienne. En
effet elle nous met au même niveau que Dieu, nous penseurs et rends par ailleurs légitime
l'assassinat de celui qui ne pense pas (l'avortement) ne lui accordant donc pas le statut d'homme.
Descartes va encore plus loin en disant, "je suis, donc dieu est" et "je pense dieu, donc dieu est" ce
qui fait de Dieu, le fruit de notre pensée, donc niable et renfermable dans une formule
mathématique. La perversité de ce siècle est d'appliquer la science mathématique à tout. Par la suite
il est écrit les procès de Galilée( d'ailleurs
Galilée n'a jamais dit "Et pourtant, elle tourne ! ..." à son procès, c'est une invention des
encyclopédistes. Il n'est pas condamné pour ça, n'est par ailleurs pas Copernicien, il se sert juste des
hypothèse de celui-ci. D'ailleurs Copernic était un chanoine et à toujours fait carrière dans l'église
sous l'autorité du pape, il n'a fait que émettre des hypothèses qu'il ne pouvait pas prouver mais n'a
jamais été condamné. D'ailleurs, le 1er qui prouve que Copernic avait raison c'est pas Galilée mais
Kepler (qui sûrement rose-croix ). L'église va être sceptique quant à l'eliocentrisme à va interdire
tout affirmations sans preuve scientifique, Galilée va être condamné car il aura voulu soumettre
l'écriture à la science).

Le 1er théoricien du libéralisme est un philosophe cartésien nommé John Locke (il est calviniste
donc pas catholique) qui participe d'ailleurs à la révolution de 1688 (il a vécu en Hollande ou il sera
très proche d'une secte rose-croix calviniste appelé Arminien. Il rentre en Angleterre avec le prince
d'orange, devient un collaborateur de celui-ci et trahi donc le roi légitime qui était un Stuart).

L'église soutenait les Stuart même si ils n'étaient pas vraiment catholique car elle espérait une bonne
condition des catholique en Angleterre. Charles Ier (Stuart) se fit exécuter par Oliver Cromwell (qui
est un véritable bouché qui massacre les catholiques et qui est probablement initié).

Thomas Hobbes (auteur du "Leviathan" et théoricien du despotisme politique), le poète John Milton
et d'autres soutiennent Cromwell. Il y a donc des partisans de Cromwell, du massacre des catholique
en Angleterre et de la décapitation de Charlie Ier. Jacques II succède à Charles Ier (1685) et est un
véritable catholique, il veut ramener le catholicisme en Angleterre mais ça ne dure pas 3 ans. En
1688, la révolution libérale (de Gauche).

Le philosophe cartésien à l'origine du libéralisme est John Locke. Celui a l'origine du socialisme est
Spinoza (il est éduqué pour devenir rabbin donc il est initié à la Kabbale donc l'ésotérisme juif. Ce
qu'il appelle "la nature naturante" est une nature qui se crée elle-même. C'est la source du
progressisme, d'ailleurs Karl Marx sera son disciple. C'est aussi la source de l'évolutionisme. Ce
sont des concept internes à la Kabbale, à l'ésotérisme juif, même si il a renié le judaïsme, l'idée de
peuple élu et était condamné par la synagogue, toute sa philosophie est imprégnée de la Kabbale,
c'est d'ailleurs reconnu puisqu'il descend du plus grand philosophe juif du XIIe qu'est Moïse
Maïmonide).

Descartes veut abattre l'église catholique car il rencontre et est initié par des rose-croix.
Leibniz est grand maître rose-croix en Allemagne.
La monadologie de Leibniz est une résurgence de la gnose des premiers siècles. Leibniz est
d'ailleurs la cause de tout l'œcuménisme actuel.
Le protestant Comenius est le chef d'une secte des frères moraves. Il va à Londres faire un discours
devant le parlement, il demande à ce qu'on fasse ce qu'il appelle un collège des illuminés, qui va
devenir un collège des lumières qui va lancer les Lumières du XVIIIe siècle. D'ailleurs le buste de
Comenius est dans l'entrée de l'UNESCO.
Comenius est à l'origine de la réforme de l'éducation, qui sera poursuivi par la suite par Diderot,
puis Rousseau( qui est le programme gauchiste actuel c'est à dire l'enseignement non-cognitif).

Fenelon à fréquenté chevalier de Ramsay(franc-maçon écossais), il est donc soupçonnable d'être


influencé (bongré/malgré) par les franc-Maçons.

Louis XIV protégera des Jacobites réfugiés à St Germain en Laye. Louis XIV et le pape souhaitait
le retours des Stuarts sur le trône en Angleterre pour un éventuel retour d'un catholicisme toléré
dans ces terres. Ces même Jacobites créeront une loge maçonnique à St Germain en Laye. Elle aura
un lien avec le chevalier de Ramsay.

St Germain en Laye devient un important centre de la vie ésotérique et initiatique de cette époque.

La Franc-maçonnerie anglaise est fondée en 1717, en France à partir de 1725(au début est une
Franc-maçonnerie anglaise en France dirigée par des anglais).

La première condamnation papale envers la Franc-maçonnerie date de 1738 par la bulle pontificale
"In eminenti apostolatus specula".

Cependant il y a déjà beaucoup de franc-maçons à la cours en France, ils sont infiltré. Pour pouvoir
continuer leurs activités en France, ils vont mettre à leurs tête un français, le duc d'Antin (Louis de
Pardaillan de Gondrin)

La Franc-maçonnerie à un texte fondateur qui s'appelle " Les constitutions d'Anderson" que l'on
doit en grande parti au protestant John Theophilus Desaguliers ( un sbire de Newton et pasteur
anglican). Il est le grand initiateur à Londres. Il serait par ailleurs probablement rose-croix, pareil
pour Newton qui était d'ailleurs alchimiste (les alchimiste sont les ancêtres des rose-croix et franc-
maçons).
Il n'y a donc pas forcément une organisation qui se suit, mais un ésotérisme qui se continu.

Il y avait une Franc-maçonnerie dite "operative" (celle qui construisit les cathédrale) qui substitura
des symboles aux "anciens devoirs" (old charges)( dans les aciens devoirs, le maçon operatif devais
prêter serment à dieu et à la Sainte église). Avec la nouvelle constitution il n'est plus question de ça.
Dieu est remplacé par un architecte suprême, c'est désormais le dieu des philosophes. Les
constitutions substitutent la philosophie moderne à la religion catholique comme fondement de leur
action. Nous sommes donc passé d'une société qui bâtissait des cathédrales et qui prêtait serment à
l'église à une société philosophique.

L'encyclopédie est un heritage de la renaissance donc de la kabbale. En effet le livre qui a influencé
la renaissance est le Zohar. Le but de l'encyclopedie est de conditionner les gens à l'apostasie en
démontrant par la science que le christianisme est faux.
Ramsay avait demandé à toute les loges réunies lors d'un discours de former une république
mondiale (attaque donc les monarchie). Il propose aussi dans ce discours de réunir toute les
Lumières dans un même ouvrage.
Il y a déjà un dictionnaire qui est commencé à Londres et l'on demande à Diderot de traduire ce
dictionnaire. Il va le traduire et énormément ajouter. Il y a une idée d'abattre le catholicisme et la
science n'est qu'un prétexte. Si la censure de cet ouvrage n'est que légère, c'est parce que les auteurs
de celui-ci bénéficient d'une protection de nombreuses personnes haut placés dont madame de
Pompadour (cette connasse nous a par ailleurs fait perdre le Canada français). Il faut aussi rappeler
que la cours est à cette époque gangrènée par 2 loges maçonniques qui influenceront madame de
Pompadour.
L'encyclopédie est financée notamment par :

-Louis de Jaucourt (chevalier de Jaucourt)- probablement rose-croix, on ne sait pas tellement d'où
vient tout son argent

-Paul Thiry d'Holbach- est un athéiste acharné et ennemi de l'Eglise et on ne sait pas aussi d'où vient
tout son argent

Citation du Ligou (dictionnaire maçonnique reconnu):

"- l'encyclopedie est-elle d'origine maçonnique ?_ Oui

-l'encyclopedie a-t-elle était soutenu par la Franc-maçonnerie ?_ Il est sûr que beaucoup de
souscripteurs furent franc-maçon, il est sûr que la diffusion fut assurée par les loges et surtout par
les chambres littéraire para-maçonnique

-l'encyclopedie fut-elle le support de l'idéologie maçonnique ?_ Oui car il fut œuvre d'organisation
et de synthèse du message des Lumières, oui car elle fut œuvre de propagande et de combat "

*ce dictionnaire fait quand même autorité dans la Franc-maçonnerie.

Quelques autres franc-maçon reconnu du XVIIIe :

-Claude-Adrien Helvétius (athéiste, fortuné, libéral et socialiste), est initié en Angleterre

-Diderot n'est pas reconnu comme Franc-maçon mais est un athéiste. Il peut paraître douteux
notamment dans "Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient". Dans cette il parle de
réception de la lumière par certaine personne, ce qui peut porter à confusion. Nous savons aussi que
certaines organisations maçonniques ne se reconnaissent pas entre elles.

-Rousseau aussi n'est pas reconnu comme étant franc-maçon, mais il fréquentait presque toujours
des initiés et tout ses disciples seront des illuminés.

-Charles Pinot Duclos est un franc-maçon reconnu (littérateur connu à l'époque)

-Jean-François Marmontel (littérateur connu à l'époque). Avec notamment Duclos, il tient


l'académie française.

-Voltaire est un franc-maçon reconnu

-Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, dit « La Fayette » était un franc-maçon


-Napoléon Bonaparte a sûrement était initié lors de sa campagne d'Égypte. Il place d'ailleurs son
frère Joseph à la tête du grand Orient. Joseph aura ainsi cumulé trois grandes Maîtrises, puisqu'il
sera également Grand-Maître du Grand Orient de Naples puis d'Espagne. Lucien et Louis seront
Grands-Maîtres Adjoints du Grand Orient de France. Jérôme, roi de Westphalie, sera également le
Grand Maître du Grand Orient
Westphalien. La Franc-Maçonnerie est totalement dévouée aux Bonaparte, mais, avec les Loges
militaires qui suivent les troupes d'occupation françaises dans toute l'Europe, ce
sont surtout les idées des Lumières qui s'exportent. Ies premiers juifs sont acceptés dans ces Loges,
particulièrement en Allemagne

Les Loges Militaires connaîtront leur plus sérieux conflit intérieur lors de la Terreur blanche après
que le maréchal Ney initié en septembre 1801, fut condamné à mort le 6 décembre 1815. A la suite
de cette condamnation, les Loges militaires furent le théâtre d'altercations et de provocations en
duel sans précédent entre les officiers Royalistes et les partisans du Maréchal qui reprochaient à 43
pairs de France sur 49 qui étaient Francs-Maçons d'avoir voté la mort. La dernière Loge Militaire
fut dissoute par la circulaire de mars 1845 du Maréchal Soult, Ministre de la Guerre, ancien
dignitaire du Grand Orient de France. Cette Loge s'appelait Cimus à l'Orient du 10° « légère ». Dès
lors il n'y aura plus de Franc-maçonnerie structurée en Loges au sein des Armées, même si les
officiers et en plus faible proportion les sous-officiers continueront à titre individuel à appartenir au
Grand Orient de France puis, dès la fin du XIXe siècle, aux autres obédiences masculines, mixtes et
féminines qui vont naître rompant ainsi le quasi-monopole du Grand Orient en 2 siècles.Les loges
militaires seront interdite dans la France de vichy puis reotoriser par de Gaulle par un décret signé à
Alger.

Seul, le régime de Vichy interdira la Franc-Maçonnerie dont quelques Loges à l'instar de Patriam
Recuperare créeront des réseaux de
résistance intégrés aux FFI. La Maçonnerie fut rétablie par décret du Général de Gaulle signé à
Alger.
Aujourd'hui, la
Maçonnerie connaît une stabilité normale de ses effectifs dans le monde militaire
masculin et féminin. Les militaires Francs-Maçons sont toutefois proportionnellement moins
représentés dans les Loges que la haute fonction publique, la Police, les professions libérales les
enseignants ou les
professions de santé.

Pour la rétrospective, les début de la Franc-maçonnerie dans l'armée française:

La première Loge initiant des officiers français est une loge militaire « La Bonne Foi » de la
garnison de Saint-Germain-en-Laye où, dès la fin du XVIIe siècle, existent des Loges au sein des
régiments écossais (lien avec les Jacobites accueilli par Louis XIV et avec le chevalier de Ramsay,
*voir page précédente) qui ont suivi en exil en 1688 le roi catholique Jacques II d'Angleterre. A la
cour de Versailles il est
également de bon ton d'être Franc-Maçon, d'ailleurs la Franc-Maçonnerie est dirigée par les
hauts dignitaires du Royaume. La Loge Militaire « les trois Frères unis » à l'Orient de la cour,
compte 160 officiers. Les diplômes sont souvent rédigés à l'Orient de L'Univers comme le montre la
reproduction d'un diplôme de Maître du Régiment Rohan Soubise. A la veille de la Révolution, la
grande majorité des régiments compte une loge maçonnique. Ainsi, dans l'Infanterie de ligne il y a
690 maçons sur 3 000 officiers. Au sein du Penthièvre Infanterie, on
compte le record de 53,2% d'officiers maçons. Dans l'Infanterie légère deux bataillons sur 12
comptent une Loge. Dans la Cavalerie, sur 26 unités 17 comptent des officiers maçons, mais 5
seulement ont une Loge reconnue par le Grand Orient de France. Chez les Hussards, en 1788, une
seule Loge existe au sein du Bercheny-Hussards avec 9 officiers sur 42 qui en sont membres. Dans
l'Artillerie sur 7 régiments, 4 ont une Loge mais seules deux sont reconnues par le Grand Orient de
France. L'Ecole royale du Génie de Mézières possédait une Loge et la
Gendarmerie en comptait une à Lunéville. La Marine compte des Loges à terre à Brest, Rochefort et
Toulon. Elle en compte également
à bord des vaisseaux du Roi. Il est certain que cette structuration militaire va beaucoup influencer le
rituel et la symbolique maçonnique des origines. Ainsi, les réunions, dont la convivialité est
légendaire, n'auront pas immédiatement le caractère d'échanges intellectuels qu'elles vont prendre à
la veille de
la Révolution. Si, à Londres les Francs-Maçons se réunissent dans des tavernes, en France au sein
des régiments, on se réunit dans le local où les officiers prennent leurs repas. Afin de mieux assurer
la discrétion des réunions, on initie les bas officiers qui feront souvent office de Frères servants,
chargés du service à table et du bon ordonnancement de la Loge. Le rituel maçonnique s'inspire de
la pratique militaire, ainsi le terme « boire un canon » aujourd'hui popularisé vient des banquets
maçonniques militaires où l'on levait le verre canon après avoir «levé le coude» en angle droit. On
terminait le repas en tirant une « batterie d'allégresse », c'est-à-dire une acclamation en frappant de
manière synchronisée dans ses mains. Les rituels de prise de fonction des Vénérables de
Loges ne sont pas éloignés des cérémonies de prise de commandement des chefs militaires. Il est un
instant où s'adressant à l'assistance, l'autorité qui préside dit « Vous reconnaîtrez comme votre Chef:
le Colonel... » pareillement dans la Loge les FF : sont appelés à reconnaître les futurs officiers de
Loge. Certains mouvement d'ordre serré de nos armées ne sont pas sans
rappeler par des changements de direction en angle droit la progression initiatique. Que dire encore
du baptême de promotion des officiers « à genoux les hommes, debout les Officiers » à
rapprocher du « debout mon frère, désormais tu ne t'agenouilleras plus devant personne ! ». Les
similitudes sont encore plus évidentes dans la
maçonnerie de hauts grades au niveau des grades chevaleresques. Ainsi au 30° degré écossais, le
lieu où se rassemblent les chevaliers Kadoschs s'appelle un camp ou encore un aréopage du nom
d'Arès dieu mythologique de la guerre, l'urne dans laquelle est recueillie l'obole
pour les oeuvres d'entraide se nomme « casque
». Dans les degrés supérieurs du rite Ecossais on trouve d'autres appellations chevaleresques, tel
Capitaine des gardes, Maréchal de camp, Sénéchal, Premier lieutenant, deuxième Lieutenant.
Enfin, la devise du 30° est « Fais ce que dois, advienne que pourra! » Elle est à rapprocher de cet
épisode selon lequel Charles VII ayant envoyé le capitaine BAUDRICOURT à la rencontre de
Jeanne d'Arc, celui-ci la voyant désarmée, lui tendit son épée en disant « Va et
advienne que pourra ! ».Mais, ce qu'apporteront les newtoniens et ces officiers éduqués issus de la
Noblesse c'est l'orientation spéculative des travaux maçonniques, le terme spéculatif s'entendant au
sens de spéculation intellectuelle. Ainsi, le duc de Crussol d'Uzès colonel du régiment Royal
Navarre en visite dans une Loge militaire déclare en 1787 : « Que nos Loges soient des Temples
élevés à l'égalité et que les brillantes lumières de la naissance et du rang y disparaissent. » C'est
également de cet esprit avant-gardiste dont va faire preuve le marquis de Lafayette tout auréolé du
prestige de ses campagnes américaines et de son amitié pour le frère général Washington.

Rapporté de "La franc-maçonnerie et l'armée"


De Philippe Guglielmi Chef de Bataillon (R) Philippe Guglielmi, Ancien Grand-Maître du Grand
Orient de France de 1997 à 1999.

Sources bibliographiques:
• Jean-Luc Quoy-Bodin, L'Armée et
la Franc-Maçonnerie, Economica
1987
• * Daniel Ligou, Dictionnaire de la Franc-Maçonnerie, PUF 1987
* Divers travaux de recherche de la
bibliothèque du GODF, sous la
direction de Ludovic Marcos et Pierre
Molier
* Poky Rochard, Emission France
Culture du 6 août 1989
* Alain Bauer, Newton et la Franc-
Maçonnerie (à paraître)
* Alain Pigeard, Dictionnaire de la
Grande Armée, Taillandier 2002
* André Combes, Histoire de la
Franc-Maçonnerie au XIXe siècle,
Le Rocher 1998
* François Collaveri, La Franc-
Maçonnerie des Bonaparte, Payot
1982

Oswald Wirth:
"La Franc-maçonnerie est appelée à refaire de le monde. La tâche n'est pas au dessus des ses
forces à la condition qu'elle devienne ce qu'elle doit être".
Cette citation décrit bien une volonté d'hégémonie de la pensée maçonnique sur le monde.

"En vous initiant à ses mystères, la Franc-maçonnerie vous convit à devenir des hommes d'élite,
des sages ou des penseurs élevés au dessus de la masse des êtres qui ne pensent pas. Ne pas penser,
c'est consentir à être dominer, conduit, dirigé et traité souvent en bête de somme".
Il y a donc une notion de formation d'élite, au-delà du commun des mortels.

"Le penseur est un esprit libre, qu'il n'est besoin de catéchiser ou d'endoctriner, le penseur se fait
lui-même, il est le fils de ses œuvres. La Franc-maçonnerie la sait, aussi évite-elle d'inculquer des
dogmes, contrairement à toutes les églises, elle ne se prétend pas détentrice de la vérité".
La Franc-maçonnerie n'impose pas de dogme, ne cherche pas s'approcher de la vérité mais laisse
l'initié travailler à son auto-maîtrise.

3 principes :
-hégémonie
-élitisme
-auto-creation

Certains auteur renvoient la date de création de la Franc-maçonnerie à la construction du temple


de Salomon, voir plus loin encore.

Les terroriste de Saraillevo on été mandaté par les loges maçonniques

Les franc-Maçons dit spéculatif (donc ceux d'aujourd'hui) prient le dieu solaire, porteur de lumière
qui veut dire Lucifer

Blaise Pascal est le premier à dénoncer la philosophie de Descartes comme étant inutile et
dangereuse.
Aussi l'un des fondement principaux de la philosophie Cartésienne est d'opposer le corps et l'âme
ce qui rentre en conflit avec le philosophie chrétienne qui prêche l'union du corps et de l'âme réunis
dans notre individu.
-"Dieu n'a donné sa puissance au roi que pour procurer le bien public et pour être le support du
peuple" Bossuet (absolutiste)
"Au peuple sot et barbare, il faut un jout, un aiguillon et du foin" Voltaire (progressiste)
Lequel des deux est Humaniste ? Je me le demande bien

-Voltaire écrit à d'Alembert "méprisez le genre humain"


-Quand Voltaire parle des droits de l'homme, les hommes en question sont les initiés. Le peuple il
l'appelle la populace et le méprise (surtout le peuple français qui a le tort pour lui d'être
catholique).

-D'Alembert à également dit "moi le peuple, je le déteste".

-Rousseau à mis ses 5 enfants aux enfants trouvés mais se permet de faire un manuel sur
l'éducation.

-Plotain à influencé toute la philosophie arabe et les hérésie anti-chrétienne.

St Augustin prends ce qui a de bon dans Platon tandis que les philosophes ennemis prennent le reste
notamment la "métaphysique moniste"

Aristote sera repris contre le Christianisme par la philosophie arabe mais il est revenu par des
traductions à partir du XIIe siècle, c'est à ce moment là que les Dominicains vont travailler sur les
textes originaux en grec, tandis que les Franciscain (donc beaucoup d'heretiques) vont travailler sur
des textes traduit à partir de l'arabe dans lequel il y avait les commentaires des philosophes arabe.

Le Dominicain St Thomas d'Aquin prends tout ce qu'il y a de bon dans Aristote.

La renaissance n'a donc pas ramené la philosophie grecque en Occident puisqu'elle y était déjà
connu grâce à St Augustin et St Thomas d'Aquin qui avaient christianisé Platon et Aristote.

Erasme est un hypocrite anti-chrétien, il est du côté de Martin Luther mais le lâche pour garder ses
pensions. Il ne connaissait d'ailleurs rien en théologie, il a écrit "l'éloge de la folie" dans lequel il se
moque du ventre ou du sexe des scolastique mais confond les thomiste et scotiste.

Descartes lui est un ennemi de l'Eglise bien plus redoutable que Erasme, en effet il connaît très bien
scolastique et retournera la philosophie thomiste en son contraire contre l'église. Il va faire une
inversion du vocabulaire.

St Thomas d'Aquin dit que Dieu nous offre une raison qui se complète à nos sens pour aboutir à un
rationalisme. Selon ça, tout part de la révélation et du dogme.
Cependant, Descartes à pour point de départ le doute et non la révélation, il doute de tout, donc à ce
moment là, il n'y a plus de vérité révélé. Toute les vérités deviennent relatives, toute les religions
deviennent équivalente, cela signifie la mise à mort du Christianisme.
La beauté qui nous permet par l'intermédiaire de nos sens d'accéder à Dieu devient relative.
D'ailleurs depuis mai 68 il y a un culte de la laideur (notamment l'art) par le biais de ce relativisme.
Pourquoi Dieu existe (cherché à être prouvé par la raison):

Si nous ne portons pas en nous la cause de notre existence, cela signifie que la cause première de
notre existence porte en elle même la sienne.
Cette cause première est donc la cause d'elle même et par conséquent a toujours existé.

Vérité sur la révolution 1 (faits)

On est en 1792, cela fait 3ans que la révolution a commencé et que le roi est l'otage de députés qui
sont venu porté les doléances du peuple et qui ont pris le pouvoir. Qu'est-ce que c'est le début de la
révolution, le roi convoque les états généraux, les français votent pour élir des délégués a qui ils
demandent de porter leurs doléances au roi et les députés, une fois arrivés a Versailles, décident de
se constituer en assemblée nationale. Cela s'appelle un coup d’état, en effet ils n'avaient pas mandat
pour ça, c’est une véritable prise de pouvoir, c’est-a dire qu'a partir de ce moment là, le roi va être
obligé de composer avec une assemblée qui va prendre des décisions ( ce qui n’était pas dans la
façon de procéder habituelle). Personne ne leurs avait donné mandat pour cela. En en 1792, les
relations entre le roi et l'assemblée sont extrêmement tendues parce que le roi en son âme et
conscience a refusé de sanctionner un degré de déportation des prêtres réfractaire, donc les prêtres
qui refusent de faire allégeance a la constitution, en effet ils n'ont pas a en faire allégeance car celle-
ci est d’économie libérale (cela ne regarde en rien les prêtres) et est contraire a tout ce que les
prêtres croient. L'assemblée, pour montrer comme elle aime la liberté, rédige un degré de
déportation de ces prêtres. Le roi, en son âme et conscience ne peut pas valider cette chose là.
D'autre part, l'assemblé demande au roi de signer un autre degré qui va mettre a la disposition des
Jacobin (organisation maçonnique qui dirige les débats en arrière plan) 20 000 fédérés et les mettre
aux portes de Paris (ce qui représente un danger considérable pour le roi). Le roi refusera aussi ce
decré. Le roi est encore le roi même si il est réduit, mais la l'assemblé va vouloir le sanctionner pour
avoir refuser de signer ces 2 decrés (le roi ne fait qu'opposer son veto ce qui est légitime, ce n'est
donc pas un abus d'autant plus face a ces 2 decrés inacceptable). En effet il est normal que les
prêtres refusent de faire allégeance a une constitution à la fois maçonnique et profondément
antichrétienne et très libérale (ce qui représente la fin de la France telle que l'on a connu).
Le roi voit sa garde personnelle lui être retiré (on comprend qu'il est dans un traquenard). Fin juin
1792, la violence est permanent dans les rues de Paris et elle est absolument incontrôlé. Le 21 juin,
la foule envahi les tuileries ( ou réside le roi) et monte dans les appartement du roi, la famille royale
comprends que le danger est imminent, les révolutionnaire mettent la royauté en grand danger.
L'information de ce qui ce passe a Paris et au château des tuileries circule et le roi reçoit
énormément de pétitions de soutient (il reçoit notamment une pétition de 16 000 parisiens qui lui
disent « tenez bon », mais aussi en provenance de la province « majesté, tenez bon »), il faut savoir
que la royauté en France est extrêmement populaire. On lit a l'assemblée des pétitions hostile qui
arrivent de la province, seulement, des historiens découvriront que celles-ci avaient été fabriqués
sur place comme si elles avaient été envoyées de province. Les révolutionnaires n’hésitent donc pas
à mentir faire des faux pour contrer le soutient populaire du roi.

Les révolutionnaires ont fait venir a Paris des fédérés marseillais qui sont en faite des gens que l'on
a sorti de prison dans la région de Marseille et a qui on a donné des uniformes pour qu'ils viennent
semer la terreur à Paris. En effet, les vrai fédérés marseillais sont a cette époque en guerre puisque
la France est a cette époque en guerre. Ce sont des brigands a qui on donne tout les droits et
personne ne les arrête, ils font régner la terreur dans les rues de Paris. Le 12 juillet, on lit à
l'assemblée une adresse de Marseille qui demande la République, un député marseillais monte à
tribune et dit que c'est l’œuvre d'un factieux et non des marseillais, il sait que c'est un faux, on le fait
taire et on l'exclu.

Le 23 juillet, des fédérés viennent demander une convention, terme maçonnique désignant une
nouvelle assemblée constituante. En effet, ils ne veulent plus de ce régime, plus de cette constitution
car celle-là ne convient pas, ils demandent aussi la suspension du roi. Le 30 juillet, on fait circuler
le manifeste de Brunswick, Brunswick est le général en chef des armées ennemis. Dans ce
manifeste, il menace les parisiens de rigueurs militaires si ils touchent a la famille royale, or il se
trouve que ce Brunswick est un franc-maçon, les Jacobins sont des franc-maçon. Tout porte a croire
que ce manifeste ait été écrit a la sollicitation des uns pour justifier ce qui se passera par la suite.
Le roi proteste lorsqu'il lit le manifeste en disant qu'il ne porte aucun signe d'authenticité, il n'est
non pas un faux mais un document fabriqué, il n'est pas possible que ce document soit
véritablement authentique. On ne l’écoute pas, les fédérés marseillais sont de plus en plus violent
dans Paris, ils ont tout les droits, ils sont couverts. Ils maltraitent les gens, ils les rançonnent, les
poursuivent chez eux, ils les enlèvent, ils les blessent et ils y en a même qu'ils tuent. Tout ça
impunément.
Le roi proteste contre ces violences, il demande à l'assemblée de mettre de l'ordre que lui ne peut
plus faire puisqu'il n'a plus l'autorité. A l'assemblée, les députés qui votent mal sont insultés et
molestés, poursuivis jusqu'à leurs domicile par des fédérés marseillais et breton. C’est le régime de
la terreur. Le 9 août, quand l'assemblée se déclare permanente, ces députés ne seront pas là, ils
auront été intimidé et chassé. Le 9 aout est le dernier jour de la royauté en France, on prépare
l’insurrection , le journaliste Louis-Marie Prudhomme ( journaliste violemment anti-royaliste mais
dénonçant violemment les exactions des uns des autres. On arrive, en lisant ce journaliste a faire la
part des choses). Ce journaliste est voit que témoin que le peuple de Paris aime le roi et pleure sur
ce qui arrive.
Le 10 août, dans la nuit, 192 députés sont élus secrètement a l’égard du peuple (entre 2 et 3h du
matin, lorsqu’il y a personne pour les contredire), ils se rendent a la mairie (Commune de Paris) qui
était le gouvernement de Paris, ils chassent les 400 personnes qui s'y trouvent, ils prennent leurs
place. C'est un nouveau coup d’état qui mettra en place la nouvelle commune de Paris qui
gouvernera la France. Au petit matin, l'assaut des Tuileries est donné, c'est un déchaînement de
barbarie et d'atrocité, des hordes de gens (en centaines) d'une violence inouï vont se ruer sur les
Tuileries. Le roi va s'enfuir avec sa famille à l'assemblée nationale (qui est à coté). Le roi demande à
l'assemblée nationale de le protéger pendant que des atrocité sans nom se déchaînent dans son
palais. L'assemblée accepte de la protéger (en effet l'assemblée n'est pas républicaine, elle veut juste
un roi sous tutelle) mais la commune de Paris n'acceptera pas cela et l'emprisonnera. C'est la fin de
la royauté.
On juge le roi non pas par des preuves, mais par des hypothèses (ex:il est dit que le roi dépense
l'argent du peuple dans des meubles en or incrustés de diamants, or chez lui on en trouve pas, alors
on émet l’hypothèse qu'il vendu ces meubles a l'ennemi). Il y a quelqu'un qui pourrait défendre le
roi une bonne partie de ces accusation, c'est son intendant. Il s'appelle Arnaud de la Porte (intendant
de la liste civile du roi), il a gérer les 25 millions que la constitution a loué au roi, il connaît toute les
entrées et sorties d'argents du roi. Il est la personne qui pourra disculper le roi au moment de son
procès. Or, quand il dit qu'il se présentera au procès en faveur du roi, il se fait arrêter, emprisonner
et tout ses papiers sont saisi.

Le 13 août, la roi est conduit au temple (ancien temple des templier, forteresse transformé en prison
à l'occasion) et est mis en prison. Le roi n'étant plus là pour répondre, les détracteurs du roi
l'accusent d'avoir payer des libelles et affiches hostiles à l'assemblée (tout cela sans preuves).
Le 24 août, le roi est guillotiné.
Il est guillotiné parce qu'ils veulent le guillotiné.

Il y avait d'ailleurs d'autres personnes qui auraient témoigner en faveur du roi, notamment sur
l'atrocité des tuilerie, on parle de 2 ministres, Delessart (Antoine Claude Nicolas Valdec de Lessart,
ministre des affaires étrangères) et le chevalier d'Aboncourt, viennent s'ajouter à cela, le duc de
Brissac (commandant général de la garde constitutionnelle du roi) et d'autres. Tout ces gens seront
envoyés en prison ou à la haute cours d'Orléans (pour atteinte à la sécurité de l'état). La commune
de Paris demandera par une pétition qu'ils soient livré sans jugement (au nom d'un devoir sacré). La
commune de Paris se revendique d'ailleurs d'être la voix du peuple, il n'en ai rien. Le 25 août,
l'assemblée propose de restreindre au maximum les droits de la défense et on envoie 2 200 fédérés
marseillais et bretons (sous la direction de Claude Fournier dit Fournier l'Américain) à Orléans. Ils
arrivent à Orléans le 30 août, prennent d'assaut les prisons, confinent les prisonniers qu'ils vont
nourrir qu'une fois par jours les forçant à se désaltérer avec l'eau réservées pour les toilettes. Les
autorités d'Orléans demandent à intervenir mais sont par les troupes de Fournier l'Americain, celui-
ci leurs répond d'ailleurs: "Sacré nom de dieu, je n'ai aucun ordre à recevoir! Quand les sacré gueux
auront tous la tête coupés, on fera le procès après ! Je n'entend pas les chicanes, tu peux aller te faire
foutre ! Ni toi, ni d'autres n'entreront jamais dans les prisons tant que je serai à Orléans avec mon
armée." Les protestation des Orléanais sont envoyés à l'assemblée, aucune réponse. Par la suite, les
prisonniers seront envoyés à Versailles, entassés dans quelques voitures.
Le 9 septembre, ils sont abominablement massacrés (par les gens qui leurs ont servis de garde)
devant les grilles du château. Leurs têtes sont ensuite coupé, accrochés aux piques du château. Cet
événement sera appelé "la vengeance du peuple", ironique n'est-ce pas ? Ils étaient des témoins
essentiels pour le roi, on ne les entendra ainsi donc pas.

Le nouveau pouvoir instaure immédiatement une terreur.


La commune pille toute les propriétés de l'état et de l'église. Ils s'en mettent pleins les poches.
Depuis le 10 août au soir, toute les portes de Paris sont fermés, il est dit : " Dans les circonstances
qui intéresseront le corps legislatif, les passeport pour être délivrer par les commissaire de la
commune de Paris que sur un certificat du comité de surveillance signé d'au moins 6 membres". Les
parisiens sont prisonniers dans Paris, ils ne peuvent plus sortir et donc ne peuvent pas aller raconter
à la province ce qu'il ce passe (Il n'y a pas de téléphone à l'époque). Paris est isolé.
On réclame une cours martiale pour juger les défenseur du roi, avoir défendu le roi était donc un
crime. On décide de détruire toute les statuts des rois à travers la France, statuts symboles de siècles
et de siècles de dévotion du peuple pour leurs rois. Le 12 août, la presse royaliste est interdite (on a
le droit d'écrire uniquement si l'on est républicain). Le 17 août, tout les 16 000 signataires de la
pétitions soutenant le roi ont étaient privés de leurs droits civique (ça leurs apprendra). On
commence à partir de ce moment-là, les massacres dans les prisons. Les prisons sont rempli de
personnes arrêté pour avoir éventuellement soutenu le roi. Le 30 août, les prisons sont pleine, les
personnes incarcérées sont appelées conspirateurs et le dimanche 2 septembre, à 14h30, les
massacres commencent. Ils direront 5 jours et seront orchestrés par la commune de Paris (dans
laquelle siégeait Danton, Robespierre,...). On pouvait arrêter les massacreurs, il y avait encore une
garde nationale et il suffisait de donner un ordre, aucun ordre n'a été donné.
33 enfants ont été tué Bicêtre, tous rassemblé dans une salle et tué par les massacreurs. A la salle
salpetriere (lieu de l'hôpital général réservé aux femmes et jeunes filles), toute les petites filles d'un
dortoir seront violé. 1600 innocents seront assassiné avec barbarie.
Ils étaient 200 assassins et opéraient alors qu'il y avait 50 000 gardes nationaux dans les rues qui
pouvaient intervenir si on leurs en donnait l'ordre et à qui on avait demandé de ne rien faire.
Robespierre dira de ces massacres : "Nous n'avons point failli, j'en jure par le trône renversé et par
la République qui s'élève" (pour l'instant la République est des fait mais pas encore de droit).
Dès le 30 août, Jean-Paul Marat avait proposé l'engorgement des prisonniers, dont, selon lui "la
mort delivrerait Paris d'autant d'ennemis de la République". La République n'est pas encore née
qu'elle décrète déjà avoir besoin de cadavres pour.
On va justifier cette nouvelle république par l'intervention du peuple, par des élections. L'élection
est indirecte, on vote des grands électeurs, qui votent les députés. Les députés se réuniront aux
Jacobin, ils seront élus à mains levée et par acclamations (c'est-à-dire devant tout le monde).
Pendant la campagne d'élection ont lieu les massacres de septembre, donc dans un climat de terreur
épouvantable. L'abstention lors de ces élections est de 90%, seul 10% des électeurs se sont déplacé,
sur 7 000 000 d'électeur, 700 000 se déplaceront (la France compte à cette époque 27 000 000
d'habitants), c'est-à-dire que convention va être élu par 3% de la population.
Le 20 septembre, à lieu à Valmy une victoire miraculeuse de sans-culottes français qui au cris de
"vive la nation ! " font reculer l'ennemi. Ce qu'il savoir sur cette fameuse victoire de Valmy c'est que
:
-d'abord la bataille n'a pas eu lieu (l'ennemi à reculé parce qu'il voulait bien)
- le général Dumouriez (Charles François Dumouriez) et Brunswick (l'allemand, supposé ennemi
dans la bataille) étaient tout 2 franc-maçon appartenant à l'ordre des frères de St Jean l'évangéliste
d'Asie et d'Europe (il s'agit d'une secte satanique issue du frankisme et du sabbataïsme qui prône
l'ordre nouveau par le chaos et le mal par le mal)
C'est pour cela que la bataille de Valmy n'a pas eu lieu.
Le lendemain, la République sera proclamé à l'unanimité de 200 députés (200 sur 749, les 549
autres n'ont pas pu rentrer dans Paris, c'est balo). Donc, sur les 3% (venant de toute la France), 1/3
des élus n'ont pu voter (pas très démocratique tout ça). Donc, 200 députés élu par acclamations dans
un climat de terreur ont aboli 12 siècles de monarchie chrétienne "au nom du peuple".

Le 25 décembre 1792, le roi savait qu'il aller mourir et à rédigé un testament, très intéressant et est
disponible sur internet gratuitement.

"L'enfant des lumières"(1995) de Françoise Chambernagor:


[Il faut d'abord savoir qu'à cette époque le prêt a interet etait interdit, cela s'appelle l'interdiction de
l'usure. Si vous voulez aider (fiancièrement ou autre), faites le mais ne demandez rien en echange
(principe issu de l'évangile). La façon de détourner cet interdit consistait a donner votre argent par
gentillesse a quelqu'un qui vous versera une rente par gentillesse (cela s'appelle détourner le
probleme mais l'argent circulait et était transformé en rente viagère)]

« Le roi de France, royaume catholique renâclait-il devant le prêt a intérêt ? On lui inventait la
rente viagère qui est sans péché. Une bonne âme offre sa fortune au trésor royal, en contrepartie le
roi ou ses représentants s'engagent a servir a l'acheteur la vie durant une petite pension. Si le
bénéficiaire vit longtemps, il a gagné, s'il meurt tôt, il a perdu. C'est simple, mais on peut faire plus
compliqué en pariant par exemple sur la tête d'un autre. Ainsi constitué sur un tiers, la rente devient
négociable. On pourrait même faire un cocktail de têtes. Très à la mode a début des années 1780, le
cocktail de têtes royal. Trois où quatre princes, le risque est divisé d'autant. Le fin du fin dans le
genre de gager sa rente sur le sort du roi, la reine et le duc d'Orléans. Le sort se plaît a déjouer nos
calcules les plus subtiles. Quand en 1793, trois têtes tombèrent, le roi, la reine et le duc d'Orléans,
l’état éteignit d'un coup 850 000 (l’équivalent de 25 millions d'euros) de rente annuelle. Le ministre
des finances venait de trouver le moyen de couper court ». La République à été vraiment une bonne
affaire. Au passage, le ministre des finances de l'époque, c’était un jeune banquier calviniste nommé
Étienne Clavière (il a trempé dans les scandales financier possible et crée l'Assignat qui a ruiné tant
de gens. Il mourra suicidé).

Nous sommes maintenant en république, tout va bien ? Non, la République a des ennemis, elle doit
s'en sauver. Il faut sauver la République, de qui ? Du peuple pas républicain.

Témoigné de Joachim Vilate (il a vécu dans l'intimité des chefs du comité de salut publique et a
donc côtoyé Robespierre,...) :

Le 17 octobre 1793, le roi est mort en janvier et le procès de la reine a commencé la veille. Vilate
dîne avec Bertrand Barère, Louis Antoine de Saint-Just et Robespierre. Les 3 lui font confiance du
fait de sa dévotion a la révolution et parlent devant lui sans faire attention qu'il pourra
éventuellement répéter. Ils disent qu'ils sont inquiet devant le grand nombre d'ennemis de la
révolution et de la république « le vaisseau de la révolution ne peut arriver au port que sur une mer
rougie de flots de sang et une nation se régénéré que sur des monceaux de cadavres » disent-il.

Leurs plan, c'est celui de Jean-Jacques Rousseau, en effet c'est lui qui l'avait théorisé qu'il fallait que
tout les citoyen aient assez et que aucun d'eux aient trop. Il faut donc niveler, « donner a chaque
famille française une portion de terre au milieu de laquelle s'élèverait une baraque de chaume » (on
ne veut pas qu'une seule tête dépasse). Barère dit que « la vertu est dans la classe journalière et
travaillante qui doit mener la guerre contre le surplus du peuple », en effet il faut de dépeupler car
ils ont fait un calcul qui montre que la population excède les ressources du sol. Il disent très bien
qu'il faut réduire à 700 habitants par lieu carré au lieu de 1000 qu'on y comptait, pour élaborer leurs
plan ils doivent diminuer la population de 30%. Il y a 30% de français en trop « il faut niveler la
population sans quoi l'ordre et la stabilité ne s'établirait jamais, sans quoi il ne pourra jamais exister
de République ». La République a donc besoin d'exterminer 1/3 de sa population. La République
s'est revendiqué génocidaire plutôt populicidaire (terme adéquoit).

Robespierre écrit le 5 juillet 1794 à la convention « il faut étouffer les ennemis intérieurs et
extérieurs de la République ou périr avec elle ». République est naît dans l'intimidation, le meurtre,
le mensonge, les massacres et un déchaînement de violence poussée a son paroxysme, ça a été le
mal absolu. Cette république s'est faite contre le peuple français.

Parlons maintenant de l'enorme rôle du Messianisme dans la revolution, ceci est fondamental.

Il faut comprendre que la révolution (comme le disait Gustave Le Bon) est d'abord un projet
religieux, parce que les révolutionnaires (et en particulier les Jacobins) comprennent que les
fondations de la France sont en premier lieu religieuse et que aucuns régimes ne peut durer sans
religions. Aucun peuple ne peut être cimenté sans religions, aucune institution ne peut survivre sans
idéologie dominante (dirait-on aujourd'hui). Plusieurs citations pour appuyer ces propos et pour
comprendre quelle est l'impulsion de la République dite française :

-Jules Michelet (historiens très connu traitant le sujet de la révolution française) à propos du
premier anniversaire de la prise de la Bastille le 14 juillet 1790 « C'est la première manifestation
d'émergence de cette religion de la révolution, la première manifestation de la foi nouvelle »

En fait, a cette période de 1790, il y a l'échec de la constitution civile du clergé (puisqu'une partie
des prélats vont accepter de s'y soumettre mais une autre non) et les jacobins vont réagir
immédiatement. Le spécialiste de la révolution française (historien spécialiste) Albert Mathiez
parlera en fait d'une idée développée par les jacobins de « culte civique, de religions de l'avenir ».

Gustave Le Bon quant a lui parlera des jacobin comme de « religieux à la cruelle hardeur ».

A partir des jacobin, va se constituer une religion composite (qui sera exposé un peu plus loin dans
le texte) qui va entrer en maturation tout au long du XIXe siècle pour s'établir sous la 3eme
République.

Paul Janet (philosophe) écrira à propos des jacobins « les jacobins se trouvaient investi du rôle qui
semblait ne devoir appartenir qu'à l'église, à savoir le rôle de décréter infailliblement le dogme du
devoir social. Avec eux, la révolution devient un dogme. » Il faut comprendre que les
révolutionnaire vont créer une contre-monarchie (qui sera la république) et vont élaborer une
contre-église (qui s'appellera a posteriori la laïcité) a partir des Lumières.

La notion de l'importance du messianisme juif (sujet plus approfondi dans le rapport sur le
messianisme juif a retrouver autre part dans l'ouvrage) pénétrant dans la révolution française nous
renverra à Junius Frey. Un personnage majeur, très important qui est par ailleurs le fondateur de la
loge maçonnique évoqué auparavant (les frères de l'ordre de St Jean l'évangéliste d'Asie et
d'Europe) qui réunit des banquier, rabbin, nobles et d'autres gens important. Junius Frey est le petit
cousin du faux messie qui est Jacob Frank ( personnage qui se prétendait être la réincarnation de
Sabbataï Tsevi et qui voulait dans un processus messianique actif, hâter les temps messianique par
une dépravation universelle). Ce Junius Frey appartient a la haute bourgeoisie juive d'Autriche, il se
converti faussement au catholicisme en 1775 puis est anobli par l'empereur d'Autriche Joseph II.
Junius Frey a une formation solide, c'est-à dire Talmudique, Kabbalistique et Sabbato-Frankiste. Il
va se lancer dans sa jeunesse dans une carrière littéraire, il va intégrer a sa culture juive et
kabbalistique la littérature des Lumières (Rousseau, Voltaire et même Kant dans son traité
théologico-politique dont on parlera juste après). Lorsque la Révolution française se déclenche, il va
écrire des textes la glorifiant et va entrer en France. Il faut savoir que son nom de base est Moses
Dobruška, lorsqu'il est anobli il prends le nom de Franz Thomas von Schönfeld et dès lors qu'il
arrive en France, il prends le nom de Junius Frey. Arrivant en France par (Strasbourg), il devient
très vite un Jacobin important. Frey arrive en France avec son frère Emmanuel et sa sœur (dont le
vrai nom est Esterre) qu'il va marier a un autre Jacobin important :François Chabot.

A la demande de ses camarades du club des Jacobins, il écrira en 1793 « Philosophie sociale dédiée
au peuple français », un traité théologico-politique très important (mais pourtant méconnu) qui
donnera les base de la future religion de la République.

Ce que dit Junius Frey dans l'introduction de son traité (par rapport a la religion que doit avoir la
République, la démocratie, le régime libéral,...) : « Chaque gouvernement est une espèce de religion
qui a sa théologie, le système de la démocratie ou de la liberté a la sienne ». Lorsqu'on lit son traité,
on voit beaucoup l'influence des Lumières mais aussi l'influence de la Kabbale Frankiste. Il va y
fusionner la Kabbale Frankiste mais aussi la Kabbale Chrétienne (qui naît au moyen âge et qui va
entrer en maturation au XVe siècle et qui est en fait une kabbale juive sous un habit chrétien) et
fusionner le tout à la philosophie des Lumières (beaucoup de fusion dit donc) puisqu'il ne peut pas
faire pénétrer en France, dans l'histoire de la Révolution et de la République française le corpus
kabbalistique de manière brute (il va l'enrober de philosophie des Lumières.

Gershom Scholem, spécialiste de la Kabbale et historien du judaïsme, va, en commentant ce traité


théologico-politique de Junius Frey, écrire la chose suivante : « Cet ouvrage est animé, dans les
passages relatif à la religion, par un radicalisme éclairé qui, aux yeux des frankistes, ne contredit
nullement la mystique ésotérique mais au contraire, la complète ». Il faut savoir que le Frankisme
(qui est au départ un mouvement messianique, apocalyptique,catastrophique qui va prôner la
dépravation universelle) va être influencé par la Révolution française puisqu'ils ne vont plus
attendre une rupture historique brutale pour faire entrer l'histoire de l'humanité dans la dépravation
universelle et dans le chaos mais vont intégrer la dimension progressiste de la Révolution (en
revenant à un des fondement de la Kabbale qui a une conception progressiste de l'histoire dans la
dimension ou au fur et à mesure du temps, les secrets se révèlent. Cette vision peut être mise en
contraste avec une conception cyclique de l'histoire que certains païens adoptent ou linéaire que les
chrétiens adoptent).
Junius Frey écrit (par rapport au christianisme auquel il a fait mine d'adhérer) : « Le Christ
révolutionnaire et second martyre de la saine raison, crucifié par les prêtres juifs et le préteur
comme désorganisateur de l'astucieuse théocratie des païens et de Moïse », avec Junius Frey et les
kabbalistes frankiste chrétiens en apparence, on va avoir une nouvelle conception, celle d'un Christ
révolutionnaire (ou « christ des barricades ») qui aurait promus à travers les évangiles, une religion
des droits de l'Homme, pour Junius Frey et les frankiste, Moïse aurait par ailleurs masqué la
religion véritable (par un rigorisme juridique) qui aurait été révélé par le christ. Pour Junius Frey et
les frankiste, l'église s'est accaparé cette religion là (du Christ) et la perverti. Ils vont donc prendre
le Christ (qui lutte contre les Pharisiens) comme un prophète anti-clérical. Par cela, ils vont réussir à
développer toute une mythologie autour du Christ pour asseoir leurs religion néo-chrétienne,
kabbalistique en opposition à l'église.

L'historien, politologue René Rémond dira, à propos de l'anti-cléricalisme : « L'anti-cléricalisme


n'était ni une tactique opportune, ni une manœuvre ingénieuse, c'était une cause digne de sacrifices,
presque une foi sinon une religion. »

L'anti-cléricalisme constituait un double projet, d'une part de destruction du catholicisme mais aussi
de création d'une nouvelle religion.

A la suite de Junius Frey, il v a y avoir tout un courant illuministe et kabbalistique à travers les loges
maçonniques qui vont alimenter les républicains du XIXe siècle en idées et qui vont irriguer
l'histoire de la République de ce messianisme qui avance masqué. Celui qui sera en premier temps
le porte drapeau de cet illuminisme c'est Louis-Claude de Saint-Martin qui est le porte drapeau du
Martinisme. Il est surnommé « Le Philosophe Inconnu », la paternité du mouvement martiniste lui
est souvent attribué alors qu'en réalité, le véritable père du Martinisme est son maître Martinès de
Pasqually (théosophe,thaumaturge,marrane,juif) qui va initier Louis-Claude de Saint-Martin à la
Kabbale. Martinès de Pasqually est le fondateur, en 1761 (bien avant la Révolution française) du
rite initiatique illuministe « l'ordre des chevaliers maçon élus, cohen de l'univers ».

Louis-Claude de Saint-Martin écrira en 1795, à propos de la Révolution qu'il est « plein de l'espoir
qu'elle va réaliser l'idéal mystique qui est dans son âme et aboutir à une nouvelle forme de religion
». On a donc, dans la continuité du frankisme, l'idée qu'il y a dans la Révolution, une essence
religieuse qui est masquée. Louis-Claude de Saint-Martin dit aussi : « Je crois que sa main équitable
(celle de la révolution providentielle) a pour objet de détruire les abus qui avaient infecté l'ancien
gouvernement de France, dans toute ses parties. Abus par lequel l'ambition des prêtres et leurs
sacrilèges malversations ont eu le premier rôle. Je crois qu'après avoir extirpé ces abus si majeurs,
la providence donnera au peuple français, et par la suite à bien d'autres peuples, des jours de lumière
et de paix. ».

On a, à la suite de Louis-Claude de Saint-Martin, Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon qui est


l'auteur du livre « Le nouveau Christianisme » (on est face à un néo-christianisme kabbaliste qui se
révèle), son livre paraît en 1825. Il propose dans cet ouvrage « d'améliorer le plus promptement et le
plus complètement possible l'existence morale et physique de la classe la plus nombreuse », pour ce
faire, il importe de ne pas séparer le spirituel du temporel. C'est à dire que les républicains mystique
vont exiger de la part des catholique de distinguer le spirituel du temporel alors qu'eux même ne le
font pas. Les catholique moderne vont tomber dans le piège puisqu'ils vont dire « oui en effet, le
Christ a bien dit qui fallait séparer le religieux du temporel, nianiania » alors que leurs ennemis qui
sont entrain de les abattre ne font pas cette erreur là puisque, comme tout les socialistes important
du XIXe siècle et les républicains, comprennent que du spirituel, découle le politique et que l'on
doit d'abord établir une religion dont va découler le reste (politique, économie,...). Claude-Henri de
Rouvroy de Saint-Simon poursuit en « excluant la catholique, apostolique et romaine » qu'il décrit
comme « une hérésie chrétienne et une portion du christianisme dégénéré ».

Cette idée de religion dégénéré vient de Junius Frey, lorsqu'il parle du catholicisme, il dit : « La
dégénération de cette religion du Christ, seul, sainte et civique, cette dégénération qui a entraîné
dans le coin d'un compendium scolastique le point qui constitue l'ancienne doctrine du Christ, le
principe de la moralité et de la félicité humaine. ». Cette idée fera son chemin chez les républicains
et le Saint-Simonien Philippe Buchez et ses disciples verront la révolution comme le début de la
réalisation sociale de l'évangile. Tout au long du XIXe siècle, nous verrons des républicains qui
vont s'intéresser en permanence aux hérésies chrétienne et vont d'ailleurs essayer d'opérer des
conversions aux protestantisme (ce qui ne prendra pas en France). Par la suite, ils vont chercher
d'autres éléments mystique et religieux, et comme tous ces éléments là sont prêt dans les loges
maçonniques, ils vont les récupérer et essayer de forger une religion avec.

Poursuivront avec Pierre-Simon Ballanche (1776-1847), il aura une certaine influence sur les Saint-
simoniens à la suite de Louis-Claude de Saint-Martin. Vincent Peillon explique que « Ballanche
établi une parfaite continuité entre l'évangile et la Révolution, le sens révolutionnaire de l’évangile.
Pour lui comme pour les traditionalistes, la vérité vient du passé mais le passé n'a pas le même sens
»

Il parle de traditionalistes mystique français comme Joseph de Maistre (1753-1821) où Louis de


Bonald (1751-1840), qui eux, comme les autres illuminstes, voient la Révolution française comme
une expiation, ils disent « Nous sommes en train d'expier nos fautes » (les français sont en train
d'expier cette faute majeur qu'a été d'adhérer à la modernité et au matérialisme. D'autant qu'on est
au XIXe siècle, en pleine révolution industrielle) et donc Joseph de Maistre et Louis de Bonald vont
dire qu'à la fin de cette expiation (processus révolutionnaire), il va y avoir une ère nouvelle de
restauration. Ils vont ainsi commettre une erreur majeur puisqu'ils vont avoir une posture politique
de passivité, alors que leurs ennemis resteront dans une posture active de corrosion. C'est un
problème qui sera transmis a leurs héritiers, non pas à des gens comme Maurras qui eux vont entrer
dans l'action politique pour contrer la Révolution. Ça va être une énorme erreur puisque si les
contre-révolutionnaires avaient, comme ces traditionalistes là (Joseph de Maistre, Louis de Bonald)
contrer la Révolution, ils auraient dut lui opposer un projet religieux comparable à celui qu'il y avait
en face.

A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, nous rentrons dans une nouvelle phase avec un
personnage important qu'est Edgar Quinet (1803-1875). Il sera initié à la Franc-maçonnerie en
1848. Il va comprendre que le catholicisme, même transformé, n'est absolument pas compatible
avec la République (celui-ci ayant une histoire très solide et rigide puisque forgé
institutionnellement sur le modèle romain). Il propose donc d'abandonner le catholicisme, mais par
une nouvelle stratégie (qui sera plu tard par Ferdinand Buisson et Jules Ferry) qu'est la séparation
stricte de la société civile et ecclésiastique. Cette proposition est un prémice de la loi de séparation
de 1905. En parallèle de cette stratégie (celle de chasser l'église des écoles, espace public), il va
toujours proposer religion (le néo-christianisme kabbalistique messianique), donc il propose de
créer une école laïque et républicaine (ce que feront Ferdinand Buisson et Jules Ferry) et via cette
école, faire des futurs républicains, des messies collectifs. Il faut revenir à un concept kabbalistique,
dans l'histoire de la Kabbale il y a eu des révolutions :

-dans la Kabbale espagnole on à le concept de messianisme actif qui implique de hater les temps
messianique, dans un premier temps par des actes de piété puis en second temps par des actions
politique
-dans la Kabbale Lourianique (d'Isaac Louria), le peuple juif est défini comme étant le seul et
unique moteur de l'Histoire, c'est lui qui va hâter les temps messianique par une réparation (Tikkoun
Olam) du cosmos

-à partir de la Kabbale frankiste de la Révolution française, on va élargir aux non-juifs ce rôle de


moteur de l'Histoire

Dans le républicanisme, ce sont les élèves de la république qui vont être ces messies constituant ce
« messie collectif » et dans le socialisme, c'est la classe laborieuse (le prolétariat) qui va être « la
classe » messie de l'Histoire, le moteur de l'Histoire.

Edgar Quinet parle d'un christianisme universel et d'un socialisme de l'humanité moderne. Il dit
(dans son livre, dans un chapitre qui s'appelle « le sauveur ») : « C'est bien un sauveur, un médiateur
qu'il vous faut élever dans chaque homme, il faut qu'il puisse porter sans fléchir, une humanité
nouvelle ».
Ce projet va être accompli par Jules Ferry et Ferdinand Buisson. A partir de 1879/1880, Jules Ferry
se retrouve à la tête de l'instruction publique et Ferdinand Buisson se retrouve à la tête de l'école
primaire. Jules Ferry va s'occuper de la 1ere étape de la stratégie d'Edgar Quinet (chasser l'église de
l'école et de l'espace public) tandis que Ferdinand Buisson fera pénétrer le néo-christianisme
kabbalistique dans l'administration et dans l'école.

Il est important de rapporter qui est Ferdinand Buisson : Il est le co-fondateur et président de la «
Ligue des droit de l'Homme », président de la ligue de l'enseignement (de 1902 à 1906), président
de la ligue de l'enseignement primaire (de 1879 à 1896) et sous la présidence de Jules Ferry, le
président de la commission parlementaire chargée de la séparation des églises et de l'état (en 1905).

A la tête de l'école primaire, il prétend à « révéler le véritable christianisme en abattant le


catholicisme considéré comme une hérésie », on est toujours dans ce projet kabbalistique initié par
Junius Frey. Il considère cette nouvelle religion de la République comme un « perfectionnement
moral », il dit aussi que « la religion du Christ introduit du divin dans l'Homme, de l'infini dans un
être fini...) et va, dans un premier temps ouvrir une église pour tous les athés, rationalistes, ... (parce
qu'il est d'un protestantisme libéral, en rupture avec le luthéranisme et le calvinisme). Il est soutenu
dans ce projet par Edgar Quinet, Jules Michelet et Victor Hugo. Victor Hugo à qui il écrit une lettre
(1869) dans laquelle il lui dit qu'il « veut créer une vaste franc-maçonnerie au grand jour »,
comment il va le faire, il va instiller dans l'école primaire cette idée (via les instituteurs de la IIIème
République) que c'est l'humanité qui porte Dieu en elle (idée panthéiste, gnostique) et que ce sont
les élèves de la IIIème République qui accompliront la Révolution (puisque le révolution est un
processus qui commence mais qui a vocation de ne jamais se terminer coïncidant qu'avec les temps
messianiques eux-mêmes).

Vincent Peillon dit : « La laïcité française, son encrage premier dans l’École est l'effet d'un
mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion
qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique morale, sociale, spirituelle. Il faut pour
cela une religion universelle (la laïcité), il faut aussi son temple où son église (l'école) et enfin son
nouveau clergé (ce sont les hussard noir de la République) ». Tout est dit. On de nouveaux temples,
de nouveaux messagers et cette nouvelle religion qui s'est forgé à partir de la Révolution française
et s'est formalisé tout au long du XIXe siècle.

Lorsque Jules Ferry (à partir de 1880) va chasser l’École et de l'espace publique, Ferdinand Buisson
va admettre quelle est la finalité de ce projet, il écrit : « Ceci vise à enlever à l'Église la suprématie
qu'elle avait conquis sur l’État, dans les établissements même de l’État », on va donc chasser
l’Église, laisser le terrain vierge pour pouvoir instiller cette nouvelle religion.
Miracle : cause seconde dont la cause première est Dieu

Jugement de valeur : comparaison d'un acte à étalon moral défini par une autorité légitime (pour
les chrétiens, Dieu) afin d'en définir le bien fondé (toute contradiction avec cet étalon moral
constituera une immoralité).
Sans jugements de valeurs, rien à de valeur.

Affaire des fiches :

La Franc-maçonnerie constitue l'église de la République


M. Chevalier :"le frère Maçon est un cloîtré temporaire et périodique, c'est un laïc entré en religion
maçonnique, si il n'a pas fait les vœux de perfection, il n'en souhaite pas moins de travailler à sa
propre perfection".
Il y a une immixtion très forte dans les année (1880/90 lorsque la 3eme République se met en place
en France) entre l'appartenance au mouvement républicain et à ceux qui en seront les meilleurs
garant (à l'époque donc les franc-maçon).
Pendant les premiere années de la 3eme République, le débat politique tourne autour du conflit
entre monarchie et République alors qu'il n'existe pas encore de parti républicain organisé.
Serge Berstein : "la Franc-maçonnerie fait figure de moteur du parti républicain à l'époque, les loges
qui forment un maillage très serré dans tout le pays, deviennent le relais de toute la propagande
republicaine et les outils de son instauration"
On comprend les réactions d'hostilité souvent vives que les loges peuvent avoir à l'encontre de
représentants d'institutions nationales considéré comme "anti-republicaine". Se considérant comme
les principaux (voir même seul) défenseurs de la cause républicaine, le franc-maçon vont par tout
les moyens tenter de faire gagner la population à leurs cause et tenter de réduire à néant les attaques
de ceux qu'ils nomment sous le terme générique de:"clérico-reactionnaire".
Si dans les premieres années de la République, cette double action ne peut donc pas être qualifié de
politique (aucun parti républicain n'étant créé), il n'en est pas de même pour l'entrée dans le
nouveau siècle: parti républicain radical et radical socialiste est créés en 1901.
Au-delà d'une simple défense républicaine, les francs-maçons véhiculent en loge et en dehors des
temples une certaine une certaine idée de la République avec des valeurs précises qui finissent par
devenir le programme d'un parti politique (parti républicain radical et radical socialiste).
Cependant ce pouvoir n'a de raison d'être que si il est applicable s'en entrave, d'où la surveillance
permanente que le francs-maçons effectuent durant toute la période étudiée sur certains corps d'état
soupçonnés de ralentir ou d'empêcher l'instauration de la République ( ex: corps préfectoral, corps
enseignant, judiciaire, l'armée).

On voit très régulièrement à cette époque, des frères-maçonnique de province, si il voient un


représentant de l'état, un fonctionnaire (souvent à un poste important) commettre des actions qu'il
considère comme étant un frein à l'instauration de la République (voir une hostilité ouverte à celle-
ci), ils écrivent à Paris. Au fur et à mesures, dans les année 1890, les ministères qui vont se succéder
vont être de plus en plus maçonisé (comportant de plus en plus de ministres issus des obédiences,
principalement du Grand-Orient de France), ils vont faire pression pour muter ou même faire valoir
des droits à la retraite anticipé à tel ou tel personne. C'est valable pour des recteurs, inspecteur
d'académie, que l'on considère comme "pas assez républicain".
En effet, lorsqu'un nouveau régime se met en place, il est impossible de changer du jour au
lendemain toute les élite, il faut que les elites nouvelles soit imprégné des idées nouvelles.
Il y a donc un clivage entre les ultra-républicain incarné par les francs-maçons et un corps constitué
qui est garant de la continuité du fonctionnement de l'état partout en France.

Exemple (réel): dans les année 1880/90, la loge de Caen va demander la mutation du sous-préfet de
Bayeux considéré comme étant un anti-republicain notoire. En effet il avait fait sa carrière sous le
régime précédent et n'avait pas tourné la page. Si l'on regarde son parcours de sous-préfet, entre ce
qui est retrouvé dans les archives maçonnique et sa nomination dans une autre ville ça correspond
au courrier échangé entre les loges et le siège de l'obédience (qui coïncide à une époque où le
ministre de l'intérieur est aussi un franc-maçon).

Viens d'ajouter à cela, une menace permanente que beaucoup de franc-maçons et autres peuvent
avoir dans l'opinion, qu'il y ait un coup d'état militaire pour réinstaurer une monarchie ou
l'empire(l'armée étant à l'époque composé majoritairement de monarchiste ou bonapartiste).

Il faut comprendre aussi que l'on sert d'une défaite morale mais surtout militaire de la France et de
son armée avec la guerre de 1870. Il y a un débat fort sur l'idée de réformer l'armée au profit d'une
armée républicaine.

Il y a aussi une menace par le jeu électoral que des monarchistes ou bonapartiste soit élu.

Face à tout cela, la Franc-maçonnerie participe énormément par son côté républicain à laïciser la
France ( s'opposant donc à la prégnance clericale). Ils pratiquent l'anti-clericalité et non pas l'anti-
religiosité.

Dans tout ce décor, nous allons avoir le général André. Lorsqu'il devient ministre de la guerre en
1902, il est l'un des rares membres du gouvernement à ne pas être franc-maçon ( dans un
gouvernement sous Waldeck-Rousseau composé à près de 80% de franc-maçon). Mais en revanche,
il est un ultra républicain.
Cependant, au cours de sa carrière militaire, ce général André a eu pour habitude de ce méfier des
mauvais républicain qui l'entouraient (il devait y en avoir beaucoup) et à constituer un double
fichier à titre personnel qui s'appelle "Carthage et Corinthe" :
-Carthage sur lequel il marque le nom des officiers suspect (anti-republicain)
-Corinthe sur lequel il marque le nom des fervents républicains à promouvoir

Une fois arrivé au poste de ministre de la guerre, ce monsieur André, décide d'étendre ce travail
personnel à l'ensemble du territoire. Cependant, n'étant pas sûr des intime convictions républicaine
de chaque préfets de France pour le bon fonctionnement de cette extension au niveau national de ce
double dossier, le général André ce tourne vers son chef de cabinet qui est le Capitaine Mollin. Ce
Henri Mollin est un franc-maçon. Via Mollin, le Général André va rentrer en contact avec le Grand
Maître du Grand Orient de France et va lui exposer son projet. Celui-ci est d'accord pour l'aider à
accomplir son projet à condition qu'il reste secret. D'un commun accord, le Grand Maître décide de
contacter personnellement (avec l'aide du secrétaire du grand orient de France Narcisse Vadecard) 1
frère (de confiance) de chaque loges sur le territoire Français pour surveiller discrètement les
officiers de la ville ou/et autre membre de la loge dans laquelle il est. Et ainsi faire un rapport (les
fameuses fiche) sur le taux de republicanisme des membre de la garnison dans laquelle il réside.
Exemple (réel): Le vénérable de la loge de Caen (en 1903) comme ainsi une lettre, "vous m'avez
demandé de vous prévenir lorsque des fait et actions réactionnaires venaient à se produire (...) voilà
ce que je vous signale..."

Cela ne choque puisque ça rentre dans le processus de laïcisation de la société. Cette fois-ci en
s'attaquant à l'armée.

Exemple (réel): tract de la loge de Clermont-Ferrand (loge des enfants Gergovie) qui propose des
solutions pour combattre l'armée clericale.

Tout ce passe bien et on arrive à 18118 fiches en 1 an sur l'ensemble des officiers en France. Tout ce
passe bien jusqu'au jour où le secrétaire adjoint du Grand-Orient de France (Jean-Baptiste Bidegain
qui est à la loge "l'action socialiste") soit pris de remord. Lui et Vadecard recuperaient, classaient et
envoyaient les résultats des lettre au général André qui à la fin de l'année qui décidait qu'elle
officiers promouvoir et élever au grade supérieur(en pesant la balance entre l'opinion politique et les
qualifications, et l'opinion compte double). Bidegain est pris de remords car il n'a pas intégré la
Franc-maçonnerie pour faire de la délation et cela va à l'encontre de sa morale. Il va ainsi en parler
à son oncle qui est un ecclésiastique.

Cet oncle en parla a une connaissance à lui faisant partie de la "patrie Française" (parti politique
opposé à la Franc-maçonnerie et qui avais fait une pétition contre elle). Cet connaissance en
question en parlera à Guyot de Villeneuve (administrateur Français) qui rencontrera Bidegain. Ainsi
Bidegain révélera tout. En octobre et Novembre 1904, des articles paraîtront dans le Figaro (ex: 16
novembre 1904, article :"délation dans l'armée", 6 pages consacrées à l'affaire comprenant des
photographies de fiches et des retranscriptions).

Le 28 Octobre 1904, Guyot de Villeneuve pose une question au Général André (on ne sait pas quel
est la question).
A 17h, Guyot de Villeneuve monte à la tribune, porte document sous le bras, pour interpeller
pendant 3h le ministre de la guerre. Guyot de Villeneuve lis les fiches mais André nie tout en bloc.
Même le président de la chambre des députés Henri Brisson (qui est franc-maçon) comprend qu'il y
a quelque chose de grave et qu'on ne peut pas nier toute ces preuves. Par la suite, André fera porter
le chapeau au capitaine Mollin qui se verra dans l'obligation de démissionner. Suite à cela, le
capitaine Mollin (plein de ressentiments) récupèrera toute les fiches restantes (entreposés au Grand
Orient) et les brûlera au domicile du général André (anecdotes : il y a tellement de papiers qu'il fout
le feu à la cheminée et que les pompiers arrivent).À ce moment-là, personne ne sait qui est le traître
au Grand Orient.

Le 4 Novembre, Guyot de Villeneuve à interpelle à nouveau le Général André suite à la parution de


nouvelle fiches dans la presse (cette fois-ci avec des nom de franc-maçons). Le général André nie
toujours tout ce qui est dit par Guyot de Villeneuve, jusqu'à ce que Gabriel Syveton (député) ce lève
et colle un série de gifflé mémorable à Louis André (Georges Grosjean, témoin direct de la scène
déclara à la presse : " ah les belles gifflé, jamais je n'en avais vu de pareil"). Suite à ça, une grosse
mêlé générale se déclenche à l'assemblée nationale. L'immunité parlementaire sera levé sur Syveton
et sera poursuivi pour avoir gifflé un ministre pendant ses fonctions. La veille de l'ouverture du
procès, Syveton est retrouvé mort à son domicile. Cela crée un rebondissement dans l'affaire, dans
la presse on parle de "crime maçonnique". Mais enfait il s'agissait d'un suicide, celui-ci avait des
problèmes familiaux, professionnel, etc...

Qu'elles sont les conséquences sur les loges?


De nombreux fonctionnaires, officier,... dont le nom avait été divulguer, se retrouvent destitué,
sanctionné ou muté (dans l'armée, certains frères iront jusqu'au duel).
Certains iront très loin:
-le maire de Lorient se suicidera. Il était le vénérable de sa loge et rédacteur de fiches

-l'avocat Armand Bédarride est radié du barreau. Aujourd'hui, à Marseille, la rue Armand-Bédarride
est une dans laquel se situe les temple maçonnique de la ville. En effet, il était une grande figure de
la Franc-maçonnerie du XXe siècle.

Les victimes de l'affaire seront appelés "les casserolés".

Le 15 Janvier 1905, le général André est obligé de démissionner. Suite à cela, le gouvernement
entier tombe avec la démission d'Émile Combes (président du conseil).

Mais bon, au final l'armée est maintenant republicanisé car très peu de compensations quant à la
gradation anormale des officier républicain/franc-maçon seront appliquées. Louis Lafferre (Grand-
Maître du Grand Orient de France) ne va pas condamner l'affaire, bien au contraire, il aura été en
accord avec les méthodes des fiches (en appuyant sur la nécessité des fiches). D'ailleurs,
paradoxalement, suite à l'affaire le nombre d'adhésion à la Franc-maçonnerie à augmenté (les
francs-maçons apparaissant malgré tout comme les défenseurs de la République).

Une thèse soutien que cette épuration des officier par André a fait prendre un retard important à
l'armée qui aura des conséquences dramatique lors des débuts de la 1ere guerre mondiale.

Autorité (à travailler)

L'autorité démocratique repose sur un accord tacite entre 2 partis, le premier acceptant d'obéir au
second.
(elle ne repose donc sur rien)

En effet, si le peuple confère l'autorité au souverain, et que le souverain l'exerce sur le peuple qui
lui a confié, celle ci n'a aucune légitimité.
Celui qui confit l'autorité est supérieur a celui qui la reçoit, or si celui qui la reçoit l'exerce sur
celui qui le lui a confié, personne ne dirige, le dirigeant dirigé fait comme il lui plaît et le dirigé
dirigeant fait comme il lui plait.
La seule autorité qui subsiste partiellement, s'est la législation. ( partiellement, car les loi suivent
les mouvements sociaux, idéologiques et les intérêts des dirigeants ).
Ainsi toute décision d'un dirigeant sera perçu comme illégitime, mais sera contesté que par celles
et ceux a qui en paye les frais.
Ainsi pour que les décisions du dirigeant ne soient pas contesté (même si elle ne seront jamais
légitimes), elles doivent toujours viser a augmenter le plaisir du dirigé et suivre son idéologie.

Pour que l'autorité soit respecté elle doit être légitime.


Pour que l'autorité de chef soit établi, il faut que ce chef soit d'essence supérieur à son subordonné.
Or les hommes sont d'essence similaires et n'ont donc que peu de légitime a diriger leurs frères,
leur autorité doit donc leur etre transmise par une altérité d'essence supérieur, dieu.
Ainsi l'homme n'est pas titulaire de l'autorité et ne peut qu'en être le dépositaire.
D'autres notes (préparant à une suite en cours de travail) :

David Ben Gourion (ancien premier ministre d’Israël) dit bien que le projet sioniste est de s'étendre
et que le socialisme est un moyen comme les autres. Pour preuve l'état d'Israël n'a pas de frontières
légales.
Ovadia Yosef (ministre en Israël)dit bien qu'il faut détruire les palestiniens, les musulmans et leurs
états.
Aujourd'hui, Ayelet Shaked(ministre en Israël) dit qu'il faut tuer toute les mères palestinienne

Daesh a été créé par les américains à la demande de leurs allier pour détruire le Hezbollah:
rapporté par l'ancien chef suprême de l'OTAN

Les Israélien soignaient des terroristes dans leurs hôpitaux

Tarek ramadan soutenait la destruction de la Lybie et de la Syrie

La politique de migration détruit le monde occidentale et le reste du monde.


Occident délocalise:appauvrissement
Vide le tier monde des ces ressources humaines et matériels

L'inquisition était un organe indépendant de l'église car le pape lui-même devait ce soumettre aux
jugement de ce tribunal. Celui-ci n'a fait que 4 000 en 4 siècles (rien de bien barbare face au
communisme qui en a fait plus de 120 millions en moins d'un siècle).

"La guerre est un art simple et tout d'exécution " Napoléon

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