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Code de construction du Québec,
Modifications du Québec
Chapitre V — Électricité
et
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Préambule
Par le décret 961-2002 du 21 août 2002, le Gouvernement du Québec a approuvé le Chapitre V — Électricité du
Code de construction du Québec entré en vigueur le 1er octobre 2002.
Par le décret 1385-2003, le Gouvernement du Québec a par la suite approuvé le Code canadien de l’électricité,
Première partie, (Dix-neuvième édition) et les modifications applicables au Québec. Ce code remplace la
dix-huitième édition et entre en vigueur le 29 mars 2004.
Avis
Une fleur de lys dans la marge gauche du Code canadien de l’électricité indique aux utilisateurs québécois
que ces articles ont été modifiés pour le Québec.
Note : Certaines petites erreurs trouvées dans le Code canadien de l’électricité ont éte corrigées dans cette
publication.
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CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ — MODIFICATIONS DU QUÉBEC III
S. St-Antoine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hydro-Québec
Les erreurs relevées dans la C22.10-04 de la CSA figurent dans la liste ci-dessous.
Modifications du Québec
Article 18-302 — la modification devrait indiquer Par l’insertion, dans le paragraphe 1. et
après «tubes électriques métalliques», de «avec accouplements et connecteurs étanches à
la pluie».
Article 72-110 — la modification devrait indiquer «4.» et «5.» au lieu de «5.» et «6.» et
«1.c)» au lieu de «1.b)».
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CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ — MODIFICATIONS DU QUÉBEC V
DIVISION I
Code de construction
(L.R.Q., c. B-1.1, a. 173, 176, 176.1, 178, 179, 185, 1er al., par. 3E, 6.2E, 6.3E, 7E, 20E, 21E,
24E, 29E, 31E, 36E, 37E et 38E et a. 192)
Chapitre V — Électricité
SECTION I
Interprétation
5.01 Dans le présent chapitre, à moins que le contexte n’indique un sens différent, on entend par *code+,
le Code canadien de l’électricité, Première partie (dix-neuvième édition), norme CSA C22.1-02
et le Canadian Electrical Code, Part I (Nineteenth Edition), CSA Standard C22.1-02, publiés par
l’Association canadienne de normalisation, ainsi que toutes modifications et éditions ultérieures pouvant
être publiées par cet organisme.
Toutefois, les modifications et les nouvelles éditions publiées après la date d’entrée en vigueur du
présent chapitre ne s’appliquent aux travaux de construction qu’à compter de la date correspondant au
dernier jour du sixième mois qui suit le mois de la publication du texte français de ces modifications ou
de ces éditions.
SECTION II
5.02 Sous réserve des modifications prévues par le présent chapitre et des exemptions prévues par règlement
pris par le gouvernement en vertu du paragraphe 1o du premier alinéa de l’article 182 de la Loi sur le
bâtiment (L.R.Q., c. B-1.1), le code s’applique à tous les travaux de construction d’une installation
électrique au sens du code auxquels cette loi s’applique et qui sont exécutés à compter de la date d’entrée
en vigueur du présent chapitre.
SECTION III
Modifications au Code
5.03 Une référence dans le code au CNB est une référence au code visé au chapitre 1 du Code de
construction, tel que modifié par la section III de ce chapitre.
5.03.01 *Installation électrique. Toute installation de câblage sous-terre, hors-terre ou dans un bâtiment, pour
la transmission d’un point à un autre de l’énergie provenant d’un distributeur d’électricité ou de toute
autre source d’alimentation, pour l’alimentation de tout appareillage électrique, y compris la connexion
du câblage à cet appareillage (voir l’annexe B).+
SECTION IV
Disposition pénale
5.05 Constitue une infraction toute contravention à l’une des dispositions du présent chapitre à l’exception de
l’article 2-008 introduit par le paragraphe 5o de l’article 5.04 du présent chapitre.
DIVISION II
Modifications du Québec
SECTION 0
Domaine d’application. Supprimé
Permis. Supprimé
SECTION 2
2-000 Supprimé
2-006 Supprimé
montant égal à la différence entre le montant cotisé et le montant calculé d’après la masse
salariale réelle.
8. La cotisation que le constructeur-propriétaire en électricité doit verser annuellement à la
Régie du bâtiment du Québec, conformément au paragraphe 5., est de 472,15 $ à laquelle
s’ajoute des frais d’inspection de 124,86 $ pour la première heure ou fraction d’heure
d’inspection, des frais d’inspection correspondant à la moitié du tarif horaire pour toute
demi-heure ou fraction de demi-heure d’inspection additionnelle à la première heure et des
frais de déplacement de 58,75 $ pour chaque déplacement relié à l’inspection.
9. Pour l’approbation d’appareillage électrique visé aux articles 2-024 et 2-026 qui n’est pas
déjà approuvé par un organisme mentionné au paragraphe 1. de l’article 2-028, les frais
d’approbation sont de 124,86 $ pour la première heure ou fraction d’heure d’approbation, de
la moitié du tarif horaire pour chaque demi-heure ou fraction de demi-heure d’approbation
additionnelle à la première heure, plus des frais de déplacement de 58,75 $ pour chaque
déplacement relié à l’approbation et des frais de 7,34 $ par marque d’approbation apposée par
la Régie.
10. Les frais exigibles en vertu des paragraphes 8. et 9. doivent être payés au plus tard 30 jours
après la date de la facturation.
SECTION 4
4-022 Par l’addition du paragraphe suivant :
SECTION 6
6-104 Remplacé par le suivant :
6-206 Par l’insertion, au sous-paragraphe c) du paragraphe 1., après l’expression *inférieur à 2 m+, des mots
*sauf dans les bâtiments existants+.
6-308 Par l’insertion, au début de l’article, des mots *Sauf pour un branchement souterrain de 347/600 V dans une
canalisation+.
SECTION 8
8-106 Par l’addition du paragraphe suivant :
8-202 Par l’insertion, au paragraphe 3., dans le sous-paragraphe d), après *75 %+, des mots *sauf les prises de
courant pour véhicules moteurs qui sont incluses dans la charge de base de chaque logement+.
8-400 :
3. En ce qui a trait aux paragraphes 4. et 5., deux prises simples sont considérées comme une
prise double.
4. Les conducteurs de branchement ou les conducteurs d’artère doivent être considérés comme
ayant une charge de base de :
a) 1300 W pour chacune des 30 premières prises doubles ; plus
SECTION 12
12-108 Par l’addition du paragraphe suivant :
4. La pose en parallèle des conducteurs neutres de grosseur inférieure à 1/0 AWG est permise,
lorsque la grosseur des conducteurs neutres est déterminée conformément à l’article 4-022.
12-507 Câblage dans les granges et les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille
Les câbles sous gaine non métallique doivent être protégés contre l’action des rongeurs au moyen
de conduit rigide ou de tube électrique métallique lorsqu’ils :
a) sont situés à moins de 300 mm de toute surface pouvant donner appui aux rongeurs ;
b) sont situés, malgré le sous-paragraphe a), sur le côté d’éléments de charpente à moins
de 100 mm de la surface supérieure de ces éléments ;
c) traversent des murs et planchers ou sont dissimulés à l’intérieur des murs et planchers.
SECTION 18
18-010 :
1o Par l’insertion, dans ce qui précède le sous-paragraphe a) et avant les mots *Les emplacements+,
du chiffre *1.+ ;
2. Pour une machine fixe à travailler le bois, l’espace inclus à l’intérieur d’un volume
cylindrique vertical centré sur les parties de la machine qui produisent des poussières est
considéré comme faisant partie de la classe III, division 1 :
a) si la machine est utilisée pour poncer, le rayon et la hauteur de ce volume cylindrique
18-302 Par l’insertion, dans le paragraphe 1. et après *conduits métalliques rigides filetés+, de *, des tubes
électriques métalliques avec accouplements et connecteurs étanches à la pluie+.
SECTION 20
20-104 Par l’addition, à la fin, de la phrase suivante :
Toutefois, dans les ateliers où la nature du travail exclut la possibilité de fuites ou de déversements
de liquides inflammables, des appareils d’éclairage totalement fermés et munis de joints d’étanchéité
peuvent être installés dans les fosses ou les dépressions sous le niveau du plancher.
SECTION 22
22-204 Par le remplacement du paragraphe 5. par le suivant :
5. Les câbles sous gaine non métallique doivent être installés selon les exigences de l’article 12-507.
SECTION 26
26-714 :
1E Par l’addition au sous-paragraphe a) et après les mots *logement individuel+, de *au niveau du
rez-de-chaussée,+ ;
c) Au moins une prise de courant double doit être installée dans chaque garage ou abri pour voiture des
logements individuels.
SECTION 28
28-604 Au paragraphe 4., par le remplacement des mots *, qu’il soit verrouillable en position ouverte, et qu’il
puisse être démontré qu’il est impossible de l’installer conformément au paragraphe 3.+ par les mots *et qu’il soit
verrouillable en position ouverte.+ .
SECTION 32
32-000 Par le remplacement du paragraphe 1. par le suivant :
1. Cette section traite de l’installation des pompes à incendie exigées par le chapitre I du Code
de construction.
SECTION 38
Section 38 Supprimée
SECTION 44
44-100 Supprimé
SECTION 54
Section 54 Supprimée
SECTION 60
60-108 Supprimé
SECTION 62
62-102 Par l’insertion, après la définition de l’expression *câble chauffant en série+, de la suivante :
Chauffage par treillis métallique. Tout système de chauffage qui utilise comme élément
chauffant un treillis métallique enfoui dans le béton.
62-600 à 62-606 Par l’addition, après l’article 62-500, du titre et des articles suivants :
2. Si un système de chauffage par treillis métallique engendre des courants électriques dans des
pièces métalliques autres que le treillis, celui-ci ne doit être raccordé en permanence que
lorsque ces courants sont éliminés.
62-604 Autres conducteurs et sortie dans une dalle chauffée
1. Tout autre conducteur doit être situé à 50 mm au moins du treillis et des barres omnibus et il
doit être considéré comme fonctionnant à une température ambiante de 40 o C.
2. Toute sortie à laquelle peut être raccordé un appareil d’éclairage ou un autre appareil
produisant de la chaleur doit être placée à 200 mm au moins du treillis.
62-606 Transformateur pour chauffage par treillis
1. Les transformateurs alimentant un système de chauffage par treillis métallique doivent
posséder, entre les enroulements primaire et secondaire, un écran électrostatique mis à
la terre.
2. La tension au secondaire d’un transformateur alimentant un système de chauffage par treillis
métallique ne doit pas dépasser 30 V, cette tension étant mesurée au secondaire d’un
transformateur monophasé ou entre deux phases du secondaire d’un transformateur triphasé.
3. Il est permis que les conducteurs reliés au secondaire d’un transformateur alimentant un
système de chauffage par treillis métallique ne soient pas protégés contre les surintensités.
SECTION 66
66-000 Par la suppression du paragraphe 2.
66-600 à 66-606 Par l’addition, après l’article 66-504, du titre et des articles suivants :
SECTION 68
68-302 Par l’addition dans le titre, après *Commande+ de *(Voir l’annexe B)+.
SECTION 72
72-110 Par l’addition des paragraphes suivants :
5. Chaque espace pour véhicule de camping, muni d’un service d’égout, doit être pourvu d’au
moins une prise de courant de chacun des types décrits aux sous-paragraphes 1. a) et 1. b).
6. Chaque espace pour véhicule de camping doit, s’il est muni seulement d’une prise d’eau
courante, être pourvu d’une prise de courant du type décrit au sous-paragraphe 1. a).
SECTION 76
76-016 Par le remplacement des mots *sauf sur permission spéciale+ par les mots *à moins qu’une mise en garde
appropriée ne soit affichée à tous les points d’interconnexion ou autres endroits présentant un danger+.
TABLEAUX
Tableau 66 Par l’addition, après le tableau 65, du tableau suivant :
Tableau 66
(Voir l’article 4-022 5.)
Grosseur minimale des conducteurs neutres pour les branchements du consommateur
souterrains de plus de 600 A alimentés par des conducteurs en parallèle
ANNEXE B
Installations électriques À la section 0, après la note *Emplacement extérieur+, par l’insertion de la suivante :
Point de Panneau de
raccordement Point de raccord
distribution
Démarreur Equipement
Embase
pour (CCM)
Sectionneur Moteur
compteur
Distributeur principal
Sectionneur
Sectionneur
Capteurs
Panneau de
contrôle
Panneau de
distribution Actionneurs
Entrée électrique
Sectionneur
Alarme
Interrupteur
Autre source T
de transfert
d’alimentation Transformateur
Appareil
à cordon
Panneau de
distribution
d’urgence
12-504 Par l’addition de la note suivante *Les câbles sous gaine non métallique doivent satisfaire aux exigences
prévues à l’article 2-126+.
26-710 e) (iv) Par l’addition, après la note concernant l’article 26-700 11., de la suivante :
Cependant, s’il n’est pas possible de se conformer à cette exigence, les dispositifs de commande
devraient être installés le plus loin possible de la baignoire et de la douche mais jamais en dehors
de la pièce (salle de bain).
68-302 S’il n’est pas possible de se conformer à cette exigence, les dispositifs de
commande devraient être installés le plus loin possible de la baignoire et
de la douche mais jamais en dehors de la pièce (salle de bain).
C22.1-02
Code canadien de l’électricité,
Première partie
(Dix-neuvième édition)
z
Marque déposée de l’Association canadienne de normalisation
$ Le Code canadien de l’électricité, Première partie est un code établi volontairement, rédigé en vue
d’adoption et de mise en application par les pouvoirs de réglementation.
$ Le Code canadien de l’électricité, Première partie satisfait aux principes essentiels de sécurité
énoncés dans la norme CEI 60364, Installations électriques des bâtiments.
$ Pour obtenir copie du Règlement adoptant ou modifiant ce code, s’adresser aux autorités
compétentes.
Sections du Code
Section
0 C Objet, domaine d’application et définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
2 C Prescriptions générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Administration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Caractéristiques techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Protection des personnes et des biens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Entretien et fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Boîtiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
4 C Conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6 C Branchements et appareillage de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Appareillage de commande et de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Méthodes de câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
Appareillage de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
8 C Charge des circuits et facteurs de demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
Branchements et artères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
Dérivations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Prises de courant pour véhicules moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
10 C Mise à la terre et continuité des masses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Domaine d’application et objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Mise à la terre des réseaux et des circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Connexions de mise à la terre des réseaux et des circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Continuité des masses des enveloppes des conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Continuité des masses de l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Méthodes de mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
Méthodes pour assurer la continuité des masses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
Prises de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
Conducteurs de mise à la terre et de continuité des masses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Connexions des conducteurs de mise à la terre et de continuité des masses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
Parafoudres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
Installation des dispositifs de mise à la terre du neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
12 C Câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Exigences générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Câblage à découvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
Câblage exposé à l’extérieur des bâtiments et entre les bâtiments d’une même propriété . . . . . . . . . 60
Barres omnibus nues et circuits verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Câbles sous gaine non métallique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
Câbles armés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
Câbles à isolant minéral et câbles sous gaine d’aluminium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
Conducteurs plats de type FCC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67
Canalisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
Conduits métalliques rigides et conduits métalliques flexibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
Conduits rigides PVC et conduits rigides HFT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
Conduits rigides PVC de types EB1 et DB2/ES2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
Conduits rigides RTRC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
Conduits flexibles étanches aux liquides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Tubes électriques métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
Tubes électriques non métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Moulures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
Canalisations de plancher . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
Planchers cellulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
Caniveaux auxiliaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
Barres blindées et répartiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
Goulottes guide-fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Chemins de câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Réseaux de câblage usinés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
Installation de boîtes, de coffrets, de sorties et de garnitures de bornes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
14 C Protection et commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Domaine d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Exigences générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Dispositifs de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92
Fusibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Dispositifs de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Interrupteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Protection et commande d’appareils divers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Dispositifs à semi-conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
16 C Circuits de classes 1 et 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Circuits de classe 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Circuits de classe 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
18 C Emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Domaine d’application et introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Emplacements de classe I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Installations dans les emplacements de classe I, zone 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Installations dans les emplacements de classe I, zone 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Installations dans les emplacements de classe I, zone 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Emplacements de classe II . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Installations dans les emplacements de classe II, division 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
Installations dans les emplacements de classe II, division 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
Emplacements de classe III . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Installations dans les emplacements de classe III, division 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
Installations dans les emplacements de classe III, division 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
20 C Distribution de liquides et de gaz inflammables, stations-service, garages, dépôts de carburant
en vrac, travaux de finition et hangars d’aéronefs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Postes d’essence et stations-service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Distribution de propane, remplissage de récipient et entreposage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
Centre de ravitaillement en gaz naturel comprimé et installations de compression et d’entreposage . . 131
Garages commerciaux : réparations et entreposage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Garages privés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Dépôts de carburant en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Travaux de finition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137
Hangars d’aéronefs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
22 C Emplacements où peuvent se trouver des vapeurs ou des liquides corrosifs ou une
humidité excessive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
Drainage, scellement et lutte contre l’humidité et la vapeur corrosive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Commande des circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Continuité des masses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146
24 C Aires de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
Aires de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
Réseaux isolés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Réseaux électriques essentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
26 C Installation de l’appareillage électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153
Interrupteurs d’isolement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Fusibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
Condensateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155
Transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
Clôtures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
Chambres d’appareillage électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Panneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162
Parafoudres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Dispositifs antisurtensions pour circuits basse tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Accumulateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164
Lampes à arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Dispositifs de résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165
Prises de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166
Prises de courant dans les locaux d’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Dérivations dans les locaux d’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
Appareils chauffants et appareils de cuisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
Annexes
A C Normes de sécurité relatives à l’appareillage électrique, Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371
B C Notes concernant les articles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 389
C C Comité directeur de normalisation sur le Code canadien de l’électricité, Première partie C Organisation
et règles de procédure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453
D C Tableaux : renseignements généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 469
E C Locaux étanches à la poussière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 506
F C Pratiques d’installation recommandées pour le câblage et l’appareillage électrique à sécurité
intrinsèque ou non incendiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509
G C Installations électriques des systèmes de prévention des incendies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 519
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 574
Comité exécutif
A. Z. Tsisserev (président) . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
G. Lobay (vice-président) . . . . . . . . . . . . . . . CANMET, Ottawa (Ontario)
R. B. Chauhan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conseil national de recherches du Canada, Ottawa (Ontario)
R. E. Edwards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fils et câbles Alcan, Mississauga (Ontario)
M. D. Gardener . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . City of Calgary Electric System, Calgary (Alberta)
P. Liberatore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Corporation des maîtres électriciens du Québec, Montréal (Québec)
J.-L. Robert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Régie du bâtiment du Québec, Québec (Québec)
R. C. Gilmour (chargé de projet) . . . . . . . . . . Association canadienne de normalisation, Toronto (Ontario)
Sous-comités
Section 0 — Objet, domaine d’application et définitions
G. Lobay (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CANMET, Ottawa (Ontario)
L. Cicero . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Burlington (Ontario)
W. J. Burr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CSA International, Richmond (Colombie-Britannique)
S. Finnagan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nepean (Ontario)
B. Haydon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Association canadienne de normalisation, Toronto (Ontario)
V. G. Rowe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Vince Rowe Electrical Consulting,
Winfield (Colombie-Britannique)
A. Z. Tsisserev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
Section 60 — Réseaux électriques de télécommunications
J. Poulin (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bell Canada, Longueuil (Québec)
D. J. Andrews . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . D.J.A. Engineering, Calgary (Alberta)
W. J. Burr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Richmond (Colombie-Britannique)
C. B. Chan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Manitoba Telecom Services Inc., Winnipeg (Manitoba)
E. Chantigny . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GE Syprotec Inc., Pointe-Claire (Québec)
R. Cotton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Burlington (Ontario)
E. Fearon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Fearon Telecom Consulting B FTC,
Lutes Mountain (Nouveau-Brunswick)
S. Finnagan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nepean (Ontario)
H. Y. L. Mar . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Industrie Canada, Ottawa (Ontario)
D. Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TELUS Communications (B.C.) Inc.,
Burnaby (Colombie-Britannique)
A. Z. Tsisserev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
Section 62 — Appareillage fixe de chauffage électrique des locaux et des surfaces
V. G. Rowe (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . Vince Rowe Electrical Consulting,
Winfield (Colombie-Britannique)
G. Brady . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Syncrude Canada Ltd, Fort McMurray (Alberta)
R. Cohen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Toronto (Ontario)
D. A. Coleman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ministère des Services à la communauté, aux autochtones et aux
femmes, Direction de la sécurité des dispositifs électriques et des
ascenseurs et monte-charge,
New Westminster (Colombie-Britannique)
M. Gagnon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Henlex Inc., Saint-Laurent (Québec)
W. E. Hanthorn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pyrotenax of Canada Limited, Trenton (Ontario)
A. Lanouette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Saint-Léonard (Québec)
(Représentant l’International Association of Electrical Inspectors)
J. Lefebvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Rolland Lefebvre, Laval (Québec)
J.-L. Robert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Régie du bâtiment du Québec, Québec (Québec)
R. Stromer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pétrolière Impériale Ressources Limitée, Calgary (Alberta)
S. Tetreault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Shell Canada Ltd, Montréal (Québec)
J. Turner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Swansea Consulting, Toronto (Ontario)
Section 66 — Parcs d’attractions, foires, carnavals, décors de cinéma et de télévision, lieux de
tournage extérieurs et troupes ambulantes
D. A. Coleman (président) . . . . . . . . . . . . . . . Ministère des Services à la communauté, aux autochtones et aux
femmes, Direction de la sécurité des dispositifs électriques et des
ascenseurs et monte-charge,
New Westminster (Colombie-Britannique)
D. Burke . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Victoria (Colombie-Britannique)
W. J. Burr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Richmond (Colombie-Britannique)
T. Olechna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Office de la sécurité des installations électriques,
Mississauga (Ontario)
A. Paquette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Régie du bâtiment du Québec, Montréal (Québec)
M. M. Perreault . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Société Radio-Canada, Montréal (Québec)
L. Radom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . SaskPower, Regina (Saskatchewan)
Section 78 — Ports de plaisance, clubs nautiques, quais, structures maritimes et ports de pêche
A. Sutherland (président) . . . . . . . . . . . . . . . . Ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux,
Hull (Québec)
W. J. Burr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Richmond (Colombie-Britannique)
D. A. Coleman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ministère des Services à la communauté, aux autochtones et aux
femmes, Direction de la sécurité des dispositifs électriques et des
ascenseurs et monte-charge,
New Westminster (Colombie-Britannique)
A. Donaldson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ontario Marinas Operators’ Association, Penetanguishene (Ontario)
T. A. Fekete . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Scarborough (Ontario)
K. L. Rodel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hubbell Canada Inc., Pickering (Ontario)
M. Vollmer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Burlington (Ontario)
Section 80 — Protection cathodique
D. A. Coleman (président) . . . . . . . . . . . . . . . Ministère des Services à la communauté, aux autochtones et aux
femmes, Direction de la sécurité des dispositifs électriques et des
ascenseurs et monte-charge,
New Westminster (Colombie-Britannique)
E. Court . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Excel Alliance/Colt Engineering, Calgary (Alberta)
S. J. Croall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Centra Gas Manitoba Inc., Winnipeg (Manitoba)
J. Marshall . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Toronto (Ontario)
R. J. Maynard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Aurora Environmental Consulting Ltd, Calgary (Alberta)
W. G. McMullan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Hydro-Manitoba, Winnipeg (Manitoba)
R. Stromer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pétrolière Impériale Ressources Limitée, Calgary (Alberta)
A. Z. Tsisserev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver, (Colombie-Britannique)
R. G. Wakelin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Corrosion Service Company Limited, Downsview (Ontario)
Section 82 — Circuit de distribution d’énergie en boucle et circuit provisoire de distribution
d’énergie en boucle
C. B. Chan (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . . Manitoba Telecom Services Inc., Winnipeg (Manitoba)
G. N. Bowling . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tom Bowling and Associates, Kanata (Ontario)
D. Juden . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C.C.G., Ottawa (Ontario)
B. A. MacEwen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Association canadienne de normalisation, Toronto (Ontario)
N. Mancini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Toronto (Ontario)
Section 84 — Interconnexion des sources de production d’énergie électrique
F. L. Kaempffer (président) . . . . . . . . . . . . . . British Columbia Hydro, Burnaby (Colombie-Britannique)
R. A. Burpee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Saint John Energy, Saint-Jean (Nouveau-Brunswick)
W. J. Burr . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Richmond (Colombie-Britannique)
D. Desrosiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Direction Principale, Montréal (Québec)
D. H. Dunsire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Winnipeg (Manitoba)
D. Heron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Office de la sécurité des installations électriques, Sudbury (Ontario)
(Représentant l’International Association of Electrical Inspectors)
Section 86 — Systèmes de recharge des véhicules électriques
T. W. Odell (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . General Motors du Canada Ltée, Oshawa (Ontario)
R. B. Chauhan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Conseil national de recherches du Canada, Ottawa (Ontario)
R. Field . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Norvik Technologies Inc., Mississauga (Ontario)
C. Keyes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Kinetrics Inc., Toronto (Ontario)
S. Lines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ressources naturelles Canada, Ottawa (Ontario)
N. Mancini . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . CSA International, Toronto (Ontario)
A. Z. Tsisserev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
Annexe C
A. Z. Tsisserev . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
Annexe D
R. E. Edwards (président) . . . . . . . . . . . . . . . Fils et câbles Alcan, Mississauga (Ontario)
Annexe E
V. G. Rowe (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . Vince Rowe Electrical Consulting,
Winfield (Colombie-Britannique)
Annexe F
V. G. Rowe (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . Vince Rowe Electrical Consulting,
Winfield (Colombie-Britannique)
Annexe G
A. Z. Tsisserev (président) . . . . . . . . . . . . . . . Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
Annexe H
V. G. Rowe (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . Vince Rowe Electrical Consulting,
Winfield (Colombie-Britannique)
Annexe J
V. G. Rowe (président) . . . . . . . . . . . . . . . . . Vince Rowe Electrical Consulting,
Winfield (Colombie-Britannique)
∆ Préface
Cette dix-neuvième édition du Code canadien de l’électricité, Première partie a été approuvée par le Comité sur le
Code canadien de l’électricité, Première partie, et par le Comité sur les pouvoirs de réglementation au cours de
leurs réunions tenues en juin 2001 à St. John’s à Terre-Neuve. Elle remplace les éditions antérieures publiées en
1927, 1930, 1935, 1939, 1947, 1953, 1958, 1962, 1966, 1969, 1972, 1975, 1978, 1982, 1986, 1990, 1994 et 1998.
Les sections 0 à 16 ainsi que la section 26 sont considérées comme des sections générales, les autres étant des
sections qui complètent ou modifient les sections générales.
Les sections 34, 38, 50 et 66 ont fait l’objet d’une importante révision afin de tenir compte de l’évolution de la
technologie et des pratiques de l’industrie et pour les harmoniser avec le National Electrical Code des États-Unis et
les normes sur les produits.
Des exigences visant l’installation de disjoncteurs anti-arcs et de limiteurs de surtension ont été ajoutées.
Par souci d’harmonisation, des exigences ont été revues, particulièrement en ce qui a trait aux câbles chauffants et
aux luminaires.
Les sections 0, 12, 18, 20, 24, 26, 30, 54, 62, 70 et 72 ont également fait l’objet d’importantes modifications.
Remerciements
Il est à souligner que le National Electrical Code a servi à l’élaboration de ce code.
Janvier 2002
Notes :
1. Le but premier de cette norme est énoncé au domaine d’application. Toutefois, il appartient à l’utilisateur ou à
l’utilisatrice de juger si la norme convient à ses besoins particuliers.
2. Toute demande de renseignements au sujet de cette norme doit être adressée à l’Association canadienne de
normalisation, 178, boulevard Rexdale, Toronto (Ontario) Canada M9W 1R3.
3. Les normes CSA sont revues périodiquement. Toute suggestion visant à les améliorer sera soumise au comité
responsable.
4. Le comité recevra également les demandes d’interprétation (voir l’article C10.). Celles-ci devraient être
formulées de sorte qu’on puisse y répondre par un oui ou un non en se basant littéralement sur le texte de la
prescription visée. Des interprétations sont publiées dans la revue Info Update de la CSA, publiée de façon
périodique. Pour recevoir des renseignements sur l’abonnement, s’adresser par écrit au groupe Promotion des
ventes de la CSA, Info Update, à l’adresse donnée plus haut.
Unités métriques
Symboles et facteur de conversion pour les unités SI
Les symboles reconnus pour les unités SI ont été utilisés dans le Code canadien de l’électricité, Première partie.
Afin de faciliter la lecture, le tableau ci-après donne une liste de ces symboles et de leur signification. Ce tableau
présente également un facteur de multiplication qui peut servir à la conversion de l’unité SI en unité anglo-saxonne.
Facteur de
conversion en unités
Symbole Unité SI anglo-saxonnes Unité anglo-saxonne
A ampère 1 ampère
cm3 centimètre cube 0,061 pouce cube
E(s) degré 1 degré d’angle
EC montée degré Celsius 1,8 degré Fahrenheit
EC température degré Celsius 1,8 plus 32 degré Fahrenheit
h heure 1 heure (temps)
Hz hertz 1 cycle par seconde
J joule 0,7376 livre-pied
kg kilogramme 2,205 livre
kJ kilojoule 737,6 livre-pied
km kilomètre 0,621 mille
kPa kilopascal 0,295 pouce de mercure
0,334 pied d’eau
0,145 livre par pouce carré
lx lux 0,093 pied-bougie
L litre 0,220 gallon
m mètre 3,281 pied
m2 mètre carré 10,764 pied carré
m3 mètre cube 35,315 pied cube
MHz mégahertz 1 mégacycles par seconde
min minute 1 minute
mm millimètre 0,03937 pouce
mm2 millimètre carré 0,00155 pouce carré
S ohm 1 ohm
Pa pascal 0,000295 pouce de mercure
0,000334 pied d’eau
0,000145 livre par pouce carré
V volt 1 volt
W watt 1 watt
µF microfarad 1 microfarad
Ouvrages de référence
La norme renvoie aux ouvrages suivants ; l’année indiquée est celle de la dernière édition offerte au moment de
l’approbation de cette norme.
Normes CSA (Association canadienne de normalisation)
B44-00, Code de sécurité des ascenseurs et monte-charge ;
CAN/CSA-B44.1-96/ASME-A17.5-1996, Appareillage électrique d’ascenseur et d’escalier mécanique ;
B52-99, Code de réfrigération mécanique ;
CAN/CSA-B72-M87 (c1998), Code d’installation des paratonnerres ;
B137 Séries-99, Thermoplastic Pressure Piping Compendium ;
B137.1-99, Polyethylene Pipe, Tubing, and Fittings for Cold Water Pressure Services ;
B149.1-00, Code d’installation du gaz naturel et du propane ;
B149.2-00, Code sur l’emmagasinage et la manipulation du propane ;
B355-00, Appareils élévateurs pour personnes handicapées ;
B613-00, Appareils élévateurs d'habitation pour personnes handicapées ;
CAN/CSA-C22.2 no 0-M91 (c1997), Exigences générales C Code canadien de l’électricité, Deuxième partie ;
C22.2 no 1-98, Appareils audio, vidéo et autres appareils électroniques similaires ;
C22.2 no 3-M1988 (c1999), Caractéristiques électriques des appareils à combustible ;
C22.2 no 33-M1984 (c1999), Ponts roulants et palans électriques ;
C22.2 no 41-M1987 (c1999), Matériel de mise à la terre et de mise à la masse ;
C22.2 no 59.1-M1987 (c1997), Fusibles bouchons et sous cartouche ;
C22.2 no 82-1969 (c1999), Éléments de support tubulaires et garnitures pour les mâts de branchement résidentiels
et commerciaux ;
CAN/CSA-C22.2 no 106-M92 (c1997), Fusibles à haut pouvoir de coupure (HRC) ;
C22.2 no 111-00, General-Use Snap Switches ;
CAN/CSA-C22.2 no 114-M90 (c2000), Matériel d’imagerie diagnostique et de radiothérapie ;
C22.2 no 125-M1984 (c1999), Équipement électromédical ;
C22.2 no 126.1-98, Metal Cable Tray Systems ;
CAN/CSA-C22.2 no 130.1-M90 (c2001), Câbles de traçage pour emplacements industriels ;
C22.2 no 141-M1985 (c1999), Unit Equipment for Emergency Lighting ;
C22.2 no 152-M1984 (c1997), Détecteurs de gaz combustibles ;
CAN/CSA-C22.2 no 157-92 (c1997), Appareils à sécurité intrinsèque et appareils non incendiaires pour
emplacements dangereux ;
C22.2 no 178-1978 (c2001), Commutateurs automatiques ;
C22.2 no 211.0-M1984 (c1999), Conduits non métalliques : exigences générales et méthodes d’essai ;
Série de normes C22.2 no 248, Fusibles basse tension ;
Série de normes C22.2 no 601, Appareils électromédicaux ;
CAN/CSA-C22.3 no 1-M87 (c2001), Réseaux aériens ;
C22.3 no 7-94 (c1999), Réseaux souterrains ;
C83-96 (c2000), Communication and Power Line Hardware ;
CAN3-C235-83 (c2000), Tensions recommandées pour les réseaux à courant alternatif de 0 à 50 000 V ;
CAN/CSA-C50052-99, Enveloppes en alliage d’aluminium coulé pour l’appareillage à haute tension sous
pression de gaz ;
CAN/CSA-E79-1-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 1 : Construction,
vérification et essais des enveloppes antidéflagrantes de matériel électrique ;
CAN/CSA-E79-2-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 2 : Matériel à
mode de protection * p+ ;
CAN/CSA-E79-5-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 5 : Protection par
remplissage pulvérulent ;
CAN/CSA-E79-6-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 6 : Matériel
immergé dans l’huile ;
CAN/CSA-E79-7-95 (c2000), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 7 : Sécurité
augmentée * e+ ;
CAN/CSA-E79-11-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 11 : Sécurité
intrinsèque * i+ ;
CAN/CSA-E79-15-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 15 : Matériel
électrique avec mode de protection * n+ ;
CAN/CSA-E79-18-95 (c1999), Matériel électrique pour atmosphère explosives gazeuses C Partie 18 :
Encapsulage * m+ ;
M421-00, Use of Electricity in Mines ;
S413-94 (c2000), Ouvrages de stationnement ;
Z32-99, Electrical Safety and Essential Electrical Systems in Health Care Facilities ;
Série de normes MM CAN/CSA-Z240-92 (c2001), Maisons mobiles ;
Série de normes VC Z240-99, Recreational Vehicles ;
Série de normes CAN/CSA-Z241-92 (c1998), Maisons mobiles de parc ;
CAN/CSA-Z267-00, Code de sécurité concernant les jeux et les manèges ;
Z662-99, Réseaux de canalisations de pétrole et de gaz.
Rapport de l’ACÉ (Association canadienne de l’électricité)
249 D541-1989, Règles simplifiées pour la mise à la terre des postes haute tension privés.
Normes ANSI (American National Standards Institute)
B1.20.1-1983, Pipe Threads, General Purpose (Inch) ;
RP 12.6-1995, Wiring Practices for Hazardous (Classified) Locations C Instrumentation C Part 1: Intrinsic Safety.
Norme BSI (British Standards Institution)
BS 60079-14:1997, Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres. Electrical Installations in Hazardous
Areas (Other than Mines).
Normes CEI (Commission Électrotechnique Internationale)
60079-10:1995, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses. Partie 10 : Classement des régions
dangereuses ;
60079-13:1982, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses. Partie 13 : Construction et exploitation
de salles ou bâtiments protégés par surpression interne ;
Série 60364:2001, Installations électriques des bâtiments ;
60529:2001, Degrés de protection procurés par les enveloppes ;
60781:1989, Guide d’application pour le calcul des courants de cour-circuit dans les réseaux à basse tension
radiaux.
Publication CGA (Association canadienne du gaz)
OCC-1-1996, Recommended Practice OCC-1-1996 (sur le contrôle de la corrosion externe des systèmes enfouis ou
submerger métalliques de gaz).
Publications du Conseil national de recherches du Canada
Code canadien de construction des bâtiments agricoles, 1995 ;
Code national du bâtiment C Canada, 1995 ;
Code national de prévention des incendies C Canada, 1995.
Normes IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers)
80-2000, Guide for Safety in AC Substation Grounding ;
484-1996, Recommended Practice for Installation Design and Installation of Vented Lead-Acid Batteries for
Stationary Applications ;
487-1992, Recommended Practice for the Protection of Wire-Line Communication Facilities Serving Electric
Power Stations ;
835-1994, Standard Power Cable Ampacity Tables ;
837-1989, Standard for Qualifying Permanent Connections Used in Substation Grounding ;
C62.41-1991, Recommended Practice on Surge Voltages in Low-Voltage AC Power Circuits.
Présentation
Le Code canadien de l’électricité, Première Partie, est un code établi volontairement et qui ne devient obligatoire
que s’il est adopté et mis en vigueur par les pouvoirs de réglementation.
Le code se divise en sections numérotées, chacune traitant de certains aspects principaux du travail. Les sections se
divisent en articles dont les titres en facilitent la consultation.
a) Système de numérotation. Les nombres pairs sont utilisés pour identifier les sections et les articles du
code. Les numéros d’articles se composent du numéro de la section, séparé par un tiret d’un nombre à
3 ou 4 chiffres. Cette façon de procéder permet d’utiliser les nombres impairs pour les nouveaux
articles à insérer dans le code à la suite de révisions effectuées entre deux publications. Étant donné
l’introduction de certains nouveaux articles et la suppression de certains articles existants, suscitées par
la révision de chaque édition, les numéros des articles relatifs à une prescription particulière quelconque
diffèrent parfois d’une édition à l’autre.
b) Subdivision des articles. Comme dans les articles 8-204 et 8-206, les autres articles du code sont
subdivisés et identifiés comme suit :
00-000 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . article
1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . paragraphe
a) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sous-paragraphe
(i) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . alinéa
A) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . sous-alinéa
c) Référence à d’autres articles. Lorsqu’on se réfère à plusieurs articles, le premier et le dernier article
mentionnés sont inclus dans la référence. À l’intérieur d’un paragraphe, les références à d’autres
paragraphes sans autre précision se rapportent aux paragraphes du même article. Pour des raisons de
commodité, les références à un paragraphe d’un autre article sont exprimées par le numéro de l’article
suivi du numéro du paragraphe (par exemple, article 10-200 3. et non paragraphe 3. de l’article
10-200).
Les principaux changements apportés à l’édition 2002 du Code canadien de l’électricité, Première partie par
rapport à l’édition 1998 sont indiqués par le symbole delta ()) dans la marge. Si les révisions entraînent une
renumérotation, seul le premier article modifié est signalé par le symbole. Tous les changements ne sont pas
indiqués. Les symboles ont pour but d’aider le lecteur, mais ils ne sont pas un guide des modifications. Il est donc
important de ne pas se fier uniquement au symbole pour repérer les modifications. Les utilisateurs doivent
consulter l’ensemble du code de même que les modifications des autorités locales.
Domaine d’application
Ce code s’applique à tous les travaux d’électricité et à tout appareillage électrique fonctionnant, ou destiné à
fonctionner, sous toutes les tensions possibles dans les installations électriques des bâtiments, constructions et
propriétés, y compris les constructions préfabriquées déménageables et non déménageables, et les bateaux
autopropulsés immobilisés pour des périodes dépassant cinq mois et branchés, continuellement ou de temps en
temps, à une alimentation électrique côtière, à l’exception :
a) des installations ou de l’appareillage utilisés par un service public d’électricité, de télécommunications ou de
télédistribution fonctionnant en tant que tel et situés à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments, ou parties de
bâtiments réservés à cet usage ;
b) de l’appareillage et des installations utilisés pour l’exploitation de chemins de fer électriques et alimentés
exclusivement par les circuits alimentant la force motrice ;
c) des installations ou de l’appareillage utilisés par les chemins de fer à des fins de signalisation et de
télécommunications et situés à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments, ou parties de bâtiments réservés à cet
usage ;
d) des aéronefs ;
) e) des réseaux électriques de navires soumis aux normes d’électricité régissant les navires, sous la juridiction de
Sécurité maritime, Transports Canada.
Voir aussi la norme CAN/CSA-M421 en ce qui a trait aux mines et aux carrières.
) Le fait qu’une autorité adopte ce code et les ouvrages de référence ne signifie pas qu’elle garantie ou assure la
durée de vie, la durabilité ou la tenue en service de l’appareillage et des matériaux visés.
Définitions
Afin d’assurer une interprétation correcte, certains termes ont été définis et lorsque ceux-ci ou leurs dérivés
figurent dans ce code, il est entendu qu’ils doivent avoir la signification qui leur est attribuée par les définitions
suivantes. Dans le cas des termes qui ne sont pas spécifiquement définis, la signification usuelle ou du dictionnaire
est de mise.
Acceptable. Reconnu par les autorités chargées de la mise en application de ce code.
Accessible, quand il s’agit de câblage :
a) qui n’est pas recouvert, en permanence, par la charpente ou la finition du bâtiment ;
b) qui peut être enlevé sans modifier la charpente ou la finition du bâtiment.
Accessible, quand il s’agit d’un appareillage. Dont on peut s’approcher parce qu’il n’est pas protégé par des
portes verrouillées, par sa situation sur une élévation ni par d’autres moyens.
À combustion lente, quand il s’agit de l’isolant d’un conducteur. Conçu de façon à retarder la combustion.
À découvert, quand il s’agit d’appareillage électrique. Exposés au contact accidentel en parlant des pièces
mobiles, des enroulements ou des pièces sous tension.
À découvert, quand il s’agit de câblage. Non dissimulé.
À découvert, quand il s’agit de pièces sous tension. Toute pièce sous tension qu’on peut accidentellement
toucher ou dont on peut s’approcher de façon dangereuse et toute pièce qui n’est pas convenablement protégée,
éloignée ou isolée.
À l’épreuve de l’humidité. Construit, traité ou enduit de façon que le liquide ait tendance à ruisseler sur la
surface sans pouvoir la pénétrer.
À l’épreuve des chocs électriques, quand il s’agit d’appareils à rayons X et à haute fréquence. Protégé par
une pièce métallique mise à la terre de sorte qu’il est impossible d’entrer en contact avec un élément sous tension,
quel qu’il soit.
Antidéflagrant. Enfermé dans une boîte pouvant supporter sans dommage l’explosion d’un gaz ou d’une vapeur
spécifique et empêcher les étincelles, les flammèches ou l’explosion du gaz ou de la vapeur à l’intérieur de la boîte
d’allumer le gaz et la vapeur environnants.
Appareil de cuisson encastré. Appareil fixe de cuisson comportant ses propres conducteurs ou bornes
d’alimentation et consistant en un ou plusieurs éléments de surface, en un ou plusieurs fours, ou une combinaison de
ceux-ci, construit de façon à être encastré en permanence dans un plan de travail ou un mur.
Appareillage électrique. Tout équipement, appareil, dispositif, instrument, accessoire, mécanisme, matériau ou
autre, servant ou susceptible de servir dans ou pour la production, la transformation, la transmission, la distribution,
l’alimentation ou l’utilisation du courant ou de l’énergie électrique et qui, sans limiter pour autant la généralité de ce
qui précède, comprend tout assemblage ou combinaison de matériaux ou d’objets utilisé ou susceptible d’être utilisé
ou adapté à des fins ou fonctions particulières lorsqu’il est connecté à une installation électrique, que leur origine
soit mécanique, métallique ou non électrique.
Appareillage raccordé en permanence. Appareillage raccordé à la source d’alimentation électrique au moyen
de connecteurs qui ne peuvent être atteints, desserrés ou resserrés qu’à l’aide d’un outil.
Appareillage utilitaire. Appareillage utilisant de l’électricité à des fins mécaniques, chimiques ou pour le
chauffage, l’éclairage et autres usages semblables.
) Approuvé, quand il s’agit d’appareillage électrique. Signifie que :
a) un organisme de certification accrédité par le Conseil canadien des normes a certifié cet appareillage selon :
(i) les normes CSA ; ou
(ii) d’autres documents reconnus s’il n’existe aucune norme CSA ou si les normes CSA ne sont pas pertinentes ;
ou
b) cet appareillage est conforme aux exigences de l’autorité compétente.
Artère. Toute partie d’un circuit électrique située entre le coffret de branchement ou une autre source
d’alimentation et les dispositifs de protection contre les surintensités des dérivations.
Ascenseur ou monte-charge. Appareil de levage muni d’une cabine ou d’un plateau coulissant entre des guides
sensiblement verticaux. Ce terme ne s’applique pas aux appareils de manutention ou d’empilage fonctionnant sur un
seul étage, aux transporteurs à courroies, à chaînes, à augets ou aux appareils similaires utilisés pour monter des
marchandises.
Ascenseur ou monte-charge électrique. Appareil dont la cabine se déplace grâce à un moteur électrique
directement couplé au mécanisme de l’ascenseur.
À sécurité intrinsèque. Conçu et installé de façon qu’aucune étincelle ou accumulation de chaleur, au cours du
fonctionnement normal ou anormal, ne puisse provoquer l’inflammation de tout gaz, ou de toute vapeur ou poussière
inflammable utilisé.
AWG. Désignation américaine de grosseur normalisée (ou Brown and Sharpe) utilisée pour les conducteurs non
ferreux et la tôle non ferreuse.
Barre blindée. Canalisation formée d’un ensemble de cuirasses métalliques, y compris coudes, tés et croix,
renfermant des conducteurs montés sur des isolateurs.
Barre omnibus. Conducteur qui sert de connexion commune aux conducteurs correspondants d’au moins
deux circuits. 0
Bâtiment. Construction qui n’est pas en contact avec d’autres ou qui en est séparée au moyen de murs
coupe-feu pleins ou dont les ouvertures sont protégées par des portes coupe-feu approuvées.
Boîte de coupure. Boîte de résistance mécanique appropriée, construite entièrement de matériaux incombustibles
et résistants à l’absorption, conçue pour le montage en surface et munie de portes battantes ou d’un couvercle qui est
fixé directement et qui emboîte les parois de la boîte proprement dite.
Branchement du consommateur. Toute la partie de l’installation du consommateur à partir du coffret de
branchement ou dispositif équivalent jusqu’au point où le distributeur d’électricité fait le raccordement, y compris ce
point.
Branchement du distributeur. Ensemble de conducteurs posés par un distributeur d’électricité entre ses fils
principaux et le branchement du consommateur.
Câble à isolant minéral. Câble à un ou plusieurs conducteurs nus et pleins, retenus et isolés au moyen d’une
substance réfractaire comprimée. Le tout est enveloppé d’un tube métallique étanche aux liquides et aux gaz.
Ce terme désigne à la fois le câble de modèle normal (MI) et le câble sous enveloppe légère (LWMI), sauf autre
désignation.
Câble sous gaine d’aluminium. Câble comprenant un ou plusieurs conducteurs de type approuvé recouverts
d’une gaine en aluminium ou en alliage d’aluminium étanche aux liquides et aux gaz.
Canalisation. Tout canal conçu pour contenir des fils, des câbles ou des barres omnibus. À moins d’être qualifié
autrement dans les articles de ce code, ce terme comprend les conduits (rigides et flexibles, métalliques et non
métalliques), les tubes électriques métalliques et non métalliques, les canalisations de plancher, les planchers
cellulaires, les moulures, les goulottes guide-fils, les chemins de câbles, les barres blindées et les caniveaux
auxiliaires.
Canalisation de plancher. Canalisation pouvant être utilisée dans le plancher.
Caniveau auxiliaire. Canalisation formée d’un boîtier en tôle destinée à augmenter l’espace de câblage de
l’appareillage électrique et à recevoir les conducteurs d’interconnexion.
Cellule. Vide dans un plancher cellulaire en métal ou en béton, susceptible de servir de canalisation, l’axe de la
cellule étant parallèle à l’axe longitudinal des éléments du plancher.
Chambre d’appareillage électrique. Construction isolée souterraine ou en surface, dont les murs, le plafond et
le plancher sont de type résistant au feu et où sont installés des transformateurs ou d’autres appareils électriques.
Chemin de câbles. Canalisation formée d’un ensemble de cuirasses et d’accessoires, construite de manière qu’il
soit facile d’installer ou d’enlever des fils et des câbles isolés, une fois l’installation du chemin de câbles terminée,
sans endommager les conducteurs ou leur enveloppe.
Chemin de câbles ajouré. Structure préfabriquée formée d’un fond ajouré dont les membrures latérales
longitudinales intégrées ne présentent aucune ouverture supérieure à 50 mm dans le sens de la longueur.
Chemin de câbles en échelle. Structure préfabriquée formée de deux membrures latérales longitudinales
reliées par des entretoises individuelles et munie d’ouvertures supérieures à 50 mm dans le sens de la longueur.
Chemin de câbles sans ouverture. Structure préfabriquée dont les membrures latérales longitudinales
intégrées ou séparées ne présentent pas d’ouvertures.
) Circuit (voir l’annexe B)
Circuit de commande. Circuit qui transporte les signaux électriques actionnant un dispositif de commande.
Ce circuit ne transporte pas l’énergie commandée par le dispositif.
Circuit de commande à distance. Tout circuit électrique qui commande un autre circuit par l’entremise d’un
relais ou d’un dispositif analogue.
Circuit de dérivation (ou dérivation). Partie du câblage située entre le dernier dispositif de protection
contre les surintensités du circuit et la ou les sorties.
Circuit de dérivation multifilaire. Circuit de dérivation formé d’au moins deux conducteurs non mis à la
terre, ayant une différence de tension entre eux, et d’un conducteur repéré mis à la terre, avec une différence de
tension identique entre ce conducteur repéré et chacun des conducteurs non mis à la terre, ce conducteur mis à la
terre étant connecté au conducteur neutre.
Circuit d’énergie à faible puissance. Circuit autre qu’un circuit de commande à distance ou de
signalisation, dont l’alimentation en courant est conforme à celle des circuits de commande à distance de classe 2.
Circuit d’énergie très basse tension. Circuit pour le fonctionnement des soupapes et autres utilisations
semblables, qui n’est ni un circuit de commande à distance ni un circuit de signalisation. Sa tension ne dépasse pas
30 V et il est alimenté par un transformateur ou autre dispositif approuvé pour cet usage et dont la puissance
nominale de sortie ne dépasse pas 1000 VA. Toutefois, le courant n’est pas limité par les règles s’appliquant aux
circuits de classe 2.
Circuit de signalisation. Circuit, autre qu’un circuit de télécommunications, fournissant du courant à un
dispositif qui donne un signal facile à reconnaître. Ces circuits comprennent les sonneries, les ronfleurs, les
systèmes d’appel, les signaux lumineux et autres du même genre.
Circuit de télécommunications. Circuit faisant partie d’un réseau de télécommunications.
Circuit non incendiaire. Circuit dans lequel les étincelles ou l’échauffement susceptibles d’être produits en
fonctionnement normal ou au cours du sectionnement, de la mise en court-circuit ou de la mise à la terre du câblage
auxiliaire ne peuvent causer l’allumage du gaz ou des vapeurs inflammables donnés.
Coffret. Boîtier de résistance mécanique appropriée, entièrement fabriqué d’un matériau incombustible et
résistant à l’absorption, destiné à un montage en surface ou en affleurement et muni d’un cadre, d’une monture ou
d’une autre garniture pour y suspendre des portes battantes.
Coffret de branchement. Ensemble approuvé constitué d’un coffret ou d’une boîte en métal contenant les
fusibles et l’interrupteur de branchement ou un disjoncteur, et construit de façon à pouvoir être mis sous clef ou
scellé et à permettre la manipulation de l’interrupteur ou du disjoncteur lorsque le coffret de branchement est fermé.
Collecteur. Canalisation pour conducteurs électriques, associée à une canalisation de plancher ou à un système
de plancher cellulaire et qui fournit l’accès à certaines canalisations ou cellules.
Commutateur. Voir Interrupteur.
Conducteur. Fil, câble ou autre pièce en métal, montés dans le but de transporter un courant électrique d’une
pièce d’appareillage électrique à une autre ou utilisé pour la mise à la terre.
Conducteur de continuité des masses. Conducteur qui relie les pièces non porteuses de courant de
l’appareillage électrique, les canalisations ou les coffrets à l’appareillage de branchement ou au conducteur de mise à
la terre du réseau.
Conducteur de mise à la terre. Conducteur utilisé en vue du raccordement d’un appareillage de branchement ou
d’un réseau à la prise de terre.
Conduit. Canalisation de section circulaire, autre que les tubes électriques métalliques et non métalliques, dans
laquelle les conducteurs sont tirés.
Conduit flexible étanche aux liquides
a) Conduit métallique flexible muni d’un boîtier extérieur étanche aux liquides ; ou
b) Conduit non métallique flexible étanche aux liquides.
Conduit métallique flexible. Conduit métallique qu’on peut plier facilement sans l’aide d’un outil.
Conduit métallique rigide. Conduit rigide en métal de mêmes dimensions qu’un tuyau standard sur lequel il
est possible de faire des filets pour tuyaux standard.
Conduit rigide. Conduit rigide, métallique ou non.
Conduit rigide HFT. Conduit rigide non métallique fabriqué de thermoplastique exempt d’halogène.
Conduit rigide non métallique. Conduit rigide non métallique qui ne peut être fileté. 0
Conduit rigide PVC. Conduit rigide non métallique fabriqué de chlorure de polyvinyle non plastifié.
Conduit rigide PVC de type DB2/ES2. Conduit rigide non métallique, en PVC, conçu pour être enfoui
directement ou noyé dans le béton ou la maçonnerie.
Conduit rigide PVC de type EB1. Conduit rigide non métallique, en PVC, conçu pour être noyé dans le
béton ou la maçonnerie.
Conduit rigide RTRC, type AG. Conduit rigide non métallique fabriqué d’un matériau thermodurcissable
renforcé. Il peut être enfoui directement dans le sol ou noyé dans le béton et convient aux installations exposées ou
protégées.
Conduit rigide RTRC, type BG. Conduit rigide non métallique fabriqué d’un matériau thermodurcissable
renforcé. Il peut être enfoui directement dans le sol ou noyé dans le béton.
Connecteur
Connecteur de boîte. Dispositif retenant un câble par sa gaine ou son armure, là où il entre dans un boîtier,
comme une boîte de sortie.
Connecteur de fils. Dispositif servant à raccorder au moins deux conducteurs ou à raccorder un ou plusieurs
conducteurs à une borne pour les besoins de raccordement de circuits électriques.
Construction déménageable. Construction fabriquée en usine, pour utilisation sans fondations permanentes.
Construction incombustible. Type de construction dans laquelle un degré de protection contre l’incendie est
assuré par l’utilisation d’éléments de charpente et autres éléments incombustibles (voir l’annexe B).
Construction mobile à sections multiples. Construction unique, composée de sections mobiles distinctes,
remorquables chacune sur son propre châssis et assemblées sur place mécaniquement et électriquement pour former
une seule construction.
Construction mobile industrielle ou commerciale. Construction transportable, autre qu’une maison mobile, de
structure remorquable sur son propre châssis (voir l’annexe B).
Construction non déménageable. Construction fabriquée en usine, pour utilisation sur des fondations
permanentes.
Continuité des masses. Liaison de faible impédance réalisée en reliant de façon permanente toutes les pièces
métalliques non porteuses de courant dans le but d’assurer une continuité électrique ; cette liaison doit pouvoir
acheminer, en toute sécurité, tout courant susceptible de la parcourir.
Contrôleur. Dispositif ou groupe de dispositifs déterminant de manière préétablie, le courant électrique fourni à
l’appareil auquel il est connecté.
Cordon amovible. Ensemble constitué d’une longueur appropriée de cordon souple ou de câble d’alimentation,
muni à une de ses extrémités d’une fiche mâle et à l’autre d’une fiche femelle.
Cordon d’alimentation. Ensemble formé d’une longueur appropriée de cordon souple ou de câble
d’alimentation, muni d’une fiche de raccordement à une extrémité.
Coupe-circuit thermique. Dispositif de protection contre les surintensités, mais pas nécessairement contre les
courts-circuits, et qui contient en plus d’un élément fusible, un élément thermique dont dépend l’élément fusible
pour l’ouverture du circuit.
Courant admissible. Intensité maximale de courant des conducteurs électriques, exprimée en ampères.
Déclencheur sur baisse de tension. Dispositif qui, mis en fonction par la chute ou la perte de tension, provoque
l’interruption de l’alimentation au circuit principal. Toutefois, il n’empêche pas le retour à cette alimentation au
cours du rétablissement de la tension nominale du circuit.
Démarreur. Dispositif de commande pour mettre en marche un moteur et l’arrêter. Ce dispositif inclut
habituellement la protection contre les surcharges.
définition englobe également les emplacements partiellement protégés par des auvents, des marquises, les porches
surmontés d’un toit et autres emplacements de ce genre. 0
) Emplacement mouillé. Emplacement où des liquides peuvent dégoutter, jaillir ou couler sur l’appareillage
électrique.
Emplacement ordinaire. Emplacement sec dans lequel, sous une pression atmosphérique normale et dans
des conditions normales d’utilisation, un appareillage électrique n’est pas trop exposé à un endommagement par des
causes mécaniques, un excès de poussière, de l’humidité ou des températures extrêmes, et dans lequel l’appareillage
électrique est tout à fait exempt d’un dommage possible causé par des atmosphères corrosives, inflammables ou
explosives.
Emplacement sec. Emplacement qui n’est généralement pas touché par l’humidité. Cette expression désigne
parfois un emplacement touché temporairement par l’humidité, comme un bâtiment en construction, à condition
qu’une ventilation adéquate empêche une accumulation d’humidité.
Entrepreneur en électricité. Toute personne, physique ou morale, exécutant ou s’engageant à exécuter pour son
propre compte ou pour celui de tiers, avec ou sans rémunération ou profit, tout travail relatif à l’installation
électrique ou tout autre travail visé par ce code.
Établissement industriel. Bâtiment, partie de bâtiment (autre qu’un bureau ou un local d’exposition) ou partie
de locaux à l’extérieur d’un bâtiment où des personnes sont employées à la fabrication ou à la manutention de
matériel. Ce terme est destiné à distinguer ces locaux des logements, des bureaux et autres locaux à usage analogue.
Étanche à la poussière. Construit de façon que la poussière ne puisse y pénétrer.
Extérieur hors tension. Qui ne présente aucune pièce sous tension à découvert à une personne se trouvant du
côté de l’organe de manÉuvre du matériel.
Facile d’accès. Qui peut être atteint rapidement pour permettre le fonctionnement, l’entretien ou la vérification et
qui doit être placé de façon à ne pas obliger ceux qui doivent l’atteindre à enjamber ou déplacer des obstacles ni à
utiliser des échelles portatives, des chaises ou autres objets.
Gaine d’ascenseur. Volume dans lequel se déplace un ascenseur ou un monte-charge, un escalier mécanique ou
un monte-plats.
Goulotte guide-fils. Canalisation complètement fermée constituée d’un ensemble de cuirasses métalliques et
d’accessoires et construite de façon à faciliter l’installation et l’enlèvement des conducteurs isolés, une fois la
goulotte complètement installée, sans endommager les conducteurs ou leur enveloppe.
Habitation. Occupation ou utilisation d’un bâtiment ou d’une partie de celui-ci par des personnes qui y dorment,
mais qui n’y sont pas hébergées ou internées en vue de recevoir des soins ou des traitements médicaux, ou qui n’y
sont pas détenues.
Hors tension. Quand il s’agit d’appareillage électrique, les pièces porteuses de courant ne sont pas raccordées à
une source d’énergie, ne sont pas chargées électriquement et n’ont pas de différence de potentiel avec la terre.
Inaccessible
a) Quand il s’agit d’une chambre ou d’un compartiment, ce terme signifie que cette chambre ou ce
compartiment est suffisamment hors d’accès, ou placé ou protégé de façon que des personnes non autorisées
ne puissent y pénétrer par inadvertance.
b) Quand il s’agit d’un appareillage électrique, ce terme signifie que cet appareillage électrique est couvert par la
charpente ou la finition du bâtiment dans lequel il est installé ou maintenu, ou est suffisamment hors d’accès
ou placé de façon que des personnes non autorisées ne puissent y toucher ou le déranger par inadvertance.
Inspecteur. Toute personne dûment nommée par le Service d’inspection pour la mise en application de ce code.
Installation électrique. Toute installation de câblage souterrain ou à l’extérieur, dans des bâtiments ou locaux,
pour la transmission d’un point à un autre de l’énergie électrique provenant d’un distributeur d’électricité ou de toute
autre source de distribution, pour l’alimentation de tout appareillage électrique, y compris la connexion du câblage
ou partie de câblage à cet appareillage. Ce terme s’applique aussi à l’entretien, à la modification, au prolongement
ou à la réparation de ce câblage.
Interrupteur (ou commutateur). Dispositif pour établir, rompre ou modifier la connexion dans un circuit.
Interrupteur d’isolement. Interrupteur dont le but est d’isoler un circuit ou un appareillage de sa source
d’alimentation. Ce dispositif ne peut être utilisé pour établir ou interrompre le courant d’un circuit quelconque.
Interrupteur d’un circuit de moteur. Interrupteur dont la puissance nominale est établie en horsepower.
Interrupteur-indicateur. Interrupteur dont la forme ou le marquage indique, à première vue, si le circuit est
ouvert ou fermé.
Interrupteur pour utilisation générale. Interrupteur destiné à être utilisé dans les circuits de distribution
principaux et les dérivations, dont le courant nominal est indiqué en ampères, et qui peut couper ce courant à la
tension nominale.
Isolant, quand il s’agit de substance non conductrice. Substance en mesure d’assurer l’isolation.
Isolé. Séparé d’autres surfaces conductrices par un matériau diélectrique ou un espace d’air dont le degré de
résistance au passage du courant ainsi qu’à la décharge involontaire est suffisamment élevé pour les conditions
d’utilisation.
Local technique. Pièce ou espace dans un bâtiment pour loger les installations techniques et construit selon le
Code national du bâtiment du Canada ou selon les règlements locaux pertinents (voir l’annexe B, article 26-012).
Logement. Une ou plusieurs pièces servant de domicile à une ou plusieurs personnes et où l’on peut préparer et
consommer les repas, vivre et dormir.
Logement individuel. Logement consistant en une maison individuelle, une maison d’une série de maisons en
rangée, ou chaque logement d’une maison jumelée, duplex, triplex ou quadruplex.
) Luminaire. Appareillage d’éclairage complet destiné à recevoir les ampoules et à raccorder celles-ci à des
conducteurs de phase.
Machine-outil, quand il s’agit de coupe des métaux. Machine non portative entraînée par un moteur, utilisée
pour la coupe des métaux par enlèvement de copeaux.
Machine-outil, quand il s’agit de formage des métaux. Machine non portative, entraînée par un moteur,
utilisée pour l’emboutissage, le forgeage, l’estampage, le martelage, le découpage ou le cisaillage des métaux.
Machinerie d’ascenseur ou de monte-charge. Machinerie et accessoires servant au déplacement de la cabine
ou de la plate-forme d’un ascenseur ou d’un monte-charge.
Maison mobile. Logement transportable de structure remorquable sur son propre châssis (voir l’annexe B).
Maison mobile de parc. Véhicule de camping dont la surface cumulée de plancher ne dépasse pas 50 m2 en
mode stationnaire (voir l’annexe B).
Mis à la terre. Qui est connecté effectivement à la masse de terre par un circuit de mise à la terre d’impédance
suffisamment faible et d’intensité suffisante en tout temps, pour empêcher, quelles que soient les conditions
susceptibles de se produire en pratique, tout courant dans le conducteur de mise à la terre d’engendrer une tension
dangereuse :
a) entre les conducteurs de mise à la terre et les surfaces conductrices environnantes qui sont en bon contact
avec la terre ; ou
b) entre les conducteurs de mise à la terre et les surfaces environnantes de la terre elle-même.
Mise à la terre. Liaison permanente et ininterrompue à la terre de courant admissible suffisant pour acheminer
tout courant de défaut susceptible de la parcourir, et d’impédance suffisamment faible pour limiter la hausse de
tension par rapport à la terre, de façon que les dispositifs de protection du circuit fonctionnent librement.
Moteur à démarrage par enroulement partiel. Moteur construit pour démarrer en alimentant en premier une
partie de son enroulement primaire, et ensuite le reste de cet enroulement en une ou plusieurs étapes, les deux parties
devenant alors sous tension.
Moteur à enroulements multiples. Moteur ayant des enroulements multiples ou des prises intermédiaires ou les
deux, construit dans le but d’être connecté ou reconnecté de plusieurs façons afin de fonctionner à des vitesses ou 0
des tensions différentes ou aux deux.
Moulure. Boîtier installé en surface ou suspendu, constitué d’un ou de plusieurs canaux visant à renfermer
et à protéger les conducteurs, et conçu pour loger les raccords, les dispositifs de câblage, les luminaires et les
accessoires.
MSG. Jauge standard des fabricants pour l’acier nu.
Navire. Bateau, ou toute autre forme d’embarcation, utilisé ou conçu pour être utilisé en navigation.
Neutre. Conducteur qui, dans un circuit trifilaire polyphasé ou monophasé, est prévu pour une tension telle que
les différences de tension entre ce conducteur et chacun des autres soient approximativement d’amplitude égale et
également espacées en phase (voir l’annexe B).
Organisme de certification accrédité. Organisme qui a été accrédité par le Conseil canadien des normes, en
vertu de critères, de méthodes et d’exigences spécifiques, pour gérer, de façon continue, un programme de
certification pour l’appareillage électrique.
Panneau. Ensemble de barres omnibus et de connexions, de dispositifs de protection contre les surintensités et de
commande, avec ou sans interrupteurs, ou d’autres appareils, construits pour être installés dans un coffret.
Panneau sous coffret. Ensemble de barres omnibus et de connexions, de dispositifs de protection contre les
surintensités et de commande, avec ou sans interrupteurs, ou d’autres appareils, installés dans un coffret.
Parc de véhicules de camping. Terrain conçu pour accueillir des véhicules de camping et des maisons mobiles
de parc (voir l’annexe B).
Permis. Permission officielle écrite du Service d’inspection, sur une formule destinée à cette fin, autorisant le
début des travaux sur une installation électrique.
Permis de raccordement à la distribution. Permission écrite donnée par le Service d’inspection à un
distributeur d’électricité, l’autorisant à fournir l’énergie électrique à une installation particulière.
Permission spéciale. Autorisation écrite du Service d’inspection.
Personne autorisée. Personne qualifiée qui, en raison de ses responsabilités ou de ses fonctions, doit s’approcher
d’un appareillage électrique ou le manipuler. Ce terme désigne aussi toute personne qui, ayant été avertie des
risques en cause, a reçu l’ordre ou l’autorisation nécessaire pour ce faire d’une personne ayant qualité pour donner
l’ordre ou l’autorisation.
Personne qualifiée. Personne qui connaît bien la construction et le fonctionnement de l’appareillage et les
dangers qu’il présente.
Plancher cellulaire. Ensemble des éléments d’un plancher cellulaire en métal ou en béton, constitué d’éléments
comportant des vides (cellules) susceptibles de servir de canalisations et dans certains cas des éléments non
cellulaires.
Plénum. Chambre reliée aux appareils qui servent à la circulation et à la distribution de l’air traité (plénum de
distribution) ou pour recevoir l’air devant être traité par les appareils (plénum de reprise).
Portatif, quand il s’agit d’appareillage électrique. Spécifiquement conçu pour ne pas être utilisé en position
fixe et alimenté au moyen d’un cordon souple ou d’un câble muni habituellement d’une fiche.
Prise de courant. Un ou plusieurs dispositifs de contact femelles montés sur un même étrier, installés à une
sortie pour le branchement de une ou plusieurs fiches.
Prise de courant double. Groupe de deux dispositifs de contact femelles montés sur un même étrier,
installés à une sortie pour le branchement de deux fiches.
Prise de courant sectionnable. Prise de courant double dont les bornes peuvent être modifiées pour leur
connexion à une alimentation trifilaire mise à la terre, par exemple, 120/240 V ou 120/208 V.
Prise de courant simple. Dispositif de contact femelle unique monté sur un étrier, installé à une sortie pour
le branchement d’une fiche.
Prise de terre. Tuyauterie métallique souterraine pour la distribution de l’eau ou tout autre objet de métal enfoui
ou enfoncé en terre de façon à établir un bon contact avec celle-ci. Le conducteur de mise à la terre doit être
raccordé électriquement et mécaniquement à cette prise.
Protection contre les baisses de tension. Dispositif qui, déclenché par la chute ou la perte de tension, provoque
et maintient l’interruption du courant au circuit principal.
Protégé. Couvert, blindé, entouré, enfermé ou autrement protégé au moyen de couvercles ou boîtiers appropriés,
de barrières, de garde-corps ou de treillis, de matelas ou de plates-formes, afin d’éviter que des personnes ou des
objets puissent entrer en contact avec le matériel protégé ou s’en approcher.
Protégé, quand il s’agit d’appareillage électrique. Construit de façon que les pièces électriques soient
protégées des dégâts causés par la pénétration de corps étrangers dans le boîtier.
Raccordement à la terre. Liaison avec la terre obtenue au moyen d’une prise de terre.
Répartiteur. Boîtier contenant des borniers ou des barres omnibus munies de bornes de raccord pour
conducteurs principaux et dérivations.
Repéré
a) Quand il s’agit d’un conducteur, ce terme signifie que le conducteur :
(i) est muni d’une enveloppe blanche ou grise ; ou
(ii) présente une ou des arêtes longitudinales en relief sur la surface de l’enveloppe de certains cordons
souples dont l’une ou l’autre indique soit que le conducteur est mis à la terre soit qu’il est neutre.
b) Quand il s’agit d’un autre matériel électrique, ce terme signifie que les bornes auxquelles doivent être
raccordés les conducteurs mis à la terre ou les conducteurs neutres sont reconnaissables par un étamage,
un nickelage ou une autre marque appropriée.
Réseau de câblage usiné. Réseau de câblage qui comprend des composants qui sont assemblés en cours de
production et qui ne peuvent être désassemblés sur place sans endommager ou détruire l’ensemble.
) Réseau (voir l’annexe B)
Réseau de mise à la terre. Ensemble des conducteurs, colliers, agrafes, plaques ou tuyaux de mise à la terre
et de la prise de terre, à l’aide duquel l’installation électrique est mise à la terre.
Réseau de télécommunications. Réseau électrique permettant la réception ou la transmission, ou les deux,
de la voix, du son ou des données. Cette expression comprend le téléphone, le télégraphe, la télématique,
l’interphone, les systèmes de recherche de personnes et de diffusion de musique et autres de même nature.
Toutefois, cette expression ne comprend pas les systèmes d’alarme tels les avertisseurs d’incendie ou d’intrusion, les
détecteurs de fumée, le matériel de radio ou de télédiffusion, la télévision en circuit fermé ou les systèmes de
télédistribution.
Réseau de télédistribution. Réseau de diffusion constitué de câbles coaxiaux et d’amplificateurs ou autres
équipements appropriés, utilisé pour acheminer les signaux vidéo ou audio d’un réseau de télédistribution.
Réseaux indépendants. Réseaux alimentés par différents transformateurs ou groupes de transformateurs, ou
différentes génératrices ou autres sources d’alimentation.
Résistant à (l’absorption, l’humidité, etc.). Construit, protégé ou traité de façon à ne pouvoir être endommagé
facilement lorsqu’il est soumis aux conditions en question.
Résistant au feu, quand il s’agit d’un bâtiment. Construit en maçonnerie, en béton armé ou avec d’autres
matériaux analogues.
Salle de bains. Pièce équipée d’une installation pour le bain ou la douche et pouvant également contenir un ou
plusieurs lavabos ou des toilettes.
Salle de spectacles. Bâtiment ou partie de bâtiment utilisé pour des représentations publiques de pièces de
théâtre, d’opéra, de cinéma ou autres.
Salle de toilettes. Pièce équipée d’un ou de plusieurs lavabos et pouvant contenir des toilettes, mais sans
installation pour le bain ou la douche.
Caractéristiques techniques
Généralités
2-100 Marquage de l’appareillage (voir l’annexe B)
1. Tout appareillage électrique doit porter les inscriptions nécessaires à son identification, de façon qu’il soit facile
de savoir s’il est approprié à l’usage qu’on veut en faire. Les inscriptions qui peuvent être exigées sont les
suivantes :
a) le nom du fabricant, la marque de commerce ou autre symbole d’identification reconnu ;
b) la référence au catalogue ou le type ;
c) la tension ;
d) la charge nominale en ampères ;
e) le nombre de watts, voltampères ou horsepower ;
f) l’indication c.a., c.c. ou les deux ;
g) le nombre de phases ;
h) la fréquence en hertz ;
i) la vitesse à charge nominale en tours par minute ;
j) la désignation des bornes ;
k) l’utilisation en service continu ou intermittent ;
1) la preuve d’approbation ;
m) toute autre inscription de nature à assurer un fonctionnement sûr et efficace.
2. Sur chaque coffret de branchement, au cours de son installation, il faut inscrire, bien en vue et de façon lisible
et permanente, le courant nominal maximal du dispositif de protection contre les surintensités pouvant être
utilisé pour cette installation.
3. À chaque point de distribution ou à proximité, il faut indiquer bien en vue, de façon lisible et permanente, pour
tous les disjoncteurs, fusibles et interrupteurs :
a) quelle est l’installation ou la partie de l’installation protégée ou commandée par ces appareils ;
b) le courant nominal maximal du dispositif de protection contre les surintensités qui peut y être installé.
4. Les inscriptions sur un appareillage électrique ne doivent pas être modifiées pour indiquer une utilisation
différente de celle qui a été prévue au cours de son approbation.
2-102 Appareillage reconstruit
1. Lorsqu’une machine ou un appareil électrique est reconstruit ou rebobiné avec modification de son courant
nominal ou de ses caractéristiques, il faut y apposer une plaque signalétique sur laquelle se trouvent inscrits ces
changements ainsi que le nom ou la raison sociale du responsable de ces travaux.
2. Si on enlève la plaque signalétique originale, on doit ajouter sur la nouvelle, le nom du premier fabricant,
le numéro de série ainsi que toute autre information pertinente.
3. Les prescriptions pertinentes au Code canadien de l’électricité, Deuxième partie relatives à l’appareillage
électrique neuf s’appliquent également à l’appareillage reconstruit ou rebobiné à neuf sauf si, en raison de
circonstances particulières, la chose est impossible.
2-104 Substitution
S’il est impossible de se procurer l’appareillage électrique ayant la grosseur et les caractéristiques nominales
voulues, on doit alors installer un appareillage approprié plus gros ou ayant des caractéristiques nominales plus
élevées, sauf si l’utilisation d’un appareillage moins gros ou dont les caractéristiques nominales sont moins élevées
est conforme à l’article 2-030, le cas échéant.
2-106 Tension à la terre du circuit C logements
Dans les logements, on ne doit pas employer de dérivations dont la tension dépasse 150 volts à la terre. Toutefois,
si la charge calculée au branchement d’un immeuble d’habitation dépasse 250 kVA et si un personnel d’entretien
qualifié est disponible, il est permis d’utiliser dans chacun des logements, des tensions supérieures, pourvu que la
tension à la terre ne dépasse pas celle d’un réseau nominal en étoile à 347/600 Y. Dans ce cas, il n’est permis
d’alimenter que l’appareillage fixe (non portatif) destiné :
a) au chauffage de l’air, à condition que les thermostats muraux fonctionnent à une tension ne dépassant pas
300 volts à la terre ;
b) au chauffage de l’eau ;
c) à la climatisation.
2-108 Exécution du travail
Tout montage mécanique se rapportant à une installation électrique doit être exécuté de façon acceptable.
2-110 Matériau pour ancrage dans la maçonnerie ou le béton
Il est interdit d’utiliser le bois ou tout autre matériau semblable comme ancrage dans la maçonnerie ou le béton pour
supporter un appareillage électrique.
2-112 Protection contre la corrosion des matériaux utilisés pour le câblage
1. Les métaux utilisés pour le câblage, tels ceux entrant dans la fabrication des canalisations, gaines et armures de
câbles, boîtes et garnitures, doivent être résistants à la corrosion ou protégés de façon appropriée contre la
corrosion en tenant compte de l’environnement dans lequel ils seront installés.
2. Il faut éviter la possibilité d’une action galvanique par la mise en contact de métaux différents.
2-114 Décapants
Pour souder le cuivre et ses alliages, on ne doit employer que des décapants qui n’ont aucune action corrosive sur
le cuivre.
2-116 Grosseur AWG des conducteurs
Sauf indication contraire, la désignation AWG dans ce code s’applique aux conducteurs en cuivre.
Entretien et fonctionnement
2-300 Exigences générales relatives à l’entretien et au fonctionnement de l’appareillage électrique
1. Tout appareillage électrique en service doit être maintenu en bon état de marche et de sécurité.
2. L’appareillage électrique de secours doit faire l’objet d’inspections périodiques et être mis à l’essai, le cas
échéant, afin d’en vérifier le bon fonctionnement.
3. Tout appareillage électrique rarement utilisé et maintenu en état de fonctionnement pour un usage éventuel doit
être bien examiné avant d’être mis en marche de façon à en assurer le bon fonctionnement.
4. L’appareillage défectueux doit être remis en bon état ou déconnecté de façon permanente.
2-302 Entretien dans les emplacements dangereux
Là où se trouvent des substances ou des gaz explosifs ou inflammables, on doit prendre les précautions suivantes :
a) aucune réparation ou modification ne doit être faite à un appareillage sous tension ;
b) les surfaces de montage et dispositifs d’étanchéité des boîtes doivent être entretenus de façon à en assurer la
sécurité d’origine.
2-304 Déconnexion
1. On ne doit procéder à aucune réparation ou modification d’un appareillage sous tension, sauf s’il n’est pas
possible de déconnecter complètement cet appareillage.
2. Les commutateurs à trois ou quatre directions ne doivent pas être considérés comme des dispositifs de
sectionnement.
3. Pendant que se poursuivent des travaux sur un appareillage électrique, on doit prendre toutes les mesures
nécessaires pour éviter que l’appareillage soit mis sous tension : mise sous clé des disjoncteurs ou des
interrupteurs, panneaux d’avertissement, gardiens ou tout autre moyen aussi efficace pour empêcher la mise
sous tension de l’appareillage.
2-306 Entretien de l’appareillage sous tension
Il est interdit de travailler sur un appareillage sous tension, à moins d’utiliser l’équipement approprié tel que pinces
isolantes, gants en caoutchouc, bottes ou bottines, tapis ou tout autre moyen d’isolation approuvé. Cet équipement
doit toujours être maintenu en très bon état.
2-308 Espace utile autour de l’appareillage électrique
1. Il doit y avoir un espace utile d’au moins 1 m assurant une position stable autour de l’appareillage électrique tel
que tableaux de contrôle, de distribution et de commande et centres de commande de moteurs dans des boîtiers
métalliques. Toutefois, un espace utile n’est pas requis derrière les appareils comportant des éléments
renouvelables tels que fusibles ou interrupteurs si tous les raccords sont accessibles autrement que par l’arrière.
2. L’espace prescrit au paragraphe 1. doit s’ajouter à l’espace requis pour le fonctionnement de l’appareillage à
éléments amovibles, que ces derniers soient connectés, en position d’essai ou complètement déconnectés, et il
doit être suffisant pour permettre l’ouverture des portes de coffrets et des panneaux à charnières à un angle d’au
moins 90E.
3. Il doit y avoir un espace utile, dont les dimensions ne sont pas inférieures à celles prescrites au tableau 56,
et assurant une position stable autour de l’appareillage électrique tel que tableaux de contrôle, de commande et
centres de commande de moteurs comportant des pièces sous tension à découvert.
4. La hauteur libre minimale des espaces utiles autour des tableaux de contrôle ou des centres de commande de
moteurs doit être de 2,2 m si des pièces nues sous tension y sont constamment à découvert. 2
2-310 Entrée et sortie de l’espace utile (voir l’annexe B)
1. Un local contenant de l’appareillage électrique et l’espace utile autour de cet appareillage doivent avoir des
issues appropriées, libres de toute obstruction.
2. Si le local ou l’espace mentionné au paragraphe 1. renferme de l’appareillage dont le courant nominal est d’au
moins 1200 A, ou la tension nominale, de plus de 750 V, et que cet appareillage est constitué de
transformateurs, de dispositifs de protection contre les surintensités, d’appareillages de commutation ou de
dispositifs de sectionnement, cet appareillage doit être aménagé de façon que s’il se produit une défaillance de
l’appareillage, il soit possible de quitter le local ou l’espace dont il est question en paragraphe 1. sans passer
près de la défaillance. Si pareil aménagement n’est pas possible, l’espace libre et dégagé exigé à l’article
2-308 1. et 2. doit être d’au moins 1,5 m.
3. La défaillance possible dont il est question au paragraphe 2. peut se produire n’importe où à l’intérieur ou à
l’extérieur de l’appareillage.
4. Les portes ou barrières doivent pouvoir s’ouvrir facilement de l’intérieur, sans l’aide de clé ou d’outil.
2-312 Accessibilité pour l’entretien (voir l’annexe G)
Les passages et les espaces utiles autour de l’appareillage électrique ne doivent pas être utilisés pour l’entreposage
et doivent toujours être dégagés et disposés de façon à permettre aux personnes autorisées un accès facile aux
éléments qui exigent de la surveillance.
2-314 Éclairage de l’appareillage
Il doit y avoir un éclairage suffisant pour permettre la manœuvre et l’entretien appropriés de l’appareillage
électrique.
2-316 Substances inflammables à proximité de l’appareillage électrique
On ne doit pas stocker ni placer des substances inflammables à proximité de l’appareillage électrique.
2-318 Ventilation (voir l’annexe B)
Il faut assurer une ventilation suffisante pour éviter que la température ambiante d’un appareillage électrique ne
dépasse celle qui est normalement permise pour cet appareillage.
2-320 Drainage
L’appareillage électrique conçu pour assurer l’écoulement de la condensation doit être installé de façon que le trajet
du drainage ne risque pas d’être obstrué.
2-322 Appareillage électrique à proximité de compteurs à gaz combustibles et autres dispositifs
1. S’il est installé dans un bâtiment, l’appareillage électrique producteur d’arc doit être installé à une distance d’au
moins 900 mm d’un compteur servant à mesurer des gaz combustibles.
2. S’il est installé à l’extérieur, l’appareillage électrique producteur d’arc doit être installé à une distance d’au
moins 1 m de toute sortie d’évent ou de soupape de sûreté pour gaz combustible.
Boîtiers
2-400 Désignation et usage des boîtiers (voir l’annexe B)
1. Pour l’appareillage électrique autre que les moteurs ou les génératrices, les boîtiers doivent être sélectionnés en
fonction de l’usage auquel ils sont destinés — voir le tableau 65 — et être désignés comme suit :
a) type 1, pour usage à l’intérieur dans des emplacements ordinaires ;
b) type 2, pour usage à l’intérieur, aux endroits où le boîtier est exposé aux gouttes de liquide provenant de la
condensation ou d’autres causes ;
c) type 3R, pour usage à l’extérieur ;
d) type 4, pour usage aux endroits où le boîtier peut être arrosé directement ;
e) type 5, pour usage à l’intérieur dans des endroits où de la poussière, de la charpie ou des fibres non
dangereuses sont susceptibles de se déposer ou d’être en suspension dans l’atmosphère.
2. Il est permis de substituer d’autres types de boîtiers répertoriés au tableau 65 à ceux qui sont exigés au
paragraphe 1., à condition que ces boîtiers offrent un degré de protection au moins égal à celui exigé au
paragraphe 1. en fonction de l’usage auquel ils sont destinés, comme il est indiqué au tableau 65.
3. Les boîtes pour l’appareillage utilisé dans les emplacements dangereux doivent être désignées conformément à
l’article 18-052.
2-402 Marquage des boîtiers
À l’exception des boîtiers de type 1 (usage général), tous les boîtiers décrits au tableau 65 doivent porter un
marquage pour en indiquer le type ou la désignation.
2-404 Marquage des moteurs
1. Les moteurs totalement fermés, à l’épreuve du dégoulinement et des intempéries, dont l’emploi est prévu dans
des emplacements non dangereux, doivent porter l’un des marquages suivants :
a) pour les moteurs à l’épreuve du dégoulinement, les lettres *DP+ ou l’expression *À l’épreuve du
dégoulinement+ ;
b) pour les moteurs à l’épreuve des intempéries, les lettres *WP+ ou l’expression *À l’épreuve des
intempéries+ ;
c) pour les moteurs totalement fermés, les lettres *TE+ ou l’expression *Totalement fermé+.
2. Malgré le paragraphe 1., il n’est pas nécessaire d’apposer un marquage sur les moteurs à usage spécial utilisés
comme éléments d’appareils particuliers.
Section 4 — Conducteurs
4-000 Domaine d’application
Cette section s’applique uniquement aux conducteurs d’éclairage, aux conducteurs d’appareil et aux conducteurs
des circuits d’alimentation, à moins que son application à d’autres conducteurs ne soit spécifiquement prescrite
ailleurs dans ce code.
4-002 Grosseur des conducteurs
À l’exception des cordons souples, des fils d’appareillage, des fils et câbles de circuits de commande, la grosseur
4
des conducteurs de cuivre ne doit pas être inférieure à 14 AWG, et celle des conducteurs d’aluminium ne doit pas
être inférieure à 12 AWG.
4-004 Courants admissibles dans les fils et les câbles (voir l’annexe B)
1. Le courant maximal que peut porter un conducteur de cuivre d’une grosseur et d’un isolant donnés doit être
conforme à ce qui suit :
a) monoconducteur et câble monoconducteur armé ou sous gaine de métal, à l’air libre — voir le tableau 1 ;
b) canalisation à un, deux ou trois conducteurs ou câble à deux ou trois conducteurs, sous réserve du
paragraphe 1. d) — voir le tableau 2 ;
c) canalisation ou câble à au moins quatre conducteurs : prendre la valeur inscrite au tableau 2 et y appliquer
les facteurs de correction du tableau 5C ;
d) monoconducteur et câble à deux, trois ou quatre conducteurs et câble armé ou sous gaine métallique à un,
deux, trois ou quatre conducteurs, de grosseur 1/0 AWG ou supérieure, souterrains — voir la méthode de
calcul de la norme IEEE 835, Standard Power Cable Ampacity Tables.
2. Le courant maximal que peut porter un conducteur d’aluminium d’une grosseur et d’un isolant donnés doit être
conforme à ce qui suit :
a) monoconducteur et câble monoconducteur armé ou sous gaine de métal, à l’air libre — voir le tableau 3 ;
b) canalisation à un, deux ou trois conducteurs ou câble à deux ou trois conducteurs, sous réserve du
paragraphe 2. d) — voir le tableau 4 ;
c) canalisation ou câble à au moins quatre conducteurs — prendre la valeur inscrite au tableau 4 et y appliquer
les facteurs de correction du tableau 5C ;
d) monoconducteur et câble à deux, trois ou quatre conducteurs et câble armé ou sous gaine métallique à un,
deux trois ou quatre conducteurs, de grosseur 1/0 AWG ou supérieure, souterrains — voir la méthode de
calcul de la norme IEEE 835, Standard Power Cable Ampacity Tables.
3. Le conducteur neutre qui ne porte que le courant non équilibré des autres conducteurs, comme dans le cas de
circuits normalement équilibrés à trois conducteurs ou plus, n’est pas considéré comme un conducteur pour la
détermination des courants admissibles dont il est question aux paragraphes 1. et 2.
4. Si la charge est raccordée à un réseau quadrifilaire triphasé, entre un conducteur de phase et le neutre, ou entre
deux conducteurs de phase et le neutre, le conducteur commun porte un courant comparable à celui circulant
dans les conducteurs de phase et doit être compté dans la détermination des courants admissibles dont il est
question aux paragraphes 1. et 2.
5. Les courants admissibles des câbles avec conducteur neutre de soutien doivent être conformes au tableau 36.
6. On ne doit pas tenir compte du conducteur de continuité des masses au cours de la détermination des courants
admissibles dont il est question aux paragraphes 1. et 2.
7. Les facteurs de correction spécifiés dans cet article :
a) s’appliquent exclusivement aux conducteurs d’éclairage et d’énergie dans un câble ou une canalisation,
et doivent être déterminés en fonction du nombre de conducteurs ;
b) ne s’appliquent pas aux conducteurs dans les caniveaux auxiliaires.
8. On doit appliquer le facteur de correction du tableau 5A si des conducteurs sont installés dans un endroit où la
température ambiante est ou est susceptible d’être supérieure à 30 EC.
9. Si des monoconducteurs pour l’air libre sont placés en contact les uns avec les autres, leur courant admissible
doit être corrigé en appliquant les facteurs du tableau 5B dans le cas d’au plus quatre conducteurs en contact ;
dans le cas de plus de quatre conducteurs en contact, il faut utiliser les valeurs données au tableau 2 ou 4.
10. Si des câbles multiconducteurs sont placés en contact les uns avec les autres sur des distances excédant
600 mm, le courant admissible des conducteurs doit être corrigé en appliquant les facteurs du tableau 5C.
11. Le courant admissible des conducteurs de températures nominales différentes et installés dans la même
canalisation doit être déterminé en se basant sur le conducteur ayant la température nominale la moins élevée.
12. Le courant admissible des conducteurs ajoutés dans une canalisation et le courant admissible des conducteurs
déjà dans la canalisation doivent être déterminés conformément aux paragraphes pertinents.
13. Si plus d’un courant admissible peut convenir à un circuit donné composé de câbles monoconducteurs ou
multiconducteurs, étant donné qu’une partie d’une installation souterraine se prolonge à découvert, la valeur la
plus faible s’applique, sous réserve du paragraphe 14.
14. Si la partie à faible courant admissible d’un câble constitué d’au plus quatre conducteurs n’excède pas 10 % de
la longueur du circuit ou 3 m, en retenant la plus faible de ces deux valeurs, il est permis d’utiliser le courant
admissible le plus élevé.
) 15. Si le facteur d’utilisation de la charge est inférieur à 1,00 et s’il est connu ou peut être appuyé par des
documents, le courant admissible des conducteurs obtenu selon les paragraphes 1. d) et 2. d) peut être accru par
l’application de ce facteur d’utilisation dans le calcul du courant admissible.
) 16. Compte tenu du courant admissible accru de tout conducteur obtenu selon le paragraphe 15., aucun autre
facteur fondé sur la diversité des charges n’est admis.
4-006 Conducteurs isolés
1. Pour déterminer le type d’isolant approprié aux conditions d’utilisation d’un conducteur, il faut consulter le
tableau 19, à moins d’indication contraire dans d’autres sections de ce code.
2. Si des conducteurs isolés peuvent entrer en contact avec des vapeurs condensées ou liquides de nature alcaline
ou acide, des solvants organiques tels que hydrocarbures, cétones, éthers, alcools ou autres liquides dérivés de
ces produits, ces conducteurs doivent être d’un type résistant à ces matériaux, ou leur isolant doit être protégé
par une gaine de plomb ou autre matériau résistant à la corrosion.
4-008 Courants de gaine dans les câbles monoconducteurs sous gaine métallique (voir l’annexe B)
1. Si les courants de gaine dans les câbles monoconducteurs recouverts d’une gaine continue de plomb,
d’aluminium ou de cuivre sont susceptibles d’exposer l’isolant à des températures supérieures à celles qui sont
prévues pour cet isolant, ces câbles doivent être :
a) dévalués à 70 % de leur courant admissible ;
b) dévalués suivant les recommandations du fabricant et conformément à l’article 2-030 ; ou
c) installés de façon à empêcher le passage des courants de gaine.
2. Les courants parasites qui peuvent exister dans un câble armé monoconducteur doivent être traités de la même
façon que les courants de gaine mentionnés au paragraphe 1.
4-010 Utilisation des cordons souples
1. On doit se reporter au tableau 11 pour déterminer quel est le type de cordon souple qui convient à un usage
précis.
2. Il est permis d’utiliser du cordon souple :
a) pour l’appareillage électrique à usage domestique ou à usage analogue, dont l’intensité nominale ne dépasse
pas 15 A à des tensions non supérieures à 250 V, si cet appareillage est destiné à être :
(i) transporté d’un lieu à un autre ; ou
(ii) raccordé de façon amovible conformément à une norme de la Deuxième partie ;
b) pour l’appareillage électrique à usage industriel, dont l’utilisation exige qu’on puisse le déplacer ;
c) pour les appareils suspendus ;
d) pour le câblage des grues et des appareils de levage ;
e) pour le raccordement de l’appareillage fixe, afin d’en faciliter l’échange, si l’article 2-030 permet une
dérogation ;
f) pour empêcher la transmission des bruits et des vibrations ;
g) pour le raccordement des composants électriques qui doivent pouvoir se déplacer les uns par rapport aux
autres ;
h) pour le raccordement d’appareils tels que cuisinières et sécheuses ;
i) pour le branchement (à l’aide d’une fiche) et l’interconnexion de systèmes de traitement de données,
à condition qu’il s’agisse d’un cordon hyper-résistant.
3. Il est interdit d’utiliser du cordon souple :
a) pour remplacer du câblage fixé sur charpente ou pour être :
)
cordon et appareil pour indiquer qu’il est capable de supporter un poids allant jusqu’à 11 kg.
4. Le cordon souple doit être protégé de l’endommagement mécanique au moyen d’un manchon isolant ou d’une
4
autre façon appropriée, à l’endroit où il traverse une paroi ou une cloison d’un appareillage ou au point de
pénétration dans une douille de lampe.
5. Si un cordon souple est utilisé comme prolongateur pour le branchement d’un appareil ou autre dispositif,
aucune des pièces sous tension ne doit être à découvert si l’une des extrémités est reliée à une source
d’alimentation tandis que l’autre n’est pas raccordée à l’appareil.
4-012 Grosseur des cordons souples
La grosseur d’un cordon souple ne doit pas être inférieure à 18 AWG pour conducteur en cuivre, sauf pour :
a) le cordon tinsel qui peut être de grosseur 27 AWG en cuivre ;
b) les cordons pour utilisation avec des appareils spéciaux, qui peuvent être de grosseur 20 AWG en cuivre.
4-014 Courant admissible dans les cordons souples
1. Le courant maximal pouvant être porté par au moins deux conducteurs en cuivre, d’une grosseur donnée,
contenus dans un cordon souple doit être conforme à ce qui suit :
a) deux ou trois conducteurs, voir le tableau 12 ;
b) quatre, cinq ou six conducteurs, prendre 80 % de la valeur inscrite au tableau 12 ;
c) 7 à 24 conducteurs, prendre 70 % de la valeur inscrite au tableau 12 ;
d) 25 à 42 conducteurs, prendre 60 % de la valeur inscrite au tableau 12 ;
e) 43 conducteurs ou plus, prendre 50 % de la valeur inscrite au tableau 12.
2. On ne doit pas tenir compte des conducteurs de continuité des masses de l’appareil ni du conducteur utilisé
comme neutre qui porte seulement le courant non équilibré des autres conducteurs, comme dans le cas de
circuits normalement équilibrés à trois conducteurs ou plus, au cours de la détermination des courants
admissibles.
4-016 Cordon souple utilisé dans les étalages ou les vitrines
1. Le cordon souple utilisé dans les étalages ou les vitrines doit être au moins de type très résistant à moins qu’il
ne s’agisse de luminaires suspendus au moyen d’une chaîne.
2. Des cordons souples peuvent être utilisés pour alimenter des lampes portatives et tout autre dispositif utilisé au
cours d’expositions.
) 4-018 Fil d’appareillage
1. Le tableau 11 détermine le type de fil d’appareillage en fonction des conditions d’utilisation.
2. La grosseur du fil d’appareillage utilisé comme fil d’appareil ne doit pas être inférieure à 18 AWG en cuivre.
3. Le fil d’appareillage, y compris les ensembles, destiné à d’autres usages que ceux indiqués au paragraphe 2.
doit être de grosseur au moins égale à 26 AWG en cuivre pour une tension nominale de 300 V et au moins
égale à 24 AWG en cuivre pour une tension nominale de 600 V.
4. Le courant maximal qu’un fil d’appareillage d’une grosseur donnée peut supporter doit être conforme au
tableau 12.
4-020 Isolation des conducteurs neutres
1. Sous réserve des articles 6-302, 6-308, 12-302 et 12-318, les conducteurs neutres doivent être isolés.
2. Si des conducteurs neutres isolés sont utilisés, la température nominale de l’isolant ne doit pas être inférieure à
celle de l’isolant des conducteurs non mis à la terre.
4-022 Grosseur du conducteur neutre
1. Le conducteur neutre doit avoir un courant admissible suffisant pour porter la charge non équilibrée.
2. La charge maximale non équilibrée doit être la charge maximale connectée à la fois au conducteur neutre et à
un conducteur quelconque non mis à la terre, tel qu’il est déterminé par la section 8, sous réserve de ce qui
suit :
a) on ne doit pas réduire la grosseur du neutre pour la portion de la charge qui concerne l’éclairage à
décharge ;
b) sous réserve du sous-paragraphe a), il est permis qu’un facteur de demande de 70 % soit appliqué à la
portion de la charge non équilibrée dépassant 200 A.
3. La grosseur d’un conducteur neutre de branchement ne doit pas être inférieure à celle déterminée
conformément au paragraphe 1., et doit :
a) être au moins de grosseur 10 AWG en cuivre ou 8 AWG en aluminium ;
b) avoir un courant admissible au moins égal à celui du conducteur de mise à la terre exigé par l’article 10-812,
sauf dans le cas d’un câble de branchement ou si les conducteurs de branchement sont de grosseur 10 AWG
en cuivre ou 8 AWG en aluminium.
4. Pour déterminer le courant admissible d’un conducteur neutre non isolé dans une canalisation, il faut considérer
que ce conducteur est pourvu d’un isolant dont la température nominale n’est pas supérieure à celle des
conducteurs adjacents du circuit.
4-024 Conducteur neutre commun
Si tous les conducteurs des circuits d’artères se trouvent regroupés sous une même enveloppe métallique, il est
permis qu’un conducteur neutre commun soit employé dans les cas suivants :
a) deux ou trois artères monophasées à trois fils ; ou
b) deux artères triphasées à quatre fils.
4-026 Installation de conducteurs neutres
Si un branchement, une artère ou une dérivation doit être équipé d’un conducteur neutre, ce dernier doit être
installé :
a) dans tous les disjoncteurs et interrupteurs sous boîtier individuel ;
b) dans tous les centres de distribution reliés au circuit ;
c) en effectuant toutes les connexions au neutre à l’intérieur des boîtiers et des centres ; et
d) de manière que n’importe quel conducteur neutre puisse être déconnecté sans que cela entraîne la
déconnexion de tout autre conducteur neutre.
4-028 Identification des conducteurs neutres isolés en cuivre ou en aluminium, de grosseur 2 AWG ou
plus petit
) 1. Sous réserve des paragraphes 2., 3. et 4., tous les conducteurs neutres isolés doivent être identifiés au moyen
d’un revêtement de couleur blanche ou gris naturel dans les cas suivants :
a) s’ils sont installés dans une canalisation et s’ils font partie d’un branchement du consommateur basse
tension relié à un coffret de branchement d’au plus 200 A ;
b) si leur grosseur est égale ou inférieure à 2 AWG pour le cuivre ou l’aluminium ; ou
c) si une partie d’un cordon souple est connectée à demeure aux conducteurs mentionnés aux sous-paragraphes
a) ou b).
2. Si des conducteurs sont installés sous une même enveloppe (canalisation, boîte ou autre type de boîtier) et si le
conducteur repéré d’un système est sous enveloppe blanche ou grise, le conducteur repéré des autres systèmes,
le cas échéant, doit être identifié d’une couleur distinctive. Il est permis que l’enveloppe de ces conducteurs
soit blanche et marquée d’un trait de couleur (autre que le vert) sur toute sa longueur.
3. L’enveloppe du ou des autres conducteurs doit être, sur toute sa longueur, d’une couleur contrastant avec celle
d’un conducteur repéré. Toutefois, pour les cordons souples dont le conducteur repéré porte en relief sur toute
sa longueur un ou plusieurs traits, les autres conducteurs ne doivent porter aucun trait en relief.
∆ 4. Dans le cas d’un câble multiconducteur, le conducteur neutre isolé peut être désigné comme étant le conducteur
repéré au moyen d’un marquage permanent (peinture ou autre moyen approprié) apposé à chaque point où les
conducteurs individuels ont été rendus accessibles et visibles par enlèvement de l’enveloppe extérieure du
câble. Toutefois, le marquage en question du conducteur repéré ne doit pas rendre illisibles les numéros inscrits
par le fabricant sur les conducteurs.
) 4-030 Identification des conducteurs neutres isolés en cuivre ou en aluminium, de grosseur supérieure
à 2 AWG.
Pour les conducteurs neutres isolés non mentionnés à l’article 4-028 1., l’identification doit être continue et
identique à celle des conducteurs de grosseur égale ou inférieure à 2 AWG ; sinon chaque longueur continue de
conducteur doit être convenablement étiquetée ou marquée clairement à chaque extrémité, au moment de
l’installation, afin de pouvoir être identifiée facilement.
4-032 Identification des conducteurs neutres à isolant minéral
Dans le cas de conducteurs neutres à isolant minéral auxquels il est impossible de donner une identification continue
au cours de leur fabrication, chaque longueur continue de conducteur utilisée doit être marquée de manière évidente
et permanente à chaque extrémité, au cours de son installation, afin de pouvoir être repérée facilement.
4-034 Utilisation de conducteurs repérés 4
1. On ne peut utiliser un conducteur repéré à la place d’un conducteur dont aucune identification n’est exigée par
les présents articles. Toutefois, dans les installations en câble armé, en câble sous gaine d’aluminium ou en
câble sous gaine non métallique, il est permis que le conducteur repéré soit rendu non identifié de façon
permanente, par de la peinture ou autrement, à chaque endroit où l’enveloppe extérieure a été enlevée et où les
conducteurs sont devenus accessibles et visibles.
2. Si du câble armé, du câble sous gaine d’aluminium ou du câble sous gaine non métallique contenant un
conducteur repéré est utilisé pour des boucles d’interrupteurs unipolaires ou d’interrupteurs à trois ou à quatre
directions, il n’est pas nécessaire de faire disparaître, de façon permanente, à l’interrupteur, l’identification du
conducteur repéré, si les connexions sont faites de manière que le conducteur non repéré soit le conducteur qui
retourne de l’interrupteur à la sortie d’éclairage.
3. Si on emploie du câble armé, du câble sous gaine d’aluminium ou du câble sous gaine non métallique, on doit,
si l’on ne veut pas inclure le conducteur repéré dans le circuit, couper un bout de ce conducteur ou indiquer
clairement par d’autres moyens que ce dernier ne fait pas partie du circuit. Ceci doit être fait partout où
l’enveloppe extérieure du câble a été enlevée de façon à rendre accessibles et visibles les conducteurs
individuels.
4. Si une dérivation multifilaire contient un conducteur repéré, la continuité électrique de ce conducteur doit être
assurée en tout temps, indépendamment des raccords aux appareils (douilles de lampes, prises de courant,
ballasts, etc.) de manière que ces derniers puissent être débranchés sans interrompre cette continuité.
4-036 Couleur des conducteurs
1. Les conducteurs isolés de mise à la terre ou de continuité des masses doivent :
a) avoir une finition extérieure continue verte ou verte avec une ou plusieurs rayures jaunes ; ou
b) s’ils sont de grosseur supérieure à 2 AWG, porter une étiquette ou un marquage permanent de couleur verte
ou verte avec une ou plusieurs rayures jaunes à chaque extrémité et partout où ils sont accessibles.
2. Les conducteurs dont la couleur ou le marquage est conforme au paragraphe 1. doivent être utilisés uniquement
comme conducteurs de mise à la terre ou de continuité des masses.
3. Si un code de couleurs est requis pour distinguer les circuits, on doit utiliser le code de couleurs suivant, sauf
dans le cas du câble de branchement et dans le cas de prescriptions contraires aux articles 4-030, 4-032
et 6-308 :
1 phase c.a. ou c.c. (2 fils) — un noir et un rouge ;
ou
un noir et un blanc*† (si un conducteur repéré est obligatoire) ;
1 phase c.a. ou c.c. (3 fils) — un noir, un rouge et un blanc*† ;
3 phases c.a. — un rouge (phase A),
un noir (phase B),
un bleu (phase C),
un blanc* (si un neutre est obligatoire).
*ou gris
†ou blanc avec rayure de couleur (voir l’article 4-034)
4. Si le point médian d’une phase d’un secondaire à quatre fils connecté en delta est mis à la terre pour alimenter
des luminaires et autres charges analogues, les conducteurs doivent être repérés par couleur conformément au
paragraphe 3. et le conducteur de phase A doit être celui qui a la tension à la terre la plus élevée.
5. Si un panneau est alimenté à partir d’un réseau à quatre fils connecté en delta, le conducteur mis à la terre dont
il est question au paragraphe 4. doit être situé dans un compartiment prévu pour les connexions à une
seule phase et le conducteur de phase ayant la tension à la terre la plus élevée doit être séparé de ce
compartiment par une barrière appropriée.
4-038 Utilisation des câbles de puissance mobiles
1. Il faut se référer au tableau 11 pour déterminer quel est le type de câble de puissance mobile qui convient à un
usage précis.
2. Il est permis d’utiliser des câbles de puissance mobiles :
a) pour l’appareillage électrique destiné à être :
(i) transporté d’un lieu à un autre ; ou
(ii) raccordé de façon amovible conformément à une norme du Code canadien de l’électricité, Deuxième
partie ;
b) pour le câblage des grues et des appareils de levage ;
c) pour le raccordement de l’appareillage fixe afin d’en faciliter l’échange ;
d) pour le raccordement des composants électriques qui doivent pouvoir se déplacer les uns par rapport aux
autres ;
e) pour le raccordement de l’appareillage utilisé conjointement avec les manèges ambulants.
3. Il est interdit d’utiliser des câbles de puissance mobiles :
a) pour remplacer du câblage fixé sur charpente ou pour être :
(i) fixés à un élément de charpente ;
(ii) passés à travers des trous dans les murs, les plafonds ou les planchers des structures permanentes ; ou
(iii) passés à travers des baies de portes ou de fenêtres ou des ouvertures semblables des structures
permanentes ; ou
b) à une température supérieure à la température nominale du câble ou à une température suffisamment basse
pour risquer d’endommager l’isolant ou l’enveloppe extérieure.
4. Un câble de puissance mobile qui traverse la paroi d’un coffret ou un raccord doit être protégé conformément à
l’article 12-3024.
4-040 Courant admissible du câble de puissance mobile
1. Le courant maximal pouvant être porté par un ou plusieurs conducteurs en cuivre d’une grosseur donnée,
contenu dans un câble de puissance mobile, doit être conforme au tableau 12A.
2. On ne doit pas tenir compte des conducteurs de continuité des masses de l’appareil ni du conducteur utilisé
comme neutre qui porte seulement le courant non équilibré des autres conducteurs, comme dans le cas de
circuits normalement équilibrés à au moins trois conducteurs, au cours de la détermination des courants
admissibles.
Généralités
6-100 Terme spécial
6
La définition suivante s’applique à cette section.
Dispositif pour compteur avec transformateur. Dispositif muni de transformateurs de courant et qui peut
être pourvu d’interrupteurs d’essai posés dans le même boîtier.
6-102 Nombre admissible de branchements du distributeur (voir l’annexe B)
1. Il ne peut y avoir pour un même bâtiment plus d’un branchement du distributeur de même tension et de mêmes
caractéristiques provenant du même réseau ; cependant, il est permis d’avoir un branchement du distributeur
supplémentaire pour alimenter :
a) les pompes à incendie et autres systèmes d’alimentation de secours ;
b) les établissements industriels et autres structures complexes ; ou
c) les locaux autonomes, si les locaux :
(i) ne sont pas situés l’un au-dessus de l’autre ;
(ii) ont une entrée privée avec accès direct au niveau du sol.
2. Si plusieurs branchements du distributeur sont installés pour un bâtiment, tous les coffrets de branchement du
consommateur doivent, si possible, être groupés.
3. Si au moins deux coffrets de branchement installés conformément au paragraphe 2. ne sont pas groupés,
un schéma permanent doit être affiché sur ou à proximité de chaque coffret de branchement pour indiquer
l’emplacement de tous les autres coffrets qui alimentent le bâtiment.
6-104 Nombre admissible de branchements du consommateur par bâtiment
À moins d’une dérogation en vertu de l’article 2-030, le nombre de branchements du consommateur, de même
tension et de mêmes caractéristiques, raccordés à un même branchement du distributeur, qui aboutissent à un
bâtiment ou qui y pénètrent, ne doit pas dépasser quatre.
6-106 Alimentation provenant de plus d’un réseau
Si au moins deux réseaux indépendants doivent alimenter une même installation en tout ou en partie, l’appareillage
de commutation commandant les diverses alimentations doit être construit ou agencé de façon à rendre impossible
toute mise en circuit accidentelle d’un réseau avant la coupure d’un autre.
6-108 Branchement du distributeur à partir d’un réseau électrique de chemin de fer
Il n’est permis de raccorder un bâtiment à un réseau électrique de chemin de fer en utilisant un retour à la terre que
si ce bâtiment est relié au fonctionnement de ce réseau.
6-110 Branchements du consommateur à trois fils
Il doit y avoir des branchements à trois fils dans tous les cas où plus de deux circuits de dérivation de 120 V sont
installés, à moins que ce genre d’alimentation ne soit pas offert par le distributeur d’électricité.
6-112 Support pour l’assujettissement des conducteurs de branchement aériens du distributeur ou du
consommateur (voir l’annexe B)
1. Un dispositif acceptable pour assujettir tous les conducteurs de branchement du distributeur ou du
consommateur doit être installé.
2. Le point de raccord des conducteurs de branchement du distributeur ou du consommateur ne doit pas dépasser
le niveau du sol ou du trottoir de plus de 9 m et doit être situé de façon que le dégagement, entre les
conducteurs d’alimentation et un point quelconque au-dessus du sol fini, ne soit pas inférieur aux données
suivantes :
a) au-dessus des routes principales, des rues, des ruelles et des passages : 5,5 m ;
3. En ce qui a trait à l’article 6-104, on doit considérer chaque subdivision de l’embase pour compteurs comme un
branchement du consommateur.
6-202 Subdivision du branchement du consommateur principal
Dans le cas d’un branchement desservant plusieurs abonnés ou d’un branchement à taux multiples desservant un
seul abonné, chaque subdivision du branchement du consommateur principal doit avoir un coffret de branchement
séparé ; sinon, on doit utiliser l’appareillage de branchement multiple équivalent. Sauf par dérogation en vertu de
l’article 2-030 et uniquement pour les branchements à taux multiples d’un même local, si les dispositifs de
protection contre les surintensités du branchement du consommateur principal protègent efficacement une
subdivision de ce branchement, le coffret séparé pour la subdivision ainsi protégée n’est pas obligatoire.
6-204 Boîtes à fusibles sur les coffrets de branchement
6
Si un coffret de branchement comprend un ou plusieurs porte-fusibles qui peuvent être atteints sans qu’il soit
nécessaire d’ouvrir la porte d’un coffret de branchement doivent, ainsi que leurs fusibles, être rendus inaccessibles
au moyen d’un couvercle distinct à fermeture solide ou à ressort.
6-206 Emplacement de l’appareillage de branchement du consommateur (voir les annexes B et G)
1. Les coffrets ou autres appareillages de branchement du consommateur doivent :
a) être installés dans un emplacement conforme aux exigences du distributeur d’électricité ;
b) être faciles d’accès ou avoir des commandes faciles d’accès ;
c) ne pas être placés dans des soutes à charbon, placards, salles de bains, cages d’escaliers et pièces où la
température ambiante est normalement supérieure à 30 EC, dans des emplacements dangereux, dans des
endroits où le dégagement vertical est inférieur à 2 m, ni dans tout autre endroit semblable ;
d) être placés à l’intérieur du bâtiment desservi, à moins que les conditions environnementales à l’intérieur de
la structure ne conviennent pas. Dans ce cas, il est permis, par dérogation en vertu de l’article 2-030, que le
coffret de branchement ou tout autre appareillage de branchement du consommateur soit placé à l’extérieur
du bâtiment ou sur un poteau et il doit :
(i) être abrité ou être à l’épreuve des intempéries ;
(ii) être protégé de l’endommagement mécanique s’il est installé à moins de 2 m au-dessus du sol ;
e) être aussi près que possible du point d’entrée des conducteurs de branchement du consommateur dans le
bâtiment.
2. Malgré le sous-paragraphe 1. b), il est permis de rendre inaccessible l’appareillage de coupure de branchement
s’il est susceptible d’être utilisé sans autorisation :
a) par un dispositif de verrouillage intégré ;
b) par un couvercle externe verrouillable ; ou
c) en plaçant le coffret de branchement dans une pièce, une armoire ou un bâtiment distinct.
6-208 Emplacement des conducteurs de branchement du consommateur
1. Les canalisations ou les câbles renfermant les conducteurs de branchement du consommateur doivent être
placés à l’extérieur des bâtiments, à moins qu’ils ne soient :
a) noyés dans du béton ou de la maçonnerie et entourés de ces matériaux de façon à obtenir un enrobage d’au
moins 50 mm, conformément aux articles appropriés de la section 12 ;
b) enfouis directement dans le sol, conformément à l’article 6-300, et placés sous une dalle en béton d’au
moins 50 mm d’épaisseur ; ou
c) installés dans un vide sanitaire à condition :
(i) que sa hauteur entre la partie la plus basse du plancher et le sol ou toute autre surface ne soit pas
supérieure à 1,8 m ;
(ii) que la construction soit de type incombustible ;
(iii) que le vide ne serve pas à l’entreposage de matières combustibles.
2. Malgré le paragraphe 1., il est permis que les canalisations ou les câbles renfermant les conducteurs de
branchement du consommateur pénètrent dans le bâtiment pour leur raccordement à un coffret de branchement.
6-210 Interrupteurs et disjoncteurs à isolant liquide utilisés comme interrupteurs de branchement du
consommateur
1. Les interrupteurs d’isolement doivent être installés du côté alimentation et être couplés aux interrupteurs et
disjoncteurs à isolant liquide, sauf dans le cas d’appareillage recouvert de métal, où le dispositif primaire
d’isolement doit être considéré comme l’équivalent d’un interrupteur d’isolement ou d’une lame d’isolement.
2. Si des bobines de déclenchement contre les surintensités tiennent lieu de disjoncteurs, on doit en placer une sur
chaque conducteur non mis à la terre du circuit. Toutefois, si la puissance des transformateurs est faible et si le
réseau qui alimente le branchement est peu étendu, il est permis, par dérogation en vertu de l’article 2-030, de
n’utiliser que deux bobines de déclenchement, une dans chaque phase d’un branchement biphasé à quatre fils
non mis à la terre.
6-212 Espace de câblage dans les boîtiers
1. Les boîtiers des disjoncteurs et des interrupteurs commandés de l’extérieur ne peuvent être utilisés comme
boîtes de jonction, boîtes de tirage ou canalisations servant au passage ou au raccordement des conducteurs
alimentant d’autres appareils.
2. Malgré le paragraphe 1., il est permis d’utiliser l’appareillage de branchement spécifiquement conçu pour
recevoir des dispositifs de contrôle du courant.
6-214 Marquage des coffrets de branchement
S’il y a plus d’un coffret de branchement, chacun doit porter une inscription lisible et permanente indiquant quelle
est l’installation ou la partie de l’installation qu’il commande.
Méthodes de câblage
6-300 Branchements du consommateur souterrains
1. Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, les conducteurs de branchements du consommateur souterrains
installés entre un réseau d’alimentation souterrain ou aérien et un bâtiment, doivent :
a) être installés dans un conduit rigide, ou un tube électrique non métallique seulement pour la partie
souterraine du tronçon de tube, et être de type convenant à l’utilisation dans les emplacements mouillés,
conformément au tableau 19 ; ou
) b) être du câble monoconducteur ou du câble multiconducteur pour les entrées de branchement au-dessous du
sol, conformément au tableau 19 pourvu :
(i) que son installation soit conforme à l’article 12-012 ;
(ii) que ce câble n’ait pas de joint entre le point de raccord de branchement et l’appareillage de
branchement du consommateur, sauf dans l’appareillage de mesure situé côté alimentation du coffret de
branchement.
2. Malgré l’alinéa 1. b) (ii), les joints réalisés sur la section souterraine d’un réseau de branchement du
consommateur souterrain sont permis s’ils sont effectués conformément à l’article 12-112 4. et s’ils sont
nécessaires pour réparer l’installation d’origine, installer un poteau ou relocaliser un branchement.
) 3. Les canalisations qui pénètrent dans un bâtiment et qui font partie d’un branchement du consommateur
souterrain doivent être scellées et doivent :
a) pénétrer dans le bâtiment au-dessus du niveau du sol si possible ;
b) être drainées convenablement ; ou
c) être installées de telle façon que l’humidité et les gaz ne puissent pas s’infiltrer dans le bâtiment.
4. On doit sceller, avec un mastic approprié, tout conduit de branchement du consommateur raccordé à un réseau
d’alimentation souterrain afin d’éviter la pénétration d’humidité ou de gaz.
) 6-302 Conducteurs aériens de branchement du consommateur
1. Les conducteurs de branchement du consommateur raccordés à un branchement aérien du distributeur, à tout
endroit au-dessus du sol sur un bâtiment ou autre structure, doivent être :
a) installés dans un conduit rigide ;
b) constitués de barres blindées ;
c) installés dans un tube électrique métallique en acier ;
d) installés dans un conduit métallique flexible, les conducteurs étant sous gaine de plomb ;
e) constitués de câble à isolant minéral autre que du type à gaine légère ;
f) constitués de câble sous gaine d’aluminium ;
g) constitués de câble du type ACWU75 ou ACWU90 ;
h) constitués de câble du type AC90 ; ou
i) constitués de câble du type TECK90.
) 2. Il est permis que la partie des conducteurs de branchement du consommateur en amont de la tête de
branchement du consommateur soit posée à l’extérieur, passe entre des bâtiments ou d’autres constructions ou
le long des murs du bâtiment, surplombe le toit d’un bâtiment ou soit installée sur celui-ci et constitue un
câblage exposé, conformément aux articles 12-302 à 12-318.
3. La longueur des conducteurs du branchement du consommateur, au-delà de la tête de branchement, doit être
suffisante sans toutefois être inférieure à 750 mm pour permettre la connexion aux conducteurs d’alimentation
du branchement du consommateur ou aux conducteurs dont il est question au paragraphe 2. Les conducteurs
doivent avoir des boucles d’égouttement.
4. Les conducteurs de branchement du consommateur ne doivent pas être de grosseur inférieure à 10 AWG en
5.
cuivre ou 8 AWG en aluminium.
L’isolant qui protège les conducteurs de branchement du consommateur doit convenir pour les données de
6
température de la région.
6-304 Emploi de câble à isolant minéral et de câble sous gaine d’aluminium
1. Le câble à isolant minéral et le câble sous gaine d’aluminium peuvent être utilisés pour les branchements du
consommateur, comme il est prévu à l’article 6-302, dans :
a) une installation à multiconducteurs ; ou
b) une installation à monoconducteur, de grosseur supérieure à 4 AWG en cuivre ou en aluminium.
2. Le câble à isolant minéral et le câble sous gaine d’aluminium peuvent être à découvert et directement fixés à la
surface sur laquelle ils sont posés. Toutefois, ils doivent être protégés conformément à l’article 6-306 b).
6-306 Canalisations de branchement du consommateur
Les canalisations de branchement du consommateur doivent :
a) contenir uniquement des conducteurs de branchement du consommateur et, sauf par dérogation en vertu de
l’article 2-030, les conducteurs d’un seul branchement du consommateur ;
b) être protégés de l’endommagement mécanique, conformément à l’article 12-932 ;
c) si elles sont de section circulaire, avoir un diamètre intérieur d’au moins 19 mm.
6-308 Utilisation d’un neutre nu dans un branchement du consommateur
Le conducteur neutre d’un branchement du consommateur peut être nu à condition :
a) qu’il soit en cuivre et posé dans une canalisation ;
b) qu’il soit en aluminium et installé au-dessus du sol dans une canalisation non métallique ou en aluminium ;
c) qu’il fasse partie d’une barre blindée ou d’un câble de branchement ; ou
d) qu’il fasse partie d’un câble ayant un conducteur neutre de soutien conformément à l’article 6-302 2.
6-310 Joints dans les conducteurs neutres de branchement du consommateur
Le conducteur neutre ou repéré d’un branchement du consommateur ne doit pas comporter de joint entre le point de
connexion et le coffret de branchement ou l’appareillage de branchement du consommateur équivalent. Toutefois, il
est permis qu’un joint, le cas échéant, soit effectué :
a) au moyen d’une bride ou d’une connexion boulonnée dans le dispositif de montage de compteurs ou à la
tête de branchement, si l’on utilise un câblage exposé conforme à l’article 6-302 2. ; ou
b) sous la terre, conformément à l’article 12-112 4., si un tel joint est requis pour réparer l’installation
d’origine, installer un poteau ou relocaliser un branchement.
) 6-312 Condensation dans les canalisations de branchement du consommateur
1. La canalisation de branchement pénétrant dans un bâtiment doit être scellée et si elle pénètre au dessus du
niveau du sol, elle doit être convenablement drainée à l’extérieur.
2. La canalisation de branchement ne doit pas aboutir sur le dessus d’un coffret de branchement, à moins d’être
drainée à l’extérieur.
Appareillage de mesure
6-400 Appareillage de mesure
L’appareillage de mesure comprend tous les transformateurs de courant et de tension, et tous les instruments de
mesure connexes.
Généralités
8-100 Détermination de l’intensité du courant
Dans un réseau c.a. basse tension, pour calculer l’intensité du courant résultant de charges exprimées en watts ou en
voltampères, le diviseur sera l’une des tensions suivantes 120, 208, 240, 277, 347, 416, 480 ou 600, selon le cas.
8-102 Chute de tension (voir l’annexe D)
1. La chute de tension d’une installation doit :
a) être basée sur la charge calculée de l’artère ou du circuit de dérivation ;
b) ne pas dépasser 5 % à partir du côté alimentation du branchement du consommateur (ou son équivalent)
jusqu’au point d’utilisation ;
c) ne pas dépasser 3 % dans une artère ou une dérivation.
2. En ce qui a trait au paragraphe 1., la charge de demande sur un circuit de dérivation doit être la charge
raccordée, si elle est connue ; sinon, il faut choisir la moindre des valeurs suivantes soit 80 % des
caractéristiques nominales des dispositifs de protection contre les surcharges, soit 80 % de celles des dispositifs
de protection contre les surintensités du circuit de dérivation.
8-104 Charge maximale d’un circuit (voir l’annexe B)
1. Le courant nominal en ampères d’un branchement du consommateur, d’une artère ou d’une dérivation doit être
conforme aux caractéristiques nominales en ampères du dispositif de protection contre les surintensités du
circuit ou le courant admissible des conducteurs, en retenant la plus faible de ces valeurs.
2. La charge calculée dans un circuit ne doit pas être supérieure au courant nominal en ampères du circuit.
3. La charge calculée dans un branchement du consommateur, dans une artère ou dans une dérivation doit être
considérée comme étant une charge continue à moins que l’on puisse démontrer qu’en service normal elle ne
peut être maintenue pendant :
a) un total de une heure ou plus pour toute période de deux heures, si la charge n’est pas supérieure à 225 A ;
ou
b) un total de plus de trois heures pour toute période de six heures, si la charge est supérieure à 225 A.
4. Lorsqu’un coffret de branchement, un interrupteur à fusible, un disjoncteur ou un panneau porte un marquage
indiquant qu’il convient pour service continu à 100 % du courant nominal en ampères de ses dispositifs de
protection contre les surintensités, la charge continue déterminée à partir de la charge calculée ne doit pas être
supérieure à :
a) 100 % du courant nominal en ampères du circuit, si le courant admissible des conducteurs est déterminé en
se basant sur la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 2 ou 4 ; ou
b) 85 % du courant nominal du circuit, si le courant admissible des conducteurs est déterminé en se basant sur
la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 1 ou 3.
5. Si un coffret de branchement, un interrupteur à fusible, un disjoncteur ou un panneau porte un marquage
indiquant qu’il convient pour service continu à 80 % du courant nominal de ses dispositifs de protection contre
les surintensités, la charge continue déterminée à partir de la charge calculée ne doit pas être supérieure à :
a) 80 % du courant nominal en ampères du circuit, si le courant admissible des conducteurs est déterminé en se
basant sur la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 2 ou 4 ; ou
b) 70 % du courant nominal du circuit, si le courant admissible des conducteurs est déterminé en se basant sur
la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 1 ou 3.
6. Si d’autres facteurs de dévaluation contribuent à diminuer le courant admissible des conducteurs, la grosseur du
conducteur doit être la plus grande des valeurs ainsi déterminées ou la plus grande des valeurs déterminées par
le paragraphe 4. ou 5.
7. Malgré les articles 4-004 1. d) et 4-004 2. d), le courant admissible des conducteurs souterrains ne doit,
en aucun cas, dépasser les valeurs déterminées par les sous-paragraphes 4. b) et 5. b).
8-106 Utilisation des facteurs de demande
1. Le courant nominal des interrupteurs et des conducteurs, calculé selon cette section, doit être considéré comme
un minimum. Toutefois, il est permis d’utiliser, s’ils sont acceptables, des conducteurs et des interrupteurs
dont le courant nominal est tout juste inférieur à l’usage courant, pourvu que le courant admissible ne soit pas
inférieur de plus de 5 % au minimum déterminé dans cette section.
2. Dans tous les cas autres que celui d’un branchement calculé selon les articles 8-200 et 8-202 du fait que les
valeurs au moment de la conception sont supérieures à celles qui sont prévues dans cette section, l’intensité de
courant doit être déterminée en fonction de ces nouvelles valeurs. 8
3. Si au moins deux charges sont installées de façon qu’une seule puisse être utilisée à n’importe quel moment, la
puissance doit être déterminée à partir de la charge d’utilisation la plus élevée.
4. Si des charges sont prévues pour des appareils de chauffage et des appareils de climatisation et que ces
appareils ne seront pas utilisés simultanément, la puissance doit être déterminée à partir de la charge
d’utilisation la plus élevée.
5. Si une artère alimente des charges de nature cyclique et qu’il est impossible que la charge maximale raccordée
soit alimentée au même moment, il est permis que le courant admissible des conducteurs de l’artère soit
déterminé selon la plus grande charge susceptible d’être alimentée au même moment.
6. Le courant admissible des conducteurs des artères ou des dérivations doit être déterminé selon le type
d’appareillage à alimenter, conformément aux sections qui en traitent.
7. Malgré cette section, il n’est en aucun cas obligatoire que le courant admissible des conducteurs d’une artère ou
d’une dérivation soit supérieur à celui des conducteurs du branchement ou de l’artère qui les alimente
respectivement.
8. Si des charges doivent être ajoutées à un branchement existant ou à une artère existante, il est permis que la
charge totale soit calculée en ajoutant la somme des charges additionnelles, avec les facteurs de demande
permis par ce code, à la charge maximale d’utilisation de l’installation existante, basée sur les douze derniers
mois. Toutefois, cette charge totale doit être conforme à l’article 8-104 4. et 5.
8-108 Espace pour les dérivations
1. Dans un logement individuel, le panneau doit offrir l’espace nécessaire pour accommoder au moins
l’équivalent du nombre suivant de dispositifs de protection contre les surintensités d’une dérivation de 120 V, y
compris l’espace pour deux dispositifs bipolaires de protection contre les surintensités de 35 A :
a) seize — dont au moins la moitié doivent être bipolaires, si le courant admissible des conducteurs du
branchement ou de l’artère n’est pas supérieur à 60 A ;
b) vingt-quatre — dont au moins la moitié doivent être bipolaires :
(i) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 60 A, mais non à
100 A ; ou
(ii) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 100 A, mais non
à 125 A, et si des dispositions sont prises en vue de l’installation d’un système de chauffage électrique
central ;
c) trente — dont au moins la moitié doivent être bipolaires :
(i) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 100 A, mais non
à 125 A ; ou
(ii) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 125 A, mais non
à 200 A, et si des dispositions sont prises en vue de l’installation d’un système de chauffage électrique
central ;
d) quarante — dont au moins la moitié doivent être bipolaires, si le courant admissible des conducteurs du
branchement ou de l’artère est supérieur à 125 A et si le logement n’est pas chauffé par un système de
chauffage électrique central.
2. Malgré le paragraphe 1., le panneau doit offrir un espace suffisant pour les deux dispositifs bipolaires de
protection contre les surintensités de 35 A et pour tous les autres dispositifs requis. De plus, il doit y avoir au
moins deux espaces pour l’addition de nouveaux dispositifs.
3. Pour un logement dans un immeuble d’habitation, le panneau doit offrir l’espace nécessaire pour au moins
l’équivalent du nombre suivant de dispositifs de protection contre les surintensités d’une dérivation de 120 V, y
compris l’espace pour un dispositif bipolaire de protection contre les surintensités de 35 A :
a) huit — si le courant admissible des conducteurs de l’artère alimentant le logement n’est pas supérieur à
60 A ;
b) douze — si le courant admissible des conducteurs de l’artère alimentant le logement est supérieur à 60 A.
8-110 Détermination des superficies
La surface habitable d’une habitation dont il est question aux articles 8-200 et 8-202 doit être déterminée selon les
dimensions intérieures et doit comprendre :
a) 100 % de la surface du rez-de-chaussée ; plus
b) 100 % de toute surface habitable aux étages supérieurs ; plus
c) 75 % de la surface du sous-sol.
Branchements et artères
8-200 Logements individuels (voir l’annexe B)
1. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou celui des conducteurs des artères alimentant
un logement individuel doit être la plus élevée des valeurs prescrites au sous-paragraphe a) ou b) :
a) (i) une charge de base de 5000 W pour les premiers 90 m2 de surface habitable (voir l’article 8-110) ; plus
(ii) 1000 W supplémentaires pour chaque surface supplémentaire de 90 m2 ou pour toute partie de surface
supplémentaire inférieure à 90 m2 ; plus
(iii) toutes les charges prévues pour le chauffage électrique, avec les facteurs de demande permis à la
section 62, ainsi que toutes les charges prévues pour la climatisation, avec un facteur de demande de
100 %, sous réserve de l’article 8-106 4. ; plus
(iv) toute charge prévue pour la cuisinière électrique calculée comme suit : 6000 W pour une seule
cuisinière, plus 40 % de la valeur excédant 12 kW dans le cas d’une cuisinière de plus de 12 kW ; plus
) (v) 100 % du facteur de demande prévu pour les chauffe-eau sans réservoir, les chauffe-eau électriques des
saunas, des piscines, des cuves de relaxation et des bains tourbillons ; plus
(vi) toutes les charges prévues, autres que celles qui sont déjà énumérées aux alinéas (i) à (v). Ces charges
doivent être calculées à 25 % de leur puissance nominale si elles sont supérieures à 1500 W et si l’on
prévoit l’installation d’une cuisinière électrique. Toutefois, si l’on ne prévoit pas l’installation d’une
cuisinière électrique, ces charges doivent être calculées à 100 % de leur puissance nominale jusqu’à
concurrence de 6000 W, plus 25 % de la charge excédant 6000 W ;
b) (i) 100 A si la surface de plancher, à l’exclusion de celle du sous-sol, est d’au moins 80 m2 ; ou
(ii) 60 A si la surface de plancher, à l’exclusion de celle du sous-sol, est inférieure à 80 m2.
2. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou des conducteurs des artères provenant d’un
branchement principal et alimentant au moins deux maisons d’une série de maisons en rangée doit être calculé
suivant :
a) le paragraphe 1., à l’exclusion de toute charge prévue pour le chauffage électrique ou pour la climatisation,
tout en appliquant aux charges les facteurs de demande prescrits à l’article 8-202 3. a) (i) à (v) ; plus
b) l’article 8-202 3. b), c) et d).
3. La charge totale calculée conformément au paragraphe 1. ou 2. ne doit pas être considérée comme une charge
continue en ce qui a trait à l’article 8-104.
8-202 Immeubles d’habitation (voir l’annexe B)
1. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou des conducteurs des artères provenant d’un
branchement principal et alimentant un logement d’un immeuble d’habitation doit être la plus élevée des
valeurs prescrites au sous-paragraphe a) ou b) suivant :
a) (i) une charge de base de 3500 W pour les premiers 45 m2 de surface habitable (voir l’article 8-110) ; plus
(ii) 1500 W supplémentaires pour les 45 m2 de surface additionnelle ou pour toute partie de cette surface ;
plus
(iii) 1000 W supplémentaires pour chaque surface ou tranche de surface supplémentaire dépassant les
premiers 90 m2 ; plus
(iv) toutes les charges prévues pour le chauffage électrique, avec les facteurs de demande permis à la
section 62, ainsi que toutes les charges prévues pour la climatisation, avec un facteur de demande de
100 %, sous réserve de l’article 8-106 4. ; plus
(v) toute charge prévue pour la cuisinière électrique calculée comme suit : 6000 W pour une seule
cuisinière, plus 40 % de la valeur excédant 12 kW dans le cas d’une cuisinière de plus de 12 kW ; plus
(vi) toutes les charges prévues, autres que celles qui sont déjà énumérées aux alinéas (i) à (v). Ces charges
doivent être calculées à :
A) 25 % de leur puissance nominale si elles sont supérieures à 1500 W, si l’on prévoit l’installation 8
d’une cuisinière électrique ; ou
B) 25 % de leur puissance nominale si elles sont supérieures à 1500 W plus 6000 W, si l’on ne
prévoit pas l’installation d’une cuisinière électrique ;
b) 60 A.
) 2. La charge totale calculée conformément au paragraphe 1. et au sous-paragraphe a), b) et c) du paragraphe 3. ne
doit pas être considérée comme une charge continue en ce qui a trait à l’article 8-104.
3. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou des conducteurs des artères provenant d’un
branchement principal et alimentant au moins deux logements doit être déterminé selon la charge calculée au
sous-paragraphe 1. a) et selon ce qui suit :
a) à l’exclusion de toutes les charges de chauffage électrique et de toutes les charges de climatisation, ce qui
suit doit être considéré comme la charge :
(i) 100 % de la charge calculée dans le logement dont la charge est la plus élevée ; plus
(ii) 65 % de la somme des charges calculées dans les deux logements dont les charges sont égales ou
immédiatement inférieures à celle de (i) ; plus
(iii) 40 % de la somme des charges calculées dans les deux logements dont les charges sont égales ou
immédiatement inférieures à celle de (ii) ; plus
(iv) 25 % de la somme des charges calculées dans les quinze logements dont les charges sont égales ou
immédiatement inférieures à celle de (iii) ; plus
(v) 10 % de la somme des charges calculées dans les autres logements ;
b) la somme de toutes les charges de chauffage électrique déterminées selon la section 62, doit être ajoutée à la
charge déterminée selon le sous-paragraphe a), sous réserve de l’article 8-106 4. ;
c) la somme de toutes les charges de climatisation doit être ajoutée, avec un facteur de demande de 100 %, à la
charge déterminée selon les sous-paragraphes a) et b), sous réserve de l’article 8-106 4. ;
d) de plus, toutes les charges d’éclairage, de chauffage et de force motrice non situées dans les logements
doivent être ajoutées à celles qui précèdent, en utilisant un facteur de demande de 75 %.
4. Le courant admissible des conducteurs d’artère provenant d’un branchement alimentant des charges qui ne sont
pas situées dans des logements ne doit pas être inférieur au courant nominal des appareils, compte tenu des
facteurs de demande autorisés par ce code.
8-204 Écoles
1. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère est établi en fonction de ce
qui suit :
a) une charge de base de 50 W/m2 de superficie de salle de classe ; plus
b) 10 W/m2 pour le reste de la superficie de l’immeuble calculée selon les dimensions extérieures ; plus
c) les charges de chauffage électrique, de climatisation et de force motrice, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé.
2. Il est permis d’utiliser les facteurs de demande suivants :
a) pour un bâtiment ayant une superficie de 900 m2 au maximum, calculée selon les dimensions extérieures :
(i) ceux de la section 62 pour les charges de chauffage électrique ;
(ii) 75 % du reste de la charge totale ;
b) pour un bâtiment dont la superficie est supérieure à 900 m2, calculée selon les dimensions extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ;
(ii) le reste de la charge doit être divisé par le nombre de mètres carrés pour obtenir la charge nominale par
mètre carré et la charge de demande peut être considérée comme la somme de :
A) 75 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par 900 ;
B) 50 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par la superficie du bâtiment qui dépasse
900 m2.
8-206 Établissements de santé
1. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère est établi en fonction de ce
qui suit :
a) une charge de base de 20 W/m2 de la superficie du bâtiment, calculée selon les dimensions extérieures ; plus
b) 100 W/m2 pour les emplacements où il y a de nombreux appareils électriques, comme les salles
d’opération ; plus
c) les charges de chauffage électrique, de climatisation et de force motrice, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé.
2. Il est permis d’utiliser les facteurs de demande suivants :
a) pour un bâtiment ayant une superficie de 900 m2 au maximum, calculée selon les dimensions extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ;
(ii) 80 % du reste de la charge totale ;
b) pour un bâtiment dont la superficie est supérieure à 900 m2, calculée selon les dimensions extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ;
(ii) le reste de la charge doit être divisé par le nombre de mètres carrés pour obtenir la charge nominale par
mètre carré et la charge de demande peut être considérée comme la somme de :
A) 80 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par 900 ;
B) 65 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par la superficie du bâtiment qui dépasse
900 m2.
8-208 Hôtels, motels, dortoirs et bâtiments semblables (voir l’annexe B)
1. Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère est établi en fonction de ce
qui suit :
a) une charge de base de 20 W/m2 de la superficie du bâtiment, calculée selon les dimensions extérieures ; plus
b) les charges d’éclairage pour les endroits spéciaux, comme les salles de danse, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé ; plus
c) les charges de chauffage électrique, de climatisation et de force motrice, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé.
2. Il est permis d’utiliser les facteurs de demande suivants :
a) pour un bâtiment ayant une superficie de 900 m2 au maximum, calculée selon les dimensions extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ;
(ii) 80 % du reste de la charge totale ;
b) pour un bâtiment dont la superficie est supérieure à 900 m2, calculée selon les dimensions extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ;
(ii) le reste de la charge doit être divisé par le nombre de mètres carrés pour obtenir la charge nominale par
mètre carré et la charge de demande peut être considérée comme la somme de :
A) 80 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par 900 ;
B) 65 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par la superficie du bâtiment qui dépasse
900 m2.
8-210 Autres types de bâtiments
Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère pour les types de locaux mentionnés au
tableau 14 est établi en fonction de ce qui suit :
a) une charge de base calculée selon le nombre de watts par mètre carré d’après le tableau 14 pour la superficie
desservie, calculée selon les dimensions extérieures, compte tenu des facteurs de demande qui y sont
indiqués ; plus
b) les charges spéciales telles que celles du chauffage électrique, de la climatisation, de la force motrice,
de l’éclairage de vitrine, de l’éclairage de scène, etc., calculées en fonction de la puissance nominale de
l’appareillage installé, compte tenu des facteurs de demande que ce code permet.
8-212 Circuits d’éclairage spécial
Si un panneau alimente des types spéciaux d’éclairage, comme l’éclairage de sécurité pour lequel il est impossible
de calculer la superficie desservie, on doit se baser sur la puissance raccordée des circuits en question pour
déterminer la grosseur des conducteurs de l’artère.
Dérivations
8-300 Dérivations alimentant les cuisinières électriques
1. Les conducteurs d’une dérivation alimentant une cuisinière électrique dans un logement doivent être considérés
comme ayant une charge d’utilisation de :
a) 8 kW, si la puissance nominale de la cuisinière n’est pas supérieure à 12 kW ; ou
8
b) 8 kW plus 40 % de la valeur dépassant 12 kW dans le cas d’une cuisinière dont la puissance nominale est
supérieure à 12 kW.
2. En ce qui a trait au paragraphe 1., il est permis que plusieurs appareils de cuisson encastrés soient considérés
comme une seule cuisinière.
3. Dans le cas de cuisinières ou d’appareils de cuisson installés dans des établissements commerciaux, industriels,
hospitaliers, d’assistance, de détention ou autres, la charge d’utilisation doit être considérée comme égale à la
puissance nominale installée.
4. Les charges d’utilisation établies par cet article ne s’appliquent pas aux réchauds, cuisinières portatives ou
autres petits appareils semblables raccordés par cordon.
8-302 Charges raccordées
1. Dans les installations d’éclairage de vitrine, la charge d’utilisation doit être déterminée selon un minimum de
650 W/m, mesurée le long de la base de la vitrine. Toutefois, il est permis de faire le calcul selon un nombre
inférieur par dérogation en vertu de l’article 2-030.
) 2. Une charge cyclique ou intermittente doit être classifiée comme charge continue sauf si elle satisfait à
l’article 8-104 3.
3. Aux fins de l’article 8-104, on considère que la charge totale raccordée à une dérivation qui alimente un ou
plusieurs appareils de traitement de données est une charge continue.
4. Si la charge des dérivations installées pour des places de stationnement est limitée ou contrôlée, les conducteurs
du branchement ou de l’artère doivent être considérés comme ayant la charge d’utilisation suivante :
10-412 Boîtes d’instruments de mesure, de compteurs et de relais fonctionnant à une tension d’au plus 750 V
1. Si les instruments de mesure, les compteurs et les relais :
a) ne sont pas situés sur des tableaux de contrôle ;
b) fonctionnent à des tensions de plus de 300 et de moins de 750 volts à la terre sur leurs enroulements ou
pièces mécaniques ;
c) sont accessibles à des personnes non qualifiées ; leurs boîtes et autres pièces métalliques à découvert doivent
être reliées à la terre par continuité des masses.
2. Si les instruments de mesure, les compteurs et les relais :
a) fonctionnent à une tension d’au plus 750 volts à la terre sur leurs enroulements ou pièces mécaniques ;
b) sont situés sur des tableaux de contrôle qui n’ont aucune pièce sous tension sur le devant ;
c) sont alimentés par des transformateurs de courant et de tension ou sont branchés directement sur le circuit ;
leurs boîtes doivent être reliées à la terre par continuité des masses.
3. Lorsque les instruments de mesure, les compteurs et les relais :
a) fonctionnent à une tension d’au plus 750 volts à la terre sur leurs enroulements ou pièces mécaniques ;
b) sont situés sur des tableaux de contrôle qui ont des pièces sous tension sur le devant ;
c) sont alimentés par des transformateurs de courant et de tension ou sont branchés directement sur le circuit ;
leurs boîtes ne doivent pas être reliées à la terre par continuité des masses, et si la tension à la terre dépasse
150 V, on doit installer, pour l’opérateur, des tapis en caoutchouc isolant ou une autre isolation adéquate du
plancher.
10-414 Boîtes d’instruments de mesure, de compteurs et de relais fonctionnant à une tension de plus
de 750 V
Si des pièces sous tension d’instruments de mesure, de compteurs et de relais fonctionnent à plus de 750 volts à la
terre, on doit les rendre inaccessibles en les plaçant dans un endroit élevé ou en les protégeant, et leurs boîtes ne
doivent pas être reliées à la terre par continuité des masses. Toutefois, dans le cas de détecteurs de terre
électrostatiques, les segments intérieurs de mise à la terre de l’instrument doivent être reliés à la boîte de l’instrument
et relié à la terre par continuité des masses et le détecteur doit être rendu inaccessible par son élévation.
Prises de terre
10-700 Prises de terre
1. Une prise de terre doit être :
a) un réseau métallique de distribution d’eau conducteur sur toute sa longueur, enterré à au moins 600 mm sous
le sol fini et sur une distance d’au moins 3 m à partir du bâtiment ;
b) une chemise métallique de puits mesurant au moins 75 mm de diamètre et se prolongeant d’au moins 15 m
sous la tête du puits ; ou
c) une prise de terre artificielle conforme à l’article 10-702.
2. Si plusieurs des dispositifs de mise à la terre énumérés dans cet article existent à un bâtiment, ils doivent être
reliés électriquement entre eux au moyen d’un conducteur de même grosseur que celle prescrite pour le
conducteur de mise à la terre à l’article 10-812.
3. Malgré le paragraphe 2., il est permis d’utiliser un conducteur en cuivre de grosseur 6 AWG pour relier entre
elles les prises de terre artificielles distinctes.
10-702 Prises de terre artificielles
1. Sont considérées comme prises de terre artificielles, une prise de terre enrobée de béton, une prise de terre à
tige, une prise de terre à plaque ou autre dispositif similaire.
2 Une prise de terre enrobée doit être noyée dans les 50 mm de fond d’une semelle de béton qui se prolonge sur
une distance d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini et qui est en contact direct avec la terre ; de plus,
cette prise de terre doit :
a) être un conducteur en cuivre nu d’au moins 6 m de longueur et d’une grosseur conforme au tableau 43 ; ou
b) consister en une plaque métallique qui doit :
(i) présenter au béton qui l’enrobe une surface minimale de 0,4 m2 ;
(ii) avoir au moins 6 mm d’épaisseur si elle est en fer ou en acier, ou 1,5 mm d’épaisseur si elle est en métal
non ferreux ;
(iii) être munie d’un raccord pour le conducteur de mise à la terre du réseau qui doit demeurer accessible une
fois le béton coulé.
3. Une prise de terre à tige doit consister en au moins deux tiges qui doivent :
a) avoir au moins 15,8 mm de diamètre si elles sont en fer ou en acier et au moins 12,7 mm de diamètre si elles
sont constituées de métal non ferreux ou de métal ferreux recouvert de métal non ferreux ;
b) avoir au moins 3 m de longueur ;
c) présenter une surface métallique propre, exempte de peinture, d’émail ou d’une autre substance peu
conductrice ;
d) être enfoncées à une profondeur d’au moins 3 m, quels que soient le nombre ou la grosseur utilisés.
Toutefois :
(i) si le roc se trouve à au moins 1,2 m de profondeur, il faut enfoncer chaque tige jusqu’au roc et ce qui
reste doit être enterré à une profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini dans une tranchée
horizontale ; ou
(ii) si le roc se trouve à moins de 1,2 m, il faut enterrer chaque tige à une profondeur d’au moins 600 mm
sous le niveau du sol fini dans une tranchée horizontale ;
e) être espacées d’au moins 3 m.
4. Une prise de terre à plaque doit :
a) présenter au sol extérieur une surface minimale de 0,2 m2 ;
b) avoir au moins 6 mm d’épaisseur si elle est en fer ou en acier ou 1,5 mm d’épaisseur si elle est constituée de
métal non ferreux ;
c) être enterrée à une profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini.
5. Si les conditions locales comme le roc ou le pergélisol ne permettent pas la conformité à l’exigence de
profondeur de 600 mm, il est permis d’enterrer les prises moins profondément, à condition que l’on utilise
450 mm de matériau granuleux ou 100 mm de béton pour les recouvrir de façon acceptable.
6. Chaque prise de terre artificielle doit être séparée d’au moins 2 m de toute autre prise, y compris les prises
utilisées pour les circuits de signalisation, de radio, de paratonnerre ou pour tout autre usage.
(iii) est installé à l’extérieur et exposé à l’endommagement mécanique attribuable à la circulation des
véhicules ;
∆ e) la gaine de cuivre ou d’aluminium d’un câble à isolant minéral ou tout conducteur d’un câble à isolant
minéral s’il est marqué de façon permanente au moment de l’installation afin qu’on puisse le distinguer des
autres conducteurs. Toutefois, si la gaine est en aluminium, sous terre ou dans un endroit où des matériaux
ayant un effet nocif peuvent entrer en contact avec le métal, on doit assurer une protection contre la
corrosion, appropriée aux conditions d’utilisation ;
f) la gaine d’un câble sous gaine d’aluminium. Si elle est utilisée sous terre ou dans un autre emplacement où
des matériaux ayant un effet nocif peuvent entrer en contact avec le métal, on doit assurer une protection
contre la corrosion, appropriée aux conditions d’utilisation ; ou
g) une autre canalisation métallique ou une armure de câble conforme à l’article 10-510.
10-806 Installation des conducteurs de mise à la terre d’un réseau
1. Le conducteur de mise à la terre d’un réseau ne doit pas comporter de joints sur toute sa longueur, sauf s’il s’agit
de barres omnibus, de joints à soudures aluminothermiques, de connecteurs à compression appliqués à l’aide
d’un outil compresseur compatible avec ce connecteur particulier, ou de dispositifs approuvés de façon
spécifique pour la connexion en série au conducteur de mise à la terre s’il est nécessaire de contrôler les effets
des courants vagabonds à la terre.
2. Il est permis qu’un conducteur de mise à la terre en cuivre de grosseur égale ou supérieure à 6 AWG, non
exposé à l’endommagement mécanique, soit posé sur la surface même d’un mur de bâtiment, sans protection ni
enveloppe métallique, pourvu qu’il soit bien fixé à la construction ; sinon, on doit le faire passer dans un
conduit, un tube électrique métallique ou une armure de câble.
3. Tout conducteur de mise à la terre de grosseur 8 AWG ou plus petit doit être placé dans un conduit, un tube
électrique métallique ou une armure de câble.
4. Les enveloppes métalliques qui renferment des conducteurs de mise à la terre doivent être continues, à partir du
point de raccord fait au coffret ou à l’appareillage jusqu’à la prise de terre, et être bien fixées au collier ou à la
garniture de mise à la terre.
5. Un conducteur de mise à la terre, installé dans la même canalisation que d’autres conducteurs du réseau auquel
il est relié, doit être isolé. Toutefois, si la longueur de la canalisation n’est pas supérieure à 15 m entre les points
de tirage et si elle ne comporte pas plus que l’équivalent de deux courbes de 90E entre les points de tirage, il est
permis d’utiliser un conducteur de mise à la terre non isolé.
6. Malgré le paragraphe 2., il est permis qu’un conducteur de mise à la terre de grosseur égale ou supérieure
à 6 AWG soit noyé dans du béton à condition que les endroits où il en émerge soient situés ou protégés de façon
à ne pas l’exposer à l’endommagement mécanique.
10-808 Installation des conducteurs de continuité des masses de l’appareillage
1. Il est permis que le conducteur de continuité des masses de l’appareillage soit joint ou dérivé à l’intérieur des
boîtes, sauf dans le cas de câblage à découvert où il est permis que ces joints soient faits à l’extérieur des boîtes,
à condition d’être bien isolés.
2. Si plusieurs conducteurs de continuité des masses pénètrent dans une boîte, on doit assurer un bon contact
électrique entre tous ces conducteurs, en les fixant au moyen de vis de continuité des masses ou en les
raccordant ensemble au moyen d’un connecteur sans soudure acceptable et en raccordant un seul des
conducteurs à la boîte à l’aide d’une vis ou d’un dispositif de continuité des masses. Le raccord doit être conçu
de façon que le débranchement d’une prise de courant, d’un appareil ou d’un autre dispositif alimenté par la
boîte ne puisse gêner ni interrompre la continuité des masses.
3. Un conducteur de continuité des masses, installé dans la même canalisation que les autres conducteurs du réseau
auquel il est relié, doit être isolé. Toutefois, si la longueur de la canalisation n’est pas supérieure à 15 m et si
elle ne comporte pas plus que l’équivalent de deux courbes de 90E, il est permis d’utiliser un conducteur de
continuité des masses non isolé.
4. L’installation doit être conforme à la section 12 si on utilise une canalisation métallique ou un tuyau d’acier
comme conducteur de continuité des masses.
5. Un conducteur de continuité des masses en cuivre doit :
a) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur égale ou supérieure à 6 AWG, fixé sur la surface même où il est posé,
être protégé s’il est exposé à l’endommagement mécanique ;
b) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur inférieure à 6 AWG ou si l’installation n’est pas conforme au
sous-paragraphe a), être installé et protégé de la même façon que les autres conducteurs du circuit de
l’installation.
6. Un conducteur de continuité des masses en aluminium doit remplir les conditions suivantes :
a) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur égale ou supérieure à 4 AWG, fixé sur la surface même où il est posé,
il doit être protégé s’il est exposé à l’endommagement mécanique ; ou
b) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur inférieure à 4 AWG ou si l’installation n’est pas conforme au
sous-paragraphe a), il doit être installé et protégé de la même façon que les conducteurs du circuit de
l’installation.
7. Si ce code exige qu’un conducteur de continuité des masses distinct serve de complément à la continuité des
masses qu’offre une canalisation métallique, ce conducteur doit être installé dans la même canalisation que les
conducteurs du circuit.
8. Si le conducteur de continuité des masses distinct (exigé par ce code) est acheminé avec des câbles
monoconducteurs, le conducteur de continuité des masses doit suivre les câbles.
10-810 Grosseur du conducteur de mise à la terre dans le cas de circuits à courant continu
1. Le courant admissible du conducteur de mise à la terre d’un réseau ou d’une génératrice d’alimentation à 10
courant continu ne doit pas être inférieur à celui du plus gros conducteur alimenté par le réseau. Toutefois, si le
conducteur mis à la terre du circuit est un conducteur neutre dérivé d’un bobinage ou d’un appareillage
équilibreur, la grosseur du conducteur de mise à la terre ne doit pas être inférieure à celle du conducteur neutre.
2. Le conducteur de mise à la terre du réseau doit être en cuivre, de grosseur 8 AWG au moins.
10-812 Grosseur du conducteur de mise à la terre dans le cas de réseaux à courant alternatif
La grosseur du conducteur de mise à la terre ne doit pas être inférieure aux valeurs :
a) de la colonne 2 du tableau 17, dans le cas d’un réseau à courant alternatif ou d’un conducteur commun de
mise à la terre ;
b) de la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 18, dans le cas d’une canalisation de branchement, de la gaine métallique
ou de l’armure d’un câble de branchement et de l’appareillage de branchement, si le réseau à courant
alternatif n’est pas mis à la terre sur place.
10-814 Grosseur du conducteur de continuité des masses (voir l’annexe B)
1. La grosseur du conducteur de continuité des masses ne doit pas être inférieure aux valeurs du tableau 16 ;
il n’est toutefois, en aucun cas, nécessaire qu’elle soit supérieure à celle du plus gros conducteur non mis à la
terre du circuit.
2. En l’absence de dispositif de protection contre les surintensités dans le circuit secondaire d’un transformateur, le
courant nominal du dispositif à utiliser pour déterminer la grosseur du conducteur de continuité des masses pour
le circuit secondaire doit être la valeur suivante au-dessus de la valeur déterminée en multipliant le courant
nominal du dispositif du circuit primaire par le rapport de la tension du primaire à la tension du secondaire.
3. Malgré l’article 12-108, si les conducteurs de circuit sont installés en parallèle dans des canalisations ou des
câbles distincts, il est permis que le conducteur de continuité des masses soit installé en parallèle, mais sa
grosseur ne doit pas être inférieure à celle déterminée en divisant le courant nominal ou le réglage du dispositif
de protection contre les surintensités par le nombre de conducteurs de continuité des masses. On doit ensuite
choisir au tableau 16 un conducteur dont la grosseur correspond à ce résultat.
10-816 Grosseur du conducteur de continuité des masses pour le prolongement de circuits alimentant des
appareillages portatifs, suspendus ou fixes
La grosseur du conducteur de continuité des masses pour les circuits prolongés à partir des sorties mentionnées à
l’article 10-814 jusqu’à l’appareillage ne doit pas être inférieure à celle qui est prévue à la colonne 2 ou 3, selon le
cas, du tableau 16. Toutefois, si l’on utilise du cordon souple avec conducteurs de cuivre de grosseur inférieure ou
égale à 16 AWG, le conducteur de continuité des masses doit être de même grosseur que les conducteurs du circuit.
10-818 Conducteur de continuité des masses pour l’éclairage de contour
Il est permis que les pièces métalliques isolées et non porteuses de courant de l’appareillage d’éclairage de contour
soient reliées par un conducteur en cuivre de grosseur 14 AWG ou un autre conducteur métallique de conductivité
équivalente. Ce conducteur doit être protégé contre l’endommagement mécanique.
Parafoudres
10-1000 Parafoudres raccordés aux branchements secondaires C au plus 750 V
1. Si un parafoudre est raccordé à un branchement secondaire, le raccordement aux conducteurs de branchement et
celui au conducteur de mise à la terre doivent être aussi courts que possible.
2. Il est permis d’utiliser comme conducteur de mise à la terre :
a) le conducteur de branchement mis à la terre ;
b) le conducteur commun de mise à la terre ;
c) le conducteur de mise à la terre de l’appareillage de branchement ; ou
d) un conducteur de mise à la terre distinct.
3. Le conducteur assurant la continuité des masses ou le conducteur de mise à la terre doit être en cuivre,
de grosseur au moins égale à 6 AWG.
10-1002 Exigences d’installation et de protection pour les conducteurs de mise à la terre de parafoudres
Le conducteur de mise à la terre des parafoudres doit :
a) s’il est sous enveloppe métallique, être relié à cette enveloppe protectrice aux deux extrémités ;
b) être installé et protégé conformément à l’article 10-806.
b) qu’une alarme visible ou sonore, ou les deux, indique clairement la présence d’une fuite à la terre.
10-1104 Dispositifs de mise à la terre du neutre
1. Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent être spécialement approuvés pour l’usage.
2. Seuls les dispositifs de mise à la terre du neutre dont le régime nominal est en service continu sont permis si
aucune disposition n’a été prise pour assurer la mise hors tension du réseau sur détection d’une fuite à la terre.
3. Les dispositifs de mise à la terre du neutre dont le régime nominal n’est pas en service continu sont permis, si :
a) des dispositions sont prises pour assurer la mise hors tension automatique du réseau sur détection d’une fuite
à la terre ;
b) le temps de déclenchement nominal du dispositif est coordonné avec les caractéristiques nominales
temps/courant des dispositifs de protection du réseau.
4. Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent avoir une tension d’isolement nominale au moins égale à la
tension phase-neutre du réseau.
10-1106 Emplacement des dispositifs de mise à la terre du neutre et des mises en garde
1. Toutes les pièces sous tension des dispositifs de mise à la terre du neutre doivent être sous boîtier ou protégées
conformément à l’article 2-202.
2. Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent se trouver dans un emplacement accessible uniquement au
personnel qualifié pour effectuer l’inspection, la mise à l’essai et l’entretien du dispositif de mise à la terre du
neutre.
3. Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent se trouver dans un emplacement où la dissipation de chaleur
provenant du dispositif dans des conditions de fuite à la terre n’endommageront pas ou n’influeront pas
défavorablement sur le fonctionnement du dispositif ou d’un autre appareillage.
4. Si les dispositifs de mise à la terre du neutre sont utilisés, des mises en garde indiquant que le réseau est relié à
la terre par une impédance, et indiquant aussi la tension maximale neutre-terre, doivent être placées là où se
trouvent :
a) le transformateur ou la génératrice, ou les deux ;
b) l’appareillage de commutation du branchement ou son équivalent ;
c) l’appareillage de mesure du distributeur d’électricité.
10-1108 Conducteurs en usage avec les dispositifs de mise à la terre du neutre
1. Le conducteur raccordant le dispositif de mise à la terre du neutre au point neutre du transformateur, de la
génératrice ou du transformateur de mise à la terre doit être :
a) isolé pour la tension nominale du réseau ;
b) caractérisé par le blanc ou le gris ;
c) de grosseur permettant l’acheminement du courant nominal du dispositif de mise à la terre du neutre et,
en aucun cas, inférieure à 8 AWG ;
d) installé conformément à d’autres articles appropriés de ce code.
2. Le conducteur raccordant le dispositif de mise à la terre du neutre au point neutre d’un transformateur, d’une
génératrice ou d’un transformateur de mise à la terre ne doit pas être relié à la terre.
3. Le conducteur raccordant le dispositif de mise à la terre du neutre à la prise de terre du réseau doit être :
a) un conducteur en cuivre et il est permis que celui-ci soit isolé ou nu ;
b) caractérisé par le vert, s’il est isolé ;
c) de grosseur permettant l’acheminement du courant nominal du dispositif de mise à la terre du neutre et,
en aucun cas, inférieure à 8 AWG ;
d) installé conformément à d’autres articles appropriés de ce code.
Section 12 — Câblage
Domaine d’application
12-000 Domaine d’application (voir l’annexe B)
1. La section 12 s’applique à toutes les installations de câblage alimentées à une tension maximale de 750 V, sous
réserve des exceptions suivantes :
a) les circuits de classe 2, à moins d’indication contraire à la section 16 ;
b) les circuits de télédistribution, de radio et de télévision, sauf indication contraire à la section 54 ;
c) les câbles optiques, sauf indication contraire à la section 56 ;
d) les circuits de télécommunications dont il est question à la section 60 ;
e) les conducteurs qui font partie intégrante d’un appareillage assemblé en usine.
2. Cette section s’applique aussi aux installations alimentées à une tension supérieure à 750 V, sous réserve de la
section 36.
Exigences générales
12-010 Câblage dans les conduits de ventilation et les plénums
1. À moins d’être spécifiquement approuvé pour cet usage, aucun appareillage électrique de quelque type que ce
soit ne doit être installé dans des conduits de ventilation utilisés pour transporter de la poussière, des matières 12
en vrac ou des vapeurs inflammables.
2. Aucun appareillage électrique ne doit être installé à moins d’avoir été spécifiquement approuvé pour cette
utilisation :
a) dans un conduit de ventilation utilisé pour l’évacuation de vapeurs ou pour la ventilation des appareils de
cuisson de type commercial ; ou
b) dans tout vide technique qui ne doit contenir, selon les règlements, que des conduits de ventilation.
3. Si des conducteurs sont installés dans des conduits de ventilation, des plénums ou des vides servant à la
circulation de l’air ambiant ou dans des conduits de ventilation ou des plénums raccordés à un système
comportant un ventilateur, ils doivent être conformes aux articles 12-100 et 2-126.
4. Malgré le paragraphe 3., si un plénum ou un vide est créé par un plafond suspendu constitué de panneaux ou de
carreaux amovibles, il est permis que des cordons souples mesurant au plus 3 m de longueur et se terminant par
une fiche alimentent des ensembles à sorties multiples de type colonnette et des luminaires encastrés à lampes
fluorescentes, si les cordons souples sont classés au tableau 11 comme étant :
a) très résistants, s’ils sont raccordés à des ensembles à sorties multiples de type colonnette ou à des luminaires
encastrés à lampes fluorescentes dont la tension n’excède pas 300 V ;
b) hyper-résistants, s’ils sont raccordés à des luminaires encastrés à lampes fluorescentes dont la tension
d’alimentation n’excède pas 750 V ;
c) appropriés à une température d’au moins 90 EC s’ils alimentent des luminaires encastrés à lampes
fluorescentes.
5. Si le conduit de reprise d’air froid d’un système de chauffage est réalisé en fermant l’ouverture entre des
solives, il est permis d’utiliser les méthodes de câblage spécifiées dans cette section pour cet endroit particulier.
12-012 Installations souterraines (voir l’annexe B)
1. L’enfouissement direct des conducteurs, des câbles ou des canalisations doit être effectué conformément aux
exigences minimales de recouvrement du tableau 53.
2. Les exigences minimales de recouvrement peuvent être réduites de 150 mm si une protection mécanique est
assurée dans la tranchée et recouvre l’installation souterraine.
3. La protection mécanique doit être assurée au moyen de l’une des méthodes suivantes et, si elle est de forme
plate, elle doit se prolonger d’au moins 50 mm de chaque côté des conducteurs, des câbles ou des
canalisations :
a) planches traitées d’une épaisseur d’au moins 38 mm ;
b) béton coulé d’une épaisseur d’au moins 50 mm ;
c) dalles de béton d’une épaisseur d’au moins 50 mm ;
d) enrobage de béton d’une épaisseur d’au moins 50 mm ; ou
e) tout autre matériau approprié.
4. Les conducteurs ou les câbles enfouis directement doivent être placés parallèlement les uns aux autres de façon
à rendre tout entrecroisement impossible. Ils doivent être installés sur une couche de sable ou de terre tamisée
(6 mm nominal) d’une épaisseur d’au moins 75 mm et être recouverts d’une couche de même épaisseur.
∆ 5. Si les conducteurs ou les câbles doivent sortir de la tranchée pour raccordement ou joint ou si un accès est
requis, ils doivent être protégés contre l’endommagement mécanique par leur emplacement ou un conduit rigide
se terminant verticalement dans la tranchée et comportant un embout ou une garniture évasée, ou toute autre
protection acceptable à l’extrémité inférieure, partant de 300 mm du fond de la tranchée jusqu’à au moins 2 m
au-dessus du niveau du sol fini et au-delà, si d’autres articles de ce code l’exigent. Les conducteurs ou câbles
doivent être installés avec assez de jeu à l’extrémité inférieure du conduit pour pénétrer à la verticale dans le
conduit.
6. Par dérogation en vertu de l’article 2-030, il est permis que les câbles enfouis directement dans la terre soient
joints ou dérivés dans des tranchées, sans utiliser de boîtes de jonction. Les joints et les raccords doivent être
faits selon des méthodes et au moyen de matériaux approuvés pour cet usage.
7. Dans le roc, il est permis que les canalisations ou les câbles soient installés à une profondeur moindre, dans une
tranchée d’au moins 150 mm creusée dans le roc, et recouverts de coulis de béton jusqu’au niveau de la surface
du roc.
8. Il est permis que les canalisations soient installées directement sous une dalle de béton au niveau du sol fini,
à condition que l’épaisseur nominale de la dalle soit d’au moins 100 mm, que l’emplacement soit indiqué de
façon adéquate et que la canalisation ne risque pas d’être endommagée pendant ou après l’installation.
9. On ne doit utiliser aucune protection mécanique pouvant nuire aux conducteurs ou aux câbles.
10. Un remblai contenant de gros morceaux de pierre, des débris de pavage, des scories ou tout autre matériau
comportant des éléments grossiers ou tranchants ainsi que du matériel corrosif ne peut être utilisé dans une
excavation où ces matériaux pourraient endommager les câbles, les canalisations ou d’autres sous-structures ou
empêcher le compactage adéquat du remblai ou encore contribuer à la corrosion des câbles, des canalisations ou
de toute autre sous-structure.
∆ 11. Au cours de l’installation initiale, un ruban de marquage enfoui à peu près à mi-chemin entre l’installation et le
sol ou un marquage adéquat dans un endroit bien en vue doit indiquer l’emplacement et la profondeur de
l’installation souterraine.
12. En ce qui concerne les installations non visées par les exigences précitées, la norme CSA C22.3 no 7, ou une
norme pertinente s’applique, en donnant la priorité à la plus sévère.
12-014 Conducteurs dans les gaines d’ascenseur
1. Si une dérogation est permise en vertu de l’article 2-030 et si des conducteurs autres que ceux qui alimentent
l’ascenseur, le monte-charge ou le petit monte-charge, sont posés dans une gaine d’ascenseur, ils doivent être
en câble à isolant minéral, en câble sous gaine d’aluminium, en câble armé ou être passés dans un conduit
métallique rigide, un conduit métallique flexible ou un tube électrique métallique.
2. Le câble, conduit ou tube mentionné au paragraphe 1. doit être :
a) bien fixé à la charpente d’une gaine ;
b) posé de façon que les boîtes de raccordement à bornes et les boîtes de sortie ou de jonction ouvrent à
l’extérieur de la gaine. Toutefois, il est permis d’installer des boîtes de tirage pour le support et le tirage des
conducteurs sur une grande distance.
12-016 Conducteurs de paratonnerres
Si des conducteurs de paratonnerres sont déjà installés, le câblage électrique doit, autant que possible, en être
éloigné d’au moins 2 m, sauf si la continuité des masses est assurée conformément à l’article 10-706.
12-018 Entrée des canalisations et des câbles dans les bâtiments
Les ouvertures dans les murs extérieurs ou les toits des bâtiments pour l’introduction des canalisations ou des câbles
doivent être scellées de manière à empêcher l’infiltration de l’humidité.
12-020 Câblage des systèmes de traitement de données et systèmes similaires sous les planchers surélevés
1. Il est permis d’installer les cordons ou câbles souples, les conduits flexibles étanches aux liquides et le matériel
de câblage munis d’une gaine ou d’une enveloppe extérieure, qui servent à brancher et à relier les systèmes de
traitement de données et les systèmes similaires, sous des planchers surélevés, à condition que :
a) le plancher surélevé soit fait de matériaux incombustibles et, que si ces derniers sont conducteurs, il soit
relié à la terre par le conducteur de continuité des masses, conformément à l’article 10-406 ;
b) les cordons ou câbles se terminent par des fiches dont la configuration est conforme au schéma 2 ou qui sont
classifiées comme fiches, prises et connecteurs industriels à usage spécial.
2. Les conducteurs de dérivation installés sous des planchers surélevés et qui alimentent des prises de courant
doivent être installés dans des conduits rigides, des tubes électriques métalliques ou des conduits métalliques
flexibles, ou être constitués de câble armé ou de câble sous gaine métallique, y compris les câbles à isolant
minéral autres que ceux à gaine légère.
Conducteurs
Généralités
12-100 Types de conducteurs (voir l’annexe B)
Quel que soit l’emplacement de l’installation, les conducteurs doivent être conformes au tableau 19, compte tenu de
l’emplacement en question, et :
a) de l’humidité ;
b) des risques de corrosion ;
c) de la température ;
d) du recouvrement partiel ou complet ;
e) de la protection mécanique.
12-102 Conducteurs à isolant thermoplastique
12
1. Si la température ambiante est basse au point de provoquer l’endommagement de l’isolant, on ne doit pas
procéder à l’installation de conducteurs à isolant thermoplastique.
2. Ces conducteurs ne doivent pas être posés de façon qu’une fois l’installation terminée, des déplacements
puissent se produire si la température ambiante risque de s’abaisser au point d’endommager l’isolant de ces
conducteurs au cours de ces déplacements.
12-104 Enveloppes éprouvées à la flamme
Si l’isolant d’un conducteur est muni d’une enveloppe éprouvée à la flamme, on doit retirer une quantité suffisante
de cette enveloppe aux bornes et aux joints pour éviter l’amorçage d’un courant sur cette enveloppe.
12-106 Câbles monoconducteurs ou câbles à conducteurs multiples
1. Si on utilise un câble à conducteurs multiples, tous les conducteurs d’un circuit doivent être réunis dans ce
même câble. Toutefois, s’il s’agit d’un circuit c.a. exigeant des conducteurs en parallèle en raison de la charge
du circuit, il est permis d’utiliser des câbles supplémentaires pourvu que chaque câble contienne un nombre
égal de conducteurs de chaque phase et un neutre. Ces câbles doivent être conformes à l’article 12-108.
2. Un câble à conducteurs multiples ne doit pas contenir des circuits de réseaux indépendants sous réserve de
l’article 12-3032.
3. Si on utilise des câbles monoconducteurs, tous les câbles monoconducteurs d’un circuit doivent être du même
type, avoir la même température nominale et s’ils sont installés en parallèle, ils doivent être conformes à
l’article 12-108.
4. Les câbles armés monoconducteurs utilisés comme conducteurs porteurs de courant doivent avoir une armure
en métal non ferreux.
5. Un câble monoconducteur porteur d’un courant de plus de 200 A doit être installé et maintenu d’une manière
telle que le câble ne soit pas encerclé de matériaux ferreux.
12-108 Conducteurs en parallèle (voir l’annexe B)
1. Il est permis de poser en parallèle les conducteurs en cuivre ou en aluminium, de conductivité semblable et de
grosseur égale ou supérieure à 1/0 AWG, à condition :
a) qu’ils soient exempts de joints sur toute leur longueur ;
b) qu’ils aient une section de même surface ;
c) qu’ils aient un isolant du même type ;
d) qu’ils aient la même longueur ;
e) qu’ils se terminent de la même manière.
2. Les câbles monoconducteurs installés en parallèle doivent être disposés l’un par rapport à l’autre et par rapport
à ceux des autres phases, de façon que la division inégale du courant et les différences dans la réactance
inductive soient réduites au minimum.
3. Il est permis de poser en parallèle les conducteurs en cuivre, de conductivité semblable et de grosseur inférieure
à 1/0 AWG, pour fournir l’énergie de commande aux instruments et appareils indicateurs, contacteurs, relais,
solénoïdes et autres dispositifs de contrôle similaires, à condition que ces conducteurs :
a) soient dans un même câble ;
b) aient chacun un courant admissible suffisant pour porter le courant de charge total réparti sur les
conducteurs parallèles ;
c) soient munis d’un dispositif de protection contre les surintensités tel que le courant admissible de chaque
conducteur ne risque pas d’être dépassé si, par inadvertance, un ou plusieurs des conducteurs en parallèle
étaient débranchés.
12-110 Rayons de courbure des conducteurs
Les rayons de courbure des conducteurs doivent être assez grands pour éviter l’endommagement des conducteurs,
de leur isolant, de leur enveloppe ou de leur gaine.
12-112 Joints des conducteurs
1. À moins d’être faits au moyen de connecteurs de fils sans soudure, les joints des conducteurs isolés doivent être
soudés après avoir été bien reliés, tant mécaniquement qu’électriquement.
2. On doit recouvrir les joints d’un isolant équivalent à celui protégeant les conducteurs à réunir.
3. Les joints des fils et des câbles doivent être accessibles.
4. Il est permis que les joints des câbles posés sous terre, s’ils sont nécessaires par suite d’endommagement de
l’installation originale, soient effectués :
a) dans des boîtes de jonction adéquatement protégées de l’endommagement mécanique, situées à au moins
1 m au-dessus du sol fini et fixées aux bâtiments ou à des poteaux ; ou
b) malgré le paragraphe 3., au moyen de dispositifs ou de matériels pour l’enfouissement direct dans la terre.
12-114 Extrémités des conducteurs isolés
Si les extrémités des conducteurs isolés ne sont pas utilisées aux sorties d’interrupteurs et d’appareils ou à d’autres
endroits analogues, on doit les isoler de la façon prescrite pour les joints.
12-116 Raccordement aux bornes des conducteurs (voir l’annexe B)
1. La partie des conducteurs toronnés qui doit être retenue par des bornes serre-fils ou des connecteurs sans
soudure doit être disposée de façon qu’aucun toron ne s’en échappe et ne cause un court-circuit ou une perte à
la terre.
2. Les conducteurs toronnés et les conducteurs pleins de section supérieure à 10 AWG doivent se terminer dans
des connecteurs sans soudure ; sauf indication contraire à la section 10, il est également permis de les souder
dans des connecteurs spécifiquement approuvés pour cette utilisation.
12-118 Raccordement aux bornes et joint des conducteurs en aluminium
1. Le raccordement aux bornes et le joint des conducteurs en aluminium doivent faire l’objet de précautions
appropriées, entre autres l’enlèvement de l’isolant et des séparateurs, le brossage avec une brosse métallique
des conducteurs toronnés ainsi que l’installation des garnitures, compte tenu de la compatibilité.
2. Un composé pour joints, en mesure de pénétrer la pellicule d’oxyde et d’empêcher qu’elle se reforme, doit être
utilisé pour le raccordement aux bornes ou le joint de toutes les grosseurs de conducteurs toronnés en
aluminium, sauf si le raccord ou le joint est approuvé pour utilisation sans composé et s’il est marqué en
conséquence.
3. L’appareillage raccordé aux conducteurs en aluminium doit être spécifiquement approuvé pour cette utilisation
et marqué en conséquence. Toutefois, cette mesure ne s’applique pas si :
a) l’appareillage ne comporte que des conducteurs de raccordement à l’alimentation ;
b) l’appareillage, comme des boîtes de sortie, ne comporte que des bornes de mise à la terre.
4. On ne doit pas faire de raccord ni de joint sur des conducteurs en aluminium dans des emplacements mouillés,
sauf si le raccord ou le joint est adéquatement protégé contre la corrosion.
5. Les connexions faites sur place entre les cosses d’aluminium et les cosses ou barres omnibus en aluminium ou
en cuivre, au moyen de boulons ou de goujons d’au moins 3/8 de pouce de diamètre, doivent inclure un des
éléments suivants pour permettre la dilatation des pièces :
a) une rondelle conique à ressort ;
b) une rondelle hélicoïdale à ressort de la série haute résistance, à condition qu’une rondelle plate en acier
d’une épaisseur d’au moins un sixième du diamètre nominal du boulon ou du goujon soit interposée entre la
rondelle hélicoïdale et toute surface en aluminium sur laquelle elle est susceptible d’appuyer ;
c) des boulons ou goujons en aluminium, à condition que tous les éléments de la connexion soient en
aluminium.
6. La connexion des conducteurs en aluminium aux dispositifs de câblage comportant des bornes serre-fils avec
vis autour desquelles les conducteurs peuvent former une boucle doit être effectuée en enroulant les
conducteurs autour des vis dans le sens des aiguilles d’une montre, réalisant ainsi les trois quarts d’une boucle,
un seul conducteur étant raccordé à une même vis.
12-120 Support des conducteurs
1. Les conducteurs doivent être supportés de façon à éviter toute contrainte dommageable aux bornes d’appareils
ou de dispositifs électriques ainsi qu’aux joints ou aux prises.
2. Les conducteurs dans des canalisations verticales doivent être supportés indépendamment des connexions aux
bornes et à des intervalles n’excédant pas ceux que donne le tableau 21. Ces supports doivent maintenir la
continuité de la canalisation sans endommager les conducteurs ou leurs enveloppes. 12
3. Les conducteurs dans des canalisations ne doivent pas faire pression sur le rebord d’embouts, de courbes ou de
garnitures où l’isolant risquerait d’être endommagé.
Câblage à découvert
12-200 Articles s’appliquant au câblage à découvert
Les articles 12-202 à 12-224 ne s’appliquent qu’aux monoconducteurs installés sous forme de câblage à découvert.
12-202 Types de conducteurs
Les conducteurs doivent être de l’un des types spécifiés aux articles 12-100 et 12-102.
12-204 Espacement des conducteurs
1. L’espacement entre les conducteurs et entre les conducteurs et les surfaces adjacentes, exception faite de cet
article, doit être établi de la façon suivante :
a) dans les emplacements normalement secs, les espacements ne doivent pas être inférieurs à ceux qui sont
mentionnés au tableau 20 ;
b) si des circuits de tensions différentes sont posés parallèlement les uns aux autres, l’espacement entre les
conducteurs adjacents des circuits différents ne doit pas être inférieur à celui que prévoit le tableau 20 pour
les conducteurs du circuit dont la tension est la plus élevée ;
c) dans les emplacements humides, on doit conserver un espacement minimal de 25 mm entre les conducteurs
et les surfaces adjacentes.
2. Quel que soit l’emplacement, on doit conserver un espacement minimal de 25 mm entre les conducteurs et la
tuyauterie métallique ou une substance conductrice adjacente.
3. Si les conducteurs sont posés en travers des faces découvertes de solives, de poteaux ou d’éléments de
charpente en bois, l’espacement entre les conducteurs doit être conforme à l’article 12-212.
4. S’il est impossible de maintenir les espacements spécifiés aux paragraphes 1., 2. et 3., parce que les connexions
sont effectuées à des garnitures ou à des dispositifs, les conducteurs individuels doivent être installés dans des
canalisations ou dans des tubes isolants appropriés.
12-206 Fixations de conducteurs
1. Les conducteurs doivent être fixés solidement sur des isolateurs incombustibles et anti-absorbants.
2. On ne doit pas utiliser de boutons fendus pour supporter les conducteurs de grosseur supérieure à 8 AWG,
en cuivre ou en aluminium.
3. Les conducteurs fixés sur des boutons pleins doivent y être solidement assujettis au moyen de fils d’attache
dont l’isolant est du même type que celui des conducteurs qu’ils supportent.
4. Les conducteurs à isolant thermoplastique posés sur des surfaces métalliques ne doivent pas être fixés sur des
boutons fendus ou des taquets.
12-208 Conducteurs fixés sur des surfaces planes
Les conducteurs fixés sur des surfaces planes, doivent l’être solidement, à des intervalles ne dépassant pas 1,5 m.
12-210 Assujettissement des fixations de conducteurs
Les boutons et les taquets doivent être solidement assujettis au moyen de vis.
12-212 Protection contre l’endommagement mécanique
1. Si les conducteurs sont fixés sur les faces découvertes des solives, des poteaux ou d’autres éléments de
charpente en bois, qu’ils passent par-dessus ceux-ci ou qu’ils soient fixés sur des murs où ils sont exposés à
l’endommagement mécanique, on doit les protéger au moyen de planches, de languettes protectrices, de boîtes
en bois ou de manchons en fer.
2. Si les conducteurs ne sont pas exposés à l’endommagement mécanique, il est permis de les fixer directement
aux éléments de charpente en bois, mais :
a) ils ne peuvent être de grosseur inférieure à 8 AWG en cuivre ou en aluminium ;
b) ils doivent être espacés les uns des autres d’au moins 150 mm ;
c) ils doivent être fixés à chaque élément de charpente en bois.
3. On ne doit pas faire passer de fils à découvert par-dessus les solives de plafond dans les greniers non aménagés
ou autres endroits semblables.
12-214 Caractéristiques des planches, languettes et boîtes protectrices
1. Les planches, les languettes et les boîtes doivent avoir au moins 19 mm d’épaisseur et les planches protectrices
doivent dépasser les isolateurs, de chaque côté, d’au moins 12 mm.
2. Les languettes protectrices doivent être au moins aussi hautes que les isolateurs et être placées aussi près des
conducteurs que le permet le tableau 20.
3. Dans les boîtes en bois, il doit y avoir un espace libre d’au moins 25 mm entre les conducteurs et les surfaces
adjacentes. Les extrémités des boîtes qui n’aboutissent pas à des éléments de charpente doivent être fermées.
12-216 Extrémités des conducteurs
1. Aucun conducteur ne doit se terminer à une garniture placée à plus de 300 mm du dernier isolateur porteur.
2. Si des conducteurs de grosseur égale ou supérieure à 8 AWG, en cuivre ou en aluminium constituent un
câblage à découvert, on doit utiliser des boutons pleins ou des isolateurs tendeurs à leurs extrémités.
12-218 Conducteurs qui traversent des murs ou des planchers
La partie des conducteurs qui traverse des murs, des planchers, des éléments de charpente en bois ou des cloisons
doit être installée dans une canalisation ou dans un tube isolant.
12-220 Dégagement
On doit poser sur un socle les prises de courant et les interrupteurs montés en saillie, sauf si un dégagement suffisant
est autrement assuré.
12-222 Raccordement d’un câblage à découvert à d’autres types de câblage
Si un câblage à découvert est raccordé à des conducteurs sous canalisation, en câble armé ou en câble sous gaine
non métallique, la jonction doit se faire dans une boîte ou une garniture munie d’une ouverture avec manchon pour
chaque conducteur.
12-224 Dispositions pour assurer la continuité des masses
Les dispositions prises pour assurer la liaison à la terre par continuité des masses d’un câblage à découvert doivent
être conformes à la section 10.
d’au moins 300 mm de tout conducteur d’un réseau de télécommunications, sauf si les conducteurs de l’un des
réseaux sont sous conduit ou sont séparés en permanence des autres réseaux par un matériau non conducteur
continu et fixe autre que l’isolant des conducteurs.
12-318 Câble avec conducteur neutre de soutien
Les câbles avec conducteur neutre de soutien doivent être soumis aux exigences suivantes :
a) ils ne doivent pas être posés directement sur une surface ;
b) ils doivent être fixés :
(i) à au moins 1 m d’un bâtiment si on utilise un câble de type NS-1 ;
(ii) à au moins 50 mm d’un bâtiment si on utilise un câble de type NSF-2 ;
c) les fixations de ces câbles ne doivent pas être espacées de plus de 38 m ;
d) les conducteurs doivent être attachés au câble de soutien à chaque extrémité ;
e) si le conducteur neutre de soutien est utilisé comme neutre dans un circuit électrique, il doit remplir les
conditions suivantes :
(i) être alimenté par un réseau c.a. mis à la terre ;
(ii) être attaché à un isolateur aux points de support et aux extrémités ;
(iii) être séparé de toute surface mise à la terre, sauf disposition contraire de ce code.
3. S’il y a raccord entre un câblage à découvert et un câble sous gaine non métallique, la jonction doit être faite
dans une boîte ou une garniture munie d’une ouverture individuelle avec manchon pour chaque conducteur.
∆ 4. Si un câble sous gaine non métallique est posé à proximité d’éléments de système de chauffage, le transfert de
chaleur au câble doit être réduit au minimum au moyen d’un espace d’air d’au moins :
a) 25 mm entre le conducteur et toute gaine ou tout tuyau de chauffage ;
b) 50 mm entre le conducteur et toute cheminée en maçonnerie ou en béton ; ou
c) 150 mm entre le conducteur et tout regard de nettoyage de cheminée ou de conduit de fumée.
∆ 5. Malgré le paragraphe 4., il est permis d’installer entre le câble et les sources de chaleur une barrière thermique
conforme au Code national du bâtiment du Canada ou à la réglementation locale, de manière à limiter à 30 °C
la température ambiante du conducteur
6. Le câblage à deux conducteurs ne doit pas être agrafé sur sa partie la plus étroite.
12-508 Pliage et agrafage du câble (voir l’annexe G)
On ne doit pas plier, manipuler ni agrafer un câble de manière à endommager les conducteurs isolés ou l’enveloppe
extérieure.
12-510 Pose des câbles entre les boîtes et les garnitures (voir l’annexe G)
1. Si un câble est posé entre des boîtes et des garnitures, il doit être retenu par des brides ou d’autres dispositifs
situés à moins de 300 mm de chaque boîte ou garniture et à des intervalles ne dépassant pas 1,5 m sur toute la
longueur.
2. Les câbles qui traversent des solives ou des poteaux en passant dans des orifices doivent être considérés comme
12
retenus.
3. Malgré les paragraphes 1. et 2., si le câble est dissimulé et qu’il est impossible de le retenir en place, il est
permis de l’installer par tirage et il n’est pas nécessaire de le retenir entre les boîtes et les garnitures.
12-512 Usage interdit (voir l’annexe G)
Le câble ne doit pas être noyé dans le plâtre, le ciment ou un autre matériau de finition.
12-514 Protection sur les solives et les chevrons (voir l’annexe G)
On ne doit pas poser les câbles sur les ou en travers des :
a) faces supérieures des solives de plafond ou faces inférieures des chevrons dans les greniers ou sous les
combles, si la distance verticale entre les solives et les chevrons dépasse 1 m ; ou
b) faces inférieures des solives de sous-sol, sauf si elles sont suffisamment protégées contre l’endommagement
mécanique.
12-516 Protection des câbles dans les installations dissimulées (voir l’annexe G)
1. Si un câble traverse des poteaux, des solives ou d’autres éléments de charpente, sa surface extérieure doit être
maintenue à une distance d’au moins 32 mm du bord de la pièce ; sinon, il faut protéger efficacement le câble
contre l’endommagement mécanique.
2. Si un câble traverse ou longe des poteaux, des solives, des revêtements ou des parements métalliques, il doit
remplir les conditions suivantes :
a) être situé de façon à être efficacement protégé contre l’endommagement mécanique pendant et après
l’installation ;
b) être protégé, s’il traverse un élément de charpente par une garniture approuvée pour l’usage prévu et
convenablement fixé en place ;
c) être maintenu, s’il est installé le long d’un élément ou parallèlement à celui-ci, au moyen de fixations
isolantes qui écartent efficacement le câble du métal.
3. Si un câble est installé directement derrière une plinthe, il doit être protégé efficacement contre
l’endommagement mécanique causé par l’enfoncement de clous dans la plinthe.
12-518 Protection des câbles dans les installations à découvert (voir l’annexe G)
Si un câble est à découvert, il doit être efficacement protégé contre l’endommagement mécanique aux endroits où il
traverse un plancher, où il est situé à moins de 1,5 m au-dessus du plancher et où il est exposé à un endommagement
mécanique.
12-520 Installation de câbles par tirage
Dans le cas de câblage dissimulé où il n’est pas possible de poser les fixations exigées par l’article 12-510, il est
permis d’installer le câble par tirage.
Câbles armés
12-600 Articles s’appliquant aux installations en câble armé
Les articles 12-602 à 12-618 ne s’appliquent qu’aux installations en câble armé.
12-602 Usage (voir l’annexe B)
1. Il est permis d’installer du câble armé dans ou sur des bâtiments ou parties de bâtiments, qu’ils soient de
construction combustible ou non.
2. Le câble armé à utiliser doit être du type indiqué au tableau 19 pour enfouissement direct dans le sol :
a) dans le cas de circuits souterrains ;
b) dans de la maçonnerie ou du béton, à condition que le câble soit encastré ou noyé dans au moins 50 mm de
maçonnerie ou de béton ; ou
c) dans des emplacements où il est exposé aux intempéries, à une humidité constante ou excessive, ou est en
contact avec des huiles ou autres substances susceptibles d’endommager l’isolant.
3. Malgré le paragraphe 2., le câble armé dont l’armure est en tout ou en partie en aluminium ne doit pas être noyé
dans du béton contenant de l’acier d’armature, sauf :
a) s’il est certain que le béton ne contient pas d’additifs chlorés ; ou
b) si l’armure du câble a été traitée avec une peinture à base de bitume ou avec un autre enduit, afin
d’empêcher la corrosion galvanique de l’aluminium.
4. Si du câble armé est installé dans ou sous des cendres ou du béton de cendres, il doit être protégé contre leur
action corrosive par une couche de béton non cendré d’au moins 25 mm d’épaisseur tout autour, sauf s’il est à
au 450 mm sous les cendres ou le béton de cendres.
5. Il est permis d’installer dans les bâtiments de construction incombustible, des câbles armés comportant des
conducteurs de grosseur non supérieure à 10 AWG en cuivre ou en aluminium sur la face même de la
maçonnerie ou d’un autre matériau qui compose les murs et plafonds et de les poser dans la couche de finition
en plâtre, mais seulement dans le cas de prolongements partant de sorties existantes.
12-604 Protection des câbles armés dans les ruelles
Dans les ruelles et entrées, les câbles armés, exposés à l’endommagement mécanique et non protégés, installés à
moins de 2 m au-dessus du sol, doivent être munis de protecteurs en acier, adéquatement fixés et d’une épaisseur au
moins égale à 10 MSG.
12-606 Usage de câbles armés sous enveloppe thermoplastique
Les câbles armés qui, selon le tableau 19, peuvent être enfouis directement dans le sol et qui sont munis d’une
enveloppe extérieure thermoplastique ne doivent être utilisés que dans des endroits où cette enveloppe ne sera pas
exposée à l’endommagement mécanique.
12-608 Continuité des câbles armés
On doit assurer partout la continuité électrique et mécanique des armures de câble et celles-ci doivent être
raccordées électriquement et mécaniquement à l’appareillage auquel elles sont attachées.
3. Les câbles sous gaine d’aluminium ne doivent pas être noyés dans du béton contenant de l’acier d’armature
sauf :
a) s’il est certain que le béton ne contient pas d’additifs chlorés ; ou
b) si la gaine a été traitée avec une peinture à base de bitume ou avec un autre enduit, afin d’empêcher la
corrosion galvanique de l’aluminium.
12-706 Mode de fixation
1. Il faut bien fixer les câbles à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium au moyen d’agrafes, de brides,
de supports ou de garnitures semblables, de façon à ne pas :
a) endommager la gaine du câble ; ni
b) imposer trop de tension au câble ou à ses garnitures d’extrémité.
2. Il faut fixer les câbles à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium au moins tous les 2 m, sauf s’ils sont
installés par tirage et que les fixations nécessaires sont posées à proximité des garnitures d’extrémité.
3. Si un bâtiment risque de travailler sous le poids de son contenu, comme c’est le cas de certains entrepôts de
grain, il ne faut pas que les câbles à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium, ni leurs garnitures d’extrémité,
soient soumis à une trop grande tension.
4. Il est permis de poser des câbles à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium sur la surface des murs,
des cloisons, des plafonds ou par-dessus des éléments de charpente, pourvu que l’on respecte les exigences
pertinentes de l’article 12-710.
12-708 Enfouissement direct
Les câbles à isolant minéral ayant une gaine extérieure en aluminium et les câbles sous gaine d’aluminium en
contact direct avec le sol doivent être munis d’une enveloppe non métallique ou d’un autre revêtement résistant
à la corrosion.
12-710 Protection contre l’endommagement mécanique
1. Il faut protéger le câble à isolant minéral et le câble sous gaine d’aluminium contre tout endommagement
mécanique.
2. Si des câbles à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium sont posés sur la face d’un mur, d’une cloison, d’un
plafond ou d’un élément de charpente à moins de 1,5 m du plancher ou dans tout autre endroit où ils risquent
d’être endommagés, par exemple par des tracteurs industriels, d’autres véhicules, de l’appareillage, de la
marchandise empilée ou une forte vibration, ces câbles doivent être protégés de façon efficace contre cet
endommagement.
3. Il faut protéger, placer ou disposer les câbles à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium de façon qu’un clou
ordinaire de 2 1/2 pouces ne risque pas de les traverser dans les cas où ils sont :
a) passés dans des trous percés ou découpés dans des éléments de charpente en bois ou dans des rainures
pratiquées dans ces éléments ;
b) fixés directement au-dessous de planchers de bois ;
c) situés derrière des plinthes ou des moulures.
4. Pour satisfaire au paragraphe 3., il est permis que le trou, la rainure ou la bride qui supporte le câble soit
suffisamment agrandi pour permettre le déplacement du câble sur une distance au moins égale à son rayon.
5. Si un câble à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium passe directement d’un point situé au-dessus du sol à
un point situé sous terre, sans être autrement protégé contre l’endommagement mécanique, il faut installer un
bout de tuyau qui protège le câble jusqu’à une hauteur d’au moins 300 mm au-dessus du sol. Si l’effet du gel
est à craindre, il faut s’assurer que le tuyau glisse librement sur le câble de façon que ce dernier ne soit pas
endommagé.
12-712 Rayons de courbure
1. Le rayon intérieur de courbure d’un câble à isolant minéral doit être au moins six fois plus grand que le
diamètre extérieur de la gaine et le pliage doit être effectué sans endommager la gaine.
2. Le rayon intérieur de courbure d’un câble sous gaine d’aluminium lisse ne doit pas être inférieur à :
a) dix fois le diamètre extérieur de la gaine pour les câbles dont le diamètre extérieur ne dépasse pas 19 mm ;
b) douze fois le diamètre extérieur de la gaine pour les câbles dont le diamètre extérieur dépasse 19 mm sans
dépasser 38 mm ;
c) quinze fois le diamètre extérieur de la gaine pour les câbles dont le diamètre extérieur dépasse 38 mm.
3. Le rayon intérieur de courbure d’un câble sous gaine d’aluminium ondulée ne doit pas être inférieur à neuf fois
le diamètre extérieur de la gaine.
12-714 Extrémités des câbles à isolant minéral (voir l’annexe B)
Aux extrémités des câbles à isolant minéral, il faut prendre les précautions suivantes :
a) l’extrémité du câble doit être scellée immédiatement après le dénudage afin d’éviter que l’humidité pénètre
dans l’isolant ;
b) tout conducteur qui se prolonge au-delà de la gaine doit être muni d’un isolant approprié ;
c) on doit utiliser des connecteurs de boîte conçus pour du câble à isolant minéral.
12-716 Raccordement à d’autres types de câblage
Si un câble à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium est relié à d’autres types de câblage, la jonction doit se faire
dans une boîte ou une garniture munie d’une ouverture individuelle avec manchon pour chaque conducteur.
12-808 Couvre-plancher
Les câbles de type FCC installés sur un plancher avec ruban en acier, connecteurs et embouts isolants doivent être
couverts de carreaux de tapis dont les dimensions ne sont pas supérieures à 750 mm. De plus, tout adhésif utilisé
doit être du type autorelâchant.
12-810 Connexions et terminaisons
1. Le raccordement des câbles de type FCC doit assurer la continuité électrique, l’isolation et l’étanchéité contre
l’humidité et les liquides renversés.
2. Les extrémités nues doivent être isolées et scellées à l’aide d’embouts isolants.
12-812 Blindage
1. Le câblage de type FCC doit comprendre un blindage inférieur.
2. On doit poser un blindage par-dessus les câbles de type FCC, les connecteurs et les embouts isolants installés
sur un plancher.
12-814 Continuité des boîtes et des blindages (voir l’annexe B)
La continuité électrique entre les blindages, les rubans, les boîtes, les logements de prises de courant et les
dispositifs autonomes doit être assurée et reliée à la terre par continuité des masses.
12-816 Raccordement à d’autres réseaux
Les raccordements d’alimentation, de continuité des masses, ainsi que le raccordement du blindage des câbles de
type FCC aux autres réseaux de câblage doivent être réalisés dans un ensemble de transition conçu pour installation
en retrait ou en surface.
12-818 Assujettissement
Le câblage de type FCC et les accessoires doivent être solidement assujettis aux planchers ou aux murs au moyen :
a) d’un adhésif dans le cas des câbles ;
b) d’attaches mécaniques dans le cas d’éléments tels les boîtes de sortie et les ensembles de transition.
12-820 Croisements
Il est permis qu’un câble de type FCC en croise un autre ou croise un câble plat de télécommunications à condition
que chaque câble soit séparé par un blindage métallique.
12-822 Protection mécanique
1. Les câbles de type FCC installés sous des carreaux de tapis doivent être protégés de l’endommagement par un
ruban en métal enveloppant complètement les câbles de type FCC et les raccordements.
2. Si les câbles de type FCC sont installés au mur, en surface ou encastrés de façon à pénétrer dans un ensemble
de transition, on doit assurer une protection mécanique supplémentaire afin d’empêcher leur endommagement
par des objets tels des clous ou des vis.
12-824 Superposition des câbles
Sous réserve de l’article 12-820, il est interdit de superposer les conducteurs plats.
Canalisations
Généralités
12-900 Articles s’appliquant aux canalisations
Les articles 12-902 à 12-942 s’appliquent aux canalisations et aux conducteurs sous canalisation.
12-902 Types de conducteurs
On doit utiliser des types de conducteurs convenant à l’utilisation dans des canalisations, types qui sont mentionnés
au tableau 19.
12-904 Conducteurs sous canalisation
1. Si les conducteurs sont placés dans des canalisations métalliques, tous les conducteurs d’un circuit doivent être
contenus dans la même canalisation ou dans la même section d’une canalisation subdivisée. Toutefois, s’il
s’agit d’un courant alternatif et s’il est nécessaire d’installer des conducteurs en parallèle en raison de la charge
du circuit, il est permis d’utiliser des canalisations supplémentaires, à condition que :
a) les conducteurs soient installés conformément à l’article 12-108 1. ;
b) que chaque canalisation contienne un nombre égal de conducteurs pour chaque phase, y compris le neutre ;
c) que chaque canalisation ou gaine de câble soit du même matériau et possède les mêmes caractéristiques
physiques.
2. Aucune canalisation ou aucun compartiment d’une canalisation subdivisée ne doit contenir des conducteurs qui
sont raccordés à différents transformateurs de puissance, à différents transformateurs de distribution ou à
différentes sources de tension, sauf si les conducteurs :
a) sont séparés par l’armure ou la gaine métallique des câbles de types énumérés au tableau 19 ;
b) sont séparés par une cloison en tôle d’acier d’au moins 0,0528 pouce (16 MSG) d’épaisseur ou en matériau
isolant non métallique difficilement inflammable d’au moins 1,5 mm d’épaisseur ; ou
c) sont utilisés pour l’alimentation, la commande, ou l’alimentation et la commande de dispositifs
télécommandés, sont isolés en fonction d’une tension égale à celle du circuit qui a la tension la plus élevée
et qu’aucun des conducteurs des circuits ayant des tensions plus basses n’est raccordé directement à une
dérivation d’éclairage.
12-906 Protection des conducteurs aux extrémités des canalisations
1. On doit utiliser des embouts ou d’autres moyens équivalents pour la protection des conducteurs contre l’usure
par frottement à leur sortie des canalisations.
2. Si les conducteurs sont de grosseur égale ou supérieure à 8 AWG en cuivre ou en aluminium, la protection doit
être assurée au moyen :
a) d’embouts de type isolé, sauf si l’appareillage est pourvu de collets de conduit avec rebords lisses et 12
arrondis ; ou
b) d’un matériau isolant parfaitement maintenu en place, séparant les conducteurs des garnitures de
canalisation et offrant une résistance suffisante à l’endommagement mécanique.
12-908 Insertion des conducteurs dans les canalisations
1. Au cours de l’insertion des conducteurs dans les canalisations, on ne doit pas utiliser d’agents nettoyants ni de
lubrifiants pouvant conduire l’électricité ou avoir des effets nocifs sur l’enveloppe des conducteurs.
2. Les lubrifiants utilisés pour l’introduction des conducteurs dans les canalisations doivent être une pâte, du talc
ou de la stéatite.
12-910 Joints à l’intérieur des canalisations
Les conducteurs ou câbles ne doivent pas comporter de joints à l’intérieur des canalisations, sauf dans le cas des
barres blindées, des goulottes guide-fils, des chemins de câbles et des moulures munies de couvercles amovibles.
12-912 Conducteurs toronnés
Sauf s’il s’agit de conducteurs sous forme de barres omnibus et de câbles à isolant minéral, les câbles
monoconducteurs ou multiconducteurs de grosseur égale ou supérieure à 8 AWG, en cuivre ou en aluminium,
doivent être toronnés s’ils sont installés dans des canalisations.
12-914 Continuité électrique des canalisations
On doit assurer partout la continuité électrique des canalisations métalliques et celles-ci doivent être raccordées
électriquement à l’appareillage auquel elles sont fixées.
12-916 Continuité mécanique des canalisations
On doit assurer partout la continuité mécanique des canalisations et celles-ci doivent être fixées mécaniquement à
l’appareillage qu’elles desservent.
12-918 Fixation des canalisations
Il faut assurer la fixation des canalisations elles-mêmes, indépendamment de celle de l’appareillage qui fait partie du
réseau de canalisations.
12-920 Ébarbage des canalisations
On doit enlever les bavures et les ébarbures des extrémités des canalisations.
12-922 Rayons de courbure des canalisations
1. Si on doit, au cours des travaux, plier une canalisation destinée à une installation par tirage, le rayon intérieur
de la courbe doit être au moins six fois plus grand que le diamètre intérieur de la canalisation, sauf dans le cas
de câble sous gaine de plomb, où le rayon intérieur doit être au moins dix fois plus grand.
2. Les courbes doivent être faites sans déformer la canalisation et sans en endommager les surfaces intérieures ou
extérieures.
12-924 Jonction entre un câblage à découvert et des canalisations
Si des conducteurs raccordés à un câblage à découvert émergent d’une canalisation, on doit les protéger au moyen
de boîtes ou de garnitures, munies d’une ouverture individuelle avec manchon pour chaque conducteur.
12-926 Entrée d’un conduit souterrain dans un bâtiment.
Si un conduit provenant d’un réseau souterrain de distribution pénètre dans un bâtiment, on doit en sceller
l’extrémité qui est à l’intérieur au moyen d’un composé approprié afin d’empêcher l’infiltration de l’humidité ou
des gaz.
12-928 Canalisations souterraines ou dans des endroits exposés à l’accumulation d’humidité
1. On doit se conformer aux articles régissant les emplacements de la catégorie 1, section 22, si on installe des
canalisations :
a) sous terre ;
b) dans des dalles de béton ou dans de la maçonnerie en contact direct avec la terre humide ; ou
c) dans d’autres endroits où les conducteurs sont exposés à l’humidité.
2. Si on utilise des conducteurs sous gaine de plomb dans de tels emplacements, on doit placer un manchon
d’extrémité ou un dispositif équivalent à l’endroit où ils émergent de la gaine de plomb afin de les protéger
contre l’humidité et l’endommagement mécanique.
12-930 Canalisations métalliques posées dans le plâtre
Dans les bâtiments de construction incombustible et où les circuits sous canalisation métallique sont constitués de
conducteurs en cuivre ou en aluminium dont la grosseur n’est pas supérieure à 10 AWG, il est permis d’installer les
circuits sur la face même de la maçonnerie ou sur un autre matériau qui compose les murs et plafonds et de les poser
dans le plâtre de finition.
12-932 Protection des canalisations dans les ruelles
Les canalisations électriques posées à une hauteur inférieure à 2 m au-dessus du sol dans les ruelles et entrées où
elles sont exposées à l’endommagement mécanique doivent être protégées par un protecteur en acier d’une
épaisseur au moins égale à 10 MSG adéquatement fixé, sauf si ces canalisations sont déjà protégées autrement.
∆ 12-934 Canalisations installées dans le béton, dans le béton de cendres et dans les cendres
1. Les canalisations faites en tout ou en partie d’aluminium ne doivent pas être noyées dans du béton contenant de
l’acier d’armature sauf :
a) s’il est certain que le béton ne contient pas d’additifs chlorés ; ou
b) si la canalisation a été traitée avec une peinture à base de bitume ou un autre enduit, afin d’empêcher la
corrosion galvanique de l’aluminium.
2. Si des canalisations métalliques sont installées dans ou sous des cendres ou du béton de cendres, elles doivent
être protégées contre la corrosion au moyen d’une couche de béton non cendré d’au moins 25 mm autour des
canalisations, sauf si elles sont à 450 mm au moins sous les cendres ou le béton de cendres.
12-936 Canalisations complètement installées avant la pose des conducteurs (voir l’annexe B)
1. Les canalisations doivent être installées en tant que réseau complet avant que les conducteurs ou les câbles n’y
soient posés.
2. Les conducteurs ou les câbles ne doivent pas être installés par tirage dans les canalisations d’un bâtiment en
construction ni y être déposés avant que les garnitures de canalisation et les conducteurs ne soient
raisonnablement à l’abri des endommagements provoqués par les travaux de construction.
12-938 Obturation des canalisations inutilisées
Les canalisations de rechange ou inutilisées qui se terminent dans un coffret doivent être munies d’un capuchon.
12-940 Nombre maximal de courbes dans les canalisations
Si des conducteurs doivent être installés par tirage dans une canalisation, la portion de canalisation entre les sorties
ou les points d’entrée ne doit pas comporter plus que l’équivalent de quatre courbes de 90E, y compris celles se
trouvant à une sortie ou à une garniture.
12-1112 Garnitures
1. Les conduits rigides PVC et HFT ainsi que les coudes et les courbes ne doivent pas être filetés, mais ils doivent
être utilisés avec des adaptateurs et des accouplements qui doivent être fixés à l’aide de colle dissolvante, dans
le cas des PVC, et de colle de contact, dans le cas des HFT.
2. Les adaptateurs PVC et HFT femelles filetés doivent être utilisés avec un mamelon de conduit métallique pour
accoupler un conduit à une boîte métallique dont les ouvertures sont filetées.
12-1114 Espacement maximal des supports de conduits
1. On doit attacher solidement tous les conduits rigides PVC et HFT de même grosseur à des supports ou à une
surface solide et l’espacement maximal entre les points d’attache doit être de :
a) 750 mm pour des conduits de grosseur nominale 16 (1/2), 21 (3/4) et 27 (1) ;
b) 1,2 m pour des conduits de grosseur nominale 35 (1 1/4) et 41 (1 1/2) ;
c) 1,5 m pour des conduits de grosseur nominale 53 (2) ;
d) 1,8 m pour des conduits de grosseur nominale 63 (2 1/2) et 78 (3) ;
e) 2,1 m pour des conduits de grosseur nominale 91 (3 1/2), 103 (4) et 129 (5) ;
f) 2,5 m pour des conduits de grosseur nominale 155 (6).
2. Si l’on groupe des conduits de différentes grosseurs, l’espacement maximal des fixations doit être celui qui est
indiqué au paragraphe 1. pour le conduit le plus petit.
3. Sauf s’ils sont encastrés ou noyés dans au moins 50 mm de maçonnerie ou de béton, les conduits ne doivent pas
être serrés à bloc, mais soutenus de façon à permettre un mouvement linéaire suffisant pour assurer leur 12
dilatation et leur contraction au cours de changements de température.
12-1116 Fixation de l’appareillage
Les conduits rigides PVC et HFT ne doivent pas être utilisés pour soutenir des appareils ou de l’appareillage, sauf
autorisation prévue à l’article 12-3014 2.
12-1118 Joints de dilatation (voir l’annexe B)
Sauf si le conduit est noyé dans le béton, au moins un joint de dilatation doit être installé pour toute longueur de
conduit si la dilatation du conduit peut être supérieure à 45 mm sous l’effet de changements de température au cours
de l’installation ou par la suite.
12-1120 Nombre maximal de conducteurs
Le nombre maximal de conducteurs dans un conduit rigide PVC ou HFT doit être déterminé conformément à
l’article 12-1014.
12-1122 Dispositions en vue de la continuité des masses.
On doit installer un conducteur de continuité des masses séparé dans les conduits rigides PVC et HFT,
conformément à l’article 10-404.
12-1212 Garnitures
Les conduits rigides RTRC ne doivent pas être filetés, mais ils doivent être utilisés avec des adaptateurs et des
coudes conçus à cette fin.
12-1214 Joints de dilatation (voir l’annexe B)
Au moins un joint de dilatation doit être installé pour toute longueur de conduit, sauf dans les conduits encastrés
dans du béton, si la dilatation du conduit due au changement maximal de température probable au cours de ou après
l’installation sera supérieure à 45 mm.
12-1216 Supports de conduits
Le conduit rigide RTRC de type AG installé conformément à l’article 12-1202 2. doit être supporté par des supports
ou des brides :
a) de façon à permettre un mouvement linéaire entraîné par la dilatation et la contraction causées par les
changements de température ;
b) installés de façon à respecter les espacements indiqués à l’article 12-1010.
12-1218 Nombre maximal de conducteurs
Le nombre maximal de conducteurs dans un conduit rigide RTRC doit être déterminé conformément à
l’article 12-1014.
12-1220 Continuité des masses
Un conducteur de continuité des masses séparé doit être installé dans un conduit rigide RTRC, conformément à 12
l’article 10-404.
∆ 12-1402 Usage
1. Il est permis d’utiliser des tubes électriques métalliques pour les installations à découvert et les installations
dissimulées, sauf :
a) s’ils peuvent être exposés à l’endommagement mécanique durant l’installation ou par la suite ;
b) s’ils peuvent être exposés à des vapeurs corrosives, sauf dans les cas autorisés à l’article 2-112 ;
c) pour l’enfouissement direct dans le sol ;
d) dans les emplacements mouillés ;
e) dans des dalles en béton ou en maçonnerie en contact avec la terre, à moins d’installer un conducteur de
continuité des masses séparé dans ces tubes.
2. Il est permis d’installer des tubes électriques métalliques dans ou sur les bâtiments ou parties de bâtiments,
qu’ils soient de construction combustible ou non.
12-1404 Fixation
Les tubes électriques métalliques doivent être installés pour former un réseau complet et on doit les fixer solidement
à moins de 1 m de toute boîte de sortie, boîte de jonction, coffret, accouplement ou garniture. L’espacement entre
les fixations doit être conforme à l’article 12-1010.
12-1406 Grosseur minimale des tubes
Le diamètre intérieur des tubes doit être de grosseur nominale égale ou supérieure à 16 (1/2) (grosseur de conduit
électrique).
12-1408 Nombre maximal de conducteurs
Le nombre maximal de conducteurs d’une grosseur donnée dans un tube doit être conforme à l’article 12-1014.
12-1410 Raccords et accouplements
Si des longueurs de tubes électriques métalliques sont accouplées ou connectées à des boîtes, des garnitures ou des
coffrets, on doit utiliser des garnitures :
a) du type étanche au béton si elles sont installées dans du béton coulé ou des murs en blocs de maçonnerie
dont les vides sont remplis de béton ou de coulis ;
b) du type étanche à la pluie s’il s’agit d’installations exposées aux intempéries ;
c) du type ordinaire, étanche au béton ou étanche à la pluie si elles sont installées dans des emplacements
ordinaires ou si elles doivent être encastrées dans des murs en plâtre ou en blocs de maçonnerie.
12-1412 Rayons de courbure des tubes
1. Le cintrage des tubes ne doit pas endommager ceux-ci ni en réduire le diamètre intérieur.
2. Si on utilise des conducteurs sans gaine de plomb, le rayon intérieur de courbure fait au moment de
l’installation doit être au moins six fois plus grand que le diamètre intérieur du tube.
3. Si on utilise des conducteurs sous gaine de plomb, le rayon intérieur des courbes faites pendant l’installation
doit être au moins dix fois plus grand que le diamètre intérieur du tube.
Moulures
12-1600 Domaine d’application
Les articles 12-1602 à 12-1614 ne s’appliquent qu’aux moulures.
12-1602 Utilisation des moulures (voir l’annexe B)
1. Il n’est permis d’installer les moulures qu’en surface apparente, dans les emplacements secs.
2. Malgré le paragraphe 1., il est permis que les moulures traversent les murs, les cloisons et les planchers,
à condition :
a) que les moulures soient d’une seule longueur à l’endroit où elles traversent ;
b) que l’on puisse enlever les bouchons ou les couvercles sur toutes les parties à découvert.
3. Les moulures ne doivent pas être utilisées si elles sont exposées à l’endommagement mécanique.
∆ 4. Les moulures non métalliques doivent être conformes à l’article 2-128.
12-1604 Restrictions d’emploi à cause de la température
1. Les moulures ne doivent pas être utilisées si elles sont soumises à des températures ambiantes supérieures à
50 EC, à moins qu’elles ne portent un marquage permettant une température plus élevée.
2. Le paragraphe 1. ne doit pas empêcher l’utilisation de conducteurs dont l’isolant convient pour une température
supérieure à 75 EC ; toutefois, le courant admissible de ces conducteurs ne doit pas excéder celui d’un
conducteur dont l’isolant convient pour une température de 75 EC.
12-1606 Conducteurs dans les moulures (voir l’annexe B)
1. Les conducteurs doivent être des types indiqués au tableau 19 comme pouvant être utilisés dans des
canalisations.
2. Le total des sections des conducteurs installés ne doit pas être supérieur à 40 % de la section minimale libre de
la canalisation.
3. Les sections de conducteurs mentionnées au paragraphe 2. doivent être déterminées selon l’article 12-1014 4.
Canalisations de plancher
12-1700 Emplacements où l’utilisation de canalisations de plancher est permise
1. Il est permis d’utiliser des canalisations de plancher sous la surface d’un revêtement de plancher en béton ou en
un autre matériau, mais pas en dessous du plancher.
∆ 2. On ne peut utiliser de canalisations de plancher dans :
a) un endroit où elles seraient exposées à des vapeurs corrosives ;
b) les garages commerciaux ;
c) les chambres d’accumulateurs ; ou
d) sur la face inférieure du plancher.
12-1702 Méthode d’installation des canalisations de plancher
1. Les canalisations de plancher doivent être posées selon les instructions du fabricant et satisfaire aux exigences
ci-dessous.
2. Les canalisations de plancher doivent être posées de façon que leur centre coïncide avec une ligne droite tirée
entre les centres de boîtes de jonction successives.
3. On doit fixer mécaniquement les canalisations afin d’éviter tout déplacement pendant la construction.
4. Il faut remplir avec du ciment imperméable les espaces vides situés le long des canalisations, entre les
canalisations, les accouplements et les boîtes de jonction, ainsi qu’entre les plaques-couvercles des boîtes de
jonction et l’anneau de ces couvercles.
5. On doit placer les canalisations de façon à éviter les dépressions ou les poches d’eau aux garnitures ou le long
de la canalisation. On doit, autant que possible, s’abstenir de croiser les canalisations.
12-1704 Garnitures de canalisations de plancher
1. Si les canalisations de plancher sont posées autrement qu’à angle droit, on doit poser des garnitures spéciales.
2. Les canalisations doivent être raccordées au centre de distribution et aux sorties murales à l’aide d’un conduit
ou de garnitures.
3. Les extrémités des canalisations doivent aboutir dans des boîtes de jonction ou dans d’autres garnitures.
12-1706 Prises et joints dans les canalisations de plancher
Les prises et joints dans les canalisations de plancher ne doivent être faites que dans les bouches d’accès d’un
collecteur ou dans les boîtes de jonction.
12-1708 Garnitures d’accès et boîtes de jonction des canalisations de plancher
1. Les garnitures d’accès et les sorties dans les canalisations de plancher doivent être bien raccordées tant du point
de vue mécanique qu’électrique.
2. Les garnitures d’accès autres que celles du type préinstallé doivent être fixées aux canalisations, mais elles ne
doivent pas être installées avant la pose du plancher, à moins d’être fixées mécaniquement et séparément dans
un coulis de béton.
3. On doit poser soigneusement au niveau du plancher toutes les garnitures d’accès et les boîtes de jonction et les
sceller à l’aide de bouchons étanches à l’eau.
12-1710 Pose des garnitures d’accès
En posant les garnitures d’accès et en perforant les parois de la canalisation de plancher, on doit prendre les
précautions appropriées pour empêcher les copeaux et les saletés de tomber dans la canalisation. On doit faire
usage d’outils spéciaux afin d’empêcher les outils de pénétrer dans la canalisation et d’y endommager les
conducteurs.
12-1712 Sorties désaffectées dans les canalisations de plancher
Si une sortie n’est plus utilisée, les conducteurs qui l’alimentaient doivent être enlevés de la canalisation.
12-1714 Section des conducteurs dans les canalisations de plancher
1. Dans une canalisation de plancher, la somme des sections de tous les conducteurs avec leur isolant ne doit pas
être supérieure à 40 % de la section intérieure de la canalisation.
2. Le paragraphe 1. ne s’applique pas si la canalisation ne renferme que du câble à isolant minéral, du câble sous
gaine d’aluminium, du câble armé ou du câble sous gaine non métallique.
3. Les sections de conducteurs mentionnées au paragraphe 1. doivent être déterminées selon l’article 12-1014 4. 12
12-1716 Boîtes de jonction pour les canalisations de plancher
On ne doit pas utiliser une boîte de jonction comme boîte de sortie pour une canalisation de plancher.
12-1718 Garnitures d’accès dans les planchers de béton précontraint et postcontraint
1. Si les canalisations de distribution de plancher sont posées dans des planchers de béton précontraint ou
postcontraint coulé sur place, elles doivent comporter des garnitures d’accès préinstallées.
2. Toute installation de garnitures et d’ouvertures d’accès non prévue au cours de la pose de ces canalisations est
interdite à moins que le plancher ne soit conforme au Code national du bâtiment du Canada.
Planchers cellulaires
12-1800 Pose
Les planchers cellulaires doivent être posés conformément aux instructions du fabricant.
12-1802 Conducteurs dans les planchers cellulaires
∆ 1. On ne doit pas installer de conducteurs dans un plancher cellulaire dans :
a) un endroit où ils seraient exposés à des vapeurs corrosives ;
b) un garage commercial ;
c) une chambre d’accumulateurs.
2. On ne doit pas installer de conducteurs dans une cellule ou dans un collecteur qui renferme un tuyau d’un
réseau non électrique, comme un tuyau de vapeur, d’eau, d’air, de gaz ou de drainage.
3. Si la cellule ou le collecteur renferme des tuyaux de réseaux non électriques, on doit, si cela est possible, sceller
cette cellule ou ce collecteur.
4. Tous les conducteurs d’un circuit doivent être contenus dans la même cellule d’un plancher cellulaire et les
circuits d’autres réseaux ne doivent pas y être placés, sauf si l’article 12-3032 le permet.
12-1804 Grosseur maximale des conducteurs dans les planchers cellulaires
Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, on ne doit pas poser dans un plancher cellulaire des conducteurs en
cuivre ou en aluminium de grosseur supérieure à 0 AWG.
12-1806 Section des planchers cellulaires
1. Si un plancher cellulaire renferme des conducteurs autres qu’en câble armé, en câble à isolant minéral, en câble
sous gaine d’aluminium ou en câble à gaine non métallique, la somme des sections des conducteurs ne doit pas
excéder 40 % de la section intérieure du collecteur alimentant les cellules individuelles.
2. Les sections de conducteurs mentionnées au paragraphe 1. doivent être déterminées selon l’article 12-1014 4.
Caniveaux auxiliaires
12-1900 Caniveaux auxiliaires utilisés pour fournir un espace supplémentaire de câblage
1. Il est permis que les caniveaux auxiliaires destinés à fournir un espace supplémentaire pour le câblage aux
compteurs, centres de distribution, tableaux de contrôle et autres points semblables des réseaux intérieurs de
câblage contiennent des conducteurs et des câbles ; toutefois, ils ne doivent pas contenir des barres omnibus,
des interrupteurs, des dispositifs de protection contre les surintensités ni d’autres dispositifs ou appareils.
2. Les caniveaux auxiliaires ne doivent pas se prolonger à plus de 6 m au-delà de l’appareillage qu’ils desservent ;
à partir de cette distance, il est permis que les conducteurs soient placés dans des goulottes guide-fils ou des
barres blindées.
12-1902 Fixation des caniveaux auxiliaires
Les caniveaux auxiliaires doivent être solidement fixés sur toute leur longueur à des intervalles ne dépassant pas
1,5 m, sauf si une marque sur les caniveaux indique qu’ils peuvent être fixés à des intervalles plus grands.
12-1904 Section des caniveaux auxiliaires
1. La somme des sections de tous les conducteurs, avec leur isolant, ne doit pas, en un point donné, excéder 20 %
de la section du caniveau à ce même point.
2. Un compartiment simple d’un caniveau auxiliaire ne doit pas contenir plus de 200 conducteurs.
3. Les sections de conducteurs mentionnées au paragraphe 1. doivent être déterminées selon l’article 12-1014 4.
4. Les barres blindées doivent être installées de façon que les supports et les joints soient accessibles pour
l’entretien après l’installation.
5. Les répartiteurs doivent être supportés à des intervalles ne dépassant pas 1,5 m, à moins qu’ils ne portent un
marquage indiquant qu’ils peuvent être supportés à des intervalles plus grands.
12-2008 Mode d’installation des barres blindées
1. Si les barres blindées traversent des murs ou des cloisons, elles doivent être d’une seule longueur et
complètement fermées si le mur ou la cloison qu’elles traversent est fait de matériaux combustibles ou si le
mur, quoique fait de maçonnerie, comporte un espace d’air.
2. Il est permis de prolonger verticalement des barres blindées à travers des planchers dans les emplacements secs,
à condition qu’elles soient :
a) totalement fermées à l’endroit où elles traversent le plancher et jusqu’à une hauteur de 300 mm au-dessus du
plancher ;
b) munies de coupe-feu conformément à l’article 2-124.
3. Dans un endroit accessible à des personnes non qualifiées, les barres blindées doivent être placées de sorte que,
sur une hauteur de 2 m, il soit impossible de venir accidentellement en contact avec des pièces sous tension et
qu’une protection suffisante contre tout endommagement mécanique soit assurée.
4. On doit fermer les extrémités blindées au moyen de garnitures.
5. Les barres blindées installées à l’extérieur ou dans des aires de stationnement et qui sont accessibles à des
personnes non autorisées doivent être de type complètement fermé.
12-2010 Dispositifs enfichables pour barres blindées
Si les barres blindées alimentent des machines-outils, il n’est pas nécessaire d’installer un interrupteur sur la
machine-outil :
a) si un dispositif enfichable dont la puissance nominale est indiquée en horsepower est utilisé ;
b) si le mécanisme de déclenchement du dispositif enfichable est à la portée du responsable de la machine.
12-2012 Réduction de grosseur des barres blindées
Si on réduit la grosseur d’une barre il est permis d’omettre les dispositifs de protection contre les surintensités aux
points de réduction, à condition que la partie réduite de la barre blindée :
a) ne mesure pas plus de 15 m de longueur ;
b) ait une intensité de courant nominale au moins égale au tiers du courant nominal ou du réglage du dispositif
de protection contre les surintensités le plus rapproché en amont ;
c) ne soit pas en contact avec une substance combustible ;
d) ait un courant admissible approprié à la charge prévue.
12-2014 Longueur des barres blindées utilisées comme dérivations
1. La longueur des barres blindées utilisées comme dérivations et conçues de façon que la charge puisse être
raccordée à n’importe quel point doit être limitée pour éviter la surcharge des circuits en utilisation normale.
2. En général, le nombre de mètres d’une dérivation de ce type ne doit pas être supérieur au courant nominal en
ampères de cette dérivation.
12-2016 Marque du fabricant sur les répartiteurs et les barres blindées
Les répartiteurs et les barres blindées doivent porter une marque permettant, une fois l’installation terminée,
de vérifier le nom du fabricant, sa marque de fabrique ou tout autre signe reconnu permettant l’identification.
12-2018 Prises dans les répartiteurs
Si des prises sont effectuées sur des barres omnibus ou sur une plaque à bornes dans les répartiteurs, la sortie de ces
conducteurs doit être faite du côté de la boîte le plus proche de ces bornes. Ces conducteurs ne doivent pas toucher
les pièces sous tension de polarité différente non isolées.
12-2020 Restrictions d’utilisation des circuits dans les répartiteurs
Les répartiteurs ne peuvent être employés que pour effectuer des raccords aux barres omnibus ou aux plaques à
bornes. Ils ne doivent pas servir de boîtes de tirage pour des conducteurs d’autres circuits non raccordés aux bornes
principales de distribution montées à l’intérieur de la boîte.
Goulottes guide-fils
12-2100 Endroits où les goulottes guide-fils peuvent être utilisées
1. Il n’est permis de poser des goulottes guide-fils qu’en surface ; on ne doit pas les poser à l’extérieur ni dans des
emplacements mouillés ou humides, sauf si elles sont spécialement approuvées pour ces emplacements.
∆ 2. On ne doit pas poser les goulottes guide-fils et leurs garnitures dans :
a) un endroit où elles seraient exposées à l’endommagement mécanique ;
b) un endroit où elles seraient exposées aux vapeurs corrosives ;
c) les gaines d’ascenseurs ;
d) les chambres d’accumulateurs.
3. Dans les bâtiments de construction incombustible, il est permis d’utiliser, comme canalisations verticales,
des goulottes guide-fils munies de coupe-feu conformément à l’article 2-124.
12-2102 Mode d’installation des goulottes guide-fils
1. Les goulottes guide-fils qui traversent des murs ou des cloisons doivent être d’une seule longueur.
2. Les goulottes guide-fils doivent être fixées à des intervalles ne dépassant pas 5 pieds sauf si une marque sur ces
goulottes indique qu’elles peuvent être fixées à des intervalles plus grands.
3. On doit fermer les extrémités des goulottes guide-fils à l’aide de garnitures.
4. Dans un endroit accessible à des personnes non qualifiées, les goulottes guide-fils doivent être protégées contre
tout endommagement mécanique, sur une hauteur d’au moins 2 m au-dessus du plancher. 12
12-2104 Conducteurs dans les goulottes guide-fils
1. Les conducteurs dans les goulottes guide-fils doivent être isolés, d’un des types mentionnés au tableau 19,
convenant à l’utilisation dans des canalisations.
2. Sous réserve du paragraphe 4., il ne doit pas y avoir dans les goulottes guide-fils plus de 200 conducteurs.
La somme des sections des conducteurs avec leur isolant ne doit pas être supérieure à 20 % de la section
intérieure de la goulotte guide-fils.
3. On ne doit introduire dans une goulotte guide-fils aucun conducteur de grosseur supérieure à 500 kcmil en
cuivre ou 750 kcmil en aluminium.
4. Il est permis que les goulottes guide-fils contenant seulement des conducteurs de signalisation et de commande
contiennent n’importe quel nombre de conducteurs. Toutefois, la somme des sections des conducteurs, avec
leur isolant, ne doit pas être supérieure à 40 % de la section intérieure de la goulotte guide-fils.
5. Les sections des conducteurs, mentionnées aux paragraphes 2. et 4., doivent être déterminées selon
l’article 12-1014 4.
12-2106 Prises et joints dans les goulottes guide-fils
Les prises et joints sur les artères ou dérivations contenues dans les goulottes guide-fils doivent être isolés et
accessibles.
12-2108 Conducteurs émergeant de goulottes guide-fils
Pour des conducteurs émergeant de goulottes guide-fils, on doit utiliser des conduits rigides, des conduits
métalliques flexibles, des moulures, des chemins de câbles, des tubes électriques métalliques, du câble armé, des
conducteurs ou câbles sous gaine métallique ou, s’il le faut, des cordons très résistants. Ces canalisations doivent
être raccordées aux goulottes guide-fils en fonction du matériel utilisé, conformément à l’article 12-3024.
12-2110 Circuits à courant alternatif dans les goulottes guide-fils
Tous les conducteurs d’un circuit c.a. doivent être placés dans la même goulotte guide-fils ou dans la même section
de celle-ci si cette dernière est faite d’une substance magnétique.
12-2112 Marque du fabricant sur les goulottes guide-fils
Les goulottes guide-fils doivent porter une marque permettant, une fois l’installation terminée, de vérifier le nom du
fabricant, sa marque de fabrique ou tout autre signe reconnu d’identification.
Chemins de câbles
∆ 12-2200 Mode d’installation (voir l’annexe B)
1. Les chemins de câbles doivent être installés en tant que réseau complet, à l’aide de garnitures ou d’une autre
manière, afin d’assurer aux câbles un support et un rayon de courbure appropriés, avant qu’ils n’y soient
déposés.
∆ 2. La charge nominale maximale de calcul et l’espacement des fixations ne doivent pas excéder les valeurs
nominales indiquées par le fabricant.
3. Les chemins de câbles ne doivent pas traverser de murs, sauf si ceux-ci sont en matériau incombustible.
4. Il est permis que les chemins de câbles traversent verticalement des planchers dans des emplacements secs,
à condition d’être munis de coupe-feu, conformément à l’article 2-124, et d’être complètement fermés à
l’endroit où ils traversent le plancher ; de plus, ils doivent être adéquatement protégés, entre le plancher et une
hauteur d’au moins 2 m, contre tout endommagement mécanique.
5. Les chemins de câbles doivent être adéquatement soutenus à l’aide de fixations incombustibles.
6. On doit fermer les extrémités des chemins de câbles à l’aide de garnitures d’extrémité.
7. La distance d’isolement minimale pour les chemins de câbles doit être de :
∆ a) 150 mm verticalement, sans compter la profondeur du chemin de câbles, entre les chemins de câbles
superposés. Toutefois, si des câbles de 50 mm de diamètre ou plus peuvent y être installés, cette distance
doit être de 300 mm ;
b) 300 mm verticalement entre le dessus du chemin de câbles et un plafond, un conduit ou un appareil de
chauffage. Cette distance peut être réduite à 150 mm pour des obstacles de longueur réduite ;
c) 600 mm horizontalement sur un des côtés de tout chemin de câbles installé le long d’un autre chemin de
câbles ou d’un mur ou de tout autre obstacle.
12-2202 Conducteurs installés dans des chemins de câbles (voir l’annexe B)
1. Les conducteurs utilisés dans les chemins de câbles doivent être spécifiés au tableau 19 et, sous réserve des
paragraphes 2. et 3., recouverts d’une gaine métallique continue ou d’une armure réticulée.
2. Il est permis d’installer des câbles pour chemins de câbles de type TC dans les zones inaccessibles au public des
établissements industriels, à condition que le câble soit :
a) installé dans un conduit, ou une autre canalisation appropriée, ou enfoui directement, s’il n’est pas dans un
chemin de câbles ;
b) muni d’une protection mécanique si ce câble est susceptible d’être endommagé au cours de son installation
ou après celle-ci ;
c) de section égale ou supérieure à 1/0 AWG, si on utilise un seul conducteur ;
d) installé seulement si des personnes qualifiées effectuent l’entretien.
3. Il est permis d’installer des conducteurs qui ont un isolant résistant à l’humidité et qui sont recouverts d’une
gaine ou d’une enveloppe éprouvée à la flamme, non métallique, et d’un type spécifié au tableau 19, dans les
chemins de câbles ajourés et les chemins de câbles sans ouverture, si ces conducteurs ne sont pas susceptibles
d’être endommagés au cours de l’installation ou après celle-ci dans :
a) les chambres d’appareillage électrique et les locaux techniques ;
b) par dérogation en vertu de l’article 2-030, dans d’autres endroits inaccessibles au public et de construction
identique à celle des locaux techniques.
4. Les monoconducteurs doivent être attachés pour éviter les mouvements excessifs causés par les forces
magnétiques du courant de défaut.
5. Si les monoconducteurs sont fixés aux chemins de câbles, on doit prendre des précautions pour éviter que
l’induction n’entraîne la surchauffe des attaches.
12-2204 Raccords et joints à l’intérieur des chemins de câbles
Les raccords et joints sur les artères ou les dérivations contenues dans les chemins de câbles doivent être isolés et
accessibles.
12-2206 Raccordement à d’autres câblages
Si des chemins de câbles sont raccordés à d’autres câblages, ces raccordements doivent être faits de manière à éviter
l’endommagement mécanique des conducteurs, entre autres par frottement, et à assurer la continuité des masses.
12-2208 Dispositions en vue de la continuité des masses
1. Si les fixations métalliques sont boulonnées aux chemins de câbles métalliques et qu’un bon contact électrique
est assuré entre les fixations et la charpente métallique mise à la terre du bâtiment, les chemins de câbles
doivent alors être considérés comme reliés à la terre par continuité des masses.
2. Si le paragraphe 1. ne s’applique pas, les chemins de câbles métalliques doivent être adéquatement reliés à la
terre par continuité des masses à des intervalles ne dépassant pas 15 m. La grosseur des conducteurs de
continuité des masses doit être établie en fonction du courant nominal maximal des dispositifs de protection
contre les surintensités des circuits dans le chemin de câbles, conformément à l’article 10-814.
12-2210 Courant admissible des conducteurs installés dans des chemins de câbles
1. Si la distance entre les conducteurs, entre les câbles ou entre les conducteurs et les câbles installés dans des
chemins de câbles ajourés ou dans des chemins de câbles en échelle est maintenue à une valeur supérieure à
100 % du diamètre du plus gros conducteur ou du plus gros câble, le courant admissible de ces conducteurs ou
de ces câbles doit être la valeur appropriée parmi celles qui sont mentionnées au sous-paragraphe a) ou b) :
a) celles du tableau 1 ou du tableau 3 pour les monoconducteurs, les monoconducteurs sous gaine métallique
ou les câbles armés et les câbles monoconducteurs à isolant minéral ;
b) celles des tableaux 2 et 4 pour les câbles multiconducteurs, multipliées par les facteurs de correction du
tableau 5C pour le nombre de conducteurs de chaque câble.
2. Si la distance entre les conducteurs, entre les câbles ou entre les conducteurs et les câbles installés dans des
chemins de câbles ajourés ou dans des chemins de câbles en échelle n’est ni inférieure à 25 % ni supérieure à
100 % du diamètre du plus gros conducteur ou du plus gros câble, le courant admissible des conducteurs ou des
câbles doit être la valeur mentionnée au paragraphe 1., multipliée par le facteur de correction prescrit au
tableau 5D suivant la disposition et le nombre des conducteurs ou des câbles, sauf par dérogation en vertu de
l’article 2-030 pour faire usage d’autres facteurs de correction. 12
∆ 3. Si la distance entre les conducteurs, entre les câbles ou entre les conducteurs et les câbles installés dans des
chemins de câbles ajourés ou dans des chemins de câbles en échelle est inférieure à 25 % du diamètre du plus
gros conducteur ou câble et quelle que soit la distance entre les mêmes éléments dans un chemin de câbles sans
ouverture, le courant admissible des conducteurs ou des câbles doit être la valeur appropriée mentionnée au
tableau 2 ou 4, multipliée par le facteur de correction prescrit au tableau 5C pour le nombre total de
conducteurs dans le chemin de câbles.
4. L’article 4-004 7. s’applique pour déterminer le nombre total de conducteurs dans les chemins de câbles
mentionnés au paragraphe 3.
5. Si des chemins de câbles sont situés dans des endroits où la température de la pièce est supérieure à 30 EC,
le facteur de correction de température du tableau 5A doit s’appliquer aux courants admissibles déterminés
d’après le paragraphe 1., 2. ou 3., selon le cas.
4. Si on installe une sortie multiple, chaque longueur de 1,5 m ou fraction de cette longueur doit être considérée
comme une sortie. Toutefois, si plusieurs appareils électriques peuvent y être branchés simultanément, chaque
longueur de 300 mm ou fraction de cette longueur doit être considérée comme une sortie.
12-3002 Boîtes de sortie (voir l’annexe B)
1. On doit installer une boîte ou un dispositif équivalent à chaque point de sortie, interrupteur ou jonction de
conduits, de canalisations, de câbles armés ou de câbles sous gaine non métallique.
2. On ne doit pas utiliser de boîtes de sortie non métalliques dans les câblages comprenant des canalisations
métalliques, ou des câbles armés ou sous gaine métallique, sauf si les boîtes sont munies de raccords assurant la
continuité des masses entre toutes les ouvertures d’entrée des conducteurs.
∆ 3. Les boîtes métalliques noyées dans des dalles ou un revêtement de parc de stationnement, dans une assiette de
chaussée ou dans toute autre aire semblable de circulation de véhicules doivent être conformes à l’article
2-112 1.
4. On doit munir la boîte d’un couvercle à moins d’y poser un socle d’appareil.
5. À chaque sortie, on doit laisser au moins une longueur de 150 mm de conducteur pour faire des joints ou un
raccordement aux appareils d’éclairage ; sinon, les conducteurs doivent constituer, sans joint, un circuit
ininterrompu, en forme de boucle, dans les douilles de lampes, les prises de courant ou les dispositifs
semblables.
6. Malgré le paragraphe 1., la boîte de sortie n’est pas requise si l’appareillage comporte sa propre boîte de
connexion ou s’il a été approuvé pour utilisation en tant que boîte de connexion.
12-3004 Couvercles des boîtes de sortie
Les plaques-couvercles installées sur des boîtes affleurant la surface et des boîtes de sortie en saillie doivent
convenir au type de boîte en cause.
12-3006 Garnitures de bornes
1. Il est permis qu’une garniture de sortie ou une garniture de borne soit substituée à la boîte de sortie exigée
par l’article 12-3002 si des conducteurs partent de l’extrémité d’un câble armé, d’une moulure ou d’un câble
à gaine non métallique, s’ils se prolongent jusqu’à des appareils ou câblage à découvert et s’il n’y a pas, à
l’intérieur de la garniture, de joint ou de prise.
2. Ces garnitures doivent comporter une ouverture individuelle avec manchon pour chaque conducteur.
3. Ces garnitures ne peuvent être employées aux sorties d’appareils d’éclairage.
12-3008 Garnitures de bornes derrière les tableaux de contrôle
Si les conducteurs émergent d’un conduit à l’arrière d’un tableau de contrôle ou si plus de huit conducteurs
émergent d’un conduit pour raccorder un appareil de commande ou un appareil semblable, il est permis d’utiliser un
embout isolant à la place de la boîte exigée par l’article 12-3002.
12-3010 Boîtes utilisées dans les constructions en béton
1. Afin d’éviter de plier, pour contourner des barres d’acier d’armature, un conduit qui entre dans des boîtes de
sortie posées dans un plafond fait de dalles de béton armé, ces boîtes doivent être munies de disques
défonçables situés à une distance au moins égale à deux fois le diamètre des barres d’acier, distance mesurée à
partir du bord libre (bord inférieur) des boîtes.
2. On ne doit pas noyer des boîtes démontables dans le béton ou la maçonnerie.
3. Les boîtes faites en tout ou en partie d’aluminium ne doivent pas être noyées dans du béton armé, sauf :
a) s’il est certain que le béton ne contient pas d’additifs chlorés ; ou
b) si la boîte a été traitée avec une peinture à base de bitume ou avec une autre matière afin d’éviter la
corrosion galvanique de l’aluminium.
12-3012 Fixations des boîtes de sortie
1. Sauf indication contraire au paragraphe 6., les boîtes et garnitures doivent être fixées solidement à des poteaux,
des solives ou autres éléments de charpente fixes similaires, autres que des lattes en bois, en métal ou en
aggloméré, conformément à cet article.
2. Les boîtes démontables groupées doivent être fixées à des supports métalliques ou à des planches de bois d’au
moins 19 mm d’épaisseur solidement assujetties aux éléments de charpente.
3. Les boîtes dont l’une des dimensions est supérieure à 4 po doivent être assujetties par au moins deux côtés ou
être fixées à des supports métalliques ou à des planches de bois d’au moins 19 mm d’épaisseur solidement
assujetties aux éléments de charpente.
4. Dans le cas des boîtes montées sur des poteaux métalliques, on doit assurer un support additionnel afin
d’empêcher que les boîtes ne bougent une fois les panneaux de gypse posés.
∆ 5. Les clous et les vis de fixation ne doivent pas dépasser à l’intérieur ni traverser des boîtes de sortie, sauf :
a) s’ils sont situés à une distance égale ou inférieure à 6,4 mm de l’arrière ou de l’une des extrémités de
la boîte ;
b) s’ils sont situés de manière à ne pas nuire aux conducteurs ni aux connecteurs.
6. Cet article ne s’applique pas aux boîtes et garnitures installées après que les poteaux, les solives et les éléments
de charpente ont été dissimulés.
12-3014 Fixation des boîtes, des coffrets et des garnitures
1. Les boîtes, les coffrets et les garnitures doivent être bien fixés.
∆ 2. Il est permis que les boîtes et les garnitures dont le volume est inférieur à 1640 mL soient posées par filetage ou
d’une autre manière équivalente sur une canalisation à découvert solidement fixée.
12-3016 Accessibilité des boîtes de jonction
1. Les boîtes de tirage, de jonction et de sortie, les coffrets et les caniveaux ainsi que les joints des fils et des
câbles doivent être accessibles.
2. Un espace vertical d’au moins 900 mm est obligatoire pour rendre l’appareillage accessible.
12
12-3018 Boîtes, coffrets et garnitures encastrés
1. Le devant des boîtes, des coffrets et des garnitures installés dans les murs ou les plafonds, ne doit pas être situé
à plus de 6 mm de la surface finie. Si les murs ou les plafonds sont en bois ou en un autre matériau
combustible, ces boîtes doivent affleurer la surface finie ou faire saillie.
2. On doit remplir tout interstice ou espace entre les bords des boîtes, des coffrets et des garnitures et les murs ou
les plafonds plâtrés.
12-3020 Installation de boîtes de sortie sur les surfaces de plâtre existantes
Si on ajoute des boîtes de sortie à une installation existante et si on les pose directement sur des surfaces en plâtre,
on doit s’assurer qu’elles sont bien assujetties.
12-3022 Installation de boîtes de sortie et autres dans les emplacements humides
Si on installe des boîtes, des coffrets et des garnitures dans des emplacements humides, il faut qu’ils soient placés
ou construits de façon à éviter l’infiltration et l’accumulation d’humidité.
12-3024 Entrée des conducteurs dans les boîtes, les coffrets et les garnitures (voir l’annexe B)
1. Si des conducteurs traversent une paroi de boîte, de coffret ou de garniture, on doit :
a) protéger l’isolant des conducteurs contre tout endommagement ;
b) protéger les raccords aux bornes contre toute contrainte extérieure ;
c) assurer la continuité électrique entre les boîtes, les coffrets ou les garnitures métalliques et les conduits,
les armures ou les gaines métalliques des conducteurs, que les armures ou les gaines métalliques servent ou
non de conducteurs de mise à la terre ;
d) protéger contre tout endommagement mécanique l’enveloppe extérieure non métallique qui entoure l’armure
ou la gaine métallique utilisée pour la protection contre l’humidité et la corrosion ;
e) fermer les ouvertures qui permettent le passage des conducteurs de façon qu’il ne reste pas assez d’espace
pour y introduire une tige d’essai de 6,75 mm de diamètre.
2. Si des conducteurs sous forme de câblage à découvert entrent dans une boîte ou un coffret, ou traversent une
garniture, ils doivent passer dans un manchon isolant ou être posés dans des canalisations ou des tubes isolants
appropriés.
3. Si des câbles sous gaine non métallique entrent dans une boîte, un coffret ou une garniture, un connecteur de
boîte doit être utilisé pour retenir le câble de façon adéquate sans endommager les conducteurs ; ce connecteur
peut être un dispositif distinct conçu pour utilisation avec ces câbles ou peut faire partie intégrante d’une boîte,
d’un coffret ou d’une garniture.
4. Si un conduit métallique rigide ou flexible, un tube électrique métallique ou un câble armé entre dans une boîte,
un coffret ou des garnitures, il doit être assujetti conformément à la section 10.
5. Si des conducteurs sous gaine métallique entrent dans des boîtes, des coffrets ou des garnitures, le connecteur
de boîte doit être d’un type convenant pour utilisation avec le câble et être installé conformément à la
section 10.
6. Si un conduit flexible étanche aux liquides, un conduit métallique flexible, un câble armé ou un câble sous
gaine métallique protégé par une gaine non métallique entre dans une boîte, un coffret ou une garniture,
le connecteur de boîte employé doit assurer la continuité électrique sans toutefois endommager la gaine non
métallique. Toutefois, si le point de raccordement se situe dans un emplacement où l’air est normalement sec et
non corrosif, il est alors permis d’enlever une longueur suffisante de gaine non métallique.
7. Si des câbles monoconducteurs ou autres pénètrent dans des boîtes métalliques par des ouvertures individuelles
et si le courant dans chacun des conducteurs est supérieur à 200 A, on doit prendre les dispositions nécessaires
pour empêcher l’échauffement anormal par induction des parties métalliques de la boîte.
8. Les précautions à prendre pour empêcher l’échauffement anormal du métal par induction doivent comprendre
l’emploi de connecteurs de boîtes, de contre-écrous et d’embouts en matériau non ferreux ou non métallique.
Si des plaques en métal non ferreux ou des plaques isolantes sont installées à pied d’œuvre, elles doivent avoir
au moins 6 mm d’épaisseur, sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030.
12-3026 Ouvertures inutilisées dans les boîtes, les coffrets et les garnitures
Les ouvertures inutilisées dans les boîtes, les coffrets et les garnitures doivent être bien fermées au moyen de
bouchons ou de plaques qui assurent une protection essentiellement équivalente à celle des parois de la boîte,
du coffret ou de la garniture.
12-3028 Prolongements branchés sur des sorties existantes
1. Si un prolongement en surface est branché sur une sortie existante d’un câblage dissimulé, on doit poser, sur
la boîte originale, une autre boîte ou un cadre de prolongement qui doit être bien fixé, électriquement et
mécaniquement, à la boîte originale.
2. On doit ensuite raccorder le prolongement à la boîte ou au cadre de la façon prescrite dans cette section,
pour le type de câblage utilisé afin de réaliser le prolongement.
12-3030 Sorties multiples
1. On ne doit utiliser les sorties multiples comme prolongements des réseaux de câblage que dans les
emplacements normalement secs.
2. On ne doit pas utiliser de sorties multiples dans une cuisine, une salle de bains ou tout autre endroit où elles
sont exposées à l’endommagement mécanique.
3. Des sorties multiples ne doivent pas être installées à l’intérieur de cloisons sèches. Toutefois, il est permis que
des sorties multiples traversent ces cloisons, à condition :
a) qu’aucune sortie ne soit située dans la cloison elle-même ;
b) que l’installation n’empêche pas l’enlèvement des bouchons ou couvercles qu’exige le montage ;
c) que l’ensemble soit de construction métallique ou, s’il s’agit de construction non métallique, qu’il soit
entouré d’une conduite métallique ou l’équivalent.
4. On ne doit pas dissimuler les sorties multiples sous la finition d’un bâtiment. Toutefois, il est permis :
a) de poser le dos et les côtés de sorties métalliques dans le plâtre si ce dernier n’est appliqué que si la sortie
est en place ; ou
b) de poser le dos et les côtés de sorties non métalliques dans une cavité préparée à cette fin dans le revêtement
des murs ;
c) de les poser en retrait dans une plinthe ou autre boiserie.
12-3032 Conducteurs dans les boîtes, les coffrets ou les garnitures
1. Les conducteurs qui sont raccordés à des transformateurs de puissance ou de distribution différents ou à
d’autres sources de tension différentes ne doivent pas être installés dans la même boîte, le même coffret ou la
même garniture, sauf :
a) si l’on utilise une cloison en tôle d’au moins 0,051 pouce (1,3 mm) d’épaisseur ou un matériau isolant non
métallique difficilement inflammable d’au moins 1,6 mm d’épaisseur, pour diviser l’espace en
compartiments individuels pour les conducteurs de chacun des réseaux ;
b) si l’on utilise les conducteurs pour l’alimentation, le contrôle ou l’alimentation et le contrôle de dispositifs
de commande à distance, on les isole au moins en fonction de la même tension que celle du circuit ayant la
tension la plus élevée et si aucun des conducteurs des circuits de tension moins élevée n’est raccordé
directement à une dérivation d’éclairage ; ou
c) si l’on utilise les conducteurs pour l’alimentation d’un interrupteur à deux directions d’un réseau d’éclairage
de secours.
2. Si on utilise une cloison, elle doit être fixée solidement à la boîte, au coffret ou à la garniture ; sinon, on doit
utiliser un dispositif assurant la séparation effective des conducteurs.
12-3034 Espace de câblage dans les boîtiers
1. Les boîtiers pour les dispositifs de protection contre les surintensités, les contrôleurs et les interrupteurs
commandés de l’extérieur ne doivent pas servir de boîtes de jonction, de boîtes de tirage ni de canalisations
pour les conducteurs servant à l’alimentation d’autres appareils.
∆ 2. Malgré le paragraphe 1. :
a) les boîtiers identifiés peuvent servir de boîte de jonction :
(i) dans le cas des installations où une seule artère alimentant un autre boîtier est raccordée à celui-ci, si les
connecteurs utilisés comportent chacun un dispositif d'attache séparé pour chaque conducteur et si ces
dispositifs sont accessibles individuellement pour le serrage ou l’inspection ; ou
(ii) si le câblage est ajouté à un boîtier faisant partie d’une installation existante et si les conducteurs et les
joints de câblage ne remplissent en aucun point l’espace de câblage au-delà de 75 % de la section
transversale de l’espace ;
b) un boîtier identifié peut servir de canalisation si les conducteurs sont ajoutés à des boîtiers qui font partie 12
d’une installation existante et si tous les conducteurs présents ne remplissent en aucun point l’espace de
câblage à plus de 40 % de la section transversale de l’espace.
3. Les conducteurs pénétrant dans des boîtiers doivent y entrer aussi près que possible de leurs garnitures de
bornes.
12-3036 Nombre maximal de conducteurs dans une boîte
1. Les boîtes doivent être assez grandes pour que l’espace utilisable puisse contenir tous les conducteurs isolés.
On doit toutefois tenir compte des précisions suivantes :
a) si un conducteur ne fait que traverser une boîte sans raccordement à l’intérieur de celle-ci, il doit être
considéré comme un seul conducteur ;
b) chacun des conducteurs qui pénètre dans une boîte ou qui en sort et qui est relié à une borne ou à un
connecteur à l’intérieur de cette boîte est considéré comme un conducteur ;
c) il n’est pas nécessaire de compter un conducteur dont aucune extrémité ne sort de la boîte ;
d) les fils d’appareil de grosseurs 18 et 16 AWG ne doivent pas être comptés s’ils servent à l’alimentation d’un
luminaire monté sur la boîte qui les contient.
2. Sauf avis contraire au paragraphe 3. et conformément au paragraphe 1., les boîtes dont les dimensions
nominales sont données au tableau 23 ne doivent pas contenir un plus grand nombre de conducteurs isolés
d’une grosseur donnée que ne le prévoit ce tableau. De plus, le nombre de conducteurs doit être réduit, chaque
fois que l’une des conditions suivantes se présente :
a) de une unité, si la boîte contient un ou plusieurs dispositifs de fixation de luminaires ou supports filetés
pour tige ;
b) de une unité, pour chaque paire de connecteurs de fils munis de capuchons isolants (ne pas réduire le
nombre de conducteurs s’il n’y a qu’un seul connecteur, mais le réduire de un conducteur pour deux ou trois
connecteurs et de deux conducteurs pour quatre ou cinq connecteurs, etc.) ;
c) de deux unités, si la boîte contient un ou plusieurs dispositifs en affleurement, montés sur un seul étrier.
3. Si une boîte contient un dispositif qui occupe plus de 2,54 cm entre la bride de montage et l’arrière du
dispositif, l’espace total utilisable doit être réduit d’un volume équivalent à l’espace qu’occupe le dispositif,
selon une constante de 82 cm3 multipliée par la profondeur occupée par le dispositif (par exemple, un dispositif
de 4 cm occuperait un espace de 129 cm3, c’est-à-dire 82 fois 4 divisé par 2,54).
4. Conformément aux paragraphes 1. et 3., les boîtes dont les dimensions nominales ou le volume diffèrent des
valeurs données au tableau 23, ou toute boîte contenant des conducteurs isolés de grosseurs différentes doivent
être assez grandes pour fournir l’espace utilisable prescrit au tableau 22 pour chaque conducteur isolé.
Toutefois, le nombre de conducteurs doit être réduit chaque fois qu’une des conditions du paragraphe 2.
se présente.
5. Pour déterminer le volume intérieur des boîtes selon le tableau 22, il ne faut pas tenir compte de l’espace
occupé par les contre-écrous, les embouts, les connecteurs de boîtes ou les serre-fils.
6. Si des boîtes à sections multiples sont groupées, ou si on utilise des cadres pour le plâtre, des cadres de
prolongement ou des adaptateurs surélevés avec les boîtes, groupées ou autrement, et si elles portent un
marquage spécifiant le volume, l’espace utile à l’intérieur de la boîte doit être le volume total des sections
assemblées.
12-3038 Dimensions des boîtes de tirage ou de jonction
1. En ce qui a trait au paragraphe 2., le câble équivalent à une grosseur de canalisation doit être la canalisation de
grosseur minimale exigée pour contenir le nombre et la grosseur des conducteurs du câble.
2. Si on utilise une boîte de tirage ou de jonction avec des canalisations contenant des conducteurs de grosseur
égale ou supérieure à 4 AWG ou avec des câbles composés de conducteurs de grosseur égale ou supérieure
à 4 AWG, la boîte doit satisfaire aux conditions suivantes :
a) dans le cas d’une canalisation ou d’un câble traversant la paroi d’une boîte, du côté opposé à un couvercle
amovible, l’espacement entre la paroi et le couvercle ne doit pas être inférieur au diamètre nominal de la
plus grosse canalisation ou du câble équivalent, plus six fois le diamètre du plus gros conducteur ;
b) dans le cas des tirages en ligne droite ou des longueurs de câbles, la boîte doit avoir une longueur égale à au
moins huit fois le diamètre nominal de la plus grosse canalisation ou du câble équivalent ;
c) dans le cas des tirages à angle ou en U ou des longueurs de câbles :
(i) la distance entre chaque entrée de canalisation ou de câble à l’intérieur de la boîte et la paroi opposée de
la boîte doit être égale à au moins six fois le diamètre nominal de la plus grosse canalisation (ou câble
équivalent), plus la somme des diamètres nominaux de toutes les autres canalisations ou de tous les
autres câbles équivalents traversant cette paroi de la boîte ;
(ii) la distance entre les bords les plus rapprochés de chaque entrée de canalisation ou de câble renfermant
le même conducteur doit être mesurée en ligne droite et être égale à au moins :
A) six fois le diamètre nominal de la canalisation ou du câble équivalent ; ou
B) six fois le diamètre nominal de la plus grosse canalisation ou du câble équivalent si les entrées sont
de grosseurs différentes.
Exigences générales
14-010 Dispositifs de protection et de commande exigés
Sous réserve des dispositions contraires prévues dans ce code pour un appareillage déterminé, les appareils
électriques et les conducteurs non mis à la terre doivent être munis :
a) de dispositifs pour l’ouverture automatique du circuit électrique :
(i) si le courant qui y circule augmente de façon à produire une température dangereuse dans l’appareil ou
le conducteur ;
(ii) en cas de fuite à la terre, conformément à l’article 14-102 ;
b) de dispositifs de commande actionnés manuellement, qui assurent sans danger le débranchement simultané
de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit au point d’alimentation, à l’exception des dérivations
multifilaires qui n’alimentent que des charges d’éclairage fixes ou des prises de courant non sectionnées, et
dont chaque charge d’éclairage ou chaque prise est raccordée au neutre et à un conducteur non mis à la
terre ;
c) de dispositifs, s’il y a lieu, pour l’ouverture du circuit électrique en cas de panne de tension.
14
14-012 Caractéristiques nominales de l’appareillage de protection et de commande (voir l’annexe B)
Dans les circuits d’au plus 750 V :
a) l’appareillage électrique qui assure l’interruption de courants de défaut doit avoir des caractéristiques
nominales appropriées à la tension en cause et au courant de défaut susceptible de se manifester aux
bornes ;
b) l’appareillage électrique qui assure l’interruption de courants autres que les courants de défaut doit avoir
des caractéristiques nominales appropriées à la tension en cause et au courant à interrompre.
14-014 Ensembles pour installation en série (voir l’annexe B)
Malgré l’article 14-012 a), il est permis d’installer un disjoncteur à boîtier moulé dans un circuit dont le courant de
fuite disponible est plus élevé que ses caractéristiques nominales, à condition :
a) que le disjoncteur soit un composant reconnu d’un ensemble approuvé pour installation en série ;
b) qu’il soit installé sur le côté charge d’un dispositif de protection contre les surintensités dont le pouvoir de
coupure nominal est au moins égal au courant de fuite disponible ;
c) que le dispositif de protection contre les surintensités sur le côté alimentation du dispositif dont le pouvoir
de coupure est le plus faible soit tel que spécifié sur l’appareillage dans lequel ce disjoncteur est installé ;
d) que l’appareillage dans lequel le disjoncteur dont le pouvoir de coupure est le plus faible porte un marquage
indiquant que le pouvoir de coupure nominal de l’ensemble approuvé pour installation en série soit au
moins égal au courant de fuite disponible ;
e) que les dispositifs de protection contre les surintensités d’un ensemble approuvé pour installation en série
portent un marquage au moment de l’installation, de manière évidente et lisible, pour indiquer qu’ils ne
doivent être remplacés que par des composants de mêmes types et caractéristiques nominales.
14-016 Raccordement des dispositifs
Les dispositifs prévus par cette section ne doivent être reliés à aucun conducteur mis à la terre, sauf :
a) si ces dispositifs débranchent en même temps ou préalablement tous les conducteurs non mis à la terre ; ou
b) dans le cas de dispositifs de protection contre les surintensités qui se trouvent dans un circuit bifilaire dont
un fil est mis à la terre, et qu’il y a possibilité que le conducteur mis à la terre ait, par suite d’une prise de
terre défectueuse, à supporter entre lui-même et la terre une différence de tension d’une amplitude
suffisante pour occasionner des conditions de fonctionnement dangereuses ; ou
c) dans le cas de dispositifs de protection contre les surintensités qui sont intercalés dans la partie d’un circuit
branché au moyen d’une fiche bipolaire, polarisée ou non polarisée, à condition que les caractéristiques
nominales du circuit soient de 15 A, 125 V ou moins.
Dispositifs de protection
Généralités
14-100 Dispositifs de protection contre les surintensités exigés
Chaque conducteur non mis à la terre doit être muni d’un dispositif de protection contre les surintensités au point où
il reçoit son alimentation et à chaque point où la grosseur du conducteur est diminuée. Toutefois, il est permis
d’omettre ces dispositifs :
a) si le dispositif de protection contre les surintensités d’un conducteur plus gros protège adéquatement le
conducteur plus petit ; ou
b) si le plus petit conducteur :
(i) a un courant admissible non inférieur à l’intensité de la somme des charges calculées des circuits
alimentés par le plus petit conducteur et non inférieur à l’intensité nominale du tableau de contrôle, du
panneau ou du dispositif de commande alimenté par le plus petit conducteur ;
(ii) ne dépasse pas 3 m de longueur ;
(iii) ne se prolonge pas au-delà du tableau de contrôle, du panneau ou du dispositif de commande qu’il
alimente ;
(iv) est enfermé dans une canalisation non ajourée, dans un câble armé ou sous gaine métallique et s’il ne
fait pas partie du câblage du tableau de contrôle, du panneau ou d’un autre dispositif de commande ;
ou
c) si le plus petit conducteur :
(i) a un courant admissible non inférieur au tiers de celui du plus gros conducteur par lequel il est
alimenté ;
(ii) s’il est convenablement protégé de l’endommagement mécanique, s’il n’a pas plus de 7,5 m de
longueur et s’il aboutit dans un seul dispositif de protection contre les surintensités dont les
caractéristiques nominales ou le réglage ne sont pas supérieurs à la valeur du courant admissible du
conducteur. Toutefois, au-delà de ce dernier dispositif, il est permis que le conducteur alimente un
nombre indéterminé de dispositifs de protection contre les surintensités ; ou
d) si le conducteur :
(i) fait partie du seul circuit alimenté par un transformateur de puissance ou de distribution de plus de
750 V dont la protection primaire est conforme à l’article 26-252 1., 2. et 3. et qui n’alimente que le
circuit en cause ;
(ii) se termine à un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal n’est pas
supérieur au courant admissible du ou des conducteurs du circuit ;
(iii) est protégé contre l’endommagement mécanique ; ou
e) si le plus petit conducteur est de grosseur au moins égale à 14 AWG, fait partie d’un circuit de commande
et est situé à l’extérieur de l’enveloppe de l’appareillage de commande et :
(i) si les caractéristiques nominales ou le réglage du dispositif de protection contre les surintensités de la
dérivation n’a pas un courant admissible supérieur à 300 % de celui du conducteur du circuit de
commande ; ou
(ii) si l’ouverture du circuit de commande occasionnerait un danger ;
f) si le plus petit conducteur alimente un transformateur et :
(i) si le conducteur alimentant le primaire du transformateur a un courant admissible non inférieur au
tiers de celui du plus gros conducteur ;
(ii) si le conducteur alimenté par le secondaire du transformateur a un courant admissible non inférieur à
celui du conducteur primaire, multiplié par le rapport de la tension primaire à la tension secondaire ;
(iii) si la longueur de un conducteur primaire plus celle de un conducteur secondaire (le plus long s’il y a
plus de un enroulement), à l’exclusion de toute partie du conducteur primaire qui est protégée en
fonction de son propre courant admissible, ne dépasse pas 7,5 m ;
14-104 Courant nominal des dispositifs de protection contre les surintensités (voir l’annexe B)
Le courant nominal ou de réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne doit pas être supérieur au
courant admissible des conducteurs qu’ils protègent, sauf : ou
a) lorsqu’on ne peut se procurer un fusible ou un disjoncteur ayant un courant nominal ou un réglage égal à la
valeur du courant admissible du conducteur. Dans ce cas, il est permis de s’en tenir aux valeurs inférieures
au maximum de 600 A répertoriées au tableau 13 ;
b) dans le cas de fils d’appareillage, de cordons souples de grosseurs 16, 18 et 20 AWG en cuivre et de cordon
tinsel, où un dispositif de protection de 15 A suffit ; ou
c) dans les cas prévus aux autres articles du code.
14-106 Emplacement et groupement des dispositifs
On doit placer les dispositifs de protection contre les surintensités dans des endroits faciles d’accès, à l’exception des
cas spéciaux prévus par ce code. Ces dispositifs doivent, autant que possible, être groupés.
14-108 Boîtiers pour dispositifs de protection contre les surintensités
1. Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être enfermés dans des coffrets ou boîtes de
coupure, sauf s’ils font partie d’un assemblage approuvé assurant une protection équivalente ou s’ils sont
montés sur des tableaux de contrôle, des panneaux ou des contrôleurs placés dans des chambres ou armoires où
il n’y a aucune substance facilement inflammable et aucune humidité. Ces endroits ne doivent être accessibles
qu’aux personnes autorisées.
2. On doit pouvoir avoir accès aux manettes de commande des disjoncteurs sans avoir à ouvrir de portes ou
couvercles donnant accès aux pièces sous tension.
14-110 Groupement des dispositifs de protection au centre de distribution
1. Si le nombre de dérivations d’éclairage dont le point d’origine est un boîtier commun est supérieur à :
a) deux, dans un réseau trifilaire monophasé ; ou
b) trois, dans un réseau triphasé à quatre fils ; les dispositifs de protection contre les surintensités protégeant
ces circuits doivent être incorporés à un panneau.
2. Si un panneau n’est pas exigé et si un interrupteur à fusible est utilisé, tous les dispositifs de protection contre
les surintensités doivent avoir les mêmes caractéristiques nominales.
3. En ce qui a trait à cet article, chaque conducteur non mis à la terre d’une dérivation multifilaire doit être compté
comme un circuit distinct.
14-112 Dispositifs de protection contre les surintensités en parallèle
1. Les dispositifs de protection contre les surintensités ne doivent pas être raccordés en parallèle dans les circuits
d’au plus 750 V.
2. Malgré le paragraphe 1., il est permis de raccorder en parallèle des fusibles pour semi-conducteurs dont la
capacité de coupure est d’au moins 100 000 A à au plus 750 V ainsi que des disjoncteurs à au plus 750 V à
condition d’avoir été assemblés en usine en parallèle pour former un ensemble.
Fusibles
14-200 Fusibles temporisés et fusibles à bas point de fusion
1. Les fusibles bouchons et à cartouche de type à bas point de fusion, y compris les fusibles temporisés ayant un
bas point de fusion, doivent être marqués de façon à être facilement reconnaissables.
2. Les fusibles dont il est question au paragraphe 1. doivent être marqués de la lettre *P+ s’il s’agit de fusibles à bas
point de fusion non temporisés, et de la lettre *D+ s’il s’agit de fusibles temporisés.
14-202 Emploi des fusibles bouchons
On ne peut utiliser de fusibles bouchons et de porte-fusibles sur des circuits supérieurs à 125 V entre les
conducteurs, sauf dans les circuits alimentés par un réseau où il y a un neutre mis à la terre et où aucun conducteur
n’a plus de 150 volts à la terre.
14-204 Fusibles non interchangeables (voir l’annexe B)
1. Si des fusibles bouchons sont utilisés dans des dérivations, leur type et leur installation doivent être tels qu’ils ne
puissent être remplacés par des fusibles d’un courant nominal supérieur.
2. Si des modifications ou des ajouts sont effectués à un panneau de fusible existant, tous les fusibles bouchons du
panneau doivent, autant que possible, être conformes au paragraphe 1.
14-206 Porte-fusibles pour les fusibles bouchons
Les porte-fusibles pour les fusibles bouchons doivent être de type protégé lorsqu’ils sont faciles d’accès pour des
personnes non autorisées.
14-208 Courant nominal des fusibles
1. Le courant nominal maximal des fusibles bouchons doit être de 30 A.
2. On ne doit pas utiliser des fusibles standard à cartouche pour des circuits dont l’intensité est supérieure à 600 A
ou dont la tension est supérieure à 600 V.
3. L’intensité nominale des fusibles indiqués à l’article 14-212 b), c) et d), utilisés dans les circuits ne dépassant
pas 750 V, n’est pas limitée.
4. La tension ou l’intensité nominale des fusibles fabriqués pour des circuits de plus de 750 V n’est pas limitée.
14-210 Fusibles et porte-fusibles
On ne doit utiliser que des porte-fusibles de caractéristiques nominales appropriées et aucun pontage ni court-circuit
de l’un ou l’autre des composants n’est permis.
14-212 Emploi des fusibles (voir l’annexe B)
Des fusibles des classes C, CA, CB, CC, G, H, J, K, L, R, T, HRCI-MISC et HRCII-MISC peuvent être utilisés de la
façon suivante :
a) les fusibles de classe H si un pouvoir de coupure standard égal ou inférieur à 10 000 A symétrique est exigé ;
b) il est permis que les fusibles des classes CA, CB, CC, G, J, K, L, R, T ou HRCI-MISC qui ont un pouvoir 14
de coupure supérieur soient utilisés à la place des fusibles de classe H ;
c) il est permis que les fusibles des classes C et HRCII-MISC soient utilisés pour la protection contre les
surintensités, seulement si la protection du circuit contre les surcharges est assurée par d’autres moyens ;
d) il est permis que les fusibles de classe C et HRCII-MISC soient utilisés dans les installations où ce code
permet la pose de fusibles d’une intensité supérieure à l’intensité nominale en ampères de la charge,
à condition que le courant nominal des fusibles des classes C et HRCII-MISC ne dépasse pas 85 % du
courant nominal maximal permis.
Disjoncteurs
14-300 Disjoncteurs : généralités
1. Les disjoncteurs doivent être de type à déclenchement libre.
2. Il doit y avoir, au point de commande et sur le disjoncteur, une indication qui précise la position de fermeture ou
d’ouverture de ce disjoncteur.
14-302 Construction des disjoncteurs (voir l’annexe B)
La manÉuvre d’une seule manette et l’effet d’une surintensité doivent ouvrir le circuit de tous les conducteurs non
mis à la terre dans les disjoncteurs posés pour la protection d’appareils ou de conducteurs non mis à la terre, sauf :
a) si l’utilisation de disjoncteurs unipolaires est permise en vertu de l’article 14-010 b) ; ou
b) dans les dérivations alimentées par un réseau trifilaire avec neutre mis à la terre, il est permis d’utiliser deux
disjoncteurs unipolaires actionnés manuellement pour remplacer un disjoncteur bipolaire, à condition :
(i) que leurs manettes soient interreliées au moyen d’un dispositif fourni par le fabricant de façon que la
manÉuvre d’une des manettes assure l’ouverture de tous les conducteurs non mis à la terre ;
(ii) que chaque disjoncteur ait une tension nominale au moins égale à celle d’une dérivation multifilaire.
14-304 Disjoncteurs inviolables
Les disjoncteurs de dérivation, à moins de n’être accessibles qu’aux personnes autorisées, doivent être fabriqués de
façon que l’usager ne puisse que difficilement en changer l’intensité ou la période de déclenchement.
Dispositifs de commande
Généralités
14-400 Courant nominal des dispositifs de commande
Le courant nominal des dispositifs de commande doit être suffisant pour la charge raccordée des circuits qu’ils
commandent et, exception faite des interrupteurs d’isolement, ces dispositifs doivent être en mesure d’interrompre et
d’établir le courant sous une telle charge, sans danger.
14-402 Dispositifs de sectionnement des circuits munis de fusibles
Les circuits protégés par des fusibles doivent être munis de dispositifs de sectionnement intégrés ou adjacents aux
porte-fusibles, au moyen desquels toutes les pièces sous tension supportant les fusibles peuvent être mises hors
tension de façon rapide et sûre. Toutefois, il est permis d’omettre ces dispositifs de sectionnement pour :
a) les circuits d’instruments et de commande sur les tableaux de contrôle si la tension n’est pas supérieure
à 250 V ;
b) les circuits primaires de transformateurs de tension ayant une tension au primaire d’au plus 750 V, sur les
tableaux de contrôle ;
c) les circuits n’ayant qu’un conducteur non mis à la terre protégé par un fusible bouchon, celui-ci pouvant,
dans de tels circuits, être manipulé sans danger s’il est sous tension.
14-404 Dispositifs de commande posés en amont des dispositifs de protection contre les surintensités
À moins d’impossibilité, on doit raccorder les dispositifs de commande utilisés conjointement avec des dispositifs de
protection contre les surintensités ou des dispositifs de protection contre les surcharges de façon que ces deux types
de dispositifs soient hors tension si les dispositifs de commande sont en position ouverte.
14-406 Emplacement des dispositifs de commande
1. Les dispositifs de commande, à l’exception des interrupteurs d’isolement doivent être faciles d’accès.
2. Les dispositifs commandés à distance sont considérés comme faciles d’accès si leurs organes de commande
le sont.
14-408 Marquage de position sur les dispositifs de commande
Les dispositifs de commande manuels doivent indiquer les positions de fermeture et d’ouverture, sauf si l’usage
auquel ils sont destinés rend inutiles de telles indications.
14-410 Boîtes des dispositifs de commande
Les pièces sous tension des dispositifs de commande non placés ou protégés de façon à être inaccessibles aux
personnes non autorisées doivent être sous boîtier de métal ou fabriquées d’un matériau résistant au feu afin
d’empêcher les risques d’incendie.
14-412 Groupement des dispositifs de commande
On doit, autant que possible, grouper les dispositifs de commande des artères et des dérivations.
14-414 Raccordement aux divers circuits
1. Si un appareillage électrique est alimenté par au moins deux transformateurs ou par d’autres sources de tension :
a) un dispositif de sectionnement unique qui isole de façon efficace tous les conducteurs non mis à la terre
alimentant l’appareillage, et intégré ou adjacent à celui-ci, doit être fourni ; ou
b) chaque circuit d’alimentation doit être muni d’un dispositif de sectionnement intégré ou adjacent à
l’appareillage. De plus, les dispositifs de sectionnement doivent être groupés.
2. Malgré le paragraphe 1., des dispositifs de sectionnement intégrés ou adjacents à l’appareillage ne sont pas
requis pour les circuits de commande dont le point d’origine se trouve à l’extérieur de l’appareillage et qui ne
dépassent pas 150 volts à la terre, à condition que toutes les pièces sous tension à découvert soient protégées des
contacts fortuits à l’aide d’écrans.
3. Si plusieurs dispositifs de sectionnement sont installés (voir le sous-paragraphe 1. b), une mise en garde
adéquate, exigeant l’ouverture de tous les dispositifs de sectionnement en vue d’assurer la mise hors tension de
l’équipement, doit être apposée sur chacun de ces dispositifs ou à proximité de ceux-ci.
4. Si des écrans sont utilisés conformément au paragraphe 2., il faut placer une mise en garde adéquate sur
l’appareillage, près de celui-ci ou sur les écrans pour indiquer que l’alimentation provient de plusieurs sources.
14-416 Dispositifs de commande servant uniquement à la commutation
Sous réserve d’autres articles de ce code, les dispositifs de commande qui ne remplissent que des fonctions de
commutation doivent couper tous les conducteurs non mis à la terre du circuit commandé si ce dernier est en
position ouverte.
Interrupteurs
14-500 ManÉuvre des interrupteurs
Les interrupteurs à couteau et autres dispositifs de commande, à moins d’être situés ou protégés de façon à être 14
inaccessibles aux personnes non autorisées, doivent être construits de façon qu’on puisse les mettre en position
ouverte sans qu’aucune pièce sous tension ne se trouve à découvert.
14-502 Pose des interrupteurs à couteau
1. Les bases des interrupteurs unidirectionnels à couteau doivent être installées en position verticale.
2. Les interrupteurs unidirectionnels à couteau doivent être installés de sorte que la gravité ne puisse entraîner leur
fermeture.
3. On peut installer les interrupteurs à couteau à deux directions de façon que le déplacement des couteaux soit
horizontal ou vertical ; si le déplacement est vertical, il doit y avoir un dispositif de verrouillage ou d’arrêt qui
maintiendra les couteaux en position ouverte, sauf s’ils ne doivent pas rester dans cette position.
14-504 Caractéristiques nominales maximales des interrupteurs.
À moins d’être de conception spéciale, les interrupteurs à couteau de caractéristiques nominales supérieures à 600 A
et d’au plus 750 V doivent être utilisés uniquement comme interrupteurs d’isolement.
14-506 Raccordement des interrupteurs
Les interrupteurs unidirectionnels manuels, les disjoncteurs ou les interrupteurs magnétiques doivent être raccordés
de façon que les couteaux ou contacts mobiles soient hors tension si le dispositif est dans la position ouverte.
Toutefois, cet article ne s’applique pas :
a) aux disjoncteurs de dérivation dont toutes les pièces sous tension, autres que les bornes, sont scellées et
construites de façon que les bornes du côté alimentation et celles du côté charge soient interchangeables ;
b) à l’appareillage de commutation qui est installé en vue du sectionnement et qui porte une inscription à cet
effet ;
c) aux interrupteurs qui sont immergés dans un liquide et portent une inscription à cet effet sur l’extérieur du
boîtier ;
d) aux interrupteurs dont toutes les pièces sous tension sont inaccessibles si le dispositif est en position
ouverte ;
e) à un interrupteur magnétique lequel est placé en aval d’un disjoncteur ou d’un interrupteur manuel installé
dans la même boîte ou à proximité immédiate et portant une inscription indiquant qu’il commande le circuit
alimentant l’interrupteur magnétique, sauf si c’est évident.
14-508 Caractéristiques nominales des interrupteurs c.a. ou c.c. tout usage (voir l’annexe B)
Les caractéristiques nominales des interrupteurs c.a. ou c.c. doivent être conformes à ce qui suit :
a) dans le cas de charges non inductives autres que les lampes à filament de tungstène, l’intensité nominale en
ampères des interrupteurs ne doit pas être inférieure à celle de la charge ;
b) dans le cas d’installations avec lampes à filament de tungstène et d’installations comprenant des lampes à
filament de tungstène et des charges non inductives, les interrupteurs doivent être classés T, sauf :
(i) s’ils sont utilisés dans le câblage des dérivations de logements, de chambres privées d’hôpital et
d’hôtel ou d’autres endroits semblables, mais non dans les locaux publics ou les lieux de réunion ;
(ii) s’ils commandent des appareils ou des sorties d’éclairage fixes installés dans une seule chambre, dans
un corridor continu où les luminaires peuvent être placés à des niveaux différents, ou dans des
greniers ou des sous-sols non utilisés pour des réunions ;
(iii) si leurs caractéristiques nominales ne sont pas inférieures soit à 10 A à 125 V ou à 5 A à 250 V, soit à
5 A à 125 V ou à 2 A à 250 V dans le cas d’interrupteurs à quatre directions ;
c) les interrupteurs sur socle qui commandent une charge de lampes à filament de tungstène doivent être
classés T ou avoir une intensité nominale en ampères au moins trois fois supérieure à celle de la charge ;
d) dans le cas de charges inductives, l’intensité nominale en ampères des interrupteurs doit être égale au
double de celle de la charge.
14-510 Utilisation et caractéristiques nominales des interrupteurs manuels c.a. tout usage (voir l’annexe B)
1. Les interrupteurs tout usage destinés à des réseaux c.a., actionnés manuellement et construits de façon à pouvoir
être installés facilement dans les câblages pour établir et interrompre les circuits d’éclairage à filament de
tungstène et les circuits d’alimentation d’énergie, doivent avoir des caractéristiques nominales conformes à ce
qui suit :
a) pour des charges de lampes à filament de tungstène ne dépassant pas 120 V, les interrupteurs doivent avoir
une intensité nominale au moins égale au courant nominal de la charge ;
b) pour les charges non inductives et les charges inductives avec un facteur de puissance non inférieur à 75 %
de retard, les interrupteurs doivent avoir une intensité nominale au moins égale au courant nominal de la
charge.
2. Le courant nominal des interrupteurs doit être d’au moins 15 A avec une tension nominale de 120 ou 277 V.
3. Les interrupteurs doivent être fabriqués de façon à pouvoir être installés dans des boîtes en affleurement, des
boîtes en surface, des boîtes spéciales ou être fournis avec leur propre boîte.
14-512 Interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage (voir l’annexe B)
1. Les interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage doivent être utilisés seulement pour la commande de charges
non inductives autres que des lampes à filament de tungstène, et pour des charges inductives dont le facteur de
puissance n’est pas inférieur à 75 % de retard.
2. Le courant nominal des interrupteurs doit être d’au moins 15 A, avec une tension nominale de 347 V.
3. La construction des interrupteurs destinés à être montés dans des boîtes doit être telle qu’on ne puisse les
remplacer facilement par ceux qui sont décrits aux articles 14-508 et 14-510.
14-514 Interrupteurs manuels dans des circuits supérieurs à 300 volts à la terre
Les interrupteurs dont il est question aux articles 14-508 et 14-512, s’ils commandent des circuits supérieurs
à 300 volts à la terre, ne doivent pas être en groupe ou groupés dans la même boîte, sauf si cette dernière est munie
de cloisons installées en permanence.
Dispositifs à semi-conducteurs
14-700 Restriction d’utilisation
On ne doit pas utiliser de dispositifs à semi-conducteurs comme interrupteurs d’isolement ou dispositifs de
sectionnement.
14-702 Dispositifs de sectionnement exigés
1. On doit installer des dispositifs de sectionnement supplémentaires si une défaillance ou une fuite dans un semi-
conducteur peut avoir pour résultat un transfert d’énergie entre plusieurs sources de courant.
2. Les dispositifs de sectionnement dont il est question au paragraphe 1. doivent :
a) être raccordés dans le circuit de façon qu’une fois ouverts ils empêchent le transfert d’énergie entre les
différentes sources de courant ;
b) faire partie intégrante du dispositif à semi-conducteurs ; ou
c) être installés en vue, aussi près que possible du dispositif à semi-conducteurs.
14-704 Plaques d’avertissement exigées
Des plaques d’avertissement appropriées doivent être placées :
a) sur les dispositifs de sectionnement supplémentaires exigés par l’article 14-702. Selon cet avertissement :
(i) ces dispositifs de sectionnement doivent être ouverts en cas de défaillance d’une des sources de
courant ou en cas d’entretien ou de réparation d’un composant dans les circuits des autres sources de
courant ;
(ii) il y a possibilité que les bornes d’alimentation et de charge soient toutes deux sous tension lorsque le
dispositif de sectionnement est ouvert ;
b) sur tous les autres dispositifs de sectionnement en amont. Selon cet avertissement une ou d’autres sources
existent dans le circuit et les dispositifs de sectionnement supplémentaires doivent également être ouverts
afin d’empêcher l’éventualité de contre-courant en provenance de l’autre ou des autres sources.
Circuits de classe 1
16-100 Limites des circuits de classe 1
1. Les circuits d’énergie à très basse tension de classe l doivent être alimentés par une source dont la puissance
nominale de sortie n’est pas supérieure à 30 V et à 1000 VA.
2. Les circuits de commande à distance et de signalisation de classe l doivent être alimentés par une source dont la
tension ne dépasse pas 600 V.
Circuits de classe 2
16-200 Limites des circuits de classe 2 (voir l’annexe B)
1. Le courant des circuits de classe 2, compte tenu de la tension, doit être limité comme suit :
a) de 0 à 20 V : les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert ne dépasse pas 20 V doivent avoir un
dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal n’est pas supérieur à 5 A.
Toutefois, ce dispositif n’est pas exigé si le courant provient :
(i) de batteries de piles qui, en cas de court-circuit, ne fourniront pas un courant supérieur à 7,5 A après
1 min ;
(ii) d’un transformateur pour les circuits de classe 2 ;
(iii) d’un dispositif ayant des caractéristiques qui limitent le courant dans les conditions normales de
fonctionnement ou dans le cas de perturbations, à une valeur ne dépassant pas 5 A ; ou
(iv) d’un dispositif dont la puissance de sortie est de classe 2 ;
b) plus de 20 à 30 V : les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert est supérieure à 20 V mais non
supérieure à 30 V doivent avoir un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal
16
n’est pas supérieur à 100/V ampères, V étant la tension en circuit ouvert. Toutefois, ce dispositif de
protection contre les surintensités n’est pas exigé si le courant provient :
(i) de batteries de piles qui, en cas de court-circuit, ne fourniront pas un courant supérieur à 5 A après
1 min ;
(ii) d’un transformateur pour les circuits de classe 2 ;
(iii) d’un dispositif ayant des caractéristiques qui limitent le courant dans les conditions normales de
fonctionnement ou dans le cas de perturbations, à une valeur non supérieure à 100/V ampères, V étant
la tension en circuit ouvert ; ou
(iv) d’un dispositif dont la puissance de sortie est de classe 2 ;
c) plus de 30 à 60 V : les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert est supérieure à 30 V mais non
supérieure à 60 V doivent avoir un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal
n’est pas supérieur à 100/V ampères, V étant la tension en circuit ouvert. Toutefois, ce dispositif de
protection contre les surintensités n’est pas exigé si le courant provient :
(i) d’un transformateur pour les circuits de classe 2 ; ou
(ii) d’un dispositif ayant des caractéristiques qui limitent le courant dans les conditions normales de
fonctionnement ou dans le cas de perturbations, à une valeur non supérieure à 100/V ampères, V étant
la tension en circuit ouvert ;
d) plus de 60 à 150 V : les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert est supérieure à 60 V mais non
supérieure à 150 V doivent avoir un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal
n’est pas supérieur à 100/V ampères, V étant la tension en circuit ouvert. En outre, ils doivent être munis
de dispositifs limitant le courant. Ces dispositifs doivent être différents de dispositifs de protection contre
les surintensités et, dans les conditions normales de fonctionnement ou dans le cas de perturbations, ils
doivent limiter le courant à une valeur non supérieure à 100/V ampères, V étant la tension en circuit
ouvert.
2. Un dispositif pour limiter le courant peut être constitué d’une résistance en série ayant des caractéristiques
nominales appropriées ou d’un dispositif analogue.
3. Une alimentation de classe 2 ne doit pas être raccordée en série ni en parallèle à une autre source d’énergie de
classe 2.
16-202 Méthodes d’installation du côté alimentation des dispositifs de protection contre les surintensités des
transformateurs ou des autres dispositifs pour les circuits de classe 2
Dans les circuits de classe 2, les conducteurs et l’appareillage du côté alimentation des dispositifs de protection
contre les surintensités, des transformateurs ou des limiteurs de courant, doivent être installés conformément aux
autres sections pertinentes de ce code.
16-204 Marquage
Des marquages indélébiles, placés de façon à être bien en vue une fois l’installation terminée, doivent figurer sur le
bloc d’alimentation de classe 2 pour indiquer la classe du circuit et ses caractéristiques électriques nominales.
16-206 Protection contre les surintensités des circuits de classe 2
1. Les dispositifs de protection contre les surintensités ayant des courants nominaux différents ne doivent pas être
d’un type interchangeable.
2. Il est permis que le dispositif de protection contre les surintensités fasse partie intégrante d’un transformateur
ou d’un autre appareil d’alimentation.
16-208 Emplacement des dispositifs de protection contre les surintensités
Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être placés au point d’alimentation du conducteur
protégé.
16-210 Conducteurs pour câblage des circuits de classe 2 (voir l’annexe B)
1. Les conducteurs destinés aux circuits de classe 2 doivent convenir à l’usage prévu, conformément au
tableau 19. Toutefois, si les conducteurs de grosseur inférieure à 14 AWG sont admissibles, il est permis
d’utiliser les types de fils d’appareillage spécifiés à la note 1 du tableau 11, à condition qu’ils soient installés
dans des canalisations.
2. Les conducteurs de type ELC ne doivent être utilisés que pour :
a) les circuits de classe 2 fonctionnant à au plus 30 V ;
b) les logements dans des bâtiments de construction combustible ;
c) les emplacements secs ;
d) un câblage dissimulé ou à découvert, dans lequel les conducteurs ne sont pas susceptibles
d’endommagement mécanique.
3. Il n’est pas permis d’utiliser des conducteurs de type ELC pour le câblage des circuits de commande de
chauffage ou des circuits de sécurité incendie tels ceux des dispositifs avertisseurs d’incendie ou détecteurs
de fumée.
4. Les conducteurs doivent être en cuivre et d’une grosseur au moins égale :
a) à 16 AWG pour les conducteurs individuels introduits par tirage dans les canalisations ;
b) à 19 AWG pour les conducteurs individuels déposés dans les canalisations ;
c) à 19 AWG s’il s’agit d’ensembles préfabriqués formés d’au moins deux conducteurs ;
d) à 22 AWG s’il s’agit d’ensembles préfabriqués formés d’au moins quatre conducteurs ;
e) à 24 AWG s’il s’agit d’ensembles préfabriqués formés d’au moins six conducteurs ;
f) à 26 AWG s’il s’agit d’ensembles préfabriqués formés d’au moins 10 conducteurs.
5. Malgré le sous-paragraphe 4. d), il est permis d’utiliser du conducteur de type ELC dans les ensembles
préfabriqués formés d’au moins deux conducteurs de grosseur 22 AWG en cuivre, qui ne sont pas introduits
pas tirage dans les canalisations.
6. Le courant maximal admissible doit être conforme aux valeurs du tableau 57 pour les grosseurs égales ou
inférieures à 16 AWG, mais il ne doit en aucun cas dépasser les limites de courant données à l’article 16-200.
16-212 Séparation des conducteurs des circuits de classe 2 de ceux des autres circuits
1. Les conducteurs des circuits de classe 2 doivent être installés à au moins 50 mm des conducteurs isolés des
circuits d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 fonctionnant à au plus 300 V et à au moins 600 mm de tout
conducteur isolé des circuits d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 fonctionnant à plus de 300 V, à moins que,
dans les deux cas, une séparation efficace soit assurée au moyen de :
a) canalisations métalliques, pour les circuits de classe 2 ou pour les circuits d’éclairage, d’énergie et de
classe 1, pourvu que la canalisation métallique soit reliée à la terre par continuité des masses ;
b) câble armé ou sous gaine métallique, pour les conducteurs des circuits d’éclairage, d’énergie et de classe 1,
pourvu que l’armure ou la gaine métallique soit reliée à la terre par continuité des masses ;
c) câble sous gaine non métallique, pour les circuits d’éclairage, d’énergie et de classe 1 fonctionnant à au
plus 300 V ; ou
d) conduits non métalliques, tubes électriques non métalliques, tubes isolés, ou l’équivalent, en plus de
l’isolant des conducteurs des circuits de classe 2 ou des conducteurs des circuits d’éclairage, d’énergie et
de classe l.
2. Si les conducteurs d’éclairage ou d’énergie sont nus, tous les conducteurs des circuits de classe 2 installés dans
une même pièce ou dans un même espace doivent être enfermés dans une canalisation métallique reliée à la
terre par continuité des masses, et il n’est pas permis qu’une ouverture, telle une boîte de sortie, se trouve à
moins de 2 m des conducteurs nus d’une puissance égale ou inférieure à 15 kV ou à moins de 3 m des
conducteurs nus d’une puissance supérieure à 15 kV.
3. À moins que les conducteurs des circuits de classe 2 ne soient séparés des conducteurs des circuits d’éclairage,
d’énergie et de classe 1 par une barrière acceptable, il est interdit de placer les conducteurs d’un circuit de
classe 2 dans une canalisation, un compartiment, une boîte de sortie, une boîte de jonction ou une garniture
semblable avec les conducteurs des circuits d’éclairage, d’énergie ou de classe 1.
4. Le paragraphe 3. ne s’applique pas si les conducteurs d’un circuit d’énergie sont placés dans une canalisation,
un compartiment, une sortie, une boîte de jonction ou une garniture semblable, et s’ils servent uniquement à
l’alimentation de circuits de classe 2 et sont tous des conducteurs isolés en fonction de la tension maximale de
tout conducteur installé dans la boîte, le câble ou la canalisation. Toutefois, l’isolant d’aucun de ces
conducteurs de classe 2 installés dans une canalisation, un compartiment, une boîte de sortie, une boîte de
jonction ou une garniture semblable avec de tels conducteurs d’un circuit d’énergie ne peut être de couleur
verte, sauf si ce conducteur de classe 2 est complètement contenu dans un ensemble de câble sous gaine ou sous
enveloppe sur toute la longueur comprise dans une telle boîte ou canalisation.
16-214 Conducteurs de différents circuits de classe 2 installés dans le même câble, la même enveloppe ou
la même canalisation 16
Il est permis d’installer les conducteurs de deux circuits de classe 2 ou plus dans le même câble, la même enveloppe
ou la même canalisation. Toutefois, les conducteurs qui sont dans le câble, l’enveloppe ou la canalisation doivent
être isolés en fonction de la tension maximale de chaque conducteur.
16-216 Pénétration d’une séparation coupe-feu
Les conducteurs des circuits de classe 2 qui traversent une séparation coupe-feu doivent être installés de façon à
limiter la propagation du feu conformément à l’article 2-124.
16-218 Conducteurs verticaux dans les gaines de service et gaines d’ascenseurs
Les conducteurs de classe 2 et les câbles installés dans une gaine de service ou une gaine d’ascenseur doivent être
conformes aux articles 2-124 et 2-126.
16-220 Conducteurs de classe 2 et appareillage dans les conduits de ventilation et les plénums
Les conducteurs de classe 2 et l’appareillage ne doivent pas être placés dans des conduits de ventilation ou des
plénums, sous réserve des articles 2-126 et 12-010.
16-222 Appareillage situé du côté charge des dispositifs de protection contre les surintensités des
transformateurs ou des limiteurs de courant des circuits de classe 2 (voir l’annexe B)
1. L’appareillage situé du côté charge des dispositifs de protection contre les surintensités des transformateurs ou
des limiteurs de courant doit, pour les circuits de classe 2 fonctionnant :
a) à au plus 42,4 V valeur de crête ou c.c., être acceptable ;
b) pour ceux fonctionnant à plus de 42,4 V valeur de crête ou c.c., être disposé de façon qu’aucune pièce sous
tension ne soit accessible à des personnes non autorisées.
2. Malgré le paragraphe 1., les luminaires, l’appareillage électromédical, le matériel destiné aux emplacements
dangereux et les thermostats comprenant des dispositifs d’anticipation de chaleur doivent être approuvés.
16-224 Prolongement des circuits de classe 2 à l’extérieur d’un bâtiment
Si des circuits de classe 2 se prolongent à l’extérieur d’un bâtiment et sont exposés à des contacts accidentels avec
des conducteurs d’éclairage ou d’énergie dont la tension dépasse 300 V entre les conducteurs, les conducteurs du
circuit de classe 2 doivent également être conformes à la section 60.
Généralités
18-050 Appareillage électrique (voir l’annexe B)
∆ 1. Si cette section exige que l’appareillage électrique soit approuvé pour utilisation dans des emplacements
dangereux, il doit également être approuvé pour les gaz, vapeurs ou poussières spécifiques qui peuvent y être
présents.
∆ 2. Dans le cas de l’appareillage comportant un mode de protection permis dans un emplacement de classe I, il est
permis que cette approbation soit indiquée par la désignation de un ou de plusieurs des groupes atmosphériques
suivants :
∆ a) le groupe II C comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène, du bisulfure de carbone ou de
l’hydrogène ou autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
∆ b) le groupe II B comprend les atmosphères renfermant de l’acrylonitrile, du butadiène, de l’éther,
de l’éthylène, de l’oxyde d’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de l’oxyde de propylène, de la
diméthylhydrazine dissymétrique (UDMH) ou d’autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
∆ c) le groupe II A comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, de l’acétone, de l’alcool,
de l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du cyclopropane, du dichlorure d’éthylène, de l’essence,
de l’hexane, de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel, du propane, du
propylène, du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou d’autres vapeurs ou gaz
tout aussi dangereux ;
d) le groupe II comprend tous les gaz du groupe II ;
e) le groupe II XXXXX, XXXXX correspondant à une formule chimique ou à une appellation chimique
applicable uniquement à ce gaz.
∆ 3. Dans le cas de l’appareillage pour les emplacements de classe I, division 1 ou 2, il est permis que le gaz
spécifique soit indiqué par la désignation de un ou de plusieurs des groupes atmosphériques suivants :
a) le groupe A comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène ;
b) le groupe B comprend les atmosphères renfermant du butadiène, de l’oxyde d’éthylène, de l’hydrogène
(ou des vapeurs ou des gaz tout aussi dangereux que l’hydrogène, tels que les gaz fabriqués) ou de l’oxyde
de propylène ;
18
c) le groupe C comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, du cyclopropane, de l’éther,
del’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de la diméthylhydrazine dissymétrique (UDMH) ou d’autres
vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
d) le groupe D comprend les atmosphères renfermant de l’acétone, de l’acrylonitrile, de l’alcool, de
l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du dichlorure d’éthylène, de l’essence, de l’hexane,
de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel, du propane, du propylène,
du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou d’autres vapeurs ou gaz tout
aussi dangereux.
4. Malgré le sous-paragraphe 3. b), si l’atmosphère contient :
a) du butadiène, l’appareillage du groupe D peut être utilisé s’il est isolé selon l’article 18-108 1. par le
scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au moins 16 (1/2) ; ou
b) de l’oxyde d’éthylène ou de l’oxyde de propylène, l’appareillage du groupe C peut être utilisé s’il est isolé
selon l’article 18-108 1. par le scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au moins 16 (1/2).
5. Dans le cas de l’appareillage pour emplacements de classe II, l’approbation de la poussière spécifique peut
être indiquée par la désignation de un ou de plusieurs des groupes atmosphériques suivants :
∆ a) le groupe E comprend les atmosphères renfermant de la poussière de métal combustible, y compris
l’aluminium, le magnésium et leurs alliages commerciaux et autres métaux ayant des caractéristiques
dangereuses semblables ;
b) le groupe F comprend les atmosphères renfermant du noir de carbone, du charbon ou de la poussière
de coke ;
c) le groupe G comprend les atmosphères renfermant de la farine, de l’amidon ou de la poussière de grains et
d’autres poussières ayant des caractéristiques dangereuses semblables.
Température de surface
Code de température maximale
T1 450 EC
T2 300 EC
T2A 280 EC
T2B 260 EC
T2C 230 EC
T2D 215 EC
T3 200 EC
T3A 180 EC
T3B 165 EC
T3C 160 EC
T4 135 EC
T4A 120 EC
T5 100 EC
T6 85 EC
∆ 5. Si aucune température de surface maximale ne figure sur l’appareillage de classe I, approuvé pour la classe et le
groupe, l’appareillage, s’il est du type produisant de la chaleur doit être considéré comme ayant une
température de surface maximale de 100 EC, aux fins de l’article 18-054.
6. L’appareillage électrique approuvé pour utilisation à des températures ambiantes supérieures à 40 EC doit
porter, en plus du marquage spécifié au paragraphe 3., un marquage indiquant la température ambiante
maximale pour laquelle il est approuvé ainsi que la température de surface maximale à laquelle il est porté à
cette température ambiante.
18-054 Température (voir l’annexe B)
1. Dans les emplacements dangereux de classe I, l’appareillage ne doit pas être installé dans une aire contenant
des gaz ou des vapeurs dont la température d’inflammation est inférieure à la température de surface maximale
de l’appareillage, mentionnée à l’article 18-052 4. et 5.
∆ 2. S’il n’est pas nécessaire que l’appareillage soit approuvé pour emplacements dangereux, la température de
surface maximale prescrite au paragraphe 1. correspond à la température en tout point de la surface, interne ou
externe, de l’appareillage.
Emplacements de classe I
Installations dans les emplacements de classe I, zone 0
18-090 Appareillage et câblage (voir les annexes B et F)
1. Sauf indication contraire aux paragraphes 2. et 3., de l’appareillage électrique et du câblage ne peuvent être
installés dans un emplacement dangereux de classe I, zone 0.
2. L’appareillage électrique approuvé comme étant à sécurité intrinsèque (type i ou ia) est permis dans les
emplacements de classe I, zone 0.
3. Les circuits et les câblages à sécurité intrinsèque doivent être conçus expressément pour l’utilisation et installés
conformément à la conception.
4. Il doit y avoir un scellement dans chaque conduit qui sort d’un emplacement de classe I, zone 0, et il ne doit y
avoir aucune boîte, aucun accouplement ni aucune garniture entre le joint de scellement et le point où le conduit
quitte l’emplacement de classe I. Toutefois, il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui
traverse entièrement un emplacement de classe I, zone 0, et ne comporte aucune garniture à moins de 300 mm
de chaque limite, à condition que les extrémités du conduit continu se trouvent dans des emplacements non
dangereux.
5. Les câbles doivent être scellés à la première extrémité, après l’entrée dans l’emplacement de zone 0.
∆
raccordement aux conduits ou aux bagues de câble.
3. Il est permis que les joints filetés devant être antidéflagrants ou résistants à la flamme soient coniques ou droits
18
et ils doivent être conformes aux exigences suivantes :
a) Les filets coniques doivent pénétrer d’au moins cinq filets complets. On ne doit pas utiliser de filets à
diamètre constant.
∆ b) Les filets droits utilisés dans des atmosphères de groupes IIA et IIB doivent pénétrer d’au moins cinq filets
complets.
∆ c) Les filets droits utilisés dans des atmosphères du groupe IIC doivent pénétrer d’au moins huit filets
complets.
4. Si les filets de l’appareillage sont différents de ceux du câblage, des adaptateurs approuvés doivent être utilisés.
5. Les conduits et les câbles doivent pénétrer dans les boîtiers à sécurité augmentée *e+ de façon à préserver le
niveau de protection assuré par le boîtier.
6. Les câbles doivent être installés et fixés de façon à éviter tout effort de traction sur les bagues de câble.
7. Les raccords flexibles montés aux bornes de moteur ou à d’autres endroits semblables doivent être d’un type
approuvé pour cet emplacement.
18-108 Scellement, classe I, zone 1 (voir l’annexe B)
1. Il doit y avoir un scellement :
a) des conduits :
(i) qui pénètrent dans un boîtier d’interrupteur, de disjoncteur, de fusible, de relais, de résistance ou
autre appareillage pouvant produire des arcs, des étincelles ou des températures élevées. Le
scellement doit être aussi près que possible du boîtier et jamais à plus de 450 mm de celui-ci, aucune
boîte de jonction ni aucun boîtier analogue ne se trouvant dans le conduit entre la garniture de
scellement et le boîtier de l’appareillage ;
(ii) d’une grosseur nominale égale ou supérieure à 53 (2) qui pénètre dans un boîtier abritant des bornes,
des joints ou des prises ; le scellement doit être effectué à moins de 450 mm de ce boîtier ;
(iii) qui sortent d’un emplacement de classe I, zone 1 ; il ne doit y avoir aucune boîte, aucun
accouplement ni aucune garniture entre le joint de scellement et le point où le conduit quitte
l’emplacement de classe I. Toutefois, il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui
traverse entièrement un emplacement de classe I, zone 1, ne comportant aucune garniture à moins de
300 mm de chaque limite, à condition que les extrémités du conduit continu se trouvent dans des
emplacements non dangereux ; ou
(iv) qui entrent dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni résistant à la flamme.
Toutefois, il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui raccorde deux boîtiers qui ne
doivent pas obligatoirement être antidéflagrants ni résistants à la flamme ;
b) des câbles :
(i) au point d’entrée dans un boîtier devant être antidéflagrant ou résistant à la flamme ;
(ii) au point d’entrée dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni résistant à la
flamme et :
A) au point de sortie de l’emplacement de zone 1, le câble mesurant moins de 10 mètres de
longueur ;
B) l’appareillage ou les dispositifs raccordés au boîtier ou contenus dans celui-ci peuvent soumettre
le boîtier à des vapeurs ou à des gaz dangereux, sous une pression supérieure à 1,5 kPa ; ou
C) l’autre extrémité du câble aboutit dans un emplacement de zone 2 ou non dangereux présentant
une pression atmosphérique négative supérieure à 0,2 kPa.
2. Si le scellement est obligatoire, il doit respecter les conditions suivantes :
a) le scellement doit être fait :
(i) dans une garniture de scellement ou une bague de câble installées sur place, accessibles et conformes
à l’article 18-100 ; ou
(ii) dans une garniture de scellement faisant partie d’un boîtier approuvé pour l’emplacement et dont le
scellement est fait à l’usine. Ce boîtier doit porter un marquage indiquant l’existence de ce
scellement. Toutefois, ce marquage n’est pas exigé pour les moteurs et les génératrices conformes à
l’article 18-100 ;
b) la pâte de scellement doit être approuvée pour cet usage ; elle ne doit pas être altérée par l’atmosphère ou
les liquides ambiants ni avoir un point de fusion inférieur à 93 EC ;
∆ c) dans un scellement de conduit terminé, l’épaisseur minimale de la pâte de scellement doit être au moins
égale à la grosseur nominale du conduit et ne doit jamais être inférieure à 15 mm ;
d) on ne doit pas effectuer de joints ni de prises dans des garnitures destinées seulement à recevoir un
scellement avec pâte ; de plus, on ne doit pas remplir avec de la pâte des garnitures dans lesquelles on fait
des joints ou des prises ;
e) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée soit retenu dans les enveloppes de
l’appareillage de commande ou à un point d’une canalisation, des moyens approuvés doivent être prévus
pour en éviter l’accumulation ou pour en assurer le drainage périodique ;
f) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée s’accumule à l’intérieur de moteurs ou
de génératrices, les joints et les conduits doivent être agencés de façon à réduire au minimum cette
possibilité d’entrée du liquide. Toutefois, si des moyens pour éviter l’accumulation ou pour permettre le
drainage périodique sont jugés nécessaires, ils doivent être prévus au cours de la fabrication et doivent faire
partie intégrante de la machine.
3. Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, zone 1, sans être munies d’un scellement.
4. Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites d’un
emplacement de zone 1.
18-110 Interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, classe I, zone 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et autres
dispositifs semblables doivent être munis de boîtiers. Dans chaque cas, le boîtier et l’appareillage qu’il renferme
doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets et être conformes à l’article 18-100.
∆ 2. Les boîtes, les garnitures et les joints antidéflagrants ou étanches à la flamme doivent être filetés en vue du
raccordement à des conduits ou à des bagues de câble.
∆ 3. Les joints filetés qui doivent être antidéflagrants ou étanches à la flamme peuvent être coniques ou droits et
doivent répondre aux exigences suivantes :
a) les filetages coniques doivent avoir au moins cinq filets complets en prise (les filetages à diamètre constant
sont interdits) ;
b) si des filetages droits sont utilisés dans des atmosphères de groupes IIA et IIB, ils doivent avoir au moins
cinq filets complets en prise ;
c) si des filetages droits sont utilisés dans des atmosphères du groupe IIC, ils doivent avoir au moins huit
filets complets en prise.
∆ 4. Si la forme de filetage de l’appareillage diffère de celle du système de câblage, on doit utiliser des adaptateurs
approuvés.
5. Les câbles doivent être installés et fixés de façon à empêcher tout effort de traction sur les bagues de câble.
6. S’il faut employer des raccords flexibles aux bornes de moteur et autres endroits semblables, on peut utiliser du
conduit métallique flexible.
7. Il n’est pas nécessaire que les boîtes, les garnitures et les joints soient antidéflagrants ou résistants à la flamme,
sous réserve des exigences de cette section.
∆ 8. Les bagues de câble doivent être compatibles avec le degré de protection contre l’infiltration et contre le risque
d’explosion assuré par le boîtier dans lequel pénètre le câble, si la classification de l’emplacement ou les
conditions ambiantes exigent un tel degré de protection.
18-158 Scellement, classe I, zone 2 (voir l’annexe B)
1. Il doit y avoir un scellement :
a) des conduits :
(i) qui pénètrent dans un boîtier qui doit être antidéflagrant ou résistant à la flamme. Le scellement doit
être aussi près que possible du boîtier et jamais à plus de 450 mm de celui-ci, aucune boîte de
jonction ni aucun boîtier analogue ne se trouvant dans le conduit entre la garniture de scellement et le
boîtier de l’appareillage ; 18
(ii) qui sortent d’un emplacement de classe I, zone 2 ; il ne doit y avoir aucune boîte, aucun
accouplement ni aucune garniture entre le joint de scellement et le point où le conduit quitte
l’emplacement de classe I. Toutefois, il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui
traverse entièrement un emplacement de classe I, zone 2, ne comportant aucune garniture à moins de
300 mm de chaque limite, à condition que les extrémités du conduit continu se trouvent dans des
emplacements non dangereux ;
b) des câbles :
(i) au point d’entrée dans un boîtier devant être antidéflagrant ou résistant à la flamme ;
(ii) au point d’entrée dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni résistant à la
flamme ;
A) au point de sortie de l’emplacement de zone 2, le câble mesurant moins de 10 mètres de
longueur ;
B) l’appareillage ou les dispositifs raccordés au boîtier ou contenus dans celui-ci peuvent soumettre
le boîtier à des vapeurs ou à des gaz dangereux, sous une pression supérieure à 1,5 kPa ; ou
C) l’autre extrémité du câble aboutit dans un emplacement non dangereux présentant une pression
atmosphérique négative supérieure à 0,2 kPa.
2. Si un conduit pénètre dans un boîtier qui doit être antidéflagrant ou résistant à la flamme, chaque partie du
conduit entre le scellement et le boîtier antidéflagrant doit être conforme à l’article 18-106.
3. Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, zone 2, sans être munies d’un scellement.
4. Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites d’un
emplacement de zone 2.
5. Si des scellements sont exigés, l’article 18-108 2. s’applique.
3. Les boîtes, ensembles de boîtes ou garnitures utilisés pour supporter des luminaires doivent être approuvés pour
cet usage.
4. Les interrupteurs qui font partie d’un luminaire ou d’une douille de lampe individuelle doivent être conformes à
l’article 18-160.
5. Les dispositifs d’allumage et de commande de l’appareillage d’éclairage à décharge électrique muni de
dispositifs produisant des arcs, des étincelles ou de la chaleur doivent être conformes à l’article 18-100.
18-174 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe I, zone 2
1. L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, chauffé à l’électricité doit être conforme à l’article 18-100.
2. Les moteurs d’un appareillage utilitaire doivent être conformes à l’article 18-168.
3. Les interrupteurs, disjoncteurs et fusibles qui font partie d’un appareillage utilitaire ou qui sont utilisés avec
celui-ci doivent être conformes aux articles 18-160 à 18-164.
18-176 Cordons souples, classe I, zone 2
Il est permis d’utiliser des cordons souples uniquement pour le raccordement entre des luminaires fixes, des lampes
portatives ou autre appareillage utilitaire portatif et la partie fixe des circuits d’alimentation. Ces cordons doivent :
a) être de type hyper-résistant ;
b) contenir, en plus des conducteurs du circuit, un conducteur de continuité des masses ;
c) être munis de connecteurs de scellement au point d’entrée du cordon souple dans une boîte, une garniture
ou un boîtier devant obligatoirement être antidéflagrant ou résistant à la flamme.
18-178 Prises de courant et fiches, classe I, zone 2
Les prises de courant et les fiches doivent être conformes à l’article 18-124.
18-180 Pièces sous tension, classe I, zone 2
Aucune pièce sous tension d’un appareillage ou d’une installation électrique ne doit être à découvert.
18-182 Continuité des masses, classe I, zone 2
L’appareillage électrique doit être relié à la terre par continuité des masses conformément à l’article 18-132.
Emplacements de classe II 18
Installations dans les emplacements de classe II, division 1 (voir l’annexe E)
18-200 Transformateurs et condensateurs, classe II, division 1
1. Les transformateurs et les condensateurs qui renferment un liquide inflammable doivent être installés dans une
chambre d’appareillage électrique, conformément aux articles 26-350 à 26-356, et toutes les dispositions
suivantes doivent être prises :
a) les ouvertures de portes ou autres communiquant avec l’emplacement dangereux doivent être munies d’une
porte coupe-feu à fermeture automatique des deux côtés du mur. Ces portes doivent être hermétiques et
scellées (à l’aide d’un calfeutrage) afin de réduire au minimum l’infiltration de poussière dans la chambre ;
b) les ouvertures et les conduits d’aération doivent communiquer directement avec l’extérieur du bâtiment ;
c) il doit y avoir des ouvertures convenables destinées à éviter les excès de pression ; ces ouvertures doivent
communiquer directement avec l’extérieur du bâtiment.
2. Les transformateurs et les condensateurs qui ne renferment pas de liquide inflammable doivent être :
a) installés dans une chambre d’appareillage électrique, conformément au paragraphe 1. ; ou
b) approuvés en tant qu’ensembles complets, y compris les raccords aux bornes, pour les emplacements de
classe II.
3. On ne doit installer aucun transformateur ou condensateur dans un emplacement où peut se trouver de la
poussière provenant de poudres de magnésium, d’aluminium, de bronze d’aluminium ou d’autres métaux ayant
des caractéristiques dangereuses semblables.
18-202 Câblage, classe II, division 1 (voir l’annexe B)
1. On doit poser les fils dans des conduits métalliques rigides filetés ou utiliser des câbles approuvés pour les
emplacements dangereux avec des bagues de câble approuvées pour l’emplacement dangereux en cause.
2. Les boîtes, garnitures et joints doivent être filetés pour leur raccordement aux conduits ou aux bagues de câbles
et les boîtes et garnitures doivent être approuvées pour les emplacements de classe II.
3. Les câbles doivent être installés et fixés de façon à empêcher tout effort de traction sur les bagues de câble.
4. S’il faut employer des raccords flexibles, on doit utiliser :
a) des garnitures de raccordement flexibles approuvées pour l’emplacement ;
b) du conduit flexible étanche aux liquides avec les garnitures approuvées pour l’emplacement ; ou
c) du cordon souple hyper-résistant, muni de bagues de câble approuvées pour l’emplacement.
5. Si des raccords flexibles sont en contact avec de l’huile ou sont soumis à d’autres conditions corrosives,
l’isolant des conducteurs doit être d’un type approuvé pour ces conditions d’utilisation ou il doit être protégé au
moyen d’une gaine appropriée.
18-204 Scellement, classe II, division 1
Si une canalisation assure la communication entre un boîtier qui doit être étanche à la poussière et un qui ne l’est
pas, l’infiltration de la poussière dans le boîtier étanche à la poussière, par l’intermédiaire de la canalisation, doit
être empêchée au moyen :
a) d’un scellement permanent et efficace ;
b) d’une section horizontale dans la canalisation, d’une longueur d’au moins 3 m ; ou
c) d’une section verticale dans la canalisation, d’une longueur d’au moins 1,5 m, se prolongeant vers le bas en
partant du boîtier étanche à la poussière.
18-206 Interrupteurs, contrôleurs, disjoncteurs et fusibles, classe II, division 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, les relais et
autres dispositifs semblables, doivent être mis sous boîtier étanche à la poussière approuvé pour les emplacements
de classe II.
18-208 Transformateurs et résistances de commande, classe II, division 1
Les transformateurs, bobines d’impédance et résistances employés comme appareillage de commande de moteurs,
de génératrices ou d’appareils électriques ou avec celui-ci et les dispositifs de protection contre les surintensités ou,
le cas échéant, les mécanismes de commutation connexes, doivent être sous boîtier étanche à la poussière, approuvé
pour les emplacements de classe II.
18-210 Moteurs et génératrices, classe II, division 1 (voir l’annexe B)
Les moteurs, génératrices et autres machines rotatives électriques doivent être approuvés pour les emplacements de
classe II.
18-212 Tuyaux d’aération, classe II, division 1 (voir l’annexe B)
1. Les tuyaux d’aération de moteurs, génératrices et autres machines rotatives électriques ainsi que ceux de
boîtiers d’appareillage électrique doivent :
∆ a) être en métal d’une épaisseur au moins égale à 0,52 mm (24 MSG) ou en un matériau incombustible de
résistance équivalente ;
b) conduire directement à une source d’air pur à l’extérieur du bâtiment ;
c) être munis d’une grille à l’extrémité extérieure pour empêcher les petits animaux ou les oiseaux
d’y pénétrer ;
d) être protégés contre l’endommagement mécanique et la corrosion.
2. Tout tuyau d’aération, y compris son raccordement à un moteur ou à un boîtier étanche à la poussière pour
d’autres appareillages, doit aussi être étanche à la poussière sur toute sa longueur.
3. Le joint longitudinal et les raccords des tuyaux métalliques d’aération doivent être :
a) rivetés et soudés à l’étain ;
b) boulonnés et soudés à l’étain ;
c) soudés ; ou
d) rendus étanches à la poussière d’une autre façon également efficace.
4. Aucun tuyau d’échappement ne doit se terminer à l’intérieur d’un bâtiment.
18-214 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe II, division 1
L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, y compris l’appareillage chauffé à l’électricité et entraîné par moteur,
doit être approuvé pour les emplacements de classe II.
18-216 Luminaires, classe II, division 1
1. Les luminaires, fixes ou portatifs, doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets pour les emplacements
de classe II et doivent être clairement marqués pour indiquer la puissance maximale en watts des ampoules
3. Les transformateurs de type sec installés dans des emplacements de classe II, division 2, doivent :
a) être installés dans une chambre d’appareillage électrique, conformément aux articles 26-350 à 26-356 ; ou
b) être de type avec enroulements et raccords aux bornes sous boîtier bien ajusté, sans ouverture de
ventilation ou autres, et fonctionner à une tension maximale de 750 V.
18-252 Câblage, classe II, division 2 (voir l’annexe B)
1. Les fils doivent être :
a) posés dans des conduits métalliques rigides filetés ;
b) contenus dans des câbles approuvés pour les emplacements dangereux avec des bagues de câble
approuvées pour l’emplacement dangereux en cause ;
c) contenus dans des câbles de type TC installés dans des chemins de câble, conformément à
l’article 12-2202, sous conduit rigide ou d’une autre manière acceptable lorsqu’ils sortent des chemins
de câbles ;
d) dans des câbles de type ACWU avec des bagues de câble approuvées pour l’emplacement en cause ; ou
e) dans des câbles de commande et de mesurage munis d’une armure métallique réticulée et d’une enveloppe
continue dans les circuits de commande (de type ACIC), avec des bagues de câble approuvées pour
l’enveloppe dans laquelle ils pénètrent.
2. Les boîtes et garnitures dans lesquelles se trouvent des prises, des joints ou des raccords aux bornes doivent être
un coffret CSA 4 ou 5 ou :
a) être munies d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif approprié afin
d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ;
b) ne comporter aucune ouverture, telle que des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois
l’installation terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par
l’intermédiaire de laquelle une accumulation extérieure de poussière ou une substance combustible voisine
pourrait être enflammée.
3. Les câbles doivent être installés et fixés de façon à empêcher tout effort de traction sur les bagues de câble.
4. S’il faut employer des raccords flexibles, l’article 18-202 4. et 5. s’applique.
18-254 Scellement, classe II, division 2
Le scellement des canalisations doit être conforme à l’article 18-204.
) 18-256 Interrupteurs, démarreurs, disjoncteurs et fusibles, classe II, division 2
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et
dispositifs semblables, doivent être sous boîtier hermétique. Ces boîtiers doivent être un coffret CSA 4 ou 5 ou :
a) être munis d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif approprié afin
d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ;
b) ne comporter aucune ouverture, telle que des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois
l’installation terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par
l’intermédiaire de laquelle une accumulation extérieure de poussière ou une substance combustible voisine
pourrait être enflammée.
18-258 Transformateurs et résistances de commande, classe II, division 2
1. Les mécanismes de commutation, y compris les dispositifs de protection contre les surintensités, utilisés
conjointement avec des transformateurs, des bobines d’impédance et des résistances connexes à l’appareillage
de commande, doivent être sous boîtier, conformément à l’article 18-256.
2. S’ils ne sont pas placés dans le même boîtier que les mécanismes de commutation, les transformateurs de
commande et les bobines d’impédance doivent être placés dans un boîtier étanche sans ouverture de ventilation.
3. Les résistances et les dispositifs de résistance doivent être installés dans un boîtier étanche à la poussière
approuvé pour les emplacements de classe II ; toutefois, si la température maximale normale de fonctionnement
de la résistance ne dépasse pas 120 EC, les résistances non réglables et les résistances qui font partie d’une
séquence de démarrage chronométrée automatiquement peuvent être placées dans des boîtiers, conformément
au paragraphe 2.
a) être munies d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif approprié afin
d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ;
b) ne comporter aucune ouverture, telle que des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois
l’installation terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par
l’intermédiaire de laquelle une substance combustible voisine pourrait être enflammée.
3. Les câbles doivent être installés et fixés de façon à empêcher tout effort de traction sur les bagues de câble.
4. S’il faut employer des raccords flexibles, l’article 18-202 4. et 5. s’applique.
18-304 Interrupteurs, contrôleurs, disjoncteurs et fusibles, classe III, division 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et
dispositifs semblables, doivent être dans un coffret CSA 5 ou sous boîtier hermétique. Ces boîtiers doivent être
conçus de façon à réduire au minimum l’infiltration de fibres et de particules libres et doivent :
a) être munis d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif approprié afin
d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ;
b) ne comporter aucune ouverture, telle des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois l’installation
terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par l’intermédiaire de
laquelle une accumulation extérieure de fibres, de particules libres ou autre substance combustible pourrait
être enflammée.
18-306 Transformateurs et résistances de commande, classe III, division 1
Les transformateurs, bobines d’impédance et résistances utilisés comme appareillage de commande pour les
moteurs, les génératrices et les appareils ou avec celui-ci, doivent être conformes à l’article 18-258. Toutefois,
si ces dispositifs sont placés dans le même boîtier que les dispositifs de commutation de cet appareillage de
commande et sont utilisés seulement pour le démarrage ou pour un service temporaire, le boîtier doit être conforme
à l’article 18-304.
18-308 Moteurs et génératrices, classe III, division 1 (voir l’annexe B)
1. Sous réserve du paragraphe 2., les moteurs, génératrices et autres machines rotatives électriques doivent être :
a) complètement fermés et non ventilés ;
b) complètement fermés et ventilés par un tuyau ; ou
18
c) complètement fermés et refroidis par un ventilateur.
2. S’il ne s’accumule que des quantités modérées de charpie et de particules libres sur une machine rotative
électrique, ou à proximité de celle-ci, et si elle est facile d’accès pour le nettoyage et l’entretien de routine, il est
permis d’installer dans cet emplacement :
a) des machines standard de type ouvert, sans contacts à curseur, sans mécanisme de commutation de type
centrifuge ou autre, y compris les dispositifs de protection contre les surcharges des moteurs ;
b) des machines standard de type ouvert, dont les contacts, les mécanismes de commutation ou les résistances
sont placés sous boîtier hermétique n’ayant aucune ouverture de ventilation ou autre ; ou
c) des moteurs autonettoyants du type à cage d’écureuil, destinés à l’industrie du textile.
3. Les moteurs, génératrices ou autres machines rotatives électriques de type partiellement fermé ou à l’épreuve
des éclaboussures ne doivent pas être installés dans les emplacements de classe III.
18-310 Tuyaux d’aération, classe III, division 1 (voir l’annexe B)
1. Les tuyaux d’aération de moteurs, génératrices ou autres machines rotatives électriques ou ceux de boîtiers
d’appareillage électrique doivent être conformes à l’article 18-212 1.
2. Les tuyaux d’aération et leurs raccords doivent être suffisamment hermétiques pour empêcher l’infiltration de
quantités appréciables de fibres ou de particules libres dans l’appareillage ou le boîtier ventilé, ainsi que
l’échappement d’étincelles, de flammes ou de substances en combustion susceptibles d’allumer des
accumulations de fibres, de particules libres ou d’autres substances combustibles avoisinantes.
3. Si l’on utilise des tuyaux métalliques d’aération, il est permis de réaliser les joints par agrafage, rivetage ou
soudage. S’il faut une certaine flexibilité, il est permis de poser des joints coulissants bien ajustés.
18-312 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe III, division 1
1. Un appareillage utilitaire, fixe et portatif, chauffé à l’électricité doit être approuvé pour les emplacements de
classe III.
∆ 2. Les moteurs d’un appareillage utilitaire doivent être conformes à l’article 18-308.
3. Les boîtiers d’interrupteurs, de contrôleurs de moteur, de disjoncteurs et de fusibles doivent être conformes à
l’article 18-304.
18-314 Luminaires, classe III, division 1
1. Les luminaires doivent être conformes à ce qui suit :
a) les lampes portatives doivent :
(i) être munies de poignées ;
(ii) être protégées par un protecteur grillagé solide ;
(iii) comporter une douille de lampe sans interrupteur ou sans dispositif pour recevoir des fiches et ne
doivent avoir aucune pièce métallique à découvert ;
(iv) de plus, être conformes au sous-paragraphe 1. b) ;
b) les luminaires fixes doivent :
(i) être munis de boîtiers pour les ampoules et les douilles de lampes, conçus de façon à réduire au
minimum l’infiltration de fibres et de particules libres et à empêcher l’échappement d’étincelles,
de substances en combustion ou de métal surchauffé ;
(ii) porter un marquage clair indiquant la puissance maximale en watts des ampoules qu’il est permis
d’utiliser, sans dépasser, dans des conditions normales de fonctionnement, une température maximale
de 165 EC pour les surfaces à découvert.
2. Les luminaires susceptibles de subir un endommagement mécanique doivent être munis d’un dispositif de
protection approprié.
3. Les appareils suspendus doivent être conformes à l’article 18-266 2.
4. Les boîtes, ensembles de boîtes ou garnitures retenant un luminaire doivent être approuvés pour cet usage.
5. Les dispositifs utilisés pour l’allumage et la commande des lampes à vapeur de mercure et fluorescentes doivent
être conformes à l’article 18-306.
18-316 Cordons souples, classe III, division 1
Les cordons souples doivent être conformes à l’article 18-218.
18-318 Prises de courant et fiches, classe III, division 1
Les prises de courant et les fiches doivent être conformes à l’article 18-270.
18-320 Réseaux de signalisation, d’alarme, de commande à distance et de télécommunications, classe III,
division 1
Les réseaux de signalisation, d’alarme, de commande à distance et de télécommunications doivent être conformes à
l’article 18-272.
18-322 Grues, appareils de levage électriques et autres de même type, classe III, division 1
S’ils sont installés et utilisés au-dessus de fibres combustibles ou d’accumulations de particules libres, les grues et
les appareils de levage mobiles pour la manutention du matériel, les appareils de nettoyage mobiles pour la
machinerie textile et autres appareils de même type doivent être conformes à ce qui suit :
a) l’alimentation des conducteurs de contact doit être isolée de tout autre réseau et ne doit pas être mise à la
terre. Elle doit être munie d’un détecteur de terre enregistreur qui actionne une alarme et coupe
automatiquement le courant qui alimente les conducteurs de contact en cas de défaut à la terre, ou encore
être munie d’un indicateur de défaut à la terre qui actionne une alarme visible et sonore aussi longtemps
que le réseau est alimenté et que le défaut à la terre continue ;
b) les conducteurs de contact doivent être placés et protégés de façon à être inaccessibles à des personnes non
autorisées. Ils doivent, en outre, être protégés contre les contacts accidentels avec des objets étrangers ;
c) les trolleys doivent être conformes à ce qui suit :
(i) ils doivent être disposés ou protégés de façon à contenir les étincelles et particules de métal en fusion
qui se forment normalement et en empêcher l’échappement ;
(ii) pour réduire la formation d’étincelles, on doit installer au moins deux surfaces de contact séparées
pour chaque conducteur de contact ;
(iii) des dispositifs efficaces doivent être installés pour maintenir les conducteurs de contact et les trolleys
exempts d’accumulation de charpie ou de particules libres ;
d) l’appareillage de commande doit être conforme aux articles 18-304 et 18-306.
6. Dans un emplacement situé à l’extérieur, toute aire au-delà de l’aire de classe I, zone 1 (et dans les bâtiments
qui en sont insuffisamment séparés), située à moins de 6 m horizontalement de la paroi extérieure du
distributeur doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2, s’étendant jusqu’à une hauteur de
450 mm au-dessus du niveau de la voie carrossable ou du sol.
7. Dans un emplacement situé à l’extérieur, toute aire au-delà de l’emplacement de classe I, zone 1 (et dans les
bâtiments qui en sont insuffisamment séparés), située à moins de 3 m horizontalement de tout tuyau de
remplissage d’un réservoir doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2, s’étendant jusqu’à
une hauteur de 450 mm au-dessus du niveau de la voie carrossable ou du sol.
8. Le câblage et l’appareillage électriques dont une partie est située sous la surface d’une des aires définies comme
classe I, zone 1 ou 2 au paragraphe 1., 4., 6. ou 7. doivent être considérés comme situés dans un emplacement de
classe I, zone 1, lequel se prolonge au moins jusqu’au point de sortie au-dessus du niveau du sol.
9. Les aires situées à proximité des évents de réservoir doivent être classées de la façon suivante :
a) le volume sphérique compris dans un rayon de 900 mm de la sortie de tout évent d’un réservoir doit être
considéré comme un emplacement de classe I, zone 1, et le volume compris entre ce rayon de 900 mm et un
rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
b) pour tout évent dont la sortie n’est pas dirigée vers le haut, le volume cylindrique situé sous la sphère
comprenant les zones 1 et 2 doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2, jusqu’au sol ;
c) l’aire dangereuse ne doit pas être considérée comme s’étendant au-delà d’un mur sans ouverture.
10. La surface intérieure des aires de graissage doit être classifiée de la façon suivante :
a) l’aire à l’intérieur de toute fosse ou tout espace situé en dessous du sol nivelé ou du plancher dans une aire
de graissage doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 1, sauf si la fosse ou l’espace en
question est situé au-delà des aires dangereuses dont il est question aux paragraphes 6., 7. et 9. Dans ces
cas, la fosse ou l’espace situé en dessous du sol nivelé doit être considéré comme un emplacement de classe
I, zone 2 ;
) b) malgré le sous-paragraphe a), pour chaque plancher situé au-dessous du sol nivelé, lequel est situé au-delà
des aires dangereuses dont il est question aux paragraphes 6., 7. et 9., et si une ventilation suffisante est
assurée, un emplacement de classe I, zone 2, ne doit s’étendre que jusqu’à une hauteur de 50 mm au-dessus
de chacun de ces planchers ;
c) dans la totalité d’une aire de graissage, l’aire comprise entre le sol nivelé ou le plancher, en choisissant le
plus élevé des deux, et une hauteur de 50 mm, ainsi que l’aire située à moins de 900 mm, mesurées dans
toutes les directions, de la sortie d’un distributeur manuel de liquides volatils inflammables, doivent être
considérées comme des emplacements de classe I, zone 2.
20-006 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1. Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article 20-004,
doivent être conformes à la section 18.
2. Si des distributeurs sont alimentés par un conduit métallique rigide, un raccord d’union et une garniture flexible
doivent être installés entre le conduit et la boîte de jonction du distributeur, en plus de toute garniture de
scellement exigée par la section 18.
3. La garniture métallique flexible exigée au paragraphe 2. doit être installée de façon à permettre le mouvement
du conduit par rapport à la pompe distributrice.
4. Si des distributeurs sont alimentés par un câble certifié pour utilisation dans des emplacements dangereux, le
câble doit être séparé de la boîte de jonction du distributeur sans nuire au scellement du câble antidéflagrant.
20-008 Câblage et appareillage situés au-dessus des aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage au-dessus des aires dangereuses doivent être en conformité avec les articles 20-106
et 20-110.
20-010 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit ou passe dans une pompe distributrice doit être muni d’un dispositif de commutation qui
coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
20-012 Scellement
1. Les scellements exigés à la section 18 doivent être installés dans chaque conduit pénétrant ou quittant un
distributeur ou toute cavité ou boîtier en communication directe avec celui-ci.
2. Il doit y avoir des garnitures de scellement supplémentaires, conformément aux articles 18-108 et 18-158 et les
articles 18-108 1. a) (iii) et 18-158 1. a) (ii) s’appliquent jusqu’aux limites horizontales et verticales.
20-014 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant des pompes distributrices, des canalisations métalliques et de
tout autre appareillage électrique doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la
section 10.
2. Cette section ne s’applique pas aux appareils de ravitaillement de véhicules qui ne comportent pas
d’installations d’entreposage, conformément à la norme CSA B149.1.
) 20-062 Aires dangereuses
1. On doit classifier les aires qui entourent les compresseurs comme suit :
a) dans un emplacement à l’extérieur, l’espace jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les directions du
compresseur doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
b) dans un emplacement à l’extérieur, l’espace compris entre 1,5 m et 4,5 m dans toutes les directions du
compresseur doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
c) si le compresseur est en espace clos, l’espace intérieur du boîtier du compresseur doit être considéré comme
un emplacement de classe I, zone 1 ;
d) si le compresseur est en espace clos, l’espace jusqu’à une distance de 3 m dans toutes les directions des
joints non soudés ou d’ouvertures non étanches aux gaz du boîtier doit être considéré comme un
emplacement de classe I, zone 2 ;
e) est considéré en espace clos un compresseur abrité par un bâtiment ou un boîtier constitué de quatre côtés,
d’un toit et dont la ventilation est limitée ;
f) lorsqu’un mur étanche aux gaz est situé à l’intérieur des distances indiquées aux sous-paragraphes a), b) et
d), on doit mesurer la distance à l’extrémité du mur, autour du mur ou au travers des portes, des fenêtres ou
des ouvertures dans ce mur.
2. On doit classifier les aires qui entourent un point de distribution de gaz naturel situé à l’extérieur comme suit :
a) pour les distributrices à remplissage rapide, l’espace jusqu’à une distance de 3 m dans toutes les directions
du point de distribution doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
b) pour les distributrices à remplissage lent, l’espace jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les directions
du point de distribution doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
c) on doit mesurer les distances indiquées au paragraphe 2. a) et b) à partir du raccord de désaccouplement
rapide au point de transition entre la tuyauterie rigide et le tuyau flexible de ravitaillement.
3. Pour les dispositifs de distribution, l’espace entier à l’intérieur du boîtier de la distributrice et l’espace sous la
distributrice doivent être considérés comme un emplacement de classe I, zone 1.
20-064 Aires dangereuses qui entourent les installations d’entreposage du gaz
La classification électrique des aires qui entourent les installations d’entreposage du gaz doit être telle qu’il est
indiqué au tableau 64.
20-066 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1. Le câblage et l’appareillage électriques dans les aires dangereuses déterminées aux articles 20-062 et 20-064
doivent être conformes à la section 18.
2. Les dispositifs de distribution alimentés par un conduit rigide métallique doivent être conformes à
l’article 20-006 2. et 3.
20-068 Scellement
1. Des scellements doivent être installés conformément à la section 18 ; cette exigence doit s’appliquer jusqu’aux
limites horizontales et verticales des emplacements dangereux déterminés.
2. On doit installer des scellements aux dispositifs de distribution conformément à l’article 20-012.
20-070 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit à un compresseur ou à un dispositif de distribution doit être muni d’un dispositif de
sectionnement qui coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
20-072 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées à la
terre par continuité des masses conformément à la section 10.
Garages privés
20-200 Domaine d’application
Les articles 20-202 à 20-206 s’appliquent à un bâtiment ou à une partie de bâtiment où trois véhicules au maximum,
d’un type décrit à l’article 20-100, peuvent être remisés, mais où, normalement, aucun entretien ni aucune réparation
ne sont effectués.
20-202 Emplacement non dangereux
Pour qu’un garage soit considéré comme un emplacement non dangereux, il faut que le niveau du chemin d’accès ou
du sol nivelé adjacent soit égal ou inférieur à celui du plancher le plus bas du garage. De plus, il faut qu’au moins
une porte, donnant à l’extérieur, soit au même niveau que le plancher du garage ou plus bas que ce niveau.
20-204 Emplacement dangereux
Si le niveau le plus bas du plancher est au-dessous du niveau du chemin d’accès ou du sol nivelé adjacent, on doit
observer les conditions suivantes :
a) tout le garage ou tout espace fermé comportant le garage doit être classifié comme un emplacement de
classe I, zone 2, jusqu’à une hauteur de 50 mm au-dessus du plancher du garage ;
b) les aires voisines dans lesquelles des vapeurs ou des gaz dangereux ne sont pas susceptibles de se propager
et dont les planchers sont au moins 50 mm plus haut que celui du garage, ou qui en sont séparées par des
bordures ou des cloisons étanches d’au moins 50 mm de hauteur ne doivent pas être considérées comme
dangereuses.
20-206 Câblage
1. Le câblage au-dessus des emplacements dangereux doit être conforme à la section 12.
2. Le câblage dans les emplacements dangereux doit être conforme à la section 18.
surface extérieure des dispositifs mentionnés, ainsi que jusqu’à 7,5 m, mesurés horizontalement à partir de
toute surface de ces dispositifs et jusqu’à 900 mm, mesurés verticalement à partir du niveau du plancher ou
du sol nivelé, à condition :
(i) que la conception des systèmes de ventilation tienne compte de la densité relative assez élevée de ces
vapeurs ;
(ii) que s’il y a des ouvertures dans les murs extérieurs, elles soient d’une grandeur suffisante et soient
situées au niveau du plancher, sans autre obstruction que des persiennes ou de gros grillages ;
(iii) qu’une ventilation mécanique soit assurée si la ventilation naturelle est insuffisante ;
) b) les locaux situés à l’intérieur et ne disposant pas d’une ventilation adéquate conformément au
sous-paragraphe 1. a) doivent être considérés comme emplacements de classe I, zone 1, jusqu’à une
distance de 1,5 m dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure des dispositifs mentionnés,
ainsi que jusqu’à 7,5 m, mesurés horizontalement à partir de toute surface de ces dispositifs et jusqu’à
900 mm, mesurés verticalement à partir du niveau du plancher ou du sol nivelé ;
c) les zones situées à l’extérieur doivent être considérées comme des emplacements de classe I, zone 2,
jusqu’à une distance de 900 mm dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure de ces
dispositifs, ainsi que jusqu’à 3 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces dispositifs et jusqu’à
450 mm, mesurés verticalement à partir du sol nivelé.
2. Les aires où s’effectue le transvasement des liquides inflammables doivent être classifiées de la façon suivante :
a) les aires extérieures ou les aires intérieures pourvues d’une ventilation adéquate, servant au transvasement
de liquides inflammables dans des récipients individuels et comprises dans une zone s’étendant dans toutes
les directions à moins de 900 mm des sorties d’évent ou de remplissage doivent être considérées comme un
emplacement de classe I, zone 1. L’aire comprise entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m des
sorties d’évent ou de remplissage, rayons s’étendant dans toutes les directions et incluant, en outre, la
surface située dans un rayon horizontal de 3 m des sorties d’évent ou de remplissage et s’élevant sur une
hauteur de 450 mm au-dessus du plancher ou du sol nivelé, doit être considérée comme un emplacement de
classe I, zone 2 ; ou
) b) si des aires intérieures servent au transvasement de liquides inflammables dans des récipients individuels et
qu’une ventilation adéquate, sûre et positive, n’est pas assurée, ces aires doivent être considérées comme
3.
des emplacements de classe I, zone 1.
Les aires dans les emplacements extérieurs où l’on procède au remplissage et au vidage de camions-citernes et
20
de wagons-citernes doivent être classifiées de la façon suivante :
a) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm de la bouche de remplissage si ce remplissage s’effectue par
l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou dans un rayon de 900 mm de la sortie d’évent si le remplissage
s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à l’atmosphère, doit être considérée comme
un emplacement de classe I, zone 1 ;
b) l’aire comprise entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m de la bouche de remplissage si le
remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou entre un rayon de 900 mm et un rayon
de 1,5 m de la sortie d’évent si le remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée
à l’atmosphère, doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
c) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm d’un raccord fixe utilisé pour effectuer le remplissage ou le
vidage par le bas, le remplissage par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à l’atmosphère ou le
remplissage par une bouche fermée, équipée d’un système de récupération des vapeurs, doit être considérée
comme un emplacement de classe I, zone 2. Si le remplissage ou le vidage s’effectue par le bas, cette
classification doit aussi s’appliquer à l’aire comprise dans un rayon de 3 m du point de raccord et s’étendant
jusqu’à 450 mm au-dessus du sol nivelé.
d) l’intérieur des camions-citernes ou wagons-citernes est considéré comme un emplacement de zone 0.
4. Les aires à proximité des réservoirs installés au-dessus du sol doivent être classifiées de la façon suivante :
a) dans le cas de réservoirs de type à toit flottant, l’aire située au-dessus du toit et à l’intérieur de la paroi doit
être considérée comme un emplacement de classe I, zone 1 ;
b) pour tous les types de réservoirs installés au-dessus du sol :
(i) l’aire située dans un rayon de 3 m de la paroi, des extrémités et du toit, sauf s’il s’agit d’un toit flottant,
doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
(ii) s’il existe des digues, l’espace intérieur de la digue et jusqu’à son sommet doit être considéré comme
un emplacement de classe I, zone 2 ;
c) l’aire située dans un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considérée comme un emplacement de
classe I, zone 1 ;
d) l’aire comprise entre un rayon de 1,5 m et un rayon de 3 m d’une sortie d’évent doit être considérée comme
un emplacement de classe I, zone 2 ;
e) l’espace situé au-dessus du liquide, dans un réservoir de stockage, où des vapeurs peuvent être présentes,
doit être considéré comme une zone 0.
5. Les fosses et cavités doivent être classifiées de la façon suivante :
) a) toute fosse ou cavité dont une partie se trouve à l’intérieur d’un emplacement de zone 1 ou de zone 2 doit
être considérée comme emplacement de classe I, zone 1, sauf s’il existe une ventilation adéquate, sûre et
positive ;
) b) tous les endroits où il y a des fosses ou cavités doivent être considérés comme des emplacements de classe
I, zone 2 si ces fosses ou cavités sont munies d’une ventilation adéquate, sûre et positive ;
c) toute fosse ou cavité qui ne fait pas partie d’un emplacement de zone 1 ou de zone 2 défini précédemment,
mais qui renferme de la tuyauterie, des soupapes ou des raccords doit être considérée comme un
emplacement de classe I, zone 2.
6. Les garages dans lesquels des camions-citernes sont remisés ou réparés doivent être considérés comme des
emplacements de classe I, zone 2, jusqu’à une hauteur de 450 mm au-dessus du plancher ou du sol nivelé, sauf
si les conditions justifient une classification plus rigoureuse ou une aire dangereuse plus étendue.
7. Les bâtiments, tels que les immeubles à bureaux et les chaufferies situés en dehors des limites des aires
dangereuses déterminées précédemment et qui ne sont pas utilisés pour la manutention ou l’entreposage de
liquides volatils inflammables, ou de récipients qui contiennent de tels liquides, ne doivent pas être considérés
comme des emplacements dangereux.
20-304 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage électriques dans les aires dangereuses déterminées à l’article 20-302 doivent être
conformes à la section 18.
20-306 Câblage et appareillage au-dessus des aires dangereuses
1. Le câblage au-dessus d’un emplacement dangereux doit être conforme à la section 12 et doit convenir au genre
de construction et de local.
2. L’appareillage fixe susceptible de produire des arcs, des étincelles ou de projeter des particules de métal en
fusion, comme les ampoules et les douilles de lampes, les coupe-circuits, les interrupteurs, les prises de courant,
les moteurs et autre appareillage muni de contacts travail-repos ou à curseur, doit être de type entièrement fermé
ou être construit de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
3. Les lampes portatives ou l’appareillage utilitaire portatif, ainsi que les cordons souples qui les alimentent,
doivent être conformes aux exigences de la section 18 relatives à la classe de l’emplacement au-dessus duquel
ils sont raccordés ou utilisés.
20-308 Scellement
1. Des scellements doivent être installés conformément à la section 18 ; cette exigence doit s’appliquer jusqu’aux
limites horizontales et verticales des emplacements dangereux déterminés.
2. Les canalisations enfouies sous les aires déterminées comme étant dangereuses doivent être considérées comme
se trouvant dans ces aires.
20-310 Distribution d’essence
Si la distribution d’essence s’exerce concurremment avec les activités d’un poste de stockage en vrac, les
dispositions pertinentes des articles 20-002 à 20-014 s’appliquent.
20-312 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées à la
terre par continuité des masses conformément à la section 10.
Travaux de finition
20-400 Domaine d’application
Les articles 20-402 à 20-414 visent les endroits où des peintures, vernis ou autres produits de finition inflammables
sont appliqués, régulièrement ou fréquemment, par pistolage, par immersion, au pinceau ou d’une autre manière, où
l’on utilise des solvants ou diluants volatils inflammables et où ces peintures, vernis ou autres peuvent produire des
dépôts ou des résidus qui s’enflamment facilement.
20-402 Emplacements dangereux
1. Les aires suivantes doivent être considérées comme des emplacements de classe I, zone 1 :
) a) l’intérieur des cabines de pistolage et leurs conduits d’évacuation, si une ventilation adéquate est assurée ;
b) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions, jusqu’à 1 m au-dessus
des objets à peindre, conformément au schéma 5, et utilisé pour des travaux de pistolage plus poussés que
les travaux de retouche et effectués à l’extérieur de la cabine de pistolage ;
c) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement dans toutes les directions, d’un bassin à
immersion et de son plateau d’égouttement. Cet espace doit s’élever jusqu’à 1 m au-dessus du bassin et de
son plateau ;
d) tout autre espace où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de se
produire.
2. Dans le cas de travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine de pistolage à façade ouverte, l’étendue
de l’emplacement de classe I, zone 2, doit se prolonger sur au moins 1,5 m à l’avant de la façade ouverte de la
cabine de pistolage et conformément au schéma 4.
3. Dans le cas des travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine ou d’une pièce de pistolage fermée, ou
dans le cas de pièces où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de se
produire, p. ex., une pièce où est mélangée la peinture, l’espace à moins de 1 m de toutes les ouvertures de la
cabine ou de la pièce, dans toutes les directions, doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2,
conformément au schéma 10.
4. Tous les espaces à l’intérieur du local, mais non compris dans les limites de la classe I, zone 1 mentionnées au
paragraphe 1., et conformément au schéma 5, pour les gros travaux de pistolage à l’air libre, pour les bassins à
immersion, plateaux d’égouttement et autres opérations dangereuses doivent être considérés comme des
emplacements de classe I, zone 2. 20
5. Il est permis de classer comme aires non dangereuses, les aires voisines séparées des aires définies comme
dangereuses par des cloisons étanches sans ouverture communicante et dans lesquelles l’émanation de vapeurs
dangereuses ne risque pas de se produire.
) 6. Il est permis que les aires de séchage et de cuisson ayant une ventilation adéquate et pourvues de verrouillages
efficaces pour débrancher tout appareillage électrique non approuvé pour emplacements de classe I, en cas de
non-fonctionnement de ce dernier, soient classées comme non dangereuses.
) 7. Malgré le sous-paragraphe 1. b), et conformément au schéma 6, s’il y a une ventilation appropriée au niveau du
plancher et s’il y a des verrouillages efficaces asservis à cette dernière :
a) l’espace compris à partir des objets à peindre jusqu’à une distance de 1 m, mesuré horizontalement dans
toutes les directions doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 1. Cet espace doit
s’élever jusqu’à 1 m au-dessus des objets à peindre ;
b) tout l’espace compris entre une distance de 1 m et une distance de l,5 m au-dessus des objets à peindre et
tout l’espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions, au-delà des limites
de l’emplacement de classe I, zone 1, doivent être considérés comme des emplacements de classe I, zone 2.
8. Malgré le paragraphe 2., si un écran en tôle d’épaisseur 18 MSG ou plus est installé verticalement au-dessus
d’une cabine de pistolage à façade ouverte jusqu’à une hauteur de 1 m ou jusqu’au plafond, selon la plus petite
de ces valeurs, et s’il se prolonge sur les parois latérales sur une distance de 1,5 m, l’espace derrière cet écran
doit être considéré comme un emplacement non dangereux.
9. Malgré le paragraphe 3., si un écran en tôle d’épaisseur d’au moins 18 MSG est installé verticalement au-dessus
d’une ouverture d’une cabine de pistolage ou d’une pièce fermée jusqu’à une hauteur de 1 m ou jusqu’au
plafond, selon la plus petite de ces valeurs, et qu’il se prolonge horizontalement sur une distance de 1 m au-delà
de chaque côté de l’ouverture, l’espace derrière cet écran doit être considéré comme un emplacement non
dangereux.
20-404 Couplage du système de ventilation et de l’appareillage de pistolage
L’appareillage de pistolage doit être couplé au système de ventilation de la cabine de pistolage de façon à neutraliser
l’appareillage de pistolage si le système de ventilation ne fonctionne pas.
20-406 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1. Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article 20-402,
doivent être conformes à la section 18.
2. Aucun appareillage électrique ne doit être installé ou utilisé aux endroits où il peut être exposé à une
accumulation dangereuse de dépôts ou de résidus facilement inflammables, à moins d’être spécifiquement
approuvé à la fois pour les emplacements contenant des vapeurs inflammables et pour les dépôts facilement
inflammables.
3. L’éclairage d’aires facilement inflammables, par l’intermédiaire de panneaux de verre ou autre matériau
transparent ou translucide, n’est autorisé que si :
a) ce sont des unités fixes d’éclairage qui constituent la source d’éclairage ;
b) le panneau est incombustible et isole efficacement l’aire dangereuse de l’aire dans laquelle l’unité
d’éclairage est installée ;
c) le panneau est constitué d’un matériau résistant aux chocs ou est protégé de façon à pouvoir y résister ;
d) l’agencement est tel que les couches de résidus dangereux qui s’accumulent normalement sur la face du
panneau ne peuvent pas être portées à une température dangereuse sous l’effet du rayonnement ou de la
conduction de la chaleur émanant de la source d’éclairage.
4. Les lampes portatives électriques ou autre appareillage utilitaire :
a) ne doivent pas être utilisés dans une aire dangereuse pendant les travaux de finition ;
b) doivent être d’un type spécifiquement approuvé pour les emplacements de classe I s’ils sont utilisés si l’on
procède au nettoyage ou à des réparations.
5. Malgré le paragraphe 2., il est permis :
) a) d’utiliser l’appareillage d’éclairage sous boîtier totalement fermé et muni de joints d’étanchéité au plafond
d’une salle de pistolage, si celle-ci est équipée d’une ventilation appropriée ; et
b) de se servir d’appareils à rayons infrarouges pour sécher la peinture dans une salle de pistolage, si les
commandes de l’appareil de séchage sont asservies à celles de l’appareillage de pistolage de façon qu’il soit
impossible de procéder aux deux opérations simultanément. Si l’appareil de séchage est portatif, ce dernier
ne doit pas être apporté dans la salle de peinture avant que les travaux de pistolage ne soient terminés.
20-408 Appareillage électrostatique fixe
L’appareillage électrostatique de pistolage et d’égouttage doit être conforme aux exigences suivantes :
a) aucun transformateur, aucune unité d’alimentation, aucun appareil de commande ou autre partie électrique
de l’appareillage ne doit être installé dans les aires dangereuses définies à l’article 20-402, à moins d’être
d’un type spécifiquement approuvé pour l’emplacement, sauf pour ce qui est des grilles haute tension et de
leur raccordement ;
) b) les grilles ou électrodes haute tension doivent être :
(i) situées dans des cabines ou boîtiers incombustibles appropriés, munis d’une ventilation adéquate ;
(ii) supportées rigidement et être de construction robuste ;
(iii) isolées efficacement de la terre au moyen d’isolateurs non poreux incombustibles ;
c) les conducteurs haute tension doivent être :
(i) supportés efficacement et de façon permanente sur des isolateurs appropriés ;
(ii) efficacement protégés afin d’éviter tout contact fortuit ou des mises à la terre accidentelles ;
(iii) munis de dispositifs automatiques pour éliminer vers la terre toutes les charges résiduelles,
si l’alimentation est interrompue ;
d) si on procède à la finition d’objets :
(i) ils doivent être supportés par le convoyeur de façon à maintenir entre ceux-ci et les électrodes ou
les conducteurs haute tension une distance non inférieure au double de la distance d’émission
d’étincelles ;
(ii) une affiche permanente placée bien en évidence indiquant la distance d’émission d’étincelles doit être
posée près de l’appareillage ;
e) des commandes automatiques doivent être installées pour interrompre sans délai l’alimentation et avertir
l’opérateur dans les cas suivants :
(i) arrêt des ventilateurs ;
(ii) défaillance de l’appareillage de ventilation ;
(iii) arrêt du convoyeur amenant les objets dans le champ haute tension ;
(iv) fuite à la terre effective ou imminente à un point du réseau haute tension ; ou
(v) réduction de l’espace libre prescrit au sous-paragraphe d) ;
f) des clôtures, garde-fous ou dispositifs de protection appropriés, électriquement conducteurs et efficacement
reliés à la terre par continuité des masses doivent être installés afin de maintenir un isolement sûr de l’aire
d’opération. Des affiches permanentes doivent être posées afin d’indiquer que l’aire d’opération est
dangereuse en raison de la haute tension.
20-410 Appareillage de pistolage électrostatique manuel
Les appareils de pistolage électrostatique manuels et les dispositifs qui s’y rattachent doivent être conformes aux
dispositions suivantes :
a) les circuits haute tension doivent être à sécurité intrinsèque et ne produire aucune étincelle d’une intensité
suffisante pour enflammer un mélange de vapeur et d’air. En outre, ils ne doivent pas constituer un risque
appréciable de choc électrique au contact d’objets mis à la terre ;
b) les parties à découvert du pistolet qui sont électrostatiquement chargées ne doivent pouvoir être mises sous
tension que par un interrupteur contrôlant simultanément l’alimentation et la peinture ;
c) les transformateurs, les unités d’alimentation, les appareils de commande et toutes les autres parties
électriques de l’appareillage doivent être situés à l’extérieur de la zone dangereuse, sauf en ce qui concerne
le pistolet et ses raccords à l’alimentation ;
d) la poignée du pistolet doit être reliée à la terre par continuité des masses au moyen d’un raccord métallique
et être construite de façon que l’utilisateur, en position normale de travail, soit effectivement en contact
électrique avec la poignée de sorte que son corps ne puisse accumuler une charge électrostatique ;
e) dans la zone de pistolage, tous les objets électriquement conducteurs doivent être reliés à la terre par
continuité des masses et l’appareillage doit porter en permanence et bien en évidence une plaque
d’avertissement selon laquelle la continuité des masses est nécessaire ;
20
f) des précautions doivent être prises pour assurer que les objets à peindre soient maintenus en contact
métallique avec le convoyeur ou d’autres supports mis à la terre. Il convient en particulier de prendre les
mesures suivantes :
(i) les crochets doivent être nettoyés régulièrement ;
(ii) les surfaces de contact doivent être pointues ou coupantes ;
(iii) les points de support de l’objet doivent être dissimulés afin d’éviter, autant que possible, qu’ils soient
recouverts au cours du pistolage, et si les objets à peindre sont supportés par un convoyeur, le point
d’attache au convoyeur doit être situé de sorte que l’enduit pulvérisé ne s’y accumule pas au cours des
opérations normales ;
g) les travaux de pistolage doivent être effectués à l’intérieur d’une zone de pistolage adéquatement ventilée
afin de dissiper les vapeurs de solvant dégagées au cours des opérations. L’appareillage électrique doit, en
outre, être couplé au système de ventilation afin qu’il ne puisse être utilisé que si ce système fonctionne.
20-412 Câblage et appareillage au-dessus des aires dangereuses
1. Tout câblage fixe au-dessus des aires dangereuses doit être conforme à la section 12.
2. L’appareillage pouvant produire des arcs, des étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que les
ampoules et douilles de lampes de luminaires fixes, coupe-circuits, interrupteurs, prises de courant, moteurs ou
autre appareillage muni de contacts travail-repos ou à curseur, s’il est installé au-dessus d’une aire dangereuse
ou au-dessus d’une aire où des objets fraîchement peints sont manipulés, doit être du type totalement fermé ou
construit de façon à empêcher l’échappement d’étincelles ou de particules de métal en fusion.
Hangars d’aéronefs
20-500 Domaine d’application
Les articles 20-502 à 20-522 s’appliquent aux emplacements servant à l’entretien ou à l’entreposage d’aéronefs dans
lesquels on utilise de l’essence, du carburant pour réacteurs, d’autres liquides volatils inflammables ou d’autres gaz
inflammables. Toutefois, les emplacements utilisés exclusivement pour les aéronefs n’ayant pas encore contenu de
liquides ou de gaz de ce type ou ceux qui ont été vidés et nettoyés convenablement sont exclus.
20-502 Aires dangereuses
1. Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher du hangar doit être considérée comme un
emplacement de classe I, zone 1, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
2. Tout le hangar, y compris toutes les aires communicantes ou adjacentes qui n’en sont pas séparées
convenablement, doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2, jusqu’à une hauteur de
450 mm au-dessus du plancher.
3. L’aire s’étendant jusqu’à 1,5 m horizontalement des moteurs d’aéronefs, des réservoirs ou des compartiments
contenant du carburant doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ; elle doit s’étendre à
partir du plancher jusqu’à une hauteur de 1,5 m au-dessus de la partie supérieure des ailes et des capots des
moteurs.
4. Il est permis que les aires adjacentes dans lesquelles des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de se
dégager, telles que les entrepôts, salles des commandes électriques et autres emplacements similaires, soient
classées comme non dangereuses si la ventilation y est adéquate et si elles sont efficacement séparées du hangar
conformément à l’article 18-060.
20-504 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1. Tout câblage et appareillage fixe ou portatif qui sont ou peuvent être installés ou utilisés à l’intérieur d’un des
emplacements dangereux définis à l’article 20-502 doivent être conformes à la section 18.
2. Le câblage installé dans ou sous le plancher du hangar doit être conforme aux exigences s’appliquant aux
emplacements de classe I, zone 1.
3. Les installations de câblage dans des fosses ou d’autres espaces dans ou sous le plancher du hangar doivent être
munies d’un drain approprié et ne pas occuper le même compartiment que les autres services, sauf s’il s’agit du
compartiment contenant le tuyau d’air comprimé.
4. Les fiches et prises de courant situées dans les emplacements dangereux doivent être de type antidéflagrant
ou être conçues de façon que leur mise sous tension ne puisse se faire pendant le raccordement ou le
débranchement.
20-506 Câblage à l’extérieur des aires dangereuses
1. À l’intérieur d’un hangar non situé dans une aire considérée comme dangereuse en vertu de l’article 20-502, le
câblage fixe doit être installé dans une canalisation métallique ou être un câble armé, à isolant minéral, ou sous
gaine d’aluminium. Toutefois, il est permis que le câblage situé dans un emplacement considéré comme non
dangereux en vertu de l’article 20-502 4. soit d’un type reconnu à la section 12 comme convenant au genre de
bâtiment et à sa destination.
2. Pour les appareils suspendus, on doit utiliser des cordons souples très résistants munis d’un conducteur de
continuité des masses séparé.
3. Pour l’appareillage utilitaire portatif et les lampes portatives, on doit utiliser du cordon souple très résistant,
approuvé et muni d’un conducteur de continuité des masses séparé.
4. Il doit y avoir des moyens appropriés afin de maintenir efficacement la continuité de la liaison électrique entre le
câblage fixe et les pièces métalliques non porteuses de courant des appareils suspendus, des lampes portatives et
de tout autre appareillage utilitaire portatif.
2. Les appareils mobiles d’alimentation en énergie doivent porter au moins un marquage permanent indiquant que
les appareils d’alimentation en énergie doivent être en tout temps à au moins 1,5 m des moteurs d’aéronefs et
des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
3. Les appareils d’alimentation en énergie des aéronefs doivent être munis de fiches extérieures polarisées et de
commandes automatiques pour isoler électriquement de l’aéronef l’appareil d’alimentation au sol, en cas
d’augmentation excessive de la tension produite par cet appareil.
4. Les cordons souples des appareils servant à l’alimentation en énergie des aéronefs et de l’appareillage d’appoint
au sol doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de continuité des masses.
20-520 Appareillage mobile d’entretien ayant des éléments électriques
1. L’appareillage mobile d’entretien, tels les aspirateurs, compresseurs, ventilateurs, etc. dont le câblage et
l’appareillage électriques ne conviennent pas aux emplacements de classe I, zone 2, doit :
a) être conçu et installé de façon que tout l’appareillage et le câblage soient à 450 mm au moins au-dessus du
plancher ;
b) ne pas être utilisé dans les zones dangereuses définies à l’article 20-502 3. ;
c) porter au moins un marquage permanent indiquant que l’appareillage doit être en tout temps à au moins
1,5 m des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
2. Les cordons souples de l’appareillage mobile doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de
continuité des masses.
3. Les fiches et les prises de courant doivent être conçues pour relier le conducteur de continuité des masses au
réseau de canalisations.
4. L’appareillage ne doit pas être utilisé dans des zones où les travaux d’entretien sont susceptibles de libérer des
vapeurs dangereuses, sauf si l’appareillage convient au moins pour usage dans un emplacement de classe I,
zone 2.
20-522 Continuité des masses
Toutes les canalisations métalliques et toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage fixe
ou portatif, quelle qu’en soit la tension, doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la
section 10.
Appareillage
) 22-100 Appareillage essentiel seulement (voir l’annexe B)
1. Dans les emplacements de catégorie l et de catégorie 2, on ne doit installer que l’appareillage électrique
indispensable à l’exécution du travail effectué.
2. L’appareillage de branchement, les moteurs, les panneaux, les tableaux de contrôle et autres appareillages
électriques doivent, autant que possible, être posés dans des pièces ou des sections du bâtiment qui ne sont pas
des emplacements de catégorie 1 ou de catégorie 2.
3. Les boîtiers comprenant des disjoncteurs sous boîtier moulé ne peuvent être installés dans des emplacements de
catégorie 2, à moins qu’ils ne portent un marquage indiquant qu’ils conviennent à ces emplacements.
22-102 Type de construction
1. L’appareillage électrique doit être submersible, s’il peut ou doit être submergé en entier ou en partie. 22
2. L’appareillage électrique doit être étanche à l’eau, s’il peut ou doit être exposé à un jet direct de liquide sous
pression.
3. L’appareillage électrique doit être résistant à la corrosion, s’il peut ou doit être exposé à des vapeurs corrosives.
4. L’appareillage électrique doit être à l’épreuve des intempéries ou étanche à l’eau, s’il peut ou doit être exposé à
l’éclaboussement d’eau.
5. L’appareillage électrique doit être à l’épreuve du dégoulinement, à l’épreuve des intempéries ou étanche à
l’eau, s’il peut ou doit être exposé à la condensation ou à l’égouttement de l’humidité seulement.
6. L’appareillage électrique doit être recouvert d’une couche protectrice résistante à l’attaque des vapeurs ou des
liquides corrosifs auxquels il peut ou doit être exposé.
22-104 Douilles pour lampes suspendues
1. Les douilles pour lampes suspendues doivent être de type à l’épreuve des intempéries et suspendues par des
conducteurs en cuivre toronnés et isolés, d’une grosseur au moins égale à 14 AWG.
2. Si les conducteurs de suspension ont plus de 900 mm de longueur, ils doivent être torsadés.
22-106 Luminaires
1. Dans un emplacement de catégorie 1, les luminaires doivent être construits de façon à empêcher toute
infiltration ou accumulation d’eau à l’intérieur de l’appareil.
2. Dans un emplacement de catégorie 2, les luminaires doivent être sous boîtier fermé muni de joints d’étanchéité
appropriés et être de type résistant à la corrosion.
Câblage
22-200 Câblage dans les emplacements de catégorie 1
1. Si des conducteurs sont exposés à l’humidité dans un emplacement de catégorie 1, ils doivent remplir les
conditions suivantes :
a) s’il s’agit d’un câblage à découvert, être conformes aux types prescrits au tableau 19, soit :
(i) pour un câblage à découvert dans un emplacement mouillé ;
(ii) pour un câblage à découvert exposé aux intempéries, à condition qu’il soit installé à plus de 1,5 m
horizontalement ou 2,5 m verticalement d’un plancher, d’une passerelle, d’un balcon ou d’un escalier ;
b) s’ils sont placés dans un conduit, être conformes aux types prescrits au tableau 19 pour usage dans des
canalisations et dans des emplacements mouillés.
2. Il est permis d’utiliser du câble sous gaine non métallique de type NMW ou NMWU dans un emplacement de
catégorie l.
3. Les câbles armés et les câbles sous gaine en aluminium posés dans des emplacements de catégorie 1 doivent
être d’un type répertorié au tableau 19 comme convenant à l’enfouissement direct sous terre.
4. Dans un emplacement de catégorie 1, l’usage de boutons fendus ou de taquets est interdit.
5. Il est permis d’utiliser du câble à isolant minéral dans un emplacement de catégorie 1, mais si le câble est fixé
au mur, il doit en être éloigné d’au moins 6 mm à chaque point de fixation.
6. Dans un emplacement de catégorie 1, l’usage de conducteurs en aluminium est interdit, sauf si l’extrémité ou le
joint est adéquatement scellé pour empêcher l’entrée de l’humidité.
22-202 Câblage dans les emplacements de catégorie 2
1. Les conducteurs exposés à des vapeurs ou des liquides corrosifs dans un emplacement de catégorie 2 doivent :
a) s’il s’agit d’un câblage à découvert, comporter une protection contre la corrosion et être situés à plus de
1,5 m horizontalement et 2,5 m verticalement d’un plancher, d’une passerelle, d’un balcon ou d’un
escalier ;
b) s’ils sont placés dans un conduit, comporter une protection contre la corrosion.
2. Il est permis d’utiliser du câble sous gaine non métallique de type NMW ou NMWU dans un emplacement de
catégorie 2.
3. On ne doit pas utiliser de moulures métalliques, de canalisations de plancher, de conducteurs nus, de goulottes
guide-fils, de barres blindées ou de boutons fendus dans un emplacement de catégorie 2. De plus, on ne doit
pas utiliser du câble armé dans un emplacement de catégorie 2, sauf s’il est d’un type mentionné au tableau 19
comme pouvant être exposé à une action corrosive.
4. Il est permis d’utiliser du câble à isolant minéral dans un emplacement de catégorie 2 si l’action corrosive n’est
pas de nature à endommager l’enveloppe extérieure.
5. Il est permis d’utiliser du câble sous gaine d’aluminium dans un emplacement de catégorie 2 s’il est
suffisamment protégé contre la corrosion aux endroits où c’est nécessaire.
6. On ne doit pas utiliser de conducteurs en aluminium dans les emplacements de catégorie 2, sauf si l’extrémité
ou le joint est adéquatement scellé pour empêcher l’entrée de vapeurs ou de liquides corrosifs.
22-204 Câblage dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille (voir l’annexe B)
1. Le câblage utilisé dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille doit être d’un type répertorié au
tableau 19 comme convenant aux emplacements mouillés.
2. Les câbles sous gaine non métallique utilisés dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille doivent être
du type NMW ou NMWU.
3. Malgré les paragraphes 1. et 2., il est permis d’utiliser du câblage répertorié au tableau 19 comme convenant
aux emplacements humides dans des bâtiments abritant du bétail ou de la volaille, à condition que la ventilation
de ces bâtiments soit suffisante.
4. Il est interdit d’utiliser des conducteurs en aluminium dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille.
5. Les câbles sous gaine non métallique doivent être protégés mécaniquement contre les dommages causés par les
rongeurs, s’ils sont installés à moins de 300 mm au-dessus d’une surface où il peut y avoir des rongeurs.
22-206 Pistes de patinage et de curling
1. Il est permis d’utiliser les conducteurs posés sous forme de câblage à découvert, conformément aux
articles 12-200 à 12-224, pour l’éclairage des aires de pistes de patinage et de curling où il peut se produire de
la condensation, à condition que les conducteurs conviennent pour les emplacements mouillés, tel qu’il est
mentionné au tableau 19.
2. Le câblage utilisé dans les salles d’attente et autres parties des pistes doit être conforme à la section 12, en se
basant sur l’aire en question et sur les conditions d’humidité qu’on y rencontre.
3. Il est permis que les aires de pistes de patinage ou de curling munies de dispositifs mécaniques de ventilation
positive à air forcé, en mesure d’effectuer au moins trois changements d’air par heure, soient considérées
comme des emplacements secs.
Matières
22-500 Matière résistante à la corrosion
Les conduits, les boîtiers et les garnitures métalliques, incluant les boulons et les vis dont on se sert pour fixer
l’appareillage électrique doivent être protégés par une matière résistante à l’environnement corrosif dont il s’agit ou
constitués d’une telle matière.
Pièce appliquée sur le malade. Pièce d’un appareillage électromédical, y compris les électrodes, qui entrent
intentionnellement en contact avec le malade à examiner ou à traiter.
) Point de liaison de continuité des masses d’un environnement de soins. Barre commune dans un
environnement de soins, qui est reliée à la terre par continuité des masses et qui sert de point de liaison auquel
l’appareillage et d’autres connexions de continuité des masses peuvent être raccordés au moyen d’un groupe de
prises.
Réseau électrique essentiel. Système électrique capable de rétablir et de maintenir l’énergie nécessaire pour
l’alimentation électrique des charges spécifiées en cas de perte de la source d’énergie normale.
Réseau isolé. Réseau électrique de distribution dans lequel aucun conducteur de circuit n’est raccordé
directement à la terre.
Système d’urgence. Système électrique dont le courant est fourni par une alimentation de secours et qui est
raccordé aux réseaux essentiels.
Aires de soins
24-100 Articles pour aires de soins (voir l’annexe B)
Les articles 24-102 à 24-114 s’appliquent aux aires de soins désignées comme :
a) des aires de soins de base ;
b) des aires de soins intermédiaires ; ou
c) des aires de soins critiques.
24-102 Circuits dans les aires de soins de base (voir l’annexe B)
1. Les dérivations qui alimentent les prises de courant et l’appareillage raccordé en permanence dans les aires de
soins de base doivent être alimentées par un réseau de distribution mis à la terre.
2. Les conducteurs de dérivation doivent être en cuivre et leur section ne doit pas être inférieure à 12 AWG.
) 3. Une dérivation qui alimente les prises de courant ou l’appareillage électromédical raccordé en permanence,
y compris ce qui fait partie du réseau électrique essentiel, dans un environnement de soins ne doit alimenter les
charges qu’à l’intérieur de tels emplacements.
4. Toutes les dérivations desservant un environnement de soins doivent être alimentées par :
a) un même panneau ; ou
b) deux panneaux, à condition que l’un des panneaux fasse partie d’un réseau électrique essentiel.
5. L’alimentation des dérivations ne doit pas dépasser 150 V à la terre, sauf celle des dérivations réservées à un
usage spécial (p. ex., pour l’appareillage mobile de radiographie, de laser et d’autre appareillage similaire)
ou pour l’appareillage raccordé en permanence.
24-104 Liaison à la terre par continuité des masses dans les aires de soins de base (voir l’annexe B)
1. Les conducteurs de continuité des masses doivent être isolés, à moins qu’ils ne soient :
a) posés dans des conduits non métalliques ; ou
b) intégrés dans un câble de façon qu’il ne puisse y avoir de contact entre le blindage métallique ou l’armure
et un conducteur de continuité des masses nu.
2. Toutes les prises de courant et autre appareillage raccordé en permanence doivent être reliés à la terre par des
conducteurs de continuité des masses en cuivre, de section non inférieure à la grosseur minimale requise pour
les conducteurs de circuit et installés conformément à l’article 10-808 ou dans la même canalisation que les
conducteurs du circuit conformément à ce qui suit :
a) chaque dérivation multifilaire doit être munie de son propre conducteur de continuité des masses de
l’appareillage ;
b) sauf si les sous-paragraphes c) et d) le permettent, chaque dérivation bifilaire qui alimente une prise de
courant desservant un environnement de soins doit être munie de son propre conducteur de continuité des
masses de l’appareillage ;
c) si deux dérivations bifilaires dans une même canalisation alimentent les prises de courant desservant un
environnement de soins, on doit permettre l’utilisation d’un seul conducteur de continuité des masses de
l’appareillage pour ces deux circuits ; ou
d) si trois dérivations bifilaires alimentent des prises de courant conçues pour deux environnements de soins
adjacents et que l’une des dérivations est conçue pour être partagée par les deux, on doit permettre aux
trois dérivations de partager deux conducteurs de continuité des masses de l’appareillage.
) 3. Les conducteurs de continuité des masses de l’appareillage utilitaire prescrits aux paragraphes 2. , 6. et 7.
doivent aboutir soit au panneau alimentant les dérivations qui desservent l’environnement de soins, ou à une
barre omnibus distincte reliée à ce panneau.
4. Si les dérivations d’un environnement de soins sont alimentées par deux panneaux, comme il est permis à
l’article 24-102 4., ces panneaux doivent être reliés entre eux à l’aide d’un seul conducteur de continuité des
masses en cuivre, de section conforme au tableau 16, mais non inférieure à 6 AWG.
) 5. Chaque panneau dont il est question à l’article 24-102 4. doit être relié à la terre par continuité des masses au
moyen d’un conducteur de continuité des masses en cuivre d’appareillage utilitaire :
a) placé dans la même canalisation que les conducteurs de phase qui alimentent ce panneau, ou installé
conformément à l’article 10-808 et dimensionné conformément au tableau 16 ; ou
b) incorporé à l’ensemble de câblage qui alimente le panneau en question.
6. Chaque appareil triphasé doit être relié à la terre par un conducteur de continuité des masses en cuivre :
a) de section conforme au tableau 16, mais en aucun cas inférieure à 12 AWG ;
b) raccordé à sa propre borne dans l’appareillage et le panneau.
) 7. Les pièces métalliques à découvert non porteuses de courant du matériel de télécommunications, de radio ou de
télévision autres que les téléphones desservant un environnement de soins et qui sont susceptibles de devenir
sous tension doivent être reliées à la terre par un conducteur de continuité des masses en cuivre conforme à
l’article 24-104 5. au moyen :
a) d’un raccordement à la vis de continuité des masses dans la section de télécommunications d’une boîte de
sortie métallique cloisonnée et à compartiments desservant un environnement de soins ; ou
b) d’un raccordement à un conducteur de continuité des masses d’appareillage ou à une barre omnibus de
continuité des masses desservant cet environnement de soins, conformément au paragraphe 3.
24-106 Prises de courant dans les aires de soins de base (voir l’annexe B)
1. Les prises de courant destinées à un environnement de soins en particulier doivent être situées de façon à
réduire au minimum les probabilités qu’elles soient utilisées par inadvertance pour un environnement de soins
différent.
2. Les prises de courant situées dans des endroits nettoyés régulièrement à l’aide de liquides qui habituellement
éclaboussent le mur, doivent être installées à une hauteur d’au moins 300 mm du plancher.
3. Les prises de courant situées dans les salles de bains ou les salles de toilettes d’une aire de soins doivent être :
a) adjacentes au lavabo ;
b) situées en dehors de la niche de la baignoire ou de la cabine de douche ;
c) protégées par un disjoncteur différentiel de classe A.
4. Les prises de courant adjacentes à un lavabo dans une aire de soins doivent être protégées par un disjoncteur
différentiel de classe A.
5. Les prises de courant réservées à l’usage des appareils d’entretien ménager et d’autres charges non médicales 24
doivent être identifiées pour cet usage.
6. Toutes les prises de courant non verrouillables de 15 et 20 A doivent être de qualité *hôpital+.
7. Toutes les prises de courant reliées à un réseau électrique essentiel doivent être de couleur rouge. Aucune autre
prise ne doit être de cette couleur.
) 24-108 Autre appareillage dans les aires de soins de base (voir l’annexe B)
Malgré l’article 60-400, on doit permettre l’installation, à une hauteur normale à l’intérieur des cabines de douche et
des niches de baignoires, d’un appareillage de signalisation d’urgence ou d’un appareillage similaire fabriqués
conformément aux exigences additionnelles d’étanchéité de la norme CSA C22.2 no 125 ou à la série des normes
CSA C22.2 no 601 et conçus pour être utilisés dans de telles cabines et niches.
24-110 Circuits dans les aires de soins intermédiaires et critiques (voir l’annexe B)
Les dérivations reliées à des prises de courant ou autre appareillage raccordé en permanence dans les aires de soins
intermédiaires ou critiques doivent être alimentées soit par un réseau mis à la terre conforme à l’article 24-102 ou
par un réseau isolé conforme à l’article 24-200, sauf que toutes les dérivations reliées à des charges dans les
environnements de soins, autres que celles qui alimentent l’appareillage multiphasé, doivent être des dérivations
bifilaires.
24-112 Liaison à la terre par continuité des masses dans les aires de soins intermédiaires et critiques
(voir l’annexe B)
1. La liaison à la terre par continuité des masses dans les aires de soins intermédiaires et critiques doit être
conforme à l’article 24-104, aussi bien pour les alimentations qui proviennent d’un réseau mis à la terre que
d’un réseau isolé.
2. Un point de liaison de continuité des masses desservant un environnement de soins doit être relié au panneau
qu’il dessert :
a) par un cavalier de jonction raccordé à la borne de continuité des masses du coffret qui abrite le point de
liaison ainsi que les prises de courant d’un environnement de soins ; ou
b) par un conducteur en cuivre installé spécifiquement pour cet usage et placé dans la même canalisation que
les conducteurs de continuité des masses de l’appareillage qui desservent l’environnement de soins.
24-114 Prises de courant dans les aires de soins intermédiaires et critiques (voir l’annexe B)
Les prises de courant dans les aires de soins intermédiaires et critiques doivent :
a) satisfaire à l’article 24-106 ;
b) si elles sont alimentées par un réseau isolé, être identifiées comme telles.
Réseaux isolés
) 24-200 Articles visant les réseaux isolés (voir l’annexe B)
1. Les articles 24-202 à 24-208 s’appliquent aux réseaux isolés installés selon l’article 24-110.
) 2. Dans un environnement de soins alimenté par un réseau isolé, on doit permettre l’alimentation par un réseau
mis à la terre classique des dérivations alimentant seulement les luminaires fixes et l’appareillage
électromédical raccordé en permanence, à condition que le câblage des circuits isolés et mis à la terre n’occupe
pas la même canalisation.
) 24-202 Sources d’alimentation (voir l’annexe B)
1. Les sources d’alimentation d’un réseau isolé doivent être :
a) le secondaire d’un ou de plusieurs transformateurs d’isolement n’ayant aucune connexion électrique
directe entre les enroulements primaire et secondaire ;
b) un groupe électrogène ; ou
c) un onduleur à accumulateur, isolé de façon appropriée.
) 2. Si plus d’un réseau isolé monophasé dessert un seul environnement de soins, les barres de mise à la terre de
tous ces réseaux doivent être reliées ensemble par un conducteur de continuité des masses en cuivre :
a) ayant une impédance totale ne dépassant pas 0,2 S ;
b) dont la section n’est pas inférieure à celle autorisée au tableau 16.
24-204 Circuits isolés monophasés (voir l’annexe B)
1. À moins que l’article 24-206 ne s’applique, les circuits isolés doivent être conformes à l’article 24-204 2. à 7.
2. Les circuits isolés doivent être conformes à ce qui suit :
a) ne pas être mis à la terre de façon délibérée, sauf par l’impédance d’un capteur d’isolement (p. ex.,
un moniteur d’isolement) ;
b) comporter des conducteurs de circuit de l’un des types suivants :
(i) RW75 EP ;
(ii) RW75 XLPE ;
(iii) RW90 EP ; ou
(iv) RW90 XLPE ;
c) avoir une isolation de couleur orangée pour l’un des conducteurs de circuit et une autre de couleur brune ;
d) avoir leur conducteur isolé orangé raccordé à la vis de nickel des prises de courant ;
e) être munis d’une protection contre les surintensités pouvant mettre hors circuit tous les conducteurs non
mis à la terre simultanément ;
) f) être installés dans des canalisations non métalliques conformes aux exigences relatives à la propagation de
la flamme conformément à l’article 2-128.
3. Tout dispositif de sectionnement contrôlant un circuit isolé doit assurer le débranchement simultané et en toute
sécurité de tous les conducteurs non mis à la terre.
4. Les circuits isolés monophasés doivent être des circuits bifilaires comportant des conducteurs de continuité des
masses de l’appareillage en cuivre et fonctionnant à des tensions (valeurs efficaces) entre conducteurs ne
dépassant pas :
a) 300 V, pour les prises de courant à usage spécial et pour l’appareillage raccordé en permanence ;
b) 150 V, pour les autres prises de courant.
5. Un réseau isolé monophasé doit comporter un dispositif automatique (un moniteur d’isolement du secteur),
muni d’un indicateur, placé dans un endroit où il sera visible par les personnes utilisant le réseau, pour la
surveillance de l’impédance à la terre du réseau et des charges qui y sont raccordées.
6. Au moment de l’installation, l’impédance totale (capacitive et résistive) entre la terre et chaque conducteur sous
tension dans un réseau isolé monophasé doit dépasser 500 000 S, si l’appareillage utilitaire et le moniteur
d’isolement du secteur ne sont pas raccordés.
7. Si un réseau isolé monophasé est utilisé, il doit alimenter :
a) les prises de courant pour usage général :
(i) d’un seul local d’anesthésie ;
(ii) d’un ou de plusieurs environnements de soins dans une même chambre ; ou
(iii) un maximum de deux environnements de soins dans des chambres séparées adjacentes, à condition
que le signal avertisseur identifie clairement les environnements de soins touchés par le défaut ; ou
) b) les prises de courant à usage spécial de différents locaux ou environnements de soins, à condition que le
réseau soit utilisé uniquement pour cet usage et conçu de façon qu’une seule prise de courant puisse être
alimentée à la fois.
24-206 Dérivations isolées individuellement (voir l’annexe B)
Un réseau isolé monophasé qui alimente une seule charge au moyen d’une seule dérivation doit être conforme à
l’article 24-204 2. à 6. sauf que :
a) les dispositifs de protection contre les surintensités ne sont pas requis pour le circuit isolé ;
b) l’utilisation d’un moniteur d’isolement du secteur doit être facultative.
) 24-208 Réseaux isolés triphasés (voir l’annexe B)
Un réseau isolé triphasé doit :
a) alimenter ;
(i) de l’appareillage médical raccordé en permanence ; ou
(ii) les prises de courant à usage spécial d’au moins un local d’anesthésie ou d’un environnement de soins
à condition que le réseau serve uniquement à cette fin et qu’il soit conçu de façon que les prises de
courant ne puissent être alimentées en même temps ;
b) être conforme à l’article 24-204 2. a), b), e) et f) ;
c) être conçu de façon que les conducteurs du circuit soient repérés comme suit :
(i) conducteur isolé A C orange ;
24
(ii) conducteur isolé B C brun ;
(iii) conducteur isolé C C jaune ;
d) être conforme à l’article 24-204 3.
3. Le câblage d’un réseau électrique essentiel doit être entièrement indépendant de tout autre câblage et
appareillage et ne doit pas pénétrer dans un appareil, une canalisation, un boîtier ou un coffret abritant un autre
câblage, sauf si la chose est nécessaire dans le cas :
a) de commutateurs ;
b) de luminaires de secours alimentés à partir de deux sources.
24-304 Commutateurs (voir l’annexe B)
1. Les commutateurs doivent être conformes aux exigences du distributeur d’électricité.
2. Les commutateurs automatiques utilisés dans les réseaux électriques essentiels doivent être conformes à la
norme CSA C22.2 no 178. Ils doivent en outre :
a) être commandés électriquement et retenus en position mécaniquement ;
b) comporter les dispositifs nécessaires pour un fonctionnement manuel en toute sécurité.
3. Les commutateurs manuels doivent être conformes à ce qui suit :
a) les dispositifs de commutation doivent être retenus en position mécaniquement et leur fonctionnement doit
se faire par manÉuvre directe ou par télécommande électrique manuelle actionnée par la source
d’alimentation à laquelle la charge est transférée ;
b) un commutateur manuel actionné par télécommande électrique manuelle doit comporter un dispositif
permettant de l’actionner manuellement de façon mécanique ;
c) un verrouillage mécanique fiable (et dans le cas d’un commutateur actionné par télécommande électrique
manuelle, un verrouillage électrique) pour empêcher l’interconnexion des alimentations normale et de
secours doit faire partie inhérente de la conception d’un commutateur manuel ;
d) un commutateur manuel doit comporter bien en vue un indicateur mécanique pour indiquer la position de
ses contacts.
4. Les branchements vital et vital temporisé doivent être raccordés à l’alimentation de secours au moyen d’un ou
de plusieurs commutateurs automatiques.
5. Un branchement conditionnel doit être raccordé à l’alimentation de secours par un commutateur manuel ou par
un commutateur automatique.
) 24-306 Alimentation de secours
) 1. Une alimentation de secours doit comprendre un ou plusieurs groupes électrogènes mus par un moteur
primaire, situés sur les lieux de l’établissement de santé, dans une salle ou construction résistante au feu
conforme à la norme CSA Z32 et installée de manière à réduire au minimum le risque d’inondation et
d’endommagement.
2. Le moteur primaire du groupe électrogène, tel qu’il est spécifié au paragraphe 1., doit être en mesure de
fonctionner indépendamment des alimentations en eau et en carburant fournies par les services publics.
b) si aucun autre appareillage électrique à liquide diélectrique ni aucune surface ou matériau combustible ne
se trouvent à moins de 4,5 m, sauf s’ils sont séparés par des écrans résistants au feu. L’appareillage sous
boîtier métallique est considéré comme pouvant assurer cette séparation ;
c) si chaque réservoir de condensateur est muni d’un dispositif de protection contre les surintensités, afin de
réduire au minimum les risques de rupture du boîtier.
26-014 Appareillage d’extérieur à liquide diélectrique (voir l’annexe B)
1. L’appareillage électrique à liquide diélectrique, installé à l’extérieur et contenant une quantité supérieure à 46 L
dans un même réservoir ou à 137 L dans un groupe de réservoirs ne doit pas, exception faite du paragraphe 3.,
être placé à une distance inférieure à 6 m :
a) d’un matériau combustible ou de la surface combustible d’un bâtiment ;
b) des portes ou des fenêtres ; ou
c) d’une bouche d’entrée ou de sortie de ventilation.
2. La distance indiquée au paragraphe 1. doit être la plus courte en ligne droite, entre la paroi du récipient
contenant l’isolant liquide et le bâtiment ou une partie du bâtiment en question.
3. Malgré le paragraphe 1., il est permis d’installer l’appareillage à moins de 6 m de l’une des structures
mentionnées aux sous-paragraphes 1. a), b) et c), pourvu qu’un écran ou un mur dont les surfaces ou les
matériaux sont incombustibles sépare l’appareillage de l’une de ces structures.
4. Si un appareillage électrique à liquide diélectrique, installé à l’extérieur, contient une quantité supérieure à 46 L
dans un même réservoir ou à 137 L dans un groupe de réservoirs, il doit :
a) être inaccessible aux personnes non autorisées ;
b) ne pas nuire aux activités de lutte contre l’incendie ;
c) s’il est installé au niveau du sol, il doit être monté sur une base en béton permettant l’écoulement à l’écart
des constructions ou être situé dans un endroit entouré d’une bordure et rempli de pierres concassées
grossièrement ;
d) ne pas comporter de drain ouvert pour écouler l’isolant liquide à proximité de constructions ou de
matériaux combustibles.
Interrupteurs d’isolement
26-100 Emplacement des interrupteurs d’isolement
1. Il est permis que les interrupteurs d’isolement soient situés de façon à nécessiter, pour leur manœuvre, l’emploi
d’une perche à crochet.
2. Les interrupteurs d’isolement doivent porter une inscription bien en vue afin de réduire la possibilité qu’ils
soient ouverts sous charge, sauf s’ils sont :
a) situés ou protégés de façon à être inaccessibles aux personnes non autorisées ; ou
b) verrouillés de façon qu’il soit normalement impossible de les ouvrir sous charge.
Disjoncteurs
26-120 Installation de disjoncteurs à l’intérieur
1. Les disjoncteurs à liquide diélectrique installés à l’intérieur doivent être installés conformément à
l’article 26-012.
2. On doit pouvoir actionner un disjoncteur installé dans une chambre d’appareillage électrique sans avoir à
ouvrir la porte de la chambre.
Fusibles
26-140 Installations de fusibles
On doit placer les fusibles de façon :
a) que leur fonctionnement ne puisse causer des blessures aux personnes ou endommager les bâtiments ou
autre appareillage ;
b) qu’ils puissent être placés ou enlevés facilement.
Condensateurs
26-200 Condensateurs non visés
Les articles 26-202 à 26-222 ne s’appliquent pas aux condensateurs faisant partie d’un appareillage électrique
assemblé en usine ou aux condensateurs de protection contre les ondes de surtension.
26-202 Condensateurs installés à l’intérieur
Les condensateurs à liquide diélectrique situés à l’intérieur doivent être installés conformément à l’article 26-012.
26-204 Protection mécanique des condensateurs
Toutes les pièces sous tension des condensateurs doivent être inaccessibles aux personnes non autorisées.
26-206 Mise à la terre des condensateurs
On doit relier à la terre par continuité des masses toutes les pièces métalliques non porteuses de courant des
condensateurs.
26-208 Grosseur des conducteurs pour les condensateurs
1. Le courant admissible des conducteurs d’une artère ou d’une dérivation alimentant en service continu un
condensateur ne doit pas être inférieur à 135 % du courant nominal du condensateur.
2. Si une dérivation alimente au moins deux condensateurs, le dispositif de protection contre les surintensités qui
protège les conducteurs de la dérivation doit être considéré comme protégeant aussi les prises effectuées pour
alimenter chacun des condensateurs simples. Toutefois :
a) la prise ne doit pas dépasser 7,5 m de longueur ;
b) les conducteurs doivent être conformes au paragraphe 1. et avoir un courant admissible au moins égal au
tiers de celui des conducteurs de la dérivation qui les alimente.
26-210 Protection contre les surintensités (voir l’annexe B)
Sur chaque conducteur non mis à la terre d’une artère ou d’une dérivation de condensateur, on doit installer un
dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal ou le réglage est aussi bas que possible sans
entraîner l’ouverture inutile du circuit. Ce courant ou ce réglage ne doivent pas dépasser 250 % de l’intensité
nominale du condensateur, sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030.
26-212 Dispositifs de sectionnement pour artères ou dérivations de condensateurs
1. Un dispositif de sectionnement doit être installé dans chaque conducteur non mis à la terre raccordé à chaque
batterie de condensateurs de façon que les condensateurs puissent être déchargés sans avoir à déconnecter
d’autres charges.
2. Sauf si on peut le bloquer en position ouverte, le dispositif de sectionnement doit être visible des condensateurs
et ne pas en être éloigné de plus de 9 m.
3. Une mise en garde doit être posée sur les dispositifs de sectionnement utilisés dans les circuits comportant
uniquement des condensateurs, la mise en garde doit indiquer que :
a) le circuit comporte des condensateurs ;
b) qu’une période d’attente de 5 min est nécessaire après l’ouverture du circuit au terme de laquelle les
condensateurs doivent être déchargés avant d’être manipulés. 26
26-214 Intensité nominale des dispositifs de sectionnement pour artères ou dérivations de condensateur
L’intensité nominale des dispositifs de sectionnement pour artères ou dérivations de condensateur ne doit pas être
inférieure à 135 % du courant nominal du condensateur.
26-216 Intensité nominale des contacteurs pour artères ou dérivations de condensateurs
Les contacteurs utilisés pour la commutation de condensateurs doivent avoir une intensité nominale non inférieure
aux pourcentages ci-dessous du courant nominal du condensateur :
a) contacteur de type à découvert : 135 % ; ou
b) contacteur de type sous boîtier : 150 %.
26-218 Dispositions particulières pour les condensateurs de circuits de moteurs
1. Si un condensateur est branché du côté charge d’un dispositif de sectionnement d’un circuit de moteur :
a) il n’est pas nécessaire d’installer un dispositif de sectionnement individuel pour le condensateur ;
b) il n’est pas nécessaire que les caractéristiques nominales du dispositif de sectionnement et du dispositif de
protection contre les surintensités ainsi que la grosseur des conducteurs du circuit du moteur soient
supérieures à celles qui seraient exigées en l’absence de condensateurs ;
c) le courant admissible des conducteurs reliant le condensateur au circuit du moteur doit être conforme à
l’article 26-208 et doit être au moins égal au tiers de celui des conducteurs du circuit du moteur.
2. Si le condensateur est branché du côté charge du contrôleur de moteur :
a) l’intensité nominale du condensateur ne doit pas être supérieure à celle nécessaire pour élever à l’unité le
facteur de puissance à vide du moteur ;
b) le courant nominal ou le réglage du dispositif de protection contre les surcharges doit être réduit à une
valeur correspondant au courant obtenu avec le facteur de puissance amélioré ;
c) il n’est pas nécessaire d’installer un dispositif de protection contre les surintensités pour le condensateur ;
d) le moteur ne doit pas être soumis au démarrage étoile-triangle, au démarrage par autotransformateurs ou à
une inversion du sens de rotation telle le freinage par inversion, le réenclenchement, la marche par à-coups
ou autres manœuvres similaires qui entraînent des surtensions ou des couples excessifs ;
e) des dispositifs temporisés doivent être installés dans le circuit de commande des moteurs qui entraînent des
charges à inertie élevée de sorte que le moteur ne puisse redémarrer tant que la tension résiduelle n’est pas
réduite à 10 % de la valeur nominale.
26-220 Transformateurs alimentant des condensateurs
La puissance nominale en voltampères d’un transformateur alimentant un condensateur ne doit pas être inférieure à
135 % de la puissance nominale en voltampères du condensateur.
26-222 Élimination de la charge accumulée des condensateurs
1. Les condensateurs doivent être munis de dispositifs permettant l’élimination de la charge accumulée.
2. Ces dispositifs doivent faire en sorte que, une fois le condensateur débranché de sa source d’alimentation,
la tension résiduelle soit réduite à une valeur égale ou inférieure à 50 V, dans un délai de :
a) 1 min, dans le cas de condensateurs ayant une intensité nominale égale ou inférieure à 750 V ;
b) 5 min, dans le cas de condensateurs ayant une intensité nominale supérieure à 750 V.
3. Le circuit de décharge doit être :
a) relié en permanence aux bornes de la batterie de condensateurs ; ou
b) muni de dispositifs automatiques qui en assurent le raccordement aussitôt que la tension disparaît de la
ligne.
4. Le circuit de décharge ne doit pas être commandé ni raccordé par des dispositifs manuels.
5. Des moteurs, des transformateurs ou autre appareillage électrique de caractéristiques appropriées constituent un
moyen de décharge suffisant s’ils sont raccordés directement aux condensateurs, sans l’interposition d’un
interrupteur ou d’un dispositif de protection contre les surintensités.
Transformateurs
26-240 Transformateurs, généralités
1. En ce qui concerne cette sous-section, *transformateur+ désigne soit un transformateur monophasé,
un transformateur polyphasé ou un ensemble polyphasé formé de deux ou trois transformateurs monophasés
raccordés de façon à fonctionner comme un transformateur polyphasé.
2. Les transformateurs doivent être construits de sorte que toutes les pièces sous tension soient sous boîtier ou
installées de façon à être inaccessibles aux personnes non autorisées.
3. Il est permis que les conducteurs utilisés pour le raccordement des transformateurs refroidis à l’air (du type sec)
pénètrent le boîtier d’un transformateur par le sommet seulement si le transformateur porte un marquage qui le
permet.
4. Les transformateurs doivent être protégés contre l’endommagement mécanique.
5. Les transformateurs à liquide diélectrique doivent être montés de façon qu’il y ait un espace d’au moins
150 mm d’un transformateur à l’autre et entre les transformateurs et les surfaces adjacentes en matériaux
combustibles, à l’exception de la surface sur laquelle repose le transformateur.
26-242 Installations de transformateurs à l’extérieur
1. Sous réserve du paragraphe 2., 3. ou 4., si les transformateurs, y compris leurs conducteurs, leurs commandes et
leur appareillage de protection sont installés à l’extérieur, il faut :
a) que les transformateurs à liquide diélectrique soient installés selon l’article 26-014 ;
b) s’ils sont installés à un endroit élevé en vue de les isoler, que la partie inférieure de leur plate-forme soit au
moins à 3,6 m au-dessus du sol ;
c) s’ils ne sont pas isolés au moyen d’une installation élevée ni logés dans des armoires appropriées, qu’ils
soient entourés d’une clôture adéquate qui réponde aux articles 26-300 à 26-324 ;
d) que des affiches appropriées, indiquant la plus haute tension utilisée, soient placées bien en évidence, sauf
si aucune des pièces sous tension n’est à découvert.
2. Les transformateurs de distribution à isolant liquide diélectrique montés sur socle doivent se trouver à au moins
3 m de toute surface ou matériau combustible d’un bâtiment et à au moins 6 m d’une fenêtre, d’une porte ou
d’une bouche d’entrée ou de sortie de ventilation.
∆ 3. Malgré le paragraphe 2., il est permis d’installer des transformateurs protégés par un fusible interne limiteur de
courant et équipés d’un dispositif de décharge à des distances inférieures à celles du paragraphe 2., pourvu que
l’espace utile autour du transformateur soit d’au moins :
a) 3 m sur le côté accessible du transformateur ;
b) sur tous les autres côtés :
(i) 1 m dans le cas de transformateurs triphasés ;
(ii) 0,6 m dans le cas de transformateurs monophasés.
4. Malgré le paragraphe 2. ou 3., il est permis d’installer les transformateurs à moins des distances indiquées aux
précédents paragraphes si un mur ou un écran dont les surfaces ou matériaux sont incombustibles sépare les
transformateurs et cette porte, cette fenêtre, cette bouche de ventilation ou cette surface combustible.
26-244 Transformateurs installés sur les toits (voir l’annexe B)
1. Sauf indication contraire au paragraphe 2., les transformateurs à liquide diélectrique, placés sur le toit d’un
bâtiment, doivent être situés dans une chambre d’appareillage électrique conforme aux articles 26-350 à
26-356. Cette chambre doit reposer sur une charpente incombustible.
∆ 2. Si les transformateurs installés sur un toit contiennent un liquide approprié à l’usage, qui ne propage pas la
flamme et dont le point d’éclair est égal ou supérieur à 275 EC, il n’est pas requis de les installer dans une
chambre d’appareillage électrique. Toutefois, ils ne doivent pas être placés près des fenêtres ou des portes, ni à
moins de 4,5 m de toute conduite d’échappement de vapeurs inflammables ou de poussières combustibles ou
conductrices d’électricité.
26-246 Transformateurs à liquide diélectrique installés à l’intérieur (voir l’annexe B)
1. Sauf indication contraire au paragraphe 2., les transformateurs à liquide diélectrique doivent être installés
conformément à l’article 26-012.
∆ 2. Les transformateurs situés à l’intérieur, contenant un liquide approprié à l’usage qui ne propage pas la flamme
et dont le point d’éclair est égal ou supérieur à 275 EC, doivent être installés dans une chambre d’appareillage
électrique, sauf :
a) si le transformateur est protégé contre l’endommagement mécanique par son emplacement ou grâce à des
protecteurs ;
b) si le transformateur est muni d’un évent détendeur de pression si sa puissance nominale dépasse 25 kVA
à 25 Hz ou 37,5 kVA à 60 Hz ;
c) si un dispositif adsorbant les gaz produits par les arcs à l’intérieur de la cuve du transformateur, ou si un
évent détendeur de pression conduisant vers l’extérieur est installé si le transformateur est situé dans un 26
emplacement mal ventilé ;
d) si la tension nominale dépasse 15 000 V, si le transformateur est installé dans un local technique qui n’est
accessible qu’aux personnes autorisées ;
e) le transformateur est muni d’un bassin métallique ou d’une bordure en béton qui peut recevoir et contenir
tout le liquide du ou des réservoirs.
26-248 Transformateurs du type sec, à refroidissement naturel
1. Les transformateurs du type sec, à refroidissement naturel, doivent être installés de façon à assurer un espace
d’air d’au moins 150 mm entre les boîtiers des transformateurs et entre le boîtier des transformateurs et les
surfaces adjacentes, à l’exception des planchers.
2. Malgré le paragraphe 1., si la surface adjacente est constituée de matériaux combustibles, on doit assurer un
espace d’air minimal de 300 mm entre le boîtier du transformateur et cette surface.
3. Malgré le paragraphe 1., si la surface adjacente est le mur auquel le transformateur est fixé, l’espace d’air peut
être réduit à 6 mm entre le boîtier du transformateur et le mur, si ce dernier est constitué de :
a) matériaux incombustibles ;
b) matériaux combustibles suffisamment protégés par un isolant thermique incombustible autre que le métal
en feuille ; ou
c) matériaux combustibles protégés par du métal en feuille mis à la terre, le métal en feuille étant séparé de la
surface combustible par un espace d’air d’au moins 50 mm.
4. Les transformateurs du type sec non scellés ne doivent pas être installés en dessous du sol nivelé, sauf si des
dispositions appropriées sont prises pour éviter l’inondation.
5. Les transformateurs du type sec non scellés doivent être installés de façon que l’eau ou les autres liquides ne
puissent tomber sur les enroulements.
26-250 Dispositif de sectionnement pour les transformateurs
On doit poser un dispositif de sectionnement dans le circuit primaire de chaque transformateur de puissance et de
distribution.
26-252 Protection contre les surintensités des transformateurs de puissance et de distribution pour plus
de 750 V
1. Sous réserve des paragraphes 2., 3. et 4., chaque transformateur doit être protégé par un dispositif individuel de
protection contre les surintensités du côté primaire. Ce dispositif de protection doit avoir un courant nominal
égal à 150 % au plus du courant primaire nominal du transformateur dans le cas de fusibles et doit être réglé à
au plus 300 % du courant primaire nominal du transformateur dans le cas de disjoncteurs.
2. Si 150 % du courant primaire nominal du transformateur ne correspond pas à un courant nominal standard d’un
fusible, le courant nominal standard suivant doit être permis.
3. Un dispositif individuel de protection contre les surintensités n’est pas requis si le dispositif de protection
contre les surintensités de l’artère ou de la dérivation assure la protection prescrite.
4. Il n’est pas nécessaire qu’un transformateur comportant un dispositif de protection contre les surintensités du
côté secondaire, dont le courant nominal ou le réglage ne dépasse pas les valeurs du tableau 50, ou qu’un
transformateur muni par le fabricant d’une protection coordonnée contre les surcharges thermiques, comporte
un dispositif individuel de protection contre les surintensités du côté primaire, à condition que le dispositif de
protection contre les surintensités de l’artère primaire ait un courant nominal ou un réglage qui ne dépasse pas
les valeurs du tableau 50.
26-254 Protection contre les surintensités des transformateurs de puissance et de distribution à au
plus 750 V, autres que les transformateurs du type sec
1. Sous réserve des paragraphes 2., 3., 4., 5. et 6., chaque transformateur doit être protégé du côté primaire par un
dispositif individuel de protection contre les surintensités. Ce dispositif doit avoir un courant nominal ou un
réglage égal à 150 % au plus du courant primaire nominal du transformateur.
2. Si le courant primaire nominal du transformateur est :
a) égal ou supérieur à 9 A et si 150 % de ce courant ne correspond pas au courant nominal standard d’un
fusible ou d’un disjoncteur non réglable, le courant nominal standard suivant doit être permis ; ou
b) inférieur à 9 A, un dispositif de protection contre les surintensités ayant un courant nominal ou un réglage
égal à 167 % au plus du courant primaire nominal doit être permis. Toutefois, si le courant primaire
nominal est inférieur à 2 A, un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal ou
le réglage est égal à 300 % au plus du courant primaire nominal doit être permis.
3. Un dispositif individuel de protection contre les surintensités n’est pas requis si le dispositif de protection
contre les surintensités de l’artère ou de la dérivation assure la protection prescrite.
4. Il n’est pas nécessaire qu’un transformateur ayant un dispositif de protection contre les surintensités du côté
secondaire, dont le courant nominal ou le réglage est égal à 125 % au plus du courant secondaire nominal du
transformateur, comporte un dispositif individuel de protection contre les surintensités du côté primaire, à
condition que le dispositif de protection contre les surintensités de l’artère primaire ait un courant nominal ou
un réglage égal à 300 % au plus du courant primaire nominal du transformateur.
5. Malgré le paragraphe 4., si le courant secondaire nominal d’un transformateur est :
a) égal ou supérieur à 9 A et si 125 % de ce courant ne correspond pas au courant nominal standard d’un
fusible ou d’un disjoncteur non réglable, le courant nominal standard suivant doit être permis ; ou
b) inférieur à 9 A, un dispositif de protection contre les surintensités, dont le courant nominal ou le réglage est
égal à 167 % au plus du courant secondaire nominal, doit être permis.
6. Il n’est pas nécessaire qu’un transformateur, muni par le fabricant d’un dispositif coordonné de protection
contre les surcharges thermiques et agencé pour interrompre le courant primaire, comporte un dispositif
individuel de protection contre les surintensités du côté primaire, si le dispositif de protection contre les
surintensités de l’artère primaire a un courant nominal ou un réglage :
a) non supérieur à six fois le courant nominal du transformateur pour un transformateur ayant une impédance
non supérieure à 7,5 % ; ou
b) non supérieur à quatre fois le courant nominal du transformateur pour un transformateur ayant une
impédance supérieure à 7,5 % sans toutefois dépasser 10 %.
26-256 Protection contre les surintensités des transformateurs du type sec à au plus 750 V (voir l’annexe B)
1. Sous réserve du paragraphe 2., chaque transformateur doit être protégé du côté primaire par un dispositif
individuel de protection contre les surintensités dont le courant nominal ou le réglage n’est pas supérieur à
125 % du courant primaire nominal du transformateur. Ce dispositif de protection doit être considéré comme
assurant la protection des conducteurs secondaires ayant un courant nominal égal à 125 % ou plus du courant
secondaire nominal.
2. Malgré le paragraphe 1., il n’est pas nécessaire qu’un transformateur ayant un dispositif de protection contre les
surintensités du côté secondaire et réglé à au plus 125 % du courant secondaire nominal comporte un dispositif
individuel de protection contre les surintensités du côté primaire à condition que le dispositif de protection
contre les surintensités de l’artère primaire soit réglé à au plus 300 % du courant primaire nominal du
transformateur.
3. Si 125 % du courant primaire nominal du transformateur ne correspond pas au courant nominal standard du
dispositif de protection contre les surintensités, le courant nominal standard supérieur suivant doit être permis.
26-258 Grosseur des conducteurs pour transformateurs
1. Les conducteurs alimentant des transformateurs doivent avoir un courant admissible :
a) au moins égal à 125 % du courant nominal du primaire du transformateur, s’il s’agit d’un seul
transformateur ; ou
b) au moins égal à la somme des courants nominaux du primaire de tous les transformateurs, plus 25 % du
courant primaire nominal du plus gros transformateur, s’il s’agit d’un groupe de transformateurs relié à une
artère commune ou fonctionnant en parallèle.
2. Les conducteurs du secondaire connectés au transformateur doivent :
a) avoir un courant admissible au moins égal à 125 % du courant nominal du secondaire du transformateur
s’il s’agit d’un seul transformateur ;
b) avoir un courant admissible au moins égal à 125 % de la somme des courants nominaux du secondaire de
tous les transformateurs fonctionnant en parallèle.
3. Malgré les paragraphes 1. et 2., il est permis que les conducteurs du primaire et du secondaire aient un courant
admissible au moins égal à celui requis par la charge de demande, à condition qu’ils soient protégés
conformément aux articles 14-100 et 14-104.
4. Lorsqu’on utilise un transformateur à courants multiples, les conducteurs du primaire et du secondaire doivent
avoir un courant admissible au moins égal à 125 % des courants du primaire et du secondaire du transformateur 26
à la tension d’utilisation.
∆ 26-260 Protection contre les surintensités des transformateurs de mesure de tension (voir l’annexe B)
1. Sauf dans les cas mentionnés aux paragraphes 2., 3. et 4., les transformateurs de mesure de tension doivent
avoir des fusibles primaires d’une intensité nominale non supérieure à :
a) 10 A pour les circuits basse tension ;
b) 3 A pour les circuits haute tension.
2. On ne doit pas installer des fusibles primaires s’ils seraient connectés au raccord mis à la terre du neutre
primaire des transformateurs de tension montés en étoile ou en étoile ouverte.
3. Les fusibles primaires ne sont pas obligatoires, si :
a) les transformateurs sont protégés par des fusibles de puissance appropriée ou par d’autres dispositifs
appropriés de protection pour les mettre à l’abri des défaillances de l’appareillage et s’il existe des
dispositifs appropriés pour débrancher les transformateurs du côté primaire ;
b) si des transformateurs de tension et de compteur, fonctionnant à basse tension et installés dans des boîtiers
appropriés sont employés à la place de compteurs complets par eux-mêmes ; ou
c) si les transformateurs de tension et de courant sont inclus par le fabricant dans un même boîtier rempli d’un
isolant qui peut être de l’air, si le boîtier est incombustible, destinés à des circuits basse tension et que si :
(i) les bornes primaires à l’extérieur du boîtier sont communes aux transformateurs de tension et de
courant ;
(ii) les boîtiers sont installés à l’extérieur s’ils sont remplis d’un isolant qui brûle dans l’air.
26-262 Marquage des transformateurs
Chaque transformateur doit être muni d’une plaque signalétique portant les inscriptions suivantes :
a) le nom du fabricant ;
b) la puissance nominale en kilovoltampères ;
c) la hausse nominale de température à pleine charge ;
d) les tensions nominales primaires et secondaires ;
e) la fréquence en hertz ;
f) la quantité de liquide, si le transformateur est de type à isolant liquide ;
g) le type de liquide que l’on doit utiliser ;
h) l’impédance nominale, s’il s’agit d’un transformateur de puissance ou de distribution ;
i) la tension de tenue au choc (BIL), s’il s’agit d’un transformateur d’une puissance nominale d’au moins
2,5 kV.
26-264 Autotransformateurs
1. Dans cet article, *autotransformateur+ désigne un transformateur dont une partie du bobinage est commune aux
circuits c.a. primaires et secondaires.
2. Les autotransformateurs ne doivent pas être raccordés à des réseaux intérieurs de câblage autres que le câblage
ou les circuits utilisés uniquement pour la force motrice, sauf si :
a) le réseau alimenté comporte un conducteur repéré mis à la terre, solidement raccordé au conducteur repéré
mis à la terre correspondant du réseau d’alimentation de l’autotransformateur ;
b) l’autotransformateur est utilisé pour le démarrage ou la commande d’un moteur à induction ; ou
c) l’autotransformateur alimente un circuit entièrement contenu dans l’appareil qui renferme
l’autotransformateur.
3. Si un autotransformateur est utilisé pour le démarrage ou la commande d’un moteur à induction, il peut être
intégré au coffret d’un démarreur ou installé comme une unité séparée.
4. Malgré le paragraphe 2., il est permis d’utiliser l’autotransformateur pour la transformation de tension fixe d’un
circuit ne comportant aucun conducteur mis à la terre.
26-266 Filtres homopolaires (voir l’annexe B)
1. Dans cet article, un *filtre homopolaire+ se définit comme un transformateur bobiné en zigzag ou autrement,
dont l’installation a pour but de réduire le courant non équilibré dans un circuit quadrifilaire triphasé.
2. Les courants admissibles de conducteurs alimentant des filtres homopolaires conformément à l’article 4-004
doivent être déterminés en considérant le conducteur neutre porteur de courant.
3. Les conducteurs de phase doivent avoir un courant admissible d’au moins 125 % du courant nominal primaire.
4. Le conducteur neutre doit avoir un courant admissible égal à au moins 125 % du courant nominal du neutre.
5. La protection contre les surintensités du filtre ne doit pas dépasser 125 % du courant nominal primaire.
6. Les dispositifs de protection contre les surintensités requis en vertu du paragraphe 5. doivent comporter un
dispositif intégral réglé de manière à actionner un signal avertisseur dès que le dispositif de protection contre
les surintensités se déclenche.
Clôtures
26-300 Généralités
Les articles 26-302 à 26-324 s’appliquent aux clôtures destinées à protéger l’appareillage électrique placé à
l’extérieur, en particulier les transformateurs.
26-302 Distance d’isolement de l’appareillage
1. La distance d’isolement minimale entre la clôture et les pièces sous tension non protégées doit être conforme au
tableau 33.
2. La distance d’isolement entre la clôture et les armoires contenant des pièces sous tension doit être d’au
moins 1,1 m.
3. Le dégagement doit assurer un espace libre suffisant autour de l’appareillage, compte tenu de l’espace
nécessaire pour l’appareillage du type débrochable et pour l’ouverture des portes des armoires.
26-304 Hauteur de clôture
La clôture, à l’exclusion du fil barbelé, ne doit pas être d’une hauteur inférieure à 1,8 m.
26-306 Fil barbelé
La clôture doit être surmontée d’au moins trois fils barbelés.
26-308 Mise en place des poteaux
1. On doit enfouir à 1,1 m de profondeur les poteaux d’extrémité, les poteaux corniers et les poteaux qui
supportent les barrières et enfouir à 1 m de profondeur les poteaux intermédiaires, si la nature du sol le permet.
2. Si la nature du sol ne permet pas ces profondeurs, il faut poser des renforts supplémentaires ou des
empattements en béton.
3. Des empattements en béton peuvent être exigés pour l’installation des poteaux métalliques, quelle que soit la
nature du sol.
4. L’espacement entre les poteaux doit être d’au plus 3 m.
5. Les poteaux aux extrémités, à la barrière et aux coins doivent être munis de renforts appropriés pour résister
aux efforts de tension.
26-310 Barrières
1. Les barrières doivent, de préférence, ouvrir vers l’extérieur. Toutefois, s’il est nécessaire qu’elles ouvrent vers
l’intérieur, il ne faut pas, lorsqu’elles sont ouvertes, qu’elles puissent entrer en contact avec le bâti ou le boîtier
d’un appareillage électrique.
2. Les barrières doivent, si nécessaire, être adéquatement entretoisées et, si la largeur d’ouverture dépasse 1,5 m,
on doit utiliser des barrières doubles.
3. Il faut poser une butée au centre des barrières doubles.
4. Il faut que les barrières puissent être cadenassées.
26-312 Grillage métallique
1. Il faut que le grillage métallique soit bien fixé à tous les poteaux et cadres de barrière.
2. On doit, au besoin, renforcer le grillage métallique au sommet et au bas de la clôture, afin d’empêcher toute
déformation.
3. L’espace entre le grillage métallique et le sol doit être inférieur à 50 mm.
∆ 4. Le grillage métallique doit :
a) être fabriqué de fil d’acier galvanisé d’au moins 3,6 mm de diamètre ;
b) avoir des mailles d’au plus 50 mm ;
c) avoir au moins 1,8 m de largeur.
26-314 Utilisation du bois
Si des planchettes de bois sont acceptables :
26
a) l’espace entre le sol et les planchettes doit être d’au plus 50 mm ;
b) elles doivent être placées du côté extérieur des traverses ;
c) elles doivent être posées à des intervalles ne dépassant pas 40 mm. Toutefois, si un bâti ou un boîtier d’un
appareillage électrique se trouve à moins de 2 m de la clôture, aucun espace n’est permis entre les
planchettes.
∆ 26-316 Poteaux
1. Les poteaux métalliques doivent être :
a) en acier galvanisé ;
b) d’une grosseur nominale de tuyau de 88,9 mm (diamètre extérieur spécifié) (11,31 kg/m) pour ceux des
coins, des extrémités et des barrières ;
c) d’une grosseur nominale de tuyau de 60,3 mm (diamètre extérieur spécifié) (5,44 kg/m) pour les poteaux
intermédiaires.
2. Les poteaux en bois doivent avoir au moins 140 x 140 mm et doivent être protégés efficacement contre la
pourriture.
26-318 Traverses supérieures
Les traverses supérieures doivent être :
a) en acier galvanisé ;
∆ b) de grosseur nominale de tuyau de 42,2 mm (diamètre extérieur spécifié) (3,35 kg/m) ;
c) munies, s’il y a lieu, de joints de dilatation adéquats.
∆ 26-320 Traverses en bois
Les traverses en bois doivent avoir une dimension nominale d’au moins 38 mm x 140 mm, s’il y en a deux, et d’au
moins 38 mm x 89 mm, s’il y en a trois.
∆ 26-322 Planchettes de bois verticales
Les planchettes de bois verticales doivent avoir une dimension nominale d’au moins 19 mm x 89 mm.
26-324 Traitement de préservation
1. Les pièces en acier ou en fer doivent être galvanisées à chaud ou traitées par galvanoplastie avec un métal
non ferreux.
2. Il faut que le bois soit imprégné, traité ou convenablement peint avant l’assemblage et, s’il est en contact avec
la terre ou le béton, il doit être traité contre la pourriture par imprégnation ou une autre méthode.
Panneaux
26-400 Panneaux installés dans les logements (voir l’annexe B)
1. Un panneau doit être installé dans chaque logement, à l’exception des logements des hôtels et des motels et des
logements :
a) qui ne sont pas munis d’un compteur individuel pour mesurer la consommation d’énergie électrique ;
b) qui ont été formés par la subdivision d’un logement individuel.
2. Les panneaux installés conformément au paragraphe 1. doivent comporter une seule alimentation protégée par
des dispositifs de protection contre les surintensités et on doit pouvoir couper cette alimentation sans couper
l’alimentation à aucun autre logement.
26-402 Emplacement des panneaux (voir l’annexe G)
1. Les panneaux ne doivent pas être situés dans les soutes à charbon, les placards, les salles de bains, les cages
d’escalier, les salles à température ambiante élevée, les emplacements dangereux ou autres lieux présentant des
inconvénients semblables.
2. Les panneaux dans les logements doivent être installés aussi haut que possible et il ne doit y avoir aucune
manette de commande d’un dispositif de protection contre les surintensités placé à plus de 1,7 m au-dessus du
niveau du plancher fini.
Parafoudres
26-500 Utilisation et emplacement des parafoudres
1. On doit installer des parafoudres dans tous les postes de distribution qui sont situés dans des endroits où les
perturbations dues à la foudre sont fréquentes et qui ne sont pas protégés d’une autre façon.
2. Les parafoudres installés pour la protection d’appareils utilitaires :
a) peuvent être posés à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment ou de l’armoire renfermant l’appareillage que
l’on veut protéger ;
b) doivent être placés hors d’atteinte, mis sous boîtier ou rendus inaccessibles d’une façon quelconque aux
personnes non autorisées.
26-502 Installation de parafoudres à l’intérieur
1. Si l’on installe des parafoudres à l’intérieur, on doit les éloigner de tout appareillage autre que celui qu’ils
protègent ainsi que des corridors et des parties combustibles des bâtiments.
2. Si l’on installe dans un bâtiment des parafoudres contenant de l’huile, ils doivent être séparés de tout autre
appareillage par des cloisons conformes aux articles 26-350 à 26-356 relatifs à la construction des chambres
d’appareillage électrique.
26-504 Installation de parafoudres à l’extérieur
Si l’on installe à l’extérieur des parafoudres qui contiennent de l’huile, on doit assurer le drainage ou l’absorption de
l’huile :
a) en creusant des tranchées d’égouttement ou des drains ; ou
b) en recouvrant la cour dans laquelle se trouve le parafoudre, d’une épaisseur suffisante de cendres ou autres
matériaux absorbants.
26-506 Bobines d’arrêt pour parafoudres
Si l’on utilise des bobines d’arrêt avec un parafoudre, on doit poser ces bobines entre le raccord du parafoudre et
l’appareil protégé.
26-508 Raccordement des parafoudres
Le raccordement entre le parafoudre et le conducteur de ligne doit être :
a) en fil ou câble de cuivre d’une grosseur au moins égale à 6 AWG ;
b) aussi court et aussi droit que possible, avec le minimum de courbes ;
c) exempt de courbes prononcées.
26-510 Isolement des accessoires de parafoudres
L’isolement des accessoires, tels les électrodes à peigne et les bobines d’arrêt, par rapport à la terre et aux autres
conducteurs doit être au moins égal à l’isolement exigé pour les autres parties du circuit. 26
26-512 Mise à la terre des parafoudres
On doit mettre les parafoudres à la terre conformément à la section 10.
Accumulateurs
26-540 Domaine d’application
1. Les articles 26-542 à 26-552 s’appliquent à l’installation des accumulateurs.
2. L’article 26-554 s’applique à l’installation d’appareillage électrique autre que les accumulateurs dans une salle
d’accumulateurs.
26-542 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section.
Accumulateurs. Batterie constituée d’un ou plusieurs éléments rechargeables au plomb, alcalin ou autres
combinaisons électrochimiques.
Batterie ou élément scellé. Accumulateur dans lequel on ne peut ajouter d’eau ou d’électrolyte et qui ne
comporte aucun moyen externe de mesurer la densité de l’électrolyte.
26-544 Emplacement des accumulateurs
Les accumulateurs comportant des pièces sous tension à découvert doivent être conservés dans une salle ou un
compartiment accessible uniquement au personnel autorisé.
26-546 Ventilation des salles ou des zones contenant des accumulateurs (voir l’annexe B)
1. Les salles ou les zones contenant des accumulateurs doivent être adéquatement ventilées.
2. Les accumulateurs ne doivent pas être exposés à des températures ambiantes supérieures à 45 EC ou inférieures
au point de congélation de l’électrolyte.
26-548 Évents des accumulateurs
1. Les éléments d’accumulateurs munis d’évents doivent comporter des pare-étincelles.
2. Les éléments d’accumulateurs scellés doivent comporter des évents détendeurs de pression.
26-550 Installation des accumulateurs
1. Les plateaux, les supports et autres surfaces sur lesquelles les accumulateurs sont montés doivent être :
a) de niveau ;
b) protégés contre la corrosion occasionnée par l’électrolyte des accumulateurs ;
c) sauf indication contraire au paragraphe 5., recouverts d’un matériau isolant ayant une rigidité diélectrique
d’au moins 1500 V ;
d) d’une robustesse suffisante pour supporter le poids des accumulateurs ;
e) conçus pour supporter la vibration et le déplacement, le cas échéant.
2. Les éléments d’accumulateurs doivent être espacés d’au moins 10 mm.
3. Les éléments d’accumulateurs comportant des bacs conducteurs doivent reposer sur des surfaces non
conductrices.
4. Les éléments d’accumulateurs scellés et les accumulateurs scellés à compartiments multiples qui comportent
des bacs conducteurs doivent reposer sur un support isolant s’il existe une tension entre le réservoir et la terre.
5. Les éléments d’accumulateurs et les accumulateurs à compartiments multiples munis d’évents et dont les
couvercles sont scellés aux bacs constitués d’un matériau non conducteur et résistant à la chaleur ne nécessitent
pas un support isolant additionnel.
6. Les accumulateurs ayant une tension nominale supérieure à 150 V et dont les éléments sont dans des bacs en
caoutchouc ou en composé doivent être divisés en groupes d’au plus 150 V.
26-552 Câblage des accumulateurs
1. Le câblage entre les éléments et les accumulateurs et entre les accumulateurs et autre appareillage électrique
doit être constitué :
a) de conducteurs nus sans ruban ;
b) d’un câblage à découvert ;
c) d’un cordon souple sous enveloppe ;
d) d’un câble à isolant minéral s’il est suffisamment protégé contre la corrosion aux emplacements où il risque
d’entrer en contact direct avec de l’acide ou de l’acide vaporisé ; ou
e) d’un câble sous gaine d’aluminium pourvu qu’il soit suffisamment résistant à la corrosion si c’est
nécessaire.
Lampes à arc
26-600 Emplacement des lampes à arc
1. Les lampes à arc fixées à l’extérieur d’un bâtiment et alimentées de l’intérieur de ce bâtiment doivent être
suspendues à une hauteur minimale de 2,5 m au-dessus du niveau du sol.
2. Dans le cas de lampes à arc posées à l’intérieur, on doit les suspendre de façon qu’elles soient hors d’atteinte et
les protéger contre l’endommagement mécanique.
26-602 Conducteurs des lampes à arc
1. Les fils de raccord des lampes à arc doivent avoir un courant admissible à peu près égal à 150 % du courant
normal de la lampe.
2. Les fils de raccord doivent être toronnés si :
a) leur grosseur est supérieure à 14 AWG ;
b) le genre de suspension permet de baisser et de lever la lampe.
26-604 Protection contre les surintensités pour les lampes à arc
Il doit y avoir un dispositif de protection contre les surintensités pour chaque lampe ou série de lampes à arc.
26-606 Résistances ou régulateurs
1. Les résistances ou régulateurs doivent être sous boîtier incombustible et être éloignés de toute substance
facilement combustible.
2. On ne doit pas utiliser les lampes à incandescence comme résistances ou régulateurs.
26-608 Globes et pare-étincelles
1. Les lampes dont l’arc est à découvert doivent être munies de globes et de pare-étincelles.
2. On doit protéger les globes au moyen d’un grillage métallique avec mailles de 32 mm au plus. 26
Dispositifs de résistance
26-640 Emplacement des dispositifs de résistance
Les dispositifs de résistance, y compris les fils qui conduisent aux éléments de résistance, doivent être installés de
façon à réduire au minimum les risques d’inflammation de toute matière combustible adjacente.
26-642 Conducteurs des dispositifs de résistance
Les conducteurs isolés utilisés pour le raccordement des éléments de résistance aux contrôleurs, sauf si ces derniers
ne sont que rarement utilisés pour le démarrage de moteurs, doivent être conformes aux dispositions suivantes :
a) telles qu’indiquées au tableau 19 pour la température en cause et en aucun cas la température maximale
admissible du conducteur ne doit être inférieure à 90 EC ;
b) il est permis de grouper des conducteurs munis d’une enveloppe difficilement inflammable approuvée, si la
tension entre deux conducteurs quelconques du groupe ne dépasse pas 75 V.
Prises de courant
∆ 26-700 Généralités (voir l’annexe B)
1. La configuration des prises de courant doit être conforme aux schémas l et 2, sauf pour :
a) les prises de courant utilisées sur de l’appareillage uniquement à des fins d’interconnexion ;
b) les prises de courant qui sont utilisées pour des applications spécifiques, conformément à d’autres articles
de ce code ; ou
c) si d’autres configurations sont appropriées.
2. À moins d’être autrement appropriées, les prises de courant dont la configuration est conforme aux schémas 1
et 2 doivent être raccordées seulement aux circuits ayant une tension nominale de réseau correspondant à la
tension nominale de la configuration.
3. Les prises de courant raccordées à des circuits ayant des tensions, des fréquences ou des types de courant (c.a.
ou c.c.) différents à l’intérieur des mêmes locaux doivent être de conception telle que les fiches utilisées pour
ces circuits ne soient pas interchangeables.
4. Les prises de courant dont les bornes sont à découvert ne doivent être utilisées qu’avec des garnitures,
des caniveaux métalliques ou des dispositifs semblables.
5. Toute prise de courant posée dans un plancher doit être placée dans une boîte de plancher.
6. Les prises de courant de 30 A et plus installées face vers le bas doivent être pourvues d’un dispositif de
verrouillage ou de retenu pour prévenir la séparation accidentelle.
7. Si, sur une installation électrique existante, l’on remplace des prises de courant sans mise à la terre par des
prises avec mise à la terre, la borne de mise à la terre doit être efficacement reliée à la terre par continuité des
masses et il est permis d’utiliser l’une des façons suivantes :
a) en la raccordant à une canalisation ou gaine métallique reliée à la terre par continuité des masses ;
b) en la raccordant au réseau de mise à la terre au moyen d’un conducteur de continuité des masses séparé ;
ou
c) en la reliant à un tuyau métallique de distribution d’eau froide situé à proximité et mis à la terre.
8. Malgré le paragraphe 7., aux sorties qui existent déjà dans les locaux d’habitation où il n’y a pas de dispositif
de mise à la terre dans le boîtier de la prise de courant, il est permis d’installer des prises de courant avec mise à
la terre sans conducteur de continuité des masses, à condition que chaque prise de courant soit :
a) protégée par un disjoncteur différentiel de classe A faisant partie intégrante de cette prise ;
b) alimentée par une prise de courant renfermant un disjoncteur différentiel de classe A ; ou
c) alimentée par un circuit protégé par un disjoncteur différentiel de classe A.
9. Il ne doit pas y avoir de conducteur de continuité des masses entre une prise protégée par un disjoncteur
différentiel, conforme au paragraphe 8., et une autre sortie.
10. Après installation :
a) les faces des prises de courant doivent dépasser d’au moins 0,4 mm des plaques murales métalliques ou
conductrices ;
∆ b) toute ouverture entourant la prise de courant ou tout couvercle doivent être tels qu’une tige de 6,75 mm de
diamètre ne puisse y pénétrer ;
c) les prises de courant, les plaques murales et les couvercles ne doivent pas empêcher l’utilisation d’une
fiche selon la manière pour laquelle la fiche est approuvée.
∆ 11. Les prises de courant posées dans les salles de bains et dans les salles de toilettes, et qui se trouvent à moins de
3 m des lavabos, des baignoires ou des cabines de douche, doivent être protégées par un disjoncteur différentiel
de classe A.
∆ 26-702 Prises de courant exposées aux intempéries
1. Les prises de courant exposées aux intempéries doivent être munies de couvercles étanches, sauf si elles sont
tournées vers le bas ou à un angle maximal de 45E avec l’horizontale. Les couvercles métalliques standard
peuvent être utilisés dans ce cas.
2. Si des prises de courant exposées aux intempéries sont installées dans des boîtes de sortie en surface,
les couvercles doivent être maintenus en place par au moins quatre vis ou d’une autre manière équivalente.
3. Si des prises de courant exposées aux intempéries sont installées dans des boîtes de sortie en affleurement, les
boîtes doivent être installées conformément à l’article 12-3018 et les couvercles doivent être ajustés de façon à
réaliser un bon joint étanche aux intempéries.
j) À l’exception des lave-vaisselle à cordon, des chauffe-eau en ligne, des broyeurs de déchets et autres
appareils similaires, les prises installées dans des armoires, des armoires murales ou dans d’autres boîtiers
similaires selon le sous-paragraphe i) (ii) doivent être hors tension à moins que la porte du boîtier soit
complètement ouverte.
k) Toute prise de courant faisant partie d’un appareil ou d’un luminaire, ou qui est située à l’intérieur
d’armoires ou d’armoires murales conformément au sous-paragraphe i) ou encore qui est située à plus de
1,7 m au-dessus du plancher, ne doit pas être considérée comme une des prises de courant exigées par cet
article.
l) Si une prise de courant double avec interrupteur est utilisée au lieu d’une sortie d’éclairage et d’un
luminaire, cette prise doit être considérée comme étant une des prises murales conformes à l’article
26-712 a) à condition qu’une moitié seulement de la prise soit commandée par l’interrupteur.
m) Il doit y avoir au moins une prise de courant réservée à chaque aspirateur central à cordon et fiche à
proximité du conduit déjà installé de l’aspirateur central.
n) Il doit y avoir au moins une prise de courant double à au plus tous les 10 m de longueur dans les corridors
communs et les escaliers dans les immeubles à logements.
26-712 Prises de courant dans les logements (voir les annexes B et G)
Cet article s’applique aux prises de courant situées dans les logements (y compris les logements individuels) :
a) sauf exceptions prévues dans ce code, dans les logements, des prises de courant doubles doivent être
installées dans les murs finis de chaque pièce ou espace autre que les cuisines, salles de bains, couloirs,
buanderies, toilettes, locaux tout usage ou placards, de façon qu’aucun endroit au niveau du plancher d’un
espace mural utilisable ne soit horizontalement à plus de 1,8 m d’une prise de courant située dans cet
espace ou dans un espace contigu, cette distance étant mesurée le long du niveau du plancher des espaces
muraux dont il s’agit ;
b) il doit y avoir au moins une prise de courant double dans chaque espace comme un balcon ou un porche
qui n’est pas classé comme étant une pièce ou un local fini en vertu du sous-paragraphe a) ;
c) l’espace mural utilisable dont il est question au sous-paragraphe a) doit comprendre un espace mural d’une
largeur d’au moins 900 mm, mais ne doit pas comprendre les baies de portes, les aires occupées par les
portes si elles sont entièrement ouvertes, les fenêtres qui descendent jusqu’au plancher, les foyers ouverts
ou les autres installations permanentes qui restreindraient l’utilisation de l’espace mural ;
d) dans les logements, on doit installer dans chaque cuisine :
(i) une prise de courant pour chaque réfrigérateur ;
(ii) si un réseau de distribution de gaz ou un raccordement de sortie de gaz est fourni pour une cuisinière
au gaz amovible, une prise de courant derrière la cuisinière à l’endroit prévu de l’installation, à au plus
130 mm du plancher et aussi près du centre que possible, distance mesurée le long du plancher de
l’espace mural destiné à la cuisinière au gaz ;
(iii) sous réserve de l’article 26-726, un nombre suffisant de prises de courant sectionnables le long du mur
arrière des surfaces de travail (à l’exclusion des éviers, appareils encastrés et surfaces de travail isolées
d’une longueur inférieure à 300 mm mesurée au niveau du mur) de façon qu’aucun endroit le long du
mur ne soit à plus de 900 mm d’une prise de courant, distance mesurée horizontalement le long du
mur ;
(iv) au moins une prise de courant double dans un coin-repas faisant partie d’une cuisine ;
e) les prises de courant dont il est question au sous-paragraphe d) ne doivent pas être placées :
(i) sur la partie du mur située immédiatement derrière l’évier ;
(ii) sur la partie de la surface de travail située directement devant l’évier, les prises devant être installées
sur la paroi latérale de la surface de travail, tel qu’il est permis à l’article 26-710 d) ;
f) aucun endroit d’un couloir à l’intérieur d’un logement ne doit se trouver à plus de 4,5 m d’une prise de
courant double, distance mesurée en suivant le tracé le plus court parcouru par le cordon d’alimentation
d’un appareil branché à la prise de courant sans traverser une ouverture munie d’une porte.
26-714 Prises de courant dans les logements individuels (voir les annexes B et G)
Cet article s’applique uniquement aux prises de courant situées dans les logements individuels :
a) Pour chaque logement individuel, au moins une prise de courant double doit être installée à l’extérieur de
façon à être facile d’accès du niveau du sol ou du sol fini pour l’utilisation d’appareils qui, nécessairement,
sont employés à l’extérieur.
b) Toute prise de courant d’un logement individuel, installée à l’extérieur et à moins de 2,5 m du niveau du
sol ou du sol fini doit être protégée par un disjoncteur différentiel de classe A .
c) Au moins une prise de courant double doit être installée pour chaque emplacement de voiture dans le
garage ou l’abri pour voitures d’un logement individuel.
26-726 Solution de rechange aux prises sectionnables et aux dérivations multifilaires dans les cuisines
(voir l’annexe B)
1. Malgré les articles 26-712 d) (iii) et 26-722 b), il est permis d’installer une prise double de configuration
5-20RA à la place de chaque prise sectionnable requise le long du mur de la surface de travail d’un comptoir de
cuisine si :
a) au moins deux dérivations sont fournies ;
b) le courant admissible des conducteurs de dérivation est d’au moins 20 A ;
c) le courant nominal du dispositif de protection contre les surintensités qui protège chaque dérivation est
de 20 A.
2. Pas plus de deux prises de courant doubles conformes au paragraphe 1. ne doivent être raccordées à une
dérivation de 20 A.
3. Des prises de courant adjacentes ne doivent pas être raccordées à la même dérivation.
4. Les dérivations de 20 A dont il est question au paragraphe 1. ne doivent alimenter aucune autre sortie.
a) un dispositif à plusieurs directions commandé manuellement et permettant la mise en circuit d’un seul
appareil à la fois ; ou
b) un dispositif automatique qui limite la charge totale à une valeur qui évite le fonctionnement des dispositifs
de protection contre les surintensités protégeant la dérivation.
2. Les appareils chauffants électriques et les appareils de cuisson électriques de caractéristiques nominales
supérieures à 1500 W doivent être commandés par un interrupteur indicateur ; il est permis que cet indicateur
soit placé dans le circuit ou sur l’appareil. Toutefois, si l’appareil :
a) a des caractéristiques nominales égales ou inférieures à 30 A, il est permis que l’interrupteur soit remplacé
par une fiche et une prise de courant ; et
b) renferme plusieurs éléments chauffants commandés chacun par un interrupteur, il n’est pas nécessaire
d’installer un interrupteur général.
3. En ce qui a trait à cet article, au moins deux appareils de cuisson encastrés doivent être considérés comme un
appareil.
26-748 Indicateurs sur les accessoires chauffants
Si des pots à colle, des fers à souder ou des accessoires chauffants susceptibles de toucher des matières
combustibles sont utilisés ailleurs que dans un logement, chaque accessoire :
a) ou groupe d’accessoires doit être muni d’un interrupteur-indicateur et d’une lampe témoin rouge ; ou
b) doit être muni d’un limiteur de température intégré. Dans ce cas, il est permis d’omettre la lampe témoin,
par dérogation en vertu de l’article 2-030.
26-750 Installation des chauffe-eau à accumulation
1. Les chauffe-eau électriques à accumulation, autres que ceux qui ont un réservoir ouvert à l’atmosphère, doivent
être commandés par un régulateur thermique et doivent aussi être munis d’une protection secondaire qui ouvre
le circuit d’alimentation si l’eau atteint une température de 96 EC.
2. Le régulateur thermique dont il est fait mention au paragraphe 1. doit régulariser la température de l’eau de
sorte qu’elle ne dépasse pas 90 EC.
3. Les chauffe-eau électriques à accumulation doivent être installés de façon que les raccords d’alimentation
électrique, les couvercles pour l’entretien et les indications de la plaque signalétique soient accessibles une fois
la construction terminée.
4. Chaque chauffe-eau électrique à accumulation doit être alimenté par une dérivation utilisée uniquement à
cette fin.
26-752 Lampes de séchage à rayons infrarouges
Les exigences suivantes s’appliquent à l’installation des lampes de séchage à rayons infrarouges :
a) les dérivations doivent être protégées selon la section 14 ;
b) il est permis d’utiliser les douilles pour lampes à culot moyen, de type porcelaine et interrupteur, ou d’un
autre type approuvé pour cet usage, avec des lampes pour au plus 300 W ;
c) on ne doit pas utiliser de douilles à coque filetée pour des lampes de puissance supérieure à 300 W, sauf si
ces douilles sont approuvées pour cet usage ;
d) dans les locaux industriels, il est permis que les douilles soient raccordées en série sur des circuits de plus
26
de 150 volts à la terre, à condition que des espacements suffisants, tenant compte de la tension la plus
élevée du circuit, soient maintenus.
26-754 Commande de ventilation pour les appareils de cuisson commerciaux
Si la ventilation d’un appareil de cuisson commercial est assurée par un ventilateur, la commande du moteur du
ventilateur doit être facile d’accès, à portée de l’appareil de cuisson et à l’extérieur du conduit ou de la hotte de
ventilation.
26-756 Appareils de chauffage par diélectrique et à induction
1. Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être conformes à la section 14, sauf dans le cas des
circuits alimentant un appareillage autre qu’un moteur ou une génératrice, il est permis que le courant nominal
ou le réglage d’un dispositif de protection contre les surintensités ne dépasse pas 200 % du courant admissible
des conducteurs de circuit.
2. Il doit y avoir un dispositif de sectionnement facile d’accès ayant un courant nominal conforme à la section 28
pour chaque génératrice ou groupe de génératrices en un seul emplacement.
3. Il est permis d’utiliser l’interrupteur d’un circuit d’alimentation comme dispositif de sectionnement si le circuit
n’alimente qu’une génératrice.
4. Les pièces métalliques à découvert non porteuses de courant de chaque pièce d’appareillage doivent être reliées
à un point de liaison commun qui doit être relié à la terre par le conducteur de continuité des masses.
26-758 Chauffe-eau à élément nu
1. Un chauffe-eau dont l’élément chauffant nu est immergé dans l’eau doit être :
a) alimenté par un réseau mis à la terre ;
b) relié en permanence à une dérivation qui n’alimente aucun autre appareillage ;
c) protégé par un disjoncteur différentiel de classe A.
2. Un chauffe-eau dont l’élément chauffant nu est immergé dans l’eau ne doit pas être placé à une distance
inférieure à 1,5 m du point d’utilisation de l’eau chauffée.
3. Un chauffe-eau dont l’élément chauffant nu est immergé dans l’eau doit être relié à la terre par continuité des
masses, conformément à la section 10.
Appareils de chauffage
26-800 Domaine d’application
Les articles 26-802 à 26-808 s’appliquent aux circuits d’alimentation nécessaires au fonctionnement et au contrôle
des appareils de chauffage non portatifs, qui utilisent un combustible solide, liquide ou gazeux.
26-802 Protection mécanique des conducteurs
Tous les conducteurs de circuit de dérivation et tous les conducteurs dérivés installés à moins de 1,5 m du plancher
doivent être adéquatement protégés contre l’endommagement mécanique.
26-804 Contrôles de sécurité des brûleurs à l’huile (voir l’annexe B)
Les contrôles de sécurité des brûleurs à l’huile doivent être installés conformément à la norme CSA C22.2 no 3.
26-806 Appareils de chauffage d’une puissance nominale égale ou inférieure à 400 000 Btu/h (voir
l’annexe B)
1. Sous réserve du paragraphe 3., toute l’énergie électrique nécessaire à un appareil de chauffage et à
l’appareillage connexe doit provenir d’une seule dérivation qui ne doit servir qu’à cet usage.
2. Aux termes de cet article, les pompes de circulation et autres appareillages semblables ne sont pas considérés
comme des appareillages connexes s’ils ne sont pas essentiels à un fonctionnement sûr de l’appareil de
chauffage.
3. Le paragraphe 1. ne vise pas les chauffe-eau à combustibles gazeux.
4. Il est permis de faire sur la dérivation les prises nécessaires pour alimenter les divers éléments de l’appareillage
connexe, à condition qu’il n’y ait aucune protection contre les surintensités dans le circuit d’un de ces éléments
de l’appareillage connexe dont le fonctionnement est essentiel à la bonne marche de l’appareil de chauffage,
sauf si l’appareillage de contrôle est conçu de façon à arrêter l’appareil de chauffage si un appareillage connexe
cesse de fonctionner par l’action d’un dispositif de protection contre les surintensités.
5. La dérivation doit être pourvue d’un dispositif de sectionnement approprié.
6. Il est permis que le dispositif de sectionnement soit un disjoncteur de dérivation au panneau de distribution à
condition que le panneau soit situé entre le générateur de chaleur et le point d’entrée du local où il est situé.
7. Si, à cause de l’emplacement inapproprié du disjoncteur de dérivation, un interrupteur séparé est exigé :
a) il ne doit pas être situé sur le générateur de chaleur ni à un endroit que l’on ne peut atteindre qu’en passant
près du générateur de chaleur ;
b) il doit être marqué pour indiquer l’appareil qu’il commande.
26-808 Appareils de chauffage d’une puissance nominale supérieure à 400 000 Btu/h
1. Toute l’énergie électrique destinée à l’appareil de chauffage et à l’appareillage connexe doit être obtenue d’une
seule artère ou dérivation qui ne doit servir qu’à cet usage.
2. On doit poser un dispositif de sectionnement approprié sur l’artère ou la dérivation.
Orgues à tuyaux
26-900 Installation des orgues à tuyaux fonctionnant à l’électricité
1. Si les moteurs des souffleries d’orgues sont éloignés de la console de l’orgue, une lampe témoin doit être située
sur la console de l’orgue.
2. Il doit y avoir une prise de courant dans la tribune de l’orgue pour faciliter l’emploi d’une lampe portative.
Pompes immergées
26-950 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette sous-section.
Pompe immergée. Motopompe dans laquelle l’appareillage électrique est scellé et prévu pour emploi
sous l’eau.
Pompe immergée pour puits profond. Pompe immergée conçue pour emploi dans la chemise d’un puits ou
d’un autre boîtier de protection semblable qui ne comporte pas de conduit pour la connexion électrique.
26-952 Généralités
Les pompes immergées doivent être installées conformément aux instructions du fabricant et à l’article 26-954
ou 26-956, selon le cas.
26-954 Installation des pompes immergées pour puits profonds
Les pompes installées dans des puits profonds doivent être conformes aux points suivants :
a) les conducteurs ou le câble d’alimentation entre la tête du puits et la pompe doivent :
(i) être des monoconducteurs de types RWU75, RWU90, TWU et TWU75 ou des ensembles torsadés
utilisant ces mêmes types et convenant pour des températures de moins 40 EC ; ou
(ii) être de types SOW, G, G-GC, W ou des câbles d’alimentation portatifs équivalents ;
b) les conducteurs ou le câble d’alimentation doivent être retenus de façon adéquate à des intervalles ne
dépassant pas 3 m au tuyau de décharge ;
c) la pose des conducteurs ou du câble d’alimentation à partir de la tête du puits jusqu’au tableau de
distribution principal doit être conforme à la section 12 ;
d) les pompes doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la section 10, sauf que
dans le cas de tuyaux de décharge métalliques continus allant de la pompe à la tête du puits, il est permis
que le conducteur de continuité des masses de l’appareillage se termine par un raccord au tuyau de
décharge à la tête du puits.
26-956 Pompes immergées installées dans des lacs, rivières et ruisseaux
1. Sous réserve du paragraphe 2., les pompes immergées installées dans des lacs, rivières et ruisseaux ou autres,
doivent être conformes aux points suivants :
a) la tension qui alimente la pompe immergée ne doit pas dépasser 150 volts à la terre ;
b) le moteur de la pompe doit être relié à la terre par continuité des masses au moyen d’un conducteur :
(i) de grosseur conforme à l’article 10-814,
(ii) faisant partie intégrante du câble d’alimentation, ou placé dans la même enveloppe protectrice que les
26
conducteurs d’alimentation, si l’on utilise des monoconducteurs ;
(iii) ayant le même type d’isolant que les conducteurs d’alimentation ;
(iv) qui se termine à proximité du point d’alimentation des conducteurs de la dérivation ;
c) le câblage de la pompe doit :
(i) être du type RWU75, RWU90, TWU ou TWU75 ou un monoconducteur équivalent, ou encore un
ensemble torsadé, et convenir à des températures de moins 40 EC. Il doit, de plus, être installé dans un
tuyau d’eau en plastique ou dans un conduit rigide en PVC ; ou
(ii) être du type SOW, G, G-GC, W ou un câble d’alimentation équivalent ;
d) la dérivation qui alimente la pompe immergée doit être protégée par un disjoncteur différentiel réglé pour
déclencher au courant le plus bas possible afin de ne pas gêner le fonctionnement normal de la pompe.
Toutefois, le disjoncteur ne doit en aucun cas être réglé pour déclencher à plus de 10 mA en moins de
2,7 s ;
e) l’amenée des conducteurs ou des câbles d’alimentation jusqu’au tableau de distribution principal à partir
d’une installation extérieure, au-dessus ou au-dessous du sol, doit se faire conformément à la section 12.
2. Les pompes immergées fonctionnant à des tensions supérieures à 150 volts à la terre, mais ne dépassant pas
5,5 kV, ne peuvent être installées dans des lacs, rivières et ruisseaux, à moins que l’article 2-030 n’autorise une
dérogation, et :
a) l’installation électrique doit être entretenue par un personnel d’entretien en électricité qualifié ;
b) la zone entourant la pompe immergée doit être rendue inaccessible au public au moyen de clôtures, de
coffrages, ou par son isolement et porter une mise en garde appropriée.
Généralités
28-010 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section.
Coefficient de surcharge. Multiplicateur qui, s’il est appliqué à la puissance nominale en horsepower d’un
moteur c.a., au courant nominal de l’armature d’un moteur c.c., ou à la puissance nominale de sortie d’une
génératrice, indique une charge admissible qui peut être portée de façon continue à la tension et à la fréquence
nominales.
Courant nominal à rotor bloqué. Courant nominal marqué sur l’appareillage électrique ou, s’il n’est pas
marqué, qui doit être considéré égal à six fois le courant nominal à pleine charge indiqué sur la plaque signalétique
de l’appareillage ou au tableau 44 ou 45 selon le cas.
Courant nominal de charge d’un motocompresseur frigorifique hermétique. Valeur marquée sur un
motocompresseur hermétique conçu pour utilisation s’il y a lieu d’établir le câblage, la protection et la commande
de l’unité.
Moteur à service non continu. Moteur dont les caractéristiques nominales sont décrites à la section 0, aux
définitions des termes service temporaire, service intermittent, service périodique et service variable.
Motocompresseur frigorifique hermétique. Groupe compresseur dans lequel le compresseur et le moteur
sont enclos dans un même carter sans arbre externe ni boîte d’étanchéité, ou dans lequel le moteur est enclos dans
un carter solidaire de celui du compresseur, afin que l’enroulement du moteur fonctionne dans une atmosphère
frigorigène.
Service
Service continu. Application où un moteur peut fonctionner continuellement sous charge dans des
conditions normales ou anormales.
Service non continu. Application où l’appareil qu’entraîne un moteur présente les caractéristiques
décrites à la section 0, aux définitions des termes service temporaire, service intermittent, service périodique et
service variable.
28-012 Protection mécanique
Les pièces sous tension à découvert des moteurs et des contrôleurs fonctionnant à au moins 50 V entre les bornes
doivent être protégées au moyen d’un boîtier ou situées dans un emplacement approprié de façon à éviter tout
contact accidentel. Toutefois, il est permis que les moteurs fixes, ayant des commutateurs, collecteurs et balais
situés à l’intérieur des limites des supports d’extrémité de moteurs et non électriquement raccordés à des circuits
d’alimentation fonctionnant à une tension dépassant 150 volts à la terre, comportent des pièces sous tension à
découvert.
28-014 Méthodes de protection mécanique 28
Les méthodes de protection mécanique des moteurs comportant des pièces sous tension à découvert sont les
suivantes :
a) installation dans une pièce ou armoire accessible aux personnes autorisées seulement ;
b) installation sur un balcon, une galerie ou une plate-forme approprié dont la hauteur et la disposition sont
telles que seules des personnes qualifiées puissent y avoir accès ;
c) installation à une hauteur d’au moins 2,5 m au-dessus du plancher ; ou
d) installation de garde-fous si le moteur fonctionne à au plus 750 V.
28-016 Ventilation
1. Dans le voisinage des moteurs, il doit y avoir une ventilation efficace afin que l’air ambiant ne puisse atteindre
une température supérieure à 40 EC pour les moteurs d’au moins 1 hp et supérieure à 30 EC pour les moteurs de
moins de 1 hp.
2. Malgré le paragraphe 1., les moteurs appropriés à l’utilisation dans des températures ambiantes supérieures
doivent porter une indication précisant les températures dans lesquelles ils doivent fonctionner.
3. Dans les emplacements où de la poussière ou des particules libres peuvent s’accumuler sur les moteurs ou à
l’intérieur de ceux-ci en quantité suffisante pour nuire à leur ventilation ou à leur refroidissement et, de ce fait,
causer des températures dangereuses, on doit utiliser des types appropriés de moteurs fermés ne surchauffant
pas dans de telles conditions.
Câblage et conducteurs
28-100 Moteurs fixes (voir l’annexe B)
Le câblage pour les moteurs fixes doit être conforme aux exigences pertinentes des sections 12 et 36.
28-102 Moteurs portatifs
Pour le raccordement de moteurs portatifs, un cordon souple d’une qualité égale ou supérieure au type S est permis,
sauf si le moteur est intégré à un appareil par le fabricant.
) 28-104 Courant admissible et température nominale des isolants des conducteurs d’alimentation des moteurs
1. Les conducteurs d’alimentation pénétrant dans la boîte de raccord d’un moteur doivent avoir un isolant dont la
température nominale est égale ou supérieure à celle exigée au tableau 37, à moins que le moteur ne soit
marqué autrement et que le courant admissible ne soit établi en fonction d’une température nominale de
l’isolant des conducteurs de 75 EC, sauf pour les moteurs de classe A seulement pour lesquels il est permis que
le courant admissible soit établi en fonction d’une température nominale de l’isolant de 90 EC quand du fil de
90 EC est utilisé comme conducteur de circuit au moteur.
2. Si le tableau 37 exige un isolant dont la température nominale est supérieure à 75 EC, les conducteurs
d’alimentation du moteur doivent avoir une longueur d’au moins 1,2 m et se terminer à un endroit situé à au
moins 600 mm de toute partie du moteur. Toutefois, pour les moteurs d’une puissance nominale d’au moins
100 hp, les extrémités de ces conducteurs doivent se trouver à une distance d’au moins 1,2 m de toute partie du
moteur.
3. Pour des températures ambiantes supérieures à 30 EC, la température nominale de l’isolant des conducteurs
d’alimentation doit être accrue d’une valeur au moins égale à la différence entre la température ambiante et
30 EC.
28-106 Conducteurs, moteurs individuels
1. Les conducteurs de dérivation alimentant un moteur utilisé en service continu doivent avoir un courant
admissible d’au moins 125 % du courant nominal à pleine charge du moteur.
2. Les conducteurs de dérivation alimentant un moteur utilisé en service non continu doivent avoir un courant
admissible non inférieur à la valeur du courant obtenue par la multiplication du courant nominal à pleine charge
du moteur par le pourcentage pertinent du tableau 27 pour le service visé ou, s’il s’agit de moteurs à service
variable, on peut utiliser un pourcentage inférieur à celui spécifié au tableau 27, par dérogation en vertu de
l’article 2-030.
3. Les conducteurs dérivés alimentant des moteurs individuels à partir d’un seul jeu de dispositifs de protection
contre les surintensités d’une dérivation, alimentant au moins deux moteurs, doivent avoir un courant
admissible au moins égal à celui des conducteurs de dérivation. Toutefois, si les conducteurs dérivés mesurent
moins de 7,5 m de longueur, ils peuvent être de grosseur conforme au paragraphe 1. ou 2., à condition que le
courant admissible ainsi déterminé ne soit pas inférieur au 1/3 du courant admissible des conducteurs de
dérivation.
28-108 Conducteurs, au moins deux moteurs
1. Les conducteurs alimentant un groupe d’au moins deux moteurs doivent avoir un courant admissible non
inférieur :
a) à 125 % du courant nominal à pleine charge du moteur ayant le courant nominal à pleine charge le plus
élevé, plus les courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs du groupe, si tous les moteurs
du groupe sont utilisés en service continu ;
b) au total des courants calculés, déterminé conformément à l’article 28-106 2. pour chaque moteur, si tous
les moteurs du groupe sont utilisés en service non continu ; ou
c) au total de ce qui suit, si le groupe est constitué d’au moins deux moteurs utilisés en services continu et non
continu :
(i) 125 % du courant du moteur utilisé en service continu, ayant le courant nominal à pleine charge le plus
élevé ;
(ii) les courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs utilisés en service continu ;
(iii) le courant calculé déterminé conformément à l’article 28-106 2. pour les moteurs utilisés en service
non continu.
2. Si un circuit de moteur est muni d’un verrouillage propre à empêcher tous les moteurs de fonctionner
simultanément, il est permis de déterminer la grosseur des conducteurs alimentant le groupe pour le moteur ou
groupe de moteurs fonctionnant en même temps et dont le courant nominal est le plus élevé comme il est
déterminé au paragraphe 1.
) 3. Il est permis d’appliquer des facteurs de demande, si la nature de la charge de moteur justifie la réduction
du courant admissible du conducteur à un courant admissible inférieur à celui spécifié au paragraphe 1.,
à condition :
a) que le courant admissible des conducteurs soit suffisant pour supporter la charge maximale d’utilisation ;
b) que le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités de ces moteurs
soit conforme à l’article 28-204 4.
28-110 Conducteurs d’artère
1. Si une artère alimente à la fois des charges de moteurs et d’autres charges, le courant admissible des
conducteurs doit être déterminé conformément aux articles 28-106 et 28-108 et tenir également compte des
exigences des autres charges.
2. Le courant admissible d’un conducteur dérivé à partir d’une artère jusqu’à un seul jeu de dispositifs de
protection contre les surintensités protégeant une dérivation de moteur ne doit pas être inférieur à celui de
l’artère. Toutefois, il est permis de calculer le courant admissible du conducteur dérivé conformément aux
articles 28-106 et 28-108, si le conducteur dérivé :
a) ne mesure pas plus de 3 m de longueur et est enfermé dans du métal ; ou
b) ne mesure pas plus de 7,5 m de longueur, a un courant admissible au moins égal au 1/3 de celui de l’artère
et est protégé convenablement contre les dommages mécaniques.
28-112 Conducteurs secondaires
1. Les conducteurs qui relient les secondaires de moteurs à rotor bobiné à leurs contrôleurs doivent avoir un
courant admissible non inférieur :
a) à 125 % du courant nominal secondaire à pleine charge des moteurs utilisés en service continu ; ou
b) au pourcentage du tableau 27, appliqué au courant secondaire à pleine charge des moteurs utilisés en
service non continu.
2. Les courants admissibles du conducteur reliant les résistances secondaires à leurs contrôleurs ne doivent pas
être inférieurs à ceux qui sont déterminés en appliquant le pourcentage approprié du tableau 28 au courant
maximal que ces dispositifs doivent supporter.
B) jusqu’à un maximum de 300 % du courant nominal à pleine charge du moteur pour les fusibles
ayant un courant nominal de 601 à 6000 A ;
(ii) d’un fusible temporisé, jusqu’à un maximum de 225 % du courant nominal à pleine charge du moteur ;
ou
(iii) d’un disjoncteur de temporisation inverse :
A) jusqu’à un maximum de 400 % du courant nominal à pleine charge du moteur pour les
disjoncteurs ayant un courant nominal d’au plus 100 A ; ou
B) jusqu’à un maximum de 300 % du courant nominal à pleine charge du moteur pour les
disjoncteurs ayant un courant nominal supérieur à 100 A ;
e) si le dispositif de protection contre les surintensités est un disjoncteur thermomagnétique dont les réglages
de déclenchement instantané sont distincts, le réglage de déclenchement instantané ne doit pas être
supérieur à celui spécifié à l’article 28-210 ;
f) si une dérivation alimente au moins deux moteurs, le courant nominal ou le réglage du dispositif de
protection contre les surintensités ne doit pas dépasser la valeur maximale permise par l’article 28-206.
28-202 Protection de l’appareillage contre les surintensités
Si les caractéristiques et le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection des dérivations sont spécifiés
sur le marquage de l’appareillage de commande des moteurs, ils doivent être respectés, malgré de courants
nominaux ou de réglages supérieurs permis par l’article 28-200.
28-204 Protection des artères contre les surintensités
1. Si une artère alimente exclusivement des dérivations de moteur, le courant nominal ou le réglage du dispositif
de protection contre les surintensités de l’artère ne doit pas dépasser la valeur maximale obtenue en déterminant
d’abord le courant nominal maximal ou le réglage maximal du dispositif de protection contre les surintensités
permis par l’article 28-200 pour le moteur pouvant être muni des dispositifs de protection contre les
surintensités ayant le courant nominal le plus élevé, parmi tous les moteurs alimentés par l’artère, et en y
ajoutant la somme des courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs qui fonctionneront en
même temps.
2. Si une artère alimente un groupe de moteurs dont au moins deux doivent démarrer simultanément et si le
courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités de l’artère, calculé d’après le
paragraphe 1., n’est pas assez élevé pour permettre le démarrage de ces moteurs, il est permis d’augmenter le
courant nominal ou le réglage de ces dispositifs jusqu’à un maximum ne dépassant pas le courant nominal
permis pour un moteur seul ayant un courant nominal à pleine charge non inférieur à la somme des courants
nominaux à pleine charge du plus grand nombre de moteurs qui démarrent en même temps. Toutefois,
le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne doit pas dépasser 300 %
du courant admissible des conducteurs de l’artère.
3. Si une artère alimente d’autres charges, en plus d’une ou de plusieurs dérivations de moteur, la protection
contre les surintensités requise doit être déterminée en calculant la protection contre les surintensités nécessaire
pour les circuits de moteur et en y ajoutant les exigences des autres charges alimentées par l’artère.
4. Si un facteur de demande a été appliqué suivant l’article 28-108 3., le courant nominal ou le réglage du ou des
dispositifs de protection contre les surintensités protégeant une artère ne doit pas dépasser le courant admissible
de l’artère, sauf si l’article 14-104 et le tableau 13 l’autorisent.
28-206 Groupement des moteurs sur une même dérivation
Il est permis de grouper au moins deux moteurs sous la protection d’un seul jeu de dispositifs de protection contre
les surintensités d’une dérivation ayant un courant nominal ou un réglage calculé conformément à
l’article 28-204 1., si la protection est conforme à l’une des dispositions suivantes :
a) le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne dépasse pas 15 A ;
b) la protection est fournie à l’appareillage de commande des moteurs en s’assurant que le courant nominal ou
le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités de la dérivation correspond :
(i) à des valeurs ne dépassant pas celles qui sont marquées sur l’appareillage de commande de celui des
moteurs du groupe dont la puissance est la plus faible, comme étant adéquates pour la protection de cet
appareillage de commande ; ou
(ii) à défaut de tels marquages, à des valeurs ne dépassant pas 400 % du courant à pleine charge du moteur
dont la puissance est la plus faible ;
b) s’ils sont intégrés au moteur, être sensibles au courant de ce dernier ou au courant et à la température du
moteur, à condition que ces dispositifs protègent les conducteurs du circuit, l’appareillage de commande
aussi bien que le moteur.
2. Les fusibles utilisés comme protection distincte contre les surcharges des moteurs doivent être des fusibles
temporisés, du type prescrit à l’article 14-200.
28-304 Nombre et emplacement des dispositifs de protection contre les surcharges (voir l’annexe B)
1. À moins d’exigences contraires, les dispositions suivantes déterminent le nombre et l’emplacement des
dispositifs de protection sensibles au courant :
a) si l’on utilise des fusibles, il doit y avoir un dispositif par conducteur non mis à la terre ; ou
b) si l’on utilise des dispositifs autres que des fusibles, leur nombre et leur emplacement doivent être
déterminés à l’aide du tableau 25.
2. À moins d’une dérogation en vertu de l’article 2-030, si on utilise des dispositifs sensibles au courant pour la
protection contre les surcharges des moteurs triphasés, ces dispositifs doivent être composés de trois éléments
sensibles au courant et il est permis qu’ils soient :
a) raccordés directement aux conducteurs de circuit du moteur, conformément au paragraphe 1. ; ou
b) alimentés par deux ou trois transformateurs de courant et raccordés de façon à protéger les trois phases.
) 28-306 Courant nominal ou choix de déclenchement des dispositifs de protection contre les surcharges
(voir l’annexe B)
1. Les dispositifs de protection contre les surcharges sensibles au courant du moteur, s’ils sont de type fixe,
doivent avoir un courant nominal ou être choisis ou, dans le cas des types réglables, doivent être réglés pour
déclencher aux pourcentages suivants sans les dépasser :
a) 125 % du courant nominal à pleine charge d’un moteur dont le coefficient de surcharge est marqué à au
moins 1,15 ; ou
b) 115 % du courant nominal à pleine charge d’un moteur dont le coefficient de surcharge n’est pas marqué,
ou si le coefficient de surcharge marqué est inférieur à 1,15.
2. Si un dispositif de protection contre les surcharges du moteur est raccordé de manière à ne pas transporter
le courant total désigné sur la plaque signalétique du moteur, comme pour le démarrage en triangle étoile,
le pourcentage du courant de la plaque signalétique du moteur s’appliquant à la sélection ou au réglage du
dispositif de protection contre les surcharges doit être clairement marqué sur le démarreur du moteur ou indiqué
dans le tableau de choix de protection contre les surcharges du fabricant.
28-308 Protection non obligatoire contre les surcharges
Les dispositifs de protection contre les surcharges ne sont pas requis pour les moteurs conformes à l’un ou l’autre
des cas suivants :
a) un moteur à démarrage manuel d’une puissance d’au plus 1 hp, surveillé continuellement durant sa marche
et raccordé à une dérivation ayant une protection contre les surintensités dont le courant nominal ou le
réglage est d’au plus 15 A, ou raccordé à une dérivation individuelle ayant une protection contre les
surintensités, tel qu’il est prescrit au tableau 29, s’il est possible de déterminer facilement, du poste de
commande, que le moteur est en marche ;
b) un moteur construit de façon à ne pouvoir être surchargé ;
c) un moteur dont les exigences de fonctionnement sont telles qu’il est impossible d’obtenir une protection
adéquate contre les surcharges ;
d) un moteur à démarrage automatique d’une puissance d’au plus 1 hp, faisant partie d’un ensemble muni
d’autres commandes de sécurité destinées à protéger le moteur de l’endommagement dû à un courant de
rotor bloqué, et portant une plaque signalétique placée de façon à être bien en vue après l’installation,
indiquant que le moteur est ainsi protégé.
28-310 Shuntage des dispositifs de protection contre les surcharges au cours du démarrage
Il est permis de shunter ou d’enlever du circuit les dispositifs de protection contre les surcharges pendant la période
de démarrage, à condition que le dispositif au moyen duquel la protection est shuntée ou enlevée ne puisse
demeurer en position de démarrage et que le dispositif de protection contre les surintensités soit dans le circuit du
moteur au cours de la période de démarrage.
Commande
28-500 Commandes obligatoires
1. Sous réserve du paragraphe 3., chaque moteur doit être muni d’un démarreur ou d’un contrôleur de démarrage et
d’arrêt d’une puissance en horsepower au moins égale à la puissance nominale du moteur auquel il est raccordé.
2. Il n’est pas nécessaire qu’un contrôleur de moteur ouvre le circuit de tous les conducteurs non mis à la terre
d’un moteur, à moins de servir aussi de dispositif de sectionnement.
3. Le démarreur ou le contrôleur de moteur mentionnés au paragraphe 1. ne sont pas obligatoires pour les types de 28
moteurs qui suivent :
a) un moteur portatif monophasé d’une puissance nominale d’au plus 1/3 hp raccordé au moyen d’une prise
de courant et d’une fiche convenant à au plus 15 A, à 125 V ;
b) un moteur commandé par un interrupteur manuel tout usage conforme à l’article 14-510, ayant une
intensité nominale d’au moins 125 % du courant nominal à pleine charge du moteur ;
c) un moteur portatif c.a. ou c.c. bifilaire, ayant une puissance nominale d’au plus 1/3 hp à 125 V, commandé
par un interrupteur unipolaire pour circuit de moteur marqué en horsepower ;
d) il est permis qu’un seul contrôleur, spécifiquement approuvé pour cet usage, actionne au moins deux
moteurs qui doivent fonctionner ensemble ; ou
e) pour un moteur dont le contrôleur est spécifiquement approuvé pour être utilisé avec le moteur qu’il
commande, il n’est pas nécessaire qu’il soit marqué en horsepower.
Dispositifs de sectionnement
28-600 Dispositifs de sectionnement obligatoires
1. Sous réserve des paragraphes 2. et 3., il doit y avoir un dispositif de sectionnement distinct pour :
a) chaque dérivation de moteur ;
b) chaque démarreur ou contrôleur de moteur ;
c) chaque moteur.
2. Il est permis d’utiliser un seul dispositif de sectionnement pour plus d’une fonction décrite au paragraphe 1.
3. Il est permis d’utiliser un seul dispositif de sectionnement pour au moins deux moteurs, et pour leur
appareillage de démarrage et de commande, groupés sur une même dérivation.
28-602 Types de dispositifs de sectionnement et leurs caractéristiques nominales (voir l’annexe B)
1. Le dispositif de sectionnement d’une dérivation de moteur doit être soit :
a) un interrupteur manuel de circuit de moteur avec ou sans fusible, conforme à l’article 14-010 b), et qui a
une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du moteur qu’il commande ;
b) un interrupteur ou un disjoncteur sous boîtier moulé, conforme à l’article 14-010 b), et qui a un courant
nominal au moins égal à 115 % du courant nominal à pleine charge du moteur qu’il commande ;
c) un disjoncteur à déclenchement instantané conforme aux articles 14-010 b) et 28-210 ;
d) un dispositif équivalent qui ouvre simultanément tous les conducteurs non mis à la terre de la dérivation et
qui peut établir et couper sans danger le courant de rotor bloqué de la charge raccordée ;
e) un seul fusible bouchon pour une dérivation ayant un conducteur mis à la terre alimentant un moteur c.c.
ou monophasé bifilaire dont la puissance nominale est d’au plus 1/3 hp, à condition d’être utilisé seulement
comme dispositif d’isolement et non pour couper le courant ; ou
f) le dispositif débrochable d’un démarreur de moteur haute tension, ou le contrôleur de type débrochable
conforme à l’article 14-010 b), à condition d’être utilisé seulement comme dispositif d’isolement et non
pour couper le courant.
2. Un dispositif de sectionnement desservant un groupe de moteurs sur une seule dérivation doit avoir :
a) un courant nominal au moins égal à 115 % du courant nominal à pleine charge du plus gros moteur du
groupe plus la somme des courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs du groupe pouvant
fonctionner en même temps ;
b) une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du plus gros moteur du groupe, si l’on utilise
un interrupteur de circuit de moteur.
3. Le dispositif de sectionnement d’un moteur, d’un démarreur ou d’un contrôleur de moteur doit être conforme
au paragraphe 1., sauf :
a) qu’il est permis qu’un interrupteur d’isolement ou un interrupteur tout usage utilisé comme interrupteur
d’isolement, s’il est verrouillable en position ouverte, porte un marquage conforme à l’article 26-100 2. et a
un courant nominal au moins égal à 115 % du courant admissible à pleine charge du moteur qu’il
commande, soit utilisé comme dispositif de sectionnement pour un moteur ou un démarreur de moteur :
(i) d’une puissance nominale supérieure à 100 hp s’il fonctionne sur un courant triphasé ; ou
(ii) d’une puissance nominale supérieure à 50 hp s’il fonctionne sur un courant autre que le courant
triphasé ;
) b) qu’il est permis qu’un type de démarreur actionné manuellement et agissant directement sur les
conducteurs du circuit d’alimentation portant le marquage *Convient comme dispositif de sectionnement
de moteur+ soit utilisé à la fois comme démarreur et comme dispositif de sectionnement pour :
(i) un moteur seul, à condition qu’il ait une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du
moteur seul qu’il commande ; ou
(ii) un groupe de moteurs, à condition qu’il ait une puissance nominale en horsepower au moins égale à
celle du plus gros moteur du groupe et un courant nominal au moins égal à 115 % du courant nominal
à pleine charge du plus gros moteur du groupe plus la somme des courants à pleine charge de tous les
autres moteurs du groupe pouvant fonctionner en même temps ;
c) qu’il est permis, pour un moteur portatif et son appareillage de démarrage et de commande, qu’une fiche de
raccordement soit utilisée comme dispositif de sectionnement du moteur à condition que :
(i) la fiche de raccordement et la prise de courant aient un courant nominal au moins égal au courant
admissible du plus petit conducteur permis pour la dérivation du moteur ou la prise dans laquelle ils
sont raccordés et utilisés seulement comme dispositifs d’isolement et non pour couper le courant ; ou
(ii) la fiche de raccordement et la prise de courant soient utilisées comme le permet l’article 28-500 3. ;
d) qu’il est permis que le dispositif débrochable d’un démarreur haute tension, ou le contrôleur de type
débrochable, soit utilisé comme dispositif de sectionnement pour le moteur ou le contrôleur, à condition
qu’il soit utilisé seulement comme dispositif d’isolement et non pour couper le courant ;
e) qu’il est permis d’utiliser, comme dispositif de sectionnement pour un moteur monophasé, un interrupteur
manuel c.a. tout usage, conforme à l’article 14-510, ayant un courant nominal au moins égal à 125 % du
courant pleine charge du moteur et dont la puissance nominale n’a pas à être en horsepower ;
f) qu’il est permis d’utiliser un interrupteur d’un circuit de moteur protégé ou non par un fusible comme
dispositif de sectionnement pour un groupe de moteurs desservis par un seul circuit, et il n’est pas
nécessaire qu’il ait des caractéristiques nominales supérieures à celles qui sont requises pour recevoir le
courant nominal du fusible exigé pour l’interrupteur à fusible, à condition qu’il ait :
(i) une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du plus gros moteur du groupe ;
(ii) un courant nominal au moins égal à 115 % du courant à pleine charge du plus gros moteur du groupe
plus la somme des courants à pleine charge de tous les autres moteurs du groupe pouvant fonctionner
4.
en même temps.
Les dispositifs de sectionnement ne doivent pas être actionnés électriquement, que ce soit par commande à
28
distance ou automatiquement.
28-604 Emplacement des dispositifs de sectionnement
1. Le dispositif de sectionnement de la dérivation du moteur décrit à l’article 28-602 1. a), b), c) et d) doit :
a) être situé au centre de distribution qui est le point d’origine de la dérivation du moteur ;
b) s’il est destiné à être le seul dispositif de sectionnement pour une dérivation de moteur, un moteur et un
contrôleur ou un démarreur, il doit aussi :
(i) être situé conformément au paragraphe 3., ou
(ii) pouvoir être verrouillé dans la position ouverte par un dispositif de verrouillage approuvé pour
l’utilisation et porter une étiquette sur laquelle la charge ou les charges raccordées sont décrites de
façon claire.
2. Le dispositif de sectionnement de la dérivation du moteur décrit à l’article 28-602 1. f) doit être situé
conformément au paragraphe 3.
b) le courant nominal ou le réglage des autres dispositifs de protection contre les surcharges, tels que les
fusibles, ne doit pas dépasser 125 % du courant sous charge nominale indiqué sur le motocompresseur ;
c) il est permis que les ensembles approuvés comportant un ou plusieurs motocompresseurs avec ou sans
autres charges combinées comportent une protection contre les surcharges.
28-712 Appareillage de commande
1. L’appareillage utilisé pour la commande de motocompresseurs doit avoir :
a) un courant nominal marqué ou une valeur de courant nominal à rotor bloqué équivalente, au moins égal à
celui du motocompresseur qu’il commande ;
b) un courant nominal marqué ou une valeur de courant nominal à pleine charge équivalente, au moins égal
au courant sous charge nominale du motocompresseur qu’il commande.
2. Sous tous les autres rapports, l’appareillage de commande des motocompresseurs doit être conforme aux
articles 28-500, 28-502 et 28-506.
28-714 Dispositifs de sectionnement
1. Le dispositif de sectionnement desservant un motocompresseur doit avoir :
a) un courant nominal en service continu d’au moins 115 % du courant sous charge nominale du
motocompresseur ;
b) un pouvoir de rupture ou une valeur de courant nominal de rotor bloqué équivalente, déterminé suivant
l’article 28-704, au moins égal au courant nominal de rotor bloqué du motocompresseur.
2. Si un dispositif de sectionnement est utilisé pour un ou plusieurs motocompresseurs en même temps que pour
d’autres charges, il doit avoir :
a) un courant nominal en service continu d’au moins 115 % du courant sous charge nominale du moteur ou
du motocompresseur ayant la valeur de courant sous charge nominale la plus élevée plus la somme des
courants sous charge nominale et des courants à pleine charge de toutes les autres charges pouvant
fonctionner en même temps ;
b) un pouvoir de rupture ou une valeur de courant nominal de rotor bloqué équivalente, déterminé suivant
l’article 28-704, au moins égal au courant nominal de rotor bloqué du moteur ou du motocompresseur
ayant le courant nominal de rotor bloqué le plus élevé ou l’équivalent, plus la somme des courants
nominaux à pleine charge de toutes les autres charges pouvant fonctionner en même temps.
courant à pleine charge le plus élevé de tout schéma d’enroulement desservi par ce conducteur, sauf si le
dispositif de protection contre les surintensités exigé au paragraphe 1. lui assure une protection adéquate.
3. Malgré les paragraphes 1. et 2., si le moteur est un moteur à démarrage par enroulement partiel, il est permis de
protéger les deux enroulements par un seul jeu de dispositifs de protection contre les surintensités du côté
alimentation du contrôleur et, si l’on utilise un fusible temporisé, il est permis que son courant nominal soit
d’au plus 150 % du courant nominal à pleine charge.
28-808 Protection contre les surcharges
1. Chaque enroulement ou arrangement doit être muni d’une protection contre les surcharges conforme aux
articles 28-300 à 28-310, ayant un courant nominal ou un réglage à 125 % au plus du courant nominal à pleine
charge de l’enroulement ou de l’arrangement ainsi protégé.
2. Pour un moteur à démarrage par enroulement partiel, des dispositifs de protection contre les surcharges
distincts ne sont pas requis sur chaque enroulement, si ces dispositifs de protection contre les surcharges :
a) se trouvent dans le circuit alimentant l’enroulement utilisé pour le démarrage ;
b) sont agencés de façon à ouvrir le circuit des deux enroulements au moment d’une surcharge ;
c) sont choisis conformément à la recommandation des fabricants d’appareillages ou de moteurs.
28-810 Commandes
Chaque moteur à enroulements multiples ou moteur à démarrage par enroulement partiel doit être muni d’un
appareillage conforme aux articles 28-500, 28-502 et 28-506 pour son démarrage et sa commande. Toutefois :
a) le contrôleur doit être spécifiquement approuvé pour être utilisé avec le moteur qu’il commande ;
b) si un appareillage de commande distinct est utilisé pour chaque enroulement ou schéma d’enroulement, les
contrôleurs individuels doivent avoir une puissance nominale en horsepower (ou courant de rotor bloqué)
au moins égale à celle qui est exigée pour l’enroulement ou le schéma d’enroulement qu’il commande. Si
c’est nécessaire, un système de verrouillage doit être installé de façon à éviter le fonctionnement simultané
des contrôleurs non prévus pour un tel usage ; ou
c) l’appareillage de démarrage et de commande de chaque enroulement primaire d’un moteur à démarrage par
enroulement partiel doit avoir une puissance nominale en horsepower (ou courant de rotor bloqué) au
moins égale à celle qui est indiquée sur le moteur, à moins d’être spécifiquement approuvé pour être utilisé
avec ce moteur.
28-812 Dispositifs de sectionnement
Chaque moteur à enroulements multiples et son appareillage de commande doivent être munis d’un dispositif de
sectionnement conforme aux articles 28-600 à 28-604. Toutefois, aux fins de l’article 28-602, la puissance
nominale en horsepower ou le courant de rotor bloqué d’un moteur doit être celui de l’enroulement ou du schéma
d’enroulement ayant la plus grande valeur en horsepower (ou courant de rotor bloqué) et le courant nominal à
pleine charge du moteur doit être celui de l’enroulement ou du schéma d’enroulement ayant le courant nominal à
pleine charge le plus élevé.
28
Généralités
) 30-100 Généralités
Les articles 30-100 à 30-110 énoncent des exigences générales applicables :
a) à l’installation de luminaires, de douilles de lampes, de lampes à incandescence et de lampes à décharge
électrique ;
b) au câblage et à l’appareillage électrique s’y rapportant.
) 30-102 Tension
1. La tension des dérivations ne doit pas dépasser 150 V à la terre dans les logements.
2. La tension des dérivations ne doit pas dépasser une tension nominale de réseau de 347/600 V dans les locaux
autres que les logements.
3. Malgré le paragraphe 2., pour l’alimentation des luminaires, il est permis d’utiliser du câble sous gaine non
métallique, à condition que sa température nominale soit de 90 EC.
) 30-312 Abat-jour et boîtiers combustibles (voir l’annexe G)
Un espace d’air suffisant doit être assuré entre une lampe et son abat-jour ou le boîtier combustible installé sur les
luminaires.
30-314 Hauteur minimale
1. Si un luminaire ou une douille de lampe à montage rigide est placé à moins de 2,1 m au-dessus du plancher et
peut être facile d’accès, le luminaire ou la douille de lampe doit être soustrait à l’endommagement mécanique
au moyen d’un protecteur ou par son emplacement.
2. Il est permis d’utiliser une lampe ou un luminaire à descente souple courte au lieu du luminaire à montage
rigide du paragraphe 1.
30-316 Luminaires exposés à des ballons, des rondelles ou autres
Si des luminaires installés dans des gymnases ou autres endroits semblables sont susceptibles d’être atteints par des
ballons, des rondelles ou autres, les lampes doivent être protégées par :
a) un réflecteur métallique approprié ;
b) un grillage métallique ; ou
c) une boîte en verre armé ou en matière plastique appropriée.
30-318 Interrupteurs pour socles
Les interrupteurs pour socles ne doivent être fixés que sur des luminaires et socles comportant des disques
défonçables convenablement construits et situés pour recevoir ces interrupteurs. Ils peuvent aussi être situés dans la
chaîne.
30-320 Luminaires dans des emplacements humides ou mouillés
1. Les luminaires installés dans des emplacements humides ou mouillés doivent être approuvés pour de tels
emplacements et être marqués comme tels.
2. Il est permis que les luminaires convenant à l’emploi dans des emplacements mouillés soient également utilisés
dans des emplacements humides.
30-322 Appareillage d’éclairage dans des emplacements humides ou près de métal mis à la terre (voir
l’annexe B)
1. Si des douilles de lampes ou luminaires sont installés dans des emplacements humides, ou à moins de 2,5 m
verticalement, ou 1,5 m horizontalement de cuves de lavage, appareils sanitaires, tuyaux de vapeur, autres
ouvrages métalliques mis à la terre ou surfaces mises à la terre, les douilles de lampes ou les luminaires doivent
être commandés par un interrupteur mural, sauf exceptions prévues au paragraphe 2.
) 2. Il est permis que les douilles de lampe qui sont montées sur des boîtes de sortie et qui sont marquées pour
utilisation dans des emplacements humides ainsi que les luminaires qui sont marqués pour utilisation dans des
emplacements mouillés et qui comportent un interrupteur intégré soient installés selon le paragraphe 1.
3. Tous les interrupteurs de commande de douilles de lampe ou de luminaires mentionnés aux paragraphes 1.
et 2., y compris les interrupteurs muraux, doivent être placés de façon à être hors d’atteinte d’une personne se
trouvant dans une baignoire ou sous une douche.
) 30-324 Luminaires complètement fermés munis d’un joint d’étanchéité
Les luminaires pour lampes à incandescence complètement fermés, munis d’un joint d’étanchéité, ne doivent pas
être montés sur un plafond combustible à moins d’être marqués comme convenant à cet usage. 30
Câblage de l’appareillage d’éclairage
30-400 Câblage des luminaires
Tous les fils électriques posés sur ou dans les luminaires doivent être :
a) bien disposés, sans qu’il y ait encombrement de fils ;
b) non exposés à l’endommagement mécanique ;
c) agencés de façon à ne pas être soumis à des températures supérieures à celles pour lesquelles ils ont
été conçus.
2. Sous réserve du paragraphe 3., tout escalier de quatre contremarches ou plus d’un logement doit avoir un
éclairage comportant au moins un luminaire, commandé par des interrupteurs muraux à trois plots placés au
haut et au bas de l’escalier.
3. Dans le cas d’un escalier qui mène à un sous-sol ne comportant pas de salle finie ou ne donnant pas sur une
entrée extérieure ou sur un garage incorporé et ne desservant pas plus d’un logement, il est permis que
l’éclairage de l’escalier soit commandé par un interrupteur unipolaire placé au haut de l’escalier.
) 30-506 Sous-sol (voir l’annexe G)
1. Un luminaire doit être installé pour chaque tranche d’au plus 30 m2 de superficie de plancher dans un sous-sol
non fini.
2. Le luminaire prescrit au paragraphe 1. qui est le plus proche de l’escalier doit être commandé par un
interrupteur mural situé au haut de l’escalier.
) 30-508 Chambres d’entreposage (voir l’annexe G)
Un luminaire doit être installé dans chaque chambre d’entreposage.
) 30-510 Garages et abris pour voitures (voir l’annexe G)
l. Un luminaire doit être installé dans tout garage ou abri pour voitures en annexe, intégré ou détaché.
2. Sous réserve du paragraphe 3., les luminaires prescrits au paragraphe 1. doivent être commandés par un
interrupteur mural situé près de la baie de porte.
3. Si le luminaire prescrit au paragraphe 1. est monté au plafond au-dessus d’un endroit normalement occupé par
une voiture en stationnement ou monté au mur, il est permis d’utiliser un luminaire avec interrupteur intégré
accessible à un adulte de taille moyenne.
4. Si un abri pour voitures est éclairé par un luminaire situé à l’entrée d’un logement, un éclairage supplémentaire
pour l’abri n’est pas exigé.
Douilles de lampes
30-600 Caractéristiques nominales des douilles pour lampes à incandescence
On ne doit pas utiliser des douilles pour lampes à culot goliath avec des lampes à incandescence de plus
de 1500 W.
30-602 Raccordement des douilles de lampes
Le conducteur repéré, le cas échéant, doit être raccordé à la coque filetée de la douille de lampe.
30-604 Douilles de lampes avec interrupteurs utilisés sur des circuits non repérés
Si des douilles de lampes munies d’interrupteurs sont raccordées à des circuits bifilaires non repérés, dérivés de
conducteurs non mis à la terre de circuits multifilaires, il faut que ces interrupteurs coupent simultanément les deux
conducteurs du circuit.
30-606 Douilles de lampes avec interrupteurs à tirette
Sur les douilles de lampes munies d’interrupteurs à tirette, le mécanisme de commande de l’interrupteur doit être
constitué de :
a) corde en matière isolante ;
b) corde en matière isolante ou chaîne à maillons en matière isolante reliée à une chaîne métallique aussi près
que possible du point où la chaîne émerge du boîtier ; ou
c) chaîne métallique sans maillon en matière isolante, à condition que la douille soit approuvée comme
n’exigeant pas de maillon en matière isolante. 30
30-608 Douilles de lampes dans les emplacements mouillés ou humides
Dans les emplacements mouillés ou humides, on doit utiliser des douilles de lampes à l’épreuve des intempéries.
30-610 Lampes suspendues
1. Si des douilles de lampes suspendues, ayant des fils fixés en permanence, sont utilisées avec un câblage autre
que celui en guirlande, elles doivent être suspendues par des conducteurs de suspension individuels et toronnés,
ayant un isolant de caoutchouc ou thermoplastique. Ces conducteurs doivent être raccordés directement aux
conducteurs du circuit, mais doivent être supportés indépendamment de ceux-ci.
2. Si des conducteurs de suspension à isolant thermoplastique sont utilisés dans des emplacements où ils peuvent
être soumis à des températures inférieures à B10 EC, ils doivent être d’un type approuvé pour cet usage.
3. Si des conducteurs de suspension alimentent les coques filetées de douilles pour lampes à culot moyen ou
goliath, ils ne doivent pas être de grosseur inférieure à 14 AWG.
4. Si des conducteurs de suspension alimentent des douilles pour lampes à culot de type intermédiaire ou
candélabre, autres que ceux qui sont approuvés pour l’éclairage d’arbres de Noël et l’éclairage décoratif, ils ne
doivent pas être de grosseur inférieure à 18 AWG.
5. Si les conducteurs de suspension ont plus de 900 mm de longueur, on doit les torsader.
) 2. L’intensité totale de tous les luminaires branchés sur une dérivation d’éclairage ne doit pas dépasser 80 % de
la protection de cette dérivation contre les surintensités.
3. On ne peut installer dans une canalisation non métallique plus de 16 m de câble provenant d’un transformateur.
4. Les conducteurs doivent être installés conformément à la section 34.
30-816 Charge des transformateurs
Les lampes branchées sur un transformateur ne doivent pas lui imposer une surtension continue du fait de leur
longueur ou autres caractéristiques.
30-818 Fixation des lampes
1. La fixation des lampes fonctionnant à une tension supérieure à 1000 V doit être conforme à la section 34.
2. Les lampes ne doivent pas être installées où elles sont exposées à l’endommagement mécanique.
30-820 Bornes et douilles de lampes
1. Les pièces à déplacer au cours du remplacement des lampes doivent être munies de charnières ou fixées d’une
autre façon sécuritaire.
2. Les bornes et douilles de lampes doivent être conçues de façon à ne laisser à découvert qu’un minimum de
pièces nues sous tension, au cours du remplacement des lampes.
3. Il n’est pas nécessaire, en vertu du paragraphe 2., que les bornes et douilles de lampes assurent une protection
contre les chocs statiques, au cours du remplacement des lampes, puisque ce travail est confié à des personnes
qualifiées.
30-822 Marquage
Tout luminaire, ainsi que tout circuit secondaire d’un tube ayant plus de 1000 V à circuit ouvert, doit être clairement
et lisiblement marqué de ce qui suit, en caractères d’au moins 25 mm de hauteur *ATTENTION ... V+. La tension
nominale à circuit ouvert doit être inscrite en chiffres entre les deux mots.
b) les conducteurs et les pièces sous tension sont à une distance d’au moins 1 m de l’échelle ou des échelons ;
c) des protecteurs sont installés entre le conducteur ou les pièces sous tension, ou les deux et l’échelle,
de manière à éviter à la personne qui grimpe, le risque de contact avec des pièces sous tension.
2. Les conducteurs installés à l’intérieur de poteaux doivent être soutenus de façon à en empêcher
l’endommagement à l’intérieur du poteau et surtout la réduire la tension mécanique à leur sortie.
3. Si des conducteurs, câbles ou conducteurs de mise à la terre verticaux sont situés à moins de 2,5 m d’un
emplacement accessible aux personnes non autorisées, il faut les recouvrir d’une enveloppe qui leur assure une
protection mécanique.
4. Pour les conducteurs de mise à la terre de parafoudres placés sur poteaux de bois, l’enveloppe mentionnée au
paragraphe 3. doit être une moulure de bois ou d’un autre matériau isolant assurant une protection mécanique
équivalente.
30-1008 Dispositifs de sectionnement sur chaque poteau
Malgré l’article 14-202, un dispositif de sectionnement n’est pas requis à proximité d’un porte-fusible sur
conducteur utilisé à chaque poteau si :
a) le porte-fusible est du type résistant aux intempéries et à pouvoir de coupure sous charge ;
b) le nombre maximal de porte-fusible à un poteau est de deux dans les réseaux monophasés et de trois dans
les réseaux triphasés ;
c) la conception et le câblage du porte-fusible sont tels que toutes les pièces à découvert sont retenues par le
côté charge du porte-fusible lorsqu’il est ouvert ;
d) la charge est raccordée entre le conducteur sous tension et le conducteur repéré.
) 30-1010 Protection contre les surintensités des dérivations à la tête des poteaux
Malgré l’article 30-104, les dérivations à la tête des poteaux peuvent être munies d’une protection contre les
surintensités ayant un courant nominal ou un réglage non supérieur à 100 A.
30-1012 Câblage des dérivations à la tête des poteaux
Le câblage des dérivations à la tête des poteaux, à l’exception des conducteurs fournis avec les projecteurs auxquels
ils sont raccordés, doit :
a) être en câble sous gaine de plomb ou, pour utilisation dans des conduits rigides, être en conducteurs avec
isolant de caoutchouc ou thermoplastique, résistant à l’humidité ;
b) être en câble à isolant minéral ou sous gaine d’aluminium ; ou
c) par dérogation en vertu de l’article 2-030, être un câblage à découvert, isolé ou non, à condition :
(i) que le câblage soit fixé à des isolateurs appropriés ;
(ii) que le câblage soit commandé par un interrupteur qui peut être bloqué dans la position ouverte ;
(iii) que le poteau soit muni d’une affiche bien en vue qui interdit d’y grimper si l’interrupteur n’est pas
dans la position ouverte.
30-1014 Joints
1. Il est permis de réaliser des prises ou joints exposés sur le câblage à découvert à la tête d’un poteau, à condition
que leur isolant soit équivalent à celui des conducteurs qu’ils assemblent.
2. Aucun joint ne doit être dissimulé à l’intérieur d’un conduit.
30-1016 Emplacement des transformateurs
L’emplacement des transformateurs doit être conforme aux dispositions suivantes :
a) s’ils sont montés sur des poteaux de projecteurs, toutes les parties sous tension doivent être protégées en
conformité avec l’article 30-1006 ;
b) s’ils sont montés sur poteaux, la partie inférieure du transformateur doit être à une hauteur d’au moins 5 m
de tout emplacement accessible à des personnes non autorisées ;
c) s’ils sont placés au sol sur des plates-formes, ils doivent être complètement enfermés, de façon à être
inaccessibles aux personnes non autorisées. Sinon, il faut les entourer d’une clôture de protection
conforme aux articles 26-300 à 26-324.
30-1018 Protection des transformateurs contre les surintensités
La protection des transformateurs contre les surintensités doit être assurée conformément à la section 26.
30-1102 Conducteurs
Les conducteurs doivent être en cuivre toronné, d’une grosseur au moins égale à 12 AWG. En outre, ils doivent
être :
a) d’un type pour câblage à découvert et à l’épreuve des intempéries, selon le tableau 19 ;
b) d’un type à isolant de caoutchouc pour un câblage à découvert et à l’épreuve des intempéries, selon le
tableau 19, si les douilles de lampes sont d’un type qui perfore l’enveloppe pour établir le contact avec les
conducteurs ; ou
c) d’un type à isolant de caoutchouc résistant à l’humidité pour un câblage à découvert et à l’épreuve des
intempéries, selon le tableau 19, s’ils sont câblés ensemble et utilisés avec des câbles de suspension.
30-1104 Usage d’isolateurs
1. Il faut que les conducteurs soient bien fixés à des isolateurs à chaque extrémité, s’il n’y a pas de câbles de
suspension, ou à des points de support intermédiaires, s’il y a des câbles de suspension.
2. Les isolateurs aux extrémités des câbles doivent être de type tendeur, sauf si ces conducteurs sont soutenus par
des câbles de suspension.
3. On ne doit pas employer des boutons fendus.
30-1106 Hauteur des conducteurs
Les conducteurs alimentant les luminaires dans les parcs de stationnement, les parcs d’autos d’occasion, les
établissements avec service à l’auto et autres emplacements commerciaux analogues doivent être maintenus de
façon que ces conducteurs ou la partie inférieure des lampes qu’ils alimentent, en choisissant le moins élevé des
deux, aient, en tout point, une hauteur libre verticale d’au moins 4 m au-dessus du sol nivelé. S’il y a une entrée ou
voie de circulation, cette hauteur libre verticale ne doit pas être inférieure à 5 m.
30-1108 Espacement entre des conducteurs et des matières combustibles
Les conducteurs et douilles de lampes doivent être espacés d’au moins 1 m de toute matière combustible, sauf pour
les conducteurs de dérivation au point de raccordement aux bâtiments ou aux poteaux.
30-1110 Espacement des conducteurs
Les conducteurs doivent être maintenus espacés d’au moins 300 mm les uns des autres au moyen de séparateurs
isolants installés à des intervalles d’au plus 4,5 m, sauf si les conducteurs sont fixés à des câbles de suspension et
supportés par ces derniers.
30-1112 Douilles de lampes
1. Les douilles de lampes doivent être à l’épreuve des intempéries.
2. Les douilles de lampes doivent être d’un type :
a) avec conducteurs fixés en permanence ; ou
b) dont les bornes perforent l’isolant pour établir le contact avec les conducteurs.
3. Les connexions aux conducteurs de raccordement du circuit des douilles de lampes avec conducteurs fixés en
permanence doivent être décalées si des conducteurs câblés sont utilisés.
) 30-1114 Protection des douilles de lampes
Malgré l’article 30-104, il est permis de relier les douilles de lampes à une dérivation protégée par un dispositif de
protection contre les surintensités ayant un courant nominal ou un réglage ne dépassant pas 30 A, si ces douilles
sont :
a) pour lampes à incandescence ;
b) sans interrupteur ;
c) d’une puissance nominale d’au moins 660 W.
30-1116 Utilisation de câbles de suspension
1. On doit utiliser des câbles de suspension pour supporter les conducteurs :
a) si des douilles de lampes à conducteurs de raccordement fixés en permanence sont utilisées et si la portée
dépasse 12 m ;
b) dans tous les cas où des douilles de lampes avec bornes qui perforent l’isolant du conducteur sont utilisées.
2. Les câbles de suspension doivent être bien fixés à chaque extrémité et doivent être mis à la terre selon la
section 10.
3. Les conducteurs doivent être fixés aux câbles de suspension de façon permanente.
2. Dans le cas des systèmes de câblage non métalliques, on doit installer un conducteur de continuité des masses,
de grosseur conforme à l’article 10-814 1., dans chaque câble.
32-106 Surveillance électrique
Le raccordement des conducteurs à des bornes doubles et les joints à des conducteurs doubles doivent se faire
individuellement à chaque borne ou fil de raccord.
32-108 Alimentation de courant
1. Un réseau avertisseur d’incendie doit être alimenté par un circuit distinct raccordé aussi près que possible, sans
déroger aux autres exigences de ce code :
a) aux bornes du côté charge du coffret de branchement ;
b) aux bornes du secondaire du transformateur, si la transformation est nécessaire pour fournir la tension
d’utilisation requise par le réseau avertisseur d’incendie ; ou
c) aux bornes du commutateur où le réseau avertisseur d’incendie reçoit une alimentation de secours d’une
source d’énergie de secours qui alimente aussi un autre appareillage électrique.
2. Les dispositifs de protection contre les surintensités et les dispositifs de sectionnement du circuit distinct
alimentant un réseau avertisseur d’incendie doivent être clairement identifiés de façon permanente, évidente et
lisible par les mots *Alimentation d’un réseau avertisseur d’incendie+, et les dispositifs de sectionnement
doivent être de couleur rouge et verrouillables en position *marche+.
32-110 Installation d’avertisseurs de fumée dans les logements (voir les annexes B et G)
Les exigences suivantes s’appliquent à l’installation des avertisseurs de fumée dans les logements :
) a) l’avertisseur de fumée doit être alimenté à partir d’un circuit d’éclairage ou d’un circuit qui alimente une
combinaison de luminaires et de prises de courant. Il ne doit jamais être installé :
(i) dans un endroit interdit par les articles 26-720 à 26-724 ; ou
(ii) dans un circuit protégé par un disjoncteur différentiel ou anti-arcs ;
b) il ne doit y avoir aucun dispositif de sectionnement entre l’avertisseur de fumée et le dispositif de
protection contre les surintensités de la dérivation ;
c) le câblage de l’avertisseur de fumée, y compris le raccordement à d’autres appareils et au matériel connexe,
doit être conforme aux articles 32-100 et 32-102 ;
d) malgré le sous-paragraphe c), si l’alimentation pour le raccordement d’avertisseurs de fumée et du matériel
connexe provient d’un circuit de classe 2, il est permis d’utiliser un câblage pour circuits de classe 2 dans
les constructions combustibles, à condition que les conducteurs soient installés conformément aux
articles 12-506 à 12-524.
Pompes à incendie
) 32-200 Conducteurs (voir l’annexe G)
Les conducteurs qui relient une pompe à incendie à une alimentation électrique de secours doivent être en cuivre et
le courant admissible doit être au moins égal à :
a) 125 % du courant à pleine charge du moteur, si un moteur individuel est fourni avec la pompe à incendie ;
b) 125 % de la somme des courants à pleine charge de la pompe à incendie, de la pompe régulatrice de type
jockey et des charges auxiliaires de la pompe à incendie si au moins deux moteurs sont fournis avec la
pompe à incendie.
32-202 Méthode de câblage (voir les annexes B et G)
Tous les conducteurs de l’appareillage d’une pompe à incendie doivent être :
a) installés dans une canalisation métallique complètement fermée ; ou
b) incorporés à un câble muni d’une armure ou d’une gaine métallique et d’un type figurant au tableau 19 ; 32
) c) placés dans un conduit rigide non métallique noyé dans au moins 50 mm de maçonnerie ou de béton coulé
ou installé sous terre ; ou
) d) placés dans un tube électrique non métallique noyé dans au moins 50 mm de maçonnerie ou de béton
coulé.
) 32-204 Coffret de branchement des pompes à incendie (voir l’annexe G)
1. Il est permis d’utiliser un coffret de branchement distinct avec une pompe à incendie.
2. Malgré l’article 6-102 2., il est permis d’installer le coffret de branchement de la pompe à incendie à distance
des autres coffrets.
3. Le coffret de branchement d’une pompe à incendie doit porter un marquage permanent, lisible, bien en vue qui
indique qu’il s’agit de l’alimentation de la pompe à incendie.
) 32-206 Commutateur (voir l’annexe G)
1. Si un commutateur électrique installé sur place est utilisé pour alimenter la pompe à incendie en cas d’urgence,
le commutateur doit
a) être situé dans un compartiment cloisonné du contrôleur de la pompe à incendie ou dans un boîtier distinct
adjacent au contrôleur ;
b) porter un marquage permanent, lisible, bien en vue qui indique qu’il s’agit du commutateur automatique de
la pompe à incendie ;
c) être approuvé pour utilisation avec une pompe à incendie.
2. Si plus d’une pompe à incendie est pourvue d’une alimentation d’urgence, décrite au paragraphe 1.,
un commutateur distinct doit être fourni pour chaque pompe à incendie.
) 32-208 Protection contre les surintensités (voir l’annexe G)
1. Il est permis de choisir le courant nominal ou le réglage du dispositif de protection contre les surintensités des
branchements, artères et dérivations de façon à permettre au circuit de porter de façon continue le courant à
rotor bloqué du ou des moteurs plus le courant nominal de l’appareillage connexe. En outre, il est permis de
choisir ou de régler les caractéristiques de déclenchement instantané en cas de court-circuit au courant de
charge minimal de l’appareillage connexe sur le circuit, plus 12 fois le courant à pleine charge du ou des
moteurs.
2. Si le courant à rotor bloqué n’est pas indiqué sur le moteur, on considère que 600 % du courant nominal du
moteur est le courant à rotor bloqué.
) 32-210 Protection contre la surcharge et la surchauffe (voir l’annexe G)
Les conducteurs de la dérivation, les conducteurs de commande ou l’appareillage d’une pompe à incendie ne
doivent pas nécessiter de protection contre la surcharge ou la surchauffe et doivent pouvoir être protégés par le ou
les dispositifs de protection contre les surintensités de la dérivation du moteur.
) 32-212 Disjoncteur différentiel (voir l’annexe G)
Il est interdit d’installer un disjoncteur différentiel dans le circuit d’une pompe à incendie.
Exigences générales
34-100 Dispositif de sectionnement
Toutes les installations d’éclairage de contour et les enseignes autres que celles de type portatif doivent être munies
d’un dispositif de sectionnement qui doit :
a) couper tous les conducteurs non mis à la terre ;
b) convenir aux conditions d’installation comme, par exemple, les intempéries ;
c) faire partie intégrante de l’enseigne ou de l’éclairage de contour ou être visible et à moins de 9 m de
l’installation d’éclairage de contour et ou de l’enseigne ;
d) pouvoir être verrouillé en position ouverte s’il n’est pas visible ou s’il est à plus de 9 m de l’enseigne.
34-102 Caractéristiques nominales des dispositifs de sectionnement et des dispositifs de commande
Les interrupteurs, les clignoteurs et dispositifs semblables utilisés pour la commande des alimentations d’éclairage
au néon, des transformateurs et des ballasts doivent être d’un type approuvé pour cet usage ou avoir des
caractéristiques nominales de courant non inférieures au double de celles de l’alimentation d’éclairage au néon, des
transformateurs ou des ballasts.
34-104 Protection thermique
Des ballasts protégés thermiquement sont obligatoires pour les enseignes ou les éclairages de contour utilisant des
lampes fluorescentes, sauf si les ballasts sont de type à simple réactance.
34-106 Emplacement
1. Les enseignes et les systèmes d’éclairage de contour doivent être situés de manière :
a) qu’aucune personne y travaillant ne soit susceptible d’entrer en contact avec les conducteurs aériens ;
b) qu’aucune partie de l’enseigne ni de l’éclairage de contour ni de son support ne puisse gêner le travail
normal sur les lignes publiques d’électricité ou de télécommunications définies par le service public ;
c) qu’aucune partie de l’enseigne ni de l’éclairage de contour ni de son support ne soit suffisamment proche
des conducteurs aériens pour constituer un danger ;
d) qu’aucune partie de l’enseigne ni de l’éclairage de contour, autre que son support, ne soit à moins de 2,2 m
du sol nivelé. 34
2. Malgré le sous-paragraphe 1. d), il est permis que les enseignes autoportantes, les enseignes intérieures et
l’éclairage de contour, y compris les installations dans les vitrines et endroits semblables soient montés avec
des éléments électriques situés à moins de 2,2 m du sol nivelé s’ils sont approuvés pour l’emplacement ou si
une protection mécanique est assurée afin d’empêcher les personnes ou les véhicules d’entrer en contact avec
les éléments électriques de l’enseigne.
34-108 Supports
1. Tout poteau, mât, montant ou autre dispositif conçu comme support et utilisé comme canalisation électrique
doit être approuvé pour cet usage.
2. Si les dispositifs dont il est question au paragraphe 1. servent au support mécanique uniquement, ils doivent
être jugés appropriés.
34-110 Continuité des masses
1. Sous réserve des paragraphes 2. et 3. toutes les pièces conductrices normalement isolées des pièces sous tension
d’une enseigne ou d’une installation d’éclairage de contour de même que l’appareillage non électrique sur
lequel est montée l’enseigne doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la
section 10.
2. Il n’est pas nécessaire d’assurer la continuité des masses des petites pièces métalliques n’ayant aucune
dimension supérieure à 50 mm, peu susceptibles d’être mises sous tension et à au moins 19 mm d’un tube au
néon.
3. Il n’est pas nécessaire d’assurer la continuité des masses des liens métalliques servant à fixer les tubes au néon
à leur support.
34-112 Protection mécanique des conducteurs d’enseignes
Les conducteurs qui traversent la surface ou des parois d’enseignes doivent être protégés, à leur point d’entrée ou de
sortie, par des manchons incombustibles et résistants à l’humidité.
34-114 Porte-fusibles et clignoteurs
Les porte-fusibles, les clignoteurs et autres doivent être placés dans un boîtier électrique approprié à moins qu’ils ne
fassent partie d’un ensemble approuvé et être accessibles sans avoir à retirer aucun obstacle ni à démonter
l’enseigne.
Boîtiers
34-200 Boîtiers (voir l’annexe B)
Les alimentations d’éclairage au néon, les boîtiers de transformateurs, d’interrupteurs, de minuteries, de relais,
de relais séquentiels et d’autres dispositifs semblables doivent être placés dans un boîtier électrique approprié à
moins qu’ils ne fassent partie d’un ensemble approuvé.
34-202 Protection mécanique des parties non isolées
Les portes ou couvercles accessibles à des personnes non autorisées et donnant accès aux parties non isolées
d’enseignes ou d’éclairage de contour doivent être munis d’interrupteurs coupant l’alimentation primaire au
moment de l’ouverture de ces portes ou couvercles, ou ils doivent être fixés de façon qu’aucun outil ordinaire
ne puisse les ouvrir.
2. Les alimentations d’éclairage au néon installées dans des emplacements mouillés doivent être d’un type pour
emplacements mouillés.
3. Les alimentations d’éclairage au néon installées dans le corps ou le boîtier d’une enseigne, ou dans un boîtier
distinct, doivent être d’un type pour emplacements mouillés ou humides.
4. Les alimentations d’éclairage au néon installées dans un emplacement où elles sont protégées par un bâtiment
contre toute exposition directe à l’eau ou aux intempéries doivent être d’un type pour emplacements mouillés
ou humides.
34-306 Installation des alimentations d’éclairage au néon
1. Les alimentations d’éclairage au néon doivent être installées à des endroits où elles demeurent accessibles et
peuvent être enlevées et remplacées.
2. Si l’endroit en question est un grenier, une cloison ou autre lieu semblable, il doit y avoir une porte d’accès
d’au moins 900 x 600 mm ainsi qu’un passage d’au moins 900 mm de hauteur x 600 mm de largeur muni d’une
passerelle permanente adéquate d’au moins 300 mm de largeur à partir du point d’entrée jusqu’à chaque
composant.
3. Les alimentations d’éclairage au néon doivent être assujetties de façon rigide au boîtier dans lequel elles sont
logées, de manière à empêcher toute rotation, et le boîtier doit être lui-même fixé de façon rigide à des éléments
de charpente.
34-308 Protection des alimentations d’éclairage au néon contre les surintensités
1. Chaque alimentation d’éclairage au néon doit être protégée par un dispositif de protection contre les
surintensités d’au plus 30 A. Toutefois, il est possible de protéger au moins deux alimentations d’éclairage au
néon au moyen d’un seul dispositif de protection contre les surintensités si la charge ne dépasse pas la valeur
indiquée à l’article 8-104.
2. Si des dispositifs supplémentaires de protection contre les surintensités sont utilisés pour la protection
individuelle des alimentations d’éclairage au néon dans les enseignes, ils peuvent être placés à l’intérieur ou à
l’extérieur de l’enseigne.
3. Si les dispositifs de protection contre les surintensités des alimentations d’éclairage au néon ne sont pas à l’abri,
ils doivent être de type à l’épreuve des intempéries.
34-310 Raccordement à une sortie haute tension
Les sorties haute tension des alimentations d’éclairage au néon ne doivent pas être raccordées en parallèle ni en
série avec la sortie de n’importe quelle autre alimentation d’éclairage au néon.
Méthode de câblage
34-400 Câblage haute tension
1. Les câbles haute tension doivent être installés :
a) dans les boîtiers des alimentations d’éclairage au néon ;
b) dans les boîtiers des enseignes ;
c) dans un conduit métallique flexible de grosseur nominale 16 (½ po) ou plus gros ;
d) dans un conduit flexible non métallique ;
e) dans un conduit rigide ;
f) exception faite des moulures et des tubes électriques non métalliques, dans tout autre type de canalisation
approuvé pour l’utilisation.
2. Malgré l’article 12-1302 3. c), il est permis d’installer des câbles haute tension dans un conduit flexible étanche
aux liquides de grosseur nominale 16 (½ po) ou plus gros avec connecteurs compatibles, en longueurs égales ou
inférieures aux valeurs permises à l’article 34-404.
3. Dans le cas d’une enseigne à connexion au centre de l’enroulement, les câbles entre l’extrémité des tubes au
néon et la connexion au centre de l’enroulement de l’alimentation d’éclairage au néon doivent être des câbles
haute tension convenant à la tension maximale dans le circuit de sortie. 34
4. Les câbles haute tension ne doivent pas être pliés de façon à former une courbe trop prononcée et la courbe doit
avoir un rayon au moins égal aux valeurs indiquées au tableau 15.
5. Dans le cas de câbles haute tension installés sous conduit non métallique, l’espacement entre le conduit et toute
matière conductrice ou combustible doit être :
a) d’au moins 38 mm pour toute installation dont la fréquence de fonctionnement est d’au plus 100 Hz ; ou
b) d’au moins 44 mm pour toute installation dont la fréquence de fonctionnement dépasse 100 Hz.
6. Si un câble utilisé pour le câblage haute tension d’une enseigne ou d'un appareillage d'éclairage de contour est à
découvert, ce câble doit être placé sous gaine de type GTO jusqu’à un point situé au moins 50 mm à l’intérieur
de la canalisation, et être éloigné d’au moins 38 mm de toute matière conductrice ou combustible.
7. Le câblage secondaire pour enseignes ou éclairage de contour câblés à pied d’Éuvre doit avoir une section au
moins égale à 18 AWG.
8. Il n’est permis de placer qu’un seul conducteur haute tension dans un même conduit.
9. Si un câble haute tension entre dans un conduit ou en émerge dans un emplacement mouillé ou humide, le point
de pénétration doit être étanche à l’eau.
34-402 Câbles haute tension dans des vitrines et emplacements similaires
Si des câbles haute tension utilisés pour des enseignes sont suspendus librement dans l’air et s’ils ne sont pas posés
dans des canalisations, comme dans des vitrines ou autres emplacements similaires, ils doivent :
a) être placés dans un manchon pour câble de type GTO approuvé ;
b) être à l’écart des matières combustibles et conductrices d’au moins 38 mm ;
c) être situés de façon à ne pas être exposés à l’endommagement mécanique ;
d) ne pas être utilisés comme support d’une partie de l’enseigne.
34-404 Longueur de câble haute tension à l’extérieur des alimentations d’éclairage au néon
1. La longueur totale de câble haute tension entre la borne haute tension de l’alimentation d’éclairage au néon et le
premier tube au néon :
a) ne doit pas dépasser 6 m si le câble est placé dans une canalisation métallique ;
b) ne doit pas dépasser 16 m si le câble est placé dans une canalisation non métallique.
2. Les autres sections de câble haute tension d’un circuit alimentant un tube au néon doivent être aussi courtes que
possible.
34-406 Raccordement des câbles haute tension
Le raccordement des câbles haute tension au tube néon doit être inaccessible aux personnes non autorisées et être
effectué au moyen :
a) d’une prise d’électrode approuvée pour l’emplacement ;
b) d’un raccord direct au tube néon dans un boîtier approuvé pour l’emplacement si :
(i) l’isolant de tous les conducteurs se prolonge sur au moins 100 mm au-delà de la canalisation, dans des
emplacements humides ou mouillés ; ou
(ii) l’isolant de tous les conducteurs se prolonge sur au moins 65 mm au-delà de la canalisation, dans des
emplacements secs.
34-408 Continuité des masses des pièces métalliques et des boîtiers métalliques des électrodes
1. Si un conduit métallique flexible ou un conduit métallique flexible étanche au liquides sert à enfermer la
portion du câble haute tension comprise entre une prise d’électrode et une alimentation d’éclairage au néon ou
entre deux prises d’électrode différentes, il est permis que le conduit serve à assurer la continuité des masses de
la ou des prises d’électrode, pourvu que ce conduit aboutisse à un connecteur permettant d’assurer une
connexion de continuité des masses efficace.
2. Si un conduit non métallique sert à enfermer des câbles haute tension, le conducteur de continuité des masses
exigé pour relier à la terre les prises d’électrode, les pièces métalliques d’une enseigne ou tout autre élément
métallique sur lequel l’enseigne est montée doit être :
a) installé à l’extérieur du conduit non métallique ;
b) de grosseur non inférieure à 12 AWG.
a) il doit y avoir bien en vue un schéma uniligne, permanent et lisible, que l’on peut apercevoir du dispositif
de commutation, illustrant clairement les dispositifs de verrouillage, les dispositifs d’isolement et toutes les
sources de tension de l’installation dans des conditions normales ou d’urgence y compris tous les
dispositifs installés dans chaque cellule. Le marquage sur le dispositif de commutation doit faire référence
au schéma ;
b) des mises en garde permanentes et lisibles doivent être installées sur les panneaux ou couvercles qui
permettent l’accès aux pièces sous tension. Ces mises en garde doivent indiquer qu’il est dangereux de
retirer les panneaux et couvercles si l’appareil est sous tension ;
c) si un panneau permet d’atteindre des pièces que seul le distributeur d’électricité peut mettre hors tension ou
isoler, la mise en garde doit indiquer que seul le distributeur d’électricité peut avoir accès à ces pièces ou
que l’autorisation du distributeur d’électricité est requise ;
d) malgré le sous-paragraphe a), si l’appareillage consiste en une seule cellule individuelle ou un seul poste
sous boîtier métallique qui ne contient qu’un seul ensemble de dispositifs de commutation haute tension,
les schémas ne sont pas exigés.
Câblage
) 36-100 Conducteurs (voir l’annexe B)
1. Les conducteurs nus ou les conducteurs isolés qui ne sont pas contenus dans une enveloppe métallique mise à la
terre doivent être utilisés uniquement :
a) à l’extérieur ;
b) dans des chambres d’appareillage électrique, construites conformément aux articles 26-350 à 26-356 ;
c) dans des chemins de câbles, conformément au sous-paragraphe 2. d) ; ou
d) dans des chambres contenant de l’appareillage électrique auxquelles seules les personnes autorisées ont
accès.
2. Sous réserve des sous-paragraphes 1. b), c) et d), les conducteurs utilisés à l’intérieur ou installés à l’extérieur
sur des bâtiments, doivent être :
a) installés dans un conduit métallique ;
) b) installé dans un tube électrique métallique ;
c) une barre blindée ;
d) des câbles sous gaine métallique ininterrompue, sous armure de fils d’acier, ou sous armure du type
réticulaire ; ou
e) des câbles pour chemins de câbles de type TC installés dans des chemins de câbles, conformément à
l’article 12-2202.
3. Les câbles de type TC haute tension ne doivent pas être installés dans le même chemin de câbles que les
conducteurs basse tension, sauf si les câbles TC haute tension sont séparés des conducteurs basse tension par un
écran de tôle d’au moins 1,34 mm d’épaisseur (16 MSG).
) 4. L’emplacement des conducteurs noyés ou encastrés dans le béton ou la maçonnerie doit être indiqué par des
repères permanents placés dans les murs, les plafonds et les planchers à intervalles d’au plus 3 m.
5. Si les enveloppes sont conductrices, les conducteurs doivent être suffisamment dénudés à partir des bornes, afin
d’éviter toute fuite de courant.
6. La résistance mécanique des conducteurs de branchement ne doit pas être inférieure à celle d’un fil de cuivre
étiré à froid de grosseur 6 AWG.
36-102 Rayons de courbure
Les rayons minimaux de courbure pour la mise en place permanente de câbles, mesurés à l’intérieur de la courbe,
doivent être conformes au tableau 15.
36-104 Protection des conducteurs avec isolant thermodurci au moyen d’un blindage (voir l’annexe B)
1. Sous réserve des paragraphes 2., 3. et 4., un blindage est nécessaire sur l’isolant thermodurci de chaque
conducteur raccordé à des circuits dont la tension est supérieure à 2000 V entre les phases et installé en
permanence avec ou sans enveloppe en fibre ou en matière non métallique.
2. Les conducteurs avec isolant thermodurci, installés dans des canalisations souterraines ou enfouis directement
dans le sol, n’ont pas à être blindés si la tension entre les phases du circuit ne dépasse pas 3000 V, à condition
que l’isolant ou, le cas échéant, l’enveloppe non métallique soit d’un type résistant à l’ozone et à la décharge.
3. Les conducteurs avec isolant thermodurci, dont la tension entre les phases du circuit ne dépasse pas 5000 V, qui
sont installés sur des isolateurs et reliés ensemble dans des salles contenant de l’appareillage électrique, dans
des chambres d’appareillage électrique, dans des cabines métalliques de coupure et autres emplacements
analogues secs en permanence, ne nécessitent pas de blindage si la longueur des conducteurs ne dépasse
pas 15 m.
4. Il n’est pas nécessaire de protéger au moyen d’un blindage les conducteurs avec isolant thermodurci qui sont :
a) destinés à être exploités à au plus 5000 V entre les phases ;
b) destinés à un service permanent et installés en vue de ce service ;
c) fournis soit sous forme de câbles monoconducteurs, soit sous forme de câbles multiconducteurs et munis :
(i) d’une gaine métallique ;
(ii) d’une armure métallique du type réticulaire, fil ou ruban ; ou
(iii) d’une canalisation métallique totalement fermée sur toute leur longueur et installés au-dessus du sol
dans des emplacements secs.
5. Sous réserve de l’article 10-302, les gaines, blindages, armures, conduits et garnitures métalliques doivent être
reliés électriquement et mis à la terre.
36-106 Fixation des conducteurs à découvert
Les conducteurs nus et les conducteurs isolés, à moins qu’ils ne soient contenus dans une enveloppe métallique
mise à la terre ou en contact avec du métal mis à la terre doivent être montés sur des supports isolants appropriés, en
mesure d’absorber les efforts mécaniques de court-circuit qui peuvent être imposés par le réseau d’alimentation.
36-108 Espacement des conducteurs à découvert
1. Les conducteurs nus, les conducteurs isolés et les autres pièces nues sous tension, à moins qu’ils ne soient
contenus dans une enveloppe métallique mise à la terre ou en contact avec du métal mis à la terre, autres que
ceux à l’intérieur ou au point de raccordement des appareils ou des dispositifs, doivent être espacés de façon à
assurer, dans toutes les conditions de fonctionnement, une distance d’isolement conforme aux tableaux 30 et 31
entre :
a) les pièces sous tension de polarité opposée ;
b) les pièces sous tension et tout élément autre que les supports des conducteurs.
2. Si les conducteurs mentionnés au paragraphe 1. sont raccordés à des appareils ou dispositifs dont l’espacement
des bornes est moindre que celui indiqué aux tableaux 30 et 31, on doit veiller à ce que l’espacement nécessaire
soit atteint au premier support au-delà de ces bornes.
36-110 Protection mécanique des pièces sous tension et des conducteurs à découvert
1. Les conducteurs nus, les conducteurs isolés, à moins qu’ils ne soient contenus dans une enveloppe métallique
mise à la terre ou en contact avec du métal mis à la terre, et les autres pièces nues sous tension, doivent être :
a) accessibles uniquement aux personnes autorisées ;
b) isolés par leur position élevée ou au moyen de barrières.
2. Si les conducteurs ou les pièces sous tension mentionnés au paragraphe 1. sont placés hors d’atteinte, les
distances libres horizontales et verticales doivent être conformes aux tableaux 32, 33 et 34. Toutefois :
a) si les tensions sont supérieures à celles spécifiées aux tableaux 32, 33 et 34, les distances libres
horizontales et verticales doivent être conformes à la norme CAN/CSA-C22.3 no 1 ;
b) en ce qui concerne les conducteurs qui croisent des grandes routes, des voies ferrées, des lignes de
télécommunications et d’autres emplacements non visés par ce code, les distances libres horizontales et
verticales doivent être conformes à la norme CAN/CSA-C22.3 no 1, ou à une norme pertinente, en donnant
priorité à la plus sévère.
3. Pour une portée donnée, les hauteurs spécifiées au tableau 34 doivent être augmentées de 1 % de l’excédent
de 50 m.
36-112 Extrémités des câbles
Des moyens appropriés doivent être prévus pour les extrémités des câbles de façon à les protéger contre l’humidité
et l’endommagement mécanique.
36
b) que l’interrupteur ne puisse être placé en position fermée avant que le compartiment à fusibles ait
été fermé.
36-210 Protection et commande des transformateurs de mesure
1. Les transformateurs de mesure de tension doivent avoir une protection contre les surintensités conforme à
l’article 26-260.
2. Un dispositif de sectionnement approprié doit être installé du côté alimentation des fusibles qui assurent la
protection des transformateurs de mesure de tension.
36-212 Installations extérieures
1. Les interrupteurs haute tension qui ne sont pas sous boîtier métallique et qui sont assemblés à pied d’Éuvre
doivent être espacés selon le tableau 35.
2. Les sectionneurs à cornes doivent être posés horizontalement et il doit être possible de les verrouiller en
position ouverte.
3. Les fusibles haute tension doivent être espacés selon le tableau 35.
36-214 Dispositifs de sectionnement
1. Si les conducteurs alimentés directement d’un poste pénètrent dans un bâtiment, on doit :
a) installer un dispositif de coupure sous charge à l’intérieur, au point d’entrée des conducteurs dans le
bâtiment ; ou
b) installer sur le poste d’alimentation, un dispositif de coupure sous charge pouvant être déclenché ou
actionné de l’intérieur du bâtiment.
2. À moins d’être du type débrochable, chaque disjoncteur ou interrupteur sous charge dont les contacts sont
dissimulés, en position ouverte ou fermée, doit être muni d’un interrupteur d’isolement à commande simultanée
du côté alimentation :
a) permettant une inspection visuelle adéquate de tous les contacts, en position ouverte ou fermée ;
b) verrouillé de façon qu’il ne puisse être actionné sous charge ;
c) muni d’indicateurs de position directs.
3. S’il y a plus d’une source de tension dans un poste composé d’au moins deux sections haute tension
interconnectées ou s’il y a une autre possibilité de rétroaction, il doit y avoir un point de raccordement visible,
conforme au paragraphe 2., dans tous les circuits où la possibilité de rétroaction entre les sections existe.
c) les conducteurs de la grille de terre dont il est question au sous-paragraphe b) doivent être raccordés à
toutes les pièces métalliques non porteuses de courant des appareils et des structures et ils doivent former
une boucle autour de l’appareillage à mettre à la terre, sauf :
(i) qu’il est permis d’omettre une portion de la boucle si un obstacle tel qu’un mur empêche une personne
de se tenir sur le côté adjacent de l’appareil ;
(ii) que les boucles que forme l’armature dans une dalle en béton armé sont adéquates si les barres
d’armature sont reliées entre elles et raccordées de façon sûre à toutes les autres parties de la prise
de terre.
2. Si une dérogation en vertu de l’article 2-030 est accordée, il est permis d’utiliser une prise de terre enterrée,
autre que celle décrite au paragraphe 1.
3. S’il est impossible d’installer une prise de terre adjacente au poste, conformément au paragraphe 1., il est
permis que cette dernière soit située à l’écart du poste et :
a) deux conducteurs de mise à la terre en cuivre de grosseur 2/0 AWG doivent relier la prise de terre à
l’appareillage du poste, de sorte que si un conducteur de mise à la terre ou une prise de terre est
endommagé, la continuité des masses des structures métalliques ou de l’appareillage soit maintenue ;
b) dans des emplacements où il y a un courant de court-circuit de réseau supérieur à 30 000 A, la grosseur du
fil du conducteur de mise à la terre doit être augmentée de sorte qu’il ne puisse subir aucun
endommagement dû à l’échauffement ni constituer un risque d’incendie dans les conditions de défaut les
plus rigoureuses se présentant dans un réseau.
4. Chaque poste intérieur doit être mis à la terre au moyen de la prise de terre du poste :
a) conformément au paragraphe 1., 2. ou 3. ; ou
b) s’il est impossible de relier un poste intérieur à une prise de terre conformément au paragraphe 1., 2. ou 3.
et si le poste intérieur est alimenté par un poste principal sur le même terrain, l’appareillage du poste doit
être raccordé à la prise de terre du poste principal conformément au paragraphe 3.
5. Toutes les parties du poste intérieur qui doivent être mises à la terre doivent être reliées entre elles par des
conducteurs en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG.
6. Il est permis d’inclure, dans la conception de la prise de terre du poste, les barres d’armature en acier que l’on
trouve dans les fondations des bâtiments et dans les plates-formes en béton, à condition :
a) qu’aucune membrane isolante ne sépare le béton du sol environnant ;
b) que l’intensité et la durée maximales du courant de défaut ne causent pas un endommagement thermique
aux barres en acier ou à la structure en béton ;
c) que les barres en acier soient raccordées au reste de la prise de terre du poste par au moins deux
conducteurs en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG, de manière telle que si un conducteur de
mise à la terre ou une prise de terre était endommagé, aucune structure métallique ni aucun bâti d’appareil
ne puisse être isolé ;
d) que l’on tienne compte dans la conception de la prise de terre du fait que la résistivité du béton est
supérieure ou égale à celle du sol environnant.
36-304 Résistance de terre du poste (voir l’annexe B)
1. La résistance maximale admissible de la prise de terre du poste doit être déterminée par le courant maximal de
défaut qui peut passer dans le sol par la prise de terre du poste ou par le courant maximal de défaut du poste.
La résistance de terre doit être telle que, quelle que soit la nature du sol, qu’il soit mouillé, sec ou gelé, les
conditions de courant de défaut maximal doivent limiter l’augmentation de potentiel de toutes les parties de la
grille de terre du poste à 5000 V. Dans certains cas, s’il est difficile de respecter cette limite, il est permis, par
dérogation en vertu de l’article 2-030, d’utiliser une tension plus élevée correspondant au degré d’isolation
maximal pour l’appareillage de télécommunications.
2. En plus du paragraphe 1., les tensions de contact et de pas à l’extrémité, à l’intérieur et autour de la prise de
terre du poste, y compris toutes les zones dans lesquelles on trouve les structures métalliques raccordées à
demeure au poste, ne doivent pas être supérieures aux valeurs spécifiées au tableau 52.
3. Si la conception d’une prise de terre du poste est choisie conformément à la procédure décrite à l’annexe B et
qu’il est prouvé que les paramètres du poste utilisés dans la procédure sont valables, la conception de la prise
ainsi choisie doit être jugée conforme aux paragraphes 1. et 2.
4. Une fois la construction terminée, la résistance de la prise de terre de chaque poste doit être mesurée et des
modifications doivent être apportées, s’il y a lieu, pour vérifier la résistance maximale admissible prescrite au
paragraphe 1. et assurer qu’elle est respectée.
5. Si la sécurité des personnes dépend de la présence absolue d’une couche de revêtement sur la surface du sol,
telle que de la pierre concassée ou de l’asphalte, cette couche de revêtement doit recouvrir la zone entière de la
prise de terre du poste, y compris toutes les zones dans lesquelles on trouve les structures métalliques
raccordées à demeure au poste, et doit se prolonger sur tous les côtés au moins 1 m au-delà de la zone de la
prise de terre du poste.
36-306 Exception relative au poste
Si la tension entre phases est inférieure ou égale à 7500 V et que la couche de revêtement sur la surface du sol est
posée et maintenue à une épaisseur minimale de 150 mm, tel qu’il est spécifié à l’article 36-304 5., et que l’on peut
démontrer que l’augmentation de potentiel de la terre d’un poste ne doit pas être supérieure aux tensions de contact
et de pas tolérables spécifiées au tableau 52 au cours de la durée de vie du poste :
a) il n’est nécessaire d’effectuer aucune mesure de résistivité du sol à l’emplacement du poste ;
b) malgré l’article 36-304 2., aucune analyse n’est nécessaire pour prouver que les tensions de contact et de
pas à l’intérieur de la zone de la prise de terre du poste ne doivent pas être supérieures aux valeurs
tolérables ;
c) malgré l’article 36-304 4., il n’est pas nécessaire, une fois la construction terminée, de mesurer la
résistance de la prise de terre du poste ni la tension de contact près du centre ou à l’angle de la prise
de terre.
36-308 Raccordements à la prise de terre du poste (voir l’annexe B)
1. Les structures et appareillage métalliques non porteurs de courant faisant partie du poste doivent être reliés à la
prise de terre du poste afin d’empêcher l’accumulation de différences de potentiel dangereuses entre
l’appareillage ou les structures et le sol avoisinant.
2. Toutes les pièces métalliques faisant partie du poste doivent être reliées à la prise de terre du poste comme suit :
a) structures métalliques :
(i) les poteaux individuels ou les supports d’appareillage (tubulaires et autres) doivent être mis à la terre
par un conducteur en cuivre dont la grosseur est au moins égale à 2/0 AWG ;
(ii) les structures à travées simples et multiples composées d’un grand nombre de poteaux de soutien
réunis entre eux par des poutres doivent être mises à la terre à chaque poteau par un conducteur en
cuivre dont la grosseur est au moins égale à 2/0 AWG ;
b) appareils installés sur des structures métalliques ou non métalliques :
(i) le réservoir ou le bâti des transformateurs, des génératrices, des moteurs, des disjoncteurs, des
disjoncteurs réenclencheurs, des transformateurs de mesure, des dispositifs de commutation et d’autres
appareillages doit être mis à la terre par un conducteur en cuivre de grosseur au moins égale à
2/0 AWG ;
(ii) les supports métalliques de tous les interrupteurs à commande simultanée doivent être mis à la terre
par un conducteur en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG (voir l’article 36-310 pour des
renseignements touchant les manettes d’interrupteurs) ;
(iii) la mise à la terre des supports métalliques des coupe-circuits unipolaires et des dispositifs de
sectionnement installés sur des structures en bois est facultative ;
c) parafoudres :
(i) les parafoudres doivent être reliés à la prise de terre du poste au moyen d’un conducteur en cuivre de
grosseur au moins égale à 2/0 AWG ;
(ii) les conducteurs de mise à la terre des parafoudres doivent être aussi courts, droits et directs que
possible ;
(iii) si les parafoudres sont utilisés pour la protection d’un câble haute tension et d’une gaine de câble,
le conducteur de mise à la terre des parafoudres doit être relié à toutes les boîtes métalliques
d’extrémité de câble et (ou) à la gaine ou à l’armure ou blindage métallique de tous les câbles ;
d) une conduite métallique de distribution d’eau, adjacente à la zone de la prise de terre du poste ou située à 36
l’intérieur de ses limites, doit être mise à la terre au moyen d’au moins un conducteur en cuivre de grosseur
au moins égale à 2/0 AWG, à des intervalles ne dépassant pas 12 m ;
e) les pièces non porteuses de courant d’un appareillage métallique, telles que :
(i) gaines, armures ou enveloppes de câble, fils de terre, boîtes d’extrémité de câble, canalisations,
tuyauterie, treillis protecteurs et tableaux de contrôle, au moyen d’un conducteur en cuivre de grosseur
au moins égale à 4 AWG ;
(ii) boîtiers de compteurs, d’instruments de mesure et de relais, s’ils sont installés sur des panneaux isolés,
au moyen d’un conducteur en cuivre de grosseur au moins égale à 10 AWG ;
(iii) la charpente métallique ainsi que tout ouvrage métallique à découvert sur les bâtiments, à l’intérieur du
boîtier du poste ou faisant partie de cette dernière, doivent être reliés, en deux endroits au moins, à la
prise de terre du poste au moyen de conducteurs en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG, à
des intervalles ne dépassant pas 12 m autour du bâtiment ;
f) les rails en acier des embranchements des voies de chemin de fer qui pénètrent dans la zone d’une prise de
terre d’un poste extérieur doivent être reliés au poste au moyen d’un conducteur en cuivre de grosseur au
moins égale à 2/0 AWG. Les parties des embranchements situées à l’extérieur de la zone d’une prise de
terre du poste doivent en être isolées correctement ou mises à la terre, ou les deux, de manière que les
tensions de contact en tout point du rail ne soient pas supérieures aux valeurs tolérables spécifiées au
tableau 52.
3. Lorsqu’il est prouvé que les tensions de contact et de pas autour d’un bâtiment ne doivent pas être supérieures
aux valeurs tolérables spécifiées au tableau 52, il n’est pas nécessaire d’aménager une boucle autour du
bâtiment.
4. Le fil de garde aérien d’une ligne de transport d’énergie doit être relié à la prise de terre du poste au moyen
d’un conducteur de mise à la terre en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG ; il est permis d’isoler ce
dernier malgré l’article 36-300 1.
5. Un conducteur neutre d’une ligne de réseau avec neutre mis à la terre doit être relié à la prise de terre du poste
au moyen d’un conducteur de mise à la terre dont le courant admissible n’est pas inférieur à celui du
conducteur neutre.
6. Le conducteur neutre d’un transformateur dans un réseau avec neutre mis à la terre doit être relié à la prise de
terre du poste au moyen d’un conducteur de mise à la terre en cuivre, de grosseur au moins égale à 2/0 AWG,
dont la grosseur et le courant admissible sont en outre suffisants pour transporter le courant de défaut maximal
du transformateur, conformément au tableau 51. Ce conducteur de mise à la terre doit être installé en plus du
conducteur requis en vertu de l’alinéa 2. b) (i).
7. Les raccordements mentionnés aux paragraphes 2. d), 4. et 5. doivent être effectués à l’aide de connecteurs
amovibles de façon à pouvoir les isoler de la prise de terre du poste si l’on veut mesurer la résistance de la grille
de terre du poste.
36-310 Mises à la terre des manettes d’interrupteurs à commande simultanée
1. La manette de tous les interrupteurs à commande simultanée qui ne sont pas sous boîtier métallique doit être
mise à la terre selon l’une des méthodes suivantes :
a) au moyen d’un dispositif de mise à la terre multitour approuvé et relié à la prise de terre du poste par un
conducteur dont le courant admissible est au moins égal à celui d’un conducteur en cuivre de
grosseur 2/0 AWG ; ou
b) l’arbre de transmission doit être relié à la prise de terre du poste au moyen d’un ensemble formé d’une
tresse ou d’un conducteur extra-souple et (ou) d’un conducteur toronné, de grosseur au moins égale à
2/0 AWG en cuivre.
2. En plus du paragraphe 1., la tension de contact doit être maintenue dans les limites tolérables spécifiées au
tableau 52, à l’endroit où se tient d’habitude l’opérateur, comme suit :
a) au moyen d’un tapis métallique d’équilibre du gradient de potentiel relié par deux conducteurs distincts en
cuivre, de grosseur égale à 2/0 AWG, au conducteur de mise à la terre de la manette, tel qu’il est spécifié
au paragraphe 1. ;
b) le tapis d’équilibre du gradient de potentiel doit :
(i) être situé de façon que l’opérateur ne soit pas obligé de marcher en dehors du tapis pendant la
manÉuvre de l’interrupteur ;
(ii) être placé sur une couche de pierre concassée d’au moins 150 mm d’épaisseur ;
36
c) si l’appareillage électrique n’a jamais besoin d’être examiné, réglé, réparé ou entretenu pendant qu’il est
sous tension ; ou
d) si les pièces non isolées sont alimentées à très basse tension ou si leur tension ne dépasse pas 60 V c.c.
38
38-011 Isolants et types de conducteurs
1. Les conducteurs situés dans les gaines d’ascenseur ou de monte-charge, dans ou sur les cabines ou les plates-
formes, dans les cages et dans les locaux des machines doivent être des types indiqués au tableau 11 ou 19 et
doivent être conformes à l’article 2-126.
2. Les conducteurs allant de la canalisation verticale de la gaine d’ascenseur ou de monte-charge aux verrouillages
de sécurité des portes de gaines d’ascenseur ou de monte-charge doivent être conformes à l’article 2-126.
3. La tension nominale de l’isolant de tous les conducteurs doit convenir à la tension à laquelle les conducteurs
sont soumis, et doit être au moins égale à la tension nominale maximale du circuit appliquée à tout conducteur à
l’intérieur du boîtier, du câble ou de la canalisation.
4. Les câbles pendentifs utilisés pour les connexions souples entre la cabine ou le contrepoids et la canalisation
doit être des types de câble d’ascenseur ou non indiqués au tableau 11 ou de tout autre type approuvé à cette
fin.
38-012 Grosseur minimale des conducteurs
1. La grosseur minimale des conducteurs des câbles pendentifs doit être comme suit :
a) pour les circuits d’éclairage, 14 AWG en cuivre. Toutefois, il est permis d’utiliser des conducteurs plus
petits montés en parallèle, à condition que le courant admissible soit au moins égal à celui d’un conducteur
14 AWG en cuivre ;
b) pour les circuits de manœuvre, de commande et de signalisation et d’éclairage très basse tension, 20 AWG
en cuivre.
2. Sous réserve du paragraphe 1., les conducteurs des circuits de manœuvre, de commande, de signalisation et de
télécommunication doivent être de grosseur au moins égale à 26 AWG en cuivre.
38-013 Courant admissible des conducteurs d’artère et de circuit de dérivation (voir les annexes B et G)
1. Dans le cas de la commande d’excitation d’une génératrice, le courant admissible des conducteurs doit être basé
sur le courant nominal de la plaque signalétique du moteur du groupe convertisseur qui alimente le moteur de la
machine d’entraînement.
2. Le courant admissible des conducteurs doit être conforme aux alinéas a) à d).
a) Conducteurs alimentant un seul moteur. Les conducteurs qui alimentent un seul moteur doivent
avoir un courant admissible au moins égal au pourcentage du courant nominal du moteur prescrit à l’article
28-106 et au tableau 27.
b) Conducteurs alimentant un seul contrôleur de moteur. Les conducteurs qui alimentent un seul
contrôleur de moteur doivent avoir un courant admissible au moins égal au courant nominal du contrôleur
de moteur, plus toute autre charge raccordée.
c) Conducteurs alimentant un seul transformateur de puissance. Les conducteurs qui alimentent un seul
transformateur de puissance doivent avoir un courant admissible au moins égal au courant nominal du
transformateur de puissance, plus toute autre charge raccordée.
d) Conducteurs alimentant plusieurs moteurs, contrôleurs de moteur ou transformateurs de puissance.
Les conducteurs qui alimentent plusieurs moteurs, contrôleurs de moteur ou transformateur de puissance
doivent avoir un courant admissible au moins égal à la somme des courants nominaux des appareils qu’ils
alimentent, plus toute autre charge raccordée. Les courants nominaux des moteurs utilisés pour ce calcul
doivent être déterminés conformément à l’article 28-108 et au tableau 62.
38-014 Facteur de demande des artères
Des conducteurs d’artère dont le courant admissible est inférieur à la valeur prescrite à l’article 38-013 peuvent être
utilisés, sous réserve du tableau 62.
38-015 Capacité des contrôleurs de moteur
La capacité nominale des contrôleurs de moteur doit être conforme à l’article 28-500 1. Toutefois, cette capacité
peut être inférieure à la puissance nominale du moteur de la machine d’entraînement si le contrôleur limite de façon
inhérente la puissance fournie au moteur et porte un marquage à cet effet.
conducteurs assemblés en faisceau avec du ruban ou du fil de ligature et faisant partie d’un appareillage
répertorié, d’une machine d’entraînement ou d’un frein de machine d’entraînement peuvent être installés 38
hors canalisation sur la cabine, pourvu que leur longueur ne dépasse pas 2 m, qu’ils soient protégés contre
l’endommagement mécanique et qu’ils soient de type éprouvé à la flamme.
Locaux des machines, locaux des commandes, espaces des machines et espaces des commandes
c) Dans les locaux des machines, les locaux des commandes, les espaces des machines et les espaces des
commandes, les méthodes de câblage suivantes sont également admises :
(i) Les conduits métalliques flexibles et les conduits flexibles étanches aux liquides sont admis entre les
tableaux de commande et les moteurs de machine, les freins de machine, les groupes convertisseurs,
les dispositifs de sectionnement ou les moteurs et la robinetterie des dispositifs de pompage.
(ii) Si les groupes convertisseurs, les moteurs de machine ou les moteurs et la robinetterie des dispositifs
de pompage sont situés à côté ou au-dessous de l’appareillage de commande et sont pourvus de fils de
raccordement de longueur suffisante, il est permis de connecter ces fils directement aux bornes du
contrôleur sans égard aux exigences de courant admissible de la section 28, pourvu que les
conducteurs :
(A) ne mesurent pas plus de 2 m de longueur ;
(B) soient liés en faisceau et soutenus à intervalles d’au plus 1 m ;
(C) ne soient pas exposés à un endommagement mécanique.
(iii) Des caniveaux auxiliaires peuvent être utilisés dans les locaux des machines et les locaux des
commandes pour relier des contrôleurs, des démarreurs et d’autres appareils semblables.
(iv) Les cordons et câbles souples intégrés à un appareillage approuvé et utilisés dans des circuits très
basse tension (au plus 30 V) sont admis si leur longueur ne dépasse pas 2 m, pourvu que ces cordons
et câbles soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous gaine
et éprouvé à la flamme.
Contrepoids
d) Les conduits métalliques flexibles, les conduits flexibles étanches aux liquides et les cordons et câbles
souples ainsi que les conducteurs assemblés en faisceau avec du ruban ou du fil de ligature et faisant partie
d’un appareillage approuvé, d’une machine d’entraînement ou d’un frein de machine d’entraînement
peuvent être installés hors canalisation sur le contrepoids, pourvu que leur longueur ne dépasse pas 2 m,
qu’ils soient protégés contre l’endommagement mécanique et qu’ils soient de type éprouvé à la flamme.
Escaliers mécaniques
2. Les conducteurs et les fibres optiques situés dans les cages d’escalier mécanique et de trottoir roulant doivent
être installés sous conduit métallique rigide, conduit métallique flexible, conduit flexible étanche aux liquides,
tube électrique métallique, conduit rigide PVC ou goulotte guide-fils ; toutefois, ils peuvent aussi être placés
dans des câbles à isolant minéral, des câbles sous gaine d’aluminium ou des câbles armés s’ils ne sont pas
exposés à l’endommagement mécanique, ou encore dans les cas prévus aux alinéas a) et b).
a) Les câbles utilisés dans des circuits très basse tension de classe 1 ou des circuits à faible puissance de
classe 2, notamment les câbles très basse tension, les câbles de commande très basse tension, les câbles de
télécommunications, les câbles d’alarme-incendie et de signalisation, les câbles multiconducteurs sous
gaine thermoplastique et les câbles de types très résistant et hyper-résistant peuvent être installés entre des
canalisations verticales et un appareillage de signalisation ou des dispositifs de commande, pourvu que ces
câbles soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient d’un type sous gaine et
éprouvé à la flamme.
b) Les cordons et câbles souples intégrés à un appareillage approuvé et utilisés dans des circuits très basse
tension (au plus 30 V) sont admis si leur longueur ne dépasse pas 2 m, pourvu que ces cordons et câbles
soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous gaine et éprouvé à
la flamme.
a) de chaque moteur d’entraînement et de ses circuits de ventilation et de commande dans chaque ascenseur
ou monte-charge, escalier mécanique, petit monte-charge ou ascenseur pour personnes handicapées
fonctionnant individuellement ou en groupe ;
b) de chaque dérivation alimentant l’éclairage et la ventilation, le chauffage et le conditionnement de l’air de
chaque cabine ; cette dérivation ne doit pas être contrôlée par les dispositifs de sectionnement décrits au
sous-paragraphe a).
2. Chaque dispositif de sectionnement doit être soit un interrupteur à fusibles à commande extérieure, soit un
disjoncteur et doit être équipé d’un dispositif qui permet de le verrouiller en position ouverte.
3. Si des disjoncteurs servent de dispositifs de sectionnement, ils ne doivent pas être ouverts automatiquement par
le déclenchement d’un système d’alarme.
4. Les interrupteurs et disjoncteurs doivent être conçus de manière à indiquer la position d’ouverture.
5. Les dispositifs de sectionnement doivent être placés de façon à être visibles à l’entrée de la zone des machines
et facilement accessibles aux personnes autorisées.
6. Si le dispositif de sectionnement exigé au sous-paragraphe 1. a) n’est pas visible du contrôleur du moteur,
ou est situé à plus de 9 m de ce contrôleur, un interrupteur supplémentaire à commande manuelle du contrôleur
du moteur :
a) doit être installé de manière à être visible ou à proximité de l’appareillage installé à distance ;
b) couper l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre ;
c) pouvoir être verrouillé en position ouverte.
7. a) Les machines d’entraînement ou les contrôleurs autres que les contrôleurs de moteur non visibles du
dispositif de sectionnement doivent être équipés d’un interrupteur à commande manuelle, installé dans le
circuit de commande, pour empêcher le démarrage.
b) L’interrupteur à commande manuelle doit être installé à proximité de cet appareillage.
8. S’il y a plusieurs machines d’entraînement dans un local des machines, le dispositif de sectionnement doit
porter un numéro correspondant à celui de la machine d’entraînement qu’il commande.
9. Chaque dispositif de sectionnement doit porter un écriteau indiquant l’emplacement du dispositif de protection
contre les surintensités côté alimentation.
10. a) Aucun moyen ne doit permettre la fermeture automatique de ce dispositif de sectionnement.
b) L’alimentation ne doit pouvoir être rétablie que manuellement.
11. Le dispositif de sectionnement associé à un contrôleur d’escalier mécanique ou de trottoir roulant doit être
installé au même endroit que le contrôleur.
12. Si plusieurs machines d’entraînement desservent un même ascenseur ou monte-charge, escalier mécanique,
trottoir roulant ou dispositif de pompage, il doit y avoir un seul dispositif de sectionnement pour débrancher le
ou les moteurs et les électrovalves de commande.
13. Si la machine d’entraînement d’un ascenseur, monte-charge, petit monte-charge, monte-matériaux ou ascenseur
pour personnes handicapées électrique, ou la machine hydraulique d’un ascenseur, monte-charge, petit monte-
charge, monte-matériaux ou ascenseur pour personnes handicapée de type hydraulique est située dans un local
ou un espace des machines éloigné, ou si le groupe convertisseur est situé dans un local ou un espace des
machines éloigné, un dispositif unique doit permettre de débrancher tous les conducteurs d’alimentation
principaux non mis à la terre ; ce dispositif doit être visible à partir de la machine et être verrouillable en
position ouverte.
38-052 Sources d’alimentation électrique multiples
1. Installations à cabine simple ou à cabines multiples. Dans les installations à cabine simple ou à cabines
multiples, l’appareillage alimenté par plus d’une source doit avoir un dispositif de sectionnement, visible à
partir de l’appareillage desservi, pour chaque source d’alimentation électrique.
2. Écriteau de mise en garde pour dispositifs de sectionnement multiples. Si plusieurs dispositifs de
sectionnement sont utilisés et que certaines parties des contrôleurs restent alimentées par une source autre que
celle qui a été débranchée, un écriteau de mise en garde clairement lisible, libellé *Mise en garde – Certaines
parties de ce contrôleur ne sont pas mises hors tension par ce sectionneur+, doit être fixé sur le dispositif de
sectionnement, ou à côté.
3. Interconnexions entre contrôleurs de cabines différentes. Si des interconnexions entre contrôleurs sont
nécessaires pour le fonctionnement du système dans une installation à cabines multiples et que certaines parties
du système restent alimentées par une source autre que celle qui a été débranchée, un écriteau de mise en garde
conforme au paragraphe 2. doit être fixé sur le dispositif de sectionnement, ou à côté.
6. Il est permis d’omettre les dispositifs de protection contre les surcharges exigés au sous-paragraphe 5. c) si le
circuit d’isonivelage de palier est muni d’un relais temporisé, afin de couper le courant d’alimentation au
groupe convertisseur dans un intervalle qui empêchera l’endommagement des enroulements du moteur.
38-062 Coordination sélective
La protection contre les surintensités doit être coordonnée avec tout dispositif de protection contre les surintensités
situé en amont.
38-071 Équipement de protection mécanique
Les machines, groupes convertisseurs, contrôleurs de moteur et dispositifs de sectionnement des ascenseurs, monte-
charge, petits monte-charge, escaliers mécaniques, trottoirs roulants, plates-formes monte-matériaux et ascenseurs
pour personnes handicapées doivent être installés dans un local ou espace réservé à cette fin et protégé contre tout
accès illicite, sauf dans les cas indiqués en a) à d) ci-dessous :
a) il est permis d’installer des contrôleurs de moteur hors des endroits prescrits au présent article, pourvu
qu’ils soient enfermés dans un boîtier muni de portes ou de panneaux amovibles verrouillables en position
fermée et que le dispositif de sectionnement soit adjacent ou intégré au contrôleur de moteur ;
b) il est permis d’installer des boîtiers de contrôleurs de moteur pour escalier mécanique ou trottoir roulant
dans la balustrade, sur le côté opposé aux marches ou à la surface de roulement ;
c) s’il fait partie intégrante du contrôleur de moteur, le dispositif de sectionnement doit être manœuvrable
sans ouverture du boîtier ;
d) il est permis d’installer des ascenseurs dont la machine d’entraînement est située sur la cabine, sur le
contrepoids ou dans la gaine, ainsi que des machines d’entraînement de monte-charge, de petit monte-
charge, de monte-matériaux et d’appareil élévateur pour personnes handicapées, hors des endroits prescrits
au présent article.
38-081 Continuité des masses des canalisations à la cabine
Les canalisations métalliques, les câbles armés, les câbles sous gaine métallique et les câbles à isolant minéral fixés
à une cabine doivent être reliés aux pièces métalliques de la cabine avec lesquelles elles entrent en contact.
38-082 Continuité des masses de l’appareillage
Les bâtis des moteurs, des génératrices, des machines et des contrôleurs ainsi que les boîtiers métalliques de tout
appareillage électrique situé dans ou sur la cabine ou dans la gaine doivent être reliés à la terre par continuité des
masses conformément à la section 10.
38-083 Ascenseurs non électriques
Dans le cas d’un ascenseur non électrique qui comporte des conducteurs électriques fixés à la cabine, le châssis
métallique de la cabine, s’il est normalement accessible à des personnes, doit être relié à la terre par continuité des
masses conformément à la section 10.
38-084 Escaliers mécaniques, trottoirs roulants et ascenseurs pour personnes handicapées
Les pièces métalliques des escaliers mécaniques, des trottoirs roulants et des ascenseurs pour personnes handicapées
doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
38-085 Protection par disjoncteur différentiel pour le personnel
1. Chaque prise de courant 125 V monophasée située dans une cuvette de puits, dans une gaine, un toit de cabine
d’ascenseur ou de plate-forme élévatrice à chemin de roulement fermé ou dans une cage d’escalier mécanique
ou de trottoir roulant doit être protégée par un disjoncteur différentiel de classe A.
2. Toutes les prises de courant 125 V monophasées situées dans les locaux des machines ou les zones des
machines doivent être protégées par un disjoncteur différentiel de classe A.
3. Dans le cas d’une prise de courant simple qui alimente une pompe d’assèchement installée à demeure, une
protection par disjoncteur différentiel n’est pas exigée.
38-091 Alimentation de secours (voir l’annexe B)
1. Il est permis d’alimenter un ascenseur ou un monte-charge à l’aide d’une source d’alimentation de secours en
cas de panne de la source normale d’alimentation.
2. Dans le cas d’un ascenseur à récupération qui renvoie l’énergie vers l’alimentation électrique, laquelle est
incapable d’absorber cette énergie en cas d’inertie excessive de l’ascenseur, un moyen approprié doit être prévu
pour absorber cette énergie.
3. Il est permis d’utiliser d’autres charges du bâtiment, comme les circuits de force motrice ou d’éclairage, pour
absorber l’énergie de récupération conformément au paragraphe 2., pourvu que ces charges soient connectées
automatiquement à l’alimentation de secours de l’ascenseur ou monte-charge et qu’elles soient suffisamment
38
importantes pour absorber entièrement l’énergie récupérée par l’ascenseur ou monte-charge.
4. Le dispositif de sectionnement exigé à l’article 38-051 doit pouvoir débrancher la source d’alimentation de
secours ainsi que la source d’alimentation normale.
5. Si une alimentation électrique supplémentaire est connectée au côté charge du dispositif de sectionnement,
le dispositif de sectionnement prescrit à l’article 38-051 doit comporter un contact auxiliaire dont l’ouverture
est assurée par un dispositif mécanique et dont le maintien en position ouverte ne dépend pas uniquement d’un
ressort ; ce contact doit être raccordé au circuit de commande afin d’empêcher tout mouvement de la cabine si
le dispositif de sectionnement est ouvert.
2. Si les conducteurs principaux de contact sont rigides, ils doivent être supportés de façon à assurer un espace
d’air d’au moins 25 mm entre les conducteurs, entre les conducteurs et les collecteurs adjacents et entre les
conducteurs et la surface au-dessus de laquelle passent les fils.
40-014 Fixation des conducteurs principaux de contact
1. Les conducteurs principaux de contact en fils nus doivent être fixés à leurs extrémités à des isolateurs tendeurs
40
et doivent s’appuyer sur des supports isolants à des intervalles ne dépassant pas 6 m. Toutefois, si cette mesure
s’avère impossible par suite des conditions de construction, il est permis que ces intervalles atteignent un
maximum de 12 m, à condition que l’espacement entre les conducteurs de contact soit augmenté
proportionnellement.
2. Si les conducteurs principaux de contact sont rigides, ils doivent être fixés à des supports isolants dont les
intervalles sont inférieurs à 80 fois la dimension verticale du conducteur. Ces intervalles ne doivent en aucun
cas être supérieurs à 4,5 m.
40-016 Joints dans les conducteurs rigides de contact
Les joints dans les conducteurs rigides de contact principaux doivent être réalisés de façon à assurer un courant
admissible suffisant pour éviter un échauffement.
40-018 Rails utilisés comme conducteurs
Il est permis d’utiliser les rails de monorails, les rails à gorge ou ceux des chemins de roulement des grues comme
conducteurs principaux de contact ou comme conducteurs de circuit d’alimentation pour une phase d’un circuit c.a.
triphasé si :
a) l’énergie pour toutes les phases provient d’un transformateur d’isolement ;
b) la tension ne dépasse pas 300 V ;
c) le rail servant de conducteur est efficacement relié à la terre par continuité des masses, de préférence au
transformateur, avec mise à la terre supplémentaire acceptable au moyen des garnitures utilisées pour la
suspension ou la fixation du rail à la structure du bâtiment ;
d) si tous les joints du rail sont conformes à l’article 40-016.
40-020 Protection mécanique des conducteurs de contact
) 1. Les conducteurs de contact doivent être protégés de façon à empêcher tout contact fortuit avec les pièces sous
tension à découvert, sinon ils doivent être incorporés à un ensemble de contact sous enveloppe.
2. Il n’est pas nécessaire de protéger les conducteurs de contact si un dégagement d’au moins 6 m existe et est
maintenu entre ces derniers et le sol, le plancher ou toute surface de travail.
40-022 Restriction d’utilisation des conducteurs de contact
Il ne faut pas que les conducteurs de contact servent d’artères pour un appareillage autre que celui qui est essentiel
au fonctionnement des grues, appareils de levage ou monorails qu’ils alimentent.
40-024 Continuité des masses (voir l’annexe B)
1. Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant à découvert doivent être reliées à la terre par continuité
des masses.
2. Les rails doivent être reliés à la terre par continuité des masses conformément à l’article 10-406 ou 40-018.
3. La connexion flexible d’alimentation permise à l’article 40-004 2. doit comporter un conducteur de continuité
des masses.
3. Le courant nominal ou le réglage maximal du dispositif de protection contre les surintensités qui protège une
artère alimentant un groupe de postes de soudage à transformateur ne doit pas dépasser la valeur calculée en
déterminant le courant nominal ou le réglage maximal de la protection permise aux paragraphes 1. et 2. pour le
poste muni de la protection la plus élevée et en y ajoutant la somme des courants admissibles calculés
conformément à l’article 42-006 pour tous les autres postes de soudage du groupe.
42-010 Dispositifs de sectionnement
1. Il doit y avoir un dispositif de sectionnement sur les raccords d’alimentation de chaque poste de soudage qui
n’est pas muni d’un dispositif de sectionnement faisant partie intégrante du poste.
42
2. Le dispositif de sectionnement doit être un interrupteur ou un disjoncteur dont les caractéristiques nominales ne
sont pas inférieures à celles nécessaires pour admettre la protection contre les surintensités exigée en vertu de
l’article 42-008.
d) les conducteurs d’alimentation pour un groupe de postes de soudage par résistance doivent avoir un courant
admissible au moins égal à :
(i) la somme des valeurs obtenues suivant le sous-paragraphe a), b) ou c) précédent pour le plus gros poste
de soudage du groupe ; plus
(ii) 60 % des valeurs ainsi obtenues pour tous les autres postes de soudage du groupe.
42-016 Protection contre les surintensités
1. Tout poste de soudage par résistance doit être muni d’une protection contre les surintensités ne dépassant pas
300 % du courant primaire nominal du poste de soudage, sauf si le dispositif de protection contre les
surintensités des conducteurs d’alimentation assure une protection équivalente.
2. Tout conducteur non mis à la terre d’un poste de soudage par résistance doit être muni d’une protection contre
les surintensités ne dépassant pas 300 % du courant admissible du conducteur, tel qu’il est spécifié au tableau l,
2, 3 ou 4. Toutefois, le courant nominal ou le réglage immédiatement supérieur peut être utilisé si :
a) le plus proche courant nominal standard des dispositifs de protection contre les surintensités est inférieur au
courant nominal exigé en vertu de cet article ; ou si
b) le courant nominal ou le réglage exigé en vertu de cet article entraîne l’ouverture trop fréquente du
dispositif de protection contre les surintensités.
3. Le courant nominal ou le réglage maximal du dispositif de protection contre les surintensités qui protège une
artère alimentant un groupe de postes de soudage par résistance ne doit pas dépasser la valeur calculée en
déterminant le courant nominal ou le réglage maximal de la protection permise aux paragraphes 1. et 2. pour le
poste muni de la protection la plus élevée et en y ajoutant la somme des courants admissibles calculés
conformément à l’article 42-014 pour tous les autres postes de soudage du groupe.
42-018 Commande des postes de soudage par résistance
Tout circuit d’alimentation d’un poste de soudage par résistance doit comporter un interrupteur ou disjoncteur dont
les caractéristiques nominales ne sont pas inférieures à celles des conducteurs, telles qu’elles sont établies en vertu
de l’article 42-014, permettant d’isoler le poste de soudage et ses dispositifs de commande du circuit d’alimentation.
42-020 Données des plaques signalétiques des postes de soudage par résistance
Il doit y avoir sur chaque poste de soudage par résistance une plaque signalétique donnant le nom du fabricant,
la tension primaire, la fréquence, les caractéristiques nominales en kilovoltampères à un facteur de marche de 50 %,
la tension secondaire maximale et minimale à circuit ouvert, le courant secondaire de court-circuit à la tension
secondaire maximale ainsi que le réglage de l’écartement et de la portée.
3. Le courant admissible du cordon souple ou du câble doit être suffisant pour porter le courant total de charge du
tableau de contrôle.
4. Le courant nominal en ampères des fusibles de l’interrupteur général ne doit pas être supérieur au courant total
de charge du tableau de contrôle.
44
Généralités
46-100 Caractéristiques nominales
Les caractéristiques nominales des systèmes d’alimentation de secours et des appareils autonomes d’éclairage
doivent être suffisantes pour assurer le fonctionnement satisfaisant de tout l’appareillage raccordé en cas de panne de
courant de la source principale.
46-102 Instructions
1. Des instructions complètes concernant le fonctionnement et l’entretien des systèmes d’alimentation de secours
ou des appareils autonomes d’éclairage doivent être affichées sur les lieux sous cadre vitré. Elles doivent
spécifier qu’au moins un essai doit être effectué tous les mois.
2. La présentation des instructions ainsi que leur emplacement doivent être conformes au Code national du
bâtiment du Canada.
46-104 Entretien
Si des accumulateurs sont utilisés comme source d’alimentation, ils doivent être maintenus :
a) en bon état ;
b) complètement chargés en tout temps.
46-106 Disposition des lampes
1. Les lampes de secours doivent être disposées de façon que la défectuosité d’une de ces lampes ne puisse laisser
dans l’obscurité complète la zone qu’elle éclaire normalement.
2. Les circuits de secours ne doivent alimenter aucun autre appareil ni aucune autre lampe que ceux devant servir
au cours d’une panne d’électricité.
46-108 Câblage (voir les annexes B et G)
1. Sous réserve du paragraphe 2. de cet article et de l’article 46-304 3., les conducteurs des réseaux, l’appareillage
et les dispositifs installés conformément à cette section doivent être :
a) installés dans une canalisation métallique complètement fermée ;
b) incorporés à un câble recouvert d’une armure ou d’une gaine métallique ;
c) installés dans un conduit rigide non métallique s’ils sont noyés dans au moins 50 mm de béton ou de
maçonnerie ou s’ils sont enfouis sous terre ; ou
d) installés dans du tube électrique non métallique s’ils sont noyés dans au moins 50 mm de béton ou de
maçonnerie.
2. Il est permis d’incorporer dans un câble sous gaine non métallique les conducteurs installés dans des bâtiments
de construction combustible, conformément aux articles 12-506 à 12-520.
3. Les conducteurs des systèmes d’alimentation de secours et les conducteurs entre les appareils et les lampes
éloignées doivent être entièrement indépendants de tout autre conducteur ou appareillage. Ils ne doivent pas
pénétrer dans un appareil, une canalisation, une boîte ou un coffret déjà occupé par d’autres conducteurs, sauf si
cela est nécessaire, à l’intérieur :
a) des commutateurs de transfert ;
b) des enseignes de sortie et des luminaires de secours alimentés par deux sources.
Luminaires autonomes
46-300 Luminaires autonomes (voir l’annexe B)
Les articles 46-302 à 46-306 s’appliquent aux luminaires autonomes destinés à l’éclairage de secours uniquement.
46-302 Installation de l’appareillage
La partie inférieure du boîtier de chaque luminaire autonome doit être montée, autant que possible, à 2 m au moins
au-dessus du plancher.
46-304 Raccords d’alimentation
1. Les prises de courant qui doivent servir au branchement des luminaires autonomes doivent être installées à au
moins 2,5 m du plancher, chaque fois que la chose est possible, et à au plus 1,5 m de l’emplacement du
luminaire autonome.
2. Le luminaire autonome doit être raccordé de façon permanente à l’alimentation :
a) si la tension nominale dépasse 250 V ; ou
b) si l’intensité nominale d’entrée indiquée dépasse 24 A.
3. Si les caractéristiques nominales dont il est question au paragraphe 2. sont respectées, il est permis que le
luminaire autonome soit branché à l’aide du cordon souple et de la fiche de raccord fournis avec l’appareil.
4. Le luminaire autonome doit être installé de façon à être actionné automatiquement en cas de panne dans
l’alimentation de l’éclairage normal dans la zone desservie par le luminaire autonome en cause.
46-306 Lampes éloignées (voir l’annexe B)
1. Les conducteurs du circuit aux lampes éloignées doivent être d’une grosseur telle que la chute de tension ne
dépasse pas 5 % de la tension de sortie indiquée sur le luminaire autonome ou toute autre valeur de chute de
tension en fonction de laquelle le rendement du luminaire autonome est certifié s’il est raccordé à la lampe
éloignée en question.
2. Les lampes éloignées doivent convenir aux connexions éloignées et figurer sur la liste de lampes fournie avec le
luminaire autonome.
3. Le nombre de lampes raccordées à un seul luminaire autonome ne doit pas occasionner une charge dépassant la
puissance nominale de sortie en watts marquée sur le luminaire pendant la période de secours exigée en vertu du
Code national du bâtiment du Canada ; cette charge doit être calculée d’après les indications figurant sur la liste
de lampes dont il est question au paragraphe 2.
Enseignes de sortie
46-400 Enseignes de sortie (voir les annexes B et G)
1. Si les enseignes de sortie sont connectées à un circuit électrique, celui-ci ne doit servir à aucune autre utilisation.
2. Malgré paragraphe 1., il est permis que les enseignes de sortie soient connectées à un circuit qui alimente
l’éclairage de secours dans la zone où les enseignes de sortie sont installées.
3. Les enseignes de sortie mentionnées aux paragraphes 1. et 2. doivent être illuminées par une source
d’alimentation de secours si un système d’éclairage de secours est requis en vertu du Code national du bâtiment
du Canada.
à isolant minéral. Ce conduit ou ce câble doit toujours être muni de joints filetés aux manchons, boîtes et
garnitures.
2. On ne doit pas poser le conduit ou le câble directement d’une chambre à une autre, mais seulement de
l’interrupteur au luminaire de la chambre.
3. On doit sceller le conduit près du boîtier de l’interrupteur au moyen d’une garniture et d’une pâte de scellement
approuvée pour cet usage.
48-024 Luminaires dans les chambres d’entreposage de pellicule
1. Les luminaires dans les chambres d’entreposage de pellicule doivent être de type antidéflagrant approuvé pour
usage dans les emplacements dangereux de classe I, groupe C, et être munis d’un panier ou d’un protecteur
métallique.
2. On doit placer les luminaires aussi près que possible du plafond de façon que les boîtes de pellicule puissent être
manipulées sans trop exposer les appareils à l’endommagement.
48-026 Circuits des chambres d’entreposage de pellicule
1. Les luminaires doivent être commandés par un interrupteur bipolaire placé à l’extérieur de la chambre
d’entreposage de pellicule.
2. On doit installer à l’extérieur de la chambre d’entreposage de pellicule une lampe-témoin rouge qui indique la
position fermée de l’interrupteur.
3. Tous les conducteurs à l’intérieur de la chambre d’entreposage de pellicule doivent être hors tension si
l’interrupteur est ouvert.
surintensités conformément à la section 14, sauf que les dispositifs de protection individuels contre les
surintensités ne sont pas nécessaires si le courant de court-circuit disponible n’est pas supérieur au courant
admissible de l’appareil ou du conducteur.
2. On doit pouvoir atteindre les dispositifs de protection contre les surintensités des circuits d’entrée
photovoltaïques et on doit les regrouper si possible.
50-012 Dispositif de sectionnement (voir l’annexe B)
1. Un dispositif doit débrancher le matériel, y compris le système de conditionnement d’énergie des conducteurs
non mis à la terre de toute source d’alimentation.
2. Si l’énergie du matériel mentionné au paragraphe 1. provient de plus d’une source, le dispositif de
sectionnement doit être conforme aux articles 14-414 et 14-700.
3. Si une partie d’un circuit de sortie ou d’entrée photovoltaïque a une tension de service supérieure à 30 V,
un dispositif doit assurer la mise hors service de cette portion du générateur photovoltaïque ou du panneau et
doit l’isoler des autres conducteurs et matériel mis sous tension.
50-014 Câblage
Malgré la section 12, il est permis d’utiliser des cordons souples hyper-résistants d’un type spécifié au tableau 11
pour l’interconnexion des modules à l’intérieur d’un générateur photovoltaïque.
50-016 Fiches et dispositifs de câblage similaires (voir l’annexe B)
Il est permis d’utiliser des fiches et des dispositifs de câblage similaires pour le raccordement d’un cordon
souple entre des modules et des panneaux :
a) s’il n’y a pas de pièces sous tension à découvert, que les dispositifs soient branchés ou débranchés ;
b) si les dispositifs sont polarisés ;
c) si la configuration des dispositifs n’est pas interchangeable avec celle des prises de courant, des fiches ou
d’autres réseaux sur les lieux ;
d) si les dispositifs sont du type verrouillable ;
e) si les dispositifs ont les caractéristiques nominales du courant et de la tension du circuit dans lequel ils sont
installés ;
f) si les dispositifs servent d’arrêt de traction.
50-018 Agencement des connexions des modules
Les connexions d’un module ou d’un panneau doivent être agencées de façon que le retrait du module ou du
panneau d’un circuit d’entrée photovoltaïque n’entrave pas un conducteur de continuité des masses à un autre
appareillage d’entrée photovoltaïque.
52-012 Commande
1. Quand il s’agit d’appareils fixes, le circuit basse tension du transformateur-élévateur doit être muni d’un
dispositif de protection contre les surintensités qui :
a) n’a aucune pièce sous tension à découvert ;
b) protège le circuit radiographique contre les défauts dans toutes les conditions de fonctionnement ;
c) doit être installé comme partie de l’appareil ou à proximité de celui-ci.
2. Si la conception du transformateur-élévateur mentionné au paragraphe 1. exige que les fusibles de la dérivation
soient de courant nominal inférieur à celui du dispositif de protection contre les surintensités afin d’assurer la
protection des circuits fluoroscopiques et thérapeutiques, il faut alors ajouter ces fusibles.
3. Quand il s’agit d’appareils portatifs, les paragraphes 1. et 2. s’appliquent, mais le dispositif de protection contre
les surintensités doit être placé dans ou sur l’appareil. Toutefois, un dispositif de protection contre les
surintensités n’est pas obligatoire si les pièces haute tension se trouvent à l’intérieur d’un même boîtier
métallique muni d’une liaison à la terre par continuité des masses.
4. Si le même circuit haute tension alimente plus d’un appareil, on doit munir d’un interrupteur haute tension ou
d’un dispositif de sectionnement équivalent chaque appareil du groupe d’appareils formant un ensemble.
52-014 Continuité des masses
Les pièces non porteuses de courant des supports de tubes, des tables et des autres appareils doivent être reliées à la
terre par continuité des masses conformément à la section 10.
52-016 Courant admissible des conducteurs d’alimentation et courant nominal des dispositifs de protection
contre les surintensités
1. Le courant admissible des conducteurs d’alimentation et le courant nominal des dispositifs de protection contre
les surintensités ne doivent pas être inférieurs :
a) au courant nominal en régime longue durée d’un appareil de radiographie ou de tomographie assistée par
ordinateur ; ou
b) à 50 % du courant nominal maximal en régime momentané d’un appareil de radiographie ou de
tomographie assistée par ordinateur fonctionnant en réglage radiographie.
2. Le courant admissible des conducteurs d’alimentation et le courant nominal des dispositifs de protection contre
les surintensités d’au moins deux dérivations alimentant des appareils de radiographie ou de tomographie
assistée par ordinateur ne doivent pas être inférieurs à :
a) la somme des courants nominaux en régime longue durée de tous les appareils de radiographie ou de
tomographie assistée par ordinateur qui doivent fonctionner en même temps ; ou
b) la somme de 50 % du courant nominal maximal en régime momentané d’un appareil de radiographie ou de
tomographie assistée par ordinateur fonctionnant en réglage radiographie pour les deux plus gros appareils
et de 20 % du courant nominal maximal des autres appareils.
Télédistribution
54-100 Conducteurs
1. Les conducteurs utilisés pour la télédistribution doivent être des câbles coaxiaux munis d’un conducteur interne
axial et d’un blindage extérieur conducteur, de section circulaire.
2. Les conducteurs installés à l’intérieur d’un bâtiment doivent être d’un type approuvé figurant au tableau 19.
Protection
54-200 Mise à la terre du blindage extérieur conducteur d’un câble coaxial (voir l’annexe B)
1. Si un câble coaxial est exposé à la foudre ou aux contacts accidentels avec des conducteurs de parafoudres ou des
conducteurs d’alimentation fonctionnant à une tension supérieure à 300 volts à la terre, le blindage extérieur
conducteur du câble coaxial doit être mis à la terre au bâtiment, aussi près que possible du point d’entrée du câble.
2. Si le blindage extérieur conducteur d’un câble coaxial est mis à la terre, aucun autre dispositif de protection
n’est requis.
3. Il est permis que le blindage d’un câble coaxial soit mis à la terre au moyen d’un dispositif de protection.
Toutefois, le dispositif ne doit pas interrompre la continuité du système de mise à la terre à l’intérieur du
bâtiment.
3. Les conducteurs d’un circuit de télédistribution ne doivent pas être installés dans une canalisation,
un compartiment, une boîte de sortie, une boîte de jonction ou toute garniture semblable contenant déjà des
conducteurs de circuits d’éclairage, d’énergie ou de circuits de classe l, à moins que :
a) les conducteurs du circuit de télédistribution ne soient séparés des conducteurs de circuits d’éclairage,
d’énergie ou de circuits de classe l par un écran conforme à l’article 12-904 2. dans le cas des conducteurs
dans des canalisations ou à l’article 12-3032 1. pour les conducteurs dans des boîtiers, des armoires, et des
raccords ; ou
b) que les conducteurs des circuits de classe 1 servent uniquement à l’alimentation du circuit de
télédistribution.
54-402 Conducteurs verticaux
Les conducteurs d’un circuit de télédistribution posés verticalement dans une gaine de service doivent être installés
dans une canalisation métallique complètement fermée.
54-404 Pénétration des séparations coupe-feu
Les conducteurs des circuits de télédistribution qui traversent une séparation coupe-feu doivent être installés de
façon à limiter la propagation du feu, conformément à l’article 2-124.
54-406 Conducteurs de télédistribution dans un conduit ou un plénum
Sauf exception prévue aux articles 12-010 et 2-126, les conducteurs de télédistribution ne doivent pas être placés
dans un conduit ou un plénum.
54-408 Canalisations
Les canalisations doivent être installées conformément à la section 12.
Appareillage
54-500 Amplificateurs des circuits de télédistribution et autres sources d’alimentation
1. Les amplificateurs et autres dispositifs d’alimentation d’un circuit de télédistribution raccordés à un circuit
d’alimentation électrique doivent être approuvés pour cet usage.
2. Si des amplificateurs ou d’autres dispositifs d’alimentation d’un circuit de télédistribution sont raccordés à un
circuit d’alimentation électrique et enfermés dans un coffret, ce dernier doit être facilement accessible et
adéquatement ventilé.
3. Les châssis et armoires de l’amplificateur de télédistribution ou d’autres sources d’alimentation, le blindage
extérieur conducteur des câbles coaxiaux et le conduit ou la gaine métallique des câbles abritant les conducteurs
d’alimentation doivent être raccordés à la prise de terre du système au moyen d’un conducteur en cuivre de
grosseur au moins égale à 6 AWG.
4. Si l’armoire d’un amplificateur ou d’un autre dispositif d’énergie est accessible au public, elle doit être
verrouillable ou munie d’un dispositif en interdisant l’accès.
54-502 Appareillage et terminaisons exposés
L’appareillage de télédistribution exposé ou ses terminaisons, ou les deux, doivent être installés dans une pièce
appropriée ou dans tout autre espace fermé similaire, conformément à l’article 2-202, autre que l’espace réservé aux
installations d’éclairage ou d’énergie. Toutefois, s’il est nécessaire de les placer dans la même pièce, il doit y avoir
en tout temps un espace utile de 900 mm entre l’appareillage électrique nécessitant un réglage ou une maintenance et
l’appareillage de télédistribution.
54-504 Mise à la terre de l’appareillage
L’appareillage non alimenté et les coffrets, ou l’appareillage alimenté exclusivement par un câble coaxial, doivent
être considérés comme mis à la terre s’ils sont réellement connectés au blindage extérieur conducteur mis à la terre
du câble coaxial.
Circuits souterrains
54-700 Réseaux installés par enfouissement direct
Si des conducteurs de télédistribution sont installés par enfouissement direct, la gaine doit convenir à cet usage et les
conducteurs doivent :
a) ne pas être installés dans le même plan vertical que des conducteurs souterrains autres que ceux de
télécommunications, sauf s’ils sont installés conformément au sous-paragraphe f) ;
b) être séparés des conducteurs souterrains autres que les conducteurs de télécommunications par un
écartement horizontal minimal de 300 mm, sauf s’ils sont installés conformément au sous-paragraphe f) ;
c) être enfouis à 600 mm au moins. Cependant, si la présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur
prescrite impossible, il est permis d’enfouir les conducteurs à 450 mm au moins. La profondeur
d’enfouissement des fils de branchement sous les sentiers et les pelouses peut être réduite à 450 mm ;
d) être placés sur 75 mm de sable et recouverts d’une couche d’épaisseur équivalente s’ils sont sur un terrain
rocailleux ou pierreux ;
e) être enfouis à 900 mm au moins, si la zone est exposée à la circulation des véhicules. Toutefois, cette
profondeur peut être réduite à 600 mm si on dispose d’une protection mécanique constituée par :
(i) un madrier traité d’au moins 38 mm d’épaisseur ou tout autre matériau approprié placé au-dessus du
conducteur ou du câble préalablement recouvert d’une couche de 75 mm de sable ou de terre exempte
de roche ou de pierre ; ou
(ii) un conduit convenant à l’enfouissement, disposé de façon à faciliter le remplacement des câbles, le cas
échéant, et à réduire au minimum l’endommagement imputable à la vibration causée par la circulation
des véhicules ;
f) être munis d’un blindage s’ils sont placés au hasard dans la même tranchée que des câbles ou des fils
d’alimentation fonctionnant à au plus 750 V. Dans ce cas, les conducteurs de télédistribution ne doivent
pas se trouver sous les câbles d’alimentation au point de croisement.
54-702 Réseaux de canalisations souterrains
Si des conducteurs de télédistribution sont placés dans des réseaux de canalisations souterrains :
a) les canalisations, y compris leurs embranchements, doivent être séparées de celles réservées au réseau
d’énergie électrique par au moins 50 mm de béton ou 300 mm de terre bien compactée ;
b) les canalisations doivent être situées de façon à assurer une profondeur minimale constante de 600 mm dans
les zones exposées à la circulation des véhicules et de 450 mm dans toute autre zone. Toutefois, si la
présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur prescrite impossible, la canalisation doit être
recouverte de béton ;
c) on ne doit pas utiliser le même puits d’entretien que celui réservé au réseau d’énergie électrique pour la
terminaison des canalisations ou pour l’installation des conducteurs ou des ensembles de câbles, à moins
que le chapitre 5 de la norme CSA C22.3 no 7 ne soit respecté ;
d) les conducteurs ne doivent pas être placés dans une canalisation comportant des conducteurs de circuits
d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 ;
e) la gaine du câble doit convenir aux installations dans les emplacements mouillés.
54-704 Distribution souterraine par pâté de maisons
Si tout le circuit d’une rue est souterrain et posé de façon à éviter tout contact avec des circuits d’éclairage, d’énergie
ou de classe 1 de plus de 300 V, les manchons isolants ou les canalisations recouvrant les conducteurs pénétrant
dans le bâtiment conformément à l’article 54-606 ne sont pas nécessaires.
Stations d’émission
54-1000 Boîtiers des émetteurs
Les émetteurs doivent être entourés d’un cadre ou d’un grillage métallique ou ils doivent être entièrement blindés ou
séparés de la zone de travail par une barrière ou d’une autre manière équivalente.
54-1002 Mise à la terre des émetteurs
Toutes les pièces métalliques à découvert des émetteurs, y compris les manettes et les commandes extérieures
métalliques accessibles au personnel de la station, de même que les accessoires tels les supports de microphone,
doivent être mis à la terre.
54-1004 Interrupteurs sur les portes des émetteurs
Les portes qui donnent accès aux émetteurs doivent être munies de dispositifs qui coupent toute tension supérieure à
250 V au cours de l’ouverture de l’une de ces portes.
54-1006 Amplificateurs
Les amplificateurs d’audiofréquences placés en dehors du boîtier renfermant l’émetteur doivent être abrités de façon
convenable. Ils doivent être faciles d’accès et bien ventilés.
Généralités
56-100 Terme spécial
La définition suivante s’applique à cette section.
Câble optique. Câble constitué d’une ou de plusieurs fibres optiques qui transmettent une onde lumineuse
modulée, et utilisé en commande, en signalisation ou en télécommunications.
56-102 Types
Les câbles optiques sont classés en trois catégories :
a) les câbles non conducteurs qui ne renferment aucun élément métallique ni aucune autre matière conductrice
d’électricité ;
b) les câbles conducteurs qui renferment des éléments conducteurs non porteurs de courant tel des éléments de
renforcement métalliques, des pare-vapeur métalliques ou des gaines métalliques ou des blindages ;
c) les câbles hybrides qui renferment à la fois des câbles optiques et des conducteurs électriques porteurs
de courant.
56-104 Approbations
1. Les câbles optiques placés à l’intérieur des bâtiments doivent être de l’un des types mentionnés au tableau 19.
2. Les câbles optiques placés à l’extérieur des bâtiments doivent convenir à l’installation à l’extérieur.
56-106 Acceptation par un inspecteur
Il n’est pas nécessaire que les installations de câbles optiques faites par un service public d’électricité ou de
télécommunications dans l’exercice de leurs fonctions à titre de service public soient acceptées par un inspecteur.
Méthodes d’installation
) 56-200 Câbles optiques non conducteurs (voir l’annexe B)
1. Il n’est pas permis d’installer des câbles optiques non conducteurs dans la même canalisation que les
conducteurs des circuits d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 à moins que :
a) les câbles optiques non conducteurs soient nécessaires aux conducteurs d’éclairage, d’énergie ou de classe
1 inférieurs à 750 V ;
b) que le nombre et le diamètre des câbles optiques non conducteurs et des autres types de conducteurs dans la
canalisation soient conformes aux exigences pertinentes de la méthode de câblage.
2. Il n’est pas permis de placer des câbles optiques non conducteurs dans une armoire, un panneau, une boîte de
sortie ou un autre boîtier semblable contenant les bornes d’un circuit d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 à
moins :
a) que les câbles optiques non conducteurs soient nécessaires au circuit d’éclairage, d’énergie ou de classe 1
non supérieurs à 750 V et que le nombre ou le diamètre des câbles optiques et des autres types de
conducteurs électriques dans le boîtier soient conformes aux exigences pertinentes à la méthode de
câblage ; ou
b) que les câbles optiques non conducteurs soient installés en usine dans le boîtier.
3. Malgré les paragraphes 1. et 2., il est permis de placer des câbles optiques non conducteurs dans une
canalisation, une armoire, un panneau, une boîte de sortie ou un autre boîtier semblable, comprenant aussi des
circuits électriques exerçant une fonction connexe, de plus de 750 V dans des emplacements industriels, si ces
câbles sont posés et entretenus par une personne qualifiée.
) 56-202 Câbles optiques conducteurs (voir l’annexe B)
1. Il est permis d’installer les câbles optiques conducteurs dans la même canalisation que n’importe lequel des
réseaux suivants :
a) les circuits de classe 2, conformément à la section 16 ;
Section 58
NOTE — Cette section a été abrogée.
Généralités
60-100 Terme spécial
La définition suivante s’applique à cette section.
Installation exposée. S’entend d’un circuit ou de toute portion de celui-ci susceptibles d’être frappés par la
foudre ou d’être soumis à une tension supérieure à 300 V eff. à la suite de contacts accidentels avec des conducteurs
de circuits d’éclairage, d’énergie ou d’une tension induite par un déséquilibre des phases ou un défaut des lignes de
transport d’énergie, ou de l’augmentation du potentiel de la terre.
60-102 Utilisation d’appareillage approuvé
L’appareillage électrique utilisé dans une installation de télécommunications doit être approuvé :
a) s’il est raccordé à une installation exposée ; ou
b) si l’appareillage est raccordé à un réseau de télécommunications, à moins que l’appareillage soit
spécifiquement permis par d’autres articles de cette section ; ou
c) si d’autres articles de cette section l’exige.
60-104 Circuits dans les câbles de télécommunications (voir l’annexe B)
Les circuits de radio et de télévision, les circuits de commande à distance et les circuits avertisseurs d’incendie,
et toute partie de ces circuits :
a) peuvent comporter des conducteurs faisant partie d’un ensemble de câbles de télécommunications d’entrée
d’un bâtiment, si cet ensemble comprend d’autres conducteurs servant aux circuits de télécommunications ;
b) sont considérés comme des circuits de télécommunications dans le cas des portions de circuit composées de
conducteurs faisant partie d’un ensemble de câbles de télécommunications d’entrée d’un bâtiment ;
c) doivent être protégés de façon appropriée aux points d’interface avec les conducteurs des câbles de
télécommunications.
60-106 Emplacements dangereux
Si le câblage ou l’appareillage électrique visé par cette section est installé dans des emplacements dangereux définis
aux sections 18, 20 et 24, il doit satisfaire aux articles de ces sections s’y rapportant.
60-108 Vérification par un inspecteur
1. Les circuits de télécommunications employés par les services publics d’électricité ou de télécommunications,
dans l’exercice de leurs fonctions en tant que services publics, ne sont pas soumis à une vérification par un
inspecteur.
2. Si le circuit de télécommunications obtient l’énergie nécessaire à son fonctionnement d’un circuit
d’alimentation, le transformateur ou autre dispositif limiteur de courant utilisé à la jonction du circuit de
télécommunications et du circuit d’alimentation doit faire l’objet d’une vérification par un inspecteur.
60-110 Transformateurs approuvés
Si des transformateurs ou autres dispositifs fournissent du courant à un circuit de télécommunications à partir d’un
circuit d’alimentation électrique, ils doivent être d’un type approuvé pour cet usage.
Protection
60-200 Protecteurs principaux (voir l’annexe B)
1. Un protecteur principal doit être placé sur chaque circuit de télécommunications, sous réserve du paragraphe 4.
2. On doit placer le protecteur principal sur la structure ou le bâtiment desservi, soit à l’intérieur de la structure ou
du bâtiment ou adjacent à ces derniers et aussi près que possible du point d’entrée ou du point d’attache des
conducteurs.
3. Le protecteur principal ne doit être placé dans aucun des emplacements dangereux définis aux sections 18, 20 et
24, ni à proximité immédiate de substances inflammables ou explosives.
4. Le protecteur principal n’est pas nécessaire si aucune portion du circuit n’est considérée comme une installation
exposée.
60-202 Exigences relatives aux protecteurs principaux
1. Le protecteur principal doit être installé entre chaque conducteur de ligne et la terre, et si le paragraphe 3.
l’exige, être muni d’un fusible raccordé en série sur chaque conducteur de ligne.
2. Il est permis d’installer des protecteurs principaux sans fusible, si :
a) les circuits qui pénètrent dans un bâtiment sont dans un câble dont le blindage ou la gaine est mis à la terre,
à condition que les conducteurs du câble puissent fondre sans danger à des courants inférieurs au courant
admissible du protecteur principal et du conducteur de mise à la terre de ce protecteur principal ;
b) les circuits sont alimentés par des conducteurs isolés qui se prolongent jusqu’au bâtiment et qui proviennent
de câbles dont le blindage ou la gaine est mis à la terre, à condition que les conducteurs des câbles puissent
fondre sans danger à des courants inférieurs au courant admissible du protecteur principal, des conducteurs
isolés connexes et du conducteur de mise à la terre du protecteur principal ; ou
c) les circuits sont alimentés par des conducteurs isolés qui se prolongent jusqu’au bâtiment et qui proviennent
de câbles autres que des câbles dont le blindage ou la gaine est mis à la terre, à condition que :
(i) le conducteur de mise à la terre du protecteur principal soit mis à la terre conformément à
l’article 60-704 ;
(ii) les conducteurs isolés entre le bâtiment et l’installation exposée, ou les conducteurs de l’installation
exposée, puissent fondre sans danger à des courants inférieurs au courant admissible du protecteur
principal, des conducteurs isolés connexes et du conducteur de mise à la terre du protecteur principal.
d) les circuits sont alimentés par des câbles sous gaine métallique ou blindage mis à la terre qui peuvent être
frappés par la foudre, mais qui ne sont pas des installations exposées ; ou
3. Si le paragraphe 2. n’est pas respecté, on doit installer des protecteurs principaux munis de fusibles.
4. Les protecteurs principaux comportant des pièces sous tension à découvert doivent être placés dans une pièce ou
un autre espace similaire approprié, conformément à l’article 2-202 ; ils doivent être séparés des installations
d’éclairage ou d’énergie, sauf s’il est nécessaire de les placer dans une pièce commune ; dans ce cas, on doit
assurer une séparation minimale de 900 mm de l’appareillage électrique nécessitant un réglage et un entretien. 60
) 60-204 Protection des circuits de télécommunications dans les postes de haute tension (voir l’annexe B)
L’appareillage de protection des circuits de télécommunications utilisé pour la commande et la signalisation dans les
postes de haute tension doit être approprié pour l’utilisation envisagée.
Conducteurs intérieurs
60-300 Installation des conducteurs
Les articles 60-302 à 60-334 s’appliquent à l’installation des conducteurs de télécommunications intérieurs.
60-302 Canalisations
On doit installer les canalisations des conducteurs de télécommunications conformément à la section 12 ; si ces
canalisations sont en métal, elles doivent être mises à la terre conformément à la section 10.
60-304 Isolant
Les fils et les câbles utilisés dans les réseaux de télécommunications doivent être de types approuvés conformément
au tableau 19.
60-306 Mise à la terre des conducteurs sous enveloppe extérieure métallique
Si un conducteur ou un câble est protégé par une enveloppe extérieure métallique, cette dernière doit être mise à la
terre.
60-308 Écartement par rapport aux autres conducteurs
1. Les conducteurs d’un réseau électrique de télécommunications dans un bâtiment doivent être éloignés d’au
moins 50 mm de tout conducteur isolé d’un circuit de classe 1 ou d’un réseau d’éclairage ou d’énergie d’au plus
300 V, et d’au moins 600 mm si la tension de ces mêmes réseaux est supérieure à 300 V, sauf si :
a) l’un des réseaux est sous canalisation métallique mise à la terre, en câble sous gaine métallique mise à la
terre ou en câble armé mis à la terre ; ou
b) l’on utilise un cordon souple très résistant ou hyper-résistant, tel qu’il est spécifié au tableau 11, dans le
circuit de classe 1 ou dans le réseau d’éclairage ou d’énergie d’au plus 300 V ;
c) les deux réseaux sont séparés en permanence par une canalisation non métallique bien assujettie de façon
continue en plus de l’isolant des conducteurs.
2. Si les conducteurs d’éclairage ou d’énergie sont nus, tous les conducteurs de télécommunications dans la même
pièce ou le même local doivent être enfermés dans une canalisation métallique mise à la terre et aucune
ouverture, telle une boîte de sortie, ne peut être située à moins de 2 m des conducteurs nus de 15 kV et moins,
ou à moins de 3 m des conducteurs nus de plus de 15 kV.
3. Les conducteurs d’un réseau électrique de télécommunications ne doivent pas être introduits dans une boîte de
sortie, une boîte de jonction, une canalisation ou une garniture ou compartiment semblable contenant des
conducteurs de réseaux d’éclairage ou d’énergie ou des circuits de classe 1 (tel qu’il est défini à
l’article 16-002), sauf :
a) si les conducteurs de télécommunications sont séparés des autres conducteurs par une cloison approprié ; ou
b) si les conducteurs d’énergie ou des circuits de classe l sont installés dans l’unique but de fournir du courant
au réseau de télécommunications ou pour le raccordement d’un appareillage de commande à distance.
Toutefois, aucun des conducteurs de télécommunications introduits dans une boîte de sortie, une boîte de
jonction, une canalisation, une garniture ou un compartiment semblable contenant des conducteurs
d’énergie ou des circuits de classe 1 ne doit avoir un isolant de couleur verte, sauf si ce conducteur de
télécommunications est entièrement contenu dans un câble avec gaine ou enveloppe, sur toute la longueur
qui se trouve dans de telles canalisations ou boîtes.
4. Les conducteurs d’un réseau électrique de télécommunications dans un bâtiment ne doivent pas être placés dans
une gaine de service avec les conducteurs d’un réseau d’éclairage ou d’énergie, sauf :
a) si les conducteurs de tous les réseaux sont isolés et séparés d’au moins 50 mm ; ou
b) si les conducteurs de l’un ou l’autre des réseaux sont sous tube incombustible.
60-310 Pénétration des séparations coupe-feu
Les conducteurs des circuits de télécommunications qui traversent une séparation coupe-feu doivent être installés de
façon à limiter la propagation du feu conformément à l’article 2-124.
60-312 Câbles de télécommunications dans les gaines d’ascenseurs
1. Une permission spéciale est nécessaire pour l’installation de conducteurs de télécommunications dans les gaines
d’ascenseurs.
2. Tous les conducteurs, à l’exception des câbles mobiles, doivent être complètement enfermés dans une
canalisation métallique continue.
3. Les boîtes de tirage exigées pour le raccordement des conducteurs de télécommunications doivent être situées à
l’extérieur des gaines d’ascenseurs.
60-314 Conducteurs dans les conduits de ventilation ou plénums
Les conducteurs de télécommunications ne doivent pas être placés dans les conduits de ventilation et les plénums,
sous réserve des articles 2-126 et 12-010.
60-316 Systèmes de traitement de données
Il est permis que les câbles d’interconnexion des systèmes de traitement de données soient composés de conducteurs
de puissance et de conducteurs de télécommunications s’ils sont spécifiquement approuvés pour une telle utilisation.
60-318 Conducteurs sous planchers surélevés
Il est permis d’installer les conducteurs des circuits de télécommunications sous un plancher surélevé sans protection
mécanique supplémentaire à condition :
a) que le plancher surélevé soit fabriqué d’un matériau incombustible approprié ;
b) qu’il existe un écartement constant d’au moins 50 mm entre les conducteurs s’ils alimentent un système de
traitement de données et s’ils sont disposés parallèlement à tout autre câblage d’alimentation ;
c) que les conducteurs n’alimentent que l’appareillage situé sur l’étage au-dessus du plancher surélevé si
l’espace sous le plancher surélevé sert de plénum.
60-320 Conducteurs dans des installations dissimulées
Si les câbles ou les conducteurs ne sont pas connectés à un dispositif, les extrémités doivent être munies de
capuchons ou recouvertes de ruban.
60-322 Articles s’appliquant aux systèmes de câblage sous tapis de type CFC
Les articles 60-324 à 60-334 s’appliquent à la pose de réseaux de câbles plats de télécommunications (CFC).
60-324 Utilisation permise
L’utilisation de câbles de type CFC est permise :
a) uniquement sous des carreaux de tapis d’une dimension maximale de 750 mm. De plus, tout adhésif utilisé
doit être du type auto-relâchant ;
b) comme prolongation du câblage d’utilisation générale pour desservir des aires ou zones. Aucune longueur
de câble, à partir du point de transition, ne doit mesurer plus de 15 m ;
c) sur des surfaces de plancher dures, lisses et unies en béton, s’il s’agit de béton scellé, en céramique, en bois
ou autre matériaux semblables ;
d) dans des emplacements secs ou dans des emplacements humides à l’intérieur ;
e) sur des planchers chauffés à une température supérieure à 30 EC uniquement si le câblage est approuvé et
porte un marquage à cet effet.
60-326 Utilisation interdite
L’utilisation de câbles de type CFC est interdite :
a) à l’extérieur ou dans des emplacements mouillés ;
b) s’ils sont exposés à des vapeurs ou à des liquides corrosifs ;
c) dans tout emplacement dangereux ;
d) dans les logements ;
e) dans les hôpitaux ou les établissements d’assistance, de détention ou autres, à l’exception des locaux
réservés à des bureaux ;
f) sur les murs, sauf aux endroits où les câbles pénètrent dans les boîtes de transition ; ou
g) sous des cloisons ou des parois installées à demeure.
60-328 Protection mécanique
Les câbles de type CFC doivent être couverts d’un ruban résistant à l’abrasion assujetti au plancher et qui recouvre
entièrement les câbles, les coins et les extrémités nues des conducteurs.
60-330 Croisement
Les câbles de type CFC peuvent s’entrecroiser ou croiser des câbles de type FCC à condition qu’un blindage mis à la
terre soit placé entre les câbles de types CFC et FCC, conformément à l’article 12-820.
60
60-332 Superposition des câbles
Il est interdit de superposer les câbles de type CFC, sauf si cette mesure est nécessaire au point d’entrée dans la boîte
de transition.
60-334 Mise à la terre du blindage
Les câbles de type CFC munis d’un blindage doivent être mis à la terre.
Appareillage
60-400 Appareillage de télécommunications dans les salles de bains
1. L’appareillage de télécommunications dans les salles de bains doit être fixé en permanence à un mur et être
inaccessible de la baignoire ou de la douche. Toutefois, il est permis de le mettre en marche au moyen d’un
cordon muni d’un isolant.
2. Les prises de télécommunications ne doivent pas être installées dans une salle de bains.
60-402 Appareillage dans les conduits de ventilation, les plénums ou les plafonds suspendus (voir l’annexe B)
L’appareillage de télécommunications et les bornes ne doivent pas être installés dans des conduits, des plénums ou
des vides servant à la circulation de l’air ambiant, ni dans des plafonds suspendus. Toutefois, si un conduit, un
plénum ou un vide est créé par un plafond suspendu constitué de panneaux ou de carreaux posés sur une ossature, il
est permis d’installer des blocs de raccordement d’un type non protégé, à condition qu’ils soient dans un boîtier
accessible.
Conducteurs extérieurs
60-500 Conducteurs aériens sur les poteaux
L’installation de conducteurs aériens de télécommunications sur des poteaux à proximité de conducteurs d’énergie
doit être exécutée conformément au Code canadien de l’électricité, Troisième partie.
60-502 Conducteurs aériens sur les toits
1. Les conducteurs de télécommunications passant au-dessus des bâtiments doivent être maintenus à une hauteur
minimale de 2,5 m au-dessus des toits sur lesquels il est facile de marcher.
2. Les conducteurs de télécommunications ne doivent pas être fixés aux surfaces supérieures des toits ni être
installés à moins de 2 m d’un toit, mesuré verticalement, à moins d’une dérogation en vertu de l’article 2-030.
3. L’autorisation de dérogation en vertu de l’article 2-030 n’est pas nécessaire s’il s’agit d’un garage ou autre
bâtiment auxiliaire comportant un seul étage.
60-504 Circuits exigeant des protecteurs principaux
Les circuits de télécommunications qui nécessitent des protecteurs principaux en vertu de l’article 60-200 de ce code
doivent être conformes aux articles 60-506 à 60-514.
60-506 Isolant des fils
Dans un circuit de télécommunications nécessitant un protecteur principal, chaque fil doit avoir un isolant en
caoutchouc ou en matière thermoplastique et en outre :
a) chaque fil ou groupe de fils doit être protégé au moyen d’une enveloppe qui peut faire partie intégrante de
l’isolant ;
b) être adéquat à l’usage prévu conformément aux recommandations du fabricant.
60-508 Isolant des câbles
1. Il est permis que les fils d’un câble utilisé dans les circuits de télécommunications nécessitant des protecteurs
principaux soient munis d’un isolant en papier, en matière thermoplastique ou d’un autre isolant approprié ;
2. le câble doit être adéquat à l’usage prévu, conforme aux recommandations du fabricant et être :
a) sous gaine métallique ;
b) sous gaine composite, comportant un blindage et une enveloppe extérieure protectrice en caoutchouc ou en
matière thermoplastique ; ou
c) sous enveloppe protectrice en caoutchouc ou en matière thermoplastique sans blindage.
60-510 Conducteurs de télécommunications sur les bâtiments
1. Les conducteurs de télécommunications sur les bâtiments doivent être séparés des conducteurs d’éclairage ou
d’énergie isolés, qui ne sont pas sous conduit, par un espace minimal de 300 mm, sauf si cette séparation est
assurée en permanence par une canalisation non métallique, bien assujettie de façon continue en plus de
l’isolant des conducteurs.
2. Si les conducteurs d’éclairage ou d’énergie sont nus, les conducteurs de télécommunications doivent se trouver
dans la position inférieure et, afin d’assurer un espace de travail suffisant, l’espace libre indiqué au
paragraphe 1. doit être d’au moins 600 mm à partir d’un conducteur ayant une tension de régime maximale
de 750 V.
3. Les conducteurs de télécommunications fixés à des bâtiments et qui peuvent entrer en contact avec des
conducteurs d’éclairage ou d’énergie dont la tension dépasse 300 V doivent être séparés de tout matériau
combustible au moyen de supports en verre, en porcelaine ou autre matériau isolant approprié. Toutefois, cette
séparation n’est pas nécessaire s’il y a omission de fusibles, en vertu de l’article 60-202 2., ou si des
conducteurs sont utilisés pour prolonger des circuits jusqu’à un bâtiment, à partir d’un câble dont le blindage ou
la gaine métallique est mis à la terre.
60-512 Conducteurs de télécommunications pénétrant dans les bâtiments
S’il y a un protecteur principal à l’intérieur d’un bâtiment, les conducteurs de télécommunications doivent entrer
dans le bâtiment dans un manchon isolant incombustible et non absorbant ou dans une canalisation métallique.
Toutefois, il est permis d’omettre le manchon isolant si les conducteurs :
a) sont constitués de câble blindé ou sous gaine métallique ;
b) traversent de la maçonnerie ;
c) ne sont pas protégés par des fusibles en vertu de l’article 60-202 2. ; ou
d) sont utilisés pour prolonger les circuits jusqu’à un bâtiment, à partir d’un câble dont le blindage ou la gaine
métallique est mis à la terre.
60-514 Conducteurs de télécommunications pénétrant dans les maisons mobiles
L’amenée des conducteurs de télécommunications dans les maisons mobiles doit respecter l’article 70-106.
60-516 Conducteurs de paratonnerre
Il faut, chaque fois que la chose est possible, maintenir un espacement minimal de 2 m entre les conducteurs de
circuits de télécommunications posés sur les bâtiments et les conducteurs de paratonnerre.
60-518 Piscines
L’installation de fils ou de câbles au-dessus ou à proximité des piscines doit être conforme aux articles 68-054
et 68-056.
Circuits souterrains
60
60-600 Réseaux installés par enfouissement direct
Si des conducteurs ou des câbles de télécommunications sont installés par enfouissement direct, la gaine doit
convenir à cet usage et les conducteurs ou câbles doivent :
a) ne pas être installés dans le même plan vertical que d’autres réseaux souterrains, sauf s’ils sont installés
conformément au paragraphe g) ;
b) être séparés des autres réseaux souterrains par un écartement horizontal minimal de 300 mm, sauf s’ils sont
installés conformément au sous-paragraphe g) ;
c) être enfouis à au moins 600 mm. Cependant, si la présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur
prescrite impossible, il est permis d’enfouir les conducteurs ou câbles de télécommunications à au moins
450 mm. La profondeur d’enfouissement des fils de branchement sous les sentiers et pelouses peut être
réduite à 450 mm ;
d) être placés sur 75 mm de sable et recouverts d’une couche d’épaisseur équivalente s’ils sont sur un terrain
rocailleux ou pierreux ;
e) être enfouis à au moins 900 mm, si la zone est exposée à la circulation des véhicules. Toutefois, il est
permis de réduire cette profondeur à 600 mm si on dispose d’une protection mécanique constituée par :
(i) un madrier traité d’au moins 38 mm d’épaisseur ou tout autre matériau approprié placé au-dessus du
conducteur ou du câble de télécommunications préalablement recouvert d’une couche de 75 mm de
sable ou de terre exempte de roche ou de pierre ; ou
(ii) un conduit convenant à l’enfouissement, disposé de façon à faciliter le remplacement des câbles, le cas
échéant, et à réduire au minimum l’endommagement imputable à la vibration causée par la circulation
des véhicules ;
f) ne pas être placés au hasard dans la même tranchée que des câbles ou des conducteurs d’énergie
fonctionnant à plus de 750 V, sauf si les exigences pertinentes de la norme CSA C22.3 no 7 sont respectées
et si la tension des câbles ou des conducteurs d’énergie n’est pas supérieure à 22 kV phase-terre ;
g) être munis d’une gaine métallique s’ils sont placés au hasard dans la même tranchée que des câbles ou des
conducteurs d’énergie. Dans ce cas, les ensembles de conducteurs ou de câbles de télécommunications au
point de croisement ne doivent pas se trouver sous les câbles d’énergie.
60-602 Réseaux de canalisations souterrains
Si des ensembles de conducteurs ou de câbles de télécommunications sont placés dans des réseaux de canalisations
souterrains :
a) les canalisations, y compris leurs embranchements, doivent être séparées de celles réservées au réseau
d’énergie électrique par au moins 50 mm de béton ou 300 mm de terre bien compactée ;
b) les canalisations doivent être situées de façon à assurer une profondeur minimale constante de 600 mm dans
les zones exposées à la circulation des véhicules et de 450 mm dans toute autre zone. Toutefois, si la
présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur prescrite impossible, la canalisation doit être
recouverte de béton ;
c) on ne doit pas utiliser le même puits d’entretien que celui réservé au réseau d’énergie électrique pour
la terminaison des canalisations ou pour l’installation des conducteurs ou des câbles, à moins que
le chapitre 5 de la norme CSA C22.3 no 7 ne soit respecté ;
d) les câbles ne doivent pas être placés dans une canalisation comportant des câbles d’éclairage ou d’énergie ;
e) la gaine du câble doit convenir aux installations dans les emplacements mouillés.
60-604 Distribution souterraine par pâté de maisons
Si tout le circuit d’une rue est souterrain et que la partie du circuit comprise dans le pâté de maisons est posée de
façon à éviter tout contact avec des circuits d’éclairage ou d’énergie de plus de 300 V, les restrictions suivantes ne
sont pas nécessaires :
a) le protecteur principal exigé à l’article 60-200 ;
b) l’isolant exigé aux articles 60-506 et 60-508 ;
c) les supports isolants des conducteurs selon l’article 60-510 3. ;
d) les manchons recouvrant les conducteurs pénétrant dans le bâtiment, exigés en vertu de l’article 60-512.
Mise à la terre
60-700 Continuité des masses de la gaine du câble (voir l’annexe B)
Si des câbles aériens ou souterrains entrent dans un bâtiment, le blindage ou la gaine métallique du câble doit être
relié à la terre par continuité des masses aussi près que possible de l’entrée, ou être interrompu aussi près que
possible du point d’entrée au moyen d’un joint isolant ou d’un dispositif équivalent.
60-702 Conducteur de continuité des masses de la gaine du câble (voir l’annexe B)
Le courant admissible du conducteur de continuité des masses de la gaine du câble, exigé à l’article 60-700, doit être
au moins égal ou supérieur à celui de la gaine conductrice extérieure du câble exposé. Toutefois, il n’est pas
nécessaire que la grosseur du conducteur de continuité des masses soit supérieure à celle d’un conducteur en cuivre
6 AWG.
60-704 Conducteur de mise à la terre du protecteur principal
Le conducteur de mise à la terre du protecteur principal dont il est question à l’article 60-202 doit être en cuivre et :
a) recouvert d’un isolant en caoutchouc ou en matière thermoplastique ;
b) de grosseur au moins égale à celle du conducteur de mise à la terre spécifié au tableau 59 ;
) c) être installé entre le protecteur principal et le point de connexion décrit à l’article 60-706, aussi directement
que possible ;
d) être protégé de l’endommagement mécanique, au besoin.
60-706 Prise de terre (voir l’annexe B)
1. Le conducteur de mise à la terre doit, de préférence, être raccordé, aussi près que possible du point d’entrée,
à une prise de terre constituée d’un tuyau d’eau.
2. Si le tuyau d’eau n’est pas facile d’accès et si le conducteur de mise à la terre du branchement du consommateur
est raccordé au tuyau d’eau du bâtiment, il est permis de raccorder le conducteur de mise à la terre du protecteur
principal au conduit métallique de branchement, aux boîtiers de l’appareillage de branchement ou au conducteur
de mise à la terre du branchement du consommateur.
3. À défaut d’un tuyau d’eau, il est permis de raccorder le conducteur de mise à la terre du protecteur principal à
une charpente métallique mise à la terre de façon efficace, ou à une tige ou à un tuyau enfoncé dans un sol
constamment humide. Toutefois, il est interdit d’utiliser comme prise de terre :
a) les tuyaux pour la vapeur, le gaz ou l’eau chaude ou les conducteurs de paratonnerre ;
b) une tige ou un tuyau enfoncé dans le sol et utilisé pour la mise à la terre de circuits d’énergie, sauf s’il est
raccordé au conducteur mis à la terre d’un neutre avec prises de terre multiples.
4. Si la prise de terre d’un réseau de télécommunications est constituée d’une tige ou d’un tuyau enfoncé dans le
sol, elle doit être séparée d’au moins 2 m de toute autre prise de terre, y compris les prises des circuits d’énergie,
de radio, de paratonnerres ou utilisées à d’autres fins et elle ne doit être reliée qu’à la prise de terre des circuits
d’énergie, conformément à l’article 10-708.
5. La longueur normale d’une tige utilisée comme protecteur principal pour un poste de télécommunications est de
1,5 m. Toutefois, si une tige de cette longueur n’atteint pas la couche de sol humide, il faut installer une tige qui
atteindra cette couche humide.
60-708 Raccordement à la prise de terre
Le conducteur de mise à la terre doit être relié à une prise de terre conformément à l’article 10-908 :
a) directement ; ou
b) au moyen d’un fil raccordé en permanence à la tige de la prise de terre de la façon décrite dans la norme
CSA C83.
60-710 Continuité des masses des prises de terre
Un conducteur en cuivre de grosseur au moins égale à 6 AWG doit être raccordé entre les prises de terre d’un réseau
d’énergie et d’un réseau de télécommunications si des prises de terre artificielles individuelles sont obligatoires en
vertu de l’article 60-706.
60
Généralités
62-100 Articles relatifs aux exigences générales
Les articles 62-102 à 62-130 s’appliquent à l’appareillage de chauffage fixe des locaux ou des surfaces.
62-102 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section.
Appareil. Tout appareil de chauffage (ou groupe d’appareils formant un ensemble complet pour le chauffage)
installé en permanence de façon à pouvoir être enlevé ou remplacé sans enlever ni endommager une partie de la
charpente du bâtiment.
Appareil central. Tout appareil de chauffage (ou groupe d’appareils formant un ensemble complet pour le
chauffage) installé en permanence et produisant la chaleur nécessaire au chauffage des locaux, laquelle est
transportée par de l’air, du liquide ou de la vapeur circulant dans des tuyaux ou des conduits. Cette expression
désigne également les unités de chauffe montées dans des conduits.
∆ Appareil chauffant. Terme générique utilisé pour tout type d’appareil électrique chauffant, y compris les
câbles, les appareils, les bandes et les panneaux.
Câble chauffant en parallèle. Câble comprenant des éléments chauffants raccordés en parallèle de façon
continue ou alternée de manière que la densité en watts sur toute la longueur du câble ne soit pas modifiée par un
changement dans la longueur du câble.
Câble chauffant en série. Câble constitué de conducteurs résistifs en série.
Chauffe-sauna. Appareil servant à chauffer l’air et installé à demeure dans une pièce spéciale dans le but de
produire une température élevée et un taux d’humidité généralement faible, bien que le taux d’humidité puisse
s’accroître pendant de courtes périodes.
∆ Ensemble d’appareil chauffant. Ensemble formé de l’appareil chauffant et des pièces nécessaires pour le
raccorder à une source d’alimentation électrique.
Ensemble de câble chauffant. Ensemble de câble chauffant en série ou en parallèle.
Ensemble de câble chauffant en parallèle. Combinaison d’un câble chauffant en parallèle et des pièces
connexes nécessaires à son raccordement à la source d’alimentation électrique.
Ensemble de câble chauffant en série. Combinaison d’un câble chauffant en série et d’un dispositif
permettant de la raccorder à la source d’alimentation électrique, assemblée par le fabricant.
Ensemble de panneau chauffant. Ensemble formé d’un panneau chauffant et de fils de raccord non
chauffants.
Panneau chauffant. Section plane laminée, rigide ou non, dans laquelle l’élément chauffant consistant en un
matériau résistant raccordé en parallèle sur toute sa longueur, en un matériau résistant raccordé en série, ou en un
matériau résistant raccordé en série-parallèle, est placé entre deux feuilles de matériau isolant électrique ou noyé
dans ces dernières.
62-104 Emplacements spéciaux
L’appareillage de chauffage situé dans un emplacement dangereux ou à atmosphère humide ou corrosive doit porter
un marquage spécifiant qu’il convient à cet emplacement particulier.
62-106 Connexions aux bornes
1. Le raccordement de l’appareillage de chauffage doit se faire dans des garnitures ou des boîtes de raccordement
à bornes et l’installation doit être effectuée de façon que les connexions entre les conducteurs du circuit et les
conducteurs de l’appareillage de chauffage soient accessibles sans déranger une partie du câblage.
2. Si les connexions dont il est question au paragraphe 1. sont faites dans les garnitures d’extrémité, ces garnitures
doivent se trouver dans une boîte en matériau incombustible.
3. Si la température au point de raccordement des conducteurs de dérivation à l’appareillage de chauffage est
supérieure à 60 EC, les conducteurs de dérivation doivent être installés conformément à l’article 30-910.
62-108 Dérivations
1. Les conducteurs de dérivation utilisés pour l’alimentation de l’appareillage de chauffage doivent :
a) être utilisés seulement pour cet usage ;
b) avoir un courant admissible au moins égal à celui de la charge raccordée qu’ils alimentent ;
c) les conducteurs dont l’isolant convient aux températures prévues doivent être utilisés pour les circuits de
dérivation alimentant un appareil chauffant.
2. Pour cet article, on doit considérer comme appareillage de chauffage, tout appareil approuvé qui combine
l’appareillage de chauffage à celui d’éclairage ou de ventilation, ou aux deux.
3. Malgré le paragraphe 1., si une lampe chauffante n’est pas l’unique source de chaleur, il est permis qu’elle soit
utilisée dans une douille de lampe à culot moyen, si elle est alimentée par une dérivation tout usage.
62-110 Installation des appareils
1. Les appareils doivent être installés de sorte :
a) qu’aucune partie du bâtiment ne fasse obstacle à la propagation normale de la chaleur ;
b) que les matériaux combustibles à proximité des appareils ne puissent être exposés à des températures
supérieures à 90 EC.
2. Si des appareils sont encastrés dans un matériau incombustible à l’intérieur d’une construction en béton,
en maçonnerie ou une autre construction incombustible équivalente, il est permis que ces matériaux soient
exposés à des températures allant jusqu’à 150 EC, mais les appareils doivent porter une marque indiquant
nettement qu’ils conviennent à l’utilisation prévue.
3. Les appareils de plus de 4,54 kg doivent être installés de façon que les connexions de câblage dans la boîte de
sortie ou son équivalent soient accessibles pour l’inspection sans qu’il soit nécessaire d’enlever les supports des
appareils.
∆ 4. Si le poids de l’appareil ne dépasse pas 13 kg, il est permis de soutenir l’appareil par une boîte de sortie murale
fixée directement à la structure du bâtiment ou par une boîte de sortie murale fixée à une barre de suspension.
∆ 5. Si le poids de l’appareil ne dépasse pas 23 kg, il est permis de soutenir l’appareil par une boîte de sortie de
plafond fixée directement à la structure du bâtiment ou par une boîte de sortie de plafond fixée à une barre de
suspension.
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∆ 6. Si le poids de l’appareil interdit le recours aux méthodes des paragraphes 4. et 5., l’appareil doit être soutenu :
a) indépendamment de la boîte de sortie ; ou
b) par un support d’appareil auquel est intégrée une boîte de sortie qui convient à cette fin.
7. Si des appareils sont installés à moins de 5,5 m au-dessus du plancher dans les arénas, gymnases ou autres
locaux semblables et peuvent être endommagés par des objets volants, les éléments chauffants doivent être de
type sous gaine métallique ou les appareils doivent convenir à l’utilisation prévue.
62-112 Appareils utilisés comme canalisations
1. Aucun appareil ne peut servir de canalisation pour les conducteurs de circuit à moins de porter un marquage à
cette fin.
2. Malgré le paragraphe 1., il est permis d’utiliser le compartiment réservé au câblage d’une plinthe chauffante
pour loger le câblage d’interconnexion de plinthes adjacentes sur une même dérivation, si les plinthes sont
marquées pour cet usage.
62-114 Protection contre les surintensités et groupement (voir l’annexe B)
1. Tout appareil, câble chauffant, ensemble de panneau chauffant ou câble chauffant en parallèle ayant un courant
d’entrée supérieur à 30 A doit être alimenté par une dérivation qui n’alimente aucun autre appareillage.
2. Il est permis de grouper deux appareils, câbles chauffants ou ensembles de panneau chauffant ou plus sur une
dérivation utilisée pour le chauffage d’une habitation, à condition que les dispositifs de protection contre les
surintensités de la dérivation n’aient pas un courant nominal ou un réglage supérieur à 30 A.
b) pour les autres types de locaux, 75 % de la charge totale de chauffage à raccorder plus les charges
combinées des autres appareils, en y appliquant les facteurs de demande de la section 8 pour le type de
locaux.
4. Malgré le sous-paragraphe 3. b), si un branchement ou une artère alimente à la fois des appareils de chauffage et
d’autres appareils et que ces autres charges combinées, compte tenu des facteurs de demande pertinents,
représentent moins de 25 % de la charge de chauffage à raccorder, aucun facteur de demande ne doit être
appliqué à la partie chauffage de la charge.
62-118 Dispositifs de réglage de la température
1. Les dispositifs de réglage de la température qui fonctionnent à la même tension que le circuit d’alimentation
doivent avoir un courant nominal au moins égal à la somme des intensités nominales de l’appareillage qu’ils
contrôlent.
2. Les dispositifs de réglage de la température qui peuvent être mis automatiquement ou manuellement dans la
position ouverte et qui peuvent interrompre directement le courant de la ligne ou commander un contacteur ou
autre dispositif semblable ouvrant le circuit d’alimentation doivent débrancher tous les conducteurs non mis à la
terre du circuit de chauffage qu’ils contrôlent s’ils sont en position ouverte.
3. Si le liquide à chauffer est un combustible ou un autre produit inflammable, des dispositifs de réglage de la
température doivent être installés afin d’assurer que la température du liquide ne soit pas supérieure au point
d’éclair minimal du liquide.
62-120 Construction des ensembles de câbles chauffants en série
Les ensembles de câbles chauffants en série doivent constituer un ensemble complet comprenant à la fois la portion
chauffante et les conducteurs de raccord d’extrémité non chauffants. Ils doivent en outre porter les marquages
permanents requis, sur un ou les deux conducteurs de raccord non chauffants à 75 mm au plus de l’extrémité
d’alimentation du conducteur non chauffant.
62-122 Installation des ensembles de câbles chauffants en série
1. La partie chauffante d’un ensemble de câble chauffant en série ne doit pas être raccourcie. Donc, tout ensemble
de câble chauffant en série qui ne porte plus les marques d’identification originales est considéré comme ayant
été coupé et doit être rejeté, sauf si l’installateur démontre à l’aide d’instruments de mesure que les
caractéristiques de l’ensemble de câble chauffant en série n’ont pas été modifiées.
2. La partie chauffante, sur toute sa longueur, y compris les connexions aux fils de raccord non chauffants, doit
être installée à l’intérieur de la zone de chauffage.
3. Les ensembles de câbles chauffants en série doivent être installés de façon que la température sur une partie
quelconque ne dépasse pas 90 EC, sous réserve de l’article 62-304 1.
4. Il doit y avoir un écartement d’au moins 200 mm entre la partie chauffante d’un ensemble de câble chauffant en
62
série et toute sortie à laquelle peut être raccordé un luminaire ou autre appareil produisant de la chaleur.
5. Si on installe des ensembles de câbles chauffants en série sans blindage ni gaine métallique, les structures ou les
matériaux métalliques utilisés pour le support de ces ensembles de câbles doivent être reliés à la terre par
continuité des masses.
6. Si un ensemble de câble chauffant en série est susceptible d’entrer accidentellement en contact avec un matériau
conducteur qui n’est pas relié à la terre par continuité des masses de façon efficace, la partie chauffante de cet
ensemble de câble doit être munie d’un blindage ou d’une gaine métallique.
7. Les blindages ou gaines métalliques des ensembles de câbles chauffants en série doivent être reliés à la terre par
continuité des masses.
∆ 62-124 Réparation, modification ou assemblage à pied d’Éuvre d’ensembles de câbles chauffants en série
(voir l’annexe B)
Malgré l’article 62-122, dans les établissements industriels où les conditions de maintenance et de supervision
assurent que de tels travaux seront confiés à des personnes qualifiées, il est permis que les ensembles de câbles
chauffants en série soient :
a) réparés ou jonctionnés à pied d’œuvre avec des trousses de jonction fournies par le fabricant du câble,
pourvu que la longueur totale de la partie chauffante ne varie pas de plus de 3 % ;
b) modifiés ou assemblés à pied d’œuvre avec des trousses de jonction ou de raccordement fournies par le
fabricant du câble, pourvu :
(i) qu’une étiquette permanente portant une information à jour sur l’ensemble soit posée ;
(ii) qu’une description à jour de l’ensemble soit conservée en dossier de façon permanente ;
(iii) que des essais de résistance d’isolement et qu’une vérification de la résistance de l’ensemble soient
effectués après les travaux ;
(iv) que la conception ou tout changement de conception soit effectué par une personne qualifiée et revu
par le fabricant du câble.
∆ 62-126 Ensembles de câbles chauffants en série assemblés à pied d’Éuvre pour enfouissement dans du béton
à l’intérieur (voir l’annexe B)
∆ 1. Les appareils chauffants pour enfouissement dans du béton à l’intérieur doivent porter un marquage indiquant
qu’ils conviennent aux emplacements mouillés s’il est vraisemblable qu’ils seront utilisés dans de tels
emplacements.
2. Malgré les articles 62-120 et 62-122 1., il est permis d’installer les ensembles de câbles chauffants en série,
faisant partie d’un réseau de câbles chauffants pour enfouissement dans du béton à l’intérieur et approuvés pour
être assemblés au moment de l’installation, de cette façon.
3. Les caractéristiques nominales électriques des ensembles de câbles chauffants en série dont il est question au
paragraphe 1. doivent être marquées dans la boîte de jonction fournie comme faisant partie du réseau et
renfermant le raccord entre les conducteurs de dérivation et les fils de raccord d’extrémité non chauffants.
4. Malgré les articles 62-128 et 62-218 2., il est permis d’installer les ensembles de câbles chauffants en série dont
il est question au paragraphe 1., sous réserve des conditions d’approbation, avec le joint entre la partie
chauffante et les fils de raccord d’extrémité non chauffants dans la boîte de jonction d’alimentation faisant partie
du réseau, à condition que la partie chauffante soit dans une canalisation, entre le point où elle quitte le béton et
celui où elle pénètre dans la boîte.
62-128 Fils de raccord d’extrémité non chauffants des ensembles de câbles chauffants en série et des
ensembles de panneaux chauffants
1. Les fils de raccord d’extrémité non chauffants des ensembles de câbles chauffants en série et des ensembles de
panneaux chauffants doivent être installés conformément à la section 12 pour le type de conducteurs utilisé.
2. Si l’élément chauffant d’un ensemble de câble chauffant en série est enfoui dans un plancher de béton ou autre
semblable, les fils de raccord d’extrémité non chauffants, s’ils ne sont pas sous gaine métallique, doivent être
installés de l’intérieur du béton jusqu’à la boîte de jonction, sous conduit rigide, tube électrique métallique ou
autre canalisation approuvée qui doit aboutir de façon horizontale à l’intérieur du béton et être munie d’un
embout ou d’une garniture équivalente pour empêcher l’abrasion des conducteurs à leur sortie.
62-130 Panneaux chauffants et ensembles de panneaux chauffants
1. Les panneaux chauffants doivent consister en des ensembles complets comprenant les garnitures d’extrémité.
2. Les ensembles de panneaux chauffants doivent consister en des ensembles complets, y compris les garnitures
d’extrémité et les conducteurs de raccord non chauffants.
3. Les monoconducteurs non chauffants dissimulés utilisés dans les panneaux chauffants ou les ensembles de
panneaux chauffants doivent être d’un type permis en vertu du tableau 19.
utilisé à une température ambiante de 50 EC, sauf si un isolant thermique d’au moins 50 mm d’épaisseur est
intercalé entre le câblage et le plafond ;
b) dans des dalles en béton chauffées doit être écarté d’au moins 50 mm des câbles chauffants et doit être
considéré comme utilisé à une température ambiante de 40 EC.
62-208 Installation d’appareils centraux
1. Les appareils centraux doivent être installés de façon à être suffisamment accessibles pour l’entretien et la
réparation.
2. Les appareils centraux doivent être installés :
a) dans un espace qui est vaste par rapport aux dimensions réelles de l’appareil, sauf si l’appareil est
spécifiquement approuvé pour installation dans une alcôve ou un placard ;
b) de sorte que les distances les séparant de tout matériau combustible soient conformes aux indications de la
plaque signalétique.
62-210 Puissance des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants
La portion chauffante des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants qui entre en contact avec du
panneau de gypse ou du lattis plâtré ou qui est enfouie dans le plâtre, conformément à la notice du fabricant et à
l’article 62-214, ne doit pas avoir une puissance telle qu’il en résultera à la surface à découvert du plafond une
température supérieure à la température limite des matériaux de recouvrement utilisés pour le plafond.
62-212 Emplacement des panneaux chauffants ou des ensembles de panneaux chauffants
1. La portion chauffante des panneaux chauffants ou des ensembles de panneaux chauffants ne doit pas :
a) être installée à l’intérieur ou sous la surface d’un mur ni dans un emplacement où elle pourrait être
endommagée mécaniquement pendant ou après la construction ; ou
b) traverser un mur, une cloison, un plancher ou toute partie semblable de la structure.
2. Il est permis que les panneaux chauffants ou les ensembles de panneaux chauffants entrent en contact avec
l’isolant thermique, mais ne doivent pas être posés dans l’isolant thermique, ou le traverser.
62-214 Installation des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants
1. Il est permis que les connexions effectuées à pied-d’œuvre au cours du montage des ensembles de panneaux
chauffants soient inaccessibles si on peut y avoir accès avant la pose des panneaux de recouvrement du plafond
et si les connecteurs et les boîtiers font partie des ensembles de panneaux chauffants.
2. Les panneaux chauffants et les ensembles de panneaux chauffants doivent être installés de façon que la
température d’aucune partie ne soit supérieure à leur température nominale.
3. Les panneaux chauffants et les ensembles de panneaux chauffants doivent être cloués ou agrafés aux solives du
plafond ou du plancher, aux soliveaux ou aux bandes de clouage uniquement dans les bandes non chauffées 62
prévues pour cet usage.
4. On ne doit ni clouer ni couper dans un panneau chauffant ou dans un ensemble de panneau chauffant à moins de
6 mm de l’élément.
5. La portion chauffante des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants ne doit pas être
installée à moins de 200 mm de toute sortie à laquelle un luminaire ou un autre appareil dégageant de la chaleur
pourrait être raccordé.
6. Les panneaux chauffants et les ensembles de panneaux chauffants ne doivent pas être installés au-dessus ou
au-dessous d’armoires, de murs ou d’autres obstacles.
7. Il est permis d’installer des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants dans le plafond et
sous le plancher des placards si les panneaux sont commandés par un thermostat distinct.
8. Les panneaux chauffants et les ensembles de panneaux chauffants installés dans les plafonds doivent être
parallèles aux solives, aux soliveaux ou aux bandes de clouage et être assujettis à leur face inférieure.
9. Les panneaux chauffants et les ensembles de panneaux chauffants installés sous les planchers doivent être
parallèles aux solives, afin que l’espace d’air minimal entre le dessous du faux-plancher et les panneaux
chauffants ou les ensembles de panneaux chauffants soit de 50 mm.
10. Le matériau de recouvrement du plafond doit être assujetti de façon que les clous ou autres dispositifs de
fixation ne perforent pas les panneaux chauffants.
11. Les panneaux chauffants et les ensembles de panneaux chauffants installés dans un plafond doivent être placés à
au moins 300 mm de tout mur et de toute cloison.
12. Si des circuits de dérivation alimentent des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants,
un avertissement fourni par le fabricant doit être posé sur le panneau de dérivation par l’installateur, pour
indiquer que le plafond ou le plancher (selon le cas) contient des conducteurs sous tension et qu’on ne doit y
poser aucun clou, aucune vis, ni aucun dispositif semblable.
∆ 62-216 Ensembles de câbles chauffants dans les plafonds
Il est permis que les ensembles de câbles chauffants installés dans les plafonds portent un marquage indiquant qu’ils
conviennent expressément à cet utilisation.
62-218 Ensembles de câbles chauffants en série dans les plafonds en ciment ou plâtrés
∆ 1. Les ensembles de câbles chauffants en série installés dans le ciment ou le plâtre doivent être immobilisés sur la
couche de fond, le panneau de gypse ou de lattis plâtré, à des intervalles d’au plus 600 mm, au moyen de
dispositifs de fixation convenant aux températures en cause et de nature à ne pas endommager les câbles.
2. La partie chauffante sur toute sa longueur, y compris les connexions aux fils de raccord non chauffants, doit être
complètement enfouie dans un matériau incombustible.
3. Si des ensembles de câbles chauffants en série pour le chauffage des locaux sont installés dans des plafonds
plâtrés, on doit utiliser un plâtre de sable non isolant du point de vue thermique ou l’équivalent, ayant une
épaisseur nominale d’au moins 13 mm.
62-220 Ensembles de câbles chauffants en série dans les constructions en panneaux de gypse
1. Pour les constructions en panneaux de gypse, le câble doit être installé parallèlement aux solives ou aux bandes
de clouage. Un espace libre d’au moins 25 mm plus large que la partie inférieure d’une solive, d’un linteau ou
d’une bande de clouage doit être prévu entre les centres des câbles.
2. Un câble ne doit traverser des solives qu’à leurs extrémités, sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030.
3. Une fois l’installation du câble chauffant terminée :
a) la totalité du plafond sous le câble doit être recouverte de panneaux de gypse d’une épaisseur d’au plus
13 mm ;
b) les espaces libres entre les deux panneaux de gypse doivent être remplis avec du plâtre conducteur de
chaleur ou un autre matériau approprié ;
c) la couche de surface du panneau de gypse doit être posée de façon que les clous ou autres attaches
n’endommagent pas le câble chauffant.
62-222 Puissance nominale et espacement des ensembles de câbles chauffants en série (voir l’annexe B)
1. Les ensembles de câbles chauffants en série en contact avec du panneau de gypse ou du lattis plâtré, ou enfouis
dans du plâtre ou du sable en contact avec du panneau de gypse ou du lattis plâtré ne doivent pas :
a) avoir une puissance nominale supérieure à 9 W/m pour la partie chauffante ;
b) être espacés à moins de 50 mm de centre à centre.
2. Les ensembles de câbles chauffants en série enfouis dans le béton ou la maçonnerie coulée ne doivent pas :
a) avoir une puissance nominale supérieure à 65 W/m pour la partie chauffante, sauf si aucun câble chauffant
contigu n’est à moins de 450 mm, auquel cas une puissance jusqu’à 100 W/m peut être utilisée ;
b) être espacés à moins de 25 mm de centre à centre ;
c) avoir une puissance nominale par mètre carré supérieure à 430 W.
62-224 Emplacement des ensembles de câbles chauffants en série
Les parties chauffantes des ensembles de câbles chauffants en série ne doivent pas :
a) être installées à l’intérieur ou sous la surface d’un mur ni dans aucun autre emplacement où elles pourraient
être exposées à l’endommagement mécanique pendant ou après la construction ;
b) être installées à l’intérieur, ni dissimulées derrière, toute surface composée de lattis en bois, de panneaux de
bois ou substances combustibles semblables ;
c) traverser des murs, des cloisons, des planchers ou autres ouvrages semblables ; ou
d) être installées à l’intérieur d’un isolant thermique ou le traverser.
62-226 Installation des ensembles de panneaux chauffants sous revêtement de sol
1. L’ensemble de panneau chauffant doit être :
a) installé sur une surface de plancher lisse et plate ;
b) installé à l’intérieur dans un emplacement sec ;
c) complètement couvert de carreaux, de carreaux de tapis, de tapis ou d’un revêtement de sol semblable ;
∆ d) protégé par un disjoncteur différentiel en vue de couper l’alimentation de l’ensemble de panneau chauffant,
suffisamment puissant pour permettre leur fonctionnement normal.
2. L’ensemble de panneau chauffant ne doit pas être :
a) coupé ni cloué ;
b) installé à moins de 200 mm d’un conduit d’air chaud, d’un autre panneau chauffant ou d’une autre source
de chaleur.
3. Malgré l’article 12-806 c), il est permis d’utiliser des fils de raccord non chauffants de type FCC dans les
logements pour le raccordement au circuit de dérivation des ensembles de panneaux chauffants sous un
revêtement de sol.
4. Si les circuits de dérivation alimentent des ensembles de panneaux chauffants, un avertissement fourni par le
fabricant doit être posé sur le panneau de dérivation par l’installateur, pour indiquer que le plancher contient des
conducteurs sous tension et qu’on ne doit y poser aucun clou, aucune vis, ni aucun dispositif semblable.
62-316 Marquage
Les tuyaux, conduits ou réservoirs qui comportent des câbles chauffants qui ne sont pas visibles sur toute leur
longueur doivent porter un marquage indiquant qu’ils font l’objet d’un traçage électrique.
5. Chaque chauffe-sauna doit être muni d’un interrupteur à minuterie sans dispositif de marche continue, ayant un
réglage maximal d’une heure, monté sur le mur extérieur de la pièce qui contient le chauffe-sauna, qui
débranchera tous les conducteurs non mis à la terre du circuit alimentant le chauffe-sauna.
Section 64
NOTE — Cette section a été abrogée.
Généralités
66-100 Fixation des conducteurs
1. Seuls les circuits qui alimentent l’éclairage décoratif, les circuits de signalisation, de télécommunications et de
commande doivent être installés sur les structures des manèges.
2. Les circuits qui alimentent l’éclairage décoratif et les commandes d’un manège ne doivent pas être installés sur
la structure d’un autre manège.
3. Le dégagement vertical entre les conducteurs aériens et le sol fini ne doit pas être inférieur à ce qui suit :
a) au-dessus des routes principales, rues, ruelles et passages : 5,5 m ;
b) au-dessus des endroits accessibles aux véhicules : 5 m ;
c) au-dessus des endroits accessibles aux piétons : 3,5 m.
66-102 Protection de l’appareillage électrique
L’appareillage électrique doit être protégé conformément à l’article 2-200.
66
Mise à la terre
66-200 Mise à la terre
1. Le branchement et le réseau de distribution doivent être mis à la terre conformément à la section 10.
2. Malgré l’article 10-908 1. a), les électrodes de terre des génératrices mobiles doivent pouvoir être raccordées au
moyen de connecteurs monoconducteurs enfichables et verrouillables.
66-202 Continuité des masses de l’appareillage
1. Les pièces métalliques à découvert non porteuses de courant de l’appareillage électrique fixe, comme les
carcasses des moteurs, les coffrets des démarreurs et des interrupteurs, les pièces des manèges, des concessions
et des guichets, ainsi que l’appareillage électrique mobile, doivent être reliés à la terre par continuité des
masses :
a) au moyen du conducteur de continuité des masses du cordon d’alimentation ; ou
b) par un raccordement à un conducteur de continuité des masses en cuivre, distinct, souple et isolé,
de grosseur au moins égale à 6 AWG, et raccordé au conducteur mis à la terre du circuit dans le dispositif
de sectionnement du branchement.
2. Les postes de commande à distance contrôlés par opérateur et raccordés par cordon doivent être reliés à la terre
par continuité des masses.
Branchement et distribution
66-300 Appareillage de branchement
1. L’appareillage de branchement doit être dimensionné en fonction de la charge raccordée.
2. Les boîtiers de l’appareillage de branchement accessible à des personnes non autorisées doivent être
verrouillables.
3. Les génératrices ne doivent pas être accessibles à des personnes non autorisées.
66-302 Montage de l’appareillage de branchement
L’appareillage de branchement doit être monté sur un support solide et :
a) installé de façon à être protégé des intempéries ;
b) installé dans un boîtier à l’épreuve des intempéries ; ou
c) être à l’épreuve des intempéries.
66-304 Appareillage de distribution
1. Chaque concession ou chaque manège doit être muni d’un sectionneur à fusible ou d’un disjoncteur.
2. Les boîtiers des interrupteurs, des panneaux et des répartiteurs accessibles à des personnes non autorisées
doivent être verrouillables.
Câbles monoconducteurs
66-450 Câbles monoconducteurs
Les câbles monoconducteurs sont autorisés, pourvu que leur grosseur soit au moins égale à 4 AWG et pourvu :
a) que leurs valeurs nominales conviennent à la tension du circuit et à l’utilisation prévue ;
b) qu’ils fassent partie d’un ensemble homogène, de telle sorte que tous les conducteurs du circuit aient la
même longueur, y compris le conducteur de continuité des masses ;
c) qu’ils soient recouverts ou protégés de manière à ne pas faire trébucher les piétons dans les voies
piétonnières ou routières.
66-452 Limitation du courant de défaut
Si le courant de défaut disponible dépasse 10 000 A, les installations comprenant des câbles monoconducteurs, sauf
si ces derniers sont posés comme du câblage fixe, doivent être alimentées par l’intermédiaire de dispositifs de
protection contre les surintensités limiteurs de courant afin de prévenir tout accident susceptible de résulter d’un
déplacement accidentel des câbles.
66-454 Courant admissible à l’air libre
1. Les valeurs nominales des câbles monoconducteurs doivent être établies conformément à la section 4.
2. Malgré le paragraphe 1., dans le cas d’installations temporaires, les faisceaux de câbles monoconducteurs de
tout circuit peuvent avoir des valeurs nominales calculées pour l’air libre sans facteur de correction, pourvu que
les différents circuits soient séparés par une distance au moins égale au diamètre d’un faisceau.
66-456 Raccordements des câbles monoconducteurs
1. Les raccordements de câbles monoconducteurs ne doivent pas être accessibles à des personnes non qualifiées.
2. Les connecteurs enfichables des câbles monoconducteurs doivent :
a) être de type verrouillable ;
b) comporter un détrompage mécanique interdisant tout branchement incorrect, ou encore être marqués par
couleurs.
3. Les câbles monoconducteurs ne doivent pas être associés en parallèle, sauf pour atténuer une chute de tension ;
dans un tel cas, la protection contre les surintensités doit être calculée pour protéger le câble dont le courant
admissible est le plus faible, comme s’il était utilisé seul.
66-458 Continuité des masses
Chaque circuit comportant des câbles monoconducteurs doit avoir un conducteur de continuité des masses, lequel
doit suivre le même trajet que les autres conducteurs du circuit.
Moteurs
66-500 Moteurs
Les moteurs, y compris les dispositifs de protection et les commandes, doivent être installés conformément à la 66
section 28.
66-502 Emplacement
Les moteurs ne doivent être installés que dans des emplacements secs, à moins d’être de types spécifiquement
marqués pour l’emplacement ou d’être protégés de façon appropriée.
66-504 Moteurs portatifs
Pour le raccordement de moteurs portatifs, on peut utiliser du cordon souple d’une qualité égale ou supérieure au
type SOW pour utilisation à l’extérieur.
Généralités
68-050 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section.
Baignoire à hydromassage. Cuve installée à demeure, munie d’une pompe à eau ou d’un ventilateur intégré ou
à distance et comportant un système de remplissage d’eau et de drainage. Le terme baignoire à hydromassage
comprend également les bains thérapeutiques.
Bassin décoratif. Bassin susceptible de servir de pataugeuse, dont toutes ses dimensions sont supérieures
à 1,5 m, et qui est facile d’accès au public.
Bâti de niche. Bâti destiné à être monté dans une structure de bassin pour supporter un luminaire pour niche
immergée.
Collecteur de courant de fuite. Dispositif conçu de manière à assurer une liaison à la terre aux courants de
fuite provenant de dispositifs en contact avec l’eau de la piscine.
Cuve de relaxation ou cuve à remous. Bassin ou cuve conçu pour l’immersion des personnes dans de l’eau
chaude circulant dans un système fermé comprenant un filtre, un appareil chauffant, une pompe avec ou sans
ventilateur entraîné par moteur, mais qui n’est pas conçu pour être rempli et vidé à chaque utilisation.
Luminaire pour niche immergée. Appareil destiné à être installé dans un bâti de niche monté dans la structure
d’une piscine ou l’appareil sera complètement immergé.
Luminaire pour niche sèche. Appareil destiné à être installé dans la paroi de la piscine, à l’intérieur d’une
niche rendue hermétique à la pénétration de l’eau de la piscine au moyen d’une lentille fixe.
Piscine installée en permanence. Bassin construit de façon à ne pouvoir être démonté facilement en vue
du remisage.
Piscine remisable. Bassin construit de façon à pouvoir être démonté facilement en vue du remisage et
réassemblé intégralement par la suite.
68-052 Câblage ou appareillage électrique dans les parois des piscines ou dans l’eau
Sous réserve de cette section, il est interdit d’installer le câblage ou l’appareillage électrique dans les parois des
piscines ou dans l’eau.
68-054 Câblage aérien (voir l’annexe B)
1. Aucune piscine ne doit être installée au-dessous ou à proximité d’un câblage aérien, et aucun câblage aérien ne
doit être installé au-dessus ou à proximité d’une piscine, sauf si l’installation est conforme à cet article.
2. On ne doit pas installer de câblage aérien au-dessus d’une piscine, d’un plongeoir, d’une estrade, d’une tour ou
d’une plate-forme d’observation, ni au-dessus de l’aire s’étendant horizontalement jusqu’à une distance de 3 m
du pourtour du bassin, sous réserve des paragraphes 3. et 4.
3. Des conducteurs de télécommunications isolés, de télédistribution et des câbles avec conducteurs neutres de
soutien convenant à au plus 750 V peuvent être installés au-dessus d’une piscine, d’un plongeoir, d’une estrade,
d’une tour ou d’une plate-forme d’observation ou au-dessus de l’aire s’étendant horizontalement jusqu’à une
distance de 3 m du pourtour du bassin, à condition qu’il y ait un espace libre (mesuré radialement) d’au moins
4,5 m.
4. Des conducteurs autres que ceux couverts par le paragraphe 3. et fonctionnant à 50 kV maximum entre les
phases peuvent se trouver au-dessus d’une piscine, d’un plongeoir, d’une estrade, d’une tour ou d’une
plate-forme d’observation ou au-dessus de l’aire s’étendant horizontalement jusqu’à une distance de 3 m du
pourtour du bassin, à condition qu’il y ait un espace libre (mesuré radialement) d’au moins 7,5 m.
68-056 Câblage souterrain
L’espace horizontal qui sépare les parois intérieures d’une piscine des conducteurs souterrains ne doit pas être
inférieur aux valeurs du tableau 61. Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux conducteurs de continuité des
masses ni aux conducteurs alimentant l’appareillage électrique de la piscine ; ces derniers doivent être protégés par
un disjoncteur différentiel.
68-058 Liaison à la terre par continuité des masses (voir l’annexe B)
1. Les pièces métalliques de la piscine et de l’appareillage non électrique auxiliaire tel que la tuyauterie, l’acier
d’armature de la piscine, les échelles, les supports de tremplin, et les clôtures à moins de 1,5 m de la piscine
doivent être reliées les unes aux autres et aux pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage
électrique telles que les luminaires de fontaines décoratives et l’appareillage d’éclairage non situés dans un bâti
de niche, les bâtis de niche, les treillis ou blindages métalliques pour haut-parleurs sous l’eau, le conduit, les
boîtes de jonction et autres du genre, au moyen d’un conducteur de continuité des masses en cuivre.
2. La continuité des masses de l’acier d’armature de la piscine doit être assurée par au moins quatre raccords
répartis également autour du périmètre.
∆ 3. Malgré le paragraphe 2., si l’acier d’armature est enrobé d’un produit non conducteur, il doit y avoir un autre
moyen pour éliminer les gradients de tension qui seraient autrement éliminés par conduction dans l’acier
d’armature nu.
4. Les conducteurs de continuité des masses de piscine doivent être :
a) au moins de grosseur 6 AWG pour les piscines installées en permanence et les piscines creusées ; ou
b) conformes au tableau 16 pour les autres types de piscines.
5. On ne doit pas considérer les gaines et les canalisations métalliques comme un moyen de liaison à la terre par
continuité des masses. Il faut utiliser un conducteur de continuité des masses distinct en cuivre. Toutefois, un
conduit métallique entre le bâti de niche et sa boîte de jonction peut être utilisé pour la liaison à la terre par
continuité des masses à condition que le bâti de niche et la boîte de jonction soient installés dans la même
section de la structure.
6. Le conducteur de continuité des masses partant de la boîte de jonction dont il est fait mention à l’article 68-060
doit se rendre jusqu’au panneau de distribution principal. S’il est de grosseur inférieure à 6 AWG, il doit être
installé et protégé mécaniquement de la même manière que les conducteurs du circuit.
7. Le conducteur de continuité des masses dont il est question au paragraphe 4. doit être en cuivre et de grosseur
non inférieure à celle prescrite au tableau 16. Toutefois, dans le cas d’une piscine creusée, le conducteur de
continuité des masses doit être au moins de grosseur 6 AWG.
68
8. Malgré le paragraphe 1., les pièces métalliques d’une piscine n’ont pas à être reliées à la terre par continuité des
masses ou reliées les unes aux autres, si l’appareillage électrique associé à la piscine :
a) n’est pas situé à moins de 3 m de la piscine ;
b) est convenablement séparé de la piscine par une clôture, un mur ou une autre barrière ; ou
c) est approuvé pour utilisation sans conducteur de continuité des masses.
68-060 Boîtes de jonction et boîtes de tablier (voir l’annexe B)
1. On peut tolérer que les boîtes de jonction dans les fontaines décoratives soient immergées, à condition qu’elles
soient approuvées pour cette utilisation et marquées comme telles.
2. Les boîtes de jonction installées sur le côté alimentation des conduits menant aux bâtis de niche, appelées
ci-après boîtes de tablier, doivent être approuvées pour cette utilisation.
3. Les boîtes de tablier doivent être munies de bornes individuelles pour au moins trois conducteurs de continuité
des masses à l’intérieur de la boîte et un conducteur 6 AWG de continuité des masses à l’extérieur de la boîte.
4. Les boîtes de tablier ne doivent contenir que les conducteurs nécessaires à l’alimentation de l’appareillage sous
l’eau.
5. Dans les boîtes de tablier, la continuité électrique entre chaque conduit métallique raccordé et les bornes de
continuité des masses doit être assurée au moyen de cuivre, laiton ou autre métal approuvé résistant à la
corrosion et faisant partie intégrante de la boîte.
6. Les boîtes de tablier doivent être installées :
a) au-dessus du niveau normal de l’eau de la piscine ;
b) de façon que le dessus de la boîte se trouve au niveau fini du tablier de la piscine ou au-dessus de ce
dernier ;
c) de façon, ou à un emplacement tel, que la boîte ne puisse constituer un obstacle ;
d) de façon que l’eau sur le tablier s’écoule loin de la boîte.
7. Les boîtes de jonction ou le conduit, ou les deux, doivent être étanches à l’eau et munis d’une garniture
d’étanchéité approuvée qui scellera le pourtour du cordon et empêchera efficacement l’eau d’entrer dans la boîte
par le bâti de niche en empruntant le conduit.
68-062 Transformateurs et boîtiers de transformateur (voir l’annexe B)
1. Les transformateurs ne doivent pas être situés à moins de 3 m de la paroi intérieure de la piscine, sauf s’ils sont
convenablement séparés de cette dernière par une clôture, un mur ou autre barrière permanente rendant le
transformateur inaccessible aux personnes utilisant la piscine.
2. Un blindage métallique installé entre les enroulements primaire et secondaire du transformateur doit être relié à
la terre par continuité des masses.
3. Les transformateurs d’isolement d’audiofréquence doivent :
a) être raccordés entre les bornes de sortie d’audiofréquence de chaque amplificateur et de tout haut-parleur se
trouvant à moins de 3 m de la paroi de la piscine ;
b) être situés dans, ou à proximité de, l’amplificateur avec lequel ils sont utilisés ;
c) avoir une tension de sortie d’audiofréquence égale ou inférieure à 75 V (efficace).
68-064 Prises de courant
1. Les prises de courant ne doivent pas être installées à moins de 1,5 m des parois intérieures des piscines.
2. Les prises de courant installées entre 1,5 et 3 m des parois intérieures d’une piscine doivent être protégées par
un disjoncteur différentiel.
3. La distance à mesurer pour maintenir les dimensions mentionnées à cet article est le trajet le plus court que
suivrait le cordon d’alimentation d’un appareil branché à la prise de courant sans traverser un plancher, un mur
ou un plafond de bâtiment.
68-066 Luminaires et appareillage d’éclairage
1. Les luminaires submersibles ou ceux pour niches immergées doivent être conformes aux exigences suivantes :
a) ils doivent être installés dans des bâtis de niche qui doivent pouvoir être convenablement raccordés au
câblage utilisé ;
b) ils ne doivent pas être installés à une profondeur supérieure à 600 mm, sauf s’ils sont spécialement
approuvés et marqués pour une installation à une plus grande profondeur. La profondeur est mesurée du
centre de la lentille du luminaire au niveau normal de l’eau ;
c) fonctionner sans que la tension d’alimentation au luminaire ni à son ballast ou transformateur, le cas
échéant, ou sans que la tension en circuit ouvert du secondaire du ballast ou du transformateur soit
supérieure à 150 V au moment de l’allumage ou pendant le fonctionnement.
2. Malgré l’article 68-066 1. a), il n’est pas nécessaire que les luminaires submersibles ou pour niches immergées
installés dans une fontaine décorative soient montés dans un bâti de niche, mais ils doivent être conçus pour
assurer une connexion adéquate, selon la méthode de câblage utilisée.
3. Si les luminaires pour niches sèches sont installés de manière à être accessibles d’un promenoir ou d’un tunnel
de service à l’extérieur des parois de la piscine ou d’une niche fermée et drainée dans la paroi de la piscine, la
tension d’alimentation au luminaire, au ballast ou au transformateur ne doit pas être supérieure à 300 V au cours
de l’allumage ni pendant le fonctionnement.
4. Les luminaires pour niches sèches doivent être accessibles pour l’entretien :
a) à partir d’un tunnel de service ou d’un promenoir à l’extérieur des parois de la piscine ; ou
b) par un trou de poing dans le tablier de la piscine, donnant accès à une niche fermée et drainée, dans la paroi
de la piscine.
5. Les pièces métalliques des appareils en contact avec l’eau de la piscine doivent être en laiton ou autre métal
approprié résistant à la corrosion.
6. Les luminaires installés sous l’eau, ou à moins de 3 m de la surface ou des parois de la piscine, et qui ne sont
pas convenablement séparés de la piscine par une clôture, un mur ou une autre barrière permanente, doivent être
protégés électriquement par un disjoncteur différentiel.
7. Les montants ou supports de luminaire ne doivent pas être installés à moins de 3 m des parois intérieures d’une
piscine, sauf si les luminaires sont protégés par des disjoncteurs différentiels.
8. Les bâtis de niche pour les lampes alimentées par un circuit mis à la terre, ou par un circuit fonctionnant à une
tension supérieure à 30 V, doivent être en métal et conçus pour assurer un raccordement fileté à un conduit
métallique rigide.
∆ 68-068 Disjoncteurs différentiels (voir l’annexe B)
1. Sous réserve du paragraphe 2., les disjoncteurs différentiels prescrits par cette section doivent être de classe A.
2. Si des disjoncteurs différentiels de classe A ne sont pas disponibles en raison des caractéristiques nominales, il
est permis de protéger l’appareillage au moyen d’un disjoncteur différentiel qui éliminera un défaut à la terre
dans les limites de temps spécifiées pour un disjoncteur différentiel de classe A.
3. Les disjoncteurs différentiels doivent être raccordés en permanence.
4. Il est permis de placer un disjoncteur différentiel sur une artère, une dérivation ou un dispositif.
5. On doit placer une mise en garde à côté des interrupteurs commandant les circuits protégés électriquement par
des disjoncteurs différentiels. Cette mise en garde doit préciser que les circuits sont protégés par un disjoncteur
différentiel et que l’appareillage doit être vérifié régulièrement.
6. On doit installer les disjoncteurs différentiels :
a) dans un endroit qui facilitera la vérification requise au paragraphe 5. ;
b) à au moins 3 m de l’eau de la piscine, sous réserve du sous-paragraphe c) ;
c) à au moins 3 m de l’eau de la cuve de relaxation ou à remous et à au moins 1,5 m d’une baignoire à
hydromassage sauf s’ils font partie intégrante d’une cuve de relaxation ou à remous ou d’une baignoire à
hydromassage approuvées et fabriquées en usine et s’ils sont situés derrière un écran afin d’éviter que
l’occupant de la baignoire n’entre en contact avec le dispositif.
7. Sous réserve de l’article 68-070, l’appareillage énuméré ci-après doit être protégé par un disjoncteur
différentiel :
a) l’appareillage électrique immergé dans l’eau de la piscine ;
b) les amplificateurs d’audiofréquence raccordés aux haut-parleurs submergés dans la piscine ;
c) l’appareillage électrique se trouvant à l’intérieur des parois de la piscine ou à moins de 3 m des parois
intérieures de la piscine et qui n’est pas convenablement séparé de la piscine par une clôture, un mur ou une
autre barrière permanente ;
∆ d) les prises de courant situés dans les emplacements mouillés d’un bâtiment et associés à la piscine, tels
les vestiaires.
68
68-070 Autre appareillage électrique
Les haut-parleurs installés sous l’eau :
a) doivent être placés dans des niches dans la paroi ou le fond de la piscine et être protégés par un treillis
métallique distinct, rigide et résistant à la corrosion ;
b) doivent être raccordés à leur transformateur d’isolement d’audiofréquence par un câblage non mis à la terre.
3. Tout câblage approprié, spécifié à la section 12, peut être toléré si les paragraphes 1. et 2. ne s’appliquent pas.
4. Les conducteurs du côté charge de chaque disjoncteur différentiel doivent être entièrement indépendants de tout
autre câblage non protégé par un disjoncteur. Ils ne doivent pas pénétrer dans un luminaire, une canalisation,
une boîte, ou un coffret contenant d’autres fils, à l’exception des panneaux qui abritent les disjoncteurs
différentiels.
5. Les conduits dans les parois et le tablier de la piscine doivent être installés de façon à permettre un drainage
suffisant.
Piscines remisables
68-200 Appareillage électrique
Aucun appareillage électrique ne doit être situé dans l’eau de la piscine ni sur les parois de la piscine à moins qu’il
ne soit spécifiquement approuvé à cette fin.
68-202 Pompes
1. Les pompes de piscine doivent être :
a) alimentées par une prise de courant installée en permanence et située entre 1,5 et 7,5 m de la paroi de la
piscine ;
b) protégées par un disjoncteur différentiel si elles sont situées à moins de 3 m des parois intérieures de la
piscine et si elles ne sont pas convenablement séparées de la piscine par une clôture, un mur ou une autre
barrière permanente.
2. Les pompes de piscine situées à moins de 3 m des parois de la piscine doivent être spécifiquement approuvées à
cette fin.
68
Constructions déménageables
70-100 Appareillage
Les éléments électriques, y compris ceux raccordés à des circuits d’énergie très basse tension de classe 1
(p. ex., les luminaires) et à des circuits très basse tension de classe 2 doivent être conformes au Code canadien de
l’électricité, Deuxième partie, et convenir à l’utilisation prévue.
70-102 Raccordement
1. Sous réserve du paragraphe 2. le raccordement au circuit d’alimentation doit être effectué de l’une des façons
suivantes :
a) par connexion à un circuit d’alimentation aérien ou souterrain ;
b) par cordon d’alimentation ou cordon amovible ;
c) par une longueur de cordon souple, de cordon ou câble sans fiche de raccord.
2. Pour les maisons mobiles, le raccordement au circuit d’alimentation doit être fait directement à un circuit
d’alimentation aérien ou souterrain, sauf si une dérogation est permise en vertu de l’article 2-030.
70-104 Connexion à une alimentation aérienne ou souterraine
1. Si la connexion d’alimentation s’effectue directement à une alimentation aérienne ou souterraine, un raccord de
conduit ou une longueur de conduit rigide doit être prévu et doit :
a) dépasser du mur extérieur, du toit ou du plancher de la construction afin de permettre la fixation d’une
garniture de conduit ;
b) être muni d’un capuchon approprié sur l’extrémité à découvert ;
c) aboutir au dispositif de sectionnement, à une boîte intermédiaire ou, pour d’autres constructions que les
maisons mobiles, à l’appareillage de distribution s’il n’y a pas de dispositif de sectionnement n’est pas
prévu ;
d) être de grosseur suffisante pour loger des conducteurs en cuivre ayant un courant admissible déterminé pour
la charge prévue, sauf :
(i) si la construction est spécifiquement conçue pour connexion par d’autres conducteurs que ceux en
cuivre ; ou
(ii) tel qu’il est exigé au paragraphe 3.
2. Pour les maisons mobiles, le conduit doit dépasser afin d’être facile d’accès pour la connexion à l’alimentation.
3. Pour les maisons mobiles, la grosseur du conduit ne doit pas être inférieure à celle qui est mentionnée au
tableau 48.
4. S’il est prévu ou probable que le conducteur de mise à la terre du réseau sera posé séparément, une canalisation
non métallique doit être installée à cette fin au moment de la fabrication.
revêtement métallique extérieur, le châssis et les conduits métalliques de circulation d’air doivent être en bon
contact électrique les uns avec les autres.
2. Le toit et le revêtement extérieur métallique doivent être considérés comme étant reliés électriquement tel qu’il est
exigé par le paragraphe 1. :
a) si les panneaux de métal se chevauchent et sont solidement fixés aux pièces de charpente en métal ou en bois à
l’aide d’organes métalliques de fixation ;
b) s’ils sont reliés au châssis à l’aide d’organes métalliques de fixation ou par une bande de métal.
3. Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant et à découvert d’une section pivotante ou extensible doivent
être reliées électriquement de façon sûre aux pièces métalliques non porteuses de courant et à découvert de la
section principale de la construction mobile.
4. Les conducteurs de mise à la terre ou de continuité des masses du réseau de câblage basse tension, autres que le
châssis, ne doivent pas être utilisés pour porter le courant d’un circuit très basse tension.
5. Les connexions et bornes de mise à la terre et de continuité des masses :
a) doivent être faites de métal non ferreux ou d’acier plaqué ;
b) ne doivent servir à aucune autre fin que la mise à la terre ou la continuité des masses, sauf pour la liaison
électrique entre le châssis et le revêtement extérieur, où on peut utiliser des vis d’assemblage ;
c) doivent être protégées contre l’endommagement mécanique ;
d) doivent être faciles d’accès en vue de l’inspection et de l’entretien.
6. Les conducteurs nus de mise à la terre et de continuité des masses doivent être situés de façon qu’il n’y ait aucun
danger de contact avec des pièces sous tension. Toutefois, si leur emplacement ou leur flexibilité est tel que la
séparation des conducteurs des pièces sous tension n’est pas assurée, ils doivent être isolés à l’aide de ruban ou de
manchons.
) 7. Les pièces métalliques principales à découvert dont il est question au paragraphe 1. doivent être reliées à la terre
par continuité des masses au moyen d’un conducteur de continuité des masses à partir du châssis et connecté
directement :
a) à la borne neutre du coffret de branchement dans le cas des constructions conformes à l’article 70-110 1. ; ou
b) à la borne de continuité des masses de l’appareillage de distribution dans le cas de constructions conformes à
l’article 70-110 2.
) 8. Le conducteur de continuité des masses requis au paragraphe 7. peut être isolé ou nu et doit être :
a) en cuivre ;
b) protégé contre les éclaboussures de sel ;
c) d’une grosseur non inférieure à celle qui est spécifiée au tableau 41 pour une construction dont le courant
nominal d’entrée correspond aux valeurs en ampères indiquées à la colonne 1 de ce tableau ;
d) situé de façon à ne pouvoir être exposé à l’endommagement mécanique ;
e) convenablement assujetti à moins de 300 mm de la fixation au châssis.
9. Les conducteurs de continuité des masses, autres que ceux qui sont mentionnés au paragraphe 7., doivent avoir un
courant admissible approprié, mais en aucun cas inférieur à celui d’un conducteur de grosseur 14 AWG en cuivre.
70-128 Marquage
1. Les constructions auxquelles est effectuée la connexion à l’alimentation principale de courant doivent porter un
marquage permanent, bien en vue, comportant les renseignements suivants, tel qu’il est exigé par l’article 2-100 :
a) le nom du fabricant, la marque de commerce, la marque de fabrique ou autre symbole d’identification
reconnu ;
b) la désignation du modèle, du type ou du style ;
c) la tension nominale du réseau auquel la construction doit être raccordée (p. ex., 120, 120/240, etc.) ;
d) la fréquence nominale ;
e) le courant nominal d’entrée en ampères.
2. En ce qui a trait au sous-paragraphe 1. e), le courant nominal d’entrée en ampères doit être :
a) celui de la protection principale contre les surintensités, si une telle protection est installée ;
b) celui de l’appareillage de distribution, si aucune protection principale contre les surintensités et aucun cordon
d’alimentation ne sont installés ; ou
c) celui de la fiche, si une fiche est installée.
3. Les marquages adjacents aux dispositifs de protection contre les surintensités du circuit principal et des circuits de
dérivation doivent être apposés, conformément à l’article 2-100 3.
4. Pour les maisons mobiles ou constructions à sections multiples, chaque section doit être convenablement marquée
de façon permanente afin d’identifier les autres sections avec lesquelles elle doit être utilisée pour former une seule
construction.
5. Des instructions doivent être apposées sur la section principale des maisons mobiles ou constructions à sections
multiples afin d’indiquer les couplages nécessaires pour compléter l’installation, sauf si la chose est évidente.
70-130 Essais (voir l’annexe B)
1. Les essais suivants doivent être effectués sur l’ensemble complet à l’usine :
a) Continuité. Tous les circuits, y compris ceux de mise à la terre ou de continuité des masses, doivent être
éprouvés du point de vue continuité ;
b) Résistance de l’isolant. La résistance de l’isolant entre les pièces sous tension et la terre, à la suite de
l’application d’une tension d’essai c.c. de 500 V pendant 1 min, ne doit pas être inférieure à celle qui est
spécifiée au tableau 24.
2. Au lieu de l’essai de résistance de l’isolant spécifié au sous-paragraphe 1. b), il est permis d’effectuer un essai de
rigidité diélectrique c.a. Dans ce cas, une tension c.a. de 900 V doit être appliquée pendant 1 min (ou 1080 V
pendant 1 s) entre toutes les pièces sous tension et les pièces métalliques non porteuses de courant, sans qu’il ne se
produise de rupture.
3. Si on effectue l’essai de résistance de l’isolant ou l’essai de rigidité diélectrique, le neutre doit être déconnecté de la
terre pour la durée de l’essai et reconnecté ensuite.
70
Généralités
72-100 Branchement
Chaque parc ou branchement du consommateur, ou les deux, de maisons mobiles et de véhicules de camping doit
être muni d’appareillage de branchement conformément aux exigences pertinentes de la section 6 de ce code.
72-102 Facteurs de demande pour les conducteurs de branchement et d’artère
) 1. Le courant admissible minimal des conducteurs d’artère et de branchement du consommateur des parcs de
maisons mobiles doit être établi en fonction :
a) de l’article 8-200 en ce qui a trait aux conducteurs d’artère et de branchement du consommateur qui
alimentent une maison mobile ;
b) de l’article 8-202 en ce qui a trait aux conducteurs d’artère et de branchement du consommateur qui
alimentent plus d’une maison mobile.
2. Le courant admissible minimal des conducteurs d’artère et de branchement du consommateur, dans le cas des
parcs de véhicules de camping doit être établi en calculant les caractéristiques nominales en ampères des prises
de courant et en appliquant les facteurs de demande suivants :
a) 100 % de la somme des cinq premières prises de courant ayant les caractéristiques nominales en ampères
les plus élevées ; plus
b) 75 % de la somme des caractéristiques nominales en ampères des 10 prises de courant suivantes ayant des
caractéristiques nominales en ampères égales ou immédiatement inférieures à celles qui sont mentionnées
au sous-paragraphe a) ; plus
c) 50 % de la somme des caractéristiques nominales en ampères des 10 prises de courant suivantes ayant des
caractéristiques nominales en ampères égales ou immédiatement inférieures à celles qui sont mentionnées
au sous-paragraphe b) ; plus
d) 25 % de la somme des caractéristiques nominales en ampères des autres prises de courant.
) 3. En ce qui a trait au paragraphe 2., chaque prise de courant double alimentée par une dérivation multifilaire doit
être considérée comme deux prises de courant.
) 4. En ce qui a trait au paragraphe 2., si des prises de courant de caractéristiques nominales différentes sont
installées dans un espace, la prise ayant la puissance nominale la plus élevée doit servir aux calculs.
72-104 Artères
Il est permis d’installer des artères entre l’appareillage de branchement du consommateur du parc et les centres de
distribution du parc conformément aux exigences applicables aux conducteurs de branchement.
72-106 Dispositifs de protection contre les surintensités et dispositifs de sectionnement pour véhicules
de camping
1. La dérivation pour chaque prise de courant d’un espace pour véhicule de camping doit être munie, en amont,
d’un dispositif individuel de protection contre les surintensités dont les caractéristiques nominales ne dépassent
pas celles de la prise en question ainsi que d’un dispositif de sectionnement approprié.
2. Les dispositifs de sectionnement doivent être accessibles.
72-108 Dispositifs de protection contre les surintensités et dispositifs de sectionnement pour maisons mobiles
1. Le circuit destiné à chaque espace pour maison mobile doit être muni, en amont, d’un dispositif individuel de
protection contre les surintensités dont les caractéristiques nominales ne dépassent pas celles de l’appareillage
en question ainsi que d’un dispositif de sectionnement approprié.
2. Toutes les installations d’alimentation des dispositifs de protection contre les surintensités et les dispositifs de
sectionnement pour maisons mobiles doivent se trouver dans des boîtiers dont la construction est à l’épreuve des
intempéries, s’ils sont installés à l’extérieur.
72
c) à la gaine des câbles sous gaine métallique et à l’armure des câbles armés s’ils sont utilisés pour alimenter
des luminaires ;
d) aux prises de terre de tous les régulateurs, de toutes les tours et de tous les luminaires desservis par le
contrepoids ;
e) à la prise de terre dans chaque ouverture d’entretien par lequel passe le conducteur du contrepoids.
4. Si les conducteurs de contrepoids de réseaux indépendants arrivent ensemble ou se croisent, ils doivent être
reliés ensemble à ces points.
74
4. Chaque dérivation d’éclairage doit être protégée par un disjoncteur réglé conformément à l’article 30-104 et la
charge raccordée ne doit pas être supérieure à 80 % du courant nominal du disjoncteur.
5. Les dérivations d’énergie doivent être conformes à ce qui suit :
a) des dérivations distinctes, protégées par des disjoncteurs, doivent être installées pour des charges de moteur
supérieures à celles des outils manuels d’usage courant. Ces dérivations doivent avoir un courant nominal
et une protection conformes à la section 28 ;
b) des dérivations distinctes doivent être utilisées pour les charges identifiables, telles le chauffage électrique ;
elles doivent être protégées par des disjoncteurs réglés à une valeur qui assure que la charge raccordée ne
soit pas supérieure à 80 % du courant nominal du disjoncteur ;
c) les dérivations d’énergie des prises de courant d’usage général doivent être protégées par un disjoncteur
réglé à une valeur ne dépassant pas la valeur nominale la plus faible de toute prise de courant raccordée à la
dérivation.
76-016 Interconnexions
Les installations temporaires doivent être construites en tant qu’installations individuelles et ne doivent à aucun
moment être interconnectées à un des circuits des installations permanentes, sauf sur permission spéciale.
76
d) câble armé avec isolant résistant à l’humidité et protection complète contre la corrosion ; ou
e) câble sous gaine métallique avec protection complète contre la corrosion.
2. Si la flexibilité est nécessaire, on doit utiliser un cordon souple pour l’extérieur très résistant tel qu’il est spécifié
au tableau 11.
78-060 Mise à la terre et continuité des masses
Les exigences de mise à la terre et de continuité des masses doivent être conformes à la section 10. Toutefois, on
doit utiliser, pour la continuité des masses de l’appareillage, un conducteur en cuivre.
78-062 Câblage au-dessus et au-dessous de la surface des eaux navigables
Le câblage au-dessus et au-dessous de la surface des eaux navigables ne doit pas représenter une infraction à la Loi
sur la protection des eaux navigables.
) 78-064 Postes de distribution d’essence
Les exigences doivent être conformes à la section 20 de ce code. Toutefois, si on détermine les zones dangereuses,
le niveau du sol ou du sol nivelé doit être interprété comme étant le niveau d’eau le plus élevé et la zone dangereuse
doit comprendre tout l’espace où se produisent les marées.
78-066 Réseaux de télécommunications
Les réseaux et les circuits de télécommunications doivent être conformes à la section 60 de ce code.
) 2. On doit apposer, bien en vue à proximité du dispositif de sectionnement de chaque appareil électrique raccordé
à une structure protégée par un système cathodique, une enseigne indiquant qu’avant de remplacer ou de
modifier un appareil ou un conduit on doit :
a) mettre le système cathodique hors tension ;
b) installer un conducteur de dérivation de la protection cathodique temporaire convenant au courant le
plus élevé.
3. Malgré le paragraphe 2., dans un emplacement non dangereux la mise en garde requise peut spécifier qu’un
conducteur, de grosseur adéquate pour le courant disponible maximal devrait être connecté temporairement en
dérivation de part et d’autre de l’emplacement où l’appareillage ou la tuyauterie doivent être remplacés ou
modifiés, comme solution de rechange à la mise hors tension du système cathodique.
4. On doit apposer un schéma, illustrant l’emplacement des anodes et du câblage souterrain identifiant ses
polarités, à l’intérieur du coffret du redresseur ou à un endroit approprié à proximité du coffret.
5. Si les surfaces immergées d’un récipient de stockage ou de traitement sont protégées par un système cathodique,
une mise en garde doit être placée à un endroit bien en vue à proximité de l’entrée. La mise en garde doit
indiquer que le système de protection cathodique doit être mis hors tension avant de pénétrer dans le récipient.
2. Malgré le paragraphe 1., il est permis que les prises de courant destinées à être utilisées dans un circuit de
distribution d’énergie en boucle reçoivent des fiches correspondant aux schémas 1 et 2, à condition que les
prises de courant soient dotées d’un dispositif qui détecte si la fiche est bien insérée, afin que les propriétés de
sécurité du circuit de distribution d’énergie en boucle soient maintenues.
82-016 Limite de puissance d’un circuit de commande
Les circuits de commande faisant partie d’un circuit de distribution d’énergie en boucle doivent avoir un courant
limité conformément à l’article 16-200.
82-018 Câbles et conducteurs
1. Il est permis que le câblage d’énergie et de commande soit dans une même enveloppe à condition que la tension
nominale de l’isolant du conducteur ne soit pas inférieure à la tension nominale maximale du circuit de tout
conducteur dans l’enveloppe et que le câble soit d’un type énuméré au tableau 19.
2. Les conducteurs individuels d’un câble hybride doivent être conformes aux exigences de ce code concernant les
caractéristiques nominales de courant, de tension et d’isolant.
3. Les câbles hybrides renfermant des fibres optiques doivent être installés conformément à la section 56.
4. Il est permis de placer ensemble les câbles de commande et les conducteurs d’énergie faisant partie d’un circuit
de distribution d’énergie en boucle dans une armoire, un panneau, une boîte de sortie ou un autre boîtier
semblable, à condition qu’on n’utilise que des connecteurs spécialement approuvés pour le câblage hybride.
82-020 Boîte de sorti
Malgré l’article 12-3002, une boîte de sortie ne doit pas être obligatoire si un composant d’un circuit de distribution
d’énergie en boucle a été spécialement approuvé pour utilisation en tant que boîte de connexion.
Appareillage
86-200 Mises en garde
Des mises en garde permanentes et lisibles doivent être installées au point où l’appareillage de recharge du véhicule
électrique est raccordé à la dérivation. La mise en garde doit indiquer que le matériel ne doit pas être utilisé si une
ventilation adéquate n’est pas assurée, conformément aux instructions d’installation du fabricant.
86-202 Marquage
Les connecteurs et les prises doivent être approuvés de façon spécifique pour l’usage et doivent porter le marquage
pertinent.
Commande et protection
86-300 Dérivations
L’appareillage de recharge d’un véhicule dont le courant est d’au moins 20 A doit être alimenté par une dérivation
distincte qui n’alimente aucune autre charge à l’exception des appareils de ventilation destinés à être utilisés avec
l’appareillage de recharge.
Tableaux
Tableau Titre Page
1 Courants admissibles des monoconducteurs en cuivre à l’air libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 309
2 Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs en cuivre dans une
canalisation ou un câble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310
3 Courants admissibles des monoconducteurs en aluminium à l’air libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311
4 Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs en aluminium dans une
canalisation ou un câble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 312
5A Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1, 2, 3 et 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 313
5B Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1 et 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
5C Facteurs de correction du courant admissible à appliquer aux tableaux 2 et 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
5D Facteurs de correction des caractéristiques nominales de courant si les espacements sont TAB
maintenus (chemins de câbles ajourés et en échelle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314
6 Nombre maximal de conducteurs de même diamètre pour chaque grosseur nominale
de conduit ou de tube . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 315
7 Ce tableau a été abrogé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
8 Volume maximal de remplissage des conduits et tubes en pour cent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
9 Sections des conduits et tubes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321
10 Dimensions des câbles pour le calcul du volume de remplissage des conduits et tubes . . . . . . . . . . 322
11 Conditions d’utilisation, tensions et températures nominales des cordons souples, cordons
d’appareils chauffants, cordons tinsel, fils d’appareillage, cordons d’arbre de Noël, câbles
d’énergie mobiles, câbles d’ascenseur, câbles d’éclairage de scène et câbles en guirlande . . . . . 323
12 Courants admissibles des cordons souples et du fil d’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 326
12A Courants admissibles des câbles de puissance mobiles (ampères pour conducteurs) . . . . . . . . . . . . 327
12B Facteur de correction de la température . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
12C Facteur de correction de la température du conducteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
12D Facteur de correction pour le nombre de spires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328
13 Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection contre les surintensités des
conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
14 Watts par mètre carré et facteurs de demande des branchements et des artères pour différents
types de locaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 329
15 Rayons de courbure : câbles haute tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 330
16 Grosseur minimale des conducteurs pour la continuité des masses des canalisations et de
l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
17 Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre de réseaux c.a. ou d’un conducteur commun de
mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331
18 Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre des canalisations et de l’appareillage
de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332
19 Conditions d’utilisation et température maximale admissible des conducteurs pour les fils et câbles
autres que les cordons souples, les câbles de puissance mobiles et les fils d’appareillage . . . . . . 333
20 Espacements des conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
21 Soutien des conducteurs dans les canalisations verticales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 338
22 Espace pour les conducteurs dans les boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
23 Nombre de conducteurs dans les boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 339
24 Résistance minimale de l’isolant des installations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340
25 Bobines de déclenchement de protection contre les surintensités des disjoncteurs et dispositifs de
protection contre les surcharges des moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340
26 Le tableau 26 porte maintenant la désignation Tableau D16 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 341
27 Détermination des grosseurs des conducteurs de moteur pour différentes exigences de service . . . 341
28 Détermination des grosseurs des conducteurs dans les circuits secondaires des moteurs . . . . . . . . . 341
29 Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection contre les surintensités pour les
dérivations de moteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342
Tableau 1
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-000, 26-742, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A, 5B, 19 et D3)
Courants admissibles des monoconducteurs en cuivre à l’air libre
Sur base d’une température ambiante de 30 °C*
Courant admissible†
60 EC‡ 75 EC‡ 85–90 EC‡ 110 EC‡ 125 EC‡ 200 EC‡
Types R90, RW90,
Grosseur Types T90 nylon Voir Voir Fil
Type TW
AWG, kcmil RW75, TW75 Câble monoconducteur note 3 note 3 nu
à isolant minéral§
14 20 20 20 40 40 45 TAB
12 25 25 25 50 50 55
10 40 40 40 65 70 75
8 55 65 70 85 90 100
6 80 95 100 120 125 135
4 105 125 135 160 170 180
3 120 145 155 180 195 210
2 140 170 180 210 225 240
1 165 195 210 245 265 280
0 195 230 245 285 305 325
00 225 265 285 330 355 370
000 260 310 330 385 410 430
0000 300 360 385 445 475 510
250 340 405 425 495 530 —
300 375 445 480 555 590 —
350 420 505 530 610 655 —
400 455 545 575 665 710 —
500 515 620 660 765 815 —
600 575 690 740 855 910 —
700 630 755 815 940 1005 —
750 655 785 845 980 1045 —
800 680 815 880 1020 1085 —
900 730 870 940 — — —
1000 780 935 1000 1165 1240 —
1250 890 1065 1130 — — —
1500 980 1175 1260 1450 — —
1750 1070 1280 1370 — — —
2000 1155 1385 1470 1715 — —
Col. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 6 Col. 7
*Pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C, appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 les facteurs de correction
du tableau 5A.
†Le courant admissible d’un câble monoconducteur sous gaine en aluminium est basé sur le type d’isolant recouvrant le
conducteur en cuivre.
‡ Ces températures sont les températures maximales admissibles auxquelles les différents types de monoconducteurs à l’air
libre peuvent être soumis. Pour déterminer le courant admissible des types de conducteurs autres que ceux qui sont
mentionnés dans ce tableau, il s’agit de déterminer la température indiquée au tableau 19 pour le type en cause et ensuite se
référer à la colonne correspondante du tableau 1.
§Ces valeurs nominales sont basées sur l’utilisation, pour les conducteurs qui émergent et pour le scellement, d’un isolant
de 90 °C. Par dérogation en vertu de l’article 2-030, le câble à isolant minéral peut être utilisé à des températures plus
élevées sans réduction de son courant admissible, à condition qu’on utilise un isolant et un matériau de scellement
approuvés pour ces températures supérieures.
(à suivre)
Tableau 1 (fin)
∆ Notes :
1. Les valeurs nominales du tableau 1 peuvent être appliquées à un conducteur monté sur une surface plane de maçonnerie,
plâtre, bois ou tout matériau ayant une conductivité non inférieure à 0,4 W/(m°C).
2. Les facteurs de correction qui s’appliquent si deux à quatre conducteurs se touchent sont indiqués au tableau 5B.
3. Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs isolés ayant cette
température nominale est acceptable.
Tableau 2
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-012, 12-2210, 26-000, 26-742, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A, 5C, 19 et D3)
Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs en cuivre dans
une canalisation ou un câble
Sur base d’une température ambiante de 30 °C*
Courant admissible†‡‡
60 EC‡ 75 EC‡ 85–90 EC‡ 110 EC‡ 125 EC‡ 200 EC‡
Types R90, RW90, T90
Grosseur Types nylon Voir Voir Voir
AWG, kcmil Type TW RW75, TW75 Isolant de papier note note note
Câble à isolant minéral**
14 15 15 15 30 30 30
12 20 20 20 35 40 40
10 30 30 30 45 50 55
8 40 45 45 60 65 70
6 55†† 65 65 80 85 95
4 70 85 85 105 115 120
3 80 100 105 120 130 145
2 100 115 120 135 145 165
1 110 130 140 160 170 190
0 125 150 155 190 200 225
00 145 175 185†† 215 230 250
000 165 200 210 245 265 285
0000 195 230 235 275 310 340
250 215 255 265 315 335 —
300 240 285 295 345 380 —
350 260 310 325 390 420 —
400 280 335 345 420 450 —
500 320 380 395 470 500 —
600 355 420 455 525 545 —
700 385 460 490 560 600 —
750 400 475 500 580 620 —
800 410 490 515 600 640 —
900 435 520 555 — — —
1000 455 545 585 680 730 —
1250 495 590 645 — — —
1500 520 625 700 785 — —
1750 545 650 735 — — —
2000 560 665 775 840 — —
Col. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 6 Col. 7
*Pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C, appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 les facteurs de correction du
tableau 5A.
†Le courant admissible d’un câble sous gaine en aluminium est basé sur le type d’isolant recouvrant les conducteurs en cuivre.
(à suivre)
Tableau 2 (fin)
‡Ces températures sont les températures maximales admissibles auxquelles un, deux ou trois conducteurs sous canalisation, ou
un câble comprenant deux ou trois conducteurs peuvent être soumis. Pour déterminer le courant admissible des types de
conducteurs autres que ceux qui sont mentionnés dans ce tableau, installés dans les mêmes conditions que dans ce dernier, il faut
déterminer la température indiquée au tableau 19 pour le type en cause et ensuite se référer à la colonne correspondante du
tableau 2.
**Ces valeurs nominales sont fondées sur l’utilisation, pour les conducteurs qui émergent et pour le scellement, d’un isolant de
90 °C. Par dérogation en vertu de l’article 2-030, on peut utiliser le câble à isolant minéral à des températures plus élevées sans
réduction de son courant admissible, à condition qu’on se serve d’un isolant et d’un matériau de scellement approuvés pour ces
températures supérieures.
††Pour les branchements ou les sous-branchements domestiques trifilaires de 120/240 et 120/208 V, le courant admissible des
conducteurs de grosseurs 6 et 2/0 AWG doit être de 60 et 200 A respectivement. Toutefois, il n’est pas permis, dans ce cas,
d’appliquer l’ajustement de 5 % mentionné à l’article 8-106 1.
‡‡Voir le tableau 5C pour les facteurs de correction à appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 s’il y a plus de trois conducteurs
dans une canalisation ou un câble.
TAB
∆ Note : Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs isolés ayant cette
température nominale est acceptable.
Tableau 3
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-000, 26-742, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A, 5B et D3)
Courants admissibles des monoconducteurs en aluminium à l’air libre
Sur base d’une température ambiante de 30 EC*
Courant admissible†
60 EC‡ 75 EC‡ 85–90 EC‡ 110 EC‡ 125 EC‡ 200 EC‡
Grosseur Type Types Types R90, RW90, Voir Voir Fil
AWG, kcmil TW RW75, TW75 T90 nylon note 3 note 3 nu
12 20 20 20 40 40 45
10 30 30 30 50 55 60
8 45 45 45 65 70 80
6 60 75 80 95 100 105
4 80 100 105 125 135 140
3 95 115 120 140 150 165
2 110 135 140 165 175 185
1 130 155 165 190 205 220
0 150 180 190 220 240 255
00 175 210 220 255 275 290
000 200 240 255 300 320 335
0000 230 280 300 345 370 400
250 265 315 330 385 415 —
300 290 350 375 435 460 —
350 330 395 415 475 510 —
400 355 425 450 520 555 —
500 405 485 515 595 635 —
600 455 545 585 675 720 —
700 500 595 645 745 795 —
750 515 620 670 775 825 —
800 535 645 695 805 855 —
900 580 700 750 — — —
1000 625 750 800 930 990 —
1250 710 855 905 — — —
1500 795 950 1020 1175 — —
1750 875 1050 1125 — — —
2000 960 1150 1220 1425 — —
Col. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 6 Col. 7
(à suivre)
Tableau 3 (fin)
*Pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C, appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 les facteurs de correction du
tableau 5A.
†Le courant admissible d’un câble monoconducteur sous gaine en aluminium est basé sur le type d’isolant recouvrant le
conducteur en aluminium.
‡Ces températures sont les températures maximales admissibles auxquelles les différents types de monoconducteurs à l’air libre
peuvent être soumis. Pour déterminer le courant admissible des types de conducteurs autres que ceux qui sont mentionnés dans
ce tableau, installés dans les mêmes conditions que dans ce dernier, il faut déterminer la température indiquée au tableau 19 pour
le type en cause et ensuite se référer à la colonne correspondante du tableau 3.
Notes :
1. Les valeurs nominales du tableau 3 peuvent être appliquées à un conducteur monté sur une surface plane de maçonnerie,
plâtre, bois ou tout matériau ayant une conductivité non inférieure à 0,4 W/(m°C).
2. Les facteurs de correction qui s’appliquent si deux à quatre conducteurs se touchent sont indiqués au tableau 5B.
3. Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs isolés ayant cette
température nominale est acceptable.
Tableau 4
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-000, 26-742, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A, 5C et D3)
Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs
en aluminium dans une canalisation ou un câble
Sur base d’une température ambiante de 30 °C*
Courant admissible†§
Grosseur 60 EC‡ 75 EC‡ 85–90 EC‡ 110 EC‡ 125 EC‡ 200 EC‡
AWG Types Types R90, RW90,
kcmil Type T90 nylon Voir Voir Voir
RW75,
TW note note note
TW75 Isolant de papier
12 15 15 15 25 30 30
10 25 25 25 35 40 45
8 30 30 30 45 50 55
6 40 50 55** 60 65 75
4 55 65 65 80 90 95
3 65 75 75 95 100 115
2 75 90 95** 105 115 130
1 85 100 105 125 135 150
0 100 120 120 150 160 180
00 115 135 145 170 180 200
000 130 155 165 195 210 225
0000 155 180 185** 215 245 270
250 170 205 215 250 270 —
300 190 230 240 275 305 —
350 210 250 260 310 335 —
400 225 270 290 335 360 —
500 260 310 330 380 405 —
600 285 340 370 425 440 —
700 310 375 395 455 485 —
750 320 385 405 470 500 —
800 330 395 415 485 520 —
900 355 425 455 — — —
1000 375 445 480 560 600 —
1250 405 485 530 — — —
1500 435 520 580 650 — —
1750 455 545 615 — — —
2000 470 560 650 705 — —
Col. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 6 Col. 7
(à suivre)
Tableau 4 (fin)
*Pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C, appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 les facteurs de correction du
tableau 5A.
†Le courant admissible d’un câble sous gaine en aluminium est basé sur le type d’isolant recouvrant les conducteurs en
aluminium.
‡Ces températures sont les températures maximales admissibles auxquelles un, deux ou trois conducteurs sous canalisation, ou
un câble comprenant deux ou trois conducteurs peuvent être soumis. Pour déterminer le courant admissible des types de
conducteurs autres que ceux qui sont mentionnés dans ce tableau, installés dans les mêmes conditions que dans ce dernier, il faut
déterminer la température indiquée au tableau 19 pour le type en cause et ensuite se référer à la colonne correspondante du
tableau 4.
§Voir le tableau 5C pour les facteurs de correction à appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 s’il y a plus de trois conducteurs
dans une canalisation ou un câble.
**Pour les branchements ou les sous-branchements domestiques trifilaires de 120/240 et 120/208 V, le courant admissible des
conducteurs de grosseurs 6, 2 et 4/0 AWG doit être de 60, 100 et 200 A respectivement. Toutefois, il n’est pas permis, dans ce TAB
cas, d’appliquer l’ajustement de 5 % mentionné à l’article 8-106 1.
Note : Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs isolés ayant cette
température nominale est acceptable.
Tableau 5A
(voir les articles 4-004 8. et 12-2210 et les tableaux 1, 2, 3, 4, 57, 58 et D3)
Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1, 2, 3 et 4
Facteurs de correction du courant admissible pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C
(Ces facteurs de correction s’appliquent, colonne pour colonne, aux tableaux l, 2, 3 et 4.
Les facteurs de correction de la colonne 2 s’appliquent également au tableau 57.)
Facteur de correction
75 EC 85–90 EC
Température 60 EC 110 EC 125 EC 200 EC
Types Types
ambiante, Type Voir Voir Voir
RW 75, R 90, RW 90,
EC TW note 2 note 2 note 2
TW 75 T 90 nylon
40 0,82 0,88 0,90 0,94 0,95 1,00
45 0,71 0,82 0,85 0,90 0,92 1,00
50 0,58 0,75 0,80 0,87 0,89 1,00
55 0,41 0,65 0,74 0,83 0,86 1,00
60 — 0,58 0,67 0,79 0,83 0,91
70 — 0,35 0,52 0,71 0,76 0,87
75 — — 0,43 0,66 0,72 0,86
80 — — 0,30 0,61 0,69 0,84
90 — — — 0,50 0,61 0,80
100 — — — — 0,51 0,77
120 — — — — — 0,69
140 — — — — — 0,59
Col. 1 Col. 2 Col. 3 Col. 4 Col. 5 Col. 6 Col. 7
Notes :
1. Le courant admissible d’un type donné de conducteur à ces températures ambiantes supérieures s’obtient en
multipliant la valeur appropriée figurant au tableau 1, 2, 3 ou 4 par le facteur de correction pour cette température
supérieure.
2. Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs isolés ayant cette
température nominale est acceptable.
Tableau 5B
(voir l’article 4-004 9. et les tableaux 1, 3 et D3)
Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1 et 3
Pour deux à quatre monoconducteurs en contact
Nombre de conducteurs Facteur de correction
2 0,90
3 0,85
4 0,80
Notes :
1. Si quatre conducteurs forment un réseau triphasé avec neutre ou si trois
conducteurs forment un réseau trifilaire monophasé, il faut considérer
seulement trois et deux conducteurs respectivement.
2. Si plus de quatre conducteurs sont en contact, il faut agir comme lorsque
les conducteurs sont sous canalisation.
Tableau 5C
(voir les articles 4-004 et 12-2210 et les tableaux 2 et 4)
Facteurs de correction du courant admissible à
appliquer aux tableaux 2 et 4
Courant admissible
Nombre de conducteurs Facteur de correction
1à 3 1,00
4à 6 0,80
7 à 24 0,70
25 à 42 0,60
43 et plus 0,50
) Tableau 5D
(voir l’article 12-2210)
Facteurs de correction des caractéristiques nominales
de courant si les espacements sont maintenus
(chemins de câbles ajourés et en échelle)
Nombre de conducteurs
ou de câbles, 1 2 3 4 5 6
horizontalement
Verticalement (rangs)
1 1,00 0,93 0,87 0,84 0,83 0,82
2 0,89 0,83 0,79 0,76 0,75 0,74
Tableau 6
(voir l’article 12-1014 5.)
Nombre maximal de conducteurs de même diamètre
pour chaque grosseur nominale de conduit ou de tube
Grosseur du conduit 16 21 27 35 41 53 63 78 91 103 116 129 155
ou du tube (1/2) (3/4) (1) (1-1/4) (1-1/2) (2) (2-1/2) (3) (3-1/2) (4) (4-1/2) (5) (6)
Conducteur
Grosseur
Type AWG, kcmil
600 V 14 8 15 25 43 59 97 139 200 200 200 200 200 200
Sans enveloppe 12 6 11 19 33 45 74 106 164 200 200 200 200 200
10 5 8 14 24 33 55 78 121 162 200 200 200 200
R90XLPE 8 2 4 7 13 18 30 43 67 90 116 146 183 200 TAB
RW75XLPE 6 1 3 5 10 13 22 32 50 67 86 108 136 196
RW90XLPE 4 1 2 4 7 10 16 23 36 48 62 78 98 142
3 1 1 3 6 8 14 19 30 41 53 66 83 120
2 1 1 3 5 7 11 16 25 34 44 55 70 101
1 1 1 1 3 5 8 12 19 25 33 41 52 75
1/0 0 1 1 3 4 7 10 16 21 27 34 44 63
2/0 0 1 1 2 3 6 8 13 17 23 29 36 53
3/0 0 1 1 1 3 5 7 11 14 19 24 30 44
4/0 0 0 1 1 1 4 6 9 12 15 20 25 36
250 0 0 1 1 1 3 4 7 10 13 16 21 30
300 0 0 1 1 1 2 4 6 8 11 14 18 25
350 0 0 0 1 1 2 3 5 7 9 12 16 23
400 0 0 0 1 1 1 3 5 6 8 11 14 20
450 0 0 0 1 1 1 3 4 6 8 10 13 18
500 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 9 11 17
600 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 7 9 13
700 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 8 12
750 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6 8 11
800 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
900 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6 9
1250 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 3 5 7
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 4 6
1750 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 5
2000 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3 4
(à suivre)
Tableau 6 (suite)
Grosseur du conduit 16 21 27 35 41 53 63 78 91 103 116 129 155
ou du tube (1/2) (3/4) (1) (1-1/4) (1-1/2) (2) (2-1/2) (3) (3-1/2) (4) (4-1/2) (5) (6)
Conducteur
Grosseur
Type AWG, kcmil
1000 V 14 5 10 16 28 39 64 92 142 190 200 200 200 200
Sans 12 4 8 13 23 31 52 74 114 153 197 200 200 200
enveloppe
10 3 6 10 18 24 40 57 88 118 153 191 200 200
R90XLPE 8 2 4 7 13 18 30 43 67 90 116 146 183 200
RW75XLPE 6 1 2 4 8 11 18 26 40 54 70 88 110 159
RW90XLPE 4 1 1 3 6 8 13 19 30 40 52 65 82 118
3 1 1 3 5 7 11 16 26 34 44 56 70 102
2 1 1 2 4 6 10 14 22 29 38 47 60 86
1 0 1 1 3 4 7 10 15 20 26 33 42 60
1/0 0 1 1 2 3 6 8 13 17 22 28 35 51
2/0 0 1 1 1 3 5 7 11 15 19 24 30 43
3/0 0 0 1 1 2 4 6 9 12 16 20 25 37
4/0 0 0 1 1 1 3 5 8 10 13 17 21 31
250 0 0 1 1 1 3 4 6 8 11 14 17 25
300 0 0 0 1 1 2 3 5 7 9 12 15 22
350 0 0 0 1 1 1 3 5 6 8 11 13 20
400 0 0 0 1 1 1 2 4 6 7 9 12 17
450 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 8 11 16
500 0 0 0 1 1 1 1 3 5 6 8 10 15
600 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 7 8 12
700 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6 7 11
750 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
800 0 0 0 0 0 1 1 2 3 4 5 7 10
900 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 8
1250 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 4 6
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 3 5
1750 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 4
2000 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 4
(à suivre)
Tableau 6 (suite)
Grosseur du conduit 16 21 27 35 41 53 63 78 91 103 116 129 155
ou du tube (1/2) (3/4) (1) (1-1/4) (1-1/2) (2) (2-1/2) (3) (3-1/2) (4) (4-1/2) (5) (6)
Conducteur
Grosseur
Type AWG, kcmil
600 V 14 5 10 16 28 39 64 92 142 190 200 200 200 200
Avec 12 4 8 13 23 31 52 74 114 153 197 200 200 200
enveloppe
10 3 6 10 18 24 40 57 88 118 153 191 200 200
R90XLPE 8 1 3 6 10 14 24 34 53 71 91 115 144 200
RW75XLPE
6 1 1 3 6 9 15 21 33 45 58 72 91 132
RW90XLPE TAB
R90EP 4 1 1 3 5 7 11 16 25 34 44 55 69 101
RW75EP 3 1 1 2 4 6 10 14 22 30 38 48 60 87
RW90EP
2 1 1 1 3 5 8 12 19 25 33 41 52 75
1 0 1 1 2 4 6 8 13 17 22 28 36 52
1/0 0 1 1 1 3 5 7 11 15 19 24 31 44
2/0 0 0 1 1 2 4 6 9 13 16 21 26 38
3/0 0 0 1 1 1 3 5 8 11 14 18 22 32
4/0 0 0 1 1 1 3 4 7 9 12 15 19 27
250 0 0 0 1 1 1 3 5 7 9 11 14 21
300 0 0 0 1 1 1 3 4 6 8 10 12 18
350 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 9 11 16
400 0 0 0 1 1 1 1 3 5 6 8 10 15
450 0 0 0 0 1 1 1 3 4 6 7 9 13
500 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 7 8 12
600 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
700 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
750 0 0 0 0 0 1 1 1 3 3 4 6 8
800 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 8
900 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 3 4 7
1250 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 5
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3 4
1750 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 4
2000 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3
(à suivre)
Tableau 6 (suite)
Tableau 6 (suite)
Tableau 6 (fin)
Tableau 7
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 8
(voir les articles 12-1014 et 38-032)
Volume maximal de remplissage des conduits et tubes en pour cent
Remplissage maximal d’un conduit
ou d’un tube en pour cent
Nombre de conducteurs ou de câbles
à conducteurs multiples
1 2 3 4 Plus de 4
Conducteurs ou câbles à conducteurs multiples 53 31 40 40 40
(sans gaine de plomb)
TAB
Conducteurs ou câbles à conducteurs multiples 55 30 40 38 35
sous gaine de plomb
Tableau 9
(voir l’article 12-1014)
Sections des conduits et tubes
Sections des conduits et tubes (mm2)
Grosseur nominale du Diamètre
conduit intérieur
(mesure anglosaxonne) (mm) 100 % 55 % 53 % 40 % 38 % 35 % 31 % 30 %
16 (1/2) 15,8 196 107,8 103,9 78,41 74,49 68,61 60,77 58,81
21 (3/4) 20,9 344 189,2 182,3 137,6 130,7 120,4 106,7 103,2
27 (1) 26,6 557,6 306,7 295,5 223 211,9 195,2 172,9 167,3
35 (1-1/4) 35,1 965 530,7 511,4 386 366,7 337,7 299,1 289,5
41 (1-1/2) 40,9 1313 722,4 696,1 525,4 499,1 459,7 407,2 394
53 (2) 52,5 2165 1191 1147 866 822,7 757,7 671,1 649,5
63 (2-1/2) 62,7 3089 1699 1637 1236 1174 1081 957,5 926,7
78 (3) 77,9 4769 2623 2528 1908 1812 1669 1479 1431
91 (3-1/2) 90,1 6379 3508 3381 2551 2424 2233 1977 1914
103 (4) 102,3 8213 4517 4353 3285 3121 2875 2546 2464
116 (4-1/2) 114,5 10 288 5659 5453 4115 3910 3601 3189 3086
129 (5) 128,2 12 907 7099 6841 5163 4905 4517 4001 3872
155 (6) 154,1 18 639 10 251 9879 7456 7083 6524 5778 5592
Note : Les dimensions données sont basées sur les conduits et tubes métalliques standard. Des dimensions qui représentent de
façon plus précise les dimensions réelles d’un produit particulier peuvent être utilisées. Les dimensions des autres
canalisations circulaires sont indiquées dans la norme pertinente qui a été utilisée pour leur fabrication.
Tableau 10
(voir l’article 12-1014)
Dimensions des câbles pour le calcul du volume de remplissage des conduits et tubes
R90XLPE†,
RW75XLPE†,
R90XLPE*, R90XLPE*,
R90EP†,
RW75XLPE*, RW75XLPE*, TWU, TWU 75,
RW75EP†, TWN75,
RW90XLPE* RW90XLPE*, TW, TW75 RWU90XLPE*
RW90XLPE‡, T90 nylon
600 V 1000 V
RW90EP‡
Grosseur du 600 V
conducteur Diam. Section Diam. Section Diam. Section Diam. Section Diam. Section Diam. Section
AWG/kcmil (mm) (mm2) (mm) (mm2) (mm) (mm2) (mm) (mm2) (mm) (mm2) (mm) (mm 2)
14 3,36 8,89 4,12 13,36 4,12 13,36 2,80 6,18 3,36 8,89 4,88 18,70
12 3,84 11,61 4,60 16,65 4,6 16,75 3,28 8,47 3,84 11,61 5,36 22,56
10 4,47 15,67 5,23 21,45 5,23 21,45 4,17 13,63 4,47 15,67 5,97 27,99
8 5,99 28,17 5,99 28,17 6,75 35,77 5,49 23,66 5,99 28,17 7,76 47,29
6 6,95 37,98 7,71 46,73 8,47 56,39 6,45 32,71 7,71 46,73 8,72 59,72
4 8,17 52,46 8,93 62,67 9,69 73,79 8,23 53,23 8,93 62,67 9,95 77,76
3 8,88 61,99 9,64 73,05 10,40 85,01 8,94 62,83 9,64 73,05 10,67 89,42
2 9,70 73,85 10,46 85,88 11,22 98,82 9,76 74,77 10,46 85,88 11,48 103,5
1 11,23 99,10 12,49 122,6 13,51 143,4 11,33 100,9 12,49 122,6 13,25 137,9
1/0 12,27 118,3 13,53 143,9 14,55 166,4 12,37 120,3 13,53 143,9 14,28 160,2
2/0 13,44 141,9 14,70 169,8 15,72 194,2 13,54 144,0 14,70 169,8 15,45 187,5
3/0 14,74 170,6 16,00 201,0 17,02 227,5 14,84 172,9 16,00 201,0 16,76 220,6
4/0 16,21 206,4 17,47 239,7 18,49 268,5 16,31 209,0 17,47 239,7 18,28 262,4
250 17,90 251,8 19,17 288,5 21,21 353,2 18,04 255,7 19,43 296,4 20,20 320,5
300 19,30 292,6 20,56 332,1 22,60 401,2 19,44 296,9 20,82 340,5 21,54 364,4
350 20,53 331,0 21,79 372,9 23,83 446,0 20,67 335,6 22,05 381,9 22,81 408,6
400 21,79 373,0 23,05 417,3 25,09 494,5 21,93 377,8 23,31 426,8 24,07 455,0
450 22,91 412,2 24,17 458,8 26,21 539,5 23,05 417,3 24,43 468,7 25,19 498,4
500 23,95 450,5 25,21 499,2 27,25 583,2 24,09 455,8 25,47 509,5 26,24 540,8
600 26,74 561,7 27,24 582,9 30,04 708,8 — — 28,26 627,3 29,02 661,4
700 28,55 640,0 29,05 662,6 31,85 796,5 — — 30,07 710,0 30,82 746,0
750 29,41 679,3 29,91 702,6 32,71 840,3 — — 30,93 751,3 31,69 788,7
800 30,25 718,7 30,75 742,6 33,55 884,0 — — 31,77 792,7 32,53 831,1
900 31,85 796,6 32,35 821,8 35,15 970,2 — — 33,37 874,5 34,13 914,9
1000 33,32 872,0 33,82 898,4 36,62 1053 — — 34,84 953,4 35,60 995,4
1250 37,56 1108 38,32 1153 42,38 1411 — — 39,08 1200 39,08 1199
1500 40,68 1300 41,44 1349 45,50 1626 — — 42,20 1399 42,96 1449
1750 43,58 1492 44,34 1544 48,40 1840 — — 45,10 1598 45,86 1652
2000 46,27 1681 47,03 1737 51,09 2050 — — 47,79 1794 48,55 1851
*Sans enveloppe.
†Avec enveloppe.
‡EPCV compris.
Note : Les dimensions des conducteurs en aluminium doivent être comprises dans la plage de grosseurs selon laquelle les
conducteurs ont été certifiés.
Tableau 11
(voir les articles 4-010, 4-018, 4-038, 12-010, 16-112, 22-108, 30-310, 30-412, 32-100, 38-011,
38-021, 44-350, 50-016, 60-308, 70-108, 76-004, 76-012, 78-058 et 78-104)
Conditions d’utilisation, tensions et températures nominales des cordons souples,
cordons d’appareils chauffants, cordons tinsel, fils d’appareillage, cordons d’arbre de Noël,
câbles d’énergie mobiles, câbles d’ascenseur, câbles d’éclairage de scène et câbles en guirlande
Tension Température
nominale nominale Notes à
Utilisation Sorte Désignation CSA V °C consulter
Fil d’appareillage
résistant à la chaleur GTF 600 125 4
Pour
emplacements Résistants Fil d’appareillage TXF 125 60 —
secs seulement TAB
Cordon d’arbre de Noël
intérieur PXT 125 60 7
SV 300 60, 75, 90 —
∆ SVO, SVOO 300 60, 75, 90 3
SVT 300 60, 75, 90, 105 —
Cordon souple
SVTO, SVTOO 300 60, 75, 90, 105 3
Résistants SPT-1, NSPT-1 300 60, 75, 90, 105 7
∆ SPT-2, NSPT-2 300 60, 75, 90, 105 —
∆ Cordon d’appareillage
HPN 300 90, 105 3
chauffant
TPT 300 60 —
Cordon tinsel
TST 300 60 —
TEW 600 105 1, 3, 4, 11
TBS 600 90 4, 11
SIS 600 90 4, 11
REW 300 105 1, 3, 6, 11
Résistants REW 600 105 1, 3, 4, 6, 11
Fil d’appareillage
SEWF-1 300 150 1, 5, 11
SEW-1 300 200 1, 5, 11
Pour SEWF-2 600 150 4, 5, 11
emplacements SEW-2 600 200 4, 5, 11
humides (ou TEWN 600 105 1, 3, 11
secs) SJ 300 60, 75, 90, 105 10
∆ SJO, SJOO 300 60, 75, 90, 105 3, 10, 16
Très résistants Cordon souple SJT 300 60, 75, 90, 105 10
SJTO, SJTOO 300 60, 75, 90, 105 3, 10
SPT-3 300 60, 75, 90, 105 —
Cordon d’appareil HSJ, HSJO, HSJOO 300 90, 105 3, 8, 9, 10
Très résistants
chauffant
∆ S 600 60, 75, 90, 105 10
∆ SO, SOO 600 60, 75, 90, 105 3, 10, 16
Cordon souple
ST, 600 60, 75, 90, 105 10
Hyper-résistants STO, STOO 600 60, 75, 90, 105 3, 10
Câble de sécheuse et
DRT 300 60 2
cuisinière
E 300 60 11
E 600 60 11
ETT, ETP 300 60 11
Câbles d’ascenseur (câbles mobiles)
ETT, ETP 600 60 11
EO 300 60 3, 11
EO 600 60 3, 11
(à suivre)
Tableau 11 (suite)
Tension Température
nominale nominale Notes à
Utilisation Sorte Désignation CSA V °C consulter
Cordon d’arbre de Noël CXWT 300 60 —
extérieur CXWT 600 60 —
Résistants PXWT 300 60 —
Fil d’appareillage
TXFW 300 60 —
extérieur
SJOW, SJOOW 300 60, 75, 90, 105 3, 15
∆ Très résistants Cordon souple extérieur SJTW 300 60, 75, 90, 105 —
SJTOW, SJTOOW 300 60, 75, 90, 105 3
SOOW 600 60, 75, 90, 105 3, 15
∆ SOW 600 60, 75, 90, 105 3, 15
Cordon souple extérieur
STW 600 60, 75, 90, 105 —
Pour STOW, STOOW 600 60, 75, 90, 105 —
emplacements W 2000 90 12, 13
mouillés (ou G 2000 90 12, 13
humides ou G-GC 2000 90 12
secs) Hyper-résistants
G-BGC 2000 90 12
Câble d’énergie mobile SHC-GC 2000 90 12
SH, (2000, 90 12
SHD, 5000, 90 12
SHD-GC,
SHD-BGC @ 8000,
15 000, ou
25 000)
90
90
12
12
Tableau 11 (fin)
10. Les cordons souples de types HSJO, SJ, SJO, SJOO, SJT, SJTO, SJTOO, S, SO, SOO, ST, STO et STOO ne peuvent
maintenant être utilisés qu’en tant que composants d’appareillage.
11. Ces conducteurs conviennent pour utilisation en vertu de l’article 38-011 2., s’ils sont ignifuges et hydrofuges.
12. Des enveloppes de caoutchouc naturel ne conviennent pas aux environnements huileux.
13. Le type PPC est un câble monoconducteur destiné à des installations temporaires, comme des appareils d’éclairage de scène
portatifs ou des appareils pour utilisation à l’extérieur. Si un câble multiconducteur est requis pour ces mêmes applications,
les types W ou G peuvent être utilisés si les courants admissibles sont supérieurs à ceux des cordons souples spécifiés à la
section 44.
14. Un câble en guirlande est un câble plat qui comprend des conducteurs d’énergie ou de commande et qui est soutenu par un
câble de soutien. Il est utilisé pour le câblage d’énergie et de commande des grues et des appareils de levage, à l’intérieur
ou à l’extérieur. Voir l’article 40-004.
15. Les types SOW, SOOW, SJOW et SJOOW peuvent aussi avoir des températures nominales de 90 et 105 °C.
16. Les types SJO, SJOO, SO et SOO peuvent aussi avoir des températures nominales de 90 et 105 °C. TAB
Tableau 12
(voir les articles 4-014 et 4-018)
Courants admissibles des cordons souples et du fil d’appareillage
Sur base d’une température ambiante de 30 EC
(voir l’annexe B)
Courant admissible
Cordon souple Fil d’appareillage
∆ Types NISPT-1, NISPT-2,
Cordon PXWT, SV§, SVO§, SVOO§,
Cordon d’arbre Câble SJ‡§, SJO‡§, SJOO‡§,
de d’ascenseur
tinsel SJOW§, SJOOW§, S‡, SO‡,
Noël
SOO‡, SOW, SOOW, SPT-1, Types GTF*,
Grosseur SPT-2, SPT-3, SVT§, SVTO§, Types TEW*, SEW*,
AWG SVTOO§, SJT‡§, SJTO‡§, HSJ‡, Types REW*,
SJTOO‡§, ST‡, STO‡, HSJO‡, TXF, TEWN*,
STOO‡, SJTW§, SJTOW§, HSJOO, TXFW SEWF*, TBS*,
Types Types E, HPN, DRT
Type Type SJTOOW§, STW, STOW, SIS*
TPT, CXWT PXT EO, ETT,
TST ETP STOOW
2 conducteurs 3 conducteurs
porteurs de porteurs de
courant courant*
27 0,5 — — — — — — — —
26 — — — — — — — — 1
24 — — — — — — — — 2
22 — — — — — — — — 3
20 — — 2 — 2 — — 2 4
18 — 5 — 5 10 7 10 5 6
16 — 7 — 7 13 10 15 7 8
∆ 14 — 15 — 15 18 15 20 — 17
∆ 12 — 20 — 20 25 20 25 — 23
10 — — — 25 30 25 30† — 28
8 — — — 35 40 35 40† — 40
6 — — — 45 55 45 50† — 55
4 — — — 60 70 60 60† — 70
3 — — — — — — — — 80
2 — — — 80 95 80 — — 95
1 — — — — — — — — 110
1/0 — — — — — — — — 125
2/0 — — — — — — — — 145
3/0 — — — — — — — — 165
4/0 — — — — — — — — 195
*Pour ces types de cordons, appliquer les facteurs de dévaluation mentionnés à l’article 4-014 1. b), c), d) et e).
†Ces valeurs nominales s’appliquent au type DRT pour sécheuses et cuisinières domestiques seulement.
‡L’emploi de cordons souples de types HSJ, HSJO, SJ, SJO, SJOO, SJT, SJTO, SJTOO, S, S0, SOO, ST, STO et STOO est
permis uniquement en tant que composants d’appareillage.
∆ §Les types SJ, SJO, SJOO, SJOW, SJOOW, SVT, SVTO, SVTOO, SV, SVO, SVOO, SJT, SJTO, SJTOO, SJTW, SJTOW et
SJTOOW 17 AWG ont un courant admissible de 12 A, lorsqu’ils sont utilisés comme cordon escamotable d’un aspirateur.
Notes :
1. Ce tableau doit être utilisé avec les normes de produits pertinentes de façon que la bonne grosseur et le bon type de câble
soient choisis.
2. Le type TXF est reconnu dans la grosseur 20 AWG seulement. Le type TXFW est reconnu dans les grosseurs 16 et
18 AWG.
3/0 350 380 377 371 313 274 307 311 315 243 — —
4/0 405 440 437 428 361 316 353 358 360 280 — —
250 455 488 484 473 402 352 390 395 396 308 — —
300 505 546 540 528 449 393 438 441 441 341 — —
350 570 604 597 582 495 433 478 482 482 368 — —
TAB
Licensed to/Autorisé à Carole Bergeron, CSST, on/le 3/10/2005. Multi user license for 10 users only. Storage, distribution or use on network prohibited. Permis d'utilisateur simple seulement. Le stockage, la distribution o
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328 CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ, PREMIÈRE PARTIE
Tableau 12B
(voir le tableau 12A)
Facteur de correction de la température
Température Facteur
ambiante, EC de correction
10 1,14
20 1,07
30 1,00
40 0,91
50 0,82
Tableau 12C
(voir le tableau 12A)
Facteur de correction de la
température du conducteur
Température Facteur
ambiante, °C de correction
60 0,75
75 0,885
90 1,00
Tableau 12D
(voir le tableau 12A)
Facteur de correction pour le nombre de spires
Nombre de spires de câble Facteur
enroulées sur une bobine de correction
1 0,85
2 0,65
3 0,45
4 0,35
Tableau 13
(voir les articles 14-104 et 28-204)
Courant nominal ou réglage des dispositifs de
protection contre les surintensités des conducteurs
(pour tout usage, à moins d’indication contraire)
Courant nominal
Courant Courant nominal Courant
ou réglage
admissible du ou réglage maximal admissible du
maximal
conducteur Ampères conducteur
Ampères
0 à 15 15 126 à 150 150
16 à 20 20 151 à 175 175 TAB
21 à 25 25 176 à 200 200
26 à 30 30 201 à 225 225
31 à 35 35 226 à 250 250
36 à 40 40 251 à 275 300
41 à 45 45 276 à 300 300
46 à 50 50 301 à 325 350
51 à 60 60 326 à 350 350
61 à 70 70 351 à 400 400
71 à 80 80 401 à 450 450
81 à 90 90 451 à 500 500
91 à 100 100 501 à 525 600
101 à 110 110 526 à 550 600
111 à 125 125 551 à 600 600
Tableau 14
(voir l’article 8-210)
Watts par mètre carré et facteurs de demande des
branchements et des artères pour différents types de locaux
Tableau 15
(voir l’article 36-102)
Rayons de courbure : câbles haute tension
Facteur de multiplication des diamètres de câble
(voir note)
Diamètre de
Diamètre Diamètre de
plus de 1 pouce
jusqu’à plus de
jusqu’à 2
1 pouce 2 pouces
Type de câble pouces
Recouvert de plomb 10 12 12
Sous gaine en aluminium annelée 10 12 12
Sous gaine en aluminium unie 12 15 18
Avec écran enrubanné 12 12 12
Avec armure en ruban 12 12 12
Avec armure en fil 12 12 12
Sans écran 7 7 7
Avec écran en fil 7 7 7
Câbles d’alimentation mobiles de 5 kV et moins 6 6 6
Câbles d’alimentation mobiles de plus de 5 kV 8 8 8
Note : On entend par rayon de courbure, le rayon mesuré à la face interne de la courbe, égal au diamètre
hors tout du câble, multiplié par le nombre approprié figurant aux colonnes 2, 3 et 4.
Tableau 16
(voir les articles 10-518, 10-814, 10-816, 10-906, 12-1814, 24-104, 24-202, 66-202, 68-058 et 68-406)
Grosseur minimale des conducteurs pour la continuité des masses des canalisations
et de l’appareillage
Tableau 17
(voir les articles 10-204, 10-206 et 10-812)
Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre de réseaux c.a. ou d’un
conducteur commun de mise à la terre
Courant admissible du plus gros conducteur de
branchement ou l’équivalent pour des Grosseur AWG du conducteur de mise
conducteurs multiples à la terre en cuivre
100 ou moins 8
101 à 125 6
126 à 165 4
166 à 200 3
201 à 260 2
261 à 355 0
356 à 475 00
Plus de 475 000
Tableau 18
(voir l’article 10-812)
Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre des canalisations et
de l’appareillage de branchement
60 8 21 (3/4) 27 (1)
100 8 27 (1) 35 (1-1/4)
200 6 35 (1-1/4) 41 (1-1/2)
400 3 63 (2-1/2) 63 (2-1/2)
600 1 78 (3) 103 (4)
800 0 103 (4) 103 (4)
Plus de 800 00 155 (6) C
Tableau 19
(voir les articles 4-006, 6-300, 12-100, 12-302, 12-602, 12-606, 12-902, 12-904, 12-1606, 12-2104, 12-2202,
16-112, 16-210, 22-200, 22-202, 22-204, 22-206, 26-642, 30-310, 30-1004, 30-1102, 32-100, 32-202, 34-400,
38-011, 54-100, 56-104, 60-304, 74-004, 78-104, 80-004 et 82-018 et les tableaux 1, 2, 3, 4 et D1)
Conditions d’utilisation et température maximale admissible des conducteurs pour les fils
et câbles autres que les cordons souples, les câbles de puissance mobiles et les fils d’appareillage
Température
maximale
Désignation Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale admissible du
CSA consulter
conducteur
EC
Câblage à découvert dans des
Câble armé
TECK90 90 9, 10 TAB
emplacements secs seulement AC90 90 9, 10
Câblage à découvert dans des
emplacements secs soumis à une action
Câble armé TECK90 90 2, 9, 10
corrosive, si approprié aux conditions
de corrosion rencontrées
Câblage à découvert dans des
emplacements secs, non exposé à Câble sous gaine non métallique NMD90 90 21
l’endommagement mécanique
Câblage à découvert dans des
emplacements secs et des emplacements
Câble sous gaine non métallique NMW, NMWU 60 21
de catégories 1 et 2, non exposé à
l’endommagement mécanique
Câble à isolant en caoutchouc
R90 90 8, 9, 10
(thermodurci)
Câblage à découvert dans des Câble à isolant thermoplastique TW 60 —
emplacements secs ou humides Câble à isolant thermoplastique
T90 nylon 90 12
avec enveloppe de nylon
Câble sous gaine non métallique NMD90 90 16, 21
TECK90 90 6, 9, 10
Câble armé
ACWU90 90 6, 9, 10
Câble à isolant en caoutchouc RW75 75 6, 9, 10
(thermodurci) RL90, RW90 90 6, 9, 10
Câblage à découvert dans des RA75 75 6
Câble sous gaine d’aluminium
emplacements mouillés RA90 90 6, 9, 10
Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 6, 19
TW, TW75 60
∆ Câble à isolant thermoplastique
TWN75 75
6
Tableau 19 (suite)
Température
maximale
Désignation Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale admissible du
CSA consulter
conducteur
EC
Câble armé TECK90 90 9, 10, 31
Câble à isolant en caoutchouc RW75 75 9, 10, 31
(thermodurci) R90, RW90 90 9, 10, 31
Câblage à découvert exposé aux TW, TWU,
60 31
intempéries Câble à isolant thermoplastique TW75
75 31
TWU75
Câble avec neutre de soutien NS-1, NSF-2 75 31
Câble sous gaine non métallique NMWU 60 7, 21, 31
Câblage dissimulé dans des Câble armé TECK90 90 9, 10
emplacements secs seulement AC90 90 9, 10
Câblage dissimulé dans des
Câble sous gaine non métallique NMD90 90 16, 21
emplacements secs ou humides
Câblage dissimulé dans des
emplacements secs et dans des
emplacements de catégories 1 et 2, Câble sous gaine non métallique NMW, NMWU 60 21
non exposé à l’endommagement
mécanique
TECK90 90 6, 9, 10
Câble armé
ACWU90 90 6, 9, 10
Câblage dissimulé dans des Câble sous gaine non métallique NMWU 60 6, 7, 21
emplacements mouillés RA75 75 6
Câble sous gaine d’aluminium
RA90 90 6, 9, 10
Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 6, 19
Câble à isolant en caoutchouc
R90 90 8, 9, 10, 11
Dans des canalisations, à l’exception (thermodurci)
des chemins de câbles, dans des Câble à isolant thermoplastique TW 60 —
emplacements secs ou humides Câble à isolant thermoplastique avec
T90 nylon 90 12
enveloppe de nylon
RW75,
Câble à isolant en caoutchouc RWU75 75 6, 9, 10
(thermodurci) RW90, 90 6, 9, 10
Dans des canalisations, à l’exception RWU90
des chemins de câbles, dans des
emplacements mouillés TW, TWU
TW75, 60 5, 6
Câble à isolant thermoplastique
TWN75, 75
TWU75
Dans des chemins de câbles ajourés,
AC90 90 9, 10
sans ouverture et en échelle, dans des Câble armé
TECK90 90 9, 10
emplacements secs seulement
TECK90 90 6, 9, 10
Câble armé
ACWU90 90 6, 9, 10
Dans des chemins de câbles ajourés, Câble sous gaine d’aluminium RA75 75 6
sans ouverture et en échelle, dans des RA90 90 6, 9, 10
emplacements mouillés Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 6
Câble à isolant en caoutchouc
RL90 90 6, 9, 10
(thermodurci) sous gaine de plomb
(à suivre)
Tableau 19 (suite)
Température
maximale
Désignation Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale admissible du
CSA consulter
conducteur
EC
Dans des chemins de câbles ajourés ou
Câble à isolant en caoutchouc RW75 75 9, 10, 11
sans ouverture pour les chambres de
(thermodurci) RW90 90 9, 10, 11
transformateurs et de commande
ACWU90 90 4, 9, 10
Câble armé
TECK90 90 4, 9, 10
Câble sous gaine non métallique NMWU 60 4, 21
Pour enfouissement direct dans le sol
(avec la protection exigée par les autorités RWU75
d’inspection)
Câble à isolant en caoutchouc
RL90,
75 4, 9, 10 TAB
(thermodurci) 90 4, 9, 10
RWU90
RA75 75 4
Câble sous gaine d’aluminium
RA90 90 4, 8, 9
Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 1, 4, 19
TWU 60 4, 5
Pour enfouissement direct dans le sol Câble à isolant thermoplastique
TWU75 75 4
(avec la protection exigée par les autorités
d’inspection) Câble d’éclairage série, installation
ASLC 90 20
aéroportuaires
Câble pour chemin de câble TC 90 26
AC90 90
Câble armé ACWU90 90 17
TECK90 90
RA75 75
Branchement au-dessus du sol Câble sous gaine d’aluminium —
RA90 90
Câble à isolant minéral MI 90 1, 19
NS-1
Conducteur avec neutre de soutien 75 —
NSF-2
USEI75 75
Câble d’entrée de branchement USEI90 90 4, 9, 10
USEB90 90 4, 9, 10, 13
TWU 60 4
Câble à isolant thermoplastique
TWU75 75 4
Branchement au-dessous du sol Câble à isolant en caoutchouc RWU75 75 4, 9, 10
(thermodurci) RWU90 90 4, 9, 10
TECK90 90
Câble armé —
ACWU90 90
RA75 75
Câble sous gaine d’aluminium 4
RA90 90
Câblage haute tension dans les enseignes à Câble pour enseignes à tubes
GTO, GTOL 60 —
tubes lumineux lumineux
Dans les canalisations des gaines 14, 15
Câble pour gaines d’ascenseur — 60
d’ascenseur
Pour circuits de classe 2, dans un câblage à
découvert ou dissimulé dans les Câble de commande très basse
LVT 60 —
canalisations ou dans les emplacements tension
secs ou humides
Pour circuits de classe 2 dans les emplace-
ments secs, câblage dissimulé ou à Câble de commande très basse
ELC 60 18
découvert non exposé à l’endommagement tension
mécanique
Pour utilisation à l’intérieur, câblage —
dissimulé sous carreaux de tapis, Câble plat FCC 60
emplacements secs ou humides
(à suivre)
Tableau 19 (suite)
Température
maximale
Désignation Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale admissible du
CSA consulter
conducteur
EC
Pour utilisation dans des circuits de MPP, CMP,
télécommunications, à découvert, dissimulés MPR,
Câble de
ou dans des canalisations, à l’intérieur, dans CMR, MPG, 60 22
télécommunications
des emplacements secs ou humides ou dans les CMG, MP, CM,
plénums de plafond CMX, CMH
Pour utilisation dans des réseaux avertisseurs
d’incendie, des circuits de signalisation et des Câble pour réseaux FAS 60
circuits de communication phonique, à avertisseurs d’incendie et FAS90 90
23
découvert, dissimulés ou dans des pour circuits de FAS105 105
canalisations, à l’intérieur dans des signalisation FAS200 200
emplacements secs ou humides
Dans des canalisations y compris les chemins
de câbles ajourés, sans ouverture, et en
Câble pour chemin de câble TC — 24
échelle, dans des emplacements mouillés et
exposés aux intempéries
Pour utilisation dans des chemins de câble
dans des emplacements dangereux de classe I, Câble pour chemin de câble TC — 24
division 2 et de classe II, division 2
∆ Pour utilisation dans les bâtiments, dans des OFNP, OFNR,
emplacements secs ou humides, à découvert, Câble de fibres optiques
OFNG, OFN, — 25
dissimulés ou dans des canalisations, y non conducteur
compris les chemins de câbles ou des plénums OFNH
∆ Pour utilisation dans les bâtiments, dans des
OFCP, OFCR,
emplacements secs ou humides, à découvert, Câble de fibres optiques
OFCG, OFC, — 25
dissimulés ou dans des canalisations, y conducteur
compris les chemins de câbles ou des plénums OFCH
Pour utilisation dans les bâtiments, dans des
emplacements secs ou humides, à découvert, Câble conducteur hybride NMDH90 90 —
dissimulés
Câblage dissimulé utilisé comme câbles non Câbles à isolant R90, RW90, 90 27
chauffants de panneaux chauffants ou thermodurci RWU90 (isolant
d’ensembles de panneaux chauffants XLPE, EP
seulement)
Pour utilisation dans des chemins de câble Câble de commande et CIC 250 (emplacements 28, 30
ajourés, sans ouverture et en échelle, pour d’instrumentation (sans secs ou humides)
enfouissement direct, plénums de plafond, à armure) 90 (emplacements
découvert ou dissimulé dans des mouillés)
emplacements mouillés (ou humides ou secs)
Pour utilisation dans des chemins de câble Câble armé de commande ACIC 250 (emplacements 28, 29, 30
ajourés, sans ouverture et en échelle, pour et d’instrumentation secs ou humides)
enfouissement direct, plénums de plafond, à (armure autre qu’en fil 90 (emplacements
découvert et dissimulés dans des d’acier) mouillés)
emplacements mouillés (ou humides ou secs)
Pour utilisation dans des chemins de câble Câble de commande et SW-ACIC 250 (emplacements 28, 29, 30
ajourés, sans ouverture et en échelle, pour d’instrumentation à armure secs ou humides)
enfouissement direct, plénums de plafond, à en fil d’acier 90 (emplacements
découvert et dissimulé dans des emplacements mouillés)
mouillés (ou humides ou secs)
(à suivre)
Tableau 19 (suite)
Température
maximale
Désignation Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale admissible du
CSA consulter
conducteur
EC
Pour utilisation dans des circuits de classe 2, Câble de commande très basse
LVT 60 —
∆ dans un câblage à découvert ou dissimulé, ou tension
pour utilisation sous canalisation, dans des Câble de télécommunications MPP, CMP, 60 22
∆ emplacements secs ou humides MPR, CMR,
MPG, CMG,
MP, CM, TAB
CMX, CMH
Pour utilisation dans des circuits de classe 2 Câble de commande très basse
ELC 60 18
∆ dans les emplacements secs, dans un câblage tension
dissimulé ou à découvert non exposé à Câble de télécommunications MPP, CMP, 60 22
∆ l’endommagement mécanique MPR, CMR,
MPG, CMG,
MP, CM,
CMX, CMH
Notes :
1. Une température maximale de 250 °C est permise pour la gaine d’un câble à isolant minéral, si la température aux points de
raccord ne dépasse pas celle qui figure aux tableaux 1 et 2. Toute enveloppe protectrice fournie doit convenir à la
température pertinente de la gaine.
2. Peut être utilisé lorsqu’il est exposé à la chaleur, à la graisse ou aux vapeurs corrosives s’il convient à la condition de
corrosion.
3. Pour les conducteurs en cuivre nu ou étamé avec torons individuels de diamètre inférieur à 0,38 mm (0,015 po), la
température maximale admissible des conducteurs est de 150 °C.
4. Les conducteurs ou câbles acceptables pour enfouissement direct dans le sol peuvent être employés comme branchements
souterrains, conformément à l’article 6-300.
5. Les types TW et TWU, lorsqu’ils sont munis d’une enveloppe en nylon, sont également approuvés pour utilisation lorsqu’ils
peuvent être soumis à des conditions défavorables comme dans des raffineries de pétrole, et autour des zones d’entreposage
ou de pompage d’essence. (C’est-à-dire où ces câbles sont soumis à des conditions d’alcalinité en présence de solvants
pétroliers).
6. Les types convenant à l’utilisation dans des emplacements mouillés peuvent aussi être utilisés dans des emplacements secs
ou humides.
7. Le type NMWU ne convient pas à l’utilisation dans des portées libres.
∆ 8. Les types ayant un isolant en caoutchouc au silicone portent sur leur surface la désignation de leur type suivie de *silicone+.
9. Les types ayant un isolant réticulaire en polyéthylène portent sur leur surface la désignation de leur type, suivie de *X-Link+
ou *XLPE+, p. ex. R90 (X-Link) ou R90 (XLPE).
10. Les types avec isolant de propylène-éthylène portent sur leur surface la désignation de leur type, suivie de *EP+, p. ex., R90
(EP).
11. Les types RW75 et RW90, lorsqu’ils sont utilisés en vertu de l’article 12-2202, doivent être éprouvés à la flamme.
12. Le type T90 nylon, lorsqu’il est exposé à l’huile, est limité à 60 °C.
13. Le conducteur neutre concentrique d’un câble de type USEB90 doit être recouvert d’une enveloppe non métallique.
14. Les câbles pour monte-charge peuvent également être munis d’isolant convenant pour 90 °C.
15. Sauf pour les petits tronçons ne dépassant pas 1,5 m de longueur, les câbles doivent être déposés en parallèle dans les
canalisations.
16. Avec enveloppe thermoplastique dans les emplacements humides.
17. Pour emplacements secs seulement.
18. Les câbles de type ELC conviennent uniquement au câblage des circuits de classe 2, conformément à l’article 16-210.
19. Un conducteur de mise à la terre distinct est exigé pour les câbles à isolant minéral munis d’une gaine en acier inoxydable
[voir l’article 10-804 e)].
20. Le type ASLC convient uniquement pour utilisation selon la section 74.
Tableau 19 (fin)
21. Les désignations NMD90, NMW et NMWU remplacent NMD-7, NMW-9 et NMW-10, respectivement.
22. Câbles de substitution acceptables :
a) Les câbles de télécommunications portant les marquages MPP, CMP, MPR, CMR, MPG, CMG, MP, CM, CMX,
CMH, FT6 et FT4 satisfont aux exigences du marquage FT1.
b) Les câbles de télécommunications portant les marquages MPP, CMP, MPR, CMR, MPG, CMG et FT6 satisfont aux
exigences du marquage FT4.
c) Les câbles de télécommunications portant les marquages MPP et CMP satisfont aux exigences du marquage FT6.
23. Les types FAS, FAS90, FAS105 et FAS200 peuvent être munis d’une protection mécanique telle qu’une armure réticulée ou
une gaine en aluminium, avec ou sans enveloppe extérieure thermoplastique. Les câbles munis d’une armure réticulée et
installés dans des emplacements humides doivent être recouverts d’une enveloppe thermoplastique.
24. La température maximale admissible des conducteurs pour les câbles de type TC dépend de la température nominale du
câble ainsi marqué.
25. Les types OFNP, OFNR, OFNG, OFN, OFNH, OFCP, OFCR, OFCG, OFC et OFCH doivent avoir une température
nominale de câble d’au moins 60 °C. Il est permis d’installer des câbles dont la température nominale est supérieure à
60 °C, à condition que la température nominale soit marquée à la surface du câble.
26. Les câbles de type TC enfouis directement dans le sol doivent porter un marquage indiquant qu’ils conviennent à cet usage.
27. Les câbles de types R90, RW90 et RWU90 utilisés conformément à l’article 62-130 3. doivent porter un marquage
indiquant qu’ils conviennent en tant que câbles non chauffants.
28. La température maximale admissible des conducteurs pour emplacements mouillés et (ou) secs dépend du matériau du câble
et doit figurer sur l’enveloppe extérieure du câble.
29. Les câbles installés dans des emplacements de catégorie 2 (article 22-202) doivent convenir aux conditions corrosives du
milieu.
30. Des marquages appropriés doivent être ajoutés dans le cas de chemins de câble.
31. Les fils et câbles qui peuvent être utilisés à découvert et exposés aux intempéries doivent porter un marquage à cet effet.
Tableau 20
(voir les articles 12-204 et 12-214)
Espacements des conducteurs
Tension Distance minimale,
du circuit millimètres
Volts Entre conducteurs À partir des surfaces adjacentes
0 à 300 65 13
301 à 750 100 25
Tableau 21
(voir l’article 12-120)
Soutien des conducteurs dans les canalisations verticales
Grosseur des Distance maximale, mètres
conducteurs
AWG, kcmil Cuivre Aluminium
14 à 8 30 30
6à0 30 60
00 à 0000 24 55
250 à 350 18 40
Plus de 350 à 500 15 35
Plus de 500 à 750 12 30
Plus de 750 10 25
Tableau 22
(voir l’article 12-3036)
Espace pour les conducteurs dans les boîtes
Grosseur Espace utilisable requis pour
du conducteur chaque conducteur isolé,
AWG millilitres
14 24,6
12 28,7
10 36,9
8 45,1
6 73,7
TAB
Tableau 23
(voir l’article 12-3036)
Nombre de conducteurs dans les boîtes
Nombre maximal de
Volume conducteurs
Grosseur AWG
Dimensions de la boîte, millilitres
Désignation commerciale (pouces cubes) 14 12 10 8 6
Boîte octogonale 4 × 1-1/2 245 (15) 10 8 6 5 3
4 × 2-1/8 344 (21) 14 12 9 7 4
Boîte carrée 4 × 1-1/2 344 (21) 14 12 9 7 4
4 × 2-1/8 491 (30) 20 17 13 10 6
4-11/16 × 1-1/2 491 (30) 20 17 13 10 6
4-11/16 × 2-1/8 688 (42) 28 24 18 15 9
Boîte ronde 4 × 1/2 81 (5) 3 2 2 1 1
Boîte pour dispositifs 3 × 2 × 1-1/2 131 (8) 5 4 3 2 1
3×2×2 163 (10) 6 5 4 3 2
Tableau 24
(voir l’article 70-130)
Résistance minimale de l’isolant des installations
Installation Résistance de l’isolant
Cuivre ou aluminium Ohms
Pour circuits avec conducteurs de grosseur 1 000 000
14 ou 12 AWG
Pour circuits avec conducteurs de grosseur
10 AWG ou plus
25 à 50 A 250 000
51 à 100 A 100 000
101 à 200 A 50 000
201 à 400 A 25 000
401 à 800 A 12 000
Plus de 800 A 5 000
Note : Si des douilles de lampe, des prises de courant, des luminaires, des plinthes chauffantes
ou autres appareils sont connectés à l’installation, ou si le taux d’humidité est excessif on peut
prévoir des valeurs de résistance de l’isolant inférieures.
Tableau 25
(voir les articles 14-306 et 28-304)
Bobines de déclenchement de protection contre les surintensités des disjoncteurs
et dispositifs de protection contre les surcharges des moteurs
Pour la protection des moteurs
Pour la protection des circuits*
contre les surcharges
Nombre et emplacement des
Nombre et emplacement des dispositifs de protection contre
dispositifs de protection les surcharges tels les bobines
contre les surintensités de déclenchement, relais ou Genre de
(bobines de déclenchement) Réseau coupe-circuit thermiques moteur
3 bobines de déclenchement, une dans c.a. triphasé, 3 fils, non mis à la
chaque conducteur terre ou avec neutre mis à la 3 C un dans chaque phase, ne
terre doivent pas être connectés c.a. triphasé
3 bobines de déclenchement, une dans à aucun conducteur neutre
chaque phase c.a. triphasé, 4 fils
2 bobines de déclenchement, une dans c.a. biphasé, 4 fils non mis à la
chaque phase† terre
2 bobines de déclenchement, une dans c.a. biphasé, 3 fils 2 C un dans chaque phase, ne
chaque conducteur extérieur doivent pas être connectés
c.a. biphasé
4 bobines de déclenchement, une dans c.a. biphasé, 4 fils, avec neutre à aucun conducteur neutre
chaque conducteur non mis à la terre mis à la terre ou conducteur mis à la terre
4 bobines de déclenchement, une dans c.a. biphasé, 5 fils
chaque conducteur non mis à la terre
2 bobines de déclenchement, une dans c.a. ou c.c. monophasé, 3 fils
chaque conducteur extérieur
1 C dans n’importe quel
1 bobine de déclenchement, dans chaque c.a. ou c.c., 2 fils, non mis à la c.a. ou c.c.
conducteur, sauf un
conducteur non mis à la terre terre ou avec un conducteur mis monophasé
conducteur neutre ou un
à la terre‡
conducteur mis à la terre
2 bobines de déclenchement, une dans c.a. ou c.c. monophasé, 3 fils,
chaque conducteur non mis à la terre avec neutre mis à la terre
*Il est permis d’avoir recours à des agencements différents qui assurent une protection équivalente.
†Pour branchements, voir la section 6.
‡Il est permis d’utiliser un disjoncteur unipolaire dans chaque conducteur pour la protection d’un circuit bifilaire non mis à
la terre.
Tableau 26
(Note : Le tableau 26 porte maintenant la désignation Tableau D16.)
Tableau 27
(voir les articles 28-106, 28-112 et 38-013)
Détermination des grosseurs des conducteurs de moteur pour différentes exigences de service
Pourcentage du courant nominal indiqué sur la plaque
signalétique du moteur
Genre de service Fonctionnement Fonctionnement Fonctionnement Fonctionnement
5 minutes 15 minutes 30 et 60 minutes continu
Service temporaire
Soupapes de commande, déplacement vertical 110 120 150 C TAB
de cylindres, etc.
Service intermittent
Ascenseurs et monte-charge, machine-outils, 85 85 90 140
pompes, ponts-levis, plaques tournantes, etc.
Service périodique
Cylindres, convoyeurs pour minerai ou 85 90 95 140
charbon, etc.
Service variable 110 120 150 200
Note : Se reporter à la section 42 pour les postes de soudage de type moteur-génératrice à l’arc.
Tableau 28
(voir l’article 28-112)
Détermination des grosseurs des conducteurs dans les circuits secondaires des moteurs
Courant admissible des
Genre de service des résistances Facteurs de marche conducteurs en pourcentage du
courant secondaire à pleine charge
Service léger au démarrage 5 s marche 75 s arrêt 35
Service rigoureux au démarrage 10 s marche 70 s arrêt 45
Service très rigoureux au démarrage 15 s marche 75 s arrêt 55
Service intermittent léger 15 s marche 45 s arrêt 65
Service intermittent moyen 15 s marche 30 s arrêt 75
Service intermittent rigoureux 15 s marche 15 s arrêt 90
Service continu Service continu 110
Tableau 29
(voir les articles 28-200, 28-204, 28-208 et 28-308)
Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection contre les
surintensités pour les dérivations de moteur
Tableau 31
(voir l’article 36-108)
Séparations horizontales minimales des conducteurs
de ligne fixés au même support
Séparation minimale en
Tension maximale de réseau*,
millimètres, conducteurs de
kilovolts
portée de 50 m ou moins**
Non supérieure à 5,0 300
7,5 325
15 400
25 500 TAB
34,5 600
46 700
69 950
*Pour tous les types de réseaux, la tension maximale du réseau est la tension phase-phase.
**Dans le cas des tensions supérieures à 69 kV et des portées supérieures à 50 m, la norme
CAN/CSA-C22.3 no 1 s’applique.
Tableau 32
(voir l’article 36-110 et l’annexe B)
Hauteur libre des pièces sous tension non protégées
Tableau 33
(voir les articles 26-302 et 36-110 et l’annexe B)
Dégagements horizontaux à partir des structures avoisinantes*
(y compris les saillies)
Tension maximale de réseau**, Dégagements
kilovolts en mètres
Non supérieure à 46,0 3
69 3,7
*Voir l’annexe B.
**Dans le cas de réseaux non mis à la terre, la tension maximale du réseau est la tension
phase-phase et, dans le cas des systèmes mis à la terre, la tension phase-terre.
Tableau 34
(voir l’article 36-110 et l’annexe B)
Hauteur libre au-dessus du sol,
pour les conducteurs de ligne à découvert*
Tension maximale de réseau**, kilovolts Hauteur libre au-dessus du sol, mètres
Non supérieure à 25,0 6,1
34,5 6,7
46 7
69 7,6
*Voir l’annexe B.
**Dans le cas des systèmes non mis à la terre, la tension maximale du réseau est la tension
phase-phase et, dans le cas des systèmes mis à la terre, la tension phase-terre.
Tableau 35
(voir l’article 36-212)
Espacements des interrupteurs et fusibles assemblés sur place
(sans coffret métallique)
Espacement minimal entre les phases, en millimètres
Tension maximale de (centre à centre)
réseau*, Sectionneurs et fusibles
kilovolts Sectionneurs à cornes et
autres que ceux de type à
fusibles à expulsion
expulsion
Non supérieure à 7,5 460 915
15 610 915
25 760 1220
34,5 915 1520
46 1220 1830
69 1520 2130
120 2130 3050
161 2740 4270
230 3960 5500
*Pour tous les types de réseaux, la tension maximale du réseau est la tension
phase-phase.
Tableau 36
(voir l’article 4-004 5.)
Courants admissibles maximaux des câbles de types NS-1 et NSF-2 ayant un
conducteur neutre de soutien
Sur base d’une température ambiante de 30 °C
Courant admissible
Grosseur AWG Deux conducteurs isolés Trois conducteurs isolés
8 55 45
6 70 60
4 95 80 TAB
3 110 95
2 125 105
1 145 120
0 165 140
00 190 160
000 215 185
0000 250 215
Notes :
1. Les valeurs ci-dessus présument un rayonnement solaire, une vélocité du vent de 0,6 m/s et
une température maximale des conducteurs de 75 °C.
2. Pour des températures ambiantes de 40 et 50 °C, les valeurs ci-dessus doivent être
respectivement multipliées par 0,88 et 0,75.
Tableau 37
(voir l’article 28-104 et l’annexe B)
Température nominale minimale de l’isolant des
conducteurs d’alimentation de moteur
Degrés Celsius
Sur base d’une température ambiante de 30 °C
Tableau 38
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 39
(Note : Le tableau 39 porte maintenant la désignation Tableau 5D.)
NOTE : Dans les colonnes 3 et 4, l’unité de mesure *pouce+ utilisée dans le Code canadien de l’électricité a été
remplacée par *mm+.
∆
Tableau 40
(voir l’article 12-1006)
Filets externes coniques pour conduit métallique rigide
∆
Tableau 41
(voir les articles 10-614 et 70-126)
Grosseur minimale des cavaliers de jonction
pour canalisations de branchement
Courant admissible du plus gros
Grosseur du cavalier de jonction
conducteur de branchement ou
l’équivalent pour les Fil de cuivre, AWG Fil d’aluminium,
multiconducteurs AWG
100 ou moins 8 6
200 6 4
400 4 2
600 2 0
800 0 00
1000 0 000
1200 000 0000
∆ Tableau 42
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 43
(voir l’article 10-702)
Grosseur minimale des conducteurs
pour prises de terre noyées dans le béton
∆
Tableau 44
(voir les articles 28-010 et 28-704)
Moteurs triphasés c.a.
Triphasé Courant à pleine charge des moteurs c.a. en ampères (voir les notes 1, 2, 3 et 5)
Moteurs à induction, à cage d’écureuil Moteurs synchrones avec facteur de
Puissance
et à rotor bobiné puissance unitaire (voir note 4)
nominale du
Ampères Ampères
moteur,
hp 115 V 200 V 230 V 460 V 575 V 2300 V 200 V 230 V 460 V 575 V 2300 V
Tableau 45
(voir les articles 28-010 et 28-704)
Moteurs monophasés c.a.
Courant à pleine charge des moteurs monophasés c.a. en ampères
(voir les notes 1 à 4)
Puissance nominale, hp 115 V 230 V
1/6 4,4 2,2
1/4 5,8 2,9
1/3 7,2 3,6
1/2 9,8 4,9
3/4 13,8 6,9
1 16 8
TAB
1-1/2 20 10
2 24 12
3 34 17
5 56 28
7-1/2 80 40
10 100 50
Notes :
1. Pour les courants à pleine charge des moteurs de 208 et 200 V, majorer de 10 et 15 %
respectivement le courant à pleine charge du moteur de 230 V correspondant.
2. Ces valeurs de courant à pleine charge ne doivent servir que d’exemple. Si des valeurs
précises sont exigées (p. ex. pour la protection des moteurs), utilisez toujours les
valeurs figurant sur la plaque signalétique du moteur.
3. Ces valeurs de courant à pleine charge sont destinées aux moteurs qui fonctionnent aux
vitesses habituelles pour des moteurs à courroies et aux moteurs ayant des
caractéristiques normales de couple. Les moteurs fabriqués pour des vitesses
spécialement basses ou des couples spécialement élevés peuvent avoir des courants à
pleine charge supérieurs et les moteurs à vitesses multiples auront un courant à pleine
charge variable en fonction de leur vitesse. Dans ces cas, il faut utiliser le courant
nominal indiqué sur la plaque signalétique du moteur.
4. Les tensions du tableau sont les tensions nominales des moteurs. Les tensions
nominales correspondantes du réseau sont de 120 et 240 V. Consulter la norme
CSA CAN3-C235.
Tableau 46
(Note : Le tableau 46 porte maintenant la désignation Schéma 1.)
Tableau 47
(Note : Le tableau 47 porte maintenant la désignation Schéma 2.)
Tableau 48
(voir l’article 70-104)
Grosseur de conduit pour maisons mobiles
Courant nominal de la
Grosseur nominale minimale du conduit
protection principale contre
les surintensités
Excluant la mise à la Incluant la mise à la
Ampères terre du réseau terre du réseau
50 27 (1) 35 (1-1/4)
60 35 (1-1/4) 35 (1-1/4)
100 35 (1-1/4) 41 (1-1/2)
150 53 (2) 53 (2)
200 53 (2) 63 (2-1/2)
Note : Ces grosseurs sont basées sur l’utilisation de conducteurs en cuivre.
Tableau 49
(Note : Le tableau 49 porte maintenant la désignation Schéma 3)
Tableau 50
(voir l’article 26-252)
Transformateurs pour plus de 750 V, munis d’une protection contre
les surintensités au primaire et au secondaire
Réglage maximal ou courant nominal du dispositif de protection contre les
surintensités en tant que pourcentage du courant nominal du transformateur
Coté primaire Côté secondaire
Tableau 51
(voir les articles 36-300 et 36-308 et l’annexe B)
Grosseur minimale des conducteurs de mise à la terre
en cuivre nus
Tableau 52
(voir les articles 36-304, 36-306, 36-308, 36-310 et 36-312)
Tensions tolérables de contact et de pas
Tableau 53
(voir l’article 12-012)
Recouvrement minimal prescrit pour les conducteurs, câbles
ou canalisations installés par enfouissement direct
Tableau 54
(Note : Le tableau 54 porte maintenant la désignation Schéma 4.)
Tableau 55
(Note : Le tableau 55 porte maintenant la désignation Schéma 5.)
Tableau 56
(voir l’article 2-308)
Espace utile minimal autour de l’appareillage électrique
comportant des pièces sous tension à découvert
Tension nominale entre conducteur et Espace utile,
terre, volts mètres
0à 750 1,0
751 à 2 500 1,2
2 501 à 9 000 1,5
9 001 à 25 000 1,9
25 001 à 46 000 2,5
46 001 à 69 000 3,0
Plus de 69 000 3,7
Tableau 57
(voir l’article 16-210 6.)
Courants admissibles pour les conducteurs en cuivre de classe 2
Sur base d’une température ambiante de 30 °C†
Pas plus de 3 conducteurs en
Monoconducteurs à cuivre dans une canalisation ou
Grosseur l’air libre un câble*
AWG Ampères Ampères
26 3 1
24 4 2
22 5 2,5
20 7 3,5 TAB
19 8 4
18 9 5
16 13 10
Col. 1 Col. 2 Col. 3
*Lorsque plus de trois conducteurs sont installés dans une canalisation ou un
câble, on doit appliquer les facteurs de dévaluation suivants à la colonne 3 :
Tableau 58
(voir l’article 40-002)
Courants admissibles pour un maximum de quatre conducteurs
en cuivre isolés, dans des canalisations ou câbles pour
moteurs de grues et d’appareils de levage convenant
pour charges de courte durée
Sur base d’une température ambiante de 30 °C
Température
max. de 75 EC 90 EC 110 EC
fonctionnement
Grosseur AWG,
kcmil 60 min 30 min 60 min 30 min 60 min 30 min
16 10 12 — — — —
14 25 26 31 32 38 40
12 30 33 36 40 45 50
10 40 43 49 52 60 65
8 55 60 63 69 73 80
6 76 86 83 94 93 105
5 85 95 95 106 109 121
4 100 117 111 130 126 147
3 120 141 131 153 145 168
2 137 160 148 173 163 190
1 143 175 158 192 177 215
0 190 233 211 259 239 294
00 222 267 245 294 275 331
000 280 341 305 372 339 413
0000 300 369 319 399 352 440
250 364 420 400 461 447 516
300 455 582 497 636 554 707
350 486 646 542 716 616 809
400 538 688 593 760 666 856
450 600 765 660 836 740 930
500 660 847 726 914 815 1004
Notes :
1. Le courant admissible des conducteurs en cuivre utilisés avec des moteurs ayant
un cycle de marche de 15 minutes doit convenir à un cycle de 30 minutes plus
12 %.
2. Si une canalisation ou un câble renferme cinq conducteurs ou plus, alimentés
simultanément, le courant admissible de chaque conducteur ou câble doit être
réduit à 80 % de la valeur donnée dans le tableau.
3. En ce qui concerne les conducteurs soumis à des températures ambiantes
supérieures à 30 °C, les facteurs de correction du tableau 5A s’appliquent aux
courants admissibles indiqués dans le tableau.
Tableau 59
(voir l’article 60-704)
Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre du protecteur
pour les réseaux de télécommunications
Grosseur Nombre maximal de circuits protégés
AWG
Sans fusibles Avec fusibles
o
N 14 1 3
o
N 12 2 6
No 10 6 7
o
N 6 7 ou plus 8 ou plus
TAB
Note : Le conducteur de mise à la terre reliant les protecteurs doit être au moins
de la grosseur minimale exigée dans ce tableau pour le nombre maximal de
circuits protégés.
∆ Tableau 60
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 61
(voir l’article 68-056)
Espacement minimal entre les conducteurs et les piscines
Tableau 62
(voir l’article 38-013 2.)
Facteurs de demande des artères pour ascenseurs
Nombre d’ascenseurs pour une Facteurs de demande
seule artère (FD)
1 1,00
2 0,95
3 0,90
4 0,85
5 0,82
6 0,79
7 0,77
8 0,75
9 0,73
10 ou plus 0,72
Note : Les facteurs de demande (FD) sont établis sur 50 % du service
(c.-à-d. avec charge la moitié du temps et sans charge l’autre moitié).
Tableau 63
(voir l’article 20-034)
Zones dangereuses pour distribution de propane, remplissage de récipients et entreposage
Emplacement dangereux
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* de zone de classe I,
groupe IIA
A Récipients d’entreposage autres que À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
les bouteilles TC/CTC/DOT et les toutes les directions des raccords, sauf pour les
récipients verticaux ASME de raccords pour lesquels ce tableau donne des
capacité inférieure à 454 kg indications particulières.
B Chargement et déchargement des À une distance égale ou inférieure à 3 m, dans Zone 1
véhicules-citernes et des toutes les directions, de tout raccord que l’on
wagons-citernes† couple ou désaccouple régulièrement aux fins du
transvasement.
À une distance supérieure à 3 m, mais égale ou Zone 2
inférieure à 7,5 m, dans toutes les directions, de
tout point de raccord que l’on couple ou
désaccouple régulièrement, et au sein du volume
cylindrique entre l’équateur horizontal de la
sphère et le niveau du sol (voir le schéma 7).
C Ouvertures d’évent des jauges, autres À une distance égale ou inférieure à 1,5 m dans Zone 1
que celles qui se trouvent sur les toutes les directions, du point d’échappement.
bouteilles TC/CTC/DOT et les
À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Zone 2
récipients verticaux ASME de
inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions, du
capacité inférieure à 454 kg.
point d’échappement.
D Échappement des soupapes de sûreté Sur la trajectoire directe de l’échappement‡ Zone 1
autres que celles qui se trouvent sur
les bouteilles CTC/DOT et les À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
récipients verticaux ASME de toutes les directions, du point d’échappement
capacité inférieure à 454 kg. À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Zone 2
inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions, du
point d’échappement, sauf sur la trajectoire
directe de l’échappement.
E Pompes, compresseurs de propane à
l’état gazeux, mélangeurs air-gaz et
vaporisateurs (autres que les
vaporisateurs à chauffage direct ou — —
indirect munis d’une source
thermique au gaz solidaire ou
adjacente)
À l’intérieur, sans ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 1
par une paroi étanche au gaz.
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m du côté Zone 2
extérieur de tout mur ou toit qui n’est pas étanche
au gaz ou à une distance égale ou inférieure
à 4,5 m de toute ouverture extérieure.
À l’intérieur, avec ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 2
suffisante par une paroi étanche au gaz.
À l’extérieur, en plein air, au niveau À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
du sol ou au-dessus du niveau du sol toutes les directions, de ces équipements et au sein
du volume cylindrique compris entre l’équateur
horizontal de la sphère et le niveau du sol (voir le
schéma 8).
(à suivre)
Tableau 63 (suite)
Emplacement dangereux
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* de zone de classe I,
groupe IIA
F Dispositifs de distribution des Espace entier à l’intérieur de l’enveloppe du Zone 1
stations-service dispositif de distribution ou jusqu'à une paroi
solide dans l’enveloppe à toute hauteur au-dessus
de la base. Espace à une distance égale ou
inférieure à 450 mm, sur le plan horizontal, à
partir de l’enveloppe du dispositif de distribution
jusqu’à 1,2 m au-dessus de la base ou jusqu’à la
paroi solide dans l’enveloppe. Espace entier de la
fosse ou espace libre sous le dispositif de
distribution.
TAB
Espace au-dessus de la paroi solide à l’intérieur de Zone 2
l’enveloppe du dispositif de distribution. Espace à
une distance égale ou inférieure à 6 m, sur le plan
horizontal, à partir de tout bord de l’enveloppe du
dispositif de distribution.§
G Fosses ou tranchées entourant un
équipement de propane ou situées
sous cet équipement constitué de
—
robinets, de pompes, de —
compresseurs de propane à l’état
gazeux, de régulateurs ou d’un
équipement similaire
Sans ventilation mécanique Espace entier de la tranchée ou de la fosse Zone 1
Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 2
par une paroi étanche au gaz
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de la fosse ou de la tranchée,
si ces dernières se trouvent à l’extérieur.
Avec ventilation mécanique Espace entier de la tranchée ou de la fosse Zone 2
suffisante Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 2
par une paroi étanche au gaz
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de la fosse ou de la tranchée,
si ces dernières se trouvent à l’extérieur.
H Bâtiments spéciaux ou pièces Espace entier de la pièce Zone 2
réservées à l’entreposage de
récipients portatifs
I Pipelines et raccords contenant des À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
raccords de purge ou d’évacuation en toutes les directions, du point d’échappement
service À une distance supérieure à 1,5 m, dans toutes les —
directions, du point d’échappement. Identique à la
partie E du présent tableau.
(à suivre)
Tableau 63 (fin)
Emplacement dangereux
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* de zone de classe I,
groupe IIA
J Remplissage de récipients — —
À l’intérieur, avec ventilation À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
suffisante toutes les directions, de toute arrivée de gaz au
boyau de distribution aux fins du transvasement.
À une distance supérieure à 1,5 m et pièce entière Zone 2
À l’extérieur, en plein air À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
toutes les directions, de toute arrivée de gaz au
boyau de distribution aux fins du transvasement.
À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Zone 2
inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions, de
toute arrivée de gaz au boyau de distribution et au
sein du volume cylindrique entre l’équateur
horizontal de la sphère et le niveau du sol (voir le
schéma 9).
K Zone d’entreposage extérieure pour
— —
récipients portatifs
Entreposage global jusqu’à 454 kg À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de tout raccord
Entreposage global de plus de À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans
454 kg toutes les directions, de tout raccord Zone 2
*La zone classifiée ne se prolonge pas au-delà d’un mur, d’un toit ou d’une paroi solide étanche au gaz qui ne comprend pas
d’ouverture.
†Si l’on classe les limites d’une zone dangereuse, on doit tenir compte des variations possibles de l’emplacement des
wagons-citernes et des véhicules-citernes aux points de déchargement et de l’effet de ces variations de l’emplacement réel sur le
point de raccordement.
‡Il est préférable de n’installer aucun équipement électrique fixe dans cet espace.
§Pour les fosses à l’intérieur de cette zone, voir la partie G de ce tableau.
Tableau 64
(voir l’article 20-064)
Espace de classe I, zone 1, entourant les installations
d’entreposage de gaz naturel comprimé (VGN)
Volume d’entreposage Distance mesurée en mètres à
Capacité équivalente en eau partir des réservoirs*
(V en L)
Jusqu’à 4000 2,5
Plus de 4000 à 10 000 4
Plus de 10 000 10
*Si’un mur dont le degré de résistance au feu est de quatre heures est situé à
l’intérieur de ces distances, on doit mesurer les distances en contournant
l’extrémité du mur ou le dessus de celui-ci, mais non de part en part. La distance
entre le mur et un réservoir de gaz dont le volume d’entreposage est d’au plus
10 000 L doit être d’au moins 1 m et de 1,5 m dans le cas d’un réservoir de gaz
dont le volume d’entreposage est supérieur à 10 000 L.
Si le mur d’un bâtiment adjacent autre que l’enveloppe d’un compresseur est situé
à l’intérieur de la distance indiquée et fait office de mur dont le degré de résistance
au feu est de quatre heures, ce mur ne doit avoir ni portes, ni fenêtres, ni orifices à
moins que le bâtiment ne soit également classifié comme emplacement de classe I,
zone 1.
Tableau 65
(voir l’article 2-400)
Tableau de sélection d’enveloppe pour emplacements non dangereux
Type d’enveloppe
Procure un degré de protection contre les Usage intérieur Usage intérieur/extérieur Submersible
conditions environnementales suivantes 1 2 5 12* 12K† 13 3 3R 3S 4 4X 6 6P
Contact accidentel avec des pièces sous X X X X X X X X X X X X X
tension
Chute de saletés X X X X X X X X X X X X X
Égouttures et légères éclaboussures de — X X X X X X X X X X X X
liquides non corrosifs TAB
Poussière, charpie et fibres en circulation — — — X X X X — X X X X X
Poussière, charpie et fibres déposées — — X X X X X — X X X X X
Jet et giclée d’eau — — — — — — — — — X X X X
Corrosion — — — — — — — — — — X — X
Immersion temporaire occasionnelle — — — — — — — — — — — X X
Immersion prolongée occasionnelle — — — — — — — — — — — — X
Fuite, giclement et éclaboussures d’huile et de — — — C C X C C C C C C C
réfrigérant
Pluie, neige et formation externe de glace‡ — — C C C C X X X X X X X
Formation externe de glace§ — — C C C C C C X C C C C
Poussière soulevée par le vent C C C C C C X C X X X X X
*Sans disque défonçable.
†Avec disque défonçable.
‡Il n’est pas nécessaire que le mécanisme de manœuvre externe fonctionne si l’enveloppe est couverte de glace.
§Le mécanisme de manœuvre externe doit être fonctionnel si l’enveloppe est couverte de glace.
Schémas
Schéma Titre Page
1 Configurations CSA pour prises de courant non verrouillables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361
6 Aire dangereuse couplée à un système de ventilation pour travaux de pistolage effectués hors cabine . . . . . 366
8 Limites de l’emplacement dangereux pour pompes, compresseurs de propane à l’état gazeux, mélangeurs
air-gaz et vaporisateurs, à l’extérieur, en plein air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 368
9 Limites de l’emplacement dangereux pour le remplissage de récipients à l’extérieur, en plein air . . . . . . . . 369
10 Limites de l’emplacement dangereux à proximité d’ouvertures dans une cabine ou un local de pistolage . . 370
Schéma 1
(voir les articles 26-700, 26-710, 26-744, 38-023, 78-052, 78-102 et 82-014 et l’annexe B)
G G G G
W
5–15R
5–20R
5–30R
5–50R
125 V 5 W W W
ALTERNATIVE
G SCHÉMA
5–20RA
125 V 5A W
2 PÔLES, 3 FILS, AVEC MISE À LA TERRE
G G G G
*250 V 6
6–15R
6–20R
6–30R
6–50R
Y Y Y Y
ALTERNATIVE
G
6–20RA
*250 V 6A
Y
G G G G
W
7–15R
7–20R
7–30R
7–50R
7 W W W
277 V c.a.
G G G G
24–15R
24–20R
24–30R
24–50R
W W W
347 V c.a. 24
W
3 PÔLES, 4 FILS, AVEC MISE À LA TERRE
G G G G G
14–15R
14–20R
14–30R
14–50R
14–60R
Y X Y X X
125/250 V 14 Y X
X Y Y
W W W W W
G G G G G
15–15R
15–20R
15–30R
15–50R
15–60R
X Z X Z X
3 250 V 15 Z
X
Z X Z
Y Y Y Y Y
*Dans les configurations 6-15R, 6-20R, 6-20RA, 6-30R et 6-50R, la lettre Y désigne une borne repérée
lorsqu’il s’agit de circuits provenant d’une alimentation triphasée quadrifilaire à 416 V.
Note : Sauf indication contraire aux schémas 1 et 2,
a) G représente la borne de mise à la terre ;
b) W la borne repérée ; et
c) X, Y, et Z les bornes des conducteurs non mis à la terre.
Schéma 2
(voir les articles 12-020, 26-700, 78-052, 78-102 et 82-014 et l’annexe B)
G X X X X
X
250 V L6 Y
G G G Y G Y
Y Y
L6-15R L6-20R L6-30R L6-50R L6-60R
W W W
W W
277 c.a. L7
G G G G G
L7-15R L7-20R L7-30R L7-50R L7-60R
X X X X
480 V c.a. L8
G Y G Y G Y
G
Y
L8-20R L8-30R L8-50R L8-60R
X X
G G
X X
600 V c.a. L9 G
G Y
Y Y Y
L9-20R L9-30R L9-50R L9-60R
X X
3 PÔLES 4 FILS, AVEC MISE À LA TERRE
X G X
G G
125/250 V L14 G
W W Y Y
Y Y W W
L14-20R L14-30R L14-50R L14-60R
X X Y Y
3O G G G
L15 Y
250 V G Y Z
X
Z
Z Z X
L15-20R L15-30R L15-50R L15-60R
X X
3O L16
X
G Y X
G Y
G G Y
480 V Y Z Z
Z Z
L16-20R L16-30R L16-50R L16-60R
X
X X
3O G Y G Y
600 V L17 G
Y
Z Z Z
L17-30R L17-50R L17-60R
X X X X
3O WG Y Y
G G
AVEC MISE À LA TERRE
Z Z Z
L21-20R L21-30R L21-50R L21-60R
X X X X
3O WG WG G Y G Y
L22
480 Y / 277 V Y Y
W
W
L22-20R Z L22-30R Z L22-50R Z L22-60R Z
X X Y X
3O G WG X WG
L23 Y G
600 Y / 347 V W W Z Z Y Z Y
L23-20R Z L23-30R L23-50R L23-60R
Schéma 3
(voir l’article 14-102 et l’annexe B)
1
*
2 * SCHÉMA
*
*
3
*
4 *
*
*
Notes :
1. Le symbole représente un disjoncteur, un disjoncteur combiné à un fusible, ou un interrupteur à fusible.
2. Le symbole représente un protecteur de réseau destiné à empêcher les inversions de courant.
3. L’astérisque * indique le point ultime au-delà duquel les conducteurs non mis à la terre, qui se trouvent en aval dans
le circuit, doivent être mis hors tension s’il se produit un courant de défaut dans le circuit alimenté par ces conducteurs.
Schéma 4
(voir l’article 20-402 2.)
1,5
1,5
Prolongement de
Plan la zone dangereuse
de classe I, zone 2
1,5
1,5
Élévation
Schéma 5
(voir les articles 20-402 1. b) et 20-402 4.)
PLAN
Classe I
zone 1
SCHÉMA
6m
Objets à
peindre
1m
Plancher
6m Classe I zone 1
ÉLÉVATION Objets à
peindre
Schéma 6
(voir l’article 20-402 7.)
PLAN
Classe I
zone 1
1m
6m
Objets à
peindre
Classe I zone 2
500 mm
1m
Plancher
6m
Classe I zone 1
1m
Objets à
peindre
ÉLÉVATION
Schéma 7
(voir la partie B du tableau 63)
Équateur horizontal
de la sphère Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Schéma 8
(voir la partie E du tableau 63)
Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Équateur horizontal
de la sphère
Schéma 9
(voir la partie J du tableau 63)
Équateur horizontal
de la sphère Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Niveau du sol
Volume cylindrique — zone 2
(comprend la moitié inférieure
de la 4,5 m de rayon)
Schéma 10
(voir l’article 20-402 3.)
1m
Plan
1m
Cabine ou local de pistolage
1m
Limite de l’emplacement
dangereux de classe I,
1m
zone 2
1m
1m
1m
Élévation
∆ Annexe A
Normes de sécurité relatives à l’appareillage électrique,
Code canadien de l’électricité, Deuxième partie
Note : Cette annexe contient la liste des normes du CCE, Deuxième partie offertes depuis septembre 2001.
Généralités
CAN/CSA-C22.2 no 0-M91 (c1997) Exigences générales C Code canadien de l’électricité, Deuxième partie
C22.2 no 0.1-M1985 (c1999) Exigences générales relatives aux appareils à double isolation
C22.2 no 0.2-93 (c1999) Insulation Coordination
C22.2 no 0.4-M1982 (c1999) Mise à la masse et mise à la terre de protection de l’appareillage
électrique
C22.2 no 0.5-1982 (c1999) Entrées de conduit filetées
C22.2 no 0.8-M1986 (c1999) Fonctions de sécurité à composants électroniques
C22.2 no 0.12-M1985 (c1999) Espace de câblage et espace de pliage de fils dans les boîtiers pour
appareils d’au plus 750 V
C22.2 no 0.15-01 Adhesive Labels
CAN/CSA-C22.2 no 0.16-M92 (c1997) Mesure des courants harmoniques
CAN/CSA-C22.2 no 0.17-00 Évaluation des propriétés des matières polymères
Matériel de câblage
C22.2 no 0.3-01 Test Methods for Electrical Wires and Cables
A
CAN/CSA-C22.2 no 18-98 Boîtes de sortie, boîtes pour conduit, raccords et accessoires
C22.2 no 21-95 (c1999) Cord Sets and Power Supply Cords
C22.2 no 26-1952 (c1999) Construction et mise à l’essai des goulottes guide-fils, caniveaux
auxiliaires et raccords connexes
C22.2 no 34-M1987 (c1999) Prises d’électrode, accessoires et connecteurs pour tubes atmosphère
gazeuse
C22.2 no 35-M1987 (c1999) Câbles pour circuits de commande très basse tension, câble de
commande faible énergie et câble de commande très basse tension
C22.2 no 38-95 (c1999) Thermoset Insulated Wires and Cables
C22.2 no 40-M1989 (c1999) Boîtes de coupe-circuit, de jonction et de tirage
C22.2 no 41-M1987 (c1999) Matériel de mise à la terre et de mise à la masse
C22.2 no 42-99 General Use Receptacles, Attachment Plugs, and Similar Wiring
Devices
C22.2 no 42.1-00 Cover Plates for Flush-Mounted Wiring Devices
C22.2 no 43-M1984 (c1999) Douilles de lampe
C22.2 no 45-M1981 (c1999) Conduits métalliques rigides
CAN/CSA-C22.2 no 48-M90 (c2000) Câbles sous gaine non métallique
CAN/CSA-C22.2 no 49-98 Flexible Cords and Cables
C22.2 no 51-95 (c1999) Câbles armés
C22.2 no 52-96 (c2000) Underground Service-Entrance Cables
C22.2 no 55-M1986 (c1999) Interrupteurs spéciaux
C22.2 no 56-1977 (c1999) Conduits métalliques flexibles et conduits métalliques flexibles
étanches aux liquides
C22.2 no 57-M1985 (c2000) Connecteurs pour cordon amovible d’appareil chauffant
C22.2 no 62-93 (c1999) Systèmes de moulures
C22.2 no 65-93 (c1999) Connecteurs de fils
C22.2 no 75-M1983 (c1999) Fils et câbles à isolant thermoplastique
C22.2 no 79-1978 (c1999) Canalisations et raccords de planchers cellulaires en métal et en béton
C22.2 no 80-1978 (c1999) Underfloor Raceways and Fittings
C22.2 no 82-1969 (c1999) Éléments de support tubulaires et garnitures pour les mâts de
branchement résidentiels et commerciaux
CAN/CSA-C22.2 no 242-92 (c2001) Norme IEEE sur les exigences et les modes opératoires d’essai des
boîtes d’extrémité de câble à haute tension c.a.
C22.2 no 245-95 (c1999) Marine Shipboard Cable
C22.2 no 249-96 (R2000) Standard Tests for Determining Compatibility of Cable-Pulling
Lubricants with Wire and Cable
CAN/CSA-E670-98 Règles générales pour les enveloppes pour appareillage pour
installations électriques fixes pour usages domestiques et analogues
Produits industriels
CAN/CSA-C22.2 no 4-M89 (c2000) Interrupteurs sous boîtier
CAN/CSA-C22.2 no 5.1-M91 (c2001) Disjoncteurs à boîtier moulé
CAN/CSA-C22.2 no 5.2-M90 (c2001) Interrupteurs à boîtier moulé
C22.2 no 13-1962 (c1999) Transformateurs pour enseignes à tubes lumineux, équipement
d’allumage de brûleurs à mazout ou à gaz et éclairage intérieur par tube
à cathode froide
C22.2 no 14-95 (c2000) Appareillage industriel de commande
C22.2 no 22-M1986 (c1999) Caractéristiques électriques des distributeurs de carburants
inflammables et combustibles
C22.2 no 25-1966 (c2000) Boîtiers pour emplacements dangereux de classe II, groupes E, F et G
C22.2 no 27-00 Busways
C22.2 no 29-M1989 (c2000) Panneaux de distribution et panneaux de distribution sous coffret
C22.2 no 30-M1986 (c1999) Coffrets antidéflagrants pour emplacements dangereux de classe I A
CAN/CSA-C22.2 no 31-M89 (c2000) Appareillage de commutation
C22.2 no 33-M1984 (c1999) Ponts roulants et palans électriques
C22.2 no 39-M1987 (c1999) Porte-fusible
CAN/CSA-C22.2 no 47-M90 (c1997) Air-Cooled Transformers (Dry-Type)
C22.2 no 58-M1989 (c2000) Interrupteurs d’isolement haute tension
C22.2 no 59.1-M1987 (c1997) Fusibles bouchons et sous cartouche
C22.2 no 59.2-M1986 (c1997) Fusibles d’appoint
CAN/CSA-C22.2 no 59.3-M90 (c1997) Fusibles courant continu
C22.2 no 60-M1990 (c1997) Machines à souder à l’arc
C22.2 no 66-M1988 (c1997) Transformateurs spéciaux
C22.2 no 73-1953 (c1999) Construction et mise à l’essai des machines C outils à dispositifs
électriques
CAN/CSA-C22.2 no 76-M92 (c1997) Répartiteurs
C22.2 no 77-95 (c1999) Moteurs à protection intégrée contre la surchauffe
C22.2 no 88-1958 (c1999) Appareillage industriel de chauffage
CAN/CSA-C22.2 no 94-M91 (c1997) Enveloppes pour usage spécial
C22.2 no 100-95 (c2000) Moteurs et génératrices
C22.2 no 102-1958 (c1999) Construction et essais des éleveuses et couveuses
C22.2 no 105-1953 (c1999) Construction et mise à l’essai de l’appareillage électrique pour
machines à bois
CAN/CSA-C22.2 no 106-M92 (c1997) Fusibles à haut pouvoir de coupure (HRC)
C22.2 no 107.1-01 General Use Power Supplies
C22.2 no 107.2-01 Chargeurs d’accumulateurs
CAN/CSA-C22.2 no 108-M89 (c2001) Pompes pour liquides
C22.2 no 115-M1989 (c2000) Embases pour compteurs
C22.2 no 137-M1981 (c1999) Luminaires électriques pour emplacements dangereux
C22.2 no 139-1982 (c2000) Robinets à commande électrique
C22.2 no 142-M1987 (c2000) Appareils de régulation industrielle
CAN/CSA-C22.2 no 144-M91 (c1997) Disjoncteurs différentiels
C22.2 no 145-M1986 (c1999) Moteurs et génératrices pour emplacements dangereux
C22.2 no 152-M1984 (c1997) Détecteurs de gaz combustibles
C22.2 no 155-M1986 (c1999) Chauffe-conduit électriques
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-11-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les scies alternatives
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-12-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les vibreurs à béton
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-14-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les rabots
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-17-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les défonceuses et les affleureuses
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-30-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les marteaux agrafeurs
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-31-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les foreuses à béton
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-32-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les perceuses à colonnes magnétiques
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-33-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les scies à ruban portatives
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-34-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les outils de cerclage
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-35-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les nettoyeurs de tuyaux d’écoulement
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-36-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les outils électroportatifs à moteur
CAN/CSA-C22.2 no 745-2-37-95 (c1999) Sécurité des outils électroportatifs C Deuxième partie : Exigences
particulières pour les dégauchisseuses
CAN/CSA-C22.2 no 745-3-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Troisième partie : Exigences
générales
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-1-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les perceuses
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-2-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les visseuses et les clés à chocs
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-3-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les meuleuses, lustreuses (polisseuses) et ponceuses
du type à disque
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-4-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les ponceuses
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-5-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les scies circulaires et couteaux circulaires
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-6-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les marteaux
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-8-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les cisailles et grignoteuses
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-11-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les scies alternatives
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-14-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les rabots
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-17-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les défonceuses et les affleureuses
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-35-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les nettoyeurs de tuyaux d’écoulement
CAN/CSA-C22.2 no 745-4-36-95 (c1999) Sécurité des outils portatifs à batterie C Quatrième partie : Exigences
particulières pour les outils électroportatifs à moteur
CAN/CSA-C22.2 no 60950-00 Sécurité des matériels de traitement de l’information
Annexe B
Notes concernant les articles
Les notes et les schémas dans cette annexe sont présentés à titre d’information et de clarification seulement et
s’appliquent aux articles suivants.
Article Note
Section 0
∆ Chemin de câbles Les chemins de câbles ajourés comprennent les chemins de câbles en treillis.
ajouré
∆ Chemin de câbles Par définition, un chemin de câbles à une seule membrure ne constitue pas un chemin de
en échelle câbles en échelle ; toutefois, un tel chemin de câbles est soumis aux mêmes exigences relatives
aux performances que les chemins de câbles en échelle dans la norme CSA C22.2 no 126.1
[norme binationale, correspondant à la norme NEMA (National Electrical Manufacturers
Association) VE 1-1998].
∆ Circuit Pour les fins de ce code, le mot * circuit+ désigne généralement la partie d’une installation de
câblage qui est connectée aux bornes côté charge d’un système c.a. ou c.c. et qui forme un ou
plusieurs trajets complets par lesquels le courant électrique est normalement destiné à circuler
tout en traversant l’appareillage utilitaire. Par exemple, un câble qui relie les bornes côté
charge d’un disjoncteur triphasé jusqu’à l’appareillage utilitaire, y compris celui-ci, est
généralement considéré comme un circuit, tout comme une installation monophasée 3 fils
analogue.
Construction Les détails relatifs aux bâtiments de construction incombustible se retrouvent à la partie 3 B
incombustible du Code national du bâtiment du Canada.
Construction Ces constructions sont fabriquées spécifiquement pour usage commercial ou industriel,
mobile par exemple, bureaux de chantier, dortoirs communautaires, salles de toilettes, cuisines et
industrielle salles à manger, bibliothèques, salles de télévision, salles d’exposition industrielle,
ou commerciale laboratoires et cliniques médicales.
Disjoncteur Un disjoncteur différentiel de classe A est un appareil qui ouvre un circuit lorsque la fuite à la
différentiel terre est d’au moins 6 mA, mais non si elle est d’au plus 4 mA, (lorsque la température
ambiante est inférieure à !5 EC ou supérieure à 40 EC, le courant minimal de déclenchement
peut être de 3,5 au lieu de 4 mA) dans un laps de temps ne dépassant pas :
a) celui qui est donné par l’équation
1,43
20
T '
I
où
T est en secondes
I est le courant efficace de fuite à la terre compris entre 4 et 260 mA ;
b) 25 ms pour une fuite de courant dépassant 260 mA.
De plus, un disjoncteur différentiel de classe A doit être en mesure d’ouvrir un circuit,
conformément aux exigences précédentes, si le conducteur repéré (neutre) du circuit se trouve
par inadvertance mis à la terre entre le disjoncteur et la charge.
La fonction première d’un disjoncteur différentiel de classe A est donc de fournir une protection
contre les chocs électriques dus à une fuite de courant vers la terre, provenant de circuits ou
d’appareils défectueux. Il ne fournit aucune protection à une personne qui se trouve en contact
avec deux des conducteurs sous tension du circuit.
Semi-caravane. Caravane que l’on attache au véhicule tracteur au moyen d’un dispositif
d’attelage. Ce dispositif sert à transmettre au véhicule tracteur une part appréciable du
poids de la caravane.
Autocaravane. Véhicule de camping autotracté. Dans le contexte des norme Z240 VC de
la CSA, ce terme englobe une fourgonnette-caravane comptant au moins un :
a) appareil sanitaire ;
b) appareil de combustion ; ou un
c) composant électrique 120 V.
Cellule habitable. Cellule servant de logement temporaire au cours de voyages, de
vacances ou pour les loisirs et conçue pour être installée sur une camionnette et enlevée au
besoin.
Caravane. Remorque tractable aménagée pour servir de logement de camping et retenue
au véhicule tracteur par un triangle d’attelage.
Section 2
2-026 Pour certains types d’appareils électriques, les termes de l’approbation stipulent que le
fabricant doit fournir des instructions d’installation. Il est donc de première importance que
l’installateur suive à la lettre ces instructions pour assurer le respect des conditions de
l’approbation.
2-100 La preuve d’approbation peut revêtir l’une des formes suivantes :
a) la marque de certification de l’organisme chargé d’établir cette preuve, généralement
son monogramme ou son sceau ;
b) l’étiquette ou l’attestation relative à l’inspection spéciale effectuée par les autorités
compétentes. B
2-124 On trouvera les exigences spécifiques ayant trait à la pénétration des séparations coupe-feu
dans les bâtiments dans les sous-sections 3.1.7 et 3.1.9 du Code national du bâtiment du Canada
ou dans les règlements provinciaux ou des territoires appropriés.
2-126 Les exigences de propagation de la flamme pour les fils et câbles dans les bâtiments sont
définies dans le Code national du bâtiment du Canada, aux articles :
Construction combustible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1.4.3
Construction incombustible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.1.5.17
Plénums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.6.4.3
Les marquages pour les fils et câbles conformes aux exigences de propagation de la flamme du
Code national du bâtiment du Canada (sans autre protection supplémentaire contre l’incendie)
sont les suivants :
*FT1 : Fils et câbles convenant à une installation dans des bâtiments de construction
combustible ;
**FT4 : Fils et câbles convenant à une installation dans :
a) les bâtiments de construction combustible ou incombustible ; et
b) un entreplafond ou un faux comble pouvant servir de plénum dans les bâtiments de
construction combustible ou incombustible.
*Les câbles de télécommunications et câbles optiques portant un marquage MPP, CMP, MPR,
CMR, MPG, CMG, MP, CM, CMX, CMH, OFNP, OFCP, OFNR, OFCR, OFNG, OFCG, OFN,
OFC, OFNH, OFCH, ainsi que les câbles de télécommunications et câbles optiques portant le
marquage FT4, satisfont aux critères standard de FT1.
**Les câbles de télécommunications et câbles optiques portant un marquage MPP, CMP, MPR,
CMR, MPG, CMG, OFNP, OFCP, OFNR, OFCR, OFNG et OFCG satisfont aux critères
standard de FT4.
Les fils et câbles à isolant ou enveloppe ou gaine extérieure combustibles n’entrant dans aucune
des catégories précitées et installés dans :
a) des canalisations incombustibles complètement fermées ;
b) des murs en maçonnerie ;
Si on désire utiliser les tableaux de la norme IEEE, les données suivantes devraient être
fournies par écrit.
a) Câble
(i) Type de câble et tension nominale.
(ii) Température nominale maximale des conducteurs.
(iii) Courant nominal maximal en service continu.
(iv) Courant nominal de court-circuit.
b) Appareillage
(i) Caractéristiques nominales de tension et de courant.
(ii) Courant nominal de court-circuit.
(iii) Type des dispositifs de protection contre les surintensités avec leurs caractéristiques.
c) Conditions de fonctionnement
(i) Tension nominale du réseau.
(ii) Tension maximale du réseau.
(iii) Fréquence du réseau.
(iv) Type de mise à la terre et, si le neutre n’est pas effectivement mis à la terre, durée
maximale permise pour chaque fuite à la terre.
(v) Courant nominal en service continu.
(vi) Facteur d’utilisation.
(vii) Courant maximal de court-circuit entre les phases et la terre.
(viii) Durée maximale de circulation d’un courant de court-circuit.
Ι2 (T2 % 228)
Pour l’aluminium : t ' 0,0125 log10
A 2 (T1 % 228)
où
I courant de court-circuit en ampères ;
A section du conducteur en mils circulaires ;
t durée du court-circuit en secondes ;
T1 température initiale du conducteur en degrés Celsius. (Il faut utiliser la température
nominale maximale du conducteur.)
T2 température finale du conducteur en degrés Celsius. (Cette température ne doit pas
dépasser la température nominale maximale de court-circuit du câble.)
d) Données d’installation de canalisations souterraines
(i) Longueur et profil des courses incluant la situation des puits d’accès.
(ii) Profondeur du massif de conduites.
(iii) Nombre et disposition géométrique des conduites s’il y en a plus d’une.
(iv) Espace entre les conduites.
(v) Matériau des conduites, y compris les enrobements.
(vi) Résistivité thermique et genre de sol le long du trajet. Indiquer si ces données
proviennent d’inspections avec relevés ou ne constituent que des présomptions.
(vii) Température maximale du sol si elle dépasse 20 EC à la profondeur des conduites.
(viii) Proximité d’autres câbles porteurs de courant ou d’autres sources de chaleur, avec
tous les détails.
e) Données pour l’enfouissement direct
(i) Longueur et profil des parcours.
(ii) Profondeur d’enfouissement.
Schéma B4-1
Agencements des monoconducteurs enfouis directement dans le sol
915 mm
Disposition no 1
A B C
1 câble par phase
190 mm 190 mm
Disposition no 2 915 mm
2 câbles par phase A B C C B A
915 mm
Disposition no 3
A B C C B A
2 câbles par phase
190 mm 190 mm 610 mm 190 mm 190 mm
915 mm
A B C C B A
Disposition no 4
190 mm
4 câbles par phase
A B C C B A
915 mm
A B C C B A
Disposition no 5
4 câbles par phase 190 mm
A B C C B A
915 mm
A B C C B A
190 mm
Disposition no 6 A B C C B A
6 câbles par phase
190 mm
A B C C B A
915 mm
A B C C B A
190 mm
Disposition no 7 A B C C B A
6 câbles par phase
190 mm
A B C C B A
Schéma B4-2
Agencements des monoconducteurs sous canalisation (massif de béton)
760 mm 760 mm
A B
290 mm
190 mm
A B C
OU 480 mm
C
190 mm 190 mm
690 mm
190 mm
480 mm
o
Disposition n 2 — 2 câbles par phase
760 mm 760 mm
A A
190 mm 190 mm
A B C
190 mm
450 mm
OU B B 640 mm
A B C
B
190 mm 190 mm C C
640 mm
190 mm
450 mm
o
Disposition n 3 — 4 câbles par phase
760 mm 760 mm
A B C A A A A
190 mm 190 mm 190 mm
190 mm 190 mm
A B C OU B B B B 640 mm
830 mm
A B C C C C C
190 mm 190 mm
640 mm
(à suivre)
190 mm 190 mm
CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ, PREMIÈRE PARTIE
B
Schéma B4-2 (suite)
C
C
1200 mm
C
C
C
B
B
A
A
398
Licensed to/Autorisé à Carole Bergeron, CSST, on/le 3/10/2005. Multi user license for 10 users only. Storage, distribution or use on network prohibited. Permis d'utilisateur simple seulement. Le stockage, la distribution o
ANNEXE B, NOTES CONCERNANT LES ARTICLES 399
Schéma B4-3
Agencement des monoconducteurs regroupés ou câbles multiconducteurs enfouis directement dans le sol
915 mm
A
B C
Disposition no 1
1 câble par phase
915 mm
190 mm
B
A
C
A B
B C
Disposition no 2
2 câbles par phase
915 mm
190 mm 190 mm
A A A
B C B C B C
Disposition no 3
3 câbles par phase
(à suivre)
915 mm
190 mm 190 mm 190 mm
A A A A
B C B C B C B C
Disposition no 4
4 câbles par phase
915 mm
190 mm 190 mm 190 mm 190 mm
A A A A A
B C B C B C B C B C
Disposition no 5
5 câbles par phase
915 mm
190 mm 190 mm 190 mm 190 mm 190 mm
A A A A A A
B C B C B C B C B C B C
Disposition no 6
6 câbles par phase
Schéma B4-4
Agencement des monoconducteurs regroupés ou câbles multiconducteurs sous canalisation (massif de béton)
760 mm
290 mm
290 mm
Disposition no 1
1 câble par phase
760 mm
290 mm
B
190 mm
450 mm
Disposition no 2
2 câbles par phase
760 mm
290 mm
190 mm 190 mm
640 mm
Disposition no 3
3 câbles par phase
(à suivre)
760 mm
190 mm
450 mm
190 mm
450 mm
Disposition no 4
4 câbles par phase
760 mm
190 mm 190 mm
640 mm
190 mm
450 mm
Disposition no 5
5 câbles par phase
(à suivre)
760 mm
190 mm 190 mm
640 mm
190 mm
450 mm
Disposition no 6 B
6 câbles par phase
4-008 Si un courant alternatif circule dans le conducteur d’un câble monoconducteur sous gaine
métallique, une tension est induite sur la gaine. Si le circuit de la gaine est fermé, par exemple
par la mise à la terre de ses deux extrémités ou par connexions aux gaines des câbles adjacents
ou aux éléments métalliques d’un bâtiment, un courant appelé *courant de gaine+ circulera sous
l’effet de la tension induite sur la gaine. L’amplitude de la tension induite est fonction de
l’amplitude du courant dans les conducteurs. L’amplitude du courant de gaine est fonction de
la tension induite et de l’impédance de la gaine et proportionnellement aux espacements entre
les conducteurs, pour les espacements normaux. Les courants de gaine peuvent être élevés et
occasionner un échauffement considérable de la gaine. Cette chaleur, ajoutée à celle causée
par le passage du courant dans le conducteur, soumet l’isolant du conducteur à des
températures qui peuvent entraîner une défaillance ou du moins une réduction sérieuse de la
durée de vie du câble.
Pour les espacements normaux, les câbles porteurs de courants d’au plus 200 A ne constituent
pas un problème puisque les résistances et les tensions induites de la gaine sont de nature à
réduire au minimum les pertes dans la gaine.
Monoconducteurs à l’air libre
Pour les câbles porteurs de courants jusqu’à 425 A, les pertes dans la gaine peuvent être
réduites à des niveaux acceptables, c’est-à-dire qu’il n’est pas nécessaire de dévaluer le
courant admissible des conducteurs en espaçant les câbles d’environ un diamètre les uns des
autres, ce qui a pour effet de réduire au minimum l’échauffement mutuel et en même temps de
réduire la tension induite dans la gaine par suite de l’annulation de l’effet de champ causé par
la proximité des câbles.
Pour les câbles porteurs de courants supérieurs à 425 A, il sera généralement nécessaire d’en
dévaluer le courant admissible pour éviter de surchauffer le câble si les courants de gaine ne
doivent pas être éliminés ou si des dispositions n’ont pas été prises pour les éliminer.
∆ 10-710 Les pratiques recommandées pour l’installation de systèmes de protection contre la foudre,
y compris les tiges de paratonnerre, les conducteurs d’interconnexion et les électrodes de terre,
sont décrites dans la norme CAN/CSA B72. D’autres normes industrielles nationales et
internationales sur le sujet de la protection contre la foudre peuvent aussi être pertinentes.
10-814 1. S’il est permis d’utiliser une canalisation ou la gaine du câble qui protège les conducteurs du
circuit comme conducteur de continuité des masses de l’appareillage alimenté, on considère que
la grosseur de celle-ci est adéquate aux fins de cet article.
10-814 3. Voici un exemple de l’application de cet article.
Si les conducteurs du circuit sont placés en parallèle dans trois canalisations distinctes et sont
protégés par un dispositif de protection contre les surintensités ayant un courant nominal ou un
réglage de 500 A, on détermine la grosseur du conducteur de mise à la masse en divisant 500 A
par 3 et en choisissant au tableau 16 le conducteur qui convient à 167 A.
Utiliser 200 A C grosseur du conducteur : 6 AWG en cuivre ou 4 AWG en aluminium.
∆ 10-904 En rendant accessible le point de raccordement, il faut veiller à ne pas exposer le conducteur de
mise à la terre et la prise de terre à des dommages mécaniques, car cela compromettrait la
longévité de la mise à la terre. On peut considérer comme acceptable de protéger ces éléments
en les plaçant au-dessous du niveau du sol, ce qui constitue en quelque sorte une * protection
par emplacement+. On peut maintenir une accessibilité raisonnable, dans la mesure du possible,
en plaçant le raccordement juste au-dessous du niveau du sol fini.
10-1100 Les dispositifs de mise à la terre du neutre pour une impédance entre un réseau à courant
alternatif et la terre comprennent des résistances de mise à la terre, des transformateurs de mise
à la terre, des dispositifs de neutralisation des mises à la terre accidentelles, des inductances,
des condensateurs ou une combinaison de ces derniers.
10-1102 À moins que l’installation soit en quelque sorte exceptionnelle, le réseau de mise à la terre pour
le distributeur d’électricité devrait toujours être interconnecté avec celui des consommateurs
comme le définit l’article 10-204 2. sur les réseaux mis à la terre. Si des dispositifs de mise à la
terre du neutre sont employés, un conducteur de branchement mis à la terre ne sera pas
disponible à cette fin et il peut être nécessaire d’installer un conducteur distinct pour
interconnecter les deux réseaux de mise à la terre.
Section 12
12-000 Le Code national du bâtiment du Canada ou les sections appropriées des codes du bâtiment
provinciaux ou des territoires devraient être consultés pour plus de renseignements en ce qui a
trait à l’installation et à l’utilisation du matériel électrique combustible, comme les
canalisations, les boîtes et coffrets et les conducteurs.
12-012 Les planches de bois, si elles sont enfouies dans le sol, devraient être traitées avec une solution de
pentachlorophénol ou une autre substance appropriée recommandée par un fabricant de produits
de préservation pour le bois. L’usage de créosote comme produit de préservation n’est pas
recommandé dans ces installations puisqu’elle endommage les isolants en caoutchouc et en
thermoplastique pour ensuite agir comme catalyseur dans la corrosion du plomb.
Les tuyaux en polyéthylène utilisés pour assurer la protection mécanique des conducteurs et des
câbles pour l’enfouissement direct, selon l’article 12-012 3. e) de ce code, doivent être
conformes à la norme CSA B137.1.
12-100 Le tableau 19 indique la température maximale admissible des conducteurs pour différents types
de fils et câbles de bâtiments. Si la température de surface ou celle de l’isolant, ou les deux, des
conducteurs, des câbles ou des réseaux de canalisation dépasse 90 EC, ces installations
constituent un danger latent d’incendie si elles sont à proximité d’un matériau combustible.
Dans ce cas, elles devraient être déplacées ou supportées de façon à remédier à cette situation
dangereuse.
12-108 La position relative des conducteurs installés en parallèle doit être conforme au croquis suivant
afin de diminuer la différence dans la réactance inductive et la division inégale du courant.
Pour un plus grand nombre de conducteurs, il faut répéter les dispositions illustrées. Les
facteurs autres que la réactance susceptibles d’affecter le partage de la charge et dont on
devrait tenir compte sont énumérés au paragraphe 1.
MONOPHASÉ TRIPHASÉ
Deux conducteurs par phase Deux conducteurs par phase
A
W
B
W
C
W
C
W
B
W
A
B
OR
W W W S
A B B A A B C C B A
A A
OR OR
S W W W W
A B B A W S W
B C C B
OR
A S A
B C C B
Trois conducteurs par phase Trois conducteurs par phase
A A A
W W W W W W
W S W S W
S S B C B C B C
A B A B A B OR
A S A S A
B C B C B C
W S W S W OR
A B A B A B S S
A B C A B C A B C
OR
W W S W W S W W
A B C A B C A B C
Note : Il est possible que dans toutes les positions relatives de conducteurs qui précèdent, le courant ne se
partage pas également entre tous les réseaux de câbles. Voir également l’article 4-008.
12-116 Les connecteurs de fils sans soudure ou leurs cartons sont marqués comme suit :
a) * plein+ ou l’équivalent pour les grosseurs de conducteurs 18, 16, 8 AWG et de section
supérieure ;
b) * toronné+ ou l’équivalent pour les grosseurs de conducteurs 14 à 10 AWG ;
c) s’ils ne sont pas marqués de cette façon, ils sont appropriés pour le raccordement de
conducteurs toronnés dans les grosseurs 18, 16, 8 AWG et de section supérieure et de
conducteurs pleins dans les grosseurs 14 à 10 AWG.
Un connecteur de fils marqué conformément à a) ou b) n’est approprié que pour usage avec le
type de construction indiqué.
12-504 Les renseignements spécifiques aux bâtiments de construction incombustible sont donnés dans
le Code national du bâtiment du Canada, Partie 3, ou dans la réglementation provinciale et
territoriale pertinente.
∆ 12-506 Les exigences détaillées sur les matériaux aptes à servir de barrière thermique sont énoncées à
l’article 3.1.5.11 du Code national du bâtiment du Canada.
12-602 L’armure de fils en acier (SWA) utilisée sur des câbles n’a pas les mêmes caractéristiques
mécaniques qu’une armure articulée conventionnelle. De part sa structure physique, une
armure de fils en acier offre une grande résistance à la traction, mais une protection mécanique
moindre qu’une armure articulée en ce qui a trait à la perforation. L’utilisateur doit donc tenir
compte de l’utilisation prévue avant de choisir des câbles à armure de fils en acier SWA.
12-714 Le câble à isolant minéral est muni d’une gaine en cuivre, en aluminium ou en acier inoxydable.
Il faudrait donc utiliser avec ces câbles, des connecteurs de boîtes appropriés au matériau
spécifique de leur gaine.
12-802 Le blindage inférieur peut être incorporé au câble de façon à en faire partie intégrante.
Le blindage supérieur et le ruban en métal peuvent être deux éléments distincts ou un seul
élément faisant partie intégrante du câblage de type FCC.
12-814 Les rubans ayant une surface conductrice assurant un contact électrique sûr avec les blindages
métalliques partout dans le câblage de type FCC sont considérés comme reliés s’ils sont
approuvés à cette fin.
12-934 Si des canalisations traversent des joints de dilatation ou de rupture, la conception doit tenir
compte des mouvements relatifs qui pourraient endommager les canalisations.
) 12-942 Cet article vise à protéger contre la corrosion les canalisations et les boîtes métalliques
12-3002 3. placées dans les dalles de béton des stationnements aériens non chauffés et d’autres ouvrages
semblables, où l’infiltration de sel représente un danger de corrosion. Les utilisateurs du CCE
doivent savoir que la norme CSA S413, Ouvrages de stationnement, restreint l’emploi des
canalisations et des boîtes métalliques noyées dans les dalles de béton, où elles sont vulnérables
à la corrosion.
12-1006 En ce concerne le filetage à pied d’Éuvre de conduits métalliques rigides, voir la norme
ANSI/ASME B1.20.1, American National Standard for Pipe Threads, General Purpose.
12-1012 Les valeurs suivantes permettent de déterminer la dilatation linéaire des matériaux si des
12-1118 changements importants de température se produisent :
12-1214
Coefficient de dilatation linéaire (mm par m par EC)
Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0050
Brique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0047 à 0,0090
Conduit en acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0114
Conduit rigide RE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0108 à 0,0135
Béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0,0144
femelle soit du même PVC que celui utilisé pour le conduit et que l’adaptateur fileté mâle soit
fabriqué d’une matière convenant à l’autre matière.
12-1204 Les articles 3.1.4.3, 3.1.5.15, 3.1.5.17 et 3.1.5.19 du Code national du bâtiment du Canada ou
les règlements provinciaux ou territoriaux appropriés spécifient les exigences ayant trait à
l’utilisation de conduits et de tubes combustibles dans un bâtiment.
) 12-1214 Voir la note concernant l’article 12-1012.
12-1508 Voir la note concernant l’article 12-1104.
) 12-1602 Voir les articles 2-124 et 2-128.
12-1606 En ce qui a trait à cet article, la * section minimale disponible+ est la section minimale de la
moulure moins la section maximale de tout dispositif installé dans la moulure et qui fait saillie à
l’intérieur de celle-ci.
12-2200 On peut obtenir du fabricant de chemins de câbles les exigences d’installation recommandées.
On devrait tenir compte des quelques points suivants :
a) Le point de fixation idéal pour les chemins de câbles est au quart de la portée.
b) Il ne devrait pas y avoir plus d’un joint entre les points de fixation.
c) Les efforts exercés par le vent et la surcharge de neige devraient être compris dans la
charge nominale maximale.
d) Certaines garnitures (en particulier les coudes horizontaux) peuvent nécessiter une fixation
supplémentaire selon la charge.
12-2202 L’installation de câbles dans un chemin de câbles requiert une attention particulière aux points
suivants :
a) une protection apportée par une élévation ou par un autre moyen dans les endroits
passants ;
b) une protection contre la chute d’objets par l’usage de couvercle, de blindage ou d’autre
moyen ;
c) une protection contre la chaleur rayonnant par l’usage de blindage thermique, d’isolant ou
d’autre moyen ;
d) une protection contre les personnes marchant sur les câbles dans les chemins de câbles par
son emplacement ou par l’usage de couvercle, de protecteur ou d’autre moyen ;
e) une protection contre les objets mobiles, les marchandises entreposées ou autres matériaux
par une élévation ou par l’usage de couvercle, de protecteur ou d’autre moyen.
12-3002 Un scellement autour des boîtes de sortie, des fils et des câbles pour empêcher la circulation de
l’air peut être requis. Les exigences sur les pare-air et les pare-vapeur font l’objet des sous-
sections 9.25.3 et 9.25.4 du Code national du bâtiment du Canada.
) 12-3002 3. Voir la note concernant l’article 12-942.
12-3024 7. En plus d’utiliser des connecteurs de boîtes, des contre-écrous et des embouts non ferreux,
le chauffage par induction causé par un monoconducteur pénétrant par des ouvertures
individuelles dans du métal ferreux peut être réduit au minimum par :
a) le découpage d’une encoche dans le métal entre les trous individuels par lesquels passent
les conducteurs individuels ; ou
b) le passage de chacun des conducteurs du circuit dans des ouvertures individuelles dans une
plaque en métal non ferreux ou en matière isolante suffisamment grande pour tous les
conducteurs du circuit.
Section 14
14-012 L’objet de cet article est de choisir et de coordonner les dispositifs de commande et de
protection contre les surintensités, l’impédance totale et les autres caractéristiques du circuit à
protéger, de façon à permettre que les dispositifs de protection utilisés éliminent un défaut à la
terre sans occasionner un endommagement considérable des éléments électriques du circuit.
Les valeurs nominales de sectionnement des dispositifs de protection contre les surintensités
(disjoncteurs ou fusibles) sont les suivantes : 5000 A, maximum symétrique, pour les
disjoncteurs d’un courant nominal d’au plus 100 A et à au plus 250 V, et 10 000 A, maximum
symétrique, pour les disjoncteurs d’un courant nominal de plus de 100 A ou de plus de 250 V,
sauf indication contraire. La valeur nominale de sectionnement des fusibles est de 10 000 A,
maximum symétrique, sauf indication contraire.
14-014 Un ensemble approuvé pour installation en série est composé d’un disjoncteur ou d’un fusible
en série avec un disjoncteur, en aval, dont le pouvoir de coupure nominal est inférieur au
courant de fuite disponible aux bornes d’entrée du dispositif de protection contre les
surintensités en amont. Le dispositif en amont a toujours un pouvoir de coupure nominal au
moins égal au courant de fuite disponible.
Mis à l’essai et approuvés selon les exigences particulières des normes CSA pertinentes au
produit en cause (disjoncteurs, panneaux ou instruments de mesure), de tels ensembles sont
considérés comme ayant un pouvoir de coupure plus élevé.
Les essais vérifient que l’ensemble convient à tout courant de fuite jusqu’à concurrence du
pouvoir de coupure maximal du dispositif en amont.
Les caractéristiques nominales indiquées dans le marquage du matériel en aval comprennent le
pouvoir de coupure en série et la désignation précise du dispositif à installer en amont pour
réaliser ce pouvoir de coupure.
Si des moteurs sont raccordés au réseau entre les dispositifs raccordés en série, on devrait
considérer toute contribution importante des charges motrices au courant de fuite. Il est
généralement admis que la contribution de moteurs asynchrones au courant de court-circuit B
peut être négligée si la somme des courants nominaux des moteurs raccordés directement entre
les dispositifs raccordés en série est d’au plus 1 % du pouvoir de coupure nominal du
disjoncteur en aval. (Voir la publication 60781 de la CEI.)
14-102 Il est admis qu’une protection contre les fuites à la terre puisse être souhaitable pour des
Schéma 3 circuits autres que ceux décrits dans cet article.
Si on installe à l’alimentation un dispositif de protection contre les fuites à la terre, il est
nécessaire que le réseau entier soit révisé en vue d’assurer une coordination appropriée des
autres protections contre les surintensités. L’installation d’un dispositif supplémentaire de
protection contre les fuites à la terre peut être nécessaire sur les artères ou les dérivations, si on
exige un maximum de continuité de l’alimentation électrique pour le reste du réseau.
Il est à noter que si les dispositifs de sectionnement sont placés comme il est indiqué au
schéma 3, aucune protection n’est fournie pour les fuites à la terre entre le transformateur et
ces dispositifs. Si cette protection est exigée, le dispositif de sectionnement principal doit être
conçu pour se déclencher.
Dans toute protection contre les fuites à la terre, l’appareillage de protection doit être agencé
de sorte que la source de courant de déclenchement externe (si elle est exigée) soit disponible
chaque fois que le circuit protégé est mis sous tension.
Il est à noter que les relais de fuite à la terre sont d’ordinaire réglés en usine pour fonctionner à
la tension la plus basse et aux intervalles les plus courts afin d’éviter tout endommagement
inutile de l’appareillage au cours des premières étapes de la construction. Ces réglages doivent
être modifiés pour obtenir le réglage prévu avant la mise en service de l’appareillage.
Des installations à sources d’alimentation multiples, comportant des attaches et des neutres en
étoile, peuvent être mises à la terre à plus de deux endroits. Dans ces cas, il incombera au
concepteur du réseau d’assurer que le déclenchement ne se fera que dans le disjoncteur
principal relié à la source d’alimentation touchée par le courant de fuite à la terre. (Voir les
points 3 et 4 du schéma 3). En outre, en vue d’assurer la coordination et la continuité du
Section 16
16-200 Une batterie de piles pour circuits de classe 2 se compose de un ou plusieurs éléments reliés
électriquement dans un même boîtier. Chaque élément produit un courant électrique par une
réaction électrochimique irréversible, c’est-à-dire qu’il est non rechargeable.
16-210 Les câbles LVT et ELC sont approuvés pour utilisation dans des circuits de classe 2 dans les
conditions décrites au tableau 19. Les conducteurs de type ELC ne comportent pas une
enveloppe protectrice extérieure et leur utilisation est limitée en vertu de l’article 16-210 à
certains circuits de classe 2 fonctionnant à au plus 30 V, tel que ceux des clochettes de porte,
des dispositifs antivol, etc. dans les logements de construction combustible. Il n’est pas permis
d’utiliser des conducteurs de type ELC pour le câblage de circuits associés à la sécurité
incendie tel que ceux des dispositifs avertisseurs d’incendie ou détecteurs de fumée.
16-222 1. a) En ce qui a trait à l’approbation de l’appareillage devant être connecté à des circuits de classe
2 fonctionnant à au plus 42,4 V crête ou continue, on doit tenir compte du fait que bien que les
circuits de classe 2 limitent la puissance qui peut être dissipée dans le circuit en tout temps,
cette puissance est néanmoins plus que suffisante pour constituer un risque d’incendie si elle est
dissipée dans un défaut à l’intérieur d’un appareillage mal conçu, par exemple les tours court-
circuités dans une bobine.
Section 18
18-000 Avec un peu d’ingéniosité au cours de l’aménagement des installations électriques pour les
emplacements dangereux, il est souvent possible de placer la plus grande partie de
l’appareillage dans des emplacements moins dangereux ou non dangereux, ce qui diminue la
quantité d’appareillage spécial nécessaire. Avant l’élaboration de ces aménagements, il est
recommandé de consulter les autorités responsables de l’application du code
B
18-000 Aux fins d’harmonisation internationale de la classification des emplacements, on a remplacé,
18-006 dans l’édition 1998 du Code canadien de l’électricité, les divisions 1 et 2 pour les emplacements
de classe I par les zones 0, 1 et 2. Les méthodes de répartition des emplacements en zones et en
divisions offrent, en principe, des niveaux de sécurité équivalents. Cependant, le code accorde
la préférence à la répartition en zones. Il est important de comprendre que malgré pareil
changement, le code ne donne pas la préférence au type d’appareillage CEI. L’appareillage
approuvé pour la classe I ou pour la classe I, division 1 est acceptable dans les emplacements
des zones 1 et 2, et l’appareillage de classe I, division 2 est acceptable seulement dans la
zone 2. Voir les articles 18-100 et 18-150 et le tableau de l’annexe J, section J1.2.
La section du domaine d’application indique qu’il peut arriver que des installations existantes,
classées selon la méthode de répartition en classes et en divisions, subisse des rénovations ou
des additions. On s’attend à ce que ces installations soient conformes aux exigences relatives
aux installations de classe I, énoncées à l’annexe J.
) 18-002 Les documents suivants constituent des ouvrages de référence sur la répartition des
emplacements :
18-006 a) Normes CEI 60079-10, Classement des régions dangereuses ;
b) Institute of Petroleum (R.-U.), Model Code of Safe Practice C Part 15: Area Classification
Code for Petroleum Installations ;
c) American Petroleum Institute RP505, Recommended Practice for Classification of
Locations for Electrical Installations at Petroleum Facilities classified as Class I, Zone 0,
Zone 1, and Zone 2 ;
d) American Petroleum Institue RP500, Rcommended Practice for Classification of Locations
for Electrical Installations at Petroleum Facilities Classified as Class I, Division 1, and
Division 2 ;
e) Voir également les références à l’annexe B, article 18-064 ;
des cas on peut obtenir plus de renseignements en se référant aux normes de la NFPA National
Fire Codes, telles la norme NFPA no 655 qui donne des renseignements concernant la
prévention des incendies et des explosions dues au souffre et traite du câblage et du matériel
électrique.
18-010 Les emplacements de classe III, division 1, comprennent certaines parties des usines de
rayonne, de coton et autres textiles ; les établissements de fabrication ou de transformation de
fibres combustibles ; ceux où fonctionnent des machines à égrener le coton ou à traiter la
graine de coton ; les établissements de transformation du lin ; les fabriques de vêtements ; les
établissements où l’on travaille le bois et les établissements et industries où il existe des
conditions ou méthodes aussi dangereuses.
Les fibres et les particules libres facilement inflammables comprennent la rayonne, le coton
(y compris les bourres et les déchets de coton), le sisal ou le *henequen+, le tampico, le jute, le
chanvre, la filasse, la fibre de coco, l’étoupe, les déchets de coton en balles, le kapok, la mousse
d’Espagne, les copeaux d’emballage et autres substances de nature semblable.
) 18-050 Il existe actuellement une différence entre les exigences de marquage des normes inspirées par
la CEI et celles des normes d’inspiration nord-américaine quant aux groupes de gaz pour
lesquels un appareillage est approuvé.
Dans la série de normes E79 (inspirées par la CEI), un appareillage marqué IIB convient aussi
aux applications qui requièrent un appareillage de groupe IIA. De même, un appareillage
marqué IIC convient aussi aux applications qui requièrent un appareillage de groupe IIB ou
IIA.
Dans la série de normes C22.2 (nord-américaines), le marquage indique chacun des groupes B
pour lequel l’appareillage est certifié. Ainsi, un appareillage approuvé pour les groupes B, C et
D portera un marquage énumérant chacun de ces trois groupes.
18-050 La publication NFPA no 505 admet l’utilisation de chariots électriques de types EE et EX dans
les emplacements dangereux de classe III.
18-050 Il est à noter que la section 18 traite aussi de l’appareillage à pile ou à générateur intégré,
18-066 quelle que soit la tension en cause. Cet appareillage comprend, entre autres, les lampes de
poche, les émetteurs-récepteurs, les récepteurs de systèmes de recherche de personnes, les
magnétophones, les détecteurs de gaz de combustion, les appareils de surveillance de
vibrateurs, les tachymètres, les téléphones à piles ou alimentés par la voix et le matériel d’essai
portatif qui peut être transporté ou installé dans un emplacement dangereux. Ces appareils
peuvent être admis à la certification CSA en vertu de la norme CAN/CSA-C22.2 no 157 ou
CAN/CSA-E79-11.
Si on utilise des coffrets à usage spécial pour ce matériel, et qu’en vertu des articles de cette
section l’appareillage doit être approuvé spécifiquement pour l’emplacement dangereux en
cause, l’appareillage électrique doit être approuvé comme appareillage à sécurité intrinsèque
pour l’emplacement, conformément à l’article 18-066 et porter un marquage conforme à
l’article 18-052.
Dans les cas où les articles de cette section permettent l’emploi de coffrets à usage général à
condition que des circuits non incendiaires acceptables soient incorporés, l’appareillage électrique
devrait être approuvé comme tel et porter un marquage conformément à l’article 18-052.
18-050 Les utilisateurs de ce code sont priés de noter que la répartition en classes et en zones est
18-066 fondée sur des groupes de gaz différents de ceux qui sont utilisés pour la répartition en classes
et en divisions.
Le tableau suivant montre les équivalences de groupes entre les deux systèmes.
Température et groupes de gaz
Limite minimale
de température Groupe de gaz
d’inflammation, (Amérique du Groupe de gaz
Atmosphère EC Nord) (CEI)
acétylène 305 A IIC
∆ butadiène 420 B IIB
gaz fabriqués contenant plus de 500 B C
30 % d’hydrogène en volume
hydrogène 429 B IIC
∆ oxyde de propylène 499 B IIB
∆ acétaldéhyde 175 C IIA
∆ cyclopropane 498 C IIA
éther diéthyle 160 C IIB
éthylène 450 C IIB
hydrazine diméthyle asymétrique 249 C IIB
(UDMH 1, 1-hydrazine
diméthyle)
sulphure d’hydrogène 260 C IIB
acétate de butyle 425 D IIA
acétate de vinyle 402 D IIA
acétate d’isobutyle 421 D IIA
acétate éthylique 426 D IIA
acétone 465 D IIA
∆ acrylonitrile 481 D IIB
alcool (voir éthanol)
ammoniaque 651 D IIA
benzène 498 D IIA
benzine (voir naphte de pétrole)
benzol (voir benzène)
bichlorure d’éthylène 413 D IIA
butane 287 D IIA
1-butanol (alcool de butyle) 343 D IIA
2-butanol (alcool de butyle 405 D IIA
secondaire)
acétone éthylique de méthyle 404 D IIB
∆ cétone isobutylique de méthyle 448 D IIA
chlorure de vinyle 472 D IIA
essence 280 D IIA
éthane 472 D IIA
éthanol (alcool éthylique) 363 D IIA
gaz naturel 482 D IIA
heptanes 204 D IIA
hexanes 223 D IIA
isoprène 395 D IIA
méthane 537 D IIA
(à suivre)
Limite minimale
de température Groupe de gaz
d’inflammation, (Amérique du Groupe de gaz
Atmosphère EC Nord) (CEI)
méthanol (alcool méthylique) 385 D IIA
3-méthyle-1-butanol 350 D IIA
(alcool d’isoamyle)
2-méthyle-1-propanol 415 D IIA
(alcool d’isobutyle)
2-méthyle-2-propanol 478 D IIA
(alcool de butyle tertiaire)
naphte (de pétrole) 288
octanes 206 D IIA
pentanes 260 D IIA
1-pentanol (alcool d’amyle) 300 D IIA
propane 432 D IIA
1-propanol (alcool propylique) 412 D IIA
2-propanol (alcool isopropylique) 399 D IIA
propylène 455 D IIA
styrène 490 D IIA
toluène 480 D IIA
xylènes 463 D IIA
B
Note : Les températures d’inflammation d’autres gaz et vapeurs peuvent être retrouvées
dans le British Standard Code of Practice BS 60079-14:1997.
18-050 3. a) Des renseignements sur le classement des zones d’une usine relatives à la production, à la
compression et à la mise en bouteilles de l’acétylène (ainsi que les exigences relatives à la
ventilation) sont donnés dans la norme NFPA no 51A.
18-050 3. d) Des renseignements sur le classement des zones relatives aux systèmes de réfrigération utilisant
des gaz inflammables (y compris l’ammoniac) sont contenus dans la norme CSA B52.
) 18-052 Les marquages décrits aux sous-paragraphes 18-052 1. a) à d) doivent être apposés sur
l’appareillage. Exemple type d’un marquage :
Ex ia IIC T6
Classe de température
Groupe d’appareillage
Mode de protection
Le marquage peut comprendre la mention EEex au lieu de Ex, ce qui indique que
l’appareillage est également approuvé selon une norme européenne.
Les utilisateurs de ce code sont priés de noter que, dans tous les cas, l’appareillage doit porter
la marque d’identification d’un organisme de certification accrédité, ainsi que les marquages
exigés dans cette section.
18-052 L’appareillage dont le marquage indique la classe I, mais aucune division, convient aux
zones 1 et 2.
18-052 1. Certains appareils dont l’utilisation est permise dans les emplacements dangereux de zone 2 ne
portent pas de marquage indiquant la classe et le groupe parce qu’il n’est pas spécifiquement
exigé qu’ils soient approuvés pour ce genre d’emplacement (p. ex., les moteurs et les
génératrices convenant aux emplacements de classe I, zone 2 qui ne comportent pas d’éléments
pouvant produire des arcs, des étincelles ou de la chaleur (voir l’article 18-168 2.)
) 18-054 Les appareils produisant de la chaleur doivent actuellement, en vertu des normes sur les
18-168 produits, porter un code de température (code T) si celle-ci dépasse 100 °C. Cependant, dans
le cas des appareils fabriqués avant l’imposition de cette exigence et dans le cas des moteurs
utilisés conformément à l’article 18-168, un tel marquage pourrait être absent. C’est pourquoi
il faut confirmer l’acceptabilité des anciens appareils produisant de la chaleur et des moteurs
utilisés conformément à l’article 18-168 avant de les installer dans un emplacement dangereux
afin de s’assurer qu’ils sont conformes à l’article 18-054. Pour les fins de cet article, les
appareils comme les boîtes, les bornes, les raccords et les résistances détectrices de
température ne sont pas considérés comme produisant de la chaleur.
18-062 En ce qui a trait à cet article, on entend par câble recouvert de métal un câble sous gaine
métallique ou armé de type réticulé, de type fil ou de type ruban plat ou encore, un câble
blindé.
18-062 1. Des dispositifs appropriés de protection contre la foudre devraient comprendre une protection
du primaire et aussi du secondaire si les lignes aériennes du secondaire ont plus de 90 m de
longueur ou si le secondaire n’est pas mis à la terre. L’interconnexion de toutes les mises à la
terre devrait comprendre les mises à la terre des dispositifs de protection contre la foudre du
primaire et du secondaire, les mises à la terre du réseau secondaire, s’il y en a, et les mises à la
terre du conduit et de l’appareillage du réseau de câblage intérieur.
18-062 2. b) Si des câbles monoconducteurs sous enveloppe métallique ou des câbles armés sous enveloppes
sont utilisés dans des emplacements dangereux, l’armure doit être mise à la terre dans
l’emplacement dangereux seulement pour prévenir les courants de circulation. Ceci entraînera
une tension résiduelle sur l’enveloppe métallique dans l’emplacement non dangereux. Il faut
donc isoler de façon adéquate l’armure dans l’emplacement non dangereux pour prévenir les
courants de circulation.
) 18-064 Les ouvrages de référence suivants sur la mise sous pression sont recommandés pour assurer la
conformité à l’article et maintenir une pression de gaz de protection efficace :
CAN/CSA-E79-2, Matériel électrique pour atmosphères gazeuses C mode de protection *p+ ;
NFPA-496, Standard for Purged and Pressurized Enclosures for Electrical Equipment ;
CEI 60079-13, Construction et exploitation de salles ou bâtiments protégés par surpression interne.
18-066 Voir la note concernant l’article 18-050.
18-066 3. Il n’est pas obligatoire que les câblages à sécurité intrinsèque résistent à la transmission d’une
explosion, l’infiltration de gaz et de vapeurs étant la principale préoccupation. L’utilisation de
conduits et de câbles munis de joints étanches permet d’éviter de telles infiltrations. Il est
également possible d’utiliser d’autres garnitures d’étanchéité, telles que le caoutchouc de
silicone, appliqué autour de l’extrémité du connecteur, afin d’empêcher les gaz et les vapeurs
de pénétrer par l’extrémité du câble.
) 18-070 Cet article ne doit être invoqué qu’en l’absence d’appareillage convenable certifié pour les
emplacements dangereux. Par exemple, il n’existe pas de dispositifs d’allumage de classe I,
division 1 pour moteurs à combustion interne ; les seuls dispositifs qui existent sont de classe I,
division 2. Dans ce cas, il serait envisageable d’utiliser des dispositifs d’allumage pour
emplacement dangereux de classe I, division 2 dans des emplacements de classe I, zone 1.
Dans de nombreuses situations, une bonne classification de l’emplacement éliminera le besoin
de recourir à cet article. L’article 18-070 ne doit pas servir à pallier une classification
incorrecte des emplacements.
Si l’on invoque cet article, le système de détection de gaz doit comporter un nombre de capteurs
adéquat pour assurer la détection de gaz ou de vapeurs inflammables dans tous les endroits où
ceux-ci pourraient s’accumuler.
Il est interdit d’installer dans un emplacement de zone 2 un appareillage électrique qui convient
aux emplacements non dangereux et qui comporte des composants générateurs d’arcs,
d’étincelles ou de chaleur non protégés. De tels composants peuvent être protégés par
enrobage, par fermeture hermétique ou par d’autres moyens de fermeture comme une
construction restreignant les échanges gazeux.
Avant de recourir à cet article, il importe que l’utilisateur comprenne bien les risques associés
à une telle installation. Dans le contexte de cet article, il incombe au propriétaire de
l’installation (ou à ses mandataires) de veiller à ce que l’installation finale soit sécuritaire. La
simple conformité à l’article 18-070 peut se révéler insuffisante pour garantir la sécurité de
l’installation dans toutes les situations.
18-090 L’appareillage certifié pour des emplacements dangereux porte un marquage indiquant la
B
18-100 classe des emplacements où il peut être installé. Ainsi, un appareil de classe I peut être
18-150 installé dans un emplacement de la même classe. Ce code reconnaît maintenant que le système
de marquage d’appareillage de la CEI offre une méthode précise de protection.
Cet appareillage convient uniquement aux emplacements où cette méthode de protection est
reconnue. Par exemple, l’article 18-100 reconnaît que l’appareillage dont le marquage
indique le mode de protection * d+ convient à un emplacement de classe I zone 1. La série de
normes CAN/CSA-E79 (liste en annexe A) donne plus de renseignements sur les modes de
protection.
Le tableau suivant indique certains des appareillages et des modes de protection autorisés dans
les trois zones. Il ne s’agit pas d’un tableau complet. Des règles particulières peuvent
permettre l’installation d’autres appareillages (p. ex., fusibles mentionnés à l’article 18-164).
) 18-100 Les définitions suivantes expliquent brièvement les divers modes de protection utilisés dans le
18-150 cadre du système de répartition en zones. Pour plus de détails voir la norme pertinente du
CCE, Deuxième partie.
a) Sécurité intrinsèque (i, ia ou ib). Mode de protection basé sur la limitation de l’énergie
électrique à des niveaux tels qu’aucune étincelle à l’ouverture ou accumulation de chaleur
dans l’appareil ou le câblage connexe, au cours du fonctionnement normal ou de défaut, ne
puisse provoquer un incendie. Dans le cas du matériel à sécurité intrinsèque utilisé dans
des emplacements dangereux, les accessoires ou câblages connexes, qui ne sont pas
nécessairement installés dans un emplacement dangereux, doivent être évalués en tant que
partie intégrante du système à sécurité intrinsèque. La principale différence entre les
appareils portant les marquages Ex ia et Ex ib est que les appareils Ex ia doivent demeurer
antidéflagrants après deux défauts alors que les appareils Ex ib doivent demeurer
antidéflagrants après un défaut (voir la norme CAN/CSA-E79-11).
b) Ignifuge (d). Mode de protection de l’appareillage électrique selon lequel le boîtier doit
résister, sans être endommagé et sans présenter un risque d’incendie, à l’explosion interne
d’un mélange inflammable d’au moins deux gaz ou vapeurs utilisés avec l’appareil en
cause et qui constituent une atmosphère explosive, qui a pénétré dans le boîtier, par un
joint ou une ouverture de construction (voir la norme CAN/CSA-E79-1).
c) Sécurité augmentée (e). Mode de protection selon lequel des mesures additionnelles sont
prises pour certains appareils électriques pour assurer une meilleure protection contre les
températures excessives, les arcs et les étincelles pour la durée de vie utile de l’appareil
en cause. Il ne vise que les appareils électriques dont aucune pièce ne produit des arcs
ou des étincelles ou ne dépasse la température normale de service (voir la norme
CAN/CSA-E79-7.)
d) Immersion dans l’huile (o). Mode de protection selon lequel les appareils électriques sont
sécuritaires par immersion dans l’huile, c’est-à-dire qu’une atmosphère explosive au-
dessus de l’huile ou à l’extérieur du boîtier ne s’enflammera pas. (voir la norme
CAN/CSA-E79-6).
e) Sous pression (p). Mode de protection qui utilise la pression d’un gaz de protection pour
empêcher qu’une atmosphère explosive ne se forme dans un espace qui peut contenir une
source d’inflammation et, si requis, qui utilise la dilution continue d’une atmosphère dans
un espace qui comprend une source de dégagement de gaz qui peut produire une
atmosphère explosive (voir la norme CAN/CSA-E79-2).
f) Remplissage pulvérulent (rempli de sable) (q). Mode de protection selon lequel le boîtier
d’un appareil électrique est rempli d’une matière granulée de façon qu’aucun arc, le cas
échéant, ne soit susceptible d’enflammer l’atmosphère inflammable extérieure (voir la
norme CAN/CSA-E79-5).
g) Encapsulage (m). Mode de protection selon lequel les pièces qui peuvent enflammer une
atmosphère explosive par des étincelles ou une surchauffe sont noyées dans un composé de
façon que l’atmosphère ne puisse être enflammée (voir la norme CAN/CSA-E79-18).
) h) Anti-étincelle, respiration réduite, etc. (n). Mode de protection d’un appareil électrique
qui assure que, en fonctionnement normal, l’appareil ne peut enflammer une atmosphère
explosive environnante ni présenter un défaut susceptible d’enflammer l’atmosphère (voir
la norme CAN/CSA-E79-15).
) Note : La méthode * n+ englobe plusieurs moyens de protection. Outre les mesures anti-
étincelles, les pièces d’appareillage qui produisent en fonctionnement normal des arcs, des
étincelles ou des températures de surface d’au moins 85 ºC peuvent être protégées par un des
moyens suivants :
a) dispositif de coupure sous boîtier ;
b) composant non incendiaire ;
c) dispositif hermétique ;
d) dispositif scellé ;
e) appareillage ou circuit à limitation d’énergie ;
18-106 Les câbles approuvés pour les emplacements dangereux conviennent pour tous les
18-156 1. b) emplacements dangereux. Toutefois, les garnitures d’extrémité doivent être approuvées dans
18-202 chaque cas.
18-252 1. b)
18-302
18-108 Les dispositifs de scellement des conduits ou des câbles visent à empêcher la transmission de
18-158 gaz,de vapeurs ou de flammes d’une partie de l’appareillage électrique à une autre, et pour
tout le système.
La construction du câble offre une protection intrinsèque contre les gaz, les vapeurs ou les
flammes pouvant traverser l’isolation minérale. Cependant, les bagues de câbles sont munies
d’un dispositif de scellement protégeant l’isolation du câble contre l’humidité et les liquides.
Le type de scellement utilisé doit être approuvé en regard des conditions de service.
18-108 1. Les garnitures de conduit approuvées pour les emplacements de classe I et semblables au type
a) (i) et (ii) * L+, * T+ ou * Croix+ ne devraient généralement pas être classées comme des boîtiers
18-158 1. a) (i) si leur grosseur n’est pas supérieure à la grosseur du conduit.
18-108 1. b) (i) Les câbles et les cordons souples ne sont pas éprouvés en vue de déterminer leur résistance
18-158 aux explosions internes. Aussi, quelle que soit sa grosseur, le câble devrait être scellé au point
d’entrée dans tout boîtier qui doit être antidéflagrant.
Certains types de bagues de câble comportent un dispositif de scellement ; elles portent le
marquage *SL+ indiquant que le scellement est assuré par la bague. Les bagues portent toutes
un marquage spécifiant la classe. Les types de bagues requérant un dispositif de scellement
installé à pied d’Éuvre ou en usine portent un marquage spécifiant le groupe sur ce dispositif.
Le scellement pouvant être assuré de différentes façons, il est important de suivre les
instructions du fabricant
) 18-108 1. b) À l’intérieur du conduit, ou de la plupart des câbles, le scellement doit entourer complètement
18-158 1. b) chacun des conducteurs isolés pour remplir sa fonction première. Dans le cas de certaines
constructions de câbles, notamment celles qui contiennent des faisceaux de deux, trois ou
quatre conducteurs blindés, le retrait du blindage ou de l’enveloppe de recouvrement élimine la
raison d’être du blindage. Ce type de câble est maintenant soumis à l’essai de propagation de
la flamme sur la longueur de chaque sous-ensemble du câble.
La lettre A, B, C ou D, ou toute combinaison de celles-ci, peut être ajoutée afin que soient
identifiés les groupes pour lesquels le câble a été mis à l’essai. Par exemple :
* HL-CD+ indique que le câble a fait l’objet d’un essai de propagation de la flamme pour les
groupes de gaz C et D.
* TC-BCD+ indique que le câble a fait l’objet d’un essai de propagation de la flamme pour les
groupes de gaz B, C et D.
Voir aussi la note concernant l’article 18-050.
18-108 2. a) Tous les moteurs et toutes les génératrices approuvés pour les emplacements de classe I, selon
les normes pertinentes de la deuxième partie du code, doivent être munis d’un scellement fourni
par le fabricant et placé entre le bâti du moteur ou de la génératrice et la boîte de
raccordement du conduit. Il n’est donc pas nécessaire d’indiquer sur ces appareils que ce
scellement a été exécuté.
On peut satisfaire aux alinéas 18-108 2. a) (i) et (ii) de la façon suivante :
a) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et
au(x) type(s) approprié(s) de câble ainsi qu’une garniture de scellement posée à pied
d’Éuvre ;
Dans le cas d’un appareillage conçu expressément pour des emplacements de zone 2 (par
exemple * Ex nX+), on peut utiliser des bagues de câble pour emplacements ordinaires, qui
maintiennent le degré de protection du boîtier. Une façon d’obtenir une protection équivalente
serait d’utiliser une bague de câble ayant un code IP égal ou supérieur à celui du boîtier (voir
le tableau Protection contre les infiltrations, note de l’article 18-106 5.). Si la bague n’a pas de
code IP, d’autres désignations, comme * à l’épreuve des intempéries+, peuvent correspondre au
code du boîtier.
18-158 1. a) (i) Voir les notes concernant les alinéas 18-108 1. a) (i) et (ii).
coupe-feu, sauf si, à ces emplacements, elles sont munies de volets ou de registres coupe-
feu automatiques (voir la brochure NFPA no 91) ;
f) il faut absolument empêcher l’accumulation de poussières ou de charpies combustibles
dans les conduites d’admission et d’échappement.
18-252 Voir la note concernant l’article 18-106.
18-260 Voir la note concernant l’article 18-210.
) 18-260 2. Il incombe au propriétaire de l’installation de démontrer à l’autorité compétente que les
exigences de cet article seront remplies.
L’accumulation de la poussière peut être jugée * modérée+ si la couleur de la surface reste
visible à travers la couche de poussière.
18-262 Voir la note concernant l’article 18-210.
18-302 Voir la note concernant l’article 18-106.
18-308 Voir la note concernant l’article 18-210.
18-310
18-358 Voir la note concernant l’article 18-210.
18-360
Section 20
20-004 En ce qui concerne les paragraphes 6. et 7., des constructions telles que des kiosques contenant
de l’appareillage électrique, comme des caisses enregistreuses ou des consoles de libre-service
ou les deux, sont considérées comme insuffisamment séparées. B
20-030 On peut obtenir de l’information sur les aspects non électriques des systèmes de récipient de
propane, des centres de ravitaillement et des stations de remplissage dans la norme CSA
B149.2.
20-060 On peut obtenir de l’information sur les aspects non électriques des centres de ravitaillement en
gaz naturel comprimé (VGN) et sur les installations d’entreposage des VGN dans la norme
CSA B149.1.
Section 22
22-002 Voici quelques exemples d’établissements dans lesquels peuvent se trouver des emplacements de
catégorie 1 ou de catégorie 2 :
Catégorie 1
Brasseries (fabriques) Fabriques de crème glacée
Buanderies (commerciales) Fabriques de glace
Conserveries Laiteries (commerciales et de ferme)
Écuries dans les zones rurales Sous-sols (autres que dans les locaux d’habitation)
Entrepôts frigorifiques Teintureries
Étables Usines d’embouteillage
Établissements de bains
Catégorie 2
Abattoirs Fabriques de colles
Boyauderies Raffineries de sucre
Certaines usines de Râperies
produits chimiques Rotondes de chemins de fer
Écuries Salaisons
Entrepôts de peaux Salles d’engrais chimiques
non traitées Tanneries
Entrepôts de pommes de terre Usines d’affinage de métaux
22-100 Des disjoncteurs installés dans des emplacements de catégorie 2 se sont déclenchés
intempestivement sous l’effet de la corrosion interne. Il est donc possible que les disjoncteurs
ne fonctionnent pas comme prévu dans tous les cas s’ils sont installés dans un milieu corrosif.
22-204 Les bâtiments de ferme dont la construction est à l’épreuve des intempéries et qui ne sont pas
des emplacements de catégorie 1 ou 2 peuvent être considérés comme des emplacements secs
(p. ex., les entrepôts de machinerie).
Pour obtenir plus d’information sur la ventilation dans les bâtiments abritant du bétail ou de la
volaille, on peut consulter le Code canadien de construction des bâtiments agricoles.
22-204 5. Les exigences mécaniques de cet article sont remplies par du conduit rigide et du tube
électrique métallique.
Section 24
) 24-000 Cette section réunit toutes les exigences de ce code qui visent la sécurité d’aires de soins
spécifiques dans les établissements de santé. Elle a été préparée conjointement par le Comité
technique sur l’utilisation de l’électricité dans les établissements de santé et par le Comité sur
le Code canadien de l’électricité, Première partie.
Cette section ne comprend plus les anciennes exigences relatives aux anesthésiques
inflammables, ces anesthésiques n’étant plus utilisés. Elle comprend toujours cependant les
articles qui visent à réduire au minimum les risques inhérents à l’utilisation de l’électricité
dans les aires de soins ainsi qu’à l’interruption d’une alimentation en électricité.
Cette section a été remaniée afin de tenir compte de l’évolution récente de la pratique des soins
médicaux. Des procédures naguère réservées aux établissements de santé se font maintenant
en clinique. C’est pourquoi cette section a été modifiée de manière à s’appliquer aux aires de
soins des établissements de santé, et ses exigences sont basées sur l’aire de soins (de base,
intermédiaires, critiques, etc.). Cette approche est cohérente avec celle de la norme
CAN/CSA-Z32.
24-002 L’indice de risque n’étant pas nécessairement le même pour deux conducteurs isolés mis à la
Indice de terre différents, on doit appliquer l’indice de risque le plus élevé.
risque
) Environne- L’environnement de soins est une zone fixée au lit, à la table ou à tout autre appareil de soutien,
ment de et qui ne se déplace pas avec le patient si celui-ci est déplacé dans l’établissement de santé
soins ou la chambre.
24-100 Il est recommandé aux utilisateurs de ce code de consulter également la norme CAN/CSA-Z32
qui énonce d’autres précautions à prendre dans la conception, la construction, l’utilisation et
la maintenance des réseaux électriques dans les aires de soins.
On conseille fortement à l’administration des établissements de santé d’identifier les aires de
soins en fonction de leur utilisation afin de les rendre facilement identifiables par le personnel
de l’établissement.
24-102 Les aires de soins essentiels ne devraient pas, même dans les établissements de soins de longue
24-106 durée, être visées par des articles de portée générale comme 26-710 à 26-724. Les utilisateurs
de ce code devraient être conscients que plus que tout autre emplacement, les aires de soins
doivent être équipées de circuits et de prises de courant. On conseille aux utilisateurs de
consulter la norme CAN/CSA-Z32 pour les recommandations concernant le nombre minimal de
prises de courant et de circuits normalement exigés dans les diverses aires de soins.
) 24-102 3. Ce paragraphe ne vise pas à restreindre le nombre d’environnements de soins desservis par un
circuit de dérivation. Les utilisateurs de ce code doivent tenir compte de la nature de l’aire de
soins (de base, intermédiaires, critiques, etc.), du tableau 6 de la norme CAN/CSA-Z32 et des
exigences de l’article 8-102 relativement à la chute de tension. Précisons ici que les prises de
24-204 6. Les utilisateurs de ce code devraient se reporter à la norme CAN/CSA-Z32 concernant les
méthodes de vérification de l’impédance à la terre d’un réseau isolé.
24-206 Il est absolument nécessaire que l’impédance à la terre des dérivations isolées individuellement
soit mise à l’essai à intervalles réguliers et que les procédés d’entretien soient établis pour le
réseau et l’appareillage qui lui est raccordé afin de limiter l’indice de risque à 2 mA.
24-208 Les réseaux isolés triphasés devraient être soumis à un essai périodique de l’impédance à la
terre du réseau ainsi que de toute charge raccordée, à moins qu’un capteur d’isolement (p. ex.,
un moniteur d’isolement) ne soit utilisé.
24-300 Des recommandations additionnelles concernant la conception, l’installation, l’utilisation et la
maintenance de tels réseaux sont données dans la norme CAN/CSA-Z32.
24-302 1. La norme CAN/CSA-Z32 précise quelles charges devraient être alimentées par un branchement
vital, un branchement vital temporisé ou un branchement conditionnel d’un réseau électrique
essentiel.
24-304 Le but visé par l’installation de commutateurs retenus mécaniquement est d’assurer qu’une fois
le réseau essentiel raccordé au système de secours, il ne puisse être déconnecté tant que
l’alimentation normale n’a pas été rétablie.
Section 26
26-004 Il est permis d’installer un appareil électrique certifié après le 30 septembre 1986 directement
au-dessus d’une surface combustible sans protection supplémentaire, sauf si une mise en garde
exige une protection additionnelle. Cette mise en garde n’est pas obligatoire pour les appareils
certifiés avant cette date.
26-008 Cet article vise à protéger l’appareillage électrique à l’intérieur des boîtiers ajourées des jets
directs des têtes d’extincteurs automatiques. On considère qu’il y a conformité à l’article si
l’eau :
a) en suivant un trajet en ligne droite à partir de la tête de l’extincteur automatique ne peut
atteindre les pièces sous tension à l’intérieur du boîtier en passant par les orifices de
ventilation qui se trouvent sur les côtés et le dessus de l’appareillage ;
b) susceptible de s’accumuler sur le dessus de l’appareillage ne peut pénétrer à l’intérieur du
boîtier par des orifices de grandes dimensions. On entend par orifices de grandes
dimensions les orifices de ventilation, les ouvertures autour des barres omnibus et des
connecteurs de câbles armés non étanches, etc. Les boulons et les joints ne sont pas
considérés comme des orifices de grandes dimensions.
L’utilisation d’appareils à l’épreuve des intempéries est également considérée comme conforme
à cet article.
26-012 Les évents des disjoncteurs ou interrupteurs à isolant liquide diélectrique doivent être reliés
directement à l’extérieur, conformément à la notice technique ou aux recommandations du
fabricant.
La section 3.5 du Code national du bâtiment du Canada vise les critères de construction des
locaux techniques. Si un local technique est exigé par ce code, il doit être isolé du reste du
bâtiment par des séparations coupe-feu dont le degré de résistance au feu est d’au moins 1 h, à
moins que le local technique ne soit protégé par des extincteurs automatiques à eau.
26-012 2.
Éloignement de l’appareillage à isolant liquide
placé à l’intérieur, à l’exclusion des
installations se trouvant dans des
chambres de transformateurs
Rayon (mètres)
Quantité totale de
liquide par Emplacement Emplacement Emplacement
emplacement sur le sol, contre un dans un coin,
(litres) Ra mur, Rb Rc
5 0,36 0,51 0,72
15 0,63 0,88 1,25
30 0,88 1,25 1,77
45 1,08 1,53 2,17
60 1,25 1,77 2,50
75 1,40 1,98 2,80
Ra
Rb Rc
B
(1) Sur le sol (2) Contre un mur (3) Dans un coin
Note : Les rayons doivent être mesurés à partir du centre du contenant d’isolant liquide.
Exemple : La distance entre deux pièces d’appareillage contenant chacune 75 litres
d’isolant liquide et installées l’une dans un coin et l’autre le long d’un mur, tel qu’il est
représenté, doit être d’au moins 2,80 + 1,98 = 4,78 mètres, mesurée du centre d’un
contenant d’isolant liquide à l’autre.
m
80 1,98
2, m
26-014 3. On ne doit pas considérer le boîtier normal de l’appareillage comme un substitut de l’écran ou
du mur mentionné dans ce paragraphe.
26-210 Outre la protection contre les surintensités du circuit, il faut empêcher les condensateurs
d’éclater en les protégeant contre les surintensités qui surviendraient en cas de défectuosité de
l’un d’entre eux.
Si on raccorde sur place des condensateurs ou des groupes de condensateurs pour corriger un
facteur de puissance, il faut respecter les instructions du fabricant afin d’assurer une
protection appropriée contre les surintensités.
Généralement, on utilise une protection par condensateur ou une protection unique pour tout
un groupe. Chaque cas demande une solution particulière et nécessite la coordination entre les
caractéristiques de l’intensité de courant du fusible en fonction du temps (fusion) et celles du
récipient relatives à l’éclatement dû à une pression de gaz causée par le fonctionnement
anormal d’un condensateur. Le choix du fusible doit aussi tenir compte du courant de fuite
possible du circuit et du genre de raccordement des condensateurs dans le circuit (parallèle,
série-parallèle, étoile (Y) avec neutre flottant, etc.). De mauvais raccordements au
condensateur peuvent aussi entraîner des surtensions dans les condensateurs voisins en cas de
défectuosité de l’un deux.
) 26-244 Dans le contexte de ces articles, un liquide qui ne propage pas la flamme est un liquide qui,
26-246 au contact d’une source d’inflammation, prend feu sans qu’il y ait propagation des flammes. Le
point d’éclair d’un liquide est la température minimale à laquelle le liquide dégage
suffisamment de vapeurs pour former un mélange inflammable avec l’air voisin de la surface
du liquide ou présent dans le récipient d’essai utilisé.
26-256 La sélection de dispositifs de protection contre les surintensités dont les caractéristiques
nominales sont trop faibles pour le primaire d’un transformateur du type sec peut entraîner un
déclenchement indésirable si le transformateur est mis sous tension (par exemple, à la suite
d’une panne de courant). Afin d’éviter un tel déclenchement, le dispositif de protection contre
les surintensités devrait convenir à :
a) douze fois le courant nominal à pleine charge du primaire du transformateur pendant
0,1 seconde ;
b) vingt-cinq fois le courant nominal à pleine charge du primaire du transformateur pendant
0,01 seconde.
26-260 1. Le but de l’installation de fusibles au primaire des transformateurs de mesure de tension
raccordés à des conducteurs d’alimentation est de protéger le réseau d’alimentation contre le
pouvoir destructeur éventuel d’une décharge causée par la rupture de l'isolant principal des
transformateurs. Ces fusibles doivent avoir, par eux-mêmes ou à l’aide de résistances
appropriées limitant le courant, un pouvoir de rupture approprié pour le réseau d'alimentation
auquel ils sont raccordés.
26-260 3. La référence au sous-paragraphe 3. c) de cet article, concernant les bornes primaires placées à
l'extérieur du boîtier et communes aux transformateurs de tension et de courant, inclut aussi la
borne primaire du centre (commun) des phases des transformateurs de tension raccordés en V
et la borne neutre mise à la terre au primaire.
26-266 Le courant du neutre d'un filtre homopolaire est égal à trois fois le courant de phase.
L’installation d'un filtre homopolaire peut augmenter le courant de défaut phase-terre simple à
1,5 fois le courant de défaut phase-phase disponible.
26-354 On peut trouver les exigences de construction des chambres d'appareillage électrique à
l’article 3.5.2.8 du Code national du bâtiment du Canada.
Il est recommandé, autant que possible, que ces chambres soient situées de façon à être
ventilées directement à l’extérieur sans l’utilisation de tuyaux ou de conduites. Afin de réduire
au minimum les risques éventuels d'explosion due aux gaz pouvant s’infiltrer dans ces
chambres, ces dernières devraient être situées loin des endroits où les conduites de gaz,
d'égout, d'eau et autres pénètrent dans le bâtiment. Il est également recommandé que ces
chambres ne soient pas situées contre ou à proximité d'ouvertures verticales telles que des
gaines d'ascenseur.
26-400 Si, dans les logements, les dérivations sont dotées de disjoncteurs différentiels de classe A,
les panneaux renfermant ces disjoncteurs doivent porter une étiquette autocollante indiquant la
marche à suivre pour l'essai des disjoncteurs différentiels et une fiche pour y inscrire les essais.
) 26-520 Les dispositifs antisurtensions pour circuits basse tension sont des produits de protection contre
les pointes de tension conçus pour bloquer de façon répétée les surtensions transitoires dans
les circuits d’alimentation de 50 ou 60 Hz d’au plus 750 V. La norme IEEE C62.41 définit trois
catégories générales de contextes d’utilisation des dispositifs antisurtensions, appelées
catégories A, B et C. Les dispositifs antisurtensions de la catégorie A sont destinés aux sorties
électriques et aux circuits de dérivation dont la longueur dépasse 10 m à partir d’installations
de catégorie B ou 20 m à partir d’installations de catégorie C. La catégorie B correspond aux
artères, aux circuits de dérivation courts, aux panneaux de distribution, aux sorties pour gros
appareils électriques proches du branchement du consommateur et aux systèmes d’éclairage de
grands bâtiments. La catégorie C vise les installations extérieures et de branchement du
consommateur, le fil d’abonné entre un poteau et un bâtiment, ou une canalisation souterraine
alimentant une pompe de puits. Les tensions nominales de protection sont également précisées
dans la norme UL no 1449.
26-546 On doit assurer une ventilation adéquate de la salle afin d’empêcher l’hydrogène libéré
d’atteindre en tout temps une concentration de 2 %, au volume.
Si les accumulateurs fonctionnent en régime de tension d’entretien constante et que la tension
d’entretien est maintenue à des valeurs appropriées, la formation d’hydrogène est très faible.
La ventilation requise pour limiter la concentration d’hydrogène à 2 %, au volume, dans une
salle d’accumulateurs peut être calculée selon la norme IEEE 484.
Exemple:
Le volume d’hydrogène libéré chaque jour par un accumulateur plomb calcium à 60 éléments
de 840 ampères-heures, soumis à une tension de charge de 2,2 V par élément, est calculé B
comme suit :
Débit d’hydrogène, en m3/min = nombre d’éléments × débit d’hydrogène du type
d’accumulateur en cause m3/min × courant, en ampères, × nombre de minutes par jour.
Volume de gaz libéré
m3 0,006 A 60 min. 24 h
= 60 éléments × 7,6 × 10 -6 × × 840 A.H. × ×
min 100 A.H. h jour
0,03309 m 3 gaz
'
jour
Dans le cas d’une salle de 30 m3, le volume d’hydrogène qu’on devrait tolérer dans
la salle = 30 m3 × 2 % = 0,6 m3 .
Donc pour limiter la concentration de gaz à 2 %, l’atmosphère de la salle devrait être
renouvelée tous les
0,6 m 3
' 18 jours.
gaz
0,03309 m 3
jour
Toutefois, afin d’assurer le confort du personnel d’entretien et d’éviter les poches de gaz, il est
recommandé de renouveler l’air de la salle d’accumulateurs de 1 à 4 fois par heure au
minimum.
) 26-546 2. Le point de congélation de l’électrolyte utilisé dans un accumulateur au plomb est de !15 EC
pour une densité relative de 1,150, de !20 EC pour une densité relative de 1,175, de !27 EC
pour une densité relative de 1,200. Ce point de congélation sera plus élevé si l’accumulateur
est complètement déchargé. Ces accumulateurs ne devraient donc pas être installés dans les
endroits exposés à des températures inférieures à !7 EC.
26-700 Les configurations aux schémas 1 et 2 sont toutes de type avec mise à la terre. À l’exception
Schémas des configurations 5-20R et 6-20R, elles sont toutes identiques à celles de même appellation
1 et 2 aux États-Unis et toutes leurs dimensions sont données dans la norme NEMA WD 6.
Les configurations CSA 5-20R et 6-20R diffèrent de celle des États-Unis en ce qu’elles
n’acceptent pas une fiche de 15 A, de même tension nominale. Les prises de courant de
configurations CSA 5-20RA et 6-20RA sont conçues pour des fiches de 15A et 20A.
26-700 11. Il n’est pas dans l’intention de l’article que la distance de 3 m se prolonge au-delà de
l’ouverture d’un mur si celle-ci est munie d’une porte.
Dans une pièce où se trouve un lavabo ou une douche ou une baignoire dans une aire utilisée à
une autre fin (p. ex., une salle de bains dans une chambre à coucher), les exigences visant les
prises de courant installées dans les pièces ou aires devraient être les mêmes que celles visant
les prises de courant dans les salles de bains ou salles d’eau.
26-710 m) Aux fins de ce paragraphe, l’installation du conduit est jugée terminée si une longueur
suffisante de conduit permet d’identifier l’emplacement de l’aspirateur central.
26-712 a) L’agencement des sorties des prises de courant dans les logements résidentiels doit tenir compte
de l’emplacement des plinthes chauffantes, des registres d’air chaud, des radiateurs ou
convecteurs à eau chaude et à vapeur afin d’éliminer dans la mesure du possible la présence de
cordons au-dessus de surfaces chaudes ou conductives.
26-714 a) Pour les logements individuels de type maison individuelle, maison jumelée et maison d’une
série de maisons en rangée, il est recommandé que des prises de courant extérieures soient
placées à l’avant et à l’arrière de la maison et qu’elles soient commandées par un interrupteur
se trouvant à l’intérieur de la maison.
26-726 Si seule une prise sectionnée est requise en vertu de l’article 26-712 d) (iii) et qu’une prise
double de 20 A est installée selon l’article 26-726, il est entendu qu’une prise double sectionnée
de configuration CSA 5-20RA alimentée par un circuit à dérivation multifilaire doit être
installée.
26-804 Voici des extraits de la norme CSA C22.2 no 3.
4.8.5 La tension d’alimentation nominale d’un circuit de commande de sécurité ne doit pas être
dépasser 120 V.
4.8.6 Un circuit de commande de sécurité destiné à être alimenté par une dérivation de 120 V
doit remplir les conditions suivantes :
a) le circuit ne doit pas être mis à la terre à l’intérieur de l’appareil ;
b) le conducteur non relié à la terre doit avoir une protection contre les surintensités d’au
plus 1,25 fois le courant absorbé par le circuit (cette valeur peut toutefois être accrue
compte tenu des courants d’appel et des températures ambiantes). Cette exigence
s’applique uniquement si le courant maximal d’alimentation de l’appareil dépasse 12 A
et que les commandes de sécurité sont en série avec la charge totale commandée.
4.8.7 Un circuit de commande de sécurité alimenté autrement que selon l’article 4.8.6, par
exemple au moyen d’une batterie ou d’un transformateur, doit remplir les conditions suivantes :
a) il doit s’agir d’un circuit bifilaire d’au plus 120 V ;
b) un côté du circuit doit être mis à la terre ;
c) sous réserve de l’alinéa d), le conducteur non relié à la terre doit avoir un dispositif de
protection contre les surintensités d’au plus 1,25 fois le courant absorbé par le circuit ;
toutefois, dans le cas d’un circuit dont le courant absorbé est inférieur ou égal à 2 A, la
protection doit être d’au plus 2 fois ce courant (ces valeurs peuvent toutefois être
accrues compte tenu des courants d’appel et des températures ambiantes ) ;
d) dans le cas d’un circuit de commande de sécurité alimenté par un transformateur de
classe 2, une protection contre les surintensités n’est pas exigée.
4.8.8 Une commande de sécurité doit couper le courant dans le conducteur non relié à la terre,
entre le dispositif de protection contre les surintensités et la charge.
4.8.9 Sauf dans les cas d’une charge polyphasée ou d’une charge commandée supérieure à la
capacité de la commande de sécurité*, toute commande de sécurité qui ouvre le circuit
électrique du brûleur ou du dispositif d’arrêt doit ouvrir directement le circuit, que le mécanisme
de coupure soit intégré au capteur ou éloigné de celui-ci.
*Dans ces cas, la commande de sécurité peut ouvrir le circuit de la bobine d’un relais ou d’un
contacteur magnétique, lequel ouvre ensuite directement le circuit du brûleur ou du dispositif
d’arrêt.
Note : Cette exigence vise à réduire au minimum le risque d’interférence attribuable à d’autres
commandes dans le circuit de commande de sécurité car une défaillance de ce circuit pourrait
entraîner un danger que le circuit de sécurité est conçu pour prévenir.
26-806 1. Le paragraphe 1. vise seulement les appareils de chauffage central dont la source de chaleur
n’est pas l’électricité. Il ne vise pas les composants électriques des appareils de chauffage non
électriques comme les chauffe-eau, les poêles encastrés, les appareils de chauffage des locaux
ou autres appareils de chauffage auxiliaires similaires pourvus d’un dispositif d’auto-allumage
électrique, de commandes ou de moteurs dont la puissance ne dépasse pas 1/8 hp.
Section 28
Exemple de détermination de la grosseur des conducteurs de moteurs et des dispositifs
de protection nécessaires
La façon de calculer la grosseur des conducteurs en cuivre, le courant nominal de la protection B
contre les surintensités et contre les surcharges pour un moteur de 100 hp, un moteur de 30 hp
et deux moteurs de 7 1/2 hp ayant un service continu de tension triphasée de 575 V avec
démarrage pleine tension est indiquée ci-dessous.
Conducteurs
Il est nécessaire de déterminer les courants à pleine charge du moteur. De préférence, on
prendra ces courants sur la plaque signalétique du moteur ou au tableau 44. Les grosseurs de
conducteurs des moteurs individuels (voir l’article 28-106 et le tableau 2) sont les suivantes :
100 hp 30 hp 7 1/2 hp
CPC (suivant le tableau 44) 99 A 32 A 9A
Calcul à 125 % 124 A 40 A 11 A
Suivant le tableau 2 :
conducteurs 75 EC no 1 no 8 no 14
conducteurs 90 EC no 1 no 8 no 14
Courant admissible du conducteur de l’artère [Voir l’article 28-108 1. a)]
Le courant admissible du conducteur devrait être de 125 % de 99 A plus 32 A plus deux fois
9 A égalent 174 A pour les quatre moteurs. La grosseur du conducteur que donne le tableau 2
est no 4/0 pour les conducteurs de 60EC et no 2/0 pour les conducteurs de 75 EC ou 90 EC.
Protection
Protection contre les surcharges
Le courant nominal maximal admissible des dispositifs de protection contre les surcharges est
déterminé suivant l’article 28-306. En supposant un coefficient de service de 1,15, les courants
nominaux sont de 123,8 A pour les moteurs de 100 hp, de 40 A pour les moteurs de 30 hp et de
11,3 A pour les moteurs de 7 1/2 hp.
Vers l’alimentation
Article 14-010 b) Sectionnement de l’artère du
moteur
Protection de l’artère du moteur
contre les surintensités
Articles 28-204, 28-208 Conducteurs de l’artère
du moteur
Articles 28-108, 28-110 Barres omnibus du centre de
commande du moteur
Article 28-110 2. Conducteurs
dérivés de l’artère
Articles 28-600 1., 28-602 1., Sectionnement de la dérivation du moteur
28-604 1.
Articles 28-200, 28-202,
28-206, 28-208, Protection de la dérivation du moteur
28-210 contre les surintensités
Article 28-106 Conducteurs de la dérivation du moteur
Articles 28-600 3., 28-602 2.,
28-604 2. Sectionnement du contrôleur du moteur B
Articles 14-100d), 28-506 Conducteurs de la commande
Articles 28-500, 28-502, à distance
28-504 Contrôleur du moteur
Articles 28-302, 28-304, Protection du circuit du moteur contre
28-306, 28-308 les surcharges
Article 28-400 Protection contre les baisses de tension
Contrôleur secondaire
Résistances secondaires
28-100 Dans le cas d’un moteur alimenté au moyen d’un conduit rigide et muni d’un dispositif
d’amortissement de bruits ou de vibrations, un raccord articulé posé entre le boîtier des bornes
du moteur et le conduit permet de prévenir les dommages que peuvent causer les vibrations aux
conduits.
28-210 Les disjoncteurs à déclenchement instantané sont des dispositifs à déclenchement magnétique
seulement non temporisé qui peuvent être munis d’un dispositif tampon pour recevoir le courant
d’enclenchement transitoire.
28-210 b) L’objet de cet article est de permettre une augmentation du réglage de déclenchement contre les
fuites à la terre jusqu’à plus de 13 fois en ce qui a trait aux moteurs à courant à rotor bloqué
élevé dont le dispositif de protection se déclenche si le courant d’appel asymétrique est égal à
13 fois le courant nominal. Par exemple, un moteur dont le courant à rotor bloqué est de 8 fois
le courant nominal aurait un réglage égal à 17,20 fois le courant pleine charge. Les moteurs à
haut rendement ont souvent un courant à rotor bloqué plus élevé.
28-304 Plusieurs circonstances peuvent provoquer un déséquilibre de courant, dans les circuits de
moteurs triphasés, d’une amplitude suffisante pour entraîner la surcharge de un ou de plusieurs
conducteurs de phase du circuit. Pour protéger un moteur contre l’endommagement résultant
d’une telle surcharge sur un des trois conducteurs, un élément sensible au courant est
nécessaire dans chaque conducteur du circuit ; en effet, deux éléments ne suffiront pas à
protéger le moteur si la surcharge se produit sur le conducteur sans protection. Voici quelques
conditions qui peuvent provoquer une surcharge sur un des conducteurs d’alimentation :
a) le monophasage au primaire des transformateurs d’alimentation des moteurs, raccordés en
étoile-triangle ou triangle-étoile ;
b) une charge monophasée raccordée sur le même circuit qu’un moteur si une des phases
d’alimentation de la charge monophasée est ouverte ;
c) une chute de tension sensible dans les artères qui alimentent en même temps une charge
monophasée et un moteur. Dans ce cas, aucun autre défaut monophasé n’est nécessaire
pour produire un déséquilibre qui peut surcharger une phase du moteur ;
d) un gros et un petit moteur alimentés par la même artère, dans laquelle un monophasage se
produit. Le petit moteur peut être endommagé puisqu’il se comporte comme un
convertisseur de phase équilibrant le courant dans le plus gros moteur.
28-306 On devrait lire les instructions du fabricant pour connaître le seuil de déclenchement ou les
caractéristiques nominales selon le courant nominal à pleine charge.
) 28-314 Voir la note concernant l’article 18-114.
28-316 Les abréviations * TP+ et * ZP+ qui signifient respectivement *Protégé thermiquement+ et
*Protégé par impédance+, peuvent être utilisées pour le marquage des moteurs dont la
puissance d’entrée est inférieure à 100 W.
28-400 Au cours de l’inspection d’une installation, si, de l’avis d’un inspecteur, le retour à la tension
normale, après l’arrêt d’un moteur de machine (scies, toupies, fraiseuses, tours à bois et à
métaux, convoyeurs et autre machinerie mobile), dû à un manque de tension, peut créer un
danger au cours du redémarrage automatique du moteur, le démarreur doit être muni d’un
dispositif de protection contre les chutes de tension.
28-602 Le dispositif de sectionnement de la dérivation d’un moteur doit être situé à proximité du ou des
dispositifs de protection contre les surintensités, afin qu’il soit évident que l’on utilise des
interrupteurs à fusible d’un circuit de moteur ou des disjoncteurs. On utilise souvent des
interrupteurs sans fusible d’un circuit de moteur, des interrupteurs à boîtier moulé et des
disjoncteurs à déclenchement instantané, etc., dans certains appareils de connexion et de
commande associés à un ou à des dispositifs de protection distincts contre les surintensités ou
les surcharges afin de satisfaire à cette exigence.
) 28-602 1. d) Un contrôleur de moteur combiné approuvé, incluant un dispositif de commande autoprotégé,
constitue un type de dispositif équivalent qui peut servir de dispositif de sectionnement de circuit de
dérivation de moteur.
) 28-602 3. b) L’utilisation, à la fois comme démarreur et comme dispositif de sectionnement, d’un contrôleur
de moteur actionné manuellement et agissant directement sur les conducteurs du circuit
d’alimentation est limité par l’article 28-602 3. aux cas suivants :
a) si le contrôleur manuel en question fait partie d’un contrôleur combiné, module de
commande de moteur ou contrôleur approuvé qui comprend lui-même la protection contre
les surintensités prescrite aux articles 28-200 et 28-202 ; ou
b) si le contrôleur manuel en question est utilisé sur le côté charge du dispositif de protection
contre les surintensités du circuit de dérivation.
Section 30
) 30-002 Cette définition vise à décrire une installation d’éclairage très basse tension complète
Installation préfabriquée et destinée à être installée dans une armoire conformément aux instructions du
d’éclairage fabricant.
d’armoire
) Luminaire Luminaire convertible. Luminaire encastré que l’installateur peut transformer d’un type
convertible NON-IC en un type IC, ou inversement.
) Installation Cette définition vise à décrire une installation d’éclairage très basse tension complète
d’éclairage préfabriquée et destinée à être installée sous un élément d’armoire conformément aux
en saillie instructions du fabricant
30-104 Dans l’application de cet article, un culot goliath désigne un culot à vis, à plots verticaux,
à plots verticaux prolongés, à plots latéraux, à deux bornes ou préfocalisé.
30-322 3. Pour appliquer ce paragraphe, les mots *placés de façon à être hors d’atteinte+ devraient être
interprétés comme * étant situés à plus de 1 m d’une douche ou d’une baignoire+. B
30-710 On peut reconnaître les interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage d’après leur tension
30-804 nominale fixée à 347 V et leur marquage * C.A. SEULEMENT+. Les interrupteurs conçus pour
usage dans des boîtes ne sont pas interchangeables avec d’autres types d’interrupteurs à cause
de la distance entre leurs trous de fixation à la boîte. Des boîtes ayant des trous de fixation
espacés de 89,7 mm sont exigées.
) 30-910 1. Exemples de conducteurs autres que de dérivation :
a) Conducteurs qui ne font que traverser la boîte de jonction d’alimentation pour rejoindre
d’autres luminaires en aval.
b) Conducteurs de circuits secondaires de ballasts éloignés.
30-1000 L’article 4.3.1.3 de la norme CSA C22.3 no 7 traite de la mise à la terre des poteaux des
services de distribution d’électricité et de télécommunications.
Section 32
32-000 Pour plus de renseignements concernant l’installation de réseaux avertisseurs d’incendie,
consulter la norme CAN/ULC-S524.
Il est essentiel que les réseaux avertisseurs d’incendie soient constamment maintenus en état de
fonctionner. Les procédures d’inspection, d’entretien et de mise à l’essai se retrouvent en détail
dans le Code national de prévention des incendies ou dans le Code provincial de prévention des
incendies approprié.
Pour plus de renseignements ayant trait à l’installation de motopompes d’incendie fixes,
se reporter à la norme NFPA no 20.
32-110 Des avertisseurs de fumée conformes à la norme CAN/ULC-S531 devraient être installés dans
chaque logement et chaque chambre à coucher ne faisant pas partie d’un logement.
) 32-110 a) Cet article ne vise pas à permettre l’installation d’avertisseurs de fumée dans une dérivation
alimentant uniquement des prises de courant.
Section 36
) 36-000 4. Les enveloppes d’appareillage à haute tension sous pression de gaz peuvent ne pas être
soumises à la réglementation ou aux autorités locales d’inspection des chaudières et des
récipients sous pression. Les propriétaires d’appareillage et les inspecteurs d’appareils
électriques doivent être conscients de telles circonstances et prendre les précautions nécessaires
pour assurer l’installation d’un appareillage sécuritaire et fiable. La conformité avec les
normes suivantes de conception, de fabrication, d’essais, d’inspection et de certification des
enveloppes est recommandée :
CAN/CSA-C50052-99, Enveloppes en alliage d’aluminium coulé pour l’appareillage à haute
tension sous pression de gaz (norme EN 50052 (1986) adoptée avec exigences propres au
Canada) ;
CAN/CSA-C50064-99, Enveloppes en aluminium et alliage d’aluminium corroyés pour
l’appareillage à haute tension sous pression de gaz (norme EN 50064 (1989) adoptée avec
exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50068-99, Enveloppes en acier soudé pour l’appareillage à haute tension sous
pression de gaz (norme EN 50068 (1991) adoptée avec exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50069-99, Enveloppes soudées en alliage d’aluminium comportant des parties
moulées et des parties en métal corroyé pour l’appareillage à haute tension sous pression de gaz
(norme EN 50069 (1991) avec exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50089-99, Cloisons en résine moulée pour l’appareillage sous enveloppe métallique
à haute tension sous pression de gaz (norme EN 50089 (1992) adoptée avec exigences propres
au Canada) ;
CAN/CSA-C1264-99, Enveloppes isolantes sous pression en matière céramique pour
l’appareillage à haute tension (norme CEI/IEC 61264 (1994) adoptée avec exigences propres au
Canada).
) 36-100 4. Le marquage doit attirer l’attention sur l’emplacement et la nature de l’appareillage noyé ou
encastré. Il doit être indélébile et facile à lire, et constitué par exemple de repères métalliques
ou de colorants.
36-104 Tout ruban de toile, semi-conducteur ou autre, sur l’isolant devrait être complètement enlevé
avec le blindage métallique et la surface de l’isolant devrait être convenablement nettoyée pour
enlever tout résidu conducteur de courant. À chaque extrémité et joint, on devrait réaliser un
cône de contrainte des câbles et une distance de fuite appropriée devrait être assurée entre ce
cône et les pièces nues sous tension. La continuité électrique du blindage métallique devrait
être maintenue à travers les joints isolés.
Si possible, la mise à la terre devrait être effectuée à plusieurs points commodes. Chaque
commande de conducteurs blindés devrait, si nécessaire, être accompagnée des instructions et
du matériel du fabricant afin d’assurer une bonne installation.
36-300 Les grosseurs des conducteurs indiquées au tableau 51 sont les grosseurs minimales exigées,
36-308 afin d’empêcher que la surchauffe n’endommage le conducteur.
Tableau 51
Des précautions devraient être prises si d’autres facteurs doivent être pris en compte, en
particulier s’il s’agit de l’application et de la classe d’utilisation. Des références aux normes
IEEE 80 et IEEE 837 ainsi qu’à la norme CSA C22.2 no 41 peuvent s’avérer nécessaires à la
sélection des dispositifs et du matériel appropriés. On devrait apporter une attention
particulière aux câbles descendants, car ils peuvent être exposés au courant de défaut total
traversant la grille.
36-302 2. Les plans des prises de terre du poste qui n’ont pas été formellement approuvés en vertu des
exigences pertinentes devraient être accompagnés des documents connexes et être signés par un
ingénieur. Ils doivent de plus être acceptés en vertu de l’article 2-030.
36-302 6. Voir la norme ANSI/IEEE 80 pour déterminer la grosseur de conducteur à utiliser pour prévenir
l’endommagement des barres d’armature dû à l’échauffement en cas de défaut.
36-304 3. La méthode spécifiée à l’article 36-304 3., visant la conception de la prise de terre d’un poste,
B
est expliquée dans le rapport 249 D 541 de l’ACÉ, Règles simplifiées pour la mise à la terre des
postes de haute tension privés.
36-308 Voir la note à l’article 36-300.
) Section 38
38-001 Pour plus de renseignements, consulter les documents suivants :
CSA B44-00, Code sur la sécurité des ascenseurs et monte-charge.
CAN/CSA-B44.1-96/ASME A17.5-1996, Appareillage électrique d’ascenseur et d’escalier
mécanique.
CSA B355-00, Appareils élévateurs pour personnes handicapées.
CSA B613-00, Ascenseurs et monte-escalier d’habitations pour personnes handicapées.
38-002 Les composants du système de commande peuvent être situés dans un boîtier unique ou dans
une combinaison de boîtiers, notamment les fonctions distinctes de commande de moteur,
de commande de mouvement et de contrôle opérationnel.
38-003 Pour plus de détails sur les limitations de tension à l’intérieur de l’appareillage, voir la norme
Appareillage électrique d’ascenseur et d’escalier mécanique, CAN/CSA B44.1/ASME A17.5.
38-013 L’échauffement des conducteurs dépend de valeurs efficaces de courant qui, dans le contexte de
la commande d’excitation d’une génératrice, correspondent au courant nominal du moteur
d’entraînement du groupe convertisseur plutôt qu’à celui de la machine d’entraînement ; ce
dernier représente des valeurs réelles, mais momentanées et intermittentes, de courant à pleine
charge.
38-013 2. a) Les courants de moteur de machine d’entraînement, ou ceux de fonctions semblables, peuvent
dépasser la valeur nominale. Toutefois, comme ces courants sont foncièrement de nature
intermittente et que l’échauffement du moteur et des conducteurs dépend de la valeur efficace du
courant, les conducteurs sont dimensionnés en fonction du service prévu, conformément à
l’article 28-106 et au tableau 27.
38-013 2. b) Le courant nominal d’un contrôleur de moteur peut être établi d’après la valeur efficace du
courant du moteur et compte tenu d’un service intermittent, plus d’autres charges du système de
commande le cas échéant.
38-013 2. c) Le courant nominal d’un transformateur de puissance qui alimente un contrôleur de moteur est
établi d’après le courant nominal du contrôleur à la tension secteur (primaire du
transformateur).
38-021 1. a) (ii) Seuls les dispositifs de protection électrique prescrits par les normes CSA B44 et B355 sont
considérés comme des dispositifs dont le non-fonctionnement serait susceptible d’entraîner un
danger immédiat d’accident (voir l’article 16-010).
S’il y a danger d’accident, le câblage pour circuits de classe 2 n’est pas autorisé. Les câbles
pour circuits très basse tension de classe I seraient autorisés, notamment les câbles de
télécommunications, d’alarme-incendie et de signalisation, les câbles multiconducteurs sous
gaine thermoplastique et les câbles de types très résistant et hyper-résistant (voir le tableau 19).
38-021 2. a) Voir la note concernant l’article 38-021 1. a) (ii).
38-021 3. a) Voir la note concernant l’article 38-021 1. a) (ii).
38-023 Pour ce qui est des intensités d’éclairage, voir les normes CSA B44 et B355.
Dans les cas où la zone des machines ou des commandes est incorporée à l’appareillage (par
exemple un monte-escalier dont la machinerie est intégrée à l’enveloppe de la chaise), il n’est
pas exigé que l’appareillage ait un éclairage et des prises de courant distincts dans cette zone.
38-024 Pour ce qui est des intensités d’éclairage, voir la norme CSA B44-00.
38-041 Dans le contexte de la suspension à la gaine d’ascenseur ou monte-charge, la longueur non
soutenue est la longueur de câble mesurée entre le point de suspension dans la gaine et le bas
de la boucle, la cabine d’ascenseur étant placée au palier inférieur. Dans le contexte de la
suspension à la cabine d’ascenseur ou monte-charge, la longueur non soutenue est mesurée
entre le point de suspension à la cabine et le bas de la boucle, la cabine étant située au palier
supérieur.
38-051 Afin de couper complètement tous les conducteurs de commande dans les circuits reliés à l’une
des machines d’un groupe, il faudrait débrancher tous les circuits de sélection ou de
programmation, ce qui aurait pour effet de mettre hors service toutes les autres cabines. Non
seulement n’est-il pas réaliste de mettre hors service toutes les cabines pour l’entretien d’une
seule d’entre elles, mais il est souvent nécessaire de diagnostiquer les défectuosités en
observant le fonctionnement de certains composants pendant que le contrôleur est sous tension.
S’il peut exister un risque particulier de choc électrique, l’autorité compétente doit pouvoir
exiger l’affichage de mises en garde à cet effet.
38-091 1. L’ascenseur ou monte-charge doit fonctionner avec une alimentation de secours conformément
aux exigences de la norme CSA B44 relativement à l’alimentation de secours. Pour plus de
précisions, se reporter à la norme CSA B44-00, article 2.27.2.
Section 40
40-024 1. Dans le cas d’appareillage alimenté par des conducteurs de contact, le contact métal sur métal
entre les volants et les rails peut constituer une mise à la terre efficace si un trajet de mise à la
terre à faible impédance est assuré. Si les conditions locales telles que peinture ou autre
matière isolante empêchent un bon contact métal sur métal entre les volants et les rails, un
conducteur de continuité des masses séparé doit être installé pour la liaison à la terre par
continuité des masses.
Section 46
46-108 On devrait consulter le Code national du bâtiment du Canada ou les sections appropriées du
code du bâtiment provincial pour plus de renseignements concernant la protection contre les
incendies des conducteurs électriques utilisés conjointement avec l’appareillage d’urgence (voir
la sous-section 3.2.6 du Code national du bâtiment du Canada).
46-200 En ce qui a trait aux exigences supplémentaires relatives à l’emplacement et à la protection des
alimentations de secours, on devrait consulter le Code national du bâtiment du Canada,
sous-sections 3.2.7 et 3.6.2, ou les règlements pertinents des provinces ou des territoires.
46-300 La norme CSA C22.2 no 141, définit comme suit un appareil autonome d’éclairage de secours :
Un luminaire autonome de secours signifie un appareil :
a) destiné à fournir automatiquement, suite à une panne de l’alimentation en courant à laquelle
il est raccordé, l’éclairage spécifiée et le courant spécifié aux fins d’éclairage, pour une
période temps déterminée, en aucun cas inférieure à 30 min ;
b) comportant, dans un même boîtier une batterie, un chargeur pour maintenir
automatiquement la batterie en condition chargée, des lampes ou des bornes de sortie
auxquelles les lampes spécifiquement énumérées peuvent être raccordées, des dispositifs
pour amorcer les lampes lors d’une panne de courant de l’alimentation normale et les
désamorcer lors du rétablissement de l’alimentation normale de courant ainsi qu’un moyen
pour indiquer et vérifier le bon fonctionnement de l’appareil ;
c) conçu pour être utilisé lorsqu’un éclairage de secours est exigé par une autorité
gouvernementale ou une autreautorité compétente.
L’appareil autonome certifié en vertu de la norme CSA C22.2 no 141 doit porter le marquage
suivant : B
APPAREIL AUTONOME C CERTIFIÉ EN VERTU DE LA NORME CSA C22.2 No 141
ET CONFORME À LA SECTION 46 DU CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ,
PREMIÈRE PARTIE
et
UNIT EQUIPMENT C CERTIFIED TO CSA STANDARD C22.2 No. 141, AND
RECOGNIZED BY SECTION 46, CANADIAN ELECTRICAL CODE, PART I.
Ne pas confondre les appareils autonomes avec d’autres luminaires certifiés par la CSA comme
luminaires de secours.
Ces derniers ne portent pas le marquage ci-dessus, mais le libellé CERTIFIÉ DU POINT DE
VUE ÉLECTRIQUE SEULEMENT et ELECTRICAL ONLY, à proximité de la marque CSA.
46-306 1. Si un appareil autonome approuvé comporte une liste de lampes appropriées pour les
installations à distance, la norme CSA C22.2 no 141 tient compte d’une chute de tension de 5 %
dans le circuit des lampes à distance, sauf si la liste spécifie que certaines lampes sont
conformes aux exigences avec une plus forte chute de tension.
Le tableau D4 peut être utilisé pour déterminer approximativement les longueurs admissibles
des circuits.
46-306 2. La norme CSA C22.2 no 141 vise à assurer que toutes les lampes faisant partie de l’appareil ou
spécifiées à la liste fournie avec l’appareil comme appropriées pour la connexion à distance ne
présenteront pas une diminution excessive de l’intensité lumineuse pendant la période de
secours.
46-400 Cet article vise seulement les enseignes de sortie connectées à un circuit électrique. D’autres
exigences relatives aux enseignes de sortie, y compris celles qui ne sont pas reliées à un circuit
électrique, figurent dans le Code national du bâtiment du Canada, sous-section 3.4.5.
46-400 2. Le circuit qui alimente l’éclairage d’urgence peut être à courant alternatif ou continu. Le Code
national du bâtiment du Canada spécifie que les enseignes de sortie doivent être illuminées tant
que le bâtiment est occupé. On doit donc s’assurer que le circuit qui alimente l’éclairage de
secours et les enseignes de sortie n’est pas commandé par un interrupteur, une minuterie, ou
autres dispositifs semblables.
Section 48
48-022 Les pellicules en nitrocellulose sont soumises à une décomposition exothermique qui peut
produire des gaz combustibles et habituellement toxiques. Cet article est donc nécessaire pour
retarder la fuite éventuelle de ces gaz, aussi bien que pour empêcher la propagation du feu ou
des gaz chauffés, dans d’autres chambres d’entreposage, par l’entremise des canalisations.
Section 50
50-000 Il est entendu que les systèmes photovoltaïques solaires devant être installés dans des
emplacements dangereux le seront conformément à la section 18, quelles que soient les
caractéristiques nominales du courant et de la tension.
) 50-002 Les schémas suivants de systèmes photovoltaïques solaires présentent les divers termes et
circuits auxquels il est fait référence dans cette section.
Boîte
Diodes anti-retour combinatrice
+ Circuits de sortie
photovoltaïque
Module –
Panneau
Générateur Contrôleur
photovoltaïque de charge
ou source d’énergie
photovoltaïque
Sectionneurs protégés
par fusible
Cellule solaire
Onduleur/chargeur
Enceinte de
batteries
Batteries
Sectionneurs
protégés
– + par fusible
Disjoncteur C.A.
Générateur
Disjoncteur C.C.
Boîte
Diodes anti-retour combinatrice Circuits de sortie
+ photovoltaïque
Module Connexion au distributeur
–
Panneau d’énergie conformément à la
Générateur Section 84
photovoltaïque Sectionneur
ou source d’énergie
photovoltaïque
Cellule solaire
Charges C.A.
Disjoncteurs C.A.
Onduleur
interconnecté
Connexion au distributeur
d’énergie conformément à la
Section 84
B
Charges C.A.
Disjoncteurs C.A.
Cellule
solaire
Module C.A.
50-004 Si un système réfléchissant est utilisé pour densifier l’éclairement énergétique, la puissance de
sortie peut atteindre des niveaux accrus. Le marquage du matériel devrait indiquer les niveaux
accrus qu’un tel matériel peut atteindre, s’il est utilisé.
50-012 Les modules photovoltaïques sont mis sous tension s’ils sont exposés à la lumière ;
l’installation, le remplacement ou le service des composants du générateur photovoltaïque
pendant que les modules sont irradiés peut exposer les personnes à recevoir des chocs
électriques.
) Il est entendu que des dispositifs seront fournis pour isoler et mettre hors service les parties
d’un générateur photovoltaïque ou d’un panneau qui peuvent nécessiter un entretien. Une
enveloppe opaque convient comme moyen de mettre un panneau hors service.
50-016 Si on se sert de connecteurs et de fiches pour interconnecter les modules ou les générateurs
photovoltaïques, on devrait les utiliser de manière telle que les lames de la fiche ne soient pas
sous tension au moment où on les retire.
Section 54
54-004 On entend par réseau de télédistribution un ensemble de câbles coaxiaux qui servent à
acheminer les signaux audio et vidéo aux habitations. De façon générale, on désigne ce réseau
de distribution par les noms de télédistribution ou de câblodistribution. Si la distribution est
assurée par un réseau de câbles autres que des câbles coaxiaux, les sections 56 ou 60 prévalent.
BS BS Propriété Propriété
Bâtiment à privée publique
logements
multiples
90V, 16A
BS Boîte de sortie
Appareillage
de
l’abonné
90V, 16A Câble coaxial
OV, OA OV, OA
OV, OA IR
Interface réseau
de
l’abonné présentant les caractéristiques
Alimentation de
54-102 Le schéma suivant représente des installations types régies par cet article.
Appareillage BS
de
l’abonné
OV, OA OV, OA
OV, OA
445
Licensed to/Autorisé à Carole Bergeron, CSST, on/le 3/10/2005. Multi user license for 10 users only. Storage, distribution or use on network prohibited. Permis d'utilisateur simple seulement. Le stockage, la distribution o
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446 CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ, PREMIÈRE PARTIE
54-200 1. Le point d’entrée dans un bâtiment des conducteurs exposés est considéré comme étant le point
de sortie d’un mur extérieur, d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible
non ajourée.
54-202 b) Le point d’entrée des câbles dans un bâtiment est considéré comme étant le point de sortie d’un
mur extérieur, d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible non ajourée.
Section 56
) 56-200 1. Les articles 56-200 1. et 56-202 1. visent à permettre l’installation de câbles optiques
56-202 1. conducteurs et non conducteurs dans des canalisations, y compris des chemins de câbles,
pourvu que les autres exigences de la section 56 soient respectées et que ces câbles figurent au
tableau 19.
56-208 Si des câbles hybrides sont installés verticalement dans une gaine, ils devraient être placés dans
une canalisation incombustible complètement fermée, ces câbles étant classés comme câbles
électriques conformément à l’article 56-204 2.
60-702 Cet article vise à garantir que si un conducteur est installé dans le seul but d’assurer la liaison
à la terre par continuité des masses de la gaine du câble d’entrée, ce conducteur soit en cuivre
et de grosseur ne dépassant pas 6 AWG. Toutefois, si le conducteur en question est utilisé
également comme conducteur de mise à la terre ordinaire pour d’autres appareils, on peut
exiger un conducteur de grosseur supérieure.
60-706 Il est prévu que la prise de terre des circuits d’énergie sera le point commun de la continuité des
masses avec d’autres prises de terre.
Section 62
62-114 Voir la note de l’annexe B à l’article 8-104.
) 62-124 Tout travail de jonctionnement, de modification ou d’assemblage à pied d’œuvre de câbles
chauffants en série doit être confié uniquement à un personnel dûment formé. La conception
des câbles chauffants en série doit également être confiée à des personnes qualifiées. Cet
article confirme qu’une personne qualifiée, utilisant les outils de conception du fabricant, est
compétente pour réaliser des tâches de conception normalement effectuées par le fabricant.
Il incombe aux propriétaires d’établissements industriels de veiller à ce que les personnes qui
exécutent ces travaux aient toutes les qualifications requises.
62-126 1. Les planchers en béton périodiquement lavés au jet d’eau ou exposés à la pluie, comme cela
peut se produire dans les embarcadères, devraient être considérés comme des emplacements
mouillés.
62-206 Les câbles chauffants noyés dans du béton ou dans du plâtre adhérant au béton engendrent
à peu près les mêmes effets calorifiques à l’intérieur du béton. Par conséquent, le
sous-paragraphe b) s’applique dans ces deux cas. B
62-222 Formule pour déterminer l’espacement entre les parties de câbles chauffants au plafond
L’espacement entre les parties de câbles chauffants sur ou dans un plafond peut être déterminé
à l’aide de la formule suivante. Toutefois, l’espacement ne peut en aucun cas être inférieur à
50 mm pour les câbles chauffants, s’ils sont en contact avec des panneaux de gypse ou du lattis
plâtré ou s’ils sont enrobés de plâtre ou de sable qui est en contact avec des panneaux de gypse
ou du lattis plâtré (article 62-208 1.), ni inférieur à 25 mm pour les câbles chauffants, s’ils sont
noyés dans du béton ou de la maçonnerie coulée (article 62-224).
où
S espacement entre les parties de câbles, en millimètres ;
L longueur de la pièce, en millimètres ;
W largeur de la pièce, en millimètres ;
A nombre total de millimètres carrés de surface de plafond inutilisable, telle que celle qui est
requise pour les luminaires en retrait, les placards, armoires et toute sortie à laquelle un
luminaire ou tout autre appareillage produisant de la chaleur est susceptible d’être
raccordé (article 62-214 9.), etc. ;
U longueur du câble, en millimètres.
62-300 Les ensembles de câbles chauffants de types 5A et 5B sont conformes à la norme
CAN/CSA-C22.2 no 130.1 et conviennent aux industries comme les usines pétrochimiques et de
produits chimiques, les fonderies et usines similaires, dans des emplacements non dangereux.
62-300 4. Cet article vise les ensembles de panneaux chauffants utilisés dans des applications
industrielles. L’article ne vise pas les ensembles de panneaux chauffants non industriels
adaptés pour les utilisations industrielles.
Ligne 2
B
Ligne 1 7,5
7,5 7,5 7,5
4,5
4,5
4,5
4,5
Appareillage
de la piscine
3
3
∆ 68-058 3. Si les parois de la piscine comportent de l’acier d’armature enrobé d’un produit non conducteur
(par exemple un enduit époxydique), il est possible, à titre de solution de rechange pour
éliminer les gradients de tension, d’aménager autour de la piscine une boucle constituée d’un fil
de cuivre de section au moins égale à 6 AWG placé au-dessous du niveau normal de l’eau.
68-058 8. Même si aucun appareillage électrique n’est situé à moins de 3 m d’une piscine, il est
recommandé que les pièces métalliques d’une piscine creusée soient raccordées en série par le
biais d’un conducteur en cuivre de section minimale 6 AWG. Ce raccordement protège contre
les effets des courants parasites dans le sol et réduit les dépenses que pourrait entraîner l’ajout
éventuel d’un appareillage électrique pour satisfaire au Code canadien de l’électricité.
68-060 6. À proximité de la boîte de tablier, le tablier peut venir en plan incliné depuis son niveau normal
jusqu’au sommet de la boîte.
Si une boîte de tablier est située de façon que son sommet se trouve au-dessus du niveau fini du
tablier du bassin, elle ne devrait pas être située dans un promenoir à moins de bénéficier d’une
protection supplémentaire, par exemple, se trouver sous les tremplins, contre des structures
fixes ou à d’autres emplacements du même genre.
68-062 3. En ce qui concerne les transformateurs d’isolement d’audiofréquence :
a) les bobinages primaires ou secondaires devraient être enroulés autour des noyaux de
bobines séparées ou on devrait installer un blindage mis à la terre entre le primaire et le
secondaire ;
b) ils devraient pouvoir résister à une tension d’essai de 60 Hz à 2500 V appliquée entre le
primaire et le secondaire, pendant 1 min, sans défaillance.
Les microphones utilisés à proximité de piscines ou de fonts baptismaux devraient être munis de
transformateurs d’isolement d’audiofréquence et de câbles comportant des conducteurs non mis
à la terre installés entre ces microphones et tout mélangeur, préamplificateur, amplificateur et
autre appareil semblable.
68-068 Le dégagement de 1,5 m vise à empêcher que la personne se trouvant dans la piscine puisse
réarmer le disjoncteur différentiel et doit être la plus courte distance sans obstacle, sans
nécessairement être en ligne droite.
68-408 3. Un tuyau en U inversé dans le tuyau d’air de façon que la partie inférieure de la boucle
supérieure du tuyau soit à au moins 300 mm au-dessus du bord de la cuve est considéré comme
un moyen acceptable d’empêcher l’eau d’entrer en contact avec les pièces sous tension du
ventilateur.
Section 70
70-106 L’amenée de conduit qui doit être fournie pour l’entrée de branchement principale du circuit de
télécommunications dans une maison mobile est généralement située dans le salon, le corridor
d’entrée ou la cuisine. Une amenée supplémentaire devrait être fournie chaque fois qu’une
prise additionnelle est installée, par exemple dans la chambre à coucher principale.
Si l’amenée de branchement doit servir à la fois pour le téléphone et la télédistribution, le
conduit devrait avoir un diamètre intérieur nominal minimal de 21 (3/4).
70-122 1. En appliquant l’article 26-702 3. au présent article, il n’est pas nécessaire d’inclure aux
mesures linéaires l’espace occupé par des baies standard de portes, par des placards ou des
armoires conçus de façon à rendre l’espace mural inutilisable pour l’appareillage électrique.
70-130 Si des essais de résistance de l’isolant ou de rigidité diélectrique c.a. sont effectués, des
précautions devraient être prises pour assurer que des dispositifs sensibles à la tension tels des
disjoncteurs différentiels ne soient pas exposés à des tensions susceptibles d’endommager le
dispositif.
Section 72
72-110 La configuration de la prise de courant de la figure TT de la norme NEMA WD 6, de 30 A,
125 V, 2 pôles, 3 fils, mentionnée au sous-paragraphe 1. b) est la suivante :
Section 78
78-108 Pour réduire au minimum la détérioration causée par les conditions du milieu marin, les
matériaux suivants sont, en général, acceptables :
a) l’aluminium exempt de cuivre garni d’une quincaillerie en aluminium ou en acier
inoxydable ;
b) la fibre de verre garnie d’une quincaillerie en acier inoxydable ;
c) du conduit fileté en acier rigide recouvert de résine époxy ;
d) du conduit fileté en acier rigide recouvert de PVC ;
e) du contre-plaqué de 19 mm, traité au pentachlorophénol ou recouvert de deux couches de
peinture de catégorie marine et garni d’une quincaillerie galvanisée ou en acier
inoxydable ;
f) des boîtes et des coffrets de PVC rigide garnis d’une quincaillerie d’acier inoxydable ; ou
g) de l’acier de construction galvanisé par immersion à chaud.
Section 80
∆ 80-000 Les normes internationales de la NACE et la publication OCC-1-96 de l’ACG sont des
références recommandées pour la conception, la spécification des matériaux, l’installation et
l’exploitation des systèmes de protection cathodique.
∆ 80-000 Cette section vise les objectifs suivants :
a) Confirmer que les systèmes de protection cathodique doivent être installés selon des
méthodes de câblage qui peuvent ne pas concorder avec celles d’autres sections de ce code.
b) Mettre l’accent sur la sécurité électrique des systèmes de protection cathodique, et non sur
leur efficacité.
80-006 On doit choisir des brides qui maintiennent une connexion électrique fiable et qui se comportent
comme des anodes par rapport au matériau protégé si un électrolyte est utilisé, de façon que les
B
brides elles-mêmes n’entraînent pas la corrosion du matériau si la connexion est mouillée.
Voir la norme CSA Z662 pour la soudure de canalisations de gaz ou de pétrole.
Section 84
84-002 Le distributeur d’électricité exige qu’il y ait consultation avant d’élaborer une interconnexion.
L’agencement de l’interconnexion ne devrait pas avoir de conséquences sur la sécurité de
l’exploitation du réseau du distributeur d’électricité.
La sortie d’une génératrice d’énergie électrique privée, raccordée en parallèle à un réseau du
distributeur d’électricité, ne devrait pas avoir un effet nuisible sur la tension, la fréquence ou la
forme d’onde du réseau sur lequel elle est branchée.
Section 86
86-102 Les installations de recharge des véhicules électriques ne doivent pas être jugées comme des
emplacements dangereux à moins que l’emplacement soit reconnu dangereux en vertu de la
section 18 ou 20 ou si la ventilation requise n’est pas assurée.
86-400 Cet article vise à assurer la ventilation requise avec l’appareillage de recharge des véhicules
électriques à moins que l’appareillage ne porte un marquage qui indique que la ventilation n’est
pas requise ou que les instructions du fabricant spécifient que la ventilation n’est pas requise.
Au moment de la conception du matériel de ventilation des installations de recharge à
l’intérieur où des batteries d’accumulateurs mises à l’atmosphère sont utilisées, les appareils
d’apport et d’évacuation mécaniques doivent être installés de façon à tirer et évacuer l’air
directement de ou vers l’extérieur.
Voir la note à l’article 26-546 pour des considérations similaires.
Tableaux
Tableau 12 Afin de bien choisir la grosseur et le type appropriés, on devrait consulter ce tableau
conjointement avec les normes applicables aux produits.
Tableau Si les câbles sont utilisés avec une ou plusieurs couches enroulées sur une bobine, les courants
12A admissibles devraient être corrigés comme suit :
Nombre de couches Facteur de correction
1 0,85
2 0,65
3 0,45
4 0,35
Tableau 32 Les régions légèrement enneigées sont considérées comme les régions où la moyenne annuelle
d’épaisseur de neige enregistrée est d’au plus 500 mm. On peut obtenir cette information :
a) en faisant la demande au Service de l’environnement atmosphérique, ministère de
l’Environnement ;
b) en consultant l’Atlas du Canada et les Relevés techniques publiés par le ministère de
l’Énergie, des Mines et des Ressources.
Tableaux Les dégagements et distances indiqués dans ces tableaux sont différents de ceux indiqués dans
33 et 34 la norme CAN/CSA C22.3 no 1. Ces différences sont intentionnelles et sont expliquées à
l’article 4.2.1 de la norme :
4.2.1 Dégagements : construction et conditions d’exploitation
Les dégagements prescrits pour les fils et les conducteurs sont des valeurs minimales fixées en
fonction des conditions extrêmes d’exploitation et de charge précisées dans cette norme ; ainsi,
les dégagements prescrits constituent des valeurs limites de calcul plutôt que des exigences qui
s’appliquent durant la construction ou l’exploitation normale. Au moment de la construction et
selon les conditions qui règnent durant cette période, les limites de dégagement doivent dépasser
suffisamment les valeurs minimales prescrites de façon que les valeurs réelles qui en résulteront,
dans les conditions extrêmes d’exploitation et de charge prévues dans cette norme ne soient pas
inférieures à ces valeurs minimales. Par conséquent, dans des conditions normales, les
dégagements seront supérieurs aux valeurs minimales prescrites lorsque les conditions
d’exploitation et de charge sont inférieures aux conditions extrêmes prescrites.
Note : Les dégagements spécifiés dans le Code canadien de l’électricité, Première partie
s’appliquent au moment de l’installation plutôt que dans les conditions maximales spécifiées et
sont donc supérieurs à ceux prescrits dans le Code canadien de l’électricité, Troisième partie,
pour les raisons invoquées dans cet article.
Tableau 37 Voir la note concernant l’article 28-104.
Tableau 51 Voir la note concernant l’article 36-300.
Schémas
Schémas Voir la note concernant l’article 26-700.
1 et 2
Schéma 3 Voir la note concernant l’article 14-102.
Annexe C
Comité directeur de normalisation sur le Code canadien de l’électricité,
Première partie — Organisation et règles de procédure
C1. Généralités
C1.1
Le Comité directeur de normalisation sur le Code canadien de l’électricité, Première partie (dénommé ci-après
Comité sur la première partie) relève de la Régie des normes CSA et est assujetti aux Lignes directrices CSA
concernant la normalisation — Code de bonne pratique pour la normalisation et aux Directives et lignes directrices
de la CSA concernant la normalisation.
C1.2
Le Comité sur la première partie est responsable de l’élaboration du Code canadien de l’électricité, Première partie
(dénommé ci-après CCE, Première partie) laquelle est constituée des normes de sécurité visant l’installation et
l’entretien de l’appareillage électrique.
C2.2 Composition
C2.2.1
Le Comité sur la première partie doit se composer :
a) d’un nombre de membres suffisant pour assurer un schéma de représentation, conformément à
l’article C2.3 ;
b) d’un président et d’un vice-président, choisis parmi les membres et nommés selon le bon plaisir de la Régie
des normes pour trois ans, et qui sont rééligibles ;
c) d’un exécutif ;
d) de sous-comités ;
e) d’un coordonnateur (membre non votant) nommé par la CSA.
C2.2.2
Les présidents des sous-comités qui ne sont pas membres votants du Comité sur la première partie sont d’office
membres non votants du Comité sur la première partie.
C2.3 Membres
∆ C2.3.1 Composition
Le Comité sur la première partie doit se composer d’au plus 41 membres votants, représentant les intérêts et les
organismes suivants :
Norme
minimal maximal
Pouvoirs de réglementation 11 16
Propriétaires/Opérateurs/Producteurs 9 14
Intérêts à titres divers 9 14
On doit sélectionner les pouvoirs de réglementation parmi les diverses autorités provinciales, territoriales et
municipales en inspection (électricité).
On doit sélectionner les représentants des propriétaires, des opérateurs et des producteurs parmi les groupes
d’envergure nationale représentant les points de vue :
— des fabricants de matériel électrique ;
— des concepteurs et monteurs d’installations électriques ;
— des utilisateurs d’installations électriques.
∆ Les représentants des intérêts à titres divers doivent être sélectionnés parmi les groupes d’envergure nationale
représentant les points de vue :
— des services d’incendie ;
— des distributeurs d’électricité ;
— des comités responsables des codes et normes pertinents en électricité ;
— des assureurs incendie ;
— des syndicats ;
— des éditeurs de codes relatifs au bâtiment ;
— des maisons d’enseignement.
Comembres, agents de liaison et membres d’office (membres non votants), selon les besoins.
C2.3.2
Les membres doivent être désignés par les groupes intéressés à titres divers ou par les organismes qu’ils représentent
et leur nomination doit être approuvée par le Comité sur la première partie.
C2.3.3
Les membres doivent prendre une part active aux travaux du Comité sur la première partie, assister aux réunions,
accepter de présider des sous-comités et participer aux travaux des sous-comités.
C 2.3.4
Le Comité sur la première partie peut demander la radiation d’un membre qui :
a) ne participe pas au scrutin par correspondance ;
b) ne répond pas rapidement et de façon appropriée à la correspondance du comité ;
c) ne participe pas activement et de façon appropriée aux travaux et responsabilités du comité.
C2.3.5
La recommandation visant la radiation d’un membre doit être présentée par le comité exécutif après consultation des
parties responsables des mises en candidature et du coordonnateur.
C2.4 Réunions
C2.4.1
Le Comité sur la première partie doit se réunir au moins une fois l’an.
C2.4.2
Les convocations et les ordres du jour doivent être envoyés au moins quatre semaines avant la réunion.
C2.4.3
Les deux-tiers du nombre total des membres votants constituent le quorum. Les suppléants et les membres qui
détiennent des procurations doivent être comptés, si les membres votants qu’ils remplacent sont absents.
C2.4.4
Les votes par procuration sont admis en ce qui concerne le Comité sur la première partie, à condition que la
notification écrite de la procuration ait été remise au président avant la réunion.
C2.4.5
Un membre peut, sous réserve de l’approbation du président, être représenté à une réunion par un suppléant qui,
en l’absence du membre, peut voter pour lui.
C2.4.6
Dans les cas où il n’y a pas quorum, ou si les membres présents le désirent au cours d’une réunion où il y a quorum,
le vote peut être recueilli plus tard, dans un scrutin par correspondance. Pour être valable, un bulletin de vote doit
être retourné dans les 30 jours.
C4. Exécutif
C4.1 Mandat
L’exécutif a pour mandat :
a) d’agir comme conseiller du Comité sur la première partie en ce qui a trait aux questions d’ordre
administratif ;
b) d’assister le président en ce qui a trait à la surveillance de l’avancement des travaux des sous-comités et
d’apporter une aide technique en cas de retard ;
c) d’aider le président en ce qui a trait à la nomination ou au remplacement des présidents de sous-comités ;
d) de recommander au Comité sur la première partie tout projet de modification aux procédures, aux activités
ou à la philosophie du Comité sur la première partie, qu’il juge nécessaire ;
e) de collaborer avec le personnel de la CSA à la mise en application de toute modification aux procédures ou
aux activités qui a été approuvée par le Comité sur la première partie ;
f) de présenter des recommandations au Comité sur la première partie concernant :
(i) les demandes d’adhésion au Comité sur la première partie ;
(ii) le remplacement des membres du Comité sur la première partie ;
g) de revoir périodiquement la composition du Comité sur la première partie et de faire des recommandations.
C4.2 Membres
Les membres de l’exécutif doivent être membres du Comité sur la première partie. L’exécutif doit se composer :
a) du président et du vice-président du Comité sur la première partie (qui doivent être respectivement
président et vice-président de l’exécutif) ;
b) de deux représentants de chacune des catégories suivantes : pouvoirs de réglementation,
propriétaires/opérateurs/producteurs et groupes intéressés à titres divers, élus par le Comité sur la première
partie ;
c) d’un coordonnateur (membre non votant) fourni par la CSA.
C5.2 Composition
Les sous-comités doivent avoir un président, nommé par le Comité sur la première partie. Le président d’un sous-
comité doit être membre du Comité sur la première partie ; il peut être un membre votant ou non votant (voir
l’article C2.2.2).
C5.3 Membres
C5.3.1
Le président d’un sous-comité a la responsabilité de nommer les membres du sous-comité. Les demandes
d’adhésion aux sous-comités doivent être adressées au coordonnateur du Comité sur la première partie, qui traitera
ces demandes avec les présidents des sous-comités.
C5.3.2
Le président du Comité sur la première partie ou le président du sous-comité peut nommer un membre du sous-
comité au poste de vice-président. En l’absence du président, le vice-président agit comme président.
C5.3.3
Il est recommandé de choisir les membres des sous-comités de section dans les catégories suivantes, en fonction des
principaux domaines d’intérêt du sous-comité :
a) autorités d’inspection ;
b) fabricants d’appareillage électrique ;
c) employeurs ;
d) employés ;
e) consultants ;
f) services publics ;
g) laboratoires d’essai, laboratoires des assureurs ou commissaires des incendies ;
h) industries des secteurs primaire et secondaire ;
i) comités rédacteurs correspondant du National Electrical Code ;
j) utilisateurs.
C5.3.4
C
Il est en outre recommandé que :
a) les sous-comités des sections à caractère général (sections 0 à 16 et 26) soient composés d’au plus
12 membres ;
b) les sous-comités des autres sections (sections 18 à 24 et 28 à 86) soient composés d’au plus huit membres ;
c) le président du sous-comité puisse augmenter le nombre de membres si une représentation plus importante
est nécessaire ;
d) au moins un membre d’un sous-comité, à part le président, soit du Comité sur la première partie ;
e) 75 % des membres d’un sous-comité ne siègent pas au Comité sur la première partie et, que pas plus du
tiers des membres ne proviennent d’une même catégorie ;
f) autant que possible, le sous-comité assure une représentation équilibrée des diverses régions géographiques
du Canada ;
g) les demandes de représentation pour des catégories telles que fabricants, entrepreneurs en électricité,
consultants et services publics soient adressées aux organismes qui les représentent, le cas échéant.
C5.3.5
Si des données ou des renseignements sur des points spécifiques sont requis, les sous-comités devraient faire appel à
des personnes ou à des organismes autres que ceux qui siègent au sous-comité ou au Comité sur la première partie.
Des experts sur des questions spécifiques peuvent être invités à assister aux réunions du sous-comité ou à lui
soumettre des données ou des renseignements spéciaux.
C5.3.6
Les présidents des sous-comités peuvent mettre sur pied des groupes de travail qui auront pour mandat d’étudier des
questions spécifiques et de faire rapport. On peut solliciter la participation de personnes dont le domaine de
compétence n’est pas représenté au sous-comité.
C5.3.7
On doit fournir aux membres d’un sous-comité les noms et adresses des autres membres du sous-comité.
C5.3.8
Le président du sous-comité devrait évaluer périodiquement la performance de chacun des membres de son sous-
comité et décider des changements à apporter. Il doit tenir compte de la qualité des réponses à la correspondance, de
l’empressement à répondre aux demandes de commentaires et de l’assiduité des membres.
C5.3.9
Les membres qui ne siègent pas au Comité sur la première partie devraient être avisés par le coordonnateur des
mesures adoptées par le Comité sur la première partie.
C5.3.10
Les membres du sous-comité devraient réviser, sur une base permanente, la section du code dont ils ont la
responsabilité et proposer des modifications s’ils jugent la chose nécessaire.
C5.4 Méthodes de travail des sous-comités
C5.4.1
S’il reçoit une proposition du coordonnateur du Comité sur la première partie, le président du sous-comité doit
l’étudier et la soumettre aux membres du sous-comité.
C5.4.2
Les réunions sont convoquées au besoin.
C5.4.3
Les décisions prises au cours des réunions ou par correspondance doivent refléter un consensus.
Note : Conformément à la définition du Conseil canadien des normes, publiée dans la directive CAN-P-2E de janvier 1992, il y a
consensus s’il existe un accord appréciable entre les parties intéressées s’occupant de la préparation d’une norme. Le consensus
signifie beaucoup plus qu’une simple majorité, mais pas nécessairement l’unanimité.
C5.4.4
Le président du sous-comité doit transmettre la recommandation du sous-comité relative à la proposition au
coordonnateur du Comité sur la première partie.
∆ C5.4.5
Une recommandation d’un sous-comité doit être soumise au coordonnateur du Comité sur la première partie dans les
42 mois qui suivent la date du dépôt de la proposition originale conformément à l’article C5.4.1.
C5.4.6
Les rapports du sous-comité devraient être présentés selon le format normalisé (voir l’appendice A) et devraient
inclure, outre la proposition, un résumé des délibérations du sous-comité et sa recommandation.
C5.4.7
Les délibérations du sous-comité devraient comprendre les commentaires des membres en désaccord avec la
recommandation du sous-comité.
C5.4.8
Si la modification proposée peut avoir un effet sur un produit, le sous-comité doit inclure dans son rapport au Comité
sur la première partie une recommandation demandant que le comité technique responsable des normes visées du
Code canadien de l’électricité, Deuxième partie, soit avisé.
∆ C5.4.9
Si le rapport du sous-comité recommande le retrait d’une exigence relative à la conception d’un produit, le rapport
du sous-comité doit préciser l’existence (ou l’absence) de l’exigence en question dans les normes relatives à
l’appareillage électrique pertinentes.
C5.4.10
Le coordonnateur doit remettre le rapport du sous-comité au Comité sur la première partie en vue d’un scrutin par
correspondance, conformément à l’article C8.1.2.
∆ C5.4.11
La personne qui a présenté une proposition qui a été remise au sous-comité selon l’article C5.4.1 peut retirer cette
proposition en tout temps tant que la recommandation du sous-comité n’a pas été envoyée pour approbation au
Comité sur la première partie.
∆ C5.4.12
Si la personne qui a présenté une proposition demande le retrait de sa proposition après que la recommandation du
sous-comité a été envoyée pour approbation au Comité sur la première partie, le retrait doit être approuvé par le
sous-comité.
Si le sous-comité n’a pas endossé la proposition rétirée par la personne qui l’a présentée, l’affaire est classée.
Notes :
1. Dans le cas des modifications touchant la section 24, le Comité technique sur les installations électriques dans les aires de
soins et le Comité directeur stratégique sur la technologie des soins médicaux doivent également se prononcer par voie de scrutin
par correspondance.
2. Dans le cas des modifications touchant la section 52, le Comité technique sur l’équipement de radiologie et de médecine
nucléaire et le Comité directeur stratégique sur la technologie des soins médicaux doivent également se prononcer par voie de
scrutin par correspondance.
C7.2.4
Si la décision du Comité sur les pouvoirs de réglementation est favorable, les modifications doivent être envoyées
par l’organisme de certification accrédité au coordonnateur du Comité sur la première partie pour être distribuées
aux sous-comités de section appropriés. Le coordonnateur doit demander aux présidents des sous-comités
appropriés d’accorder la priorité à ces modifications.
C7.2.5
En même temps que les modifications sont envoyées au Comité sur la première partie, un organisme de certification
accrédité peut émettre une lettre de certification provisoire fondée sur la conformité aux exigences d’une norme
permettant au requérant d’apposer la marque sur son produit ; cette lettre doit indiquer au requérant que les
exigences peuvent être modifiées ou refusées à une étape ultérieure au moment où elles seront revues par le comité
approprié. Une fois les modifications au code et les exigences relatives au produit officiellement approuvées, on
peut émettre la lettre de certification officielle.
C7.2.6
La recommandation du sous-comité de section doit être envoyée par le coordonnateur du Comité sur la première
partie pour un scrutin de 30 jours, sauf si une réunion de comité doit être tenue au cours de cette période. Dans ce
cas les modifications peuvent être acceptées par le président du Comité sur la première partie et mises aux voix au
cours de la réunion.
C7.2.7
Si, à l’étape du Comité sur la première partie, aucun membre du Comité sur les pouvoirs de réglementation n’a voté
négativement en tant que membre du Comité sur la première partie, aucun autre vote n’est nécessaire au Comité sur
les pouvoirs de réglementation. Si, par contre, un ou plusieurs votes négatifs ont été donnés par des membres du
Comité sur les pouvoirs de réglementation en tant que membres du Comité sur la première partie, le scrutin par
correspondance du Comité sur les pouvoirs de réglementation doit être obtenu conformément à l’article C8.2, sauf si
une réunion du Comité sur les pouvoirs de réglementation doit être tenue durant cette période. Dans ce cas, le vote
sur les modifications doit avoir lieu au cours de la réunion à condition qu’aucun changement important n’ait été
apporté au texte des modifications par le Comité sur la première partie.
C8.1.1.5
Outre les critères énoncés à l’article C8.1.1.4, les membres peuvent se prononcer sur l’exactitude technique d’une
modification. Tout point soulevé par les membres doit être soumis au sous-comité de section approprié.
C8.1.2 Approbation par correspondance
C8.1.2.1
Le rapport et la recommandation du sous-comité doivent être soumis au Comité sur la première partie pour
approbation par scrutin par correspondance, sauf autorisation contraire du président. Un bulletin de vote, pour être
valable, doit être retourné dans les 30 jours, sauf autorisation contraire du président.
C8.1.2.2
S’il n’y a pas de votes négatifs, la recommandation doit être considérée comme approuvée si on obtient un vote
affirmatif d’au moins 50 % de l’ensemble des membres votants.
C8.1.2.3
S’il est impossible d’obtenir l’accord des dissidents au cours d’un vote négatif en prenant les mesures décrites à
l’article C8.3, le sujet doit être inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité sur la première partie.
C8.1.2.4
Si la recommandation n’est pas approuvée, le sujet doit être inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du
comité qui décidera si elle doit être retournée au sous-comité ou abandonnée.
C8.1.3 Approbation au cours d’une réunion
∆ C8.1.3.1
Les réunions doivent se dérouler en conformité avec le document CSA SDP-2.1-99, Directives et lignes directrices
de la CSA concernant la normalisation, article 10.6.9, Règles de procédure concernant le déroulement des réunions.
∆ C8.1.3.2
Les recommandations du sous-comité relatives à une motion, une modification ou une interprétation sont considérées
comme approuvées si on obtient un vote affirmatif d’au moins 50 % de l’ensemble des membres votants et si au
moins les deux tiers des votes sont affirmatifs. Toutes les autres motions doivent être soumise au vote conformément C
à l’article C9.
∆ C8.1.3.3
Si un point est mis à l’ordre du jour, le président devrait permettre que ce point fasse l’objet d’une discussion
générale avant de demander qu’une motion soit présentée.
∆ C8.1.3.4
Si le sous-comité recommande de rejeter la proposition du requérant et que le Comité sur la première partie rejette la
recommandation du sous-comité, le Comité sur la première partie peut :
a) demander au sous-comité de poursuivre ses discussions sur le point en question ;
b) accepter une motion d’accepter la proposition originale.
∆ C8.1.3.5
Si le sous-comité recommande d’accepter la proposition telle que soumise ou de l’accepter après modification et si le
Comité sur la première partie rejette la recommandation du sous-comité, le Comité doit :
a) accepter une motion visant à clore le débat ; ou
b) demander au sous-comité de poursuivre ses discussions sur le point en question.
∆ C8.1.3.6
On ne peut pas accepter une modification à une motion si cette modification a pour effet de rejeter la motion
principale.
∆ C8.1.3.7
Si le Comité sur la première partie accepte une motion d’abandonner un point, le coordonnateur du Comité sur la
première partie doit aviser le requérant que sa proposition a été rejetée et l’informer des raisons du rejet à moins que
le requérant ne soit également membre du Comité sur la première partie. La proposition peut être soumise à
nouveau après six mois.
Dans un tel cas, le rapport du sous-comité doit être présenté à la prochaine réunion du Comité sur la
première partie (voir l’article C8.2.3.2) ; ou
(ii) le vote n’a pas été réglé conformément aux paragraphes a), b) et c) ci-dessus.
C12.9
Si le texte renvoie à d’autres codes ou normes, l’édition en cause doit être spécifiée. Il est insuffisant de renvoyer à
l’édition la plus récente. Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux normes du Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie.
C12.10
L’expression *courant admissible+ telle qu’elle est définie à la section 0, s’applique uniquement à l’intensité
maximale de courant des conducteurs, exprimée en ampères, et ne doit pas être utilisée s’il s’agit d’interrupteurs, de
panneaux, de moteurs, etc.
C12.11
Les limites maximales et minimales doivent être exprimées de l’une des façons suivantes, selon le cas :
a) ...ne doit pas être supérieur à _____ volts à la terre ;
b) ...assurer un dégagement minimal de _____ entre les conducteurs ;
c) ...être supporté à des intervalles ne dépassant pas _____.
C12.12
On doit utiliser le terme *tension+ au lieu du terme *potentiel+.
C12.13
Le terme *approuvé+ tel qu’il est défini à la section 0 et décrit à l’article 2-024 s’applique à tout appareil électrique.
On considère que l’utilisation du terme ailleurs qu’aux sections 0 et 2-024 est redondante, sauf si l’appareil en
question doit porter un marquage spécial.
C12.14
Le terme *acceptable+ devrait être réservé aux appareils que l’on n’est pas tenu de faire approuver.
C12.15
L’utilisation du terme *acceptable+ selon le sens du dictionnaire est permise et les caractéristiques sur lesquelles est
basée l’acceptation devraient être indiquées, p.ex., acceptable en ce qui a trait au dégagement, à la robustesse, à la
séparation de ..., à la couleur, à la lisibilité, à l’emplacement, etc. C
C12.16
Dans les sections techniques du code, l’énoncé *acceptable pour X+ ne doit pas être utilisé (là où *X+ peut désigner
l’inspecteur en électricité, l’inspecteur en bâtiment ou le distributeur d’électricité).
C12.17
Si on désire indiquer que le distributeur d’électricité doit accepter, la phrase *conformément aux exigences du
distributeur d’électricité+ doit être utilisée.
C12.18
Les termes consacrés par l’usage doivent être utilisés de préférence à des synonymes moins connus.
C12.19
On doit utiliser des termes plus précis que *adéquat, adjacent, raisonnable, près de, grand, petit, haut, bas+, etc.
C12.20
Les expressions suivantes sont à proscrire :
a) résistant au feu ;
b) à l’épreuve du feu ;
c) difficilement inflammable ;
d) qui ne brûle pas dans l’air.
C12.21
Les valeurs doivent être exprimées en chiffres. Toutefois, les nombres doivent être inscrits en toutes lettres au début
d’une phrase, si deux nombres qui se suivent pourraient donner lieu à de la confusion, ou pour exprimer une
quantité.
C12.22
Chaque article, paragraphe, sous-paragraphe, alinéa ou sous-alinéa devrait se résumer en une seule phrase.
C12.23
Les formules normalisées suggérées aux sous-comités pour la rédaction de leurs rapports sont énumérées ci-après :
a) accepté:
(i) l’acceptation est inconditionnelle ;
(ii) l’acceptation est conditionnelle à l’approbation du sous-comité ou du comité de la section ______ ou
de la norme ______ ;
b) reporté :
(i) jusqu’à la présentation de données supplémentaires ;
(ii) pour étude ;
(iii) jusqu’à la réception du rapport d’étude ;
(iv) jusqu’à la réception du rapport d’un groupe de travail ;
c) refusé :
(i) les commentaires à l’appui ne justifient pas la modification ou l’ajout proposé ;
(ii) consulter le sous-comité ou le Comité de la première partie pour connaître les décisions prises
concernant la question no __________ ;
(iii) le sous-comité est d’accord avec l’intention de la proposition. Toutefois, se reporter aux décisions
sur la question no __________ ;
(iv) cette proposition n’apporte aucun éclaircissement ;
(v) le libellé actuel est conforme à l’esprit de la règle ;
(vi) les renseignements à l’appui ne sont pas pertinents ;
(vii) les commentaires à l’appui ne sont pas convaincants ;
(viii) les renseignements à l’appui ne sont pas suffisants ;
(ix) le sous-comité est en désaccord avec les renseignements à l’appui ;
(x) la proposition fait l’objet d’une étude suffisante à ... ;
(xi) l’élargissement proposé ne convient pas à ce stade-ci ;
(xii) la proposition n’améliore pas la sécurité ;
(xiii) le but de la proposition n’est pas spécifique ou définitif ;
(xiv) la proposition vise principalement la conception et n’ajoute rien à la sécurité du produit en cause ou
de la méthode ;
(xv) la proposition traite d’une méthode ou pratique qui n’est pas interdite par ce code et n’est,
en conséquence, pas pertinente ;
(xvi) la proposition est en dehors du domaine d’application de ce code ;
(xvii) le retrait de cette exigence, tel qu’il a été suggéré par la proposition, est inopportun pour les raisons
suivantes ...
C12.24
Les articles qui traitent des limites en ce qui a trait à l’inflammabilité des réseaux de câblage dans un bâtiment
doivent se retrouver dans le Code national du bâtiment du Canada et avoir été entérinés par le Comité sur la
première partie. De même, les articles énonçant ces limites doivent se trouver dans le CCE, Première partie et avoir
été entérinés par les comités sur le Code national du bâtiment du Canada.
∆ C12.25
Chaque fois qu’il est fait référence au Code national du bâtiment du Canada dans le CCE, Première partie, une note
explicative doit figurer à l’annexe B et le numéro d’article ou de phrase du Code national du bâtiment du Canada
doit figurer à l’annexe G.
C12.26
Toute référence au code du bâtiment doit reprendre le titre complet de l’ouvrage, p.ex. conformément au Code
national du bâtiment du Canada.
C12.27
À l’exception du dernier sous-paragraphe, alinéa ou sous-alinéa, chaque sous-paragraphe, alinéa ou sous-alinéa
faisant partie d’une énumération doit se terminer par un point virgule.
C12.28
Si des messages ou des avertissements doivent être ajoutés, le contenu de ces messages ou avertissements doit être
donné dans le code en termes généraux.
Appendice A
Format type des rapports du sous-comité
Affiliation :
Demande ou proposition :
Renseignements à l’appui :
Recommandation du sous-comité :
Appendice B
Demande de modification au
Code canadien de l’électricité, Première partie
Note : Pour faire une demande de modification au code, utiliser le formulaire reproduit en appendice B. Voir les articles
C6 et C7.
EXPÉDITEUR :
AFFILIATION :
DATE :
Justification de la demande :
Renseignements à l’appui :
Annexe D
Tableaux : renseignements généraux
Note : Les tableaux de cette annexe ne sont donnés qu’à titre de référence.
Tableau D1
Désignation des types, tensions nominales et construction des fils et câbles
autres que les cordons souples
Note : Ces données font l’objet d’une révision fréquente et, en cas de doute, on devrait consulter la dernière édition de la norme
appropriée du Code canadien de l’électricité, Deuxième partie, ou des exigences de laboratoire appropriées.
Échelle de
Tension Nombre de Enveloppe sur
Désignation Désignation grosseurs Enveloppe Notes à
nominale conducteurs Sorte d’isolant chaque
commerciale CSA AWG ou extérieure consulter
maximale du circuit conducteur isolé
kcmil
armure métallique
AC90
agrafée
polyéthylène armure métallique
600 1 ou plus 14 à 2000 agrafée et
réticulaire 1, 9, 11, 26
ACWU90 thermoplastique
éprouvée à la
flamme
polyéthylène aucune ou 9, 11, 15
câble armé réticulaire thermodurcie ou thermodurcie ou
1 6 à 2000 caoutchouc thermoplastique thermoplastique et
copolymère armure métallique 9, 15, 18
d’éthylène-propylène agrafée avec ou
TECK90 5000
polyéthylène sans enveloppe
extérieure 1, 9, 11
réticulaire
2 ou plus 14 à 2000 thermoplastique
caoutchouc ou thermodurcie
copolymère 1, 9, 18
d’éthylène-propylène
thermoplastique 1
NMD90 résistant à la chaleur gaine en nylon
90 ºC 29
câble sous
gaine non 300 2, 3 ou 4 14 à 2 polyéthylène
NMW 32
métallique réticulaire
aucune thermoplastique
thermoplastique
NMWU 1
résistant à l’humidité
1 aucune enveloppe 1, 9, 11, 38
polyéthylène
ou enveloppe 1, 9, 11,
2 ou plus réticulaire ou EPCV
600 et thermodurcie 12, 38
1000 14 à 2000
1 caoutchouc 1, 9, 18
enveloppe
copolymère enveloppe
2 ou plus thermodurcie 1, 9, 12, 18
d’éthylène-propylène thermodurcie sur
RL90
1 du plomb ou 6, 9, 11, 38
aucune enveloppe plomb
polyéthylène
ou enveloppe 6, 9, 11,
2 ou plus réticulaire ou EPCV
thermodurcie 12, 38
5000 8 à 2000
1 caoutchouc 6, 9, 18
enveloppe
copolymère
2 ou plus thermodurcie 6, 9, 12, 18
d’éthylène-propylène
1 aucune ou aucune 1, 11
fils et câbles polyéthylène
thermoplastique thermoplastique
à isolant 2 ou plus réticulaire 1, 9, 11, 12
ou thermodurcie ou thermodurcie
thermodurci
(à suivre) 600 et 1 caoutchouc 1, 9,18
thermoplastique thermoplastique
1000 copolymère
2 ou plus ou thermodurcie ou thermodurcie 1, 9, 12, 18
14 à 2000 d’éthylène-propylène
1 aucune ou 1, 38
thermoplastique
EPCV thermoplastique
2 ou plus ou thermodurcie 1, 9, 12, 38
RW75, R90, ou thermodurcie
RW90 1 aucune 6, 11
aucune ou
polyéthylène
thermoplastique thermoplastique
2 ou plus réticulaire 6, 9, 11, 12
ou thermodurcie ou thermodurcie
1 caoutchouc 6, 9, 18
5000 8 à 2000 thermoplastique thermoplastique
copolymère
2 ou plus ou thermodurcie ou thermodurcie 6, 9, 12, 18
d’éthylène-propylène
1 aucune ou 6, 38
thermoplastique
EPCV thermoplastique
2 ou plus ou thermodurcie 6, 9, 38
ou thermodurcie
(à suivre)
Tableau D1 (suite)
Échelle de
Tension Nombre de Enveloppe sur
Désignation Désignation grosseurs Enveloppe Notes à
nominale conducteurs Sorte d’isolant chaque
commerciale CSA AWG ou extérieure consulter
maximale du circuit conducteur isolé
kcmil
aucune ou
polyéthylène
thermoplastique 1, 9, 11
réticulaire
fils et câbles ou thermodurcie
à isolant RWU75 et caoutchouc
1000 1 14 à 2000 thermoplastique aucune
thermodurci RW90 copolymère 1, 9, 18
ou thermodurcie
(suite) d’éthylène-propylène
thermoplastique
EPCV 1, 9, 38
ou thermodurcie
1 aucune ou 1, 9
polyéthylène
thermoplastique
2 ou plus réticulaire 1, 9, 11, 12
600 et ou thermodurcie
1000 1 14 à 2000 caoutchouc 1, 9, 18
thermoplastique
copolymère
câble sous 2 ou plus ou thermodurcie aluminium ou 1, 9, 12, 18
RA75, d’éthylène-propylène
gaine aluminium et
RA90 1 aucune ou 6, 9
d’aluminium polyéthylène thermoplastique
thermoplastique
2 ou plus réticulaire 6, 9, 11, 12
ou thermodurcie
5000
1 8 à 2000 caoutchouc 6, 9, 18
thermoplastique
copolymère
2 ou plus ou thermodurcie 6, 9, 12, 18
d’éthylène-propylène
7 16 à 10
4 16 à 6
câble à oxyde de magnésium cuivre ou acier
MI 600 2 ou 3 16 à 4 —
isolant ou dioxyde de aucune inoxydable
1 16 à 250
minéral silicium
2, 3, 4 ou 7 18 à 10
LWMI 300 2 ou 3 16 à 10 cuivre 23
TW thermoplastique
TWU
14 à 2000
éprouvé à la flamme
et résistant à
aucune ou nylon aucune
1, 13 D
l’humidité
câble à TWN75 thermoplastique nylon
isolant 14 à 1000 éprouvé à la flamme
TW75 600 1 et résistant à 1
thermoplasti-
que l’humidité et à la aucune
TWU75 14 à 4/0 chaleur
thermoplastique
éprouvé à la flamme
T90 14 à 5000 aucune
et résistant à nylon 1
NYLON
l’humidité
Tableau D1 (suite)
Nombre de Échelle de
Tension Enveloppe sur
Désignation Désignation conducteur grosseurs Enveloppe Notes à
nominale Sorte d’isolant chaque conducteur
commerciale CSA s AWG ou extérieure consulter
maximale isolé
du circuit kcmil
fil de tableau de coton ou rayonne,
thermoplastique
contrôle TBS 600 1 14 à 4/0 éprouvé à la flamme aucune 9, 22
câble coton, éprouvé à la
d’enseigne GTO
flamme et résistant à aucune
lumineuse et caoutchouc ou
l’humidité ou
d’allumage de polyéthylène
15 000 1 14 à 10 polychloroprène ou 4
brûleurs à GTOL
mazout thermoplastique plomb
16 cuivre
guipage résistant à
plaqué
câble caoutchouc au l’humidité et
ICS 10 000 1 nickel ou 20
d’allumage silicone caoutchouc au aucune 8
acier
silicone
inoxydable
câble de thermoplastique
commande très 2 ou plus 22 à 16 thermoplastique éprouvé à la
LVT 10, 33
basse tension flamme
câble de 30
câble de
commande thermoplastique
commande à 2 ou 3 18
à faible éprouvé à la flamme
faible puissance 14
puissance
câble de aucune
commande très 30 thermoplastique —
ELC 1 ou plus 26 à 16 aucune
basse tension
PVC réticulaire
300 26 à 10 éprouvé à la flamme 8, 20
ou polyéthylène
1
600 24 à 4/0 chloré réticulaire
éprouvé à la flamme 5, 8, 20
fil REW blindage et
d’appareillage à 300 enveloppe
26 à 10
isolant 2 ou plus PVC réticulaire isolante, PVC
aucune ou blindage
thermodurci éprouvé à la flamme réticulaire, 8, 20, 21
600 éprouvée à la
24 à 4/0
flamme
polyéthylène
SIS 14 à 4/0 aucune 8
réticulaire
TEWN 18 et 16 nylon extrudé
aucune 5, 8
26 à 4/0 aucune
1 enveloppe
isolante
24 à 10 blindage en fil thermoplastique
8
600 éprouvée à la
flamme
TEW aucune ou
fil
thermoplastique blindage et
d’appareillage à
éprouvé à la flamme enveloppe
isolant
2 ou plus 26 à 4/0 aucune ou blindage isolante
thermoplastique
thermoplastique 8,21
éprouvée à la
flamme
TXF 125 20 8
aucune
TXFW 300 18 et 16 8
1
tresse de verre aucune
GTF 600 18 à 10 5, 8
laquée
(à suivre)
Tableau D1 (suite)
Échelle de
Tension Nombre de Enveloppe sur
Désignation Désignation grosseurs Enveloppe Notes à
nominale conducteurs Sorte d’isolant chaque
commerciale CSA AWG ou extérieure consulter
maximale du circuit conducteur isolé
kcmil
SEW-1 1
SEWF-1
fil 300 2 ou plus 22 à 16 tresse de verre
d’appareillage SEW-1 caoutchouc au
traitée
à isolant de 1 silicone aucune 8
caoutchouc au SEW-2
600 2 ou plus 22 à 4/0
silicone
1 caoutchouc au tresse de verre
SEWF-2 600 22 à 6
2 ou plus silicone traitée
1 aucune ou
RR-64 600 28 à 14 blindage avec ou
2 ou plus
aucune sans enveloppe
1 20, 27, 34
RR-32 1400 28 à 10 isolante
2 ou plus PVC réticulaire thermoplastique
écran et
RR-64 600 28 à 10
aucune ou enveloppe
2à7 blindage isolante PVC 21, 27, 34
RR-32 1400 24 à 10
agrafée
RR-64 600 28 à 14 polyéthylène
RR-32 1400 1 24 à 10 chloré réticulaire aucune aucune 20, 27, 34
TRSR-64 600 PVC semi-rigide aucune ou nylon aucune ou
TR-64 600 2 ou plus 28 à 14 extrudé blindage avec ou 27, 34
sans enveloppe
1 isolante
thermoplastique aucune ou thermoplastique,
TR-32 1400 2 ou plus blindage et
24 à 10 blindage 21, 27, 34
enveloppe
2à7
isolante
conducteurs polyéthylène thermoplastique
isolés pour
l’alimentation clé à deux
éprouvé à la
flamme
aucune ou 30 D
aucune enveloppe
de dispositifs conducteurs — 2 24 à 20
chlorure de thermoplastique
électroniques 31
polyvinyle
coton ou tresse de
TTR 600 1 26 à 14 thermoplastique rayonne traitée ou
aucune 8, 27, 34
nylon
6000 polyéthylène
TV-6
(c.c.) éprouvé à la
10 000 flamme,
TV-10
(c.c.) polyéthylène, aucune ou
15 000 réticulaire faible polyvinyle
TV-15 densité, chloré,
(c.c.)
polyéthylène, polyéthylène
20 000 24
TV-20 réticulaire haute réticulaire faible aucune ou 8, 35
(c.c.) minimum
densité, densité, blindage avec
30 000 1 polyvinyle chloré polyéthylène enveloppe
TV-30
(c.c.) réticulaire, réticulaire haute isolante PVC
40 000 caoutchouc au densité pour 2 kV c.c.
TV-40
(c.c.) silicone,
50 000 propylène
TV-50 d’éthylène fluoré
(c.c.)
caoutchouc ou
câble pour câble pour
(voir la polychloroprène
soudage à soudage à 8 à 300 aucune 6
note 7) éprouvé à la
l’arc l’arc
flamme
(à suivre)
Tableau D1 (suite)
Tension Nombre de Échelle de Enveloppe sur
Désignation Désignation Enveloppe Notes à
nominale conducteurs grosseurs AWG Sorte d’isolant chaque
commerciale CSA extérieure consulter
maximale du circuit ou kcmil conducteur isolé
polyéthylène
CL1251 600 aucune 5, 8, 28
réticulaire
CL902 300
aucune ou tresse
CL903 600 polychloroprène
de coton verni
CL1052 300
CL1053 600
22 à 500 chlorosulfure de
CL1151 300 aucune
polyéthylène
CL1152 600
aucune ou nylon
CL904 thermoplastique
extrudé
CL1501, 600 caoutchouc au tresse de verre
CL2001 silicone traitée
5, 8
fibre acrylique
CL1051 22 à 16 thermoplastique traitée éprouvée à
la flamme
copolymère
300
CL1054 22 à 14 d’éthylène
réticulaire
caoutchouc
copolymère
CL905 22 à 4/0
600 d’éthylène-
propylène
CL1253 22 à 500 copolymère de
styrène-éthylène-
CL1056 300 22 à 14 5
conducteurs butylène
d’alimen- caoutchouc
1 aucune
tation de copolymère
bobine CL1254 22 à 4/0
d’éthylène-
propylène
600
caoutchouc
CL1055 22 à 4/0
copolymère
d’éthylène-
CL1255 22 à 12
propylène
CL910 300 22 à 500 NBR/PVC aucune
polyéthylène
CL1252 22 à 10
réticulaire
couche interne en
300
caoutchouc 5, 8
CL906
copolymère
d’éthylène
propylène, couche
externe en
CL907
chlorosulfure de
22 à 500
polyéthylène
ruban interne en
600 polyamide et paroi
externe en
CL1502
copolymère
d’éthylène
réticulaire
CL908 polyéthylène chloré
22 à 8 5, 8
CL909 300 (CPE)
(à suivre)
Tableau D1 (suite)
Échelle de
Tension Nombre de Enveloppe sur
Désignation Désignation grosseurs Enveloppe Notes à
nominale conducteurs Sorte d’isolant chaque
commerciale CSA AWG ou extérieure consulter
maximale du circuit conducteur isolé
kcmil
fil
d’alimentation
pour douille
de lampe TLW 1 14 8
suspendue à
l’épreuve des aucune
thermoplastique
intempéries 600 éprouvé à la
construction flamme
en parallèle 18 aucune
câble de gaine 2à4
— —
d’ascenseur construction
torsadée aucune ou
18 à 14
enveloppe PVC
2 à 75
câble série
d’installa- polyéthylène
ASLC 5000 1 8, 6 ou 4 aucune 36
tions aéropor- réticulaire
tuaires
câblage
IWC 150 4 ou plus 22 ou 24 thermoplastique aucune thermoplastique —
intérieur
fil de raccor-
ZSW 150 2à6 22 ou 24 thermoplastique aucune thermoplastique —
dement
Câble plat de
22, 24, 26,
télécommu- CFC 150 40 à 50 thermoplastique aucune thermoplastique 37
28, 30
nications
câble de
télécommu-
CBC 150 20 ou plus 22, 24, 26 thermoplastique aucune thermoplastique —
nications de
bâtiments
câble de
télécommu-
D
PCC 150 2 ou plus 22, 24, 26 thermoplastique aucune thermoplastique —
nications sur
place
aucune, ou
FAS thermoplastique enveloppe
câble pour
thermoplastique
réseaux
ou thermodurcie,
avertisseurs thermoplastique ou
FAS 90 ou armure
d’incendie et thermodurcie
métallique
pour circuits 300 1 ou plus 26 à 12 aucune —
agrafée ou gaine
de
FAS 105 thermoplastique en aluminium
signalisation
avec ou sans
enveloppe
thermoplastique ou extérieure
FAS 200
thermodurcie thermoplastique
Notes :
1. 14 AWG pour conducteurs en cuivre ; 12 AWG pour conducteurs en aluminium.
2. 10 AWG minimum pour conducteurs en cuivre.
3. USE190 — conducteurs individuels sous enveloppe PVC, torsadés, sans enveloppe extérieure.
4. Pour le câble de type GTO, la tension nominale maximale doit être indiquée comme suit :
a) GTO-5 et GTOL-5 — pour utilisation à 5000V maximum ;
b) GTO-10 et GTOL-10 — pour utilisation à 10 000 V maximum ;
c) GTO-15 et GTOL-15 — pour utilisation à 15 000 V maximum.
5. Dans les installations où le courant est limité ou contrôlé, ou les deux, au moyen d=un ballast, d=une résistance, d=un transformateur, etc.,
les types suivants de fils peuvent être utilisés aux tensions indiquées ci-dessous :
a) types GTF, REW C 600 V ; TEW, TEWN, CL904, CL1251, CL1501, CL1502 et CL2001 C 1000 V ;
b) types CL752, CL901, CL903, CL905, CL907, CL908, CL911, CL1053 et CL1152 C 750 V ;
c) types CL751, CL902, CL906, CL909, CL910, CL1051, CL1052, CL1054, CL1151 et CL1252 C 600 V.
6. Minimum 8 AWG pour conducteurs en cuivre. Minimum 6 AWG pour conducteurs en aluminium.
Tableau D1 (suite)
7. Les câbles pour soudage à l=arc sont destinés exclusivement aux postes de soudage électriques dont la tension du secondaire en circuit
ouvert est d=au plus 100 V.
8. Les températures maximales admissibles des conducteurs figurent au tableau 19 pour tous les types de fils, sauf pour les types suivants :
a) types TXF, TXFW, TLW et câble pour soudage à l=arc C 60 °C ;
b) types VHR-64, VHR-32, CL751 et CL752 C 75 °C ;
c) types TV-6, TV-10, TV-15, TV-20, TV-30, TV-40 et TV-50
C avec polyéthylène éprouvé à la flamme C 80, 90 ou 105 °C
C avec polyéthylène réticulaire faible densité C 80, 90, 105 ou 125 °C
C avec polyéthylène réticulaire haute densité C 90 ou 105 °C
C avec polyéthylène chloré réticulaire C 80, 90 ou 105 °C
C avec caoutchouc au silicone C 150 ou 200 °C
C avec éthylène propylène fluoré C 150 °C
d) types RR-64, RR-32, TR-64, TR-32, TRB-64, TRB-32, TTR, CL901, CL902, CL903, CL904, CL905, CL906, CL907, CL908, CL909,
CL910 et CL911 C 90 °C sauf que le type TR-64 peut aussi avoir une température maximale admissible de 105 °C ;
e) types REW, TEW, TEWN, CL1051, CL1052, CL1053, CL1054, et câble de commande à faible puissance C 105 °C ;
f) types SIS C 90 °C ;
g) types CL1151 et CL1152 C 115 °C ;
h) types CL1251, GTF et CL1252 C 125 °C ;
i) types CL1501, ICS, SEWF-1 et SEWF-2 C 150 °C ; sauf pour ce qui est des conducteurs en nickel ou en cuivre nickelé des types
SEWF-1 et SEWF-2 C 200 °C ;
j) types CL2001, SEW-l et SEW-2 C 200 °C ;
k) types CL1501, CLl502, ICS, SEWF-1 et SEWF-2 C 150 °C, sauf les types SEWF-1 et SEWF2 avec un conducteur en cuivre nickelé C
200 °C ;
l) type SEWF-1 avec un conducteur en nickel C 200 ou 250 °C et type SEWF-2 avec un conducteur en nickel C 200 °C ;
m) types CL200l et SEW-2 C 200 °C ;
n) type SEW-1 avec un conducteur en cuivre ou en cuivre nickelé C 200 °C, et un conducteur en nickel C 200 ou 250 °C.
9. Les enveloppes thermodurcies comprennent, selon le cas, le polychloroprène et le chlorosulfure de polyéthylène.
10. Le type LVT peut être fourni revêtu d=une armure consistant en une seule couche de fil demi-rond en aluminium doux enroulé serré.
11. Les conducteurs à isolant réticulaire en polyéthylène portent en surface la désignation de type suivie de *XLPE+.
12. Pour la fabrication de deux conducteurs en parallèle, la grosseur maximale est 6 AWG.
13. S=ils sont munis d=une enveloppe en nylon, les types TW et TWU sont également approuvés pour utilisation en présence de conditions
défavorables telles que dans les raffineries de pétrole et autour des aires de pompage ou d=entreposage d=essence (p. ex. où ils sont soumis à
des conditions alcalines en présence de solvants pétroliers). Ils sont alors limités aux grosseurs 14 à 1000 kcmil en cuivre seulement.
14. Pour utilisation à au plus 30 V, le câble de commande à faible puissance convient aux circuits d'énergie très basse tension, de signalisation
et de télécommande de classe 1, aux circuits d=énergie basse tension, de signalisation et de télécommande de classe 2, conformément à la
section 16.
15. Minimum 6 AWG pour conducteurs en cuivre. Minimum 4 AWG pour conducteurs en aluminium.
16. Au lieu de conducteurs en cuivre ou en nickel, on peut utiliser un conducteur en fer nickelé.
17. Dans les câbles à cinq conducteurs avec conducteur neutre de soutien de type NS-1 ou NFS-2, le cinquième conducteur sert à l=alimentation
d=un chauffe-eau.
18. Les conducteurs à isolant en caoutchouc au propylène d=éthylène portent, en surface, la désignation de type suivie de *EP+.
19. Les conducteurs à isolant en caoutchouc au silicone portent, en surface, la désignation du type suivie de *silicone+.
20. L=isolant réticulaire PVC porte, en surface, le marquage *XLPVC+, et l=isolant réticulaire en polyéthylène chloré porte, en surface, le
marquage *XLCPE+.
21. Le câble à deux conducteurs peut être de type à conducteurs parallèles ou torsadés.
22. Au lieu de conducteurs en cuivre ou en nickel, on peut utiliser des conducteurs en alliage de nickel ou en cuivre nickelé. Si le conducteur est
en alliage de nickel, les lettres *NA+ doivent être ajoutées à la suite de la désignation.
23. La tension nominale est imprimée à l=encre sur la surface de la gaine en cuivre des câbles 300 V de type LWMI.
24. Les conducteurs sont constitués de fils toronnés en cuivre argenté.
25. Les conducteurs sont constitués de fils toronnés en cuivre nickelé.
26. Les câbles armés monoconducteurs dans les grosseurs 4 AWG et plus petites et les câbles armés monoconducteurs sans conducteur
concentrique de mise à la terre dans les grosseurs supérieures à 4 AWG sont destinés à servir exclusivement de conducteurs de mise à la
terre et l=enveloppe recouvrant l=isolant, ou l=isolant lui-même s=il n=y a pas d'enveloppe, est de couleur verte. Les câbles armés
monoconducteurs avec conducteur concentrique de mise à la terre ne sont pas destinés à servir de conducteurs de mise à la terre et
l=enveloppe recouvrant l=isolant, ou l'isolant lui-même s=il n=a pas d=enveloppe, n'est pas de couleur verte.
27. Ces tensions sont des valeurs de crête.
28. Si du fil de type CL1251 est muni d=un isolant résistant aux vapeurs d=essence, il porte, en surface, le marquage *Résistant aux vapeurs
d=essence/Gasoline Vapor Resistant+.
29. Si les conducteurs isolés des câbles de type NMD-90 sont munis de gaines en nylon, le marquage *NMD-9O NYLON+ est imprimé sur la
surface de l=enveloppe.
30. Les câbles à deux conducteurs sans enveloppe munis d=un isolant en polyéthylène, dont l=épaisseur moyenne sur les conducteurs est de
15 mils, portent en surface le marquage *DEUX CONDUCTEURS/TWIN LEAD-64 80 °C PE + et ceux dont l=isolant est d=une épaisseur
moyenne de 30 mils sur les conducteurs portent, en surface, le marquage *DEUX CONDUCTEURS/TWIN LEAD-32 80 °C PE+, et les
câbles à deux conducteurs sous enveloppe, munis d=un isolant en polyéthylène portent, en surface, le marquage *DEUX
CONDUCTEURS/TWIN LEAD 80 °C+.
Tableau D1 (fin)
31. Les câbles à deux conducteurs munis d=un isolant en PVC d=une épaisseur moyenne de 15 mils sur les conducteurs portent, en surface, le
marquage *DEUX CONDUCTEURS/TWIN LEAD-64 90 °C PVC+, et les câbles à deux conducteurs munis d=un isolant en PVC d=une
épaisseur moyenne de 30 mils sur les conducteurs portent, en surface, le marquage *DEUX CONDUCTEURS/TWIN LEAD-32 90 °C
PVC+.
32. Le type NMD-90 avec isolant réticulaire en polyéthylène porte, en surface, le marquage *NMD-90 XLPE+.
33. Le type LVT porte en surface le marquage *LVT + sur l=enveloppe.
34. La tension de crête nominale telle qu=elle est déterminée par la norme CSA C22.2 n o 1.
35. Le blindage et l=enveloppe extérieure isolante PVC peuvent être utilisés uniquement sur les types TV-20, TV-30 et TV-40 avec isolant en
polyéthylène réticulaire haute densité, et l=enveloppe PVC sur les types TV-6, TV-10, TV-15, TV-20, TV-30, TV-40 et TV-50 avec isolant
en PVC réticulaire.
36. Les câbles d=éclairage série pour installations aéroportuaires sont marqués en surface *ASLC 5000 V+.
37. Les conducteurs CFC utilisés pour raccorder électriquement l=appareillage de télécommunications à un réseau de télécommunications ne
doivent pas être de grosseur inférieure à 26 AWG en cuivre. Il est permis d=utiliser des conducteurs de grosseurs 28 et 30 AWG en cuivre à
d=autres fins, en télécommunications.
38. Les conducteurs à isolant en EPVC portent, en surface, la désignation de type suivi de *EPVC+.
Tableau D2
Moteurs à courant continu
Tableau D3
(voir l’article 8-102 et l’annexe B, article 4-004)
Distance jusqu’au centre de distribution pour une chute de tension de 1 % à une tension
nominale de 120 V, circuits à deux conducteurs en cuivre
Tableau D3 (fin)
5. Les conducteurs en aluminium ont une résistance équivalente, pour chaque unité de longueur, à celle des conducteurs en cuivre
dont les sections sont inférieures de deux grosseurs. En raison de cette équivalence, le tableau D3 peut être utilisé pour les
conducteurs en aluminium. Par exemple, pour un conducteur en aluminium 6 AWG, on utilisera les distances indiquées pour un
conducteur en cuivre 8 AWG, et pour un conducteur en aluminium 2/0 AWG celles données pour un conducteur en cuivre 1 AWG.
6. Pour les distances et les courants indiqués au tableau D3, on remarquera que chaque fois que le courant, pour une grosseur de
conducteur donnée est augmenté par un facteur de 10, la distance correspondante décroît du même facteur. En raison de cette
équivalence, le tableau D3 peut être utilisé pour des valeurs qui ne figurent pas, p. ex. dans le cas d’un courant 10 fois supérieur, la
distance jusqu’au centre de distribution sera 10 fois inférieure à la valeur indiquée au tableau.
7. Pour les câbles multiconducteurs, on vérifiera si la grosseur déterminée à partir de ce tableau convient pour le courant admissible
indiqué au tableau 2 ou 4 et à l’article 4-004.
8. Pour des valeurs de courant intermédiaires, on choisira la valeur suivante plus élevée.
9. Exemple d'utilisation du tableau :
Pour un circuit à deux conducteurs 12 AWG en cuivre NMD90 portant un courant de 16 A à une tension nominale de 240 V,
et dont la température ambiante maximale est de 30 °C, la distance maximale du tracé du centre de distribution jusqu'à la charge,
sans chute de tension supérieure à 3 % est :
La longueur maximale du tracé pour le 12 AWG, 16 A, avec chute de tension de 1 % à une tension nominale de 120 V selon le
tableau, soit 6,1 m.
Le facteur de correction de la distance à utiliser, conformément à la note 3, pour une température de 90 °C et une valeur de 80 %,
est de 1,00.
Tableau D4
Grosseurs des conducteurs en cuivre pour une chute de tension
de 5 % à 6 V — deux conducteurs
V P I
L= × × t × Lt
6 5 I
où
It courant indiqué au tableau D4 le plus près du courant réel (I)
Lt distance en mètres, indiquée au tableau D4 correspondant à la grosseur de fil
utilisée pour la valeur It donnée
Tableau D5
Torons pour la fabrication de fils et câbles
∆ *Les diamètres des conducteurs compacts de section équivalente sont réduits jusqu’à 10 % des dimensions indiqués. Les
diamètres des conducteurs comprimés de section équivalente sont réduits jusqu’à 2 % des dimensions indiquées.
†Le nombre de fils indiqué peut être réduit de 1 pour chaque couche.
‡Section du cercle qui circonscrit, à utiliser pour le calcul de l’espace des conduits.
Tableau D6
Couples de serrage recommandés* pour les vis serre-fils,
les connecteurs avec vis à tête fendue et
les connecteurs pour clé à douille
Tableau D7
Couples de serrage recommandés* pour connecteurs
avec vis à tête creuse à six pans
Dimensions de l’empreinte
Couples de serrage
(entrepans)
livres-pouces
Cote en pouces
5/32 100
3/16 120
7/32 150
1/4 175
5/16 250
3/8 350
1/2 450
9/16 600
*Il est important d=utiliser un serrage approprié pour les connexions
effectuées sur place. À défaut d’instructions sur l=appareillage, les couples
de serrage des tableaux D6 et D7 sont recommandés.
Compte tenu du desserrage normal en service, le couple de serrage utilisé
au moment de l’installation ne peut être déterminé de façon fiable en
utilisant la valeur relevée après l’installation.
Tableau D8A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour
l’agencement du schéma B4-1
∆ Grosseur
1 phase 2 phases 2 phases 4 phases 4 phases 6 phases 6 phases
AWG,
Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6 Disposition 7
kcmil
1/0 245 245 245 203 220 165 179
2/0 285 285 285 229 248 186 202
3/0 330 330 330 258 280 210 228
4/0 385 385 385 291 315 236 256
250 425 421 425 317 343 256 278
350 530 500 520 375 408 304 331
500 660 605 630 452 489 365 396
600 740 659 682 491 534 397 433
750 845 745 775 554 596 447 482
1000 980 846 890 627 683 505 551
1250 1083 935 985 691 753 556 607
1500 1176 1011 1068 746 813 600 655
1750 1257 1078 1140 793 865 637 696
2000 1325 1133 1200 832 909 669 730
Notes :
1. Courant admissible de monoconducteurs en cuivre convenant à 90 EC, avec distances d isolement, enfouis directement dans
le sol, sous réserve des paragraphes 4-004 13. et 14. où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un coffret de branchement, un interrupteur à fusibles,
un disjoncteur ou un panneau ; ou
b) la charge est non continue et l’une des extrémités du câble aboutit à un coffret de branchement, un interrupteur à fusibles,
∆
un disjoncteur ou un panneau.
2. Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
D
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1. d) ;
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7.
Tableau D8B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-1
Tableau D9A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-1
∆
fusibles, un disjoncteur ou un panneau.
2. Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
D
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1. d) ;
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7.
Tableau D9B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-1
Tableau D10A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-2
Tableau D10B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-2
Tableau D11A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-2
Tableau D11B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-2
Tableau D12A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-3
Tableau D12B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-3
Tableau D13A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-3
Tableau D13B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-3
Tableau D14A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-4
Notes :
1. Courant admissible de monoconducteurs en cuivre convenant à 90 EC, de monoconducteurs en cuivre en contact, ou
de monoconducteurs en cuivre regoupés installés dans des canalisations souterraines non métalliques, sous réserve
des paragraphes 4-004 13. et 14. où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un coffret de branchement, un interrupteur à
fusibles, un disjoncteur ou un panneau ; ou
b) la charge est non continue et l’une des deux extrémités du câble aboutit à un coffret de branchement,
un interrupteur à fusibles, un disjoncteur ou un panneau. D
∆ 2. Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1. d) ;
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7.
Tableau D14B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-4
Tableau D15A
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-4
Tableau D15B
(voir les articles 4-004 1. d), 2. d), 3., 4., 13., 14., 15. et 16., et 8-104 4., 5. et 7.)
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-4
13 16,25 15 16,25 35 20 30 30 25 20 15 15 15
14 17,50 17,5 17,50 40 20 35 35 25 20 20 20 20
15 18,75 17,5 18,75 45 25 35 35 25 30 20 20 20
16 20,00 17,5 20,00 45 25 40 40 25 30 20 20 20
17 21,3 20 21,25 50 25 40 40 25 30 25 25 25
18 22,5 20 22,50 50 30 45 45 35 30 25 25 25
19 23,8 20 23,75 50 30 45 45 35 30 25 25 25
20 25,0 25 25,00 60 35 50 50 35 40 30 30 30
(à suivre)
501
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502
Protection de service
Protection contre les surintensités C courant nominal maximal admissible des fusibles
contre les surcharges
temporisés et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
des moteurs
Réglage Moteurs monophasés (tous les types), Moteurs à cage d=écureuil et
Courant maximal moteurs à cage d=écureuil et synchrones (démarrage avec Moteurs c.c. ou moteurs c.a. à rotor
nominal à Courant Courant des synchrones (démarrage à pleine autotransformateur et en bobiné
pleine admissible nominal dispositifs tension, à résistance et à réactance) étoile-triangle)
charge du minimal du maximal de
Fusibles Fusibles Disjoncteur Fusibles Fusibles Disjoncteur Fusibles Fusibles Disjoncteur
moteur conducteur des fusibles protection
non temporisés non tempo- non temporisés
contre les
temporisés * temporisés risés* temporisés
surcharges
Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères
22 27,5 25 27,5 60 35 50 50 35 40 30 30 30
24 30,0 30 30,0 70 40 60 60 45 40 35 35 35
26 32,5 30 32,5 70 45 60 60 45 50 35 35 35
28 35,0 35 35,0 80 45 70 70 45 50 40 40 40
30 37,5 35 37,5 90 50 70 70 50 60 45 45 45
32 40,0 40 40,0 90 50 80 60 50 60 45 45 45
34 42,5 40 42,5 100 50 80 60 50 60 50 50 50
36 45,0 45 45,0 100 60 90 70 60 70 50 50 50
38 47,5 45 47,5 110 60 90 70 60 70 50 50 50
40 50,0 50 50,0 110 70 100 80 80 70 60 60 60
42 52,5 50 52,5 125 70 100 80 80 70 60 60 60
44 55,0 50 55,0 125 70 110 80 80 70 60 60 60
46 57,5 50 57,5 125 80 110 90 90 70 60 60 60
48 60,0 60 60,0 125 80 110 90 90 70 70 70 70
Licensed to/Autorisé à Carole Bergeron, CSST, on/le 3/10/2005. Multi user license for 10 users only. Storage, distribution or use on network prohibited. Permis d'utilisateur simple seulement. Le stockage, la distribution o
Tableau D16 (suite)
Protection de service
Protection contre les surintensités C courant nominal maximal admissible des fusibles
contre les surcharges
temporisés et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
des moteurs
Réglage Moteurs monophasés (tous les types), Moteurs à cage d=écureuil et
Courant maximal moteurs à cage d=écureuil et synchrones (démarrage avec Moteurs c.c. ou moteurs c.a. à rotor
nominal à Courant Courant des synchrones (démarrage à pleine autotransformateur et en bobiné
pleine admissible nominal dispositifs tension, à résistance et à réactance) étoile-triangle)
charge du minimal du maximal des de
Fusibles non Fusibles Disjoncteur Fusibles Fusibles Disjoncteur Fusibles Fusibles Disjoncteur
moteur conducteur fusibles protection
temporisés temporisés non tempo- non temporisés
contre les
* temporisés risés* temporisés
surcharges
Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères
62 77,5 70 77,5 175 100 150 110 110 100 90 90 90
64 80,0 70 80,0 175 110 150 125 110 125 90 90 90
66 82,5 80 82,5 175 110 150 125 110 125 90 90 90
68 85,0 80 85,0 200 110 150 125 110 125 100 100 100
70 87,5 80 87,5 200 110 175 125 110 125 100 100 100
72 90,0 80 90,0 200 125 175 125 125 125 100 100 100
74 92,5 90 92,5 200 125 175 125 125 125 110 110 110
76 95,0 90 95,0 225 125 175 150 125 150 110 110 110
78 97,5 90 97,5 225 125 175 150 125 150 110 110 110
80 100,0 90 100,0 225 125 200 150 125 150 110 110 110
82 102,5 90 102,5 225 125 200 150 125 150 110 110 110
84 105,0 100 105,0 250 125 200 150 125 150 125 125 125
86 107,5 100 107,5 250 150 200 150 150 150 125 125 125
92 115,0 110 115,0 250 150 225 175 150 175 125 125 125
94 117,5 110 117,5 250 150 225 175 150 175 125 125 125
96 120,0 110 120,0 250 150 225 175 150 175 125 125 125
98 122,5 110 122,5 250 150 225 175 150 175 125 125 125
100 125,0 110 125,0 300 175 250 200 175 200 150 150 150
(à suivre)
503
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504
Protection de service
Protection contre les surintensités C courant nominal maximal admissible des fusibles
contre les surcharges
temporisés et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
des moteurs
Réglage Moteurs monophasés (tous les types), Moteurs à cage d=écureuil et
Courant maximal moteurs à cage d=écureuil et synchrones (démarrage avec Moteurs c.c. ou moteurs c.a. à rotor
nominal à Courant Courant des synchrones (démarrage à pleine autotransformateur et en bobiné
pleine admissible nominal dispositifs tension, à résistance et à réactance) étoile-triangle)
charge du minimal du maximal des de
Fusibles non Fusibles Disjoncteur Fusibles non Fusibles Disjoncteur Fusibles non Fusibles Disjoncteur
moteur conducteur fusibles protection
temporisés temporisés temporisés tempo- temporisés temporisés
contre les
* risés*
surcharges
Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères
105 131,3 125 131,5 300 175 250 200 175 200 150 150 150
110 137,5 125 137,5 300 175 250 200 175 200 150 150 150
115 143,8 125 144,0 300 200 250 225 200 225 150 150 150
120 150,0 125 150,0 350 200 300 225 200 225 175 175 175
125 156,3 150 156,5 350 200 300 250 200 250 175 175 175
130 162,5 150 162,5 350 225 300 250 225 250 175 175 175
135 168,8 150 169,0 400 225 300 250 225 250 200 200 200
140 175,0 150 175,0 400 225 350 250 225 250 200 200 200
145 181,3 175 181,5 400 250 350 250 250 250 200 200 200
150 187,5 175 187,5 450 250 350 300 250 300 225 225 225
155 193,8 175 194 450 250 350 300 250 300 225 225 225
160 200,0 175 200 450 250 400 300 250 300 225 225 225
165 206,3 200 206 450 250 400 300 250 300 225 225 225
170 212,5 200 213 500 250 400 300 250 300 250 250 250
185 231,3 200 231 500 300 450 350 300 350 250 250 250
190 237,5 225 238 500 300 450 350 300 350 250 250 250
195 243,8 225 244 500 300 450 350 300 350 250 250 250
200 250,0 225 250 600 350 500 400 350 400 300 300 300
(à suivre)
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Tableau D16 (fin)
Protection de service
Protection contre les surintensités C courant nominal maximal admissible des fusibles
contre les surcharges
temporisés et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
des moteurs
Réglage Moteurs monophasés (tous les types), Moteurs à cage d=écureuil et
Courant maximal moteurs à cage d=écureuil et synchrones (démarrage avec Moteurs c.c. ou moteurs c.a. à rotor
nominal à Courant Courant des synchrones (démarrage à pleine autotransformateur et en bobiné
pleine admissible nominal dispositifs tension, à résistance et à réactance) étoile-triangle)
charge du minimal du maximal des de
Fusibles non Fusibles Disjoncteur Fusibles Fusibles Disjoncteur Fusibles non Fusibles Disjoncteur
moteur conducteur fusibles protection
temporisés temporisés non tempo-risés* temporisés temporisés
contre les
* temporisés
surcharges
Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères Ampères
210 262,5 250 263 600 350 500 400 350 400 300 300 300
220 275,0 250 275 600 350 500 400 350 400 300 300 300
230 287,5 250 288 600 400 500 450 450 400 300 300 300
240 300,0 250 300 400 450 450 400 350 350 350
250 312,5 300 313 400 500 450 500 350 350 350
260 325,0 300 325 450 600 500 450 500 350 350 350
270 337,5 300 338 450 600 500 450 500 400 400 400
280 350,0 300 350 450 500 450 500 400 400 400
290 362,5 350 363 500 500 500 500 400 400 400
300 375,0 350 375 500 600 500 600 450 450 450
320 400 350 400 500 600 500 600 450 450 450
340 425 400 425 500 600 500 600 500 500 500
360 450 400 450 600 600 500 500 500
380 475 450 475 600 500 500 500
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506 CODE CANADIEN DE L’ÉLECTRICITÉ, PREMIÈRE PARTIE
Annexe E
Locaux étanches à la poussière
(Voir les articles de la section 18 relatifs aux emplacements dangereux de classe II et de classe III.)
E1. Introduction
Cette annexe traite des pratiques recommandées pour le logement de l’appareillage électrique. En ce qui concerne
les exigences actuelles relatives à la construction, il est pratiquement impossible de couvrir tous les matériaux et
toutes les méthodes qui sont ou peuvent devenir disponibles et, par conséquent, tous les détails spécifiques
mentionnés ici devraient être considérés à titre d’exemples plutôt qu’à titre d’exigences spécifiques. Le Code
national du bâtiment du Canada ou tout autre code du bâtiment pouvant être en vigueur dans une localité
particulière devrait être considéré comme ayant priorité sur toute stipulation mentionnée aux présentes et devrait
être consulté sous ce rapport.
E3. Définition
La définition suivante s’applique à cette annexe.
Local étanche à la poussière. Local, bâtiment ou autre aire de dimensions suffisantes pour permettre
l’admission des personnes préposées au fonctionnement et à l’entretien et construit de façon que la quantité de
poussière pouvant y pénétrer ne puisse provoquer une situation dangereuse.
E4. Destination
E4.1
Les locaux étanches à la poussière sont destinés à abriter l’appareillage électrique à l’exception de l’appareillage
dont l’installation dans des chambres d’appareillage électrique est exigée par le code.
E4.2
Les locaux étanches à la poussière ne devraient pas être utilisés pour la fabrication, la transformation, l’entretien,
l’entreposage ou à d’autres fins qui ne sont pas essentielles au bon fonctionnement et à l’entretien de l’appareillage
électrique qui s’y trouve.
sécurité les charges permanentes et les surcharges (y compris le choc) auxquelles ils sont susceptibles d’être
soumis ;
c) il ne devrait pouvoir se produire aucune pénétration de poussière par suite du retrait, du bris ou de la
fissuration ;
d) l’ouvrage achevé devrait avoir un degré de résistance au feu d’au moins 1 h ;
e) les locaux étanches à la poussière devraient être construits en matériaux incombustibles s’ils sont dans des
bâtiments incombustibles. Dans les autres cas, ils peuvent être construits en matériaux combustibles à
condition qu’au moins les surfaces intérieures soient munies d’un revêtement incombustible ;
f) s’il est nécessaire d’utiliser des arbres ou autres éléments rotatifs ou coulissants pour raccorder
l’appareillage à l’extérieur du local avec celui situé à l’intérieur, des dispositifs appropriés devraient être
installés, tels des garnitures, des joints d’étanchéité, des chicanes, etc. pour empêcher la poussière de
pénétrer par les ouvertures nécessaires.
E7. Planchers
Parmi les constructions de plancher acceptables, citons :
a) les dalles pleines en béton, d’au moins 75 mm d’épaisseur et armées si nécessaire ;
b) les solives en acier avec plancher en tôle soudée ou les dalles en béton d’au moins 50 mm d’épaisseur par-
dessus les solives et, sous celles-ci, 22 mm d’enduit au ciment portland sur lattis métallique.
Aux emplacements où il y a danger d’électrocution, les planchers devraient être recouverts d’un matériau isolant.
E8. Murs
Certaines constructions de mur acceptables sont mentionnées ci-après. Toutefois, il est à remarquer que le lattis et
le plâtre, sur les deux côtés, devraient s’appuyer sur une autre construction à l’intérieur du mur afin d’assurer la
continuité des caractéristiques d’étanchéité à la poussière. Les joints du contre-plaqué devraient être adossés aux
poteaux.
a) Béton monolithique, d’au moins 100 mm d’épaisseur, armé si nécessaire.
b) Maçonnerie multicouche constituée de :
(i) briques pleines d’au moins 95 mm d’épaisseur ;
(ii) tuiles creuses d’au moins 75 mm d’épaisseur si elles sont recouvertes de plâtre des deux côtés et d’au
moins 150 mm dans le cas contraire ; ou
(iii) blocs creux en béton ou en béton cendré d’au moins 125 mm d’épaisseur s’ils sont recouverts de
plâtre des deux côtés et d’au moins 200 mm dans le cas contraire. E
c) Construction en poteaux de 50 mm si en métal ou de 100 mm si en bois, recouverts à l’extérieur d’un lattis
métallique ou d’un lattis de gypse perforé, imprégné de 19 mm de gypse ou de 22 mm d’enduit au ciment
portland. Les poteaux devraient être recouverts à l’intérieur de :
(i) bois lamellé recouvert de métal ;
(ii) bois lamellé avec 19 mm de gypse ou 22 mm d’enduit au ciment portland sur lattis métallique ou
lattis de gypse perforé ;
(iii) bois lamellé avec revêtement non métallique résistant au feu ; ou
(iv) métal en feuille équivalent à de l’acier de 0,0667 pouce (14 MSG) avec joints agrafés soudés ou joints
agrafés rivés fixés aux poteaux métalliques à l’aide de soudure ou de vis à autoverrouillage.
E9. Plafonds
Les plafonds, s’ils sont porteurs, devraient être construits de la même façon que les planchers. S’ils ne sont pas
porteurs, ils peuvent être de construction analogue à celle des murs avec solives de bois, le cas échéant, dont
l’épaisseur sera augmentée en fonction de la portée.
E10.2
Si le plancher est surélevé par rapport à celui du bâtiment proprement dit, il peut être construit conformément à
l’article E7 et l’enduit au plâtre peut être omis.
E11. Portes
E11.1
Les portes de ces locaux qui ouvrent sur des emplacements poussiéreux devraient être :
a) recouvertes de métal ou être en métal creux et munies de garnitures d’étanchéité ou agencées de façon à
empêcher la pénétration de la poussière par leur contour ;
b) munies de dispositifs de fermeture automatiques.
E11.2
Si la nature de l’appareillage électrique est telle que l’accès au local à partir d’emplacements poussiéreux est
nécessaire au fonctionnement de l’appareillage, on devrait installer deux portes à charnières, séparées par un
vestibule de 1,5 m. Toutefois, si cet accès n’est nécessaire que pour l’entretien, on peut utiliser une porte simple.
E11.3
Les portes du local qui ouvrent sur un emplacement exempt de poussière peuvent être de type ordinaire.
E11.4
S’il y a plusieurs accès à ce local, toutes les portes autres que la porte principale devraient être bien verrouillées ou
d’autres dispositions appropriées devraient être prises afin d’empêcher que les personnes non autorisées ne circulent
dans le local.
E11.5
Toutes les portes devraient être munies de dispositifs permettant de les déverrouiller et de les ouvrir de l’intérieur
sans l’aide d’une clé amovible.
E12. Fenêtres
E12.1
Les fenêtres donnant sur des emplacements poussiéreux devraient avoir un châssis métallique fixe et être en verre
armé.
E12.2
Les fenêtres dans les murs extérieurs peuvent être agencées pour s’ouvrir si on a la quasi certitude que la zone
extérieure environnante demeurera suffisamment exempte de poussière.
E13. Ventilation
E13.1
On devrait assurer une ventilation d’air propre suffisante pour dissiper la chaleur produite par l’appareillage
électrique installé dans le local.
E13.2
Si la ventilation se fait au moyen d’une circulation forcée, l’air devrait être poussé vers l’intérieur du local et non
vers l’extérieur.
E13.3
Il est préférable que l’air dans le local soit maintenu à une pression légèrement supérieure à la pression
atmosphérique, ce qui aura pour effet d’évacuer la poussière hors du local plutôt que de l’y aspirer.
E13.4
Il est difficile de préciser le volume d’air nécessaire pour la ventilation à cause des facteurs suivants :
a) la grandeur de la pièce ;
b) l’herméticité des murs et plafonds ;
c) la quantité et la nature de l’appareillage électrique ;
d) la température de l’air admis.
E13.5
Le refroidissement du local peut être obtenu par simple rayonnement (si l’aire est suffisante), par ventilation ou par
ces deux moyens combinés.
Annexe F
(Voir les articles 18-000, 18-066, 18-090, 18-100, et 18-150.)
Pratiques d’installation recommandées pour le câblage
et l’appareillage électrique à sécurité intrinsèque ou non incendiaire
F1. Introduction
F1.1
L’appareillage électrique à sécurité intrinsèque ou non incendiaire approuvé est conçu et mis à l’essai de façon à
assurer un haut niveau de sécurité dans les emplacements dangereux s’il est bien installé et connecté, et s’il est
utilisé de la façon prévue. L’appareillage à sécurité intrinsèque de type i ou ia est approuvé pour utilisation dans les
emplacements dangereux de classe I, zone 0, 1 ou 2, classe I ou II, division 1 ou 2 et l’appareillage non incendiaire
de type ib est approuvé pour utilisation dans les emplacements dangereux de classe I, zone 1 ou 2 et de classe I,
division 2. L’appareillage non incendiaire est approuvé uniquement pour utilisation dans les emplacements
dangereux de classe I zone 2 ou de classe I, division 2. Toutefois, la sécurité assurée par la conception peut être
sérieusement compromise et l’appareillage rendu non sécuritaire s’il n’est pas utilisé pour l’usage prévu ou s’il est
mal installé. Les directives données dans cette annexe ont pour but de préciser certaines précautions nécessaires qui,
si elles sont prises, devraient assurer une installation satisfaisante et un fonctionnement continu en toute sécurité. La
norme ANSI/ISA RP 12.6-1976 énonce des directives complémentaires.
F1.2
L’appareillage à sécurité intrinsèque pouvant supporter un maximum de deux défauts dénombrables tout en
continuant d’assurer la protection porte le marquage i ou ia. L’appareillage à sécurité intrinsèque ne pouvant
supporter qu’un défaut dénombrable tout en assurant la protection porte le marquage ib.
F1.3
L’expression *salle de commande+, en ce qui a trait à cette annexe, désigne les zones où les tensions de signal sont
reçues et utilisées.
F1.4
Les recommandations des articles F2 à F7 s’appliquent à l’appareillage à sécurité intrinsèque, celles des articles F8 à
F13 s’appliquent à l’appareillage non incendiaire et celles de l’article F14 s’appliquent aux deux types
d’appareillage.
F2. Généralités
F2.1
Les circuits de sécurité intrinsèque peuvent consister en un circuit simple, de signal ou de commande, ou en un F
circuit bouclé plus complexe comprenant un contrôleur, un moniteur, une barrière ou autre matériel similaire de salle
de commande utilisé comme source d’énergie et raccordé au moyen du câblage de la salle de commande et servant à
relier le câblage installé à pied d’œuvre à un émetteur de signal, un transducteur, un positionneur ou autre appareil
similaire monté sur place et situé dans l’aire dangereuse éloignée. Ou encore, le circuit de sécurité intrinsèque peut
recevoir son énergie d’un dispositif installé à pied d’œuvre convenant pour l’aire dangereuse dans laquelle il est
situé, et être relié au moyen du câblage d’interconnexion installé à pied d’œuvre et du câblage de la salle de
commande à une entrée d’énergie spécifique située soit dans l’aire non dangereuse de la salle de commande ou
ailleurs dans l’aire dangereuse. Un soin particulier doit être accordé à l’interprétation des directives de cette annexe
afin de bien évaluer les conséquences des directions possibles du courant et de s’assurer que les précautions
nécessaires seront prises.
F2.2
Un circuit de sécurité intrinsèque ne doit contenir aucune pièce autre que celles qui sont spécifiquement mentionnées
dans la description du circuit approuvé, tel qu’il est indiqué sur les principaux composants du circuit approuvé ou sur
le schéma du circuit bouclé dont il est fait mention sur le marquage de ces composants.
F2.3
Il n’est pas requis que l’appareillage de salle de commande raccordé du côté des barrières approuvées soit approuvé
pour connexion à des circuits de sécurité intrinsèque. Toutefois, cet appareillage doit être conforme à l’article F3.1.3
en ce qui a trait à la tension d’alimentation et à la tension générée à l’intérieur de l’appareillage.
F2.4
Lorsque les circuits de sécurité intrinsèque fonctionnent à des niveaux de tension et de courant suffisamment élevés
pour constituer un risque de choc électrique au cours de l’installation et du dépannage de ces circuits, on doit prendre
les mêmes précautions que celles qui s’appliquent aux circuits de sécurité non intrinsèque.
F2.5
De manière à empêcher la formation dans les boucles de terre de courants dangereux éventuels dus à des différences
de potentiel de terre entre l’appareillage monté sur place et celui de la salle de commande, dans des conditions
normales de fonctionnement ou dans des conditions de défaut, un circuit de sécurité intrinsèque doit être mis à la
terre uniquement de la façon prescrite dans la description approuvée du circuit de sécurité intrinsèque, du matériel
fournissant la source d’énergie ou de la barrière elle-même.
F3.2.2 Une mise à la terre appropriée et fiable des barrières à diodes shunt est essentielle pour maintenir la sécurité
intrinsèque. Pour assurer une mise à la terre appropriée et fiable, il est recommandé :
a) d’utiliser des conducteurs doublés de mise à la terre pour connecter les barrières à une électrode de terre
identifiée ;
b) d’isoler le réseau de mise à la terre de la barrière de la terre partout, sauf au point de raccordement à une
électrode de terre identifiée ;
c) de s’assurer que chaque conducteur de mise à la terre soit capable de porter le courant de défaut maximal du
système, conformément à la section 10 ;
d) que les connexions du parcours de mise à la terre soient solides et permanentes, visibles et accessibles ;
e) que la résistance, à partir de la barrière la plus éloignée jusqu’à l’électrode de terre identifiée, ne dépasse
pas 1 Ω ;
f) que les conducteurs de mise à la terre aient une résistance mécanique ou offrent une protection physique
telle qu’ils ne soient pas susceptibles de se rompre. On recommande d’utiliser des conducteurs de grosseur
au moins égale à 12 AWG pour les conducteurs sans protection.
F3.2.3
On ne doit pas utiliser une barre omnibus en aluminium pour la connexion d’une barrière ni pour son raccordement à
la terre à moins que des précautions n’aient été prises pour empêcher la corrosion électrolytique.
∆ F6.6
Si les circuits de sécurité intrinsèque sont renfermés dans un câble multiconducteur et que des mélanges
inflammables peuvent être transmis par le noyau du câble, ce noyau doit être scellé et ventilé, ou les deux, de telle
sorte qu’il ne puisse servir à communiquer une atmosphère inflammable d’une division ou une zone d’un
emplacement dangereux à une autre, ou d’un emplacement dangereux à un emplacement non dangereux.
∆ F6.7
Si un conduit ou une autre canalisation est utilisé pour enfermer le câblage de sécurité intrinsèque, le conduit ou la
canalisation doit être scellé et ventilé, ou les deux, de manière qu’il ne puisse servir à communiquer l’atmosphère
inflammable d’une division ou une zone d’un emplacement dangereux à une autre, ou d’un emplacement dangereux
à un emplacement non dangereux. Les canalisations qui renferment un câblage de sécurité intrinsèque devraient être
identifiées et utilisées pour cet usage seulement.
F6.8
La sécurité intrinsèque d’un circuit peut être modifiée par l’effet total d’accumulation d’énergie dû à l’inductance et
à la capacité réparties dans le câblage installé à pied d’œuvre et à l’inductance et à la capacité des bornes non
protégées du dispositif dans l’emplacement dangereux. La sélection du câble doit être déterminée par la différence
entre les paramètres maximaux admis pour l’appareillage de salle de commande, tel qu’il est spécifié sur la notice du
fabricant, et l’inductance et la capacité des bornes non protégées du dispositif monté à pied d’œuvre.
F6.9
En général, l’effet inductif ne dépend pas de la longueur des câbles, pourvu que le rapport inductance/résistance du
câble (rapport L/R) soit maintenu à une valeur suffisamment faible si les instructions du fabricant ne sont pas
spécifiques. En général, l’effet inductif d’un câble n’est pas significatif si le rapport L/R du câble est inférieur à ce
qui suit (voir l’article 18-050 2.et 3.) :
Classe I, groupe IIC ou A — 25 µH/Ω
Classe I, groupe IIC ou B — 25 µH/Ω
Classe I, groupe IIB ou C — 60 µH/Ω
Classe I, groupe IIA ou D — 200 µH/Ω
F6.10
Ainsi, l’effet cumulatif de la capacité répartie dépend de la longueur du câble de boucle, du type de câble de raccord
au dispositif dans l’emplacement dangereux et de la tension du circuit. L’effet capacitif, en général, ne modifie pas
de façon significative la sécurité intrinsèque du circuit pourvu que les valeurs de capacité cumulatives totales
suivantes du système ne soient pas dépassées :
∆ F12.4
Si un conduit ou une autre canalisation est utilisé pour enfermer le câblage non incendiaire, le conduit ou la
canalisation devrait être scellé de manière qu’il ne puisse servir à communiquer l’atmosphère inflammable d’une
division ou une zone d’un emplacement dangereux à une autre, ou d’un emplacement dangereux à un emplacement
non dangereux.
F12.5
Le caractère non incendiaire d’un circuit peut être modifié par l’effet total d’accumulation d’énergie dû à
l’inductance et à la capacité réparties dans le câblage installé à pied d’œuvre et à l’inductance et à la capacité des
bornes non protégées du dispositif dans l’emplacement dangereux. La sélection du câble devrait être déterminée par
la différence entre les paramètres maximaux admis pour l’appareillage de salle de commande, tel qu’il est spécifié
sur la notice du fabricant, et l’inductance et la capacité des bornes non protégées du dispositif monté à pied d’œuvre.
F12.6
En général, l’effet inductif ne dépend pas de la longueur des câbles, pourvu que le rapport inductance/résistance du
câble (rapport L/R) soit maintenu à une valeur suffisamment faible aux endroits ou les instructions du fabricant ne
sont pas spécifiques. En général, l’effet inductif d’un câble n’est pas significatif si le rapport L/R du câble est
inférieur à ce qui suit (voir l’article 18-050 2.) :
Classe I, groupe IIC ou A – 25 µH/Ω
Classe I, groupe IIC ou B – 25 µH/Ω
Classe I, groupe IIB ou C – 60 µH/Ω
Classe I, groupe IIA ou D – 200 µH/Ω
L’inductance et la capacitance du dispositif sont indiquées par Li et Ci sur le dispositif.
F12.7
Ainsi, l’effet cumulatif de la capacité répartie dépend de la longueur du câble de boucle, du type de câble de raccord
au dispositif dans l’emplacement dangereux et de la tension du circuit. L’effet capacitif, en général, ne modifie pas
de façon significative le caractère non incendiaire du circuit pourvu que les valeurs de capacité cumulatives totales
suivantes du système ne soient pas dépassées :
Capacité de boucle maximale totale
(classification d’aire en microfarads)
Tension du Classe I Classe I Classe I
circuit, volts Groupes IIC (A et B) Groupe IIB (C) Groupe IIA ( D)
0 à 15 2,79 8,37 22,32
Plus de 15 à 30 0,27 0,81 2,16
Plus de 30 à 60 0,052 0,156 0,416
Plus de 60 à 100 0,0222 0,0066 0,176
F12.8
Des renseignements concernant l’inductance et la capacité réparties des câbles de signal sont généralement
disponibles dans la documentation publiée par le fabricant du câble, à partir de laquelle le rapport L/R et la capacité
totale d’une boucle de circuit peuvent être calculés. Ou encore, l’inductance, la résistance et la capacité d’une
boucle particulière peuvent être déterminées en effectuant une mesure réelle au moyen d’instruments appropriés
(voir l’article F13.1 pour les précautions à prendre en faisant de tels essais).
F14.7
L’appareillage installé à pied d’œuvre peut être raccordé à de l’appareillage muni de bornes à sécurité intrinsèque
pour connexion à pied d’œuvre à condition que la valeur marquée soit :
a) Voc # Vmax ;
b) Isc # Imax ;
c) Ci plus la capacité du câble # Ca ;
d) Li plus l’inductance du câble # La .
Annexe G
Installations électriques des systèmes de prévention des incendies
G1. Introduction
G1.1
Cette annexe donne les exigences portant sur les installations électriques qui ne sont pas visées par le Code canadien
de l’électricité, Première partie mais qui sont exigées par le Code national du bâtiment du Canada.
G1.2
Les références données dans cette annexe traitent des installations électriques visées par les exigences de prévention
des incendies du Code national du bâtiment du Canada.
∆ Section 32 3.2.4.16
Surveillance des détecteurs de débit du système de gicleurs
Section 32 3.2.4.17
Déclencheurs manuels
Section 32 3.2.4.18
Signaux d’alerte et signaux d’alarme
Section 32 3.2.4.19
Audibilité des signaux
Section 32 3.2.4.20
Avertisseurs visuels
Section 32 3.2.4.22
Réseaux de communication phonique
Section 32 3.2.5.12
Signaux de dérangement des vannes
Section 32 3.2.5.15
Vides techniques protégés par gicleurs
Section 32 3.2.5.17 2)
Déverrouillage électrique à distance des armoires d’extincteurs dans les usages du groupe B1
Articles 32-200 à 3.2.5.19
32-212 Pompes d’incendie
Section 32 3.2.6.2 5)
Commande des ventilateurs dans les bâtiments de grande hauteur
Section 32 3.2.6.4
Fonctionnement des ascenseurs en cas d’urgence
Section 32 3.2.6.7
Poste central d’alarme et de commande
Section 32 3.2.6.8
Réseaux de communication phonique
Section 32 3.2.6.9
Protection des câbles électriques dans les bâtiments de grande hauteur
Section 32 3.2.7.8
Alimentation électrique de secours pour les systèmes d’alarme incendie et les réseaux de
G
communication phonique
Section 32 3.2.8.8 2)
Commandes électriques des installations de ventilation d’extraction mécanique requises dans
des constructions à aires communicantes
Section 32 3.3.2.12
Surveillance et fonctionnement des systèmes de protection contre l’incendie des scènes
(système de type déluge, rideaux pare-flammes et ventilation)
Section 32 3.3.5.7 3) c)
Restrictions visant l’utilisation de dispositifs de maintien des portes en position ouverte entre
les garages de stationnement et des usages spécifiques
Section 32 3.4.6.15 4)
Dégagement du mécanisme de verrouillage électromagnétique des portes d’issue
Section 32 3.6.1.2
Référence au CCE, Première partie
Section 32 6.2.2.6
Référence à la norme NFPA 96 sur les installations de ventilation pour l’équipement de
cuisson commercial (raccordement au système d’alarme incendie, etc.)
Section 32 9.10.8.2
Surveillance des gicleurs utilisés à la place des toits ayant un degré de résistance au feu
Section 32 9.10.9.15 2) et 3)
Surveillance des gicleurs utilisés à la place de séparations coupe-feu dans les corridors
communs
Section 32 9.10.13.11
Dispositifs de maintien en position ouverte des portes dans les séparations coupe-feu
Section 32 9.10.17.1
Continuité des systèmes d’alarme incendie
Section 32 9.10.17.2
Système d’alarme incendie exigé
Section 32 9.10.17.3
Détecteurs de chaleur et détecteurs de fumée
Section 32 9.10.17.4
Détecteurs de fumée pour conduits
Section 32 9.10.17.5
Système d’alarme incendie dans une partie d’un bâtiment considérée comme un bâtiment
distinct
Section 32 9.10.17.6
Conception et installation des systèmes d’alarme incendie
Section 32 9.10.17.7
Arrêt de l’aspirateur central sur déclenchement du système d’alarme incendie
Section 32 9.10.17.8
Système d’alarme incendie dans les garages de stationnement
Section 32 9.32.3.8 8)
Interconnexion des détecteurs d’oxyde de carbone et des avertisseurs de fumée
Section 38 3.2.6.5 6)
Protection des câbles électriques dans les ascenseurs destinés aux pompiers
Section 38 3.3.1.7 1)
Protection des conducteurs dans les ascenseurs utilisés dans des parcours sans obstacles
Section 38 3.2.4.14
Autre niveau de rappel des ascenseurs
Section 38 3.2.6.4
Fonctionnement des ascenseurs en cas d’urgence
Section 38 3.5.1
Transport vertical
Section 38 3.8.3.5
Ascenseurs sans obstacles
Article 46-108 3.2.6.9
Protection des câbles électriques dans les bâtiments de grande hauteur
Article 46-202 3. 3.2.6.6
Utilisation du système d’évacuation du bâtiment pour évacuer la fumée des surfaces de
plancher protégées par des gicleurs
Article 46-400 3.4.5
Signalisation d’issue
Article 46-400 9.9.10
Signalisation d’issue
Section 46 3.2.7.3
Éclairage de sécurité
Section 46 3.2.7.4
Alimentation électrique de secours pour l’éclairage
Section 46 3.2.7.5
Installation d’alimentation électrique de secours — généralités
Section 46 3.2.7.6
Alimentation électrique de secours des hôpitaux et des maisons de repos
Section 46 3.2.7.9
Alimentation électrique de secours pour les installations techniques (ascenseurs, pompes
d’incendie, ventilateurs, etc.)
Section 46 3.3.1.12 6)
Fonctionnement électrique des portes de sortie verrouillées situées dans l’accès à l’issue d’une
zone de détention cellulaire et d’une zone à sortie contrôlée
Section 46 3.3.1.23
Signalisation d’issue dans les vides techniques
Section 46 3.3.3.7 4) c)
Déverrouillage à distance des portes des zones de détention cellulaire
Section 46 3.4.6.13 2)
Déverrouillage électrique des portes coulissantes utilisées comme portes d’issue
Section 46 9.9.11.3 G
Éclairage de secours
Section 46 9.34.3
Éclairage de secours
Section 76 8.2.2.9 2)
Installations électriques temporaires
Annexe H
(Voir l’article 18-070)
Détecteurs de gaz combustibles pour emplacements dangereux de classe I
H1. Introduction
H1.1
Les gaz et les vapeurs combustibles ont une limite inférieure d’inflammabilité sous laquelle le mélange air-gaz ou
vapeur-air ne s’allume pas. Dans la plupart des emplacements dangereux de classe I, la concentration de gaz et de
vapeurs combustibles des mélanges air-gaz ou vapeur-air est généralement inférieure à la limite d’inflammabilité.
H1.2
Les détecteurs de gaz combustibles sont certifiés selon la norme CSA C22.2 no 152. Cette norme vise autant la
performance de ces appareils que la sûreté de leur fonctionnement dans les emplacements dangereux car une
défaillance de ces appareils peut indiquer à tort qu’une zone est sûre. Un grand nombre de détecteurs installés en
permanence indiquent non seulement la concentration de gaz combustibles, mais comportent également des
avertisseurs de concentration élevée ou basse dont les contacts peuvent déclencher l’entrée en jeu des mécanismes de
correction. En conséquence, les détecteurs de gaz combustibles peuvent servir, dans certaines circonstances, de
dispositifs de protection pour des appareils qui ne sont pas approuvés spécifiquement pour des emplacements de
classe I.
H1.3
Les détecteurs de gaz combustibles ne devraient jamais être substitués à une installation électrique sûre. Étant donné
que ces appareils peuvent être rendus inopérants en raison d’un entretien incorrect ou en les trafiquant, ils devraient
être utilisés uniquement comme dispositifs de protection lorsqu’il est peu pratique d’utiliser une autre forme de
protection (p. ex. un appareil antidéflagrant ou à sécurité intrinsèque) et si l’entretien des appareils et la formation du
personnel visé semblent appropriées.
H1.4
Les directives qui suivent contiennent des suggestions relatives à l’utilisation d’appareils de direction de gaz
combustibles comme protection supplémentaire contre les explosions, si un appareil installé dans une zone donnée
n’est pas approuvé pour l’emplacement en question. Les services essentiels tel l’éclairages, et les instruments
nécessaires au déroulement en toute sécurité du processus, de même que l’appareil de détection lui-même, doivent
être approuvés pour la classe, le groupe et la zone de l’emplacement. Seul le matériel dont l’alimentation peut être
interrompue sans avertissement devrait être protégé au moyen de détecteurs de gaz combustibles.
H2. Généralités
H2.1
Les appareils de détection de gaz combustibles servant à la protection des appareils qui se trouvent dans des
emplacements dangereux de classe I doivent être du type fixe, installé en permanence, et être certifiés, y compris
l’unité de commande, selon la norme CSA C22.2 no 152.
H2.2
Le détecteur de gaz doit être certifié comme convenant à la classification la plus élevée possible et étalonné
spécifiquement pour le gaz servant de base à la classification. S’il est possible qu’il y ait plus d’un gaz, le détecteur
doit être réglé pour déceler tous les gaz qui peuvent être présents et donner une indication précise du gaz dont la
concentration est la moins élevée.
H2.3
La température d’allumage est un facteur important dans les emplacements où il peut y avoir des surfaces chauffées
par suite du fonctionnement normal ou anormal des appareils. Si la température de ces surfaces est supérieure à
80 % de la température d’auto-allumage, en degrés Celsius, du gaz en cause, l’appareil doit être protégé d’une autre
façon.
H2.4
Les détecteurs de gaz combustibles doivent être certifiés selon la norme CSA C22.2 no 152, pour assurer qu’ils
peuvent fonctionner de façon satisfaisante tout en respectant certains paramètres ayant trait au milieu, tels la
température, l’humidité, la vélocité de l’air et la vibration. La norme devrait servir à déterminer si les conditions de
fonctionnement prévues des détecteurs disponibles respectent les paramètres spécifiés. Tout appareil utilisé dans des
conditions du milieu non visées par les paramètres ci-dessus devrait faire l’objet d’une attention spéciale. En outre,
pour que le détecteur fonctionne de façon satisfaisante et sans interruption, dans diverses conditions
environnementales, on devrait assurer les conditions suivantes :
a) Température. Les appareils de détection de gaz devraient pouvoir fonctionner de façon satisfaisante à
diverses températures et l’interprétation des lectures effectuées par le détecteur dans ces conditions devrait
être réalisée en tenant compte des propriétés physiques du gaz ou des vapeurs en cause. Ainsi, à basse
température, la limite d’inflammabilité d’une vapeur d’hydrocarbure donnée peut avoir une valeur supérieure
à la limite de saturation de cette substance, à ces températures. Il est à noter qu’une concentration donnée de
vapeurs d’hydrocarbure dégagée dans l’air à ces températures, peut être présente et décelable uniquement au
point de saturation, lequel peut être très inférieur à la limite d’inflammabilité.
b) Particules dans l’air. On doit empêcher les particules dans l’air telles la poussière, les fibres, les aérosols,
etc., qui peuvent empêcher la diffusion de l’atmosphère surveillée par le capteur d’un appareil de détection de
gaz de nuire au fonctionnement de l’appareil, en assurant un entretien fondé sur l’expérience quant au
fonctionnement dans ces conditions, en utilisant du matériel empêchant l’introduction de polluants ainsi
qu’en orientant et en disposant les capteurs de manière à réduire ces effets au minimum de même qu’en
choisissant les points de prélèvement avec soin. De la même façon, on doit tenir compte des effets de la
pluie, de la glace et de la neige.
c) Polluants. Le capteur d’un appareil de détection de gaz peut subir une désensibilisation s’il est exposé
à certains composés se trouvant dans l’air tels la silicone, les silanes, les composés halogènes, etc., énumérés
dans la notice d’instructions qui accompagne l’appareil. Le capteur doit être protégé de cette désensibilisation
par un entretien fondé sur l’expérience quant au fonctionnement dans ces conditions, une orientation et une
disposition judicieuse des capteurs et par un contrôle le cas échéant des sources de ces matières, dans chaque
cas.
d) Composés corrosifs. La présence de composés corrosifs dans l’air contrôlé par le détecteur doit être prise en
considération au cours de la détermination du bon fonctionnement tant pour la compatibilité des matériaux
que pour les gaz générés par des réactions chimiques mettant en cause ces composés.
de l’appareil. Ces appareils peuvent être utilisés dans un emplacement dangereux de classe I, zone 1 dans les
conditions suivantes :
a) l’alimentation de l’appareil peut être interrompue à n’importe quel moment, avec un avertissement de
30 minutes, sans que cela constitue un danger ;
b) un avertisseur audible et visuel est actionné si la concentration de gaz combustibles atteint 20 % de la limite
d’inflammabilité ;
c) une minuterie se déclenche si la concentration de gaz combustibles atteint 40 % de la limite d’inflammabilité
et coupe l’alimentation électrique de l’appareil si cette concentration se maintient durant 30 minutes. Les
autres mesures nécessaires pour empêcher tout autre danger doivent avoir été prises automatiquement dans ce
délai.
H5. Entretien
H5.1
Il est recommandé que l’installation soit étalonnée selon les instructions du fabricant ou selon le paragraphe 4.8.2 f)
de la publication API RP500 (édition 1991).
Annexe J
Articles et notes aux articles visant les installations réalisées
selon le système de répartition en divisions
des emplacements de classe I
Note : Cette annexe ne constitue pas une partie obligatoire de la norme. Cependant, elle est rédigée dans un style prescriptif
afin d’en faciliter l’adoption par les utilisateurs ou les autorités compétentes qui voudraient l’ajouter à cette norme.
J1. Introduction
J1.1
Tel qu’il est indiqué à la section 18, les nouvelles installations réalisées dans des emplacements dangereux de classe
I seront désormais classées selon le système de répartition en zones. En ce qui a trait aux installations existantes, la
décision de les reclassifier en vertu du système de zones est laissée à l’utilisateur/au propriétaire. Si la classification
de l’installation demeure en vertu du système de divisions, les annexes J18 et J20 s’appliquent.
∆ J1.2
Le tableau suivant montre le type d’appareillage permis ou le mode de protection acceptable en vertu du système de
J
zones ou de divisions.
Annexe J18
Emplacements dangereux
Domaine d’application et introduction
J18-000 Domaine d’application (voir l’annexe JB)
1. Cette annexe s’applique aux emplacements où les appareils électriques et le câblage sont soumis aux conditions
énoncées dans les classifications ci-dessous.
2. Cette annexe modifie ou complète les exigences générales de ce code.
J18-002 Classification
Les emplacements dangereux doivent être classifiés, suivant la nature du danger, comme suit :
a) les emplacements de classe I sont ceux dans lesquels il y a ou peut y avoir des gaz ou vapeurs
inflammables en quantité suffisante dans l’air pour constituer un mélange explosif ou inflammable ;
∆ b) les emplacements de classe II sont ceux qui sont dangereux à cause de la présence de poussières
combustibles ou conductrices d’électricité ;
c) les emplacements de classe III sont ceux qui sont dangereux à cause de la présence de fibres ou particules
libres qui s’enflamment facilement, mais qui ne sont pas susceptibles d’être en quantité suffisante dans l’air
pour constituer un mélange inflammable.
Généralités
J18-050 Appareillage électrique (voir l’annexe JB)
1. Si cette section exige que l’appareillage électrique soit approuvé pour la classe de l’emplacement, il doit
également être approuvé pour les gaz, vapeurs ou poussières spécifiques qui peuvent y être présents.
2. Il est permis que cette approbation soit indiquée par la désignation de un ou de plusieurs des groupes
atmosphériques suivants, qui ont été établis pour les essais et l’approbation :
a) le groupe A comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène ;
b) le groupe B comprend les atmosphères renfermant du butadiène, de l’oxyde d’éthylène, de l’hydrogène (ou
des vapeurs ou des gaz tout aussi dangereux que l’hydrogène, tels que les gaz fabriqués) ou de l’oxyde de
propylène ;
c) le groupe C comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, du cyclopropane, de l’éther, de
l’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de la diméthylhydrazine asymétrique (UDMH) ou d’autres vapeurs ou
gaz tout aussi dangereux ;
d) le groupe D comprend les atmosphères renfermant de l’acétone, de l’acrylonitrile, de l’alcool, de
l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du dichlorure d’éthylène, de l’essence, de l’hexane,
de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel, du propane, du propylène,
du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou d’autres vapeurs ou gaz tout
aussi dangereux ;
∆ e) le groupe E comprend les atmosphères renfermant de la poussière de métal combustible, y compris
l’aluminium, le magnésium et leurs alliages commerciaux et autres métaux ayant des caractéristiques
dangereuses semblables ;
f) le groupe F comprend les atmosphères renfermant du noir de carbone, du charbon ou de la poussière de
coke ;
g) le groupe G comprend les atmosphères renfermant de la farine, de l’amidon ou de la poussière de grains et
d’autres poussières ayant des caractéristiques dangereuses semblables.
3. Malgré le sous-paragraphe 2. b), si l’atmosphère contient :
a) du butadiène, il est permis d’utiliser l’appareillage du groupe D s’il est isolé selon l’article J18-106 3. par
le scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au moins 1/2 ; ou
b) de l’oxyde éthylénique ou de l’oxyde propylénique, il est permis d’utiliser l’appareillage du groupe C s’il
est isolé selon l’article J18-106 3. par le scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au
moins 1/2.
∆ 3. Si aucune température de surface maximale ne figure sur l’appareillage de classe I, approuvé pour la classe et le
groupe, l’appareillage, s’il est du type produisant de la chaleur doit être considéré comme ayant une
température de surface maximale de 100 EC, aux fins de l’article J18-054.
4. L’appareillage approuvé pour usage dans les emplacements de classe I, division 2 seulement doit porter un
marquage à cet effet.
5. L’appareillage électrique approuvé pour utilisation à des températures ambiantes supérieures à 40 EC doit
porter, en plus du marquage spécifié au paragraphe 2., un marquage indiquant la température ambiante
maximale pour laquelle il est approuvé ainsi que la température externe maximale à laquelle il est porté à cette
température ambiante.
J18-054 Température (voir l’annexe JB)
1. Dans les emplacements dangereux de classe I, l’appareillage ne doit pas être installé dans une aire contenant
des gaz ou des vapeurs dont la température d’inflammation est inférieure à la température extérieure maximale
de l’appareillage, mentionnée à l’article J18-052 2. et 3.
∆ 2. S’il n’est pas nécessaire que l’appareillage soit approuvé pour emplacements dangereux, la température de
surface maximale prescrite au paragraphe 1. correspond à la température en tout point de la surface, interne ou
externe, de l’appareillage.
J18-056 Appareillage électrique non essentiel
1. Dans un emplacement dangereux, on ne doit utiliser que l’appareillage électrique absolument essentiel aux
procédés utilisés dans cet emplacement.
2. Autant que possible, on doit placer l’appareillage de branchement, les panneaux, les tableaux de contrôle et
l’appareillage électrique semblable dans des salles ou sections du bâtiment non exposées aux conditions
J
dangereuses.
J18-058 Salles, sections ou locaux
Les salles, sections ou locaux, y compris les salles des moteurs et des génératrices ainsi que les salles réservées aux
appareils de commande, doivent être considérés comme des emplacements séparés pour la classification des
emplacements dangereux.
J18-060 Salles renfermant de l’appareillage
1. Si on veut, au moyen de murs, de cloisons, de planchers ou de plafonds, constituer des salles ou des sections ne
présentant aucun risque, il faut que ces murs, cloisons, planchers ou plafonds soient :
a) de construction solide ;
b) faits ou lambrissés en matériaux incombustibles ;
c) construits de façon à conserver leur état de sécurité original.
2. Si un emplacement non dangereux à l’intérieur d’un bâtiment communique avec un emplacement de classe I,
division 2, un emplacement de classe II ou un emplacement de classe III, il doit en être séparé par des portes
coupe-feu approuvées, hermétiques et à fermeture automatique.
3. S’il y a communication avec un emplacement de classe I, division 1, l’article J18-004 b) (iii) s’applique.
∆ J18-062 Câbles sous enveloppe métallique (voir l’annexe JB)
1. Si les conducteurs aériens à découvert alimentent un câble à isolant minéral dans les emplacements dangereux,
la protection contre les ondes de surtension doit être installée de façon que la surtension ne dépasse pas 5 kV
sur le câble.
2. Si un câble monoconducteur sous enveloppe métallique est utilisé dans un emplacement dangereux, il doit être
installé de façon à éviter l’émission d’étincelles entre les gaines de câbles ou entre les gaines de câbles et le
métal relié à la terre par continuité des masses, et :
a) les câbles d’un même circuit doivent être attachés ou sanglés ensemble à des intervalles n’excédant pas
1,8 m, de façon à assurer un bon contact électrique entre les enveloppes métalliques et ces dernières
doivent être reliées à la terre par continuité des masses ; ou
b) les enveloppes métalliques des câbles d’un même circuit doivent être recouvertes d’une enveloppe isolante
continue et doivent être reliées à la terre par continuité des masses au point de raccordement dans
l’emplacement dangereux seulement.
∆ J18-064 Câblage électrique sous pression d’air (voir l’annexe JB)
Il est permis que l’appareillage électrique et le câblage connexe situés dans des emplacements de classe I soient
placés dans des boîtiers ou des salles construites et disposées de manière à maintenir une pression de gaz de
protection. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’appliquer les articles J18-100 à J18-178.
J18-066 Appareillage électrique et câblage à sécurité intrinsèque ou non incendiaire (voir les annexes JB
et F)
1. L’appareillage électrique et les circuits connexes, tous les deux approuvés comme étant à sécurité intrinsèque,
sont permis dans tout emplacement dangereux pour lequel ils sont approuvés ; il n’est pas nécessaire, le cas
échéant, d’appliquer les articles J18-100 à J18-178 de cette annexe.
2. Si l’appareillage électrique et les circuits connexes sont approuvés comme étant non incendiaires, ils sont
permis dans les emplacements de classe I, division 2 ; il n’est pas nécessaire, le cas échéant, d’appliquer les
articles J18-150 à J18-154.
3. Les canalisations ou les câbles pour le câblage et l’appareillage à sécurité intrinsèque ou non incendiaire dans
les emplacements de classe I doivent être parfaitement scellés afin d’éviter l’infiltration de gaz ou de vapeurs à
l’intérieur des enveloppes ou des canalisations qui doivent être antidéflagrantes, de même que dans d’autres
emplacements.
4. Les conducteurs des circuits de sécurité intrinsèque ou non incendiaires ne doivent pas être placés dans une
canalisation, un compartiment, une sortie, une boîte de jonction ou une garniture semblable avec des
conducteurs des autres circuits, sauf s’ils en sont séparés par une cloison appropriée.
J18-068 Chemins de câbles
On ne doit pas utiliser de chemins de câbles pour supporter les câbles dans un emplacement dangereux, sauf si :
a) les articles de cette annexe permettent l’utilisation de ces câbles dans l’emplacement dangereux en cause ;
b) l’article 12-2202 permet l’utilisation de ces câbles dans les chemins de câbles ;
c) la poussière ou les fibres combustibles produites localement ne peuvent s’accumuler de façon dangereuse
sur le câble, dans ou sur le chemin de câbles ou sur les supports.
∆ J18-070 Détection de gaz combustibles (voir les annexes JB et H)
Il est permis d’installer de l’appareillage électrique convenant à des emplacements non dangereux dans un
emplacement dangereux de classe I, zone 2, et d’installer de l’appareillage électrique convenant à des emplacements
dangereux de classe I, zone 2, dans un emplacement de classe I, zone 1, à condition que :
a) aucun appareillage spécifique convenant à cet utilisation ne soit disponible ;
b) l’appareillage, en service normal, ne produise pas d’arcs ni d’étincelles et ne présente pas une surface
chaude capable d’enflammer une atmosphère contenant un gaz explosif ;
c) cet emplacement soit surveillé en permanence par un détecteur de gaz combustibles qui :
(i) sonnera une alarme et mettra en marche l’appareillage de ventilation, ou autre appareil conçu pour
empêcher la concentration de gaz d’atteindre la limite inférieure d’explosion, si la concentration de gaz
atteint 20 % de la limite inférieure d’explosion ;
(ii) coupera automatiquement l’alimentation des appareils protégés si la concentration de gaz atteint 40 %
de la limite inférieure d’explosion ;
(iii) coupera automatiquement l’alimentation des appareils protégés en cas de défaillance des détecteurs.
J18-072 Joints étanches aux fluides explosifs
Les appareils électriques équipés d’un joint étanche aux fluides explosifs, destiné à empêcher les fluides explosifs
d’atteindre le boîtier électrique ou le réseau de conduits, ne doivent pas être utilisés à des pressions supérieures à la
pression de service maximale nominale (MWP).
Emplacements de classe I
Installations dans les emplacements de classe I, division 1
J18-100 Transformateurs et condensateurs, classe I, division 1
1. Les transformateurs et condensateurs qui renferment un liquide inflammable doivent être installés dans une
chambre d’appareillage électrique conformément aux articles 26-350 à 26-356, et :
a) il ne doit y avoir aucune porte ni autre ouverture communicante entre la chambre et l’emplacement
dangereux ;
b) la chambre doit être ventilée de façon à assurer une évacuation continuelle des vapeurs ou des gaz
dangereux ;
c) les ouvertures ou conduits de ventilation doivent déboucher dans un emplacement sûr, à l’extérieur du
bâtiment renfermant la chambre ;
d) les ouvertures ou conduits de ventilation doivent être assez grands pour réduire la pression causée par des
explosions à l’intérieur de la chambre ;
e) toute partie d’un conduit de ventilation se trouvant à l’intérieur du bâtiment doit être faite de béton armé.
2. Les transformateurs et condensateurs qui ne renferment pas de liquide inflammable doivent être :
a) installés dans une chambre d’appareillage électrique, conformément au paragraphe 1. ; ou
b) être de type antidéflagrant approuvé pour les emplacements de classe I.
J18-102 Compteurs, appareils de mesure et relais, classe I, division 1
1. Autant que possible, on ne doit pas installer dans des emplacements dangereux les compteurs, instruments de
mesure et relais, y compris les kilowattheuremètres, les transformateurs de mesure et résistances, ainsi que les
redresseurs et les tubes électroniques.
2. Si l’on ne peut éviter d’installer des compteurs, des instruments de mesure et des relais dans un emplacement de
classe I, division 1, les appareils doivent être approuvés pour les emplacements de classe I.
J18-104 Câblage, classe I, division 1 (voir l’annexe JB)
1. On doit poser les fils dans des conduits métalliques rigides filetés ou utiliser des câbles approuvés pour les
emplacements dangereux, avec des bagues de câble approuvées pour l’emplacement dangereux en cause.
2. Les boîtes, les garnitures et les joints doivent être filetés pour leur raccordement aux conduits ou aux bagues de
câble et doivent être antidéflagrants. Ces boîtes et garnitures doivent être approuvées pour les emplacements de
classe I.
J
3. Les joints filetés doivent pénétrer d’au moins cinq filets complets. On ne doit pas utiliser de filets à diamètre
constant.
4. Les câbles doivent être installés et fixés de façon à éviter tout effort de traction sur les bagues de câble.
5. S’il faut employer des raccords flexibles aux bornes de moteur ou à d’autres endroits semblables, les garnitures
articulées doivent être de type antidéflagrant approuvé pour cet emplacement.
J18-106 Scellement, classe I, division 1 (voir l’annexe JB)
1. On doit sceller les conduits ou les câbles pour éviter l’infiltration de gaz, de vapeurs ou de flammes d’une partie
d’une installation électrique à une autre partie, par ces conduits ou câbles.
2. Même si la construction du câble empêche le passage des gaz, des vapeurs ou des flammes à travers le câble à
isolant minéral, on doit utiliser, aux bagues de câble, une pâte de scellement approuvée pour les conditions
d’utilisation, afin d’empêcher l’humidité et les autres fluides de pénétrer à l’intérieur de l’isolant.
3. Il doit y avoir un scellement :
a) dans chaque conduit qui pénètre dans un boîtier d’interrupteur, de disjoncteur, de fusible, de relais, de
résistance ou autre appareillage pouvant produire des arcs, des étincelles ou des températures élevées. Le
scellement doit être aussi près que possible du boîtier et jamais à plus de 450 mm de celui-ci, aucune boîte
de jonction ni aucun boîtier analogue ne se trouvant dans le conduit entre la garniture de scellement et le
boîtier de l’appareillage ;
b) dans chaque conduit d’une grosseur nominale égale ou supérieure à 2 qui pénètre dans un boîtier ou une
garniture abritant des bornes, des joints ou des prises, le scellement doit être effectué à moins de 450 mmde
ce boîtier ou de cette garniture ;
c) à chaque point d’entrée d’un câble dans un boîtier, lequel doit être antidéflagrant ;
d) dans chaque conduit qui sort d’un emplacement de classe I, division 1, et il ne doit y avoir aucune boîte,
aucun accouplement ni aucune garniture entre le joint de scellement et le point où le conduit quitte
l’emplacement de classe I. Toutefois, il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui
traverse entièrement un emplacement de classe I, division 1, ne comportant aucune garniture à moins de
300 mm de chaque limite, à condition que les extrémités du conduit continu se trouvent dans des
emplacements non dangereux.
4. Si le scellement est obligatoire, il doit respecter les conditions suivantes :
a) le scellement doit être fait :
(i) dans une garniture de scellement installée sur place, accessible et approuvée pour l’emplacement ; ou
(ii) dans une garniture de scellement faisant partie d’un boîtier approuvé dont le scellement est fait à
l’usine. Ce boîtier doit porter une marque indiquant l’existence de ce scellement. Toutefois, ce
marquage n’est pas exigé pour les moteurs et les génératrices approuvés pour l’emplacement en
question ;
b) la pâte de scellement doit être approuvée pour cet usage ; elle ne doit pas être altérée par l’atmosphère ou
les liquides ambiants et elle ne doit pas avoir un point de fusion inférieur à 93 EC ;
∆ c) dans un scellement terminé, l’épaisseur minimale de la pâte de scellement doit être au moins égale à la
grosseur nominale du conduit et ne doit jamais être inférieure à 15 mm ;
d) on ne peut effectuer de joints et de prises dans des garnitures destinées seulement à recevoir un scellement
avec pâte ; de plus, on ne doit pas remplir avec de la pâte des garnitures dans lesquelles on fait des joints
ou des prises ;
e) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée soit retenu dans les enveloppes de
l’appareillage de commande ou à un point d’une canalisation, des moyens approuvés doivent être prévus
pour en éviter l’accumulation ou pour en assurer le drainage périodique ;
f) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée s’accumule à l’intérieur de moteurs ou
de génératrices, les joints et les conduits doivent être agencés de façon à réduire au minimum cette
possibilité d’entrée du liquide. Toutefois, si des moyens pour éviter l’accumulation ou pour permettre le
drainage périodique sont jugés nécessaires, ces moyens doivent être prévus au cours de la fabrication et
doivent être considérés comme faisant partie intégrante de la machine.
5. Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, division 1, sans être munies d’un scellement.
6. Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites d’un
emplacement de division 1.
J18-108 Interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, classe I, division 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et autres
dispositifs semblables doivent être munis de boîtiers. Dans chaque cas, le boîtier et l’appareillage qu’il renferme
doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets pour utilisation dans les emplacements de classe I.
J18-110 Transformateurs et résistances de commande, classe I, division 1
Les transformateurs, les bobines d’impédance et les résistances, utilisés comme appareillage de commande de
moteurs, de génératrices et d’appareils ou avec celui-ci, ainsi que, le cas échéant, leur mécanisme de commutation,
doivent être approuvés pour les emplacements de classe I.
artère qui n’alimente que des lampes fixes, les boîtiers des fusibles ou des disjoncteurs peuvent être de type
tout usage.
∆ J18-164 Moteurs et génératrices, classe I, division 2 (voir l’annexe JB)
1. Les moteurs, génératrices et autres machines électriques rotatives, comportant des parties intégrantes pouvant
produire des arcs ou des étincelles ou comportant des dispositifs intégrés de résistance doivent être approuvés
pour l’emplacement, sauf si les éléments sont raccordés à des circuits à sécurité intrinsèque ou non incendiaires
ou munis de boîtiers approuvés pour les emplacements de classe I.
2. Il est permis que les moteurs, génératrices et autres machines électriques rotatives ne comportant pas
d’éléments pouvant produire des arcs ou des étincelles ni de dispositifs intégrés de résistance ou qui renferment
de tels composants raccordés à des circuits à sécurité intrinsèque ou non incendiaires soient du type ouvert ou
non antidéflagrant.
J18-166 Systèmes d’allumage des moteurs fixes à combustion interne, classe I, division 2 (voir l’annexe JB)
Les systèmes d’allumage des moteurs fixes à combustion interne doivent être approuvés pour les emplacements de
classe I, division 2.
J18-168 Luminaires, classe I, division 2
1. Les luminaires doivent être conformes aux dispositions suivantes :
a) les lampes portatives doivent être conformes à l’article J18-116 1. et 2. ;
b) les luminaires fixes :
(i) doivent être protégés contre l’endommagement mécanique par leur position ou des protecteurs
appropriés ;
(ii) doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets pour les emplacements de classe I, division 2, et
doivent être clairement marqués pour indiquer la puissance maximale en watts, la tension et la
désignation spécifique du type d’ampoules pour lesquelles ils sont approuvés.
2. Les luminaires suspendus doivent être :
a) soutenus par un bout de conduit rigide fileté ou d’une autre manière approuvée ;
b) pour des tiges de plus de 300 mm, retenus efficacement et de façon permanente contre le déplacement
latéral à un niveau ne dépassant pas 300 mm au-dessus du bout inférieur de la tige ou être munis d’une
articulation sous forme de garniture ou de connecteur flexible approuvé pour cet usage. Cette garniture ou
ce connecteur doit être posé à au plus 300 mm du point d’attache à la boîte ou à la garniture de support.
3. Les boîtes, ensembles de boîtes ou garnitures utilisés pour supporter des luminaires doivent être approuvés pour
cet usage.
4. Les interrupteurs qui font partie d’un luminaire ou d’une douille de lampe individuelle doivent être conformes à
l’article J18-156.
5. Les dispositifs d’allumage et de commande de l’appareillage d’éclairage à décharge électrique doit être muni de
boîtiers approuvés pour l’emplacement.
J18-170 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe I, division 2
1. L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, chauffé à l’électricité doit être approuvé pour les emplacements de
classe I.
2. Les moteurs d’un appareillage utilitaire doivent être conformes à l’article J18-164.
3. Les interrupteurs, disjoncteurs et fusibles qui font partie d’un appareillage utilitaire ou qui sont utilisés avec
celui-ci doivent être conformes aux articles J18-156 à J18-160.
J18-172 Cordons souples, classe I, division 2
Il est permis d’utiliser des cordons souples uniquement pour le raccordement entre des luminaires fixes, des lampes
portatives ou autre appareillage utilitaire portatif et la partie fixe des circuits d’alimentation. Ces cordons doivent :
a) être de type hyper-résistant ;
b) contenir, en plus des conducteurs du circuit, un conducteur de continuité des masses ;
c) être munis de connecteurs approuvés pour la classe et le groupe au point d’entrée du cordon flexible dans
une boîte, une garniture ou un boîtier de type antidéflagrant.
J18-174 Prises de courant et fiches, classe I, division 2
Les prises de courant et les fiches doivent être conformes à l’article J18-122.
Annexe J20
Distribution de liquides et de gaz inflammables, stations-service, garages,
dépôts de carburant en vrac, travaux de finition et hangars d’aéronefs
J20-000 Domaine d’application
Cette annexe complète ou modifie les articles de ce code et s’applique aux installations suivantes :
a) distribution d’essence et stations-service (articles J20-002 à J20-014) ;
b) distribution de propane, remplissage de récipient et entreposage (articles J20-030 à J20-042) ;
c) centre de ravitaillement en gaz naturel comprimé et installations de compression et d’entreposage
(articles J20-060 à J20-072) ;
d) garages commerciaux, réparations et entreposage (articles J20-100 à J20-114) ;
e) garages privés (articles J20-200 à J20-206) ;
f) dépôts de carburant en vrac (articles J20-300 à J20-312) ;
g) travaux de finition (articles J20-400 à J20-414) ;
h) hangars d’aéronefs (articles J20-500 à J20-522).
7. Dans un emplacement situé à l’extérieur, toute aire au-delà de l’emplacement de classe I, division 1 (et dans les
bâtiments qui en sont insuffisamment séparés), située à moins de 3 m horizontalement de tout tuyau de
remplissage d’un réservoir doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2, s’étendant
jusqu’à une hauteur de 450 mm au-dessus du niveau de la voie carrossable ou du sol.
8. Le câblage et l’appareillage électriques dont une partie est située sous la surface d’une des aires définies comme
classe I, division 1 ou 2 au paragraphe 1., 4., 6. ou 7. doivent être considérés comme situés dans un emplacement
de classe I, division 1, lequel se prolonge au moins jusqu’au point de sortie au-dessus du niveau du sol.
9. Les aires situées à proximité des évents de réservoir doivent être classées de la façon suivante :
a) le volume sphérique compris dans un rayon de 900 mm de la sortie de tout évent d’un réservoir doit être
considéré comme un emplacement de classe I, division 1, et le volume compris entre ce rayon de 900 mm
et un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considéré comme un emplacement de classe I,
division 2 ;
b) pour tout évent dont la sortie n’est pas dirigée vers le haut, le volume cylindrique situé sous la sphère
comprenant les divisions 1 et 2 doit être considéré comme un emplacement de classe I, division 2, jusqu’au
sol ;
c) l’aire dangereuse ne doit pas être considérée comme s’étendant au-delà d’un mur sans ouverture.
10. La surface intérieure des aires de graissage doit être classifiée de la façon suivante :
a) L’aire à l’intérieur de toute fosse ou tout espace situé en dessous du sol nivelé ou du plancher dans une aire
de graissage doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 1, sauf si la fosse ou l’espace
en question est situé au-delà des aires dangereuses dont il est question aux paragraphes 6., 7. et 9. Dans
ces cas, la fosse ou l’espace situé en dessous du sol nivelé doit être considéré comme un emplacement de
classe I, division 2.
b) Malgré le sous-paragraphe a), pour chaque plancher situé au-dessous du sol nivelé, lequel est situé au-delà
des aires dangereuses dont il est question aux paragraphes 6., 7. et 9., et si une ventilation mécanique
suffisante est assurée, un emplacement de classe I, division 2, ne doit s’étendre que jusqu’à une hauteur de
50 mm au-dessus de chacun de ces planchers.
c) dans la totalité d’une aire de graissage, l’aire comprise entre le sol nivelé ou le plancher, en choisissant le
plus élevé des deux, et une hauteur de 50 mm, ainsi que l’aire située à moins de 900 mm, mesurées dans
toutes les directions, de la sortie d’un distributeur manuel de liquides volatils inflammables, doivent être
considérées comme des emplacements de classe I, division 2.
J20-006 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
∆ 1. Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article J20-004,
doivent être conformes à l’annexe J18.
∆ 2. Si des distributeurs sont alimentés par un conduit métallique rigide, un raccord d’union et une garniture flexible
doivent être installés entre le conduit et la boîte de jonction du distributeur, en plus de toute garniture de
scellement exigée par l’annexe J18.
3. La garniture métallique flexible exigée au paragraphe 2. doit être installée de façon à permettre le mouvement
du conduit par rapport à la pompe distributrice.
4. Si des distributeurs sont alimentés par un câble certifié pour utilisation dans des emplacements dangereux, le
câble doit être séparé de la boîte de jonction du distributeur sans nuire au scellement de câble antidéflagrant.
J20-008 Câblage et appareillage situés au-dessus des aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage au-dessus des aires dangereuses doivent être en conformité avec les articles J20-106 et
J20-110.
J20-010 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit ou passe dans une pompe distributrice doit être muni d’un dispositif de commutation qui
coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
∆ J20-012 Scellement
1. Les scellements exigés à l’annexe J18 doivent être installés dans chaque conduit pénétrant ou quittant un
distributeur ou toute cavité ou boîtier en communication directe avec celui-ci.
2. Il doit y avoir des garnitures de scellement supplémentaires, conformément aux articles 18-106 et 18-154 et les
articles 18-106 3. d) et 18-154 3. b) s’appliquent jusqu’aux limites horizontales et verticales.
véhicules automobiles employant des liquides volatils ou des gaz inflammables comme carburant et aux
emplacements où plus de trois véhicules peuvent être garés en même temps.
J20-102 Aires dangereuses
1. Pour chaque plancher situé au niveau du sol nivelé ou au-dessus de celui-ci, toute l’aire comprise entre ce
plancher et une hauteur de 50 mm doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2.
2. Pour chaque plancher situé au-dessous du niveau du sol nivelé, toute l’aire jusqu’à une hauteur de 50 mm
au-dessus du bas des portes extérieures ou de toute autre ouverture se trouvant au niveau du sol nivelé ou
au-dessus de celui-ci doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2. Toutefois, si une
ventilation mécanique efficace est assurée, l’emplacement dangereux ne doit s’étendre que jusqu’à une hauteur
de 50 mm au-dessus de ce plancher.
3. Malgré le paragraphe 2., dans les garages servant à l’entreposage seulement, l’aire comprise entre chaque
plancher situé au-dessous du niveau du sol nivelé jusqu’à une hauteur de 50 mm doit être considérée comme un
emplacement de classe I, division 2.
4. Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher doit être considérée comme un emplacement de
classe I, division 2, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
5. Les aires voisines, telles que les magasins, chambres de tableaux de contrôle et autres emplacements semblables
où des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de se dégager et où les planchers sont à 50 mm au-dessus
de celui du garage contigu ou qui en sont séparés par des écrans étanches tels que des bordures, des rampes ou
des cloisons d’au moins 50 mm de hauteur, ne doivent pas être considérées comme des emplacements
dangereux.
∆ J20-104 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article J20-102 doivent être
conformes aux exigences pertinentes de l’annexe J18.
J20-106 Câblage au-dessus des aires dangereuses
1. Tout câblage fixe au-dessus des aires dangereuses doit être en conformité avec la section 12 et approprié au
type de bâtiment et de destination.
2. Pour les appareils suspendus, on doit employer du cordon souple très résistant.
3. Pour le raccordement des lampes portatives, moteurs portatifs ou autre appareillage utilitaire portatif, on doit
employer du cordon souple très résistant.
J20-108 Scellement
∆ 1. Des scellements doivent être installés conformément à l’annexe J18, et l’article 18-154 1. a) (ii) s’applique
jusqu’aux limites horizontales et verticales.
2. Les canalisations encastrées dans un plancher en maçonnerie ou enfouies sous un plancher doivent être
considérées comme étant à l’intérieur de l’aire dangereuse située au-dessus du plancher, s’il y a des raccords ou
des prolongements qui mènent à cette aire ou la traversent.
J20-110 Appareillage situé au-dessus des aires dangereuses
1. L’appareillage fixe, situé à moins de 3,6 m au-dessus du plancher et susceptible de produire des arcs, des
étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que les coupe-circuits, interrupteurs, panneaux de chargeurs,
génératrices, moteurs et autres appareils munis de contacts travail-repos ou de contacts à curseur (à l’exclusion
des prises de courant, ampoules et douilles de lampes), doit être de type entièrement fermé ou construit de façon
à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
2. Les ampoules et douilles de lampes des luminaires fixes situés dans les ruelles où des véhicules circulent
habituellement ou qui sont susceptibles d’être exposés à l’endommagement mécanique doivent être installées à
J
au moins 3,6 m au-dessus du niveau du plancher, à moins d’être du type totalement fermé ou d’être construites
de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
3. Les lampes portatives doivent être conformes aux exigences suivantes :
a) elles doivent être d’un type totalement fermé, muni d’un joint d’étanchéité et être pourvues d’une poignée,
d’une douille de lampe, d’un crochet et d’un dispositif de protection solide fixé à la douille de lampe
ou à la poignée. Toutes les surfaces extérieures susceptibles d’entrer en contact avec les bornes
d’accumulateurs, les bornes de câblage ou autres objets doivent être d’un matériau non conducteur ou être
recouvertes d’une enveloppe isolante efficace ;
Garages privés
J20-200 Domaine d’application
Les articles J20-202 à J20-206 s’appliquent à un bâtiment ou à une partie de bâtiment où trois véhicules au
maximum, d’un type décrit à l’article J20-100, peuvent être remisés, mais où, normalement, aucun entretien ni
aucune réparation ne sont effectués.
J20-202 Emplacement non dangereux
Pour qu’un garage soit considéré comme un emplacement non dangereux, il faut que le niveau du chemin d’accès
ou du sol nivelé adjacent soit égal ou inférieur à celui du plancher le plus bas du garage. De plus, il faut qu’au
moins une porte, donnant à l’extérieur, soit au même niveau que le plancher du garage ou plus bas que ce niveau.
J20-204 Emplacement dangereux
Si le niveau le plus bas du plancher est au-dessous du niveau du chemin d’accès ou du sol nivelé adjacent, on doit
observer les conditions suivantes :
a) tout le garage ou tout espace fermé comportant le garage doit être classifié comme un emplacement de
classe I, division 2, jusqu’à une hauteur de 50 mm au-dessus du plancher du garage ;
b) les aires voisines dans lesquelles des vapeurs ou des gaz dangereux ne sont pas susceptibles de se propager
et dont les planchers sont au moins 50 mm plus haut que celui du garage, ou qui en sont séparées par des
bordures ou des cloisons étanches d’au moins 50 mm de hauteur ne doivent pas être considérées comme
dangereuses.
J20-206 Câblage
1. Le câblage au-dessus des emplacements dangereux doit être conforme à la section 12.
∆ 2. Le câblage dans les emplacements dangereux doit être conforme à l’annexe J18.
a) les locaux ventilés situés à l’intérieur doivent être considérés comme des emplacements de classe I,
division 2, jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure des
dispositifs mentionnés, ainsi que jusqu’à 7,5 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces dispositifs
et jusqu’à 900 mm, mesurés verticalement à partir du niveau du plancher ou du sol nivelé, à condition :
(i) que la conception des systèmes de ventilation tienne compte de la densité relative assez élevée de ces
vapeurs ;
(ii) que s’il y a des ouvertures dans les murs extérieurs, elles soient d’une grandeur suffisante et soient
situées au niveau du plancher, sans autre obstruction que des persiennes ou de gros grillages ;
(iii) qu’une ventilation mécanique soit assurée si la ventilation naturelle est insuffisante ;
b) les locaux situés à l’intérieur et dont la ventilation n’est pas conforme au sous-paragraphe 1. a) doivent être
considérés comme emplacements de classe I, division 1, jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les
directions, à partir de la surface extérieure des dispositifs mentionnés, ainsi que jusqu’à 7,5 m, mesurés
horizontalement de toute surface de ces dispositifs et jusqu’à 900 mm, mesurés verticalement à partir du
niveau du plancher ou du sol nivelé ;
c) les zones situées à l’extérieur doivent être considérées comme des emplacements de classe I, division 2,
jusqu’à une distance de 900 mm dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure de ces
dispositifs, ainsi que jusqu’à 3 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces dispositifs et jusqu’à
450 mm, mesurés verticalement à partir du sol nivelé.
2. Les aires où s’effectue le transvasement des liquides inflammables doivent être classifiées de la façon suivante :
a) les aires extérieures ou les aires intérieures pourvues d’une ventilation mécanique à air forcé, sûre et
positive, servant au transvasement de liquides inflammables dans des récipients individuels et comprises
dans une aire s’étendant dans toutes les directions à moins de 900 mm des sorties d’évent ou de
remplissage, doivent être considérées comme un emplacement de classe I, division 1. L’aire comprise
entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m des sorties d’évent ou de remplissage, rayons s’étendant
dans toutes les directions et incluant, en outre, la surface située dans un rayon horizontal de 3 m des sorties
d’évent ou de remplissage et s’élevant sur une hauteur de 450 mm au-dessus du plancher ou du sol nivelé,
doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ; ou
b) si des aires intérieures servent au transvasement de liquides inflammables dans des récipients individuels et
qu’une ventilation mécanique à air forcé, sûre et positive, n’est pas assurée, ces aires doivent être
considérées comme des emplacements de classe I, division 1.
3. Les aires dans les emplacements extérieurs où l’on procède au remplissage et au vidage de camions-citernes et
de wagons-citernes doivent être classifiées de la façon suivante :
a) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm de la bouche de remplissage si ce remplissage s’effectue par
l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou dans un rayon de 900 mm de la sortie d’évent si le remplissage
s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à l’atmosphère, doit être considérée comme
un emplacement de classe I, division 1 ;
b) l’aire comprise entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m de la bouche de remplissage si le
remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou entre un rayon de 900 mm et un rayon
de 1,5 m de la sortie d’évent si le remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche fermée et
ventilée à l’atmosphère, doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ;
c) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm d’un raccord fixe utilisé pour effectuer le remplissage ou le
vidage par le bas, le remplissage par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à l’atmosphère ou le
remplissage par une bouche fermée, équipée d’un système de récupération des vapeurs, doit être considérée
comme un emplacement de classe I, division 2. Si le remplissage ou le vidage s’effectue par le bas, cette
classification doit aussi s’appliquer à l’aire comprise dans un rayon de 3 m du point de raccord et
J
s’étendant jusqu’à 450 mm au-dessus du sol nivelé.
4. Les zones à proximité des réservoirs installés au-dessus du sol doivent être classifiées de la façon suivante :
a) dans le cas de réservoirs de type à toit flottant, l’aire située au-dessus du toit et à l’intérieur de la paroi doit
être considérée comme un emplacement de classe I, division 1 ;
b) pour tous les types de réservoirs installés au-dessus du sol :
(i) l’aire située dans un rayon de 3 m de la paroi, des extrémités et du toit, sauf s’il s’agit d’un toit flottant,
doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ; et
(ii) s’il existe des digues, l’espace intérieur de la digue et jusqu’à son sommet doit être considéré comme
un emplacement de classe I, division 2 ;
c) l’aire située dans un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considérée comme un emplacement de
classe I, division 1 ;
d) l’aire comprise entre un rayon de 1,5 m et un rayon de 3 m d’une sortie d’évent doit être considérée comme
un emplacement de classe I, division 2.
5. Les fosses et cavités doivent être classifiées de la façon suivante :
a) toute fosse ou cavité dont une partie se trouve à l’intérieur d’un emplacement de division 1 ou de division 2
doit être considérée comme emplacement de classe I, division 1, sauf s’il existe une ventilation mécanique
à air forcé, sûre et positive ;
b) tous les endroits où il y a des fosses ou cavités doivent être considérés comme emplacements de classe I,
division 2, si ces fosses ou cavités sont munies d’une ventilation mécanique à air forcé, sûre et positive ;
c) toute fosse ou cavité qui ne fait pas partie d’un emplacement de division 1 ou de division 2 défini
précédemment, mais qui renferme de la tuyauterie, des soupapes ou des raccords, doit être considérée
comme un emplacement de classe I, division 2.
6. Les garages dans lesquels des camions-citernes sont remisés ou réparés doivent être considérés comme des
emplacements de classe I, division 2, jusqu’à une hauteur de 450 mm au-dessus du plancher ou du sol nivelé,
sauf si les conditions justifient une classification plus rigoureuse ou une aire dangereuse plus étendue.
7. Les bâtiments, tels que les immeubles à bureaux et les chaufferies situés en dehors des limites des aires
dangereuses déterminées précédemment et qui ne sont pas utilisés pour la manutention ou l’entreposage de
liquides volatils inflammables ou de récipients qui contiennent de tels liquides ne doivent pas être considérés
comme des emplacements dangereux.
∆ J20-304 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage électriques dans les aires dangereuses déterminées à l’article J20-302 doivent être
conformes à l’annexe J18.
J20-306 Câblage et appareillage au-dessus des aires dangereuses
1. Le câblage au-dessus d’un emplacement dangereux doit être conforme à la section 12 et doit convenir au genre
de construction et de local.
2. L’appareillage fixe susceptible de produire des arcs, des étincelles ou de projeter des particules de métal en
fusion, comme les ampoules et douilles de lampes, coupe-circuits, interrupteurs, prises de courant, moteurs et
autre appareillage muni de contacts travail-repos ou à curseur, doit être de type entièrement fermé ou être
construit de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
∆ 3. Les lampes portatives ou l’appareillage utilitaire portatif, ainsi que les cordons souples qui les alimentent,
doivent être conformes aux exigences de l’annexe J18 relatives à la classe de l’emplacement au-dessus duquel
ils sont raccordés ou utilisés.
J20-308 Scellement
∆ 1. Des scellements doivent être installés conformément à l’annexe J18 ; cette exigence doit s’appliquer jusqu’aux
limites horizontales et verticales des emplacements dangereux déterminés.
2. Les canalisations enfouies sous les aires déterminées comme étant dangereuses doivent être considérées comme
se trouvant dans ces aires.
J20-310 Distribution d’essence
Si la distribution d’essence s’exerce concurremment avec les activités d’un poste de stockage en vrac, les
dispositions pertinentes des articles J20-002 à J20-014 s’appliquent.
J20-312 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées à la
terre par continuité des masses conformément à la section 10.
Travaux de finition
J20-400 Domaine d’application
Les articles J20-402 à J20-414 visent les endroits où des peintures, vernis ou autres produits de finition
inflammables sont appliqués, régulièrement ou fréquemment, par pistolage, par immersion, au pinceau ou d’une
autre manière, où l’on utilise des solvants ou diluants volatils inflammables et où ces peintures, vernis ou autres
peuvent produire des dépôts ou des résidus qui s’enflamment facilement.
J20-402 Emplacements dangereux
1. Les aires suivantes doivent être considérées comme des emplacements de classe I, division 1 :
a) l’intérieur des cabines de pistolage et leurs conduits d’évacuation ;
b) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions, jusqu’à 1 m au-dessus
des objets à peindre, conformément au schéma JD-5, et utilisé pour des travaux de pistolage plus poussés
que les travaux de retouche et effectués à l’extérieur de la cabine de pistolage ;
c) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement dans toutes les directions, d’un bassin à
immersion et de son plateau d’égouttement. Cet espace doit s’élever jusqu’à 1 m au-dessus du bassin et de
son plateau ;
d) tout autre espace où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de se
produire.
2. Dans le cas de travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine de pistolage à façade ouverte, l’étendue
de l’emplacement de classe I, division 2 doit se prolonger sur au moins 1,5 m à l’avant de la façade ouverte de
la cabine de pistolage et conformément au schéma JD-4.
3. Dans le cas des travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine ou d’une pièce de pistolage fermées, ou
dans le cas de pièces où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de se
produire, p. ex., une pièce où est mélangée la peinture, l’espace à moins de 1 m de toutes les ouvertures de la
cabine ou de la pièce, dans toutes les directions, doit être considéré comme un emplacement de classe I,
division 2, conformément au schéma JD-10.
4. Tous les espaces à l’intérieur du local, mais non compris dans les limites de classe I, division 1 mentionnées au
paragraphe 1., et conformément au schéma JD-5, pour les gros travaux de pistolage à l’air libre, pour les
bassins à immersion, plateaux d’égouttement et autres opérations dangereuses, doivent être considérés comme
des emplacements de classe I, division 2.
5. Il est permis de classer comme aires non dangereuses, les aires voisines séparées des aires définies comme
dangereuses par des cloisons étanches sans ouverture communicante et dans lesquelles l’émanation de vapeurs
dangereuses ne risque pas de se produire.
∆ 6. Il est permis que les aires de séchage et de cuisson ayant une ventilation mécanique positive à air forcé pour
empêcher la formation de concentrations inflammables de vapeurs et pourvue de verrouillages efficaces pour
débrancher tout appareillage électrique non approuvé pour emplacements de classe I, en cas de non-
fonctionnement de ce dernier, soient classées comme non dangereuses.
7. Malgré le sous-paragraphe 1. b), et conformément au schéma JD-6, s’il y a une ventilation mécanique
appropriée au niveau du plancher et s’il y a des verrouillages efficaces asservis à cette dernière :
a) l’espace compris à partir des objets à peindre jusqu’à une distance de 1 m, mesuré horizontalement, dans
toutes les directions, doit être considéré comme un emplacement de classe I, division 1. Cet espace doit
s’élever jusqu’à 1 m au-dessus des objets à peindre ;
b) tout l’espace compris entre une distance de 1 m et une distance de l,5 m au-dessus des objets à peindre et
tout l’espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions, au-delà des limites J
de l’emplacement de classe I, division 1, doivent être considérés comme des emplacements de classe I,
division 2.
8. Malgré le paragraphe 2., si un écran en tôle d’épaisseur au moins 18 MSG est installé verticalement au-dessus
d’une cabine de pistolage à façade ouverte jusqu’à une hauteur de 1 m ou jusqu’au plafond, selon la plus petite
de ces valeurs, et qu’il se prolonge sur les parois latérales sur une distance de 1,5 m, l’espace derrière cet écran
doit être considéré comme un emplacement non dangereux.
9. Malgré le paragraphe 3., si un écran en tôle d’épaisseur au moins 18 MSG est installé verticalement au-dessus
d’une ouverture d’une cabine de pistolage ou d’une pièce fermées jusqu’à une hauteur de 1 m ou jusqu’au
plafond, selon la plus petite de ces valeurs, et qu’il se prolonge horizontalement sur une distance de 1 m au-delà
de chaque côté de l’ouverture, l’espace derrière cet écran doit être considéré comme un emplacement non
dangereux.
(ii) une affiche permanente placée bien en évidence indiquant la distance d’émission d’étincelles doit être
posée près de l’appareillage ;
e) des commandes automatiques doivent être installées pour interrompre sans délai l’alimentation et avertir
l’opérateur dans les cas suivants :
(i) arrêt des ventilateurs ;
(ii) défaillance de l’appareillage de ventilation ;
(iii) arrêt du convoyeur amenant les objets dans le champ haute tension ;
(iv) fuite à la terre effective ou imminente à un point du réseau haute tension ; ou
(v) réduction de l’espace libre prescrit au sous-paragraphe d) ;
f) des clôtures, garde-fous ou dispositifs de protection appropriés, électriquement conducteurs et efficacement
reliés à la terre par continuité des masses, doivent être installés afin de maintenir un isolement sûr de l’aire
d’opération. Des affiches permanentes doivent être posées afin d’indiquer que l’aire d’opération est
dangereuse en raison de la haute tension.
J20-410 Appareillage de pistolage électrostatique manuel
Les appareils de pistolage électrostatique manuels et les dispositifs qui s’y rattachent doivent être conformes aux
dispositions suivantes :
a) les circuits haute tension doivent être à sécurité intrinsèque et ne produire aucune étincelle d’une intensité
suffisante pour enflammer un mélange de vapeur et d’air. En outre, ils ne doivent pas constituer un risque
appréciable de choc électrique au contact d’objets mis à la terre ;
b) les parties à découvert du pistolet qui sont électrostatiquement chargées ne doivent pouvoir être mises sous
tension que par un interrupteur contrôlant simultanément l’alimentation et la peinture ;
c) les transformateurs, les unités d’alimentation, les appareils de commande et toutes les autres parties
électriques de l’appareillage doivent être situés à l’extérieur de la zone dangereuse, sauf en ce qui concerne
le pistolet et ses raccords à l’alimentation ;
d) la poignée du pistolet doit être reliée à la terre par continuité des masses au moyen d’un raccord métallique
et être construite de façon que l’utilisateur, en position normale de travail, soit effectivement en contact
électrique avec la poignée de sorte que son corps ne puisse accumuler une charge électrostatique ;
e) dans la zone de pistolage, tous les objets électriquement conducteurs doivent être reliés à la terre par
continuité des masses et l’appareillage doit porter en permanence et bien en évidence une plaque
d’avertissement selon laquelle la continuité des masses est nécessaire ;
f) des précautions doivent être prises pour assurer que les objets à peindre soient maintenus en contact
métallique avec le convoyeur ou d’autres supports mis à la terre. Il convient en particulier de prendre les
mesures suivantes :
(i) les crochets doivent être nettoyés régulièrement ;
(ii) les surfaces de contact doivent être pointues ou coupantes ;
(iii) les points de support de l’objet doivent être dissimulés afin d’éviter, autant que possible, qu’ils soient
recouverts au cours du pistolage, et si les objets à peindre sont supportés par un convoyeur, le point
d’attache au convoyeur doit être situé de sorte que l’enduit pulvérisé ne s’y accumule pas au cours des
opérations normales ;
g) les travaux de pistolage doivent être effectués à l’intérieur d’une zone de pistolage adéquatement ventilée
afin de dissiper les vapeurs de solvant dégagées au cours des opérations. L’appareillage électrique doit,
en outre, être couplé au système de ventilation afin qu’il ne puisse être utilisé que si ce système fonctionne.
J20-412 Câblage et appareillage au-dessus des aires dangereuses
1. Tout câblage fixe au-dessus des aires dangereuses doit être conforme à la section 12.
J
2. L’appareillage pouvant produire des arcs, des étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que les
ampoules et douilles de lampes de luminaires fixes, coupe-circuits, interrupteurs, prises de courant, moteurs ou
autre appareillage muni de contacts travail-repos ou à curseur, s’il est installé au-dessus d’une aire dangereuse
ou au-dessus d’une aire où des objets fraîchement peints sont manipulés, doit être du type totalement fermé ou
construit de façon à empêcher l’échappement d’étincelles ou de particules de métal en fusion.
Hangars d’aéronefs
J20-500 Domaine d’application
Les articles J20-502 à J20-522 s’appliquent aux emplacements servant à l’entretien ou à l’entreposage d’aéronefs
dans lesquels on utilise de l’essence, du carburant pour réacteurs, d’autres liquides volatils inflammables ou d’autres
gaz inflammables. Toutefois, les emplacements utilisés exclusivement pour les aéronefs n’ayant pas encore contenu
de liquides ou de gaz de ce type ou ceux qui ont été vidés et nettoyés convenablement, sont exclus.
J20-502 Aires dangereuses
1. Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher du hangar doit être considérée comme un
emplacement de classe I, division 1, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
2. Tout le hangar, y compris toutes les aires communicantes ou adjacentes qui n’en sont pas séparées
convenablement, doit être considéré comme un emplacement de classe I, division 2, jusqu’à une hauteur de
450 mm au-dessus du plancher.
3. L’aire s’étendant jusqu’à 1,5 m horizontalement des moteurs d’aéronefs, des réservoirs ou des compartiments
contenant du carburant doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ; elle doit s’étendre à
partir du plancher jusqu’à une hauteur de 1,5 m au-dessus de la partie supérieure des ailes et des capots des
moteurs.
∆ 4. Il est permis que les aires adjacentes dans lesquelles des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de se
dégager, telles que les entrepôts, salles des commandes électriques et autres emplacements similaires, soient
classées comme non dangereuses lorsque la ventilation y est adéquate et si elles sont efficacement séparées du
hangar conformément à l’article J18-060.
J20-504 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
∆ 1. Tout câblage et appareillage fixe ou portatif qui sont ou peuvent être installés ou utilisés à l’intérieur d’un des
emplacements dangereux définis à l’article J20-502 doivent être conformes à l’annexe J18.
2. Le câblage installé dans ou sous le plancher du hangar doit être conforme aux exigences s’appliquant aux
emplacements de classe I, division 1.
3. Les installations de câblage dans des fosses ou d’autres espaces dans ou sous le plancher du hangar doivent être
munies d’un drain approprié et ne pas occuper le même compartiment que les autres services, sauf s’il s’agit du
compartiment contenant le tuyau d’air comprimé.
4. Les fiches et prises de courant situées dans les emplacements dangereux doivent être de type antidéflagrant ou
être conçues de façon que leur mise sous tension ne puisse se faire pendant le raccordement ou le
débranchement.
J20-506 Câblage à l’extérieur des aires dangereuses
∆ 1. À l’intérieur d’un hangar non situé dans une aire considérée comme dangereuse en vertu de l’article J20-502, le
câblage fixe doit être installé dans une canalisation métallique ou être un câble armé, à isolant minéral, ou sous
gaine d’aluminium. Toutefois, il est permis que le câblage situé dans un emplacement considéré comme non
dangereux en vertu de l’article J20-502 4. soit d’un type reconnu à la section 12 comme convenant au genre de
bâtiment et à sa destination.
2. Pour les appareils suspendus, on doit utiliser des cordons souples très résistants munis d’un conducteur de
continuité des masses séparé.
3. Pour l’appareillage utilitaire portatif et les lampes portatives, on doit utiliser du cordon souple très résistant,
approuvé et muni d’un conducteur de continuité des masses séparé.
4. Il doit y avoir des moyens appropriés afin de maintenir efficacement la continuité de la liaison électrique entre
le câblage fixe et les pièces métalliques non porteuses de courant des appareils suspendus, des lampes
portatives et de tout autre appareillage utilitaire portatif.
3. Les appareils d’alimentation en énergie des aéronefs doivent être munis de fiches extérieures polarisées et de
commandes automatiques pour isoler électriquement de l’aéronef l’appareil d’alimentation au sol, en cas
d’augmentation excessive de la tension produite par cet appareil.
4. Les cordons souples des appareils servant à l’alimentation en énergie des aéronefs et de l’appareillage d’appoint
au sol doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de continuité des masses.
J20-520 Appareillage mobile d’entretien ayant des éléments électriques
1. L’appareillage mobile d’entretien, tels les aspirateurs, compresseurs, ventilateurs, etc. dont le câblage et
l’appareillage électriques ne conviennent pas aux emplacements de classe I, division 2, doit :
a) être conçu et installé de façon que tout l’appareillage et le câblage soient à 450 mm au moins au-dessus du
plancher ;
b) ne pas être utilisé dans les zones dangereuses définies à l’article J20-502 3. ;
∆ c) porter au moins un marquage permanent indiquant que l’appareillage doit être en tout temps à au moins
1,5 m des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
2. Les cordons souples de l’appareillage mobile doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de
continuité des masses.
∆ 3. Les fiches et les prises de courant doivent être conçues pour relier le conducteur de continuité des masses au
réseau de canalisations.
4. L’appareillage ne doit pas être utilisé dans des zones où les travaux d’entretien sont susceptibles de libérer des
vapeurs dangereuses, sauf si l’appareillage convient au moins pour usage dans un emplacement de classe I,
division 2.
J20-522 Continuité des masses
Toutes les canalisations métalliques et toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage fixe
ou portatif, quelle qu’en soit la tension, doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la
section 10.
Annexe JB
Notes concernant les articles des annexes J18 et J20
JB18-000 Avec un peu d’ingéniosité au cours de l’aménagement des installations électriques pour les
emplacements dangereux, il est souvent possible de placer la plus grande partie de l’appareillage
dans des emplacements moins dangereux ou non dangereux, ce qui diminue la quantité
d’appareillage spécial nécessaire. Avant l’élaboration de ces aménagements, il est recommandé de
consulter les autorités responsables de l’application du code.
∆ JB18-004 Les emplacements de classe I division 1, comprennent généralement des emplacements où l’on
transvase des liquides volatils inflammables ou des gaz inflammables liquéfiés ; l’intérieur des
cabines de pistolage et les aires situées à proximité des travaux de pistolage et de peinture si des
dissolvants volatils inflammables sont employés ; les emplacements où se trouvent des réservoirs
ouverts ou des cuves contenant des liquides volatils inflammables ; les locaux ou salles de séchage
servant à l’évaporation des dissolvants inflammables ; les emplacements où se trouvent des appareils
pour l’extraction de gras ou d’huile et où l’on utilise des dissolvants volatils inflammables ; les
parties d’ateliers de nettoyage et de teinture où l’on se sert de liquides dangereux ; les parties des
usines de production de gaz dans lesquelles des concentrations dangereuses de gaz inflammables
sont susceptibles de se produire en service ; les chambres des pompes pour gaz inflammables ou
autres liquides volatils inflammables et tous les autres emplacements où des concentrations
dangereuses de vapeurs ou gaz inflammables pourraient se produire dans le cours normal des
activités.
Les emplacements de classe I, division 2, comprennent généralement les emplacements où l’on utilise
des liquides volatils inflammables ou des gaz ou vapeurs inflammables, mais qui, de l’avis du Service
d’inspection, ne deviendraient dangereux qu’en cas d’accident ou de conditions anormales de
fonctionnement. La quantité de substance dangereuse susceptible de s’échapper en cas d’accident,
les caractéristiques appropriées du système de ventilation, la superficie totale en cause, de même que
les antécédents de l’industrie ou de l’entreprise intéressée, en ce qui a trait aux explosions ou aux
incendies, sont autant de facteurs qui devraient être pris en considération au cours de la
sont entreposées ou manipulées que dans des sacs ou récipients ; et autres emplacements du même
ordre.
Il existe plusieurs types de poussières comme, par exemple, la poussière de souffre qui n’entre pas
dans les types de poussière dont il est question aux paragraphes précédents, et dans bien des cas on
peut obtenir plus de renseignements en se référant aux normes de la NFPA National Fire Codes,
telles la norme NFPA no 655 qui donne des renseignements concernant la prévention des incendies et
des explosions dues au souffre et traite du câblage et du matériel électrique.
JB18-008 Les emplacements de classe III, division 1, comprennent certaines parties des usines de rayonne, de
coton et autres textiles ; les établissements de fabrication ou de transformation de fibres
combustibles ; ceux où fonctionnent des machines à égrener le coton ou à traiter la graine de coton ;
les établissements de transformation du lin ; les fabriques de vêtements ; les établissements où l’on
travaille le bois et les établissements et industries où il existe des conditions ou méthodes aussi
dangereuses.
Les fibres et les particules libres facilement inflammables comprennent la rayonne, le coton
(y compris les bourres et les déchets de coton), le sisal ou le *henequen+, le tampico, le jute, le
chanvre, la filasse, la fibre de coco, l’étoupe, les déchets de coton en balles, le kapok, la mousse
d’Espagne, les copeaux d’emballage et autres substances de nature semblable.
JB18-050 Il est à noter que l’annexe J18 traite aussi de l’appareillage à pile ou à générateur intégré,
JB18-066 quelle que soit la tension en cause. Cet appareillage comprend, entre autres, les lampes de poche,
les émetteurs-récepteurs, récepteurs de systèmes de recherche de personnes, magnétophones, les
détecteurs de gaz de combustion, les appareils de surveillance de vibrateurs, les tachymètres, les
téléphones à piles ou alimentés par la voix et le matériel d’essai portatif qui peut être transporté ou
installé dans un emplacement dangereux. Ces appareils peuvent être admis à la certification CSA en
vertu de la norme CAN/CSA-C22.2 no 157.
Si on utilise des coffrets à usage spécial pour ce matériel, et qu’en vertu des articles de cette section
l’appareillage doit être approuvé spécifiquement pour l’emplacement dangereux en cause,
l’appareillage électrique doit être approuvé comme appareillage à sécurité intrinsèque pour
l’emplacement, conformément à l’article J18-066 et porter un marquage conforme à
l’article J18-052.
Dans les cas où les articles de cette section permettent l’emploi de coffrets à usage général à
condition que des circuits non incendiaires acceptables soient incorporés, l’appareillage électrique
devrait être approuvé comme tel et porter un marquage conformément à l’article J18-052.
JB18-050 Des renseignements sur le classement des zones d’une usine relatives à la production, à la
2. a) compression et à la mise en bouteilles de l’acétylène (ainsi que les exigences relatives à la
ventilation) sont donnés dans la norme NFPA no 51A.
JB18-050 Des renseignements sur le classement des zones relatives auxsystèmes de réfrigération utilisant
2. d) des gaz inflammables (y compris l’ammoniac) sont contenus dans la norme CSA B52.
JB18-052 L’appareillage dont le marquage ne précise pas la division à laquelle il convient peut être utilisé
pour les divisions 1 et 2. L’appareillage qui a été approuvé pour un emplacement de division 1 est
également approuvé pour un emplacement de division 2 faisant partie de la même classe et du même
groupe.
Si les pièces d’un appareil sont approuvées en vertu de plusieurs exigences, elles portent un
marquage conformément au tableau suivant :
Approbation Symbole
Antidéflagrant d
Sous pression p
Sécurité intrinsèque ia
Protection spéciale s
On peut également apposer les lettres *Ex+ suivis de deux des symboles ou plus.
Si l’appareil est approuvé en vertu d’un grand nombre d’exigences, on doit indiquer chaque type
d’approbation. Par exemple, un appareil à coffret antidéflagrant (pour le circuit d’alimentation) et à
sécurité intrinsèque (pour les bornes de sortie) doit porter le marquage * coffret antidéflagrant avec
sortie à sécurité intrinsèque+ ou * Ex dia+. Un dispositif à sécurité intrinsèque qui est équipé d’un
coffret antidéflagrant doit porter le marquage *antidéflagrant et sécurité intrinsèque+ ou
*Ex d, Ex ia+.
JB18-052 1. Certains appareils dont l’utilisation est permise dans les emplacements dangereux
JB18-054 de division 2 ne portent pas de marquage indiquant la classe et le groupe parce qu’il n’est pas
spécifiquement exigé qu’ils soient approuvés pour ce genre d’emplacement (p. ex., les moteurs et les
génératrices convenant aux emplacements de classe I, division 2 qui ne comportent pas d’éléments
pouvant produire des étincelles ou de dispositifs à résistances intégrés (voir l’article J18-164 2.).
Limite minimale de
température
Atmosphère d’inflammation EC
GROUPE A COMPRENANT
acétylène 305
GROUPE B COMPRENANT
butadiène 420
hydrogène 429
gaz fabriqués contenant plus de 30 % 500
d’hydrogène en volume
oxyde de propylène 499
GROUPE C COMPRENANT
acétaldéhyde 175
cyclopropane 498
diméthylehydrazine asymétrique 249
(UDMH 1, 1-hydrazine diméthyle)
éther 160
éthylène 450
sulfure d’hydrogène 260
GROUPE D COMPRENANT
acétate de butyle 425
acétate de vinyle 402 J
acétate d’isobutyle 421
acétate éthylique 426
acétone 465
acrylonitrile 481
alcool (voir éthanol) —
ammoniac 651
benzène 498
benzine (voir naphte de pétrole) —
Limite minimale de
température
Atmosphère d’inflammation EC
benzol (voir benzène) —
bichlorure d’éthylène 413
butane 287
1-butanol (alcool de butyle) 343
2-butanol (alcool de butyle secondaire) 405
cétone éthylique de méthyle 404
cétone isobutylique de méthyle 448
chlorure de vinyle 472
essence 280
éthane 472
éthanol (alcool éthylique) 363
gaz naturel 482
heptanes 204
hexanes 223
isoprène 395
méthane 537
méthanol (alcool méthylique) 385
3-méthyle-1-butanol (alcool d’isoamyle) 350
2-méthyle-2-propanol (alcool de butyle 478
tertiaire)
2-méthyle-1-propanol (alcool d’isobutyle) 415
naphte de pétrole 288
octanes 206
pentanes 260
1-pentanol (alcool d’amyle) 300
propane 432
1-propanol (alcool propylique) 412
2-propanol (alcool isopropylique) 399
propylène 455
styrène 490
toluène 480
xylènes 463
Note : Les températures d’inflammation d’autres gaz et vapeurs
peuvent être retrouvées dans la norme BS60079-14:1997.
JB18-062 En ce qui a trait à cet article, on entend par câble recouvert de métal un câble sous gaine métallique
ou armé de type réticulé, de type fil ou de type ruban plat ou encore, un câble blindé.
JB18-062 1. Des dispositifs appropriés de protection contre la foudre devraient comprendre une protection du
primaire et aussi du secondaire si les lignes aériennes du secondaire ont plus de 90 m de longueur
ou si le secondaire n’est pas mis à la terre. L’interconnexion de toutes les mises à la terre devrait
comprendre les mises à la terre des dispositifs de protection contre la foudre du primaire et du
secondaire, les mises à la terre du réseau secondaire, s’il y en a, et les mises à la terre du conduit et
de l’appareillage du réseau de câblage intérieur.
JB18-062 Si des câbles monoconducteurs sous enveloppe métallique ou des câbles armés sous enveloppes
2. b) sont utilisés dans des emplacements dangereux, l’armure doit être mise à la terre dans
l’emplacement dangereux seulement pour prévenir les courants de circulation. Ceci entraînera une
tension résiduelle sur l’enveloppe métallique dans l’emplacement non dangereux. Il faut donc isoler
de façon adéquate l’armure dans l’emplacement non dangereux pour prévenir les courants de
circulation.
JB18-064 Des lignes directrices pour la construction des boîtiers sous pression abritant des appareils
électriques ont été publiées par la National Fire Protection Association (NFPA) dans la publication
no 496, ainsi que par la Commission Électrotechnique Internationale (CEI) dans les publications
no 79-2 et no 79-13. On recommande d’utiliser l’un de ces documents comme guide pour la
conception de boîtiers sous pression pour emplacements dangereux.
JB18-066 Voir la note concernant l’article J18-050.
∆ JB18-070 Cet article ne doit être invoqué qu’en l’absence d’appareillage convenable certifié pour les
emplacements dangereux. Par exemple, il n’existe pas de dispositifs d’allumage de classe I,
division 1 pour moteurs à combustion interne ; les seuls dispositifs qui existent sont de classe I,
division 2. Dans ce cas, il serait envisageable d’utiliser des dispositifs d’allumage pour
emplacement dangereux de classe I, division 2 dans des emplacements de classe I, zone 1.
Dans de nombreuses situations, une bonne classification de l’emplacement éliminera le besoin de
recourir à cet article. L’article J18-070 ne doit pas servir à pallier une classification incorrecte des
emplacements.
Si l’on invoque cet article, le système de détection de gaz doit comporter un nombre de capteurs
adéquat pour assurer la détection de gaz ou de vapeurs inflammables dans tous les endroits où ceux-
ci pourraient s’accumuler.
Il est interdit d’installer dans un emplacement de zone 2 un appareillage électrique qui convient aux
emplacements non dangereux et qui comporte des composants générateurs d’arcs, d’étincelles ou de
chaleur non protégés. De tels composants peuvent être protégés par enrobage, par fermeture
hermétique ou par d’autres moyens de fermeture comme une construction restreignant les échanges
gazeux.
Avant de recourir à cet article, il importe que l’utilisateur comprenne bien les risques associés à une
telle installation. Dans le contexte de cet article, il incombe au propriétaire de l’installation (ou à
ses mandataires) de veiller à ce que l’installation finale soit sécuritaire. La simple conformité à
l’article J18-070 peut se révéler insuffisante pour garantir la sécurité de l’installation dans toutes
les situations.
JB18-104 Les câbles approuvés pour les emplacements dangereux conviennent pour tous les emplacements
JB18-152 dangereux. Toutefois, les garnitures d’extrémité doivent être approuvées dans chaque cas.
JB18-106 3. Les garnitures de conduit approuvées pour les emplacements de classe I et semblables au type
a) et b) *L+, * T+ ou * Croix+ ne devraient généralement pas être classées comme des boîtiers si leur grosseur
n’est pas supérieure à la grosseur du conduit électrique.
JB18-106 Les câbles et les cordons souples ne sont pas éprouvés en vue de déterminer leur résistance
3. c)
JB18-154
aux explosions internes. Aussi, quelle que soit sa grosseur, le câble devrait être scellé au point
d’entrée dans tout boîtier qui doit être antidéflagrant.
J
3. c)
Certains types de bagues de câble comportent un dispositif de scellement ; elles portent le marquage
*SL+ indiquant que le scellement est assuré par la bague. Les bagues portent toutes un marquage
spécifiant la classe. Les types de bagues, requérant un dispositif de scellement, installées à pied
d’œuvre ou en usine portent un marquage spécifiant le groupe sur ce dispositif.
Le scellement pouvant être assuré de différentes façons, il est important de suivre les instructions du
fabricant.
JB18-106 4. Il n’est pas nécessaire de retirer le blindage des câbles blindés marqués * HL—*+ au cours de la
pose d’un scellement. On doit retirer le blindage des câbles qui ne sont pas marqués, parce que le
scellement des conducteurs dans le conduit, ou dans la plupart des câbles, exige que la pâte de
scellement entoure complètement chaque conducteur isolé individuel afin d’assurer que le scellement
remplisse la fonction visée. Si dans certains câbles, à savoir ceux qui renferment des groupes de
deux, trois ou quatre conducteurs blindés, on retire le scellement ou l’enveloppe extérieure des
groupes, le but visé par le blindage est annulé. Les essais de vérification du comportement en
emplacements dangereux de ce genre de câble comprennent l’essai de la propagation de la flamme
sur toute la longueur des sous-ensembles individuels du câble.
*On peut ajouter les lettres A, B, C ou D, ou une combinaison de ces lettres, en remplacement du
tiret, pour indiquer le groupe ou les groupes pour lesquels le câble a été mis à l’essai.
JB18-106 Si les garnitures de conduit doivent être scellées, il faut utiliser exclusivement une pâte prescrite
4. a) et fournie par le fabricant de ces garnitures. Pour plus de renseignements, on consultera les listes
d’approbation.
Tous les moteurs et toutes les génératrices approuvés pour les emplacements de classe I, selon les
normes pertinentes de la deuxième partie du code, doivent être munis d’un scellement fourni par le
fabricant et placé entre le bâti du moteur ou de la génératrice et la boîte de raccordement du
conduit. Il n’est donc pas nécessaire d’indiquer sur ces appareils que ce scellement a été exécuté.
On peut satisfaire aux alinéas J18-106 4. a) (i) et (ii) de la façon suivante :
a) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et au(x)
type(s) approprié(s) de câble ainsi qu’une garniture de scellement posée à pied d’œuvre ;
b) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et au
type approprié de câble, munie d’un scellement intégré ; ou
c) en utilisant une bague de câble convenant au type de câble approuvé dont le boîtier approuvé
est muni d’un scellement, tel qu’indiqué à l’article J18-106 4. a) (ii).
Les bagues de câble munies d’un scellement intégré portent le marquage * SL+.
JB18-106 4. Le terme accessible tel qu’il est utilisé dans cet article est conforme à la définition indiquée à la
a) (i) section 0 du code sous la rubrique * accessible, quand il s’agit de câblage+.
∆ JB18-112 Il convient de faire la mise en garde suivante : l’utilisation d’un système de commande à variateur
de fréquence avec un moteur peut faire monter la température de service du moteur en raison des
harmoniques produites par le système de commande, au point où le moteur pourrait s’échauffer au-
delà de son code de température. Cette éventualité est préoccupante dans les cas où la température
de service du moteur est voisine du point d’inflammation de matières dangereuses pouvant se
trouver à proximité. Étant donné les températures d’inflammation généralement moins élevées
associées aux matières de classe II, les emplacements de classe II sont particulièrement visés par
cette mise en garde. Il incombe à l’utilisateur de veiller à ce que la température de service du
moteur, en combinaison avec son système de commande, reste au-dessous de la température
d’inflammation minimale des matières dangereuses présentes. Au besoin, on consultera le fabricant
du moteur. Voici quelques références qui pourront aider l’utilisateur à déterminer l’acceptabilité
d’une installation :
– Lettre d’information technique CSA E-22, concernant les moteurs et génératrices destinés aux
emplacements de classe I, division 2 et de classe II, division 2.
– Publication 2216 de l’American Petroleum Industry, Ignition Risk of Hydrocarbon Vapors by Hot
Surfaces in the Open Air.
– Publication IEEE no PCIC-97-04, Flammable Vapor Ignition Initiated by Hot Rotor Surfaces
Within an Induction Motor — Reality or Not?
JB18-114 Il est à noter que les turbines à gaz qui se trouvent dans des emplacements dangereux nécessitent
aussi des dispositifs de protection contre les dangers que peuvent causer les circuits d’allumage
électrique, tels que les systèmes d’échappement et d’alimentation en carburant. On devrait donc
procéder à une étude de l’ensemble moteur complet pour s’assurer qu’il convient aux emplacements
dangereux de classe I, division 1.
JB20-060 On peut obtenir de l’information sur les aspects non électriques des centres de ravitaillement en gaz
naturel comprimé (VGN) et sur les installations d’entreposage des VGN dans la norme CAN/CSA-
B149.1.
Annexe JD
Schémas de l’annexe J20
Schéma JD-4
1,5
1,5
Prolongement de la
Plan zone dangereuse
de classe I, division 2
1,5
1,5
Élévation
J
Note : Les dimensions sont données en mètres.
Schéma JD-5
(voir les articles J20-402 1. b) et J20-402 4.)
PLAN
Classe I,
division 1
6m
Objets à
peindre
1m
Plancher
6m Classe I, division 1
ÉLÉVATION Objets à
peindre
Schéma JD-6
(voir l’article J20-402 7.)
PLAN
Classe I,
division 1
1m
6m
Objets à
peindre
Classe I, division 2
500 mm
1m
Plancher
6m
Classe I, division 1
J
1m
Objets à
peindre
ÉLÉVATION
Schéma JD-7
(voir la partie B du tableau JT-63)
Limites de l’emplacement dangereux pour le chargement et
le déchargement des véhicules-citernes et des wagons-citernes
Équateur horizontal de
Point de raccordement ou
la sphère
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Schéma JD-8
(voir la partie E du tableau JT-63)
Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Équateur horizontal de
la sphère
Niveau du sol
Volume cylindrique — Division 2
(comprend la moitié inférieure
de la sphère 4,5 m de rayon)
Schéma JD-9
(voir la partie J du tableau JT-63)
Limites de l’emplacement dangereux pour le
remplissage de récipients à l’extérieur, en plein air
Équateur horizontal de
Point de raccordement ou
la sphère
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Niveau du sol
Volume cylindrique — Division 2
(comprend la moitié inférieure
de la sphère 4,5 m de rayon)
Schéma JD-10
(voir l’article J20-402 3.)
1m
Plan
1m
Cabine ou local
de pistolage
1m
Limite de l’emplacement
1m dangereux de classe I,
division 2
1m
1m
1m
Élévation
Annexe JT
Tableaux de l’annexe J20
Tableau JT-63
(voir l’article J20-034)
Emplacement
dangereux de zone de
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* classe I, groupe D
A Récipients d’entreposage autres que les À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Division 2
bouteilles TC/CTC/DOT et les toutes les directions des raccords, sauf pour les
récipients verticaux ASME de capacité raccords pour lesquels ce tableau donne des
inférieure à 454 kg indications particulières.
B Chargement et À une distance égale ou inférieure à 3 m, dans Division 1
déchargement des toutes les directions, de tout raccord que l’on
véhicules-citerne couple ou désaccouple régulièrement aux fins
et des wagons-citernes† du transvasement.
À une distance supérieure à 3 m, mais égale ou Division 2
inférieure à 7,5 m, dans toutes les directions, de
tout point de raccord que l’on couple ou
désaccouple régulièrement, et au sein du volume
cylindrique entre l’équateur horizontal de la
sphère et le niveau du sol (voir le schéma JD-7).
C Ouvertures d’évent des jauges, autres À une distance égale ou inférieure à 1,5 m dans
Division 1
que celles qui se trouvent sur les toutes les directions, du point d'échappement.
bouteilles TC/CTC/DOT et les
récipients verticaux ASME de capacité À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Division 2
inférieure à 454 kg inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions, du
point d’échappement.
D Échappement des soupapes de sûreté Sur la trajectoire directe de l’échappement‡ Division 1
autres que celles qui se trouvent sur les
bouteilles CTC/DOT et les récipients À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Division 1
verticaux ASME de capacité inférieure toutes les directions, du point d’échappement
à 454 kg À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Division 2
inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions, du
point d’échappement, sauf sur la trajectoire
directe de l’échappement.
E Pompes, compresseurs de propane à
l’état gazeux, mélangeurs air-gaz et
vaporisateurs (autres que les
vaporisateurs à chauffage direct ou
indirect munis d’une source
thermique au gaz solidaire ou
adjacente)
À l’intérieur, sans ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non Division 1
séparée par une paroi étanche au gaz.
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m du Division 2
côté extérieur de tout mur ou toit qui n’est pas
étanche au gaz ou à une distance égale ou
inférieure à 4,5 m de toute ouverture extérieure.
À l’intérieur, avec ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Division 2
suffisante par une paroi étanche au gaz.
(à suivre)
Emplacement
dangereux de zone de
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* classe I, groupe D
J Remplissage de récipients À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Division 1
toutes les directions, de toute arrivée de gaz au
À l’intérieur, avec ventilation
boyau de distribution aux fins du transvasement.
suffisante
À une distance supérieure à 1,5 m et pièce entière Division 2
À l’extérieur, en plein air À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Division 1
toutes les directions, de toute arrivée de gaz au
boyau de distribution aux fins du
transvasement.
À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Division 2
inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions, de
toute arrivée de gaz au boyau de distribution et
au sein du volume cylindrique entre l’équateur
horizontal de la sphère et le niveau du sol (voir le
schéma 9).
K Zone d’entreposage extérieure pour
récipients portatifs
Entreposage d’agrégats jusqu’à 454 kg À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Division 2
toutes les directions, de tout raccord
Entreposage d’agrégats de plus de À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Division 2
454 kg toutes les directions, de tout raccord
*La zone classifiée ne se prolonge pas au-delà d’un mur, d’un toit ou d’une paroi solide étanche au gaz qui ne comprend pas
d’ouverture.
†Si l’on classe les limites d’une zone dangereuse, on doit tenir compte des variations possibles de l’emplacement des
wagons-citernes et des véhicules-citernes aux points de déchargement et de l’effet de ces variations de l’emplacement réel sur le
point de raccordement.
‡Il est préférable de n’installer aucun appareillage électrique fixe dans cet espace.
§Pour les fosses à l’intérieur de cette zone, voir la partie G de ce tableau.
Tableau JT-64
(voir l’article J20-064)
Espace de classe I, division 1, entourant les installations
d’entreposage de gaz naturel comprimé (VGN)
Volume d’entreposage
Capacité équivalente en eau Distance mesurée en mètres à partir
(V en L) des réservoirs*
Jusqu’à 4000 2,5
Plus de 4000 à 10 000 4
Plus de 10 000 10
*Si un mur dont le degré de résistance au feu est de quatre heures est situé à
l’intérieur de ces distances, on doit mesurer les distances en contournant
l’extrémité du mur ou le dessus de celui-ci, mais non de part en part. La distance
entre le mur et un réservoir de gaz dont le volume d’entreposage est d’au plus
10 000 L doit être d’au moins 1 m et de 1,5 m dans le cas d’un réservoir de gaz
dont le volume d’entreposage est supérieur à 10 000 L.
Si le mur d’un bâtiment adjacent autre que le boîtier d’un compresseur est situé
à l’intérieur de la distance indiquée et fait office de mur dont le degré de
résistance au feu est de quatre heures, ce mur ne doit avoir ni portes, ni fenêtres,
ni orifices à moins que le bâtiment ne soit également classifié comme
emplacement de classe I, division 1.
Index
Terme Article, section ou tableau
Accessibilité
boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3016
dispositifs de protection contre les surintensités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-206, 14-106
dispositifs de sectionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-604
pour l’entretien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-312
Accumulateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-540
câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-552
emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-544
montage des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-550
ventilation des salles d’accumulateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-546
Aires de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 24
Alimentation
cuisinières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-300
provenant de plus d’un réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-106
raccords des appareils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-744, 26-746
Améliorer le code, Comment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Annexe C
Amplificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-1006
Ancrage dans la maçonnerie ou le béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-110
Antennes, mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-922
Appareillage
à proximité de compteurs à gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-322
à proximité de substances inflammables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-316
à sécurité intrinsèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-066
auxiliaire pour luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-708
caractéristiques nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-704
circuits de classe 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-102
circuits de classe 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-222
clôtures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-300
dans les gaines de ventilation et les plénums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-010, 12-806, 16-220, 54-406,
56-210, 60-314, 60-402,
tableau 19
d’éclairage
mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-110
d’extérieur à isolant liquide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-014
d’intérieur à isolant liquide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-012
distance d’isolement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-302
drainage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-320
éclairage de l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-314
entretien de l’appareillage sous tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-306
installation
appareillage électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-118
appareillage non électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-120
marquage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-100, 2-102
modification du marquage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-100
muni de fusibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-000
reconstruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-102
substitution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-104
sur des planchers combustibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-004
ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-318, 20-404
Appareillage de branchement emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-206
emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-050
espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-122
haute tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-200
Appareillage de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-400 à 6-410
Appareillage de pistolage électrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-408, 20-410
Appareillage d’interconnexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-612, 32-206
Appareillage protégé par extincteurs automatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-008
Appareils à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 52
condensateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-010
dispositifs de sectionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-008
mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-014
raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-006
transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-010
Appareils de chauffage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-800, Section 62
Appareils d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Luminaires
Appareils de cuisson, ventilation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-754
Appareils de détection de gaz combustibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-070, Annexe H
Appareils de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 40
Appareils d’enregistrement et de reproduction sonore
et autres appareils semblables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 66
Appareils de scène dans les salles de spectacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-300 à 44-356
Appareils électriques de chauffage et de cuisson
installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-740 à 26-754
Appareils portatifs
dispositifs de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-602
dispositifs de sectionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-604
Approbation exigée pour l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-024
Artères
pour les moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-110
Ascenseurs alimentation de secours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-091
câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-021
mise à la terre de l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-081, 38-082
protection contre les surintensités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-061
Ascenseurs et monte-charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 38
Autotransformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-264
Avis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-414, 14-704, 36-006, 80-012,
84-032
Boîtes
accessibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3016
conducteurs dans les boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3032 à 12-3038,
tableaux 22, 23
dans les constructions en béton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3010
de répartition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Répartiteurs
de tirage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3038
dispositifs de commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-410
encastrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3018
entrée des conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3024
et garnitures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-524, 12-3000 à 12-3038
fixation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3012, 12-3014
marquage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-402
ouvertures inutilisées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3024
types . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-400, tableau 65
Boîtes de sortie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3002
câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-408
couvercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3004
non nécessaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-522
recouvrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-304
Boîtiers
enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-200
espace de câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-212, 12-3034
Bornes
garnitures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3006, 12-3008
raccordement à des bornes identifiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-002
Branchement du distributeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-102
à partir d’un réseau de chemin de fer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-108
Branchements du consommateur nombre autorisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-104
Branchements et appareillage de branchement
appareillage haute tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-200
courant admissible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-200 à 8-212
disjoncteurs et interrupteurs à bain d’huile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-210
emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-206
souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-300
subdivision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-202
support des fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-112
terminaison des conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-114
trifilaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-110
BX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Câbles armés
Câblage
ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-021
dans les emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-106, 18-156, 18-202,18-252,
18-302, 18-352
dans les granges et étables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22-204
électrique sous pression d'air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-064
enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-400
espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-306
dans les boîtiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-212, 12-3034
gaines de ventilation et plénums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-010, 12-806, 16-220, 54-406,
56-210, 60-314, 60-402,
tableau 19
Décapants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-114
Déconnexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-304
Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 0
Dégagements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-220, 12-310, 26-010,
26-302, 38-005
autour de l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-302
des bâtiments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-010, tableaux 30 à 34
Délais d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-030
Déplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-032
Dépôts de carburant en vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-300
Dérivations
appareillage de recharge des véhicules électriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86-300
dans les logements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-722
dans les locaux d’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-700 à 26-726
dans les logements individuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-724
installations de chauffage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-108, 62-114
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-712
nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-108
Dérogations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-030
Détection de défaut à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-106
Dimensions des boîtes de tirage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-3038
Disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-300 à 14-308, 26-120
à bain d’huile pour branchements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-214
à déclenchement instantané . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-210
anti-arcs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-722, 32-110
différentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-132, 10-408, 24-106, 26-700,
26-714, 26-758, 26-956, 32-110,
32-212, 38-085, 68-056, 68-064,
68-066, 68-068, 68-100, 68-202,
68-300, 70-122, 72-110, 78-052,
78-102
énergie de commande au moyen de batteries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-308
nombre de dispositifs de déclenchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-306, tableau 25
Dispositifs antisurtensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-520
Dispositifs de commande
appareils portatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-602
boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-410
caractéristiques nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-012, 14-400
emplacement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-402 à 14-406
exigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-010
groupement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-414
marquage de position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-408
raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-016
servant uniquement à la commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-416
Dispositifs de contrôle du courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-212
Dispositifs de mise à la terre du neutre, installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-1100 à 10-1108
Dispositifs de protection
caractéristiques nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-012, 14-104
exigés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-010
raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-016
Dispositifs de protection contre les surintensités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-100, 14-104 à 14-112, 14-610,
26-210, 26-604, 28-710, 30-
1114, 30-1120, 34-308, 36-202 à
36-206, 40-006, 46-206, 62-114
accessibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-106
Éclairage
canalisations d’appareils d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2400 à 12-2408
chambres de transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-356
de contour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 34
de l’appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-314
réseaux, très basse tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1200 à 30-1208
Éclairage au néon
accessibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-306
enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-204 à 34-220
installation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-306
raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-310
tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-300
type ouvert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-302
Éclairage extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 30
projecteurs, échelons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1036
Éliminateurs de parasites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-920 IND
Émetteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-1000 à 54-1006
amplificateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-1006
Emplacements
accumulateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-544
moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-010
panneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-400, 26-402
tête de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-116
Inspection
accessibilité des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-028
avis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-012
demande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-006
Installation
appareils à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 52
appareils de chauffage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-110, 62-112, 62-302
chauffe-saunas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-500
disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-120
ensembles de câbles chauffants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-122, 62-124, 62-126, 62-304,
62-312, 62-400
fusibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-140
panneaux chauffants et ensembles de panneaux chauffants . . . . . . . . . . . . . . 62-214
réinspection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-020
rénovation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-022
réseaux de télédistribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 54
Installations aéroportuaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 74
Installations à l’extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-010, 36-212
Installations de radio et de télévision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 54
mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-922
Installation en série, ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-014
Interconnexion, appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-612, 32-206
Interconnexion des prises de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-702, 10-706, 10-708,
10-710, 10-1002, 60-710
Interconnexion des sources de
protection d’énergie électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50-022, Section 84
Interrupteurs
à bain d’huile pour branchements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-210
caractéristiques nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-506 à 14-514
d’isolement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-100, 36-214
emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-110, 18-160, 18-206, 18-256,
18-304, 18-354
manÉuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-500
pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-502
pour éclairage extérieur par projecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1020
raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-504
sectionneur à corne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-212
socles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-318
sur les émetteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-1004
Interrupteurs à bain d’huile pour branchements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-210
Isolant
conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-011
conducteurs neutres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4-020
intégrité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-130
Isolateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1104
Isolation
des pièces sous tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-004
Isolation thermique, emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-122
Joints
conducteurs neutres de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-310
dans les câbles et conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-114
dans les chemins de câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2204
goulottes guide-fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2106
Lampes
à arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-600 à 26-608
de séchage à rayons infrarouges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-752
puissance maximale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1120
Locaux à l’épreuve de la poussière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Annexe E
Luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 30
à décharge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-700, 30-800
à proximité d’une matière combustible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-200
bornes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-820
câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-400, 30-402, 30-406, 30-408,
30-610, 30-814, 30-1004,
30-1006, 30-1100 à 30-1120
commande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-710, 30-804
complètement fermés munis d’un joint d’étanchéité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-324
conducteurs
couleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-402
connexions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-308
dans les emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-118, 18-172, 18-216,
18-266, 18-314, 18-364
dans les emplacements humides ou mouillés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-320, 30-322
dans les placards . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-204
dans les vitrines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-202, 30-410
encastrés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-900 à 30-910
exposés à l’endommagement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-316
extérieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1000, 30-1100
fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-302, 30-818
hauteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-314
marquage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-822
mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1028, 30-1030
pièces sous tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-300
polarisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-108 IND
pour piscine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-066
sur poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1006, 30-1008
transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-806 à 30-812, 30-702
utilisés comme canalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-310
Marquage
barres blindées et répartiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2016
blocs d’alimentation de classe 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-204
boîtes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-402
coffrets de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-102, 6-214
dans les emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-052
goulottes guide-fils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2112
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-822
moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-404, 28-202
motocompresseurs hermétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-702
transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-262
Métrique
symboles SI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Préface
Mise à la terre
antennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-922
appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-400, 10-402, 10-408,
à 10-414, 30-500, 30-1028,
30-1030, 32-104, 34-110,
52-014, 54-302, 54-504, 54-900 à
54-920, 68-010, 68-402
appareillage d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-110
appareillage non électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-406, 68-058
appareillage portatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-408
appareillage récepteur et appareillage émetteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-900 à 54-920
appareils à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-014
à proximité des piscines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-058
ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-081, 38-082
câbles chauffants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-306
chemins de câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2208
circuits d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1022, 30-1024
clôtures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-312
condensateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-206
connexions
deux bâtiments ou plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-208
grues et appareils de levage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-024
réseaux c.a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-204
réseaux isolés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-206
dans les aires de soins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 24
dans les emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-132, 18-182, 18-226,
18-276, 18-328, 18-380
émetteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-1002
enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-110, 34-224
haute tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-300 à 36-312
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1028, 30-1030
métaux différents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-602
méthodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-500 à 10-518
objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-002
parafoudres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-1000 à 10-1002
réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-100 à 10-116
réseaux de câblage non métallique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-404
réseaux de télécommunications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60-700 à 60-710
réseaux de télédistribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-200, 54-300 à 54-304
Parasites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54-920
Parcs d’attractions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 66
Parcs de maisons mobiles et véhicules de camping . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 72
Pellicules
chambres d’entreposage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48-020 à 48-026
Permis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-004
affichage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-010
de raccordement à la distribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-016
Pièces sous tension
protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-202
sur les luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-300
Piscines, baignoires à hydromassage, cuves
de relaxation et cuves à remous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 68
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-066
mise à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-058
pompes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-202
prises de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-064, 68-202, 68-304, 68-404
Pistolage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-400
Planchers cellulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1800 à 12-1820
conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1802 à 12-1806
joints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1808
Planchers combustibles, appareillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-004
Plans et cahier des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-014
Plaques d’avertissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-704, 36-006
Polarisation des luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-108
Pompes
immergées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-950 à 26-956
pour piscines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-202
Porte-fusible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-206, 28-208
enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-114
grosseur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-208
Ports de pêche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 78
Ports de plaisance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 78
Postes de soudage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 42
à l’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-006 à 42-010
par résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-014 à 42-020
type moteur-génératrice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-012
Postes d’essence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-002
Poteaux de clôture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-308, 26-316
Prescriptions spéciales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-002
Prises de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-700 à 26-726, 26-746
configuration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-700, 26-744, schémas 1 et 2
dans les logements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-710 à 26-714
généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-700
orgues à tuyaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-900
piscines, bains thérapeutiques, baignoires à hydromassage . . . . . . . . . . . . . . . 68-064, 68-202, 68-304, 68-404
protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-600
véhicules moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-400
Prises de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-700 à 10-712, 54-302
haute tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-302
interconnexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-702, 10-706, 10-708, 10-710,
10-908, 10-1002, 54-308, 60-708
raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-902, 10-904, 10-908, 36-308,
54-304
résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-304
Projecteurs
interrupteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1020
Propagation du feu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-124, 2-126, 2-130
Propane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-030 à 20-042
câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-036
emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-034
Protection
ballasts des enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-104
circuits
éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-104
télécommunications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60-200, 60-202, 60-204, 60-504
condensateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-204
conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-100, 40-004, 40-006
conducteurs de contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-020
conducteurs souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-012, tableau 53
contre la corrosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-112
contre les baisses de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-400, 28-402
des personnes et des biens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-200
éléments haute tension des appareils à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-004
génératrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-902
moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-012, 28-014, tableau 26
pièces nues sous tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-202
pièces sous tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-110
prises de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-600
Protection cathodique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 80
Protection contre la fuite à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-102, schéma 3
Protection contre la surchauffe
moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-302, 28-304, tableau D16
Protection contre les ondes de
surtension emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-062
Protection contre les surcharges
moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-300 à 28-312, 28-710,
tableau 26
motocompresseurs hermétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-710
nombre d’éléments de déclenchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-306, tableau 25
Protection contre les surintensités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 14, 28-200, 28-708,
36-202 à 36-206, 40-006, 42-008,
42-016, 46-206, 62-114
ascenseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-061
caractéristiques nominales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-012, 14-104, 28-204,
tableaux 13, D16
chauffage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-114
circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-610
classe 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-104 à 16-108
classe 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-206, 16-208
condensateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-210
dérivations
IND
à la tête des poteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1010
éclairage extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1120
douilles de lampes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1114
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-714, 30-904, 30-1122
moteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-200, 28-202, tableau D16
artères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-204
dérivations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-200, 28-202
motocompresseurs hermétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-708
panneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-606
postes de soudage
à l’arc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-008
par résistance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42-016
salles de spectacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-210
systèmes de secours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46-206
transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-252, 26-254, 26-256,
30-1018, tableau 50
transformateurs d’enseignes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-308
Protection mécanique
câblage sous gaine non métallique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-514 à 12-518
câbles armés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-604
canalisations dans les ruelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-932
conducteurs souterrains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tableau 53, 12-012
Quais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 78
Raccordement
à d’autres types de câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-222, 12-716, 12-924
12-2002, 12-2108
appareillage à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-006
bornes identifiées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-002
divers circuits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14-414
douilles de lampes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-602
installations de chauffage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62-106
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-308
moteurs portatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-102
prises de terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10-902, 10-904, 10-908, 36-306
Radio . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Installations de
radio et de télévision
Radio-amateur, Installations de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 54
Rails utilisés comme conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40-018
Reconnexion au branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-018
Réfrigération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Motocompresseurs
hermétiques
Refus d’appareillage électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-026
Règles de procédure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Annexe C
Réinspection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-020
Répartiteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2000 à 12-2020
fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2006
marquage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2016
prises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2018
restriction d’utilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2020
Réseaux avertisseurs d’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 32
alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-108
câblage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-102
conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-100
dans les câbles de télécommunications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32-102
Réseaux de câblage usinés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-2500, 12-2502
Réseaux de câbles plats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1614
Réseaux d’éclairage
câble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1200 à 30-1208
paysage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1200 à 30-1208
très basse tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-1200 à 30-1208
Tableaux de contrôle
dans les salles de spectacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-200
Télédistribution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 54
Télévision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . voir Installations de radio et de
télévision
Tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-106, 30-102, 30-1022, 30-1024
câbles et conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau D1
chutes de tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-102, tableau D4
circuits d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-102
circuits de classe 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-100
circuits de classe 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16-200
dans les logements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2-106, 30-102, 30-706, 30-802
détermination de l’intensité du courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8-100
éclairage au néon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-300
entre conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-502
haute tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Section 36
appareils à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-004
limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38-003, 54-102
protection contre les baisses de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28-400, 28-402
tension de contact . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-002, tableau 52
tension de pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-002, tableau 52
Terminaison
câbles et conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36-112
conducteurs de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-114
Tête de branchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6-116
Torons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tableau D5
Transformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-240 à 26-264
à isolant liquide, à l’intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-246
à l’extérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-242
à noyau et bobines ouverts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34-206
autotransformateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-264
conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-258
dans les emplacements dangereux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18-102, 18-152, 18-200, 18-250,
18-300, 18-350
dispositifs de sectionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-250
du type sec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-248
luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-702, 30-806 à 30-812
marquage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-262
pour appareils à rayons X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52-010
pour circuits de télécommunications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60-110
pour éclairage extérieur par projecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30-812, 30-1016
pour piscines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68-062
protection contre les surintensités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-252, 26-254, 26-256,
30-1018, tableau 50
sur les toits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-244
utilisés avec des condensateurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26-220
Travaux de finition avec des produits inflammables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20-400
Troupes ambulantes, permis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44-100, Section 66
Tubes électriques métalliques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1400
fixation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1404
grosseur minimale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1406
nombre de conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1408
raccords . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1410
rayons de courbure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12-1412
IND