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(a) (b)
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Fig.2. Moteur à essence à injection indirecte.
Cette formation concerne les moteurs Diesel et les moteurs à injection directe. Dans
ce dernier cas, l'essence est pulvérisée directement dans la chambre de combustion, au début
de la phase d’admission.
En ce qui concerne les moteurs Diesel, l’air est introduit dans la chambre de
combustion, par des tubulures d’admission, sa compression dans le cylindre (30 à 45 [bars])
permet l’homogénéisation du mélange et l’élévation de la température (500 à 600 [°C]).
Quand le piston atteint le voisinage du PMH, le carburant finement pulvérisé et injecté dans
la chambre de combustion à l’aide d’un injecteur et d’une pompe à injection (mono ou
multipoint, système d’injection haute pression : Common-rail, pompe unitaire, Inj.Pompe).
La pression d’injection est plus élevée que celle régnant dans la chambre de combustion, à la
fin de compression, grâce à cette pression l’injection est assurée. Dans ces conditions, on
parle de délai d’allumage qui est le temps compris entre l’injection et la combustion. Le
mélange gazeux s’enflamme, par conséquent, la température s’élève (1800° à 2000 [°C]) et
la pression s’accroît pour atteindre des valeurs allant de 80 à 150 [bars]. Dans le cas où il y a
des ratés d’inflammation, l’injection suivante provoque des pressions de l’ordre de 100 à 200
[bars] voire 250 [bars] pour les moteurs marins. Dans les moteurs diesel on distingue les
moteurs : à injection directe, avec chambre de précombustion et avec chambre de réserve
d’air.
Pour obtenir une combustion aussi parfaite que possible on facilite au maximum les
phénomènes de turbulence en utilisant deux chambres, une chambre principale et une
chambre auxiliaire (Fig.4).Il faut abaisser la compression et diminuer la pression d’injection
pour obtenir un fonctionnement plus simple facilitant les reprises à bas régime et permettant
des vitesses de rotation élevées (4000 à 5000 [tr/min]).
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(a) (b)
(c) (d)
Fig.4. Moteur Diesel (a) à injection directe (b) à chambre de tourbillon d'air
(c) à chambre de précombustion et (d) à chambre de turbulence
Les carburants des moteurs à combustion interne se trouvent à l’état liquide (essence
et gazole), les carburants spéciaux (aquazole, alcools : éthanol et méthanol, huiles végétales :
colza, soja, huile de tournesol…et hydrogène), gazeux (GPL : Gaz de Pétrole Liquéfié,
GNV : Gaz Naturel pour Véhicule, GNL : Gaz Naturel Liquéfié) et mixte (liquide et
gazeux). Les moteurs à combustible solide par suite de difficultés de construction et
d’exploitation n’ont reçu aucune application pratique. C’était R. Diesel le premier qui a mis
au point ce type de moteur en utilisant du charbon pulvérisé comme carburant. Mais c’était le
premier qui a eu l’idée du moteur à combustion interne connu sous le nom de Diesel.
Les carburants qu'il est possible d'injecter dans les cylindres des moteurs diesel sont
en général :
- le gazole et le fioul (fuel) léger (applications routières ou agricoles).
- les fiouls lourds, les huiles de goudron (qui proviennent des goudrons de lignite et de
charbon bitumeux) uniquement utilisées pour les gros moteurs fixes, marine ou industriel,
- biocarburants (à base d'huiles végétales diverses, colza, palme, ...).
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ou carburéacteur pour turbomoteurs ou le gasoil (classique) pour les moteurs Diesel
automobiles.
- quatre temps : deux rotations du vilebrequin pour un cycle complet (υ = 4), plus
économique surtout les moteurs à essence,
- deux temps : une rotation du vilebrequin pour un cycle complet du moteur (υ = 2). Les
moteurs à 2 courses sont simples, leur puissance est théoriquement double par rapport à celle
du moteur à quatre temps. Pratiquement elle est de l’ordre de 1,4 à 1,7 plus élevée, plus de
consommation d’huile et du carburant.
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II.5. D’après le procédé de refroidissement
- refroidissement par air : les cylindres sont munis d’ailettes, le carter de nervures qui
viennent lécher l’air en mouvement par circulation naturelle ou forcée (ventilateur). Le
refroidissement est d’autant meilleur que la température extérieure est basse (la température
d’échauffement T = 75 à 120 [°C]) ;
- refroidissement mixte par eau et par air, pour les moteurs à puissance élevée, le
refroidissement par air est insuffisant, seul le carter reste refroidi par air pour le reste des
organes, on utilise de l’eau puisqu’il ne coûte rien et présente une chaleur spécifique la plus
élevée.
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II.7. D’après le nombre de cylindre
- monocylindrique : plus simple à construire, moins cher, le vilebrequin plus court, plus
rigide et supporte mieux les vibrations.
- polycylindrique : meilleur équilibrage (damper), régularité de marche, les charges
thermiques diminuent sur la soupape, piston et cylindre. Généralement, on rencontre les
moteurs à : 2, 3, 4, 5, 6, 8, 10, 12, 16, 24 et 42 cylindres de cylindrées totales : Vst = Vs.i
- 0,4 à 0,85 [dm³] → pour un moteur à deux cylindres.
- 0,5 à 1,0 [dm³] → pour un moteur à trois cylindres.
- 0,6 à 2,2 [dm³] → pour un moteur à quatre cylindres.
- 1,8 à 4,0 [dm³] → pour un moteur à six cylindres.
- 3,8 à 7,0 [dm³] → pour un moteur à huit cylindres.
Les axes des cylindres sont verticaux et situés dans le même plan. C’est le montage le
plus courant, puisque le moteur garde une forme simple mais encombrant en longueur et
hauteur car le nombre de paliers augmente de 1 au nombre de cylindres. Pour une meilleure
visibilité et un confort accru dans la conduite des véhicules, les constructions ont adopté une
forme plongeante du capot ce qui les conduits soit à surbaisser le moteur soit à l’incliner par
rapport à la vertical (Peugeot 504 → 4 cylindres incliné à 450°).
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II.8. 2. Moteur en V (Fig.8(a))
Pour la fixation des têtes de bielles sur maneton 3 cas sont possibles :
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- la bielle à fourche est montée directement sur le maneton et la deuxième, appelée biellette,
articulée concentriquement sur la première, ceci permet de réduire la largeur de portée,
- la bielle maîtresse articulée sur le maneton porte une patte sur laquelle vient s’articulé la
biellette. On diminue aussi les surfaces de frottement.
Dans les moteurs d’avion à piston, le refroidissement se fait par l’air. Les cylindres
disposés en étoile sont en nombre variable, toujours impair : 7 à 9 (ou 14 à 18 s’ils sont en
double étoile). On obtient des puissances supérieures à 3000 [ch] (250 [ch] par cylindre)
avec D = 140 [mm] et n = 3000 [tr/min]).
Ces cylindres sont disposés radialement autour de l’arbre moteur, formant ainsi une
étoile. Il peut y avoir, une, deux ou voire quatre étoiles. Le nombre de cylindres est impair ;
cela permet une répartition régulière de l’allumage des cylindres (l’allumage se fait un
cylindre sur deux, soit pour une étoile à 7 dans l’ordre des cylindres n° 1-3-5-7-2-4-6-1-
3….), ce qui réduit les vibrations.
Ces types de moteurs, du fait du nombre élevé de cylindres, permettent d’obtenir les
puissances les plus élevées. Ils équipaient des avions gros porteurs avant l’apparition des
turboréacteurs et turbopropulseurs. Sur les avions modernes, ils ne sont plus utilisés, seuls les
avions légers, nécessitant des puissances relativement modestes, étant encore équipés de
moteurs à pistons.
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- Moteurs suralimentés : turbocompresseur, compresseur mécanique.
- moteur à soupapes en têtes (Figs.11 (c) et (d) et 13): utilisé sur tous les moteurs modernes,
les soupapes sont dans la culasse.
Dans les moteurs en ligne les soupapes sont montées sur une même rangée
commandée par un seul arbre à came. Dans les moteurs V8, les soupapes peuvent être sur
une seule rangée de chaque cotée ou sur deux rangées de chaque cotée (4 arbres à came). Les
soupapes sont actionnées par des poussoirs (Fig.12), des tiges de poussoirs et des culbuteurs,
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dans ce cas, les tiges de poussoirs et les culbuteurs gauchissent ou se courbe légèrement
avant d’ouvrir la soupape.
Fig.12. Différentes formes de poussoirs : (a) à galet (b) cylindrique (c) à plateau
Quand la vitesse est faible, ce problème ne se pose pas, mais dés que la vitesse
augmente le gauchissement s’amplifie. Ceci retarde de plus en plus l’action de la soupape ce
qui tend à limiter la vitesse maximale du moteur. Dans le cas des moteurs à arbre à came en
tête les cames actionnent directement les soupapes donc ces dernières répondent plus
rapidement et la vitesse augmente.
Fig.13. Disposition des organes de distribution (a) Un seul arbre à cames en tête avec
soupapes en tête actionnées directement par le bossage (b) Un seul arbre à cames en tête
avec soupapes en V actionnées par culbuteurs (c) Un seul arbre à cames en tête avec
soupapes en tête culbutées (d) deux arbres à cames en tête qui actionnent directement les
soupapes en V.
- les moteurs marins : petits et moyens tonnages, la puissance varie de 20 à 25000 [kW] avec
n = 1000 à 3000 [tr/min] ce sont des moteurs à 2 et 4 temps.
- moteurs pour tractrice (locomotive) ce sont des moteurs à autoallumage (Diesel) avec une
puissance allant de 1000 à 4000 [ch] et tournant de 700 à 2000 [tr/min].
- moteurs pour machines agricoles et automobiles : ce sont des moteurs à quatre temps
(essence et diesel). On peut également trouver des moteurs à deux temps dans les camions et
autobus. Les tracteurs agricoles possèdent des moteurs à autoallumage qui développent une
puissance allant de 20 à 200 [kW] pour des vitesses qui varient entre 1000 et 6000 [tr/min].
- moteurs d’aviation à quatre temps dont la puissance développée varie de 100 à 5000 [ch] et
tournant à des vitesses allant de 2000 à 3000 [tr/min]. Ils sont de plus en plus remplacer par
des moteurs à réaction.
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