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: Cas moteur
Caterpillar 3512
Introduction
Nous ne pouvons pas proposer ou encore faire la maintenance d’un moteur Caterpillar sans au
préalable
L’élaboration d’un plan de maintenance pour un moteur Caterpillar n’est possible que si au
préalable nous avons effectuer une étude.
C’est dans cette perspective que dans ce present chapitre nous allons realiser une etude du moteur
Caterpillar en partant : de :
sa genese,
Son mode de classification,
Son principe de fonctionnement,
Son domaine d’application
I. Genèse
I.1
Le moteur diesel doit son nom à son inventeur, l’ingénieur allemand RUDOLF DIESEL née le 18
mars 1858 à Paris. Dans ce travail RUDOLF DIESEL qui avait l’idée de réaliser un moteur dont le
cycle se rapproche du cycle de Carnot. RUDOLF DIESEL a mis au point le premier moteur à
allumage par compression, en faisant comprimer de l’air à l’intérieur du cylindre, on obtient une
haute température de l’air suffisante pour enflammer un combustible finement pulvérisé.
Actuellement les progrès réalisés surtout dans l’injection mécanique ensuite l’injection électronique
font ressortir que les moteurs Diesel sont utilisés de plus en plus tant dans l’industrie des centrales
électriques, dans les bateaux et sur les véhicules routiers.[6]
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comprime et chauffe l'air admis précédemment. Légèrement après le point mort haut, du carburant
est à son tour injecté. Le mélange ainsi formé entre en combustion rapide repoussant le piston en un
temps moteur, puis les gaz brûlés sont évacués par la remontée du piston dans l'échappement.[3]
La structure du moteur Diesel se constitue généralement d’une culasse, d’un bloc moteur et d’un
carter d’huile.
Les principaux organes mobiles dans le moteur sont : Le piston, la bielle et le vilebrequin qui
représentent l’embiellage où la conversion d’énergie est assurée. Le moteur peut entraîner
directement (pignon, chaîne de distribution) ou indirectement (courroie de transmission) par
plusieurs organes mobiles telles que : l’arbre cames, la pompe eau, la pompe l’huile de lubrification,
la pompe vide, la pompe de direction, la pompe d’alimentation en carburant le climatiseur et
l’alternateur.
Un moteur Diesel est un type de moteur qui n'est pas équipé de bougies d'allumage, mais de bougies
de préchauffage et dont le fonctionnement est assuré par une inflammation spontanée d'un carburant
diesel.[3]
b) Le type d’injection :
Injection direct
Injection indirect
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Moteur en étoile
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Figure 2. Principe de fonctionnement du moteur diesel à 4 temps.[8]
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On appelle cycle, l’ensemble des évolutions que subit une même masse de mélange depuis son
entrée dans le cylindre jusqu’à sa sortie vers l’atmosphère, avec une variation de volume, de
pression et de température.
Les quatre temps correspondent à une rotation de vilebrequin égale à 720°, soit deux tours de
vilebrequin.
Dans ce cycle nous avons les phases suivantes :
L’évolution des pressions dans la chambre de combustion en fonction du volume du cycle « Beau
de Rochas » se représente dans un diagramme (p,v).
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vilebrequin qui est égale à 180°. Cette évolution a lieu à la pression atmosphérique
(1,01325bars).
D → E : Détente du gaz chaud le long de l’adiabatique DE qui ramène le volume à V2, mais
à une pression P3 supérieure à celle de l’atmosphère.
E → B : Détente théorique des gaz dans le cylindre donc la pression tombe instantanément à
la pression atmosphérique le long de l’isochore EB, la température redescend.
B → A : Échappement des gaz brûlés en décrivant l’isobare BA. Retour au point de départ
A.[3]
5. Cycle réel :
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Figure 4: Diagramme réel du moteur diesel (cycle mixte ).[14]
En pratique le cycle réel présente les quatres distinctions suivantes par rapport au cycle théorique.
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de cylindre en air frais. En effet, l’air ayant acquis une certaine vitesse durant la
course descendante du piston, continue de pénétrer dans le cylindre pendant le
temps mort du piston quand il est au PMB.
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Figure 5 : Schéma représentant le cycle du moteur quatre temps.[14]
On a donc été ramené, sur le moteur diesel, à opérer comme sur le moteur à explosion un réglage de
la distribution (AOA- RFA- AOE- RFE et AA).
On obtient ainsi le diagramme de la figure.
L’aspiration et l’échappement ne s’effectuent pas à la pression atmosphérique en raison des
pertes de charge.
La compression et la détente ne sont pas adiabatiques mais poly tropiques.
La combustion n’est pas instantanée, ne commence pas au début du troisième temps pour
remédier à cet état de choses on réalise une avance à l’injection AI.
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Tab.1: Avances et retardes à l'ouverture et à la fermeture des soupapes d'admission et
d'échappement pour un moteur diesel.
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Le piston est au point mort haut. La bougie déclenche la combustion et le piston descend en
comprimant en même temps le mélange présent dans le carter, sous le piston. C'est la partie
motrice du cycle, le reste du parcours sera dû à l'inertie créée par cette détente. Cette étape
est la détente. Lors de cette descente du piston, l'entrée du mélange dans le carter se ferme ;
Arrivé à proximité point mort bas (image « Admission et échappement »), le piston dé-
bouche les lumières d'échappement et d'arrivée de mélange dans le cylindre : le mélange en
pénétrant dans le cylindre chasse les gaz de la combustion (zone 1 de l'image). Il s'agit de
l'étape d'admission - échappement ;
En remontant (image « Compression »), le piston comprime le mélange dans le cylindre. Au
passage, il rebouche l'échappement et l'entrée de mélange dans le cylindre, tout en créant
une dépression dans le carter qui va permettre l'arrivée du mélange air-essence par le
conduit d'arrivée dont l'entrée a été libérée par la position du piston proche du point mort
haut. Cette étape est celle de « compression » ;
Une fois arrivé à nouveau au point mort haut, le cycle peut recommencer à partir du premier
point.[3]
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Figure 6 : Cycles Théoriques du moteur à deux temps[3]
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b) Par mouvement tourbillonnant de l'air (Swirl) :
Utilisé sur tous les moteurs modernes, le mouvement tourbillonnant de l'air est amorcé par la forme
du conduit d'admission la chambre de combustion dans le piston est plus réduite, et comporte une
forme variable selon le constructeur. Pendant l'admission, l'air pénètre dans le cylindre. Et imprime
un mouvement tourbillonnant très intense, créant un cyclone pendant la compression. En fin de
compression, l'injecteur introduit le combustible dans la chambre sphérique du piston. Le jet très
court est dirigé sur la paroi, et s'étale sur elle en un film mince. Les fines gouttelettes qui forment un
brouillard autour de ce jet s'oxydent et amorcent la combustion. Ce début de combustion
s'effectuant avec une faible quantité de combustible, le cognement est éliminé. Le reste du
combustible étalé en film mince s'évapore lentement, permettant aux vapeurs de se mélanger à l'air
à l'air tourbillonnant.
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L'injecteur du type à téton est placé sur la culasse et dans une cavité non refroidie appelée
"préchambre". Le combustible injecté dans cette préchambre commence à brûler puisqu'elle
contient de l'air préalablement comprimé et élévation de pression résultant de cette précombustion
expulse le mélange vers le cylindre où la combustion se poursuit. Cette combustion étagée assure un
fonctionnement moins bruyant car les pressions d'injection sont modérées (100 à 150 bars) et le
rapport volumétrique varie de 12/1 à 15/1. Le démarrage s'opère généralement à l'aide d'une bougie
de préchauffage car le taux de compression adopté ne permet pas de porter l'air ambiant à une
température suffisante lorsque la culasse est froide.
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Figure 10 : Injection direct.[3]
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d’allumage, mais chaque cylindre a un système d’alimentation propre qui comprend : un injecteur et
un élément de la pompe d’injection.[3]
Le combustible employé pour les moteurs Diesel est relativement bon marché.
Les dangers d’incendie sont réduits. En effet, le gas-oil ne produit des vapeurs inflammables
que chauffé aux environs de 80°c, soit à une température nettement supérieure à celle de
l’été. Par contre, l’essence produit des vapeurs inflammables à une température bien
inférieure.
Les organes du moteur sont soumis à des pressions et des températures élevées donc à des
efforts considérables, si bien que la construction de ces moteurs pose des problèmes
mécaniques plus complexes que ceux des moteurs à explosion.
Les pressions en cours de combustion normale sont élevées et augmentent s’il se produit des
"ratés d’inflammation".
En conséquence :
l’étanchéité entre piston et cylindre est difficile à réaliser, d’où obligation de disposer sur les
pistons d’un nombre suffisant de segments.
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une température constante assez élevée est indispensable pour obtenir une bonne
combustion. Il faut donc prévoir un refroidissement correct du moteur.
l’entretien d’organes de précision tels que les injecteurs ou la pompe d’injection nécessite
l’intervention de spécialistes qualifiés.
le graissage est délicat en raison des pressions élevées transmises par le piston à tous les
organes mobiles du moteur.
Conclusion
Dans ce chapitre nous donnons une généralité sur les moteurs diesel sur le plan de structure ou de
fonctionnement.
On ne peut pas faire une comparaison à propos des deux types du moteur pour dire que l’un des
moteurs est plus faible.
Mais la classification reste à choisir les types du moteur par rapport aux caractéristiques ou du
besoin.
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