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FONCTIONNEMENT
DU MOTEUR A
COMBUSTION
INTERNE
2. Course
C’est la distance (c) parcourue par le piston entre le PMH et le PMB ; elle est
généralement exprimée en millimètres (mm).
• Si la course est plus longue que l’alésage, le moteur est dit « classique ».
• Si la course est égale à l’alésage, le moteur est dit « carré ».
• Si la course est inférieure à l’alésage, le moteur est dit « super carré ».
3. Cylindré
La cylindré unitaire (Vu) c’est le volume du cylindre (V) engendré par le piston se
déplaçant entre le PMH et le PMB.
La cylindrée totale (Vt) est égale à la cylindrée unitaire (Vu) multipliée par le nombre
de cylindres (n). Dans les deux cas (Vu et Vt), la cylindrée s’exprime en cm3 ou en
litres
4. Le rapport volumétrique
C’est le rapport existant entre le volume total du cylindre lorsque le piston est au
PMB (V + v) et le volume restant lorsque le piston est au PMH (v).
« v » est le volume de la chambre de combustion (ou de compression) au-dessus du
piston, quand il se trouve au PMH.
C’est un rapport entre deux volumes (V+v) et (v). Il est représenté par le symbole et
la formule :
Le chiffre obtenu est donc un nombre abstrait. Il ne représente ni une pression ni un
volume. Il se présente sous forme d’une fraction.
1. La pression :
Plus le rapport volumétrique sera élevé, plus le volume des gaz admis
sera comprimé. La pression et aussi la puissance sont liées par la valeur
du rapport volumétrique.
2. La combustion.
Un rapport volumétrique élevé augmente en général la vitesse de
combustion, ce qui est favorable à une pression maximale élevée. Ce
rapport est toutefois limité par des phénomènes de combustion
détonnante.
5. Le taux de remplissage
• Théoriquement, le papillon étant grand ouvert, les gaz frais qui sont à la pression
atmosphérique (Pa) occupent le volume (V+v). Il y a ainsi dans le cylindre, une masse
gazeuse « m ».
• Pratiquement, les gaz frais ont une certaine inertie due à leur masse. Ils subissent
aussi des pertes de charge (diminution de pression et vitesse) à travers le filtre à air,
le long des canalisations à l’intérieur du carburateur, et au passage des soupapes.
Finalement, les gaz frais sont à une pression atmosphérique et le cylindre contient
donc une masse de gaz « m’ » inférieur à « m ».
Le taux de remplissage :
• Pour réaliser un moteur, il faut transformer une énergie en une autre énergie (les
cycles, les diagrammes théoriques etc.).
C’est le rôle du système bielle manivelle.
7. Constitution
1 Système de transformation de l’énergie : enceinte thermique
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2 11
3 12
4 13
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9 18
9. Le cycle à quatre temps « théorique » ou « cycle de
Beau de Rochas »
Maintenant que nous connaissons les généralités et les notions de base du moteur, nous
allons voir comment il fonctionne. On supposera dans les explications qui suivent qu’il s’agit
d’un moteur à un seul cylindre.
1. Définition :
On appelle cycle l’ensemble des opérations qui se succèdent dans le moteur, avant qu’il
ne se retrouve à leurs positions initiales.
2. Description :
Pour permettre au moteur de fonctionner, sa partie supérieure est équipée :
• D’une bougie d’allumage pour déclencher la combustion. (moteur essence)
• D’un papillon des gaz (G) pour contrôler la quantité d’air et de mélange
admis.
Fonctionnement : les deux soupapes sont fermées, le piston se déplace du PMB au PMH. Le
piston en remontant comprime assez fortement les gaz dans l’espace ménagé à cet effet (v).
Conclusion :
C’est la courbe qui exprime les variations de pression dans le cylindre, en fonction des
variations de volume, donc du déplacement du piston.
Ce diagramme est théorique, car volontairement simplifié, et il ne tient pas compte des
paramètres suivant :
• Combustion instantanée.
• Détente : cette forte pression repousse le piston qui redescend. La pression chute
jusqu’à environ 6 bars. C’est la section « D – E ».
Rappel :
Le travail développé par une force est égal au produit de la force par son déplacement : W =
F x d.
• W = le travail en joule.
• F = la force en newton.
• D = le déplacement en mètre.
En observant le diagramme nous voyons que la pression des gaz est transformée en force
par le piston F = P x S.
Nous pouvons alors évaluer le travail fourni par le moteur.
Conclusion :
a) Le travail moteur : (en théorie) est représenté par l’aire comprise entre les courbes
AB – DEB – BA.
b) Les temps résistants : sont représentés par l’aire entre les courbes AB – BC – CA.
c) Le travail utile : est égal au travail moteur diminué des travaux résistants (un temps
moteur pour trois temps résistants). Les variations qui se produisent obéissent aux
lois de la thermodynamique.
11. Définition de la thermodynamique :
La thermodynamique est une branche de la physique qui étudie les relations entre l’énergie
thermique et l’énergie mécanique. Ce sont ces lois qui ont permis de construire le
diagramme.
12. Le cycle Réel
Le cycle théorique se vérifie-t-il dans la pratique ? NON, puisque, par simplification, nous
avons volontairement négligé un certain nombre de facteurs.
1. Admission (courbe A – B) : La pression « P » dans le cylindre est supérieure à la « Pa »
du fait de l’accumulation des gaz dans la tubulure d’admission. Puis le recul rapide du
piston crée une baisse de pression dans la deuxième partie de « A – B » P<Pa au point
B de la courbe 2.
Fonctionnement :
EXERCICE :
AOA = 26°
RFA = 16°
AOE = 18°
RFE = 24°
AA = 6°