Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Nous tenons à exprimer nos plus sincères remerciements à toutes les personnes
qui nous ont soutenues dans la réalisation de ce mémoire.
Tout d'abord, nous voulons remercier notre promoteur, Mr. Younes SISALAH
pour son orientation, son encouragement et ses conseils précieux tout au long de
ce projet.
Enfin, nous tenons à remercier nos familles et nos amis pour leur soutien sans
réserve et pour nous avoir encouragées à poursuivre nos objectifs académiques.
Introduction générale :
L'histoire des moteurs remonte à l'Antiquité, lorsque les humains ont commencé
à utiliser la force animale et la force hydraulique pour effectuer des tâches.
Cependant, les moteurs tels que nous les connaissons aujourd'hui ont commencé
à émerger à partir de la révolution industrielle au XVIIIe siècle.
La machine à vapeur, inventée par James Watt en 1765, a été l'un des premiers
moteurs à combustion externe largement utilisés
Le premier moteur à combustion à un cylindre a été réalisé par Eugenio Barsanti
et Felice Matteucci en 1854. Le premier moteur à combustion à deux temps est
réalisé par Étienne Lenoir en 1859. Le moteur à combustion à quatre temps est
inventé par Beau de Rochas en 1862, développé par Nikolaus Otto en 1867, puis
perfectionné par Gottlieb Daimler et Wilhelm Maybach en 1886, suivi par le
moteur à boule chaude en 1891 puis le moteur Diesel en 1893.
Le moteur diesel :
L'histoire du moteur diesel remonte à la fin du XIXe siècle, lorsque l'ingénieur
allemand Rudolf Diesel a conçu un moteur à combustion interne qui utilise du
diesel comme carburant. Ce moteur était censé être plus efficace en termes de
consommation de carburant que les moteurs à essence de l'époque.
En 1897, Diesel a présenté son premier moteur diesel au public lors de
l'Exposition universelle de Paris. Ce moteur était plus petit et plus léger que les
moteurs à essence de l'époque, et il consommait moins de carburant. Cependant,
il était également plus coûteux à produire et à utiliser.
Au cours des décennies suivantes, le moteur diesel a été amélioré et est devenu
de plus en plus populaire dans les applications commerciales telles que les
camions, les trains et les bateaux. Au fil du temps, les moteurs diesel sont
devenus plus fiables et plus efficaces, et ils ont commencé à être utilisés dans les
véhicules automobiles.
Dans les années 1980, les moteurs diesel ont connu une révolution
technologique avec l'introduction de nouveaux systèmes de contrôle de la
combustion et de filtration des particules. Cela a permis de réduire les émissions
polluantes et d'améliorer la performance et l'efficacité des moteurs diesel.
Aujourd'hui, le moteur diesel est largement utilisé dans de nombreux secteurs
industriels, y compris l'agriculture, la construction, le transport maritime et les
véhicules automobiles. Les moteurs diesel modernes sont plus efficaces, plus
1
Introduction générale
Le moteur TDI de VW :
Le moteur TDI (Turbo Diesel Injection) est un moteur diesel qui a été développé
par Volkswagen dans les années 1980. Ce moteur utilise un système d'injection
de carburante haute pression pour améliorer l'efficacité et la performance.
Le moteur TDI a été introduit pour la première fois sur le marché en 1989 dans
la Golf GTD. Ce moteur a connu un grand succès en raison de sa consommation
de carburant très faible et de sa performance exceptionnelle.
Au fil des ans, le moteur TDI a été continuellement amélioré pour répondre aux
exigences en matière de consommation de carburant et de réduction des
émissions. Les nouvelles technologies telles que la géométrie variable de la
turbine, la réduction catalytique sélective et les systèmes d'injection de carburant
plus avancés ont été introduites pour améliorer les performances du moteur TDI.
Aujourd'hui, le moteur TDI est considéré comme l'un des moteurs diesel les plus
avancés et les plus efficaces sur le marché. Il est largement utilisé dans les
véhicules Volkswagen et dans d'autres marques de véhicules, en raison de sa
consommation de carburant très faible et de sa performance remarquable.
2
Introduction générale
Problématique :
Quels sont les composants de ce moteur et comment fonctionne-t-il ?
3
Chapitre I :
mécanique moteur CR
EA-288
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Chapitre I : mécanique moteur EA2 88
I.1. Bloc-cylindres
I.2.1. Vilebrequin
6
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Fonctionnement
Les mouvements ascendants et descendants des pistons et des bielles ainsi que la
rotation du vilebrequin génèrent des forces qui sont à l’origine de vibrations.
Pour agir à l’encontre de ces vibrations, deux arbres d’équilibrage tournent en
sens contraires à un régime correspondant au double de celui du moteur.
L’entraînement est assuré par le vilebrequin à l’aide d’un entraînement par
cascade de pignons.
En vue d’un entraînement à faible friction, les arbres d’équilibrage ainsi que le
pignon intermédiaire de l’entraînement par cascade de pignons sont montés
axialement et radialement sur des roulements dans le bloc-cylindres. Les
roulements sont lubrifiés par le brouillard d’huile dans le bloc-cylindres.
L’inversion du sens de rotation de l’un des arbres d’équilibrage dans le sens de
rotation du moteur est assurée par un pignon intermédiaire.
7
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
CARACTÉRISTIQUES
CRVA/CRVC
TECHNIQUES
Architecture 4 cylindres
Cylindrée 1 968 cm3
Diamètre des cylindres 81,0 mm
Course des cylindres 95,5 mm
Puissance maximale
81/105 kW
(de 3 500 à 4 000 tr/min)
Couple maximal
250/320 Nm
(de 1 750 à 3 000 tr/min)
Gestion du moteur Bosch EDC 17
Catalyseur 3 voies
Filtre à particules No
Sonde lambda en amont No
Sonde lambda en aval No
Distribution variable No
Norme en matière d'émissions EU4
Arbre d’équilibrage No
8
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
CARACTÉRISTIQUES
CKFC / CRBC / CUPA
TECHNIQUES
Architecture 4 cylindres
Cylindrée 1 968 cm3
Diamètre des cylindres 79,5 mm
Course des cylindres 81 mm
Puissance maximale
105/110/135 kW
(de 3 500 à 4 000 tr/min)
Couple maximal
320/320/380 Nm
(de 1 750 à 3 000 tr/min)
Gestion du moteur Bosch EDC 17
Catalyseur 3 voies
Filtre à particules Oui
Sonde lambda en amont Large bande
Sonde lambda en aval No
Distribution variable No
Norme en matière d'émissions EU5
Arbre d’équilibrage Non/Oui/Oui
Tableau I. 3:Différents Caractéristiques techniques des moteurs
CARACTÉRISTIQUES
CUVA/CUVC CRMB/CRLB CUNA/CUWA
TECHNIQUES
Architecture 4 cylindres 4 cylindres 4 cylindres
Cylindrée 1 968 cm3 1 968 cm3 1 968 cm3
Diamètre des cylindres 81,0 mm 81,0 mm 81,0 mm
Course des cylindres 95,5 mm 95,5 mm 95,5 mm
Puissance maximale
85/110 kW 110 kW 135 kW
(de 3 500 à 4 000 tr/min)
Couple maximal
280/340 Nm 340 Nm 380 Nm
(de 1 750 à 3 000 tr/min)
Gestion du moteur Bosch EDC 17 Bosch EDC 17 Bosch EDC 17
Catalyseur 4 voies 4 voies 4 voies
Filtre à particules Oui Oui Oui
Sonde lambda en amont Large bande Large bande Large bande
Sonde lambda en aval Large bande Large bande Large bande
Distribution variable Oui Oui Oui
Norme en matière EU6 avec SCR EU6 avec SCR
(Réduction EU6 (Réduction
d'émissions catalytique sélective) catalytique sélective)
Arbre d’équilibrage Oui No/Oui Oui
9
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
10
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
I.4. Culasse
L’entraînement des arbres à cames est assuré par le vilebrequin via une courroie
crantée et le pignon d’un des arbres à cames. Les deux arbres à cames sont reliés
par un engrenage à pignons droits.
Figure I. 7: Culasse
11
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Les arbres à cames sont intégrés de façon fixe et indissociable dans un cadre de
paliers fermé par un procédé d’assemblage thermique. Ce procédé permet une
exécution très rigide de la fixation des arbres à cames ainsi qu’un faible poids.
Pour réduire le frottement, le premier palier de chaque arbre à cames, qui est le
plus fortement sollicité par l’entraînement par courroie crantée, est un roulement
à aiguilles.
12
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
13
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
I.4.4.Dégazage du carter-moteur
Les flux d’air se produisant sur les moteurs à combustion entre les segments de
piston et les parois des cylindres, les gaz de carter ou « gaz de blow-by », sont
réacheminés dans la zone d’admission par le dégazage du carter-moteur. On
évite ainsi une pollution de l’environnement par des gaz huileux.
Dans les pays à climat froid, une résistance chauffante est utilisée pour le
dégazage du carter moteur. La résistance chauffante évite que la conduite reliant
le couvre-culasse et la tubulure d’admission ne gèle à des températures
extérieures basses.
14
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
La pression d’huile requise pour le moteur est générée par une pompe à huile à
régulation de débit volumique. Elle est entraînée par le vilebrequin via une
courroie crantée séparée. La pression d’huile peut être appliquée via la pompe à
huile selon un niveau de pression élevé et un niveau de pression faible.
15
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
16
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Architecture :
17
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
La pompe à huile est une pompe à palettes à régulation du débit volumique, dont
la caractéristique de refoulement peut être modifiée par une bague de réglage
excentrique. Le volume de refoulement de la pompe varie en fonction de la
position de la bague de réglage rotative, ce qui permet d’adapter la puissance
d’entraînement de la pompe aux conditions de fonctionnement du moteur.
18
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Fonctionnement
Le calculateur du moteur pilote la vanne de régulation de pression d’huile N428
en mettant à la masse la vanne sous tension (borne 15). La vanne ouvre alors le
conduit de commande du circuit d’huile en direction de la surface de commande
2 du piston de commande.
19
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
20
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
21
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
L’huile et l’air présentent des densités différentes. Dans l’huile, les ultrasons
peuvent se propager sans forte atténuation. Dans l’air, par contre, leur diffusion
est soumise à une atténuation beaucoup plus forte. Au niveau de la limite entre
l’huile est l’eau, il se produit donc une réflexion des ultrasons. Le niveau d’huile
est déterminé sur la base de cette réflexion.
22
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
23
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
I.6. Thermogestion
Le système de refroidissement du moteur CR EA-288 est commandé par
thermogestion.
Le rôle de la thermogestion est d’assurer la répartition optimale de la chaleur
disponible, fournie par le moteur, compte tenu des demandes de réchauffage ou
de refroidissement de l’habitacle, du moteur et de la boîte de vitesses.
La thermogestion assure le réchauffage rapide du moteur durant la phase de
montée en température consécutive à un démarrage à froid.
Les flux de chaleur générés dans le moteur sont transmis de manière ciblée et en
fonction des besoins aux composants du système de refroidissement. Le
réchauffage rapide du liquide de refroidissement et l’exploitation optimale de la
chaleur disponible dans le circuit de refroidissement permettent essentiellement
de réduire la friction interne du moteur, ce qui contribue à réduire la
consommation de carburant et les émissions de polluants. Cela permet en outre
de réaliser une climatisation confortable de l’habitacle.
I.6.1. Circuits de refroidissement
Pour une répartition de la chaleur répondant aux besoins, le circuit de liquide de
refroidissement se compose de trois circuits de refroidissement partiels.
Légende
1 Radiateur de recyclage des gaz d’échappement 6 Radiateur de liquide de refroidissement
2 Échangeur de chaleur du chauffage 7 Pompe de liquide de refroidissement
3 Pompe d’assistance de chauffage V488 8 Radiateur d’air de suralimentation
4 Transmetteur de température de liquide de 9 Pompe de refroidissement de l’air de
refroidissement G62 suralimentation V188
5 Régulateur de liquide de refroidissement 10 Radiateur du circuit de refroidissement de l’air
de suralimentation
Figure I. 22: Circuits de refroidissement
24
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Architecture
25
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
26
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
27
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
28
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
29
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
b) Température de service
30
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Légende
31
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
a) Microcircuit
32
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Légende
33
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Légende
1- Échangeur de chaleur du chauffage 7- Radiateur d’huile
2- Radiateur de recyclage des gaz d’échappement 8- Unité de commande de papillon J338
3- Radiateur d’huile de boîte 9- Vanne de liquide de refroidissement pour culasse
N489
4- Transmetteur de température de liquide de 10- Pompe de liquide de refroidissement
refroidissement G62
5- Bloc-cylindres 11- Pompe d’assistance de chauffage V488
6- Régulateur de liquide de refroidissement 12- Culasse
34
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Légende
1- Vase d’expansion du liquide de refroidissement 8- Régulateur de liquide de refroidissement
2- Pompe d’assistance de chauffage V488 9- Radiateur d’huile
3- Échangeur de chaleur du chauffage 10- Unité de commande de papillon J338
4- Radiateur de recyclage des gaz d’échappement 11- Radiateur de liquide de refroidissement
5- Radiateur d’huile de boîte 12- Vanne de liquide de refroidissement pour culasse
N489
6- Transmetteur de température de liquide de 13- Pompe de liquide de refroidissement
refroidissement G62
7- Bloc-cylindres 14- Culasse
Figure I. 32: circuit haute température
35
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
36
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Légende
- Radiateur d’air de suralimentation 3- Radiateur du circuit de refroidissement de l’air de
suralimentation
2- Pompe derefroidissement de l’air de
suralimentation V188
Figure I. 33: circuit basse température
a) Utilisation du signal
38
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
39
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
40
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
41
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
42
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
I.7.2. Pompe hp :
43
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
injecteurs,
44
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Fonctionnement de la pompe hp :
Aspiration du carburant :
L’orifice d’échappement est quant à lui obstrué par la bille qui est maintenue sur
son siège en raison de la différence de pression entre le cylindre de pompe et la
haute pression qui règne dans le conduit haut pression.
Refoulement du carburant
La soupape d’admission est repoussée sur son siège par le ressort et par la
pression qui règne dans la chambre.
Ajutage de lubrification hp :
Afin que la lubrification de la pompe soit assurée, un clapet percé d’un alésage
calibré est monté sur l’alimentation en gasoil de la pompe.
Sur cette image, on distingue très bien le clapet et son ressort de maintien.
46
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Si la pression à l’entrée du
circuit de lubrification atteint
0.5 à 1.5 bar, le ressort s’écrase
et libère ainsi l’orifice
d’admission de la pompe, le
gasoil est dirigé vers la soupape
d’admission de la chambre
haute pression et vers l’intérieur
de la pompe pour garantir le
graissage.
I.7.3. Injecteur
47
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
48
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Injecteur au repos
Architecture
49
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
50
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
Légende
1- Filtre à carburant 4- Pompe haute pression
2- Transmetteur de température du carburant G81 5- Accumulateur haute pression (rampe)
3- Vanne de dosage du carburant N290 6- Vanne de régulation de pression du carburant N276
51
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Fonctionnement
52
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
53
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
- Architecture
La position du rotor est détectée par la pompe à carburant via la paire de bobines
non alimentée considérée. Ce rétrosignal est également appelé rétrosignal FEM
(FEM = force électromotrice).
- Principe de fonctionnement
54
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
55
Chapitre I : mécanique moteur CR EA-288
56
Chapitre II :
Gestion moteur
CR EA-288
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
Chapitre II : Gestion moteur EA288
58
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
Toutes les valeurs de pression et de température ainsi que les flux massiques
dans les circuits d’air d’admission, d’air de suralimentation et des gaz
d’échappement du moteur sont alors déterminées.
Légende
1- Transmetteur de température de l’air d’admission G42 11- Transmetteur de température des gaz d’échappement 4
G648
2- Radiateur d’air de suralimentation 12- Transmetteur de pression différentielle G505
3- Transmetteur de température de l’air de suralimentation 13- Filtre à particules
en aval du radiateur d’air de suralimentation G811
4- Transmetteur de température des gaz d’échappement 3 14- Unité de commande de volet de gaz d’échappement
G495 J883
5- Catalyseur d’oxydation 15- Refroidisseur de gaz d’échappement
6- Sonde lambda G39 16- Servomoteur 2 de recyclage des gaz d’échappement
V339
7- Transmetteur de température des gaz d’échappement 1 17- Compresseur du turbocompresseur
G235
8- Turbine à gaz d’échappement avec aubes à géométrie 18- Débitmètre d’air massique G70
variable
9- Électrovanne de limitation de pression de suralimentation 19- Unité de commande de papillon J338
N75
10- Transmetteur de position de l’actionneur de pression de 20- Transmetteur de pression de suralimentation G31
suralimentation G581
Figure II. 2: circuit de régulation d’air
59
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
60
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
Légende
1- Transmetteur de température de l’air d’admission 7- Transmetteur de position de l’actionneur de
G42 pression de suralimentation G581
2- Radiateur d’air de suralimentation 8- Compresseur du turbocompresseur
3- Transmetteur de température de l’air de 9- Débitmètre d’air massique G70
suralimenta- tion en aval du radiateur d’air de
suralimentation G811
4- Transmetteur de température des gaz d’échappe- 10- Unité de commande de papillon J338
ment 1 G235
5- Turbine à gaz d’échappement avec aubes à géomé- 11- Transmetteur de pression de suralimentation G31
trie variable
6- Électrovanne de limitation de pression de
suralimen- tation N75
61
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
Les aubes du turbocompresseur sont fortement inclinées par un ressort logé dans
la capsule de dépression. Cette position est également appelée position de
fonctionnement en mode dégradé. La conséquence en est qu’à faible régime du
moteur, seule une faible pression de suralimentation est disponible. La puissance
du moteur s’en trouve réduite et une régénération active du filtre à particules
n’est pas possible.
- Utilisation du signal
- Utilisation du signal
62
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
- Utilisation du signal
63
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
- Utilisation du signal
Ainsi, le volume d’air que le turbocompresseur doit comprimer est plus faible, et
la pression de suralimentation requise est atteinte plus rapidement. Pour refroidir
l’air de suralimentation, la pompe de refroidissement de l’air de suralimentation
est pilotée en fonction des besoins par le calculateur du moteur. Elle aspire le
64
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
65
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
66
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
- Utilisation du signal
- Utilisation du signal
- Utilisation
67
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
Le recyclage des gaz d’échappement est une mesure permettant de réduire les
émissions d’oxyde d’azote. Le recyclage des gaz consiste à réadmettre une
partie des gaz d’échappement dans le processus de combustion. La teneur en
oxygène du mélange carburant-air est alors réduite, ce qui entraîne une
combustion plus lente. Le pic de température de la combustion est abaissé, et les
émissions d’oxyde d’azote sont réduites.
Jusqu’à présent, les moteurs diesel étaient, chez Volkswagen, dotés d’un
système de recyclage des gaz d’échappement haute pression. Dans ce cas, les
gaz d’échappement sont dérivés du collecteur d’échappement en amont de la
turbine du turbocompresseur et acheminés au flux d’air d’admission en amont
de la tubulure d’admission.
Si besoin est, la chute de pression peut être régulée via l’unité de commande de
papillon.
Une limitation côté admission entraîne alors des taux de recyclage des gaz
élevés. Au fur et à mesure que le taux de recyclage des gaz augmente, le flux
massique des gaz d’échappement en amont de la turbine du turbocompresseur
diminue. Il s’ensuit une détérioration de la réponse du turbocompresseur et la
68
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
- Principe de fonctionnement
Légende
1- Unité de commande de papillon J338 4- Turbocompresseur
2- Soupape de recyclage des gaz N18 5- Filtre à particules
3- Radiateur de recyclage des gaz d’échappement
Alors que jusqu’à présent, des systèmes de recyclage des gaz d’échappement
haute pression étaient utilisés sur les moteurs TDI VW, il est fait appel, sur le
moteur CR EA-288 Euro 5, à un système de recyclage des gaz basse pression.
Légende
1- Turbocompresseur 4- Radiateur de recyclage des gaz d’échappement
2- Filtre à particules 5- Servomoteur 2 de recyclage des gaz d’échappement V339
3- Unité de commande de papillon J338
Les valeurs nécessaires au pilotage des volets de régulation sont calculées par la
régulation du système d’air basée sur un modèle et les valeurs de consigne
basées sur la cartographie du remplissage des cylindres, de la pression de
suralimentation et du taux de recyclage des gaz d’échappement.
70
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
Le moteur TDI de 2,0l avec système d’injection Common Rail est doté d’un
dispositif de préchauffage rapide diesel. Ce système permet un démarrage
immédiat du moteur diesel dans toutes les conditions climatiques. Des temps de
préchauffage prolongés ne sont plus nécessaires et la procédure de démarrage
s’apparente à celle d’un moteur à essence.
71
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
II.4.3. Fonctionnement
II.4.3.1. Préchauffage
II.4.3.2. Post-réchauffage
72
Chapitre II : Gestion moteur CR EA-288
73
Chapitre III :
l'histoire de
Volkswagen
Chapitre III : l'histoire de Volkswagen
Chapitre III : l'histoire de Volkswage n
75
Chapitre III : l'histoire de Volkswagen
Volkswagen a commencé à vendre des voitures en Algérie dans les années 1960.
Au fil des ans, la marque allemande est devenue l'une des marques les plus
populaires du pays. Au cours des dernières décennies, Volkswagen a investi
dans la construction d'usines en Algérie pour augmenter sa présence sur le
marché local. Cependant, la croissance économique en Algérie a été mise à rude
épreuve ces dernières années en raison de la crise économique mondiale et des
conditions politiques instables. Malgré cela, Volkswagen reste une marque
populaire en Algérie et continue de fournir des voitures de qualité à ses clients.
SOVAC est une entreprise algérienne qui est une filiale du groupe Volkswagen
AG. Elle a été fondée en 2002 et est responsable de la vente, de la distribution et
de l'après-vente de véhicules Volkswagen en Algérie. SOVAC propose une
gamme complète de voitures Volkswagen, y compris des berlines, des VUS, des
cabriolets et des camions. L'entreprise est connue pour ses services de qualité et
pour son engagement envers la satisfaction de ses clients. SOVAC joue un rôle
important dans la stratégie de Volkswagen pour renforcer sa présence sur le
marché algérien.
76
Chapitre III : l'histoire de Volkswagen
77
Chapitre IV :
La Maintenance
Chapitre IV : La Maintenance
Chapitre IV : La Maintena nce
Pour choisir, il faut donc être informé des objectifs de la direction, des directions
politiques de maintenance, mais il faut connaître le fonctionnement et les
caractéristiques des matériels, le comportement du matériel en exploitation, les
conditions d’application de chaque méthode, les coûts de maintenance et les
coûts de perte de production.
79
Chapitre IV : La Maintenance
o Le comportement du matériel
o Les modes de dégradation
o Le temps moyen de bon fonctionnement entre 2 avaries
Remarque : de plus en plus, les interventions de la maintenance
systématique se font par échanges standards.
Cas d’application :
82
Chapitre IV : La Maintenance
Certaines méthodes comme l’analyse vibratoire, l’analyse d’huile, ... sont très
riches quant aux informations recueillies. Leur compréhension autorise la prise à
bon escient, de décisions qui sont à la base d’une maintenance préventive
conditionnelle.
Cette méthode de maintenance, pour être efficace, doit dans tous cas être
comprise et admise par les responsables de production et avoir l’adhésion de
tout le personnel.
Ces méthodes doivent être dans la mesure du possible standardisées entre les
différents secteurs (production et périphériques) ; ce qui n’exclut pas
l’adaptation essentielle de la méthode au matériel.
Avec l’évolution actuelle des matériels et leurs tendances à être de plus en plus
fiables, la proportion des pannes accidentelles sera mieux maîtrisée. La
maintenance préventive diminuera quantitativement d’une façon systématique
mais s’améliorera qualitativement par la maintenance conditionnelle.
Ne sont vues ici que les opérations essentielles. Pour le reste, se référer à la
norme NF X 60-010
83
Chapitre IV : La Maintenance
Le dépannage :
Souvent, les opérations de dépannage sont de courtes durées mais peuvent être
nombreuses. De ce fait, les services de maintenance soucieux d’abaisser leurs
dépenses tentent d’organiser les actions de dépannage. Certains indicateurs de
maintenance (pour en mesurer son efficacité) prennent en compte le problème
du dépannage. Ainsi, le dépannage peut être appliqué par exemple surdes
équipements fonctionnanten continu dont les impératifs de production
interdisent toute visite ou intervention à l’arrêt.
La réparation :
84
Chapitre IV : La Maintenance
Révision :
Le terme révision ne doit en aucun cas être confondu avec les termes visites,
contrôles, inspections.
85
Chapitre IV : La Maintenance
paiement d’une soulte dont le montant est déterminé d’après le coût de remise
en état.
1erNiveau :
2ème Niveau :
Note : Un technicien est habilité lorsqu'il a reçu une formation lui permettant de
travailler en sécurité sur une machine présentant certains risques potentiels, et
est désigné pour l'exécution des travaux qui lui sont confiés, compte tenu de ses
connaissances et de ses aptitudes.
3ème Niveau :
4ème Niveau :
5ème Niveau :
La maintenance d’amélioration :
87
Chapitre IV : La Maintenance
Tous les matériels sont concernés à condition que la rentabilité soit vérifiée ;
cependant une petite restriction pour les matériels à renouveler dont l'état est
proche de la réforme, pour usure généralisée ou par obsolescence technique.
La rénovation apparaît donc comme l'une des suites possibles d'une révision
générale au sens strict de sa définition.
La reconstruction :
Remise en l'état défini par le cahier des charges initial, qui impose le
remplacement de pièces vitales par des pièces d'origine ou des pièces neuves
équivalentes.
88
Chapitre IV : La Maintenance
matériel rebuté, des éléments en bon état, de durée de vie connue si possible, et à
les utiliser en rechanges ou en éléments de rénovation.
La modernisation :
Cette opération peut aussi bien être exécutée dans le cas d'une rénovation, que
dans celui d'une reconstruction.
L'étendue des responsabilités en matière de travaux neufs est très variable d'une
entreprise à l'autre. Il peut s'agir de la construction d'un quai ou d'un bâtiment,
de la mise en place d'une machine achetée à l'extérieur (raccordement à la source
d'énergie, etc.), ou même de la réalisation intégrale de la machine elle-même.
Dans certains cas les « travaux neufs » auront recours à la fabrication de
l'entreprise qui réalisera les commandes passées par eux-mêmes.
La sécurité
La sécurité est l'ensemble des méthodes ayant pour objet, sinon de supprimer, du
moins de minimiser les conséquences des défaillances ou des incidents dont un
89
Chapitre IV : La Maintenance
dispositif ou une installation peuvent être l'objet, conséquences qui ont un effet
destructif sur le personnel, le matériel ou l'environnement de l'un et de l'autre.
Dans une entreprise moyenne où la sécurité n'a pas de service propre, on trouve
normal de faire appel au service maintenance pour les interventions concernant
la sécurité. Celles-ci sont de deux ordres :
D'une part celles que l'on peut classer dans la sécurité « officielle ». C'est
la tenue des registres concernant les chaudières, les visites d'appareils à
pression, le contrôle des installations électriques, etc., la tenue des
dossiers des rapports de visite de l'inspecteur du Travail, du contrôleur de
la Sécurité sociale, etc.
D'autre part celles qui, tout en s'inspirant des premières, les appliquent
dans un contexte précis.
IV.6. Conclusion:
90
Chapitre IV : La Maintenance
91
Chapitre IV : La Maintenance
Accueil le client
Ouvrir un ordre de réparation contient des informations du véhicule et de
l'utilisateur
Engager un dialogue avec le client pour savoir les problèmes qui se posent
Faire un constat avec le client
Envoyer le véhicule vers l’atelier
Faire I intervention sur le véhicule
Restituer le véhicule au client
92
Chapitre IV : La Maintenance
93
Chapitre IV : La Maintenance
94
Chapitre IV : La Maintenance
Nombre rapports
6 rapportes Puissance tr/m 3500
boite
320 à 1750-3000
Cylindrée 1968cc Couple
tr/min
95
Chapitre IV : La Maintenance
Matérielle nécessaire :
Nous avons utilisé un outil de diagnostic scanner pour lire les code de défaut
96
Chapitre IV : La Maintenance
Schéma multiplexage :
En rouge c’est les calculateurs qui présentent un défaut, Dans notre cas
c’est le MOT_01 (calculateur moteur)
97
Chapitre IV : La Maintenance
Plan contrôle :
98
Chapitre IV : La Maintenance
Effectue control :
Motif technique :
Contrôle de la pompe HP
99
Chapitre IV : La Maintenance
100
Chapitre IV : La Maintenance
Procédure de réparation :
101
Chapitre IV : La Maintenance
Nous avons commencé la procédure étape par étape, et âpres avoir terminé de
changer tout le système d'alimentation de gasoil dans son intégralité.
Conclusion :
Apres un bon diagnostic que nous avons réalise, nous constatons que ce
problème des copeaux métalliques au sein de la pompe HP est du au
Une mauvaise lubrification, l'une des causes les plus courantes de
dysfonctionnement de la pompe HP. Lorsque la pompe n'est pas correctement
lubrifiée, elle peut être moins efficace et s'user prématurément. Une lubrification
inadéquate peut également entraîner un refroidissement insuffisant de la pompe,
ce qui peut entraîner une surchauffe et éventuellement une panne, en raison de la
mauvaise qualité du diesel.
102
Conclusion générale
Conclusio n générale
Conclusion générale :
Avec les évolutions technologiques actuelles, les métiers évoluent, les méthodes
de travail se trouvent modifiées.
il faut Mettre en pratique les connaissances théoriques acquises durant nos tentes
mois d'études à l’ITEEM en vue d'avoir les compétences nécessaires pour
exercer le métier de technicien supérieur de maintenance automobile qui ont
fortement évolué et doit suivre l’évolution de cette technologie, avoir le besoin
permanent d’apprendre, de se former, de renouveler son savoir et d’acquérir des
nouvelles compétences
C'est ainsi que durant notre stage, toute l'équipe de SOVAC, était très disponible
pour répondre à tous nos questions.
Enfin cette pratique constitue l'essentiel de ce qu'il doit être connu sur le moteur
2.0L TDI CR EA-288 sous une forme pratique et théorique.
103
Références bibliographiques
Références bibliogra phiques :
Bibliographies :
Documentation technique VW
Documentation technique SEAT
Manuelle d’atelier ELSA VW
Logiciel de diagnostic ODIS
104