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Le fonctionnement de tous les types de pompe repose sur le même principe. Lorsque la
pompe est mise en marche par l’entreprise de sa source motrice, les pièces mobiles internes se
déplacent et attirent l’air qui se trouve dans la canalisation du côté de l’admission de la pompe. Ce
mouvement des pièces internes crée un vide partiel. La pression atmosphérique agit alors sur la
surface du liquide contenu dans le réservoir en poussant ce fluide vers l’admission de la pompe. Le
fluide est ensuite entraîné par les pièces mobiles et finalement refoulé vers le système hydraulique à
actionner.
• Pompes à engrenage
d’être celui le moins coûteux. Cependant, ces pompes offrent un rendement volumétrique (n ) peu
v
élevé. De plus, notez que les pompes à engrenage sont à cylindrée fixe.
Comme le nom l’indique, les pompes à engrenage renferment deux roues dentées qui
s’engrènent (s’engagent) l’une dans l’autre.
Les pompes à engrenage externe tirent leur nom de la position de leurs roues dentées. Ces
roues sont placées l’une à côté de l’autre et s’engagent l’une dans l’autre par leurs dents se trouvant
sur leur circonférence (figure 1).
Les pompes à engrenage interne tirent leur nom du fait qu’elles possèdent comme
pièce mobile une roue à denture interne (figure 3).
La pompe à engrenage interne à croissant comprend deux roues à denture, soit une
roue à denture interne et une roue à denture externe, lesquelles sont séparées par un croissant
fixe. La roue à denture externe entraîne la roue à denture interne. Il est à noter que la roue à
denture externe est excentrique par rapport à la roue à denture interne et que les deux roues
dentées tournent dans le même sens. La figure 4 représente le principe de fonctionnement
d’une pompe à engrenage interne à croissant.
Dans ce type de pompe, l’huile hydraulique est aspirée par les cavités créées lors
du désengagement des deux roues dentées. Le fluide devient prisonnier dans les alvéoles créées
par les dents de roues dentées et le croissant. Il est ainsi transporté jusqu’à ce qu’il soit refoulé
lorsque les dents se réengagent.
Sur cette figure, le lobe en pointillé de gauche représente l’orifice de refoulement, tandis
que celui de droite représente l’orifice d’admission (partie A de la figure 5). La rotation des
deux roues dentées se fait dans le sens des aiguilles d’une montre (sens horaire). Le fluide
hydraulique est aspiré par la cavité créée lors du désengagement des deux roues dentées.
Le désengagement s’effectue vis-à-vis l’orifice d’admission (parties B et C de la figure 5). Le
fluide devient prisonnier dans l’alvéole créée entre les roues à denture externe et interne
(partie D de la figure 5). Lors du réengagement des deux roues à denture (parties E, F et G de
la figure 5), le fluide est refoulé vers l’orifice de refoulement. Le cycle, ainsi complété,
recommence.
La figure 6 vous présente une vue en coupe d’une pompe à engrenage interne à gérotor.
• Pompes à palettes
Figure 8 - Principe de fonctionnement d’une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor non
balancé
Dans ce type de pompe, le rotor est entraîné dans un mouvement de rotation grâce à
l’arbre d’accouplement relié à la source motrice de la pompe. La force centrifuge, ainsi créée,
pousse les palettes contre une couronne circulaire. Lorsque le rotor tourne, les palettes suivent le
contour de la couronne. Il est à noter que le chanfrein de la palette suit toujours le sens de
rotation. Il en est ainsi pour tous les types de pompe à palettes.
Une force de poussée est appliquée sur le rotor de la pompe puisque la pression existant
du côté du refoulement est exercée d’un seul côté. A cause de ce déséquilibre de force ainsi créé
sur le rotor, ce type de pompe est appelé pompe à palettes à rotor non balancé. Il est à
noter que ce déséquilibre de force entraîne une réduction de la longévité de la pompe.
Or, pour remédier au déséquilibre de force existant dans un pompe à palettes à rotor
non balancé, on a recours à une pompe à palettes de construction légèrement différente, soit la
pompe à palettes à rotor balancé.
Dans une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé, la pression exerce une force
sur deux côtés opposés ( 180° ) du rotor. Ainsi, l’opposition des forces créées par la pression
permet d’annuler l’effet de déséquilibre néfaste au roulement ( figure 9).
La seule distinction se trouve au niveau de la forme de la couronne. En effet, cette dernière est
de forme ovale. En fonctionnement, cela se traduit par deux admissions et deux refoulements
par tour du rotor. Les deux orifices de refoulement sont opposés (180° ), tout comme ceux
d’admission, ce qui permet d’équilibrer les roulements et autres pièces internes en rotation.
Les pompes à palettes à rotor balancé résistent mieux aux montées de la pression du côté
du refoulement. De plus, leur durée de vie est généralement plus longue que celle des
pompes à palettes à rotor non balancé.
La figure 10 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à rotor balancé.
Les pompes à palettes à débit fixe, qu’elles soient à rotor balancé ou non balancé,
présentent un inconvénient majeur : leur cylindrée et, par conséquent, leur débit sont fixes.
Dans un circuit hydraulique, le volume d’huile nécessaire pour alimenter les composants est
rarement constant. Lorsque le circuit requiert moins d’huile, l’excédent fourni par une
pompe à cylindrée fixe est évacué par la valve de sûreté. Il en résulte une perte de débit
et nécessairement un gaspillage d’énergie. Pour remédier à cette situation, on a recours à une
pompe à cylindrée variable.
Les pompes à palettes à cylindrée variable permettent de fournir un débit variable qui
s’ajuste à la demande du circuit hydraulique. Voici en quoi consiste le principe de
fonctionnement de base de ce type de pompe. La pompe à débit variable fournit un débit
maximal. Lorsque le circuit hydraulique requiert moins d’huile, le débit excédentaire fait
augmenter la pression du côté du refoulement de la pompe. C’est cette augmentation de
pression qui réduit la cylindrée de la pompe.
On trouve des pompes à palettes à cylindrée variable avec rotor non balancé ou balancé.
La figure 11 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à cylindrée
variable à rotor non balancé.
Les pompes à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ont le même principe
de fonctionnement que les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé. Il y a donc
deux admissions et deux refoulements par tour afin d’annuler les forces engendrées par la
pression au refoulement.
Les deux étages de palettes ainsi créés possèdent leur propre couronne. En d’autres
mots, il y a deux pompes dans la même cartouche. Sur la figure 13, vous pouvez remarquer des
dents sur la couronne. Ces dents servent à faire tourner les couronnes l’une par rapport à
l’autre. Lorsque les deux couronnes mobiles sont alignées, la cylindrée de la pompe est alors
maximale. Le déplacement des couronnes s’effectue en fonction de la pression au refoulement de
la pompe.
La figure 13 vous montre une pompe à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ainsi
que sa cartouche.
Pompes à pistons
Les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant contiennent des pistons qui
sont disposés radialement dans le bloc cylindre par l’entremise d’alésages. La figure 14
représente le principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre
tournant.
Figure 14 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant
En tournant, le bloc cylindre crée une force centrifuge qui force les pistons à
suivre la couronne. La couronne est excentrique par rapport au bloc cylindre, ce qui engendre
un mouvement de va-et-vient des pistons dans leur alésage. En sortant du bloc cylindre, les
pistons créent un vide partiel qui sera comblé par l’huile hydraulique poussée par la pression
atmosphérique agissant dans le réservoir. L’huile est acheminée aux pistons par l’intermédiaire
d’un boisseau central fixe. Sur la figure 14, la partie inférieure du boisseau correspond à
l’orifice d’admission lorsque la rotation est dans le sens horaire puisque les pistons sont forcés
de sortir de leur alésage vis-à-vis cet orifice. L’huile emprisonnée dans l’alésage du piston est
ensuite transportée vers l’orifice de refoulement qui correspond à la partie supérieure du
boisseau central. A cause de l’excentricité de la couronne
par rapport au bloc cylindre, les pistons entrent dans leur alésage et refoulent ainsi l’huile
vers l’orifice de refoulement.
On trouve également des pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant avec
cylindrée variable. La figure 15 vous montre une vue en coupe d’une pompe de ce type.
Figure 15 - Vue en coupe d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant à
cylindrée variable
Les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre fixe contiennent des pistons qui sont
disposés radialement dans un bloc cylindre fixe. Les pistons sont introduits dans le bloc
cylindre par l’entremise d’alésages. La figure 16 représente le principe de fonctionnement
d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre fixe.
Figure 16 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre fixe
Lorsqu’un piston sort de son alésage, son clapet d’admission s’ouvre pendant que son
clapet de refoulement se ferme. L’alésage du piston se remplit ainsi d’huile qui passe par le
centre du piston. L’huile provient de la chambre centrale.
Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que
son clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors expulsée
dans la chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.
Les pompes à pistons axiaux à axe droit contiennent des pistons qui sont
disposés axialement dans le bloc cylindre. La figure 17 vous montre le principe de
fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
Les pistons sont introduits dans les alésages du bloc cylindre. L’autre extrémité des
pistons, appelée patin, est retenue à l’aide de la plaque de retenue.
Pendant la sortie des pistons des alésages, un vide partiel est créé, ce qui concorde
avec le passage des pistons vis-à-vis l’orifice d’admission de la pompe. L’huile contenue dans
le réservoir est ainsi poussée par la pression atmosphérique dans les alésages du bloc cylindre.
Lorsque les pistons entrent dans leur alésage, ils forcent l’huile emprisonnée dans
les alésages à passer au travers de l’orifice de refoulement de la plaque de distribution, puis à se
diriger vers l’orifice de refoulement de la pompe.
La figure 18 vous montre une vue en coupe d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
Figure 18 Vue en coupe d’une pompe à pistons axiaux à axe droit
Le fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe brisé est sensiblement le même
que celui d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
La seule distinction réside dans le fait que l’arbre d’accouplement et le bloc cylindre
sont disposés selon un axe brisé. La figure 19 vous montre l’agencement de l’arbre
d’accouplement et du bloc cylindre d’une pompe à pistons axiaux à axe brisé.
Dans ce type de pompe, la plaque de retenue est fixée sur l’arbre d’accouplement. Le
bloc cylindre est relié à l’arbre d’accouplement par l’entremise d’un joint universel. L’angle
ainsi créé force le mouvement alternatif des pistons dans leur alésage lors de la
rotation de l’arbre d’accouplement.
POMPES HYDRAULIQUES NON-VOLUMETRIQUES
Dans une pompe non volumétrique centrifuge, la force centrifuge du rotor tournant à
haute vitesse est utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 20 vous montre
l’intérieur schématisé d’une pompe centrifuge non volumétrique.
Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que
son clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors expulsée
dans la chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.
Dans une pompe non volumétrique axiale la force centrifuge du rotor tournant à
haute vitesse est également utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 22
vous montre l’intérieur schématisé d’une pompe axiale non volumétrique.
L’admission et le refoulement de la pompe sont situés dans un même axe, d’où le nom
de pompe axiale. Le mouvement de révolution du rotor en forme d’hélice fait augmenter
l’énergie cinétique du fluide qui est ainsi expulsé vers le refoulement de la pompe.
L’énergie servant à activer les diaphragmes est fournie sous forme d’air comprimé. Ce
type de pompe non volumétrique ne possède pas d’arbre d’accouplement. La figure 23 vous
montre l’intérieur schématisé d’une pompe à diaphragme non volumétrique.
Lorsque l’air est dirigé dans la chambre 2, la tige se déplace vers la droite
entraînant l’admission du fluide dans la chambre A et le refoulement du fluide contenu dans
la chambre B. Des clapets antiretour sont installés à chaque extrémité des chambres A et B
afin de permettre l’admission du fluide dans ces deux chambres mais d’en empêcher le retour.
Figure 24 - Pompe à
diaphragmes
Le principe de fonctionnement de tous les types de moteur est le même.
Une différence de pression existe entre l’admission et le refoulement du moteur.
Cette différence de pression s’applique sur les parties mobiles internes du moteur qui
sont reliées mécaniquement à l’arbre d’accouplement du moteur. Sous l’effet de la
différence de pression, les pièces mobiles internes se déplacent et entraînent aussi l’arbre du
moteur et la charge à déplacer.
- Moteurs à engrenage
Les moteurs à engrenage sont une réplique des pompes volumétriques à engrenage. Ils
sont de constitution simple et ont l’avantage d’être le type de moteur le moins coûteux.
Toutefois, ils offrent un rendement volumétrique ( )vn peu élevé.
Dans un moteur à engrenage à denture externe, le fluide sous pression fourni par la
pompe fait tourner les roues dentées en sens opposé. Une roue dentée est raccordée
à l’arbre d’accouplement du moteur et fournit ainsi le couple de sortie du moteur. La figure 1
représente le principe de fonctionnement d’un moteur à engrenage à denture externe.
Ces deux types de moteur sont des copies des pompes volumétriques du même nom.
Un moteur à denture interne possède une roue à denture interne à l’intérieur de laquelle se
trouve une roue à denture externe.
On retrouve également sur le marché un type de moteur à denture interne appelé «
orbital ». Les moteurs orbitaux sont conçus selon le principe du gérotor. La seule distinction
réside au niveau
de la roue à denture interne qui est maintenue fixe et qu’on appelle stator. Quant à la roue à
denture externe, elle tourne sous l’effet de la pression à l’intérieur du stator selon un mouvement
orbital.
- Moteurs à palettes
Les moteurs à palettes sont une réplique des pompes volumétriques à palettes. Ils offrent
un rendement volumétrique supérieur à celui des moteurs à engrenage. Ils sont toutefois
légèrement plus coûteux.
Dans un moteur à palettes, le couple est développé par la pression du fluide agissant sur
les palettes. La pression crée une force sur la palette et entraîne ainsi un mouvement de
rotation du
rotor et de l’arbre d’accouplement du moteur. La figure 5 représente le principe de
fonctionnement d’un moteur à palettes.
Les moteurs à palettes sont toujours équilibrés. On entend par « équilibré » le fait qu’il y
ait deux admissions et deux refoulements par révolution, ce qui assure l’équilibre du rotor. La
figure 6 représente le principe de fonctionnement d’un moteur à palettes à rotor équilibré.
Les deux admissions opposées l’une à l’autre permettent d’annuler les forces radiales
qui sont néfastes pour les roulements du moteur.
* Moteurs à palettes hautes performance
Les moteurs à palettes haute performance sont quasi identiques aux moteurs à
palettes à rotor équilibré. La distinction réside dans l’installation de ressorts sous les palettes
pour assurer un maximum d’étanchéité entre l’extrémité des palettes et la couronne. De plus, le
rotor, les palettes, la couronne et les plaques de poussée qui assurent l’étanchéité latérale sont
réunis dans une cartouche remplaçable. La figure 7 vous montre un moteur à palettes haute
performance avec une cartouche de refoulement.
Moteurs à pistons
Les moteurs à pistons offrent un rendement plus élevé que les moteurs à palettes. Ils
sont fréquemment utilisés parce qu’ils offrent une grande puissance mécanique par rapport à
leur faible poids.
Les moteurs à pistons axiaux présentent le même agencement de pièces mobiles internes
que les pompes volumétriques du même nom.
On les trouve à cylindrée fixe ou à cylindrée variable. La figure 10 vous montre un moteur à
pistons axiaux à cylindrée fixe.
Le fluide fourni par la pompe crée une force sur les pistons et génère ainsi le déplacement
en rotation de l’arbre du moteur.
La figure 11 vous montre un moteur hydraulique à pistons axiaux à cylindrée
variable. L’ajustement de la cylindrée est contrôlé par l’angle de la plaque de poussée. Le
déplacement de la plaque de poussée est, quant à lui, contrôlé par un compensateur de pression
et un servopiston. Il existe plusieurs moyens de varier la cylindrée d’un moteur. Il peut s’agir,
par exemple, d’un simple levier, d’un compensateur ou d’un système de contrôle très
sophistiqué.
L’intérêt que suscite un moteur hydraulique à pistons axiaux à cylindrée variable réside
dans la possibilité de pouvoir varier le couple et la vitesse de révolution du moteur. Lorsque la
cylindrée du moteur est augmentée, le couple augmente et la vitesse de révolution diminue.
Inversement, lorsque la cylindrée du moteur diminue, le couple diminue et la vitesse de
révolution augmente. Ces notions vous sont résumées à la figure 12.
Les moteurs à pistons à axe brisé ont une construction quasi identique à celle des
pompes volumétriques du même nom. L’arbre d’accouplement et le bloc cylindre sont
disposés l’un par rapport à l’autre selon un axe brisé. Le lieu entre le bloc cylindre et
l’arbre d’accouplement est effectué par un joint universel. La figure 13 vous montre un moteur
à pistons axiaux à axe brisé.
Un moteur est dit « parfaitement étanche » si aucune quantité de fluide qui y est contenu
ne peut en sortir et si aucune particule (ou fluide) étrangère ne peut y entrer. Il existe une
grande variété de joints pour les moteurs hydrauliques, cependant on peut les classer en
deux grandes familles.
Les compensateurs
Certains constructeurs se sont penchés sur le double problème qui consiste à réduire très
sensiblement aussi bien les fuites en provenance des interstices axiaux que radiaux. Citons ici le
système Bosch.
Dans ce type de moteur, la pression qui se manifeste en (R) exerce son effet :
- Pour la compensation axiale, sur la surface (3) de chacune des deux jumelles, surface
délimitée par le joint torique (4);
Pour la compensation radiale, par l’intermédiaire des forages (2 et 5) sur les vérins (6) – un
de chaque côté des jumelles. Ces vérins étant en appui sur la périphérie intérieure du corps de
pompe, provoquent une très légère pliure de la jumelle vers le haut, grâce aux charnières (7).
(diminution de rigidité du métal par réduction de matière), et aux espaces prévus libres (1) (deux sur
chacune des jumelles). Traduction rapide de ce commentaire : les axes des pignons sont remontés
vers le refoulement (providentiellement à la pression).
Dans ce type de moteur, l’étanchéité entre le sommet des dentures et le carter n’est réalisée
que par une très faible section, située près du refoulement, la partie radiale du corps de moteur est
entaillée en (8), sur les neuf dixièmes de sa périphérie (voir taillage).
H.P.I. présente également une conception particulière de la compensation hydrostatique
axiale.
La pression de refoulement s’exerce en (2) ou en (4) suivant le sens de rotation du moteur.
Figure 16 – Vue éclaté moteur à engrenage H.P.I
A. Alimentation – R. Refoulement – 1. Fraisages permettant à l’huile d’accéder à la zone (3) – 3.
Surface active de la pression moyenne –2. et 4. Surfaces sur les-quelles la pression de refoulement est
susceptible d’agir. Dans la configuration présente (A vers R), c’est sur la surface (4) que se manifeste la
pression. Si le sens de rotation était inversé (R vers A), la pression agirait sur la surface (2), mais l’obturateur
(5) serait à placer en (6) – 5. Obturateur – 6. Drain interne.
La servovalve électrohydraulique
Une servovalve permet de commander les éléments suivants lorsqu’on fait varier l’entrée :
• Le sens de l’écoulement du fluide et le débit;
• Le sens de l’écoulement du fluide et la pression;
• Le sens de l’écoulement du fluide, la pression et le débit.
Le sens du fluide (ou la direction du déplacement du tiroir du distributeur) est fonction de la
polarité du courant comme signal d’entrée.
Pour ce qui est de l’étage principal, il représente une commande à puissance élevée. Le tiroir
principal commande le débit dans la servovalve ou les pressions aux orifices du cylindre.
Pour commander la vitesse du moteur hydraulique soit dans un système en boucle ouverte
ou un système en boucle fermée.
Voir le figure représentant le branchement d’une servovalve.
Pour la commande en boucle ouverte d’un moteur hydraulique.
Figure 18
Représentation des schémas hydrauliques
Un schéma précis des circuits hydrauliques est l’un des documents les plus importants qui
accompagnent la machine. Les indications figurant sur le schéma hydraulique sont essentielles pour
bien comprendre le fonctionnement de la machine et pour assurer son installation et son dépannage.
Le schéma symbolique (figure 1) est préféré par les techniciens pour l’étude des circuits et la
recherche des causes de panne, les symboles graphiques ont été établis par le « Comité Européen
des Transmissions Oléo-hydrauliques Pneumatiques » CETOP suivant la symbolisation américaine
J.I.C.
Le schéma en coupe (figure 2) est employé comme moyen pédagogique pour l’instruction
du personnel.
Le schéma image est surtout utilisé par les tuyauteurs pour le montage des tuyauteries et des
appareils (figure 3).
Filtres d’huile : L’expérience prouve que la plupart des ennuis d’une installation hydraulique
proviennent d’un encrassement d’huile.
Poussières et impuretés limitent la longévité des organes mobiles.
Le filtre idéal est celui qui arrête toutes les impuretés sans perte de charge.
Conduites et raccords : Une installation hydraulique exige une conduite de retour.
Un circuit hydraulique exige beaucoup plus de soins qu’un circuit pneumatique.
- L’huile, non compressible, perd rapidement sa pression en cas de fuite.
- L’huile est plus dense que l’air donc aussi plus inerte, ce qui implique des chocs et des
vibrations.
- L’huile souille les équipements et les alentours.
Disposition générale : Dans un plan hydraulique les constituants sont disposés de la manière
suivante pour véhiculer le fluide hydraulique :
- La partie inférieure qui comprend le groupe générateur de puissance c’est à dire réservoir
remplie de fluide, crépine, pompe, soupape de sécurité.
- La partie supérieure qui regroupe les appareils de distribution, de contrôle, de régulation et
l’actionneur qui peut être un vérin ou un moteur.
(voir l’exemple ci dessous d’un plan hydraulique simple).
Figre
Les manuels du fabricant contiennent une foule d’informations sur les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe(moteur) hydraulique.
En consultant les manuels du fabricant, il est possible de retracer les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe (moteur) à partir de la plaque signalétique ce (cette) dernier (e).
* Les informations normalement contenues dans le manuel du fabricant d’une pompe hydraulique
concernant :
- Le débit d’une pompe ;
- La pression de fonctionnement d’une pompe ;
- Le type de fluide prescrit par le fabricant ;
- Le rendement de la pompe ;
- La puissance de la pompe ;
- Le niveau sonore de la pompe en fonctionnement ;
- Le type d’arbre d’accouplement de la pompe ;
- Le type de filet des orifices et la disposition des orifices ;
- Le sens de rotation de la pompe ;
- Le type de flasque ;
- Les dimensions de la pompe ;
- La signification du numéro de la plaque signalétique.
* Les informations normalement contenues dans le manuel du fabricant d’un moteur hydraulique
concernant :
- Le couple ;
- La vitesse de rotation ;
- La pression différentielle ;
- Le cylindrée ;
- Le débit à fournir au moteur ;
- Le rendement ;
- La puissance de sortie ;
- Le type d’accouplement de l’arbre ;
- Le type de filet des orifices et la disposition des orifices ;
- Le type de flasque ;
- Les dimensions du moteur ;
- La signification du numéro de la plaque signalétique.
Toutes ces informations sont présentées sous forme de tableaux, de graphiques, de schémas ou tout
simplement de texte. Il est également possible d’obtenir de l’information à partir du numéro de
modèle.
Tableaux
On trouve dans les manuels des informations regroupées dans un tableau. La figure (5) vous
présente les informations sur le débit de différents modèles de pompe à engrenage en fonction des
paramètres suivants :
- La cylindrée ;
- La vitesse de rotation ;
- La pression existant au refoulement de la pompe ;
- La viscosité du fluide de place par la pompe.
Figure 5 – Tableau - Information sur le débit des pompes
En examinant ce tableau, on peut constater que le modèle de pompe D05 à une cylindrée de
0,114 p03/5 (1,87 cm3/tr) cette même pompe fournit un débit de 0,58 GPM (2,20L/min) à une
vitesse de 1200 tr/min et sous une pression de 100 psi (6,9 bar).
Toujours à une vitesse de 1200 tr/min, si la pression au refoulement passe à 1500 psi (103 bar), le
débit de la pompe D05 chute à 0,42 GPM (1,59L/min).
A une même pression au refoulement de 1500 psi (103 bar), si la vitesse de la pompe passe
de 1200 tr/min à 1800 tr/min, le débit augmente et passe à 0,71 GPM (2,69L/min).
En observant le coin supérieur droit de ce tableau, vous remarquerez que toutes ces données ont été
établies en fonction d’une huile d’une viscosité de 100 SSV à 120° F (49°).
Remarque
Selon le fabricant, les tableaux portant sur le débit des pompes peuvent être présentés sous
diverses formes.
Graphiques
On trouve plusieurs types de graphiques dans les manuels des fabricants, il y a par exemple
des graphiques portant sur la puissance mécanique ou sur le débit en fonction de la vitesse, de la
pression au refoulement et du type de fluide utilisé.
La figure 6 suivante vous montre des graphiques sur la puissance et le débit.
Quant au débit, le graphique de droite de la figure 1.51 indique que la pompe D07 fournit un
débit approximatif de 1,9 GPM à 2500 psi (172 bar) et à 3000 r/min.
Schémas
On trouve des schémas de pompe dans les manuels des fabricants. Sur ces schémas
apparaissent les mesures dimensionnelles des pompes. Cette information peut s’avérer très
importante lorsqu’on dispose d’un espace restreint pour installer une pompe. La figure 7 vous
montre des schémas types qu’on retrouve dans les manuels des fabricants.
Texte
Plusieurs informations très importantes figurent également sous forme de texte dans les
manuels. Selon le fabricant, on peut retrouver des informations telles que :
- Des recommandations sur l’accouplement de la pompe avec sa source motrice ;
- La filtration à respecter ;
- Le fluide hydraulique à utiliser ;
- Le poids de la pompe ;
- Le niveau sonore de la pompe ;
- Le sens de révolution (la référence est toujours prise face à l’arbre d’accouplement) ;
- Les accessoires disponibles ;
- Les précautions à prendre lors du démarrage ;
- La vitesse et la pression de pointe (maximales).
Numéro de modèle
En observant les données inscrites sur cette figure, on peut connaître les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe de marque Parker dont, par exemple, le numéro de modèle est PVP 16
20 - 2R --- V. En effet, en décomposant ce numéro de modèle on obtient les informations suivantes.
• PVP : pompe à piston à cylindrée variable ;
• 16 : cylindrée de 16 cm3/r (0,98 po3/r) ;
• 20 : plage de pression au refoulement permise entre 250 et 2000 psi (17 - 138 bar) ;
• Espace (Omit) : arbre d’accouplement de type cylindrique à clavette longitudinale ;
• 2: * orifices d’admission et de refoulement situés sur le côté de la pompe ;
* raccordement de l’admission effectué à l’aide de quatre vis (filet ¾ po SAE)
et d’une bride ;
* raccordement du refoulement effectué à l’aide de quatre vis (filet ¾ po SAE)
et d’une bride ;
* drain du carter de la pompe raccordé à l’aide d’un raccord SAE - 6 à filet standard ;
• R : révolution de l’arbre d’accouplement en sens horaire (la pompe vue de face, face à
l’arbre d’accouplement) ;
• Espace (Omit) : pas d’ajustement de la cylindrée maximale ;
• Espace (Omit) : impossibilité de faire une pompe double (en accouplant deux pompes bout à
bout) ;
• Espace (Omit) : compensateur de pression présent ;
• V : joints d’étanchéité en Viton.
Note : Viton est une marque de commerce. Ce type de joint est composé d’élastomère
(caoutchouc synthétique) et de fluor (fluorélastomère).
EXERCICE PRATIQUE
A)- Interpréter le schéma hydraulique suivant en décodant les symboles des composants affectés par
des chiffres encerclés et en différenciant en même temps entre la partie commande et la partie
puissance.
Figure 1
EXERCICE PRATIQUE
B)- A partir du tableau de la figure 2, sélectionnez le numéro de modèle d’une pompe capable de
fournir 16,94 L/min sous une pression de 138 bars et à une vitesse de 1800r/min.
Figure 2 - Débit des pompes de série D
EXERCICE PRATIQUE
C)- Une pompe, dont les caractéristiques de fonctionnement sont indiquées à la figure 3, est
entraînée à 1800r/min sous une pression de 2000 psi. Dans ces conditions, déterminez :
a- Le débit.
b- La puissance mécanique.
c- L’efficacité volumétrique.
d- L’efficacité totale.
Les formules pour calcul des caractéristiques des moteurs (pompes) hydrauliques.
a- La cylindrée
Elle exprime la quantité théorique de liquide nécessaire pour faire accomplir à l’arbre du
moteur un tour complet. Elle s’exprime en centimètre cube par tour (cm3/tr).
NB : 1cm3 = 1 000 L
b- Le couple
Si le rendement du moteur égal à l’unité ou à 100%, on peut écrire, en appliquant la règle de
la conservation de l’énergie ou travail,
Travail = pression . volume = couple . angle.
Par tour, l’angle engendré par la rotation est égal à 2 π radians ; le volume débité est par
définition la cylindrée.
Le travail pour un tour de moteur correspond :
Travail par tour = pression x volume = couple x 2 π
pression × cylindrée
D’où couple =
2π
C = couple en mN
Cyl = cylindrée en m3
P = pression pascal
En pratique on utilise les unités suivantes :
- couple en mN,
3
- cylindrée en litres ou dm ,
- pression en bar.
cyl m 3−
× P pascal ×10
5
×10
=C
π2
C ( =
cyl ( 1 ) × P ( bar ) × 100
2π
)m × N
Or : 100 = 100 = 15 923,
2π 6 28,
dans laquelle :
Or, le débit d’un moteur est égal au produit de la cylindrée par le régime ; régime signifie
vitesse de rotation.
Q = cyl × N
- Q en litres/mn
- Cylindrée en litres
- N vitesse de rotation en tr/mn
Soit
Q( × P ( bar )
P( = 0 6,
)W )L/ mn
et
Q( × P ( bar )
=
P en KW )L/ mn
600
d- Rendement volumétrique
f- Rendement mécanique
Les frottements mécaniques se traduisent par des forces perdues qui, au niveau d’un moteur, se
concrétisent par des pertes de couple se transformant en usure avec le temps.
g- Rendement global
Le rendement global d’un moteur est égal au produit des rendements volumétrique et mécanique.
Pression (P).
P= F F : Force en mentons (N).
S
S : Surface en m².
Remarque importante
Le rôle d’une pompe hydraulique est uniquement de créer un débit. La pression dans un circuit
hydraulique est due à la résistance à l’écoulement que rencontre le fluide.
• Pour mesurer la pression on utilise un manomètre.
• Pour mesurer le débit dans un circuit on utilise un débitmètre.
• Pour mesurer la vitesse on utilise un Tachymètre.
EXERCICE PRATIQUE
Quels sont les trois rendements, mécanique, volumétrique et global, de ce moteur dans ces
conditions d’utilisation ? .
La pression dans un circuit hydraulique est mesuré à l’aide d’un manomètre gradué suivant
pressions :
De 0 à 160 bar.
De 0 à 400 bar.
De 0 à 600 bar.
Symbole
manométre
Flexible
Prise rapide
Figure 1
Vérification du débit
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Mano
r
Figure 5
Pour cela :
Débit
Vitesse
Pour comparer les valeurs des paramètres avec les spécifications du fabricant, le dépanneur
doit savoir utiliser adéquatement les manuels du fabricant qui contiennent les caractéristiques
de fonctionnement des pompes ou des moteurs.
Ces caractéristiques sont données sous forme de tableaux, de graphiques, de schémas ou tout
simplement de texte, ou sous forme d’information à partir du numéro de modèle.
Voir exemple d’une fiche des spécifications complétée d’une pompe de marque Parker.
- Il est essentiel d’avoir accès à une fiche de spécifications lors d’essai en
fonctionnement d’une pompe.
- En effet comment pourrait-on effectuer un essai d’une pompe et conclure à son bon
fonctionnement si l’on ne connaît pas ses caractéristiques.
- En ayant les valeurs des paramètres mesurés et en les valeurs des caractéristiques
fournies par le fabricant on serra en mesure de conclure au bon ou au mauvais état
d’une pompe ou d’un moteur.
Les défectuosités les plus fréquentes des pompes et des moteurs hydrauliques sont :
5- Viscosité de l’huile trop élevée pour 5- Employez une huile plus légère. Suivez
permettre l’amorçage. les recommandations du manufacturier
concernant la température et le service.
9- Sur les pompes à débit variable la course 9- Vérifiez selon les instructions du
n’est pas bien ajustée. manufacturier concernant la pompe.
B)- Aucune pression dans le réseau
Causes possibles Mesures à prendre
1- La pompe ne débite pas d’huile pour l’une 1- Suivez les mesures à prendre tel
ou l’autre des raisons énumérées ci- qu’indique ci-dessus.
dessus.
b)- La soupape n’est pas étanche. b)- Vérifiez la soupape pour voir s’il n’y a
pas de rayures et rodez.
3- Ailette ou ailettes bloquées dans les 3- Voir à ce qu’il n’y ait pas de morceaux
encoches du rotor (pompes à ailettes de métal coincés ou à ce que l’huile ne
seulement). soit pas trop épaisse.
4- Tête trop lâche (très rare). 4- Ne pas l’ajuster trop serrée. Voir les
instructions du manufacturier avant le
serrage.
3- L’huile mousse quand elle entre dans la 3- Employez une huile anti-émulsion.
pompe.
6- Viscosité de l’huile trop élevée. 6- Employez une huile plus légère. Suivez
les recommandations du manufacturier
pour une température et un travail donné.
10- Tête de pompe desserrée ou joint 10- Vérifiez en versant de l’huile sur la tête,
d’étanchéité défectueuse. replacez le joint ou resserrez la tête si
c’est nécessaire.
11- Ailettes de pompe bloquées (pompes à 11- Inspectez pour voir s’il n’y a pas de
ailettes seulement). pièces de métal coincées ou voir si l’huile
n’est pas trop épaisse ; réassemblez.
2- Viscosité de l’huile trop basse pour les 2- Vérifiez les recommandations des
conditions de fonctionnement. manufacturiers de pompe ou consultez
votre ingénieur en lubrification.
A- Système inefficace
Causes possibles Mesures à prendre
S’importe laquelle des raisons énumérées ci- Suivez les mesures à prendre tel que spécifié ci-
dessus. dessus.
2- Clapet mal ajusté dans la soupape des 2- Nettoyez le bloc afin d’enlever les corps
commandes. étrangers, ensuite vérifiez le jeu de la
came.
3- Charge latérale sur la tige du piston. 3- Réexaminer l’agencement des pièces afin
d’éliminer les charges latérales.
* Pour l’accumulateur
B- Quand la pompe fonctionne, la pression est normale, mais quand la pompe est arrêtée,
aucune pression n’est disponible
S’assurer que toute pression interne est relâchée avant d’effectuer des réparations sur les
accumulateurs.
5- Réservoir trop petit pour fournir un 5- Remplacez par un réservoir plus grand ou
refroidissement adéquat. installez un refroidisseur.
6- Soupapes ou tuyauterie trop petite. 6- Vérifiez la vélocité du débit à travers les
conduites et les soupapes et comparez
avec les indications du manufacturier. Si
elle est excessive, remplacez les
conduites par de plus grandes.
6- Bâti du moteur pas réglé au bon angle 6- Ajustez l’angle du bâti du moteur au
(sur les moteurs ajustables). moyen d’un volant manuel.
C- Fuite d’huile externe venant du moteur
Joints non étanches (cela peut être dû au drain du Remplacez (si une conduite de drain est
réservoir, non raccordé comme cela est demandé). nécessaire, elle doit être directement raccordée
au réservoir).
4- Après révision, les pompes ont peut-être 4- Suivre les indications du manufacturier
été remontées trop serrées. Cela réduit le pour le montage.
jeu et augmente l’échauffement dû au
frottement.
Le diagnostic doit identifier les causes probables de la défaillance. Son efficacité doit
conduire à hiérarchiser les hypothèses par rapport à deux grands critères :
- leur probabilité de se relever vraies ;
- la facilité de leur vérification.
En les prenants dans l’ordre de leur classement, chaque hypothèse doit être vérifiée.
L’enchaînement de ses vérifications jusqu'à la constatation d’un bon essai.
La recherche d’une panne d’une pompe ou moteur relevé d’un raisonnement logique faisant
appel aux étapes suivantes (voir figure 1).
Debut
Constatation de la panne
Organe bon
Vérification
?
Organe mauvais
Mauvais Bon
Essai Fin
Figure 1
Vérifier la pompe
Pas de pression
Contrôler la pression de
refoulement
Pression correcte
Vérifier le limiteur
Fuit
Contrôler le vérin Vérifier l'état du vérin
Ne fuit pas
Faire fonctionner le système
Figure 2
EXERCICE PRATIQUE
A)- Soit une pompe de votre atelier qui est en panne, la nature de la panne : incapabilité de refouler
l’huile.
On vous demande :