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C07 Analyser les circuits hydrauliques et électro-hydrauliques sur les équipements industriels

POMPE HYDRAULIQUE VOLUMETRIQUE

Il existe plusieurs types de pompe hydraulique volumétrique. A chaque type de pompe


correspondent une nature et un agencement particulier des pièces mobiles internes. Cependant, quel
qu’en soit le type, une pompe hydraulique remplit essentiellement le même rôle, soit celui de faire
circuler un liquide.

Le fonctionnement de tous les types de pompe repose sur le même principe. Lorsque la
pompe est mise en marche par l’entreprise de sa source motrice, les pièces mobiles internes se
déplacent et attirent l’air qui se trouve dans la canalisation du côté de l’admission de la pompe. Ce
mouvement des pièces internes crée un vide partiel. La pression atmosphérique agit alors sur la
surface du liquide contenu dans le réservoir en poussant ce fluide vers l’admission de la pompe. Le
fluide est ensuite entraîné par les pièces mobiles et finalement refoulé vers le système hydraulique à
actionner.

• Pompes à engrenage

Les pompes hydrauliques volumétriques à engrenage sont de constitution simple parce


qu’elles ne possèdent que peu de pièces mobiles internes. Ce type de pompe présente l’avantage

Labo hydraulique & pneumatique 1


C07 Analyser les circuits hydrauliques et électro-hydrauliques sur les équipements industriels

d’être celui le moins coûteux. Cependant, ces pompes offrent un rendement volumétrique (n ) peu
v
élevé. De plus, notez que les pompes à engrenage sont à cylindrée fixe.

Comme le nom l’indique, les pompes à engrenage renferment deux roues dentées qui
s’engrènent (s’engagent) l’une dans l’autre.

Il existe deux catégories de pompe à engrenage :


- les pompes à engrenage externe ;
- les pompes à engrenage interne.

* Pompes à engrenage externe

Les pompes à engrenage externe tirent leur nom de la position de leurs roues dentées. Ces
roues sont placées l’une à côté de l’autre et s’engagent l’une dans l’autre par leurs dents se trouvant
sur leur circonférence (figure 1).

Figure 1 - Engrenage externe

Labo hydraulique & pneumatique 2


Les pompes à engrenage externe comportent une roue dentée menante et une roue
dentée menée. Ces roues tournent en sens opposé en s’engrenant l’une dans l’autre. En face
de l’orifice d’admission, les deux roues dentées se séparent en créant un vide partiel
comblé par l’huile provenant du réservoir. L’huile est ensuite transportée par les alvéoles
formées par le creux des dents et le corps de la pompe. Des plaquettes assurent l’étanchéité
axiale des alvéoles, c’est-à-dire qu’elles empêchent l’huile de fuire par les côtés des alvéoles.
Au fur et à mesure que les dents se réengagent, l’huile est évacuée vers l’orifice de
refoulement. La figure 2 représente le principe de fonctionnement d’une pompe à engrenage.

Figure 2 - Principe de fonctionnement d’une pompe à engrenage

Sous l’effet de la pression existant du côté du refoulement de la pompe, les deux


roues dentées sont poussées contre le corps de la pompe à cause de l’espace existant entre la
face des dents des roues dentées et le corps de la pompe (figure 2). L’espace disponible tend à
s’amplifier à mesure que la pompe prend de l’âge et s’use. Les pertes volumétriques
augmentent donc en fonction de l’usure de la pompe. Il en résulte un faible rendement
volumétrique.

* Pompes à engrenage interne

Les pompes à engrenage interne tirent leur nom du fait qu’elles possèdent comme
pièce mobile une roue à denture interne (figure 3).

Figure 3 - Roue à denture


interne
Il existe deux principaux types de pompe à engrenage interne :
- les pompes à engrenage interne à croissant ;
- les pompes à engrenage interne à gérotor.

* Pompes à engrenage interne à croissant

La pompe à engrenage interne à croissant comprend deux roues à denture, soit une
roue à denture interne et une roue à denture externe, lesquelles sont séparées par un croissant
fixe. La roue à denture externe entraîne la roue à denture interne. Il est à noter que la roue à
denture externe est excentrique par rapport à la roue à denture interne et que les deux roues
dentées tournent dans le même sens. La figure 4 représente le principe de fonctionnement
d’une pompe à engrenage interne à croissant.

Figure 4 - Principe de fonctionnement d’une pompe à engrenage interne à croissant

Dans ce type de pompe, l’huile hydraulique est aspirée par les cavités créées lors
du désengagement des deux roues dentées. Le fluide devient prisonnier dans les alvéoles créées
par les dents de roues dentées et le croissant. Il est ainsi transporté jusqu’à ce qu’il soit refoulé
lorsque les dents se réengagent.

* Pompes à engrenage interne à gérotor

Le fonctionnement des pompes à engrenage interne à gérotor ressemble beaucoup à


celui des pompes à engrenage interne à croissant. La figure 5 vous en présente le
cycle de fonctionnement.
Figure 5 - Cycle de fonctionnement d’une pompe à engrenage interne à gérotor

Sur cette figure, le lobe en pointillé de gauche représente l’orifice de refoulement, tandis
que celui de droite représente l’orifice d’admission (partie A de la figure 5). La rotation des
deux roues dentées se fait dans le sens des aiguilles d’une montre (sens horaire). Le fluide
hydraulique est aspiré par la cavité créée lors du désengagement des deux roues dentées.
Le désengagement s’effectue vis-à-vis l’orifice d’admission (parties B et C de la figure 5). Le
fluide devient prisonnier dans l’alvéole créée entre les roues à denture externe et interne
(partie D de la figure 5). Lors du réengagement des deux roues à denture (parties E, F et G de
la figure 5), le fluide est refoulé vers l’orifice de refoulement. Le cycle, ainsi complété,
recommence.

La figure 6 vous présente une vue en coupe d’une pompe à engrenage interne à gérotor.

Figure 6 - Vue en coupe d’une pompe à engrenage interne à gérotor

• Pompes à palettes

Les pompes hydrauliques volumétriques à palettes sont fréquemment utilisées parce


qu’elles ont un bon rendement volumétrique (η V ) . Elles offrent généralement un
meilleur rendement volumétrique que les pompes à engrenage. Elles sont toutefois plus
coûteuses que ces dernières.
Les pompes à palettes, comme le nom l’indique, renferment des palettes. Celles-ci sont
de forme rectangulaire et sont introduites à l’intérieur du rotor par l’entremise de rainures
radiales
(figure 7). Les palettes peuvent donc se déplacer radialement.

Figure 7 - Rotor d’une pompe hydraulique volumétrique à palettes


Il existe deux catégories de pompe à palettes :
- les pompes à palettes à cylindrée fixe ;
- les pompes à palettes à cylindrée variable.

** Pompes à palettes à cylindrée fixe


Les pompes à palettes à cylindrée fixe se divisent en deux groupes :
- les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor non balancé ;
- les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé.

ƒ Pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor non balancé


Les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor non balancé ont un principe
de fonctionnement relativement simple. Le rotor, dans lequel sont introduites les palettes, est
installé dans le carter de la pompe. Il est excentrique par rapport au centre du corps de la pompe.
La figure 8 représente le principe de fonctionnement d’une pompe à palettes à cylindrée
fixe à rotor non balancé.

Figure 8 - Principe de fonctionnement d’une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor non
balancé

Dans ce type de pompe, le rotor est entraîné dans un mouvement de rotation grâce à
l’arbre d’accouplement relié à la source motrice de la pompe. La force centrifuge, ainsi créée,
pousse les palettes contre une couronne circulaire. Lorsque le rotor tourne, les palettes suivent le
contour de la couronne. Il est à noter que le chanfrein de la palette suit toujours le sens de
rotation. Il en est ainsi pour tous les types de pompe à palettes.

A cause de l’excentricité du rotor par rapport à la couronne, les palettes divisent


l’espace compris entre le rotor et la couronne en une série d’alvéoles. L’aspiration de la
pompe se fait à l’endroit où les alvéoles augmentent de volume. Il se crée ainsi un vide partiel
qui sera comblé par l’huile hydraulique poussée dans ces alvéoles par la pression
atmosphérique agissant dans le réservoir.
L’huile emprisonnée dans les alvéoles est ensuite acheminée vers l’orifice de refoulement
de la pompe. Par la suite, la diminution du volume des alvéoles force l’expulsion de
l’huile vers l’orifice de refoulement.

Une force de poussée est appliquée sur le rotor de la pompe puisque la pression existant
du côté du refoulement est exercée d’un seul côté. A cause de ce déséquilibre de force ainsi créé
sur le rotor, ce type de pompe est appelé pompe à palettes à rotor non balancé. Il est à
noter que ce déséquilibre de force entraîne une réduction de la longévité de la pompe.

Or, pour remédier au déséquilibre de force existant dans un pompe à palettes à rotor
non balancé, on a recours à une pompe à palettes de construction légèrement différente, soit la
pompe à palettes à rotor balancé.

ƒ Pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé

Dans une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé, la pression exerce une force
sur deux côtés opposés ( 180° ) du rotor. Ainsi, l’opposition des forces créées par la pression
permet d’annuler l’effet de déséquilibre néfaste au roulement ( figure 9).

Figure 9 - Opposition des forces créées par la pression


Le principe de fonctionnement des pompes à palettes à rotor balancé est le même que
celui des pompes à palettes à rotor non balancé.

La seule distinction se trouve au niveau de la forme de la couronne. En effet, cette dernière est
de forme ovale. En fonctionnement, cela se traduit par deux admissions et deux refoulements
par tour du rotor. Les deux orifices de refoulement sont opposés (180° ), tout comme ceux
d’admission, ce qui permet d’équilibrer les roulements et autres pièces internes en rotation.

Les pompes à palettes à rotor balancé résistent mieux aux montées de la pression du côté
du refoulement. De plus, leur durée de vie est généralement plus longue que celle des
pompes à palettes à rotor non balancé.

La figure 10 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à rotor balancé.

Figure 10 - Vue en coupe d’une pompe à palettes à rotor balancé

** Pompes à palettes à cylindrée variable

Les pompes à palettes à débit fixe, qu’elles soient à rotor balancé ou non balancé,
présentent un inconvénient majeur : leur cylindrée et, par conséquent, leur débit sont fixes.
Dans un circuit hydraulique, le volume d’huile nécessaire pour alimenter les composants est
rarement constant. Lorsque le circuit requiert moins d’huile, l’excédent fourni par une
pompe à cylindrée fixe est évacué par la valve de sûreté. Il en résulte une perte de débit
et nécessairement un gaspillage d’énergie. Pour remédier à cette situation, on a recours à une
pompe à cylindrée variable.

Les pompes à palettes à cylindrée variable permettent de fournir un débit variable qui
s’ajuste à la demande du circuit hydraulique. Voici en quoi consiste le principe de
fonctionnement de base de ce type de pompe. La pompe à débit variable fournit un débit
maximal. Lorsque le circuit hydraulique requiert moins d’huile, le débit excédentaire fait
augmenter la pression du côté du refoulement de la pompe. C’est cette augmentation de
pression qui réduit la cylindrée de la pompe.
On trouve des pompes à palettes à cylindrée variable avec rotor non balancé ou balancé.

o Pompes à palettes à cylindrée variable à rotor non balancé

Le principe de fonctionnement de base d’une pompe à palettes à cylindrée variable à


rotor non balancé est le même que celui d’une pompe à palettes à cylindrée fixe à rotor non
balancé. Dans une pompe à palettes à cylindrée variable, il existe toutefois une distinction : la
couronne est mobile. Le déplacement de la couronne mobile modifie l’excentricité de celle-
ci par rapport au rotor, ce qui entraîne la variation de la cylindrée de la pompe. Lorsque la
couronne mobile est centrée par rapport au rotor, la cylindrée de la pompe est alors nulle,
puisque les alvéoles ne subissent aucune variation de leur volume. Par contre, lorsque
l’excentricité de la couronne mobile est maximale, la cylindrée de la pompe est maximale.

La figure 11 vous montre une vue en coupe d’une pompe à palettes à cylindrée
variable à rotor non balancé.

Figure 11 - Pompe à palettes à cylindrée variable à rotor non balancé.

o Pompes à palettes à cylindrée variable à rotor balancé

Les pompes à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ont le même principe
de fonctionnement que les pompes à palettes à cylindrée fixe à rotor balancé. Il y a donc
deux admissions et deux refoulements par tour afin d’annuler les forces engendrées par la
pression au refoulement.

Toutefois, on remarque une distinction au niveau du rotor. Il y a deux palettes installées


côte à côte dans la même rainure. La figure 12 vous montre le rotor d’une pompe à palettes à
cylindrée variable.
Figure 12 - Rotor d’une pompe à palettes à cylindrée variable

Les deux étages de palettes ainsi créés possèdent leur propre couronne. En d’autres
mots, il y a deux pompes dans la même cartouche. Sur la figure 13, vous pouvez remarquer des
dents sur la couronne. Ces dents servent à faire tourner les couronnes l’une par rapport à
l’autre. Lorsque les deux couronnes mobiles sont alignées, la cylindrée de la pompe est alors
maximale. Le déplacement des couronnes s’effectue en fonction de la pression au refoulement de
la pompe.

La figure 13 vous montre une pompe à palettes à cylindrée variable à rotor balancé ainsi
que sa cartouche.

Figure 13 - Pompe à palettes à cylindrée variable à rotor balancé

Pompes à pistons

Les pompes hydrauliques volumétriques à pistons offrent le meilleur


rendement volumétrique ( )vn . Ce sont toutefois les pompes les plus coûteuses. Les
pompes à pistons fonctionnent toutes selon le même principe. Les pistons sont animés d’un
mouvement de va-et- vient. Ces pompes sont donc quelquefois appelées « pompes alternatives
» à cause du mouvement alternatif des pistons.
Il existe deux principes de montage des pistons dans le carter de la pompe : le
montage radial et le montage axial.

* Pompes à pistons radiaux

Les pompes à pistons radiaux se divisent en deux groupes :


- les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant ;
- les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre fixe.

ƒ Pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant

Les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant contiennent des pistons qui
sont disposés radialement dans le bloc cylindre par l’entremise d’alésages. La figure 14
représente le principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre
tournant.

Figure 14 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant

En tournant, le bloc cylindre crée une force centrifuge qui force les pistons à
suivre la couronne. La couronne est excentrique par rapport au bloc cylindre, ce qui engendre
un mouvement de va-et-vient des pistons dans leur alésage. En sortant du bloc cylindre, les
pistons créent un vide partiel qui sera comblé par l’huile hydraulique poussée par la pression
atmosphérique agissant dans le réservoir. L’huile est acheminée aux pistons par l’intermédiaire
d’un boisseau central fixe. Sur la figure 14, la partie inférieure du boisseau correspond à
l’orifice d’admission lorsque la rotation est dans le sens horaire puisque les pistons sont forcés
de sortir de leur alésage vis-à-vis cet orifice. L’huile emprisonnée dans l’alésage du piston est
ensuite transportée vers l’orifice de refoulement qui correspond à la partie supérieure du
boisseau central. A cause de l’excentricité de la couronne

par rapport au bloc cylindre, les pistons entrent dans leur alésage et refoulent ainsi l’huile
vers l’orifice de refoulement.

On trouve également des pompes à pistons radiaux à bloc cylindre tournant avec
cylindrée variable. La figure 15 vous montre une vue en coupe d’une pompe de ce type.

Figure 15 - Vue en coupe d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre tournant à
cylindrée variable

Dans ce type de pompe, la cylindrée est modifiée en réduisant l’excentricité de la


couronne par rapport au bloc cylindre. Le déplacement de la couronne est réglé à l’aide d’un
compensateur de pression qui réagit selon la pression existante au refoulement.

Pompes à pistons radiaux à bloc cylindre fixe

Les pompes à pistons radiaux à bloc cylindre fixe contiennent des pistons qui sont
disposés radialement dans un bloc cylindre fixe. Les pistons sont introduits dans le bloc
cylindre par l’entremise d’alésages. La figure 16 représente le principe de fonctionnement
d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre fixe.
Figure 16 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons radiaux à bloc cylindre fixe

Le mécanisme d’entraînement consiste en un bloc poussoir raccordé à un vilebrequin.


Le mouvement excentrique du bloc poussoir vient ainsi engendrer un mouvement alternatif à
chacun des pistons.

Lorsqu’un piston sort de son alésage, son clapet d’admission s’ouvre pendant que son
clapet de refoulement se ferme. L’alésage du piston se remplit ainsi d’huile qui passe par le
centre du piston. L’huile provient de la chambre centrale.

Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que
son clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors expulsée
dans la chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.

Pompes à pistons axiaux

Les pompes à pistons axiaux se divisent en deux catégories :


- les pompes à pistons axiaux à axe droit ;
- les pompes à pistons axiaux à axe brisé.
• Pompes à pistons axiaux à axe droit

Les pompes à pistons axiaux à axe droit contiennent des pistons qui sont
disposés axialement dans le bloc cylindre. La figure 17 vous montre le principe de
fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.

Figure 17 - Principe de fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe droit

Les pistons sont introduits dans les alésages du bloc cylindre. L’autre extrémité des
pistons, appelée patin, est retenue à l’aide de la plaque de retenue.

L’arbre d’accouplement relié au bloc cylindre donne un mouvement de rotation au


bloc cylindre, aux pistons et à la plaque de retenue. En tournant, la plaque de retenue fait
glisser les patins des pistons sur la plaque de poussée qui est fixée dans le corps de la pompe.
La plaque de poussée, en plus d’être fixe, est inclinée. En tournant sur la plaque de poussée,
les pistons suivent l’angle d’inclinaison de cette dernière. Ils sont ainsi animés d’un
mouvement alternatif dans leur alésage.

Pendant la sortie des pistons des alésages, un vide partiel est créé, ce qui concorde
avec le passage des pistons vis-à-vis l’orifice d’admission de la pompe. L’huile contenue dans
le réservoir est ainsi poussée par la pression atmosphérique dans les alésages du bloc cylindre.

Lorsque les pistons entrent dans leur alésage, ils forcent l’huile emprisonnée dans
les alésages à passer au travers de l’orifice de refoulement de la plaque de distribution, puis à se
diriger vers l’orifice de refoulement de la pompe.
La figure 18 vous montre une vue en coupe d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.
Figure 18 Vue en coupe d’une pompe à pistons axiaux à axe droit

• Pompes à pistons axiaux à axe brisé

Le fonctionnement d’une pompe à pistons axiaux à axe brisé est sensiblement le même
que celui d’une pompe à pistons axiaux à axe droit.

La seule distinction réside dans le fait que l’arbre d’accouplement et le bloc cylindre
sont disposés selon un axe brisé. La figure 19 vous montre l’agencement de l’arbre
d’accouplement et du bloc cylindre d’une pompe à pistons axiaux à axe brisé.

Figure 19 - Agencement de l’arbre d’accouplement et du bloc cylindre

Dans ce type de pompe, la plaque de retenue est fixée sur l’arbre d’accouplement. Le
bloc cylindre est relié à l’arbre d’accouplement par l’entremise d’un joint universel. L’angle
ainsi créé force le mouvement alternatif des pistons dans leur alésage lors de la
rotation de l’arbre d’accouplement.
POMPES HYDRAULIQUES NON-VOLUMETRIQUES

Principaux types de pompe hydraulique non volumétrique

Les pompes hydrauliques non volumétriques absorbent l’énergie fournie par la


source motrice, la transforme, puis la restituent sous forme d’énergie fluidique. Le
principe de fonctionnement servant à transformer l’énergie fournie diffère selon le type de
pompe.

A)- Pompes non volumétriques centrifuges

Dans une pompe non volumétrique centrifuge, la force centrifuge du rotor tournant à
haute vitesse est utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 20 vous montre
l’intérieur schématisé d’une pompe centrifuge non volumétrique.

Lorsqu’un piston entre dans son alésage, son clapet d’admission se ferme tandis que
son clapet de refoulement s’ouvre. L’huile contenue dans l’alésage du piston est alors expulsée
dans la chambre de refoulement, puis vers l’orifice de refoulement.

Figure 20 - Schéma de l’intérieur d’une pompe centrifuge

L’admission s’effectue par le centre du rotor. Le mouvement de révolution du rotor


fait augmenter l’énergie cinétique du fluide qui est ainsi expulsé vers l’orifice de
refoulement de la pompe. L’orifice de refoulement est situé dans un axe perpendiculaire à
l’orifice d’admission.

Voyez à la figure 21 une pompe centrifuge accouplée à un moteur électrique.

Figure 21 - Pompe centrifuge accouplée à un moteur électrique


B)- Pompes non volumétriques axiales

Dans une pompe non volumétrique axiale la force centrifuge du rotor tournant à
haute vitesse est également utilisée pour expulser le fluide vers le refoulement. La figure 22
vous montre l’intérieur schématisé d’une pompe axiale non volumétrique.

Figure 22 - Schéma de l’intérieur d’une pompe axiale

L’admission et le refoulement de la pompe sont situés dans un même axe, d’où le nom
de pompe axiale. Le mouvement de révolution du rotor en forme d’hélice fait augmenter
l’énergie cinétique du fluide qui est ainsi expulsé vers le refoulement de la pompe.

LES POMPES HYDRAULIQUES

C)- Pompes non volumétriques à diaphragmes

L’énergie servant à activer les diaphragmes est fournie sous forme d’air comprimé. Ce
type de pompe non volumétrique ne possède pas d’arbre d’accouplement. La figure 23 vous
montre l’intérieur schématisé d’une pompe à diaphragme non volumétrique.

Figure 23 - Schéma de l’intérieur d’une pompe à diaphragmes


En observant cette figure, vous constaterez que la pompe se divise en quatre chambres,
soit les chambres centrales 1 et 2 ainsi que les chambres A et B. Les chambres centrales 1 et
2 sont isolées l’une de l’autre. La chambre 1 est isolée de la chambre A par l’entremise d’un
diaphragme ; il en est de même pour les chambres 2 et B. Les deux diaphragmes sont reliés
par une tige. L’air comprimé est successivement dirigé dans les chambres 1 et 2 par
l’entremise d’une valve distributrice, ce qui entraîne un mouvement de gauche à droite de la
tige.

Lorsque l’air est dirigé dans la chambre 2, la tige se déplace vers la droite
entraînant l’admission du fluide dans la chambre A et le refoulement du fluide contenu dans
la chambre B. Des clapets antiretour sont installés à chaque extrémité des chambres A et B
afin de permettre l’admission du fluide dans ces deux chambres mais d’en empêcher le retour.

La figure 24 vous montre une pompe à diaphragmes.

Figure 24 - Pompe à
diaphragmes
Le principe de fonctionnement de tous les types de moteur est le même.
Une différence de pression existe entre l’admission et le refoulement du moteur.
Cette différence de pression s’applique sur les parties mobiles internes du moteur qui
sont reliées mécaniquement à l’arbre d’accouplement du moteur. Sous l’effet de la
différence de pression, les pièces mobiles internes se déplacent et entraînent aussi l’arbre du
moteur et la charge à déplacer.

- Moteurs à engrenage

Les moteurs à engrenage sont une réplique des pompes volumétriques à engrenage. Ils
sont de constitution simple et ont l’avantage d’être le type de moteur le moins coûteux.
Toutefois, ils offrent un rendement volumétrique ( )vn peu élevé.

• Moteurs à engrenage à denture externe

Dans un moteur à engrenage à denture externe, le fluide sous pression fourni par la
pompe fait tourner les roues dentées en sens opposé. Une roue dentée est raccordée
à l’arbre d’accouplement du moteur et fournit ainsi le couple de sortie du moteur. La figure 1
représente le principe de fonctionnement d’un moteur à engrenage à denture externe.

Figure 1 - Principe de fonctionnement d’un moteur à engrenage à denture externe


L’huile sous pression est transportée entre les dents et le carter de la pompe. La pression
de l’huile emprisonnée dans ces alvéoles n’a pas d’effet sur le couple du moteur, puisque cette
pression est la même pour chaque alvéole. En s’éloignant de la paroi du carter du moteur,
les dents sont soumises à une différence de pression : d’un côté, la pression emprisonnée
dans une alvéole, de l’autre, la pression de la conduite de refoulement qui est généralement
nulle ou plus faible que la pression d’admission.

• Moteurs à engrenage à denture interne

Il existe deux principaux types de moteur à engrenage à denture interne :


- les moteurs à engrenage à denture interne à croissant;
- les moteurs à engrenage à denture interne à gérotor.

Ces deux types de moteur sont des copies des pompes volumétriques du même nom.

Le moteur à engrenage à croissant et celui à gérotor fonctionnent selon le même principe.


En arrivant dans le moteur, le fluide sous pression se heurte aux dents des roues et oblige ainsi
les deux roues à tourner dans le même sens. Le fluide est ensuite évacué à basse pression par
l’orifice de refoulement.

La figure 2 vous montre le principe de fonctionnement d’un moteur à engrenage à


denture interne à gérotor. Les chiffres et les lettres qui y sont inscrits indiquent le déplacement
rotatif d’une roue par rapport à l’autre.

Figure 2- Principe de fonctionnement d’un moteur à engrenage à denture interne à gérotor

Un moteur à denture interne possède une roue à denture interne à l’intérieur de laquelle se
trouve une roue à denture externe.
On retrouve également sur le marché un type de moteur à denture interne appelé «
orbital ». Les moteurs orbitaux sont conçus selon le principe du gérotor. La seule distinction
réside au niveau
de la roue à denture interne qui est maintenue fixe et qu’on appelle stator. Quant à la roue à
denture externe, elle tourne sous l’effet de la pression à l’intérieur du stator selon un mouvement
orbital.

La figure 3 représente le principe de fonctionnement d’un moteur orbital. Vous


pouvez visualiser la rotation de la roue à denture externe à l’aide des marques de référence
qui y sont inscrites.

Figure 3 - Principe de fonctionnement d’un moteur orbital

Le mouvement orbital du rotor est transformé en mouvement de rotation transmis à


l’arbre d’accouplement du moteur par un arbre intermédiaire à cardans. La figure4 vous montre
le rotor et le stator d’un moteur orbital.

Figure 4 - Rotor et stator d’un moteur orbital

- Moteurs à palettes

Les moteurs à palettes sont une réplique des pompes volumétriques à palettes. Ils offrent
un rendement volumétrique supérieur à celui des moteurs à engrenage. Ils sont toutefois
légèrement plus coûteux.

Dans un moteur à palettes, le couple est développé par la pression du fluide agissant sur
les palettes. La pression crée une force sur la palette et entraîne ainsi un mouvement de
rotation du
rotor et de l’arbre d’accouplement du moteur. La figure 5 représente le principe de
fonctionnement d’un moteur à palettes.

Figure 5 - Principe de fonctionnement d’un moteur à palettes

• Moteur à palettes à rotor équilibré

Les moteurs à palettes sont toujours équilibrés. On entend par « équilibré » le fait qu’il y
ait deux admissions et deux refoulements par révolution, ce qui assure l’équilibre du rotor. La
figure 6 représente le principe de fonctionnement d’un moteur à palettes à rotor équilibré.

Figure 6 - Principe de fonctionnement d’un moteur à palettes à rotor équilibré

Les deux admissions opposées l’une à l’autre permettent d’annuler les forces radiales
qui sont néfastes pour les roulements du moteur.
* Moteurs à palettes hautes performance
Les moteurs à palettes haute performance sont quasi identiques aux moteurs à
palettes à rotor équilibré. La distinction réside dans l’installation de ressorts sous les palettes
pour assurer un maximum d’étanchéité entre l’extrémité des palettes et la couronne. De plus, le
rotor, les palettes, la couronne et les plaques de poussée qui assurent l’étanchéité latérale sont
réunis dans une cartouche remplaçable. La figure 7 vous montre un moteur à palettes haute
performance avec une cartouche de refoulement.

Figure 7 - Moteur haut performance

Moteurs à pistons

Les moteurs à pistons offrent un rendement plus élevé que les moteurs à palettes. Ils
sont fréquemment utilisés parce qu’ils offrent une grande puissance mécanique par rapport à
leur faible poids.

• Moteurs à pistons radiaux

La figure8 représente le principe de fonctionnement d’un moteur à pistons radiaux.


Figure 8 - Principe de fonctionnement d’un moteur à pistons radiaux

La distribution du fluide s’effectue par un boisseau cylindrique qui comporte un


orifice d’admission et un orifice de refoulement. L’huile fournie à un piston par l’entremise
du boisseau cylindrique crée une pression sur le piston. Ce piston pousse, par l’entremise de
sa bielle, sur la came excentrique de l’arbre du moteur et force ce dernier à amorcer un
mouvement de rotation.

Le mouvement de rotation de l’arbre entraîne par l’entremise d’un accouplement


le déplacement du boisseau cylindrique. En tournant, le boisseau cylindrique permet
successivement l’alimentation en huile des pistons et le refoulement simultané de l’huile des
pistons opposés. La figure 9 vous montre un moteur à pistons radiaux.
Figure 9 - Moteur à pistons radiaux

• Moteurs à pistons axiaux

Les moteurs à pistons axiaux présentent le même agencement de pièces mobiles internes
que les pompes volumétriques du même nom.

On les trouve à cylindrée fixe ou à cylindrée variable. La figure 10 vous montre un moteur à
pistons axiaux à cylindrée fixe.

Figure 10 - Moteur à pistons axiaux à cylindrée fixe

Le fluide fourni par la pompe crée une force sur les pistons et génère ainsi le déplacement
en rotation de l’arbre du moteur.
La figure 11 vous montre un moteur hydraulique à pistons axiaux à cylindrée
variable. L’ajustement de la cylindrée est contrôlé par l’angle de la plaque de poussée. Le
déplacement de la plaque de poussée est, quant à lui, contrôlé par un compensateur de pression
et un servopiston. Il existe plusieurs moyens de varier la cylindrée d’un moteur. Il peut s’agir,
par exemple, d’un simple levier, d’un compensateur ou d’un système de contrôle très
sophistiqué.

Figure 11 - Moteur à pistons axiaux à cylindrée variable

L’intérêt que suscite un moteur hydraulique à pistons axiaux à cylindrée variable réside
dans la possibilité de pouvoir varier le couple et la vitesse de révolution du moteur. Lorsque la
cylindrée du moteur est augmentée, le couple augmente et la vitesse de révolution diminue.
Inversement, lorsque la cylindrée du moteur diminue, le couple diminue et la vitesse de
révolution augmente. Ces notions vous sont résumées à la figure 12.

Figure 12 - Variation du couple en fonction de la cylindrée

• Moteur à pistons à axe brisé

Les moteurs à pistons à axe brisé ont une construction quasi identique à celle des
pompes volumétriques du même nom. L’arbre d’accouplement et le bloc cylindre sont
disposés l’un par rapport à l’autre selon un axe brisé. Le lieu entre le bloc cylindre et
l’arbre d’accouplement est effectué par un joint universel. La figure 13 vous montre un moteur
à pistons axiaux à axe brisé.

Figure 13 - Moteur à pistons à axe brisé

Un moteur est dit « parfaitement étanche » si aucune quantité de fluide qui y est contenu
ne peut en sortir et si aucune particule (ou fluide) étrangère ne peut y entrer. Il existe une
grande variété de joints pour les moteurs hydrauliques, cependant on peut les classer en
deux grandes familles.
Les compensateurs

Certains constructeurs se sont penchés sur le double problème qui consiste à réduire très
sensiblement aussi bien les fuites en provenance des interstices axiaux que radiaux. Citons ici le
système Bosch.
Dans ce type de moteur, la pression qui se manifeste en (R) exerce son effet :
- Pour la compensation axiale, sur la surface (3) de chacune des deux jumelles, surface
délimitée par le joint torique (4);

Figure 15 – Vue éclaté d’un moteur à engrenage Bosch


A. Alimentation – R. Refoulement – 1. Fentes de compensation et de lubrification des arbres. La
largeur des fentes est variable, elle se réduit avec l’augmentation de pression – 2. Forage de réparation vers
(6 et 3) – 3. Surface sur laquelle agit la pression de refoulement (compensation axiale) – 4. Joint délimitant la
surface (3) – 5. Forage d’accès de l’huile sous pression aux vérins (6) – 6. Vérins de contre-réaction au
nombre de deux par jumelle – 7. Lieu de pliure fictive (faisant fonction de charnière) – 8. Entaille
circonférentielle (sillon de passage du sommet des dentures).

Pour la compensation radiale, par l’intermédiaire des forages (2 et 5) sur les vérins (6) – un
de chaque côté des jumelles. Ces vérins étant en appui sur la périphérie intérieure du corps de
pompe, provoquent une très légère pliure de la jumelle vers le haut, grâce aux charnières (7).
(diminution de rigidité du métal par réduction de matière), et aux espaces prévus libres (1) (deux sur
chacune des jumelles). Traduction rapide de ce commentaire : les axes des pignons sont remontés
vers le refoulement (providentiellement à la pression).
Dans ce type de moteur, l’étanchéité entre le sommet des dentures et le carter n’est réalisée
que par une très faible section, située près du refoulement, la partie radiale du corps de moteur est
entaillée en (8), sur les neuf dixièmes de sa périphérie (voir taillage).
H.P.I. présente également une conception particulière de la compensation hydrostatique
axiale.
La pression de refoulement s’exerce en (2) ou en (4) suivant le sens de rotation du moteur.
Figure 16 – Vue éclaté moteur à engrenage H.P.I
A. Alimentation – R. Refoulement – 1. Fraisages permettant à l’huile d’accéder à la zone (3) – 3.
Surface active de la pression moyenne –2. et 4. Surfaces sur les-quelles la pression de refoulement est
susceptible d’agir. Dans la configuration présente (A vers R), c’est sur la surface (4) que se manifeste la
pression. Si le sens de rotation était inversé (R vers A), la pression agirait sur la surface (2), mais l’obturateur
(5) serait à placer en (6) – 5. Obturateur – 6. Drain interne.

La servovalve électrohydraulique

La servovalve électrohydraulique peut se définir comme étant un distributeur qui produit


une sortie hydraulique proportionnelle à un signal d’entrée électrique en utilisant un dispositif de
rétroaction.

Une servovalve permet de commander les éléments suivants lorsqu’on fait varier l’entrée :
• Le sens de l’écoulement du fluide et le débit;
• Le sens de l’écoulement du fluide et la pression;
• Le sens de l’écoulement du fluide, la pression et le débit.
Le sens du fluide (ou la direction du déplacement du tiroir du distributeur) est fonction de la
polarité du courant comme signal d’entrée.

Par ailleurs, on retrouve les servovalves suivantes :


• Les servovalves à commande de débit;
• Les servovalves à commande de pression.

Une servovalve à commande de débit donne un débit de sortie proportionnel au signal


d’entrée.
Pour ce qui est de la servovalve à commande de pression, on obtient une pression de sortie
proportionnelle au signal d’entrée.
Une servovalve est constituée des pièces suivantes :
• Un moteur-couple;
• Un étage pilote;
• Un étage principal.
Le moteur-couple sert à convertir le courant électrique en un couple et en une position
angulaire.
L’étage pilote, pour sa part, amplifie la force du moteur-couple. On y parvient avec
différentes méthodes, soit :
• Une buse avec déviateur;
• Une buse à tuyau.

Pour ce qui est de l’étage principal, il représente une commande à puissance élevée. Le tiroir
principal commande le débit dans la servovalve ou les pressions aux orifices du cylindre.

Figure 17 - SYMBOLE D’UNE SERVOVALVE 4/3

La servovalve est utilisée

Pour commander la vitesse du moteur hydraulique soit dans un système en boucle ouverte
ou un système en boucle fermée.
Voir le figure représentant le branchement d’une servovalve.
Pour la commande en boucle ouverte d’un moteur hydraulique.

Figure 18
Représentation des schémas hydrauliques

Un schéma précis des circuits hydrauliques est l’un des documents les plus importants qui
accompagnent la machine. Les indications figurant sur le schéma hydraulique sont essentielles pour
bien comprendre le fonctionnement de la machine et pour assurer son installation et son dépannage.
Le schéma symbolique (figure 1) est préféré par les techniciens pour l’étude des circuits et la
recherche des causes de panne, les symboles graphiques ont été établis par le « Comité Européen
des Transmissions Oléo-hydrauliques Pneumatiques » CETOP suivant la symbolisation américaine
J.I.C.
Le schéma en coupe (figure 2) est employé comme moyen pédagogique pour l’instruction
du personnel.
Le schéma image est surtout utilisé par les tuyauteurs pour le montage des tuyauteries et des
appareils (figure 3).

Figure 1 - Schéma symbolique


Figure 2 - Schéma en coupe

Figure 3 - Schéma image

PARTIES D’UN CIRCUIT HYDRAULIQUE


La pompe : La pompe est mue par un moteur électrique, éventuellement par un moteur diesel ou à
explosion.
Elle est reliée au moteur par un accouplement élastique ou par une transmission à courroies.
Elle transforme l’énergie mécanique du moteur en énergie hydraulique.
Elle peut être de constructions très variées, qui seront étudiées plus loin.

Le réservoir d’huile : Sa fonction est de conserver l’huile nécessaire à l’alimentation des


consommateurs.
Une deuxième, et non moins importante, fonction est de refroidir l’huile.
En effet, celle-ci s’échauffe par frottement dans le circuit.
Pour refroidir l’huile on choisit un réservoir bien plus grand que nécessaire.
En pratique, il aura une capacité de 3 à 8 fois le débit de la pompe par minute.
C’est une règle générale car cette capacité dépend de la déperdition de chaleur qu’on devrait
déterminer par une étude spéciale.

Filtres d’huile : L’expérience prouve que la plupart des ennuis d’une installation hydraulique
proviennent d’un encrassement d’huile.
Poussières et impuretés limitent la longévité des organes mobiles.
Le filtre idéal est celui qui arrête toutes les impuretés sans perte de charge.
Conduites et raccords : Une installation hydraulique exige une conduite de retour.
Un circuit hydraulique exige beaucoup plus de soins qu’un circuit pneumatique.
- L’huile, non compressible, perd rapidement sa pression en cas de fuite.
- L’huile est plus dense que l’air donc aussi plus inerte, ce qui implique des chocs et des
vibrations.
- L’huile souille les équipements et les alentours.

Distributeurs : Les distributeurs servent à régler la pression,


protéger les appareils,
interrompre le circuit,
changer le sens du débit,
régler le débit.

Vérins : Les vérins hydrauliques transforment l’énergie hydraulique en énergie mécanique.


A côté des vérins classiques à mouvement rectiligne, l’hydraulique fournit aussi des moteurs
hydrauliques rotatifs.

Disposition générale : Dans un plan hydraulique les constituants sont disposés de la manière
suivante pour véhiculer le fluide hydraulique :
- La partie inférieure qui comprend le groupe générateur de puissance c’est à dire réservoir
remplie de fluide, crépine, pompe, soupape de sécurité.
- La partie supérieure qui regroupe les appareils de distribution, de contrôle, de régulation et
l’actionneur qui peut être un vérin ou un moteur.
(voir l’exemple ci dessous d’un plan hydraulique simple).

Figre

Interprétation des manuels du fabricant

Les manuels du fabricant contiennent une foule d’informations sur les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe(moteur) hydraulique.
En consultant les manuels du fabricant, il est possible de retracer les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe (moteur) à partir de la plaque signalétique ce (cette) dernier (e).
* Les informations normalement contenues dans le manuel du fabricant d’une pompe hydraulique
concernant :
- Le débit d’une pompe ;
- La pression de fonctionnement d’une pompe ;
- Le type de fluide prescrit par le fabricant ;
- Le rendement de la pompe ;
- La puissance de la pompe ;
- Le niveau sonore de la pompe en fonctionnement ;
- Le type d’arbre d’accouplement de la pompe ;
- Le type de filet des orifices et la disposition des orifices ;
- Le sens de rotation de la pompe ;
- Le type de flasque ;
- Les dimensions de la pompe ;
- La signification du numéro de la plaque signalétique.
* Les informations normalement contenues dans le manuel du fabricant d’un moteur hydraulique
concernant :
- Le couple ;
- La vitesse de rotation ;
- La pression différentielle ;
- Le cylindrée ;
- Le débit à fournir au moteur ;
- Le rendement ;
- La puissance de sortie ;
- Le type d’accouplement de l’arbre ;
- Le type de filet des orifices et la disposition des orifices ;
- Le type de flasque ;
- Les dimensions du moteur ;
- La signification du numéro de la plaque signalétique.
Toutes ces informations sont présentées sous forme de tableaux, de graphiques, de schémas ou tout
simplement de texte. Il est également possible d’obtenir de l’information à partir du numéro de
modèle.

Tableaux

On trouve dans les manuels des informations regroupées dans un tableau. La figure (5) vous
présente les informations sur le débit de différents modèles de pompe à engrenage en fonction des
paramètres suivants :
- La cylindrée ;
- La vitesse de rotation ;
- La pression existant au refoulement de la pompe ;
- La viscosité du fluide de place par la pompe.
Figure 5 – Tableau - Information sur le débit des pompes
En examinant ce tableau, on peut constater que le modèle de pompe D05 à une cylindrée de
0,114 p03/5 (1,87 cm3/tr) cette même pompe fournit un débit de 0,58 GPM (2,20L/min) à une
vitesse de 1200 tr/min et sous une pression de 100 psi (6,9 bar).
Toujours à une vitesse de 1200 tr/min, si la pression au refoulement passe à 1500 psi (103 bar), le
débit de la pompe D05 chute à 0,42 GPM (1,59L/min).
A une même pression au refoulement de 1500 psi (103 bar), si la vitesse de la pompe passe
de 1200 tr/min à 1800 tr/min, le débit augmente et passe à 0,71 GPM (2,69L/min).
En observant le coin supérieur droit de ce tableau, vous remarquerez que toutes ces données ont été
établies en fonction d’une huile d’une viscosité de 100 SSV à 120° F (49°).

Remarque

Selon le fabricant, les tableaux portant sur le débit des pompes peuvent être présentés sous
diverses formes.

Graphiques

On trouve plusieurs types de graphiques dans les manuels des fabricants, il y a par exemple
des graphiques portant sur la puissance mécanique ou sur le débit en fonction de la vitesse, de la
pression au refoulement et du type de fluide utilisé.
La figure 6 suivante vous montre des graphiques sur la puissance et le débit.

Figure 6 – Graphiques - Puissance et débit


Le graphique de gauche indique, par exemple, que la pompe D07 nécessite une puissance
mécanique approximative de 4 hp pour fonctionner à une vitesse de 3000 r/min sous une pression
de 2500 psi (172 bar).

Quant au débit, le graphique de droite de la figure 1.51 indique que la pompe D07 fournit un
débit approximatif de 1,9 GPM à 2500 psi (172 bar) et à 3000 r/min.

Schémas

On trouve des schémas de pompe dans les manuels des fabricants. Sur ces schémas
apparaissent les mesures dimensionnelles des pompes. Cette information peut s’avérer très
importante lorsqu’on dispose d’un espace restreint pour installer une pompe. La figure 7 vous
montre des schémas types qu’on retrouve dans les manuels des fabricants.

Figure 7 - Schémas types d’une pompe hydraulique

Ces schémas fournissent également de l’information sur l’identification des orifices


d’admission et de refoulement en fonction du sens de révolution, sur leur positionnement ainsi que
sur la grosseur et le type de filet. De plus, on y trouve des données relatives à l’accouplement de
l’arbre de la pompe ainsi qu’au type de flasque servant au montage.

Texte
Plusieurs informations très importantes figurent également sous forme de texte dans les
manuels. Selon le fabricant, on peut retrouver des informations telles que :
- Des recommandations sur l’accouplement de la pompe avec sa source motrice ;
- La filtration à respecter ;
- Le fluide hydraulique à utiliser ;
- Le poids de la pompe ;
- Le niveau sonore de la pompe ;
- Le sens de révolution (la référence est toujours prise face à l’arbre d’accouplement) ;
- Les accessoires disponibles ;
- Les précautions à prendre lors du démarrage ;
- La vitesse et la pression de pointe (maximales).

Numéro de modèle

Le numéro de modèle du fabricant apparaissant sur la plaque signalétique d’une pompe


permet d’obtenir une foule d’informations concernant les caractéristiques de fonctionnement de
celle-ci. La figure 8 vous présente un exemple de numéro de modèle avec sa signification. Il s’agit
d’une pompe à pistons axiaux à cylindrée variable de marque Parker.

Figure 8- Signification du numéro de modèle d’une pompe Parker

En observant les données inscrites sur cette figure, on peut connaître les caractéristiques de
fonctionnement d’une pompe de marque Parker dont, par exemple, le numéro de modèle est PVP 16
20 - 2R --- V. En effet, en décomposant ce numéro de modèle on obtient les informations suivantes.
• PVP : pompe à piston à cylindrée variable ;
• 16 : cylindrée de 16 cm3/r (0,98 po3/r) ;
• 20 : plage de pression au refoulement permise entre 250 et 2000 psi (17 - 138 bar) ;
• Espace (Omit) : arbre d’accouplement de type cylindrique à clavette longitudinale ;
• 2: * orifices d’admission et de refoulement situés sur le côté de la pompe ;
* raccordement de l’admission effectué à l’aide de quatre vis (filet ¾ po SAE)
et d’une bride ;
* raccordement du refoulement effectué à l’aide de quatre vis (filet ¾ po SAE)
et d’une bride ;
* drain du carter de la pompe raccordé à l’aide d’un raccord SAE - 6 à filet standard ;
• R : révolution de l’arbre d’accouplement en sens horaire (la pompe vue de face, face à
l’arbre d’accouplement) ;
• Espace (Omit) : pas d’ajustement de la cylindrée maximale ;
• Espace (Omit) : impossibilité de faire une pompe double (en accouplant deux pompes bout à
bout) ;
• Espace (Omit) : compensateur de pression présent ;
• V : joints d’étanchéité en Viton.

Note : Viton est une marque de commerce. Ce type de joint est composé d’élastomère
(caoutchouc synthétique) et de fluor (fluorélastomère).

EXERCICE PRATIQUE
A)- Interpréter le schéma hydraulique suivant en décodant les symboles des composants affectés par
des chiffres encerclés et en différenciant en même temps entre la partie commande et la partie
puissance.

Figure 1

EXERCICE PRATIQUE

B)- A partir du tableau de la figure 2, sélectionnez le numéro de modèle d’une pompe capable de
fournir 16,94 L/min sous une pression de 138 bars et à une vitesse de 1800r/min.
Figure 2 - Débit des pompes de série D

EXERCICE PRATIQUE

C)- Une pompe, dont les caractéristiques de fonctionnement sont indiquées à la figure 3, est
entraînée à 1800r/min sous une pression de 2000 psi. Dans ces conditions, déterminez :
a- Le débit.
b- La puissance mécanique.
c- L’efficacité volumétrique.
d- L’efficacité totale.

Figure 3 - Caractéristiques de fonctionnement

Les formules pour calcul des caractéristiques des moteurs (pompes) hydrauliques.
a- La cylindrée
Elle exprime la quantité théorique de liquide nécessaire pour faire accomplir à l’arbre du
moteur un tour complet. Elle s’exprime en centimètre cube par tour (cm3/tr).
NB : 1cm3 = 1 000 L

b- Le couple
Si le rendement du moteur égal à l’unité ou à 100%, on peut écrire, en appliquant la règle de
la conservation de l’énergie ou travail,
Travail = pression . volume = couple . angle.
Par tour, l’angle engendré par la rotation est égal à 2 π radians ; le volume débité est par
définition la cylindrée.
Le travail pour un tour de moteur correspond :
Travail par tour = pression x volume = couple x 2 π
pression × cylindrée
D’où couple =

Soit en unités homogènes :

C = couple en mN
Cyl = cylindrée en m3
P = pression pascal
En pratique on utilise les unités suivantes :
- couple en mN,
3
- cylindrée en litres ou dm ,
- pression en bar.
cyl  m 3−
 × P pascal ×10

5
×10 
=C    
π2
C ( =
cyl ( 1 ) × P ( bar ) × 100

)m × N
Or : 100 = 100 = 15 923,
2π 6 28,

C ( = Cylindrée ( litres ) × Pression ( bars ) × 15,92


)m × N
c- La puissance

La puissance des moteurs est donnée par la formule :


P =C×ω

dans laquelle :

- P est la puissance en watts,


- C est le couple en mètres newtons,
- ω est la vitesse angulaire en radians/secondes.
N
avec N en tour/mn

On a : ω =
60

Introductions la vitesse W et le couple C, selon les expressions précédentes dans la formule


de la puissance. On aura la puissance :
N
P(
=
15,92 × cyl × pression × 2π ( )A
60
)W

Or, le débit d’un moteur est égal au produit de la cylindrée par le régime ; régime signifie
vitesse de rotation.

Q = cyl × N

- Q en litres/mn
- Cylindrée en litres
- N vitesse de rotation en tr/mn

La formule (A) devient :


2π × 15,92 × Pression × Q
P = 60

Soit
Q( × P ( bar )
P( = 0 6,
)W )L/ mn
et

Q( × P ( bar )
=
P en KW )L/ mn
600

d- Rendement volumétrique

Il exprime le rapport entre le débit à l’entée du moteur et le débit à la sortie du moteur.

Rendement Q utile d huile'


= Q entrée
uevolumétriq

La différence correspond aux fuites internes du moteur évacuées par le drain.


e- Rendement des moteurs

D’une manière générale, le rendement est égal à :


L obtenue
én fournie
er
gi
e'
l
én
er
gi
e'

Le rendement peut s’exprimer suivant la relation entre la puissance utilisée et la puissance


fournie.
Rendement global = Puissance utile
puissance fournie

f- Rendement mécanique

Les frottements mécaniques se traduisent par des forces perdues qui, au niveau d’un moteur, se
concrétisent par des pertes de couple se transformant en usure avec le temps.

Re ndement mécanique couple réel


= couple théorique

g- Rendement global

Le rendement global d’un moteur est égal au produit des rendements volumétrique et mécanique.

Rendement global = rendement mécanique × rendement uevolumétriq

Pression (P).
P= F F : Force en mentons (N).
S
S : Surface en m².
Remarque importante

Le rôle d’une pompe hydraulique est uniquement de créer un débit. La pression dans un circuit
hydraulique est due à la résistance à l’écoulement que rencontre le fluide.
• Pour mesurer la pression on utilise un manomètre.
• Pour mesurer le débit dans un circuit on utilise un débitmètre.
• Pour mesurer la vitesse on utilise un Tachymètre.

EXERCICE PRATIQUE

1) - Considérons une pompe fournissant 60L/mn sous 250 bars.

a)- quelle est sa puissance ?


b)- si cette pompe tourne à 1450 tr/min ( ω = 152
rad/s). b-1)- quel est son couple ;
b-2)- quelle est sa cylindrée.
3
2) - Un moteur hydraulique de 19,5 cm de cylindrée est montée sur une transmission
hydrostatique alimente par une pompe du même type.
Il est utilisé sous 250 bars de pression en contir et tourne à 3500 tr/mn.
Le couple réel mesuré en sortie d’arbre est de 74,5 mN. En débranchant le drain, on note une fuite
permanente de 3,2 L/mn.

Quels sont les trois rendements, mécanique, volumétrique et global, de ce moteur dans ces
conditions d’utilisation ? .

Les paramètres de fonctionnement à vérifier pour une pompe ou un moteur hydraulique


sont : la pression, le débit, la tension d’alimentation électrique, le niveau d’huile et la tension de
relâche de la valve de surpression etc….

Vérification de la pression d’opération

La pression dans un circuit hydraulique est mesuré à l’aide d’un manomètre gradué suivant
pressions :
De 0 à 160 bar.
De 0 à 400 bar.
De 0 à 600 bar.
Symbole
manométre

Flexible

Prise rapide

Figure 1

Vérification du débit

Le débit dans un circuit hydraulique est mesuré à l’aide d’un débitmètre.

Figure 2

a)- Par tube transparent et flotteur (ludion).


b)- Avec capteurs de mesure monté sur circuit HP ou BP.
c)- Par remplissage d’un récipient gradué dans un temps chronomètre.
Vérification du niveau d’huile

La vérification du niveau d’huile se fait à l’aide de l’indicateur de niveau dans un réservoir.


Il a la forme d’une fenêtre transparente.
- un interrupteur à flotteur utilise le niveau du fluide pour influencer le système hydraulique
et transmettre de l’information par exemple, il peut arrêter les pompes si le niveau est trop bas.
L’indicateur de niveau ne possède pas de symbole graphique officiel mais peut utiliser le
symbole ci dessous.

Figure 3

L’interrupteur à flotteur peut être représenté quart à lui de la façon suivante :

Figure 4

Vérification de la tension électrique

La tension d’alimentation du moteur électrique entraînant la pompe a mesuré à l’aide d’un


multimètre (voltmètre) entre les phases du bobinage du moteur électrique.

Vérification de tension de relâche de la valve de surpression

Mano
r

Figure 5

Principe de vérification du tarage

Si l’on comprime r (ressort de tarage) par l’intermédiaire de la vis de tarage on augmente la


pression admise dans le circuit.
L’appareil est dit taré lorsque le manomètre (M) de contrôle indique la pression de service
déterminé par l’étude du circuit (elle est toujours indiquée sur le schéma, près de l’appareil).
Conditions : Ne peut se réaliser que si le circuit peut monter en pression.
Exemple : vérin en fin de course, effort antagoniste, circuit fermé.
EXERCICE PRATIQUE

Faire la vérification des paramètres de fonctionnement de la pompe hydraulique de votre


atelier en réalisant le montage suivant pour :
a)- relever les caractéristiques de fonctionnement de la pompe.
b)- la mise en pression d’un circuit hydraulique.

Pour cela :

- effectuer le montage de la pompe sur le banc d’essai.

- procéder au raccordement de l’arbre d’accouplement de la source motrice.

- procéder au garage du carter de la pompe et du conduit d’admission.

- vérifier le niveau d’huile sur le réservoir.

-.procéder au raccordement des conduits d’admission et de refoulement en respectant le sens


de rotation de la pompe.
ERCICE PRATIQUE

- vérifier la tension d’alimentation du moteur électrique.

- procéder au démarrage du banc d’essai hydraulique.

- vérifier le tarage du limiteur de pression pour la pression du service.

- mesurer le débit en fonction de la vitesse de rotation à l’aide du débitmètre 20 et la vitesse


à l’aide d’un tachymètre.

Débit

Vitesse

- mesurer le débit en fonction des différents pressions de travail et vitesses de révolution.


Vitesse de Pression
rotation
- noter le débit à pression et à vitesses nominales aussi que le débit à pression nulle et à
vitesse nominale.

Pour comparer les valeurs des paramètres avec les spécifications du fabricant, le dépanneur
doit savoir utiliser adéquatement les manuels du fabricant qui contiennent les caractéristiques
de fonctionnement des pompes ou des moteurs.
Ces caractéristiques sont données sous forme de tableaux, de graphiques, de schémas ou tout
simplement de texte, ou sous forme d’information à partir du numéro de modèle.

- l’utilisation de ces manuels permet de compléter une fiche appelée fiche de


spécification pour chaque type de pompe ou moteur hydraulique.
- cette fiche est une fiche sur laquelle les caractéristiques de fonctionnement d’une
pompe ou d’un moteur apparaissent d’un seul coup d’œil.

Voir exemple d’une fiche des spécifications complétée d’une pompe de marque Parker.
- Il est essentiel d’avoir accès à une fiche de spécifications lors d’essai en
fonctionnement d’une pompe.

- En effet comment pourrait-on effectuer un essai d’une pompe et conclure à son bon
fonctionnement si l’on ne connaît pas ses caractéristiques.

- En ayant les valeurs des paramètres mesurés et en les valeurs des caractéristiques
fournies par le fabricant on serra en mesure de conclure au bon ou au mauvais état
d’une pompe ou d’un moteur.
Les défectuosités les plus fréquentes des pompes et des moteurs hydrauliques sont :

* Pour les pompes hydrauliques

A)- Incapacité de la pompe à refouler l’huile


Causes possibles Mesures à prendre

1- Bas niveau d’huile dans le réservoir. 1- Ajoutez de l’huile ayant le numéro


recommandé et vérifiez le niveau sur les
deux côtés de la séparation du réservoir
afin d’être sûr que le conduit de
l’aspiration de la pompe est submergé.

2- Tuyauterie d’admission d’huile ou filtre 2- Nettoyez le filtre ou enlevez


d’aspiration bouché. l’obstruction.

3- Fuite d’air dans le conduit d’aspiration 3- Réparez la fuite.


empêchant l’amorçage ou causant du
bruit ou un mouvement irrégulier du
circuit de commande.

4- La pompe tourne trop lentement pour 4- Vérifiez la vitesse minimum


s’amorcer (pompes rotatives à ailettes recommandée dans le manuel du
seulement). manufacturier.

5- Viscosité de l’huile trop élevée pour 5- Employez une huile plus légère. Suivez
permettre l’amorçage. les recommandations du manufacturier
concernant la température et le service.

6- Mauvaise direction de la rotation de la 6- Changez immédiatement le mouvement


pompe. afin de prévenir qu’un blocage ou un bris
de pièces se produisent en raison d’un
manque d’huile.

7- Arbre de pompe brisé ou pièces brisées à 7- Référez-vous au manuel d’instructions du


l’intérieur de la pompe. manufacturier pour remplacer les pièces
brisées.

8- Saleté dans la pompe. 8- Démontez et nettoyez.

9- Sur les pompes à débit variable la course 9- Vérifiez selon les instructions du
n’est pas bien ajustée. manufacturier concernant la pompe.
B)- Aucune pression dans le réseau
Causes possibles Mesures à prendre

1- La pompe ne débite pas d’huile pour l’une 1- Suivez les mesures à prendre tel
ou l’autre des raisons énumérées ci- qu’indique ci-dessus.
dessus.

2- La soupape de sûreté ne fonctionne pas 2- Voir ci-dessous.


correctement
a)- Le réglage de la soupape indique une a)- Augmentez la pression des soupapes.
pression trop basse.

b)- La soupape n’est pas étanche. b)- Vérifiez la soupape pour voir s’il n’y a
pas de rayures et rodez.

c)- Le ressort dans la soupape de sûreté c)- Remplacez le ressort et réajustez la


est cassé. soupape.

3- Ailette ou ailettes bloquées dans les 3- Voir à ce qu’il n’y ait pas de morceaux
encoches du rotor (pompes à ailettes de métal coincés ou à ce que l’huile ne
seulement). soit pas trop épaisse.

4- Tête trop lâche (très rare). 4- Ne pas l’ajuster trop serrée. Voir les
instructions du manufacturier avant le
serrage.

5- Une nouvelle circulation libre de l’huile 5- La soupape directionnelle est en position


du réservoir s’effectue à travers le réseau. neutre au centre ou bien une autre
canalisation de retour est ouverte
involontairement.

6- Fuite interne dans les soupapes de 6- Afin d’éliminer progressivement les


contrôle ou dans les cylindres. endroits ou peut se faire la fuite, bloquez
différentes sections du circuit. Quand le
trouble est localisé, faites la réparation.
C)- Pompe bruyante
Causes possibles Mesures à prendre

1- La canalisation d’admission est en partie 1- Nettoyez le canal d’admission, le filtre


bouchée, le filtre ou le tuyau d’admission métallique ou éliminer l’obstruction.
est obstrué. Assurez-vous que la canalisation
d’aspiration est complètement ouverte.

2- Fuite d’air : 2- Voir ci-dessous :


a)- Aux joints de la tuyauterie et de la a)- Vérifiez en versant de l’huile sur les
pompe. joints tout en écoutant s’il ne se
produit pas un changement de bruit
lors de l’opération. Resserrez tel que
nécessaire.
b)- A la garniture de l’arbre de la pompe b)- Versez de l’huile autour de l’arbre tout
s’il y en a un. en écoutant s’il ne se produit pas un
changement dans le bruit lors de
l’opération. Suivez les
recommandations du manufacturier
pour le changement de la garniture.
c)- Air aspiré par l’ouverture du tuyau c)- Assurez-vous que les canalisations
d’admission. d’aspiration et de retour sont bien
sous le niveau d’huile du réservoir, si
nécessaire.

3- L’huile mousse quand elle entre dans la 3- Employez une huile anti-émulsion.
pompe.

4- Le reniflard du réservoir est bouché. 4- L’air doit pouvoir s’insuffler dans le


réservoir. Nettoyez ou remplacez le
reniflard du réservoir.

5- La pompe tourne trop vite. 5- Vérifiez les vitesses maximums


recommandées d’après le manuel
d’instruction du manufacturier.

6- Viscosité de l’huile trop élevée. 6- Employez une huile plus légère. Suivez
les recommandations du manufacturier
pour une température et un travail donné.

7- Le filtre est trop petit. 7- Sa capacité peut être adéquate seulement


quand il vient d’être nettoyé. Il devrait
avoir une plus grande capacité.
8- Chiffon, papier, etc., introduit dans le 8- Les enlever.
conduit d’aspiration ou dans la pompe.

9- Mauvais alignement de l’accouplement. 9- Réalignez.

10- Tête de pompe desserrée ou joint 10- Vérifiez en versant de l’huile sur la tête,
d’étanchéité défectueuse. replacez le joint ou resserrez la tête si
c’est nécessaire.

11- Ailettes de pompe bloquées (pompes à 11- Inspectez pour voir s’il n’y a pas de
ailettes seulement). pièces de métal coincées ou voir si l’huile
n’est pas trop épaisse ; réassemblez.

12- Têtes usées ou brisées. 12- Remplacez.

D)- Faites d’huile à l’extérieur de la pompe

Causes possibles Mesures à prendre

1- Joint d’étanchéité de l’arbre usé. 1- Remplacez.

2- Huile sous pression ou raccord du tuyau 2- Parfois c’est nécessaire ; mais


d’aspiration. habituellement, cela cause une légère
fuite d’huile.

3- Joint de la tête endommagée. 3- Remplacez


E)- Usure excessive
Causes possibles Mesures à prendre

1- Matières abrasives en circulation dans 1- Installez un filtre approprié ou changez


l’huile. d’huile plus souvent.

2- Viscosité de l’huile trop basse pour les 2- Vérifiez les recommandations des
conditions de fonctionnement. manufacturiers de pompe ou consultez
votre ingénieur en lubrification.

3- Pression élevée soutenue au-dessus de la 3- Vérifiez le réglage de la soupape de


capacité maximum de la pompe. sûreté ou de contrôle.

4- Mauvais alignement de la commande ou 4- Vérifiez et corrigez.


courroie de commande trop serrée.

5- Circulation d’air causant des vibrations 5- Enlevez l’air du réseau.


dans le réseau.

F- Bris de pièces à l’intérieur du corps de la pompe

Causes possibles Mesures à prendre

1- Pression excessive au-dessus de la 1- Vérifiez le réglage de la soupape de


capacité maximum de la pompe. sécurité.

2- Blocage causé par un manque d’huile. 2- Vérifiez le niveau du réservoir, le filtre à


l’huile et les endroits plus exposés aux
obstructions dans la canalisation de
l’aspiration.

3- Matières solides coincées dans la pompe. 3- Installez un filtre sur la canalisation


d’aspiration.

4- Serrage démesuré des vis de la tête. 4- Suivez les recommandations des


manufacturiers de pompes.
* Pour les mécanismes de commande

A- Système inefficace
Causes possibles Mesures à prendre

S’importe laquelle des raisons énumérées ci- Suivez les mesures à prendre tel que spécifié ci-
dessus. dessus.

B- Marche à vide des mécanismes quand l’arrêt se fait en position intermédiaire

Causes possibles Mesures à prendre

1- Fuite interne dans les cylindres de 1- Remplacez la garniture du piston ou le


commande ou dans les soupapes. cylindre si les parois sont rayées.
Remplacez ou répares la soupape.

2- Clapet mal ajusté dans la soupape des 2- Nettoyez le bloc afin d’enlever les corps
commandes. étrangers, ensuite vérifiez le jeu de la
came.

C- Temps d’opération plus longs que spécifiés

Causes possibles Mesures à prendre

1- Air dans le système. 1- Purgez le système.

2- Fuite interne dans le cylindre de 2- Voir mesures


commande ou la soupape.

3- Pompe usée. 3- Réparez ou remplacez.

4- Si la marche est lente au départ, mais 4- Consultez le manuel du manufacturier ou


accélère quelque peu après une votre fournisseur d’huile pour avoir une
augmentation de la température ou si la huile dont la viscosité est appropriée.
marche ralentit après réchauffage (selon
l’équipement et l’aménagement du
circuit), il est probable que la viscosité de
l’huile est trop élevée.

5- Basse pression du contrôle auxiliaire. 5- Les canalisations de contrôle sont peut-


être trop petites surtout si elles sont
longues
D- Faites d’huile extérieure
Causes possibles Mesures à prendre

1- Les bouchons. 1- Resserrez si possible ou remplacez le


joint d’étanchéité si nécessaire.

2- La bague de presse-étoupe. 2- Resserrez ou remplacez la garniture si


nécessaire.

E- Usure anormale de la garniture de presse-étoupe

Causes possibles Mesures à prendre

1- Le cylindre n’est pas fixé solidement sur 1- Resserrez. Vérifiez ce point


le bâti ce qui cause une vibration. périodiquement.

2- Mauvais alignement du cylindre de la 2- Vérifiez et corrigez si nécessaire.


rallonge de la tige de piston.

3- Charge latérale sur la tige du piston. 3- Réexaminer l’agencement des pièces afin
d’éliminer les charges latérales.
* Pour l’accumulateur

A- La pression de l’accumulateur baisse soudainement quand la position de la soupape de


commande change

Fuite interne ou externe dans l’accumulateur. Réparez la fuite ou remplacez le noyau de la


soupape de l’accumulateur (s’il y en a un).

B- Quand la pompe fonctionne, la pression est normale, mais quand la pompe est arrêtée,
aucune pression n’est disponible

Fuite au niveau de la soupape de retenue. Remplacez la soupape.

C- Réponse lente de l’accumulateur


1- Obstruction du tamis dans 1- Démontez l’accumulateur et nettoyez le
l’accumulateur. tamis.
2- Pression du gaz insuffisante. 2- Chargez selon les recommandations du
manufacturier, vérifiez aussi s’il y a des
fuites de gaz.

S’assurer que toute pression interne est relâchée avant d’effectuer des réparations sur les
accumulateurs.

* Chaleur excessive de l’huile dans le réseau

A- Chaleur due à certaines conditions existant dans le réseau


Causes possibles
Mesures à prendre

1- Tuyaux obstrués. 1- Si des tuyaux sont ondulés, les


remplacer; s’ils sont partiellement
bouchés pour une raison ou pour une
autre, les débloquer.

2- Gros débits de la pompe; décharge 2- S’assurer que les soupapes ouvertes au


incorrecte. centre sont neutralisées et que toutes les
soupapes de sûreté sont dans la bonne
position; seules les pompes à petit
volume peuvent rester à haute pression
lorsqu’elles tournent au ralenti pendant
de longues périodes.

3- Refroidissement insuffisant. 3- Utilisez un système de refroidissement


artificiel.

4- Fuites internes. 4- Localisez les fuites puis remplacez les


garnitures.

5- Réservoir trop petit pour fournir un 5- Remplacez par un réservoir plus grand ou
refroidissement adéquat. installez un refroidisseur.
6- Soupapes ou tuyauterie trop petite. 6- Vérifiez la vélocité du débit à travers les
conduites et les soupapes et comparez
avec les indications du manufacturier. Si
elle est excessive, remplacez les
conduites par de plus grandes.

Note : Si le système fonctionne continuellement à des températures élevées, il faudrait envisager


l’installation d’un refroidisseur d’huile.

Pour les moteurs hydrauliques

A- Moteur tournant dans la mauvaise direction


Mauvaise tuyauterie entre la soupape de contrôle Vérifiez le circuit pour installer une tuyauterie
et le moteur. convenable.

B- Moteur ne tournant pas ou ne produisant pas la bonne vitesse ou le bon couple

1- Ajustement du régulateur de sûreté; 1- Vérifiez la pression du système et


pression trop basse. réajustez le régulateur de pression.

2- Régulateur de pression bloqué quand il 2- Enlevez les saletés sous la bille


est ouvert. d’ajustement de la pression ou sous le
piston.

3- Libre circulation de l’huile vers le 3- Il se peut que la soupape de contrôle


réservoir permise à travers le réseau. directionnelle soit dans la position centre
ouvert neutre ou que la conduite de retour
se soit ouverte par mégarde. Réparez ou
remplacez la soupape.

4- Mécanisme entraîné se bloquant à cause 4- Enlevez le moteur et vérifiez le couple ou


d’un mauvais alignement. tourne l’arbre.

5- Pompe ne donnant pas de pression 5- Vérifiez le débit et la pression de la


suffisante ou de volume suffisant. pompe.

6- Bâti du moteur pas réglé au bon angle 6- Ajustez l’angle du bâti du moteur au
(sur les moteurs ajustables). moyen d’un volant manuel.
C- Fuite d’huile externe venant du moteur
Joints non étanches (cela peut être dû au drain du Remplacez (si une conduite de drain est
réservoir, non raccordé comme cela est demandé). nécessaire, elle doit être directement raccordée
au réservoir).

D- Chaleur causée par la source d’alimentation (réservoir, pompe, soupape de sûreté,


refroidisseur)

1- Soupape de sûreté réglée à une pression 1- Réglez la soupape légèrement au-dessus


plus élevée que nécessaire; excès d’huile de la pression maximum nécessaire pour
dissipé par des glissements accrus dans la course envisagée. Vérifiez les
diverses pièces, ou à travers la soupape indications du manufacturier en ce qui
de sûreté ou d’admission. concerne la pression maximum.

2- Fuite d’huile interne due à l’usure. 2- Réparez ou remplacez la pompe.

3- Viscosité de l’huile trop élevée. 3- Suivre les indications du manufacturier


en ce qui a trait au degré de viscosité à
utiliser aux diverses températures.

4- Après révision, les pompes ont peut-être 4- Suivre les indications du manufacturier
été remontées trop serrées. Cela réduit le pour le montage.
jeu et augmente l’échauffement dû au
frottement.

5- Fuite au niveau des soupapes de sûreté 5- Réparez.


dans la pompe.

6- Mauvais fonctionnement du refroidisseur 6- Inspectez le refroidisseur et voir à ce


d’huile ou bien le réfrigérant ne circule qu’il fonctionne correctement.
pas.

7- La soupape de déchargement ne 7- Réparez la soupape


fonctionne pas.
OBJECTIF : N° C DURÉE : 0,9 h

Méthode générale de diagnostic

A)- Inventaires des hypothèses

Le diagnostic doit identifier les causes probables de la défaillance. Son efficacité doit
conduire à hiérarchiser les hypothèses par rapport à deux grands critères :
- leur probabilité de se relever vraies ;
- la facilité de leur vérification.

B)- Vérification des hypothèses retenues

En les prenants dans l’ordre de leur classement, chaque hypothèse doit être vérifiée.
L’enchaînement de ses vérifications jusqu'à la constatation d’un bon essai.
La recherche d’une panne d’une pompe ou moteur relevé d’un raisonnement logique faisant
appel aux étapes suivantes (voir figure 1).
Debut

Constatation de la panne

Recherche logique des


causes possibles
Elimination de la cause
possible vérifiée
Vérification des hypothèses de
panne

Organe bon
Vérification
?

Organe mauvais

Remise en état provisoire ou


définitive

Mauvais Bon
Essai Fin

Figure 1

Une recherche méthodique des pannes d’un système hydraulique :


a)- la connaissance du système hydraulique et des caractéristiques de chaque appareils est la
meilleure aide pour la recherche des causes d’un mauvais fonctionnement.
b)- on doit utiliser des appareils de contrôle de bonne qualité avec des plages de mesures
appropriées aux pressions, température et débits indiqués dans le manuel technique de la machine.
Cheminement logique

Faire fonctionner le système


hydraulique

Le système ne fonctionne pas


Plein incomplet Compléter le plein
Contrôler le plein du réservoir
Vérifier la mise à l'air
Plein complet
libre

Pas de debit Vérifier l'aspiration :


tuyau, crépine, filtre
Contrôler le debit de la pompe
etc...
Debit correct Vérifier l'accouplement

Vérifier la pompe
Pas de pression
Contrôler la pression de
refoulement
Pression correcte
Vérifier le limiteur

Fuit Vérifier l'état du


Contrôler le distributeur
Ne fuit pas distributeur

Fuit
Contrôler le vérin Vérifier l'état du vérin
Ne fuit pas
Faire fonctionner le système

Figure 2

EXERCICE PRATIQUE

A)- Soit une pompe de votre atelier qui est en panne, la nature de la panne : incapabilité de refouler
l’huile.

On vous demande :

- de faire l’inventaire des causes possibles de cette panne.


- les classer selon leur probabilité de se révéler vrai.
- vérifier ces hypothèses et déterminer la cause réelle de la panne.
- de proposer des corrections.

B)- Même question pour une pompe bruyante :

- faire l’inventaire des causes possibles de cette panne.


- les classer selon leur probabilité de se révéler vrai.
- vérifier ces hypothèses en suivant la méthode générale (voir RT) et déterminer la cause réelle
de la panne.
- proposer les mesures de correction.
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