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Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
C22.10-10
2010
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C22.10-10
Code de construction du Québec,
Chapitre V — Électricité
et
Modifications du Québec
Par le décret 961-2002 du 21 août 2002, le gouvernement a approuvé le Code de construction du Québec,
Chapitre V — Électricité entré en vigueur le 1er octobre 2002.
Par le règlement modifiant le code de construction (décret 577-2007 du 27 juin 2007), le gouvernement a
approuvé le Code canadien de l'électricité, Première partie (Vingtième édition) et les modifications applicables au
Québec. Ce code a remplacé la dix-neuvième édition et est entré en vigueur le 5 novembre 2007.
Par le règlement modifiant le code de construction (décret 1062-2010 du 1er décembre 2010), le
gouvernement a approuvé le Code canadien de l’électricité, Première partie (Vingtième et unième édition) et les
modifications applicables au Québec. Ce code remplace la vingtième édition et entre en vigueur le 1er mars
2011.
Avis
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Une fleur de lys accompagnée du mot «modifié» dans la marge gauche du Code canadien de l’électricité
indique aux utilisateurs québécois que ces articles ont été modifiés pour le Québec.
Note : Certaines petites erreurs trouvées dans le Code canadien de l’électricité, ainsi que les erreurs publiées dans la
mise à jour nº 1 de C22.1-09 (juillet 2010), ont été corrigées dans cette publication.
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Code canadien de l’électricité — Modifications du Québec III
J. Côté Hydro-Québec
PARTIE A
Code de construction
(L.R.Q., c. B-1.1, a. 173, 176, 176.1, 178, 179, 185, 1er al., par. 3°, 6.2°, 6.3°,
7°, 20°, 21°, 24°, 29°, 31°, 36°, 37° et 38° et a. 192)
Chapitre V — Électricité
Section I
Interprétation
5.01 Dans le présent chapitre, à moins que le contexte n’indique un sens différent, on entend par
«code», le Code canadien de l’électricité, Première partie, vingt et unième édition, norme CSA
C22.1-09 et le Canadian Electrical Code, Part I, Twenty-first Edition, CSA Standard C22.1-09,
publiés par l’Association canadienne de normalisation, ainsi que toutes modifications ultérieures
pouvant être publiées par cet organisme.
Toutefois, les modifications publiées après le 1er octobre 2002 ne s’appliquent aux travaux de
construction qu’à compter de la date correspondant au dernier jour du sixième mois qui suit le
mois de la publication du texte français de ces modifications.
Section II
Application du Code canadien de l’électricité
5.02 Sous réserve des modifications prévues par le présent chapitre et des exemptions prévues par
règlement pris par le gouvernement en vertu du paragraphe 1 du premier alinéa de l’article 182
de la Loi sur le bâtiment (L.R.Q., c. B-1.1), le code s’applique à tous les travaux de construction
d’une installation électrique au sens du code auxquels cette loi s’applique et qui sont exécutés à
compter du 1er octobre 2002.
Section III
Modifications au code
5.03 Une référence dans le code au Code national du bâtiment du Canada (CNB) est une référence au
code visé au Chapitre I du Code de construction, tel que modifié par la section III de ce chapitre.
Section IV
Disposition pénale
5.05 Constitue une infraction toute contravention à l’une des dispositions du présent chapitre à
l’exception de l’article 2-008 introduit par le paragraphe 5° de l’article 5.04 du présent chapitre.
PARTIE B
Modifications du Québec
Section 0
Objet. Par le remplacement du second paragraphe par ce qui suit :
Permis. Supprimé
Section 2
2-000 Supprimé
2-006 Supprimé
Section 4
4-022 Par l’ajout du paragraphe qui suit :
5) Malgré le paragraphe 3), pour les branchements du consommateur qui sont souterrains et
de plus de 600 A alimentés par des conducteurs en parallèle, chaque conducteur neutre doit
être d’une grosseur conforme à celle mentionnée au tableau 66.
Section 6
6-104 Remplacé par ce qui suit :
1o par l’insertion, à l’alinéa c) du paragraphe 1) et après les mots «inférieur à 2 m», des mots «sauf
dans les bâtiments existants» ;
2) Sauf pour une installation sur des chevalets existants, aucune partie des conducteurs de
branchement du consommateur en amont de la tête de branchement ne peut être
constituée de câblage exposé sur les surfaces extérieures des bâtiments.
6-308 Par l’insertion, au début de l’article, des mots «Sauf pour un branchement souterrain de 347/600 V
dans une canalisation».
Section 8
8-106 Par l’ajout, après le paragraphe 8), de ce qui suit :
8-202 Par l’insertion, à l’alinéa d) du paragraphe 3) et après «75 %», des mots «sauf les prises de courant
pour des véhicules moteurs qui sont incluses dans la charge de base de chaque logement».
Section 12
12-116 Par l’ajout du paragraphe qui suit :
5) Il est interdit de couper des brins, d’en ajouter ou d’altérer de toute autre façon les
conducteurs pour les fins de raccordement aux bornes, cosses ou autres jonctions.
12-516 Protection des câbles dans les installations dissimulées (voir l’appendice G)
1) La surface extérieure d’un câble doit être maintenue à une distance d’au moins 32 mm du
bord de tout élément de charpente destiné à servir de support à un revêtement ou
parement ; sinon, il faut protéger efficacement le câble contre l’endommagement
mécanique pendant et après l’installation.
2) Si un câble traverse un élément de charpente métallique, il doit être protégé par une
garniture approuvée pour l’usage prévu et convenablement fixée en place.
3) Si un câble est installé derrière une plinthe, une moulure ou un autre élément de finition
semblable, sa surface extérieure doit être maintenue à une distance d’au moins 32 mm
du bord caché de cet élément ; sinon, il doit être protégé efficacement contre
l’endommagement mécanique causé par l’enfoncement de clous ou de vis.
3) Il est interdit d’installer du câble armé dans l’espace dissimulé d’un élément métallique
constituant le platelage du toit d’un bâtiment ou d’une structure.
Section 18
18-010 Modifié comme suit :
1o par l’insertion, dans la partie qui précède l’alinéa a) et avant les mots «Les emplacements»,
de «1)» ;
2o par l’ajout des paragraphes qui suivent :
2) Pour une machine fixe à travailler le bois, l’espace inclus à l’intérieur d’un
volume cylindrique vertical centré sur les parties de cette machine qui
produisent des poussières est de la classe III, division 1 :
a) si la machine est utilisée pour poncer, le rayon et la hauteur de ce volume
cylindrique au-dessus du plancher sont de 3,6 m, s’il y a une hotte
d’aspiration de la poussière, et de 9 m dans les autres cas ;
b) pour toute autre machine, le rayon et la hauteur de ce volume cylindrique
au-dessus du plancher sont de 1,8 m, s’il y a une hotte d’aspiration de la
poussière, et de 4,5 m dans les autres cas.
3) Une scierie où l’humidité est excessive est considérée comme un
emplacement visé à la section 22.
4) Les hottes d’aspiration mentionnées au paragraphe 2) doivent être reliées à
un système de dépoussiérage permettant d’éviter toute accumulation de
poussière à l’intérieur du volume cylindrique.
18-302 Par l’insertion, dans le paragraphe 1) et après les mots «tubes électriques métalliques», des mots
«avec accouplements et connecteurs étanches à la pluie».
Section 20
20-102 Par l’insertion, au paragraphe 5) et après les mots «les magasins,», des mots «salles d’exposition,
bureaux de ventes,».
Section 26
26-712 Modifié comme suit :
1° par le remplacement, à l’alinéa d), des alinéas (iv) et (v) par les suivants :
(iv) au moins une prise de courant (15 A sectionnée ou 20 A à encoche en T) pour chaque
surface de travail en îlot fixe ;
(v) au moins une prise de courant (15 A sectionnée ou 20 A à encoche en T) pour chaque
surface de travail péninsulaire, sauf si le mur adjacent au bord de raccordement de la
péninsule est muni d’une prise de courant prévue à l’alinéa (iii) ;
h) il est permis que les prises de courant ne soient pas du type à obturateurs, pourvu
qu’elles soient inaccessibles par leur emplacement, par la présence d’appareils
stationnaires ou fixes, ou qu’elles soient situées à plus de 2 m du plancher ou du sol
fini.
1o par l’ajout, à l’alinéa a) et après les mots «logement individuel», de «situé au niveau du
rez-de-chaussée» ;
2o par le remplacement de l’alinéa b) par ce qui suit :
b) Au moins une prise de courant double doit être installée dans chaque garage ou abri
pour voiture des logements individuels.
Section 28
28-604 Par le remplacement, au paragraphe 4), des alinéas a), b) et c) par les suivants :
a) qu’il puisse établir et couper le courant de rotor bloqué de la charge raccordée sans
danger ; et
b) qu’il soit verrouillable en position ouverte.
Section 30
30-320 Par le remplacement de l’alinéa b) du paragraphe 3) par ce qui suit :
Section 32
32-000 Par le remplacement du paragraphe 1) par ce qui suit :
1) Cette section traite de l’installation des pompes à incendie exigées par le chapitre I du
Code de construction.
Section 38
Section 38 Supprimée du chapitre V (se référer au chapitre IV)
Section 44
44-100 Supprimé
Section 54
Section 54 Supprimée
Section 58
Section 58 Supprimée
Section 60
60-108 Supprimé
Section 62
62-102 Par l’insertion, par ordre alphabétique, de ce qui suit :
Chauffage par treillis métallique — tout système de chauffage qui utilise comme élément
chauffant un treillis métallique enfoui dans le béton.
Articles insérés Par l’ajout, après l’article 62-500, du titre et des articles qui suivent :
62-602 Usage
1) Il est interdit de raccorder à l’alimentation électrique un treillis métallique installé dans les
salles de douche, dans les piscines ou autour des piscines et dans d’autres endroits
comportant des risques semblables.
2) Si un système de chauffage par treillis métallique engendre des courants électriques dans
des pièces métalliques autres que le treillis, celui-ci ne doit être alimenté que lorsque ces
courants sont éliminés.
Section 66
66-000 Par la suppression du paragraphe 2).
Articles insérés Par l’insertion, après l’article 66-504, du titre et des articles qui suivent :
66-602 Répartiteur
Un jeu mécanique itinérant peut être raccordé au réseau d’alimentation au moyen d’un
répartiteur mobile pourvu que ce dernier soit étanche et qu’il soit surélevé à au moins 25 mm de
la surface sur laquelle il repose.
66-606 Alimentation
Une prise de courant servant à l’alimentation d’un jeu mécanique doit être de type verrouillable
ou de type équivalent. De plus, une prise qui n’assure pas le débranchement simultané de tous les
conducteurs doit être inaccessible au public.
Section 68
68-304 Par l’ajout, dans le titre et après le mot «Commande», des mots «(voir l’appendice B)».
Section 72
72-110 Par l’ajout des paragraphes qui suivent :
5) Chaque espace pour véhicule de camping qui est muni d’un service d’égout doit être
pourvu d’au moins une prise de courant de chacun des types décrits aux paragraphes 1) a)
ou b) et 1) c).
6) Chaque espace pour véhicule de camping doit, s’il est muni seulement d’une prise d’eau
courante, être pourvu d’une prise de courant du type décrit au paragraphe 1) a) ou b).
Section 76
76-014 Par le remplacement des mots «sauf sur permission spéciale» par les mots «à moins qu’une mise en
garde appropriée ne soit affichée à tous les points d’interconnexion ou autres endroits présentant
un danger».
76-016 Par le remplacement des mots «configuration 5-15R ou 5-20R» par les mots «15 A et de 20 A à
125 V».
Tableaux
Tableau inséré Par l’insertion, après le tableau 65, de ce qui suit :
Tableau 66
[voir l’article 4-022 5)]
Grosseur minimale des conducteurs neutres pour les branchements
du consommateur souterrains de plus de 600 A alimentés
par des conducteurs en parallèle
Appendice B
Notes insérées Par l’insertion, à la section 0, par ordre alphabétique, de ce qui suit :
Installations électriques
On comprend de la définition d’«installation électrique» que les installations, soit à partir du point de
raccordement où le distributeur d’électricité alimente le client, soit à partir de toute autre source
d’alimentation, jusqu’au point de raccord où l’appareil reçoit son énergie pour fonctionner, sont des
installations électriques au sens du code. L’installation électrique vise donc l’«infrastructure» servant à
acheminer le courant électrique à un appareillage qui requiert du courant pour fonctionner (appareil,
équipement, système spécialisé) mais non cet appareillage. Ne sont pas des installations électriques au
sens du code, notamment les installations de systèmes d’intercommunication, de sonorisation, d’horloge
synchronisée, de signalisation visuelle, sonore ou vocale, les installations de systèmes de téléphonie, leur
interconnexion au réseau téléphonique, les installations de systèmes de télévision en circuit fermé, de
cartes d’accès, d’antennes communautaires, les systèmes d’instrumentation et de régulation relatifs au
chauffage, à la climatisation, à l’évacuation de l’air, aux procédés industriels, les systèmes d’alarme contre
le vol et les systèmes d’alarme contre l’incendie.
Point de raccordement
Le point de raccordement pour l’alimentation de l’installation électrique d’un bâtiment ou d’une structure
est situé au mur le plus rapproché de la ligne du distributeur d’électricité.
Note insérée Par l’insertion, après la note concernant l’article 2-318, de ce qui suit :
Article 2-322
Les débitmètres ne sont pas considérés comme étant des dispositifs possédant un évent ou
permettant l’évacuation de gaz combustibles.
Les distances prescrites sont mesurées à partir de l’orifice de sortie des gaz combustibles et non de
l’appareil. Ainsi, un dispositif peut se retrouver à proximité d’un appareil producteur d’arcs pourvu
qu’une canalisation complètement étanche achemine la sortie des gaz au-delà des distances
prescrites.
Note insérée Par l’insertion, après la note concernant l’article 26-700 11), de ce qui suit :
Note insérée Par l’insertion, après la note concernant l’article 26-712 g), de ce qui suit :
Article 26-712 g) et h)
L’article 26-712 g) a pour objet la protection des enfants contre les chocs électriques lorsqu’ils
peuvent atteindre des prises de courant. Lorsqu’une prise de courant est rendue inaccessible par
son emplacement, elle peut être de type sans obturateur [article 26-712 h)]. À titre d’exemples, les
prises de courant réservées à un four à micro-ondes encastré, un réfrigérateur, un congélateur, une
machine à laver, ainsi que celles situées dans un grenier, un vide sanitaire, ou à plus de 2 m du
plancher ou du sol fini sont considérées inaccessibles aux enfants.
Note insérée Par l’ajout, après la note concernant l’article 68-068, de ce qui suit :
Article 68-304
S’il est impossible de se conformer à cette exigence, les commandes électriques devraient être
installées le plus loin possible de la baignoire et de la douche, mais non en dehors de la salle de
bains.
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Norme CSA
C22.1-09
Code canadien de l’électricité,
Première partie
• Le Code canadien de l’électricité, Première partie est un code établi volontairement, rédigé en vue
d’adoption et de mise en application par les pouvoirs de réglementation.
• Le Code canadien de l’électricité, Première partie satisfait aux principes essentiels de sécurité
énoncés dans la CEI 60364, Installations électriques des bâtiments.
• Pour obtenir copie du règlement adoptant ou modifiant ce Code, s’adresser aux autorités
compétentes.
ISBN 978-1-55491-052-6
Réviseur technique de la version anglaise : Tim Pope
© Association canadienne de normalisation — 2009. Réimprimée avec modifications en
décembre 2010.
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite par quelque moyen
que ce soit sans la permission préalable de l’éditeur.
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Code canadien de l’électricité, Première partie
Conducteurs 57
Généralités 57
Câblage à découvert 59
Câblage exposé à l’extérieur des bâtiments et entre les bâtiments d’une même propriété 60
Barres omnibus nues et circuits verticaux 62
Câbles sous gaine non métallique 62
Câbles armés 64
Câbles à isolant minéral, câbles sous gaine d’aluminium et câbles sous gaine de cuivre 65
Conducteurs plats de type FCC 67
Canalisations 68
Généralités 68
Conduits métalliques rigides et conduits métalliques flexibles 70
Conduits rigides PVC 72
Conduits rigides PVC de types EB1 et DB2/ES2 73
Conduits rigides RTRC 74
Conduits flexibles étanches aux liquides 74
Tubes électriques métalliques 75
Tubes électriques non métalliques 76
Moulures 76
Canalisations de plancher 77
Planchers cellulaires 78
Caniveaux auxiliaires 79
Barres blindées et répartiteurs 80
Goulottes guide-fils 82
Chemins de câbles 83
Réseaux de câblage usinés 84
Installation de boîtes, de coffrets, de sorties et de garnitures de bornes 84
Section 14 — Protection et commande 90
Domaine d’application 90
Exigences générales 90
Dispositifs de protection 91
Généralités 91
Fusibles 93
Disjoncteurs 94
Dispositifs de commande 95
Généralités 95
Interrupteurs 96
Protection et commande d’appareils divers 97
Dispositifs à semi-conducteurs 98
Section 16 — Circuits de classes 1 et 2 99
Généralités 99
Circuits de classe 1 99
Circuits de classe 2 101
Section 18 — Emplacements dangereux 104
Domaine d’application et introduction 104
Généralités 106
Emplacements de classe I 109
Installations dans les emplacements de classe I, zone 0 109
Installations dans les emplacements de classe I, zone 1 110
Installations dans les emplacements de classe I, zone 2 113
Emplacements de classe II 115
Installations dans les emplacements de classe II, division 1 115
Installations dans les emplacements de classe II, division 2 (voir l’appendice E) 117
Emplacements de classe III 120
Installations dans les emplacements de classe III, division 1 (voir l’appendice E) 120
Installations dans les emplacements de classe III, division 2 (voir l’appendice E) 123
Généralités 274
Mise à la terre 274
Branchement et distribution 275
Méthodes de câblage et appareillage 275
Câbles monoconducteurs 276
Moteurs 276
Section 68 — Piscines, baignoires à hydromassage, cuves de relaxation et cuves à remous 277
Domaine d’application 277
Généralités 277
Piscines installées en permanence 281
Piscines remisables 281
Baignoires à hydromassage 281
Cuves de relaxation et cuves à remous 282
Section 70 — Exigences électriques relatives aux constructions déménageables et non
déménageables fabriquées en usine 284
Domaine d’application 284
Constructions déménageables 284
Constructions non déménageables (fabriquées en usine) 289
Section 72 — Parcs de maisons mobiles et de véhicules de camping 290
Domaine d’application 290
Généralités 290
Section 74 — Installations aéroportuaires 292
Section 76 — Câblage temporaire 294
Section 78 — Ports de plaisance, clubs nautiques, quais, structures maritimes et ports de
pêche 296
Ports de plaisance et clubs nautiques 296
Quais, structures maritimes et ports de pêche 297
Section 80 — Protection cathodique 299
Section 82 — Circuit de distribution d’énergie en boucle et circuit provisoire de distribution
d’énergie en boucle 301
Section 84 — Interconnexion des sources de production d’énergie électrique 303
Section 86 — Systèmes de recharge des véhicules électriques 305
Domaine d’application 305
Généralités 305
Appareillage 305
Commande et protection 305
Emplacements de l’appareillage de recharge des véhicules électriques 306
Tableaux 307
Schémas 365
Appendice A — Normes de sécurité relatives à l’appareillage électrique, Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie 374
Appendice B — Notes concernant les articles 391
Appendice C — Comité technique sur le Code canadien de l’électricité, Première partie — Organisation et règles
de procédure 477
Appendice D — Tableaux : renseignements généraux 495
Appendice E — Locaux étanches à la poussière 538
Appendice F — Pratiques d’installation recommandées pour le câblage et l’appareillage électrique à sécurité
intrinsèque ou non incendiaire 541
Appendice G — Installations électriques des systèmes de prévention des incendies 550
Appendice H — Détecteurs de gaz combustibles pour emplacements dangereux de classe I 554
Appendice I — Interprétations approuvées depuis la publication de l’édition 2006 du Code 557
Appendice J — Articles et notes aux articles visant les installations réalisées selon le système de répartition
en divisions des emplacements de classe I 560
Appendice K — Extrait de la CEI 60364-1 605
Index 610
Membres d’office
T. W. Odell General Motors du Canada Limitée, Oshawa (Ontario)
Comembres
K. McLennan Islay (Alberta)
S. Misyk The Inspections Group Inc., Edmonton (Alberta)
G. Morlidge Fluor Canada Ltd, Calgary (Alberta)
J. Turner Swansea Consulting, Toronto (Ontario)
Anciens membres
En plus des membres du Comité, les anciens membres dont le nom figure ci-dessous ont apporté leur précieux concours
à l’élaboration de ce Code :
R. A. Burpee Saint John Energy, Saint John (Nouveau-Brunswick)
C. B. Chan MTS Communication Inc., Winnipeg (Manitoba)
V. Clendenning International Brotherhood of Electrical Workers, Winnipeg (Manitoba)
T. Collins Centre des services gouvernementaux, Cornerbrook (Terre-Neuve)
G. Currie Portage la Prairie Mutual Insurance Company, Portage la Prairie (Manitoba)
M. D. Gardener Ville de Calgary (Alberta)
R. C. Gilmour Ancaster (Ontario)
D. Leontowicz SaskPower, Regina (Saskatchewan)
R. May British Columbia Safety Authority, New Westminster (British Columbia)
W. G. McMullan Manitoba Hydro, Winnipeg (Manitoba)
I. Pye British Columbia Safety Authority, New Westminster (British Columbia)
L. Radom SaskPower, Regina (Saskatchewan)
H. B. Stauffer National Electrical Contractors Association, Bethesda, Maryland, É.-U.
E. Zebedee Services communautaires et gouvernementaux du Nunavut,
Iqaluit (Nunavut)
Comité exécutif
A. Z. Tsisserev (président) Ville de Vancouver (Colombie-Britannique)
G. Lobay (vice-président) CANMET, Ottawa (Ontario)
F. Kaempffer British Columbia Hydro, Burnaby (Colombie-Britannique)
P. Liberatore Corporation des maîtres électriciens du Québec, Montréal (Québec)
P. McDonald Ministère des Affaires municipales, Edmonton (Alberta)
S. Paulsen Ministère de la Sécurité publique, Fredericton (Nouveau-Brunswick)
T. Simmons British Columbia Institute of Technology, Burnaby (Colombie-Britannique)
M. Smith Rockwell Automation Canada Inc., Cambridge (Ontario)
T. Pope (chargé de projet) Association canadienne de normalisation, Mississauga (Ontario)
Sous-comités
Section 0 — Objet, domaine d’application et définitions
G. Lobay (président) CANMET, Ottawa (Ontario)
W. J. Burr CSA International, Richmond (Colombie-Britannique)
J. Côté Hydro Québec, Montréal (Québec)
D. H. Dunsire Winnipeg (Manitoba)
R. C. Gilmour Ancaster (Ontario)
Préface
Cette vingt et unième édition du Code canadien de l’électricité, Première partie, a été approuvée par le Comité sur
le Code canadien de l’électricité, Première partie, et par le Comité sur les pouvoirs de réglementation au cours de
leurs réunions tenues en juin 2008 à Calgary en Alberta. Elle remplace les éditions antérieures publiées en 2006,
2002, 1998, 1994, 1990, 1986, 1982, 1978, 1975, 1972, 1969, 1966, 1962, 1958, 1953, 1947, 1939, 1935,
1930 et 1927.
On a ajouté la section 58 afin d’énoncer des exigences visant les remontées mécaniques et équipement
semblable. En outre, un grand nombre de modifications ont été apportées aux sections 0, 10, 18, 26, 46 et 68.
Les sections 12 et 32 ont été revues afin de tenir compte de l’évolution de la technologie et des pratiques de
l’industrie.
La désignation 5-20RA (encoche en T) des prises de courant a été remplacée par 5-20R partout dans le Code,
et la configuration 5-20R utilisée auparavant a été remplacée par 5-20RA pour tenir compte du fait que cette
configuration est en voie de disparaître. De même, les désignations des configurations 6-20R et 6-20RA ont été
interchangées partout dans le Code.
Le terme «luminaire» est utilisé partout dans le Code, et toute référence aux conduits HFT a été éliminée.
Présentation
Le Code se divise en sections numérotées, chacune traitant de certains aspects principaux du travail. Les sections
0 à 16 et 26 sont considérées comme des sections générales et les autres sections complètent ou modifient les
sections générales. Les sections se divisent en articles dont les titres en facilitent la consultation :
a) Système de numérotation — Exception faite de la section 38, les nombres pairs sont utilisés pour
identifier les sections et les articles du Code. Les numéros d’articles se composent du numéro de la section,
séparé par un tiret d’un nombre à 3 ou 4 chiffres. Cette façon de procéder permet d’utiliser les nombres
impairs pour les nouveaux articles à insérer dans le Code à la suite de révisions effectuées entre deux
publications. Étant donné l’introduction de certains nouveaux articles et la suppression de certains articles
existants, suscitées par la révision de chaque édition, les numéros des articles relatifs à une prescription
particulière quelconque diffèrent parfois d’une édition à l’autre.
b) Subdivision des articles — Comme dans les articles 8-204 et 8-206, les autres articles du Code sont
subdivisés et identifiés comme suit :
00-000 Article
1) Paragraphe
a) Alinéa
(i) Alinéa
A) Alinéa
c) Référence à d’autres articles, etc. — Si on se réfère à plusieurs autres articles (p. ex., articles 10-200 à
10-206), le premier et le dernier articles mentionnés sont inclus dans la référence. Lorsqu’on se réfère à un
paragraphe ou à un alinéa à l’intérieur du même article, il suffit d’indiquer le numéro du paragraphe ou la
lettre de l’alinéa précédé du mot «paragraphe» ou «alinéa». Si on fait référence à un autre article ou à
une autre section, on doit préciser le numéro de l’article et le faire précéder du mot «article» [p. ex.,
article 10-200 3) et non paragraphe 3) de l’article 10-200].
Les principaux changements apportés à l’édition 2009 du Code canadien de l’électricité, Première partie par rapport
à l’édition 2006 sont indiqués par le symbole delta () dans la marge. Si les révisions entraînent une
renumérotation, seul le premier article modifié est signalé par le symbole. Tous les changements ne sont pas
indiqués. Les symboles ont pour but d’aider le lecteur, mais ils ne sont pas un guide des modifications. Il est donc
important de ne pas se fier uniquement au symbole pour repérer les modifications. Les utilisateurs doivent
consulter l’ensemble du Code de même que les modifications des autorités locales.
Remerciements
Il est à souligner que le National Electrical Code a servi à l’élaboration de ce Code.
Notes :
1) Le but premier de cette norme est énoncé au domaine d’application. Toutefois, il appartient à l’utilisateur
ou à l’utilisatrice de juger si la norme convient à ses besoins particuliers.
2) Les normes CSA sont revues périodiquement. Toute suggestion visant à les améliorer sera soumise au comité
responsable.
3) Toute demande de renseignements au sujet de cette norme, y compris les demandes d’interprétations,
devrait être adressée à l’Association canadienne de normalisation, 5060 Spectrum Way, bureau 100,
Mississauga (Ontario) Canada L4W 5N6.
Le comité recevra également les demandes d’interprétation (voir l’article C9). Celles-ci devraient être
formulées de sorte qu’on puisse y répondre par un oui ou un non en se basant littéralement sur le texte de la
prescription visée.
Des interprétations sont publiées dans la revue Info Update de la CSA, laquelle est publiée de façon
périodique et disponible sur le site Web de la CSA au www.csa.ca.
Unités métriques
Symboles et facteurs de conversion pour les unités SI
Les symboles reconnus pour les unités SI ont été utilisés dans le Code canadien de l’électricité, Première partie. Afin
de faciliter la lecture, le tableau ci-après donne une liste de ces symboles et de leur signification. Ce tableau
présente également un facteur de multiplication qui peut servir à la conversion de l’unité SI en unité anglo-
saxonne.
Facteur de
conversion en unités
Symbole Unité SI anglo-saxonnes Unité anglo-saxonne
A ampère 1 ampère
cm3 centimètre cube 0,061 pouce cube
°(s) degré 1 degré d’angle
°C montée degré Celsius 1,8 degré Fahrenheit
°C température degré Celsius 1,8 plus 32 degré Fahrenheit
h heure 1 heure (temps)
Hz hertz 1 cycle par seconde
J joule 0,7376 livre-pied
kg kilogramme 2,205 livre
kJ kilojoule 737,6 livre-pied
km kilomètre 0,621 mille
kPa kilopascal 0,295 pouce de mercure
0,334 pied d’eau
0,145 livre par pouce carré
kW kilowatt 3415,179 BTU/h
lx lux 0,093 pied-bougie
L litre 0,220 gallon
m mètre 3,281 pied
m2 mètre carré 10,764 pied carré
m3 mètre cube 35,315 pied cube
MHz mégahertz 1 mégacycles par seconde
min minute 1 minute
mL millilitre 0,061 pouce cube
mm millimètre 0,03937 pouce
mm2 millimètre carré 0,00155 pouce carré
ohm 1 ohm
Pa pascal 0,000295 pouce de mercure
0,000334 pied d’eau
0,000145 livre par pouce carré
V volt 1 volt
W watt 1 watt
F microfarad 1 microfarad
Pouces Métrique
3/8 12
1/2 16
3/4 21
1 27
1 1/4 35
1 1/2 41
2 53
2 1/2 63
3 78
3 1/2 91
4 103
5 129
6 155
Ouvrages de référence
La norme renvoie aux ouvrages suivants ; l’année indiquée est celle de la dernière édition offerte au moment de
l’approbation de cette norme.
CSA (Association canadienne de normalisation)
B44-07, Code de sécurité sur les ascenseurs, les monte-charges et les escaliers mécaniques
CAN/CSA-B44.1-04/ASME-A17.5-2004, Appareillage électrique d’ascenseurs et d’escaliers mécaniques
B52-05, Code sur la réfrigération mécanique
CAN/CSA-B72-M87 (c2003), Code d’installation des paratonnerres
Série CAN/CSA-B137-05, Recueil de normes sur la tuyauterie sous pression en matière thermoplastique
CAN/CSA-B149.1-05, Code d’installation du gaz naturel et du propane
CAN/CSA-B149.2-05, Code sur le stockage et la manipulation du propane
CAN/CSA-B355-00 (c2005), Appareils élévateurs pour personnes handicapées
CAN/CSA-B613-00 (c2005), Appareils élévateurs d’habitation pour personnes handicapées
CAN/CSA-C22.2 nº 0-M91 (c2006), Exigences générales — Code canadien de l’électricité, Deuxième partie
C22.2 nº 1-04, Audio, Video and Similar Electronic Equipment
C22.2 nº 3-M1988 (c2004), Caractéristiques électriques des appareils à combustible
CAN/CSA-C22.2 nº 14-05, Industrial Control Equipment
C22.2 nº 22-M1986 (c2008), Caractéristiques électriques des distributeurs de carburants inflammables et
combustibles
C22.2 nº 25-1966 (c2004), Boîtiers pour emplacements dangereux de classe II, groupes E, F et G
C22.2 nº 30-M1986 (c2007), Coffrets antidéflagrants pour emplacements dangereux de classe I
C22.2 nº 33-M1984 (c2004), Ponts roulants et palans électriques
C22.2 nº 41-07, Matériel de mise à la terre et de mise à la masse
C22.2 nº 77-95 (c2004), Moteurs à protection intégrée contre la surchauffe
C22.2 nº 82-1969 (c2004), Éléments de support tubulaires et garnitures pour les mâts de branchement résidentiels
et commerciaux
CAN/CSA-C22.2 nº 106-05, Fusibles à haut pouvoir de coupure (HRC)
C22.2 nº 107.1-01 (c2006), General Use Power Supplies
C22.2 nº 111-00 (c2005), Interrupteurs à rupture brusque tout usage
CAN/CSA-C22.2 nº 114-M90 (c2005), Matériel d’imagerie diagnostique et de radiothérapie
C22.2 nº 124-04, Mineral-Insulated Cable
C22.2 nº 125-M1984 (c2004), Équipement électromédical
C22.2 nº 126.1-02 (c2007), Systèmes de chemins de câbles métalliques
CAN/CSA-C22.2 nº 130-03 (c2008), Exigences relatives aux câbles chauffants par résistance et aux ensembles
d’appareils chauffants par résistance
CAN/CSA-C22.2 nº 130.1-M90 (c2001), Câbles de traçage pour emplacements industriels (retirée)
C22.2 nº 137-M1981 (c2004), Luminaires électriques pour emplacements dangereux
C22.2 nº 141-02 (c2007), Unit Equipment for Emergency Lighting
C22.2 nº 145-M1986 (c2004), Moteurs et génératrices pour emplacements dangereux
C22.2 nº 152-M1984 (c2006), Détecteurs de gaz combustibles
CAN/CSA-C22.2 nº 157-92 (c2006), Appareils à sécurité intrinsèque et appareils non incendiaires pour emplacements
dangereux
C22.2 nº 159-M1987 (c2004), Fiches, prises et dispositifs de câblage similaires destinés aux emplacements dangereux
de classe I, groupes A, B, C et D, et de classe II, groupe G (en présence de poussière de charbon ou de coke), et dans
les mines grisouteuses
C22.2 nº 174-M1984 (c2008), Câbles et bagues de câble pour emplacements dangereux
C22.2 nº 178-1978 (c2006), Commutateurs automatiques
C22.2 nº 211.0-03 (c2008), General Requirements and Methods of Testing for Nonmetallic Conduit
C22.2 nº 213-M1987 (c2008), Appareils électriques non incendiaires pour emplacements dangereux de classe I,
division 2
Série CAN/CSA-C22.2 nº 248 (c2005), Fusibles basse tension
Série CAN/CSA-C22.2 nº 601, Appareils électromédicaux
CAN/CSA-C22.2 nº 60079-0-07, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 0 : Règles
générales
CAN/CSA-C22.2 nº 60079-1-07, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 1 : Enveloppes
antidéflagrantes «d»
CAN/CSA-C22.2 nº 60529-05, Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP)
CAN/CSA-C22.3 nº 1-06, Réseaux aériens
C22.3 nº 7-06, Réseaux souterrains
C83-96 (c2005), Communication and Power Line Hardware
CAN3-C235-83 (c2006), Tensions recommandées pour les réseaux à courant alternatif de 0 à 50 000 V
CAN/CSA-C282-05, Alimentation électrique de secours des bâtiments
CAN/CSA-C50052-99 (c2007), Enveloppes en alliage d’aluminium coulé pour l’appareillage à haute tension sous
pression de gaz
CAN/CSA-C50064-99 (c2007), Enveloppes en aluminium et alliage d’aluminium corroyés pour l’appareillage à haute
tension sous pression de gaz
CAN/CSA-C50068-99 (c2007), Enveloppes en acier soudé pour l’appareillage à haute tension sous pression de gaz
CAN/CSA-C50069-99 (c2007), Enveloppes soudées en alliage d’aluminium comportant des parties moulées et des
parties en métal corroyé pour l’appareillage à haute tension sous pression de gaz
CAN/CSA-C50089-99 (c2007), Cloisons en résine moulée pour l’appareillage sous enveloppe métallique à haute
tension sous pression de gaz
CAN/CSA-C62155:06, Isolateurs creux avec ou sans pression interne, en matière céramique ou en verre, pour
utilisation dans des appareillages prévus pour des tensions nominales supérieures à 1000 V
CAN/CSA-E60079-2-02 (c2006), Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 2 : Enveloppes
à surpression interne «p»
CAN/CSA-E60079-5-02 (c2006), Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 5 : Remplissage
pulvérulent «q»
CAN/CSA-E60079-6-02 (c2006), Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 6 : Immersion
dans l’huile «o»
CAN/CSA-E60079-7-03 (c2006), Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 7 : Sécurité
augmentée «e»
CAN/CSA-E60079-11-02 (c2006), Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 11 : Sécurité
intrinsèque «i»
CAN/CSA-E60079-15-02 (c2006), Electrical Apparatus for Explosive Gas Atmospheres — Part 15 : Type of Protection
«n»
CAN/CSA-E79-18-95 (c2004), Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 18 :
Encapsulage «m»
CAN/CSA-E61241-1-1-02 (c2006), Electrical Apparatus for Use in the Presence of Combustible Dust — Part 1-1 :
Electrical Apparatus Protected by Enclosures and Surface Temperature Limitation — Specification for Apparatus
CAN/CSA-M421-00 (c2007), Utilisation de l’électricité dans les mines
CAN/CSA-Z32-04, Sécurité en matière d’électricité et réseaux électriques essentiels des établissements de santé
CAN/CSA-Z240 MM Série-92 (c2005), Maisons mobiles
CAN/CSA-Z240 VC Série-08, Véhicules de camping
Série CAN/CSA-Z241-03, Maisons mobiles de parc
CAN/CSA-Z267-00 (c2006), Code de sécurité concernant les jeux et les manèges
Z662-07, Réseaux de canalisations de pétrole et de gaz
ACÉ (Association canadienne de l’électricité)*
249 D 541 (1989), Règles simplifiées pour la mise à la terre des postes haute tension privés
266 D 991 (1995), Clearance Distances Between Swimming Pools and Underground Electrical Cables
*Les normes ACÉ sont vendues par CEATI International (Centre for Energy Advancement through Technological
Innovation).
ANSI/API (American National Standards Institute/American Petroleum Institute)
505 (2002), Recommended Practice for Classification of Locations for Electrical Installations at Petroleum Facilities
Classified as Class I, Zone 0, and Zone 2
ANSI/ASME (American National Standards Institute/American Society of Mechanical Engineers)
B1.20.1-1983 (c2006), Pipe Threads, General Purpose (Inch)
Z535.4-2007, Product Safety Signs and Labels
ANSI/IEEE (American National Standards Institute/Institute of Electrical and Electronics
Engineers)
487-2000, Recommended Practice for the Protection of Wire-Line Communication Facilities Serving Supply Locations
61241-3:1997, Electrical apparatus for use in the presence of combustible dust — Part 3: Classification of areas where
combustible dusts are or may be present
61241-4:2001, Matériels électriques destinés à être utilisés en présence de poussières combustibles — Partie 4 : Type
de protection «pD»
CNRC (Conseil national de recherches du Canada)
Code national du bâtiment — Canada, 2005
Code national de construction des bâtiments agricoles — Canada, 1995
Code national de prévention des incendies — Canada, 2005
IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers)
80-2000, Guide for Safety in AC Substation Grounding
446-1995, Recommended Practice for Emergency and Standby Power Systems for Industrial and Commercial
Applications
484-2002, Recommended Practice for Installation Design and Installation of Vented Lead-Acid Batteries for Stationary
Applications
835-1994, Standard Power Cable Ampacity Tables
837-2002, Standard for Qualifying Permanent Connections Used in Substation Grounding
1584-2002, Guide for Performing Arc-Flash Hazard Calculations
C62.41-1991, Recommended Practice on Surge Voltages in Low-Voltage AC Power Circuits
Institute of Petroleum
Model Code of Safe Practice — Part 15 : Area Classification of Locations for Petroleum Installations
ISA (Instrument Society of America)
RP 12.6-2003, Wiring Practices for Hazardous (Classified) Locations — Instrumentation — Part 1 : Intrinsic Safety
ISO (Organisation internationale de normalisation)
965-1:1998, Filetages métriques ISO pour usages généraux — Tolérances
NEMA (National Electrical Manufacturers Association)
VE 1-2002, Metal Cable Tray Systems
NFPA (National Fire Protection Association)
Nº 20-2003, Standard for the Installation of Stationary Fire Pumps for Fire Protection
Nº 51A-2006, Standard for Acetylene Cylinder Charging Plants
Nº 70-2007, National Electrical Code
Nº 70B-2006, Recommended Practice for Electrical Equipment Maintenance
Nº 70E-2004, Electrical Safety in the Workplace
Nº 72-2006, National Fire Alarm Code
Nº 91-2004, Standard for Exhaust Systems for Air Conveying of Vapors, Gases, Mists, and Noncombustible
Particulate Solids
Nº 96-2007, Standard for Ventilation Control and Fire Protection of Commercial Cooking Operations
Nº 496-2007, Standard for Purged and Pressurized Enclosures for Electrical Equipment
Nº 497-2008, Classification of Flammable Liquids, Gases, or Vapors and of Hazardous (Classified) Locations for
Electrical Installations in Chemical Process Areas
Nº 505-2006, Fire Safety Standard for Powered Industrial Trucks Including Type Designations, Areas of Use,
Maintenance, and Operation
Nº 655-2006, Standard for the Prevention of Sulfur Fires and Explosions
Nº 820-2008, Standard for Fire Protection in Wastewater Treatment and Collection Facilities
UL (Underwriters Laboratories Inc.)
1449-1996, Standard for Safety for Transient Voltage Surge Suppressors
ULC (Les laboratoires des assureurs du Canada)
CAN/ULC-S524-2006, Installation des réseaux avertisseurs d’incendie
CAN/ULC-S531-2002, Smoke Alarms
Autre publication
Ressources naturelles Canada, Atlas du Canada, 2006
µ
Objet (voir l’appendice B)
Ce Code a pour objet d’établir des normes de sécurité relatives à l’installation et à l’entretien de l’appareillage
électrique. Au cours de son élaboration, on a tenu compte de la prévention des risques d’incendie et de chocs
électriques ainsi que de l’entretien nécessaire et du bon fonctionnement des appareils.
Ce Code recoupe les principes fondamentaux de protection énoncés à la section 131 de la 60364-1,
Installations électriques à basse tension de la Commission Électrotechnique Internationale. La section 131 de la
CEI 60364-1 présente des principes fondamentaux de protection contre les chocs électriques, les effets
thermiques, les surintensités, les courants de défaut et les surtensions. Ainsi, la conformité à ce Code ainsi qu’un
entretien adéquat assureront la sécurité indispensable de l’installation. La sécurité de l’installation peut également
être assurée autrement, si cette autre façon de faire respecte les principes de sécurité de base énoncés dans la
CEI 60364-1 (voir l’appendice K). Cette autre façon de faire ne doit être adoptée que si les autorités responsables
de l’application de ce Code peuvent en évaluer la conformité aux principes de sécurité de base de la CEI 60364.
Les installations de câblage qui ne sont pas prévues pour un accroissement d’utilisation sont susceptibles d’être
surchargées dans l’avenir et de créer ainsi des conditions de fonctionnement dangereuses. Il est recommandé que
l’installation initiale comporte un câblage susceptible de se prêter aux modifications qui pourraient être requises
par suite d’un éventuel accroissement de charge.
Ce Code n’est pas destiné à servir de spécification de conception ni de manuel d’instruction à l’usage de
personnes non qualifiées.
Domaine d’application
Ce Code s’applique à tous les travaux d’électricité et à tout appareillage électrique fonctionnant, ou destiné à
fonctionner, sous toutes les tensions possibles dans les installations électriques des bâtiments, constructions et
propriétés, y compris les constructions préfabriquées déménageables et non déménageables, et les bateaux
autopropulsés immobilisés pour des périodes dépassant cinq mois et branchés, continuellement ou de temps en
temps, à une alimentation électrique côtière, à l’exception :
a) des installations ou de l’appareillage utilisés par un service public d’électricité, de télécommunications ou de
télédistribution fonctionnant en tant que tel et reconnu par les pouvoirs de réglementation compétents et
situés à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments, ou parties de bâtiments réservés à cet usage ;
b) de l’appareillage et des installations utilisés pour l’exploitation de chemins de fer électriques et alimentés
exclusivement par les circuits alimentant la force motrice ;
c) des installations ou de l’appareillage utilisés par les chemins de fer à des fins de signalisation et de
télécommunications et situés à l’extérieur ou à l’intérieur des bâtiments, ou parties de bâtiments réservés à
cet usage ;
d) des aéronefs ; et
e) des réseaux électriques de navires sous la juridiction de Transports Canada.
Voir aussi la CAN/CSA-M421 en ce qui a trait aux mines et aux carrières.
Le fait qu’une autorité adopte ce Code et les ouvrages de référence ne signifie pas qu’elle garantie ou assure
la durée de vie, la durabilité ou la tenue en service de l’appareillage et des matériaux visés.
Définitions
Afin d’assurer une interprétation correcte, certains termes ont été définis et si ceux-ci ou leurs dérivés figurent
dans ce Code, il est entendu qu’ils doivent avoir la signification qui leur est attribuée par les définitions suivantes.
Dans le cas des termes qui ne sont pas spécifiquement définis, la signification usuelle ou du dictionnaire est de
mise.
Acceptable — reconnu par les autorités chargées de la mise en application de ce Code.
Accessible (quand il s’agit de câblage) —
a) qui n’est pas recouvert, en permanence, par la charpente ou la finition du bâtiment ; et
b) qui peut être enlevé sans modifier la charpente ou la finition du bâtiment.
Accessible (quand il s’agit d’un appareillage) — dont on peut s’approcher parce qu’il n’est pas protégé par des
portes verrouillées, par sa situation sur une élévation ni par d’autres moyens.
À combustion lente (quand il s’agit de l’isolant d’un conducteur) — conçu de façon à retarder la combustion.
À découvert (quand il s’agit d’appareillage électrique) — exposés au contact accidentel en parlant des pièces
mobiles, des enroulements ou des pièces sous tension.
À découvert (quand il s’agit de câblage) — non dissimulé.
À découvert (quand il s’agit de pièces sous tension) — toute pièce sous tension qu’on peut accidentellement
toucher ou dont on peut s’approcher de façon dangereuse et toute pièce qui n’est pas convenablement protégée,
éloignée ou isolée.
À l’épreuve de l’humidité — construit, traité ou enduit de façon que le liquide ait tendance à ruisseler sur la
surface sans pouvoir la pénétrer.
À l’épreuve des chocs électriques (quand il s’agit d’appareils à rayons X et à haute fréquence) — protégé
par une pièce métallique mise à la terre de sorte qu’il est impossible d’entrer en contact avec un élément sous
tension, quel qu’il soit.
Antidéflagrant — enfermé dans une boîte pouvant supporter sans dommage l’explosion d’un gaz ou d’une
vapeur spécifique et empêcher les étincelles, les flammèches ou l’explosion du gaz ou de la vapeur à l’intérieur
de la boîte d’allumer le gaz et la vapeur environnants.
Appareil de cuisson encastré — appareil stationnaire de cuisson comportant ses propres conducteurs ou
bornes d’alimentation et consistant en un ou plusieurs éléments de surface, en un ou plusieurs fours, ou une
combinaison de ceux-ci, construit de façon à être encastré en permanence dans un plan de travail ou un mur.
Appareillage électrique — tout équipement, appareil, dispositif, instrument, accessoire, mécanisme,
luminaire, matériau ou autre, servant ou susceptible de servir dans ou pour la production, la transformation, la
transmission, la distribution, l’alimentation ou l’utilisation du courant ou de l’énergie électrique et qui, sans limiter
pour autant la généralité de ce qui précède, comprend tout assemblage ou combinaison de matériaux ou
d’objets utilisé ou susceptible d’être utilisé ou adapté à des fins ou fonctions particulières lorsqu’il est connecté à
une installation électrique, que leur origine soit mécanique, métallique ou non électrique.
Appareillage raccordé en permanence — appareillage raccordé à la source d’alimentation électrique au
moyen de connecteurs qui ne peuvent être atteints, desserrés ou resserrés qu’à l’aide d’un outil.
Appareillage utilitaire — appareillage utilisant de l’électricité à des fins mécaniques, chimiques ou pour le
chauffage, l’éclairage et autres usages semblables.
Approuvé (quand il s’agit d’appareillage électrique) —
a) cet appareillage a été certifié par un organisme de certification accrédité par le Conseil canadien des normes
selon :
(i) les normes CSA ; ou
(ii) d’autres documents reconnus s’il n’existe aucune norme CSA ou si les normes CSA ne sont pas
pertinentes ; ou
b) cet appareillage est conforme aux exigences des pouvoirs de réglementation.
Artère — toute partie d’un circuit électrique située entre le coffret de branchement ou une autre source
d’alimentation et les dispositifs de protection contre les surintensités des dérivations.
Ascenseur ou monte-charge — appareil de levage muni d’une cabine ou d’un plateau coulissant entre des
guides sensiblement verticaux. Ce terme ne s’applique pas aux appareils de manutention ou d’empilage
fonctionnant sur un seul étage, aux transporteurs à courroies, à chaînes, à augets ou aux appareils similaires
utilisés pour monter des marchandises.
Ascenseur ou monte-charge électrique — appareil dont la cabine se déplace grâce à un moteur électrique
directement couplé au mécanisme de l’ascenseur.
À sécurité intrinsèque — conçu et installé de façon qu’aucune étincelle ou accumulation de chaleur, au cours
du fonctionnement normal ou anormal, ne puisse provoquer l’inflammation de tout gaz, ou de toute vapeur ou
poussière inflammable utilisé.
AWG — désignation américaine de grosseur normalisée (ou Brown and Sharpe) utilisée pour les conducteurs non
ferreux et la tôle non ferreuse.
Barre blindée — canalisation formée d’un ensemble de cuirasses métalliques, y compris coudes, tés et croix,
renfermant des conducteurs montés sur des isolateurs. 0
Barre omnibus — conducteur qui sert de connexion commune aux conducteurs correspondants d’au moins
µ
deux circuits.
Bâtiment — construction qui n’est pas en contact avec d’autres ou qui en est séparée au moyen de murs
coupe-feu pleins ou dont les ouvertures sont protégées par des portes coupe-feu approuvées.
Boîte de coupure — boîte de résistance mécanique appropriée, construite entièrement de matériaux
incombustibles et résistants à l’absorption, conçue pour le montage en surface et munie de portes battantes ou
d’un couvercle qui est fixé directement et qui emboîte les parois de la boîte proprement dite.
Branchement du consommateur — toute la partie de l’installation du consommateur à partir du coffret de
branchement ou dispositif équivalent jusqu’au point où le distributeur d’électricité fait le raccordement, y compris
ce point.
Branchement du distributeur — ensemble de conducteurs posés par un distributeur d’électricité entre ses
fils principaux et le branchement du consommateur.
Câble à isolant minéral — câble à un ou plusieurs conducteurs nus et pleins, retenus et isolés au moyen d’une
substance réfractaire comprimée. Le tout est enveloppé d’un tube métallique étanche aux liquides et aux gaz.
Ce terme désigne à la fois le câble de modèle normal (MI) et le câble sous enveloppe légère (LWMI), sauf autre
désignation.
Câble sous gaine d’aluminium — câble comprenant un ou plusieurs conducteurs de type approuvé
recouverts d’une gaine en aluminium ou en alliage d’aluminium étanche aux liquides et aux gaz.
Canalisation — tout canal conçu pour contenir des fils, des câbles ou des barres omnibus. À moins d’être
qualifié autrement dans les articles de ce Code, ce terme comprend les conduits (rigides et flexibles, métalliques
et non métalliques), les tubes électriques métalliques et non métalliques, les canalisations de plancher, les
planchers cellulaires, les moulures, les goulottes guide-fils, les chemins de câbles, les barres blindées et les
caniveaux auxiliaires.
Canalisation de plancher — canalisation pouvant être utilisée dans le plancher.
Caniveau auxiliaire — canalisation formée d’un boîtier en tôle destinée à augmenter l’espace de câblage de
l’appareillage électrique et à recevoir les conducteurs d’interconnexion.
Cellule — vide dans un plancher cellulaire en métal ou en béton, susceptible de servir de canalisation, l’axe de
la cellule étant parallèle à l’axe longitudinal des éléments du plancher.
Chambre d’appareillage électrique — construction isolée souterraine ou en surface, dont les murs,
le plafond et le plancher sont de type résistant au feu et où sont installés des transformateurs ou d’autres appareils
électriques.
Chemin de câbles — canalisation formée d’un ensemble de cuirasses et d’accessoires, construite de manière
qu’il soit facile d’installer ou d’enlever des fils et des câbles isolés, une fois l’installation du chemin de câbles
terminée, sans endommager les conducteurs ou leur enveloppe.
Chemin de câbles ajouré — structure préfabriquée formée d’un fond ajouré dont les membrures latérales
longitudinales intégrées ne présentent aucune ouverture supérieure à 50 mm dans le sens de la longueur.
Chemin de câbles en échelle — structure préfabriquée formée de deux membrures latérales
longitudinales reliées par des entretoises individuelles et munie d’ouvertures supérieures à 50 mm dans
le sens de la longueur.
Chemin de câbles sans ouverture — structure préfabriquée dont les membrures latérales longitudinales
intégrées ou séparées ne présentent pas d’ouvertures.
Circuit (voir l’appendice B) —
Circuit de commande — circuit qui transporte les signaux électriques actionnant un dispositif de
commande. Ce circuit ne transporte pas l’énergie commandée par le dispositif.
Circuit de commande à distance — tout circuit électrique qui commande un autre circuit par
l’entremise d’un relais ou d’un dispositif analogue.
Circuit de dérivation (ou Dérivation) — partie du câblage située entre le dernier dispositif de protection
contre les surintensités du circuit et la ou les sorties.
Circuit de dérivation multifilaire — circuit de dérivation formé d’au moins deux conducteurs non mis
à la terre, ayant une différence de tension entre eux, et d’un conducteur repéré mis à la terre, avec une
différence de tension identique entre ce conducteur repéré et chacun des conducteurs non mis à la terre,
ce conducteur mis à la terre étant connecté au conducteur neutre.
Circuit d’énergie à faible puissance — circuit autre qu’un circuit de commande à distance ou de
signalisation, dont l’alimentation en courant est conforme à celle des circuits de commande à distance de
classe 2.
Circuit d’énergie très basse tension — circuit pour le fonctionnement des soupapes et autres
utilisations semblables, qui n’est ni un circuit de commande à distance ni un circuit de signalisation. Sa
tension ne dépasse pas 30 V et il est alimenté par un transformateur ou autre dispositif approuvé pour cet
usage et dont la puissance nominale de sortie ne dépasse pas 1000 V•A. Toutefois, le courant n’est pas limité
par les règles s’appliquant aux circuits de classe 2.
Circuit de signalisation — circuit, autre qu’un circuit de télécommunications, fournissant du courant à un
dispositif qui donne un signal facile à reconnaître. Ces circuits comprennent les sonneries, les ronfleurs,
les systèmes d’appel, les signaux lumineux et autres du même genre.
Circuit de télécommunications — circuit faisant partie d’un réseau de télécommunications.
Circuit non incendiaire — circuit dans lequel les étincelles ou l’échauffement susceptibles d’être produits
en fonctionnement normal ou au cours du sectionnement, de la mise en court-circuit ou de la mise à la terre
du câblage auxiliaire ne peuvent causer l’allumage du gaz ou des vapeurs inflammables donnés.
Coffret — boîtier de résistance mécanique appropriée, entièrement fabriqué d’un matériau incombustible et
résistant à l’absorption, destiné à un montage en surface ou en affleurement et muni d’un cadre, d’une monture
ou d’une autre garniture pour y suspendre des portes battantes.
Coffret de branchement — ensemble approuvé constitué d’un boîtier contenant soit des fusibles et un
interrupteur ou un disjoncteur, et construit de façon à être verrouillé ou scellé et à permettre de mettre
l’interrupteur ou le disjoncteur en position ouverte si le coffret de branchement est fermé (voir l’appendice B).
Collecteur — canalisation pour conducteurs électriques, associée à une canalisation de plancher ou à un
système de plancher cellulaire et qui fournit l’accès à certaines canalisations ou cellules.
Commutateur — voir Interrupteur.
Conducteur — fil, câble ou autre pièce en métal, montés dans le but de transporter un courant électrique d’une
pièce d’appareillage électrique à une autre ou utilisé pour la mise à la terre.
Conducteur de continuité des masses — conducteur qui relie les pièces non porteuses de courant de
l’appareillage électrique, les canalisations ou les coffrets à l’appareillage de branchement ou au conducteur de
mise à la terre du réseau.
Conducteur de mise à la terre — conducteur utilisé en vue du raccordement d’un appareillage de
branchement ou d’un réseau à la prise de terre.
Conduit — canalisation de section circulaire, autre que les tubes électriques métalliques et non métalliques, dans
laquelle les conducteurs sont tirés.
Conduit flexible étanche aux liquides —
a) conduit métallique flexible muni d’un boîtier extérieur étanche aux liquides ; ou
b) conduit non métallique flexible étanche aux liquides.
Conduit métallique flexible — conduit métallique qu’on peut plier facilement sans l’aide d’un outil.
Conduit métallique rigide — conduit rigide en métal de mêmes dimensions qu’un tuyau standard sur
lequel il est possible de faire des filets pour tuyaux standard.
Conduit rigide — conduit rigide, métallique ou non.
Conduit rigide non métallique — conduit rigide non métallique qui ne peut être fileté.
Conduit rigide PVC — conduit rigide non métallique fabriqué de chlorure de polyvinyle non plastifié.
Conduit rigide PVC de type DB2/ES2 — conduit rigide non métallique, en PVC, conçu pour être enfoui
directement ou noyé dans le béton ou la maçonnerie. 0
Conduit rigide PVC de type EB1 — conduit rigide non métallique, en PVC, conçu pour être noyé dans
µ
le béton ou la maçonnerie.
Conduit rigide RTRC, type AG — conduit rigide non métallique fabriqué d’un matériau
thermodurcissable renforcé. Il peut être enfoui directement dans le sol ou noyé dans le béton et convient aux
installations exposées ou protégées.
Conduit rigide RTRC, type BG — conduit rigide non métallique fabriqué d’un matériau
thermodurcissable renforcé. Il peut être enfoui directement dans le sol ou noyé dans le béton.
Connecteur —
Connecteur de boîte — dispositif retenant un câble par sa gaine ou son armure, là où il entre dans un
boîtier, comme une boîte de sortie.
Connecteur de fils — dispositif servant à raccorder au moins deux conducteurs ou à raccorder un ou
plusieurs conducteurs à une borne pour les besoins de raccordement de circuits électriques.
Construction déménageable — construction fabriquée en usine, pour utilisation sans fondations
permanentes.
Construction incombustible — type de construction dans laquelle un degré de protection contre l’incendie
est assuré par l’utilisation d’éléments de charpente et autres éléments incombustibles (voir l’appendice B).
Construction mobile à sections multiples — construction unique, composée de sections mobiles
distinctes, remorquables chacune sur son propre châssis et assemblées sur place mécaniquement et
électriquement pour former une seule construction.
Construction mobile industrielle ou commerciale — construction transportable, autre qu’une maison
mobile, de structure remorquable sur son propre châssis (voir l’appendice B).
Construction non déménageable — construction fabriquée en usine, pour utilisation sur des fondations
permanentes.
Continuité des masses — liaison de faible impédance réalisée en reliant de façon permanente toutes les pièces
métalliques non porteuses de courant dans le but d’assurer une continuité électrique ; cette liaison doit pouvoir
acheminer, en toute sécurité, tout courant susceptible de la parcourir.
Contrôleur — dispositif ou groupe de dispositifs déterminant de manière préétablie, le courant électrique fourni
à l’appareil auquel il est connecté.
Cordon amovible — ensemble constitué d’une longueur appropriée de cordon souple ou de câble
d’alimentation, muni à une de ses extrémités d’une fiche mâle et à l’autre d’une fiche femelle.
Cordon d’alimentation — ensemble formé d’une longueur appropriée de cordon souple ou de câble
d’alimentation, muni d’une fiche de raccordement à une extrémité.
Coupe-circuit thermique — dispositif de protection contre les surintensités, mais pas nécessairement contre
les courts-circuits, et qui contient en plus d’un élément fusible, un élément thermique dont dépend l’élément
fusible pour l’ouverture du circuit.
Courant admissible — intensité maximale de courant des conducteurs électriques, exprimée en ampères.
Déclencheur sur baisse de tension — dispositif qui, mis en fonction par la chute ou la perte de tension,
provoque l’interruption de l’alimentation au circuit principal. Toutefois, il n’empêche pas le retour à cette
alimentation au cours du rétablissement de la tension nominale du circuit.
Démarreur — dispositif de commande pour mettre en marche un moteur et l’arrêter. Ce dispositif inclut
habituellement la protection contre les surcharges.
Dérivation — voir Circuit de dérivation.
Disjoncteur — dispositif conçu pour ouvrir et fermer un circuit de façon non automatique et pour ouvrir
automatiquement le circuit, sans s’endommager, s’il se produit une surintensité déterminée et s’il est utilisé de
façon appropriée à l’intérieur de ses caractéristiques nominales.
Emplacement sec — emplacement qui n’est généralement pas touché par l’humidité. Cette expression
désigne parfois un emplacement touché temporairement par l’humidité, comme un bâtiment en 0
construction, à condition qu’une ventilation adéquate empêche une accumulation d’humidité.
µ
Entrepreneur en électricité — toute personne, physique ou morale, exécutant ou s’engageant à exécuter
pour son propre compte ou pour celui de tiers, avec ou sans rémunération ou profit, tout travail relatif à
l’installation électrique ou tout autre travail visé par ce Code.
Établissement industriel — bâtiment, partie de bâtiment (autre qu’un bureau ou un local d’exposition) ou
partie de locaux à l’extérieur d’un bâtiment où des personnes sont employées à la fabrication ou à la manutention
de matériel. Ce terme est destiné à distinguer ces locaux des logements, des bureaux et autres locaux à usage
analogue.
Étanche à la poussière — construit de façon que la poussière ne puisse y pénétrer.
Extérieur hors tension — qui ne présente aucune pièce sous tension à découvert à une personne se trouvant
du côté de l’organe de manœuvre de l’appareillage.
Facile d’accès — qui peut être atteint rapidement pour permettre le fonctionnement, l’entretien ou la
vérification et qui doit être placé de façon à ne pas obliger ceux qui doivent l’atteindre à enjamber ou déplacer
des obstacles ni à utiliser des échelles portatives, des chaises ou autres objets.
Gaine d’ascenseur — volume dans lequel se déplace un ascenseur ou un monte-charge, un escalier mécanique
ou un monte-plats.
Goulotte guide-fils — canalisation complètement fermée constituée d’un ensemble de cuirasses métalliques
et d’accessoires et construite de façon à faciliter l’installation et l’enlèvement des conducteurs isolés, une fois la
goulotte complètement installée, sans endommager les conducteurs ou leur enveloppe.
Habitation — occupation ou utilisation d’un bâtiment ou d’une partie de celui-ci par des personnes qui y
dorment, mais qui n’y sont pas hébergées ou internées en vue de recevoir des soins ou des traitements médicaux,
ou qui n’y sont pas détenues.
Hors tension (quand il s’agit d’appareillage électrique) — les pièces porteuses de courant ne sont pas
raccordées à une source d’énergie, ne sont pas chargées électriquement et n’ont pas de différence de potentiel
avec la terre.
Inaccessible —
a) quand il s’agit d’une chambre ou d’un compartiment, ce terme signifie que cette chambre ou ce
compartiment est suffisamment hors d’accès, ou placé ou protégé de façon que des personnes non
autorisées ne puissent y pénétrer par inadvertance ; et
b) quand il s’agit d’un appareillage électrique, ce terme signifie que cet appareillage électrique est couvert par
la charpente ou la finition du bâtiment dans lequel il est installé ou maintenu, ou est suffisamment hors
d’accès ou placé de façon que des personnes non autorisées ne puissent y toucher ou le déranger par
inadvertance.
Inspecteur — toute personne dûment nommée par le Service d’inspection pour la mise en application de
ce Code.
Installation électrique — toute installation de câblage souterrain ou à l’extérieur, dans des bâtiments ou
locaux, pour la transmission d’un point à un autre de l’énergie électrique provenant d’un distributeur d’électricité
ou de toute autre source de distribution, pour l’alimentation de tout appareillage électrique, y compris la
connexion du câblage ou partie de câblage à cet appareillage. Ce terme s’applique aussi à l’entretien, à la
modification, au prolongement ou à la réparation de ce câblage.
Interrupteur (ou commutateur) — dispositif pour établir, rompre ou modifier la connexion dans un circuit.
Interrupteur d’isolement — interrupteur dont le but est d’isoler un circuit ou un appareillage de sa source
d’alimentation. Ce dispositif ne peut être utilisé pour établir ou interrompre le courant d’un circuit
quelconque.
Interrupteur d’un circuit de moteur — interrupteur dont la puissance nominale est établie en
horsepower protégé ou non par un fusible.
Interrupteur-indicateur — interrupteur dont la forme ou le marquage indique, à première vue, si le circuit
est ouvert ou fermé.
Interrupteur pour utilisation générale — interrupteur destiné à être utilisé dans les circuits de
distribution principaux et les dérivations, dont le courant nominal est indiqué en ampères, et qui peut couper
ce courant à la tension nominale.
Isolant (quand il s’agit de substance non conductrice) — substance en mesure d’assurer l’isolation.
Isolé — séparé d’autres surfaces conductrices par un matériau diélectrique ou un espace d’air dont le degré de
résistance au passage du courant ainsi qu’à la décharge involontaire est suffisamment élevé pour les conditions
d’utilisation.
Local technique — pièce ou espace dans un bâtiment pour loger les installations techniques et construit
selon le Code national du bâtiment — Canada ou selon les règlements locaux pertinents (voir l’appendice B,
article 26-012).
Logement — une ou plusieurs pièces servant de domicile à une ou plusieurs personnes et où l’on peut préparer
et consommer les repas, vivre et dormir.
Logement individuel — logement consistant en une maison individuelle, une maison d’une série de maisons
en rangée, ou chaque logement d’une maison jumelée, duplex, triplex ou quadruplex.
Luminaire — appareillage d’éclairage complet destiné à recevoir les ampoules et à raccorder celles-ci à des
conducteurs de circuit.
Machine-outil (quand il s’agit de coupe des métaux) — machine non portative entraînée par un moteur,
utilisée pour la coupe des métaux par enlèvement de copeaux.
Machine-outil (quand il s’agit de formage des métaux) — machine non portative, entraînée par un moteur,
utilisée pour l’emboutissage, le forgeage, l’estampage, le martelage, le découpage ou le cisaillage des métaux.
Machinerie d’ascenseur ou de monte-charge — machinerie et accessoires servant au déplacement de la
cabine ou de la plate-forme d’un ascenseur ou d’un monte-charge.
Maison mobile — logement transportable de structure remorquable sur son propre châssis (voir l’appendice B).
Maison mobile de parc — véhicule de camping dont la surface cumulée de plancher ne dépasse pas 50 m2 en
mode stationnaire (voir l’appendice B).
Mis à la terre — qui est connecté effectivement à la masse de terre par un circuit de mise à la terre d’impédance
suffisamment faible et d’intensité suffisante en tout temps, pour empêcher, quelles que soient les conditions
susceptibles de se produire en pratique, tout courant dans le conducteur de mise à la terre d’engendrer une
tension dangereuse :
a) entre les conducteurs de mise à la terre et les surfaces conductrices environnantes qui sont en bon contact
avec la terre ; ou
b) entre les conducteurs de mise à la terre et les surfaces environnantes de la terre elle-même.
Mise à la terre — liaison permanente et ininterrompue à la terre de courant admissible suffisant pour
acheminer tout courant de défaut susceptible de la parcourir, et d’impédance suffisamment faible pour limiter la
hausse de tension par rapport à la terre, de façon que les dispositifs de protection du circuit fonctionnent
librement.
Moteur à démarrage par enroulement partiel — moteur construit pour démarrer en alimentant en
premier une partie de son enroulement primaire, et ensuite le reste de cet enroulement en une ou plusieurs
étapes, les deux parties devenant alors sous tension.
Moteur à enroulements multiples — moteur ayant des enroulements multiples ou des prises intermédiaires
ou les deux, construit dans le but d’être connecté ou reconnecté de plusieurs façons afin de fonctionner à des
vitesses ou des tensions différentes ou aux deux.
Moulure — boîtier installé en surface ou suspendu, constitué d’un ou de plusieurs canaux visant à renfermer et
à protéger les conducteurs, et conçu pour loger les raccords, les dispositifs de câblage, les luminaires et les
accessoires.
MSG — jauge standard des fabricants pour l’acier nu.
Navire — bateau, ou toute autre forme d’embarcation, utilisé ou conçu pour être utilisé en navigation.
Neutre — conducteur, le cas échéant, qui dans un circuit polyphasé ou trifilaire monophasé, est prévu pour une
tension telle que les différences de tension entre ce conducteur et chacun des autres soient approximativement 0
d’amplitude égale et également espacées en phase (voir l’appendice B).
µ
Organisme de certification accrédité — organisme qui a été accrédité par le Conseil canadien des normes,
en vertu de critères, de méthodes et d’exigences spécifiques, pour gérer, de façon continue, un programme de
certification pour l’appareillage électrique.
Panneau — ensemble de barres omnibus et de connexions, de dispositifs de protection contre les surintensités
et de commande, avec ou sans interrupteurs, ou d’autres appareils, construits pour être installés dans un coffret.
Panneau sous coffret — ensemble de barres omnibus et de connexions, de dispositifs de protection contre les
surintensités et de commande, avec ou sans interrupteurs, ou d’autres appareils, installés dans un coffret.
Parc de véhicules de camping — terrain conçu pour accueillir des véhicules de camping et des maisons
mobiles de parc.
Permis — permission officielle écrite du Service d’inspection, sur une formule destinée à cette fin, autorisant le
début des travaux sur une installation électrique.
Permis de raccordement à la distribution — permission écrite donnée par le Service d’inspection à un
distributeur d’électricité, l’autorisant à fournir l’énergie électrique à une installation particulière.
Permission spéciale — autorisation écrite du Service d’inspection.
Personne autorisée — personne qualifiée qui, en raison de ses responsabilités ou de ses fonctions, doit
s’approcher d’un appareillage électrique ou le manipuler. Ce terme désigne aussi toute personne qui, ayant été
avertie des risques en cause, a reçu l’ordre ou l’autorisation nécessaire pour ce faire d’une personne ayant qualité
pour donner l’ordre ou l’autorisation.
Personne qualifiée — personne qui connaît bien la construction et le fonctionnement de l’appareillage et les
dangers qu’il présente.
Plancher cellulaire — ensemble des éléments d’un plancher cellulaire en métal ou en béton, constitué
d’éléments comportant des vides (cellules) susceptibles de servir de canalisations et dans certains cas des
éléments non cellulaires.
Plénum — chambre reliée aux appareils qui servent à la circulation et à la distribution de l’air traité (plénum de
distribution) ou pour recevoir l’air devant être traité par les appareils (plénum de reprise).
Portatif (quand il s’agit d’appareillage électrique) — spécifiquement conçu pour ne pas être utilisé en position
fixe et alimenté au moyen d’un cordon souple ou d’un câble muni habituellement d’une fiche.
Prise de courant — un ou plusieurs dispositifs de contact femelles montés sur un même étrier, installés à une
sortie pour le branchement d’une ou plusieurs fiches.
Prise de courant double — groupe de deux dispositifs de contact femelles montés sur un même étrier,
installés à une sortie pour le branchement de deux fiches.
Prise de courant sectionnable — prise de courant double dont les bornes peuvent être modifiées pour
leur connexion à une alimentation trifilaire mise à la terre, par exemple, 120/240 V ou 120/208 V.
Prise de courant simple — dispositif de contact femelle unique monté sur un étrier, installé à une sortie
pour le branchement d’une fiche.
Prise de terre — tuyauterie métallique souterraine pour la distribution de l’eau ou tout autre objet de métal
enfoui ou enfoncé en terre. Le conducteur de mise à la terre doit être raccordé électriquement et mécaniquement
à cette prise.
Protection contre la fuite à la terre — dispositif, autre qu’un disjoncteur différentiel de classe A, dont la
fonction est de contrôler ou d’interrompre le courant de fuite à la terre ou la tension à la terre dans le circuit ou
le réseau dans lequel il est installé (voir l’appendice B).
Protection contre les baisses de tension — dispositif qui, déclenché par la chute ou la perte de tension,
provoque et maintient l’interruption du courant au circuit principal.
Protégé — couvert, blindé, entouré, enfermé ou autrement protégé au moyen de couvercles ou boîtiers
appropriés, de barrières, de garde-corps ou de treillis, de matelas ou de plates-formes, afin d’éviter que des
personnes ou des objets puissent entrer en contact avec le matériel protégé ou s’en approcher.
Protégé (quand il s’agit d’appareillage électrique) — construit de façon que les pièces électriques soient
protégées des dégâts causés par la pénétration de corps étrangers dans le boîtier.
Raccordement à la terre — liaison avec la terre obtenue au moyen d’une prise de terre.
Répartiteur — boîtier contenant des borniers ou des barres omnibus munies de bornes de raccord pour
conducteurs principaux et dérivations.
Repéré —
a) quand il s’agit d’un conducteur, ce terme signifie que le conducteur :
(i) est muni d’une enveloppe blanche ou grise ; ou
(ii) présente une ou des arêtes longitudinales en relief sur la surface de l’enveloppe de certains cordons
souples dont l’une ou l’autre indique soit que le conducteur est mis à la terre soit qu’il est neutre ; et
b) quand il s’agit d’un autre appareillage électrique, ce terme signifie que les bornes auxquelles doivent être
raccordés les conducteurs mis à la terre ou les conducteurs neutres sont reconnaissables par un étamage,
un nickelage ou une autre marque appropriée.
Réseau de câblage usiné — réseau de câblage qui comprend des composants qui sont assemblés en cours de
production et qui ne peuvent être désassemblés sur place sans endommager ou détruire l’ensemble.
Réseau (voir l’appendice B) —
Réseau de mise à la terre — ensemble des conducteurs, colliers, agrafes, plaques ou tuyaux de mise à la
terre et de la prise de terre, à l’aide duquel l’installation électrique est mise à la terre.
Réseau de télécommunications — réseau électrique permettant la réception ou la transmission, ou les
deux, de la voix, du son ou des données. Cette expression comprend le téléphone, le télégraphe,
la télématique, l’interphone, les systèmes de recherche de personnes et de diffusion de musique et autres de
même nature. Toutefois, cette expression ne comprend pas les systèmes d’alarme tels les avertisseurs
d’incendie ou d’intrusion, les détecteurs de fumée, le matériel de radio ou de télédiffusion, la télévision en
circuit fermé ou les systèmes de télédistribution.
Réseau de télédistribution — réseau de diffusion constitué de câbles coaxiaux et d’amplificateurs ou
autres équipements appropriés, utilisé pour acheminer les signaux vidéo ou audio d’un réseau de
télédistribution.
Réseaux indépendants — réseaux alimentés par différents transformateurs ou groupes de
transformateurs, ou différentes génératrices ou autres sources d’alimentation.
Résistant au feu (quand il s’agit d’un bâtiment) — construit en maçonnerie, en béton armé ou avec d’autres
matériaux analogues.
Salle de bains — pièce équipée d’une installation pour le bain ou la douche et pouvant également contenir un
ou plusieurs lavabos ou des toilettes.
Salle de spectacles — bâtiment ou partie de bâtiment utilisé pour des représentations publiques de pièces de
théâtre, d’opéra, de cinéma ou autres.
Salle de toilettes — pièce équipée d’un ou de plusieurs lavabos et pouvant contenir des toilettes, mais sans
installation pour le bain ou la douche.
Service — service type dans lequel la charge a un certain degré de régularité.
Service continu — service au cours duquel la charge est essentiellement constante pendant une longue
période de temps indéterminée.
Service intermittent — service au cours duquel les conditions de charge varient alternativement, par
exemple :
a) en charge et sans charge ;
b) en charge et au repos ; ou
c) en charge, sans charge et au repos.
Service périodique — service intermittent au cours duquel les conditions de charge reviennent
régulièrement.
Service temporaire — service au cours duquel la charge est essentiellement constante pendant une courte
période de temps déterminée.
Service variable — service au cours duquel les charges et les intervalles de temps sont tous deux
susceptibles de varier considérablement. 0
Service d’inspection — organisme légalement autorisé à faire appliquer ce Code et ayant juridiction sur un
µ
territoire défini.
Sortie — point d’une installation électrique où le courant est prélevé pour l’alimentation d’un appareillage
utilitaire.
Sortie multiple — boîte encastrée ou en surface, amenant des conducteurs qui prolongent une dérivation à
deux fils ou plus jusqu’à un groupe de prises de courant avec mise à la terre, fixées à la boîte.
Soudé — liaison de surfaces métalliques réalisée par la fusion sur ces surfaces d’un alliage métallique,
habituellement de plomb et d’étain.
Sous tension — qui est raccordé à une source d’énergie électrique comportant une différence de tension,
ou qui est chargé électriquement de façon à avoir un potentiel différent de celui de la terre.
Tableau de contrôle — panneau ou ensemble de panneaux sur lequel est montée une combinaison de
dispositifs de commutation, de mesure, de contrôle et de protection, de barres omnibus et de connexions, conçu
en vue de transporter ou couper le courant maximal de défaut qui peut se produire au cours de la commande
des artères qui y aboutissent ou qui en partent.
Tension —
Basse tension — tension supérieure à 30 V et d’au plus 750 V.
Haute tension — tension supérieure à 750 V.
Très basse tension — tension qui ne dépasse pas 30 V.
Tension à la terre — tension entre une pièce sous tension non mise à la terre et une pièce mise à la terre dans
le cas de circuits mis à la terre, ou bien la plus grande tension existant dans un circuit non mis à la terre.
Tension d’un circuit — tension efficace la plus élevée entre deux conducteurs du circuit.
Tube électrique métallique — canalisation métallique de section circulaire dans laquelle les conducteurs
doivent être glissés, dont la paroi doit être plus mince que celle d’un conduit métallique rigide et dont le diamètre
extérieur doit être suffisamment différent de celui d’un conduit rigide, pour qu’il soit impossible d’y faire des filets
pour tuyaux standard.
Tube électrique non métallique — canalisation non métallique, flexible et ondulée dont la section est
circulaire.
Véhicule de camping — véhicule autotracté ou tractable, aménagé pour servir de logement au cours de
voyages, de vacances ou pour les loisirs (voir l’appendice B).
µ
appareillage électrique si l’une des conditions suivantes s’appliquent :
a) l’appareillage est de qualité inférieure à l’échantillon en vertu duquel l’approbation a été octroyée ;
b) les conditions d’utilisation font que l’appareillage n’est pas approprié ; ou
c) les conditions du contrat d’approbation ne sont pas respectées.
2-028 Accessibilité des travaux pour inspection
Aucun travail en électricité ne doit être recouvert de lattes, planches ou autre construction le rendant inaccessible,
avant d’avoir été accepté par le Service d’inspection.
2-030 Dérogation ou délai d’application
Dans tous les cas où il est nécessaire de déroger à ce Code ou d’en retarder l’application, une permission spéciale
doit être obtenue avant de commencer les travaux ; toutefois, cette permission spéciale ne pourra concerner que
l’installation particulière pour laquelle elle a été octroyée.
2-032 Endommagement et déplacement
1) Personne ne doit endommager une installation électrique ou un de ses éléments.
2) Personne ne doit empêcher le fonctionnement normal d’une installation électrique ou d’un de ses
éléments ; toutefois, si au cours de modifications ou de réparations à des constructions ou à des
appareillages non électriques il est nécessaire de déconnecter ou de déplacer des éléments d’une
installation électrique, la personne exécutant ces travaux a la responsabilité de rétablir les conditions de
sécurité nécessaires au bon fonctionnement de l’installation électrique dès que l’avancement des travaux
le permet.
Caractéristiques techniques
Généralités
2-100 Marquage de l’appareillage (voir l’appendice B)
1) Tout appareillage électrique doit porter les inscriptions nécessaires à son identification, de façon qu’il soit
facile de savoir s’il est approprié à l’usage qu’on veut en faire, et les inscriptions qui peuvent être exigées
sont les suivantes :
a) le nom du fabricant, la marque de commerce ou autre symbole d’identification reconnu ;
b) la référence au catalogue ou le type ;
c) la tension ;
d) la charge nominale en ampères ;
e) le nombre de watts, voltampères ou horsepower ;
f) l’indication c.a., c.c. ou les deux ;
g) le nombre de phases ;
h) la fréquence en hertz ;
i) la vitesse à charge nominale en tours par minute ;
j) la désignation des bornes ;
k) l’utilisation en service continu ou intermittent ;
l) la preuve d’approbation ; ou
m) toute autre inscription de nature à assurer un fonctionnement sûr et efficace.
2) Sur chaque coffret de branchement, au cours de son installation, il faut inscrire, bien en vue et de façon
lisible et permanente, le courant nominal maximal du dispositif de protection contre les surintensités
pouvant être utilisé pour cette installation.
3) À chaque point de distribution ou à proximité, il faut indiquer bien en vue, de façon lisible et permanente,
pour tous les disjoncteurs, fusibles et interrupteurs :
a) quelle est l’installation ou la partie de l’installation protégée ou commandée par ces appareils ; et
b) le courant nominal maximal du dispositif de protection contre les surintensités qui peut y être installé.
4) Les inscriptions sur un appareillage électrique ne doivent pas être modifiées pour indiquer une utilisation
différente de celle qui a été prévue au cours de son approbation.
2-102 Appareillage reconstruit (voir l’appendice B)
1) Si une machine ou un appareil électrique est reconstruit ou rebobiné avec modification de son courant
nominal ou de ses caractéristiques, il faut y apposer une plaque signalétique sur laquelle se trouvent inscrits
ces changements ainsi que le nom ou la raison sociale du responsable de ces travaux.
2) Si on enlève la plaque signalétique originale, on doit ajouter sur la nouvelle, le nom du premier fabricant,
le numéro de série ainsi que toute autre information pertinente.
3) Sauf si permis au paragraphe 4), les prescriptions pertinentes au Code canadien de l’électricité, Deuxième
partie relatives à l’appareillage électrique neuf s’appliquent également à l’appareillage reconstruit ou
rebobiné à neuf sauf si, en raison de circonstances particulières, la chose est impossible.
4) Les interrupteurs ou disjoncteurs sous boîtier moulé reconstruits ou remis à neuf ne sont pas considérés
comme approuvés aux fins de l’article 2-024.
2-104 Substitution
S’il est impossible de se procurer l’appareillage électrique ayant la grosseur et les caractéristiques nominales
voulues, on doit alors installer un appareillage approprié plus gros ou ayant des caractéristiques nominales plus
élevées, sauf si l’utilisation d’un appareillage moins gros ou dont les caractéristiques nominales sont moins élevées
est conforme à l’article 2-030, le cas échéant.
2-106 Tension à la terre du circuit — logements
Dans les logements, on ne doit pas employer de dérivations dont la tension dépasse 150 volts à la terre ; toutefois,
si la charge calculée au branchement d’un immeuble d’habitation dépasse 250 kV•A et si un personnel
d’entretien qualifié est disponible, il est permis d’utiliser dans chacun des logements, des tensions supérieures,
pourvu que la tension à la terre ne dépasse pas celle d’un réseau nominal en étoile à 347/600 V ; dans ce cas,
il n’est permis d’alimenter que l’appareillage fixe (non portatif) destiné :
a) au chauffage de l’air, à condition que les thermostats muraux fonctionnent à une tension ne dépassant
pas 300 volts à la terre ;
b) au chauffage de l’eau ; et
c) à la climatisation.
2-108 Exécution du travail
Tout montage mécanique se rapportant à une installation électrique doit être exécuté de façon acceptable.
2-110 Matériau pour ancrage dans la maçonnerie ou le béton
Il est interdit d’utiliser le bois ou tout autre matériau semblable comme ancrage dans la maçonnerie ou le béton
pour supporter un appareillage électrique.
2-112 Protection contre la corrosion des matériaux utilisés pour le câblage
1) Les métaux utilisés pour le câblage, tels ceux entrant dans la fabrication des canalisations, gaines et armures
de câbles, boîtes et garnitures, doivent être résistants à la corrosion ou protégés de façon appropriée contre
la corrosion en tenant compte de l’environnement dans lequel ils seront installés.
2) Il faut éviter la possibilité d’une action galvanique par la mise en contact de métaux différents.
2-114 Décapants
Pour souder le cuivre et ses alliages, on ne doit employer que des décapants qui n’ont aucune action corrosive
sur le cuivre.
2-116 Grosseur AWG des conducteurs
Sauf indication contraire, la désignation AWG dans ce Code s’applique aux conducteurs en cuivre.
2-118 Installation de l’appareillage électrique (voir l’appendice G)
L’appareillage électrique doit être mis en place de façon qu’après son installation, la plaque signalétique soit facile
d’accès et qu’on puisse atteindre les éléments qui nécessitent de l’entretien.
2-120 Installation d’appareillage non électrique
Aucun appareillage ou matériel non électrique ne doit être installé ou placé à proximité d’un appareillage
électrique de façon à créer des conditions de fonctionnement dangereuses.
µ
b) si l’espace doit être rempli d’une matière en vrac ou à injecter, non corrosive, résistante au feu, non
conductrice et conforme au Code national du bâtiment — Canada, il est permis que tout type de
câblage reconnu par ce Code soit utilisé. Toutefois, on doit s’assurer que le poids ou la pression de la
matière isolante n’impose aucun effort aux conducteurs ;
c) si un isolant thermique en matelas ou en feuilles rigides est installé avant le câblage et fixé de façon
à n’exercer aucune pression excessive sur les conducteurs, il n’est pas nécessaire de prendre des
précautions spéciales ;
d) si un isolant thermique fait ou recouvert de métal est installé, le câblage doit être réalisé comme suit :
(i) un intervalle de 25 mm doit être assuré entre l’isolant thermique et le câblage sur boutons et
en tubes ; et
(ii) le câble sous gaine non métallique peut être en contact avec l’isolant ; et
e) le câble à isolant minéral, le câble sous gaine d’aluminium ou le câble sous gaine de cuivre ne doit
pas être utilisé avec des isolants thermiques d’un type susceptible d’avoir un effet corrosif sur la gaine.
2) L’isolant thermique ne doit pas être appliqué au pistolet ou autrement introduit à l’intérieur des boîtes de
sortie, des boîtes de jonction ou autres boîtiers destinés à d’autres types d’appareillage électrique.
2-124 Propagation du feu (voir les appendices B et G)
1) Les installations électriques doivent être faites de façon que les risques de propagation du feu par les
séparations coupe-feu, les planchers, les espaces vides, les murs coupe-feu, les cloisons coupe-feu, les
gaines verticales et les conduites de ventilation ou de climatisation soient réduits au minimum.
2) Si une séparation coupe-feu est traversée par une canalisation ou un câble, l’étanchéité des ouvertures doit
être assurée au moyen d’un matériau approprié et jugée conforme au Code national du bâtiment — Canada.
2-126 Exigences relatives à la propagation de la flamme en ce qui a trait aux fils et
câbles électriques (voir les appendices B et G)
Les fils et câbles électriques installés dans les bâtiments doivent être conformes aux exigences relatives à la
propagation de la flamme du Code national du bâtiment — Canada ou des règlements locaux pertinents.
2-128 Exigences relatives à la propagation de la flamme en ce qui a trait aux
canalisations non métalliques totalement fermées (voir les appendices B et G)
Les canalisations non métalliques totalement fermées installées dans des bâtiments doivent être conformes aux
exigences relatives à la propagation de la flamme du Code national du bâtiment — Canada.
2-130 Exigences relatives à la résistance au soleil (voir l’appendice B)
Les fils et câbles électriques isolés et les canalisations non métalliques totalement fermées installés et utilisés dans
des endroits directement exposés au soleil doivent être approuvés spécifiquement à cette fin et être marqués en
conséquence.
2-132 Intégrité de l’isolant (voir l’appendice B)
L’installation du câblage doit être telle qu’une fois terminée le réseau sera exempt de courts-circuits et de défauts
à la terre, sauf si permis à la section 10.
2-134 Utilisation de disjoncteurs différentiels
Il est permis d’utiliser des disjoncteurs différentiels comme protection supplémentaire contre les chocs, mais non
en remplacement de l’isolant ou de la mise à la terre, sauf si permis aux articles 10-408 4) et 26-700 8).
Entretien et fonctionnement
2-300 Exigences générales relatives à l’entretien et au fonctionnement
1) Tout appareillage électrique en service doit être maintenu en bon état de marche et de sécurité.
2) L’appareillage électrique de secours doit faire l’objet d’inspections périodiques et être mis à l’essai, le cas
échéant, afin d’en vérifier le bon fonctionnement.
3) Tout appareillage électrique rarement utilisé et maintenu en état de fonctionnement pour un usage
éventuel doit être bien examiné avant d’être mis en marche de façon à en assurer le bon fonctionnement.
4) L’appareillage défectueux doit être remis en bon état ou déconnecté de façon permanente.
2-302 Entretien dans les emplacements dangereux
Tout appareillage électrique installé dans des emplacements dangereux doit être conforme à l’article 18-012.
2-304 Déconnexion
1) On ne doit procéder à aucune réparation ou modification d’un appareillage sous tension, sauf s’il n’est pas
possible de déconnecter complètement cet appareillage.
2) Les commutateurs à trois ou quatre directions ne doivent pas être considérés comme des dispositifs de
sectionnement.
3) Pendant que se poursuivent des travaux sur un appareillage électrique, on doit prendre toutes les mesures
nécessaires pour éviter que l’appareillage soit mis sous tension : mise sous clé des disjoncteurs ou des
interrupteurs, panneaux d’avertissement, gardiens ou tout autre moyen aussi efficace pour empêcher la
mise sous tension de l’appareillage.
2-306 Protection contre les chocs et les arcs électriques (voir l’appendice B)
1) Tout appareillage électrique, comme un tableau de contrôle, un panneau de distribution, un tableau de
commande industriel, une embase pour compteur ou un centre de commande de moteurs, qui est installé
ailleurs que dans un logement et qui est susceptible de nécessiter des examens, des réglages, des
réparations ou de l’entretien pendant qu’il est sous tension doit porter un marquage, exécuté à pied
d’œuvre, avertissant les personnes des dangers potentiels de choc électrique et d’arc électrique.
2) Le marquage prescrit au paragraphe 1) doit être situé de manière à être clairement visible par les personnes
avant l’examen, le réglage, la réparation ou l’entretien de l’équipement.
2-308 Espace utile autour de l’appareillage électrique
1) Il doit y avoir un espace utile d’au moins 1 m assurant une position stable autour de l’appareillage électrique
tel que tableaux de contrôle, de distribution et de commande et centres de commande de moteurs dans
des boîtiers métalliques ; toutefois, un espace utile n’est pas requis derrière les appareils comportant des
éléments renouvelables tels que fusibles ou interrupteurs si tous les raccords sont accessibles autrement que
par l’arrière.
2) L’espace prescrit au paragraphe 1) doit s’ajouter à l’espace requis pour le fonctionnement de l’appareillage
à éléments amovibles, que ces derniers soient connectés, en position d’essai ou complètement
déconnectés, et il doit être suffisant pour permettre l’ouverture des portes de coffrets et des panneaux à
charnières à un angle d’au moins 90°.
3) Il doit y avoir un espace utile, dont les dimensions ne sont pas inférieures à celles prescrites au tableau 56,
et assurant une position stable autour de l’appareillage électrique tel que tableaux de contrôle, de
commande et centres de commande de moteurs comportant des pièces sous tension à découvert.
4) La hauteur libre minimale des espaces utiles autour des tableaux de contrôle ou des centres de commande
de moteurs doit être de 2,2 m si des pièces nues sous tension y sont constamment à découvert.
2-310 Entrée et sortie de l’espace utile (voir les appendices B, G et I)
1) Un local contenant de l’appareillage électrique et l’espace utile autour de cet appareillage doivent avoir des
issues libres de toute obstruction conformément au Code national du bâtiment — Canada. 2
2) Si le local ou l’espace mentionné au paragraphe 1) renferme de l’appareillage dont le courant nominal est
µ
d’au moins 1200 A, ou la tension nominale, de plus de 750 V, et que cet appareillage est constitué de
transformateurs, de dispositifs de protection contre les surintensités, d’appareillages de commutation ou
de dispositifs de sectionnement, cet appareillage doit être aménagé de façon que s’il se produit une
défaillance de l’appareillage, il soit possible de quitter le local ou l’espace dont il est question au
paragraphe 1) sans passer près de la défaillance. Si pareil aménagement n’est pas possible, l’espace libre
et dégagé exigé à l’article 2-308 1) et 2) doit être d’au moins 1,5 m.
3) La défaillance possible dont il est question au paragraphe 2) peut se produire n’importe où à l’intérieur ou
à l’extérieur de l’appareillage.
4) Les portes ou barrières doivent pouvoir s’ouvrir facilement de l’intérieur, sans l’aide de clé ou d’outil.
2-312 Accessibilité pour l’entretien (voir l’appendice G)
Les passages et les espaces utiles autour de l’appareillage électrique ne doivent pas être utilisés pour l’entreposage
et doivent toujours être dégagés et disposés de façon à permettre aux personnes autorisées un accès facile aux
éléments qui exigent de la surveillance.
2-314 Éclairage de l’appareillage
Il doit y avoir un éclairage suffisant pour permettre la manœuvre et l’entretien appropriés de l’appareillage
électrique.
2-316 Substances inflammables à proximité de l’appareillage électrique
On ne doit pas stocker ni placer des substances inflammables à proximité de l’appareillage électrique.
2-318 Ventilation (voir l’appendice B)
Il faut assurer une ventilation suffisante pour éviter que la température ambiante autour d’un appareillage
électrique ne dépasse celle qui est normalement permise pour cet appareillage.
2-320 Drainage
L’appareillage électrique conçu pour assurer l’écoulement de la condensation doit être installé de façon que le
trajet du drainage ne risque pas d’être obstrué.
2-322 Appareillage électrique à proximité d’appareillage à gaz combustible
S’il est installé à l’extérieur, l’appareillage électrique producteur d’arc doit être installé à une distance d’au moins
1 m de toute sortie d’évent ou de soupape de sûreté pour gaz combustible.
Boîtiers
2-400 Désignation et usage des boîtiers (voir l’appendice B)
1) Pour l’appareillage électrique autre que les moteurs ou les génératrices, les boîtiers doivent être sélectionnés
en fonction de l’usage auquel ils sont destinés, comme il est indiqué au tableau 65, et être désignés
comme suit :
a) type 1, pour usage à l’intérieur dans des emplacements ordinaires ;
b) type 2, pour usage à l’intérieur, aux endroits où le boîtier est exposé aux gouttes de liquide provenant
de la condensation ou d’autres causes ;
c) type 3R, pour usage à l’extérieur ;
d) type 4, pour usage aux endroits où le boîtier peut être arrosé directement ;
e) type 5, pour usage à l’intérieur dans des endroits où de la poussière, de la charpie ou des fibres non
dangereuses sont susceptibles de se déposer ou d’être en suspension dans l’atmosphère ; et
f) boîtier tout usage, pour usage à l’intérieur dans des emplacements ordinaires.
2) Il est permis de substituer d’autres types de boîtiers répertoriés au tableau 65 à ceux qui sont exigés au
paragraphe 1), à condition :
a) que ces boîtiers offrent un degré de protection au moins égal à celui exigé au paragraphe 1) en
fonction de l’usage auquel ils sont destinés, comme il est indiqué au tableau 65 ; et
b) qu’ils portent un marquage conforme à l’article 2-402.
3) Les boîtiers pour l’appareillage utilisé dans les emplacements dangereux doivent être désignés
conformément à l’article 18-052.
2-402 Marquage des boîtiers
1) À l’exception des boîtiers pour usage général, tous les boîtiers décrits au tableau 65 doivent porter un
marquage pour en indiquer le type ou la désignation.
2) En plus du type ou de la désignation prescrit au paragraphe 1), il est permis d’inscrire sur le boîtier le
Code IP (protection contre les infiltrations).
2-404 Marquage des moteurs
1) Les moteurs totalement fermés, à l’épreuve du dégoulinement et des intempéries, dont l’emploi est prévu
dans des emplacements non dangereux, doivent porter l’un des marquages suivants :
a) pour les moteurs à l’épreuve du dégoulinement, les lettres «DP» ou l’expression «À l’épreuve du
dégoulinement» ;
b) pour les moteurs à l’épreuve des intempéries, les lettres «WP» ou l’expression «À l’épreuve des
intempéries» ; et
c) pour les moteurs totalement fermés, les lettres «TE» ou l’expression «Totalement fermé».
2) Malgré le paragraphe 1), il n’est pas nécessaire d’apposer un marquage sur les moteurs à usage spécial
utilisés comme éléments d’appareils particuliers.
Section 4 — Conducteurs
4-000 Domaine d’application
Cette section s’applique uniquement aux conducteurs d’éclairage, aux conducteurs d’appareil et aux
conducteurs des circuits d’alimentation, à moins que son application à d’autres conducteurs ne soit
spécifiquement prescrite ailleurs dans ce Code.
4-002 Grosseur des conducteurs
À l’exception des cordons souples, des fils d’appareillage, des fils et câbles de circuits de commande, la grosseur 4
des conducteurs de cuivre ne doit pas être inférieure à 14 AWG, et celle des conducteurs d’aluminium ne doit
pas être inférieure à 12 AWG.
µ
4-004 Courants admissibles dans les fils et les câbles (voir les appendices B et I)
1) Le courant maximal que peut porter un conducteur de cuivre d’une grosseur et d’un isolant donnés doit
être conforme à ce qui suit :
a) monoconducteur et câble monoconducteur armé ou sous gaine de métal, à l’air libre, avec un espace
entre les câbles au moins égal à 100 % du diamètre du câble le plus gros — voir le tableau 1 ;
b) canalisation à un, deux ou trois conducteurs ou câble à deux ou trois conducteurs, sauf si permis au
paragraphe 1) d) — voir le tableau 2 ;
c) canalisation ou câble à au moins quatre conducteurs : prendre la valeur inscrite au tableau 2 et y
appliquer les facteurs de correction du tableau 5C ; et
d) monoconducteur et câble à deux, trois ou quatre conducteurs et monoconducteur et câble armé ou
sous gaine métallique à un, deux, trois ou quatre conducteurs, de grosseur 1/0 AWG ou supérieure,
souterrains, enfouis directement ou installés dans une canalisation — voir la méthode de calcul de la
IEEE 835.
2) Le courant maximal que peut porter un conducteur d’aluminium d’une grosseur et d’un isolant donnés
doit être conforme à ce qui suit :
a) monoconducteur et câble monoconducteur armé ou sous gaine de métal, à l’air libre, avec un espace
entre les câbles au moins égal à 100 % du diamètre du câble le plus gros — voir le tableau 3 ;
b) canalisation à un, deux ou trois conducteurs ou câble à deux ou trois conducteurs, sauf si permis au
paragraphe 2) d) — voir le tableau 4 ;
c) canalisation ou câble à au moins quatre conducteurs : prendre la valeur inscrite au tableau 4 et y
appliquer les facteurs de correction du tableau 5C ; et
d) monoconducteur et câble à deux, trois ou quatre conducteurs et monoconducteur et câble armé ou
sous gaine métallique à un, deux, trois ou quatre conducteurs, de grosseur 1/0 AWG ou supérieure,
souterrains, enfouis directement ou installés dans une canalisation — voir la méthode de calcul de la
IEEE 835.
3) Le conducteur neutre qui ne porte que le courant non équilibré des autres conducteurs, comme dans le cas
de circuits normalement équilibrés à trois conducteurs ou plus, n’est pas considéré comme un conducteur
pour la détermination des courants admissibles dont il est question aux paragraphes 1) et 2).
4) Si la charge est raccordée à un réseau quadrifilaire triphasé, entre un conducteur de phase et le neutre,
ou entre deux conducteurs de phase et le neutre, le conducteur commun porte un courant comparable à
celui circulant dans les conducteurs de phase et doit être compté dans la détermination des courants
admissibles dont il est question aux paragraphes 1) et 2).
5) Les courants admissibles des câbles avec conducteur neutre de soutien doivent être conformes aux
tableaux 36A et 36B.
6) On ne doit pas tenir compte du conducteur de continuité des masses au cours de la détermination des
courants admissibles dont il est question aux paragraphes 1) et 2).
7) Les facteurs de correction spécifiés dans cet article :
a) s’appliquent exclusivement aux conducteurs d’éclairage et d’énergie dans un câble ou une
canalisation, et doivent être déterminés en fonction du nombre de conducteurs ; et
b) ne s’appliquent pas aux conducteurs dans les caniveaux auxiliaires.
8) On doit appliquer le facteur de correction du tableau 5A si des conducteurs sont installés dans un endroit
où la température ambiante est ou est susceptible d’être supérieure à 30 °C.
9) Sauf si permis au paragraphe 10), si des monoconducteurs pour l’air libre sont placés en contact les uns
avec les autres, leur courant admissible doit être corrigé en appliquant les facteurs du tableau 5B dans le
cas d’au plus quatre câbles en contact ; dans le cas de plus de quatre câbles en contact, il faut utiliser les
valeurs données au tableau 2 ou 4.
10) Malgré le paragraphe 9), si un maximum de quatre câbles monoconducteurs à isolant minéral sans
enveloppe sont groupés conformément à l’article 4-008 3) et installés sur un câble de suspension ou à l’air
libre et espacés d’au moins 2,15 fois le diamètre du plus gros câble du groupe ou des groupes ou câbles
adjacents, le courant admissible de chaque conducteur de l’ensemble doit être déterminé conformément
au paragraphe 1) a) sans appliquer les facteurs du tableau 5B.
11) Si des câbles multiconducteurs sont placés en contact les uns avec les autres sur des distances excédant
600 mm, le courant admissible des conducteurs doit être corrigé en appliquant les facteurs du tableau 5C.
12) Le courant admissible des conducteurs de températures nominales différentes et installés dans la même
canalisation doit être déterminé en se basant sur le conducteur ayant la température nominale la moins
élevée.
13) Le courant admissible des conducteurs ajoutés dans une canalisation et le courant admissible des
conducteurs déjà dans la canalisation doivent être déterminés conformément aux paragraphes pertinents.
14) Si plus d’un courant admissible peut convenir à un circuit donné composé de câbles monoconducteurs ou
multiconducteurs, étant donné qu’une partie d’une installation souterraine se prolonge à découvert,
la valeur la plus faible s’applique, sauf si permis au paragraphe 15).
15) Si la partie à faible courant admissible d’un câble constitué d’au plus quatre conducteurs n’excède pas 10 %
de la longueur du circuit ou 3 m, en retenant la plus faible de ces deux valeurs, il est permis d’utiliser le
courant admissible le plus élevé.
16) Si le facteur d’utilisation de la charge est inférieur à 1,00 et s’il est connu ou peut être appuyé par des
documents, le courant admissible des conducteurs obtenu selon les paragraphes 1) d) et 2) d) peut être
accru par l’application de ce facteur d’utilisation dans le calcul du courant admissible.
17) Compte tenu du courant admissible accru de tout conducteur obtenu selon le paragraphe 16), aucun autre
facteur fondé sur la diversité des charges n’est permis.
18) Le courant admissible des conducteurs en nickel ou nickelés doit être calculé selon la méthode décrite dans
la IEEE 835.
4-006 Conducteurs isolés
1) Pour déterminer le type d’isolant approprié aux conditions d’utilisation d’un conducteur, il faut consulter
le tableau 19, à moins d’indication contraire dans d’autres sections de ce Code.
2) Si des conducteurs isolés peuvent entrer en contact avec des vapeurs condensées ou liquides de nature
alcaline ou acide, des solvants organiques tels que hydrocarbures, cétones, éthers, alcools ou autres liquides
dérivés de ces produits, ces conducteurs doivent être d’un type résistant à ces matériaux, ou leur isolant
doit être protégé par une gaine de plomb ou autre matériau résistant à la corrosion.
4-008 Courants de gaine dans les câbles monoconducteurs sous gaine métallique
(voir l’appendice B)
1) Si les courants de gaine dans les câbles monoconducteurs recouverts d’une gaine continue de plomb,
d’aluminium, d’acier inoxydable ou de cuivre sont susceptibles d’exposer l’isolant à des températures
supérieures à celles qui sont prévues pour cet isolant, ces câbles doivent être :
a) dévalués à 70 % de leur courant admissible ;
b) dévalués suivant les recommandations du fabricant et conformément à l’article 2-030 ; ou
c) installés de façon à empêcher le passage des courants de gaine.
2) Les courants parasites qui peuvent exister dans un câble armé monoconducteur doivent être traités de la
même façon que les courants de gaine mentionnés au paragraphe 1).
3) Si des câbles monoconducteurs à isolant minéral sont utilisés, tous les conducteurs sous tension doivent
être groupés ensemble afin de réduire au minimum la tension induite sur la gaine.
4-010 Utilisation des cordons souples
1) On doit se reporter au tableau 11 pour déterminer quel est le type de cordon souple qui convient à un
usage précis.
2) Il est permis d’utiliser du cordon souple :
a) pour l’appareillage électrique à usage domestique ou à usage analogue, si cet appareillage est destiné
à être :
(i) transporté d’un lieu à un autre ; ou
(ii) raccordé de façon amovible conformément à une norme du Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ; et
b) pour l’appareillage électrique à usage industriel, dont l’utilisation exige qu’on puisse le déplacer ;
c) pour les appareils suspendus ;
d) pour le câblage des grues, des appareils de levage, des remontées mécaniques et des trottoirs
roulants ;
e) pour le raccordement de l’appareillage stationnaire, afin d’en faciliter l’échange, si une dérogation
est permise en vertu de l’article 2-030 ;
f) pour empêcher la transmission des bruits et des vibrations ;
g) pour le raccordement des composants électriques qui doivent pouvoir se déplacer les uns par rapport
aux autres ; 4
h) pour le raccordement d’appareils tels que cuisinières et sécheuses ; et
µ
i) pour le branchement (à l’aide d’une fiche) et l’interconnexion de systèmes de traitement de données,
à condition qu’il s’agisse d’un cordon hyper-résistant.
3) Il est interdit d’utiliser du cordon souple :
a) pour remplacer du câblage fixé sur charpente ou pour être :
(i) fixé à un élément de charpente ;
(ii) passé à travers des trous dans les murs, les plafonds ou les planchers ; ou
(iii) passé à travers des baies de portes, de fenêtres ou des ouvertures semblables ;
b) à des températures supérieures à la température nominale du cordon ou à des températures
suffisamment basses pour risquer d’endommager l’isolant ou l’enveloppe extérieure ; et
c) pour suspendre tout appareil pesant plus de 2,3 kg, à moins qu’un marquage n’ait été apposé
sur l’ensemble cordon et appareil pour indiquer qu’il est capable de supporter un poids allant
jusqu’à 11 kg.
4) Le cordon souple doit être protégé de l’endommagement mécanique au moyen d’un manchon isolant ou
d’une autre façon appropriée, à l’endroit où il traverse une paroi ou une cloison d’un appareillage ou au
point de pénétration dans une douille de lampe.
5) Si un cordon souple est utilisé comme prolongateur pour le branchement d’un appareil ou autre dispositif,
aucune des pièces sous tension ne doit être à découvert si l’une des extrémités est reliée à une source
d’alimentation tandis que l’autre n’est pas raccordée à l’appareil.
4-012 Grosseur des cordons souples
La grosseur d’un cordon souple ne doit pas être inférieure à 18 AWG pour conducteur en cuivre, sauf pour :
a) le cordon tinsel qui peut être de grosseur 27 AWG en cuivre ; et
b) les cordons pour utilisation avec des appareils spéciaux, qui peuvent être de grosseur 20 AWG en cuivre.
4-014 Courant admissible dans les cordons souples
1) Le courant maximal pouvant être porté par au moins deux conducteurs en cuivre, d’une grosseur donnée,
contenus dans un cordon souple doit être conforme à ce qui suit :
a) deux ou trois conducteurs, voir le tableau 12 ;
b) quatre, cinq ou six conducteurs, prendre 80 % de la valeur inscrite au tableau 12 ;
c) 7 à 24 conducteurs, prendre 70 % de la valeur inscrite au tableau 12 ;
d) 25 à 42 conducteurs, prendre 60 % de la valeur inscrite au tableau 12 ; et
e) 43 conducteurs ou plus, prendre 50 % de la valeur inscrite au tableau 12.
2) On ne doit pas tenir compte des conducteurs de continuité des masses de l’appareil ni du conducteur utilisé
comme neutre qui porte seulement le courant non équilibré des autres conducteurs, comme dans le cas
de circuits normalement équilibrés à trois conducteurs ou plus, au cours de la détermination des courants
admissibles.
4-016 Cordon souple utilisé dans les étalages ou les vitrines
1) Le cordon souple utilisé dans les étalages ou les vitrines doit être au moins de type très résistant à moins
qu’il ne s’agisse de luminaires suspendus au moyen d’une chaîne.
2) Des cordons souples peuvent être utilisés pour alimenter des lampes portatives et tout autre dispositif utilisé
lors d’expositions.
4-018 Fil d’appareillage
1) Le tableau 11 détermine le type de fil d’appareillage en fonction des conditions d’utilisation.
2) La grosseur du fil d’appareillage utilisé comme fil de luminaire ne doit pas être inférieure à 18 AWG en
cuivre.
3) Le fil d’appareillage, y compris les ensembles, destiné à d’autres usages que ceux indiqués au paragraphe 2)
doit être de grosseur au moins égale à 26 AWG en cuivre pour une tension nominale de 300 V et au moins
égale à 24 AWG en cuivre pour une tension nominale de 600 V.
4) Le courant maximal qu’un fil d’appareillage d’une grosseur donnée peut supporter doit être conforme au
tableau 12.
4-020 Isolation des conducteurs neutres
1) Sauf si permis aux articles 6-302, 6-308, 12-302 et 12-318, les conducteurs neutres doivent être isolés.
2) Si des conducteurs neutres isolés sont utilisés, la température nominale de l’isolant ne doit pas être
inférieure à celle de l’isolant des conducteurs non mis à la terre.
4-022 Grosseur du conducteur neutre
1) Le conducteur neutre doit avoir un courant admissible suffisant pour porter la charge non équilibrée.
2) La charge maximale non équilibrée doit être la charge maximale connectée à la fois au conducteur neutre
et à un conducteur quelconque non mis à la terre, tel qu’il est déterminé par la section 8, sous réserve de
ce qui suit :
a) on ne doit pas réduire la grosseur du neutre pour la portion de la charge qui concerne l’éclairage à
décharge ; et
b) sauf si permis à l’alinéa a), il est permis qu’un facteur de demande de 70 % soit appliqué à la portion
de la charge non équilibrée dépassant 200 A.
3) La grosseur d’un conducteur neutre de branchement ne doit pas être inférieure à celle déterminée
conformément au paragraphe 1), et doit :
a) être au moins de grosseur 10 AWG en cuivre ou 8 AWG en aluminium ; et
b) être au moins égal à celui du conducteur mis à la terre exigé par l’article 10-204 2), sauf dans le cas
d’un câble de branchement ou si les conducteurs de branchement sont de grosseur 10 AWG en
cuivre ou 8 AWG en aluminium.
4) Pour déterminer le courant admissible d’un conducteur neutre non isolé dans une canalisation, il faut
considérer que ce conducteur est pourvu d’un isolant dont la température nominale n’est pas supérieure à
celle des conducteurs adjacents du circuit.
4-024 Conducteur neutre commun
Si tous les conducteurs des circuits d’artères se trouvent regroupés sous une même enveloppe métallique, il est
permis qu’un conducteur neutre commun soit employé dans les cas suivants :
a) deux ou trois artères monophasées à trois fils ; ou
b) deux artères triphasées à quatre fils.
4-026 Installation de conducteurs neutres
Si un branchement, une artère ou une dérivation doit être équipé d’un conducteur neutre, ce dernier doit être
installé :
a) dans tous les disjoncteurs et interrupteurs sous boîtier individuel ;
b) dans tous les centres de distribution reliés au circuit ;
c) en effectuant toutes les connexions au neutre à l’intérieur des boîtiers et des centres ; et
d) de manière que n’importe quel conducteur neutre puisse être déconnecté sans que cela entraîne la
déconnexion de tout autre conducteur neutre.
4-028 Identification des conducteurs neutres isolés en cuivre ou en aluminium,
de grosseur 2 AWG ou plus petit
1) Sauf si permis aux paragraphes 2), 3) et 4), tous les conducteurs neutres isolés en cuivre ou en aluminium
de grosseur 2 AWG ou plus petits, ainsi que les conducteurs de cordons souples raccordés en permanence
à ces conducteurs neutres, doivent être identifiés au moyen d’un revêtement blanc ou gris ou encore par
trois rayures blanches continues sur toute leur longueur.
2) Si des conducteurs sont installés sous une même enveloppe (canalisation, boîte ou autre type de boîtier) et
si le conducteur repéré d’un système est sous enveloppe blanche ou grise, le conducteur repéré des autres
systèmes, le cas échéant, doit être identifié d’une couleur distinctive. Il est permis que l’enveloppe de ces
conducteurs soit blanche et marquée d’un trait de couleur (autre que le vert) sur toute sa longueur.
3) L’enveloppe du ou des autres conducteurs doit être, sur toute sa longueur, d’une couleur contrastant avec
celle d’un conducteur repéré. Toutefois, pour les cordons souples dont le conducteur repéré porte en relief
sur toute sa longueur un ou plusieurs traits, les autres conducteurs ne doivent porter aucun trait en relief.
4) Dans le cas d’un câble multiconducteur, le conducteur neutre isolé peut être désigné comme étant le
conducteur repéré au moyen d’un marquage permanent (peinture ou autre moyen approprié) apposé à
chaque point où les conducteurs individuels ont été rendus accessibles et visibles par enlèvement de
l’enveloppe extérieure du câble. Toutefois, le marquage en question du conducteur repéré ne doit pas
rendre illisibles les numéros inscrits par le fabricant sur les conducteurs.
4-030 Identification des conducteurs neutres isolés en cuivre ou en aluminium,
de grosseur supérieure à 2 AWG
Pour les conducteurs neutres isolés non mentionnés à l’article 4-028 1), l’identification doit être continue et 4
identique à celle des conducteurs de grosseur égale ou inférieure à 2 AWG ; sinon chaque longueur continue de
µ
conducteur doit être convenablement étiquetée ou marquée clairement à chaque extrémité, au moment de
l’installation, afin de pouvoir être identifiée facilement.
4-032 Identification des conducteurs neutres à isolant minéral
Dans le cas de conducteurs neutres à isolant minéral auxquels il est impossible de donner une identification
continue au cours de leur fabrication, chaque longueur continue de conducteur utilisée doit être marquée de
manière évidente et permanente à chaque extrémité, au cours de son installation, afin de pouvoir être repérée
facilement.
4-034 Utilisation de conducteurs repérés
1) On ne peut utiliser un conducteur repéré à la place d’un conducteur dont aucune identification n’est exigée
par les présents articles ; toutefois, dans les installations en câble armé, en câble sous gaine d’aluminium
ou en câble sous gaine non métallique, il est permis que le conducteur repéré soit rendu non identifié de
façon permanente, par de la peinture ou autrement, à chaque endroit où l’enveloppe extérieure a été
enlevée et où les conducteurs sont devenus accessibles et visibles.
2) Si du câble armé, du câble sous gaine d’aluminium ou du câble sous gaine non métallique contenant
un conducteur repéré est utilisé pour des boucles d’interrupteurs unipolaires ou d’interrupteurs à trois
ou à quatre directions, il n’est pas nécessaire de faire disparaître, de façon permanente, à l’interrupteur,
l’identification du conducteur repéré, si les connexions sont faites de manière que le conducteur non repéré
soit le conducteur qui retourne de l’interrupteur à la sortie d’éclairage.
3) Si on emploie du câble armé, du câble sous gaine d’aluminium ou du câble sous gaine non métallique,
on doit, si l’on ne veut pas inclure le conducteur repéré dans le circuit, couper un bout de ce conducteur
ou indiquer clairement par d’autres moyens que ce dernier ne fait pas partie du circuit, et ceci doit être fait
partout où l’enveloppe extérieure du câble a été enlevée de façon à rendre accessibles et visibles les
conducteurs individuels.
4) Si une dérivation multifilaire contient un conducteur repéré, la continuité électrique de ce conducteur doit
être assurée en tout temps, indépendamment des raccords aux appareils (douilles de lampes, prises de
courant, ballasts, etc.) de manière que ces derniers puissent être débranchés sans interrompre cette
continuité.
4-036 Couleur des conducteurs
1) Les conducteurs isolés de mise à la terre ou de continuité des masses doivent :
a) avoir une finition extérieure continue verte ou verte avec une ou plusieurs rayures jaunes ; ou
b) s’ils sont de grosseur supérieure à 2 AWG, porter une étiquette ou un marquage permanent de
couleur verte ou verte avec une ou plusieurs rayures jaunes à chaque extrémité et partout où ils sont
accessibles.
2) Les conducteurs dont la couleur ou le marquage est conforme au paragraphe 1) doivent être utilisés
uniquement comme conducteurs de mise à la terre ou de continuité des masses.
3) Si un code de couleurs est requis pour distinguer les circuits, on doit utiliser le code de couleurs suivant,
sauf dans le cas du câble de branchement et dans le cas de prescriptions contraires aux articles 4-030, 4-032
et 6-308 :
a) 1 phase c.a. ou c.c. (2 fils) — un noir et un rouge ; ou un noir et un blanc*† (si un conducteur
repéré est obligatoire) ;
b) 1 phase c.a. ou c.c. (3 fils) — un noir, un rouge et un blanc*† ; et
c) 3 phases c.a. — un rouge (phase A), un noir (phase B), un bleu (phase C) et un
blanc* (si un neutre est obligatoire).
*ou gris
†ou blanc avec rayure de couleur (voir l’article 4-028)
4) Si le point médian d’une phase d’un secondaire à quatre fils connecté en delta est mis à la terre pour
alimenter des luminaires et autres charges analogues, les conducteurs doivent être repérés par couleur
conformément au paragraphe 3) et le conducteur de phase A doit être celui qui a la tension à la terre la
plus élevée.
5) Si un panneau est alimenté à partir d’un réseau à quatre fils connecté en delta, le conducteur mis à la terre
dont il est question au paragraphe 4) doit être situé dans un compartiment prévu pour les connexions à
une seule phase et le conducteur de phase ayant la tension à la terre la plus élevée doit être séparé de ce
compartiment par une barrière appropriée.
4-038 Utilisation des câbles d’alimentation mobiles
1) Il faut se référer au tableau 11 pour déterminer quel est le type de câble d’alimentation mobile qui convient
à un usage précis.
2) Il est permis d’utiliser des câbles d’alimentation mobiles :
a) pour l’appareillage électrique destiné à être :
(i) transporté d’un lieu à un autre ; ou
(ii) raccordé de façon amovible conformément à une norme du Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ;
b) pour le câblage des grues et des appareils de levage ;
c) pour le raccordement de l’appareillage stationnaire afin d’en faciliter l’échange ;
d) pour le raccordement des composants électriques qui doivent pouvoir se déplacer les uns par rapport
aux autres ; et
e) pour le raccordement de l’appareillage utilisé conjointement avec les manèges ambulants.
3) Il est interdit d’utiliser des câbles d’alimentation mobiles :
a) pour remplacer du câblage fixé sur charpente ou pour être :
(i) fixés à un élément de charpente ;
(ii) passés à travers des trous dans les murs, les plafonds ou les planchers des structures
permanentes ; ou
(iii) passés à travers des baies de portes ou de fenêtres ou des ouvertures semblables des structures
permanentes ; ou
b) à une température supérieure à la température nominale du câble ou à une température
suffisamment basse pour risquer d’endommager l’isolant ou l’enveloppe extérieure.
4) Un câble d’alimentation mobile qui traverse la paroi d’un coffret ou un raccord doit être protégé
conformément à l’article 12-3022.
4-040 Courant admissible du câble d’alimentation mobile
1) Le courant maximal pouvant être porté par un ou plusieurs conducteurs en cuivre d’une grosseur donnée,
contenu dans un câble d’alimentation mobile, doit être conforme au tableau 12A.
2) On ne doit pas tenir compte des conducteurs de continuité des masses de l’appareil ni du conducteur utilisé
comme neutre qui porte seulement le courant non équilibré des autres conducteurs, comme dans le cas
de circuits normalement équilibrés à au moins trois conducteurs, au cours de la détermination des courants
admissibles.
Généralités
6-100 Terme spécial 6
La définition suivante s’applique à cette section :
µ
Dispositif pour compteur avec transformateur — dispositif muni de transformateurs de courant et qui
peut être pourvu d’interrupteurs d’essai posés dans le même boîtier.
6-102 Nombre admissible de branchements du distributeur (voir les appendices B et I)
1) Il ne peut y avoir pour un même bâtiment plus d’un branchement du distributeur de même tension
provenant du même réseau ; cependant, il est permis d’avoir un branchement du distributeur
supplémentaire pour alimenter :
a) les pompes à incendie et autres systèmes d’alimentation de secours ;
b) les établissements industriels et autres structures complexes ; ou
c) les locaux autonomes, si les locaux :
(i) ne sont pas situés l’un au-dessus de l’autre ; et
(ii) ont une entrée privée avec accès direct au niveau du sol.
2) Si plusieurs branchements du distributeur sont installés pour un bâtiment, tous les coffrets de branchement
du consommateur doivent, si possible, être groupés.
3) Si au moins deux coffrets de branchement installés conformément au paragraphe 2) ne sont pas groupés,
un schéma permanent doit être affiché sur ou à proximité de chaque coffret de branchement pour indiquer
l’emplacement de tous les autres coffrets qui alimentent le bâtiment.
6-104 Nombre admissible de branchements du consommateur par bâtiment
À moins d’une dérogation en vertu de l’article 2-030, le nombre de branchements du consommateur, de même
tension et de mêmes caractéristiques, raccordés à un même branchement du distributeur, qui aboutissent à un
bâtiment ou qui y pénètrent, ne doit pas dépasser quatre.
6-106 Alimentation provenant de plus d’un réseau
Si au moins deux réseaux indépendants doivent alimenter une même installation en tout ou en partie,
l’appareillage de commutation commandant les diverses alimentations doit être construit ou agencé de façon à
rendre impossible toute mise en circuit accidentelle d’un réseau avant la coupure d’un autre.
6-108 Branchement du distributeur à partir d’un réseau électrique de chemin de fer
Il n’est permis de raccorder un bâtiment à un réseau électrique de chemin de fer en utilisant un retour à la terre
que si ce bâtiment est relié au fonctionnement de ce réseau.
6-110 Branchements du consommateur à trois fils
Il doit y avoir des branchements à trois fils dans tous les cas où plus de deux circuits de dérivation de 120 V sont
installés, à moins que ce genre d’alimentation ne soit pas offert par le distributeur d’électricité.
6-112 Support pour l’assujettissement des conducteurs de branchement aériens du
distributeur ou du consommateur (voir l’appendice B)
1) Un dispositif acceptable pour assujettir tous les conducteurs de branchement du distributeur ou du
consommateur doit être installé.
2) Le point de raccord des conducteurs de branchement du distributeur ou du consommateur ne doit pas
dépasser le niveau du sol ou du trottoir de plus de 9 m et doit être situé de façon que le dégagement, entre
les conducteurs d’alimentation et un point quelconque au-dessus du sol fini, ne soit pas inférieur aux
données suivantes :
a) au-dessus des routes principales, des rues, des ruelles et des passages : 5,5 m ;
b) au-dessus d’entrées conduisant à des garages privés : 4 m ;
c) au-dessus d’entrées conduisant à des établissements commerciaux et industriels : 5 m ; et
µ
6-206 Emplacement de l’appareillage de branchement du consommateur (voir les
appendices B et G)
1) Les coffrets ou autres appareillages de branchement du consommateur doivent :
a) être installés dans un emplacement conforme aux exigences du distributeur d’électricité ;
b) être faciles d’accès ou avoir des commandes faciles d’accès ;
c) ne pas être placés dans des soutes à charbon, placards à vêtements, salles de bains, cages d’escaliers
et pièces où la température ambiante est normalement supérieure à 30 °C, dans des emplacements
dangereux, dans des endroits où le dégagement vertical est inférieur à 2 m, ni dans tout autre endroit
semblable ;
d) être placés à l’intérieur du bâtiment desservi, à moins que les conditions environnementales à
l’intérieur de la structure ne conviennent pas ; dans ce cas, il est permis, par dérogation en vertu
de l’article 2-030, que le coffret de branchement ou tout autre appareillage de branchement du
consommateur soit placé à l’extérieur du bâtiment ou sur un poteau et il doit être :
(i) abrité ou être à l’épreuve des intempéries ; et
(ii) protégé de l’endommagement mécanique s’il est installé à moins de 2 m au-dessus du sol ; et
e) être aussi près que possible du point d’entrée des conducteurs de branchement du consommateur
dans le bâtiment.
2) Malgré le paragraphe 1) b), il est permis de rendre inaccessible l’appareillage de coupure de branchement
s’il est susceptible d’être utilisé sans autorisation :
a) par un dispositif de verrouillage intégré ;
b) par un couvercle externe verrouillable ; ou
c) en plaçant le coffret de branchement dans une pièce, une armoire ou un bâtiment distinct.
6-208 Emplacement des conducteurs de branchement du consommateur
1) Les canalisations ou les câbles renfermant les conducteurs de branchement du consommateur doivent être
placés à l’extérieur des bâtiments, à moins qu’ils ne soient :
a) noyés dans du béton ou de la maçonnerie et entourés de ces matériaux de façon à obtenir un
enrobage d’au moins 50 mm, conformément aux articles appropriés de la section 12 ;
b) enfouis directement dans le sol, conformément à l’article 6-300, et placés sous une dalle en béton
d’au moins 50 mm d’épaisseur ; ou
c) installés dans un vide sanitaire à condition :
(i) que sa hauteur entre la partie la plus basse du plancher et le sol ou toute autre surface ne soit
pas supérieure à 1,8 m ;
(ii) que sa construction soit de type incombustible ; et
(iii) qu’il ne serve pas à l’entreposage de matières combustibles.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis que les canalisations ou les câbles renfermant les conducteurs de
branchement du consommateur pénètrent dans le bâtiment pour leur raccordement à un coffret de
branchement.
6-210 Interrupteurs et disjoncteurs à isolant liquide utilisés comme interrupteurs de
branchement du consommateur
1) Les interrupteurs d’isolement doivent être installés du côté alimentation et être couplés aux interrupteurs
et disjoncteurs à isolant liquide, sauf dans le cas d’appareillage recouvert de métal, où le dispositif primaire
d’isolement doit être considéré comme l’équivalent d’un interrupteur d’isolement ou d’une lame
d’isolement.
2) Si des bobines de déclenchement contre les surintensités tiennent lieu de disjoncteurs, on doit en placer
une sur chaque conducteur non mis à la terre du circuit ; toutefois, si la puissance des transformateurs est
faible et si le réseau qui alimente le branchement est peu étendu, il est permis, par dérogation en vertu
de l’article 2-030, de n’utiliser que deux bobines de déclenchement, une dans chaque phase d’un
branchement biphasé à quatre fils non mis à la terre.
6-212 Espace de câblage dans les boîtiers
1) Les boîtiers des disjoncteurs et des interrupteurs commandés de l’extérieur ne peuvent être utilisés comme
boîtes de jonction, boîtes de tirage ou canalisations servant au passage ou au raccordement des
conducteurs alimentant d’autres appareils.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis d’utiliser l’appareillage de branchement spécifiquement conçu pour
recevoir des dispositifs de contrôle du courant.
6-214 Marquage des coffrets de branchement
S’il y a plus d’un coffret de branchement, chacun doit porter une inscription lisible et permanente indiquant
quelle est l’installation ou la partie de l’installation qu’il commande.
Méthodes de câblage
6-300 Branchements du consommateur souterrains
1) Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, les conducteurs de branchements du consommateur
souterrains installés entre un réseau d’alimentation souterrain ou aérien et un bâtiment, doivent être :
a) installés dans un conduit rigide, ou un tube électrique non métallique seulement pour la partie
souterraine du tronçon de tube, et être de type convenant à l’utilisation dans les emplacements
mouillés, conformément au tableau 19 ; ou
b) du câble monoconducteur ou du câble multiconducteur pour les entrées de branchement au-dessous
du sol, conformément au tableau 19 pourvu :
(i) que son installation soit conforme à l’article 12-012 ; et
(ii) que ce câble n’ait pas de joint entre le point de raccord de branchement et l’appareillage de
branchement du consommateur, sauf dans l’appareillage de mesure situé côté alimentation du
coffret de branchement.
2) Malgré le paragraphe 1) b) (ii), les joints réalisés sur la section souterraine d’un réseau de branchement du
consommateur souterrain sont permis s’ils sont effectués conformément à l’article 12-112 5) et s’ils sont
nécessaires pour réparer l’installation d’origine, installer un poteau ou relocaliser un branchement.
3) Les canalisations qui pénètrent dans un bâtiment et qui font partie d’un branchement du consommateur
souterrain doivent être scellées et doivent :
a) pénétrer dans le bâtiment au-dessus du niveau du sol si possible ;
b) être drainées convenablement ; ou
c) être installées de telle façon que l’humidité et les gaz ne puissent pas s’infiltrer dans le bâtiment.
4) On doit sceller, avec un mastic approprié, tout conduit de branchement du consommateur raccordé à un
réseau d’alimentation souterrain afin d’éviter la pénétration d’humidité ou de gaz.
6-302 Conducteurs aériens de branchement du consommateur
1) Les conducteurs de branchement du consommateur raccordés à un branchement aérien du distributeur,
à tout endroit au-dessus du sol sur un bâtiment ou autre structure, doivent être :
a) installés dans un conduit rigide ;
b) constitués de barres blindées ;
c) installés dans un tube électrique métallique en acier ;
d) installés dans un conduit métallique flexible, les conducteurs étant sous gaine de plomb ;
e) constitués de câble à isolant minéral autre que du type à gaine légère ;
f) constitués de câble sous gaine d’aluminium ;
g) constitués de câble du type ACWU75 ou ACWU90 ;
h) constitués de câble du type AC90 ; ou
i) constitués de câble du type TECK90.
2) Il est permis que la partie des conducteurs de branchement du consommateur en amont de la tête
de branchement du consommateur soit posée à l’extérieur, passe entre des bâtiments ou d’autres
constructions ou le long des murs du bâtiment, surplombe le toit d’un bâtiment ou soit installée sur
celui-ci et constitue un câblage exposé, conformément aux articles 12-302 à 12-318.
3) La longueur des conducteurs du branchement du consommateur, au-delà de la tête de branchement, doit
être suffisante sans toutefois être inférieure à 750 mm pour permettre la connexion aux conducteurs
d’alimentation du branchement du consommateur ou aux conducteurs dont il est question au
paragraphe 2), et les conducteurs doivent avoir des boucles d’égouttement.
4) Les conducteurs de branchement du consommateur ne doivent pas être de grosseur inférieure à 10 AWG
en cuivre ou 8 AWG en aluminium.
5) L’isolant qui protège les conducteurs de branchement du consommateur doit convenir aux données de
température de la région.
6-304 Emploi de câble à isolant minéral et de câble sous gaine d’aluminium 6
1) Comme il est prévu à l’article 6-302, le câble à isolant minéral et le câble sous gaine d’aluminium peuvent
être utilisés pour les branchements du consommateur, dans :
µ
a) une installation à multiconducteurs ; ou
b) une installation à monoconducteur, de grosseur supérieure à 4 AWG en cuivre ou en aluminium.
2) Le câble à isolant minéral et le câble sous gaine d’aluminium peuvent être à découvert et directement
fixés à la surface sur laquelle ils sont posés ; et toutefois, ils doivent être protégés conformément à
l’article 6-306 b).
6-306 Canalisations de branchement du consommateur
Les canalisations de branchement du consommateur doivent :
a) contenir uniquement des conducteurs de branchement du consommateur et, sauf par dérogation en vertu
de l’article 2-030, les conducteurs d’un seul branchement du consommateur ;
b) être protégés de l’endommagement mécanique, conformément à l’article 12-932 ; et
c) si elles sont de section circulaire, avoir une grosseur nominale minimale de 21.
6-308 Utilisation d’un neutre nu dans un branchement du consommateur
Le conducteur neutre d’un branchement du consommateur peut être nu à condition :
a) qu’il soit en cuivre et posé dans une canalisation ;
b) qu’il soit en aluminium et installé au-dessus du sol dans une canalisation non métallique ou en aluminium ;
c) qu’il fasse partie d’une barre blindée ou d’un câble de branchement ; ou
d) qu’il fasse partie d’un câble ayant un conducteur neutre de soutien conformément à l’article 6-302 2).
6-310 Joints dans les conducteurs neutres de branchement du consommateur
Le conducteur neutre ou repéré d’un branchement du consommateur ne doit pas comporter de joint entre
le point de connexion et le coffret de branchement ou l’appareillage de branchement du consommateur
équivalent ; toutefois, il est permis qu’un joint, le cas échéant, soit effectué :
a) au moyen d’une bride ou d’une connexion boulonnée dans le dispositif de montage de compteurs ou à la
tête de branchement, si l’on utilise un câblage exposé conforme à l’article 6-302 2) ; ou
b) sous la terre, conformément à l’article 12-112 5), si un tel joint est requis pour réparer l’installation
d’origine, installer un poteau ou relocaliser un branchement.
6-312 Condensation dans les canalisations de branchement du consommateur
1) La canalisation de branchement pénétrant dans un bâtiment doit être scellée et si elle pénètre au dessus
du niveau du sol, elle doit être convenablement drainée à l’extérieur.
2) La canalisation de branchement ne doit pas aboutir sur le dessus d’un coffret de branchement, à moins
d’être drainée à l’extérieur.
Appareillage de mesure
6-400 Appareillage de mesure
L’appareillage de mesure comprend tous les transformateurs de courant et de tension, et tous les instruments de
mesure connexes.
6-402 Méthode d’installation des circuits de compteurs (voir l’appendice B)
1) Dans l’installation des circuits de compteurs :
a) les conducteurs entre le coffret de branchement et le compteur ne doivent être accessibles qu’aux
personnes autorisées ;
b) le montage doit être fait sous conduit rigide, conduit métallique flexible, tube électrique métallique,
câble sous gaine d’aluminium ou câble armé, sauf dans les cas où une protection équivalente est
fournie ;
c) des conducteurs supplémentaires d’une longueur d’au moins 450 mm doivent être laissés aux points
de raccord du compteur ou du transformateur de courant ; et
d) il doit y avoir une garniture appropriée ou un coffret de branchement muni d’un faux plateau pour
compteur.
2) L’appareillage de mesure doit être raccordé du côté charge du coffret de branchement. Toutefois, il peut
être raccordé du côté alimentation :
a) s’il n’y a pas de pièce de cet appareillage ou de câblage sous tension à découvert ;
b) si le courant est alternatif et si la tension ne dépasse pas 300 V entre les conducteurs ; et
c) si le courant nominal du branchement du consommateur ne dépasse pas :
(i) 200 A pour une embase pour compteur ; ou
(ii) 600 A pour une embase pour compteur avec transformateur et située à l’extérieur.
6-404 Boîtes de transformateurs de mesure
1) Les transformateurs de mesure employés avec des compteurs doivent être installés dans des boîtes
métalliques, sauf si leur accès est limité à des personnes autorisées.
2) Les dimensions des boîtes de transformateurs de mesure doivent être conformes aux exigences du
distributeur d’électricité.
3) Des boîtes de transformateurs de courant doivent être installées sur tous les branchements dont les
caractéristiques nominales dépassent 200 A, sauf si :
a) les transformateurs de courant font partie intégrante de l’appareillage de commutation du
branchement ; ou
b) si le distributeur d’électricité utilise des compteurs qui ne nécessitent pas de transformateurs de
courant.
4) Les boîtes de transformateurs de mesure doivent comporter des dispositifs pour fixer les transformateurs
aux boîtes.
6-406 Dispositions en vue de la déconnexion des compteurs
Dans les branchements destinés à plusieurs locaux et dans les branchements destinés à un seul local, mais à
des taux multiples, où des compteurs individuels sont exigés, les conducteurs doivent être munis, à chaque
compteur, de l’un des dispositifs suivants :
a) un coffret de branchement ou appareillage de branchement séparé ; ou
b) une garniture de compteur pouvant être scellée.
6-408 Emplacement des compteurs
1) Les compteurs et l’appareillage de mesure doivent :
a) être situés aussi près que possible du coffret de branchement, sauf s’ils sont installés conformément
au paragraphe 2) ;
b) être groupés autant que possible ;
c) être faciles d’accès ;
d) ne pas être placés dans des soutes à charbon, placards à vêtements, salles de bains, cages d’escaliers,
pièces dans lesquelles la température de l’air ambiant est élevée, dans des emplacements dangereux
ou dans tout autre endroit semblable ;
e) s’ils sont placés à l’extérieur, être à l’épreuve des intempéries ou placés dans des boîtes à l’épreuve
des intempéries ; et
f) être conformes aux exigences du distributeur d’électricité.
2) Il est permis que les transformateurs de mesure soient à l’extérieur de l’immeuble du consommateur et le
compteur à l’intérieur, à condition que les conducteurs entre le secondaire des transformateurs de mesure
et la boîte de connexion du compteur ou les lames d’essai soient continus et installés de la même façon
que les conducteurs du branchement du consommateur ; toutefois, dans ce cas, on n’exige pas que le
coffret de branchement soit muni d’un sectionneur.
6-410 Espace exigé pour les compteurs
Les dimensions de l’espace prévu pour les compteurs doivent être conformes aux exigences du distributeur
d’électricité.
6-412 Exigences de mesure pour les réseaux mis à la terre par impédance
1) L’appareillage et le câblage dont le distributeur d’électricité se sert pour le mesurage des réseaux mis à la
terre par impédance doivent être conformes aux exigences du distributeur d’électricité.
2) Si un conducteur de référence du point neutre est exigé pour le mesurage des réseaux mis à la terre par
impédance, le conducteur de référence doit :
a) être isolé pour la tension nominale du réseau ;
b) être isolé de la terre sur toute sa longueur ; et
c) il est permis de le placer dans la même canalisation ou dans le même câble comme conducteur de
branchement du consommateur ; il est également permis que le conducteur de référence traverse le
coffret de branchement ou qu’il se prolonge jusqu’à l’appareillage de mesure.
Généralités
8-100 Détermination de l’intensité du courant
Dans un réseau à courant alternatif basse tension, pour calculer l’intensité du courant résultant de charges
exprimées en watts ou en voltampères, le diviseur sera l’une des tensions suivantes 120, 208, 240, 277, 347, 416,
480 ou 600, selon le cas.
8-102 Chute de tension (voir l’appendice D)
1) La chute de tension d’une installation doit :
a) être basée sur la charge calculée de l’artère ou du circuit de dérivation ;
b) ne pas dépasser 5 % à partir du côté alimentation du branchement du consommateur (ou son
équivalent) jusqu’au point d’utilisation ; et
c) ne pas dépasser 3 % dans une artère ou une dérivation.
2) Aux fins du paragraphe 1), la charge de demande sur un circuit de dérivation doit être la charge raccordée,
si elle est connue ; sinon, il faut choisir la moindre des valeurs suivantes soit 80 % des caractéristiques
nominales des dispositifs de protection contre les surcharges, soit 80 % de celles des dispositifs de
protection contre les surintensités du circuit de dérivation.
8-104 Charge maximale d’un circuit (voir l’appendice B)
1) Le courant nominal en ampères d’un branchement du consommateur, d’une artère ou d’une dérivation
doit être conforme aux caractéristiques nominales en ampères du dispositif de protection contre les
surintensités du circuit ou le courant admissible des conducteurs, en retenant la plus faible de ces valeurs.
2) La charge calculée dans un circuit ne doit pas être supérieure au courant nominal en ampères du circuit.
3) La charge calculée dans un branchement du consommateur, dans une artère ou dans une dérivation doit
être considérée comme étant une charge continue à moins que l’on puisse démontrer qu’en service normal
elle ne peut être maintenue pendant :
a) un total de plus de une heure pour toute période de deux heures, si la charge n’est pas supérieure
à 225 A ; ou
b) un total de plus de trois heures pour toute période de six heures, si la charge est supérieure à 225 A.
4) Si un interrupteur à fusible ou un disjoncteur porte un marquage indiquant qu’il convient au service
continu à 100 % du courant nominal en ampères de ses dispositifs de protection contre les surintensités,
la charge continue déterminée à partir de la charge calculée ne doit pas être supérieure à :
a) 100 % du courant nominal en ampères du circuit, si le courant admissible des conducteurs est
déterminé en se basant sur la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 2 ou 4 ; ou
b) 85 % du courant nominal du circuit, si le courant admissible des conducteurs est déterminé en se
basant sur la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 1 ou 3.
5) Si un interrupteur à fusible ou un disjoncteur porte un marquage indiquant qu’il convient au service continu
à 80 % du courant nominal de ses dispositifs de protection contre les surintensités, la charge continue
déterminée à partir de la charge calculée ne doit pas être supérieure à :
a) 80 % du courant nominal en ampères du circuit, si le courant admissible des conducteurs est
déterminé en se basant sur la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 2 ou 4 ; ou
b) 70 % du courant nominal du circuit, si le courant admissible des conducteurs est déterminé en se
basant sur la colonne 2, 3 ou 4 du tableau 1 ou 3.
6) Si d’autres facteurs de dévaluation contribuent à diminuer le courant admissible des conducteurs, la
grosseur du conducteur doit être la plus grande des valeurs ainsi déterminées ou la plus grande des valeurs
déterminées par le paragraphe 4) ou 5).
7) Malgré l’article 4-004 1) d) et 2) d), le courant admissible des conducteurs souterrains ne doit, en aucun
cas, dépasser les valeurs déterminées par les paragraphes 4) b) et 5) b) de cet article.
8-106 Utilisation des facteurs de demande
1) Le courant nominal des interrupteurs et des conducteurs, calculé selon cette section, doit être considéré
comme un minimum ; toutefois, il est permis d’utiliser, s’ils sont acceptables, des conducteurs et des
interrupteurs dont le courant nominal est tout juste inférieur à l’usage courant, pourvu que le courant
admissible ne soit pas inférieur de plus de 5 % au minimum déterminé dans cette section.
2) Dans tous les cas autres que celui d’un branchement calculé selon les articles 8-200 et 8-202 du fait que les
valeurs au moment de la conception sont supérieures à celles qui sont prévues dans cette section, l’intensité
de courant doit être déterminée en fonction de ces nouvelles valeurs.
3) Si au moins deux charges sont installées de façon qu’une seule puisse être utilisée à n’importe quel
moment, la puissance doit être déterminée à partir de la charge d’utilisation la plus élevée.
4) Si des charges sont prévues pour des appareils de chauffage et des appareils de climatisation et que ces
appareils ne seront pas utilisés simultanément, la puissance doit être déterminée à partir de la charge
d’utilisation la plus élevée.
8
5) Si une artère alimente des charges de nature cyclique et qu’il est impossible que la charge maximale
µ
raccordée soit alimentée au même moment, il est permis que le courant admissible des conducteurs de
l’artère soit déterminé selon la plus grande charge susceptible d’être alimentée au même moment.
6) Le courant admissible des conducteurs des artères ou des dérivations doit être déterminé selon le type
d’appareillage à alimenter, conformément aux sections qui en traitent.
7) Malgré cette section, il n’est en aucun cas obligatoire que le courant admissible des conducteurs d’une
artère ou d’une dérivation soit supérieur à celui des conducteurs du branchement ou de l’artère qui les
alimente respectivement.
8) Si des charges doivent être ajoutées à un branchement existant ou à une artère existante, il est permis que
la charge totale soit calculée en ajoutant la somme des charges additionnelles, avec les facteurs de
demande permis par ce Code, à la charge maximale d’utilisation de l’installation existante, basée sur les
douze derniers mois ; toutefois, cette charge totale doit être conforme à l’article 8-104 4) et 5).
8-108 Espace pour les dérivations
1) Dans un logement individuel, le panneau doit offrir l’espace nécessaire pour accommoder au moins
l’équivalent du nombre suivant de dispositifs de protection contre les surintensités d’une dérivation
de 120 V, y compris l’espace pour deux dispositifs bipolaires de protection contre les surintensités de 35 A :
a) seize — dont au moins la moitié doivent être bipolaires, si le courant admissible des conducteurs du
branchement ou de l’artère n’est pas supérieur à 60 A ;
b) vingt-quatre — dont au moins la moitié doivent être bipolaires :
(i) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 60 A,
mais non à 100 A ; ou
(ii) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 100 A,
mais non à 125 A, et si des dispositions sont prises en vue de l’installation d’un système de
chauffage électrique central ;
c) trente — dont au moins la moitié doivent être bipolaires :
(i) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 100 A,
mais non à 125 A ; ou
(ii) si le courant admissible des conducteurs du branchement ou de l’artère est supérieur à 125 A,
mais non à 200 A, et si des dispositions sont prises en vue de l’installation d’un système de
chauffage électrique central ; et
d) quarante — dont au moins la moitié doivent être bipolaires, si le courant admissible des conducteurs
du branchement ou de l’artère est supérieur à 125 A et si le logement n’est pas chauffé par un
système de chauffage électrique central.
2) Malgré le paragraphe 1), le panneau doit offrir un espace suffisant pour les deux dispositifs bipolaires de
protection contre les surintensités de 35 A et pour tous les autres dispositifs requis. De plus, il doit y avoir
au moins deux espaces pour l’addition de nouveaux dispositifs.
3) Pour un logement dans un immeuble d’habitation, le panneau doit offrir l’espace nécessaire pour au moins
l’équivalent du nombre suivant de dispositifs de protection contre les surintensités d’une dérivation de
120 V, y compris l’espace pour un dispositif bipolaire de protection contre les surintensités de 35 A :
a) huit — si le courant admissible des conducteurs de l’artère alimentant le logement n’est pas supérieur
à 60 A ; et
b) douze — si le courant admissible des conducteurs de l’artère alimentant le logement est supérieur
à 60 A.
8-110 Détermination des superficies
La surface habitable d’une habitation dont il est question aux articles 8-200 et 8-202 doit être déterminée selon
les dimensions intérieures et doit comprendre :
a) 100 % de la surface du rez-de-chaussée ;
b) 100 % de toute surface habitable aux étages supérieurs ; et
c) 75 % de la surface du sous-sol.
Branchements et artères
8-200 Logements individuels (voir l’appendice B)
1) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou celui des conducteurs des artères
alimentant un logement individuel doit être la plus élevée des valeurs prescrites à l’alinéa a) ou b) :
a) (i) une charge de base de 5000 W pour les premiers 90 m2 de surface habitable (voir
l’article 8-110) ; plus
(ii) 1000 W supplémentaires pour chaque surface supplémentaire de 90 m2 ou pour toute partie
de surface supplémentaire inférieure à 90 m2 ; plus
(iii) toutes les charges prévues pour le chauffage électrique, avec les facteurs de demande permis
à la section 62, ainsi que toutes les charges prévues pour la climatisation, avec un facteur de
demande de 100 %, sous réserve de l’article 8-106 4) ; plus
(iv) toute charge prévue pour chaque cuisinière électrique calculée comme suit : 6000 W par
cuisinière, plus 40 % de la valeur excédant 12 kW dans le cas d’une cuisinière de plus
de 12 kW ; plus
(v) 100 % du facteur de demande prévu pour les chauffe-eau sans réservoir, les chauffe-eau
électriques des saunas, des piscines, des cuves de relaxation et des bains tourbillons ; plus
(vi) toutes les charges prévues, autres que celles qui sont déjà énumérées aux alinéas (i) à (v),
calculées à 25 % de leur puissance nominale si elles sont supérieures à 1500 W et si l’on prévoit
l’installation d’une cuisinière électrique ; toutefois, si l’on ne prévoit pas l’installation d’une
cuisinière électrique, ces charges doivent être calculées à 100 % de leur puissance nominale
jusqu’à concurrence de 6000 W, plus 25 % de la charge excédant 6000 W ; ou
b) (i) 100 A si la surface de plancher, à l’exclusion de celle du sous-sol, est d’au moins 80 m2 ; ou
(ii) 60 A si la surface de plancher, à l’exclusion de celle du sous-sol, est inférieure à 80 m2.
2) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou des conducteurs des artères provenant
d’un branchement principal et alimentant au moins deux maisons d’une série de maisons en rangée doit
être calculé suivant :
a) le paragraphe 1), à l’exclusion de toute charge prévue pour le chauffage électrique ou pour
la climatisation, tout en appliquant aux charges les facteurs de demande prescrits à
l’article 8-202 3) a) (i) à (v) ; plus
b) l’article 8-202 3) b), c) et d).
3) La charge totale calculée conformément au paragraphe 1) ou 2) ne doit pas être considérée comme une
charge continue en ce qui a trait à l’article 8-104.
8-202 Immeubles d’habitation (voir l’appendice B)
1) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou des conducteurs des artères provenant
d’un branchement principal et alimentant un logement d’un immeuble d’habitation doit être la plus élevée
des valeurs prescrites à l’alinéa a) ou b) suivant :
a) (i) une charge de base de 3500 W pour les premiers 45 m2 de surface habitable (voir
l’article 8-110) ; plus
(ii) 1500 W supplémentaires pour les 45 m2 de surface additionnelle ou pour toute partie de cette
surface ; plus
(iii) 1000 W supplémentaires pour chaque surface ou tranche de surface supplémentaire dépassant
les premiers 90 m2 ; plus
(iv) toutes les charges prévues pour le chauffage électrique, avec les facteurs de demande permis
à la section 62, ainsi que toutes les charges prévues pour la climatisation, avec un facteur de
demande de 100 %, sous réserve de l’article 8-106 4) ; plus
(v) toute charge prévue pour la cuisinière électrique calculée comme suit : 6000 W pour une
seule cuisinière, plus 40 % de la valeur excédant 12 kW dans le cas d’une cuisinière de plus
de 12 kW ; plus
(vi) toutes les charges prévues, autres que celles qui sont déjà énumérées aux alinéas (i) à (v),
calculées à :
A) 25 % de leur puissance nominale si elles sont supérieures à 1500 W, si l’on prévoit
l’installation d’une cuisinière électrique ; ou
B) 25 % de leur puissance nominale si elles sont supérieures à 1500 W plus 6000 W, si l’on
ne prévoit pas l’installation d’une cuisinière électrique ; ou
b) 60 A.
2) La charge totale calculée conformément au paragraphe 1) et au paragraphe 3) a), b) et c) ne doit pas être
considérée comme une charge continue en ce qui a trait à l’article 8-104. 8
3) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou des conducteurs des artères provenant
µ
d’un branchement principal et alimentant au moins deux logements doit être déterminé selon la charge
calculée au paragraphe 1) a) et selon ce qui suit :
a) à l’exclusion de toutes les charges de chauffage électrique et de toutes les charges de climatisation,
ce qui suit doit être considéré comme la charge :
(i) 100 % de la charge calculée dans le logement dont la charge est la plus élevée ; plus
(ii) 65 % de la somme des charges calculées dans les deux logements dont les charges sont égales
ou immédiatement inférieures à celle de l’alinéa (i) ; plus
(iii) 40 % de la somme des charges calculées dans les deux logements dont les charges sont égales
ou immédiatement inférieures à celle de l’alinéa (ii) ; plus
(iv) 25 % de la somme des charges calculées dans les quinze logements dont les charges sont
égales ou immédiatement inférieures à celle de l’alinéa (iii) ; plus
(v) 10 % de la somme des charges calculées dans les autres logements ;
b) la somme de toutes les charges de chauffage électrique déterminées selon la section 62, doit être
ajoutée à la charge déterminée selon l’alinéa a), sous réserve de l’article 8-106 4) ;
c) la somme de toutes les charges de climatisation doit être ajoutée, avec un facteur de demande
de 100 %, à la charge déterminée selon alinéas a) et b), sous réserve de l’article 8-106 4) ; et
d) de plus, toutes les charges d’éclairage, de chauffage et de force motrice non situées dans les
logements doivent être ajoutées à celles qui précèdent, en utilisant un facteur de demande de 75 %.
4) Le courant admissible des conducteurs d’artère provenant d’un branchement alimentant des charges qui
ne sont pas situées dans des logements ne doit pas être inférieur au courant nominal des appareils, compte
tenu des facteurs de demande autorisés par ce Code.
8-204 Écoles
1) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère est établi en fonction de ce
qui suit :
a) une charge de base de 50 W/m2 de superficie de salle de classe ; plus
b) 10 W/m2 pour le reste de la superficie de l’immeuble calculée selon les dimensions extérieures ; plus
c) les charges de chauffage électrique, de climatisation et de force motrice, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé.
2) Il est permis d’utiliser les facteurs de demande suivants :
a) pour un bâtiment ayant une superficie de 900 m2 au maximum, calculée selon les dimensions
extérieures :
(i) ceux de la section 62 pour les charges de chauffage électrique ; et
(ii) 75 % du reste de la charge totale ; et
b) pour un bâtiment dont la superficie est supérieure à 900 m2, calculée selon les dimensions
extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ; et
(ii) le reste de la charge doit être divisé par le nombre de mètres carrés pour obtenir la charge
nominale par mètre carré et la charge de demande peut être considérée comme la somme de :
A) 75 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par 900 ; et
B) 50 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par la superficie du bâtiment qui
dépasse 900 m2.
8-206 Établissements de santé
1) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère est établi en fonction de ce
qui suit :
a) une charge de base de 20 W/m2 de la superficie du bâtiment, calculée selon les dimensions
extérieures ; plus
b) 100 W/m2 pour les emplacements où il y a de nombreux appareils électriques, comme les salles
d’opération ; plus
c) les charges de chauffage électrique, de climatisation et de force motrice, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé.
2) Il est permis d’utiliser les facteurs de demande suivants :
a) pour un bâtiment ayant une superficie de 900 m2 au maximum, calculée selon les dimensions
extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ; et
(ii) 80 % du reste de la charge totale ; et
b) pour un bâtiment dont la superficie est supérieure à 900 m2, calculée selon les dimensions
extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ; et
(ii) le reste de la charge doit être divisé par le nombre de mètres carrés pour obtenir la charge
nominale par mètre carré et la charge de demande peut être considérée comme la somme de :
A) 80 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par 900 ; et
B) 65 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par la superficie du bâtiment qui
dépasse 900 m2.
8-208 Hôtels, motels, dortoirs et bâtiments d’usages semblables (voir l’appendice B)
1) Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère est établi en fonction de ce
qui suit :
a) une charge de base de 20 W/m2 de la superficie du bâtiment, calculée selon les dimensions
extérieures ; plus
b) les charges d’éclairage pour les endroits spéciaux, comme les salles de danse, calculées en fonction
de la puissance nominale de l’appareillage installé ; plus
c) les charges de chauffage électrique, de climatisation et de force motrice, calculées en fonction de la
puissance nominale de l’appareillage installé.
2) Il est permis d’utiliser les facteurs de demande suivants :
a) pour un bâtiment ayant une superficie de 900 m2 au maximum, calculée selon les dimensions
extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ; et
(ii) 80 % du reste de la charge totale ; et
b) pour un bâtiment dont la superficie est supérieure à 900 m2, calculée selon les dimensions
extérieures :
(i) selon ce qui est permis à la section 62 pour les charges de chauffage électrique ; et
(ii) le reste de la charge doit être divisé par le nombre de mètres carrés pour obtenir la charge
nominale par mètre carré et la charge de demande peut être considérée comme la somme de :
A) 80 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par 900 ; et
B) 65 % de la charge nominale par mètre carré, multipliée par la superficie du bâtiment qui
dépasse 900 m2.
8-210 Autres types de bâtiments
Le courant admissible minimal des conducteurs de branchement ou d’artère pour les types de locaux mentionnés
au tableau 14 est établi en fonction de ce qui suit :
a) une charge de base calculée selon le nombre de watts par mètre carré d’après le tableau 14 pour la
superficie desservie, basée sur les dimensions extérieures, compte tenu des facteurs de demande qui y sont
indiqués ; plus
b) les charges spéciales telles que celles du chauffage électrique, de la climatisation, de la force motrice,
de l’éclairage de vitrine, de l’éclairage de scène, etc., calculées en fonction de la puissance nominale de
l’appareillage installé, compte tenu des facteurs de demande que ce Code permet.
Dérivations
8-300 Dérivations alimentant les cuisinières électriques
1) Les conducteurs d’une dérivation alimentant une cuisinière électrique dans un logement doivent être
considérés comme ayant une charge d’utilisation de :
a) 8 kW, si la puissance nominale de la cuisinière n’est pas supérieure à 12 kW ; ou
b) 8 kW plus 40 % de la valeur dépassant 12 kW dans le cas d’une cuisinière dont la puissance nominale
est supérieure à 12 kW.
2) En ce qui a trait au paragraphe 1), il est permis que plusieurs appareils de cuisson encastrés soient
considérés comme une seule cuisinière. 8
3) Dans le cas de cuisinières ou d’appareils de cuisson installés dans des établissements commerciaux,
industriels, hospitaliers, d’assistance, de détention ou autres, la charge d’utilisation doit être considérée
µ
comme égale à la puissance nominale installée.
4) Les charges d’utilisation établies par cet article ne s’appliquent pas aux réchauds, cuisinières portatives ou
autres petits appareils semblables raccordés par cordon.
8-302 Charges raccordées
1) Dans les installations d’éclairage de vitrine, la charge d’utilisation doit être déterminée selon un minimum
de 650 W/m, mesurée le long de la base de la vitrine ; toutefois, il est permis de faire le calcul selon un
nombre inférieur par dérogation en vertu de l’article 2-030.
2) Une charge cyclique ou intermittente doit être classifiée comme charge continue sauf si elle satisfait à
l’article 8-104 3).
3) Aux fins de l’article 8-104, on considère que la charge totale raccordée à une dérivation qui alimente un ou
plusieurs appareils de traitement de données est une charge continue.
8-304 Nombre maximal de sorties par circuit (voir l’appendice I)
1) Il ne doit pas y avoir plus de 12 sorties sur une dérivation bifilaire, sauf exceptions prévues par d’autres
articles de ce Code.
2) Chacune de ces sorties est considérée comme ayant une puissance nominale minimale de 1 A, sauf si permis
au paragraphe 3).
3) Si la charge à raccorder est connue, il est permis que le nombre des sorties soit supérieur à 12, pourvu que
le courant de charge n’excède pas 80 % du courant nominal des dispositifs de protection contre les
surintensités du circuit.
4) Si on installe une sortie multiple, chaque longueur de 1,5 m ou fraction de cette longueur doit être
considérée comme une sortie. Toutefois, si plusieurs appareils électriques peuvent y être branchés
simultanément, chaque longueur de 300 mm ou fraction de cette longueur doit être considérée comme
une sortie.
3) Si la charge de chaque place du terrain de stationnement n’est pas limitée ou contrôlée, un circuit de
dérivation séparé doit être installé pour chacune de ces places et le conducteur du branchement ou de
l’artère doit être considéré comme ayant la charge d’utilisation suivante :
Charge d’utilisation
Nombre de places de stationnement par place (W)
30 premières 1200
30 suivantes 1000
À partir de 60 800
4) Si la charge des dérivations installées pour des places de stationnement est limitée ou contrôlée, les
conducteurs du branchement ou de l’artère doivent être considérés comme ayant la charge d’utilisation
suivante :
Charge d’utilisation
Nombre de places de stationnement par place (W)
30 premières 650
30 suivantes 550
À partir de 60 450
5) Les parcs de stationnement qui peuvent souvent être occupés en totalité doivent avoir, pour chaque place,
une charge d’utilisation supérieure à celle qui est prévue normalement.
µ
e) limiter la tension d’un circuit si celle-ci peut être accrue par l’action de la foudre.
2) Malgré le paragraphe 1), si le conducteur de chacun de ces réseaux qui doit être mis à la terre se termine
à un point d’attache commun, un seul raccordement au conducteur de mise à la terre est permis :
a) au point d’attache ; ou
b) à l’appareillage de branchement si l’un des réseaux alimente le branchement du consommateur.
3) Malgré les articles 10-802 et 10-806, si un réseau doit être mis à la terre, et s’il est alimenté par une source
dont la sortie nominale est d’au plus 1000 V•A, il est permis que la connexion de mise à la terre soit réalisée :
a) au boîtier métallique de l’alimentation à condition que le boîtier soit raccordé à un conducteur de
continuité des masses ; ou
b) au conducteur de continuité des masses dans le boîtier.
10-208 Connexions de mise à la terre de deux bâtiments ou structures, ou plus,
alimentés par un seul branchement
Si au moins deux bâtiments ou structures sont alimentés par un seul branchement :
a) le conducteur mis à la terre du circuit à chacun des bâtiments ou chacune des structures doit être relié à
une prise de terre et aux pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage électrique ; ou
b) sauf dans les bâtiments abritant du bétail, les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage
électrique dans ou sur le bâtiment ou la structure doivent pouvoir être reliées à la terre par un conducteur
de continuité des masses acheminé avec les conducteurs de l’artère ou de la dérivation.
10
10-210 Conducteur devant être mis à la terre
µ
1) Dans les réseaux de câblage à courant alternatif, on doit mettre à la terre les conducteurs suivants :
a) dans les réseaux monophasés bifilaires : le conducteur repéré ;
b) dans les réseaux monophasés trifilaires : le conducteur neutre repéré ;
c) dans les réseaux polyphasés ayant un fil commun à toutes les phases : le conducteur neutre repéré ;
d) dans les réseaux polyphasés ayant une phase mise à la terre : le conducteur repéré ; et
e) dans les réseaux polyphasés où une phase est utilisée selon l’alinéa b) : le conducteur repéré.
2) Dans les réseaux polyphasés dont une phase est utilisée comme réseau monophasé trifilaire, une seule
phase doit être mise à la terre.
b) leurs gaines ou armures doivent, au point d’alimentation, être reliées électriquement et reliées à la
terre par continuité des masses ; et
c) en aval de ce point, leurs gaines ou armures doivent être isolées les unes des autres et isolées de
la terre.
2) Si des conducteurs sont posés en parallèle dans des canalisations multiples conformément à
l’article 12-108, chaque canalisation doit contenir un conducteur de continuité des masses.
10-406 Appareillage non électrique (voir l’appendice B)
1) Les pièces métalliques suivantes de l’appareillage non électrique doivent être reliées à la terre par continuité
des masses :
a) les châssis et rails de grues électriques ;
b) les châssis métalliques de cabines d’ascenseur ou de monte-charge qui ne sont pas actionnés
électriquement mais auxquels des conducteurs électriques sont attachés ;
c) les cordes ou câbles métalliques de commande manuelle des ascenseurs ou monte-charges
électriques ;
d) les enceintes métalliques telles que cloisons, grillages, etc., qui entourent l’appareillage dont la
tension dépasse 750 V entre les conducteurs ; et
e) les tours et les postes des remontées mécaniques de passagers ou de matériaux ou des trottoirs
roulants.
2) Si un réseau métallique de distribution d’eau est installé dans un bâtiment alimenté en courant électrique
et qu’il n’est pas utilisé comme prise de terre prescrite à l’article 10-700 :
a) ce réseau métallique de distribution d’eau doit être relié au conducteur de mise à la terre du réseau
au moyen d’un conducteur de continuité des masses en cuivre de grosseur minimale 6 AWG ; et 10
b) le conducteur de continuité des masses doit être fixé à ce réseau métallique de distribution d’eau :
µ
(i) au point le plus rapproché possible de l’entrée du branchement du consommateur ; et
(ii) à l’entrée d’une conduite dans une grange ou un autre bâtiment.
3) Chaque réseau métallique continu d’évacuation d’eau usée installé dans un bâtiment alimenté en courant
électrique doit être relié au conducteur de mise à la terre du réseau, ou au réseau métallique de distribution
d’eau mise à la terre, par un cavalier de jonction en cuivre de grosseur minimale 6 AWG.
4) On doit assurer la continuité électrique de toute la tuyauterie métallique intérieure de distribution de gaz
pouvant devenir sous tension et mettre à la terre cette tuyauterie conformément au paragraphe 2).
5) Dans les bâtiments abritant du bétail, tous les tuyaux métalliques pour l’eau, les carcans, les abreuvoirs, les
conduites de vide et autres pièces métalliques susceptibles d’être sous tension doivent être reliés à la terre
au moyen d’un conducteur individuel de continuité des masses en cuivre toronné, de grosseur égale
ou supérieure à 6 AWG mais, s’il est nécessaire de contrôler les effets du courant parasite dans le sol,
un dispositif approuvé à cet effet, connecté en série au conducteur de continuité des masses est permis.
6) Dans les salles comportant un plancher surélevé en matériau conducteur sous lequel est disposé un câblage
électrique, le plancher surélevé doit être relié électriquement à la terre par un conducteur d’une grosseur
au moins égale à 6 AWG en cuivre ou l’équivalent, de telle manière que les panneaux métalliques ou autres
matériaux du plancher constituent un plan équipotentiel efficace.
10-408 Appareillage portatif (voir l’appendice B)
1) Les pièces métalliques à découvert et non porteuses de courant d’un appareillage portatif doivent être
reliées à la terre par continuité des masses dans les cas suivants :
a) si l’appareillage est utilisé dans des emplacements dangereux, sauf s’il est alimenté par un
transformateur d’isolement avec enroulement secondaire non mis à la terre n’excédant pas 50 V ;
b) si une norme de la Deuxième partie exige que l’appareil ou l’appareillage soit muni de dispositifs de
mise à la terre ou si l’appareil ou l’appareillage est inacceptable sans un tel dispositif ;
c) si l’appareillage est utilisé dans des emplacements humides ou mouillés ou par des personnes en
contact avec le sol, sur un plancher métallique, à l’intérieur de réservoirs ou de chaudières
métalliques, sauf s’il est alimenté par un transformateur d’isolement avec enroulement secondaire
non mis à la terre n’excédant pas 50 V ; ou
d) si l’appareillage fonctionne avec une tension aux bornes supérieure à 150 volts à la terre, sauf :
(i) si les moteurs sont protégés mécaniquement ; et
(ii) par dérogation en vertu de l’article 2-030 et si la mise à la terre est impossible, les bâtis
métalliques d’appareils chauffés à l’électricité sont isolés de la terre de façon permanente et
efficace.
2) Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, il faut relier à la terre par continuité des masses les pièces
métalliques à découvert non porteuses de courant des appareils portatifs à rayons X qui sont à découvert.
3) Malgré les paragraphes 1) et 2), il n’est pas nécessaire que les outils et appareils protégés par une double
isolation, ou l’équivalent, et marqués comme tels soient reliés à la terre par continuité des masses.
4) Malgré le paragraphe 1), il n’est pas nécessaire que les outils et appareils soient reliés à la terre par
continuité des masses :
a) s’ils sont utilisés uniquement dans un emplacement où il est impossible d’effectuer une mise à la
terre fiable ; et
b) s’ils sont reliés à un disjoncteur différentiel portatif à double isolation, de classe A.
10-410 Boîtes de transformateurs de mesure
Les boîtes et les bâtis de transformateurs de mesure doivent être relié à la terre par continuité des masses.
Toutefois, si le circuit primaire d’un transformateur de courant, utilisé seulement pour l’alimentation de
compteurs, ne dépasse pas 150 volts à la terre, il n’est pas nécessaire que la boîte ou le bâti du transformateur de
courant soit relié à la terre par continuité des masses.
10-412 Boîtes d’instruments de mesure, de compteurs et de relais fonctionnant à une
tension d’au plus 750 V
1) Si les instruments de mesure, les compteurs et les relais :
a) ne sont pas situés sur des tableaux de contrôle ;
b) fonctionnent à des tensions de plus de 300 et de moins de 750 volts à la terre sur leurs enroulements
ou pièces mécaniques ; et
c) sont accessibles à des personnes non qualifiées,
leurs boîtes et autres pièces métalliques à découvert doivent être reliées à la terre par continuité des masses.
2) Si les instruments de mesure, les compteurs et les relais :
a) fonctionnent à une tension d’au plus 750 volts à la terre sur leurs enroulements ou pièces
mécaniques ;
b) sont situés sur des tableaux de contrôle qui n’ont aucune pièce sous tension sur le devant ; et
c) sont alimentés par des transformateurs de courant et de tension ou sont branchés directement sur
le circuit,
leurs boîtes doivent être reliées à la terre par continuité des masses.
3) Si les instruments de mesure, les compteurs et les relais :
a) fonctionnent à une tension d’au plus 750 volts à la terre sur leurs enroulements ou pièces
mécaniques ;
b) sont situés sur des tableaux de contrôle qui ont des pièces sous tension sur le devant ; et
c) sont alimentés par des transformateurs de courant et de tension ou sont branchés directement sur le
circuit,
leurs boîtes ne doivent pas être reliées à la terre par continuité des masses, et si la tension à la terre dépasse
150 V, on doit installer, pour l’opérateur, des tapis en caoutchouc isolant ou une autre isolation adéquate
du plancher.
10-414 Boîtes d’instruments de mesure, de compteurs et de relais fonctionnant à une
tension de plus de 750 V
Si des pièces sous tension d’instruments de mesure, de compteurs et de relais fonctionnent à plus de 750 volts à
la terre, on doit les rendre inaccessibles en les plaçant dans un endroit élevé ou en les protégeant, et leurs boîtes
ne doivent pas être reliées à la terre par continuité des masses. Toutefois, dans le cas de détecteurs de terre
électrostatiques, les segments intérieurs de mise à la terre de l’instrument doivent être reliés à la boîte de
l’instrument et relié à la terre par continuité des masses et le détecteur doit être rendu inaccessible par son
élévation.
µ
b) toutes les boîtes d’appareillage de branchement contenant les conducteurs d’amenée du branchement,
y compris les garnitures ou boîtes de compteur, etc., faisant partie de la canalisation ou de l’armure du
branchement ; et
c) tout conduit ou toute armure faisant partie du conducteur de mise à la terre et se prolongeant jusqu’à la
canalisation de branchement.
10-606 Moyens d’assurer la continuité des masses à l’appareillage de branchement
1) La continuité électrique à l’appareillage de branchement doit être assurée au moyen :
a) de conducteurs de continuité des masses ou d’accouplements filetés et d’ouvertures filetées sur les
boîtes, les joints étant bien serrés, si on utilise des conduits métalliques rigides ;
b) de conducteurs de continuité des masses ou d’accouplements non filetés qui assurent un joint solide
si on utilise des tubes électriques métalliques ;
c) de conducteurs de continuité des masses ou de cavaliers de jonction conformes aux articles 10-614
et 10-906 ; ou
d) d’autres dispositifs (à l’exclusion de contre-écrous et d’embouts standard) tels que embouts de mise
à la terre munis de cavaliers de jonction conformes à l’article 10-614.
2) Malgré le paragraphe 1) d), il est permis de relier à la terre par continuité des masses l’armure des types de
câbles renfermant un conducteur de continuité des masses interne au moyen de connecteurs de boîte
munis de contre-écrous standard s’il n’est pas permis d’utiliser l’armure à des fins de continuité des masses.
10-608 Armure ou ruban métallique de câble de branchement
Si le câble de branchement renferme un conducteur de branchement raccordé à la terre par continuité des
masses et non isolé, en contact électrique continu avec son armure ou ruban métallique, l’enveloppe métallique
est considérée comme adéquatement mise à la terre.
10-610 Continuité des masses ailleurs qu’à l’appareillage de branchement
La continuité électrique des canalisations métalliques ou des câbles armés ou sous gaine métallique doit être
assurée conformément à l’article 10-606 1) a), b), c) et d), ou au moyen :
a) de garnitures non filetées qui assurent un joint solide avec les conduits ou câbles armés ;
b) de deux contre-écrous, l’un à l’intérieur et l’autre à l’extérieur de la boîte ou du coffret ; ou
c) d’un contre-écrou et d’un embout de conduit métallique, à condition que cet embout puisse être posé
solidement et établisse un bon contact avec la surface intérieure de la boîte ou du coffret.
10-612 Canalisations métalliques articulées
1) La continuité électrique des joints de dilatation et des tronçons télescopiques des canalisations doit être
assurée et les cavaliers de jonction, le cas échéant, doivent être conformes à l’article 10-614.
2) Les canalisations métalliques utilisées avec des appareils d’enregistrement et de reproduction sonore
composés de modules doivent contenir un conducteur de continuité des masses auquel chaque module
doit être relié.
b) assurer la continuité des masses des pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage par :
(i) l’enveloppe métallique des conducteurs qui alimentent l’appareillage ; ou
(ii) un conducteur nu, un conducteur vert ou un conducteur vert et jaune contenu avec les conducteurs
du circuit dans les câbles d’alimentation ou les cordons souples ; et
c) utiliser une fiche à plusieurs lames, au moyen de laquelle la continuité des masses est automatiquement
établie.
10-622 Appareillage suspendu
1) Pour relier à la terre par continuité des masses les pièces métalliques non porteuses de courant d’un
appareillage suspendu, on doit procéder de la façon suivante :
a) raccorder l’appareillage à une sortie permanente munie d’un dispositif de continuité des masses
conforme à celle qui est exigée à l’article 10-618 pour l’appareillage fixe ; et
b) assurer la continuité des masses des pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage
par :
(i) l’enveloppe métallique des conducteurs qui alimentent l’appareillage ; ou
(ii) un conducteur nu, un conducteur vert ou un conducteur vert et jaune contenu avec les
conducteurs du circuit dans les câbles d’alimentation ou les cordons souples.
2) Les chaînes qui supportent de l’appareillage électrique ne doivent pas être utilisées pour la liaison à la terre
par continuité des masses. 10
10-624 Continuité des masses de l’appareillage par le conducteur mis à la terre du
µ
circuit
1) Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, le conducteur mis à la terre du circuit, du côté charge du
raccord à la terre, ne doit pas servir pour la liaison à la terre par continuité des masses d’appareillage,
d’armures de câble ou de canalisations métalliques.
2) Il est permis que le conducteur de branchement mis à la terre du côté alimentation des dispositifs de
sectionnement du branchement soit utilisé pour la liaison à la terre par continuité des masses de la boîte
métallique de l’embase pour compteur et de l’appareillage de branchement, et si le conducteur de
branchement mis à la terre traverse la boîte de montage du compteur, il doit être relié à cette boîte pour
assurer la continuité des masses.
3) Malgré le paragraphe 2), il est interdit de relier la boîte de l’embase pour compteur au conducteur de
branchement mis à la terre dans un bâtiment où un dispositif est installé dans le conducteur de mise à la
terre, conformément aux articles 10-204 1) b) et 10-806 1).
10-626 Chauffe-eau du type électrolytique
Il est permis d’utiliser les chauffe-eau du type électrolytique branchés sur un circuit c.a. monophasé mis à la terre
à condition :
a) qu’un conducteur de continuité des masses en cuivre de la grosseur donnée dans la deuxième colonne du
tableau 16 (au moins de grosseur 12 AWG) soit posé entre le châssis du chauffe-eau et le conducteur mis
à la terre du circuit au coffret de branchement ; et
b) que le conducteur mis à la terre du circuit soit relié à un réseau de mise à la terre au coffret de branchement.
Prises de terre
10-700 Prises de terre (voir l’appendice B)
1) Les prises de terre doivent être :
a) des prises de terre préfabriquées ;
b) des prises de terre pour assemblage à pied d’œuvre, installées conformément à cet article ; ou
c) des prises de terre préexistantes faisant partie d’une infrastructure en place, selon la définition de cet
article.
2) Une prise de terre préfabriquée doit :
a) dans le cas d’une prise de terre à tige, comporter deux tiges (sauf dans le cas d’une prise de terre à
tige chargée chimiquement, laquelle peut comporter une seule tige), espacées d’au moins 3 m :
(i) reliées électriquement avec un conducteur de mise à la terre dimensionné selon le tableau 17 ;
et
(ii) enfoncées sur toute la longueur de la tige ; ou
b) dans le cas d’une prise de terre à plaque :
(i) être en contact direct avec le sol extérieur à une profondeur d’au moins 600 mm en dessous
du sol nivelé ; ou
(ii) être noyée dans les 50 mm de fond d’une semelle de béton en contact direct avec la terre,
à une profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini.
3) Une prise de terre pour assemblage à pied d’œuvre doit comporter :
a) un conducteur en cuivre nu d’au moins 6 m de longueur, dimensionné conformément au tableau 43
et noyé dans les 50 mm de fond d’une semelle de béton en contact direct avec la terre, à une
profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini ; ou
b) un conducteur en cuivre nu d’au moins 6 m de longueur, dimensionné conformément au tableau 43
et enfoui directement dans le sol à une profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini.
4) Aux fins de l’article 2-024, une prise de terre préexistante n’est pas considérée comme un «appareillage
électrique» et doit offrir, à une profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du sol fini, une surface de
contact avec la terre équivalente à celle d’une prise de terre préfabriquée semblable.
5) Si les conditions locales, par exemple la présence de roc ou de pergélisol, empêchent d’installer une prise
de terre à tige ou à plaque à la profondeur requise, une profondeur moindre acceptable est permise.
10-702 Espacement et interconnexion des prises de terre
Dans le cas d’un bâtiment qui comporte plusieurs prises de terre, y compris les prises utilisées pour les circuits de
signalisation, de radio, de paratonnerre, de télécommunications, de télédistribution ou pour tout autre usage,
ces prises doivent :
a) être espacées entre elles d’au moins 2 m ;
b) être reliées par continuité des masses par un conducteur en cuivre de section égale ou supérieure à 6 AWG
et protégées par leur emplacement contre l’endommagement mécanique ; et
c) dans le cas de systèmes de protection contre la foudre, être reliées par continuité des masses conformément
à l’alinéa b), au niveau du sol ou au-dessous.
10-704 Rails de chemins de fer utilisés comme prises de terre
On ne doit pas utiliser des rails ou autres conducteurs mis à la terre d’un circuit électrique de chemin de fer pour
la mise à la terre d’appareillages autres que les parafoudres, conduits électriques, câbles armés et sous gaine
métallique, canalisations métalliques et autres appareils employés par une entreprise de chemin de fer. On ne
doit pas non plus se servir de rails ou autres conducteurs mis à la terre d’un circuit de chemin de fer pour la mise
à la terre des réseaux intérieurs de câblage autres que ceux qui sont alimentés par le circuit même du chemin
de fer.
10-706 Conducteurs et prises de terre de paratonnerre (voir les appendices B et G)
Les conducteurs, tuyaux, tiges ou autres prises de terre de paratonnerre (à l’exclusion des tuyauteries métalliques
souterraines de distribution d’eau) utilisés pour la mise à la terre des paratonnerres, ne doivent pas servir pour la
mise à la terre de réseaux de câblage ou d’autres appareillages électriques.
µ
sous terre ou dans un autre emplacement où des matériaux ayant un effet nocif peuvent entrer en contact
avec le métal, on doit assurer une protection contre la corrosion, appropriée aux conditions d’utilisation ;
ou
g) une autre canalisation métallique ou une armure de câble conforme à l’article 10-618.
10-806 Installation des conducteurs de mise à la terre d’un réseau (voir l’appendice B)
1) Le conducteur de mise à la terre d’un réseau ne doit pas comporter de joints sur toute sa longueur, sauf s’il
s’agit de barres omnibus, de joints à soudures aluminothermiques, de connecteurs à compression appliqués
à l’aide d’un outil compresseur compatible avec ce connecteur particulier, ou de dispositifs approuvés de
façon spécifique pour la connexion en série au conducteur de mise à la terre s’il est nécessaire de contrôler
les effets des courants vagabonds à la terre.
2) Il est permis qu’un conducteur de mise à la terre en cuivre de grosseur égale ou supérieure à 6 AWG, non
exposé à l’endommagement mécanique, soit posé sur la surface même d’un bâtiment, sans protection ni
enveloppe métallique, pourvu qu’il soit bien fixé à la construction ; sinon, on doit le faire passer dans un
conduit, un tube électrique métallique ou une armure de câble.
3) Tout conducteur de mise à la terre de grosseur 8 AWG ou plus petit doit être placé dans un conduit,
un tube électrique métallique ou une armure de câble.
4) Les matériaux magnétiques servant à enfermer des conducteurs de mise à la terre doivent être reliés par
continuité des masses au conducteur de mise à la terre à leurs deux extrémités.
5) Un conducteur de mise à la terre, installé dans la même canalisation que d’autres conducteurs du réseau
auquel il est relié, doit être isolé ; toutefois, si la longueur de la canalisation n’est pas supérieure à 15 m
entre les points de tirage et si elle ne comporte pas plus que l’équivalent de deux courbes de 90° entre les
points de tirage, il est permis d’utiliser un conducteur de mise à la terre non isolé.
6) Malgré le paragraphe 2), il est permis qu’un conducteur de mise à la terre de grosseur égale ou supérieure
à 6 AWG soit noyé dans du béton à condition que les endroits où il en émerge soient situés ou protégés de
façon à ne pas l’exposer à l’endommagement mécanique.
10-808 Installation des conducteurs de continuité des masses de l’appareillage
1) Il est permis que le conducteur de continuité des masses de l’appareillage soit joint ou dérivé à l’intérieur
des boîtes, sauf dans le cas de câblage à découvert où il est permis que ces joints soient faits à l’extérieur
des boîtes, à condition d’être bien isolés.
2) Si plusieurs conducteurs de continuité des masses pénètrent dans une boîte, on doit assurer un bon contact
électrique entre tous ces conducteurs, en les fixant au moyen de vis de continuité des masses ou en les
raccordant ensemble au moyen d’un connecteur sans soudure acceptable et en raccordant un seul des
conducteurs à la boîte à l’aide d’une vis ou d’un dispositif de continuité des masses, et le raccord doit être
conçu de façon que le débranchement d’un appareillage électrique alimenté par la boîte ne puisse gêner
ni interrompre la continuité des masses.
3) Un conducteur de continuité des masses, installé dans la même canalisation que les autres conducteurs du
réseau auquel il est relié, doit être isolé ; toutefois, si la longueur de la canalisation n’est pas supérieure
à 15 m et si elle ne comporte pas plus que l’équivalent de deux courbes de 90°, il est permis d’utiliser un
conducteur de continuité des masses non isolé.
4) L’installation doit être conforme à la section 12 si on utilise une canalisation métallique ou un tuyau d’acier
comme conducteur de continuité des masses.
5) Un conducteur de continuité des masses en cuivre doit :
a) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur égale ou supérieure à 6 AWG, fixé sur la surface même où il
est posé, être protégé s’il est exposé à l’endommagement mécanique ; et
b) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur inférieure à 6 AWG ou si l’installation n’est pas conforme à
l’alinéa a), être installé et protégé de la même façon que les autres conducteurs du circuit de
l’installation.
6) Un conducteur de continuité des masses en aluminium doit remplir les conditions suivantes :
a) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur égale ou supérieure à 4 AWG, fixé sur la surface même où il
est posé, il doit être protégé s’il est exposé à l’endommagement mécanique ; ou
b) s’il s’agit d’un conducteur de grosseur inférieure à 4 AWG ou si l’installation n’est pas conforme à
l’alinéa a), il doit être installé et protégé de la même façon que les conducteurs du circuit de
l’installation.
7) Si ce Code exige qu’un conducteur de continuité des masses distinct serve de complément à la continuité
des masses qu’offre une canalisation métallique, ce conducteur doit être installé dans la même canalisation
que les conducteurs du circuit.
8) Si le conducteur de continuité des masses distinct (exigé par ce Code) est acheminé avec des câbles
monoconducteurs, le conducteur de continuité des masses doit suivre les câbles.
10-810 Grosseur du conducteur de mise à la terre dans le cas de circuits à courant
continu
1) Le courant admissible du conducteur de mise à la terre d’un réseau ou d’une génératrice d’alimentation à
courant continu ne doit pas être inférieur à celui du plus gros conducteur alimenté par le réseau ; toutefois,
si le conducteur mis à la terre du circuit est un conducteur neutre dérivé d’un bobinage ou d’un
appareillage équilibreur, la grosseur du conducteur de mise à la terre ne doit pas être inférieure à celle
du conducteur neutre.
2) Le conducteur de mise à la terre du réseau doit être en cuivre, de grosseur 8 AWG au moins.
10-812 Grosseur du conducteur de mise à la terre dans le cas de réseaux à courant
alternatif et de l’appareillage de branchement (voir l’appendice B)
1) La grosseur du conducteur de mise à la terre d’une prise de terre constituée d’un tuyau d’eau métallique
ininterrompu ou de prises de terre reliées les unes aux autres qui peuvent former différents parcours
métalliques revenant à la source d’alimentation doit être conforme au tableau 17.
2) La grosseur du conducteur de mise à la terre des autres types de prises de terre ne doit pas être inférieure
à 6 AWG.
10-814 Grosseur du conducteur de continuité des masses (voir l’appendice B)
1) La grosseur du conducteur de continuité des masses ne doit pas être inférieure aux valeurs du tableau 16 ;
il n’est toutefois, en aucun cas, nécessaire qu’elle soit supérieure à celle du plus gros conducteur non mis à
la terre du circuit.
2) Si les conducteurs de circuit sont installés en parallèle dans des canalisations ou des câbles distincts, il est
permis que le conducteur de continuité des masses soit installé en parallèle ; la grosseur du conducteur
de continuité des masses dans chaque parcours parallèle doit alors être au moins égale aux valeurs du
tableau 16, d’après la grosseur des conducteurs de circuit placés dans la canalisation ou le câble.
3) Malgré l’article 12-108, il est permis que la grosseur du conducteur de continuité des masses dans chaque
parcours parallèle soit inférieure à 1/0 AWG.
10-816 Grosseur du conducteur de continuité des masses pour le prolongement de
circuits alimentant des appareillages portatifs, suspendus ou fixes
La grosseur du conducteur de continuité des masses pour les circuits prolongés à partir des sorties mentionnées
à l’article 10-814 jusqu’à l’appareillage ne doit pas être inférieure à celle qui est prévue à la colonne 2 ou 3, selon
le cas, du tableau 16. Toutefois, si l’on utilise du cordon souple avec conducteurs de cuivre de grosseur inférieure
ou égale à 16 AWG, le conducteur de continuité des masses doit être de même grosseur que les conducteurs
du circuit.
µ
10-902 Connexion du conducteur de mise à la terre à des tuyaux d’eau servant de prises
de terre
1) Si la prise de terre est constituée d’une tuyauterie métallique de distribution d’eau à laquelle est relié un
conducteur commun de mise à la terre ou le conducteur de mise à la terre d’un réseau, le point de
raccordement doit être situé :
a) du côté alimentation du compteur d’eau ; ou
b) sur un tuyau d’eau froide d’une conductivité suffisante, situé aussi près que possible de l’entrée du
branchement d’eau du bâtiment.
2) Le point de raccordement doit, autant que possible, être accessible.
3) La continuité électrique de la tuyauterie métallique d’eau froide doit être assurée du point de raccordement
du conducteur de mise à la terre à l’entrée de branchement d’eau en reliant toutes ses parties, s’il y a entre
ces deux points des sections isolées ou susceptibles d’être enlevées, telles des compteurs, des soupapes et
des raccords.
10-904 Connexion du conducteur de mise à la terre à des prises de terre autres que des
tuyaux d’eau (voir l’appendice B)
1) S’il n’y a pas de tuyauterie métallique de distribution d’eau, on peut relier le conducteur de mise à la terre
à d’autres prises de terre en un point qui assure une mise à la terre permanente.
2) Le point de raccordement doit, autant que possible, être accessible.
10-906 Connexion du conducteur de continuité des masses aux circuits et à
l’appareillage
1) Le conducteur de continuité des masses, ou le cavalier de jonction, doit être relié aux circuits, conduits,
coffrets, appareillages devant être reliés à la terre par continuité des masses au moyen de cosses, de
connecteurs de fils à pression, ou d’une autre manière aussi efficace.
2) Il est interdit d’effectuer des connexions au moyen d’une simple soudure.
3) Le conducteur de continuité des masses doit être fixé à chaque boîte métallique au moyen d’une vis de
continuité des masses qui ne doit servir qu’à cet usage.
4) Le conducteur de continuité des masses doit être introduit dans chaque boîte de sortie non métallique de
façon à pouvoir être raccordé à toute garniture ou à tout dispositif qui exige une liaison à la terre par
continuité des masses.
5) L’appareillage doit être installé de façon que si le raccordement de la dérivation aux conducteurs internes
traverse un couvercle, la continuité des masses ne soit pas interrompue par l’enlèvement du couvercle.
6) Un cavalier de jonction doit être installé entre la borne de mise à la terre d’une prise de courant et le
conducteur de mise à la terre, de façon à rendre possible le débranchement de la prise sans gêner ni
interrompre la continuité des masses.
7) Dans le cas de réseaux sous enveloppe métallique, dont la continuité des masses est assurée par l’enveloppe
elle-même, on doit installer un cavalier de jonction entre la borne de terre de la prise de courant et sa boîte.
8) Malgré les paragraphes 6) et 7), il est permis que le cavalier de jonction soit prolongé jusqu’au panneau de
distribution dans le cas de prises de courant comportant des bornes de mise à la terre isolées des supports
d’attache exigés pour certains appareillages spéciaux.
9) Malgré l’article 10-808, on doit permettre qu’un appareillage électronique conçu pour fonctionner à une
tension d’alimentation ne dépassant pas 150 volts à la terre, et qui requiert un conducteur de continuité
des masses distinct, soit relié à la terre par continuité des masses au moyen d’un conducteur isolé qui se
prolonge directement jusqu’au panneau de distribution, à condition que :
a) le conducteur de continuité des masses distinct soit dans la canalisation ou dans le câble qui contient
les conducteurs du circuit, sur toute la longueur de ce câble ou de cette canalisation ;
b) la section du conducteur de continuité des masses distinct ne soit pas inférieure à celle figurant au
tableau 16, pour chaque longueur, déterminée en se basant sur le courant nominal du dispositif de
protection contre les surintensités des conducteurs de circuit ; et
c) les exigences de continuité des masses des articles 10-304 et 10-400 soient remplies.
10-908 Connexion du conducteur de mise à la terre aux prises de terre
1) On doit relier le conducteur de mise à la terre à la prise de terre :
a) au moyen d’un collier boulonné ;
b) au moyen d’un bouchon fileté pour tuyau ou d’un dispositif vissé au tuyau ou au raccord ;
c) au moyen d’un soudage du cuivre par aluminothermie, brasage ou d’une soudure à l’argent ; ou
d) par tout autre moyen efficace.
2) Un collier boulonné utilisé dans un emplacement mouillé ou pour l’enfouissement direct doit être en cuivre,
en bronze ou en laiton et les boulons doivent être fabriqués d’un matériau analogue ou en acier inoxydable.
3) Le conducteur de mise à la terre doit être relié à la garniture de mise à la terre, conformément à
l’article 10-906 1).
4) Il est interdit d’effectuer des connexions au moyen d’une simple soudure, mais cette mesure ne s’applique
pas aux connexions réalisées au moyen d’une soudure à l’argent.
5) Il ne doit y avoir qu’un seul conducteur raccordé à la prise de terre au moyen d’un seul collier ou d’une
seule garniture, sauf si le collier ou la garniture est conçu spécifiquement pour le raccordement de plusieurs
conducteurs.
Parafoudres
10-1000 Parafoudres raccordés aux branchements secondaires — au plus 750 V
1) Si un parafoudre est raccordé à un branchement secondaire, le raccordement aux conducteurs de
branchement et celui au conducteur de mise à la terre doivent être aussi courts que possible.
2) Il est permis d’utiliser comme conducteur de mise à la terre :
a) le conducteur de branchement mis à la terre ;
b) le conducteur commun de mise à la terre ;
c) le conducteur de mise à la terre de l’appareillage de branchement ; ou
d) un conducteur de mise à la terre distinct.
3) Le conducteur assurant la continuité des masses ou le conducteur de mise à la terre doit être en cuivre,
de grosseur au moins égale à 6 AWG.
10-1002 Exigences d’installation et de protection pour les conducteurs de mise à la
terre de parafoudres
Le conducteur de mise à la terre des parafoudres doit :
a) s’il est sous enveloppe métallique, être relié à cette enveloppe protectrice aux deux extrémités ; et
b) être installé et protégé conformément à l’article 10-806.
µ
la terre.
3) Les dispositifs de mise à la terre du neutre dont le régime nominal n’est pas en service continu sont
permis, si :
a) des dispositions sont prises pour assurer la mise hors tension automatique du réseau sur détection
d’une fuite à la terre ; et
b) le temps de déclenchement nominal du dispositif est coordonné avec les caractéristiques nominales
temps/courant des dispositifs de protection du réseau.
4) Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent avoir une tension d’isolement nominale au moins égale
à la tension phase–neutre du réseau.
10-1106 Emplacement des dispositifs de mise à la terre du neutre et des mises en garde
1) Toutes les pièces sous tension des dispositifs de mise à la terre du neutre doivent être sous boîtier ou
protégées conformément à l’article 2-202.
2) Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent se trouver dans un emplacement accessible uniquement
au personnel qualifié pour effectuer l’inspection, la mise à l’essai et l’entretien du dispositif de mise à la terre
du neutre.
3) Les dispositifs de mise à la terre du neutre doivent se trouver dans un emplacement où la dissipation
de chaleur provenant du dispositif dans des conditions de fuite à la terre n’endommagera pas ou ne nuira
pas au fonctionnement du dispositif ou d’un autre appareillage.
4) Si les dispositifs de mise à la terre du neutre sont utilisés, des mises en garde indiquant que le réseau est
relié à la terre par une impédance, et indiquant aussi la tension maximale neutre-terre, doivent être placées
là où se trouvent :
a) le transformateur ou la génératrice, ou les deux ;
b) l’appareillage de commutation du branchement ou son équivalent ; et
c) l’appareillage de mesure du distributeur d’électricité.
10-1108 Conducteurs en usage avec les dispositifs de mise à la terre du neutre
1) Le conducteur raccordant le dispositif de mise à la terre du neutre au point neutre du transformateur,
de la génératrice ou du transformateur de mise à la terre doit être :
a) isolé pour la tension nominale du réseau ;
b) caractérisé par le blanc ou le gris ;
c) de grosseur permettant l’acheminement du courant nominal du dispositif de mise à la terre du neutre
et, en aucun cas, inférieure à 8 AWG ; et
d) installé conformément à d’autres articles appropriés de ce Code.
2) Le conducteur raccordant le dispositif de mise à la terre du neutre au point neutre d’un transformateur,
d’une génératrice ou d’un transformateur de mise à la terre ne doit pas être relié à la terre.
3) Le conducteur raccordant le dispositif de mise à la terre du neutre à la prise de terre du réseau doit être :
a) un conducteur en cuivre et il est permis que celui-ci soit isolé ou nu ;
Section 12 — Câblage
Domaine d’application
12-000 Domaine d’application (voir l’appendice B)
1) La section 12 s’applique à toutes les installations de câblage alimentées à une tension maximale de 750 V,
sous réserve des exceptions suivantes :
a) les circuits de classe 2, à moins d’indication contraire à la section 16 ;
b) les circuits de télédistribution, de radio et de télévision, sauf indication contraire à la section 54 ;
c) les câbles optiques, sauf indication contraire à la section 56 ;
d) les conducteurs des circuits de télécommunications, à moins d’indication contraire à la section 60 ; et
e) les conducteurs qui font partie intégrante d’un appareillage assemblé en usine.
2) Cette section s’applique aussi aux installations alimentées à une tension supérieure à 750 V, sous réserve
de la section 36.
Exigences générales
12-010 Câblage dans les conduits de ventilation et les plénums
1) À moins d’être spécifiquement approuvé pour cet usage, aucun appareillage électrique de quelque type
que ce soit ne doit être installé dans des conduits de ventilation utilisés pour transporter de la poussière,
des matières en vrac ou des vapeurs inflammables. 12
2) Aucun appareillage électrique ne doit être installé à moins d’avoir été spécifiquement approuvé pour cette
utilisation :
µ
a) dans un conduit de ventilation utilisé pour l’évacuation de vapeurs ou pour la ventilation des
appareils de cuisson de type commercial ; ou
b) dans tout vide technique qui ne doit contenir, selon les règlements, que des conduits de ventilation.
3) Si des conducteurs sont installés dans des conduits de ventilation, des plénums ou des vides servant à la
circulation de l’air ambiant ou dans des conduits de ventilation ou des plénums raccordés à un système
comportant un ventilateur, ils doivent être conformes aux articles 2-126 et 12-100.
4) Malgré le paragraphe 3), si un plénum ou un vide est créé par un plafond suspendu constitué de panneaux
ou de carreaux amovibles, il est permis que des cordons souples mesurant au plus 3 m de longueur et se
terminant par une fiche alimentent des ensembles à sorties multiples de type colonnette si les cordons
souples sont classés au tableau 11 comme très résistants et si la tension d’alimentation n’excède pas 300 V.
5) Si le conduit de reprise d’air froid d’un système de chauffage est réalisé en fermant l’ouverture entre des
solives, il est permis d’utiliser les méthodes de câblage spécifiées dans cette section pour cet emplacement
particulier.
12-012 Installations souterraines (voir l’appendice B)
1) L’enfouissement direct des conducteurs, des câbles ou des canalisations doit être effectué conformément
aux exigences minimales de recouvrement du tableau 53.
2) Les exigences minimales de recouvrement peuvent être réduites de 150 mm si une protection mécanique
est assurée dans la tranchée et recouvre l’installation souterraine.
3) La protection mécanique doit être assurée au moyen de l’une des méthodes suivantes et, si elle est de forme
plate, elle doit se prolonger d’au moins 50 mm de chaque côté des conducteurs, des câbles ou des
canalisations :
a) planches traitées d’une épaisseur d’au moins 38 mm ;
b) béton coulé d’une épaisseur d’au moins 50 mm ;
c) dalles de béton d’une épaisseur d’au moins 50 mm ;
d) enrobage de béton d’une épaisseur d’au moins 50 mm ; ou
e) tout autre matériau approprié.
4) Les conducteurs ou les câbles enfouis directement doivent être placés parallèlement les uns aux autres de
façon à rendre tout entrecroisement impossible. Ils doivent être installés sur une couche de sable ou de terre
tamisée (6 mm nominal) d’une épaisseur d’au moins 75 mm et être recouverts d’une couche de même
épaisseur.
5) Si les conducteurs ou les câbles doivent sortir de la tranchée pour raccordement ou joint ou si un accès est
requis, ils doivent être protégés contre l’endommagement mécanique par leur emplacement ou un conduit
rigide se terminant verticalement dans la tranchée et comportant un embout ou une garniture évasée,
ou toute autre protection acceptable à l’extrémité inférieure, partant de 300 mm du fond de la tranchée
jusqu’à au moins 2 m au-dessus du niveau du sol fini et au-delà, si d’autres articles de ce Code l’exigent, et
les conducteurs ou câbles doivent être installés avec assez de jeu à l’extrémité inférieure du conduit pour
pénétrer à la verticale dans le conduit.
6) Par dérogation en vertu de l’article 2-030, il est permis que les câbles enfouis directement dans la terre
soient joints ou dérivés dans des tranchées, sans utiliser de boîtes de jonction. Les joints et les prises dérivées
doivent être faits selon des méthodes et au moyen de matériaux approuvés pour cet usage.
7) Dans le roc, il est permis que les canalisations ou les câbles soient installés à une profondeur moindre, dans
une tranchée d’au moins 150 mm creusée dans le roc, et recouverts de coulis de béton jusqu’au niveau de
la surface du roc.
8) Il est permis que les canalisations soient installées directement sous une dalle de béton au niveau du sol fini,
à condition que l’épaisseur nominale de la dalle soit d’au moins 100 mm, que l’emplacement soit indiqué
de façon adéquate et que la canalisation ne risque pas d’être endommagée pendant ou après l’installation.
9) On ne doit utiliser aucune protection mécanique pouvant nuire aux conducteurs ou aux câbles.
10) Un remblai contenant de gros morceaux de pierre, des débris de pavage, des scories ou tout autre matériau
comportant des éléments grossiers ou tranchants ainsi que du matériel corrosif ne peut être utilisé dans
une excavation où ces matériaux pourraient endommager les câbles, les canalisations ou d’autres sous-
structures ou empêcher le compactage adéquat du remblai ou encore contribuer à la corrosion des câbles,
des canalisations ou de toute autre sous-structure.
11) Au cours de l’installation initiale, un ruban de marquage enfoui à peu près à mi-chemin entre l’installation
et le sol ou un marquage adéquat dans un endroit bien en vue doit indiquer l’emplacement et la
profondeur de l’installation souterraine.
12) Si les canalisations ou les câbles souterrains risquent d’être déplacés en raison du tassement au sol
ou du gel, des mesures doivent être prises pour empêcher l’endommagement des conducteurs
ou de l’appareillage électrique.
13) En ce qui concerne les installations non visées par les exigences précitées, la CSA C22.3 n° 7, ou une norme
pertinente s’applique, en donnant la priorité à la plus sévère.
12-014 Conducteurs dans les gaines d’ascenseur
1) Si une dérogation est permise en vertu de l’article 2-030 et si des conducteurs autres que ceux qui
alimentent l’ascenseur, le monte-charge ou le petit monte-charge, sont posés dans une gaine d’ascenseur,
ils doivent être en câble à isolant minéral, en câble sous gaine d’aluminium, en câble sous gaine de cuivre,
en câble armé ou être passés dans un conduit métallique rigide, un conduit métallique flexible ou un tube
électrique métallique.
2) Le câble, conduit ou tube mentionné au paragraphe 1) doit être :
a) bien fixé à la charpente d’une gaine ; et
b) posé de façon que les boîtes de raccordement à bornes et les boîtes de sortie ou de jonction ouvrent
à l’extérieur de la gaine ; toutefois, il est permis d’installer des boîtes de tirage pour le support et le
tirage des conducteurs sur une grande distance.
12-016 Conducteurs de paratonnerres
Si des conducteurs de paratonnerres sont déjà installés, le câblage électrique doit, autant que possible, en être
éloigné d’au moins 2 m, sauf si la continuité des masses est assurée conformément à l’article 10-702.
12-018 Entrée des canalisations et des câbles dans les bâtiments
Les ouvertures dans les murs extérieurs ou les toits des bâtiments pour l’introduction des canalisations ou des
câbles doivent être scellées de manière à empêcher l’infiltration de l’humidité.
12-020 Câblage des systèmes de traitement de données et systèmes similaires sous les
planchers surélevés
1) Il est permis d’installer les cordons ou câbles souples, les conduits flexibles étanches aux liquides et le
matériel de câblage munis d’une gaine ou d’une enveloppe extérieure, qui servent à brancher et à relier les
systèmes de traitement de données et les systèmes similaires, sous des planchers surélevés, à condition
que :
a) le plancher surélevé soit fait de matériaux incombustibles et, que si ces derniers sont conducteurs,
il soit relié à la terre par le conducteur de continuité des masses, conformément à l’article 10-406 ; et
b) les cordons ou câbles se terminent par des fiches dont la configuration est conforme au schéma 2 ou
qui sont classifiées comme fiches, prises et connecteurs industriels à usage spécial.
2) Les conducteurs de dérivation installés sous des planchers surélevés et qui alimentent des prises de courant
doivent être installés dans des conduits rigides, des tubes électriques métalliques ou des conduits
métalliques flexibles, ou être constitués de câble armé ou de câble sous gaine métallique, y compris les
câbles à isolant minéral autres que ceux à gaine légère.
Conducteurs
Généralités
12-100 Types de conducteurs (voir l’appendice B)
Quel que soit l’emplacement de l’installation, les conducteurs doivent être conformes au tableau 19, compte tenu
de l’emplacement en question, et :
a) de l’humidité ;
b) des risques de corrosion ;
c) de la température ;
d) du recouvrement partiel ou complet ; et
e) de la protection mécanique.
12-102 Conducteurs à isolant thermoplastique
1) Si la température ambiante est basse au point de provoquer l’endommagement de l’isolant, on ne doit pas
procéder à l’installation de conducteurs à isolant thermoplastique.
2) Ces conducteurs ne doivent pas être posés de façon qu’une fois l’installation terminée, des déplacements 12
puissent se produire si la température ambiante risque de s’abaisser au point d’endommager l’isolant de
µ
ces conducteurs au cours de ces déplacements.
12-104 Enveloppes éprouvées à la flamme
Si l’isolant d’un conducteur est muni d’une enveloppe éprouvée à la flamme, on doit retirer une quantité
suffisante de cette enveloppe aux bornes et aux joints pour éviter l’amorçage d’un courant sur cette enveloppe.
12-106 Câbles monoconducteurs ou câbles à conducteurs multiples
1) Si on utilise un câble à conducteurs multiples, tous les conducteurs d’un circuit doivent être réunis dans ce
même câble ; toutefois, s’il s’agit d’un circuit c.a. exigeant des conducteurs en parallèle en raison de la
charge du circuit, il est permis d’utiliser des câbles supplémentaires pourvu que chaque câble
a) contienne un nombre égal de conducteurs de chaque phase et un neutre ; et
b) soit conforme à l’article 12-108.
2) Un câble à conducteurs multiples ne doit pas contenir des circuits de réseaux indépendants sauf si permis
à l’article 12-3030.
3) Si on utilise des câbles monoconducteurs, tous les câbles monoconducteurs d’un circuit doivent être du
même type, avoir la même température nominale et s’ils sont installés en parallèle, ils doivent être
conformes à l’article 12-108.
4) Les câbles armés monoconducteurs utilisés comme conducteurs porteurs de courant doivent avoir une
armure en métal magnétique.
5) Un câble monoconducteur porteur d’un courant de plus de 200 A doit être installé et maintenu d’une
manière telle que le câble ne soit pas encerclé de matériaux magnétiques.
12-108 Conducteurs en parallèle (voir l’appendice B)
1) Il est permis de poser en parallèle les conducteurs en cuivre ou en aluminium, de conductivité semblable
et de grosseur égale ou supérieure à 1/0 AWG, à condition qu’ils :
a) soient exempts de joints sur toute leur longueur ;
b) aient une section de même surface ;
c) aient un isolant du même type ;
d) aient la même longueur ; et
e) se terminent de la même manière.
2) Les câbles monoconducteurs installés en parallèle doivent être disposés l’un par rapport à l’autre et par
rapport à ceux des autres phases, de façon que la division inégale du courant et les différences dans la
réactance inductive soient réduites au minimum.
3) Il est permis de poser en parallèle les conducteurs en cuivre, de conductivité semblable et de grosseur
inférieure à 1/0 AWG, pour fournir l’énergie de commande aux instruments et appareils indicateurs,
contacteurs, relais, solénoïdes et autres dispositifs de contrôle similaires, à condition que ces conducteurs :
b) l’appareillage, comme des boîtes de sortie, ne comporte que des bornes de mise à la terre.
4) On ne doit pas faire de raccord ni de joint sur des conducteurs en aluminium dans des emplacements
mouillés, sauf si le raccord ou le joint est adéquatement protégé contre la corrosion.
5) Les connexions faites sur place entre les cosses d’aluminium et les cosses ou barres omnibus en aluminium
ou en cuivre, au moyen de boulons ou de goujons d’au moins 9,5 mm de diamètre, doivent inclure un des
éléments suivants pour permettre la dilatation des pièces :
a) une rondelle conique à ressort ;
b) une rondelle hélicoïdale à ressort de la série haute résistance, à condition qu’une rondelle plate en
acier d’une épaisseur d’au moins un sixième du diamètre nominal du boulon ou du goujon soit
interposée entre la rondelle hélicoïdale et toute surface en aluminium sur laquelle elle est susceptible
d’appuyer ; ou
c) des boulons ou goujons en aluminium, à condition que tous les éléments de la connexion soient en
aluminium.
6) La connexion des conducteurs en aluminium aux dispositifs de câblage comportant des bornes serre-fils
avec vis autour desquelles les conducteurs peuvent former une boucle doit être effectuée en enroulant les
conducteurs autour des vis dans le sens des aiguilles d’une montre, réalisant ainsi les trois quarts d’une
boucle, un seul conducteur étant raccordé à une même vis.
12-120 Support des conducteurs
1) Les conducteurs doivent être supportés de façon à éviter toute contrainte dommageable aux bornes
d’appareils ou de dispositifs électriques ainsi qu’aux joints ou aux prises dérivées.
2) Les conducteurs dans des canalisations verticales doivent être supportés indépendamment des connexions 12
aux bornes et à des intervalles n’excédant pas ceux que donne le tableau 21. Ces supports doivent
µ
maintenir la continuité de la canalisation sans endommager les conducteurs ou leurs enveloppes.
3) Les conducteurs dans des canalisations ne doivent pas faire pression sur le rebord d’embouts, de courbes
ou de garnitures où l’isolant risquerait d’être endommagé.
Câblage à découvert
12-200 Articles s’appliquant au câblage à découvert
Les articles 12-202 à 12-224 ne s’appliquent qu’aux monoconducteurs installés sous forme de câblage à
découvert.
12-202 Types de conducteurs
Les conducteurs doivent être de l’un des types spécifiés aux articles 12-100 et 12-102.
12-204 Espacement des conducteurs
1) L’espacement entre les conducteurs et entre les conducteurs et les surfaces adjacentes, exception faite de
cet article, doit être établi de la façon suivante :
a) dans les emplacements normalement secs, les espacements ne doivent pas être inférieurs à ceux qui
sont mentionnés au tableau 20 ;
b) si des circuits de tensions différentes sont posés parallèlement les uns aux autres, l’espacement entre
les conducteurs adjacents des circuits différents ne doit pas être inférieur à celui que prévoit le
tableau 20 pour les conducteurs du circuit dont la tension est la plus élevée ; et
c) dans les emplacements humides, on doit conserver un espacement minimal de 25 mm entre les
conducteurs et les surfaces adjacentes.
2) Quel que soit l’emplacement, on doit conserver un espacement minimal de 25 mm entre les conducteurs
et la tuyauterie métallique ou une substance conductrice adjacente.
3) Si les conducteurs sont posés en travers des faces découvertes de solives, de poteaux ou d’éléments de
charpente en bois, l’espacement entre les conducteurs doit être conforme à l’article 12-212.
4) S’il est impossible de maintenir les espacements spécifiés aux paragraphes 1), 2) et 3), parce que les
connexions sont effectuées à des garnitures ou à des dispositifs, les conducteurs individuels doivent être
installés dans des canalisations ou dans des tubes isolants appropriés.
12-206 Fixations de conducteurs
1) Les conducteurs doivent être fixés solidement sur des isolateurs incombustibles et anti-absorbants.
2) On ne doit pas utiliser de boutons fendus pour supporter les conducteurs de grosseur supérieure à 8 AWG,
en cuivre ou en aluminium.
3) Les conducteurs fixés sur des boutons pleins doivent y être solidement assujettis au moyen de fils d’attache
dont l’isolant est du même type que celui des conducteurs qu’ils supportent.
4) Les conducteurs à isolant thermoplastique posés sur des surfaces métalliques ne doivent pas être fixés sur
des boutons fendus ou des taquets.
12-208 Conducteurs fixés sur des surfaces planes
Les conducteurs fixés sur des surfaces planes, doivent l’être solidement, à des intervalles ne dépassant pas 1,5 m.
12-210 Assujettissement des fixations de conducteurs
Les boutons et les taquets doivent être solidement assujettis au moyen de vis.
12-212 Protection contre l’endommagement mécanique
1) Si les conducteurs sont fixés sur les faces découvertes des solives, des poteaux ou d’autres éléments de
charpente en bois, qu’ils passent par-dessus ceux-ci ou qu’ils soient fixés sur des murs où ils sont exposés
à l’endommagement mécanique, on doit les protéger au moyen de planches, de languettes protectrices,
de boîtes en bois ou de manchons en fer.
2) Si les conducteurs ne sont pas exposés à l’endommagement mécanique, il est permis de les fixer
directement aux éléments de charpente en bois, mais ils :
a) ne peuvent être de grosseur inférieure à 8 AWG en cuivre ou en aluminium ;
b) doivent être espacés les uns des autres d’au moins 150 mm ; et
c) doivent être fixés à chaque élément de charpente en bois.
3) On ne doit pas faire passer de fils à découvert par-dessus les solives de plafond dans les greniers non
aménagés ou autres endroits semblables.
12-214 Caractéristiques des planches, languettes et boîtes protectrices
1) Les planches, les languettes et les boîtes doivent avoir au moins 19 mm d’épaisseur et les planches
protectrices doivent dépasser les isolateurs, de chaque côté, d’au moins 12 mm.
2) Les languettes protectrices doivent être au moins aussi hautes que les isolateurs et être placées aussi près
des conducteurs que le permet le tableau 20.
3) Dans les boîtes en bois, il doit y avoir un espace libre d’au moins 25 mm entre les conducteurs et les surfaces
adjacentes, et les extrémités des boîtes qui n’aboutissent pas à des éléments de charpente doivent être
fermées.
12-216 Extrémités des conducteurs
1) Aucun conducteur ne doit se terminer à une garniture placée à plus de 300 mm du dernier isolateur
porteur.
2) Si des conducteurs de grosseur égale ou supérieure à 8 AWG, en cuivre ou en aluminium constituent un
câblage à découvert, on doit utiliser des boutons pleins ou des isolateurs tendeurs à leurs extrémités.
12-218 Conducteurs qui traversent des murs ou des planchers
La partie des conducteurs qui traverse des murs, des planchers, des éléments de charpente en bois ou des cloisons
doit être installée dans une canalisation ou dans un tube isolant.
12-220 Dégagement
On doit poser sur un socle les prises de courant et les interrupteurs montés en saillie, sauf si un dégagement
suffisant est autrement assuré.
12-222 Raccordement d’un câblage à découvert à d’autres types de câblage
Si un câblage à découvert est raccordé à des conducteurs sous canalisation, en câble armé ou en câble sous gaine
non métallique, la jonction doit se faire dans une boîte ou une garniture munie d’une ouverture avec manchon
pour chaque conducteur.
12-224 Dispositions pour assurer la continuité des masses
Les dispositions prises pour assurer la liaison à la terre par continuité des masses d’un câblage à découvert doivent
être conformes à la section 10.
µ
4) Si des conducteurs alimentés à une tension d’au plus 300 V sont situés à proximité de conducteurs de
tension plus élevée ne dépassant pas 750 V, les conducteurs dont la tension est la plus élevée doivent être
installés au-dessus des conducteurs de tension plus basse et en être espacés d’au moins 300 mm.
12-308 Grosseur minimale des conducteurs aériens
Les monoconducteurs aériens, installés entre des édifices ou des supports sur la même propriété et qui ont des
portées supérieures à 4,5 m, ne doivent pas être de grosseur inférieure à :
a) 10 AWG en cuivre ou 6 AWG en aluminium pour les portées de plus de 4,5 m, mais ne dépassant pas 15 m ;
b) 8 AWG en cuivre ou 4 AWG en aluminium pour les portées supérieures à 15 m, mais ne dépassant pas
30 m ; et
c) 6 AWG en cuivre ou 3 AWG en aluminium pour les portées supérieures à 30 m, mais ne dépassant pas 40 m.
12-310 Distance d’isolement des conducteurs
On doit installer ou protéger les conducteurs de façon qu’ils ne puissent être atteints par une personne se
trouvant, par exemple, dans l’escalier de secours ou sur le toit plat ou autre partie d’un bâtiment, et ils doivent
être à au moins 2,5 m au-dessus du plus haut point d’un toit plat ou d’un toit sur lequel on peut marcher
facilement et à au moins 1 m au-dessus d’un toit en pointe ou du point le plus élevé d’un toit sur lequel on ne
peut pas marcher facilement ; toutefois, par dérogation en vertu de l’article 2-030, il est permis de les installer à
moins de 2,5 m sans qu’ils soient à moins de 2 m au-dessus du point le plus élevé d’un toit plat et de toits sur
lesquels on peut marcher facilement.
12-312 Conducteurs qui passent au-dessus de bâtiments
Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, on ne doit pas faire passer de conducteurs au-dessus d’un
bâtiment.
12-314 Conducteurs posés sur chevalets
Les conducteurs qui passent au-dessus d’un bâtiment doivent, autant que possible, être supportés par des
constructions indépendantes des bâtiments ; toutefois, si cela n’est pas possible, on doit les fixer sur des chevalets
construits de manière à résister aux efforts mécaniques des conducteurs.
12-316 Conducteurs d’alimentation
Les conducteurs d’un réseau d’alimentation fixés sur les surfaces extérieures d’un bâtiment doivent être éloignés
d’au moins 300 mm de tout conducteur d’un réseau de télécommunications, sauf si les conducteurs de l’un des
réseaux sont sous conduit ou sont séparés en permanence des autres réseaux par un matériau non conducteur
continu et fixe autre que l’isolant des conducteurs.
µ
a) faces supérieures des solives de plafond ou faces inférieures des chevrons dans les greniers ou sous les
combles, si la distance verticale entre les solives et les chevrons dépasse 1 m ; ou
b) faces inférieures des solives de sous-sol, sauf s’ils sont suffisamment protégés contre l’endommagement
mécanique.
12-516 Protection des câbles dans les installations dissimulées (voir l’appendice G)
1) Si un câble traverse des poteaux, des solives ou d’autres éléments de charpente, sa surface extérieure doit
être maintenue à une distance d’au moins 32 mm du bord de l’élément ; sinon, il faut protéger
efficacement le câble contre l’endommagement mécanique.
2) Si un câble traverse ou longe des poteaux, des solives, des revêtements ou des parements métalliques,
il doit remplir les conditions suivantes :
a) être situé de façon à être efficacement protégé contre l’endommagement mécanique pendant et
après l’installation ;
b) être protégé, s’il traverse un élément de charpente par une garniture approuvée pour l’usage prévu
et convenablement fixé en place.
3) Si un câble est installé directement derrière une plinthe, il doit être protégé efficacement contre
l’endommagement mécanique causé par l’enfoncement de clous dans la plinthe.
12-518 Protection des câbles dans les installations à découvert (voir l’appendice G)
Si un câble est à découvert, il doit être efficacement protégé contre l’endommagement mécanique aux endroits
où il traverse un plancher, où il est situé à moins de 1,5 m au-dessus du plancher et où il est exposé à un
endommagement mécanique.
12-520 Installation de câbles par tirage
Dans le cas de câblage dissimulé où il n’est pas possible de poser les fixations exigées par l’article 12-510, il est
permis d’installer le câble par tirage.
12-522 Emplacements où les boîtes de sortie ne sont pas obligatoires
1) Si le câble est à découvert, il est permis d’utiliser, sans boîte, des dispositifs faits d’un matériau isolant, tels
qu’interrupteurs, dispositifs de sortie et de prises dérivées.
2) Les ouvertures des dispositifs doivent s’adapter parfaitement à l’enveloppe extérieure du câble.
3) Le dispositif doit enfermer complètement toute partie du câble débarrassée de son enveloppe.
4) Si les conducteurs sont raccordés à des dispositifs au moyen de bornes serre-fils avec vis, il doit y avoir
autant de vis qu’il y a de conducteurs, sauf si les câbles sont bridés à l’intérieur du dispositif.
12-524 Types de boîtes et de garnitures
1) Les boîtes et les garnitures doivent être d’un type pour usage avec câble sous gaine non métallique.
2) Si ces articles n’exigent pas l’installation de boîtes métalliques mises à la terre, il est permis que les boîtes
de sortie et les boîtes d’interrupteur soient faites de matière isolante, moulée et résistante au feu et elles
doivent être munies d’un couvercle de même matière.
12-526 Dispositions pour assurer la continuité des masses
Si on utilise du câble sous gaine non métallique, les dispositions prises pour assurer la liaison à la terre par
continuité des masses doivent être conformes à la section 10.
Câbles armés
12-600 Articles s’appliquant aux installations en câble armé
Les articles 12-602 à 12-618 ne s’appliquent qu’aux installations en câble armé.
12-602 Usage (voir l’appendice B)
1) Il est permis d’installer du câble armé dans ou sur des bâtiments ou parties de bâtiments, qu’ils soient de
construction combustible ou non.
2) Le câble armé à utiliser doit être du type indiqué au tableau 19 pour enfouissement direct dans le sol :
a) dans le cas de circuits souterrains ;
b) dans de la maçonnerie ou du béton, à condition que le câble soit encastré ou noyé dans au
moins 50 mm de maçonnerie ou de béton ; ou
c) dans des emplacements où il est exposé aux intempéries, à une humidité constante ou excessive,
ou est en contact avec des huiles ou autres substances susceptibles d’endommager l’isolant.
3) Malgré le paragraphe 2), le câble armé dont l’armure est en tout ou en partie en aluminium ne doit pas
être noyé dans du béton contenant de l’acier d’armature, sauf :
a) s’il est certain que le béton ne contient pas d’additifs chlorés ; ou
b) si l’armure du câble a été traitée avec une peinture à base de bitume ou avec un autre enduit, afin
d’empêcher la corrosion galvanique de l’aluminium.
4) Si du câble armé est installé dans ou sous des cendres ou du béton de cendres, il doit être protégé contre
leur action corrosive par une couche de béton non cendré d’au moins 25 mm d’épaisseur tout autour, sauf
s’il est à au moins 450 mm sous les cendres ou le béton de cendres.
5) Il est permis d’installer dans les bâtiments de construction incombustible, des câbles armés comportant des
conducteurs de grosseur non supérieure à 10 AWG en cuivre ou en aluminium sur la face même de la
maçonnerie ou d’un autre matériau qui compose les murs et plafonds et de les poser dans la couche de
finition en plâtre, mais seulement dans le cas de prolongements partant de sorties existantes.
12-604 Protection des câbles armés dans les ruelles
Dans les ruelles et entrées, les câbles armés, exposés à l’endommagement mécanique et non protégés, installés
à moins de 2 m au-dessus du sol, doivent être munis de protecteurs en acier, adéquatement fixés et d’une
épaisseur au moins égale à 10 MSG.
12-606 Usage de câbles armés sous enveloppe thermoplastique
Les câbles armés qui, selon le tableau 19, peuvent être enfouis directement dans le sol et qui sont munis d’une
enveloppe extérieure thermoplastique ne doivent être utilisés que dans des endroits où cette enveloppe ne sera
pas exposée à l’endommagement mécanique.
12-608 Continuité des câbles armés
Les câbles armés doivent être placés de façon à assurer la continuité électrique et mécanique de l’armure partout,
et l’armure des câbles doit être raccordée mécaniquement et électriquement à l’appareillage auquel elle est
attachée.
12-610 Protection des extrémités des câbles armés
1) Les conducteurs doivent être protégés contre l’usure par frottement, à l’endroit où ils émergent de
l’armure, au moyen de douilles en matériau isolant ou de dispositifs équivalents.
2) Si les conducteurs sont de grosseur égale ou supérieure à 8 AWG, en cuivre ou en aluminium, la protection
doit comporter :
a) des embouts de type isolé, sauf si l’appareillage comporte des ouvertures à rebords lisses et arrondis ;
ou
b) un matériau isolant parfaitement maintenu en place, séparant les conducteurs des garnitures du
câble armé et offrant une résistance appropriée à l’endommagement mécanique.
3) Si un câble armé est fixé à l’appareillage, le connecteur ou serre-fils doit être conçu de façon à laisser la
douille isolante ou son équivalent visible pour l’inspection.
4) Si des conducteurs raccordés à un câblage à découvert émergent des extrémités de l’armure, on doit les
protéger au moyen de boîtes ou de garnitures munies d’une ouverture individuelle avec manchon pour
chaque conducteur.
12-612 Câbles armés installés à proximité d’un câblage sur boutons et en tubes ou
d’un câblage sous gaine non métallique
Si un câble armé est installé dans un bâtiment où se trouve déjà un câblage dissimulé sur boutons et en tubes ou
un câblage sous gaine non métallique dissimulé, le câble ne doit pas être installé par tirage s’il peut en résulter
des dommages pour l’installation existante.
12-614 Rayons de courbure des câbles armés
1) Si au cours d’une installation on doit plier un câble armé, le rayon intérieur de la courbe doit être au moins
six fois plus grand que le diamètre extérieur du câble armé.
2) Les courbes doivent être faites sans déformer l’armure et sans en endommager les surfaces intérieures et
extérieures.
12-616 Câbles armés dissimulés
1) Si un câble armé traverse des poteaux, des solives ou d’autres éléments de charpente, il doit être :
a) situé de façon que sa circonférence extérieure soit éloignée d’au moins 32 mm du bord le plus
rapproché des éléments ; ou
b) protégé contre l’endommagement mécanique à l’endroit où il traverse les éléments.
2) Si un câble armé est installé directement derrière des plinthes, il doit être protégé contre
l’endommagement mécanique qui peut être causé par l’enfoncement de clous. 12
12-618 Installation des câbles entre les boîtes et raccords
µ
Les câbles armés doivent être retenus entre les boîtes et les garnitures, conformément à l’article 12-510.
µ
Connecteur FCC — connecteur conçu pour réunir, avec ou sans boîte de jonction, des câbles de type FCC.
Embout isolant — dispositif destiné à isoler électriquement les extrémités exposées d’un câble de type FCC.
Ensemble de transition — montage approuvé spécifiquement pour le raccordement des câbles de type FCC
à d’autres types de câblage.
Ruban en métal — recouvrement en métal destiné à empêcher l’endommagement d’un câblage de type FCC.
12-804 Utilisation permise
L’utilisation de câbles de type FCC est permise uniquement pour prolonger une dérivation d’utilisation générale
ou d’appareils :
a) dans des emplacements secs ou humides ;
b) sur des surfaces de plancher dures, lisses et unies, en béton, en céramique, en bois ou autres matériaux
semblables ; et
c) sur des planchers chauffés à une température supérieure à 30 °C si le câblage de type FCC porte un
marquage à cet effet.
12-806 Utilisation interdite
L’utilisation de câblage de type FCC est interdite :
a) à l’extérieur ou dans des emplacements mouillés ;
b) s’il est exposé à des vapeurs ou à des liquides corrosifs ;
c) dans les logements ;
d) dans les écoles, les hôpitaux et les établissements d’assistance, de détention ou autres, à l’exception des
locaux réservés à des bureaux ;
e) sur les murs, sauf aux endroits où les câbles pénètrent dans les boîtes de transition ;
f) sous des cloisons ou des parois installées à demeure ;
g) si la tension est supérieure à 150 volts à la terre ou à 300 V entre deux conducteurs ; ou
h) pour les dérivations d’une puissance supérieure à 30 A.
12-808 Couvre-plancher
Les câbles de type FCC installés sur un plancher avec ruban en acier, connecteurs et embouts isolants doivent être
couverts de carreaux de tapis dont les dimensions ne sont pas supérieures à 750 mm. De plus, tout adhésif utilisé
doit être du type autorelâchant.
12-810 Connexions et terminaisons
1) Le raccordement des câbles de type FCC doit assurer la continuité électrique, l’isolation et l’étanchéité
contre l’humidité et les liquides renversés.
2) Les extrémités nues doivent être isolées et scellées à l’aide d’embouts isolants.
12-812 Blindage
1) Le câblage de type FCC doit comprendre un blindage inférieur.
2) On doit poser un blindage par-dessus les câbles de type FCC, les connecteurs et les embouts isolants
installés sur un plancher.
12-814 Continuité des boîtes et des blindages (voir l’appendice B)
La continuité électrique entre les blindages métalliques, les rubans, les boîtes, les logements de prises de courant
et les dispositifs autonomes doit être assurée et reliée à la terre par continuité des masses.
12-816 Raccordement à d’autres réseaux
Les raccordements d’alimentation, de continuité des masses, ainsi que le raccordement du blindage des câbles
de type FCC aux autres réseaux de câblage doivent être réalisés dans un ensemble de transition conçu pour
installation en retrait ou en surface.
12-818 Assujettissement
Le câblage de type FCC et les accessoires doivent être solidement assujettis aux planchers ou aux murs au moyen :
a) d’un adhésif dans le cas des câbles ; et
b) d’attaches mécaniques dans le cas d’éléments tels les boîtes de sortie et les ensembles de transition.
12-820 Croisements
Il est permis qu’un câble de type FCC en croise un autre ou croise un câble plat de télécommunications à
condition que chaque câble soit séparé par un blindage métallique.
12-822 Protection mécanique
1) Les câbles de type FCC installés sous des carreaux de tapis doivent être protégés de l’endommagement par
un ruban en métal enveloppant complètement les câbles de type FCC et les raccordements.
2) Si les câbles de type FCC sont installés au mur, en surface ou encastrés de façon à pénétrer dans un
ensemble de transition, on doit assurer une protection mécanique supplémentaire afin d’empêcher leur
endommagement par des objets tels des clous ou des vis.
12-824 Superposition des câbles
Sauf si permis à l’article 12-820, il est interdit de superposer les conducteurs plats.
Canalisations
Généralités
12-900 Articles s’appliquant aux canalisations
Les articles 12-902 à 12-942 s’appliquent aux canalisations et aux conducteurs sous canalisation.
12-902 Types de conducteurs (voir l’appendice I)
On doit utiliser des types de conducteurs convenant à l’utilisation dans des canalisations, types qui sont
mentionnés au tableau 19.
12-904 Conducteurs sous canalisation
1) Si les conducteurs sont placés dans des canalisations métalliques, tous les conducteurs d’un circuit doivent
être contenus dans la même canalisation ou dans la même section d’une canalisation subdivisée ; toutefois,
s’il s’agit d’un courant alternatif et s’il est nécessaire d’installer des conducteurs en parallèle en raison de la
charge du circuit, il est permis d’utiliser des canalisations supplémentaires, à condition que :
a) les conducteurs soient installés conformément à l’article 12-108 1) ;
b) chaque canalisation contienne un nombre égal de conducteurs pour chaque phase, y compris
le neutre ; et
c) chaque canalisation ou gaine de câble soit du même matériau et possède les mêmes caractéristiques
physiques.
2) Aucune canalisation ou aucun compartiment d’une canalisation subdivisée ne doit contenir des
conducteurs qui sont raccordés à différents transformateurs de puissance, à différents transformateurs de
distribution ou à différentes sources de tension, sauf si les conducteurs sont :
a) séparés par l’armure ou la gaine métallique des câbles de types énumérés au tableau 19 ;
b) séparés par une cloison en tôle d’acier d’au moins 1,34 mm (16 MSG) d’épaisseur ou en matériau
isolant non métallique difficilement inflammable d’au moins 1,5 mm d’épaisseur ; ou
µ
12-912 Conducteurs toronnés
Sauf s’il s’agit de conducteurs sous forme de barres omnibus et de câbles à isolant minéral, les câbles
monoconducteurs ou multiconducteurs de grosseur égale ou supérieure à 8 AWG, en cuivre ou en aluminium,
doivent être toronnés s’ils sont installés dans des canalisations.
12-914 Continuité électrique des canalisations
On doit assurer partout la continuité électrique des canalisations métalliques et celles-ci doivent être raccordées
électriquement à l’appareillage auquel elles sont fixées.
12-916 Continuité mécanique des canalisations
On doit assurer partout la continuité mécanique des canalisations et celles-ci doivent être fixées mécaniquement
à l’appareillage qu’elles desservent.
12-918 Fixation des canalisations
Il faut assurer la fixation des canalisations, indépendamment de celle de l’appareillage qui fait partie du réseau de
canalisations.
12-920 Ébarbage des canalisations
On doit enlever les bavures et les ébarbures des extrémités des canalisations.
12-922 Rayons de courbure des canalisations
1) Si des conducteurs doivent être tirés dans une canalisation, tout rayon de courbure doit être au moins égal
aux valeurs du tableau 7.
2) Les courbes doivent être faites sans déformer la canalisation et sans en endommager les surfaces intérieures
ou extérieures.
12-924 Jonction entre un câblage à découvert et des canalisations
Si des conducteurs raccordés à un câblage à découvert émergent d’une canalisation, on doit les protéger au
moyen de boîtes ou de garnitures, munies d’une ouverture individuelle avec manchon pour chaque conducteur.
12-926 Entrée d’un conduit souterrain dans un bâtiment
Si un conduit provenant d’un réseau souterrain de distribution pénètre dans un bâtiment, on doit en sceller
l’extrémité qui est à l’intérieur au moyen d’un composé approprié afin d’empêcher l’infiltration de l’humidité ou
des gaz.
12-1002 Usage
1) Il est permis d’installer des conduits métalliques rigides ou flexibles dans ou sur des bâtiments ou parties de
bâtiments, qu’ils soient de construction combustible ou non.
2) Les conduits métalliques rigides utilisés dans les emplacements humides ou mouillés doivent être filetés.
Les joints et les garnitures doivent être étanches à l’eau.
12-1004 Grosseur minimale des conduits
On ne doit pas utiliser de conduit de diamètre intérieur inférieur à 16 grosseur nominale, sauf s’il s’agit de :
a) conduit métallique flexible de grosseur nominale de 12 pour des longueurs d’au plus 1,5 m, utilisé pour le
raccordement d’un appareillage ; et
b) conduit flexible étanche aux liquides de grosseur nominale 12 dans les cas autorisés par ce Code.
12-1006 Filets des conduits (voir l’appendice B)
1) Les filets des conduits métalliques rigides doivent être coniques.
2) Les filets extérieurs réalisés à pied d’œuvre doivent être conformes au tableau 40 et une filière standard
d’une conicité de 1 à 16 doit être utilisée.
3) Les filets à diamètre constant sont interdits.
4) Malgré le paragraphe 3), si un conduit métallique rigide fait saillie sur la paroi du coffret et que le nombre
de filets est insuffisant pour s’adapter à un manchon conformément à l’article 12-906 1), il est permis
d’ajouter des filets à la longueur spécifiée au tableau 40.
12-1008 Pénétration des filets
Les boîtes qui doivent être percées et taraudées sur place doivent avoir une épaisseur de paroi suffisante pour 12
permettre la pénétration d’au moins trois filets complets.
µ
12-1010 Espacement maximal des fixations de conduits
1) On doit attacher solidement tous les conduits métalliques rigides de même grosseur à des supports ou à
une surface solide et l’espacement maximal entre les points d’attache doit être de :
a) 1,5 m pour des conduits de grosseur nominale 16 et 21 ;
b) 2 m pour des conduits de grosseur nominale 27 et 35 ; et
c) 3 m pour des conduits de grosseur nominale 41 et plus.
2) Si l’on groupe des conduits métalliques rigides de différentes grosseurs, l’espacement maximal des fixations
de conduits doit être celui qui est indiqué au paragraphe 1) pour le conduit le plus petit.
3) Si on installe un conduit métallique flexible, on doit l’assujettir, à des intervalles n’excédant pas 1,5 m et à
moins de 300 mm de chaque côté de toute boîte de sortie ou garniture, sauf dans le cas d’un conduit
métallique flexible installé par tirage et dans le cas de longueurs n’excédant pas 900 mm si une certaine
flexibilité est nécessaire aux bornes.
12-1012 Dilatation et contraction des conduits (voir l’appendice B)
1) Dans les emplacements exposés à des changements extrêmes de température, on doit prendre des mesures
pour permettre la dilatation et la contraction des grandes longueurs de conduits rigides :
a) en posant des joints de dilatation approuvés ; ou
b) en prévoyant deux courbes consécutives de 90° dans le cas d’un conduit métallique rigide monté
en surface.
2) Si l’on pose des joints de dilatation avec des canalisations métalliques, on doit également poser des cavaliers
de jonction, conformément à l’article 10-614.
12-1014 Conducteurs sous conduits (voir l’appendice B)
1) Les conduits doivent être d’une grosseur suffisante pour permettre d’introduire et de retirer les conducteurs
sans les endommager.
2) Les paragraphes 3), 4) et 5) s’appliquent exclusivement aux réseaux complets et non aux petits tronçons
de conduits utilisés pour la protection de câblage à découvert qui serait, dans le cas contraire, exposé à
l’endommagement mécanique.
3) Le nombre maximal de conducteurs dans un conduit ne doit pas dépasser 200.
4) Le nombre maximal de conducteurs ou de câbles multiconducteurs dans un conduit doit être tel que les
conducteurs ou les câbles ainsi que leur enveloppe n’occasionnent pas un remplissage du conduit,
supérieur à celui qui est prescrit au tableau 8 et, pour la détermination de ce remplissage :
a) la section intérieure des différentes grosseurs de conduit doit être celle qui est prescrite au tableau 9 ;
b) malgré l’alinéa a), la section intérieure des canalisations peut être basée sur les dimensions internes
ou les spécifications données par le fabricant ;
c) le diamètre et la section des monoconducteurs nus, des fils isolés et des câbles à multiconducteurs
doivent être mesurés ; et
d) malgré l’alinéa c), les dimensions des monoconducteurs peuvent être celles énumérées au
tableau 10, selon le type de construction indiqué dans ce tableau.
5) Malgré le paragraphe 4), il est permis de déterminer le nombre maximal de conducteurs de même grosseur
dans un conduit en vertu du tableau 6 pour les monoconducteurs selon le type de construction indiqué
dans ce tableau.
µ
12-1152 Restrictions d’emploi
Il est interdit d’utiliser des garnitures et des conduits rigides PVC de types EB1 et DB2/ES2 au-dessus du sol, sauf
si permis à l’article 12-1150 b).
12-1154 Restrictions d’emploi à cause de la température (voir l’appendice B)
Les limites de température doivent être conformes à l’article 12-1104.
12-1156 Courbures faites sur place (voir l’appendice B)
Les courbures faites sur place doivent être conformes à l’article 12-1108.
12-1158 Garnitures (voir l’appendice B)
1) Les conduits rigides PVC de types EB1 et DB2/ES2, y compris les coudes, les courbes et autres raccords
fabriqués à partir de conduits rigides PVC de types EB1 et DB2/ES2, ne doivent pas être filetés.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis d’utiliser des adaptateurs filetés qui conviennent à la réalisation de
raccordements filetés s’ils sont adéquatement assujettis au conduit.
12-1160 Nombre maximal de conducteurs
Le nombre maximal de conducteurs dans un conduit rigide PVC de types EB1 et DB2/ES2 doit être conforme à
l’article 12-1014.
12-1162 Méthode d’installation
1) Toutes les extrémités coupées doivent être ébarbées afin d’en éliminer la rugosité.
2) Tous les joints entre les longueurs de conduit et entre les longueurs de conduit et les courbes, les
adaptateurs ou les manchons doivent être effectués selon la méthode appropriée.
3) Les conduits rigides PVC de types EB1 et DB2/ES2 doivent être assujettis mécaniquement pour éviter tout
déplacement durant la construction.
12-1164 Conduit droit fendu
Dans les installations existantes, souterraines ou enfouies dans le béton, il est permis d’utiliser du conduit droit
fendu pour former une canalisation, à condition que :
a) les deux moitiés de conduit soient convenablement assemblées pour former un joint à ajustement serré,
étanche au béton ;
b) chaque longueur de conduit soit munie de brides à chacune de ses extrémités et de brides intermédiaires
à intervalles ne dépassant pas 900 mm ; et
c) des brides en acier inoxydable ou en un autre matériau et résistant à la corrosion soient utilisées si le conduit
n’est pas enfoui dans le béton.
µ
Tubes électriques métalliques
12-1400 Articles s’appliquant aux tubes électriques métalliques
Les articles 12-1402 à 12-1410 ne s’appliquent qu’aux tubes électriques métalliques.
12-1402 Usage
1) Il est permis d’utiliser des tubes électriques métalliques pour les installations à découvert et les installations
dissimulées, sauf :
a) s’ils peuvent être exposés à l’endommagement mécanique durant l’installation ou par la suite ;
b) s’ils peuvent être exposés à des vapeurs corrosives, si permis à l’article 2-112 ;
c) pour l’enfouissement direct dans le sol ;
d) dans les emplacements mouillés ; et
e) dans des dalles en béton ou en maçonnerie en contact avec la terre, à moins d’installer un conducteur
de continuité des masses séparé dans ces tubes.
2) Il est permis d’installer des tubes électriques métalliques dans ou sur les bâtiments ou parties de bâtiments,
qu’ils soient de construction combustible ou non.
12-1404 Fixation
Les tubes électriques métalliques doivent être installés pour former un réseau complet et on doit les fixer
solidement à moins de 1 m de toute boîte de sortie, boîte de jonction, coffret, accouplement ou garniture.
L’espacement entre les fixations doit être conforme à l’article 12-1010.
12-1406 Grosseur minimale des tubes
Le diamètre intérieur des tubes doit être de grosseur nominale égale ou supérieure à 16 (grosseur de conduit
électrique).
12-1408 Nombre maximal de conducteurs
Le nombre maximal de conducteurs d’une grosseur donnée dans un tube doit être conforme à l’article 12-1014.
12-1410 Raccords et accouplements
Si des longueurs de tubes électriques métalliques sont accouplées ou connectées à des boîtes, des garnitures ou
des coffrets, on doit utiliser des garnitures :
a) du type étanche au béton si elles sont installées dans du béton coulé ou des murs en blocs de maçonnerie
dont les vides sont remplis de béton ou de coulis ;
b) du type étanche à la pluie s’il s’agit d’installations exposées aux intempéries ; et
c) du type ordinaire, étanche au béton ou étanche à la pluie si elles sont installées dans des emplacements
ordinaires ou si elles doivent être encastrées dans des murs en plâtre ou en blocs de maçonnerie.
Moulures
12-1600 Domaine d’application
Les articles 12-1602 à 12-1614 ne s’appliquent qu’aux moulures.
12-1602 Utilisation des moulures (voir l’appendice B)
1) Il n’est permis d’installer les moulures qu’en surface apparente, dans les emplacements secs.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis que les moulures traversent les murs, les cloisons et les planchers,
à condition que :
a) les moulures soient d’une seule longueur à l’endroit où elles traversent ; et
b) l’on puisse enlever les bouchons ou les couvercles sur toutes les parties à découvert.
3) Les moulures ne doivent pas être utilisées si elles sont exposées à l’endommagement mécanique.
4) Les moulures non métalliques doivent être conformes à l’article 2-128.
12-1604 Restrictions d’emploi à cause de la température
1) Les moulures ne doivent pas être utilisées si elles sont soumises à des températures ambiantes supérieures
à 50 °C, à moins qu’elles ne portent un marquage permettant une température plus élevée.
2) Le paragraphe 1) ne doit pas empêcher l’utilisation de conducteurs dont l’isolant convient à une
température supérieure à 75 °C ; toutefois, le courant admissible de ces conducteurs ne doit pas excéder
celui d’un conducteur dont l’isolant convient à une température de 75 °C.
12-1606 Conducteurs dans les moulures (voir l’appendice B)
1) Les conducteurs doivent être des types indiqués au tableau 19 comme pouvant être utilisés dans des
canalisations.
2) Le total des sections des conducteurs installés ne doit pas être supérieur à 40 % de la section minimale libre
de la canalisation.
3) Les sections de conducteurs mentionnées au paragraphe 2) doivent être déterminées selon
l’article 12-1014 4).
12-1608 Tension maximale
La tension entre les conducteurs contenus dans les moulures ne doit pas être supérieure à 300 V, à moins que les
canalisations ne portent un marquage permettant une tension plus élevée.
12-1610 Joints
Il est permis d’effectuer des joints dans les moulures munies de couvercles amovibles accessibles après
l’installation, à condition que les joints n’occupent pas plus de 75 % du volume de la moulure à cet endroit.
12-1612 Dispositions en vue de la continuité des masses
On doit installer un conducteur de continuité des masses séparé dans les moulures non métalliques,
conformément à l’article 10-404.
12
12-1614 Réseaux de câbles plats
µ
1) Les câbles plats constitués de conducteurs parallèles et de saillies latérales formant une seule pièce avec
l’isolant, spécifiquement conçus pour installation sur place dans des moulures métalliques avec des
garnitures de raccordement et d’extrémité doivent être utilisés uniquement :
a) dans des dérivations ; et
b) horizontalement, les conducteurs étant placés le plus haut possible dans la moulure.
2) Les couvercles inférieurs des moulures métalliques, si ces dernières sont utilisées avec des câbles plats,
peuvent être omis si ces moulures sont hors d’atteinte.
Canalisations de plancher
12-1700 Emplacements où l’utilisation de canalisations de plancher est permise
1) Il est permis d’utiliser des canalisations de plancher sous la surface d’un revêtement de plancher en béton
ou en un autre matériau, mais pas en dessous du plancher.
2) On ne peut utiliser de canalisations de plancher dans :
a) un endroit où elles seraient exposées à des vapeurs corrosives ;
b) les garages commerciaux ;
c) les chambres d’accumulateurs ; ou
d) sur la face inférieure du plancher.
12-1702 Méthode d’installation des canalisations de plancher
1) Les canalisations de plancher doivent être posées selon les instructions du fabricant et satisfaire aux
exigences ci-dessous.
2) Les canalisations de plancher doivent être posées de façon que leur centre coïncide avec une ligne droite
tirée entre les centres de boîtes de jonction successives.
3) On doit fixer mécaniquement les canalisations afin d’éviter tout déplacement pendant la construction.
4) Il faut remplir avec du ciment imperméable les espaces vides situés le long des canalisations, entre les
canalisations, les accouplements et les boîtes de jonction, ainsi qu’entre les plaques-couvercles des boîtes
de jonction et l’anneau de ces couvercles.
5) On doit placer les canalisations de façon à éviter les dépressions ou les poches d’eau aux garnitures ou le
long de la canalisation, autant que possible, s’abstenir de croiser les canalisations.
12-1704 Garnitures de canalisations de plancher
1) Si les canalisations de plancher sont posées autrement qu’à angle droit, on doit poser des garnitures
spéciales.
2) Les canalisations doivent être raccordées au centre de distribution et aux sorties murales à l’aide d’un
conduit ou de garnitures.
3) Les extrémités des canalisations doivent aboutir dans des boîtes de jonction ou dans d’autres garnitures.
12-1706 Prises dérivées et joints dans les canalisations de plancher
Les prises dérivées et joints dans les canalisations de plancher ne doivent être faites que dans les bouches d’accès
d’un collecteur ou dans les boîtes de jonction.
12-1708 Garnitures d’accès et boîtes de jonction des canalisations de plancher
1) Les garnitures d’accès et les sorties dans les canalisations de plancher doivent être bien raccordées tant du
point de vue mécanique qu’électrique.
2) Les garnitures d’accès autres que celles du type préinstallé doivent être fixées aux canalisations, mais elles
ne doivent pas être installées avant la pose du plancher, à moins d’être fixées mécaniquement et
séparément dans un coulis de béton.
3) On doit poser soigneusement au niveau du plancher toutes les garnitures d’accès et les boîtes de jonction
et les sceller à l’aide de bouchons étanches à l’eau.
12-1710 Pose des garnitures d’accès
En posant les garnitures d’accès et en perforant les parois de la canalisation de plancher, on doit prendre les
précautions appropriées pour empêcher les copeaux et les saletés de tomber dans la canalisation. On doit faire
usage d’outils spéciaux afin d’empêcher les outils de pénétrer dans la canalisation et d’y endommager les
conducteurs.
12-1712 Sorties désaffectées dans les canalisations de plancher
Si une sortie n’est plus utilisée, les conducteurs qui l’alimentaient doivent être enlevés de la canalisation.
12-1714 Section des conducteurs dans les canalisations de plancher
1) Dans une canalisation de plancher, la somme des sections de tous les conducteurs avec leur isolant ne doit
pas être supérieure à 40 % de la section intérieure de la canalisation.
2) Le paragraphe 1) ne s’applique pas si la canalisation ne renferme que du câble à isolant minéral, du câble
sous gaine d’aluminium, du câble sous gaine de cuivre, du câble armé ou du câble sous gaine non
métallique.
3) Les sections de conducteurs mentionnées au paragraphe 1) doivent être déterminées selon
l’article 12-1014 4).
12-1716 Boîtes de jonction pour les canalisations de plancher
On ne doit pas utiliser une boîte de jonction comme boîte de sortie pour une canalisation de plancher.
12-1718 Garnitures d’accès dans les planchers de béton précontraint et postcontraint
1) Si les canalisations de distribution de plancher sont posées dans des planchers de béton précontraint ou
postcontraint coulé sur place, elles doivent comporter des garnitures d’accès préinstallées.
2) Toute installation de garnitures et d’ouvertures d’accès non prévue au cours de la pose de ces canalisations
est interdite à moins que le plancher ne soit conforme au Code national du bâtiment — Canada.
Planchers cellulaires
12-1800 Pose
Les planchers cellulaires doivent être posés conformément aux instructions du fabricant.
12-1802 Conducteurs dans les planchers cellulaires
1) On ne doit pas installer de conducteurs dans un plancher cellulaire dans :
a) un endroit où ils seraient exposés à des vapeurs corrosives ;
b) un garage commercial ; ou
c) une chambre d’accumulateurs.
2) On ne doit pas installer de conducteurs dans une cellule ou dans un collecteur qui renferme un tuyau d’un
réseau non électrique, comme un tuyau de vapeur, d’eau, d’air, de gaz ou de drainage.
3) Si la cellule ou le collecteur renferme des tuyaux de réseaux non électriques, on doit, si cela est possible,
sceller cette cellule ou ce collecteur.
4) Tous les conducteurs d’un circuit doivent être contenus dans la même cellule d’un plancher cellulaire et les
circuits d’autres réseaux ne doivent pas y être placés, sauf si l’article 12-3030 le permet.
12-1804 Grosseur maximale des conducteurs dans les planchers cellulaires
Sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030, on ne doit pas poser dans un plancher cellulaire des conducteurs
en cuivre ou en aluminium de grosseur supérieure à 0 AWG.
µ
collecteurs et sa grosseur doit être conforme aux valeurs du tableau 16.
2) Les collecteurs, les cellules et les attaches métalliques doivent être reliés à la terre par continuité des masses
conformément à l’article 10-500.
12-1816 Garnitures d’accès des planchers cellulaires
1) Les garnitures d’accès des planchers cellulaires doivent être placées au niveau du plancher et scellées afin
d’éviter la pénétration de l’eau.
2) Les garnitures d’accès doivent être en métal et assurer la continuité électrique avec les éléments métalliques
du plancher cellulaire.
3) En posant les garnitures d’accès et en perforant les parois d’une cellule, on doit prendre les précautions
appropriées pour empêcher les copeaux et saletés de tomber dans la cellule et empêcher les outils de
pénétrer dans les cellules et d’y endommager les conducteurs.
12-1818 Prolongements des planchers cellulaires
Tous les raccords entre un plancher cellulaire et un coffret et tous les prolongements entre les cellules et les sorties
doivent être faits au moyen de conduits rigides, de conduits métalliques flexibles ou de garnitures.
12-1820 Sorties désaffectées de planchers cellulaires
Si une sortie n’est plus utilisée, les conducteurs qui l’alimentaient doivent être enlevés du plancher cellulaire.
Caniveaux auxiliaires
12-1900 Caniveaux auxiliaires utilisés pour fournir un espace supplémentaire de
câblage
1) Il est permis que les caniveaux auxiliaires destinés à fournir un espace supplémentaire pour le câblage aux
compteurs, centres de distribution, tableaux de contrôle et autres points semblables des réseaux intérieurs
de câblage contiennent des conducteurs et des câbles ; toutefois, ils ne doivent pas contenir des barres
omnibus, des interrupteurs, des dispositifs de protection contre les surintensités ni d’autres dispositifs
ou appareils.
2) Les caniveaux auxiliaires ne doivent pas se prolonger à plus de 6 m au-delà de l’appareillage qu’ils
desservent ; à partir de cette distance, il est permis que les conducteurs soient placés dans des goulottes
guide-fils ou des barres blindées.
12-1902 Fixation des caniveaux auxiliaires
Les caniveaux auxiliaires doivent être solidement fixés sur toute leur longueur à des intervalles ne dépassant
pas 1,5 m, sauf si une marque sur les caniveaux indique qu’ils peuvent être fixés à des intervalles plus grands.
µ
3) Dans un endroit accessible à des personnes non qualifiées, les barres blindées doivent être placées de sorte
que, sur une hauteur de 2 m, il soit impossible de venir accidentellement en contact avec des pièces sous
tension et qu’une protection suffisante contre tout endommagement mécanique soit assurée.
4) On doit fermer les extrémités blindées au moyen de garnitures.
5) Les barres blindées installées à l’extérieur ou dans des aires de stationnement et qui sont accessibles à des
personnes non autorisées doivent être de type complètement fermé.
12-2010 Dispositifs enfichables pour barres blindées
Si les barres blindées alimentent des machines-outils, il n’est pas nécessaire d’installer un interrupteur sur la
machine-outil :
a) si un dispositif enfichable dont la puissance nominale est indiquée en horsepower est utilisé ; et
b) si le mécanisme de déclenchement du dispositif enfichable est à la portée du responsable de la machine.
12-2012 Réduction de grosseur des barres blindées
Si on réduit la grosseur d’une barre il est permis d’omettre les dispositifs de protection contre les surintensités aux
points de réduction, à condition que la partie réduite de la barre blindée :
a) ne mesure pas plus de 15 m de longueur ;
b) ait une intensité de courant nominale au moins égale au tiers du courant nominal ou du réglage du
dispositif de protection contre les surintensités le plus rapproché en amont ;
c) ne soit pas en contact avec une substance combustible ; et
d) ait un courant admissible approprié à la charge prévue.
12-2014 Longueur des barres blindées utilisées comme dérivations
1) La longueur des barres blindées utilisées comme dérivations et conçues de façon que la charge puisse être
raccordée à n’importe quel point doit être limitée pour éviter la surcharge des circuits en utilisation
normale.
2) En général, le nombre de mètres d’une dérivation de ce type ne doit pas être supérieur au courant nominal
en ampères de cette dérivation.
12-2016 Marque du fabricant sur les répartiteurs et les barres blindées
Les répartiteurs et les barres blindées doivent porter une marque permettant, une fois l’installation terminée,
de vérifier le nom du fabricant, sa marque de fabrique ou tout autre signe reconnu permettant l’identification.
12-2018 Prises dérivées dans les répartiteurs
Si des prises dérivées sont dérivées de barres omnibus ou de bornes dans les répartiteurs, la sortie de ces
conducteurs doit être faite du côté de la boîte le plus proche de ces bornes, et ces conducteurs ne doivent pas
toucher les pièces sous tension de polarité différente non isolées.
Goulottes guide-fils
12-2100 Endroits où les goulottes guide-fils peuvent être utilisées
1) Il n’est permis de poser des goulottes guide-fils qu’en surface ; on ne doit pas les poser à l’extérieur
ni dans des emplacements mouillés ou humides, sauf si elles sont spécialement approuvées pour ces
emplacements.
2) On ne doit pas poser les goulottes guide-fils et leurs garnitures dans :
a) un endroit où elles seraient exposées à l’endommagement mécanique ;
b) un endroit où elles seraient exposées aux vapeurs corrosives ;
c) les gaines d’ascenseurs ; ou
d) les chambres d’accumulateurs.
3) Dans les bâtiments de construction incombustible, il est permis d’utiliser, comme canalisations verticales,
des goulottes guide-fils munies de coupe-feu conformément à l’article 2-124.
12-2102 Mode d’installation des goulottes guide-fils
1) Les goulottes guide-fils qui traversent des murs ou des cloisons doivent être d’une seule longueur.
2) Les goulottes guide-fils doivent être fixées à des intervalles ne dépassant pas 1,5 m sauf si une marque sur
ces goulottes indique qu’elles peuvent être fixées à des intervalles plus grands.
3) On doit fermer les extrémités des goulottes guide-fils à l’aide de garnitures.
4) Dans un endroit accessible à des personnes non qualifiées, les goulottes guide-fils doivent être protégées
contre tout endommagement mécanique, sur une hauteur d’au moins 2 m au-dessus du plancher.
12-2104 Conducteurs dans les goulottes guide-fils
1) Les conducteurs dans les goulottes guide-fils doivent être isolés, d’un des types mentionnés au tableau 19,
convenant à l’utilisation dans des canalisations.
2) Sauf si permis au paragraphe 4), il ne doit pas y avoir dans les goulottes guide-fils plus de 200 conducteurs.
La somme des sections des conducteurs avec leur isolant ne doit pas être supérieure à 20 % de la section
intérieure de la goulotte guide-fils.
3) On ne doit introduire dans une goulotte guide-fils aucun conducteur de grosseur supérieure à 500 kcmil
en cuivre ou 750 kcmil en aluminium.
4) Il est permis que les goulottes guide-fils contenant seulement des conducteurs de signalisation et de
commande contiennent n’importe quel nombre de conducteurs ; toutefois, la somme des sections des
conducteurs, avec leur isolant, ne doit pas être supérieure à 40 % de la section intérieure de la goulotte
guide-fils.
5) Les sections des conducteurs, mentionnées aux paragraphes 2) et 4), doivent être déterminées selon
l’article 12-1014 4).
12-2106 Prises dérivées et joints dans les goulottes guide-fils
Les prises dérivées et joints sur les artères ou dérivations contenues dans les goulottes guide-fils doivent être isolés
et accessibles.
12-2108 Conducteurs émergeant de goulottes guide-fils
Pour des conducteurs émergeant de goulottes guide-fils, on doit utiliser des conduits rigides, des conduits
métalliques flexibles, des moulures, des chemins de câbles, des tubes électriques métalliques, du câble armé, des
conducteurs ou câbles sous gaine métallique ou, s’il le faut, des cordons très résistants, et ces canalisations
doivent être raccordées aux goulottes guide-fils en fonction du matériel utilisé, conformément à l’article 12-3022.
12-2110 Circuits à courant alternatif dans les goulottes guide-fils
Tous les conducteurs d’un circuit c.a. doivent être placés dans la même goulotte guide-fils ou dans la même
section de celle-ci si cette dernière est faite d’une substance magnétique.
12-2112 Marque du fabricant sur les goulottes guide-fils
Les goulottes guide-fils doivent porter une marque permettant, une fois l’installation terminée, de vérifier le nom
du fabricant, sa marque de fabrique ou tout autre signe reconnu d’identification.
Chemins de câbles
12-2200 Mode d’installation (voir l’appendice B)
1) Les chemins de câbles doivent être installés en tant que réseau complet, à l’aide de garnitures ou d’une
autre manière, afin d’assurer aux câbles un support et un rayon de courbure appropriés, avant qu’ils n’y
soient déposés.
2) La charge nominale maximale de calcul et l’espacement des fixations ne doivent pas excéder les valeurs
nominales indiquées par le fabricant.
3) Les chemins de câbles ne doivent pas traverser de murs, sauf si ceux-ci sont en matériau incombustible.
4) Il est permis que les chemins de câbles traversent verticalement des planchers dans des emplacements secs,
à condition d’être munis de coupe-feu, conformément à l’article 2-124, et d’être complètement fermés à
l’endroit où ils traversent le plancher ; de plus, ils doivent être adéquatement protégés, entre le plancher
et une hauteur d’au moins 2 m, contre tout endommagement mécanique.
5) Les chemins de câbles doivent être adéquatement soutenus à l’aide de fixations incombustibles.
6) La distance d’isolement minimale pour les chemins de câbles doit être de :
a) 150 mm verticalement, sans compter la profondeur du chemin de câbles, entre les chemins de câbles
superposés ; toutefois, cette distance doit être de 300 mm si des câbles de 50 mm de diamètre ou
plus peuvent y être installés ;
b) 300 mm verticalement entre le dessus du chemin de câbles et un plafond, un conduit ou un appareil
de chauffage, et cette distance peut être réduite à 150 mm pour des obstacles de longueur réduite ;
et 12
c) 600 mm horizontalement sur un des côtés de tout chemin de câbles installé le long d’un autre
µ
chemin de câbles ou d’un mur ou de tout autre obstacle, si la largeur du chemin de câbles n’excède
pas 1 m ; et
d) 600 mm horizontalement sur chaque côté de tout chemin de câbles installé le long d’un autre
chemin de câbles, si la largeur du chemin de câbles est supérieure à 1 m.
7) Il doit y avoir au moins un joint de dilatation par chemin de câbles si la dilatation sous l’effet de
changements de température au cours de l’installation ou par la suite peut endommager le chemin
de câbles.
12-2202 Conducteurs installés dans des chemins de câbles (voir l’appendice B)
1) Les conducteurs utilisés dans les chemins de câbles doivent être spécifiés au tableau 19 et, sauf si permis
aux paragraphes 2) et 3), recouverts d’une gaine métallique continue ou d’une armure articulée.
2) Il est permis d’installer des câbles pour chemins de câbles de type TC dans les zones inaccessibles au public
des établissements industriels, à condition que le câble soit :
a) installé dans un conduit, ou une autre canalisation appropriée, ou enfoui directement, s’il n’est pas
dans un chemin de câbles ;
b) muni d’une protection mécanique si ce câble est susceptible d’être endommagé au cours de son
installation ou après celle-ci ;
c) de section égale ou supérieure à 1/0 AWG, si on utilise un seul conducteur ; et
d) installé seulement si des personnes qualifiées effectuent l’entretien.
3) Il est permis d’installer des conducteurs qui ont un isolant résistant à l’humidité et qui sont recouverts d’une
gaine ou d’une enveloppe éprouvée à la flamme, non métallique, et d’un type spécifié au tableau 19, dans
les chemins de câbles ajourés et les chemins de câbles sans ouverture, si ces conducteurs ne sont pas
susceptibles d’être endommagés au cours de l’installation ou après celle-ci dans :
a) les chambres d’appareillage électrique et les locaux techniques ; et
b) par dérogation en vertu de l’article 2-030, dans d’autres endroits inaccessibles au public et de
construction identique à celle des locaux techniques.
4) Les monoconducteurs doivent être attachés pour éviter les mouvements excessifs causés par les forces
magnétiques du courant de défaut.
5) Si les monoconducteurs sont fixés aux chemins de câbles, on doit prendre des précautions pour éviter que
l’induction n’entraîne la surchauffe des attaches.
12-2204 Raccords et joints à l’intérieur des chemins de câbles
Les raccords et joints sur les artères ou les dérivations contenues dans les chemins de câbles doivent être isolés et
accessibles.
2) On ne doit pas utiliser de boîtes de sortie non métalliques dans les câblages comprenant des canalisations
métalliques, ou des câbles armés ou sous gaine métallique, sauf si les boîtes sont munies de raccords
assurant la continuité des masses entre toutes les ouvertures d’entrée des conducteurs.
3) Les boîtes métalliques noyées dans des dalles ou un revêtement de parc de stationnement, dans une
assiette de chaussée ou dans toute autre aire semblable de circulation de véhicules doivent être conformes à
l’article 2-112 1).
4) On doit munir la boîte d’un couvercle à moins d’y poser un socle de luminaire.
5) À chaque sortie, on doit laisser au moins une longueur de 150 mm de conducteur pour faire des joints ou
un raccordement à l’appareillage électrique ; sinon, les conducteurs doivent constituer, sans joint, un circuit
ininterrompu, en forme de boucle, dans les douilles de lampes, les prises de courant ou les dispositifs
semblables.
6) Malgré le paragraphe 1), la boîte de sortie n’est pas requise si l’appareillage comporte sa propre boîte de
connexion ou s’il a été approuvé pour utilisation en tant que boîte de connexion.
12-3002 Couvercles des boîtes de sortie
Les plaques-couvercles installées sur des boîtes affleurant la surface et des boîtes de sortie en saillie doivent
convenir au type de boîte en cause.
12-3004 Garnitures de bornes
1) Il est permis qu’une garniture de sortie ou une garniture de borne soit substituée à la boîte de sortie exigée
par l’article 12-3000 si des conducteurs partent de l’extrémité d’un câble armé, d’une moulure ou d’un
câble à gaine non métallique, s’ils se prolongent jusqu’à des appareils ou câblage à découvert et s’il n’y a 12
pas, à l’intérieur de la garniture, de joint ou de prise dérivée.
2) Ces garnitures doivent comporter une ouverture individuelle avec manchon pour chaque conducteur.
µ
3) Ces garnitures ne peuvent être employées aux sorties de luminaires.
12-3006 Garnitures de bornes derrière les tableaux de contrôle
Si les conducteurs émergent d’un conduit à l’arrière d’un tableau de contrôle ou si plus de huit conducteurs
émergent d’un conduit pour raccorder un appareil de commande ou un appareil semblable, il est permis d’utiliser
un embout isolant à la place de la boîte exigée par l’article 12-3000.
12-3008 Boîtes utilisées dans les constructions en béton
1) Afin d’éviter de plier, pour contourner des barres d’acier d’armature, un conduit qui entre dans des boîtes
de sortie posées dans un plafond fait de dalles de béton armé, ces boîtes doivent être munies de disques
défonçables situés à une distance au moins égale à deux fois le diamètre des barres d’acier, distance
mesurée à partir du bord libre (bord inférieur) des boîtes.
2) On ne doit pas noyer des boîtes démontables dans le béton ou la maçonnerie.
3) Les boîtes faites en tout ou en partie d’aluminium ne doivent pas être noyées dans du béton armé, sauf :
a) s’il est certain que le béton ne contient pas d’additifs chlorés ; ou
b) si la boîte a été traitée avec une peinture à base de bitume ou avec une autre matière afin d’éviter la
corrosion galvanique de l’aluminium.
12-3010 Fixations des boîtes de sortie
1) Sauf indication contraire au paragraphe 6), les boîtes et garnitures doivent être fixées solidement à des
poteaux, des solives ou autres éléments de charpente fixes similaires, autres que des lattes en bois, en métal
ou en aggloméré, conformément à cet article.
2) Les boîtes démontables groupées doivent être fixées à des supports métalliques ou à des planches de bois
d’au moins 19 mm d’épaisseur solidement assujetties aux éléments de charpente.
3) Les boîtes dont l’une des dimensions est supérieure à 100 mm (4 po) doivent être assujetties par au moins
deux côtés ou être fixées à des supports métalliques ou à des planches de bois d’au moins 19 mm
d’épaisseur solidement assujetties aux éléments de charpente.
4) Dans le cas des boîtes montées sur des poteaux métalliques, on doit assurer un support additionnel afin
d’empêcher que les boîtes ne bougent une fois les panneaux de gypse posés.
5) Les clous et les vis de fixation ne doivent pas dépasser à l’intérieur ni traverser des boîtes de sortie, sauf :
a) s’ils sont situés à une distance égale ou inférieure à 6,4 mm de l’arrière ou de l’une des extrémités de
la boîte ; et
b) s’ils sont situés de manière à ne pas nuire aux conducteurs ni aux connecteurs.
6) Cet article ne s’applique pas aux boîtes et garnitures installées après que les poteaux, les solives et les
éléments de charpente ont été dissimulés.
8) Les précautions à prendre pour empêcher l’échauffement anormal du métal par induction doivent
comprendre l’emploi de connecteurs de boîtes, de contre-écrous et d’embouts en matériau non ferreux ou
non métallique, et si des plaques en métal non ferreux ou des plaques isolantes sont installées à pied
d’œuvre, elles doivent avoir au moins 6 mm d’épaisseur, sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030.
12-3024 Ouvertures inutilisées dans les boîtes, les coffrets et les garnitures
Les ouvertures inutilisées dans les boîtes, les coffrets et les garnitures doivent être bien fermées au moyen de
bouchons ou de plaques qui assurent une protection essentiellement équivalente à celle des parois de la boîte,
du coffret ou de la garniture.
12-3026 Prolongements branchés sur des sorties existantes
1) Si un prolongement en surface est branché sur une sortie existante d’un câblage dissimulé, on doit poser,
sur la boîte originale, une autre boîte ou un cadre de prolongement qui doit être bien fixé, électriquement
et mécaniquement, à la boîte originale.
2) On doit ensuite raccorder le prolongement à la boîte ou au cadre de la façon prescrite dans cette section,
pour le type de câblage utilisé afin de réaliser le prolongement.
12-3028 Sorties multiples
1) On ne doit utiliser les sorties multiples comme prolongements des réseaux de câblage que dans les
emplacements normalement secs.
2) On ne doit pas utiliser de sorties multiples dans une cuisine, une salle de bains ou tout autre endroit où elles
sont exposées à l’endommagement mécanique.
3) Des sorties multiples ne doivent pas être installées à l’intérieur de cloisons sèches ; toutefois, il est permis 12
que des sorties multiples traversent ces cloisons, à condition :
µ
a) qu’aucune sortie ne soit située dans la cloison elle-même ;
b) que l’installation n’empêche pas l’enlèvement des bouchons ou couvercles qu’exige le montage ; et
c) que l’ensemble soit de construction métallique ou, s’il s’agit de construction non métallique, qu’il soit
entouré d’une conduite métallique ou l’équivalent.
4) On ne doit pas dissimuler les sorties multiples sous la finition d’un bâtiment ; toutefois, il est permis :
a) de poser le dos et les côtés de sorties métalliques dans le plâtre si ce dernier n’est appliqué que si la
sortie est en place ; ou
b) de poser le dos et les côtés de sorties non métalliques dans une cavité préparée à cette fin dans le
revêtement des murs ; et
c) de les poser en retrait dans une plinthe ou autre boiserie.
12-3030 Conducteurs dans les boîtes, les coffrets ou les garnitures
1) Les conducteurs qui sont raccordés à des transformateurs de puissance ou de distribution différents ou à
d’autres sources de tension différentes ne doivent pas être installés dans la même boîte, le même coffret ou
la même garniture, sauf :
a) si l’on utilise une cloison en tôle d’au moins 1,3 mm d’épaisseur ou un matériau isolant non
métallique difficilement inflammable d’au moins 1,6 mm d’épaisseur, pour diviser l’espace en
compartiments individuels pour les conducteurs de chacun des réseaux ;
b) si l’on utilise les conducteurs pour l’alimentation, le contrôle ou l’alimentation et le contrôle de
dispositifs de commande à distance, on les isole au moins en fonction de la même tension que celle
du circuit ayant la tension la plus élevée et si aucun des conducteurs des circuits de tension moins
élevée n’est raccordé directement à une dérivation d’éclairage ; ou
c) si l’on utilise les conducteurs pour l’alimentation d’un interrupteur à deux directions d’un réseau
d’éclairage de secours.
2) Si on utilise une cloison, elle doit être fixée solidement à la boîte, au coffret ou à la garniture ; sinon, on doit
utiliser un dispositif assurant la séparation effective des conducteurs.
12-3032 Espace de câblage dans les boîtiers
1) Les boîtiers pour les dispositifs de protection contre les surintensités, les contrôleurs et les interrupteurs
commandés de l’extérieur ne doivent pas servir de boîtes de jonction, de boîtes de tirage ni de canalisations
pour les conducteurs servant à l’alimentation d’autres appareils.
2) Malgré le paragraphe 1) :
a) les boîtiers identifiés peuvent servir de boîte de jonction :
(i) dans le cas des installations où une seule artère alimentant un autre boîtier est dérivée de
celui-ci, si les connecteurs utilisés comportent chacun un dispositif d’attache séparé pour
b) dans le cas des tirages en ligne droite ou des longueurs de câbles, la boîte doit avoir une longueur
égale à au moins huit fois le diamètre nominal de la plus grosse canalisation ou du câble équivalent ;
et
c) dans le cas des tirages à angle ou en U ou des longueurs de câbles :
(i) la distance entre chaque entrée de canalisation ou de câble à l’intérieur de la boîte et la paroi
opposée de la boîte doit être égale à au moins six fois le diamètre nominal de la plus grosse
canalisation (ou câble équivalent), plus la somme des diamètres nominaux de toutes les autres
canalisations ou de tous les autres câbles équivalents traversant cette paroi de la boîte ; et
(ii) la distance entre les bords les plus rapprochés de chaque entrée de canalisation ou de câble
renfermant le même conducteur doit être mesurée en ligne droite et être égale à au moins :
A) six fois le diamètre nominal de la canalisation ou du câble équivalent ; ou
B) six fois le diamètre nominal de la plus grosse canalisation ou du câble équivalent si les
entrées sont de grosseurs différentes.
12
Exigences générales
14-010 Dispositifs de protection et de commande exigés
Sous réserve des dispositions contraires prévues dans ce Code pour un appareillage déterminé, les appareils
électriques et les conducteurs non mis à la terre doivent être munis :
a) de dispositifs pour l’ouverture automatique du circuit électrique :
(i) si le courant qui y circule augmente de façon à produire une température dangereuse dans l’appareil
ou le conducteur ; et
(ii) en cas de fuite à la terre, conformément à l’article 14-102 ;
b) de dispositifs de commande actionnés manuellement, qui assurent sans danger le débranchement
simultané de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit au point d’alimentation, à l’exception des
dérivations multifilaires qui n’alimentent que des charges d’éclairage fixes ou des prises de courant non
sectionnées, et dont chaque charge d’éclairage ou chaque prise est raccordée au neutre et à un conducteur
non mis à la terre ; et
c) de dispositifs, s’il y a lieu, pour l’ouverture du circuit électrique en cas de panne de tension.
14-012 Caractéristiques nominales de l’appareillage de protection et de commande
(voir l’appendice B)
Dans les circuits d’au plus 750 V :
a) l’appareillage électrique qui assure l’interruption de courants de défaut doit avoir des caractéristiques
nominales appropriées à la tension en cause et au courant de défaut susceptible de se manifester aux
bornes ; et
b) l’appareillage électrique qui assure l’interruption de courants autres que les courants de défaut doit avoir
des caractéristiques nominales appropriées à la tension en cause et au courant à interrompre.
14-014 Ensembles pour installation en série (voir l’appendice B)
Malgré l’article 14-012 a), il est permis d’installer un disjoncteur à boîtier moulé dans un circuit dont le courant
de défaut disponible est plus élevé que ses caractéristiques nominales, à condition :
a) que le disjoncteur soit un composant reconnu d’un ensemble approuvé pour installation en série ;
b) qu’il soit installé sur le côté charge d’un dispositif de protection contre les surintensités dont le pouvoir de
coupure nominal est au moins égal au courant de défaut disponible ;
c) que le dispositif de protection contre les surintensités sur le côté alimentation du dispositif dont le pouvoir
de coupure est le plus faible soit tel que spécifié sur l’appareillage dans lequel ce disjoncteur est installé ;
d) que l’appareillage dans lequel le disjoncteur dont le pouvoir de coupure est le plus faible porte un
marquage indiquant que le pouvoir de coupure nominal de l’ensemble approuvé pour installation en série
soit au moins égal au courant de défaut disponible ; et
e) que les dispositifs de protection contre les surintensités d’un ensemble approuvé pour installation en série
portent un marquage au moment de l’installation, de manière évidente et lisible, pour indiquer qu’ils ne
doivent être remplacés que par des composants de mêmes types et caractéristiques nominales.
14-016 Raccordement des dispositifs
Les dispositifs prévus par cette section ne doivent être reliés à aucun conducteur mis à la terre, sauf :
a) si ces dispositifs débranchent en même temps ou préalablement tous les conducteurs non mis à la terre ;
b) dans le cas de dispositifs de protection contre les surintensités qui se trouvent dans un circuit bifilaire dont
un fil est mis à la terre, et qu’il y a possibilité que le conducteur mis à la terre ait, par suite d’une prise de
terre défectueuse, à supporter entre lui-même et la terre une différence de tension d’une amplitude
suffisante pour occasionner des conditions de fonctionnement dangereuses ; ou
c) dans le cas de dispositifs de protection contre les surintensités qui sont intercalés dans la partie d’un circuit
branché au moyen d’une fiche bipolaire, polarisée ou non polarisée, à condition que les caractéristiques
nominales du circuit soient de 15 A, 125 V ou moins.
Dispositifs de protection
Généralités
14-100 Protection des conducteurs contre les surintensités (voir l’appendice B)
Chaque conducteur non mis à la terre doit être muni d’un dispositif de protection contre les surintensités au point
où il reçoit son alimentation et à chaque point où la grosseur du conducteur est diminuée ; toutefois, il est permis
d’omettre ces dispositifs :
a) si le dispositif de protection contre les surintensités d’un conducteur plus gros protège adéquatement le
conducteur plus petit ;
b) si le plus petit conducteur :
(i) a un courant admissible non inférieur à l’intensité de la somme des charges calculées des circuits
alimentés par le plus petit conducteur et non inférieur à l’intensité nominale du tableau de contrôle,
du panneau ou du dispositif de commande alimenté par le plus petit conducteur ;
(ii) ne dépasse pas 3 m de longueur ;
(iii) ne se prolonge pas au-delà du tableau de contrôle, du panneau ou du dispositif de commande qu’il
alimente ; et
(iv) est enfermé dans une canalisation non ajourée, dans un câble armé ou sous gaine métallique et s’il
ne fait pas partie du câblage du tableau de contrôle, du panneau ou d’un autre dispositif de
commande ;
c) si le plus petit conducteur :
(i) a un courant admissible non inférieur au tiers de celui du plus gros conducteur par lequel il est
alimenté ; et
(ii) s’il est convenablement protégé de l’endommagement mécanique, s’il n’a pas plus de 7,5 m de
longueur et s’il aboutit dans un seul dispositif de protection contre les surintensités dont les
14
caractéristiques nominales ou le réglage ne sont pas supérieurs à la valeur du courant admissible du
µ
conducteur ; toutefois, au-delà de ce dernier dispositif, il est permis que le conducteur alimente un
nombre indéterminé de dispositifs de protection contre les surintensités ;
d) si le conducteur :
(i) fait partie du seul circuit alimenté par un transformateur de puissance ou de distribution de plus
de 750 V dont la protection primaire est conforme à l’article 26-252 1), 2) et 3) et qui n’alimente que
le circuit en cause ;
(ii) se termine à un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal n’est pas
supérieur au courant admissible du ou des conducteurs du circuit ; et
(iii) est protégé contre l’endommagement mécanique ;
e) si le plus petit conducteur est de grosseur au moins égale à 14 AWG, fait partie d’un circuit de commande
et est situé à l’extérieur de l’enveloppe de l’appareillage de commande et :
(i) si les caractéristiques nominales ou le réglage du dispositif de protection contre les surintensités de
la dérivation n’a pas un courant admissible supérieur à 300 % de celui du conducteur du circuit de
commande ; ou
(ii) si l’ouverture du circuit de commande occasionnerait un danger ;
f) si le plus petit conducteur alimente un transformateur et :
(i) si le conducteur alimentant le primaire du transformateur a un courant admissible non inférieur au
tiers de celui du plus gros conducteur ;
(ii) si le conducteur alimenté par le secondaire du transformateur a un courant admissible non inférieur
à celui du conducteur primaire, multiplié par le rapport de la tension primaire à la tension
secondaire ;
(iii) si la longueur de un conducteur primaire plus celle d’un conducteur secondaire (le plus long s’il y a
plus d’un enroulement), à l’exclusion de toute partie du conducteur primaire qui est protégée en
fonction de son propre courant admissible, ne dépasse pas 7,5 m ;
(iv) si les conducteurs primaires et secondaires sont protégés de l’endommagement mécanique ; et
(v) si le conducteur secondaire aboutit à un seul dispositif de protection contre les surintensités dont les
caractéristiques nominales ou le réglage ne sont pas supérieurs à la valeur de son courant admissible ;
ou
g) si le plus petit conducteur :
(i) est alimenté par un circuit d’une tension maximale de 750 V ;
(ii) est alimenté par un circuit aérien ou souterrain et fait partie d’un câblage aérien ou souterrain sauf
aux endroits où il pénètre dans un bâtiment ;
(iii) est installé conformément à la section 6 ; et
(iv) se termine dans l’appareillage de branchement, conformément à la section 6.
14-102 Protection contre la fuite à la terre (voir l’appendice B)
1) Un dispositif de protection contre la fuite à la terre doit assurer la mise hors tension de tous les conducteurs
normalement non mis à la terre du circuit défectueux, qui sont en aval du ou des points marqués d’un
astérisque au schéma 3, s’il se produit une mise à la terre accidentelle dans ces conducteurs, à savoir :
a) pour les circuits des réseaux solidement mis à la terre de caractéristiques nominales supérieures à
150 volts à la terre, inférieures à 750 V entre les phases, et égales ou supérieures à 1000 A ; et
b) pour les circuits des réseaux solidement mis à la terre de caractéristiques nominales égales ou
inférieures à 150 volts à la terre, et égales ou supérieures à 2000 A.
2) Sauf exception prévue au paragraphe 8), le réglage maximal du dispositif de protection contre les fuites à
la terre doit être de 1200 A et le temps de réaction maximal doit être d’une seconde pour des courants de
fuite à la terre égaux ou supérieurs à 3000 A.
3) Le courant nominal en ampères des circuits dont il est question au paragraphe 1) doit être considéré
comme :
a) le courant nominal du plus gros fusible pouvant être installé dans un dispositif de sectionnement à
fusibles ;
b) le courant nominal ou le réglage maximal du dispositif de protection contre les surintensités déjà
installé dans le disjoncteur ; ou
c) le courant admissible du conducteur principal qui alimente les dispositifs situés aux endroits marqués
d’un astérisque au point 2) du schéma 3 si aucun dispositif de sectionnement principal n’est fourni.
4) Cette protection doit être assurée par :
a) un dispositif de protection contre les surintensités, avec protection contre la fuite à la terre ;
b) un mécanisme de déclenchement du dispositif de protection contre la fuite à la terre comprenant un
ou plusieurs capteurs, un relais et un mécanisme de déclenchement auxiliaire ; ou
c) tout autre moyen.
5) Le ou les capteurs mentionnés au paragraphe 4) doivent :
a) totaliser, selon un calcul vectoriel, les courants qui circulent dans tous les conducteurs du circuit,
y compris le conducteur du circuit mis à la terre, le cas échéant, à l’exception de tout courant inverse
de fuite à la terre ;
b) capter le courant de fuite à la terre qui circule depuis la fuite jusqu’à la fin de l’alimentation du
système dans le courant inverse de fuite à la terre ; ou
c) être une combinaison de ces deux types de capteurs.
6) Il est permis que les capteurs dont il est question au paragraphe 5) a) soient installés à n’importe quel point
entre le transformateur d’alimentation et le côté en aval du dispositif de sectionnement marqué d’un
astérisque au schéma 3 ; toutefois, s’ils sont situés en aval du dispositif de sectionnement, les capteurs
doivent être placés le plus près possible des bornes du dispositif, du côté charge.
7) Les capteurs dont il est question au paragraphe 5) b) doivent être placés sur chaque connexion entre le
neutre et la terre ; toutefois, si le neutre est mis à la terre au transformateur d’alimentation et au centre de
commutation, il ne doit pas être nécessaire d’avoir un capteur au transformateur si le réglage de captage
maximal du relais de fuite à la terre n’excède pas 1000 A.
8) Dans le cas d’installations de dispositifs de protection contre la fuite à la terre où deux dispositifs ou plus
raccordés en série servent à coordonner la protection contre la fuite à la terre, il est permis que le réglage
des dispositifs de sécurité en amont dépasse les valeurs spécifiées au paragraphe 2) s’il est nécessaire
d’obtenir la coordination désirée ; toutefois, le dernier dispositif de protection contre les fuites à la terre en
aval dans chaque circuit à protéger doit être conforme au paragraphe 2).
14-104 Courant nominal des dispositifs de protection contre les surintensités (voir
l’appendice B)
Le courant nominal ou de réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne doit pas être supérieur
au courant admissible des conducteurs qu’ils protègent, sauf :
a) si on ne peut se procurer un fusible ou un disjoncteur ayant un courant nominal ou un réglage égal à la
valeur du courant admissible du conducteur ; dans ce cas, il est permis de s’en tenir aux valeurs inférieures
au maximum de 600 A répertoriées au tableau 13 ;
b) dans le cas de fils d’appareillage, de cordons souples de grosseurs 16, 18 et 20 AWG en cuivre et de cordon
tinsel, où un dispositif de protection de 15 A suffit ; ou
c) dans les cas prévus aux autres articles du Code.
14-106 Emplacement et groupement des dispositifs
On doit placer les dispositifs de protection contre les surintensités dans des endroits faciles d’accès, à l’exception
des cas spéciaux prévus par ce Code, et ces dispositifs doivent, autant que possible, être groupés.
14-108 Boîtiers pour dispositifs de protection contre les surintensités
1) Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être enfermés dans des coffrets ou boîtes de
coupure, sauf s’ils font partie d’un assemblage approuvé assurant une protection équivalente ou s’ils sont
montés sur des tableaux de contrôle, des panneaux ou des contrôleurs placés dans des chambres ou
armoires où il n’y a aucune substance facilement inflammable et aucune humidité, et ces endroits ne
doivent être accessibles qu’aux personnes autorisées.
2) On doit pouvoir avoir accès aux manettes de commande des disjoncteurs sans avoir à ouvrir de portes ou
couvercles donnant accès aux pièces sous tension.
14-110 Groupement des dispositifs de protection au centre de distribution
1) Si le nombre de dérivations d’éclairage dont le point d’origine est un boîtier commun est supérieur à :
a) deux, dans un réseau trifilaire monophasé ; ou
b) trois, dans un réseau triphasé à quatre fils,
les dispositifs de protection contre les surintensités protégeant ces circuits doivent être incorporés
à un panneau.
2) Si un panneau n’est pas exigé et si un interrupteur à fusible est utilisé, tous les dispositifs de protection
contre les surintensités doivent avoir les mêmes caractéristiques nominales.
3) Aux fins de cet article, chaque conducteur non mis à la terre d’une dérivation multifilaire doit être compté 14
comme un circuit distinct.
µ
14-112 Dispositifs de protection contre les surintensités en parallèle
1) Les dispositifs de protection contre les surintensités ne doivent pas être raccordés en parallèle dans les
circuits d’au plus 750 V.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis de raccorder en parallèle des fusibles pour semi-conducteurs dont la
capacité de coupure est d’au moins 100 000 A à au plus 750 V ainsi que des disjoncteurs à au plus 750 V
à condition d’avoir été assemblés en usine en parallèle pour former un ensemble.
14-114 Recours à des dispositifs de protection supplémentaires (voir l’appendice B)
Une protection supplémentaire contre les surintensités n’est pas permise en remplacement de dispositifs de
protection contre les surintensités de circuit de dérivation ou de dispositifs de protection de circuit de dérivation
prescrits dans cette section.
Fusibles
14-200 Fusibles temporisés et fusibles à bas point de fusion
1) Les fusibles bouchons et à cartouche de type à bas point de fusion, y compris les fusibles temporisés ayant
un bas point de fusion, doivent être marqués de façon à être facilement reconnaissables.
2) Les fusibles dont il est question au paragraphe 1) doivent être marqués de la lettre «P» s’il s’agit de fusibles
à bas point de fusion non temporisés, et de la lettre «D» s’il s’agit de fusibles temporisés.
14-202 Emploi des fusibles bouchons
On ne peut utiliser de fusibles bouchons et de porte-fusibles sur des circuits supérieurs à 125 V entre les
conducteurs, sauf dans les circuits alimentés par un réseau où il y a un neutre mis à la terre et où aucun
conducteur n’a plus de 150 volts à la terre.
14-204 Fusibles non interchangeables (voir l’appendice B)
1) Si des fusibles bouchons sont utilisés dans des dérivations, leur type et leur installation doivent être tels
qu’ils ne puissent être remplacés par des fusibles d’un courant nominal supérieur.
2) Si des modifications ou des ajouts sont effectués à un panneau de fusible existant, tous les fusibles bouchons
du panneau doivent, autant que possible, être conformes au paragraphe 1).
Disjoncteurs
14-300 Disjoncteurs : généralités
1) Les disjoncteurs doivent être de type à déclenchement libre.
2) Il doit y avoir, au point de commande et sur le disjoncteur, une indication qui précise la position de
fermeture ou d’ouverture de ce disjoncteur.
14-302 Construction des disjoncteurs (voir l’appendice B)
La manœuvre d’une seule manette et l’effet d’une surintensité doivent ouvrir le circuit de tous les conducteurs
non mis à la terre dans les disjoncteurs posés pour la protection d’appareils ou de conducteurs non mis à la terre,
sauf :
a) si l’utilisation de disjoncteurs unipolaires est permise en vertu de l’article 14-010 b) ; ou
b) dans les dérivations alimentées par un réseau trifilaire avec neutre mis à la terre, il est permis d’utiliser deux
disjoncteurs unipolaires actionnés manuellement pour remplacer un disjoncteur bipolaire, à condition :
(i) que leurs manettes soient interreliées au moyen d’un dispositif fourni par le fabricant de façon que la
manœuvre d’une des manettes assure l’ouverture de tous les conducteurs non mis à la terre ; et
(ii) que chaque disjoncteur ait une tension nominale au moins égale à celle de la dérivation multifilaire.
14-304 Disjoncteurs inviolables
Les disjoncteurs de dérivation, à moins de n’être accessibles qu’aux personnes autorisées, doivent être fabriqués
de façon que l’usager ne puisse que difficilement en changer l’intensité ou la période de déclenchement.
14-306 Bobines de déclenchement pour les disjoncteurs
Les disjoncteurs doivent être munis de bobines de déclenchement conformes au tableau 25.
14-308 Énergie de commande des disjoncteurs au moyen de batteries
1) Si l’énergie nécessaire pour actionner le disjoncteur provient d’une batterie, la tension de la batterie doit
être sous surveillance continue.
2) En cas de baisse de tension de la batterie à une valeur insuffisante pour actionner l’élément de surcharge
du disjoncteur :
a) le disjoncteur doit déclencher automatiquement ; ou
b) un avertisseur doit fonctionner sans arrêt tant que la batterie n’a pas été rechargée.
3) Une mise en garde doit être placée sur le disjoncteur, ou à proximité de ce dernier, selon laquelle l’énergie
de commande doit être disponible avant de fermer le disjoncteur.
Dispositifs de commande
Généralités
14-400 Courant nominal des dispositifs de commande
Le courant nominal des dispositifs de commande doit être suffisant pour la charge raccordée des circuits
qu’ils commandent et, exception faite des interrupteurs d’isolement, ces dispositifs doivent être en mesure
d’interrompre et d’établir le courant sous une telle charge, sans danger.
14-402 Dispositifs de sectionnement des circuits munis de fusibles
Les circuits protégés par des fusibles doivent être munis de dispositifs de sectionnement intégrés ou adjacents aux
porte-fusibles, au moyen desquels toutes les pièces sous tension supportant les fusibles peuvent être mises hors
tension de façon rapide et sûre ; toutefois, il est permis d’omettre ces dispositifs de sectionnement pour :
a) les circuits d’instruments et de commande sur les tableaux de contrôle si la tension n’est pas supérieure
à 250 V ;
b) les circuits primaires de transformateurs de tension ayant une tension au primaire d’au plus 750 V, sur les
tableaux de contrôle ; et
c) un circuit n’ayant qu’un conducteur non mis à la terre protégé par un fusible bouchon, celui-ci pouvant,
dans de tels circuits, être manipulé sans danger s’il est sous tension.
14-404 Dispositifs de commande posés en amont des dispositifs de protection contre les
surintensités
À moins d’impossibilité, on doit raccorder les dispositifs de commande utilisés conjointement avec des dispositifs 14
de protection contre les surintensités ou des dispositifs de protection contre les surcharges de façon que ces deux
µ
types de dispositifs soient hors tension si les dispositifs de commande sont en position ouverte.
14-406 Emplacement des dispositifs de commande
1) Les dispositifs de commande, à l’exception des interrupteurs d’isolement doivent être faciles d’accès.
2) Les dispositifs commandés à distance sont considérés comme faciles d’accès si leurs organes de commande
le sont.
14-408 Marquage de position sur les dispositifs de commande
Les dispositifs de commande manuels doivent indiquer les positions de fermeture et d’ouverture, sauf si l’usage
auquel ils sont destinés rend inutiles de telles indications.
14-410 Boîtes des dispositifs de commande
Les pièces sous tension des dispositifs de commande non placés ou protégés de façon à être inaccessibles aux
personnes non autorisées doivent être sous boîtier de métal ou fabriquées d’un matériau résistant au feu afin
d’empêcher les risques d’incendie.
14-412 Groupement des dispositifs de commande
On doit, autant que possible, grouper les dispositifs de commande des artères et des dérivations.
14-414 Raccordement aux divers circuits
1) Si un appareillage électrique est alimenté par au moins deux transformateurs ou par d’autres sources
de tension :
a) un dispositif de sectionnement unique qui isole de façon efficace tous les conducteurs non mis à la
terre alimentant l’appareillage, et intégré ou adjacent à celui-ci, doit être fourni ; ou
b) chaque circuit d’alimentation doit être muni d’un dispositif de sectionnement intégré ou adjacent à
l’appareillage ; de plus, les dispositifs de sectionnement doivent être groupés.
2) Malgré le paragraphe 1), des dispositifs de sectionnement intégrés ou adjacents à l’appareillage ne sont pas
requis pour les circuits de commande dont le point d’origine se trouve à l’extérieur de l’appareillage et qui
ne dépassent pas 150 volts à la terre, à condition que toutes les pièces sous tension à découvert soient
protégées des contacts fortuits à l’aide d’écrans.
3) Si plusieurs dispositifs de sectionnement sont installés [voir le paragraphe 1) b)], une mise en garde
adéquate, exigeant l’ouverture de tous les dispositifs de sectionnement en vue d’assurer la mise hors
tension de l’équipement, doit être apposée sur chacun de ces dispositifs ou à proximité de ceux-ci.
4) Si des écrans sont utilisés conformément au paragraphe 2), il faut placer une mise en garde adéquate sur
l’appareillage, près de celui-ci ou sur les écrans pour indiquer que l’alimentation provient de plusieurs
sources.
14-416 Dispositifs de commande servant uniquement à la commutation
Sauf si permis à d’autres articles de ce Code, les dispositifs de commande qui ne remplissent que des fonctions
de commutation doivent couper tous les conducteurs non mis à la terre du circuit commandé si ce dernier est en
position ouverte.
Interrupteurs
14-500 Manœuvre des interrupteurs
Les interrupteurs à couteau et autres dispositifs de commande, à moins d’être situés ou protégés de façon à être
inaccessibles aux personnes non autorisées, doivent être construits de façon qu’on puisse les mettre en position
ouverte sans qu’aucune pièce sous tension ne se trouve à découvert.
14-502 Pose des interrupteurs à couteau
1) Les bases des interrupteurs unidirectionnels à couteau doivent être installées en position verticale.
2) Les interrupteurs unidirectionnels à couteau doivent être installés de sorte que la gravité ne puisse entraîner
leur fermeture.
3) On peut installer les interrupteurs à couteau à deux directions de façon que le déplacement des couteaux
soit horizontal ou vertical ; si le déplacement est vertical, il doit y avoir un dispositif de verrouillage ou
d’arrêt qui maintiendra les couteaux en position ouverte, sauf s’ils ne doivent pas rester dans cette position.
14-504 Caractéristiques nominales maximales des interrupteurs.
À moins d’être de conception spéciale, les interrupteurs à couteau de caractéristiques nominales supérieures
à 600 A et d’au plus 750 V doivent être utilisés uniquement comme interrupteurs d’isolement.
14-506 Raccordement des interrupteurs
Les interrupteurs unidirectionnels manuels, les disjoncteurs ou les interrupteurs magnétiques doivent être
raccordés de façon que les couteaux ou contacts mobiles soient hors tension si le dispositif est dans la position
ouverte ; toutefois, cet article ne s’applique pas :
a) aux disjoncteurs de dérivation dont toutes les pièces sous tension, autres que les bornes, sont scellées et
construites de façon que les bornes du côté alimentation et celles du côté charge soient interchangeables ;
b) à l’appareillage de commutation qui est installé en vue du sectionnement et qui porte une inscription à
cet effet ;
c) aux interrupteurs qui sont immergés dans un liquide et portent une inscription à cet effet sur l’extérieur
du boîtier ;
d) aux interrupteurs dont toutes les pièces sous tension sont inaccessibles si le dispositif est en position
ouverte ; et
e) à un interrupteur magnétique lequel est placé en aval d’un disjoncteur ou d’un interrupteur manuel installé
dans la même boîte ou à proximité immédiate et portant une inscription indiquant qu’il commande le
circuit alimentant l’interrupteur magnétique, sauf si c’est évident.
14-508 Caractéristiques nominales des interrupteurs c.a. ou c.c. tout usage (voir
l’appendice B)
Les caractéristiques nominales des interrupteurs c.a. ou c.c. doivent être conformes à ce qui suit :
a) dans le cas de charges non inductives autres que les lampes à filament de tungstène, l’intensité nominale
en ampères des interrupteurs ne doit pas être inférieure à celle de la charge ;
b) dans le cas d’installations avec lampes à filament de tungstène et d’installations comprenant des lampes à
filament de tungstène et des charges non inductives, les interrupteurs doivent être classés «T», sauf :
(i) s’ils sont utilisés dans le câblage des dérivations de logements, de chambres privées d’hôpital et
d’hôtel ou d’autres emplacements semblables, mais non dans les locaux publics ou les lieux de
réunion ;
(ii) s’ils commandent des appareils ou des sorties de luminaires fixes installés dans une seule chambre,
dans un corridor continu où les luminaires peuvent être placés à des niveaux différents, ou dans des
greniers ou des sous-sols non utilisés pour des réunions ; et
(iii) si leurs caractéristiques nominales ne sont pas inférieures soit à 10 A à 125 V ou à 5 A à 250 V, soit
à 5 A à 125 V ou à 2 A à 250 V dans le cas d’interrupteurs à quatre directions ;
c) les interrupteurs sur socle qui commandent une charge de lampes à filament de tungstène doivent être
classés «T» ou avoir une intensité nominale en ampères au moins trois fois supérieure à celle de la charge ;
et
d) dans le cas de charges inductives, l’intensité nominale en ampères des interrupteurs doit être égale au
double de celle de la charge.
14-510 Utilisation et caractéristiques nominales des interrupteurs manuels c.a. tout
usage (voir l’appendice B)
1) Les interrupteurs tout usage destinés à des réseaux à courant alternatif, actionnés manuellement et
construits de façon à pouvoir être installés facilement dans les réseaux de câblage pour établir et
interrompre les circuits d’éclairage à filament de tungstène et les circuits d’alimentation d’énergie, doivent
avoir des caractéristiques nominales conformes à ce qui suit :
a) pour des charges de lampes à filament de tungstène ne dépassant pas 120 V, les interrupteurs
doivent avoir une intensité nominale au moins égale au courant nominal de la charge ; et
b) pour les charges non inductives et les charges inductives avec un facteur de puissance non inférieur
à 75 % de retard, les interrupteurs doivent avoir une intensité nominale au moins égale au courant
nominal de la charge.
2) Le courant nominal des interrupteurs doit être d’au moins 15 A avec une tension nominale de 120
ou 277 V.
3) Les interrupteurs doivent être fabriqués de façon à pouvoir être installés dans des boîtes en affleurement,
des boîtes en surface, des boîtes spéciales ou être fournis avec leur propre boîte.
14-512 Interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage (voir l’appendice B)
1) Les interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage doivent être utilisés seulement pour la commande de
charges non inductives autres que des lampes à filament de tungstène, et pour des charges inductives dont
le facteur de puissance n’est pas inférieur à 75 % de retard. 14
2) Le courant nominal des interrupteurs doit être d’au moins 15 A, avec une tension nominale de 347 V.
µ
3) La construction des interrupteurs destinés à être montés dans des boîtes doit être telle qu’on ne puisse les
remplacer facilement par ceux qui sont décrits aux articles 14-508 et 14-510.
14-514 Interrupteurs manuels dans des circuits supérieurs à 300 volts à la terre
Les interrupteurs dont il est question aux articles 14-508 et 14-512, s’ils commandent des circuits supérieurs
à 300 volts à la terre, ne doivent pas être en groupe ou groupés dans la même boîte, sauf si cette dernière est
munie de cloisons installées en permanence.
2) Il est permis d’installer les dispositifs de protection contre les surintensités exigés au paragraphe 1) au
primaire d’un transformateur alimentant le panneau, si les caractéristiques nominales en ampères du
panneau ne sont pas inférieures à celles du dispositif de protection contre les surintensités multipliées par
le rapport de la tension primaire à la tension secondaire.
14-608 Circuits de commande à distance
Les circuits de commande à distance d’appareils doivent être agencés de façon à être facilement débranchés
de leur source d’alimentation, au contrôleur. On peut aussi agencer l’installation de façon que le circuit de
commande à distance soit coupé du circuit d’alimentation en même temps que l’appareil.
14-610 Protection des circuits alimentant des charges cycliques
Si des fusibles protègent des circuits dans lesquels plus de 50 % des caractéristiques nominales du circuit
constituent une charge cyclique, comme c’est le cas pour les appareils électriques de chauffage commandés par
thermostat, les sécheuses ou les chauffe-eau électriques, on doit utiliser des fusibles temporisés ou à bas point
de fusion du type dont il est question à l’article 14-200 ou 14-212 b) ; toutefois, les fusibles des types indiqués
à l’article 14-212 b) utilisés dans les logements doivent être des fusibles à bas point de fusion conformes à l’article
14-200.
14-612 Appareillage d’interconnexion pour source d’alimentation de réserve
L’appareillage d’interconnexion pour source d’alimentation de réserve doit être fabriqué et installé de façon à
empêcher, pendant son fonctionnement, l’interconnexion involontaire de la source d’alimentation normale et de
la source d’alimentation de réserve.
Dispositifs à semi-conducteurs
14-700 Restriction d’utilisation
On ne doit pas utiliser de dispositifs à semi-conducteurs comme interrupteurs d’isolement ou dispositifs de
sectionnement.
14-702 Dispositifs de sectionnement exigés
1) On doit installer des dispositifs de sectionnement supplémentaires si une défaillance ou une fuite dans un
semi-conducteur peut avoir pour résultat un transfert d’énergie entre plusieurs sources d’alimentation.
2) Les dispositifs de sectionnement dont il est question au paragraphe 1) doivent :
a) être raccordés dans le circuit de façon qu’une fois ouverts ils empêchent le transfert d’énergie entre
les différentes sources d’alimentation ;
b) faire partie intégrante du dispositif à semi-conducteurs ; ou
c) être installés en vue, aussi près que possible du dispositif à semi-conducteurs.
14-704 Plaques d’avertissement exigées
Des plaques d’avertissement appropriées doivent être placées :
a) sur les dispositifs de sectionnement supplémentaires exigés par l’article 14-702, et selon cet avertissement :
(i) ces dispositifs de sectionnement doivent être ouverts en cas de défaillance d’une des sources de
courant ou en cas d’entretien ou de réparation d’un composant dans les circuits des autres sources
de courant ; et
(ii) il y a possibilité que les bornes d’alimentation et de charge soient toutes deux sous tension si le
dispositif de sectionnement est ouvert ; et
b) sur tous les autres dispositifs de sectionnement en amont, et selon cet avertissement une ou d’autres
sources existent dans le circuit et les dispositifs de sectionnement supplémentaires doivent également être
ouverts afin d’empêcher l’éventualité de contre-courant en provenance de l’autre ou des autres sources.
µ
Les circuits qui ne sont ni des circuits de commande à distance ni des circuits de signalisation, mais dont le
courant est limité en vertu de l’article 16-200, doivent être classés comme des circuits d’énergie à faible puissance
et être considérés comme des circuits de classe 2.
16-008 Emplacements dangereux
Si les circuits ou l’appareillage visés par cette section sont installés dans des emplacements dangereux, ils doivent
aussi satisfaire aux exigences pertinentes de la section 18.
16-010 Circuits menant aux dispositifs de commande de sécurité
Si la panne d’un circuit de commande à distance raccordé à un dispositif de commande de sécurité peut
constituer un danger immédiat d’accident ou d’incendie, le circuit de commande à distance doit être considéré
comme un circuit de classe 1.
16-012 Circuits dans les câbles de télécommunications
1) Les circuits de classe 1 et les circuits de télécommunications doivent être dans des câbles différents.
2) Les circuits de commande à distance et les circuits de signalisation de classe 2, utilisant des conducteurs
d’un câble qui comprend d’autres conducteurs faisant partie de circuits de télécommunications, sont
considérés dans ce Code comme des circuits de télécommunications et sont régis par la section 60.
Circuits de classe 1
16-100 Limites des circuits de classe 1
1) Les circuits d’énergie à très basse tension de classe 1 doivent être alimentés par une source dont la
puissance nominale de sortie n’est pas supérieure à 30 V et à 1000 V•A.
2) Les circuits de commande à distance et de signalisation de classe 1 doivent être alimentés par une source
dont la tension ne dépasse pas 600 V.
16-102 Méthodes d’installation des circuits de classe 1
L’appareillage et les conducteurs des circuits de classe 1 doivent être installés conformément aux autres sections
pertinentes de ce Code, sauf exceptions prévues aux articles 16-104 à 16-118.
Circuits de classe 2
16-200 Limites des circuits de classe 2 (voir l’appendice B)
1) Le courant des circuits de classe 2, compte tenu de la tension, doit être limité comme suit :
a) de 0 à 20 V — les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert ne dépasse pas 20 V doivent avoir
un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant nominal n’est pas supérieur à 5 A ;
toutefois, ce dispositif n’est pas exigé si le courant provient :
(i) de batteries de piles qui, en cas de court-circuit, ne fourniront pas un courant supérieur à 7,5 A
après 1 minute ;
(ii) d’un transformateur pour les circuits de classe 2 ;
(iii) d’un dispositif ayant des caractéristiques qui limitent le courant dans les conditions normales
de fonctionnement ou dans le cas de perturbations, à une valeur ne dépassant pas 5 A ; ou
(iv) d’un dispositif dont la puissance de sortie est de classe 2 ;
b) plus de 20 à 30 V — les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert est supérieure à 20 V mais
non supérieure à 30 V doivent avoir un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant
nominal n’est pas supérieur à 100/V ampères, V étant la tension en circuit ouvert ; toutefois, ce
dispositif de protection contre les surintensités n’est pas exigé si le courant provient :
(i) de batteries de piles qui, en cas de court-circuit, ne fourniront pas un courant supérieur à 5 A
après 1 minute ;
(ii) d’un transformateur pour les circuits de classe 2 ;
(iii) d’un dispositif ayant des caractéristiques qui limitent le courant dans les conditions normales
de fonctionnement ou dans le cas de perturbations, à une valeur non supérieure à 100/V
ampères, V étant la tension en circuit ouvert ; ou
(iv) d’un dispositif dont la puissance de sortie est de classe 2 ; 16
c) plus de 30 à 60 V — les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert est supérieure à 30 V mais
µ
non supérieure à 60 V doivent avoir un dispositif de protection contre les surintensités dont le courant
nominal n’est pas supérieur à 100/V ampères, V étant la tension en circuit ouvert ; toutefois, ce
dispositif de protection contre les surintensités n’est pas exigé si le courant provient :
(i) d’un transformateur pour les circuits de classe 2 ; ou
(ii) d’un dispositif ayant des caractéristiques qui limitent le courant dans les conditions normales
de fonctionnement ou dans le cas de perturbations, à une valeur non supérieure à 100/V
ampères, V étant la tension en circuit ouvert ;
d) plus de 60 à 150 V — les circuits dans lesquels la tension à circuit ouvert est supérieure à 60 V mais
non supérieure à 150 V doivent avoir un dispositif de protection contre les surintensités dont le
courant nominal n’est pas supérieur à 100/V ampères, V étant la tension en circuit ouvert ; en outre,
ils doivent être munis de dispositifs limitant le courant qui doivent être différents de dispositifs de
protection contre les surintensités et, dans les conditions normales de fonctionnement ou dans le cas
de perturbations, ils doivent limiter le courant à une valeur non supérieure à 100/V ampères, V étant
la tension en circuit ouvert.
2) Un dispositif pour limiter le courant peut être constitué d’une résistance en série ayant des caractéristiques
nominales appropriées ou d’un dispositif analogue.
3) Une alimentation de classe 2 ne doit pas être raccordée en série ni en parallèle à une autre source d’énergie
de classe 2.
16-202 Méthodes d’installation du côté alimentation des dispositifs de protection
contre les surintensités des transformateurs ou des autres dispositifs pour les circuits
de classe 2
Dans les circuits de classe 2, les conducteurs et l’appareillage du côté alimentation des dispositifs de protection
contre les surintensités, des transformateurs ou des limiteurs de courant, doivent être installés conformément aux
autres sections pertinentes de ce Code.
16-204 Marquage
Des marquages indélébiles, placés de façon à être bien en vue une fois l’installation terminée, doivent figurer sur
le bloc d’alimentation de classe 2 pour indiquer la classe du circuit et ses caractéristiques électriques nominales.
d’un circuit de classe 2 dans une canalisation, un compartiment, une boîte de sortie, une boîte de jonction
ou une garniture semblable avec les conducteurs des circuits d’éclairage, d’énergie ou de classe 1.
4) Le paragraphe 3) ne s’applique pas si les conducteurs d’un circuit d’énergie sont placés dans une
canalisation, un compartiment, une sortie, une boîte de jonction ou une garniture semblable, et s’ils servent
uniquement à l’alimentation de circuits de classe 2 et sont tous des conducteurs isolés en fonction de la
tension maximale de tout conducteur installé dans la boîte, le câble ou la canalisation ; toutefois, l’isolant
d’aucun de ces conducteurs de classe 2 installés dans une canalisation, un compartiment, une boîte de
sortie, une boîte de jonction ou une garniture semblable avec de tels conducteurs d’un circuit d’énergie ne
peut être de couleur verte, sauf si ce conducteur de classe 2 est complètement contenu dans un ensemble
de câble sous gaine ou sous enveloppe sur toute la longueur comprise dans une telle boîte ou canalisation.
16-214 Conducteurs de différents circuits de classe 2 installés dans le même câble,
la même enveloppe ou la même canalisation
Il est permis d’installer les conducteurs de deux circuits de classe 2 ou plus dans le même câble, la même
enveloppe ou la même canalisation ; toutefois, les conducteurs qui sont dans le câble, l’enveloppe ou la
canalisation doivent être isolés en fonction de la tension maximale de chaque conducteur.
16-216 Pénétration d’une séparation coupe-feu
Les conducteurs des circuits de classe 2 qui traversent une séparation coupe-feu doivent être installés de façon à
limiter la propagation du feu conformément à l’article 2-124.
16-218 Conducteurs verticaux dans les gaines de service et gaines d’ascenseurs
Les conducteurs de classe 2 et les câbles installés dans une gaine de service ou une gaine d’ascenseur doivent être
conformes aux articles 2-124 et 2-126.
16-220 Conducteurs de classe 2 et appareillage dans les conduits de ventilation et
les plénums
Les conducteurs de classe 2 et l’appareillage ne doivent pas être placés dans des conduits de ventilation ou des
plénums, sauf si permis aux articles 2-126 et 12-010.
16-222 Appareillage situé du côté charge des dispositifs de protection contre les 16
surintensités des transformateurs ou des limiteurs de courant des circuits de classe 2
µ
(voir l’appendice B)
1) L’appareillage situé du côté charge des dispositifs de protection contre les surintensités des transformateurs
ou des limiteurs de courant doit, pour les circuits de classe 2 fonctionnant :
a) à au plus 42,4 V valeur de crête ou c.c., être acceptable ; et
b) pour ceux fonctionnant à plus de 42,4 V valeur de crête ou c.c., être disposé de façon qu’aucune
pièce sous tension ne soit accessible à des personnes non autorisées.
2) Malgré le paragraphe 1), les produits d’éclairage, l’appareillage électromédical, le matériel destiné aux
emplacements dangereux et les thermostats comprenant des dispositifs d’anticipation de chaleur doivent
être approuvés.
16-224 Prolongement des circuits de classe 2 à l’extérieur d’un bâtiment
Si des circuits de classe 2 se prolongent à l’extérieur d’un bâtiment et sont exposés à des contacts accidentels
avec des conducteurs d’éclairage ou d’énergie dont la tension dépasse 300 V entre les conducteurs, les
conducteurs du circuit de classe 2 doivent également être conformes à la section 60.
16-226 Installations souterraines
1) Les installations souterraines de circuits de classe 2 doivent être conformes à l’article 12-012.
2) Si des circuits de classe 2 sont installés par enfouissement direct, ils doivent être séparés des autres réseaux
souterrains par un écartement horizontal minimal de 300 mm, sauf s’ils sont installés conformément au
paragraphe 3).
3) Il est permis que les circuits de classe 2 installés par enfouissement direct soient placés au hasard dans la
même tranchée que les circuits d’énergie qui servent uniquement à l’alimentation des circuits de classe 2,
à condition que :
a) les circuits de classe 2 soient en câble sous gaine métallique reliée à la terre par continuité des masses ;
b) le circuit d’énergie fonctionne à au plus 750 V ; et
c) tous les conducteurs de la tranchée soient isolés en fonction du conducteur dont la tension est la plus
élevée.
µ
explosif ou inflammable est ou peut être présente, de façon continue, intermittente ou périodique,
dans des conditions normales de fonctionnement ;
(ii) le fonctionnement anormal ou une défectuosité de l’appareillage pourrait :
A) entraîner la production de mélanges explosifs ou inflammables ; et
B) créer une source d’inflammation en cas de défaillance simultanée d’appareillages électriques
ou de déclenchement de dispositifs de protection, ou en raison d’autres causes ; ou
(iii) peuvent se trouver des poussières combustibles et conductrices d’électricité ;
b) la division 2 comprend les emplacements de classe II dans lesquels :
(i) des poussières combustibles peuvent être en suspension dans l’air par suite de défectuosités peu
fréquentes d’équipements de manipulation ou de transformation, mais seraient présentes en
quantité insuffisante pour :
A) nuire au fonctionnement normal des équipements électriques ou autres ; et
B) produire des mélanges explosifs ou inflammables, sauf pendant de courtes périodes ; ou
(ii) des accumulations de poussières combustibles sur, dans, ou près de l’appareillage électrique peuvent
être suffisantes pour entraver la dissipation nécessaire de la chaleur provenant des appareillages
électriques ou peuvent être enflammées en cas de fonctionnement anormal ou de défectuosité de
l’appareillage électrique.
18-010 Répartition des emplacements de classe III (voir l’appendice B)
Les emplacements de classe III doivent être répartis en deux divisions :
a) la division 1 comprend les emplacements de classe III où l’on manipule, fabrique ou utilise des fibres ou des
substances facilement inflammables produisant des particules libres combustibles ; et
b) la division 2 comprend les emplacements de classe III où l’on entrepose ou manipule des fibres facilement
inflammables autres que celles en cours de fabrication.
Généralités
18-050 Appareillage électrique (voir l’appendice B)
1) Si cette section exige que l’appareillage électrique soit approuvé pour utilisation dans des emplacements
dangereux, il doit également être approuvé pour les gaz, vapeurs ou poussières spécifiques qui peuvent y
être présents.
2) Dans le cas de l’appareillage comportant un mode de protection permis dans un emplacement de classe I,
il est permis que cette approbation soit indiquée par la désignation de un ou de plusieurs des groupes
atmosphériques suivants :
a) le groupe IIC comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène, du bisulfure de carbone ou
de l’hydrogène ou autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
b) le groupe IIB comprend les atmosphères renfermant de l’acrylonitrile, du butadiène, de l’éther,
de l’éthylène, de l’oxyde d’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de l’oxyde de propylène, de la
diméthylhydrazine dissymétrique (UDMH) ou d’autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
c) le groupe IIA comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, de l’acétone, de l’alcool,
de l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du cyclopropane, du dichlorure d’éthylène,
de l’essence, de l’hexane, de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel,
du propane, du propylène, du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou
d’autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
d) le groupe II comprend tous les gaz du groupe II ; ou
e) le groupe IIXXXXX, XXXXX correspondant à une formule chimique ou à une appellation chimique
applicable uniquement à ce gaz.
3) Dans le cas de l’appareillage pour les emplacements de classe I, division 1 ou 2, il est permis que le gaz
spécifique soit indiqué par la désignation de un ou de plusieurs des groupes atmosphériques suivants :
a) le groupe A comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène ;
b) le groupe B comprend les atmosphères renfermant du butadiène, de l’oxyde d’éthylène, de
l’hydrogène (ou des vapeurs ou des gaz tout aussi dangereux que l’hydrogène, tels que les gaz
fabriqués) ou de l’oxyde de propylène ;
c) le groupe C comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, du cyclopropane, de l’éther,
de l’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de la diméthylhydrazine dissymétrique (UDMH) ou d’autres
vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ; ou
d) le groupe D comprend les atmosphères renfermant de l’acétone, de l’acrylonitrile, de l’alcool, de
l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du dichlorure d’éthylène, de l’essence, de l’hexane,
de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel, du propane, du propylène,
du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou d’autres vapeurs ou gaz tout
aussi dangereux.
4) Malgré le paragraphe 3) b), si l’atmosphère contient :
a) du butadiène, l’appareillage du groupe D peut être utilisé s’il est isolé selon l’article 18-108 1) par le
scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au moins 16 ; ou
b) de l’oxyde d’éthylène ou de l’oxyde de propylène, l’appareillage du groupe C peut être utilisé s’il est
isolé selon l’article 18-108 1) par le scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au
moins 16.
5) Dans le cas de l’appareillage pour emplacements de classe II, l’approbation de la poussière spécifique peut
être indiquée par la désignation de un ou de plusieurs des groupes atmosphériques suivants :
a) le groupe E comprend les atmosphères renfermant de la poussière de métal combustible, y compris
l’aluminium, le magnésium et leurs alliages commerciaux et autres métaux ayant des caractéristiques
dangereuses semblables ;
b) le groupe F comprend les atmosphères renfermant du noir de carbone, du charbon ou de la
poussière de coke ; ou
c) le groupe G comprend les atmosphères renfermant de la farine, de l’amidon ou de la poussière de
grains et d’autres poussières ayant des caractéristiques dangereuses semblables.
Température de surface
Code de température maximale
T1 450 °C
T2 300 °C
T2A 280 °C
T2B 260 °C
T2C 230 °C
215 °C
18
T2D
µ
T3 200 °C
T3A 180 °C
T3B 165 °C
T3C 160 °C
T4 135 °C
T4A 120 °C
T5 100 °C
T6 85 °C
5) Si aucune température de surface maximale ne figure sur l’appareillage de classe I, approuvé pour la classe
et le groupe, l’appareillage, s’il est du type produisant de la chaleur doit être considéré comme ayant une
température de surface maximale de 100 °C, aux fins de l’article 18-054.
6) L’appareillage électrique approuvé pour utilisation à des températures ambiantes supérieures à 40 °C doit
porter, en plus du marquage spécifié à l’article 18-052 3), un marquage indiquant la température ambiante
maximale pour laquelle il est approuvé ainsi que la température de surface maximale à laquelle il est porté
à cette température ambiante.
18-054 Température (voir l’appendice B)
1) Dans les emplacements dangereux de classe I, l’appareillage ne doit pas être installé dans une aire
contenant des gaz ou des vapeurs dont la température d’inflammation est inférieure à la température de
surface maximale de l’appareillage, mentionnée à l’article 18-052 4) et 5).
2) S’il n’est pas nécessaire que l’appareillage soit approuvé pour emplacements dangereux, la température de
surface maximale prescrite au paragraphe 1) correspond à la température en tout point de la surface,
interne ou externe, de l’appareillage.
18-056 Appareillage électrique non essentiel
1) Dans un emplacement dangereux, on ne doit utiliser que l’appareillage électrique absolument essentiel aux
procédés utilisés dans cet emplacement.
2) Autant que possible, on doit placer l’appareillage de branchement, les panneaux, les tableaux de contrôle
et l’appareillage électrique semblable dans des salles ou sections du bâtiment non exposées aux conditions
dangereuses.
18-058 Salles, sections ou locaux
Les salles, sections ou locaux, y compris les salles des moteurs et des génératrices ainsi que les salles réservées aux
appareils de commande, doivent être considérés comme des emplacements séparés pour la classification des
emplacements dangereux.
18-060 Salles renfermant de l’appareillage
1) Si on veut, au moyen de murs, de cloisons, de planchers ou de plafonds, constituer des salles ou des
sections ne présentant aucun risque, il faut que ces murs, cloisons, planchers ou plafonds soient :
a) de construction solide ;
b) faits ou lambrissés en matériaux incombustibles ; et
c) construits de façon à conserver leur état de sécurité original.
2) Si un emplacement non dangereux à l’intérieur d’un bâtiment communique avec un emplacement de
classe I, zone 2, un emplacement de classe II ou un emplacement de classe III, il doit en être séparé par des
portes coupe-feu approuvées, hermétiques et à fermeture automatique.
3) S’il y a communication avec un emplacement de classe I, zone 1, l’article 18-006 c) (ii) s’applique.
18-062 Câbles sous enveloppe métallique (voir l’appendice B)
1) Si les conducteurs aériens à découvert alimentent un câble à isolant minéral dans les emplacements
dangereux, la protection contre les ondes de surtension doit être installée de façon que la surtension ne
dépasse pas 5 kV sur le câble.
2) Si un câble monoconducteur sous enveloppe métallique est utilisé dans un emplacement dangereux, il doit
être installé de façon à éviter l’émission d’étincelles entre les gaines de câbles ou entre les gaines de câbles
et le métal relié à la terre par continuité des masses, et :
a) les câbles d’un même circuit doivent être attachés ou sanglés ensemble à des intervalles n’excédant
pas 1,8 m, de façon à assurer un bon contact électrique entre les enveloppes métalliques, et ces
dernières doivent être reliées à la terre par continuité des masses ; ou
b) les enveloppes métalliques des câbles d’un même circuit doivent être recouvertes d’une enveloppe
isolante continue et doivent être reliées à la terre à la terminaison par continuité des masses dans
l’emplacement dangereux seulement.
18-064 Câblage électrique sous pression d’air (voir l’appendice B)
Il est permis que l’appareillage électrique et le câblage connexe situés dans des emplacements de classe I soient
placés dans des boîtiers ou des salles construites et disposées de manière à maintenir une pression de gaz de
protection ; dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’appliquer les articles 18-100 à 18-162.
18-066 Appareillage électrique et câblage à sécurité intrinsèque ou non incendiaire
(voir les appendices B et F)
1) Si l’appareillage électrique est approuvé comme étant à sécurité intrinsèque et si les circuits connexes sont
conçus et installés comme du matériel non incendiaire, ils sont permis dans tout emplacement dangereux
pour lequel ils sont approuvés ; il n’est pas nécessaire, le cas échéant, d’appliquer les articles 18-100
à 18-376 de cette section.
2) Si l’appareillage électrique est approuvé comme étant non incendiaire et si les circuits connexes sont conçus
et installés comme du matériel non incendiaire, ils sont permis dans les emplacements de classe I, zone 2 ;
il n’est pas nécessaire, le cas échéant, d’appliquer les articles 18-152 à 18-158.
3) Les canalisations ou les câbles pour le câblage et l’appareillage à sécurité intrinsèque ou non incendiaire
dans les emplacements de classe I doivent être installés de façon à éviter l’infiltration de gaz ou de vapeurs
dans d’autres emplacements.
4) Les conducteurs des circuits de sécurité intrinsèque ou non incendiaires ne doivent pas être placés dans une
canalisation, un compartiment, une sortie, une boîte de jonction ou une garniture semblable avec des
conducteurs des autres circuits, sauf s’ils en sont séparés par une cloison appropriée.
18-068 Chemins de câbles pour emplacements de classe II et III
Les chemins de câbles pour emplacements de classe II et III doivent être installés de façon à réduire au minimum
l’accumulation de poussière ou de fibre sur les câbles.
18-070 Détection de gaz combustibles (voir les appendices B et H)
Il est permis d’installer de l’appareillage électrique convenant à des emplacements non dangereux dans un
emplacement dangereux de classe I, zone 2, et d’installer de l’appareillage électrique convenant à des
emplacements dangereux de classe I, zone 2, dans un emplacement de classe I, zone 1, à condition que :
a) aucun appareillage spécifique convenant à cette utilisation ne soit disponible ;
b) l’appareillage, en service normal, ne produise pas d’arcs ni d’étincelles et ne présente pas une surface
chaude capable d’enflammer une atmosphère contenant un gaz explosif ; et
c) cet emplacement soit surveillé en permanence par un détecteur de gaz combustibles qui :
(i) déclenchera une alarme si la concentration de gaz atteint 20 % de la limite inférieure d’explosion ;
(ii) mettra en marche un appareillage de ventilation ou autre équipement conçu pour empêcher la
concentration de gaz d’atteindre la limite inférieure d’explosion, si la concentration de gaz atteint
20 % de la limite inférieure d’explosion, si un tel appareillage ou équipement est présent ;
(iii) coupera automatiquement l’alimentation de l’appareillage électrique protégé si la concentration
de gaz atteint 40 % de la limite inférieure d’explosion, si l’appareillage ou équipement dont il est
question à l’alinéa (ii) est présent ;
(iv) coupera automatiquement l’alimentation de l’appareillage électrique protégé si la concentration
de gaz atteint 20 % de la limite inférieure d’explosion, si l’appareillage ou équipement dont il est
question à l’alinéa (ii) est absent ; et
(v) coupera automatiquement l’alimentation de l’appareillage électrique protégé en cas de panne du
détecteur de gaz combustibles.
18-072 Joints étanches aux fluides inflammables (voir l’appendice B)
1) L’appareillage électrique équipé d’un joint primaire en contact avec des fluides inflammables doit :
a) être construit ou installé de façon à éviter l’infiltration du fluide inflammable dans le système de 18
câblage ; et
b) être utilisé à des pressions inférieures à la pression de service maximale nominale (MWP).
µ
2) Si la conformité au paragraphe 1) est assurée par l’installation de joints secondaires, on doit indiquer la
possibilité d’une défaillance du joint primaire de la façon suivante :
a) une conception qui met en évidence la défaillance du joint primaire ; ou
b) un marquage indiquant que le boîtier peut contenir un fluide inflammable sous pression.
18-074 Continuité des masses dans les emplacements dangereux
1) Les pièces métalliques à découvert et non porteuses de courant de l’appareillage électrique, y compris
les bâtis ou les pièces extérieures métalliques de moteurs, de lampes fixes ou portatives, ou d’autre
appareillage utilitaire, de luminaires, de coffrets, de boîtiers et de conduits doivent être reliées à la terre par
continuité des masses au moyen :
a) de conducteurs de continuité des masses dimensionnés conformément à l’article 10-814 ; ou
b) de conduits métalliques rigides avec raccords filetés et ouvertures filetées sur les boîtes, les joints étant
bien serrés.
2) Malgré le paragraphe 1), dans le cas de canalisations ou de câbles comportant un conducteur de continuité
des masses interne, il est permis de réaliser la continuité électrique de la canalisation ou de l’armure
métallique au moyen de connecteurs de boîte avec contre-écrous standard.
Emplacements de classe I
Installations dans les emplacements de classe I, zone 0
18-090 Appareillage et câblage (voir les appendices B et F)
1) Sauf indication contraire aux paragraphes 2) et 3), de l’appareillage électrique et du câblage ne peuvent
pas être installés dans un emplacement dangereux de classe I, zone 0.
2) L’appareillage électrique approuvé comme étant à sécurité intrinsèque (type i ou ia) est permis dans les
emplacements de classe I, zone 0.
3) Les circuits et les câblages à sécurité intrinsèque doivent être conçus expressément pour l’utilisation et
installés conformément à la conception.
18-092 Étanchéité dans les emplacements de classe I, zone 0
1) Il doit y avoir un joint de conduit dans chaque conduit qui sort d’un emplacement de classe I, zone 0, sans
boîte ni accouplement ni garniture entre le joint et le point où le conduit quitte l’emplacement ; toutefois,
il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui traverse entièrement un emplacement de
classe I, zone 0 et ne comportant aucune garniture à moins de 300 mm de chaque limite, à condition que
les extrémités du conduit continu se trouvent dans des aires non dangereuses.
2) Les câbles doivent avoir un joint de câble à leur premier point de raccordement après leur entrée dans
l’emplacement de zone 0.
c) les filets droits utilisés dans des atmosphères du groupe IIC doivent pénétrer d’au moins huit filets
complets.
4) Si les filets de l’appareillage sont différents de ceux du câblage, des adaptateurs approuvés doivent être
utilisés.
5) Les conduits et les câbles doivent pénétrer dans les boîtiers à sécurité augmentée «e» de façon à préserver
le niveau de protection assuré par le boîtier.
6) Les câbles doivent être installés et fixés de façon à éviter tout effort de traction sur les bagues de câble.
7) Les raccords flexibles montés aux bornes de moteur ou à d’autres endroits semblables doivent être d’un
type approuvé pour cet emplacement.
18-108 Scellement, classe I, zone 1 (voir l’appendice B)
1) Il doit y avoir des joints de conduit dans les réseaux de conduit si :
a) le conduit pénètre dans un boîtier antidéflagrant ou résistant à la flamme abritant des dispositifs
pouvant produire des arcs, des étincelles ou des températures élevées, et le joint doit être aussi près
que possible du boîtier ou selon le marquage figurant sur le boîtier, mais à moins de 450 mm de
celui-ci ;
b) le conduit est d’une grosseur nominale égale ou supérieure à 53 et pénètre dans un boîtier
antidéflagrant ou résistant à la flamme abritant des bornes, des joints ou des prises dérivées ; le joint
doit être effectué à moins de 450 mm de ce boîtier ;
c) le conduit sort d’un emplacement de classe I, zone 1 sans boîte, ni accouplement ni garniture entre
le joint et le point où le conduit quitte l’emplacement de classe I ; toutefois, il n’est pas nécessaire de
sceller un conduit rigide continu qui traverse entièrement un emplacement de classe I, zone 1, ne
comportant aucune garniture à moins de 300 mm de chaque limite, à condition que les extrémités
du conduit continu se trouvent dans des aires non dangereuses ; ou
d) le conduit pénètre dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni résistant à la
flamme ; toutefois, il n’est pas nécessaire de sceller un conduit rigide continu qui raccorde deux
boîtiers qui ne doivent pas obligatoirement être antidéflagrants ni résistants à la flamme.
2) Seuls des raccords, accouplements, réducteurs et coudes de grosseur non supérieure à la grosseur du
conduit sont permis entre une garniture de scellement et un boîtier antidéflagrant ou résistant à la flamme.
3) Il doit y avoir des joints de câble dans un réseau de câbles :
a) au point d’entrée des câbles dans un boîtier devant être antidéflagrant ou résistant à la flamme ; ou 18
b) au point d’entrée des câbles dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni
µ
résistant à la flamme et :
(i) au point de sortie des câbles de l’emplacement de zone 1, le câble mesurant moins de 10 m
de longueur ; ou
(ii) l’autre extrémité du câble aboutit dans un emplacement de zone 2 ou non dangereux
présentant une pression atmosphérique négative supérieure à 0,2 kPa.
4) Si des joints secondaires, des joints de câble ou des joints de conduit sont obligatoires, ils doivent respecter
les conditions suivantes :
a) le joint doit être fait :
(i) dans une garniture de scellement ou une bague de câble installée sur place, accessible et
conforme à l’article 18-100 ; ou
(ii) dans une garniture de scellement faisant partie d’un boîtier approuvé pour l’emplacement et
dont le scellement est fait à l’usine. Ce boîtier doit porter un marquage indiquant l’existence
de ce joint ;
b) on ne doit pas effectuer de joints ni de prises dérivées dans des garnitures destinées seulement à
recevoir un scellement avec pâte ; de plus, on ne doit pas remplir avec de la pâte des garnitures dans
lesquelles on fait des joints ou des prises dérivées ;
c) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée soit retenu dans les enveloppes de
l’appareillage de commande ou à un point d’une canalisation, des moyens approuvés doivent être
prévus pour en éviter l’accumulation ou pour en assurer le drainage périodique ; et
d) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée s’accumule à l’intérieur de moteurs
ou de génératrices, les joints et les conduits doivent être agencés de façon à réduire au minimum
cette possibilité d’entrée du liquide ; toutefois, si des moyens pour éviter l’accumulation ou pour
permettre le drainage périodique sont jugés nécessaires, ils doivent être prévus au cours de la
fabrication et doivent faire partie intégrante de la machine.
5) Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, zone 1, sans être munies d’un scellement.
6) Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites
d’un emplacement de zone 1.
18-110 Interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, classe I, zone 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et autres
dispositifs semblables doivent être munis de boîtiers, et dans chaque cas, le boîtier et l’appareillage qu’il renferme
doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets et être conformes à l’article 18-100.
18-112 Transformateurs et résistances de commande, classe I, zone 1
Les transformateurs, les bobines d’impédance et les résistances, utilisés comme appareillage de commande de
moteurs, de génératrices et d’appareils ou avec cet appareillage, ainsi que, le cas échéant, leur mécanisme
de commutation, doivent être conformes à l’article 18-100.
18-114 Moteurs et génératrices, classe I, zone 1 (voir l’appendice B)
1) Les moteurs, les génératrices et autres machines électriques rotatives doivent être conformes à
l’article 18-100.
2) Les moteurs à sécurité augmentée «e» doivent satisfaire aux exigences de protection thermique de la
section 11.3 («Moteurs à induction à cage — Protection thermique en service») de la CEI 60079-14
Installations électriques dans les emplacements dangereux (autres que les mines).
18-116 Circuits d’allumage pour turbines à gaz, classe I, zone 1 (voir l’appendice B)
Les circuits d’allumage pour turbines à gaz doivent être conformes à l’article 18-100.
18-118 Luminaires, classe I, zone 1
1) Les luminaires fixes et portatifs doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets conformément à
l’article 18-100 et doivent porter un marquage clair pour indiquer la puissance maximale en watts des
ampoules pour lesquelles ils sont approuvés.
2) Les luminaires destinés à l’usage portatif doivent être spécialement approuvés en tant qu’ensembles
complets pour cet usage.
3) Chaque luminaire doit être protégé contre l’endommagement mécanique par sa position ou par un
dispositif de protection approprié.
4) Les luminaires suspendus doivent être :
a) soutenus par un bout de conduit rigide fileté et alimentés par des fils passés dans ce conduit. Les
joints filetés doivent être munis de vis de pression, ou on peut utiliser un autre moyen efficace pour
éviter le desserrage ; et
b) pour les tiges de plus de 300 mm, retenus efficacement et de façon permanente de manière à
empêcher le déplacement latéral à un niveau ne dépassant pas 300 mm au-dessus de l’extrémité
inférieure de la tige ou être munis d’une articulation sous forme de garniture ou de connecteur
flexible approuvé pour cet usage et pour l’emplacement et posé à au plus 300 mm du point d’attache
à la boîte ou à la garniture de support.
5) Les boîtes, ensembles de boîtes ou garnitures utilisés pour supporter un luminaire doivent être approuvés
pour cet usage et être conformes à l’article 18-100.
18-120 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe I, zone 1
1) L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, y compris l’appareillage chauffé à l’électricité et entraîné par
moteur, doit être conforme à l’article 18-100.
2) Il doit y avoir un dispositif de protection contre la fuite à la terre pour assurer la mise hors tension de tous
les conducteurs normalement non mis à la terre d’un câble chauffant de traçage, et le dispositif de réglage
du déclenchement contre les fuites à la terre doit être ajusté de façon à permettre le fonctionnement
normal de l’appareil chauffant.
18-122 Cordons souples, classe I, zone 1
Il est permis d’utiliser des cordons souples uniquement pour le raccordement entre des lampes portatives ou autre
appareillage utilitaire portatif et la partie fixe de leur circuit d’alimentation, et ces cordons doivent :
a) être de type hyper-résistant ;
b) contenir, en plus des conducteurs du circuit, un conducteur de continuité des masses ; et
c) être munis de bagues conformes à l’article 18-100 au point d’entrée du cordon souple dans une boîte,
une garniture ou un boîtier.
µ
bornes et borniers ;
(ii) des interrupteurs, des contrôleurs et des disjoncteurs conformes au paragraphe 1) ;
(iii) des interrupteurs d’isolement non protégés par des fusibles qui sont couplés à leurs dispositifs
connexes de rupture de courant, de façon à ne pas pouvoir être ouverts sous charge ; ou
(iv) pas plus de :
A) dix jeux de fusibles sous boîtiers approuvés ; ou
B) dix disjoncteurs, qui ne sont pas utilisés comme interrupteurs pour le fonctionnement
normal des lampes, pour la protection d’une dérivation ou d’une artère qui n’alimente
que des lampes fixes ;
d) pour la protection des moteurs, des appareils et des luminaires ;
(i) un fusible bouchon ou à cartouche standard installé dans un boîtier antidéflagrant ou résistant
à la flamme ; ou
(ii) un fusible installé dans un boîtier non antidéflagrant ou non résistant à la flamme si son élément
fonctionnel :
A) est immergé dans de l’huile ou un autre liquide convenable ;
B) se trouve dans un espace scellé hermétiquement ; ou
C) est de type limiteur de courant, non indicateur, à remplissage ; ou
e) les moteurs, les génératrices et autres machines électriques rotatives de type ouvert ou non
antidéflagrant :
(i) ne comportant pas de dispositifs pouvant produire des arcs, des étincelles ou de la chaleur ; ou
(ii) comportant des dispositifs pouvant produire des arcs, des étincelles ou de la chaleur à
condition que ces dispositifs soient conformes à l’article 18-100.
18-152 Câblage, classe I, zone 2 (voir l’appendice B)
1) Les fils doivent être :
(ii) l’autre extrémité du câble aboutit dans un emplacement non dangereux présentant une
pression atmosphérique négative supérieure à 0,2 kPa.
4) Si un conduit pénètre dans un boîtier qui doit être antidéflagrant ou résistant à la flamme, chaque partie
du conduit entre le scellement et le boîtier antidéflagrant doit être conforme à l’article 18-106.
5) Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, zone 2, sans être munies d’un scellement.
6) Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites
d’un emplacement de zone 2.
7) Si des scellements sont exigés, l’article 18-108 4) s’applique.
18-156 Luminaires et lampes portatives, classe I, zone 2
1) Les luminaires doivent être protégés contre l’endommagement mécanique par leur position ou des
protecteurs appropriés.
2) Les luminaires suspendus doivent être :
a) soutenus par un bout de conduit rigide fileté ou d’une autre manière approuvée ; et
b) pour des tiges de plus de 300 mm, retenus efficacement et de façon permanente contre le
déplacement latéral à un niveau ne dépassant pas 300 mm au-dessus du bout inférieur de la tige ou
être munis d’une articulation sous forme de garniture ou de connecteur flexible approuvé pour cet
usage ; et cette garniture ou ce connecteur doit être posé à au plus 300 mm du point d’attache à la
boîte ou à la garniture de support.
3) Les lampes portatives doivent être conformes à l’article 18-118 1) et 2).
18-158 Appareillage utilitaire chauffé à l’électricité, fixe et portatif, classe I, zone 2
L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, chauffé à l’électricité doit être conforme à l’article 18-100.
18-160 Cordons souples, classe I, zone 2
Il est permis d’utiliser des cordons souples uniquement pour le raccordement entre des luminaires fixes, des
lampes portatives ou autre appareillage utilitaire portatif et la partie fixe des circuits d’alimentation. Ces cordons
doivent :
a) être de type hyper-résistant ;
b) contenir, en plus des conducteurs du circuit, un conducteur de continuité des masses ; et
c) être munis de connecteurs de scellement au point d’entrée du cordon souple dans une boîte, une garniture 18
ou un boîtier devant obligatoirement être antidéflagrant ou résistant à la flamme.
µ
18-162 Pièces sous tension, classe I, zone 2
Aucune pièce sous tension d’un appareillage ou d’une installation électrique ne doit être à découvert.
Emplacements de classe II
Installations dans les emplacements de classe II, division 1 (voir
l’appendice E)
18-200 Transformateurs et condensateurs, classe II, division 1
1) Les transformateurs et les condensateurs qui renferment un liquide inflammable doivent être installés dans
une chambre d’appareillage électrique, conformément aux articles 26-350 à 26-356, et toutes les
dispositions suivantes doivent être prises :
a) les ouvertures de portes ou autres communiquant avec l’aire dangereuse doivent être munies d’une
porte coupe-feu à fermeture automatique des deux côtés du mur, et ces portes doivent être
hermétiques et scellées (à l’aide d’un calfeutrage) afin de réduire au minimum l’infiltration de
poussière dans la chambre ;
b) les ouvertures et les conduits d’aération doivent communiquer directement avec l’extérieur du
bâtiment ; et
c) il doit y avoir des ouvertures convenables destinées à éviter les excès de pression ; ces ouvertures
doivent communiquer directement avec l’extérieur du bâtiment.
2) Les transformateurs et les condensateurs qui ne renferment pas de liquide inflammable doivent être :
a) installés dans une chambre d’appareillage électrique, conformément au paragraphe 1) ; ou
b) approuvés en tant qu’ensembles complets, y compris les raccords aux bornes, pour les
emplacements de classe II.
µ
exigée par cette section.
18-220 Prises de courant et fiches, classe II, division 1
Les prises de courant et les fiches doivent être approuvées pour les emplacements de classe II.
18-222 Réseaux de signalisation, d’alarme, de commande à distance et de
télécommunications, compteurs, instruments et relais, classe II, division 1
Les réseaux de signalisation, d’alarme, de commande à distance et de télécommunications ainsi que les
compteurs, les instruments et les relais doivent être conformes à ce qui suit :
a) l’appareillage et l’équipement doivent être sous boîtier approuvé pour les emplacements de classe II ;
toutefois,
(i) pour les dispositifs destinés uniquement à la transmission ou à l’interruption d’un courant engendré
par la voix, ces boîtiers ne sont pas nécessaires ; et
(ii) il est permis que les contacts de rupture de courant immergés dans l’huile ou enfermés dans une
chambre scellée contre l’infiltration de la poussière soient sous boîtier tout usage si la poussière qui
s’y trouve n’est pas conductrice d’électricité ; et
b) le câblage doit être conforme aux articles 18-202 et 18-204.
18-224 Pièces sous tension, classe II, division 1
Aucune pièce sous tension de l’appareillage électrique ou d’une installation électrique ne doit être à découvert.
2) Les transformateurs et les condensateurs électriques qui renferment un liquide ininflammable doivent :
a) être placés dans une chambre d’appareillage électrique, conformément aux articles 26-350 à
26-356 ; ou
b) être approuvés pour les emplacements de classe II.
3) Les transformateurs de type sec installés dans des emplacements de classe II, division 2, doivent :
a) être installés dans une chambre d’appareillage électrique, conformément aux articles 26-350 à
26-356 ; ou
b) être de type avec enroulements et raccords aux bornes sous boîtier bien ajusté, sans ouverture de
ventilation ou autres, et fonctionner à une tension maximale de 750 V.
18-252 Câblage, classe II, division 2 (voir l’appendice B)
1) Les fils doivent être :
a) posés dans des conduits métalliques rigides filetés ;
b) contenus dans des câbles approuvés pour les emplacements dangereux avec des bagues de câble
approuvées pour l’emplacement dangereux en cause ;
c) contenus dans des câbles de type TC installés dans des chemins de câble, conformément à
l’article 12-2202, sous conduit rigide ou d’une autre manière acceptable s’ils sortent des chemins de
câbles ;
d) dans des câbles de type ACWU avec des bagues de câble approuvées pour l’emplacement en
cause ; ou
e) dans des câbles de commande et de mesurage munis d’une armure métallique articulée et d’une
enveloppe continue dans les circuits de commande (de type ACIC), avec des bagues de câble
approuvées pour l’enveloppe dans laquelle ils pénètrent.
2) Les boîtes et garnitures dans lesquelles se trouvent des prises dérivées, des joints ou des raccords aux bornes
doivent être un coffret de type 4 ou 5, ou :
a) être munies d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif
approprié afin d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ; et
b) ne comporter aucune ouverture, telle que des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois
l’installation terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par
l’intermédiaire de laquelle une accumulation extérieure de poussière ou une substance combustible
voisine pourrait être enflammée.
3) Les câbles doivent être installés et fixés de façon à empêcher tout effort de traction sur les bagues de câble.
4) S’il faut employer des raccords flexibles, l’article 18-202 4) et 5) s’applique.
18-254 Scellement, classe II, division 2
Le scellement des canalisations doit être conforme à l’article 18-204.
18-256 Interrupteurs, démarreurs, disjoncteurs et fusibles, classe II, division 2
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et
dispositifs semblables, doivent être sous boîtier hermétique qui doit être un coffret de type 4 ou 5, ou :
a) être muni d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif approprié afin
d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ; et
b) ne comporter aucune ouverture, telle que des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois
l’installation terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par
l’intermédiaire de laquelle une accumulation extérieure de poussière ou une substance combustible voisine
pourrait être enflammée.
18-258 Transformateurs et résistances de commande, classe II, division 2
1) Les mécanismes de commutation, y compris les dispositifs de protection contre les surintensités, utilisés
conjointement avec des transformateurs, des bobines d’impédance et des résistances connexes à
l’appareillage de commande, doivent être sous boîtier, conformément à l’article 18-256.
2) S’ils ne sont pas placés dans le même boîtier que les mécanismes de commutation, les transformateurs de
commande et les bobines d’impédance doivent être placés dans un boîtier étanche sans ouverture de
ventilation.
3) Les résistances et les dispositifs de résistance doivent être installés dans un boîtier étanche à la poussière
approuvé pour les emplacements de classe II ; toutefois, si la température maximale normale de
fonctionnement de la résistance ne dépasse pas 120 °C, les résistances non réglables et les résistances qui
font partie d’une séquence de démarrage chronométrée automatiquement peuvent être placées dans des
boîtiers, conformément au paragraphe 2).
µ
18-264 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe II, division 2
1) Un appareillage utilitaire chauffé à l’électricité, fixe ou portatif, doit être approuvé pour les emplacements
de classe II.
2) Les moteurs d’un appareillage utilitaire doivent être conformes à l’article 18-260.
3) Les boîtiers d’interrupteurs, de disjoncteurs et de fusibles doivent être conformes à l’article 18-256.
4) Les transformateurs, les bobines d’impédance et les résistances, faisant partie d’un appareillage utilitaire ou
utilisés avec celui-ci, doivent être conformes à l’article 18-258 2) et 3).
5) S’il est permis d’utiliser un appareillage utilitaire portatif dans des emplacements de classe II, division 1 et
de classe II, division 2, celui-ci doit être conforme à l’article 18-214.
18-266 Luminaires, classe II, division 2
1) Les appareillages d’éclairage doivent être conformes à ce qui suit :
a) les lampes portatives doivent être approuvées en tant qu’ensembles complets pour les emplacements
de classe II et doivent être clairement marquées pour indiquer la puissance maximale en watts des
ampoules pour lesquelles elles sont approuvées ; et
b) les luminaires fixes doivent :
(i) être protégés contre l’endommagement mécanique par leur position ou au moyen de
protecteurs appropriés ;
(ii) être munis de boîtiers pour les ampoules et les douilles de lampes, conçus de façon à réduire
au minimum les dépôts de poussière sur les ampoules et à empêcher l’échappement
d’étincelles, de substances en combustion ou de métal surchauffé ; et
(iii) porter un marquage clair indiquant la puissance maximale en watts des ampoules qu’il est
permis d’utiliser, sans dépasser, dans des conditions normales de fonctionnement, une
température maximale de 165 °C pour les surfaces à découvert.
a) être munies d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif
approprié afin d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ; et
b) ne comporter aucune ouverture, telle que des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois
l’installation terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par
l’intermédiaire de laquelle une substance combustible voisine pourrait être enflammée.
3) Les câbles doivent être installés et fixés de façon à empêcher tout effort de traction sur les bagues de câble.
4) S’il faut employer des raccords flexibles, l’article 18-202 4) et 5) s’applique.
18-304 Interrupteurs, contrôleurs, disjoncteurs et fusibles, classe III, division 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et
dispositifs semblables, doivent être dans un coffret de type 5 ou sous boîtier hermétique qui doit être conçu de
façon à réduire au minimum l’infiltration de fibres et de particules libres et doit :
a) être muni d’un couvercle télescopique, d’un couvercle bien ajusté ou d’un autre dispositif approprié afin
d’éliminer l’échappement d’étincelles ou de substances en combustion ; et
b) ne comporter aucune ouverture, telle des trous pour les vis de fixation, par laquelle, une fois l’installation
terminée, des étincelles ou des substances en combustion pourraient s’échapper ou par l’intermédiaire de
laquelle une accumulation extérieure de fibres, de particules libres ou autre substance combustible pourrait
être enflammée.
18-306 Transformateurs et résistances de commande, classe III, division 1
Les transformateurs, bobines d’impédance et résistances utilisés comme appareillage de commande pour les
moteurs, les génératrices et les appareils ou avec celui-ci, doivent être conformes à l’article 18-258 ; toutefois,
si ces dispositifs sont placés dans le même boîtier que les dispositifs de commutation de cet appareillage de
commande et sont utilisés seulement pour le démarrage ou pour un service temporaire, le boîtier doit être
conforme à l’article 18-304.
18-308 Moteurs et génératrices, classe III, division 1 (voir l’appendice B)
1) Sauf si permis au paragraphe 2), les moteurs, génératrices et autres machines rotatives électriques doivent
être :
a) complètement fermés et non ventilés ;
b) complètement fermés et ventilés par un tuyau ; ou
c) complètement fermés et refroidis par un ventilateur. 18
2) S’il ne s’accumule que des quantités modérées de charpie et de particules libres sur une machine rotative
électrique, ou à proximité de celle-ci, et si elle est facile d’accès pour le nettoyage et l’entretien de routine,
µ
il est permis d’installer dans cet emplacement :
a) des machines standard de type ouvert, sans contacts à curseur, sans mécanisme de commutation de
type centrifuge ou autre, y compris les dispositifs de protection contre les surcharges des moteurs ;
b) des machines standard de type ouvert, dont les contacts, les mécanismes de commutation ou les
résistances sont placés sous boîtier hermétique n’ayant aucune ouverture de ventilation ou autre ; ou
c) des moteurs autonettoyants du type à cage d’écureuil, destinés à l’industrie du textile.
3) Les moteurs, génératrices ou autres machines rotatives électriques de type partiellement fermé ou à
l’épreuve des éclaboussures ne doivent pas être installés dans les emplacements de classe III.
18-310 Tuyaux d’aération, classe III, division 1 (voir l’appendice B)
1) Les tuyaux d’aération de moteurs, génératrices ou autres machines rotatives électriques ou ceux de boîtiers
d’appareillage électrique doivent être conformes à l’article 18-212 1).
2) Les tuyaux d’aération et leurs raccords doivent être suffisamment hermétiques pour empêcher l’infiltration
de quantités appréciables de fibres ou de particules libres dans l’appareillage ou le boîtier ventilé, ainsi que
l’échappement d’étincelles, de flammes ou de substances en combustion susceptibles d’allumer des
accumulations de fibres, de particules libres ou d’autres substances combustibles avoisinantes.
3) Si l’on utilise des tuyaux métalliques d’aération, il est permis de réaliser les joints par agrafage, rivetage ou
soudage, et s’il faut une certaine flexibilité, il est permis de poser des joints coulissants bien ajustés.
18-312 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe III, division 1
1) Un appareillage utilitaire, fixe et portatif, chauffé à l’électricité doit être approuvé pour les emplacements
de classe III.
2) Les moteurs d’un appareillage utilitaire doivent être conformes à l’article 18-308.
3) Les boîtiers d’interrupteurs, de contrôleurs de moteur, de disjoncteurs et de fusibles doivent être conformes
à l’article 18-304.
µ
18-366 Cordons souples, classe III, division 2
Les cordons souples doivent être conformes à l’article 18-218.
18-368 Prises de courant et fiches, classe III, division 2
Les prises de courant et les fiches doivent être conformes à l’article 18-270.
18-370 Réseaux de signalisation, d’alarme, de commande à distance et de
télécommunications, classe III, division 2
Les réseaux de signalisation, d’alarme, de commande à distance et de télécommunications doivent être
conformes à l’article 18-272.
18-372 Grues, appareils de levage électriques et autres de même type, classe III,
division 2
Les grues, appareils de levage électriques et autres de même type doivent être installés conformément à
l’article 18-322.
18-374 Chargeurs d’accumulateurs, classe III, division 2
Les chargeurs d’accumulateurs doivent être placés dans des pièces conformes à l’article 18-324.
18-376 Pièces sous tension, classe III, division 2
Aucune pièce sous tension d’un appareillage ou d’une installation électrique ne doit être à découvert, sauf
exception prévue à l’article 18-322.
7) Dans un emplacement situé à l’extérieur, toute aire au-delà de l’emplacement de classe I, zone 1 (et dans
les bâtiments qui en sont insuffisamment séparés), située à moins de 3 m horizontalement de tout tuyau
de remplissage d’un réservoir doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2, s’étendant
jusqu’à une hauteur de 450 mm au-dessus du niveau de la voie carrossable ou du sol.
8) Le câblage et l’appareillage électriques dont une partie est située sous la surface d’une des aires définies
comme classe I, zone 1 ou 2 au paragraphe 1), 4), 6) ou 7) doivent être considérés comme situés dans un
emplacement de classe I, zone 1, lequel se prolonge au moins jusqu’au point de sortie au-dessus du niveau
du sol.
9) Les aires situées à proximité des évents de réservoir doivent être classées de la façon suivante :
a) le volume sphérique compris dans un rayon de 900 mm de la sortie de tout évent d’un réservoir doit
être considéré comme un emplacement de classe I, zone 1, et le volume compris entre ce rayon
de 900 mm et un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considéré comme un emplacement
de classe I, zone 2 ;
b) pour tout évent dont la sortie n’est pas dirigée vers le haut, le volume cylindrique situé sous la sphère
comprenant les zones 1 et 2 doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2, jusqu’au
sol ; et
c) l’aire dangereuse ne doit pas être considérée comme s’étendant au-delà d’un mur sans ouverture.
10) La surface intérieure des aires de graissage doit être classifiée de la façon suivante :
a) l’aire à l’intérieur de toute fosse ou tout espace situé en dessous du sol nivelé ou du plancher dans
une aire de graissage doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 1, sauf si la
fosse ou l’espace en question est situé au-delà des aires dangereuses dont il est question aux
paragraphes 6), 7) et 9) ; dans ces cas, la fosse ou l’espace situé en dessous du sol nivelé doit être
considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
b) malgré l’alinéa a), pour chaque plancher situé en dessous du sol nivelé, lequel est situé au-delà des
aires dangereuses dont il est question aux paragraphes 6), 7) et 9), et si une ventilation suffisante est
assurée, un emplacement de classe I, zone 2, ne doit s’étendre que jusqu’à une hauteur de 50 mm
au-dessus de chacun de ces planchers ; et
c) dans la totalité d’une aire de graissage, l’aire comprise entre le sol nivelé ou le plancher, en choisissant
le plus élevé des deux, et une hauteur de 50 mm, ainsi que l’aire située à moins de 900 mm, mesurées
dans toutes les directions, de la sortie d’un distributeur manuel de liquides volatils inflammables,
doivent être considérées comme des emplacements de classe I, zone 2.
20-006 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article 20-004, 20
doivent être conformes à la section 18.
2) Si des distributeurs sont alimentés par un conduit métallique rigide, un raccord d’union et une garniture
µ
flexible doivent être installés entre le conduit et la boîte de jonction du distributeur, en plus de toute
garniture de scellement exigée par la section 18.
3) La garniture métallique flexible exigée au paragraphe 2) doit être installée de façon à permettre le
mouvement du conduit par rapport à la pompe distributrice.
4) Si des distributeurs sont alimentés par un câble certifié pour utilisation dans des emplacements dangereux,
le câble doit être séparé de la boîte de jonction du distributeur sans nuire au scellement du câble
antidéflagrant.
20-008 Câblage et appareillage situés au-dessus des aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage au-dessus des aires dangereuses doivent être en conformité avec les articles 20-106
et 20-110.
20-010 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit ou passe dans une pompe distributrice doit être muni d’un dispositif de commutation
qui coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
20-012 Scellement
1) Les scellements exigés à la section 18 doivent être installés dans chaque conduit pénétrant ou quittant un
distributeur ou toute cavité ou boîtier en communication directe avec un distributeur.
2) Il doit y avoir des garnitures de scellement supplémentaires, conformément aux articles 18-108 et 18-154
et les articles 18-108 1) c) et 18-154 1) b) s’appliquent jusqu’aux limites horizontales et verticales.
a) dans un emplacement à l’extérieur, l’espace jusqu’à une distance de 4,5 m dans toutes les directions
du compresseur doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
b) si le compresseur est en espace clos, l’espace intérieur du boîtier du compresseur doit être considéré
comme un emplacement de classe I, zone 1 ;
c) si le compresseur est en espace clos, l’espace jusqu’à une distance de 3 m dans toutes les directions
des joints non soudés ou d’ouvertures non étanches aux gaz du boîtier doit être considéré comme
un emplacement de classe I, zone 2 ;
d) est considéré en espace clos un compresseur abrité par un bâtiment ou un boîtier constitué de quatre
côtés, d’un toit et dont la ventilation est limitée ; et
e) si un mur étanche aux gaz est situé à l’intérieur des distances indiquées aux alinéas a) et c), on doit
mesurer la distance à l’extrémité du mur, autour du mur ou au travers des portes, des fenêtres ou des
ouvertures dans ce mur.
2) On doit classifier les aires qui entourent un point de distribution de gaz naturel situé à l’extérieur comme
suit :
a) pour les distributrices à remplissage rapide, l’espace jusqu’à une distance de 3 m dans toutes les
directions du point de distribution doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
b) pour les distributrices à remplissage lent, l’espace jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les
directions du point de distribution doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2 ; et
c) on doit mesurer les distances indiquées au paragraphe 2) a) et b) à partir du raccord de
désaccouplement rapide au point de transition entre la tuyauterie rigide et le tuyau flexible de
ravitaillement.
3) Pour les dispositifs de distribution, l’espace entier à l’intérieur du boîtier de la distributrice et l’espace sous
la distributrice doivent être considérés comme un emplacement de classe I, zone 1.
20-064 Aires dangereuses qui entourent les installations d’entreposage du gaz
La classification électrique des aires qui entourent les installations d’entreposage du gaz doit être telle qu’il est
indiqué au tableau 64.
20-066 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Le câblage et l’appareillage électriques dans les aires dangereuses déterminées aux articles 20-062
et 20-064 doivent être conformes à la section 18.
2) Les dispositifs de distribution alimentés par un conduit rigide métallique doivent être conformes à
l’article 20-006 2) et 3).
20-068 Scellement
1) Des scellements doivent être installés conformément à la section 18 ; cette exigence doit s’appliquer
20
jusqu’aux limites horizontales et verticales des emplacements dangereux déterminés.
µ
2) On doit installer des scellements aux dispositifs de distribution conformément à l’article 20-012.
20-070 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit à un compresseur ou à un dispositif de distribution doit être muni d’un dispositif de
sectionnement qui coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
20-072 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées
à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
ventilation efficace est assurée, l’emplacement dangereux ne doit s’étendre que jusqu’à une hauteur
de 50 mm au-dessus de ce plancher.
3) Malgré le paragraphe 2), dans les garages servant à l’entreposage, seule l’aire au-dessus de chaque
plancher situé en dessous du niveau du sol nivelé jusqu’à une hauteur de 50 mm doit être considérée
comme un emplacement de classe I, zone 2.
4) Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher doit être considérée comme un
emplacement de classe I, zone 2, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
5) Les aires voisines, telles que les magasins, chambres de tableaux de contrôle et autres emplacements
semblables où des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de se dégager et où les planchers sont
à 50 mm au-dessus de celui du garage contigu ou qui en sont séparés par des écrans étanches tels que des
bordures, des rampes ou des cloisons d’au moins 50 mm de hauteur, ne doivent pas être considérées
comme des emplacements dangereux.
20-104 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article 20-102 doivent être
conformes aux exigences pertinentes de la section 18.
20-106 Câblage au-dessus des aires dangereuses
1) Tout câblage fixe au-dessus des aires dangereuses doit être en conformité avec la section 12 et approprié
au type de bâtiment et d’usage.
2) Pour les appareils suspendus, on doit employer du cordon souple très résistant.
3) Pour le raccordement des luminaires portatifs, moteurs portatifs ou autre appareillage utilitaire portatif,
on doit employer du cordon souple très résistant.
20-108 Scellement
1) Des scellements doivent être installés conformément à la section 18, et l’article 18-154 1) b) s’applique
jusqu’aux limites horizontales et verticales.
2) Les canalisations encastrées dans un plancher ou enfouies sous un plancher doivent être considérées
comme étant à l’intérieur de l’aire dangereuse située au-dessus du plancher, s’il y a des raccords ou des
prolongements qui mènent à cette aire ou la traversent.
20-110 Appareillage situé au-dessus des aires dangereuses (voir l’appendice I)
1) L’appareillage fixe, situé à moins de 3,6 m au-dessus du plancher et susceptible de produire des arcs,
des étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que les coupe-circuits, interrupteurs, panneaux de
chargeurs, génératrices, moteurs et autres appareils munis de contacts travail-repos ou de contacts à
curseur (à l’exclusion des prises de courant et des luminaires), doit être de type entièrement fermé ou
construit de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
2) Les luminaires installés de façon permanente situés dans les allées où des véhicules circulent habituellement
ou qui sont susceptibles d’être exposés à l’endommagement mécanique, doivent être installées à au moins
3,6 m au-dessus du niveau du plancher, à moins d’être du type totalement fermé ou d’être construites de
façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
3) Les luminaires portatifs doivent être :
a) d’un type totalement fermé, muni d’un joint d’étanchéité et être pourvus d’une poignée, d’une
douille de lampe, d’un crochet et d’un dispositif de protection solide fixé à la douille de lampe
ou à la poignée, et toutes les surfaces extérieures susceptibles d’entrer en contact avec les bornes
d’accumulateurs, les bornes de câblage ou autres objets doivent être d’un matériau non conducteur
ou être recouvertes d’un boîtier isolant efficace ;
b) d’un type sans interrupteur ; et
c) non munis de prises de courant pour fiches de branchement.
20-112 Appareillage de chargeurs d’accumulateurs
Les chargeurs d’accumulateurs, leurs dispositifs de commande et les accumulateurs en recharge ne doivent pas
être situés à l’intérieur des aires dangereuses mentionnées à l’article 20-102.
20-114 Recharge des chariots électriques
1) Les cordons souples employés pour effectuer la recharge doivent être hyper-résistants.
2) Le courant nominal des connecteurs ne doit pas être inférieur au courant admissible du cordon et en aucun
cas inférieur à 50 A.
3) Les connecteurs doivent être conçus et installés de façon à se désaccoupler facilement, quelle que soit
la position du câble du chargeur, et les pièces sous tension doivent être protégées contre tout contact
accidentel.
4) Aucun connecteur ne doit se trouver à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article 20-102.
5) Si des fiches sont prévues pour le branchement direct aux véhicules, le point de raccordement ne doit pas
être situé dans l’une des aires dangereuses décrites à l’article 20-102.
6) Si un cordon est suspendu dans le vide, il doit être installé de façon que le point le plus bas de sa flèche soit
à au moins 150 mm au-dessus du plancher.
7) Si un véhicule est muni d’une fiche qui se débranche facilement et que la prise et le cordon sont réunis de
façon que ces deux pièces puissent être tirées ensemble automatiquement sans qu’il y ait danger
d’endommagement mécanique, il n’y a pas lieu d’installer un autre connecteur dans le câble ou la sortie.
Garages privés
20-200 Domaine d’application
Les articles 20-202 à 20-206 s’appliquent à un bâtiment ou à une partie de bâtiment où trois véhicules au
maximum, d’un type décrit à l’article 20-100, peuvent être remisés, mais où, normalement, aucun entretien ni
aucune réparation ne sont effectués.
20-202 Emplacement non dangereux
Pour qu’un garage soit considéré comme un emplacement non dangereux, il faut que le niveau du chemin
d’accès ou du sol nivelé adjacent soit égal ou inférieur à celui du plancher le plus bas du garage ; de plus, il faut
qu’au moins une porte, donnant à l’extérieur, soit au même niveau que le plancher du garage ou plus bas que
ce niveau.
20-204 Emplacement dangereux
Si le niveau le plus bas du plancher est au-dessous du niveau du chemin d’accès ou du sol nivelé adjacent, on doit
observer les conditions suivantes :
a) tout le garage ou tout espace fermé comportant le garage doit être classifié comme un emplacement de
classe I, zone 2, jusqu’à une hauteur de 50 mm au-dessus du plancher du garage ; et
b) les aires voisines dans lesquelles des vapeurs ou des gaz dangereux ne sont pas susceptibles de se propager
et dont les planchers sont au moins 50 mm plus haut que celui du garage, ou qui en sont séparées par des
bordures ou des cloisons étanches d’au moins 50 mm de hauteur ne doivent pas être considérées comme
dangereuses.
20-206 Câblage 20
1) Le câblage au-dessus des emplacements dangereux doit être conforme à la section 12.
µ
2) Le câblage dans les emplacements dangereux doit être conforme à la section 18.
(iii) qu’une ventilation mécanique soit assurée si la ventilation naturelle est insuffisante ;
b) les locaux situés à l’intérieur et ne disposant pas d’une ventilation adéquate conformément au
paragraphe 1) a) doivent être considérés comme emplacements de classe I, zone 1, jusqu’à une
distance de 1,5 m dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure des dispositifs
mentionnés, ainsi que jusqu’à 7,5 m, mesurés horizontalement à partir de toute surface de ces
dispositifs et jusqu’à 900 mm, mesurés verticalement à partir du niveau du plancher ou du sol nivelé ;
et
c) les zones situées à l’extérieur doivent être considérées comme des emplacements de classe I, zone 2,
jusqu’à une distance de 900 mm dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure de ces
dispositifs, ainsi que jusqu’à 3 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces dispositifs et
jusqu’à 450 mm, mesurés verticalement à partir du sol nivelé.
2) Les aires où s’effectue le transvasement des liquides inflammables doivent être classifiées de la façon
suivante :
a) les aires extérieures ou les aires intérieures pourvues d’une ventilation adéquate, servant au
transvasement de liquides inflammables dans des récipients individuels et comprises dans une zone
s’étendant dans toutes les directions à moins de 900 mm des sorties d’évent ou de remplissage
doivent être considérées comme un emplacement de classe I, zone 1, et l’aire comprise entre un
rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m des sorties d’évent ou de remplissage, rayons s’étendant dans
toutes les directions et incluant, en outre, la surface située dans un rayon horizontal de 3 m des sorties
d’évent ou de remplissage et s’élevant sur une hauteur de 450 mm au-dessus du plancher ou du sol
nivelé, doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ; ou
b) si des aires intérieures servent au transvasement de liquides inflammables dans des récipients
individuels et qu’une ventilation adéquate, sûre et positive, n’est pas assurée, ces aires doivent être
considérées comme des emplacements de classe I, zone 1.
3) Les aires dans les emplacements extérieurs où l’on procède au remplissage et au vidage de camions-citernes
et de wagons-citernes doivent être classifiées de la façon suivante :
a) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm de la bouche de remplissage si ce remplissage s’effectue
par l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou dans un rayon de 900 mm de la sortie d’évent si le
remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à l’atmosphère, doit être
considérée comme un emplacement de classe I, zone 1 ;
b) l’aire comprise entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m de la bouche de remplissage si le
remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou entre un rayon de 900 mm et un
rayon de 1,5 m de la sortie d’évent si le remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche
fermée et ventilée à l’atmosphère, doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
c) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm d’un raccord fixe utilisé pour effectuer le remplissage
ou le vidage par le bas, le remplissage par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à
l’atmosphère ou le remplissage par une bouche fermée, équipée d’un système de récupération des
vapeurs, doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2, et si le remplissage ou le
vidage s’effectue par le bas, cette classification doit aussi s’appliquer à l’aire comprise dans un rayon
de 3 m du point de raccord et s’étendant jusqu’à 450 mm au-dessus du sol nivelé ; et
d) l’intérieur des camions-citernes ou wagons-citernes est considéré comme un emplacement de
zone 0.
4) Les aires à proximité des réservoirs installés au-dessus du sol doivent être classifiées de la façon suivante :
a) dans le cas de réservoirs de type à toit flottant, l’aire située au-dessus du toit et à l’intérieur de la paroi
doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 1 ;
b) pour tous les types de réservoirs installés au-dessus du sol :
(i) l’aire située dans un rayon de 3 m de la paroi, des extrémités et du toit, sauf s’il s’agit d’un toit
flottant, doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ; et
(ii) s’il existe des digues, l’espace intérieur de la digue et jusqu’à son sommet doit être considéré
comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
c) l’aire située dans un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considérée comme un
emplacement de classe I, zone 1 ;
d) l’aire comprise entre un rayon de 1,5 m et un rayon de 3 m d’une sortie d’évent doit être considérée
comme un emplacement de classe I, zone 2 ; et
e) l’espace situé au-dessus du liquide, dans un réservoir de stockage, où des vapeurs peuvent être
présentes, doit être considéré comme un emplacement de classe I zone 0.
µ
comme se trouvant dans ces aires.
20-310 Distribution d’essence
Si la distribution d’essence s’exerce concurremment avec les activités d’un poste de stockage en vrac, les
dispositions pertinentes des articles 20-002 à 20-014 s’appliquent.
20-312 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées
à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
Travaux de finition
20-400 Domaine d’application
Les articles 20-402 à 20-414 visent les endroits où des peintures, vernis ou autres produits de finition
inflammables sont appliqués, régulièrement ou fréquemment, par pistolage, par immersion, au pinceau ou d’une
autre manière, où l’on utilise des solvants ou diluants volatils inflammables et où ces peintures, vernis ou autres
peuvent produire des dépôts ou des résidus qui s’enflamment facilement.
20-402 Emplacements dangereux
1) Les aires suivantes doivent être considérées comme des emplacements de classe I, zone 1 :
a) l’intérieur des cabines de pistolage et leurs conduits d’évacuation, si une ventilation adéquate est
assurée ;
b) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions, jusqu’à 1 m
au-dessus des objets à peindre, conformément au schéma 5, et utilisé pour des travaux de pistolage
plus poussés que les travaux de retouche et effectués à l’extérieur de la cabine de pistolage ;
c) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement dans toutes les directions, d’un bassin à
immersion et de son plateau d’égouttement, et cet espace doit s’élever jusqu’à 1 m au-dessus du
bassin et de son plateau ; et
d) tout autre espace où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de
se produire.
2) Dans le cas de travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine de pistolage à façade ouverte,
l’étendue de l’emplacement de classe I, zone 2, doit se prolonger sur au moins 1,5 m à l’avant de la façade
ouverte de la cabine de pistolage et conformément au schéma 4.
3) Dans le cas des travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine ou d’une pièce de pistolage fermée,
ou dans le cas de pièces où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de
se produire, p. ex., une pièce où est mélangée la peinture, l’espace à moins de 1 m de toutes les ouvertures
de la cabine ou de la pièce, dans toutes les directions, doit être considéré comme un emplacement de
classe I, zone 2, conformément au schéma 10.
4) Tous les espaces à l’intérieur du local, mais non compris dans les limites de la classe I, zone 1 mentionnées
au paragraphe 1), et conformément au schéma 5, pour les gros travaux de pistolage à l’air libre, pour les
bassins à immersion, plateaux d’égouttement et autres opérations dangereuses doivent être considérés
comme des emplacements de classe I, zone 2.
5) Il est permis de classer comme aires non dangereuses, les aires voisines séparées des aires définies comme
dangereuses par des cloisons étanches sans ouverture communicante et dans lesquelles l’émanation de
vapeurs dangereuses ne risque pas de se produire.
6) Il est permis que les aires de séchage et de cuisson ayant une ventilation adéquate pourvue de verrouillages
efficaces pour débrancher tout appareillage électrique non approuvé pour emplacements de classe I, en cas
de non-fonctionnement de cette dernière, soient classées comme non dangereuses.
7) Malgré le paragraphe 1) b), et conformément au schéma 6, s’il y a une ventilation appropriée au niveau du
plancher et s’il y a des verrouillages efficaces asservis à cette dernière :
a) l’espace compris à partir des objets à peindre jusqu’à une distance de 1 m, mesuré horizontalement
dans toutes les directions doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 1, et cet
espace doit s’élever jusqu’à 1 m au-dessus des objets à peindre ; et
b) tout l’espace compris entre une distance de 1 m et une distance de 1,5 m au-dessus des objets à
peindre et tout l’espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions,
au-delà des limites de l’emplacement de classe I, zone 1, doivent être considérés comme des
emplacements de classe I, zone 2.
8) Malgré le paragraphe 2), si un écran en tôle d’épaisseur 18 MSG ou plus est installé verticalement au-dessus
d’une cabine de pistolage à façade ouverte jusqu’à une hauteur de 1 m ou jusqu’au plafond, selon la plus
petite de ces valeurs, et s’il se prolonge sur les parois latérales sur une distance de 1,5 m, l’espace derrière
cet écran doit être considéré comme un emplacement non dangereux.
9) Malgré le paragraphe 3), si un écran en tôle d’épaisseur d’au moins 18 MSG est installé verticalement
au-dessus d’une ouverture d’une cabine de pistolage ou d’une pièce fermée jusqu’à une hauteur de 1 m
ou jusqu’au plafond, selon la plus petite de ces valeurs, et qu’il se prolonge horizontalement sur une
distance de 1 m au-delà de chaque côté de l’ouverture, l’espace derrière cet écran doit être considéré
comme un emplacement non dangereux.
20-404 Couplage du système de ventilation et de l’appareillage de pistolage
L’appareillage de pistolage doit être couplé au système de ventilation de la cabine de pistolage de façon à
neutraliser l’appareillage de pistolage si le système de ventilation ne fonctionne pas.
20-406 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article 20-402,
doivent être conformes à la section 18.
2) Aucun appareillage électrique ne doit être installé ou utilisé aux endroits où il peut être exposé à une
accumulation dangereuse de dépôts ou de résidus facilement inflammables, à moins d’être spécifiquement
approuvé à la fois pour les emplacements contenant des vapeurs inflammables et pour les dépôts
facilement inflammables.
3) L’éclairage d’aires facilement inflammables, par l’intermédiaire de panneaux de verre ou autre matériau
transparent ou translucide, n’est autorisé que si :
a) ce sont des unités fixes d’éclairage qui constituent la source d’éclairage ;
b) le panneau est incombustible et isole efficacement l’aire dangereuse de l’aire dans laquelle l’unité
d’éclairage est installée ;
c) le panneau est constitué d’un matériau résistant aux chocs ou est protégé de façon à pouvoir y
résister ; et
d) l’agencement est tel que les couches de résidus dangereux qui s’accumulent normalement sur la face
du panneau ne peuvent pas être portées à une température dangereuse sous l’effet du rayonnement
ou de la conduction de la chaleur émanant de la source d’éclairage.
4) Les lampes portatives électriques ou autre appareillage utilitaire :
a) ne doivent pas être utilisés dans une aire dangereuse pendant les travaux de finition ;
b) doivent être d’un type spécifiquement approuvé pour les emplacements de classe I s’ils sont utilisés
si l’on procède au nettoyage ou à des réparations.
5) Malgré le paragraphe 2), il est permis :
a) d’utiliser l’appareillage d’éclairage sous boîtier totalement fermé et muni de joints d’étanchéité au
plafond d’une salle de pistolage, si celle-ci est équipée d’une ventilation appropriée ; et
b) de se servir d’appareils à rayons infrarouges pour sécher la peinture dans une salle de pistolage, si les
commandes de l’appareil de séchage sont asservies à celles de l’appareillage de pistolage de façon
qu’il soit impossible de procéder aux deux opérations simultanément, et si l’appareil de séchage est
portatif, ce dernier ne doit pas être apporté dans la salle de peinture avant que les travaux de
pistolage ne soient terminés.
20-408 Appareillage électrostatique fixe
L’appareillage électrostatique de pistolage et d’égouttage doit être conforme aux exigences suivantes :
a) aucun transformateur, aucune unité d’alimentation, aucun appareil de commande ou autre partie
électrique de l’appareillage ne doit être installé dans les aires dangereuses définies à l’article 20-402,
à moins d’être d’un type spécifiquement approuvé pour l’emplacement, sauf pour ce qui est des grilles
haute tension et de leur raccordement ;
b) les grilles ou électrodes haute tension doivent être :
(i) situées dans des cabines ou boîtiers incombustibles appropriés, munis d’une ventilation adéquate ;
(ii) supportées rigidement et être de construction robuste ; et
(iii) isolées efficacement de la terre au moyen d’isolateurs non poreux incombustibles ;
c) les conducteurs haute tension doivent être : 20
(i) supportés efficacement et de façon permanente sur des isolateurs appropriés ;
(ii) efficacement protégés afin d’éviter tout contact fortuit ou des mises à la terre accidentelles ; et
µ
(iii) munis de dispositifs automatiques pour éliminer vers la terre toutes les charges résiduelles si
l’alimentation est interrompue ;
d) si on procède à la finition d’objets :
(i) ils doivent être supportés par le convoyeur de façon à maintenir entre ceux-ci et les électrodes ou les
conducteurs haute tension une distance non inférieure au double de la distance d’émission
d’étincelles ; et
(ii) une affiche permanente placée bien en évidence indiquant la distance d’émission d’étincelles doit
être posée près de l’appareillage ;
e) des commandes automatiques doivent être installées pour interrompre sans délai l’alimentation et avertir
l’opérateur dans les cas suivants :
(i) arrêt des ventilateurs ;
(ii) défaillance de l’appareillage de ventilation ;
(iii) arrêt du convoyeur amenant les objets dans le champ haute tension ;
(iv) fuite à la terre effective ou imminente à un point du réseau haute tension ; ou
(v) réduction du dégagement prescrit à l’alinéa d) ; et
f) des clôtures, garde-fous ou dispositifs de protection appropriés, électriquement conducteurs et
efficacement reliés à la terre par continuité des masses doivent être installés afin de maintenir un isolement
sûr de l’aire d’opération, et des affiches permanentes doivent être posées afin d’indiquer que l’aire
d’opération est dangereuse en raison de la haute tension.
Hangars d’aéronefs
20-500 Domaine d’application
Les articles 20-502 à 20-522 s’appliquent aux emplacements servant à l’entretien ou à l’entreposage d’aéronefs
dans lesquels on utilise de l’essence, du carburant pour réacteurs, d’autres liquides volatils inflammables ou
d’autres gaz inflammables ; toutefois, les emplacements utilisés exclusivement pour les aéronefs n’ayant pas
encore contenu de liquides ou de gaz de ce type ou ceux qui ont été vidés et nettoyés convenablement sont
exclus.
20-502 Aires dangereuses
1) Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher du hangar doit être considérée comme un
emplacement de classe I, zone 1, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
2) Tout le hangar, y compris toutes les aires communicantes ou adjacentes qui n’en sont pas séparées
convenablement, doit être considéré comme un emplacement de classe I, zone 2, jusqu’à une hauteur
de 450 mm au-dessus du plancher.
3) L’aire s’étendant jusqu’à 1,5 m horizontalement des moteurs d’aéronefs, des réservoirs ou des
compartiments contenant du carburant doit être considérée comme un emplacement de classe I, zone 2 ;
elle doit s’étendre à partir du plancher jusqu’à une hauteur de 1,5 m au-dessus de la partie supérieure des
ailes et des capots des moteurs.
4) Il est permis que les aires adjacentes dans lesquelles des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de
se dégager, telles que les entrepôts, salles des commandes électriques et autres emplacements similaires,
soient classées comme non dangereuses si la ventilation y est adéquate et si elles sont efficacement séparées
du hangar conformément à l’article 18-060.
20-504 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Tout câblage et appareillage fixe ou portatif qui sont ou peuvent être installés ou utilisés à l’intérieur d’un
des emplacements dangereux définis à l’article 20-502 doivent être conformes à la section 18.
2) Le câblage installé dans ou sous le plancher du hangar doit être conforme aux exigences s’appliquant aux
emplacements de classe I, zone 1.
3) Les installations de câblage dans des fosses ou d’autres espaces dans ou sous le plancher du hangar doivent
être munies d’un drain approprié et ne pas occuper le même compartiment que les autres services, sauf s’il
s’agit du compartiment contenant le tuyau d’air comprimé.
4) Les fiches et prises de courant situées dans les emplacements dangereux doivent être de type antidéflagrant
ou être conçues de façon que leur mise sous tension ne puisse se faire pendant le raccordement ou le
débranchement.
20-506 Câblage à l’extérieur des aires dangereuses
1) À l’intérieur d’un hangar non situé dans une aire considérée comme dangereuse en vertu de
l’article 20-502, le câblage fixe doit être installé dans une canalisation métallique ou être un câble armé,
à isolant minéral, ou sous gaine d’aluminium ; toutefois, il est permis que le câblage situé dans un
emplacement considéré comme non dangereux en vertu de l’article 20-502 4) soit d’un type reconnu à la
section 12 comme convenant au genre de bâtiment et à sa destination.
2) Pour les appareils suspendus, on doit utiliser des cordons souples très résistants munis d’un conducteur de
continuité des masses séparé.
3) Pour l’appareillage utilitaire portatif et les lampes portatives, on doit utiliser du cordon souple très résistant,
approuvé et muni d’un conducteur de continuité des masses séparé.
4) Il doit y avoir des moyens appropriés afin de maintenir efficacement la continuité de la liaison électrique 20
entre le câblage fixe et les pièces métalliques non porteuses de courant des luminaires suspendus, des
µ
lampes portatives et de tout autre appareillage utilitaire portatif.
20-508 Appareillage à l’extérieur des aires dangereuses
1) Dans les emplacements autres que ceux décrits à l’article 20-502, l’appareillage pouvant produire des arcs,
des étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que ampoules et douilles de lampes pour luminaires
fixes, coupe-circuits, interrupteurs, prises de courant, panneaux de chargeurs, génératrices, moteurs ou
autres appareillages munis de contacts travail-repos ou à curseur, et situé à moins de 3 m au-dessus des
ailes et des capots de moteurs d’avions, doit être de type totalement fermé ou construit de façon à
empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper ; toutefois, il est permis que
l’appareillage placé dans les aires décrites à l’article 20-502 4) soit de type tout usage.
2) Les douilles de lampe métalliques ayant une garniture intérieure en fibre ne doivent pas être utilisées pour
les luminaires fixes.
3) Les lampes portatives utilisées à l’intérieur du hangar doivent être conformes à l’article 18-118.
4) L’appareillage utilitaire portatif qui est ou peut être utilisé à l’intérieur du hangar doit être d’un type
convenant aux emplacements de classe I, zone 2.
20-510 Vérins de levage, plates-formes roulantes, échafaudages
1) Le câblage, les sorties et l’appareillage électriques, incluant les lampes fixes ou attachées aux vérins de
levage, plates-formes roulantes ou échafaudages étant ou pouvant être situés dans une aire dangereuse
décrite à l’article 20-502 3) doivent être conformes aux exigences visant les emplacements de classe I,
zone 2.
2) Si les vérins de levage, plates-formes roulantes et échafaudages ne sont pas utilisés ou susceptibles d’être
utilisés dans une aire dangereuse décrite à l’article 20-502 3), le câblage et l’appareillage doivent être
conformes aux articles 20-506 et 20-508, sous réserve des dispositions suivantes :
a) les prises de courant et les fiches doivent être de type verrouillable qui ne se sépare pas facilement ; et
b) le câblage et l’appareillage jusqu’à 450 mm au-dessus du plancher dans n’importe quelle position
doivent être conformes au paragraphe 1).
3) Les vérins de levage mobiles dont l’appareillage électrique est conforme au paragraphe 2) doivent porter
au moins un marquage permanent indiquant que les vérins doivent être en tout temps à au moins 1,5 m
des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
20-512 Scellement
1) Des scellements doivent être installés suivant la section 18 et sont obligatoires jusqu’aux limites horizontales
et verticales des aires définies comme dangereuses.
2) Les canalisations encastrées dans un plancher en maçonnerie ou enfouies sous un plancher doivent
être considérées comme faisant partie de l’aire dangereuse au-dessus du plancher, si des raccords ou
prolongements conduisent dans l’aire dangereuse ou la traversent.
20-514 Réseaux électriques des aéronefs
Les réseaux électriques des aéronefs doivent être hors tension si l’aéronef est remisé dans un hangar et, autant
que possible, toutes les fois que l’on procède à son entretien.
20-516 Appareillage et chargeurs d’accumulateurs d’aéronefs
1) Les accumulateurs d’aéronefs ne doivent pas être rechargés s’ils sont installés dans un avion dont une partie
au moins est située à l’intérieur du hangar.
2) Les chargeurs d’accumulateurs et leur appareillage de commande ne doivent pas être situés ni utilisés à
l’intérieur d’une des aires dangereuses définies à l’article 20-502, mais il est permis de les situer ou les utiliser
dans un bâtiment séparé ou dans une aire conforme à l’article 20-502 4).
3) Les chargeurs mobiles doivent porter au moins un marquage permanent indiquant que les chargeurs
doivent être en tout temps à au moins 1,5 m des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les
réservoirs d’essence.
4) Les tables, les supports, les plateaux et le câblage ne doivent pas être situés dans une aire dangereuse et
doivent être conformes à la section 26 se rapportant aux accumulateurs.
20-518 Sources externes d’énergie pour l’alimentation des aéronefs
1) Les appareils servant à l’alimentation en énergie des aéronefs doivent être conçus et installés de façon que
tout l’appareillage électrique et le câblage fixe soient placés à 450 mm au moins au-dessus du plancher et
qu’ils ne soient pas utilisés dans une aire dangereuse définie à l’article 20-502 3).
2) Les appareils mobiles d’alimentation en énergie doivent porter au moins un marquage permanent
indiquant que les appareils d’alimentation en énergie doivent être en tout temps à au moins 1,5 m des
moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
3) Les appareils d’alimentation en énergie des aéronefs doivent être munis de fiches extérieures polarisées
et de commandes automatiques pour isoler électriquement de l’aéronef l’appareil d’alimentation au sol,
en cas d’augmentation excessive de la tension produite par cet appareil.
4) Les cordons souples des appareils servant à l’alimentation en énergie des aéronefs et de l’appareillage
d’appoint au sol doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de continuité des masses.
20-520 Appareillage mobile d’entretien ayant des éléments électriques
1) L’appareillage mobile d’entretien, tels les aspirateurs, compresseurs, ventilateurs, etc., dont le câblage et
l’appareillage électriques ne conviennent pas aux emplacements de classe I, zone 2, doit :
a) être conçu et installé de façon que tout l’appareillage et le câblage soient à 450 mm au moins
au-dessus du plancher ;
b) ne pas être utilisé dans les aires dangereuses définies à l’article 20-502 3) ; et
c) porter au moins un marquage permanent indiquant que l’appareillage doit être en tout temps à au
moins 1,5 m des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
2) Les cordons souples de l’appareillage mobile doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de
continuité des masses.
3) Les fiches et les prises de courant doivent être conçues pour relier le conducteur de continuité des masses
au réseau de canalisations.
4) L’appareillage ne doit pas être utilisé dans des zones où les travaux d’entretien sont susceptibles de libérer
des vapeurs dangereuses, sauf si l’appareillage convient au moins à l’usage dans un emplacement de
classe I, zone 2.
20-522 Continuité des masses
Toutes les canalisations métalliques et toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage
fixe ou portatif, quelle qu’en soit la tension, doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément
à la section 10.
20
Appareillage
22-100 Appareillage essentiel seulement (voir l’appendice B)
1) Dans les emplacements de catégorie 1 et de catégorie 2, on ne doit installer que l’appareillage électrique
indispensable à l’exécution du travail effectué.
2) L’appareillage de branchement, les moteurs, les panneaux, les tableaux de contrôle et autres appareillages
électriques doivent, autant que possible, être posés dans des pièces ou des sections du bâtiment qui ne sont
pas des emplacements de catégorie 1 ou de catégorie 2.
3) Les boîtiers comprenant des disjoncteurs sous boîtier moulé ne peuvent être installés dans des
emplacements de catégorie 2, à moins qu’ils ne portent un marquage indiquant qu’ils conviennent à ces
emplacements.
22-102 Type de construction
1) L’appareillage électrique doit être submersible, s’il peut ou doit être submergé en entier ou en partie.
2) L’appareillage électrique doit être étanche à l’eau, s’il peut ou doit être exposé à un jet direct de liquide
sous pression.
3) L’appareillage électrique doit être résistant à la corrosion, s’il peut ou doit être exposé à des vapeurs
corrosives.
4) L’appareillage électrique doit être à l’épreuve des intempéries ou étanche à l’eau, s’il peut ou doit être
exposé à l’éclaboussement d’eau.
5) L’appareillage électrique doit être à l’épreuve du dégoulinement ou des intempéries ou étanche à l’eau, s’il
peut ou doit être exposé seulement à la condensation ou à l’égouttement de l’humidité.
6) L’appareillage électrique doit être recouvert d’une couche protectrice résistante à l’attaque des vapeurs ou
des liquides corrosifs auxquels il peut ou doit être exposé.
22-104 Douilles pour lampes suspendues
1) Les douilles pour lampes suspendues doivent être de type à l’épreuve des intempéries et suspendues par
des conducteurs en cuivre toronnés et isolés, d’une grosseur au moins égale à 14 AWG.
2) Si les conducteurs de suspension ont plus de 900 mm de longueur, ils doivent être torsadés.
22-106 Luminaires
1) Dans un emplacement de catégorie 1, les luminaires doivent être construits de façon à empêcher toute
infiltration ou accumulation d’eau à l’intérieur de l’appareil.
2) Dans un emplacement de catégorie 2, les luminaires doivent être sous boîtier fermé muni de joints
d’étanchéité appropriés et être de type résistant à la corrosion.
Câblage
22-200 Câblage dans les emplacements de catégorie 1
1) Si des conducteurs sont exposés à l’humidité dans un emplacement de catégorie 1, ils doivent remplir les
conditions suivantes :
a) s’il s’agit d’un câblage à découvert, être conformes aux types prescrits au tableau 19, soit :
(i) pour un câblage à découvert dans un emplacement mouillé ; ou
(ii) pour un câblage à découvert exposé aux intempéries, à condition qu’il soit installé à plus
de 1,5 m horizontalement ou 2,5 m verticalement d’un plancher, d’une passerelle, d’un
balcon, d’une loggia ou d’un escalier ; et
b) s’ils sont placés dans un conduit, être conformes aux types prescrits au tableau 19 pour usage dans
des canalisations et dans des emplacements mouillés.
2) Il est permis d’utiliser du câble sous gaine non métallique de type NMW ou NMWU dans un emplacement
de catégorie 1.
3) Les câbles armés et les câbles sous gaine en aluminium posés dans des emplacements de catégorie 1
doivent être d’un type répertorié au tableau 19 comme convenant à l’enfouissement direct.
4) Dans un emplacement de catégorie 1, l’usage de boutons fendus ou de taquets est interdit.
5) Il est permis d’utiliser du câble à isolant minéral dans un emplacement de catégorie 1, mais si le câble est
fixé au mur, il doit en être éloigné d’au moins 6 mm à chaque point de fixation.
6) Dans un emplacement de catégorie 1, l’usage de conducteurs en aluminium est interdit, sauf si l’extrémité
ou le joint est adéquatement scellé pour empêcher l’entrée de l’humidité.
22-202 Câblage dans les emplacements de catégorie 2
1) Les conducteurs exposés à des vapeurs ou des liquides corrosifs dans un emplacement de catégorie 2
doivent :
a) s’il s’agit d’un câblage à découvert, comporter une protection contre la corrosion et être situés à plus
de 1,5 m horizontalement et 2,5 m verticalement d’un plancher, d’une passerelle, d’un balcon, d’une
loggia ou d’un escalier ; et
b) s’ils sont placés dans un conduit, comporter une protection contre la corrosion. 22
2) Il est permis d’utiliser du câble sous gaine non métallique de type NMW ou NMWU dans un emplacement
µ
de catégorie 2.
3) On ne doit pas utiliser de moulures métalliques, de canalisations de plancher, de conducteurs nus,
de goulottes guide-fils, de barres blindées ou de boutons fendus dans un emplacement de catégorie 2 ;
de plus, on ne doit pas utiliser du câble armé dans un emplacement de catégorie 2, sauf s’il est d’un type
mentionné au tableau 19 comme pouvant être exposé à une action corrosive.
4) Il est permis d’utiliser du câble à isolant minéral dans un emplacement de catégorie 2 si l’action corrosive
n’est pas de nature à endommager l’enveloppe extérieure.
5) Il est permis d’utiliser du câble sous gaine d’aluminium dans un emplacement de catégorie 2 s’il est
suffisamment protégé contre la corrosion aux endroits où c’est nécessaire.
6) On ne doit pas utiliser de conducteurs en aluminium dans les emplacements de catégorie 2, sauf si
l’extrémité ou le joint est adéquatement scellé pour empêcher l’entrée de vapeurs ou de liquides corrosifs.
22-204 Câblage dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille (voir l’appendice B)
1) Le câblage utilisé dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille doit être d’un type répertorié au
tableau 19 comme convenant aux emplacements mouillés.
2) Les câbles sous gaine non métallique utilisés dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille doivent
être du type NMW ou NMWU.
3) Malgré les paragraphes 1) et 2), il est permis d’utiliser du câblage répertorié au tableau 19 comme
convenant aux emplacements humides dans des bâtiments abritant du bétail ou de la volaille, à condition
que la ventilation de ces bâtiments soit suffisante.
4) Il est interdit d’utiliser des conducteurs en aluminium dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille.
5) Les câbles sous gaine non métallique doivent être protégés mécaniquement, soit par un conduit rigide en
acier ou un conduit rigide non métallique ou un autre matériau approprié, contre les dommages causés
par les rongeurs :
a) s’ils sont installés dans des emplacements à découvert, à moins de 300 mm au-dessus de toute
surface horizontale ;
b) s’ils sont installés dans des emplacements à découvert, sur le côté des solives de plancher ou autres
éléments de charpente situés à moins de 100 mm sous la surface des solives de plancher ou autres
éléments de charpente ;
c) s’ils sont installés dans des greniers ; ou
d) s’ils sont installés dans des espaces dissimulés.
22-206 Patinoires
1) Il est permis d’utiliser les conducteurs posés sous forme de câblage à découvert, conformément aux
articles 12-200 à 12-224, pour l’éclairage des aires de patinoires où il peut se produire de la condensation,
à condition que les conducteurs conviennent aux emplacements mouillés, tel qu’il est mentionné au
tableau 19.
2) Le câblage utilisé dans les salles d’attente et autres parties des patinoires doit être conforme à la section 12,
en se basant sur l’aire en question et sur les conditions d’humidité qu’on y rencontre.
3) Il est permis que les aires de patinoires munies de dispositifs mécaniques de ventilation positive à air forcé,
en mesure d’effectuer au moins trois changements d’air par heure, soient considérées comme des
emplacements secs.
Matières
22-500 Matière résistante à la corrosion
Les conduits, les boîtiers et les garnitures métalliques, incluant les boulons et les vis dont on se sert pour fixer
l’appareillage électrique doivent être protégés par une matière résistante à l’environnement corrosif dont il s’agit
ou constitués d’une telle matière.
µ
b) selon les liquides ou vapeurs corrosifs ou l’humidité excessive présents, conformément à la présente
section.
2) Les puits de captage ayant une ventilation continue sous pression positive adéquate sont considérés
comme étant de classe I, zone 2.
3) Sauf si permis au paragraphe 5) c), tous les emplacements souterrains isolés convenablement des
emplacements où des gaz d’égout peuvent être présents sont considérés comme étant de catégorie 1.
4) Tous les emplacements dans lesquels des gaz d’égout peuvent être présents en concentrations explosives
doivent être considérés comme des aires dangereuses et de catégorie 2.
5) Les lieux suivants peuvent être classés comme des emplacements ordinaires :
a) tous les emplacements isolés convenablement d’un emplacement de catégorie 2 et non classés
comme emplacements de catégorie 1 ;
b) tous les emplacements non isolés convenablement d’un emplacement de catégorie 2, mais ayant une
ventilation continue sous pression positive adéquate ; et
c) les zones de puits sec souterraines disposant d’un chauffage et d’une ventilation continue sous
pression positive adéquats.
22-706 Méthodes de câblage
1) Les méthodes de câblage dans les aires dangereuses doivent être conformes à la section 18.
2) Les méthodes de câblage dans les emplacements de catégorie 1 ou les emplacements secs de catégorie 2
doivent être conformes aux articles 22-200 et 22-202, respectivement.
3) Les méthodes de câblage dans les emplacements humides ou mouillés de catégorie 2 doivent être
conformes à l’article 22-202, avec les exceptions suivantes :
a) l’emploi de conduit rigide en acier ou de tube électrique métallique est interdit ;
b) l’emploi de câble armé, de câble à isolant minéral ou de câble sous gaine d’aluminium est permis,
pourvu que le câble soit éloigné d’au moins 12 mm des murs, qu’il ait une gaine résistante à la
corrosion et que ses connecteurs soient scellés adéquatement contre l’infiltration de liquides ou de
vapeurs corrosifs ; et
c) les conducteurs de mise à la terre et de continuité des masses doivent être isolés ou autrement
protégés contre la corrosion et le point de raccordement à la terre, s’il est exposé à une atmosphère
corrosive, doit être protégé contre la corrosion ou être fait d’un matériau résistant à l’environnement
corrosif en question.
4) Les conduits installés entre le puits de captage et tout boîtier électrique doivent être scellés au moyen d’un
produit d’étanchéité convenable afin d’empêcher toute infiltration d’humidité, de vapeurs ou de gaz dans
le boîtier.
22-708 Appareillage électrique
1) L’appareillage électrique installé dans des aires dangereuses doit être conforme à la section 18.
2) L’appareillage électrique installé dans un emplacement de catégorie 1 ou un emplacement sec de
catégorie 2 doit être conforme aux exigences pertinentes de ce Code.
3) L’appareillage électrique installé dans un emplacement humide ou mouillé de catégorie 2 doit être
conforme aux exigences pertinentes de ce Code, avec les exceptions suivantes :
a) les prises de courant doivent avoir un couvercle à fermeture automatique, et dans le cas de prises
doubles, avoir des couvercles individuels pour chaque moitié de la prise de courant ;
b) les interrupteurs d’éclairage doivent avoir un couvercle à l’épreuve des intempéries ;
c) les appareils autonomes d’éclairage de secours et les modules de commande d’éclairage de secours,
autres que les lampes éloignées, sont interdits dans de tels emplacements ;
d) les appareils de chauffage doivent être approuvés pour de tels emplacements ou être installés à
l’extérieur de l’emplacement corrosif ;
e) les moteurs doivent être du type entièrement fermé et refroidi par ventilateur, et ne doivent pas
comporter des métaux dissemblables pour la carcasse du moteur et la boîte de connexion ; et
f) l’appareillage électrique dans les aires de puits de captage ne doit pas comporter de dispositifs
susceptibles de créer un arc électrique ou une étincelle nue pendant le fonctionnement normal.
4) Les ventilateurs ne doivent pas être situés dans le puits de captage, et leur pale doit être faite d’un matériau
ne produisant pas d’étincelles.
5) Les emplacements ayant une ventilation continue sous pression positive doivent être munis d’un
verrouillage mettant hors tension tout appareillage électrique non approuvé pour un emplacement de
classe I si l’équipement de ventilation ne fonctionne pas.
22-710 Mise à la terre de l’acier de construction
L’acier de construction souterrain en contact avec le sol environnant doit être relié à la mise à la terre du réseau
par continuité des masses.
appareil de soutien, de même que l’appareillage nécessaire au traitement du malade, et qui comprend l’espace
à l’intérieur de la chambre situé à plus de 1,5 m du périmètre du lit, de la table ou autre appareil de soutien dans
son emplacement normal et jusqu’à 2,3 m du plancher.
Établissement de santé — ensemble d’éléments d’infrastructure nécessaires pour permettre la prestation de
services de soins de santé.
Indice de risque — pour un ensemble donné de conditions dans un réseau électrique isolé, courant exprimé
en milliampères et composé des courants de fuite capacitifs et résistifs et des courants de défaut qui circuleraient
dans une faible impédance, si cette faible impédance reliait l’un ou l’autre des conducteurs isolés et la terre.
Indice de risque total — indice de risque d’un réseau électrique donné si tous les appareils, y compris le
moniteur d’isolement du secteur, sont raccordés.
Local d’anesthésie — dans un établissement de soins de santé, local désigné où l’induction et le maintien de
l’anesthésie générale sont assurés régulièrement au cours de l’examen ou du traitement des malades.
Aires de soins
24-100 Articles pour aires de soins (voir l’appendice B)
Les articles 24-102 à 24-116 s’appliquent aux aires de soins désignées comme :
a) des aires de soins de base ;
b) des aires de soins intermédiaires ; ou
c) des aires de soins critiques.
24-102 Circuits dans les aires de soins de base (voir l’appendice B)
1) Les dérivations qui alimentent les prises de courant ou l’appareillage raccordé en permanence dans les aires
de soins de base doivent être alimentées par un réseau de distribution mis à la terre.
2) Les conducteurs de dérivation doivent être en cuivre et leur section ne doit pas être inférieure à 12 AWG.
3) Une dérivation qui alimente les prises de courant ou l’appareillage électromédical raccordé en permanence,
y compris ce qui fait partie du réseau électrique essentiel, dans un environnement de soins ne doit alimenter
les charges qu’à l’intérieur de tels emplacements.
4) Toutes les dérivations desservant un environnement de soins doivent être alimentées par :
a) un même panneau ; ou
b) deux panneaux, à condition que l’un des panneaux fasse partie d’un réseau électrique essentiel.
5) L’alimentation des dérivations ne doit pas dépasser 150 volts à la terre, sauf celle des dérivations réservées
à un usage spécial (p. ex., pour l’appareillage mobile de radiographie, de laser et d’autre appareillage
similaire) ou pour l’appareillage raccordé en permanence.
24-104 Liaison à la terre par continuité des masses dans les aires de soins de base (voir
l’appendice B)
1) Les conducteurs de continuité des masses doivent être isolés, à moins qu’ils ne soient :
a) posés dans des conduits non métalliques ; ou
b) intégrés dans un câble construit de telle manière que le contact entre tout blindage ou armure
métallique et un conducteur de continuité des masses nu soit impossible.
2) Toutes les prises de courant et autre appareillage raccordé en permanence doivent être reliés à la terre par
des conducteurs de continuité des masses en cuivre, de section conforme au tableau 16, mais en aucun cas
inférieure à 12 AWG, et installés conformément à l’article 10-808 ou dans la même canalisation que les
conducteurs du circuit conformément à ce qui suit :
a) chaque dérivation multifilaire doit être munie de son propre conducteur de continuité des masses de
l’appareillage ;
b) sauf si les alinéas c) et d) le permettent, chaque dérivation bifilaire qui alimente une prise de courant
desservant un environnement de soins doit être munie de son propre conducteur de continuité des
masses de l’appareillage ;
c) si deux dérivations bifilaires dans une même canalisation alimentent les prises de courant desservant
un environnement de soins, on doit permettre l’utilisation d’un seul conducteur de continuité des
masses de l’appareillage pour ces deux circuits ; ou
d) si trois dérivations bifilaires alimentent des prises de courant conçues pour deux environnements de
soins adjacents et que l’une des dérivations est conçue pour être partagée par les deux, on doit
permettre aux trois dérivations de partager deux conducteurs de continuité des masses de
l’appareillage.
3) Les conducteurs de continuité des masses de l’appareillage utilitaire prescrits aux paragraphes 2), 6) et 7)
doivent aboutir soit au panneau alimentant les dérivations qui desservent l’environnement de soins, ou à
une barre omnibus distincte reliée à ce panneau.
4) Si les dérivations d’un environnement de soins sont alimentées par deux panneaux, comme il est permis à
l’article 24-102 4), ces panneaux doivent être reliés entre eux à l’aide d’un seul conducteur de continuité
des masses en cuivre, de section conforme au tableau 16, mais non inférieure à 6 AWG.
5) Chaque panneau dont il est question à l’article 24-102 4) doit être relié à la terre par continuité des masses
au moyen d’un conducteur de continuité des masses en cuivre d’appareillage utilitaire :
a) placé dans la même canalisation que les conducteurs de circuit qui alimentent ce panneau, ou installé
conformément à l’article 10-808 et dimensionné conformément au tableau 16 ; ou
b) incorporé à l’ensemble de câblage qui alimente le panneau en question.
6) Chaque appareil triphasé doit être relié à la terre par un conducteur de continuité des masses en cuivre :
a) de section conforme au tableau 16, mais en aucun cas inférieure à 12 AWG ; et
b) raccordé à sa propre borne dans l’appareillage et le panneau.
7) Les pièces métalliques à découvert non porteuses de courant du matériel de télécommunications, de radio
ou de télévision autres que les téléphones desservant un environnement de soins et qui sont susceptibles
de devenir sous tension doivent être reliées à la terre par un conducteur de continuité des masses en cuivre
conforme au paragraphe 6) au moyen :
a) d’un raccordement à la vis de continuité des masses dans la section de télécommunications d’une
boîte de sortie métallique cloisonnée et à compartiments desservant un environnement de soins ; ou
b) d’un raccordement à un conducteur de continuité des masses d’appareillage ou à une barre omnibus
de continuité des masses desservant cet environnement de soins, conformément au paragraphe 3).
24-106 Prises de courant dans les aires de soins de base (voir l’appendice B)
1) Les prises de courant destinées à un environnement de soins en particulier doivent être situées de façon à
réduire au minimum les probabilités qu’elles soient utilisées par inadvertance pour un environnement de
soins différent.
2) Les prises de courant situées dans des endroits nettoyés régulièrement à l’aide de liquides qui
habituellement éclaboussent le mur, doivent être installées à une hauteur d’au moins 300 mm du plancher.
3) Les prises de courant situées dans les salles de bains ou les salles de toilettes doivent être :
a) situées à moins de 1,5 m du lavabo ; et
b) situées en dehors de toute niche de baignoire ou cabine de douche.
4) Les prises de courant réservées à l’usage des appareils d’entretien ménager et d’autres charges non
médicales doivent être identifiées pour cet usage.
24
5) À l’exception des prises de courant mentionnées au paragraphe 3), toutes les prises de courant non
µ
verrouillables de 15 A et 20 A doivent être de qualité «hôpital».
6) Toutes les prises de courant reliées à un réseau électrique essentiel doivent être de couleur rouge. Aucune
autre prise ne doit être de cette couleur.
24-108 Autre appareillage dans les aires de soins de base (voir l’appendice B)
Malgré l’article 60-400, on doit permettre l’installation, à une hauteur normale à l’intérieur des cabines de douche
et des niches de baignoires, d’un appareillage de signalisation d’urgence ou d’un appareillage similaire fabriqués
conformément aux exigences additionnelles d’étanchéité de la CSA C22.2 nº 125 ou à la série de normes
CAN/CSA-C22.2 nº 601 et conçus pour être utilisés dans de telles cabines et niches.
24-110 Circuits dans les aires de soins intermédiaires et critiques (voir l’appendice B)
Les dérivations qui alimentent les prises de courant ou autre appareillage raccordé en permanence dans les aires
de soins intermédiaires ou critiques doivent être alimentées soit par un réseau mis à la terre conforme à
l’article 24-102 ou par un réseau isolé conforme à l’article 24-200, sauf que toutes les dérivations reliées à des
charges dans les environnements de soins, autres que celles qui alimentent l’appareillage polyphasé, doivent être
des dérivations bifilaires.
24-112 Liaison à la terre par continuité des masses dans les aires de soins
intermédiaires et critiques (voir l’appendice B)
1) La liaison à la terre par continuité des masses dans les aires de soins intermédiaires et critiques doit être
conforme à l’article 24-104, aussi bien pour les alimentations qui proviennent d’un réseau mis à la terre que
d’un réseau isolé.
2) Un point de liaison de continuité des masses desservant un environnement de soins doit être relié au
panneau qu’il dessert :
a) par un cavalier de jonction raccordé à la borne de continuité des masses du coffret qui abrite le point
de liaison ainsi que les prises de courant d’un environnement de soins ; ou
b) par un conducteur en cuivre installé spécifiquement pour cet usage et placé dans la même
canalisation que les conducteurs de continuité des masses de l’appareillage qui desservent
l’environnement de soins.
24-114 Prises de courant dans les aires de soins intermédiaires et critiques (voir
l’appendice B)
Les prises de courant dans les aires de soins intermédiaires et critiques doivent :
a) satisfaire à l’article 24-106 ; et
b) si elles sont alimentées par un réseau isolé, être identifiées comme telles.
24-116 Prises de courant voisines de sols mouillés (voir l’appendice B)
Toutes les prises de courant dans les aires de travail dont le sol peut présenter des flaques de liquide ou peut être
arrosé doivent être :
a) protégées par un disjoncteur différentiel de classe A ; ou
b) alimentées par un réseau isolé conforme à l’article 24-200.
Réseaux isolés
24-200 Articles visant les réseaux isolés (voir l’appendice B)
1) Les articles 24-202 à 24-208 s’appliquent aux réseaux isolés installés selon les articles 24-110 et 24-116.
2) Dans un environnement de soins alimenté par un réseau isolé, il est permis d’alimenter par un réseau mis
à la terre classique les dérivations alimentant seulement les luminaires fixes et l’appareillage électromédical
raccordé en permanence, à condition que le câblage des circuits isolés et mis à la terre n’occupe pas la
même canalisation.
24-202 Sources d’alimentation (voir l’appendice B)
1) Les sources d’alimentation d’un réseau isolé doivent être :
a) le secondaire d’un ou de plusieurs transformateurs d’isolement n’ayant aucune connexion électrique
directe entre les enroulements primaire et secondaire ;
b) un groupe électrogène ; ou
c) un onduleur à accumulateur, isolé de façon appropriée.
2) Si plus d’un réseau isolé monophasé dessert un seul environnement de soins, les barres de mise à la terre
de tous ces réseaux doivent être reliées ensemble par un conducteur de continuité des masses en cuivre :
a) ayant une impédance totale ne dépassant pas 0,2 ; et
b) dont la section n’est pas inférieure à celle autorisée au tableau 16.
24-204 Circuits isolés monophasés (voir l’appendice B)
1) À moins que l’article 24-206 ne s’applique, les circuits isolés doivent être conformes aux paragraphes 2)
à 7).
2) Les circuits isolés doivent être conformes à ce qui suit :
a) ne pas être mis à la terre de façon délibérée, sauf par l’impédance d’un capteur d’isolement (p. ex.,
un moniteur d’isolement) ;
b) comporter des conducteurs de circuit de l’un des types suivants :
(i) RW75 EP ;
(ii) RW75 XLPE ;
(iii) RW90 EP ; ou
(iv) RW90 XLPE ;
c) avoir une isolation de couleur orangée pour l’un des conducteurs de circuit et une autre de couleur
brune ;
d) avoir leur conducteur isolé orangé raccordé à la vis de nickel des prises de courant ;
e) être munis d’une protection contre les surintensités pouvant mettre hors circuit tous les conducteurs
non mis à la terre simultanément ; et
f) être installés dans des canalisations non métalliques conformes aux exigences relatives à la
propagation de la flamme conformément à l’article 2-128.
3) Tout dispositif de sectionnement contrôlant un circuit isolé doit assurer le débranchement simultané et en
toute sécurité de tous les conducteurs non mis à la terre.
4) Les circuits isolés monophasés doivent être des circuits bifilaires comportant des conducteurs de continuité
des masses de l’appareillage en cuivre et fonctionnant à des tensions (valeurs efficaces) entre conducteurs
ne dépassant pas :
a) 300 V, pour les prises de courant à usage spécial et pour l’appareillage raccordé en permanence ; et
b) 150 V, pour les autres prises de courant.
5) Un réseau isolé monophasé doit comporter un dispositif automatique (un moniteur d’isolement du
secteur), muni d’un indicateur, placé dans un endroit où il sera visible par les personnes utilisant le réseau,
pour la surveillance de l’impédance à la terre du réseau et des charges qui y sont raccordées.
6) Au moment de l’installation, l’impédance totale (capacitive et résistive) entre la terre et chaque conducteur
sous tension dans un réseau isolé monophasé doit dépasser 500 000 , si l’appareillage utilitaire et le
moniteur d’isolement du secteur ne sont pas raccordés.
7) Si un réseau isolé monophasé est utilisé, il doit alimenter :
a) les prises de courant pour usage général :
(i) d’un seul local d’anesthésie ;
(ii) d’un ou de plusieurs environnements de soins dans une même chambre ; ou
(iii) un maximum de deux environnements de soins dans des chambres séparées adjacentes,
à condition que le signal avertisseur identifie clairement les environnements de soins touchés
par le défaut ; ou
b) les prises de courant à usage spécial de différents locaux ou environnements de soins, à condition
que le réseau soit utilisé uniquement pour cet usage et conçu de façon qu’une seule prise de courant
puisse être alimentée à la fois.
24-206 Dérivations isolées individuellement (voir l’appendice B)
Un réseau isolé monophasé qui alimente une seule charge au moyen d’une seule dérivation doit être conforme
à l’article 24-204 2) à 6) sauf que :
a) les dispositifs de protection contre les surintensités ne sont pas requis pour le circuit isolé ; et
b) l’utilisation d’un moniteur d’isolement du secteur doit être facultative.
24-208 Réseaux isolés triphasés (voir l’appendice B)
Un réseau isolé triphasé doit :
a) alimenter :
(i) de l’appareillage médical raccordé en permanence ; ou
(ii) les prises de courant à usage spécial d’au moins un local d’anesthésie ou d’un environnement de soins
à condition que le réseau serve uniquement à cette fin et qu’il soit conçu de façon que les prises de
courant ne puissent être alimentées en même temps ; 24
b) être conforme à l’article 24-204 2) a), b), e) et f) ;
µ
c) être conçu de façon que les conducteurs du circuit soient repérés comme suit :
(i) conducteur isolé A — orange ;
(ii) conducteur isolé B — brun ; et
(iii) conducteur isolé C — jaune ; et
d) être conforme à l’article 24-204 3).
3) Malgré les paragraphes 1) et 2), il est permis que ces quantités d’isolant liquide soient doublées s’il s’agit
de démarreurs de moteur.
4) Malgré le paragraphe 2), il n’est pas requis d’installer les condensateurs contenant des liquides
inflammables en quantité égale ou inférieure à 14 L dans chaque réservoir dans une chambre d’appareillage
électrique, ni dans un local technique si :
a) un bassin métallique ou une bordure de béton pouvant recevoir et contenir tout le liquide du ou des
réservoirs est installé ;
b) si aucun autre appareillage électrique à liquide diélectrique ni aucune surface ou matériau
combustible ne se trouvent à moins de 4,5 m, sauf s’ils sont séparés par des écrans résistants au feu.
L’appareillage sous boîtier métallique est considéré comme pouvant assurer cette séparation ; et
c) si chaque réservoir de condensateur est muni d’un dispositif de protection contre les surintensités,
afin de réduire au minimum les risques de rupture du boîtier.
Interrupteurs d’isolement
26-100 Emplacement des interrupteurs d’isolement
1) Il est permis que les interrupteurs d’isolement soient situés de façon à nécessiter, pour leur manœuvre,
l’emploi d’une perche à crochet.
2) Les interrupteurs d’isolement doivent porter une inscription bien en vue afin de réduire la possibilité qu’ils
soient ouverts sous charge, sauf s’ils sont :
a) situés ou protégés de façon à être inaccessibles aux personnes non autorisées ; ou
b) verrouillés de façon qu’il soit normalement impossible de les ouvrir sous charge.
Disjoncteurs
26-120 Installation de disjoncteurs à l’intérieur
1) Les disjoncteurs à liquide diélectrique installés à l’intérieur doivent être installés conformément à
l’article 26-012.
2) On doit pouvoir actionner un disjoncteur installé dans une chambre d’appareillage électrique sans avoir à
ouvrir la porte de la chambre.
Condensateurs
26-200 Condensateurs non visés
Les articles 26-202 à 26-222 ne s’appliquent pas aux condensateurs faisant partie d’un appareillage électrique
assemblé en usine ou aux condensateurs de protection contre les ondes de surtension.
a) l’intensité nominale du condensateur ne doit pas être supérieure à celle nécessaire pour élever à
l’unité le facteur de puissance à vide du moteur ;
b) le courant nominal ou le réglage du dispositif de protection contre les surcharges doit être réduit à
une valeur correspondant au courant obtenu avec le facteur de puissance amélioré ;
c) il n’est pas nécessaire d’installer un dispositif de protection contre les surintensités pour
le condensateur ;
d) le moteur ne doit pas être soumis au démarrage étoile-triangle, au démarrage par
autotransformateurs ou à une inversion du sens de rotation telle le freinage par inversion, le
réenclenchement, la marche par à-coups ou autres manœuvres similaires qui entraînent des
surtensions ou des couples excessifs ; et
e) des dispositifs temporisés doivent être installés dans le circuit de commande des moteurs qui
entraînent des charges à inertie élevée de sorte que le moteur ne puisse redémarrer tant que la
tension résiduelle n’est pas réduite à 10 % de la valeur nominale.
26-220 Transformateurs alimentant des condensateurs
La puissance nominale en voltampères d’un transformateur alimentant un condensateur ne doit pas être
inférieure à 135 % de la puissance nominale en voltampères du condensateur.
26-222 Élimination de la charge accumulée des condensateurs
1) Les condensateurs doivent être munis de dispositifs permettant l’élimination de la charge accumulée.
2) Ces dispositifs doivent faire en sorte que, une fois le condensateur débranché de sa source d’alimentation,
la tension résiduelle soit réduite à une valeur égale ou inférieure à 50 V, dans un délai de :
a) 1 minute, dans le cas de condensateurs ayant une tension nominale égale ou inférieure à 750 V ; et
b) 5 minutes, dans le cas de condensateurs ayant une tension nominale supérieure à 750 V.
3) Le circuit de décharge doit être :
a) relié en permanence aux bornes de la batterie de condensateurs ; ou
b) muni de dispositifs automatiques qui en assurent le raccordement aussitôt que la tension disparaît de
la ligne.
4) Le circuit de décharge ne doit pas être commandé ni raccordé par des dispositifs manuels.
5) Des moteurs, des transformateurs ou autre appareillage électrique de caractéristiques appropriées
constituent un moyen de décharge suffisant s’ils sont raccordés directement aux condensateurs, sans
l’interposition d’un interrupteur ou d’un dispositif de protection contre les surintensités.
Transformateurs
26-240 Transformateurs, généralités
1) En ce qui concerne cette sous-section, «transformateur» désigne soit un transformateur monophasé, un
transformateur polyphasé ou un ensemble polyphasé formé de deux ou trois transformateurs monophasés
raccordés de façon à fonctionner comme un transformateur polyphasé.
2) Les transformateurs doivent être construits de sorte que toutes les pièces sous tension soient sous boîtier
ou installées de façon à être inaccessibles aux personnes non autorisées.
3) Il est permis que les conducteurs utilisés pour le raccordement des transformateurs refroidis à l’air (du type
sec) pénètrent le boîtier d’un transformateur par le sommet seulement si le transformateur porte un
marquage qui le permet.
4) Les transformateurs doivent être protégés contre l’endommagement mécanique.
5) Les transformateurs à liquide diélectrique doivent être montés de façon qu’il y ait un espace d’au moins
150 mm d’un transformateur à l’autre et entre les transformateurs et les surfaces adjacentes en matériaux
combustibles, à l’exception de la surface sur laquelle repose le transformateur.
26-242 Installations de transformateurs à l’extérieur
1) Sauf si permis au paragraphe 2), si les transformateurs, y compris leurs conducteurs, leurs commandes et
leur appareillage de protection sont installés à l’extérieur, il faut :
a) que les transformateurs à liquide diélectrique soient installés selon l’article 26-014 ;
b) s’ils sont installés à un endroit élevé en vue de les isoler, que la partie inférieure de leur plate-forme
soit au moins à 3,6 m au-dessus du sol ;
c) s’ils ne sont pas isolés au moyen d’une installation élevée ni logés dans des armoires appropriées,
qu’ils soient entourés d’une clôture adéquate qui réponde aux articles 26-300 à 26-324 ;
d) que des affiches appropriées, indiquant la plus haute tension utilisée, soient placées bien en évidence,
sauf si aucune des pièces sous tension n’est à découvert.
2) Les transformateurs de distribution à isolant liquide diélectrique montés sur socle doivent se trouver à au
moins 3 m de toute surface ou matériau combustible d’un bâtiment et à au moins 6 m d’une fenêtre, d’une
porte ou d’une bouche d’entrée ou de sortie de ventilation sauf :
a) si un mur ou un écran dont les surfaces ou matériaux sont incombustibles sépare les transformateurs
et cette porte, cette fenêtre, cette bouche de ventilation ou cette surface combustible ; ou
b) si les transformateurs sont protégés par un fusible interne limiteur de courant et équipés d’un
dispositif de décharge et si un espace utile d’au moins 3 m sur le côté accessible et sur tous les autres
côtés est d’au moins :
(i) 1 m dans le cas des transformateurs triphasés ; et
(ii) 0,6 m dans le cas des transformateurs monophasés.
26-244 Transformateurs installés sur les toits (voir l’appendice B)
1) Sauf indication contraire au paragraphe 2), les transformateurs à liquide diélectrique, placés sur le toit d’un
bâtiment, doivent être situés dans une chambre d’appareillage électrique conforme aux articles 26-350
à 26-356 qui doit reposer sur une charpente incombustible.
2) Si les transformateurs installés sur un toit contiennent un liquide approprié à l’usage, qui ne propage pas
la flamme et dont le point d’éclair est égal ou supérieur à 275 °C, il n’est pas requis de les installer dans une
chambre d’appareillage électrique ; toutefois, ils ne doivent pas être placés près des fenêtres ou des portes,
ni à moins de 4,5 m de toute conduite d’échappement de vapeurs inflammables ou de poussières
combustibles ou conductrices d’électricité.
26-246 Transformateurs à liquide diélectrique installés à l’intérieur (voir l’appendice B)
1) Sauf indication contraire au paragraphe 2), les transformateurs à liquide diélectrique doivent être installés
conformément à l’article 26-012.
2) Les transformateurs situés à l’intérieur, contenant un liquide approprié à l’usage qui ne propage pas la
flamme et dont le point d’éclair est égal ou supérieur à 275 °C, doivent être installés dans une chambre
d’appareillage électrique, sauf :
a) si le transformateur est protégé contre l’endommagement mécanique par son emplacement ou
grâce à des protecteurs ;
b) si le transformateur est muni d’un évent détendeur de pression si sa puissance nominale dépasse
25 kV•A à 25 Hz ou 37,5 kV•A à 60 Hz ;
c) si un dispositif absorbant les gaz produits par les arcs à l’intérieur de la cuve du transformateur, ou si
un évent détendeur de pression conduisant vers l’extérieur est installé si le transformateur est situé
dans un emplacement mal ventilé ;
d) si la tension nominale dépasse 15 000 V, si le transformateur est installé dans un local technique qui
n’est accessible qu’aux personnes autorisées ; et
e) si le transformateur est muni d’un bassin métallique ou d’une bordure en béton qui peut recevoir et
contenir tout le liquide du ou des réservoirs.
26-248 Transformateurs du type sec, à refroidissement naturel
1) Les transformateurs du type sec, à refroidissement naturel, doivent être installés de façon à assurer un
espace d’air d’au moins 150 mm entre les boîtiers des transformateurs et entre le boîtier des
transformateurs et les surfaces adjacentes, à l’exception des planchers. 26
2) Malgré le paragraphe 1), si la surface adjacente est constituée de matériaux combustibles, on doit assurer
µ
b) non supérieur à quatre fois le courant nominal du transformateur pour un transformateur ayant une
impédance supérieure à 7,5 % sans toutefois dépasser 10 %.
26-256 Protection contre les surintensités des circuits de transformateurs du type sec
à au plus 750 V (voir l’appendice B)
1) Sauf si permis au paragraphe 2), tout conducteur non mis à la terre de l’artère ou de la dérivation
alimentant le transformateur doit être protégé par un dispositif de protection contre les surintensités ayant
un courant nominal ou un réglage égal à au plus 125 % du courant primaire nominal du transformateur,
et ce dispositif de protection doit être considéré comme assurant la protection des conducteurs secondaires
ayant un courant nominal au moins égal à 125 % du courant secondaire nominal.
2) Malgré le paragraphe 1), il n’est pas nécessaire qu’un transformateur ayant un dispositif de protection
contre les surintensités du côté secondaire et réglé à au plus 125 % du courant secondaire nominal
comporte un dispositif individuel de protection contre les surintensités du côté primaire à condition que le
dispositif de protection contre les surintensités de l’artère primaire soit réglé à au plus 300 % du courant
primaire nominal du transformateur.
3) Si une valeur ne dépassant pas 125 % du courant primaire nominal du transformateur, comme il est prescrit
au paragraphe 1), ne correspond pas au courant nominal standard du dispositif de protection contre les
surintensités, le courant nominal standard supérieur suivant doit être permis.
26-258 Grosseur des conducteurs pour transformateurs
1) Les conducteurs alimentant des transformateurs doivent avoir un courant admissible :
a) au moins égal à 125 % du courant primaire nominal du transformateur, s’il s’agit d’un seul
transformateur ; ou
b) au moins égal à la somme des courants primaires nominaux de tous les transformateurs, plus 25 %
du courant primaire nominal du plus gros transformateur, s’il s’agit d’un groupe de transformateurs
relié à une artère commune ou fonctionnant en parallèle.
2) Les conducteurs du secondaire connectés au transformateur doivent avoir un courant admissible :
a) au moins égal à 125 % du courant secondaire nominal du transformateur s’il s’agit d’un seul
transformateur ; ou
b) au moins égal à 125 % de la somme des courants secondaires nominaux de tous les transformateurs
fonctionnant en parallèle.
3) Malgré les paragraphes 1) et 2), il est permis que les conducteurs du primaire et du secondaire aient un
courant admissible au moins égal à celui requis par la charge de demande, à condition qu’ils soient
protégés conformément aux articles 14-100 et 14-104.
4) Si on utilise un transformateur à tensions multiples, les conducteurs du primaire et du secondaire doivent
avoir un courant admissible au moins égal à 125 % des courants du primaire et du secondaire du
transformateur à la tension d’utilisation.
26-260 Charge continue du transformateur (voir l’appendice B)
En ce qui a trait à la protection contre les surintensités des transformateurs et à la grosseur des conducteurs
choisies conformément aux articles 26-252 à 26-258, la charge continue déterminée à partir de la charge calculée
raccordée au secondaire du transformateur ne doit pas être supérieure aux valeurs spécifiées à l’article 8-104 4)
ou 5).
26-262 Protection contre les surintensités des transformateurs de mesure de tension
(voir l’appendice B)
26
1) Sauf dans les cas mentionnés aux paragraphes 2) et 3), les transformateurs de mesure de tension doivent
µ
c) si les transformateurs de tension et de courant sont inclus par le fabricant dans un même boîtier
rempli d’un isolant qui peut être de l’air, si le boîtier est incombustible, destinés à des circuits basse
tension et que si :
(i) les bornes primaires à l’extérieur du boîtier sont communes aux transformateurs de tension et
de courant ; et
(ii) les boîtiers sont installés à l’extérieur s’ils sont remplis d’un isolant qui brûle dans l’air.
26-264 Marquage des transformateurs
Chaque transformateur doit être muni d’une plaque signalétique portant les inscriptions suivantes :
a) le nom du fabricant ;
b) la puissance nominale en kilovoltampères ;
c) la hausse nominale de température à pleine charge ;
d) les tensions nominales primaires et secondaires ;
e) la fréquence en hertz ;
f) la quantité de liquide, si le transformateur est de type à isolant liquide ;
g) le type de liquide que l’on doit utiliser ;
h) l’impédance nominale, s’il s’agit d’un transformateur de puissance ou de distribution ; et
i) la tension de tenue au choc (BIL), s’il s’agit d’un transformateur d’une puissance nominale d’au
moins 2,5 kV.
26-266 Autotransformateurs
1) Dans cet article, «autotransformateur» désigne un transformateur dont une partie du bobinage est
commune aux circuits c.a. primaires et secondaires.
2) Les autotransformateurs ne doivent pas être raccordés à des réseaux intérieurs de câblage autres que le
câblage ou les circuits utilisés uniquement pour la force motrice, sauf si :
a) le réseau alimenté comporte un conducteur repéré mis à la terre, solidement raccordé au conducteur
repéré mis à la terre correspondant du réseau d’alimentation de l’autotransformateur ;
b) l’autotransformateur est utilisé pour le démarrage ou la commande d’un moteur à induction ; ou
c) l’autotransformateur alimente un circuit entièrement contenu dans l’appareil qui renferme
l’autotransformateur.
3) Si un autotransformateur est utilisé pour le démarrage ou la commande d’un moteur à induction, il peut
être intégré au coffret d’un démarreur ou installé comme une unité séparée.
4) Malgré le paragraphe 2), il est permis d’utiliser l’autotransformateur pour la transformation de tension fixe
d’un circuit ne comportant aucun conducteur mis à la terre.
26-268 Filtres homopolaires (voir l’appendice B)
1) Dans cet article, un «filtre homopolaire» se définit comme un transformateur bobiné en zigzag ou
autrement, dont l’installation a pour but de réduire le courant non équilibré dans un circuit quadrifilaire
triphasé.
2) Les courants admissibles de conducteurs alimentant des filtres homopolaires conformément à
l’article 4-004 doivent être déterminés en considérant le conducteur neutre porteur de courant.
3) Les conducteurs de phase doivent avoir un courant admissible d’au moins 125 % du courant primaire
nominal.
4) Le conducteur neutre doit avoir un courant admissible égal à au moins 125 % du courant nominal
du neutre.
5) La protection contre les surintensités du filtre ne doit pas dépasser 125 % du courant primaire nominal.
6) Les dispositifs de protection contre les surintensités requis en vertu du paragraphe 5) doivent comporter
un dispositif intégré réglé de manière à actionner un signal avertisseur dès que le dispositif de protection
contre les surintensités se déclenche.
Clôtures
26-300 Généralités
Les articles 26-302 à 26-324 s’appliquent aux clôtures destinées à protéger l’appareillage électrique placé à
l’extérieur, en particulier les transformateurs.
26-302 Distance d’isolement de l’appareillage
1) La distance d’isolement minimale entre la clôture et les pièces sous tension non protégées doit être
conforme au tableau 33.
2) La distance d’isolement entre la clôture et les armoires contenant des pièces sous tension doit être d’au
moins 1,1 m.
3) Le dégagement doit assurer un espace libre suffisant autour de l’appareillage, compte tenu de l’espace
nécessaire pour l’appareillage du type débrochable et pour l’ouverture des portes des armoires.
26-304 Hauteur de clôture
La clôture, à l’exclusion du fil barbelé, ne doit pas être d’une hauteur inférieure à 1,8 m.
26-306 Fil barbelé
La clôture doit être surmontée d’au moins trois fils barbelés.
26-308 Mise en place des poteaux
1) On doit enfouir à 1,1 m de profondeur les poteaux d’extrémité, les poteaux corniers et les poteaux qui
supportent les barrières et enfouir à 1 m de profondeur les poteaux intermédiaires, si la nature du sol
le permet.
2) Si la nature du sol ne permet pas ces profondeurs, il faut poser des renforts supplémentaires ou des
empattements en béton.
3) Des empattements en béton peuvent être exigés pour l’installation des poteaux métalliques, quelle que soit
la nature du sol.
4) L’espacement entre les poteaux doit être d’au plus 3 m.
5) Les poteaux aux extrémités, à la barrière et aux coins doivent être munis de renforts appropriés pour résister
aux efforts de tension.
26-310 Barrières
1) Les barrières doivent, de préférence, ouvrir vers l’extérieur ; toutefois, s’il est nécessaire qu’elles ouvrent vers
l’intérieur, il ne faut pas, au moment où elles sont ouvertes, qu’elles puissent entrer en contact avec le bâti
ou le boîtier d’un appareillage électrique.
2) Les barrières doivent, si nécessaire, être adéquatement entretoisées et, si la largeur d’ouverture
dépasse 1,5 m, on doit utiliser des barrières doubles.
3) Il faut poser une butée au centre des barrières doubles.
4) Il faut que les barrières puissent être cadenassées.
26-312 Grillage métallique
1) Il faut que le grillage métallique soit bien fixé à tous les poteaux et cadres de barrière.
2) On doit, au besoin, renforcer le grillage métallique au sommet et au bas de la clôture, afin d’empêcher
toute déformation.
3) L’espace entre le grillage métallique et le sol doit être inférieur à 50 mm.
4) Le grillage métallique doit :
a) être fabriqué de fil d’acier galvanisé d’au moins 3,6 mm de diamètre ;
b) avoir des mailles d’au plus 50 mm ; et
c) avoir au moins 1,8 m de largeur.
26-314 Utilisation du bois
Si des planchettes de bois sont acceptables :
a) l’espace entre le sol et les planchettes doit être d’au plus 50 mm ;
b) elles doivent être placées du côté extérieur des traverses ; et
c) elles doivent être posées à des intervalles ne dépassant pas 40 mm ; toutefois, si un bâti ou un boîtier d’un 26
appareillage électrique se trouve à moins de 2 m de la clôture, aucun espace n’est permis entre les
planchettes.
µ
26-316 Poteaux
1) Les poteaux métalliques doivent être :
a) en acier galvanisé ;
b) d’une grosseur nominale de tuyau de 88,9 mm (diamètre extérieur spécifié) (11,31 kg/m) pour ceux
des coins, des extrémités et des barrières ; et
c) d’une grosseur nominale de tuyau de 60,3 mm (diamètre extérieur spécifié) (5,44 kg/m) pour les
poteaux intermédiaires.
2) Les poteaux en bois doivent avoir au moins 140 × 140 mm et doivent être protégés efficacement contre la
pourriture.
Panneaux
26-400 Panneaux installés dans les logements (voir l’appendice B)
1) Un panneau doit être installé dans chaque logement, à l’exception des logements des hôtels et des motels
et des logements :
a) qui ne sont pas munis d’un compteur individuel pour mesurer la consommation d’énergie
électrique ; et
b) qui ont été formés par la subdivision d’un logement individuel.
2) Les panneaux installés conformément au paragraphe 1) doivent comporter une seule alimentation
protégée par des dispositifs de protection contre les surintensités et on doit pouvoir couper cette
alimentation sans couper l’alimentation à aucun autre logement.
26-402 Emplacement des panneaux (voir l’appendice G)
1) Les panneaux ne doivent pas être situés dans les soutes à charbon, les placards à vêtements, les salles de
bains, les cages d’escalier, les salles à température ambiante élevée, les emplacements dangereux ou autres
lieux présentant des inconvénients semblables.
2) Les panneaux dans les logements doivent être installés aussi haut que possible et il ne doit y avoir aucune
manette de commande d’un dispositif de protection contre les surintensités placé à plus de 1,7 m au-dessus
du niveau du plancher fini.
Parafoudres
26-500 Utilisation et emplacement des parafoudres
1) On doit installer des parafoudres dans tous les postes de distribution qui sont situés dans des endroits où
les perturbations dues à la foudre sont fréquentes et qui ne sont pas protégés d’une autre façon.
2) Les parafoudres installés pour la protection d’appareils utilitaires :
a) peuvent être posés à l’intérieur ou à l’extérieur du bâtiment ou de l’armoire renfermant l’appareillage
que l’on veut protéger ; et
b) doivent être placés hors d’atteinte, mis sous boîtier ou rendus inaccessibles d’une façon quelconque
aux personnes non autorisées.
26-502 Installation de parafoudres à l’intérieur
1) Si l’on installe des parafoudres à l’intérieur, on doit les éloigner de tout appareillage autre que celui qu’ils
protègent ainsi que des corridors et des parties combustibles des bâtiments.
2) Si l’on installe dans un bâtiment des parafoudres contenant de l’huile, ils doivent être séparés de tout autre
appareillage par des cloisons conformes aux articles 26-350 à 26-356 relatifs à la construction des chambres
d’appareillage électrique.
26-504 Installation de parafoudres à l’extérieur
Si l’on installe à l’extérieur des parafoudres qui contiennent de l’huile, on doit assurer le drainage ou l’absorption
de l’huile :
a) en creusant des tranchées d’égouttement ou des drains ; ou
b) en recouvrant la cour dans laquelle se trouve le parafoudre, d’une épaisseur suffisante de cendres ou autres
matériaux absorbants.
26-506 Bobines d’arrêt pour parafoudres
Si l’on utilise des bobines d’arrêt avec un parafoudre, on doit poser ces bobines entre le raccord du parafoudre
et l’appareil protégé.
26-508 Raccordement des parafoudres
Le raccordement entre le parafoudre et le conducteur de ligne doit être :
a) en fil ou câble de cuivre d’une grosseur au moins égale à 6 AWG ;
b) aussi court et aussi droit que possible, avec le minimum de courbes ; et
c) exempt de courbes prononcées.
26-510 Isolement des accessoires de parafoudres
L’isolement des accessoires, tels les électrodes à peigne et les bobines d’arrêt, par rapport à la terre et aux autres
conducteurs doit être au moins égal à l’isolement exigé pour les autres parties du circuit.
26-512 Mise à la terre des parafoudres
On doit mettre les parafoudres à la terre conformément à la section 10.
Accumulateurs
26-540 Domaine d’application
1) Les articles 26-542 à 26-552 s’appliquent à l’installation des accumulateurs.
2) L’article 26-554 s’applique à l’installation d’appareillage électrique autre que les accumulateurs dans une
salle d’accumulateurs.
26-542 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette sous-section :
Accumulateurs — batterie constituée d’un ou plusieurs éléments rechargeables au plomb, alcalin ou autres
combinaisons électrochimiques.
Batterie ou élément scellé — accumulateur dans lequel on ne peut ajouter d’eau ou d’électrolyte et qui ne
comporte aucun moyen externe de mesurer la densité de l’électrolyte.
26-544 Emplacement des accumulateurs
Les accumulateurs comportant des pièces sous tension à découvert doivent être conservés dans une salle ou un
compartiment accessible uniquement au personnel autorisé.
26-546 Ventilation des salles ou des zones contenant des accumulateurs (voir
l’appendice B)
1) Les salles ou les zones contenant des accumulateurs doivent être adéquatement ventilées.
2) Les accumulateurs ne doivent pas être exposés à des températures ambiantes supérieures à 45 °C ou
inférieures au point de congélation de l’électrolyte.
26-548 Évents des accumulateurs
1) Les éléments d’accumulateurs munis d’évents doivent comporter des pare-étincelles.
2) Les éléments d’accumulateurs scellés doivent comporter des évents détendeurs de pression.
26-550 Installation des accumulateurs
1) Les plateaux, les supports et autres surfaces sur lesquelles les accumulateurs sont montés doivent être :
a) de niveau ;
b) protégés contre la corrosion occasionnée par l’électrolyte des accumulateurs ;
c) sauf indication contraire au paragraphe 5), recouverts d’un matériau isolant ayant une rigidité
diélectrique d’au moins 1500 V ;
d) d’une robustesse suffisante pour supporter le poids des accumulateurs ; et
e) conçus pour supporter la vibration et le déplacement, le cas échéant.
2) Les éléments d’accumulateurs doivent être espacés d’au moins 10 mm.
3) Les éléments d’accumulateurs comportant des bacs conducteurs doivent reposer sur des surfaces non
conductrices.
4) Les éléments d’accumulateurs scellés et les accumulateurs scellés à compartiments multiples qui
comportent des bacs conducteurs doivent reposer sur un support isolant s’il existe une tension entre le
réservoir et la terre.
5) Les éléments d’accumulateurs et les accumulateurs à compartiments multiples munis d’évents et dont les
couvercles sont scellés aux bacs constitués d’un matériau non conducteur et résistant à la chaleur ne
nécessitent pas un support isolant additionnel.
6) Les accumulateurs ayant une tension nominale supérieure à 150 V et dont les éléments sont dans des bacs
en caoutchouc ou en composé doivent être divisés en groupes d’au plus 150 V.
26-552 Câblage des accumulateurs
1) Le câblage entre les éléments et les accumulateurs et entre les accumulateurs et autre appareillage
électrique doit être constitué :
a) de conducteurs nus sans ruban ;
b) d’un câblage à découvert ;
c) d’un cordon souple sous enveloppe ;
d) d’un câble à isolant minéral s’il est suffisamment protégé contre la corrosion aux emplacements où
il risque d’entrer en contact direct avec de l’acide ou de l’acide vaporisé ; ou
e) d’un câble sous gaine d’aluminium pourvu qu’il soit suffisamment résistant à la corrosion si c’est
nécessaire.
2) Si le câblage est dans un conduit rigide ou un tube électrique métallique :
a) le conduit ou le tube doit être à l’épreuve de la corrosion ou être suffisamment protégé contre la
corrosion ;
b) l’extrémité de la canalisation doit être scellée hermétiquement à l’aide d’une pâte de scellement, d’un
ruban de caoutchouc ou d’une autre substance afin d’empêcher la pénétration de l’électrolyte par
jaillissement ou capillarité ;
c) à la sortie de la canalisation, le conducteur doit être muni d’un solide embout isolant vitrifié ;
d) il doit y avoir une longueur minimale de 300 mm de conducteur à l’extérieur de la canalisation si ce
conducteur est raccordé à une borne d’accumulateur ; et
e) le point de sortie des conducteurs d’une canalisation doit être situé à au moins 300 mm au-dessus
de la plus haute borne des accumulateurs de façon à empêcher la pénétration de l’électrolyte dans
la canalisation par jaillissement ou par capillarité.
26-554 Méthodes de câblage et installation d’appareillage dans les salles
d’accumulateurs
L’installation de câblage et d’appareillage dans les salles d’accumulateurs doit être conforme aux exigences
relatives aux emplacements secs.
Lampes à arc
26-600 Emplacement des lampes à arc
1) Les lampes à arc fixées à l’extérieur d’un bâtiment et alimentées de l’intérieur de ce bâtiment doivent être
suspendues à une hauteur minimale de 2,5 m au-dessus du niveau du sol.
2) Dans le cas de lampes à arc posées à l’intérieur, on doit les suspendre de façon qu’elles soient hors d’atteinte
et les protéger contre l’endommagement mécanique.
26-602 Conducteurs des lampes à arc
1) Les fils de raccord des lampes à arc doivent avoir un courant admissible à peu près égal à 150 % du courant
normal de la lampe.
2) Les fils de raccord doivent être toronnés si :
a) leur grosseur est supérieure à 14 AWG ; et
b) le genre de suspension permet de baisser et de lever la lampe.
26-604 Protection contre les surintensités pour les lampes à arc
Il doit y avoir un dispositif de protection contre les surintensités pour chaque lampe ou série de lampes à arc.
26-606 Résistances ou régulateurs
1) Les résistances ou régulateurs doivent être sous boîtier incombustible et être éloignés de toute substance
facilement combustible.
2) On ne doit pas utiliser les lampes à incandescence comme résistances ou régulateurs.
26-608 Globes et pare-étincelles
1) Les lampes dont l’arc est à découvert doivent être munies de globes et de pare-étincelles.
2) On doit protéger les globes au moyen d’un grillage métallique avec mailles d’au plus 32 mm.
Dispositifs de résistance
26-640 Emplacement des dispositifs de résistance 26
Les dispositifs de résistance, y compris les fils qui conduisent aux éléments de résistance, doivent être installés de
µ
façon à réduire au minimum les risques d’inflammation de toute matière combustible adjacente.
26-642 Conducteurs des dispositifs de résistance
Les conducteurs isolés utilisés pour le raccordement des éléments de résistance aux contrôleurs, sauf si ces
derniers ne sont que rarement utilisés pour le démarrage de moteurs, doivent être conformes aux dispositions
suivantes :
a) telles qu’indiquées au tableau 19 pour la température en cause et en aucun cas la température maximale
admissible du conducteur ne doit être inférieure à 90 °C ; et
b) il est permis de grouper des conducteurs munis d’une enveloppe difficilement inflammable approuvée,
si la tension entre deux conducteurs quelconques du groupe ne dépasse pas 75 V.
Prises de courant
26-700 Généralités (voir les appendices B et I)
1) La configuration des prises de courant doit être conforme aux schémas 1 et 2, sauf pour :
a) les prises de courant utilisées sur de l’appareillage uniquement à des fins d’interconnexion ;
b) les prises de courant qui sont utilisées pour des applications spécifiques, conformément à d’autres
articles de ce Code ; ou
c) si d’autres configurations sont appropriées.
2) Sauf exceptions prévues dans d’autres articles de ce Code, les prises de courant dont la configuration est
conforme aux schémas 1 et 2 doivent être raccordées seulement aux circuits ayant une tension nominale
de réseau et une intensité nominale correspondant à la tension nominale de la configuration.
3) Les prises de courant raccordées à des circuits ayant des tensions, des fréquences ou des types de courant
(c.a. ou c.c.) différents à l’intérieur des mêmes locaux doivent être de conception telle que les fiches
utilisées pour ces circuits ne soient pas interchangeables.
4) Les prises de courant dont les bornes sont à découvert ne doivent être utilisées qu’avec des garnitures, des
caniveaux métalliques ou des dispositifs semblables.
5) Toute prise de courant posée dans un plancher doit être placée dans une boîte de plancher.
6) Les prises de courant de 30 A et plus installées face vers le bas doivent être pourvues d’un dispositif de
verrouillage ou de retenue pour prévenir la séparation accidentelle.
7) Si, sur une installation électrique existante, l’on remplace des prises de courant sans mise à la terre par des
prises avec mise à la terre, la borne de mise à la terre doit être efficacement reliée à la terre par continuité
des masses et il est permis d’utiliser l’une des façons suivantes :
a) en la raccordant à une canalisation ou gaine métallique reliée à la terre par continuité des masses ;
b) en la raccordant à la mise à la terre du réseau au moyen d’un conducteur de continuité des masses
séparé ; ou
c) en la reliant à un tuyau métallique de distribution d’eau froide situé à proximité et mis à la terre.
8) Malgré le paragraphe 7), aux sorties qui existent déjà où il n’y a pas de dispositif de mise à la terre dans le
boîtier de la prise de courant, il est permis d’installer des prises de courant avec mise à la terre sans
conducteur de continuité des masses, à condition que chaque prise de courant soit :
a) protégée par un disjoncteur différentiel de classe A faisant partie intégrante de cette prise ;
b) alimentée par une prise de courant renfermant un disjoncteur différentiel de classe A ; ou
c) alimentée par un circuit protégé par un disjoncteur différentiel de classe A.
9) Il ne doit pas y avoir de conducteur de continuité des masses entre une prise protégée par un disjoncteur
différentiel, conforme au paragraphe 8), et une autre sortie.
10) Après installation :
a) les faces des prises de courant doivent dépasser d’au moins 0,4 mm des plaques murales métalliques
ou conductrices ;
b) toute ouverture entourant la prise de courant ou tout couvercle doivent être tels qu’une tige
de 6,75 mm de diamètre ne puisse y pénétrer ; et
c) les prises de courant, les plaques murales et les couvercles ne doivent pas empêcher l’utilisation d’une
fiche selon la manière pour laquelle la fiche est approuvée.
11) Les prises de courant de configuration CSA 5-15R ou 5-20R situées à moins de 1,5 m d’éviers (cuves avec
tuyau d’évacuation), de baignoires ou de cabines de douche doivent être protégées par un disjoncteur
différentiel de classe A, sauf dans le cas d’une prise :
a) destinée à un appareil stationnaire prévu spécialement pour l’emplacement en question ; et
b) située derrière l’appareil fixe, de manière à être inaccessible pour le branchement d’appareils portatifs
pour usage général.
26-702 Prises de courant exposées aux intempéries
1) Les prises de courant exposées aux intempéries doivent être munies de couvercles étanches, sauf si elles
sont tournées vers le bas ou à un angle maximal de 45° avec l’horizontale. Les couvercles métalliques
standard peuvent être utilisés dans ce cas.
2) Si des prises de courant exposées aux intempéries sont installées dans des boîtes de sortie en surface, les
couvercles doivent être maintenus en place par au moins quatre vis ou d’une autre manière équivalente.
3) Si des prises de courant exposées aux intempéries sont installées dans des boîtes de sortie en affleurement,
les boîtes doivent être installées conformément à l’article 12-3016 et les couvercles doivent être ajustés de
façon à réaliser un bon joint étanche aux intempéries.
j) toute prise de courant faisant partie d’un appareil ou d’un luminaire, ou qui est située à l’intérieur
d’armoires ou d’armoires murales conformément à l’alinéa h) ou encore qui est située à plus de 1,7 m
au-dessus du plancher, ne doit pas être considérée comme une des prises de courant exigées par cet article ;
k) si une prise de courant double avec interrupteur est utilisée au lieu d’une sortie d’éclairage et
d’un luminaire, cette prise doit être considérée comme étant une des prises murales conformes à
l’article 26-712 a) à condition qu’une moitié seulement de la prise soit commandée par l’interrupteur ;
l) il doit y avoir au moins une prise de courant réservée à chaque aspirateur central à cordon et fiche à
proximité du conduit déjà installé de l’aspirateur central ;
m) il doit y avoir au moins une prise de courant double à au plus tous les 10 m de longueur dans les corridors
communs et les escaliers dans les immeubles d’habitation ; et
n) à l’exception des prises de courant pour dispositif de chauffage d’automobile installées selon l’article 8-400,
toutes les prises de courant installées à l’extérieur et à moins de 2,5 m du niveau du sol fini doivent être
protégées par un disjoncteur différentiel de classe A.
26-712 Prises de courant pour logements (voir les appendices B et G)
Cet article s’applique aux prises de courant destinées aux logements (y compris les logements individuels) :
a) sauf exceptions prévues dans ce Code, dans les logements, des prises de courant doubles doivent être
installées dans les murs finis de chaque pièce ou espace autre que les cuisines, salles de bains, couloirs,
buanderies, toilettes, locaux tout usage ou placards, de façon qu’aucun endroit au niveau du plancher d’un
espace mural utilisable ne soit horizontalement à plus de 1,8 m d’une prise de courant située dans cet
espace ou dans un espace contigu, cette distance étant mesurée le long du niveau du plancher des espaces
muraux dont il s’agit ;
b) il doit y avoir au moins une prise de courant double dans chaque espace comme un balcon ou une loggia
ou un porche qui n’est pas classé comme étant une pièce ou un local fini en vertu de l’alinéa a) ;
c) l’espace mural utilisable dont il est question à l’alinéa a) doit comprendre un espace mural d’une largeur
d’au moins 900 mm, mais ne doit pas comprendre les baies de portes, les aires occupées par les portes si
elles sont entièrement ouvertes, les fenêtres qui descendent jusqu’au plancher, les foyers ouverts ou les
autres installations permanentes qui restreindraient l’utilisation de l’espace mural ;
d) dans les logements, on doit installer dans chaque cuisine :
(i) une prise de courant pour chaque réfrigérateur ;
(ii) si un réseau de distribution de gaz ou un raccordement de sortie de gaz est fourni pour une cuisinière
au gaz amovible, une prise de courant derrière la cuisinière à l’endroit prévu de l’installation, à au
plus 130 mm du plancher et aussi près du centre que possible, distance mesurée le long du plancher
de l’espace mural destiné à la cuisinière au gaz ;
(iii) un nombre suffisant de prises de courant (15 A sectionnées ou 20 A à encoche en T) le long du mur
arrière des surfaces de travail (à l’exclusion des éviers, appareils encastrés et surfaces de travail isolées
d’une longueur inférieure à 300 mm mesurée au niveau du mur) de façon qu’aucun endroit le long
du mur ne soit à plus de 900 mm d’une prise de courant, distance mesurée horizontalement le long
du mur ;
(iv) au moins une prise de courant (15 A sectionnée ou 20 A à encoche en T) pour chaque surface de
travail en îlot fixe ayant une dimension principale d’au moins 600 mm et une dimension secondaire
d’au moins 300 mm ;
(v) au moins une prise de courant (15 A sectionnée ou 20 A à encoche en T) pour chaque surface de
travail péninsulaire ayant une dimension principale d’au moins 600 mm et une dimension secondaire
d’au moins 300 mm ;
(vi) au moins une prise de courant double dans un coin-repas faisant partie d’une cuisine ;
e) les prises de courant dont il est question à l’alinéa d) ne doivent pas être placées :
(i) sur la partie du mur située immédiatement derrière l’évier ; ou
(ii) sur la partie de la surface de travail située directement devant l’évier ;
f) aucun endroit d’un couloir à l’intérieur d’un logement ne doit se trouver à plus de 4,5 m d’une prise de
courant double, distance mesurée en suivant le tracé le plus court parcouru par le cordon d’alimentation
d’un appareil branché à la prise de courant sans traverser une ouverture munie d’une porte ;
g) sauf si permis à l’alinéa h), toutes les prises de courant de configuration CSA 5-15R et 5-20R doivent être
d’un type à obturateurs et doivent porter un marquage à cet effet ; et
h) il n’est pas nécessaire que les prises de courant réservées aux fours micro-ondes, aux réfrigérateurs, aux
congélateurs, aux surfaces de travail de cuisine ou installées dans des greniers ou des vides sanitaires soient
d’un type à obturateurs.
vertu de l’article 26-712 d) (ii) qui peut aussi être alimentée par cette dérivation ;
f) les circuits de dérivation qui alimentent des prises de courant installées dans les chambres à coucher d’un
logement doivent être protégés par un disjoncteur anti-arcs ; et
g) aux fins de l’alinéa f), un «disjoncteur anti-arcs» désigne un dispositif qui protège contre les effets des
défauts avec arc en identifiant les traits caractéristiques d’un arc et en mettant hors tension le circuit si un
défaut avec arc est détecté.
26-724 Dérivations pour logements individuels (voir l’appendice I)
Cet article s’applique uniquement aux dérivations destinées aux logements individuels :
a) les prises de courant extérieures facilement accessibles à partir du sol et installées selon l’article 26-714 a)
doivent être alimentées par au moins un circuit de dérivation réservé à ces prises ; et
b) il doit y avoir au moins une dérivation exclusivement pour les prises de courant se trouvant dans le garage
ou l’abri pour voitures d’un logement individuel, mais les luminaires et le mécanisme d’ouverture
automatique de porte de garage de ces aires peuvent être connectés à ce circuit.
b) renferme plusieurs éléments chauffants commandés chacun par un interrupteur, il n’est pas
nécessaire d’installer un interrupteur général.
3) En ce qui a trait à cet article, au moins deux appareils de cuisson encastrés distincts doivent être considérés
comme un appareil.
26-748 Indicateurs sur les accessoires chauffants
Si des pots à colle, des fers à souder ou des accessoires chauffants susceptibles de toucher des matières
combustibles sont utilisés ailleurs que dans un logement, chaque accessoire :
a) ou groupe d’accessoires doit être muni d’un interrupteur-indicateur et d’une lampe témoin rouge ; ou
b) doit être muni d’un limiteur de température intégré ; dans ce cas, il est permis d’omettre la lampe témoin,
par dérogation en vertu de l’article 2-030.
26-750 Installation des chauffe-eau à accumulation
1) Les chauffe-eau électriques à accumulation, autres que ceux qui ont un réservoir ouvert à l’atmosphère,
doivent être commandés par un régulateur thermique et doivent aussi être munis d’une protection
secondaire qui ouvre le circuit d’alimentation si l’eau atteint une température de 96 °C.
2) Le régulateur thermique dont il est fait mention au paragraphe 1) doit régulariser la température de l’eau
de sorte qu’elle ne dépasse pas 90 °C.
3) Les chauffe-eau électriques à accumulation doivent être installés de façon que les raccords d’alimentation
électrique, les couvercles pour l’entretien et les indications de la plaque signalétique soient accessibles une
fois la construction terminée.
4) Chaque chauffe-eau électrique à accumulation doit être alimenté par une dérivation utilisée uniquement à
cette fin.
26-752 Lampes de séchage à rayons infrarouges
Les exigences suivantes s’appliquent à l’installation des lampes de séchage à rayons infrarouges :
a) les dérivations doivent être protégées selon la section 14 ;
b) il est permis d’utiliser les douilles pour lampes à culot moyen, de type porcelaine et interrupteur, ou d’un
autre type approuvé pour cet usage, avec des lampes pour au plus 300 W ;
c) on ne doit pas utiliser de douilles à coque filetée pour des lampes de puissance supérieure à 300 W, sauf si
ces douilles sont approuvées pour cet usage ; et
d) dans les locaux industriels, il est permis que les douilles soient raccordées en série sur des circuits de plus
de 150 volts à la terre, à condition que des espacements suffisants, tenant compte de la tension la plus
élevée du circuit, soient maintenus.
26-754 Commande de ventilation pour les appareils de cuisson commerciaux
Si la ventilation d’un appareil de cuisson commercial est assurée par un ventilateur, la commande du moteur du
ventilateur doit être facile d’accès, à portée de l’appareil de cuisson et à l’extérieur du conduit ou de la hotte de
ventilation.
26-756 Appareils de chauffage par diélectrique et à induction
1) Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être conformes à la section 14, sauf dans le cas
des circuits alimentant un appareillage autre qu’un moteur ou une génératrice, il est permis que le courant
nominal ou le réglage d’un dispositif de protection contre les surintensités ne dépasse pas 200 % du
courant admissible des conducteurs de circuit.
2) Il doit y avoir un dispositif de sectionnement facile d’accès ayant un courant nominal conforme à la 26
section 28 pour chaque génératrice ou groupe de génératrices en un seul emplacement.
µ
3) Il est permis d’utiliser l’interrupteur d’un circuit d’alimentation comme dispositif de sectionnement si le
circuit n’alimente qu’une génératrice.
4) Les pièces métalliques à découvert non porteuses de courant de chaque pièce d’appareillage doivent être
reliées à un point de liaison commun qui doit être relié à la terre par le conducteur de continuité des masses.
26-758 Chauffe-eau à élément nu
1) Un chauffe-eau dont l’élément chauffant nu est immergé dans l’eau doit être :
a) alimenté par un réseau mis à la terre ;
b) relié en permanence à une dérivation qui n’alimente aucun autre appareillage ; et
c) protégé par un disjoncteur différentiel de classe A.
2) Un chauffe-eau dont l’élément chauffant nu est immergé dans l’eau ne doit pas être placé à une distance
inférieure à 1,5 m du point d’utilisation de l’eau chauffée.
3) Un chauffe-eau dont l’élément chauffant nu est immergé dans l’eau doit être relié à la terre par continuité
des masses, conformément à la section 10.
Appareils de chauffage
26-800 Domaine d’application
Les articles 26-802 à 26-808 s’appliquent aux circuits d’alimentation nécessaires au fonctionnement et au
contrôle des appareils de chauffage non portatifs, qui utilisent un combustible solide, liquide ou gazeux.
26-802 Protection mécanique des conducteurs
Tous les conducteurs de circuit de dérivation et tous les conducteurs dérivés installés à moins de 1,5 m du
plancher doivent être adéquatement protégés contre l’endommagement mécanique.
26-804 Contrôles de sécurité des brûleurs à l’huile (voir l’appendice B)
Les contrôles de sécurité des brûleurs à l’huile doivent être installés conformément à la CSA C22.2 nº 3.
26-806 Appareils de chauffage d’une puissance nominale égale ou inférieure à 117 kW
(voir l’appendice B)
1) Sauf si permis au paragraphe 3), toute l’énergie électrique nécessaire à un appareil de chauffage et à
l’appareillage connexe doit provenir d’une seule dérivation qui ne doit servir qu’à cet usage.
2) Aux termes de cet article, les pompes de circulation et autres appareillages semblables ne sont pas
considérés comme des appareillages connexes s’ils ne sont pas essentiels à un fonctionnement sûr de
l’appareil de chauffage.
3) Le paragraphe 1) ne vise pas les chauffe-eau à combustibles gazeux.
4) Il est permis de faire sur la dérivation les prises dérivées nécessaires pour alimenter les divers éléments de
l’appareillage connexe, à condition qu’il n’y ait aucune protection contre les surintensités dans le circuit
dérivé d’un de ces éléments de l’appareillage connexe dont le fonctionnement est essentiel à la bonne
marche de l’appareil de chauffage, sauf si l’appareillage de contrôle est conçu de façon à arrêter l’appareil
de chauffage si un appareillage connexe cesse de fonctionner par l’action d’un dispositif de protection
contre les surintensités.
5) La dérivation doit être pourvue d’un dispositif de sectionnement approprié.
6) Il est permis que le dispositif de sectionnement soit un disjoncteur de dérivation au panneau de distribution
à condition que le panneau soit situé entre le générateur de chaleur et le point d’entrée du local où il
est situé.
7) Si, à cause de l’emplacement inapproprié du disjoncteur de dérivation, un interrupteur séparé est exigé :
a) il ne doit pas être situé sur le générateur de chaleur ni à un endroit que l’on ne peut atteindre qu’en
passant près du générateur de chaleur ; et
b) il doit être marqué pour indiquer l’appareil qu’il commande.
26-808 Appareils de chauffage d’une puissance nominale supérieure à 117 kW
1) Toute l’énergie électrique destinée à l’appareil de chauffage et à l’appareillage connexe doit être obtenue
d’une seule artère ou dérivation qui ne doit servir qu’à cet usage.
2) On doit poser un dispositif de sectionnement approprié sur l’artère ou la dérivation.
Orgues à tuyaux
26-900 Installation des orgues à tuyaux fonctionnant à l’électricité
1) Si les moteurs des souffleries d’orgues sont éloignés de la console de l’orgue, une lampe témoin doit être
située sur la console de l’orgue.
2) Il doit y avoir une prise de courant dans la tribune de l’orgue pour faciliter l’emploi d’une lampe portative.
Pompes immergées
26-950 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette sous-section :
Pompe immergée — motopompe dans laquelle l’appareillage électrique est scellé et prévu pour emploi sous
l’eau.
Pompe immergée pour puits profond — pompe immergée conçue pour emploi dans la chemise d’un puits
ou d’un autre boîtier de protection semblable qui ne comporte pas de conduit pour la connexion électrique.
26-952 Généralités
Les pompes immergées doivent être installées conformément aux instructions du fabricant et à l’article 26-954
ou 26-956, selon le cas.
26-954 Installation des pompes immergées pour puits profonds
Les pompes installées dans des puits profonds doivent être conformes aux points suivants :
a) les conducteurs ou le câble d’alimentation entre la tête du puits et la pompe doivent :
(i) être des monoconducteurs de types RWU75, RWU90, TWU et TWU75 ou des ensembles torsadés
utilisant ces mêmes types et convenant à des températures de –40 °C ; ou
(ii) être de types SOW, G, G-GC, W ou des câbles d’alimentation mobiles équivalents ;
b) les conducteurs ou le câble d’alimentation doivent être retenus de façon adéquate à des intervalles ne
dépassant pas 3 m au tuyau de décharge ;
c) la pose des conducteurs ou du câble d’alimentation à partir de la tête du puits jusqu’au tableau de
distribution principal doit être conforme à la section 12 ; et
d) les pompes doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la section 10, sauf que
dans le cas de tuyaux de décharge métalliques continus allant de la pompe à la tête du puits, il est permis
que le conducteur de continuité des masses de l’appareillage se termine par un raccord au tuyau de
décharge à la tête du puits.
26-956 Pompes immergées installées dans des lacs, rivières et ruisseaux
1) Sauf si permis au paragraphe 2), les pompes immergées installées dans des lacs, rivières et ruisseaux ou
autres, doivent être conformes aux points suivants :
a) la tension qui alimente la pompe immergée ne doit pas dépasser 150 volts à la terre ;
b) le moteur de la pompe doit être relié à la terre par continuité des masses au moyen d’un conducteur :
(i) de grosseur conforme à l’article 10-814 ;
(ii) faisant partie intégrante du câble d’alimentation, ou placé dans la même enveloppe protectrice
que les conducteurs d’alimentation, si l’on utilise des monoconducteurs ;
(iii) ayant le même type d’isolant que les conducteurs d’alimentation ; et
(iv) qui se termine à proximité du point d’alimentation des conducteurs de la dérivation ;
c) le câblage de la pompe doit :
(i) être du type RWU75, RWU90, TWU ou TWU75 ou un monoconducteur équivalent, ou encore
un ensemble torsadé, et convenir à des températures de –40 °C ; de plus, il doit être installé
dans un tuyau d’eau en plastique ou dans un conduit rigide en PVC ; ou
(ii) être de types SOW, G, G-GC, W ou des câbles d’alimentation mobiles équivalents ;
d) une protection contre la fuite à la terre assurant la mise hors tension de tous les conducteurs
normalement non mis à la terre qui alimentent la pompe immergée doit être réglée pour déclencher
au courant le plus bas possible afin de ne pas gêner le fonctionnement normal de la pompe ; toutefois,
la protection ne doit en aucun cas être réglée pour déclencher à plus de 10 mA en moins de
2,7 secondes ; et
e) l’amenée des conducteurs ou des câbles d’alimentation jusqu’au tableau de distribution principal à
partir d’une installation extérieure, au-dessus ou au-dessous du sol, doit se faire conformément à la
section 12.
2) Les pompes immergées fonctionnant à des tensions supérieures à 150 volts à la terre, mais ne dépassant
pas 5,5 kV, ne peuvent être installées dans des lacs, rivières et ruisseaux, à moins que l’article 2-030 26
n’autorise une dérogation, et :
a) l’installation électrique doit être entretenue par un personnel d’entretien en électricité qualifié ; et
µ
b) la zone entourant la pompe immergée doit être rendue inaccessible au public au moyen de clôtures,
de coffrages, ou par son isolement et porter une mise en garde appropriée.
Généralités
28-010 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section :
Coefficient de surcharge — multiplicateur qui, s’il est appliqué à la puissance nominale en horsepower d’un
moteur c.a., au courant nominal de l’armature d’un moteur c.c., ou à la puissance nominale de sortie d’une
génératrice, indique une charge admissible qui peut être portée de façon continue à la tension et à la fréquence
nominales.
Courant nominal à rotor bloqué — courant nominal marqué sur l’appareillage électrique ou, s’il n’est pas
marqué, est considéré égal à six fois le courant nominal à pleine charge indiqué sur la plaque signalétique de
l’appareillage ou au tableau 44 ou 45 selon le cas.
Courant nominal de charge d’un motocompresseur frigorifique hermétique — valeur marquée sur
un motocompresseur hermétique conçu pour utilisation s’il y a lieu d’établir le câblage, la protection et la
commande de l’unité.
Moteur à service non continu — moteur dont les caractéristiques nominales sont décrites à la section 0, aux
définitions des termes service temporaire, service intermittent, service périodique et service variable.
Motocompresseur frigorifique hermétique — groupe compresseur dans lequel le compresseur et le
moteur sont enclos dans un même carter sans arbre externe ni boîte d’étanchéité, ou dans lequel le moteur est
enclos dans un carter solidaire de celui du compresseur, afin que l’enroulement du moteur fonctionne dans une
atmosphère frigorigène.
Service —
Service continu — application où un moteur peut fonctionner continuellement sous charge dans des
conditions normales ou anormales.
Service non continu — application où l’appareil qu’entraîne un moteur présente les caractéristiques
décrites à la section 0, aux définitions des termes service temporaire, service intermittent, service
périodique et service variable.
28-012 Protection mécanique
Les pièces sous tension à découvert des moteurs et des contrôleurs fonctionnant à au moins 50 V entre les bornes
doivent être protégées au moyen d’un boîtier ou situées dans un emplacement approprié de façon à éviter tout
contact accidentel ; toutefois, il est permis que les moteurs stationnaires, ayant des commutateurs, collecteurs et
balais situés à l’intérieur des limites des supports d’extrémité de moteurs et non électriquement raccordés à des
circuits d’alimentation fonctionnant à une tension dépassant 150 volts à la terre, comportent des pièces sous
tension à découvert.
28-014 Méthodes de protection mécanique
Les méthodes de protection mécanique des moteurs comportant des pièces sous tension à découvert sont les
suivantes :
a) installation dans une pièce ou armoire accessible aux personnes autorisées seulement ;
b) installation sur un balcon, une loggia, une galerie ou une plate-forme approprié dont la hauteur et la
disposition sont telles que seules des personnes qualifiées puissent y avoir accès ;
c) installation à une hauteur d’au moins 2,5 m au-dessus du plancher ; ou
d) installation de garde-fous si le moteur fonctionne à au plus 750 V.
28-016 Ventilation
1) Dans le voisinage des moteurs, il doit y avoir une ventilation efficace afin que l’air ambiant ne puisse
atteindre une température supérieure à 40 °C pour les moteurs d’au moins 1 hp et supérieure à 30 °C pour
les moteurs de moins de 1 hp.
2) Malgré le paragraphe 1), les moteurs appropriés à l’utilisation dans des températures ambiantes supérieures
doivent porter une indication précisant les températures dans lesquelles ils doivent fonctionner.
3) Dans les emplacements où de la poussière ou des particules libres peuvent s’accumuler sur les moteurs ou
à l’intérieur de ceux-ci en quantité suffisante pour nuire à leur ventilation ou à leur refroidissement et, de ce
fait, causer des températures dangereuses, on doit utiliser des types appropriés de moteurs fermés ne
surchauffant pas dans de telles conditions.
Câblage et conducteurs
28-100 Moteurs stationnaires (voir l’appendice B)
Le câblage pour les moteurs stationnaires doit être conforme aux exigences pertinentes des sections 12 et 36.
28-102 Moteurs portatifs
Pour le raccordement de moteurs portatifs, un cordon souple d’une qualité égale ou supérieure au type S est
permis, sauf si le moteur est intégré à un appareil par le fabricant.
28-104 Courant admissible et température nominale des isolants des conducteurs
d’alimentation des moteurs
1) Les conducteurs d’alimentation pénétrant dans la boîte de raccord d’un moteur doivent avoir un isolant
dont la température nominale est égale ou supérieure à celle exigée au tableau 37, à moins que le moteur
ne soit marqué autrement et que le courant admissible ne soit établi en fonction d’une température
nominale de l’isolant des conducteurs de 75 °C, sauf pour les moteurs de classe A seulement pour lesquels
il est permis que le courant admissible soit établi en fonction d’une température nominale de l’isolant
de 90 °C quand du fil de 90 °C est utilisé comme conducteur de circuit au moteur.
2) Si le tableau 37 exige un isolant dont la température nominale est supérieure à 75 °C, les conducteurs
d’alimentation du moteur doivent avoir une longueur d’au moins 1,2 m et se terminer à un endroit situé à
au moins 600 mm de toute partie du moteur ; toutefois, pour les moteurs d’une puissance nominale d’au
moins 100 hp, les extrémités de ces conducteurs doivent se trouver à une distance d’au moins 1,2 m de
toute partie du moteur.
3) Pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C, la température nominale de l’isolant des
conducteurs d’alimentation doit être accrue d’une valeur au moins égale à la différence entre la
température ambiante et 30 °C.
28-106 Conducteurs, moteurs individuels
1) Les conducteurs de dérivation alimentant un moteur utilisé en service continu doivent avoir un courant
admissible d’au moins 125 % du courant nominal à pleine charge du moteur.
2) Les conducteurs de dérivation alimentant un moteur utilisé en service non continu doivent avoir un courant
admissible non inférieur à la valeur du courant obtenue par la multiplication du courant nominal à pleine
charge du moteur par le pourcentage pertinent du tableau 27 pour le service visé ou, s’il s’agit de moteurs
à service variable, on peut utiliser un pourcentage inférieur à celui spécifié au tableau 27, par dérogation
en vertu de l’article 2-030.
3) Les conducteurs dérivés alimentant des moteurs individuels à partir d’un seul jeu de dispositifs de
protection contre les surintensités d’une dérivation, alimentant au moins deux moteurs, doivent avoir un
courant admissible au moins égal à celui des conducteurs de dérivation ; toutefois, si les conducteurs
dérivés mesurent moins de 7,5 m de longueur, ils peuvent être de grosseur conforme au paragraphe 1)
ou 2), à condition que le courant admissible ainsi déterminé ne soit pas inférieur au 1/3 du courant
admissible des conducteurs de dérivation.
28-108 Conducteurs, au moins deux moteurs 28
1) Les conducteurs alimentant un groupe d’au moins deux moteurs doivent avoir un courant admissible non
µ
inférieur :
a) à 125 % du courant nominal à pleine charge du moteur ayant le courant nominal à pleine charge le
plus élevé, plus les courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs du groupe, si tous
les moteurs du groupe sont utilisés en service continu ;
b) au total des courants calculés, déterminé conformément à l’article 28-106 2) pour chaque moteur,
si tous les moteurs du groupe sont utilisés en service non continu ; ou
c) au total de ce qui suit, si le groupe est constitué d’au moins deux moteurs utilisés en service continu
et non continu :
(i) 125 % du courant du moteur utilisé en service continu, ayant le courant nominal à pleine
charge le plus élevé ;
(ii) les courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs utilisés en service continu ; et
(iii) le courant calculé déterminé conformément à l’article 28-106 2) pour les moteurs utilisés en
service non continu.
2) Si un circuit de moteur est muni d’un verrouillage propre à empêcher tous les moteurs de fonctionner
simultanément, il est permis de déterminer la grosseur des conducteurs alimentant le groupe pour le
moteur ou groupe de moteurs fonctionnant en même temps et dont le courant nominal est le plus élevé
comme il est déterminé au paragraphe 1).
3) Il est permis d’appliquer des facteurs de demande, si la nature de la charge de moteur justifie la réduction
du courant admissible du conducteur à un courant admissible inférieur à celui spécifié au paragraphe 1),
à condition :
a) que le courant admissible des conducteurs soit suffisant pour supporter la charge maximale
d’utilisation ; et
b) que le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités de ces
moteurs soit conforme à l’article 28-204 4).
28-110 Conducteurs d’artère
1) Si une artère alimente à la fois des charges de moteurs et d’autres charges, le courant admissible des
conducteurs doit être calculé conformément aux articles 28-106 et 28-108 et tenir également compte des
exigences des autres charges.
2) Le courant admissible d’un conducteur dérivé à partir d’une artère jusqu’à un seul jeu de dispositifs de
protection contre les surintensités protégeant une dérivation de moteur ne doit pas être inférieur à celui de
l’artère ; toutefois, il est permis de calculer le courant admissible du conducteur dérivé conformément aux
articles 28-106 et 28-108, si le conducteur dérivé :
a) ne mesure pas plus de 3 m de longueur et est enfermé dans du métal ; ou
b) ne mesure pas plus de 7,5 m de longueur, a un courant admissible au moins égal au 1/3 de celui de
l’artère et est protégé convenablement contre les dommages mécaniques.
28-112 Conducteurs secondaires
1) Les conducteurs qui relient les secondaires de moteurs à rotor bobiné à leurs contrôleurs doivent avoir un
courant admissible non inférieur :
a) à 125 % du courant nominal secondaire à pleine charge des moteurs utilisés en service continu ; ou
b) au pourcentage du tableau 27, appliqué au courant secondaire à pleine charge des moteurs utilisés
en service non continu.
2) Les courants admissibles du conducteur reliant les résistances secondaires à leurs contrôleurs ne doivent pas
être inférieurs à ceux qui sont déterminés en appliquant le pourcentage approprié du tableau 28 au courant
maximal que ces dispositifs doivent supporter.
(ii) d’un fusible temporisé, jusqu’à un maximum de 225 % du courant nominal à pleine charge du
moteur ;
(iii) d’un disjoncteur de temporisation inverse :
A) jusqu’à un maximum de 400 % du courant nominal à pleine charge du moteur pour les
disjoncteurs ayant un courant nominal d’au plus 100 A ; ou
B) jusqu’à un maximum de 300 % du courant nominal à pleine charge du moteur pour les
disjoncteurs ayant un courant nominal supérieur à 100 A ;
e) si le dispositif de protection contre les surintensités est un disjoncteur thermomagnétique dont les réglages
de déclenchement instantané sont distincts, le réglage de déclenchement instantané ne doit pas être
supérieur à celui spécifié à l’article 28-210 ; et
f) si une dérivation alimente au moins deux moteurs, le courant nominal ou le réglage du dispositif de
protection contre les surintensités ne doit pas dépasser la valeur maximale permise par l’article 28-206.
28-202 Protection de l’appareillage contre les surintensités
Si les caractéristiques et le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection des dérivations sont
spécifiés sur le marquage de l’appareillage de commande des moteurs, ils doivent être respectés, malgré tout
courant nominal ou réglage supérieur permis par l’article 28-200.
28-204 Protection des artères contre les surintensités
1) Si une artère alimente exclusivement des dérivations de moteur, le courant nominal ou le réglage du
dispositif de protection contre les surintensités de l’artère ne doit pas dépasser la valeur obtenue du
dispositif de protection contre les surintensités permis par l’article 28-200 pour le moteur pouvant être
muni des dispositifs de protection contre les surintensités ayant le courant nominal le plus élevé, parmi tous
les moteurs alimentés par l’artère, plus la somme des courants nominaux à pleine charge de tous les autres
moteurs qui fonctionneront en même temps.
2) Si une artère alimente un groupe de moteurs dont au moins deux doivent démarrer simultanément et si le
courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités de l’artère, calculé
d’après le paragraphe 1), n’est pas assez élevé pour permettre le démarrage de ces moteurs, il est permis
d’augmenter le courant nominal ou le réglage de ces dispositifs jusqu’à un maximum ne dépassant pas le
courant nominal permis pour un moteur seul ayant un courant nominal à pleine charge non inférieur à la
somme des courants nominaux à pleine charge du plus grand nombre de moteurs qui démarrent en même
temps ; toutefois, le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne
doit pas dépasser 300 % du courant admissible des conducteurs de l’artère.
3) Si une artère alimente d’autres charges, en plus d’une ou de plusieurs dérivations de moteur, la protection
contre les surintensités requise doit être déterminée en calculant la protection contre les surintensités
nécessaire pour les circuits de moteur et en y ajoutant les exigences des autres charges alimentées par
l’artère.
4) Si un facteur de demande a été appliqué suivant l’article 28-108 3), le courant nominal ou le réglage du ou
des dispositifs de protection contre les surintensités protégeant une artère ne doit pas dépasser le courant
admissible de l’artère, sauf si l’article 14-104 et le tableau 13 l’autorisent.
28-206 Groupement des moteurs sur une même dérivation
Il est permis de grouper au moins deux moteurs sous la protection d’un seul jeu de dispositifs de protection
contre les surintensités d’une dérivation ayant un courant nominal ou un réglage calculé conformément à l’article
28-204 1), si la protection est conforme à l’une des dispositions suivantes :
a) le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne dépasse pas 15 A ;
b) la protection est fournie à l’appareillage de commande des moteurs en s’assurant que le courant nominal
ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités de la dérivation correspond : 28
(i) à des valeurs ne dépassant pas celles qui sont marquées sur l’appareillage de commande de celui des
µ
moteurs du groupe dont la puissance est la plus faible, comme étant adéquates pour la protection
de cet appareillage de commande ; ou
(ii) à défaut de tels marquages, à des valeurs ne dépassant pas 400 % du courant à pleine charge du
moteur dont la puissance est la plus faible ;
c) les moteurs font partie d’une machine-outil ou d’une machine à bois et :
(i) l’appareillage de commande est agencé de façon que tous les contacts qui ouvrent les circuits
primaires des moteurs soient dans des boîtes, faisant partie de la base de la machine ou montées
séparément, qui doivent avoir une épaisseur de paroi au moins égale à 1,69 mm pour l’acier, 2,4 mm
pour la fonte malléable ou 6,3 mm pour un autre métal coulé, et qui doivent avoir des portes à
charnières munies de loquets solides, et il ne doit y avoir aucune ouverture dans la paroi inférieure de
ces boîtes ; et
(ii) le courant nominal ou le réglage des dispositifs de protection contre les surintensités ne dépasse pas
les valeurs indiquées au tableau 29 selon le courant pleine charge du plus gros moteur du groupe
plus la somme des courants pleine charge de tous les autres moteurs du groupe qui peuvent
fonctionner simultanément, sans toutefois dépasser 200 A à au plus 250 V ou 100 A à une tension
comprise entre 251 et 750 V ;
d) tous les moteurs sont commandés par un seul contrôleur, conformément à l’article 28-500 3) d) ;
e) par dérogation en vertu de l’article 2-030 pour le groupe des moteurs faisant partie d’un ensemble
d’entraînement coordonné d’une seule machine ou procédé où une panne de fonctionnement d’un seul
des moteurs du groupe est susceptible de constituer un danger, sauf si tous les autres moteurs du groupe
sont arrêtés ; ou
f) les moteurs font partie de l’appareil de réfrigération et sont montés à l’intérieur de cet appareil qui est
raccordé à un circuit de dérivation de 120 V protégé contre les surintensités d’au plus 20 A, et chaque
moteur offre une puissance nominale maximale de 1 hp et un courant à pleine charge d’au plus 6 A.
28-208 Grosseur des porte-fusibles
Si on utilise des fusibles pour la protection d’une dérivation ou d’une artère de moteur, la grosseur des porte-
fusibles ne doit pas être inférieure à celle qui est nécessaire pour recevoir le fusible ayant le courant nominal
maximal permis par le tableau 29 ; toutefois, il est permis d’utiliser des porte-fusibles de grosseur inférieure :
a) si l’article 28-202 s’applique ;
b) si on utilise des fusibles temporisés appropriés aux caractéristiques de démarrage du moteur ; dans ce cas,
la grosseur des porte-fusibles ne doit pas être inférieure à celle qui est nécessaire pour recevoir un fusible
dont le courant nominal est de 125 % du courant à pleine charge du moteur ; ou
c) dans le cas d’un circuit alimentant un groupe de moteurs, si les porte-fusibles peuvent recevoir des fusibles
dont le courant nominal se détermine comme suit : 150 % du courant du plus gros moteur plus les
courants à pleine charge pertinents de tous les autres moteurs du groupe pouvant fonctionner en même
temps.
28-210 Disjoncteurs à déclenchement instantané (voir l’appendice B)
Les disjoncteurs à déclenchement instantané, s’ils sont utilisés pour la protection des dérivations, doivent :
a) faire partie d’un démarreur combiné ou d’un contrôleur de moteur qui assure aussi une protection contre
les surcharges ;
b) avoir un courant nominal ou un réglage, dans le cas d’un moteur c.a., suffisant pour déclencher à au plus
1300 % du courant à pleine charge du moteur ou à au plus 215 % du courant de rotor bloqué du moteur,
s’il est indiqué ; toutefois, il n’est pas nécessaire que les courants de déclenchement soient inférieurs à 15 A ;
ou
c) avoir un courant nominal ou un réglage, pour un moteur c.c. d’une puissance d’au plus 50 hp, suffisant
pour déclencher à au moins 250 % du courant à pleine charge du moteur ou, pour un moteur c.c. d’une
puissance supérieure à 50 hp, pour déclencher à au plus 200 % du courant à pleine charge du moteur.
Commande
28-500 Commandes obligatoires
1) Sauf si permis au paragraphe 3), chaque moteur doit être muni d’un démarreur ou d’un contrôleur de
démarrage et d’arrêt d’une puissance en horsepower au moins égale à la puissance nominale du moteur
auquel il est raccordé.
2) Il n’est pas nécessaire qu’un contrôleur de moteur ouvre le circuit de tous les conducteurs non mis à la terre
d’un moteur, à moins de servir aussi de dispositif de sectionnement.
3) Le démarreur ou le contrôleur de moteur mentionnés au paragraphe 1) ne sont pas obligatoires pour les
types de moteurs qui suivent :
a) un moteur portatif monophasé d’une puissance nominale d’au plus 1/3 hp raccordé au moyen d’une
prise de courant et d’une fiche convenant à au plus 15 A, à 125 V ;
b) un moteur commandé par un interrupteur manuel tout usage conforme à l’article 14-510, ayant une
intensité nominale d’au moins 125 % du courant nominal à pleine charge du moteur ;
c) un moteur portatif c.a. ou c.c. bifilaire, ayant une puissance nominale d’au plus 1/3 hp à 125 V,
commandé par un interrupteur unipolaire pour circuit de moteur marqué en horsepower ;
d) il est permis qu’un seul contrôleur, spécifiquement approuvé pour cet usage, actionne au moins deux
moteurs qui doivent fonctionner ensemble ; ou
e) pour un moteur dont le contrôleur est spécifiquement approuvé pour être utilisé avec le moteur qu’il
commande, il n’est pas nécessaire qu’il soit marqué en horsepower.
28-502 Emplacement de la commande
Dans le cas d’un moteur commandé manuellement, directement ou par commande à distance d’un démarreur,
le dispositif de fonctionnement du contrôleur doit être situé de manière à ce que :
a) le moteur et la machine qu’il entraîne fonctionnent en toute sécurité, ou alors que le moteur et la machine
soient protégés ou enfermés de façon à empêcher tout accident dû au contact de personnes avec des
pièces sous tension ou mobiles ; ou
Dispositifs de sectionnement
28-600 Dispositifs de sectionnement obligatoires
1) Sauf si permis aux paragraphes 2) et 3), il doit y avoir un dispositif de sectionnement distinct pour :
a) chaque dérivation de moteur ;
b) chaque démarreur ou contrôleur de moteur ; et
c) chaque moteur.
2) Il est permis d’utiliser un seul dispositif de sectionnement pour plus d’une fonction décrite au
paragraphe 1).
3) Il est permis d’utiliser un seul dispositif de sectionnement pour au moins deux moteurs, et pour leur
appareillage de démarrage et de commande, groupés sur une même dérivation.
28-602 Types de dispositifs de sectionnement et leurs caractéristiques nominales
(voir l’appendice B)
1) Le dispositif de sectionnement d’une dérivation de moteur doit être soit :
a) un interrupteur manuel de circuit de moteur avec ou sans fusible, conforme à l’article 14-010 b),
et qui a une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du moteur qu’il commande ;
b) un interrupteur ou un disjoncteur sous boîtier moulé, conforme à l’article 14-010 b), et qui a un
courant nominal au moins égal à 115 % du courant nominal à pleine charge du moteur qu’il
commande ;
c) un disjoncteur à déclenchement instantané conforme aux articles 14-010 b) et 28-210 ;
d) un dispositif équivalent qui ouvre simultanément tous les conducteurs non mis à la terre de la
dérivation et qui peut établir et couper sans danger le courant de rotor bloqué de la charge
raccordée ;
e) un seul fusible bouchon pour une dérivation ayant un conducteur mis à la terre alimentant un moteur
c.c. ou monophasé bifilaire dont la puissance nominale est d’au plus 1/3 hp, à condition d’être utilisé
seulement comme dispositif d’isolement et non pour couper le courant ; ou
f) le dispositif débrochable d’un démarreur de moteur haute tension, ou le contrôleur de type
débrochable conforme à l’article 14-010 b), à condition d’être utilisé seulement comme dispositif
d’isolement et non pour couper le courant.
28
2) Un dispositif de sectionnement desservant un groupe de moteurs sur une seule dérivation doit avoir :
µ
a) un courant nominal au moins égal à 115 % du courant nominal à pleine charge du plus gros moteur
du groupe plus la somme des courants nominaux à pleine charge de tous les autres moteurs du
groupe pouvant fonctionner en même temps ; et
b) une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du plus gros moteur du groupe, si l’on
utilise un interrupteur de circuit de moteur.
3) Le dispositif de sectionnement d’un moteur, d’un démarreur ou d’un contrôleur de moteur doit être
conforme au paragraphe 1), sauf :
a) qu’il est permis qu’un interrupteur d’isolement ou un interrupteur tout usage utilisé comme
interrupteur d’isolement, s’il est verrouillable en position ouverte, porte un marquage conforme à
l’article 26-100 2) et a un courant nominal au moins égal à 115 % du courant admissible à pleine
charge du moteur qu’il commande, soit utilisé comme dispositif de sectionnement pour un moteur
ou un démarreur de moteur :
(i) d’une puissance nominale supérieure à 100 hp s’il fonctionne sur un courant triphasé ; ou
(ii) d’une puissance nominale supérieure à 50 hp s’il fonctionne sur un courant autre que le
courant triphasé ;
b) qu’il est permis qu’un type de démarreur actionné manuellement et agissant directement sur
les conducteurs du circuit d’alimentation portant le marquage «Convient comme dispositif de
sectionnement de moteur» soit utilisé à la fois comme démarreur et comme dispositif de
sectionnement pour :
(i) un moteur seul, à condition qu’il ait une puissance nominale en horsepower au moins égale à
celle du moteur seul qu’il commande ; ou
(ii) un groupe de moteurs, à condition qu’il ait une puissance nominale en horsepower au moins
égale à celle du plus gros moteur du groupe et un courant nominal au moins égal à 115 % du
courant nominal à pleine charge du plus gros moteur du groupe plus la somme des courants
à pleine charge de tous les autres moteurs du groupe pouvant fonctionner en même temps ;
c) qu’il est permis, pour un moteur portatif et son appareillage de démarrage et de commande, qu’une
fiche de raccordement soit utilisée comme dispositif de sectionnement du moteur à condition que :
(i) la fiche de raccordement et la prise de courant aient un courant nominal au moins égal au
courant admissible du plus petit conducteur permis pour la dérivation du moteur ou la prise
dérivée dans laquelle ils sont raccordés et utilisés seulement comme dispositifs d’isolement et
non pour couper le courant ; ou
(ii) la fiche de raccordement et la prise de courant soient utilisées comme le permet
l’article 28-500 3) ;
d) qu’il est permis que le dispositif débrochable d’un démarreur haute tension, ou le contrôleur de
type débrochable, soit utilisé comme dispositif de sectionnement pour le moteur ou le contrôleur,
à condition qu’il soit utilisé seulement comme dispositif d’isolement et non pour couper le courant ;
e) qu’il est permis d’utiliser, comme dispositif de sectionnement pour un moteur monophasé,
un interrupteur manuel c.a. tout usage, conforme à l’article 14-510, ayant un courant nominal au
moins égal à 125 % du courant pleine charge du moteur et dont la puissance nominale n’a pas à être
en horsepower ; et
f) qu’il est permis d’utiliser un interrupteur d’un circuit de moteur protégé ou non par un fusible
comme dispositif de sectionnement pour un groupe de moteurs desservis par un seul circuit, et il
n’est pas nécessaire qu’il ait des caractéristiques nominales supérieures à celles qui sont requises pour
recevoir le courant nominal du fusible exigé pour l’interrupteur à fusible, à condition qu’il ait :
(i) une puissance nominale en horsepower au moins égale à celle du plus gros moteur du groupe ;
et
(ii) un courant nominal au moins égal à 115 % du courant à pleine charge du plus gros moteur
du groupe plus la somme des courants à pleine charge de tous les autres moteurs du groupe
pouvant fonctionner en même temps.
4) Les dispositifs de sectionnement ne doivent pas être actionnés électriquement, que ce soit par commande
à distance ou automatiquement.
28-604 Emplacement des dispositifs de sectionnement
1) Le dispositif de sectionnement de la dérivation du moteur décrit à l’article 28-602 1) a), b), c) et d) doit :
a) être situé au centre de distribution qui est le point d’origine de la dérivation du moteur ;
b) s’il est destiné à être le seul dispositif de sectionnement pour une dérivation de moteur, un moteur
et un contrôleur ou un démarreur, il doit aussi :
(i) être situé conformément au paragraphe 3) ; ou
(ii) pouvoir être verrouillé dans la position ouverte par un dispositif de verrouillage approuvé pour
l’utilisation et porter une étiquette sur laquelle la charge ou les charges raccordées sont décrites
de façon claire.
2) Le dispositif de sectionnement de la dérivation du moteur décrit à l’article 28-602 1) f) doit être situé
conformément au paragraphe 3).
3) Sauf si permis au paragraphe 5), le dispositif de sectionnement du moteur, du démarreur ou du contrôleur
de moteur doit être situé :
a) dans un endroit d’où l’on peut voir le moteur et à une distance d’au plus 9 m du moteur et de la
machine entraînée par celui-ci ; et
b) dans un endroit d’où l’on peut voir le démarreur ou le contrôleur et à une distance d’au plus 9 m de
ces derniers.
4) Malgré le paragraphe 3), si un moteur ou un groupe de moteurs est alimenté par une seule dérivation dont
le dispositif de sectionnement ne peut être verrouillé en position ouverte, et si le dispositif de sectionnement
du moteur est un démarreur manuel agissant directement sur les conducteurs du circuit d’alimentation,
il est permis de situer le dispositif de sectionnement du moteur au-delà des limites définies au
paragraphe 3), à condition
a) qu’il puisse établir et couper le courant de rotor bloqué de la charge raccordée sans danger ;
b) qu’il soit verrouillable en position ouverte ; et
c) qu’il puisse être démontré qu’il est impossible de l’installer conformément au paragraphe 3).
5) Le dispositif de sectionnement du moteur d’un appareillage de climatisation et de réfrigération doit être
situé dans un endroit d’où l’on peut voir l’appareil et à une distance d’au plus 3 m de ce dernier.
6) Les dispositifs de sectionnement ou leurs commandes doivent être faciles d’accès.
7) Tout appareil amovible ou portatif à usage industriel, comportant un moteur, doit être muni d’un
interrupteur de circuit à moteur ou d’un disjoncteur fixé à l’appareil et accessible à l’utilisateur.
c) il est permis que les ensembles approuvés comportant un ou plusieurs motocompresseurs avec ou sans
autres charges combinées comportent une protection contre les surcharges.
28-712 Appareillage de commande
1) L’appareillage utilisé pour la commande de motocompresseurs doit avoir :
a) un courant nominal marqué ou une valeur de courant nominal à rotor bloqué équivalente, au moins
égal à celui du motocompresseur qu’il commande ; et
b) un courant nominal marqué ou une valeur de courant nominal à pleine charge équivalente, au moins
égal au courant sous charge nominale du motocompresseur qu’il commande.
2) Sous tous les autres rapports, l’appareillage de commande des motocompresseurs doit être conforme aux
articles 28-500, 28-502 et 28-506.
28-714 Dispositifs de sectionnement
1) Le dispositif de sectionnement desservant un motocompresseur doit avoir :
a) un courant nominal en service continu d’au moins 115 % du courant sous charge nominale du
motocompresseur ; et
b) un pouvoir de rupture ou une valeur de courant nominal de rotor bloqué équivalente, déterminé
suivant l’article 28-704, au moins égal au courant nominal de rotor bloqué du motocompresseur.
2) Si un dispositif de sectionnement est utilisé pour un ou plusieurs motocompresseurs en même temps que
pour d’autres charges, il doit avoir :
a) un courant nominal en service continu d’au moins 115 % du courant sous charge nominale du
moteur ou du motocompresseur ayant la valeur de courant sous charge nominale la plus élevée plus
la somme des courants sous charge nominale et des courants à pleine charge de toutes les autres
charges pouvant fonctionner en même temps ; et
b) un pouvoir de rupture ou une valeur de courant nominal de rotor bloqué équivalente, déterminé
suivant l’article 28-704, au moins égal au courant nominal de rotor bloqué du moteur ou du
motocompresseur ayant le courant nominal de rotor bloqué le plus élevé ou l’équivalent, plus la
somme des courants nominaux à pleine charge de toutes les autres charges pouvant fonctionner en
même temps.
sauf si le dispositif de protection contre les surintensités exigé au paragraphe 1) lui assure une protection
adéquate.
3) Malgré les paragraphes 1) et 2), si le moteur est un moteur à démarrage par enroulement partiel, il est
permis de protéger les deux enroulements par un seul jeu de dispositifs de protection contre les
surintensités du côté alimentation du contrôleur et, si l’on utilise un fusible temporisé, il est permis que son
courant nominal soit d’au plus 150 % du courant nominal à pleine charge.
28-808 Protection contre les surcharges
1) Chaque enroulement ou arrangement doit être muni d’une protection contre les surcharges conforme aux
articles 28-300 à 28-310, ayant un courant nominal ou un réglage à au plus 125 % du courant nominal à
pleine charge de l’enroulement ou de l’arrangement ainsi protégé.
2) Pour un moteur à démarrage par enroulement partiel, des dispositifs de protection contre les surcharges
distincts ne sont pas requis sur chaque enroulement, si ces dispositifs de protection contre les surcharges :
a) se trouvent dans le circuit alimentant l’enroulement utilisé pour le démarrage ;
b) sont agencés de façon à ouvrir le circuit des deux enroulements au moment d’une surcharge ; et
c) sont choisis conformément à la recommandation des fabricants d’appareillages ou de moteurs.
28-810 Commandes
Chaque moteur à enroulements multiples ou moteur à démarrage par enroulement partiel doit être muni d’un
appareillage conforme aux articles 28-500, 28-502 et 28-506 pour son démarrage et sa commande ; toutefois :
a) le contrôleur doit être spécifiquement approuvé pour être utilisé avec le moteur qu’il commande ;
b) si un appareillage de commande distinct est utilisé pour chaque enroulement ou schéma d’enroulement,
les contrôleurs individuels doivent avoir une puissance nominale en horsepower (ou courant de rotor
bloqué) au moins égale à celle qui est exigée pour l’enroulement ou le schéma d’enroulement qu’il
commande, et si c’est nécessaire, un système de verrouillage doit être installé de façon à éviter le
fonctionnement simultané des contrôleurs non prévus pour un tel usage ; ou
c) l’appareillage de démarrage et de commande de chaque enroulement primaire d’un moteur à démarrage
par enroulement partiel doit avoir une puissance nominale en horsepower (ou courant de rotor bloqué) au
moins égale à celle qui est indiquée sur le moteur, à moins d’être spécifiquement approuvé pour être utilisé
avec ce moteur.
28-812 Dispositifs de sectionnement
Chaque moteur à enroulements multiples et son appareillage de commande doivent être munis d’un dispositif
de sectionnement conforme aux articles 28-600 à 28-604 ; toutefois, aux fins de l’article 28-602, la puissance
nominale en horsepower ou le courant de rotor bloqué d’un moteur doit être celui de l’enroulement ou du
schéma d’enroulement ayant la plus grande valeur en horsepower (ou courant de rotor bloqué) et le courant
nominal à pleine charge du moteur doit être celui de l’enroulement ou du schéma d’enroulement ayant le
courant nominal à pleine charge le plus élevé.
contre les surintensités de courant au moyen de dispositifs de protection contre les surintensités ; toutefois :
a) si les dispositifs de protection sont à déconseiller ou inutiles pour le type d’appareil utilisé et la nature
du réseau, on peut se passer de ces dispositifs ; ou
b) si une génératrice c.a. et un transformateur sont placés dans le même bâtiment et constituent un
ensemble qui sert à augmenter ou à réduire la tension, il est permis de raccorder les dispositifs de
protection au circuit primaire ou au circuit secondaire du transformateur.
2) Le paragraphe 1) ne s’applique pas aux excitatrices des machines à courant alternatif.
Généralités
30-100 Généralités
Les articles 30-100 à 30-110 énoncent des exigences générales applicables :
a) à l’installation de luminaires, de douilles de lampes, de lampes à incandescence et de lampes à décharge
électrique ; et
b) au câblage et à l’appareillage électrique s’y rapportant.
30-102 Tension
1) La tension des dérivations ne doit pas dépasser 150 volts à la terre dans les logements. 30
2) La tension des dérivations ne doit pas dépasser une tension nominale de réseau de 347/600 Y dans les
µ
b) 15 A, ailleurs que dans des logements, si la tension nominale d’entrée au luminaire est supérieure à 347 V ;
c) 20 A, ailleurs que dans des logements, si la tension nominale d’entrée au luminaire est égale ou inférieure
à 347 V ; ou
d) 40 A, ailleurs que dans des logements, pour les charges suivantes :
(i) luminaires et douilles pour lampes à incandescence à culot goliath ;
(ii) luminaires pour lampes à haute intensité de décharge (HID), avec ou sans luminaire auxiliaire, si la
tension nominale est égale ou inférieure à 120 V ;
(iii) luminaires pour lampes halogènes à incandescence à deux bornes, si la tension nominale est égale
ou inférieure à 240 V ; ou
(iv) luminaires pourvus d’un dispositif de protection contre les surintensités intégré dont le courant
nominal ne dépasse pas 15 A, si la tension nominale est égale ou inférieure à 120 V.
30-106 Protection contre les surintensités de l’appareillage d’éclairage à haute
intensité de décharge
Des luminaires pour lampes à haute intensité de décharge ou des boîtes à ballast séparées ne doivent pas
comporter une protection intégrée contre les surintensités, sauf si cette intégration est marquée comme étant
approuvée à cette fin.
30-108 Polarisation des luminaires
Le conducteur repéré doit être connecté à la borne ou au fil du luminaire qui a été désigné à cette fin ou qui porte
un autre marquage adéquat, sauf si le luminaire est approuvé pour branchement à des tensions phase–phase.
30-110 Continuité des masses des appareillages d’éclairage
Les pièces métalliques non porteuses de courant d’un luminaire et de son appareillage connexe doivent être mises
à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
30-302 Fixations
1) Tout luminaire doit être solidement fixé.
2) Si un luminaire pèse plus de 2,7 kg ou a une dimension quelconque supérieure à 400 mm, la coque filetée
de la douille de lampe ne doit pas servir de support à l’appareil.
3) Si le poids du luminaire ne dépasse pas 13 kg, il est permis de soutenir le luminaire par une boîte de sortie
murale fixée directement à la structure du bâtiment ou par une boîte de sortie murale fixée à une barre de
suspension.
4) Si le poids du luminaire ne dépasse pas 23 kg, il est permis de soutenir le luminaire par une boîte de sortie
de plafond fixée directement à la structure du bâtiment ou par une boîte de sortie de plafond fixée à une
barre de suspension.
5) Si le poids d’un luminaire interdit les méthodes d’installation des paragraphes 3) et 4), le luminaire doit être
soutenu :
a) indépendamment de sa boîte de sortie ; ou
b) au moyen d’un support d’appareil avec boîte de sortie intégrée convenant à cette fin.
6) Aucun boîtier en PVC rigide ne doit être utilisé comme support pour un luminaire, sauf si le boîtier en cause
porte un marquage qui indique qu’il convient à ce type d’utilisation.
30-304 Boîtes de sortie devant être couvertes
Les boîtes de sortie utilisées avec un appareillage d’éclairage doivent être munies d’un couvercle ou couvertes par
un socle de luminaire, un luminaire monté sur une boîte de sortie ou un autre dispositif.
30-306 Espace de câblage
1) Les socles de luminaires et boîtes de sortie doivent être installés de manière à fournir un espace suffisant
aux conducteurs et aux raccords.
2) Les luminaires doivent être construits et installés de façon à ne pas exposer les conducteurs dans les
appareils et boîtes de sortie à une température supérieure à la température nominale des conducteurs
utilisés.
30-308 Raccords de circuit
1) Chaque luminaire doit être installé de façon que les connexions entre les conducteurs de l’appareil et ceux
de la dérivation puissent être inspectés sans qu’il soit nécessaire de déconnecter une partie quelconque du
câblage, sauf s’il s’agit d’un raccordement avec fiche et prise de courant.
2) Les luminaires pesant plus de 4,5 kg doivent être installés de manière que les connexions du câblage du
circuit de dérivation et celles de continuité des masses soient accessibles pour inspection sans qu’il soit
nécessaire d’enlever les supports de l’appareil.
3) Les conducteurs d’une dérivation, situés à une distance inférieure à 75 mm d’un ballast, à l’intérieur du
compartiment du ballast doivent avoir une température maximale admissible d’au moins 90 °C.
4) Chaque luminaire à tubes fluorescents installé dans un circuit de dérivation dont la tension dépasse
150 volts à la terre doit :
a) comporter un dispositif de sectionnement intégré au luminaire, qui coupe simultanément tous les
conducteurs de circuit entre les conducteurs de la dérivation et les conducteurs d’alimentation de
ballast ; et
b) porter un marquage bien en vue, lisible et permanent, adjacent au dispositif de sectionnement,
identifiant l’usage prévu.
30-310 Luminaire utilisé comme canalisation
1) Les conducteurs d’une dérivation passant par un luminaire doivent être contenus dans une canalisation
formant partie intégrante du luminaire et répondant aux exigences relatives aux moulures ; toutefois, il est
permis de passer les conducteurs d’une dérivation à deux, trois ou quatre fils dans les luminaires portant
un marquage indiquant qu’ils peuvent être montés bout-à-bout.
2) Les ballasts placés à l’intérieur des luminaires mentionnés au paragraphe 1) doivent être considérés comme
des sources de chaleur, et les conducteurs qui alimentent ces appareils doivent être : 30
a) isolés en fonction d’une tension nominale d’au moins 600 V ;
µ
(ii) au tableau 11 pour usage selon cet article, à condition que ces conducteurs ne soient pas de
section inférieure à 14 AWG et qu’ils ne se prolongent pas au-delà des luminaires dans des
canalisations de plus de 2 m.
3) Malgré le paragraphe 2), pour l’alimentation des luminaires, il est permis d’utiliser du câble sous gaine non
métallique, à condition que sa température nominale soit de 90 °C.
30-312 Abat-jour et boîtiers combustibles (voir l’appendice G)
Un espace d’air suffisant doit être assuré entre une lampe et son abat-jour ou le boîtier combustible installé sur
les luminaires.
30-314 Hauteur minimale (voir l’appendice G)
1) Si un luminaire à montage rigide est placé à moins de 2,1 m au-dessus du plancher et peut être facile
d’accès, le luminaire doit être soustrait à l’endommagement mécanique au moyen d’un protecteur ou par
son emplacement.
2) Il est permis d’utiliser une lampe ou un luminaire à descente souple courte au lieu du luminaire à montage
rigide du paragraphe 1).
30-316 Luminaires exposés à des ballons, des rondelles ou autres
Si des luminaires installés dans des gymnases ou autres endroits semblables sont susceptibles d’être atteints par
des ballons, des rondelles ou autres, les lampes doivent être protégées par :
a) un réflecteur métallique approprié ;
b) un grillage métallique ; ou
c) une boîte en verre armé ou en matière plastique appropriée.
30-318 Luminaires dans des emplacements humides ou mouillés
1) Les luminaires installés dans des emplacements humides ou mouillés doivent être approuvés pour de tels
emplacements et être marqués comme tels.
2) Il est permis que les luminaires convenant à l’emploi dans des emplacements mouillés soient également
utilisés dans des emplacements humides.
30-320 Appareillage d’éclairage dans des emplacements humides ou près de métal mis
à la terre
1) Si des luminaires sont installés dans des emplacements humides, ou à moins de 2,5 m verticalement,
ou 1,5 m horizontalement de cuves de lavage, appareils sanitaires, tuyaux de vapeur, autres ouvrages
métalliques mis à la terre ou surfaces mises à la terre, les luminaires doivent être commandés par un
interrupteur mural, sauf exceptions prévues au paragraphe 2).
2) Il est permis que les luminaires qui sont montés sur des boîtes de sortie et qui sont marqués pour utilisation
dans des emplacements humides ainsi que les luminaires qui sont marqués pour utilisation dans des
emplacements mouillés et qui comportent un interrupteur intégré soient installés selon le paragraphe 1).
3) Tous les interrupteurs (y compris les interrupteurs muraux) qui commandent des luminaires mentionnés
aux paragraphes 1) et 2) doivent :
a) être distants d’au moins 1 m d’une baignoire ou d’une cabine de douche, cette distance étant
mesurée horizontalement entre l’interrupteur et la baignoire ou la cabine de douche sans traverser
un mur, une cloison ou tout autre obstacle semblable ; ou
b) si l’exigence stipulée à l’alinéa a) est impossible à respecter, être distants d’au moins 500 mm d’une
baignoire ou d’une cabine de douche et être protégés par un disjoncteur différentiel de classe A.
30-322 Luminaires complètement fermés munis d’un joint d’étanchéité
Les luminaires pour lampes à incandescence complètement fermés, munis d’un joint d’étanchéité, ne doivent pas
être montés sur un plafond combustible à moins d’être marqués comme convenant à cet usage.
2) Le paragraphe 1) ne s’applique pas à une chambre à coucher ou à un salon qui comporte une prise de
courant commandée par un interrupteur mural.
30-504 Escaliers (voir l’appendice G)
1) Chaque escalier doit être éclairé.
2) Sauf si permis au paragraphe 3), tout escalier de quatre contremarches ou plus d’un logement doit avoir
un éclairage comportant au moins un luminaire, commandé par des interrupteurs muraux à trois plots
placés au haut et au bas de l’escalier.
3) Dans le cas d’un escalier qui mène à un sous-sol ne comportant pas de salle finie ou ne donnant pas sur
une entrée extérieure ou sur un garage incorporé et ne desservant pas plus d’un logement, il est permis
que l’éclairage de l’escalier soit commandé par un interrupteur unipolaire placé au haut de l’escalier.
30-506 Sous-sol (voir l’appendice G)
1) Un luminaire doit être installé pour chaque tranche d’au plus 30 m2 de superficie de plancher dans un
sous-sol non fini.
2) Le luminaire prescrit au paragraphe 1) qui est le plus proche de l’escalier doit être commandé par un
interrupteur mural situé au haut de l’escalier.
30-508 Chambres d’entreposage (voir l’appendice G)
Un luminaire doit être installé dans chaque chambre d’entreposage.
30-510 Garages et abris pour voitures (voir l’appendice G)
1) Un luminaire doit être installé dans tout garage ou abri pour voitures en annexe, intégré ou détaché.
2) Sauf si permis au paragraphe 3), les luminaires prescrits au paragraphe 1) doivent être commandés par un
interrupteur mural situé près de la baie de porte.
3) Si le luminaire prescrit au paragraphe 1) est monté au plafond au-dessus d’un endroit normalement
inoccupé par une voiture en stationnement ou monté au mur, il est permis d’utiliser un luminaire avec
interrupteur intégré accessible à un adulte de taille moyenne.
4) Si un abri pour voitures est éclairé par un luminaire situé à l’entrée d’un logement, un éclairage
supplémentaire pour l’abri n’est pas exigé.
Douilles de lampes
30-600 Raccordement des douilles de lampes
Le conducteur repéré, le cas échéant, doit être raccordé à la coque filetée de la douille de lampe.
30-602 Douilles de lampes avec interrupteurs utilisés sur des circuits non repérés
Si des douilles de lampes munies d’interrupteurs sont raccordées à des circuits bifilaires non repérés, dérivés de
conducteurs non mis à la terre de circuits multifilaires, il faut que ces interrupteurs coupent simultanément les
deux conducteurs du circuit.
30-604 Luminaires avec interrupteurs à tirette
Sur les luminaires munis d’interrupteurs à tirette, le mécanisme de commande de l’interrupteur doit être
constitué de :
a) corde en matière isolante ;
b) corde en matière isolante ou chaîne à maillons en matière isolante reliée à une chaîne métallique aussi près
que possible du point où la chaîne émerge du boîtier ; ou
c) chaîne métallique sans maillon en matière isolante, à condition que la douille soit approuvée comme
n’exigeant pas de maillon en matière isolante.
30-606 Douilles de lampes dans les emplacements mouillés ou humides
Dans les emplacements mouillés ou humides, on doit utiliser des douilles de lampes à l’épreuve des intempéries.
30-608 Douilles de lampes suspendues
1) Si des douilles de lampes suspendues, ayant des fils fixés en permanence, sont utilisées avec un câblage
autre que celui en guirlande, elles doivent être suspendues par des conducteurs de suspension individuels
et toronnés, ayant un isolant thermodurci ou thermoplastique, qui doivent être raccordés directement aux
conducteurs du circuit, mais doivent être supportés indépendamment de ceux-ci.
2) Si des conducteurs de suspension à isolant thermoplastique sont utilisés dans des emplacements où ils
peuvent être soumis à des températures inférieures à –10 °C, ils doivent être d’un type approuvé pour
cet usage.
3) Si des conducteurs de suspension alimentent les coques filetées de douilles pour lampes à culot moyen ou
goliath, ils ne doivent pas être de grosseur inférieure à 14 AWG.
4) Si des conducteurs de suspension alimentent des douilles pour lampes à culot de type intermédiaire ou
candélabre, autres que ceux qui sont approuvés pour l’éclairage d’arbres de Noël et l’éclairage décoratif,
ils ne doivent pas être de grosseur inférieure à 18 AWG.
5) Si les conducteurs de suspension ont plus de 900 mm de longueur, on doit les torsader.
b) avoir un courant nominal au moins égal au double de celui des lampes ou des transformateurs.
30-712 Intensité des dérivations
1) Si des dérivations alimentent des ballasts, transformateurs ou autotransformateurs de luminaires, la charge
alimentée par ces dérivations doit être calculée selon le courant total des appareils et non selon la puissance
des lampes.
2) L’intensité totale de tous les luminaires branchés sur une dérivation d’éclairage ne doit pas dépasser 80 %
de la protection de cette dérivation contre les surintensités.
3) On ne peut installer dans une canalisation non métallique plus de 16 m de câble provenant d’un
transformateur.
4) Les conducteurs doivent être installés conformément à la section 34.
30-816 Charge des transformateurs
Les lampes branchées sur un transformateur ne doivent pas lui imposer une surtension continue du fait de leur
longueur ou autres caractéristiques.
30-818 Fixation des lampes
1) La fixation des lampes fonctionnant à une tension supérieure à 1000 V doit être conforme à la section 34.
2) Les lampes ne doivent pas être installées où elles sont exposées à l’endommagement mécanique.
30-820 Bornes et douilles de lampes
1) Les pièces à déplacer au cours du remplacement des lampes doivent être munies de charnières ou fixées
d’une autre façon sécuritaire.
2) Les bornes et douilles de lampes doivent être conçues de façon à ne laisser à découvert qu’un minimum de
pièces nues sous tension, au cours du remplacement des lampes.
3) Il n’est pas nécessaire, en vertu du paragraphe 2), que les bornes et douilles de lampes assurent une
protection contre les chocs statiques, au cours du remplacement des lampes, puisque ce travail est confié
à des personnes qualifiées.
30-822 Marquage
Tout luminaire, ainsi que tout circuit secondaire d’un tube ayant plus de 1000 V à circuit ouvert, doivent être
clairement et lisiblement marqués de ce qui suit, en caractères d’au moins 25 mm de hauteur «ATTENTION ...
V». La tension nominale à circuit ouvert doit être inscrite en chiffres entre les deux mots.
5) Si l’accès à la boîte de sortie dont il est question au paragraphe 4) se fait par l’ouverture destinée au
montage du luminaire, cette ouverture doit être au moins équivalente à un cercle de 180 cm2, sans
dimension inférieure à 15 cm.
6) Si l’ouverture dont il est question au paragraphe 5) comporte une dimension inférieure à 15 cm dans une
orientation quelconque, l’accès à la boîte de sortie dont il est question au paragraphe 4) doit être aménagé
par une autre ouverture équivalente à un carré ou à un rectangle de 400 cm2, sans dimension inférieure
à 20 cm.
7) Toute boîte de connexion d’alimentation intégrée à un luminaire doit :
a) être accessible conformément à l’article 12-3014 ; et
b) si l’accès se fait par l’ouverture destinée au montage du luminaire, respecter les exigences suivantes :
(i) le composants électriques du luminaire doivent pouvoir être extraits par l’ouverture pour fins
d’entretien ; les composants en question comprennent les ballasts, les transformateurs, les
dispositifs de protection thermique et les connexions de câblage situés dans la boîte de
connexion d’alimentation ; et
(ii) le couvercle de la boîte de connexion d’alimentation doit être amovible à l’aide d’un outil
manuel utilisé au-dessous du plafond.
8) Dans le cas d’une boîte de connexion d’alimentation intégrée à un luminaire, des conducteurs de circuit
de dérivation ne doivent pas passer directement par la boîte de jonction, sauf si le luminaire porte un
marquage indiquant qu’il est conçu en fonction d’une telle utilisation.
30-912 Câblage des luminaires encastrés à tubes fluorescents
Si un luminaire encastré à tubes fluorescents est installé dans un plafond suspendu créant un plénum ou un vide,
il n’est pas nécessaire que le câblage soit conforme à l’article 12-010 3), si :
a) le luminaire est alimenté par un cordon souple mesurant au plus 3 m de longueur et se terminant par une
fiche ;
b) le cordon souple convient à une température d’au moins 90° C ; et
c) le cordon souple est classé dans le tableau 11 comme :
(i) très résistant si la tension d’alimentation n’excède pas 300 V ; et
(ii) hyper-résistant si la tension d’alimentation n’excède pas 750 V.
a) s’ils sont montés sur des poteaux de projecteurs, toutes les parties sous tension doivent être protégées en
conformité avec l’article 30-1006 ;
b) s’ils sont montés sur poteaux, la partie inférieure du transformateur doit être à une hauteur d’au moins 5 m
de tout emplacement accessible à des personnes non autorisées ; et
c) s’ils sont placés au sol sur des plates-formes, ils doivent être complètement enfermés, de façon à être
inaccessibles aux personnes non autorisées. Sinon, il faut les entourer d’une clôture de protection conforme
aux articles 26-300 à 26-324.
30-1018 Protection des transformateurs contre les surintensités
La protection des transformateurs contre les surintensités doit être assurée conformément à la section 26.
30-1020 Interrupteurs de projecteurs
Les interrupteurs de projecteurs doivent être conformes aux dispositions suivantes :
a) un interrupteur installé dans le circuit primaire d’un transformateur doit être en mesure d’établir et de
couper la pleine charge du transformateur ;
b) les interrupteurs de projecteurs reliés au secondaire d’un transformateur doivent avoir un courant nominal
au moins égal à 125 % des exigences de courant des projecteurs qu’ils commandent ;
c) les interrupteurs doivent pouvoir être manœuvrés par l’opérateur sans risque de contact avec des pièces
sous tension, et cette condition peut être assurée par une commande à distance ou par une protection
appropriée ; et
d) il faut que les interrupteurs puissent être verrouillés dans la position ouverte.
30-1022 Mise à la terre de circuits d’au plus 300 V
Les circuits qui fonctionnent à une tension d’au plus 300 V entre les conducteurs doivent être mis à la terre.
30-1024 Mise à la terre de circuits de plus de 300 V
Il est permis de mettre à la terre les circuits fonctionnant à des tensions supérieures à 300 V et conformes aux
exigences du distributeur d’électricité.
30-1026 Matériaux pour conducteurs de mise la terre et de continuité des masses
Le matériau des conducteurs de mise à la terre et de continuité des masses doit être conforme aux
articles 10-802 et 10-804.
30-1028 Méthodes de mise à la terre
1) Il faut observer la section 10 pour la mise à la terre des circuits secondaires.
2) Il est permis de réaliser la mise à la terre du conducteur du secondaire par raccordement avec le conducteur
mis à la terre du primaire, à condition que :
a) le primaire soit mis à la terre aux transformateurs ; et
b) que le raccordement entre le primaire et le secondaire ne soit effectué qu’au transformateur.
30-1030 Mise à la terre et continuité des masses des pièces métalliques non porteuses
de courant
1) On doit mettre à la terre par continuité des masses, au moyen d’un conducteur distinct, toutes les pièces
métalliques non porteuses de courant situées à au plus 2,5 m de la terre ou des endroits où peuvent se tenir
des personnes non autorisées, et la grosseur du conducteur de continuité de masses doit être conforme au
tableau 16.
2) Sauf pour les pièces métalliques isolées telles les supports de traverse, les boulons, les chevilles d’isolateurs
et autres du même genre, il faut relier ensemble les pièces métalliques non porteuses de courant d’un
appareillage électrique au sommet d’un poteau et, si elles se trouvent à proximité d’un métal mis à la terre,
il faut les mettre à la terre.
3) La grosseur du conducteur de mise à la terre ou de continuité des masses doit être conforme à
l’article 10-814.
30-1032 Installation des parafoudres
Toute installation de parafoudres doit être conforme aux articles 10-1000 et 10-1002 ; en outre, il est permis
d’utiliser le même conducteur de mise à la terre et la même prise de terre pour les conducteurs neutres primaires
et secondaires et les parafoudres.
30-1034 Types d’appareillage permis
Les projecteurs, le câblage secondaire, le conduit, les garnitures de conduit ainsi que les panneaux de distribution
doivent être approuvés à cette fin, et tout autre appareillage électrique à la tête d’un poteau doit être d’un type
qui convient à l’usage prévu.
30-1036 Échelons
On doit poser des échelons permanents s’il faut grimper sur un poteau pour remplacer des lampes, et l’échelon
inférieur ne doit pas être à moins de 3,7 m au-dessus d’un emplacement accessible à des personnes non
autorisées.
douilles sont :
a) pour lampes à incandescence ;
b) sans interrupteur ; et
c) d’une puissance nominale d’au moins 660 W.
boîtes de sortie, les boîtiers des conducteurs, les canalisations et les coffrets, doivent être reliées à la terre
par continuité des masses, conformément à la section 10.
2) Dans le cas des systèmes de câblage non métalliques, on doit installer un conducteur de continuité des
masses, de grosseur conforme à l’article 10-814 1), dans chaque câble.
32-106 Surveillance électrique
Le raccordement des conducteurs à des bornes doubles et les joints à des conducteurs doubles doivent se faire
individuellement à chaque borne ou fil de raccord.
32-108 Alimentation de courant
1) Un réseau avertisseur d’incendie doit être alimenté par un circuit distinct raccordé aussi près que possible,
sans déroger aux autres exigences de ce Code :
a) aux bornes du côté charge du coffret de branchement ;
b) aux bornes du secondaire du transformateur, si la transformation est nécessaire pour fournir la
tension d’utilisation requise par le réseau avertisseur d’incendie ; ou
c) aux bornes du commutateur où le réseau avertisseur d’incendie reçoit une alimentation de secours
d’une source d’énergie de secours qui alimente aussi un autre appareillage électrique.
2) Les dispositifs de protection contre les surintensités et les dispositifs de sectionnement du circuit distinct
alimentant un réseau avertisseur d’incendie doivent être clairement identifiés de façon permanente,
évidente et lisible par les mots «Alimentation d’un réseau avertisseur d’incendie», et les dispositifs de
sectionnement doivent être de couleur rouge et verrouillables en position «marche».
32-110 Installation d’avertisseurs de fumée et d’avertisseurs de monoxyde de carbone
dans les logements (voir les appendices B et G)
Les exigences suivantes s’appliquent à l’installation des avertisseurs de fumée et des avertisseurs de monoxyde de
carbone raccordés en permanence dans les logements :
a) les avertisseurs de fumée et de monoxyde de carbone doivent être alimentés à partir d’un circuit d’éclairage
ou d’un circuit qui alimente une combinaison de luminaires et de prises de courant, et ils ne doivent jamais
être installés :
(i) dans un endroit interdit par les articles 26-720 à 26-724 ; et
(ii) dans un circuit protégé par un disjoncteur différentiel ou anti-arcs ;
b) il ne doit y avoir aucun dispositif de sectionnement entre l’avertisseur de fumée ou l’avertisseur de
monoxyde de carbone et le dispositif de protection contre les surintensités de la dérivation ;
c) le câblage de l’avertisseur de fumée et de l’avertisseur de monoxyde de carbone, y compris le raccordement
à d’autres appareils et au matériel connexe, doit être conforme aux articles 32-100 et 32-102 ; et
d) malgré l’alinéa c), si l’alimentation pour le raccordement d’avertisseur de fumée ou d’avertisseur de
monoxyde de carbone et du matériel connexe provient d’un circuit de classe 2, il est permis d’utiliser un
câblage pour circuits de classe 2 dans les constructions combustibles, à condition que les conducteurs
soient installés conformément aux articles 12-506 à 12-524.
Pompes à incendie
32-200 Conducteurs (voir les appendices B et G)
Les conducteurs qui relient une pompe à incendie à une alimentation électrique de secours doivent :
a) avoir un courant admissible au moins égal :
(i) à 125 % du courant à pleine charge du moteur, si un moteur individuel est fourni avec la pompe à
incendie ; et
(ii) à 125 % de la somme des courants à pleine charge de la pompe à incendie, de la pompe régulatrice
de type jockey et des charges auxiliaires de la pompe à incendie si au moins deux moteurs sont
fournis avec la pompe à incendie ; et
b) être protégés contre le feu de manière à assurer un fonctionnement ininterrompu, conformément au Code
national du bâtiment — Canada.
32-202 Méthode de câblage (voir les appendices B et G)
Tous les conducteurs de l’appareillage d’une pompe à incendie doivent être :
a) installés dans une canalisation métallique complètement fermée ;
b) incorporés à un câble muni d’une armure ou d’une gaine métallique et d’un type figurant au tableau 19 ;
c) placés dans un conduit rigide non métallique noyé dans au moins 50 mm de maçonnerie ou de béton coulé
ou installé sous terre ; ou
d) placés dans un tube électrique non métallique noyé dans au moins 50 mm de maçonnerie ou de béton
coulé.
32
µ
Exigences générales
34-100 Dispositif de sectionnement
Toutes les installations d’éclairage de contour et les enseignes autres que celles de type portatif doivent être
munies d’un dispositif de sectionnement qui doit :
a) couper tous les conducteurs non mis à la terre ;
b) convenir aux conditions d’installation comme, par exemple, les intempéries ;
c) faire partie intégrante de l’enseigne ou de l’éclairage de contour ou être visible et à moins de 9 m de
l’installation d’éclairage de contour et ou de l’enseigne ; et
d) pouvoir être verrouillé en position ouverte s’il n’est pas visible ou s’il est à plus de 9 m de l’enseigne.
34-102 Caractéristiques nominales des dispositifs de sectionnement et des dispositifs
de commande
Les interrupteurs, les clignoteurs et dispositifs semblables utilisés pour la commande des alimentations d’éclairage
au néon, des transformateurs et des ballasts doivent être d’un type approuvé pour cet usage ou avoir des
caractéristiques nominales de courant non inférieures au double de celles de l’alimentation d’éclairage au néon,
des transformateurs ou des ballasts.
34-104 Protection thermique
Des ballasts protégés thermiquement sont obligatoires pour les enseignes ou les éclairages de contour utilisant
des lampes fluorescentes, sauf si les ballasts sont de type à simple réactance.
34-106 Emplacement
1) Les enseignes et les systèmes d’éclairage de contour doivent être situés de manière :
a) qu’aucune personne y travaillant ne soit susceptible d’entrer en contact avec les conducteurs aériens ;
b) qu’aucune partie de l’enseigne ni de l’éclairage de contour ni de son support ne puisse gêner le travail
normal sur les lignes publiques d’électricité ou de télécommunications définies par le service public ;
c) qu’aucune partie de l’enseigne ni de l’éclairage de contour ni de son support ne soit suffisamment
proche des conducteurs aériens pour constituer un danger ; et
d) qu’aucune partie de l’enseigne ni de l’éclairage de contour, autre que son support, ne soit à moins
de 2,2 m du sol nivelé.
2) Malgré le paragraphe 1) d), il est permis que les enseignes autoportantes, les enseignes intérieures et
l’éclairage de contour, y compris les installations dans les vitrines et endroits semblables soient montés avec
des éléments électriques situés à moins de 2,2 m du sol nivelé s’ils sont approuvés pour l’emplacement ou
si une protection mécanique est assurée afin d’empêcher les personnes ou les véhicules d’entrer en contact
avec les éléments électriques de l’enseigne.
34-108 Supports
1) Tout poteau, mât, montant ou autre dispositif conçu comme support et utilisé comme canalisation 34
électrique doit être approuvé pour cet usage.
2) Si les dispositifs dont il est question au paragraphe 1) servent au support mécanique uniquement,
µ
ils doivent être jugés appropriés.
34-110 Continuité des masses
1) Sauf si permis aux paragraphes 2) et 3), toutes les pièces conductrices normalement isolées des pièces sous
tension d’une enseigne ou d’une installation d’éclairage de contour de même que l’appareillage non
électrique sur lequel est montée l’enseigne doivent être reliées à la terre par continuité des masses
conformément à la section 10.
2) Il n’est pas nécessaire d’assurer la continuité des masses des petites pièces métalliques n’ayant aucune
dimension supérieure à 50 mm, peu susceptibles d’être mises sous tension et à au moins 19 mm d’un tube
au néon.
3) Il n’est pas nécessaire d’assurer la continuité des masses des liens métalliques servant à fixer les tubes au
néon à leur support.
34-112 Protection mécanique des conducteurs d’enseignes
Les conducteurs qui traversent la surface ou des parois d’enseignes doivent être protégés, à leur point d’entrée
ou de sortie, par des manchons incombustibles et résistants à l’humidité.
34-114 Porte-fusibles et clignoteurs
Les porte-fusibles, les clignoteurs et autres doivent être placés dans un boîtier électrique approprié à moins qu’ils
ne fassent partie d’un ensemble approuvé et être accessibles sans avoir à retirer aucun obstacle ni à démonter
l’enseigne.
Boîtiers
34-200 Boîtiers (voir l’appendice B)
Les alimentations d’éclairage au néon, les boîtiers de transformateurs, d’interrupteurs, de minuteries, de relais,
de relais séquentiels et d’autres dispositifs semblables doivent être placés dans un boîtier électrique approprié à
moins qu’ils ne fassent partie d’un ensemble approuvé.
34-202 Protection mécanique des parties non isolées
Les portes ou couvercles accessibles à des personnes non autorisées et donnant accès aux parties non isolées
d’enseignes ou d’éclairage de contour doivent être munis d’interrupteurs coupant l’alimentation primaire au
moment de l’ouverture de ces portes ou couvercles, ou ils doivent être fixés de façon qu’aucun outil ordinaire ne
puisse les ouvrir.
2) Les alimentations d’éclairage au néon installées dans des emplacements mouillés doivent être d’un type
pour emplacements mouillés.
3) Les alimentations d’éclairage au néon installées dans le corps ou le boîtier d’une enseigne, ou dans un
boîtier distinct, doivent être d’un type pour emplacements mouillés ou humides.
4) Les alimentations d’éclairage au néon installées dans un emplacement où elles sont protégées par un
bâtiment contre toute exposition directe à l’eau ou aux intempéries doivent être d’un type pour
emplacements mouillés ou humides.
34-308 Installation des alimentations d’éclairage au néon
1) Les alimentations d’éclairage au néon doivent être installées à des endroits où elles demeurent accessibles
et peuvent être enlevées et remplacées.
2) Si l’endroit en question est un grenier, une cloison ou autre lieu semblable, il doit y avoir une porte d’accès
d’au moins 900 × 600 mm ainsi qu’un passage d’au moins 900 mm de hauteur × 600 mm de largeur muni
d’une passerelle permanente adéquate d’au moins 300 mm de largeur à partir du point d’entrée jusqu’à
chaque composant.
3) Les alimentations d’éclairage au néon doivent être assujetties de façon rigide au boîtier dans lequel elles
sont logées, de manière à empêcher toute rotation, et le boîtier doit être lui-même fixé de façon rigide à
des éléments de charpente.
34-310 Protection des alimentations d’éclairage au néon contre les surintensités
1) Chaque alimentation d’éclairage au néon doit être protégée par un dispositif de protection contre les
surintensités d’au plus 30 A ; toutefois, il est possible de protéger au moins deux alimentations d’éclairage
au néon au moyen d’un seul dispositif de protection contre les surintensités si la charge ne dépasse pas la
valeur indiquée à l’article 8-104.
2) Si des dispositifs supplémentaires de protection contre les surintensités sont utilisés pour la protection
individuelle des alimentations d’éclairage au néon dans les enseignes, ils peuvent être placés à l’intérieur
ou à l’extérieur de l’enseigne.
3) Si les dispositifs de protection contre les surintensités des alimentations d’éclairage au néon ne sont pas à
l’abri, ils doivent être de type à l’épreuve des intempéries.
34-312 Raccordement à une sortie haute tension
Les sorties haute tension des alimentations d’éclairage au néon ne doivent pas être raccordées en parallèle ni en
série avec la sortie de n’importe quelle autre alimentation d’éclairage au néon.
Méthode de câblage
34-400 Câblage haute tension
1) Les câbles haute tension doivent être installés :
a) dans les boîtiers des alimentations d’éclairage au néon ;
b) dans les boîtiers des enseignes ;
c) dans un conduit métallique flexible de grosseur nominale 16 ou plus gros ;
d) dans un conduit flexible non métallique ;
e) dans un conduit rigide ; ou
f) exception faite des moulures et des tubes électriques non métalliques, dans tout autre type de
canalisation approuvé pour l’utilisation.
2) Malgré l’article 12-1302 3) c), il est permis d’installer des câbles haute tension dans un conduit flexible
étanche aux liquides de grosseur nominale 16 ou plus gros avec connecteurs compatibles, en longueurs
égales ou inférieures aux valeurs permises à l’article 34-404.
3) Dans le cas d’une enseigne à connexion au centre de l’enroulement, les câbles entre l’extrémité des tubes
au néon et la connexion au centre de l’enroulement de l’alimentation d’éclairage au néon doivent être des
câbles haute tension convenant à la tension maximale dans le circuit de sortie.
4) Les câbles haute tension ne doivent pas être pliés de façon à former une courbe trop prononcée et la courbe
doit avoir un rayon au moins égal aux valeurs indiquées au tableau 15.
5) Dans le cas de câbles haute tension installés sous conduit non métallique, l’espacement entre le conduit et
toute matière conductrice ou combustible doit être :
a) d’au moins 38 mm pour toute installation dont la fréquence de fonctionnement est d’au plus
100 Hz ; ou
b) d’au moins 44 mm pour toute installation dont la fréquence de fonctionnement dépasse 100 Hz.
6) Malgré le paragraphe 1), si un câble utilisé pour le câblage haute tension d’une enseigne ou d’un
appareillage d’éclairage de contour est à découvert, ce câble doit : 34
a) être placé sous gaine de type GTO jusqu’à un point situé au moins 50 mm à l’intérieur de la
canalisation (s’il en existe une) ;
µ
b) être éloigné d’au moins 38 mm de toute matière conductrice ou combustible si la fréquence de
fonctionnement de l’installation ne dépasse pas 100 Hz, ou d’au moins 44 mm si la fréquence est
supérieure à 100 Hz ; et
c) mesurer au plus 300 mm de longueur.
7) Le câblage secondaire pour enseignes ou éclairage de contour câblés à pied d’œuvre doit avoir une section
au moins égale à 18 AWG.
8) Il n’est permis de placer qu’un seul conducteur haute tension dans un même conduit.
9) Si un câble haute tension entre dans un conduit ou en émerge dans un emplacement mouillé ou humide,
le point de pénétration doit être étanche à l’eau.
34-402 Câbles haute tension dans des vitrines et emplacements similaires
Si des câbles haute tension utilisés pour des enseignes sont suspendus librement dans l’air et s’ils ne sont pas posés
dans des canalisations, comme dans des vitrines ou autres emplacements similaires, ils doivent :
a) être placés dans un manchon pour câble de type GTO approuvé ;
b) être à l’écart des matières combustibles et conductrices d’au moins 38 mm ;
c) être situés de façon à ne pas être exposés à l’endommagement mécanique ; et
d) ne pas être utilisés comme support d’une partie de l’enseigne.
34-404 Longueur de câble haute tension à l’extérieur des alimentations d’éclairage
au néon
1) La longueur totale de câble haute tension entre la borne haute tension de l’alimentation d’éclairage au
néon et le premier tube au néon :
a) ne doit pas dépasser 6 m si le câble est placé dans une canalisation métallique ; et
b) ne doit pas dépasser 16 m si le câble est placé dans une canalisation non métallique.
2) Les autres sections de câble haute tension d’un circuit alimentant un tube au néon doivent être aussi
courtes que possible.
34-406 Raccordement des câbles haute tension
Le raccordement des câbles haute tension au tube néon doit être inaccessible aux personnes non autorisées et
être effectué au moyen :
a) d’une prise d’électrode approuvée pour l’emplacement ; ou
b) d’un raccord direct au tube néon dans un boîtier approuvé pour l’emplacement si :
(i) l’isolant de tous les conducteurs se prolonge sur au moins 100 mm au-delà de la canalisation, dans
des emplacements humides ou mouillés ; ou
(ii) l’isolant de tous les conducteurs se prolonge sur au moins 65 mm au-delà de la canalisation, dans des
emplacements secs.
34-408 Continuité des masses des pièces métalliques et des boîtiers métalliques des
électrodes
1) Si un conduit métallique flexible ou un conduit métallique flexible étanche au liquides sert à enfermer la
portion du câble haute tension comprise entre une prise d’électrode et une alimentation d’éclairage au
néon ou entre deux prises d’électrode différentes, il est permis que le conduit serve à assurer la continuité
des masses de la ou des prises d’électrode, pourvu que ce conduit aboutisse à un connecteur permettant
d’assurer une connexion de continuité des masses efficace.
2) Si un conduit non métallique sert à enfermer des câbles haute tension, le conducteur de continuité des
masses exigé pour relier à la terre les prises d’électrode, les pièces métalliques d’une enseigne ou tout autre
élément métallique sur lequel l’enseigne est montée doit être installé à l’extérieur du conduit non
métallique :
a) à au moins 38 mm du conduit, si la fréquence de fonctionnement de l’installation ne dépasse
pas 100 Hz ; ou
b) à au moins 44 mm du conduit, si la fréquence est supérieure à 100 Hz ; et
c) avoir une grosseur au moins égale à 12 AWG.
b) il doit y avoir bien en vue un schéma uniligne, permanent et lisible, que l’on peut apercevoir de
chaque point de raccordement, illustrant clairement l’agencement du poste de manœuvre et chaque
point de raccordement à la section haute tension.
5) Si un dispositif de commutation sous boîtier métallique est installé :
a) il doit y avoir bien en vue un schéma uniligne, permanent et lisible, que l’on peut apercevoir du
dispositif de commutation, illustrant clairement les dispositifs de verrouillage, les dispositifs
36
d’isolement et toutes les sources de tension de l’installation dans des conditions normales ou
µ
d’urgence y compris tous les dispositifs installés dans chaque cellule, et le marquage sur le dispositif
de commutation doit faire référence au schéma ;
b) des mises en garde permanentes et lisibles doivent être installées sur les panneaux ou couvercles qui
permettent l’accès aux pièces sous tension, et ils doivent indiquer qu’il est dangereux de retirer les
panneaux et couvercles si l’appareil est sous tension ;
c) si un panneau permet d’atteindre des pièces que seul le distributeur d’électricité peut mettre hors
tension ou isoler, la mise en garde doit indiquer que seul le distributeur d’électricité peut avoir accès
à ces pièces ou que l’autorisation du distributeur d’électricité est requise ; et
d) malgré l’alinéa a), si l’appareillage consiste en une seule cellule individuelle ou un seul poste sous
boîtier métallique qui ne contient qu’un seul ensemble de dispositifs de commutation haute tension,
les schémas ne sont pas exigés.
Câblage
36-100 Conducteurs (voir l’appendice B)
1) Les conducteurs nus ou les conducteurs isolés qui ne sont pas contenus dans une enveloppe métallique
mise à la terre doivent être utilisés uniquement :
a) à l’extérieur ;
b) dans des chambres d’appareillage électrique, construites conformément aux articles 26-350 à
26-356 ;
c) dans des chemins de câbles, conformément au paragraphe 2) d) ; ou
d) dans des chambres contenant de l’appareillage électrique auxquelles seules les personnes autorisées
ont accès.
2) Sauf si permis au paragraphe 1) b), c) et d), les conducteurs utilisés à l’intérieur ou installés à l’extérieur sur
des bâtiments, doivent être :
a) installés dans un conduit métallique ;
b) installés dans un tube électrique métallique ;
c) une barre blindée ;
d) des câbles sous gaine métallique ininterrompue, sous armure de fils d’acier, ou sous armure du type
articulée ; ou
e) des câbles pour chemins de câbles de type TC installés dans des chemins de câbles, conformément
à l’article 12-2202.
3) Les câbles de type TC haute tension ne doivent pas être installés dans le même chemin de câbles que les
conducteurs basse tension, sauf si les câbles TC haute tension sont séparés des conducteurs basse tension
par un écran de tôle d’au moins 1,34 mm d’épaisseur (16 MSG).
4) L’emplacement des conducteurs noyés ou encastrés dans le béton ou la maçonnerie doit être indiqué par
des repères permanents placés dans les murs, les plafonds et les planchers à intervalles d’au plus 3 m.
5) Si les enveloppes sont conductrices, les conducteurs doivent être suffisamment dénudés à partir des bornes,
afin d’éviter toute fuite de courant.
6) La résistance mécanique des conducteurs de branchement ne doit pas être inférieure à celle d’un fil de
cuivre étiré à froid de grosseur 6 AWG.
36-102 Rayons de courbure
Les rayons minimaux de courbure pour la mise en place permanente de câbles, mesurés à l’intérieur de la courbe,
doivent être conformes au tableau 15.
36-104 Protection des conducteurs avec isolant thermodurci au moyen d’un blindage
(voir l’appendice B)
1) Sauf si permis aux paragraphes 2), 3) et 4), un blindage est nécessaire sur l’isolant thermodurci de chaque
conducteur raccordé à des circuits dont la tension est supérieure à 2000 V entre les phases et installé en
permanence avec ou sans enveloppe en fibre ou en matière non métallique.
2) Les conducteurs avec isolant thermodurci, installés dans des canalisations souterraines ou enfouis
directement dans le sol, n’ont pas à être blindés si la tension entre les phases du circuit ne dépasse
pas 3000 V, à condition que l’isolant ou, le cas échéant, l’enveloppe non métallique soit d’un type résistant
à l’ozone et à la décharge.
3) Les conducteurs avec isolant thermodurci, dont la tension entre les phases du circuit ne dépasse pas
5000 V, qui sont installés sur des isolateurs et reliés ensemble dans des salles contenant de l’appareillage
électrique, dans des chambres d’appareillage électrique, dans des cabines métalliques de coupure et autres
emplacements analogues secs en permanence, ne nécessitent pas de blindage si la longueur des
conducteurs ne dépasse pas 15 m.
4) Il n’est pas nécessaire de protéger au moyen d’un blindage les conducteurs avec isolant thermodurci qui
sont :
a) destinés à être exploités à au plus 5000 V entre les phases ;
b) destinés à un service permanent et installés en vue de ce service ; et
c) fournis soit sous forme de câbles monoconducteurs, soit sous forme de câbles multiconducteurs et
munis :
(i) d’une gaine métallique ;
(ii) d’une armure métallique du type articulée, fil ou ruban ; ou
(iii) d’une canalisation métallique totalement fermée sur toute leur longueur et installés au-dessus
du sol dans des emplacements secs.
5) Sauf si permis à l’article 10-304, les gaines, blindages, armures, conduits et garnitures métalliques doivent
être reliés électriquement et mis à la terre.
36-106 Fixation des conducteurs à découvert
Les conducteurs nus et les conducteurs isolés, à moins qu’ils ne soient contenus dans une enveloppe métallique
mise à la terre ou en contact avec du métal mis à la terre doivent être montés sur des supports isolants appropriés,
en mesure d’absorber les efforts mécaniques de court-circuit qui peuvent être imposés par le réseau
d’alimentation.
36-108 Espacement des conducteurs à découvert
1) Les conducteurs nus, les conducteurs isolés et les autres pièces nues sous tension, à moins qu’ils ne soient
contenus dans une enveloppe métallique mise à la terre ou en contact avec du métal mis à la terre, autres
que ceux à l’intérieur ou au point de raccordement des appareils ou des dispositifs, doivent être espacés de
façon à assurer, dans toutes les conditions de fonctionnement, une distance d’isolement conforme aux
tableaux 30 et 31 entre :
a) les pièces sous tension de polarité opposée ; et
b) les pièces sous tension et tout élément autre que les supports des conducteurs.
2) Si les conducteurs mentionnés au paragraphe 1) sont raccordés à des appareils ou dispositifs dont
l’espacement des bornes est moindre que celui indiqué aux tableaux 30 et 31, on doit veiller à ce que
l’espacement nécessaire soit atteint au premier support au-delà de ces bornes.
36-110 Protection mécanique des pièces sous tension et des conducteurs à découvert
1) Les conducteurs nus, les conducteurs isolés, à moins qu’ils ne soient contenus dans une enveloppe
métallique mise à la terre ou en contact avec du métal mis à la terre, et les autres pièces nues sous tension,
doivent être :
a) accessibles uniquement aux personnes autorisées ; et
b) isolés par leur position élevée ou au moyen de barrières.
2) Si les conducteurs ou les pièces sous tension mentionnés au paragraphe 1) sont placés hors d’atteinte,
les dégagements horizontaux et verticaux doivent être conformes aux tableaux 32, 33 et 34 ; toutefois :
a) si les tensions sont supérieures à celles spécifiées aux tableaux 32, 33 et 34, les dégagements
horizontaux et verticaux doivent être conformes à la CAN/CSA-C22.3 nº 1 ; et
b) en ce qui concerne les conducteurs qui croisent des grandes routes, des voies ferrées, des lignes de
télécommunications et d’autres emplacements non visés par ce Code, les dégagements horizontaux
et verticaux doivent être conformes à la CAN/CSA-C22.3 nº 1, ou à une norme pertinente,
en donnant priorité à la plus sévère.
3) Pour une portée donnée, les hauteurs spécifiées au tableau 34 doivent être augmentées de 1 % de
l’excédent de 50 m.
µ
équivalent, du point de vue électrique et mécanique, à celui des conducteurs ou des câbles reliés.
2) Dans le cas de conducteurs ou câbles sous gaine métallique ou conductrice, on doit veiller à ce que la gaine
se continue au-delà du joint ou de la prise dérivée, sauf si le joint est fait dans une boîte de jonction
appropriée qui ne coupe pas le circuit de continuité des masses.
36-116 Gaines d’ascenseur
1) Aucun conducteur haute tension ne doit être installé dans les gaines d’ascenseur.
2) Il est permis d’installer des conducteurs dans un conduit posé dans les murs de maçonnerie d’une gaine,
mais ce conduit doit être entouré, sur toute sa longueur, d’au moins 50 mm de maçonnerie ou de béton.
b) que l’interrupteur ne puisse être placé en position fermée avant que le compartiment à fusibles ait été
fermé.
36-210 Protection et commande des transformateurs de mesure
1) Les transformateurs de mesure de tension doivent avoir une protection contre les surintensités conforme à
l’article 26-262.
2) Un dispositif de sectionnement approprié doit être installé du côté alimentation des fusibles qui assurent la
protection des transformateurs de mesure de tension.
36-212 Installations extérieures
1) Les interrupteurs haute tension qui ne sont pas sous boîtier métallique et qui sont assemblés à pied d’œuvre
doivent être espacés selon le tableau 35.
2) Les sectionneurs à cornes doivent être posés horizontalement et il doit être possible de les verrouiller en
position ouverte.
3) Les fusibles haute tension doivent être espacés selon le tableau 35.
36-214 Dispositifs de sectionnement
1) Si les conducteurs alimentés directement d’un poste pénètrent dans un bâtiment, on doit :
a) installer un dispositif de coupure sous charge à l’intérieur, au point d’entrée des conducteurs dans le
bâtiment ; ou
b) installer sur le poste d’alimentation, un dispositif de coupure sous charge pouvant être déclenché ou
actionné de l’intérieur du bâtiment.
2) À moins d’être du type débrochable, chaque disjoncteur ou interrupteur sous charge dont les contacts sont
dissimulés, en position ouverte ou fermée, doit être muni d’un interrupteur d’isolement à commande
simultanée du côté alimentation :
a) permettant une inspection visuelle adéquate de tous les contacts, en position ouverte ou fermée ;
b) verrouillé de façon qu’il ne puisse être actionné sous charge ; et
c) muni d’indicateurs de position directs.
3) S’il y a plus d’une source de tension dans un poste composé d’au moins deux sections haute tension
interconnectées ou s’il y a une autre possibilité de rétroaction, il doit y avoir un point de raccordement
visible, conforme au paragraphe 2), dans tous les circuits où la possibilité de rétroaction entre les sections
existe.
c) les conducteurs de la grille de terre dont il est question à l’alinéa b) doivent être raccordés à toutes
les pièces métalliques non porteuses de courant des appareils et des structures et ils doivent former
une boucle autour de l’appareillage à mettre à la terre, sauf :
(i) qu’il est permis d’omettre une portion de la boucle si un obstacle tel qu’un mur empêche une
personne de se tenir sur le côté adjacent de l’appareil ; et
(ii) que les boucles que forme l’armature dans une dalle en béton armé sont adéquates si les barres
36
d’armature sont reliées entre elles et raccordées de façon sûre à toutes les autres parties de la
µ
prise de terre.
2) Si une dérogation en vertu de l’article 2-030 est accordée, il est permis d’utiliser une prise de terre enterrée,
autre que celle décrite au paragraphe 1).
3) S’il est impossible d’installer une prise de terre adjacente au poste, conformément au paragraphe 1), il est
permis que cette dernière soit située à l’écart du poste et :
a) deux conducteurs de mise à la terre en cuivre de grosseur 2/0 AWG doivent relier la prise de terre
à l’appareillage du poste, de sorte que si un conducteur de mise à la terre ou une prise de terre
est endommagé, la continuité des masses des structures métalliques ou de l’appareillage soit
maintenue ; et
b) dans des emplacements où il y a un courant de court-circuit de réseau supérieur à 30 000 A,
la grosseur du fil du conducteur de mise à la terre doit être augmentée de sorte qu’il ne puisse subir
aucun endommagement dû à l’échauffement ni constituer un risque d’incendie dans les conditions
de défaut les plus rigoureuses se présentant dans un réseau.
4) Chaque poste intérieur doit être mis à la terre au moyen de la prise de terre du poste :
a) conformément au paragraphe 1), 2) ou 3) ; ou
b) s’il est impossible de relier un poste intérieur à une prise de terre conformément au paragraphe 1), 2)
ou 3) et si le poste intérieur est alimenté par un poste principal sur le même terrain, l’appareillage du
poste doit être raccordé à la prise de terre du poste principal conformément au paragraphe 3).
5) Toutes les parties du poste intérieur qui doivent être mises à la terre doivent être reliées entre elles par des
conducteurs en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG.
6) Il est permis d’inclure, dans la conception de la prise de terre du poste, les barres d’armature en acier que
l’on trouve dans les fondations des bâtiments et dans les plates-formes en béton, à condition :
a) qu’aucune membrane isolante ne sépare le béton du sol environnant ;
b) que l’intensité et la durée maximales du courant de défaut ne causent pas un endommagement
thermique aux barres en acier ou à la structure en béton ;
c) que les barres en acier soient raccordées au reste de la prise de terre du poste par au moins deux
conducteurs en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG, de manière telle que si un conducteur
de mise à la terre ou une prise de terre était endommagé, aucune structure métallique ni aucun bâti
d’appareil ne puisse être isolé ; et
d) que l’on tienne compte dans la conception de la prise de terre du fait que la résistivité du béton est
supérieure ou égale à celle du sol environnant.
36-304 Résistance de terre du poste (voir l’appendice B)
1) La résistance maximale admissible de la prise de terre du poste doit être déterminée par le courant maximal
de défaut qui peut passer dans le sol par la prise de terre du poste ou par le courant maximal de défaut du
poste, et la résistance de terre doit être telle que, quelle que soit la nature du sol, qu’il soit mouillé, sec ou
gelé, les conditions de courant de défaut maximal doivent limiter l’augmentation de potentiel de toutes les
parties de la grille de terre du poste à 5000 V ; dans certains cas, s’il est difficile de respecter cette limite,
il est permis, par dérogation en vertu de l’article 2-030, d’utiliser une tension plus élevée correspondant au
degré d’isolation maximal pour l’appareillage de télécommunications.
2) En plus du paragraphe 1), les tensions de contact et de pas à l’extrémité, à l’intérieur et autour de la prise
de terre du poste, y compris toutes les zones dans lesquelles on trouve les structures métalliques raccordées
en permanence au poste, ne doivent pas être supérieures aux valeurs spécifiées au tableau 52.
3) Si la conception d’une prise de terre du poste est choisie conformément à la procédure décrite à
l’appendice B et qu’il est prouvé que les paramètres du poste utilisés dans la procédure sont valables,
la conception de la prise ainsi choisie doit être jugée conforme aux paragraphes 1) et 2).
4) Une fois la construction terminée, la résistance de la prise de terre de chaque poste doit être mesurée et
des modifications doivent être apportées, s’il y a lieu, pour vérifier la résistance maximale admissible
prescrite au paragraphe 1) et assurer qu’elle est respectée.
5) Si la sécurité des personnes dépend de la présence absolue d’une couche de revêtement sur la surface du
sol, telle que de la pierre concassée ou de l’asphalte, cette couche de revêtement doit recouvrir la zone
entière de la prise de terre du poste, y compris toutes les zones dans lesquelles on trouve les structures
métalliques raccordées en permanence au poste, et doit se prolonger sur tous les côtés au moins 1 m
au-delà de la zone de la prise de terre du poste.
36-306 Exception relative au poste
Si la tension entre phases est inférieure ou égale à 7500 V et que la couche de revêtement sur la surface du sol
est posée et maintenue à une épaisseur minimale de 150 mm, tel qu’il est spécifié à l’article 36-304 5), et que
l’on peut démontrer que l’augmentation de potentiel de la terre d’un poste ne doit pas être supérieure aux
tensions de contact et de pas tolérables spécifiées au tableau 52 au cours de la durée de vie du poste :
a) il n’est nécessaire d’effectuer aucune mesure de résistivité du sol à l’emplacement du poste ;
b) malgré l’article 36-304 2), aucune analyse n’est nécessaire pour prouver que les tensions de contact et de
pas à l’intérieur de la zone de la prise de terre du poste ne doivent pas être supérieures aux valeurs
tolérables ; et
c) malgré l’article 36-304 4), il n’est pas nécessaire, une fois la construction terminée, de mesurer la résistance
de la prise de terre du poste ni la tension de contact près du centre ou à l’angle de la prise de terre.
36-308 Raccordements à la prise de terre du poste (voir l’appendice B)
1) Les structures et appareillage métalliques non porteurs de courant faisant partie du poste doivent être reliés
à la prise de terre du poste afin d’empêcher l’accumulation de différences de potentiel dangereuses entre
l’appareillage ou les structures et le sol avoisinant.
2) Toutes les pièces métalliques faisant partie du poste doivent être reliées à la prise de terre du poste comme
suit :
a) structures métalliques :
(i) les poteaux individuels ou les supports d’appareillage (tubulaires et autres) doivent être
mis à la terre par un conducteur en cuivre dont la grosseur est au moins égale à 2/0 AWG ; et
(ii) les structures à travées simples et multiples composées d’un grand nombre de poteaux de
soutien réunis entre eux par des poutres doivent être mises à la terre à chaque poteau par un
conducteur en cuivre dont la grosseur est au moins égale à 2/0 AWG ;
b) appareils installés sur des structures métalliques ou non métalliques :
(i) le réservoir ou le bâti des transformateurs, des génératrices, des moteurs, des disjoncteurs, des
disjoncteurs réenclencheurs, des transformateurs de mesure, des dispositifs de commutation et
d’autres appareillages doit être mis à la terre par un conducteur en cuivre de grosseur au moins
égale à 2/0 AWG ;
(ii) les supports métalliques de tous les interrupteurs à commande simultanée doivent être
mis à la terre par un conducteur en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG (voir
l’article 36-310 pour des renseignements touchant les manettes d’interrupteurs) ; et
(iii) la mise à la terre des supports métalliques des coupe-circuits unipolaires et des dispositifs de
sectionnement installés sur des structures en bois est facultative ;
c) parafoudres :
(i) les parafoudres doivent être reliés à la prise de terre du poste au moyen d’un conducteur en
cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG ;
(ii) les conducteurs de mise à la terre des parafoudres doivent être aussi courts, droits et directs
que possible ; et
(iii) si les parafoudres sont utilisés pour la protection d’un câble haute tension et d’une gaine de
câble, le conducteur de mise à la terre des parafoudres doit être relié à toutes les boîtes
métalliques d’extrémité de câble et (ou) à la gaine ou à l’armure ou blindage métallique de tous
les câbles ;
d) une conduite métallique de distribution d’eau, adjacente à la zone de la prise de terre du poste ou
située à l’intérieur de ses limites, doit être mise à la terre au moyen d’au moins un conducteur en
cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG, à des intervalles ne dépassant pas 12 m ;
e) les pièces non porteuses de courant d’un appareillage métallique, telles que :
(i) gaines, armures ou enveloppes de câble, fils de terre, boîtes d’extrémité de câble, canalisations,
tuyauterie, treillis protecteurs et tableaux de contrôle, doivent être mis à la terre au moyen d’un
conducteur en cuivre de grosseur au moins égale à 4 AWG ;
(ii) boîtiers de compteurs, d’instruments de mesure et de relais, s’ils sont installés sur des panneaux
isolés, doivent être mis à la terre au moyen d’un conducteur en cuivre de grosseur au moins
égale à 10 AWG ; et
(iii) la charpente métallique ainsi que tout ouvrage métallique à découvert sur les bâtiments,
à l’intérieur du boîtier du poste ou faisant partie de cette dernière, doivent être reliés, en deux
endroits au moins, à la prise de terre du poste au moyen de conducteurs en cuivre de grosseur
36
au moins égale à 2/0 AWG, à des intervalles ne dépassant pas 12 m autour du bâtiment ;
µ
f) les rails en acier des embranchements des voies de chemin de fer qui pénètrent dans la zone d’une
prise de terre d’un poste extérieur doivent être reliés au poste au moyen d’un conducteur en cuivre
de grosseur au moins égale à 2/0 AWG, et les parties des embranchements situées à l’extérieur de la
zone d’une prise de terre du poste doivent en être isolées correctement ou mises à la terre, ou les
deux, de manière que les tensions de contact en tout point du rail ne soient pas supérieures aux
valeurs tolérables spécifiées au tableau 52.
3) S’il est prouvé que les tensions de contact et de pas autour d’un bâtiment ne doivent pas être supérieures
aux valeurs tolérables spécifiées au tableau 52, il n’est pas nécessaire d’aménager une boucle autour du
bâtiment.
4) Le fil de garde aérien d’une ligne de transport d’énergie doit être relié à la prise de terre du poste au moyen
d’un conducteur de mise à la terre en cuivre de grosseur au moins égale à 2/0 AWG ; il est permis d’isoler
ce dernier malgré l’article 36-300 1).
5) Un conducteur neutre d’une ligne de réseau avec neutre mis à la terre doit être relié à la prise de terre du
poste au moyen d’un conducteur de mise à la terre dont le courant admissible n’est pas inférieur à celui du
conducteur neutre.
6) Le conducteur neutre d’un transformateur dans un réseau neutre mis à la terre doit être relié à la prise de
terre du poste au moyen d’un conducteur en cuivre dont la grosseur est conforme à ce qui suit :
a) le conducteur de mise à la terre du neutre du primaire ou du secondaire doit être de grosseur au
moins égale à 2/0 AWG et présenter un courant admissible suffisant pour transporter le courant de
défaut maximal du transformateur, conformément au tableau 51, et doit être installé en plus du
conducteur requis en vertu du paragraphe 2) b) (i) ; et
b) malgré le paragraphe 6) a), la grosseur des conducteurs de mise à la terre des neutres des secondaires
basse tension doit être conforme à la section 10 si cette grosseur convient au courant de défaut
maximal dans le secondaire du transformateur.
7) Les raccordements mentionnés aux paragraphes 2) d), 4) et 5) doivent être effectués à l’aide de
connecteurs amovibles de façon à pouvoir les isoler de la prise de terre du poste si l’on veut mesurer la
résistance de la grille de terre du poste.
36-310 Mises à la terre des manettes d’interrupteurs à commande simultanée
1) La manette de tous les interrupteurs à commande simultanée qui ne sont pas sous boîtier métallique doit
être mise à la terre selon l’une des méthodes suivantes :
a) au moyen d’un dispositif de mise à la terre multitour approuvé et relié à la prise de terre du poste par
un conducteur dont le courant admissible est au moins égal à celui d’un conducteur en cuivre de
grosseur 2/0 AWG ; ou
b) l’arbre de transmission doit être relié à la prise de terre du poste au moyen d’un ensemble formé
d’une tresse ou d’un conducteur extra-souple et (ou) d’un conducteur toronné, de grosseur au moins
égale à 2/0 AWG en cuivre.
2) En plus du paragraphe 1), la tension de contact doit être maintenue dans les limites tolérables spécifiées au
tableau 52, à l’endroit où se tient d’habitude l’opérateur, comme suit :
a) au moyen d’un tapis métallique d’équilibre du gradient de potentiel relié par deux conducteurs
distincts en cuivre, de grosseur égale à 2/0 AWG, au conducteur de mise à la terre de la manette,
tel qu’il est spécifié au paragraphe 1) ; et
b) le tapis d’équilibre du gradient de potentiel doit :
(i) être situé de façon que l’opérateur ne soit pas obligé de marcher en dehors du tapis pendant
la manœuvre de l’interrupteur ;
(ii) être placé sur une couche de pierre concassée d’au moins 150 mm d’épaisseur ;
(iii) avoir une dimension approximative de 1,2 × 1,8 m ; et
(iv) pouvoir être recouvert d’une couche de pierre concassée, d’asphalte ou de béton d’une
épaisseur maximale de 150 mm.
µ
38-002 Termes spéciaux (voir l’appendice B)
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section :
Appareillage de signalisation — dispositifs sonores et visuels (carillons, timbres, témoins lumineux,
affichages, etc.) destinés à informer l’utilisateur.
Contrôleur de moteur — ensemble des dispositifs du système de commande, comprenant tout démarreur et
tout appareillage de conversion de puissance servant à alimenter un moteur électrique, ou tout dispositif de
pompage servant à alimenter un appareillage de commande hydraulique.
Dispositif de commande — tout interrupteur de cabine, bouton-poussoir, commutateur à clé, interrupteur à
bascule ou autre dispositif servant à commander le contrôleur.
38-003 Restrictions relatives à la tension (voir l’appendice B)
La tension du circuit ne doit pas dépasser 300 V, sauf dans les cas décrits aux alinéas a) à c) ci-après :
a) dans le cas des circuits de dérivation qui alimentent des contrôleurs d’ouvre-porte et des moteurs de porte,
et des circuits de dérivation et artères qui alimentent des contrôleurs de moteur, des moteurs de machine
d’entraînement, des freins de machine et des groupes convertisseurs, la tension du circuit ne doit pas
dépasser 750 V ;
b) les circuits de dérivation d’éclairage doivent être conformes à la section 30 ; et
c) dans le cas des circuits de dérivation de l’appareillage de chauffage et de climatisation situé sur la cabine,
la tension du circuit ne doit pas dépasser 750 V.
38-004 Mise sous boîtier des pièces sous tension
Toutes les pièces sous tension de l’appareillage électrique dans les gaines d’ascenseurs, aux paliers, dans ou sur
les cabines d’ascenseurs, de monte-charges, de petits monte-charges, de monte-matériaux et d’ascenseurs pour
personnes handicapées ou dans les cages ou aux paliers d’escaliers mécaniques ou de trottoirs roulants doivent
être mises sous boîtier pour éviter tout contact accidentel.
38-005 Dégagements
1) La hauteur libre minimale dans l’espace utile autour des contrôleurs, des dispositifs de sectionnement et de
tout autre appareillage électrique doit être 2000 mm.
2) Les exigences d’espace utile du paragraphe 1) et de l’article 2-308 ne s’appliquent pas nécessairement si
les conditions d’entretien et de supervision sont telles que seules des personnes autorisées ont accès à ces
endroits, et :
a) si l’appareillage énuméré aux alinéas (i) à (iv) ci-dessous est équipé de câbles souples pour toutes ses
connexions externes, afin de permettre de le déplacer pour répondre aux exigences d’espace utile
de l’article 2-308 :
(i) contrôleurs et dispositifs de sectionnement pour petits monte-charges, escaliers mécaniques,
trottoirs roulants, monte-matériaux et ascenseurs pour personnes handicapées installés dans le
même espace que la machine d’entraînement ;
(ii) contrôleurs et dispositifs de sectionnement pour ascenseurs et monte-charges, installés dans la
gaine d’ascenseur ou sur la cabine ;
(iii) contrôleurs pour ouvre-porte ; et
(iv) tout autre appareillage électrique installé dans la gaine d’ascenseur ou sur la cabine ;
b) si les pièces sous tension de l’appareillage sont convenablement protégées mécaniquement ou
isolées, et si l’appareillage peut être examiné, réglé, réparé ou entretenu sous tension sans que cette
protection soit interrompue ;
c) si l’appareillage électrique n’a jamais besoin d’être examiné, réglé, réparé ou entretenu pendant qu’il
est sous tension ; ou
d) si les pièces non isolées sont alimentées à très basse tension ou si leur tension ne dépasse pas 60 V c.c.
38-011 Isolants et types de conducteurs
1) Les conducteurs situés dans les gaines d’ascenseur ou de monte-charge, dans ou sur les cabines ou les
plates-formes, dans les cages et dans les locaux des machines doivent être des types indiqués au tableau 11
ou 19 et doivent être conformes à l’article 2-126.
2) Les conducteurs allant de la canalisation verticale de la gaine d’ascenseur ou de monte-charge aux
verrouillages de sécurité des portes de gaines d’ascenseur ou de monte-charge doivent être conformes à
l’article 2-126.
3) La tension nominale de l’isolant de tous les conducteurs doit convenir à la tension à laquelle les conducteurs
sont soumis, et doit être au moins égale à la tension nominale maximale du circuit appliquée à tout
conducteur à l’intérieur du boîtier, du câble ou de la canalisation.
4) Les câbles pendentifs utilisés pour les connexions souples entre la cabine ou le contrepoids et la canalisation
doivent être des types de câble d’ascenseur indiqués au tableau 11 ou de tout autre type approuvé à
cette fin.
38-012 Grosseur minimale des conducteurs
1) La grosseur minimale des conducteurs des câbles pendentifs doit être comme suit :
a) pour les circuits d’éclairage, 14 AWG en cuivre ; toutefois, il est permis d’utiliser des conducteurs plus
petits montés en parallèle, à condition que le courant admissible soit au moins égal à celui d’un
conducteur 14 AWG en cuivre ; et
b) pour les circuits de manœuvre, de commande et de signalisation et d’éclairage très basse tension,
20 AWG en cuivre.
2) Sauf si permis au paragraphe 1), les conducteurs des circuits de manœuvre, de commande, de signalisation
et de télécommunications doivent être de grosseur au moins égale à 26 AWG en cuivre.
38-013 Courant admissible des conducteurs d’artère et de circuit de dérivation
(voir les appendices B et G)
1) Dans le cas de la commande d’excitation d’une génératrice, le courant admissible des conducteurs doit être
basé sur le courant nominal de la plaque signalétique du moteur du groupe convertisseur qui alimente le
moteur de la machine d’entraînement.
2) Le courant admissible des conducteurs doit être conforme aux alinéas a) à d) :
a) Conducteurs alimentant un seul moteur : Les conducteurs qui alimentent un seul moteur
doivent avoir un courant admissible au moins égal au pourcentage du courant nominal du moteur
prescrit à l’article 28-106 et au tableau 27.
b) Conducteurs alimentant un seul contrôleur de moteur : Les conducteurs qui alimentent un
seul contrôleur de moteur doivent avoir un courant admissible au moins égal au courant nominal du
contrôleur de moteur, plus toute autre charge raccordée.
c) Conducteurs alimentant un seul transformateur de puissance : Les conducteurs qui
alimentent un seul transformateur de puissance doivent avoir un courant admissible au moins égal
au courant nominal du transformateur de puissance, plus toute autre charge raccordée.
d) Conducteurs alimentant plusieurs moteurs, contrôleurs de moteur ou transformateurs
de puissance : Les conducteurs qui alimentent plusieurs moteurs, contrôleurs de moteur ou
transformateur de puissance doivent avoir un courant admissible au moins égal à la somme des
courants nominaux des appareils qu’ils alimentent, plus toute autre charge raccordée, et les courants
nominaux des moteurs utilisés pour ce calcul doivent être déterminés conformément à
l’article 28-108 et au tableau 62.
38-014 Facteur de demande des artères
Des conducteurs d’artère dont le courant admissible est inférieur à la valeur prescrite à l’article 38-013 peuvent
être utilisés, sous réserve du tableau 62.
38-015 Capacité des contrôleurs de moteur
La capacité nominale des contrôleurs de moteur doit être conforme à l’article 28-500 1) ; toutefois, cette capacité
peut être inférieure à la puissance nominale du moteur de la machine d’entraînement si le contrôleur limite de
façon inhérente la puissance fournie au moteur et porte un marquage à cet effet.
Ascenseurs
1) Sauf autorisation particulière aux alinéas a) à d) ci-dessous, les conducteurs et les fibres optiques situés dans
les gaines d’ascenseur ou non, les espaces de machinerie, les espaces d’appareillage de commande, dans
ou sur les cabines et dans les locaux des machines ou les locaux des commandes, à l’exclusion des câbles
pendentifs qui relient la cabine ou le contrepoids au câblage de la gaine d’ascenseur ou de monte-charge,
doivent être installés sous conduit métallique rigide, tube électrique métallique, conduit rigide PVC ou 38
goulotte guide-fils ; toutefois, il est permis d’utiliser des câbles à isolant minéral, des câbles sous gaine
µ
d’aluminium et des câbles armés s’ils ne sont pas exposés à l’endommagement mécanique.
Gaines
a) Dans les gaines, les méthodes de câblage suivantes sont également permises s’il n’y a pas de risque
d’endommagement mécanique :
(i) les conduits métalliques flexibles ou les conduits flexibles étanches aux liquides sont permis dans les
gaines entre les canalisations verticales et les interrupteurs de position, les verrouillages de sécurité,
les dispositifs de commande ou d’autres dispositifs semblables ;
(ii) les câbles utilisés dans les circuits très basse tension de classe 1 et les circuits à faible puissance de
classe 2, par exemple les câbles de gaines d’ascenseur ou de monte-charge, les câbles très basse
tension, les câbles de commande très basse tension, les câbles de télécommunications, les câbles
d’alarme-incendie et de signalisation, les câbles multiconducteurs sous gaine thermoplastique et les
câbles de types très résistant et hyper-résistant, peuvent être installés entre les canalisations verticales
et l’appareillage de signalisation et les dispositifs de commande, pourvu que ces câbles soient
soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous gaine et éprouvé
à la flamme ;
(iii) les cordons et câbles souples intégrés à un appareillage approuvé et utilisés dans des circuits très
basse tension (au plus 30 V) sont permis si leur longueur ne dépasse pas 2 m, pourvu que ces cordons
et câbles soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous
gaine et éprouvé à la flamme ; et
(iv) les conduits métalliques flexibles, les conduits métalliques flexibles étanches aux liquides, les conduits
non métalliques flexibles étanches aux liquides et les cordons et câbles souples ainsi que
les conducteurs assemblés en faisceau avec du ruban ou du fil de ligature et faisant partie d’un
appareillage répertorié, d’une machine d’entraînement ou d’un frein de machine d’entraînement
peuvent être installés hors canalisation dans une gaine, pourvu que leur longueur ne dépasse
pas 2 m, qu’ils soient protégés contre l’endommagement mécanique et qu’ils soient de type
ignifuge.
Cabines
b) Pour les cabines, les méthodes de câblage suivantes sont aussi permises :
(i) les conduits métalliques flexibles ou les conduits flexibles étanches aux liquides dont la longueur ne
dépasse pas 2 m sont permis sur les cabines, pourvu qu’ils soient à l’abri de tout contact avec de
l’huile et fixés solidement en place ;
(ii) les cordons hyper-résistants et les cordons très résistants (voir le tableau 11) sont permis pour les
liaisons flexibles entre le câblage fixe de la cabine et les dispositifs des portes ou des barrières de la
cabine ; pour les connexions souples des dispositifs de commande ou de la lampe de travail placés
sur le dessus de la cabine, seuls des cordons hyper-résistants sont permis ;
(iii) les câbles constitués de conducteurs plus petits, ou dont le type ou l’épaisseur d’isolant ou de gaine
ne correspond pas aux types hyper-résistant ou très résistant, sont permis pour les liaisons flexibles
entre le câblage fixe de la cabine et les dispositifs des portes ou des barrières de la cabine, pourvu
qu’ils soient approuvés comme équivalents aux types hyper-résistant ou très résistant ;
(iv) les cordons et câbles souples intégrés à un appareillage approuvé et utilisés dans des circuits très
basse tension (au plus 30 V) sont permis si leur longueur ne dépasse pas 2 m, pourvu que ces cordons
et câbles soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous
gaine et éprouvé à la flamme ; et
(v) les conduits métalliques flexibles, les conduits métalliques flexibles étanches aux liquides, les conduits
non métalliques flexibles étanches aux liquides et les cordons et câbles souples ainsi que les
conducteurs assemblés en faisceau avec du ruban ou du fil de ligature et faisant partie d’un
Escaliers mécaniques
2) Les conducteurs et les fibres optiques situés dans les cages d’escalier mécanique et de trottoir roulant
doivent être installés sous conduit métallique rigide, conduit métallique flexible, conduit flexible étanche
aux liquides, tube électrique métallique, conduit rigide PVC ou goulotte guide-fils ; toutefois, ils peuvent
aussi être placés dans des câbles à isolant minéral, des câbles sous gaine d’aluminium ou des câbles armés
s’ils ne sont pas exposés à l’endommagement mécanique, ou encore dans les cas prévus aux alinéas a) et b).
a) les câbles utilisés dans des circuits très basse tension de classe 1 ou des circuits à faible puissance
de classe 2, notamment les câbles très basse tension, les câbles de commande très basse tension,
les câbles de télécommunications, les câbles d’alarme-incendie et de signalisation, les câbles
multiconducteurs sous gaine thermoplastique et les câbles de types très résistant et hyper-résistant
peuvent être installés entre des canalisations verticales et un appareillage de signalisation ou
des dispositifs de commande, pourvu que ces câbles soient soutenus et protégés contre
l’endommagement mécanique et soient d’un type sous gaine et éprouvé à la flamme ; et
b) les cordons et câbles souples intégrés à un appareillage approuvé et utilisés dans des circuits très
basse tension (au plus 30 V) sont permis si leur longueur ne dépasse pas 2 m, pourvu que ces cordons
et câbles soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous
gaine et éprouvé à la flamme.
rigide, tube électrique métallique, conduit rigide PVC ou goulotte guide-fils ; toutefois, ils peuvent aussi
être placés dans des câbles à isolant minéral, des câbles sous gaine d’aluminium, des câbles armés, des
conduits métalliques flexibles ou des conduits flexibles étanches aux liquides s’ils ne sont pas exposés à
l’endommagement mécanique, ou encore dans les cas prévus aux alinéas a) et b) :
a) les câbles utilisés dans des circuits très basse tension de classe 1 ou des circuits à faible puissance de
classe 2, notamment les câbles de gaine d’ascenseur ou de monte-charge, les câbles très basse
tension, les câbles de commande très basse tension, les câbles de télécommunications, les câbles
d’alarme-incendie et de signalisation, les câbles multiconducteurs sous gaine thermoplastique et les
câbles de types très résistant et hyper-résistant peuvent être installés entre des canalisations verticales 38
et un appareillage de signalisation ou des dispositifs de commande, pourvu que ces câbles soient
µ
soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient d’un type sous gaine et éprouvé
à la flamme ; et
b) les cordons et câbles souples intégrés à un appareillage approuvé et utilisés dans des circuits très
basse tension (au plus 30 V) sont permis si leur longueur ne dépasse pas 2 m, pourvu que ces cordons
et câbles soient soutenus et protégés contre l’endommagement mécanique et soient de type sous
gaine et éprouvé à la flamme.
38-022 Circuits de dérivation pour l’éclairage, les prises de courant, la ventilation,
le chauffage, la climatisation et les accessoires des cabines
1) Il doit y avoir pour chaque cabine d’ascenseur ou monte-charge au moins une dérivation distincte pour
l’éclairage, les prises de courant, l’alimentation de l’éclairage d’appoint, les accessoires et la ventilation de
la cabine.
2) Si des appareils de climatisation et de chauffage sont installés pour la cabine, ils doivent être alimentés par
des dérivations distinctes.
3) Le dispositif de protection contre les surintensités de chaque dérivation doit être placé dans le local des
machines, l’espace des machines ou l’espace des commandes.
38-023 Circuits de dérivation pour l’éclairage et les prises du local des machines,
du local des commandes, de l’espace des machines ou de l’espace des commandes (voir
l’appendice B)
1) Un circuit de dérivation distinct doit alimenter l’éclairage et les prises de courant du local des machines,
du local des commandes, de l’espace des machines ou de l’espace des commandes.
2) L’éclairage requis ne doit pas être connecté aux bornes côté charge d’un disjoncteur différentiel.
3) Un interrupteur d’éclairage de local des machines, de local des commandes, d’espace des machines ou
d’espace des commandes doit être installé et être facile d’atteinte à partir du point d’entrée.
4) Au moins une prise de courant double 125 V monophasée, reliée à un circuit de dérivation 15 A et dont la
configuration est conforme au schéma 1, doit être installée dans chaque local des machines, local des
commandes, espace des machines ou espace des commandes.
38-024 Circuit de dérivation pour l’éclairage et les prises de la cuvette de la gaine (voir
l’appendice B)
1) Un circuit de dérivation distinct doit alimenter l’éclairage et les prises de courant de la cuvette.
2) L’éclairage requis ne doit pas être connecté aux bornes côté charge d’un disjoncteur différentiel.
3) Un interrupteur d’éclairage doit être installé et être facile d’atteinte à partir de la porte d’accès de la cuvette.
4) Au moins une prise de courant double 125 V monophasée, reliée à un circuit de dérivation 15 A, doit être
installée dans la cuvette.
38-025 Circuits de dérivation d’autre appareillage utilitaire
a) Les appareillages utilitaires non mentionnés aux articles 38-022, 38-023 et 38-024, mais utilisés avec les
appareils mentionnés à l’article 38-001, doivent être alimentés par des circuits de dérivation distincts.
b) Les dispositifs de protection contre les surintensités des dérivations doivent être placés dans le local des
machines, l’espace des machines, le local des commandes ou l’espace des commandes.
38-032 Goulottes guide-fils métalliques et non métalliques
Voir l’article 12-1014 et le tableau 8.
38-033 Nombre de conducteurs dans les canalisations
Voir l’article 12-1014.
38-034 Fixations
Les fixations des câbles ou des canalisations dans une gaine d’ascenseur ou monte-charge, une cage d’escalier
mécanique ou de trottoir roulant ou une gaine ou chemin de roulement de monte-matériaux ou d’ascenseur
pour personnes handicapées doivent être bien assujetties aux guides, à l’armature de l’escalier mécanique ou du
trottoir roulant ou à la structure de la gaine, de la cage ou du chemin de roulement.
38-035 Caniveaux auxiliaires
Voir les articles 12-1900, 12-1902 et 12-1904.
38-036 Groupement des conducteurs
Les câbles optiques, les câbles blindés et les conducteurs destinés aux circuits de dispositifs de commande, de
puissance, de moteur, de chauffage, de climatisation, de manœuvre, de contrôle, de signalisation, de téléphone,
d’alarme-incendie et d’éclairage peuvent être disposés dans un même réseau de canalisations ou un même câble
pendentif pourvu que tous les conducteurs aient un isolant capable de supporter la tension maximale prévue
dans le câble ou le réseau de canalisations.
38-037 Câblage dans les gaines, les locaux des machines, les locaux des commandes, les
espaces des machines et les espaces des commandes
Sous réserve d’une dérogation en vertu de l’article 2-030, seuls les conducteurs qui servent au fonctionnement
de l’ascenseur, du monte-charge, du petit monte-charge, de l’escalier mécanique, du trottoir roulant, du monte-
matériaux ou de l’ascenseur pour personnes handicapées, y compris les conducteurs d’alimentation ou d’artère
et le câblage de signalisation, de détection d’incendie dans la gaine, de communication avec la cabine et
d’éclairage ou de ventilation de la cabine peuvent être installés dans une gaine, un chemin de roulement, un local
des machines, un local des commandes, un espace des machines, un espace des commandes ou une cage
d’escalier mécanique. (Voir aussi l’article 12-014.)
38-041 Suspension des câbles pendentifs (voir l’appendice B)
1) Les câbles pendentifs doivent être suspendus aux extrémités de la cabine et de la gaine, ou à l’extrémité
du contrepoids le cas échéant, de manière à réduire au minimum l’effort mécanique imposé à leurs
conducteurs en cuivre.
2) Les câbles pendentifs doivent être soutenus par un des moyens suivants :
a) par l’action d’un ou de plusieurs fils d’acier incorporés au câble ;
b) en enroulant le câble autour de supports, pour toute longueur non soutenue inférieure à 30 m ; ou
c) en suspendant le câble à des supports au moyen d’un dispositif qui se resserre automatiquement
autour du câble si l’effort de traction augmente, pour toute longueur non soutenue d’au plus 60 m.
38-042 Emplacements dangereux
Tout appareillage électrique installé dans des emplacements dangereux doit être conforme à la section 18.
38-043 Emplacement et protection des câbles
1) Les supports des câbles pendentifs doivent être situés de manière à réduire au minimum le risque
d’endommagement pouvant résulter du contact entre les câbles pendentifs et la structure ou l’appareillage
dans la gaine.
2) Si nécessaire, des protecteurs convenables doivent être disposés de manière à protéger les câbles contre
l’endommagement.
38-044 Installation des câbles pendentifs
Le câble pendentif relié à la cabine ou au contrepoids peut être installé dans la gaine et sur la cabine et le
contrepoids à la manière d’un câblage fixe, sans qu’il soit nécessaire de l’enfermer dans un conduit ou toute autre
canalisation, pourvu que le câble soit soutenu convenablement et protégé contre l’endommagement.
38-051 Dispositifs de sectionnement (voir l’appendice B)
1) Un seul dispositif de sectionnement doit être fourni pour le sectionnement de tous les conducteurs non mis
à la terre :
a) de chaque moteur d’entraînement et de ses circuits de ventilation et de commande dans chaque
ascenseur ou monte-charge, escalier mécanique, petit monte-charge ou ascenseur pour personnes
handicapées fonctionnant individuellement ou en groupe ; et
b) de chaque dérivation alimentant l’éclairage et la ventilation, le chauffage et le conditionnement de
l’air de chaque cabine ; cette dérivation ne doit pas être contrôlée par les dispositifs de sectionnement
décrits à l’alinéa a).
2) Chaque dispositif de sectionnement doit être soit un interrupteur à fusibles à commande extérieure, soit
un disjoncteur et doit être équipé d’un dispositif qui permet de le verrouiller en position ouverte.
3) Si des disjoncteurs servent de dispositifs de sectionnement, ils ne doivent pas être ouverts
automatiquement par le déclenchement d’un système d’alarme.
4) Les interrupteurs et disjoncteurs doivent être conçus de manière à indiquer la position d’ouverture.
5) Les dispositifs de sectionnement doivent être placés de façon à être visibles à l’entrée de la zone des
machines et facilement accessibles aux personnes autorisées.
6) Si le dispositif de sectionnement exigé au paragraphe 1) a) n’est pas visible du contrôleur du moteur,
ou est situé à plus de 9 m de ce contrôleur, un interrupteur supplémentaire à commande manuelle du 38
contrôleur du moteur :
µ
a) doit être installé de manière à être visible ou à proximité de l’appareillage installé à distance ;
b) couper l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre ; et
c) pouvoir être verrouillé en position ouverte.
7) a) Les machines d’entraînement ou les contrôleurs autres que les contrôleurs de moteur non visibles du
dispositif de sectionnement doivent être équipés d’un interrupteur à commande manuelle, installé
dans le circuit de commande, pour empêcher le démarrage.
b) L’interrupteur à commande manuelle doit être installé à proximité de cet appareillage.
8) S’il y a plusieurs machines d’entraînement dans un local des machines, le dispositif de sectionnement doit
porter un numéro correspondant à celui de la machine d’entraînement qu’il commande.
9) Chaque dispositif de sectionnement doit porter un écriteau indiquant l’emplacement du dispositif de
protection contre les surintensités côté alimentation.
10) a) Aucun moyen ne doit permettre la fermeture automatique de ce dispositif de sectionnement.
b) L’alimentation ne doit pouvoir être rétablie que manuellement.
11) Le dispositif de sectionnement associé à un contrôleur d’escalier mécanique ou de trottoir roulant doit être
installé au même endroit que le contrôleur.
12) Si plusieurs machines d’entraînement desservent un même ascenseur ou monte-charge, escalier
mécanique, trottoir roulant ou dispositif de pompage, il doit y avoir un seul dispositif de sectionnement
pour débrancher le ou les moteurs et les électrovalves de commande.
13) Si la machine d’entraînement d’un ascenseur, monte-charge, petit monte-charge, monte-matériaux
ou ascenseur pour personnes handicapées électrique, ou la machine hydraulique d’un ascenseur,
monte-charge, petit monte-charge, monte-matériaux ou ascenseur pour personnes handicapée de type
hydraulique est située dans un local ou un espace des machines éloigné, ou si le groupe convertisseur est
situé dans un local ou un espace des machines éloigné, un dispositif unique doit permettre de débrancher
tous les conducteurs d’alimentation principaux non mis à la terre ; ce dispositif doit être visible à partir de
la machine et être verrouillable en position ouverte.
38-052 Sources d’alimentation électrique multiples
1) Installations à cabine simple ou à cabines multiples : Dans les installations à cabine simple ou à
cabines multiples, l’appareillage alimenté par plus d’une source doit avoir un dispositif de sectionnement,
visible à partir de l’appareillage desservi, pour chaque source d’alimentation électrique.
2) Écriteau de mise en garde pour dispositifs de sectionnement multiples : Si plusieurs dispositifs
de sectionnement sont utilisés et que certaines parties des contrôleurs restent alimentées par une source
autre que celle qui a été débranchée, un écriteau de mise en garde clairement lisible, libellé «Mise en
garde — Certaines parties de ce contrôleur ne sont pas mises hors tension par ce sectionneur», doit être
fixé sur le dispositif de sectionnement, ou à côté.
3) Interconnexions entre contrôleurs de cabines différentes : Si des interconnexions entre
contrôleurs sont nécessaires pour le fonctionnement du système dans une installation à cabines multiples
et que certaines parties du système restent alimentées par une source autre que celle qui a été débranchée,
un écriteau de mise en garde conforme au paragraphe 2) doit être fixé sur le dispositif de sectionnement,
ou à côté.
38-053 Dispositifs de sectionnement d’éclairage, de prises de courant et de ventilation
de cabine
1) Les ascenseurs, monte-charges, petits monte-charges, monte-matériaux et ascenseurs pour personnes
handicapées doivent avoir un dispositif unique pour débrancher tous les conducteurs non mis à la terre qui
alimentent l’éclairage, les prises de courant et l’appareillage de ventilation de la cabine.
2) Le dispositif de sectionnement doit être un interrupteur à fusibles pour circuit de moteur à commande
extérieure ou un disjoncteur et être verrouillable en position ouverte ; il doit être situé dans le local des
machines ou le local des commandes de la cabine en question ou, en l’absence d’un tel local, dans la même
zone que le dispositif de sectionnement prescrit à l’article 38-051.
3) Le dispositif de sectionnement doit porter un numéro correspondant à celui de la cabine dont il commande
l’éclairage.
4) Les dispositifs de sectionnement doivent porter un écriteau indiquant l’emplacement du dispositif de
protection contre les surintensités côté alimentation.
38-054 Dispositifs de sectionnement de chauffage et de climatisation
1) Les ascenseurs, monte-charges, petits monte-charges, monte-matériaux et ascenseurs pour personnes
handicapées doivent avoir un dispositif unique pour débrancher tous les conducteurs non mis à la terre qui
alimentent l’appareillage de chauffage et de climatisation de la cabine.
2) Le dispositif de sectionnement doit être un interrupteur à fusibles pour circuit de moteur à commande
extérieure ou un disjoncteur et être verrouillable en position ouverte ; il doit être situé dans le local des
machines ou le local des commandes de la cabine en question ou, en l’absence d’un tel local, dans le même
espace que le dispositif de sectionnement prescrit à l’article 38-051.
3) Le dispositif de sectionnement doit porter un numéro correspondant à celui de la cabine dont il commande
le chauffage et la climatisation.
4) Les dispositifs de sectionnement doivent porter un écriteau indiquant l’emplacement du dispositif de
protection contre les surintensités côté alimentation.
38-055 Dispositifs de sectionnement d’appareillage utilitaire
1) Chaque circuit de dérivation alimentant tout autre appareillage utilitaire (voir l’article 38-025) doit avoir un
dispositif unique permettant de débrancher tous les conducteurs non mis à la terre.
2) Le dispositif de sectionnement doit être verrouillable en position ouverte ; il doit être situé dans le local des
machines, le local des commandes, l’espace des machines ou la zone des commandes.
3) S’il y a plusieurs circuits de dérivation pour d’autres appareillages utilitaires, chaque dispositif de
sectionnement doit porter un numéro correspondant à celui de l’appareillage qu’il alimente.
4) Les dispositifs de sectionnement doivent porter un écriteau indiquant l’emplacement du dispositif de
protection contre les surintensités côté alimentation.
38-061 Protection contre les surintensités
1) Les circuits de fonctionnement et de commande doivent être protégés contre les surintensités,
conformément à la section 14.
2) Les circuits de signalisation doivent être protégés contre les surintensités, conformément à la section 16.
3) Les circuits très basse tension et les circuits à faible puissance de classe 2 doivent être conformes à la
section 16.
4) Tous les moteurs d’entraînement c.a. d’ascenseur, de monte-charge, de petit monte-charge, d’escalier
mécanique, de trottoir roulant, de monte-matériaux ou d’ascenseur pour personnes handicapées, ainsi que
tous les moteurs d’entraînement c.a. d’un groupe convertisseur alimentant le moteur d’entraînement de la
machinerie, doivent être munis d’un dispositif de protection contre les surcharges conformément à
l’article 28-302.
5) Des dispositifs de protection contre les surcharges doivent être installés pour chaque moteur
d’entraînement c.c. de machinerie :
a) si le groupe convertisseur alimente deux moteurs d’entraînement ou plus ;
b) si les caractéristiques nominales du groupe convertisseur sont telles que la protection assurée
conformément au paragraphe 1) est insuffisante ; ou
c) si le moteur d’entraînement à tension variable de la machinerie est soumis à une surintensité à la
tension réduite, au cours de l’isonivelage de palier.
6) Il est permis d’omettre les dispositifs de protection contre les surcharges exigés au paragraphe 5) c) si le
circuit d’isonivelage de palier est muni d’un relais temporisé, afin de couper le courant d’alimentation au
groupe convertisseur dans un intervalle qui empêchera l’endommagement des enroulements du moteur.
38-062 Coordination sélective
La protection contre les surintensités doit être coordonnée avec tout dispositif de protection contre les
surintensités situé en amont.
µ
c) s’il fait partie intégrante du contrôleur de moteur, le dispositif de sectionnement doit être manœuvrable
sans ouverture du boîtier ;
d) il est permis d’installer des ascenseurs dont la machine d’entraînement est située sur la cabine, sur le
contrepoids ou dans la gaine, ainsi que des machines d’entraînement de monte-charge, de petit monte-
charge, de monte-matériaux et d’appareil élévateur pour personnes handicapées, hors des endroits
prescrits au présent article.
38-081 Continuité des masses des canalisations à la cabine
Les canalisations métalliques, les câbles armés, les câbles sous gaine métallique et les câbles à isolant minéral fixés
à une cabine doivent être reliés aux pièces métalliques de la cabine avec lesquelles elles entrent en contact.
38-082 Continuité des masses de l’appareillage
Les bâtis des moteurs, des génératrices, des machines et des contrôleurs ainsi que les boîtiers métalliques de tout
appareillage électrique situé dans ou sur la cabine ou dans la gaine doivent être reliés à la terre par continuité des
masses conformément à la section 10.
38-083 Ascenseurs non électriques
Dans le cas d’un ascenseur non électrique qui comporte des conducteurs électriques fixés à la cabine, le châssis
métallique de la cabine, s’il est normalement accessible à des personnes, doit être relié à la terre par continuité
des masses conformément à la section 10.
38-084 Escaliers mécaniques, trottoirs roulants et ascenseurs pour personnes
handicapées
Les pièces métalliques des escaliers mécaniques, des trottoirs roulants et des ascenseurs pour personnes
handicapées doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
38-085 Protection par disjoncteur différentiel pour le personnel
1) Chaque prise de courant 125 V monophasée située dans une cuvette de puits, dans une gaine, un toit de
cabine d’ascenseur ou de plate-forme élévatrice à chemin de roulement fermé ou dans une cage d’escalier
mécanique ou de trottoir roulant doit être protégée par un disjoncteur différentiel de classe A.
2) Toutes les prises de courant 125 V monophasées situées dans les locaux des machines ou les zones des
machines doivent être protégées par un disjoncteur différentiel de classe A.
3) Dans le cas d’une prise de courant simple qui alimente une pompe d’assèchement installée à demeure,
une protection par disjoncteur différentiel n’est pas exigée.
38-091 Alimentation de secours (voir l’appendice B)
1) Il est permis d’alimenter un ascenseur ou un monte-charge à l’aide d’une source d’alimentation de secours
en cas de panne de la source normale d’alimentation.
2) Dans le cas d’un ascenseur à récupération qui renvoie l’énergie vers l’alimentation électrique, laquelle est
incapable d’absorber cette énergie en cas d’inertie excessive de l’ascenseur, un moyen approprié doit être
prévu pour absorber cette énergie.
3) Il est permis d’utiliser d’autres charges du bâtiment, comme les circuits de force motrice ou d’éclairage,
pour absorber l’énergie de récupération conformément au paragraphe 2), pourvu que ces charges soient
connectées automatiquement à l’alimentation de secours de l’ascenseur ou monte-charge et qu’elles
soient suffisamment importantes pour absorber entièrement l’énergie récupérée par l’ascenseur ou
monte-charge.
4) Le dispositif de sectionnement exigé à l’article 38-051 doit pouvoir débrancher la source d’alimentation de
secours ainsi que la source d’alimentation normale.
5) Si une alimentation électrique supplémentaire est connectée au côté charge du dispositif de
sectionnement, le dispositif de sectionnement prescrit à l’article 38-051 doit comporter un contact
auxiliaire dont l’ouverture est assurée par un dispositif mécanique et dont le maintien en position ouverte
ne dépend pas uniquement d’un ressort ; ce contact doit être raccordé au circuit de commande afin
d’empêcher tout mouvement de la cabine si le dispositif de sectionnement est ouvert.
µ
1) Les conducteurs qui alimentent les conducteurs principaux de contact doivent être posés dans un conduit
rigide, un tube électrique métallique ou être en câble armé, câble à isolant minéral ou câble sous gaine
d’aluminium, sauf si permis à l’article 40-018.
2) Les conducteurs qui alimentent directement l’appareillage doivent être conformes au paragraphe 1), sauf
si une connexion flexible est exigée ; dans ce cas, il est permis d’utiliser un câble, armé ou non, un câble
en guirlande ou un cordon souple muni d’enrouleurs, s’il est nécessaire d’empêcher tout endommagement
du câble ou du cordon et de le tenir éloigné du plancher de travail.
40-006 Protection contre les surintensités
Les conducteurs qui alimentent les conducteurs principaux de contact ou qui alimentent directement
l’appareillage, s’il n’y a pas de conducteurs principaux de contact, doivent être protégés contre les surintensités,
conformément aux exigences de l’article 28-200 pour la charge du moteur, plus une marge conforme à l’article
14-104 pour toute autre charge si la grosseur des conducteurs a été augmentée à cet effet.
40-008 Dispositifs de sectionnement
Des dispositifs appropriés pouvant débrancher simultanément tous les conducteurs non mis à la terre du circuit
doivent être :
a) placés de façon à être visibles de l’endroit où se trouvent les conducteurs principaux de contact ou
l’appareillage, s’il n’y a pas de conducteurs principaux de contact ; et
b) accessibles et manœuvrables du sol ou du plancher sur lequel fonctionne l’appareillage.
40-010 Conducteurs principaux de contact
1) Les conducteurs principaux de contact qui sont nus doivent avoir un courant admissible au moins égal à
celui des conducteurs qui les alimentent. Si ce sont des fils, ils ne doivent pas être de grosseur inférieure :
a) à 4 AWG en cuivre ou 2 AWG en aluminium, si la longueur du conducteur de contact ne dépasse
pas 18 m ; ou
b) à 2 AWG en cuivre ou 1/0 AWG en aluminium, si la longueur du conducteur de contact dépasse
18 m, sauf si les supports isolants intermédiaires sont d’un type à bride en mesure d’assurer une
certaine réduction de la tension mécanique.
2) Il est permis que les conducteurs principaux de contact qui sont nus soient en fil de cuivre ou d’aluminium
étiré à froid, en acier ou autre métal approprié sous forme de tés, de cornières, de rails en T ou d’autres
profilés rigides.
40-012 Espacement des conducteurs principaux de contact
1) Les conducteurs principaux de contact en fils nus doivent être supportés de façon :
a) que leur espacement de centre à centre ne soit pas inférieur à :
(i) 150 mm, pour toute machinerie autre qu’un treuil sur monorail, s’ils sont installés sur un plan
horizontal ;
(ii) 75 mm, pour les treuils sur monorails, s’ils sont installés sur un plan horizontal ; ou
(iii) 200 mm, s’ils ne sont pas installés sur un plan horizontal ; et
b) qu’ils ne puissent jamais s’approcher à moins de 38 mm de la surface au-dessus de laquelle passent
les fils.
2) Si les conducteurs principaux de contact sont rigides, ils doivent être supportés de façon à assurer un espace
d’air d’au moins 25 mm entre les conducteurs, entre les conducteurs et les collecteurs adjacents et entre
les conducteurs et la surface au-dessus de laquelle passent les fils.
µ
exigé pour une opération complète.
42-004 Prises de courant et fiches de raccordement
Dans le cas d’un poste de soudage raccordé par cordon, il est permis que le courant nominal de la prise de
courant et de la fiche soit inférieur au courant nominal des dispositifs de protection contre les surintensités qui
les protègent, mais il ne doit pas être inférieur au courant admissible exigé pour les conducteurs d’alimentation
du poste.
3) Le courant nominal ou le réglage maximal du dispositif de protection contre les surintensités qui protège
une artère alimentant un groupe de postes de soudage à transformateur ne doit pas dépasser la valeur
calculée en déterminant le courant nominal ou le réglage maximal de la protection permise aux
paragraphes 1) et 2) pour le poste muni de la protection la plus élevée et en y ajoutant la somme des
courants admissibles calculés conformément à l’article 42-006 pour tous les autres postes de soudage
du groupe.
42-010 Dispositifs de sectionnement
1) Il doit y avoir un dispositif de sectionnement sur les raccords d’alimentation de chaque poste de soudage
qui n’est pas muni d’un dispositif de sectionnement faisant partie intégrante du poste.
2) Le dispositif de sectionnement doit être un interrupteur ou un disjoncteur dont les caractéristiques
nominales ne sont pas inférieures à celles nécessaires pour admettre la protection contre les surintensités
exigée en vertu de l’article 42-008.
d) les conducteurs d’alimentation pour un groupe de postes de soudage par résistance doivent avoir un
courant admissible au moins égal à :
(i) la somme des valeurs obtenues suivant l’alinéa a), b) ou c) précédent pour le plus gros poste de
soudage du groupe ; plus
(ii) 60 % des valeurs ainsi obtenues pour tous les autres postes de soudage du groupe.
42-016 Protection contre les surintensités
1) Tout poste de soudage par résistance doit être muni d’une protection contre les surintensités ne dépassant
pas 300 % du courant primaire nominal du poste de soudage, sauf si le dispositif de protection contre les
surintensités des conducteurs d’alimentation assure une protection équivalente.
2) Tout conducteur non mis à la terre d’un poste de soudage par résistance doit être muni d’une protection
contre les surintensités ne dépassant pas 300 % du courant admissible du conducteur, tel qu’il est spécifié
au tableau 1, 2, 3 ou 4 ; toutefois, le courant nominal ou le réglage immédiatement supérieur peut être
utilisé si :
a) le plus proche courant nominal standard des dispositifs de protection contre les surintensités est
inférieur au courant nominal exigé en vertu de cet article ; ou
42
b) le courant nominal ou le réglage exigé en vertu de cet article entraîne l’ouverture trop fréquente du
µ
dispositif de protection contre les surintensités.
3) Le courant nominal ou le réglage maximal du dispositif de protection contre les surintensités qui protège
une artère alimentant un groupe de postes de soudage par résistance ne doit pas dépasser la valeur calculée
en déterminant le courant nominal ou le réglage maximal de la protection permise aux paragraphes 1)
et 2) pour le poste muni de la protection la plus élevée et en y ajoutant la somme des courants admissibles
calculés conformément à l’article 42-014 pour tous les autres postes de soudage du groupe.
42-018 Commande des postes de soudage par résistance
Tout circuit d’alimentation d’un poste de soudage par résistance doit comporter un interrupteur ou disjoncteur
dont les caractéristiques nominales ne sont pas inférieures à celles des conducteurs, telles qu’elles sont établies
en vertu de l’article 42-014, permettant d’isoler le poste de soudage et ses dispositifs de commande du circuit
d’alimentation.
42-020 Données des plaques signalétiques des postes de soudage par résistance
Il doit y avoir sur chaque poste de soudage par résistance une plaque signalétique donnant le nom du fabricant,
la tension primaire, la fréquence, les caractéristiques nominales en kilovoltampères à un facteur de marche de
50 %, la tension secondaire maximale et minimale à circuit ouvert, le courant secondaire de court-circuit à la
tension secondaire maximale ainsi que le réglage de l’écartement et de la portée.
Généralités
44-100 Troupes ambulantes
Aucun appareillage électrique utilisé par des troupes de théâtre en tournée, des cirques ou autres troupes
ambulantes ne doit être utilisé pour la première représentation, sans que le Service d’inspection n’ait délivré un
permis à cet effet, et cette exigence s’applique même si la représentation n’a pas lieu dans une salle de spectacles.
44-102 Câblage
1) Le câblage sur la scène ou dans les coulisses, dans la fosse d’orchestre et dans les cabines de projection doit
être sous conduit métallique rigide, tube électrique métallique, en câble à isolant minéral, sous conduit
métallique flexible, en câble armé, en câble armé sous gaine de plomb ou en câble sous gaine
d’aluminium ; toutefois, il est permis d’utiliser :
a) d’autres méthodes de câblage pour des installations temporaires ; et
b) un cordon souple ou câble, selon les articles de cette section.
2) Il n’est pas permis d’utiliser des moulures sur le côté scène du mur de l’avant-scène.
3) Le câblage dans les endroits autres que ceux énumérés au paragraphe 1) doit être exécuté conformément
aux sections pertinentes de ce Code.
44-104 Nombre de conducteurs dans les canalisations
Pour les circuits de herses, les circuits de niches de scène ou les circuits de commande à distance, les conducteurs
installés :
a) sous conduit métallique rigide ou tube électrique métallique ne doivent pas dépasser le nombre permis à
l’article 12-1014 ; et
b) dans des caniveaux auxiliaires ou des goulottes guide-fils métalliques doivent avoir une section totale ne
dépassant pas 20 % de la section du caniveau ou de la goulotte.
44-106 Éclairage d’allées dans les cinémas
Il est permis que les circuits pour les lumières d’allées, placées au-dessous des bancs, alimentent 30 sorties si la
grosseur de la lampe qui peut être utilisée sur chaque sortie est limitée, par un espace restreint ou autrement,
à un maximum de 25 W.
µ
respectifs sont ouverts.
2) Les gradateurs qui n’ouvrent pas le circuit peuvent être raccordés à un conducteur neutre mis à la terre.
3) Les bornes des gradateurs doivent être sous boîtier.
4) Les plaques antérieures des gradateurs doivent être agencées de façon à empêcher que les contacts de la
plaque antérieure ne puissent être facilement touchés accidentellement.
44-214 Commande des niches de scène et des niches de balcon
Les niches de scène et les niches de balcon doivent être commandées du tableau de contrôle.
44-216 Conducteurs
1) Les tableaux de contrôle de scène équipés de systèmes de gradateurs de type à résistance ou à
transformateur doivent être câblés avec des conducteurs munis d’un isolant approprié pour la température
produite à l’intérieur et en aucun cas inférieure à 125 °C.
2) Le courant admissible des conducteurs ne doit pas être inférieur à celui de l’interrupteur ou du dispositif de
protection contre les surintensités auquel ils sont raccordés.
3) Les trous dans les boîtiers métalliques par lesquels passent les conducteurs doivent être munis de
manchons.
4) Il faut souder ensemble les brins des conducteurs avant de les assujettir au moyen d’un collet ou d’une vis
serre-fils.
5) Si l’on raccorde à une borne un conducteur de grosseur 8 AWG ou plus gros :
a) il doit être soudé dans une cosse ; ou
b) on doit utiliser un connecteur sans soudure.
4) Le courant nominal en ampères des fusibles de l’interrupteur général ne doit pas être supérieur au courant
total de charge du tableau de contrôle.
µ
44-328 Moteurs de rideaux
Les moteurs de rideaux doivent être de type fermé.
44-330 Réglage des registres de tirage
1) Si les registres de tirage de la scène sont actionnés par un dispositif électrique, il faut que la mise hors
tension du circuit des dispositifs entraîne la fermeture des registres.
2) Le circuit doit être commandé par au moins deux interrupteurs unipolaires sous boîtiers métalliques munis
de portes à fermeture automatique sans verrou ni loquet.
3) Un des interrupteurs doit être placé au poste de l’électricien et l’autre à un endroit acceptable.
4) Le dispositif doit être :
a) conçu pour la pleine tension du circuit auquel il est raccordé, aucune résistance n’étant intercalée ;
b) situé dans les cintres au-dessus du décor ; et
c) enfermé dans une boîte métallique appropriée avec une porte à fermeture hermétique automatique.
Généralités
46-100 Caractéristiques nominales
Les caractéristiques nominales de l’alimentation de secours et des appareils autonomes d’éclairage doivent être
suffisantes pour assurer le fonctionnement satisfaisant de tout l’appareillage raccordé en cas de panne de courant
de la source principale.
46-102 Instructions
1) Des instructions complètes concernant le fonctionnement et l’entretien de l’alimentation de secours ou des
appareils autonomes d’éclairage doivent être affichées sur les lieux sous cadre vitré et doivent spécifier
qu’au moins un essai doit être effectué tous les mois.
2) La présentation des instructions ainsi que leur emplacement doivent être conformes au Code national du
bâtiment — Canada.
46-104 Entretien
Si des accumulateurs sont utilisés comme source d’alimentation de secours, ils doivent être maintenus :
a) en bon état ; et
b) complètement chargés en tout temps.
46-106 Disposition des lampes
1) Les lampes de secours doivent être disposées de façon que la défectuosité d’une de ces lampes ne puisse
laisser dans l’obscurité complète la zone qu’elle éclaire normalement.
2) Les circuits de secours ne doivent alimenter aucun autre appareil ni aucune autre lampe que ceux devant
servir au cours d’une panne d’électricité.
46-108 Câblage (voir les appendices B et G)
1) Sauf si permis au paragraphe 3) et aux articles 46-304 3) et 46-400 2), les conducteurs suivants doivent
être installés conformément au paragraphe 2) :
a) les conducteurs nécessaires au fonctionnement des systèmes de sécurité des personnes et installés
entre une alimentation de secours et des systèmes de sécurité ;
b) les conducteurs qui relient une alimentation de secours et des enseignes de sortie ; et
c) les conducteurs qui relient un appareil autonome d’éclairage et des lampes éloignées.
2) Les conducteurs décrits au paragraphe 1) doivent être :
a) installés dans une canalisation métallique complètement fermée ;
b) incorporés à un câble recouvert d’une armure ou d’une gaine métallique ;
c) installés dans un conduit rigide non métallique s’ils sont noyés dans au moins 50 mm de béton ou
de maçonnerie ou s’ils sont enfouis sous terre ; ou
d) installés dans du tube électrique non métallique s’ils sont noyés dans au moins 50 mm de béton ou
de maçonnerie.
3) Malgré le paragraphe 2), il est permis que les conducteurs installés conformément aux articles 12-506 à
12-520 dans des bâtiments de construction combustible soient incorporés à un câble sous gaine non
métallique.
4) Les conducteurs installés conformément au paragraphe 1) doivent être entièrement indépendants de tout
autre conducteur ou appareillage. Ils ne doivent pas pénétrer dans un luminaire, une canalisation, une
boîte, un coffret ou un appareil autonome d’éclairage déjà occupé par d’autres conducteurs, sauf si cela est
nécessaire, à l’intérieur :
a) des commutateurs de transfert ; et
b) des enseignes de sortie et des luminaires de secours alimentés par deux sources.
5) Les conducteurs reliant une alimentation de secours et tout appareillage électrique qui n’est pas un
«système de sécurité des personnes» conformément à la définition donnée dans cette section ne doivent
pas pénétrer dans un luminaire, une canalisation, une boîte ou un coffret déjà occupé par d’autres 46
conducteurs installés conformément au paragraphe 1) sauf si cela est nécessaire dans les barres blindées,
µ
les répartiteurs et autres boîtiers semblables servant à la connexion au dispositif de protection contre les
surintensités pour une alimentation de secours conforme à l’article 46-206 1).
Alimentation de secours
46-200 Alimentation de secours (voir l’appendice B)
Les articles 46-202 à 46-210 s’appliquent uniquement aux alimentations de secours d’une source centrale de
réserve.
46-202 Types d’alimentation de secours (voir l’appendice G)
1) L’alimentation de secours doit être une alimentation de réserve consistant :
a) en accumulateurs dont les caractéristiques nominales sont suffisantes pour alimenter et maintenir à
au moins 91 % de la pleine tension la charge totale des circuits de secours, pendant la période de
temps requise en vertu du Code national du bâtiment — Canada, mais jamais pendant moins de
30 minutes, et cette batterie d’accumulateurs doit être munie d’un chargeur qui maintient
automatiquement les accumulateurs chargés ; ou
b) d’une génératrice.
2) Les batteries d’automobile et les accumulateurs au plomb, qui ne sont pas de type sous contenant de verre,
ne sont pas jugés satisfaisants en ce qui a trait au paragraphe 1) ; ils ne doivent être utilisés que par
dérogation en vertu de l’article 2-030.
3) Si l’on utilise une génératrice, elle doit être :
a) de caractéristiques nominales suffisantes pour porter la charge ;
b) agencée pour démarrer automatiquement sans défaillance et sans délai excessif en cas de
défectuosité de la source d’alimentation habituelle de l’appareillage raccordé à cette génératrice ; et
c) conforme à la CAN/CSA-C282, sauf s’il s’agit d’une génératrice installée dans un établissement de
santé conformément à l’article 24-306.
46-204 Commande
1) L’alimentation de secours doit être commandée par un appareillage automatique de transfert qui active
l’alimentation de secours en cas de panne de courant de l’alimentation normale et qui est accessible
seulement aux personnes autorisées.
2) Il est permis d’utiliser un dispositif automatique photosensible, approuvé pour cet usage, pour commander
séparément les luminaires situés dans un endroit qui est suffisamment éclairé durant le jour sans l’aide
d’éclairage artificiel.
3) Le nombre de lampes raccordées à un seul appareil autonome d’éclairage ne doit pas occasionner une
charge dépassant la puissance nominale de sortie en watts marquée sur l’appareil pendant la période de
secours exigée en vertu du Code national du bâtiment — Canada ; cette charge doit être calculée d’après
les indications figurant sur la liste de lampes dont il est question au paragraphe 2).
Enseignes de sortie
46-400 Enseignes de sortie (voir les appendices B et G)
1) Si les enseignes de sortie sont connectées à un circuit électrique, celui-ci ne doit servir à aucune autre
utilisation.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis que les enseignes de sortie soient connectées à un circuit qui alimente
l’éclairage de secours dans la zone où les enseignes de sortie sont installées.
3) Les enseignes de sortie mentionnées aux paragraphes 1) et 2) doivent être illuminées par une source
d’alimentation de secours si un système d’éclairage de secours est requis en vertu du Code national du
bâtiment — Canada.
46
µ
Pour l’alimentation d’appareils portatifs dans les salles de projection de cinéma, on doit utiliser des cordons
souples de type S, SJ, SO ou ST.
48-030 Lampes dans les salles de projection
Les lampes à incandescence dans les salles ou cabines de projection doivent être munies d’un protecteur grillagé,
à moins d’être autrement protégées au moyen d’abat-jour ou autres dispositifs incombustibles.
48-032 Alimentation des lampes à arc
On doit placer dans une pièce séparée de la salle de projection les groupes convertisseurs, les changeurs de
fréquence, les transformateurs, les redresseurs, les rhéostats et appareils semblables utilisés pour l’alimentation
ou la commande des lampes ou projecteurs à arc.
48-034 Ventilation
Les ventilateurs d’évacuation d’une salle de projection doivent être commandés de l’intérieur de cette salle.
surintensités ne sont pas nécessaires si le courant de court-circuit disponible n’est pas supérieur au courant
admissible de l’appareil ou du conducteur.
2) On doit pouvoir atteindre les dispositifs de protection contre les surintensités des circuits d’entrée
photovoltaïques et on doit les regrouper si possible.
50-012 Dispositif de sectionnement (voir l’appendice B)
1) Un dispositif doit débrancher le matériel, y compris le système de conditionnement d’énergie des
conducteurs non mis à la terre de toute source d’alimentation.
2) Si l’énergie du matériel mentionné au paragraphe 1) provient de plus d’une source, le dispositif de
sectionnement doit être conforme aux articles 14-414 et 14-700.
3) Un circuit de sortie photovoltaïque ayant une tension de service égale ou supérieure à 50 V doit être équipé
d’un dispositif qui en assure la mise hors service et l’isole.
50-014 Câblage
Malgré la section 12, il est permis d’utiliser des cordons souples hyper-résistants d’un type spécifié au tableau 11
pour l’interconnexion des modules à l’intérieur d’un générateur photovoltaïque.
50-016 Fiches et dispositifs de câblage similaires (voir l’appendice B)
Il est permis d’utiliser des fiches et des dispositifs de câblage similaires pour le raccordement d’un cordon souple
entre des modules et des panneaux :
a) s’il n’y a pas de pièces sous tension à découvert, que les dispositifs soient branchés ou débranchés ;
b) si les dispositifs sont polarisés ;
c) si la configuration des dispositifs n’est pas interchangeable avec celle des prises de courant, des fiches ou
d’autres réseaux sur les lieux ;
d) si les dispositifs sont du type verrouillable ;
e) si les dispositifs ont les caractéristiques nominales du courant et de la tension du circuit dans lequel ils sont
installés ; et
f) si les dispositifs servent d’arrêt de traction.
50-018 Agencement des connexions des modules 50
Les connexions d’un module ou d’un panneau doivent être agencées de façon que le retrait du module ou du
µ
panneau d’un circuit d’entrée photovoltaïque n’entrave pas un conducteur de continuité des masses à un autre
appareillage d’entrée photovoltaïque.
50-020 Raccordement des systèmes interconnectés
1) Le raccordement d’un système interconnecté entre le système de conditionnement d’énergie et le
distributeur d’électricité doit être conforme à la section 84.
2) Un système de conditionnement d’énergie servant à l’interconnexion doit être approuvé à cette fin.
3) Chaque raccordement de système peut être exécuté à un disjoncteur ou autre dispositif de sectionnement
à fusibles réservé à cette fin, sur le côté charge du coffret de branchement.
52-012 Commande
1) Quand il s’agit d’appareils stationnaires, le circuit basse tension du transformateur-élévateur doit être muni
d’un dispositif de protection contre les surintensités qui :
a) n’a aucune pièce sous tension à découvert ;
b) protège le circuit radiographique contre les défauts dans toutes les conditions de fonctionnement ; et
c) doit être installé comme partie de l’appareil ou à proximité de celui-ci.
2) Si la conception du transformateur-élévateur mentionné au paragraphe 1) exige que les fusibles de la
dérivation soient de courant nominal inférieur à celui du dispositif de protection contre les surintensités afin
d’assurer la protection des circuits fluoroscopiques et thérapeutiques, il faut alors ajouter ces fusibles.
3) Quand il s’agit d’appareils portatifs, les paragraphes 1) et 2) s’appliquent, mais le dispositif de protection
contre les surintensités doit être placé dans ou sur l’appareil ; toutefois, un dispositif de protection contre
les surintensités n’est pas obligatoire si les pièces haute tension se trouvent à l’intérieur d’un même boîtier
métallique muni d’une liaison à la terre par continuité des masses.
4) Si le même circuit haute tension alimente plus d’un appareil, on doit munir d’un interrupteur haute tension
ou d’un dispositif de sectionnement équivalent chaque appareil du groupe d’appareils formant un
ensemble.
52-014 Continuité des masses
Les pièces non porteuses de courant des supports de tubes, des tables et des autres appareils doivent être reliées
à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
52-016 Courant admissible des conducteurs d’alimentation et courant nominal des
dispositifs de protection contre les surintensités
1) Le courant admissible des conducteurs d’alimentation et le courant nominal des dispositifs de protection
contre les surintensités ne doivent pas être inférieurs :
a) au courant nominal en régime longue durée d’un appareil de radiographie ou de tomographie
assistée par ordinateur ; ou
b) à 50 % du courant nominal maximal en régime momentané d’un appareil de radiographie ou de
tomographie assistée par ordinateur fonctionnant en réglage radiographie.
2) Le courant admissible des conducteurs d’alimentation et le courant nominal des dispositifs de protection
contre les surintensités d’au moins deux dérivations alimentant des appareils de radiographie ou de
tomographie assistée par ordinateur ne doivent pas être inférieurs à : 52
a) la somme des courants nominaux en régime longue durée de tous les appareils de radiographie ou
µ
de tomographie assistée par ordinateur qui doivent fonctionner en même temps ; ou
b) la somme de 50 % du courant nominal maximal en régime momentané d’un appareil de
radiographie ou de tomographie assistée par ordinateur fonctionnant en réglage radiographie
pour les deux plus gros appareils et de 20 % du courant nominal maximal des autres appareils.
Télédistribution
54-100 Conducteurs
1) Les conducteurs utilisés pour la télédistribution doivent être des câbles coaxiaux munis d’un conducteur
interne axial et d’un blindage extérieur conducteur, de section circulaire.
2) Les conducteurs installés à l’intérieur d’un bâtiment doivent être d’un type approuvé figurant au
tableau 19.
54-102 Limites de tension et de courant (voir l’appendice B)
1) Il est permis d’utiliser un câble coaxial pour effectuer la connexion entre le réseau de télédistribution et la
boîte de service ou entre deux boîtes de service, et pour alimenter un circuit de télédistribution connexe,
si toutes les conditions suivantes sont remplies :
a) dans le cas d’un logement individuel, la tension en circuit ouvert ne doit pas dépasser 90 V et le
courant maximal doit être limité à 100/V ampères, jusqu’à la boîte de service inclusivement ;
b) dans le cas d’un bâtiment à logements multiples, la tension en circuit ouvert ne doit pas dépasser
90 V, et le courant maximal doit être limité à 10 A, jusqu’à la boîte de service inclusivement ;
c) l’alimentation électrique doit provenir d’un amplificateur ou d’un transformateur approuvé, ou
encore d’un autre dispositif limiteur d’énergie approuvé ;
d) le réseau de télédistribution doit être conforme aux exigences pertinentes de la CAN/CSA-C22.3 no 1
et de la C22.3 nº 7 ;
e) l’énergie électrique ne doit pas être transmise au-delà de la boîte de service, sauf vers une autre boîte
de service, et ne doit jamais parvenir au câble coaxial branché à l’appareillage électrique de l’abonné ;
f) la boîte de service doit être mise à la terre et tous les câbles coaxiaux qui y pénètrent doivent être
reliés à la terre par continuité des masses ;
g) la boîte de service doit être équipée d’une serrure ou autre dispositif de fermeture semblable et
contenir des bloqueurs d’énergie afin d’empêcher que le câble coaxial branché à l’appareillage de
l’abonné ne soit mis sous tension ; et
h) tous les circuits de distribution d’abonné alimentés par une prise multiple commune capable de
transmettre de l’énergie au circuit de distribution d’abonné doivent comporter des bloqueurs
d’énergie afin d’empêcher que le câble coaxial branché à l’appareillage de l’abonné ne soit mis
sous tension.
2) Un câble coaxial qui relie la boîte de service à un point éloigné d’au moins 1 m de l’appareillage électrique
de l’abonné doit pouvoir être alimenté par un transformateur ou autre dispositif d’alimentation 0 à 30 V de
classe 2 approuvé de type local, pourvu que des bloqueurs d’énergie soient installés pour empêcher la
connexion à l’appareillage électrique de l’abonné d’être mise sous tension.
54-104 Emplacements dangereux
Si les circuits ou l’appareillage auxquels cette section s’applique sont installés dans des emplacements dangereux,
ils doivent également satisfaire aux articles pertinents des sections 18, 20 et 24.
54-106 Vérification par un inspecteur
54
1) Les circuits de télédistribution utilisés par un service public d’électricité, ou par un service public de
µ
télécommunications dont les activités sont régies par la section 60, dans l’exercice de leurs fonctions en
tant que services publics, ne sont pas soumis à une vérification par un inspecteur.
2) Si l’alimentation nécessaire au fonctionnement d’un circuit de télédistribution est assurée par un circuit
d’alimentation électrique, le transformateur, l’amplificateur, ou tout autre limiteur de courant utilisé au
point de rencontre des circuits de télédistribution et d’alimentation doit être soumis à une vérification par
un inspecteur.
54-108 Dispositifs d’attache
Si les conducteurs sont fixés à un bâtiment ou supportés sur celui-ci, les attaches ou les supports utilisés pour la
fixation doivent être acceptables pour cet usage.
Protection
54-200 Mise à la terre du blindage extérieur conducteur d’un câble coaxial (voir
l’appendice B)
1) Si un câble coaxial est exposé à la foudre ou aux contacts accidentels avec des conducteurs de parafoudres
ou des conducteurs d’alimentation fonctionnant à une tension supérieure à 300 volts à la terre, le blindage
extérieur conducteur du câble coaxial doit être mis à la terre au bâtiment, aussi près que possible du point
d’entrée du câble.
2) Si le blindage extérieur conducteur d’un câble coaxial est mis à la terre, aucun autre dispositif de protection
n’est requis.
3) Il est permis que le blindage d’un câble coaxial soit mis à la terre au moyen d’un dispositif de protection ;
toutefois, le dispositif ne doit pas interrompre la continuité du système de mise à la terre à l’intérieur du
bâtiment.
54-202 Protecteur (voir l’appendice B)
Si un protecteur est fourni, il doit être :
a) approuvé pour l’usage prévu ;
b) installé dans le bâtiment ou sur ce dernier, le plus près possible du point d’entrée du câble ;
c) à l’extérieur de tout emplacement dangereux défini aux sections 18, 20 et 24, et loin de tout matériau
inflammable ou explosif ;
d) monté sur une base difficilement inflammable, résistante à l’humidité et isolante ; et
e) abrité, s’il est installé à l’extérieur.
Mise à la terre
54-300 Conducteur de mise à la terre
1) Le conducteur de mise à la terre du blindage conducteur extérieur d’un câble coaxial ou d’un protecteur
doit être isolé.
2) Le conducteur de mise à la terre doit être en cuivre.
3) Le conducteur de mise à la terre ne doit pas être de grosseur inférieure à 14 AWG.
4) Le conducteur de mise à la terre doit avoir un courant admissible au moins égal ou supérieur à celui du
blindage extérieur conducteur du câble coaxial exposé.
5) Si au moins deux câbles coaxiaux, ayant un blindage extérieur conducteur de dimensions et de courant
admissible différents, aboutissent à la même connexion au conducteur de mise à la terre, le courant
admissible du conducteur de mise à la terre doit être au moins égal ou supérieur à celui du blindage
extérieur conducteur du plus gros câble coaxial.
6) Le tracé du conducteur de mise à la terre, entre le protecteur ou le blindage du câble coaxial et la prise de
terre, doit être aussi droit que possible.
7) Tout conducteur de mise à la terre exposé à l’endommagement mécanique doit être protégé.
54-302 Prises de terre
1) Les prises de terre doivent être conformes à l’article 10-700 ; toutefois, la tige doit être enfoncée à une
profondeur minimale de 2 m.
2) Les prises de terre utilisées dans les installations de télédistribution doivent être espacées et reliées aux
autres prises, conformément à l’article 10-702.
54-304 Raccordement à la prise de terre
Le conducteur de mise à la terre doit être fixé à une prise de terre conformément à l’article 10-908 :
a) directement ; ou
b) au moyen d’un fil raccordé en permanence à la tige de la prise de terre de la façon décrite dans la CSA C83.
terre, et il ne doit y avoir aucune ouverture telle une boîte de sortie, à moins de 2 m des conducteurs nus
d’au plus 15 kV, ou à moins de 3 m des conducteurs nus de plus de 15 kV.
3) Les conducteurs d’un circuit de télédistribution ne doivent pas être installés dans une canalisation,
un compartiment, une boîte de sortie, une boîte de jonction ou toute garniture semblable contenant déjà
des conducteurs de circuits d’éclairage, d’énergie ou de circuits de classe 1, à moins que :
a) les conducteurs du circuit de télédistribution ne soient séparés des conducteurs de circuits
d’éclairage, d’énergie ou de circuits de classe 1 par un écran conforme à l’article 12-904 2) dans le
cas des conducteurs dans des canalisations ou à l’article 12-3030 1) pour les conducteurs dans des
boîtiers, des armoires, et des raccords ; ou
b) que les conducteurs des circuits de classe 1 servent uniquement à l’alimentation du circuit de
télédistribution.
54-402 Conducteurs verticaux
Les conducteurs d’un circuit de télédistribution posés verticalement dans une gaine de service doivent être
installés dans une canalisation métallique complètement fermée.
54-404 Pénétration des séparations coupe-feu
Les conducteurs des circuits de télédistribution qui traversent une séparation coupe-feu doivent être installés de
façon à limiter la propagation du feu, conformément à l’article 2-124.
54-406 Conducteurs de télédistribution dans un conduit ou un plénum
Sauf exception prévue aux articles 2-126 et 12-010, les conducteurs de télédistribution ne doivent pas être placés
dans un conduit ou un plénum.
54-408 Canalisations
Les canalisations doivent être installées conformément à la section 12.
Appareillage
54-500 Amplificateurs des circuits de télédistribution et autres sources d’alimentation
1) Les amplificateurs et autres dispositifs d’alimentation d’un circuit de télédistribution raccordés à un circuit
d’alimentation électrique doivent être approuvés pour cet usage.
2) Si des amplificateurs ou d’autres dispositifs d’alimentation d’un circuit de télédistribution sont raccordés à
un circuit d’alimentation électrique et enfermés dans un coffret, ce dernier doit être facilement accessible
et adéquatement ventilé.
3) Les châssis et armoires de l’amplificateur de télédistribution ou d’autres sources d’alimentation, le blindage
extérieur conducteur des câbles coaxiaux et le conduit ou la gaine métallique des câbles abritant les
54
conducteurs d’alimentation doivent être raccordés à la mise à la terre du réseau au moyen d’un conducteur
µ
en cuivre de grosseur au moins égale à 6 AWG.
4) Si l’armoire d’un amplificateur ou d’un autre dispositif d’énergie est accessible au public, elle doit être
verrouillable ou munie d’un dispositif en interdisant l’accès.
54-502 Appareillage et terminaisons exposés
L’appareillage de télédistribution exposé ou ses terminaisons, ou les deux, doivent être installés dans une pièce
appropriée ou dans tout autre espace fermé similaire, conformément à l’article 2-202, autre que l’espace réservé
aux installations d’éclairage ou d’énergie ; toutefois, s’il est nécessaire de les placer dans la même pièce, il doit y
avoir en tout temps un espace utile de 900 mm entre l’appareillage électrique nécessitant un réglage ou une
maintenance et l’appareillage de télédistribution.
54-504 Mise à la terre de l’appareillage
L’appareillage non alimenté et les coffrets, ou l’appareillage alimenté exclusivement par un câble coaxial, doivent
être considérés comme mis à la terre s’ils sont réellement connectés au blindage extérieur conducteur mis à la
terre du câble coaxial.
Circuits souterrains
54-700 Réseaux installés par enfouissement direct
Si des conducteurs de télédistribution sont installés par enfouissement direct, la gaine doit convenir à cet usage
et les conducteurs doivent :
a) ne pas être installés dans le même plan vertical que des conducteurs souterrains autres que ceux de
télécommunications, sauf s’ils sont installés conformément à l’alinéa f) ;
b) être séparés des conducteurs souterrains autres que les conducteurs de télécommunications par un
écartement horizontal minimal de 300 mm, sauf s’ils sont installés conformément à l’alinéa f) ;
c) être enfouis à 600 mm au moins ; cependant, si la présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur
prescrite impossible, il est permis d’enfouir les conducteurs à 450 mm au moins, et la profondeur
d’enfouissement des fils de branchement sous les sentiers et les pelouses peut être réduite à 450 mm ;
d) être placés sur 75 mm de sable et recouverts d’une couche d’épaisseur équivalente s’ils sont sur un terrain
rocailleux ou pierreux ;
e) être enfouis à 900 mm au moins, si la zone est exposée à la circulation des véhicules ; toutefois, cette
profondeur peut être réduite à 600 mm si on dispose d’une protection mécanique constituée par :
(i) un madrier traité d’au moins 38 mm d’épaisseur ou tout autre matériau approprié placé au-dessus
du conducteur ou du câble préalablement recouvert d’une couche de 75 mm de sable ou de terre
exempte de roche ou de pierre ; ou
(ii) un conduit convenant à l’enfouissement, disposé de façon à faciliter le remplacement des câbles,
le cas échéant, et à réduire au minimum l’endommagement imputable à la vibration causée par la
circulation des véhicules ; et
f) être munis d’un blindage s’ils sont placés au hasard dans la même tranchée que des câbles ou des fils
d’alimentation fonctionnant à au plus 750 V ; dans ce cas, les conducteurs de télédistribution ne doivent
pas se trouver sous les câbles d’alimentation au point de croisement.
54-702 Réseaux de canalisations souterrains
Si des conducteurs de télédistribution sont placés dans des réseaux de canalisations souterrains :
a) les canalisations, y compris leurs embranchements, doivent être séparées de celles réservées au réseau
d’énergie électrique par au moins 50 mm de béton ou 300 mm de terre bien compactée ;
b) les canalisations doivent être situées de façon à assurer une profondeur minimale constante de 600 mm
dans les zones exposées à la circulation des véhicules et de 450 mm dans toute autre zone ; toutefois, si la
présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur prescrite impossible, la canalisation doit être
recouverte de béton ;
c) on ne doit pas utiliser le même puits d’entretien que celui réservé au réseau d’énergie électrique pour la
terminaison des canalisations ou pour l’installation des conducteurs ou des ensembles de câbles, à moins
que le chapitre 5 de la CSA C22.3 nº 7 ne soit respecté ;
d) les conducteurs ne doivent pas être placés dans une canalisation comportant des conducteurs de circuits
d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 ;
e) la gaine du câble doit convenir aux installations dans les emplacements mouillés ; et
f) les canalisations qui pénètrent dans un bâtiment et qui font partie d’une installation souterraine doivent
être scellées avec un produit convenable de façon à empêcher toute infiltration d’humidité et de gaz dans
le bâtiment, et doivent :
(i) pénétrer dans le bâtiment au-dessus du niveau du sol si possible ; ou
(ii) être drainées convenablement.
54-704 Distribution souterraine par pâté de maisons
Si tout le circuit d’une rue est souterrain et posé de façon à éviter tout contact avec des circuits d’éclairage,
d’énergie ou de classe 1 de plus de 300 V, les manchons isolants ou les canalisations recouvrant les conducteurs
pénétrant dans le bâtiment conformément à l’article 54-606 ne sont pas nécessaires.
µ
près que possible du point d’entrée des conducteurs dans le bâtiment.
3) Les parafoudres pour stations de réception ne doivent pas être placés près d’une matière combustible ou
dans un emplacement dangereux.
54-802 Parafoudres, stations d’émission
Chaque conducteur d’entrée d’une antenne extérieure à une station d’émission doit être muni d’un parafoudre
ou d’un autre dispositif approprié pour éliminer les charges statiques de l’antenne, sauf si :
a) le conducteur est protégé par un blindage continu mis à la terre ; ou
b) si l’antenne est mise à la terre.
Stations d’émission
54-1000 Boîtiers des émetteurs
Les émetteurs doivent être entourés d’un cadre ou d’un grillage métallique ou ils doivent être entièrement blindés
ou séparés de la zone de travail par une barrière ou d’une autre manière équivalente.
54-1002 Mise à la terre des émetteurs
Toutes les pièces métalliques à découvert des émetteurs, y compris les manettes et les commandes extérieures
métalliques accessibles au personnel de la station, de même que les accessoires tels les supports de microphone,
doivent être mis à la terre.
54-1004 Interrupteurs sur les portes des émetteurs
Les portes qui donnent accès aux émetteurs doivent être munies de dispositifs qui coupent toute tension
supérieure à 250 V au cours de l’ouverture de l’une de ces portes.
54-1006 Amplificateurs
Les amplificateurs d’audiofréquences placés en dehors du boîtier renfermant l’émetteur doivent être abrités de
façon convenable et doivent être faciles d’accès et bien ventilés.
Généralités
56-100 Terme spécial
La définition suivante s’applique à cette section :
Câble optique — câble constitué d’une ou de plusieurs fibres optiques qui transmettent une onde lumineuse
modulée, et utilisé en commande, en signalisation ou en télécommunications.
56-102 Types
Les câbles optiques sont classés en trois catégories :
a) les câbles non conducteurs qui ne renferment aucun élément métallique ni aucune autre matière
conductrice d’électricité ;
b) les câbles conducteurs qui renferment des éléments conducteurs non porteurs de courant tel des éléments
de renforcement métalliques, des pare-vapeur métalliques ou des gaines métalliques ou des blindages ; et
c) les câbles hybrides qui renferment à la fois des câbles optiques et des conducteurs électriques porteurs de
courant.
56-104 Approbations
1) Les câbles optiques placés à l’intérieur des bâtiments doivent être de l’un des types mentionnés au
tableau 19.
2) Les câbles optiques placés à l’extérieur des bâtiments doivent convenir à l’installation à l’extérieur.
56-106 Acceptation par un inspecteur
Il n’est pas nécessaire que les installations de câbles optiques faites par un service public d’électricité ou de
télécommunications dans l’exercice de leurs fonctions à titre de service public soient acceptées par un inspecteur.
Méthodes d’installation
56-200 Câbles optiques non conducteurs (voir l’appendice B)
1) Il n’est pas permis d’installer des câbles optiques non conducteurs dans la même canalisation que les
conducteurs des circuits d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 à moins que :
a) les câbles optiques non conducteurs exercent une fonction connexe à celle des conducteurs 56
d’éclairage, d’énergie ou de classe 1 inférieurs à 750 V ; et
µ
b) le nombre et le diamètre des câbles optiques non conducteurs et des autres types de conducteurs
dans la canalisation soient conformes aux exigences pertinentes de la méthode de câblage.
2) Il n’est pas permis de placer des câbles optiques non conducteurs dans une armoire, un panneau, une boîte
de sortie ou un autre boîtier semblable contenant les bornes d’un circuit d’éclairage, d’énergie ou de
classe 1 à moins que :
a) les câbles optiques non conducteurs exercent une fonction connexe à celle du circuit d’éclairage,
d’énergie ou de classe 1 non supérieurs à 750 V et que le nombre ou le diamètre des câbles optiques
et des autres types de conducteurs électriques dans le boîtier soient conformes aux exigences
pertinentes à la méthode de câblage ; ou
b) les câbles optiques non conducteurs soient installés en usine dans le boîtier.
3) Malgré les paragraphes 1) et 2), pour les établissements industriels seulement, si les conditions d’entretien
et de supervision sont telles que seules des personnes autorisées effectuent l’entretien, il est permis de
placer des câbles optiques non conducteurs dans la canalisation, l’armoire, le panneau, la boîte de sortie
ou un autre boîtier semblable, déjà occupé par l’alimentation électrique, les câbles de commande ou les
câbles d’instrumentation.
56-202 Câbles optiques conducteurs (voir l’appendice B)
1) Il est permis d’installer les câbles optiques conducteurs dans la même canalisation que n’importe lequel des
réseaux suivants :
Exigences générales
58-010 Hauteurs libres
1) La hauteur libre dans les zones de travail autour des contrôleurs, des dispositifs de sectionnement, et autre
appareillage électrique ne doit pas être inférieure à 2,0 m.
2) Malgré le paragraphe 1) et l’article 2-308, il est permis que la hauteur libre ne soit pas limitée si :
a) les conditions dans lesquelles l’entretien et la supervision sont effectués font en sorte que seules les
personnes autorisées ont accès aux zones de travail ;
b) la zone de travail est exempte d’obstruction ; et
c) au moins une des exigences suivantes est respectée :
(i) les pièces sous tension de l’appareillage sont adéquatement protégées, séparées ou isolées,
et l’appareillage peut être examiné, ajusté, réparé ou entretenu pendant qu’il est sous tension
sans qu’il soit nécessaire de retirer cette protection ;
(ii) une mise en garde figure sur l’appareillage électrique pour indiquer que l’appareillage 58
électrique ne doit pas être examiné, ajusté, réparé ou entretenu pendant qu’il est sous tension ;
ou
(iii) la tension appliquée aux pièces non protégées ou non isolées n’est pas supérieure à 30 V eff. µ
ou 42 V crête.
58-012 Mise à la terre des circuits de moins de 50 V
Les circuits de moins de 50 volts à la terre doivent être mis à la terre selon l’article 10-114, sous réserve de ce qui
suit :
a) il est permis d’utiliser des câbles tracteurs isolés non mis à la terre pour les circuits de télécommunications,
de commande, de télécommande, de surveillance, de supervision et de signalisation ; et
b) il est permis que les circuits de télécommunications, de commande, de télécommande, de surveillance,
de supervision et de signalisation soient isolés s’ils sont mis à la terre conformément à l’article 10-206.
58-014 Restrictions relatives à la tension
1) La tension des circuits de télécommunications, de commande, de télécommande, de surveillance,
de supervision et de signalisation ne doit pas être supérieure à 48 volts à la terre (valeur nominale),
à l’exception des sonneries de téléphone à manivelle.
2) La tension des moteurs, des freins de machine, des groupes électrogènes, de l’éclairage artificiel et des
radiateurs ne doit pas être supérieure à 750 volts à la terre.
3) La tension des circuits de commande de moteurs ne doit pas être supérieure à 120 volts à la terre.
4) La tension des conducteurs aériens entre les pylônes qui supportent les remontées mécaniques ne doit pas
être supérieure à 30 volts à la terre ou 42 volts à la terre crête, à l’exception des circuits des sonneries de
téléphone à manivelle.
5) La tension des autres circuits ne doit pas être supérieure à 300 volts à la terre.
58-016 Luminaires sur les pylônes et dans les stations
Il est permis que des luminaires soient fixés aux pylônes et aux stations des remontées mécaniques pour le ski de
soirée ou autres utilisations semblables, si :
a) un disjoncteur est fourni à chaque pylône ou station afin de débrancher tous les conducteurs non mis à la
terre des luminaires installés sur ce pylône ou cette station ;
b) les disjoncteurs dont il est question à l’alinéa a) sont placés dans des boîtiers verrouillables ; et
c) les circuits qui alimentent les luminaires sont protégés par des disjoncteurs différentiels.
Conducteurs
58-102 Grosseur minimales des conducteurs
1) Dans les câbles mobiles, les conducteurs de tous les circuits de télécommunications, de commande,
de télécommande, de surveillance, de supervision et de signalisation doivent être au moins de grosseur
20 AWG en cuivre.
2) Sauf si permis au paragraphe 1), les conducteurs de tous les circuits de télécommunications, de commande,
de télécommande, de surveillance, de supervision et de signalisation doivent être au moins de grosseur
26 AWG en cuivre.
58-104 Groupement des conducteurs
1) Il est permis d’acheminer les câbles optiques, les câbles blindés et les conducteurs des dispositifs
de commande, des circuits de puissance, de moteur, de chauffage, de conditionnement d’air, de
fonctionnement, de signalisation, de télécommunications, de commande, de sécurité, d’alarme incendie
et d’éclairage dans la même canalisation ou le même câble mobile, si la valeur d’isolation de chaque
conducteur n’est pas inférieure à la tension de circuit maximale dans le câble ou la canalisation.
2) Il est permis d’acheminer les câbles optiques, les câbles blindés et les conducteurs des dispositifs de
commande, les circuits de commande, de signalisation, de communication, de commande, de sécurité et
d’alarme-incendie dans le même câble aérien, si la valeur d’isolation de chaque conducteur n’est pas
inférieure à la tension de circuit maximale.
3) Les câbles optiques dont il est question aux paragraphes 1) et 2) doivent être de type conducteur, non
conducteur et hybride.
Méthode de câblage
58-200 Méthode de câblage
1) Les conducteurs et les câbles optiques dans les espaces des machines, les espaces des commandes, dans
ou sur des cabines, les locaux des machines et les locaux les commandes, à l’exclusion des câbles mobiles
raccordés au chariot d’entraînement ou au chariot de retour doivent être installés dans un conduit rigide
métallique, dans un tube électrique métallique, dans un conduit rigide en PVC, ou dans des goulottes
guide-fils.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis d’effectuer le câblage dans les locaux des machines, les locaux des
commandes, les espaces des machines et les espaces des commandes et dans ou sur des cabines de la
manière suivante :
a) câble à isolant minéral ;
b) câble sous gaine d’aluminium ;
c) câble armé ;
d) chemins de câbles installés conformément aux articles 12-2200 à 12-2210 ;
e) conduit flexible ou conduit flexible étanche aux liquides entre les canalisations et :
(i) les interrupteurs de position ;
(ii) les verrouillages de sécurité ;
(iii) les dispositifs de commande ; ou
(iv) d’autres dispositifs semblables ;
f) conduit flexible ou conduit flexible étanche aux liquides entre les panneaux de commande et
(i) les moteurs ;
(ii) les freins des machines ;
(iii) les groupes électrogènes ;
(iv) les dispositifs de sectionnement ; ou
(v) les moteurs et les robinets des pompes ;
g) les câbles sous enveloppe suivants, installés entre les canalisations et l’appareillage de signalisation et
entre les canalisations et les dispositifs de commande s’ils sont protégés mécaniquement et s’ils sont
supportés :
(i) câbles utilisés dans des circuits très basse tension de classe 1 et des circuits à faible puissance
de classe 2, notamment les câbles mobiles connectés au chariot d’entraînement ou au chariot
de retour ;
(ii) les câbles de commande très basse tension ;
(iii) les câbles de télécommunications ;
(iv) les câbles d’alarme-incendie et de signalisation ;
(v) les câbles multiconducteurs sous gaine thermoplastique ;
(vi) les câbles très résistants ; et
(vii) les câbles hyper-résistants ;
h) les caniveaux auxiliaires entre les contrôleurs, les démarreurs et autres appareils semblables ; ou
i) les cordons et câbles souples sous enveloppe utilisés dans des circuits très basse tension (à au plus
30 V) si les cordons et les câbles :
(i) ne mesurent pas plus de 2 m de longueur ; et
(ii) sont supportés et munis d’une protection mécanique.
58-202 Emplacement et protection des câbles mobiles
1) Les supports des câbles mobiles doivent être placés de manière à réduire au minimum le risque de
dommages attribuables à des câbles en contact avec d’autres appareillages.
2) Les câbles mobiles doivent être protégés de l’endommagement par des protecteurs appropriés.
Protection et commande
58-300 Redémarrage automatique après arrêt (voir l’appendice B)
Si le redémarrage automatique d’un moteur après un arrêt risque de causer des blessures corporelles, les
dispositifs contrôlant les moteurs doivent être disposés de façon à empêcher le redémarrage automatique.
58-302 Dispositifs de sectionnement
1) Il doit y avoir un seul dispositif de sectionnement pour l’ouverture de tous les conducteurs non mis à la terre
du moteur principal et du moteur auxiliaire et de leurs circuits de ventilation et de commande pour chaque
remontée mécanique ou chaque trottoir roulant.
2) Le dispositif de sectionnement doit être un interrupteur à fusible à commande externe ou un disjoncteur
et pouvoir être verrouillé en position ouverte et porter une étiquette décrivant clairement la ou les charges
connectées.
58
3) Le dispositif de sectionnement doit être visible de l’entrée du local des commandes ou de la zone des
µ
machines et être facilement accessible par les personnes autorisées.
4) Le dispositif de sectionnement doit porter un marquage indiquant l’emplacement du dispositif de
protection contre les surintensités du côté alimentation.
5) Aucune disposition ne doit être prise pour que le dispositif de sectionnement se ferme automatiquement.
6) Si un grand nombre de machines d’entraînement ou de moteurs sont connectés à une même remontée
mécanique ou un même trottoir roulant, un dispositif de sectionnement doit pouvoir déconnecter les
moteurs et les circuits de commande.
7) Si un dispositif de sectionnement est installé en plus de celui exigé au paragraphe 1), il doit aussi couper
l’alimentation du circuit de commande des freins de la machine d’entraînement directement ou par le
truchement d’un contact auxiliaire à ouverture mécanique positive qui ne dépend pas uniquement de
ressorts.
58-304 Dispositif de sectionnement de l’appareillage utilitaire
1) Chaque dérivation associée à un appareillage utilitaire doit comporter un dispositif permettant de
sectionner tous les conducteurs non mis à la terre.
2) Le dispositif de sectionnement doit pouvoir être verrouillé en position ouverte et doit être installé dans le
local des machines, le local des commandes, l’espace des machines ou l’espace des commandes.
3) Le dispositif de sectionnement doit porter un marquage indiquant l’emplacement du dispositif de
protection contre les surintensités du côté alimentation.
58-306 Coordination sélective
La protection contre les surintensités doit être coordonnée avec tout dispositif de protection contre les
surintensités situé en amont.
58-308 Disjoncteur différentiel
Chaque prise de courant monophasée de 125 V, installée dans les locaux des machines, les locaux des
commandes, les espaces des machines, les espaces des commandes et les boîtiers abritant les contrepoids, doit
être protégée au moyen d’un disjoncteur différentiel de classe A.
58-310 Caractéristiques nominales des contrôleurs de moteur
Les caractéristiques nominales des contrôleurs de moteur doivent être conformes à l’article 28-500 1) ; toutefois,
il est permis que ces caractéristiques soient inférieures aux valeurs nominales du moteur d’entraînement si le
contrôleur limite la puissance du moteur et porte le marquage «puissance limitée».
Dérivations
58-400 Dérivations des luminaires et des prises de courant d’un local des machines,
d’un local des commandes, d’un espace des machines ou d’un espace des commandes
1) Il doit y avoir des luminaires dans chaque local des machines, local des commandes, espace des machines
et espace des commandes.
2) Il doit y avoir au moins une prise de courant monophasée double de 125 V, de configuration conforme au
schéma 1, dans chaque local des machines, local des commandes, espace des machines et espace des
commandes.
3) Des dérivations distinctes doivent alimenter les luminaires et les prises de courant de chaque local des
machines, local des commandes, espace des machines et espace des commandes.
4) Les luminaires exigés au paragraphe 1) ne doivent pas être alimentés du côté charge des disjoncteurs
différentiels exigés à l’article 58-308.
5) Des interrupteurs d’éclairage doivent être installés dans chaque local des machines, local des commandes,
espace des machines et espace des commandes et doivent être faciles d’accès de l’entrée.
58-402 Dérivations alimentant les luminaires et les prises de courant du boîtier
abritant un contrepoids
1) Il doit y avoir des luminaires dans les bâtiments ou les locaux abritant des contrepoids.
2) Si un contrepoids est installé dans un bâtiment ou un local, une dérivation distincte doit alimenter
l’éclairage ambiant et les prises de courant.
3) Les luminaires exigés au paragraphe 1) ne doivent pas être alimentés du côté charge des disjoncteurs
différentiels exigés à l’article 58-308.
58-404 Dérivations alimentant d’autres appareillages utilitaires
1) Des dérivations distinctes doivent alimenter l’appareillage utilitaire non visé par les articles 58-400
et 58-402, mais utilisé avec l’appareillage visé par l’article 58-000.
2) Les dispositifs de protection contre les surintensités qui protègent les dérivations doivent être situés dans le
local des machines, le local des commandes, l’espace des machines ou l’espace des commandes.
Énergie de récupération
58-500 Énergie de récupération
Dans le cas des remontées mécaniques transportant des passagers ou des matériaux ou des trottoirs roulants
qui produisent une énergie qui retourne à une source d’alimentation qui ne peut absorber cette énergie de
récupération en conditions de dépassement de charge ou de freinage, il doit y avoir des dispositifs dont la
fonction est d’absorber cette énergie.
Généralités
60-100 Terme spécial
La définition suivante s’applique à cette section :
Installation exposée — s’entend d’un circuit ou de toute portion de celui-ci susceptible d’être frappé par
la foudre ou d’être soumis à une tension supérieure à 300 V eff. à la suite de contacts accidentels avec des
conducteurs de circuits d’éclairage, d’énergie ou d’une tension induite par un déséquilibre des phases ou un
défaut des lignes de transport d’énergie, ou de l’augmentation du potentiel de la terre.
60-102 Utilisation d’appareillage approuvé
L’appareillage électrique utilisé dans une installation de télécommunications doit être approuvé :
a) s’il est raccordé à une installation exposée ;
b) si l’appareillage est raccordé à un réseau de télécommunications, à moins que l’appareillage soit
spécifiquement permis par d’autres articles de cette section ; ou
c) si d’autres articles de cette section l’exigent.
60-104 Circuits dans les câbles de télécommunications (voir l’appendice B)
Les circuits de radio et de télévision, les circuits de commande à distance et les circuits avertisseurs d’incendie,
et toute partie de ces circuits :
a) peuvent comporter des conducteurs faisant partie d’un ensemble de câbles de télécommunications
d’entrée d’un bâtiment, si cet ensemble comprend d’autres conducteurs servant aux circuits de
télécommunications ;
b) sont considérés comme des circuits de télécommunications dans le cas des portions de circuit composées
de conducteurs faisant partie d’un ensemble de câbles de télécommunications d’entrée d’un bâtiment ; et
c) doivent être protégés de façon appropriée aux points d’interface avec les conducteurs des câbles de
télécommunications.
60-106 Emplacements dangereux
Si le câblage ou l’appareillage électrique visé par cette section est installé dans des emplacements dangereux
définis aux sections 18, 20 et 24, il doit satisfaire aux articles de ces sections s’y rapportant.
60-108 Vérification par un inspecteur
1) Les circuits de télécommunications employés par les services publics d’électricité ou de
télécommunications, dans l’exercice de leurs fonctions en tant que services publics, ne sont pas soumis à
une vérification par un inspecteur.
2) Si le circuit de télécommunications obtient l’énergie nécessaire à son fonctionnement d’un circuit
d’alimentation, le transformateur ou autre dispositif limiteur de courant utilisé à la jonction du circuit de 60
télécommunications et du circuit d’alimentation doit faire l’objet d’une vérification par un inspecteur.
µ
Protection
60-200 Protecteurs principaux (voir l’appendice B)
1) Un protecteur principal doit être placé sur chaque circuit de télécommunications, sauf si permis au
paragraphe 4).
2) On doit placer le protecteur principal sur la structure ou le bâtiment desservi, soit à l’intérieur de la structure
ou du bâtiment ou adjacent à ces derniers et aussi près que possible du point d’entrée ou du point d’attache
des conducteurs.
3) Le protecteur principal ne doit être placé dans aucun des emplacements dangereux définis aux sections 18,
20 et 24, ni à proximité immédiate de substances inflammables ou explosives.
4) Le protecteur principal n’est pas nécessaire si aucune portion du circuit n’est considérée comme une
installation exposée.
60-202 Exigences relatives aux protecteurs principaux
1) Le protecteur principal doit être installé entre chaque conducteur de ligne et la terre, et si le paragraphe 3)
l’exige, être muni d’un fusible raccordé en série sur chaque conducteur de ligne.
2) Il est permis d’installer des protecteurs principaux sans fusible, si :
a) les circuits qui pénètrent dans un bâtiment sont dans un câble dont le blindage ou la gaine est mis
à la terre, à condition que les conducteurs du câble puissent fondre sans danger à des courants
inférieurs au courant admissible du protecteur principal et du conducteur de mise à la terre de ce
protecteur principal ;
b) les circuits sont alimentés par des conducteurs isolés qui se prolongent jusqu’au bâtiment et qui
proviennent de câbles dont le blindage ou la gaine est mis à la terre, à condition que les conducteurs
des câbles puissent fondre sans danger à des courants inférieurs au courant admissible du protecteur
principal, des conducteurs isolés connexes et du conducteur de mise à la terre du protecteur
principal ;
c) les circuits sont alimentés par des conducteurs isolés qui se prolongent jusqu’au bâtiment et qui
proviennent de câbles autres que des câbles dont le blindage ou la gaine est mis à la terre, à condition
que :
(i) le conducteur de mise à la terre du protecteur principal soit mis à la terre conformément à
l’article 60-704 ; et
(ii) les conducteurs isolés entre le bâtiment et l’installation exposée, ou les conducteurs de
l’installation exposée, puissent fondre sans danger à des courants inférieurs au courant
admissible du protecteur principal, des conducteurs isolés connexes et du conducteur de mise
à la terre du protecteur principal ; ou
d) les circuits sont alimentés par des câbles sous gaine métallique ou blindage mis à la terre qui peuvent
être frappés par la foudre, mais qui ne sont pas des installations exposées.
3) Si le paragraphe 2) n’est pas respecté, on doit installer des protecteurs principaux munis de fusibles.
4) Les protecteurs principaux comportant des pièces sous tension à découvert doivent être placés dans une
pièce ou un autre espace similaire approprié, conformément à l’article 2-202 ; ils doivent être séparés des
installations d’éclairage ou d’énergie, sauf s’il est nécessaire de les placer dans une pièce commune ; dans
ce cas, on doit assurer une séparation minimale de 900 mm de l’appareillage électrique nécessitant un
réglage et un entretien.
60-204 Protection des circuits de télécommunications dans les postes de haute tension
(voir l’appendice B)
L’appareillage de protection des circuits de télécommunications utilisé pour la commande et la signalisation dans
les postes de haute tension doit être approprié pour l’utilisation envisagée.
Conducteurs intérieurs
60-300 Installation des conducteurs
Les articles 60-302 à 60-334 s’appliquent à l’installation des conducteurs de télécommunications intérieurs.
60-302 Canalisations
On doit installer les canalisations des conducteurs de télécommunications conformément à la section 12 ; si ces
canalisations sont en métal, elles doivent être mises à la terre conformément à la section 10.
60-304 Isolant
Les fils et les câbles utilisés dans les réseaux de télécommunications doivent être de types approuvés
conformément au tableau 19.
60-306 Mise à la terre des conducteurs sous enveloppe extérieure métallique
Si un conducteur ou un câble est protégé par une enveloppe extérieure métallique, cette dernière doit être mise
à la terre.
c) que les conducteurs n’alimentent que l’appareillage situé sur l’étage au-dessus du plancher surélevé si
l’espace sous le plancher surélevé sert de plénum.
60-320 Conducteurs dans des installations dissimulées
Si les câbles ou les conducteurs ne sont pas connectés à un dispositif, les extrémités doivent être munies de
capuchons ou recouvertes de ruban.
60-322 Articles s’appliquant aux systèmes de câblage sous tapis de type CFC
Les articles 60-324 à 60-334 s’appliquent à la pose de réseaux de câbles plats de télécommunications (CFC).
60-324 Utilisation permise
L’utilisation de câbles de type CFC est permise :
a) uniquement sous des carreaux de tapis d’une dimension maximale de 750 mm ; de plus, tout adhésif utilisé
doit être du type auto-relâchant ;
b) comme prolongation du câblage d’utilisation générale pour desservir des aires ou zones, et aucune
longueur de câble, à partir du point de transition, ne doit mesurer plus de 15 m ;
c) sur des surfaces de plancher dures, lisses et unies en béton, s’il s’agit de béton scellé, en céramique, en bois
ou autre matériau semblable ;
d) dans des emplacements secs ou dans des emplacements humides à l’intérieur ; et
e) sur des planchers chauffés à une température supérieure à 30 °C uniquement si le câblage est approuvé et
porte un marquage à cet effet.
60-326 Utilisation interdite
L’utilisation de câbles de type CFC est interdite :
a) à l’extérieur ou dans des emplacements mouillés ;
b) s’ils sont exposés à des vapeurs ou à des liquides corrosifs ;
c) dans tout emplacement dangereux ;
d) dans les logements ;
e) dans les hôpitaux ou les établissements d’assistance, de détention ou autres, à l’exception des locaux
réservés à des bureaux ;
f) sur les murs, sauf aux endroits où les câbles pénètrent dans les boîtes de transition ; ou
g) sous des cloisons ou des parois installées à demeure.
60-328 Protection mécanique
Les câbles de type CFC doivent être couverts d’un ruban résistant à l’abrasion assujetti au plancher et qui recouvre
entièrement les câbles, les coins et les extrémités nues des conducteurs.
60-330 Croisement
Les câbles de type CFC peuvent s’entrecroiser ou croiser des câbles de type FCC à condition qu’un blindage mis
à la terre soit placé entre les câbles de types CFC et FCC, conformément à l’article 12-820.
60-332 Superposition des câbles
Il est interdit de superposer les câbles de type CFC, sauf si cette mesure est nécessaire au point d’entrée dans la
boîte de transition.
60-334 Mise à la terre du blindage
Les câbles de type CFC munis d’un blindage doivent être mis à la terre.
Appareillage
60-400 Appareillage de télécommunications dans les salles de bains et à proximité
des piscines
1) L’appareillage de télécommunications dans les salles de bains doit être fixé en permanence à un mur et être
inaccessible de la baignoire ou de la douche ; toutefois, il est permis de le mettre en marche au moyen d’un
cordon muni d’un isolant.
2) Les prises de télécommunications ne doivent pas être installées dans une salle de bains.
3) L’appareillage de télécommunications se trouvant à proximité des piscines doit être installé conformément
à l’article 68-070.
60-402 Appareillage dans les conduits de ventilation, les plénums ou les plafonds
suspendus (voir l’appendice B)
L’appareillage de télécommunications et les bornes ne doivent pas être installés dans des conduits, des plénums
ou des vides servant à la circulation de l’air ambiant, ni dans des plafonds suspendus ; toutefois, si un conduit,
un plénum ou un vide est créé par un plafond suspendu constitué de panneaux ou de carreaux posés sur une
ossature, il est permis d’installer des blocs de raccordement d’un type non protégé, à condition qu’ils soient dans
un boîtier accessible.
60-404 Appareillage de télécommunications et terminaisons exposés
L’appareillage de télécommunications et les terminaisons connexes exposés, tel qu’il est prescrit à l’article 2-202,
doivent être placés dans un local ou autre endroit approprié, à l’écart des installations d’éclairage ou d’énergie ;
toutefois, s’il s’avère nécessaire de les placer dans le même local, on doit s’assurer qu’un écartement minimal de
900 mm de tout appareillage électrique nécessitant un réglage ou un entretien sera maintenu en tout temps.
60-406 Circuits à déclenchement par la terre
Les circuits de télécommunications raccordés à un réseau de télécommunications et ayant des voies de retour par
prises de terre locales ou autres circuits pouvant également présenter un risque d’incendie, doivent être munis
d’un limiteur de courant installé dans ou sur l’appareillage et convenant à l’usage prévu, qui limitera le courant
dans des conditions normales ainsi que dans des conditions de défaut à la terre, afin d’éliminer tout risque
d’incendie.
60-408 Réseaux de télécommunications dans les établissements de santé
Si elles sont susceptibles de devenir sous tension, les pièces métalliques non porteuses de courant à découvert
de l’appareillage de télécommunications autres que les postes téléphoniques installés dans les aires de soins
généraux, intermédiaires et critiques des établissements de santé tel qu’elles sont définies à la section 24, doivent
aussi être mises à la terre conformément à l’article 24-104 7).
Conducteurs extérieurs
60-500 Conducteurs aériens sur les poteaux
L’installation de conducteurs aériens de télécommunications sur des poteaux à proximité de conducteurs
d’énergie doit être exécutée conformément au Code canadien de l’électricité, Troisième partie.
60-502 Conducteurs aériens sur les toits
1) Les conducteurs de télécommunications passant au-dessus des bâtiments doivent être maintenus à une
hauteur minimale de 2,5 m au-dessus des toits sur lesquels il est facile de marcher.
2) Les conducteurs de télécommunications ne doivent pas être fixés aux surfaces supérieures des toits ni
être installés à moins de 2 m d’un toit, mesuré verticalement, à moins d’une dérogation en vertu de
l’article 2-030.
3) L’autorisation de dérogation en vertu de l’article 2-030 n’est pas nécessaire s’il s’agit d’un garage ou autre
bâtiment auxiliaire comportant un seul étage.
60-504 Circuits exigeant des protecteurs principaux
Les circuits de télécommunications qui nécessitent des protecteurs principaux en vertu de l’article 60-200 de ce
Code doivent être conformes aux articles 60-506 à 60-514.
60-506 Isolant des fils 60
Dans un circuit de télécommunications nécessitant un protecteur principal, chaque fil doit avoir un isolant en
µ
Circuits souterrains
60-600 Réseaux installés par enfouissement direct
Si des conducteurs ou des câbles de télécommunications sont installés par enfouissement direct, ils doivent
convenir à cet usage et les conducteurs ou câbles doivent :
a) ne pas être installés dans le même plan vertical que d’autres réseaux souterrains, sauf s’ils sont installés
conformément à l’alinéa g) ;
b) être séparés des autres réseaux souterrains par un écartement horizontal minimal de 300 mm, sauf s’ils sont
installés conformément à l’alinéa g) ;
c) être enfouis à au moins 600 mm ; cependant, si la présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur
prescrite impossible, il est permis d’enfouir les conducteurs ou câbles de télécommunications à au moins
450 mm, et la profondeur d’enfouissement des fils de branchement sous les sentiers et pelouses peut être
réduite à 450 mm ;
d) être placés sur 75 mm de sable et recouverts d’une couche d’épaisseur équivalente s’ils sont sur un terrain
rocailleux ou pierreux ;
e) être enfouis à au moins 900 mm, si la zone est exposée à la circulation des véhicules ; toutefois, il est permis
de réduire cette profondeur à 600 mm si on dispose d’une protection mécanique constituée par :
(i) un madrier traité d’au moins 38 mm d’épaisseur ou tout autre matériau approprié placé au-dessus
du conducteur ou du câble de télécommunications préalablement recouvert d’une couche de
75 mm de sable ou de terre exempte de roche ou de pierre ; ou
(ii) un conduit convenant à l’enfouissement, disposé de façon à faciliter le remplacement des câbles,
le cas échéant, et à réduire au minimum l’endommagement imputable à la vibration causée par la
circulation des véhicules ;
f) ne pas être placés au hasard dans la même tranchée que des câbles ou des conducteurs d’énergie
fonctionnant à plus de 750 V, sauf si les exigences pertinentes de la CSA C22.3 nº 7 sont respectées et si la
tension des câbles ou des conducteurs d’énergie n’est pas supérieure à 22 kV phase–terre ; et
g) être munis d’une gaine métallique s’ils sont placés au hasard dans la même tranchée que des câbles ou des
conducteurs d’énergie ; dans ce cas, les ensembles de conducteurs ou de câbles de télécommunications au
point de croisement ne doivent pas se trouver sous les câbles d’énergie.
60-602 Réseaux de canalisations souterrains
Si des ensembles de conducteurs ou de câbles de télécommunications sont placés dans des réseaux de
canalisations souterrains :
a) les canalisations, y compris leurs embranchements, doivent être séparées de celles réservées au réseau
d’énergie électrique par au moins 50 mm de béton ou 300 mm de terre bien compactée ;
b) les canalisations doivent être situées de façon à assurer une profondeur minimale constante de 600 mm
dans les zones exposées à la circulation des véhicules et de 450 mm dans toute autre zone ; toutefois, si la
présence de roc rend l’enfouissement à la profondeur prescrite impossible, la canalisation doit être
recouverte de béton ;
c) on ne doit pas utiliser le même puits d’entretien que celui réservé au réseau d’énergie électrique pour la
terminaison des canalisations ou pour l’installation des conducteurs ou des câbles, à moins que le chapitre 5
de la CSA C22.3 nº 7 ne soit respecté ;
d) les câbles ne doivent pas être placés dans une canalisation comportant des câbles d’éclairage ou d’énergie ;
e) les câbles doivent convenir aux installations dans les emplacements mouillés ; et
f) les canalisations qui pénètrent dans un bâtiment et qui font partie d’une installation souterraine doivent
être scellées avec un produit convenable de façon à empêcher toute infiltration d’humidité et de gaz dans
le bâtiment, et doivent :
(i) pénétrer dans le bâtiment au-dessus du niveau du sol si possible ; ou
(ii) être drainées convenablement.
60-604 Distribution souterraine par pâté de maisons
Si tout le circuit d’une rue est souterrain et que la partie du circuit comprise dans le pâté de maisons est posée de
façon à éviter tout contact avec des circuits d’éclairage ou d’énergie de plus de 300 V, les restrictions suivantes
ne sont pas nécessaires :
a) le protecteur principal exigé à l’article 60-200 ;
b) l’isolant exigé aux articles 60-506 et 60-508 ;
c) les supports isolants des conducteurs selon l’article 60-510 3) ; et
d) les manchons recouvrant les conducteurs pénétrant dans le bâtiment, exigés en vertu de l’article 60-512.
Mise à la terre
60-700 Continuité des masses de la gaine du câble (voir l’appendice B)
Si des câbles aériens ou souterrains entrent dans un bâtiment, le blindage ou la gaine métallique du câble doit
être relié à la terre par continuité des masses aussi près que possible de l’entrée, ou être interrompu aussi près
que possible du point d’entrée au moyen d’un joint isolant ou d’un dispositif équivalent. 60
60-702 Conducteur de continuité des masses de la gaine du câble (voir l’appendice B)
µ
Le courant admissible du conducteur de continuité des masses de la gaine du câble, exigé à l’article 60-700, doit
être au moins égal ou supérieur à celui de la gaine conductrice extérieure du câble exposé ; toutefois, il n’est pas
nécessaire que la grosseur du conducteur de continuité des masses soit supérieure à celle d’un conducteur en
cuivre 6 AWG.
60-704 Conducteur de mise à la terre du protecteur principal (voir l’appendice B)
Le conducteur de mise à la terre du protecteur principal dont il est question à l’article 60-202 doit être en
cuivre et :
a) recouvert d’un isolant en caoutchouc ou en matière thermoplastique ;
b) de grosseur au moins égale à celle du conducteur de mise à la terre spécifiée au tableau 59 ;
c) être installé entre le protecteur principal et le point de connexion décrit à l’article 60-706, aussi directement
que possible ; et
Généralités
62-100 Articles relatifs aux exigences générales
Les articles 62-102 à 62-130 s’appliquent à l’appareillage de chauffage fixe des locaux ou des surfaces.
62-102 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section :
Appareil — tout appareil de chauffage (ou groupe d’appareils formant un ensemble complet pour le chauffage)
installé en permanence de façon à pouvoir être enlevé ou remplacé sans enlever ni endommager une partie de
la charpente du bâtiment.
Appareil central — tout appareil de chauffage (ou groupe d’appareils formant un ensemble complet pour
le chauffage) installé en permanence et produisant la chaleur nécessaire au chauffage des locaux, laquelle est
transportée par de l’air, du liquide ou de la vapeur circulant dans des tuyaux ou des conduits ; cette expression
désigne également les unités de chauffe montées dans des conduits.
Appareil chauffant — terme générique utilisé pour tout type d’appareil électrique chauffant, y compris les
câbles, les appareils, les bandes et les panneaux.
Câble chauffant en parallèle — câble comprenant des éléments chauffants raccordés en parallèle de façon
continue ou alternée de manière que la densité en watts sur toute la longueur du câble ne soit pas modifiée par
un changement dans la longueur du câble.
Câble chauffant en série — câble constitué de conducteurs résistifs en série.
Chauffe-sauna — appareil servant à chauffer l’air et installé à demeure dans une pièce spéciale dans le but de
produire une température élevée et un taux d’humidité généralement faible, bien que le taux d’humidité puisse
s’accroître pendant de courtes périodes.
Ensemble d’appareil chauffant — ensemble formé de l’appareil chauffant et des pièces nécessaires pour le
raccorder à une source d’alimentation électrique.
Ensemble de câble chauffant en parallèle — combinaison d’un câble chauffant en parallèle et des pièces
connexes nécessaires à son raccordement à la source d’alimentation électrique.
Ensemble de câble chauffant en série — combinaison d’un câble chauffant en série et d’un dispositif
permettant de la raccorder à la source d’alimentation électrique, assemblée par le fabricant.
Ensemble de panneau chauffant — ensemble formé d’un panneau chauffant et de fils de raccord non 62
chauffants.
µ
Panneau chauffant — section plane laminée, rigide ou non, dans laquelle l’élément chauffant consistant en
un matériau résistant raccordé en parallèle sur toute sa longueur, en un matériau résistant raccordé en série, ou en
un matériau résistant raccordé en série-parallèle, est placé entre deux feuilles de matériau isolant électrique ou
noyé dans ces dernières.
62-104 Emplacements spéciaux
L’appareillage de chauffage situé dans un emplacement dangereux ou à atmosphère humide ou corrosive doit
porter un marquage spécifiant qu’il convient à cet emplacement particulier.
l’appareillage de chauffage, leur courant admissible doit être au moins égal à la somme des intensités
nominales de tous les appareils qu’ils alimentent.
2) Malgré le paragraphe 1), si les appareils de chauffage dans un local d’habitation sont munis de dispositifs
de commande thermostatiques et automatiques dans chaque pièce ou zone de chauffage, le courant
admissible des conducteurs de branchement ou des artères qui n’alimentent que l’appareillage de
chauffage, doit être établi en fonction de ce qui suit :
a) les dix premiers kilowatts de la charge de chauffage à raccorder, avec un facteur de demande de
100 % ; plus
b) le reste de la charge de chauffage à raccorder, avec un facteur de demande de 75 %.
3) Si des conducteurs de branchement ou des artères alimentent une charge combinée d’appareils de
chauffage et d’autres appareils, leur courant admissible doit être déterminé de la façon suivante :
a) pour les locaux d’habitation, la somme de la charge de chauffage calculée selon le paragraphe 2) plus
les charges combinées des autres appareils, en y appliquant les facteurs de demande prévus à la
section 8 ; ou
b) pour les autres types de locaux, 75 % de la charge totale de chauffage à raccorder plus les charges
combinées des autres appareils, en y appliquant les facteurs de demande de la section 8 pour le type
de locaux.
4) Malgré le paragraphe 3) b), si un branchement ou une artère alimente à la fois des appareils de chauffage
et d’autres appareils et que ces autres charges combinées, compte tenu des facteurs de demande
pertinents, représentent moins de 25 % de la charge de chauffage à raccorder, aucun facteur de demande
ne doit être appliqué à la partie chauffage de la charge.
62-118 Dispositifs de réglage de la température
1) Les dispositifs de réglage de la température qui fonctionnent à la même tension que le circuit
d’alimentation doivent avoir un courant nominal au moins égal à la somme des intensités nominales de
l’appareillage qu’ils contrôlent.
2) Les dispositifs de réglage de la température qui peuvent être mis automatiquement ou manuellement dans
la position ouverte et qui peuvent interrompre directement le courant de la ligne ou commander un
contacteur ou autre dispositif semblable ouvrant le circuit d’alimentation doivent débrancher tous les
conducteurs non mis à la terre du circuit de chauffage qu’ils contrôlent s’ils sont en position ouverte.
3) Si le liquide à chauffer est un combustible ou un autre produit inflammable, des dispositifs de réglage de
la température doivent être installés afin d’assurer que la température du liquide ne soit pas supérieure au
point d’éclair minimal du liquide.
62-120 Construction des ensembles de câbles chauffants en série
Les ensembles de câbles chauffants en série doivent constituer un ensemble complet comprenant à la fois la
portion chauffante et les conducteurs de raccord d’extrémité non chauffants. Ils doivent en outre porter les
marquages permanents requis, sur un ou les deux conducteurs de raccord non chauffants à au plus 75 mm de
l’extrémité d’alimentation du conducteur non chauffant.
62-122 Installation des ensembles de câbles chauffants en série
1) La partie chauffante d’un ensemble de câble chauffant en série ne doit pas être raccourcie ; donc, tout
ensemble de câble chauffant en série qui ne porte plus les marques d’identification originales est considéré
comme ayant été coupé et doit être rejeté, sauf si l’installateur démontre à l’aide d’instruments de mesure
que les caractéristiques de l’ensemble de câble chauffant en série n’ont pas été modifiées.
2) La partie chauffante, sur toute sa longueur, y compris les connexions aux fils de raccord non chauffants,
doit être installée à l’intérieur de la zone de chauffage.
3) Les ensembles de câbles chauffants en série doivent être installés de façon que la température sur une partie
quelconque ne dépasse pas 90 °C, sauf si permis à l’article 62-304 1).
4) Il doit y avoir un écartement d’au moins 200 mm entre la partie chauffante d’un ensemble de câble
chauffant en série et toute sortie à laquelle peut être raccordé un luminaire ou autre appareil produisant de
la chaleur.
5) Si on installe des ensembles de câbles chauffants en série sans blindage ni gaine métallique, les structures
ou les matériaux métalliques utilisés pour le support de ces ensembles de câbles doivent être reliés à la terre
par continuité des masses.
6) Si un ensemble de câble chauffant en série est susceptible d’entrer accidentellement en contact avec un
matériau conducteur qui n’est pas relié à la terre par continuité des masses de façon efficace, la partie
chauffante de cet ensemble de câble doit être munie d’un blindage ou d’une gaine métallique.
7) Les blindages ou gaines métalliques des ensembles de câbles chauffants en série doivent être reliés à la terre
par continuité des masses.
62-124 Réparation, modification ou assemblage à pied d’œuvre d’ensembles de câbles
chauffants en série (voir l’appendice B)
Malgré l’article 62-122, dans les établissements industriels où les conditions de maintenance et de supervision
assurent que de tels travaux seront confiés à des personnes qualifiées, il est permis que les ensembles de câbles
chauffants en série soient :
a) réparés ou jonctionnés à pied d’œuvre avec des trousses de jonction fournies par le fabricant du câble,
pourvu que la longueur totale de la partie chauffante ne varie pas de plus de 3 % ; et
b) modifiés ou assemblés à pied d’œuvre avec des trousses de jonction ou de raccordement fournies par le
fabricant du câble, pourvu :
(i) qu’une étiquette permanente portant une information à jour sur l’ensemble soit posée ;
(ii) qu’une description à jour de l’ensemble soit conservée en dossier de façon permanente ;
(iii) que des essais de résistance d’isolement et qu’une vérification de la résistance de l’ensemble soient
effectués après les travaux ; et
(iv) que la conception ou tout changement de conception soit effectué par une personne qualifiée et revu
par le fabricant du câble.
62-126 Ensembles de câbles chauffants en série assemblés à pied d’œuvre pour
enfouissement dans du béton à l’intérieur (voir l’appendice B)
1) Les appareils chauffants pour enfouissement dans du béton à l’intérieur doivent porter un marquage
indiquant qu’ils conviennent aux emplacements mouillés s’il est vraisemblable qu’ils seront utilisés dans de
tels emplacements.
2) Malgré les articles 62-120 et 62-122 1), il est permis d’installer les ensembles de câbles chauffants en série,
faisant partie d’un réseau de câbles chauffants pour enfouissement dans du béton à l’intérieur et approuvés
pour être assemblés au moment de l’installation, de cette façon.
3) Les caractéristiques nominales électriques des ensembles de câbles chauffants en série dont il est question
au paragraphe 1) doivent être marquées dans la boîte de jonction fournie comme faisant partie du réseau
et renfermant le raccord entre les conducteurs de dérivation et les fils de raccord d’extrémité non
chauffants.
4) Malgré les articles 62-128 et 62-216 2), il est permis d’installer les ensembles de câbles chauffants en série
dont il est question au paragraphe 1), sous réserve des conditions d’approbation, avec le joint entre la partie
chauffante et les fils de raccord d’extrémité non chauffants dans la boîte de jonction d’alimentation faisant
partie du réseau, à condition que la partie chauffante soit dans une canalisation, entre le point où elle quitte
le béton et celui où elle pénètre dans la boîte.
62-128 Fils de raccord d’extrémité non chauffants des ensembles de câbles chauffants
en série et des ensembles de panneaux chauffants
1) Les fils de raccord d’extrémité non chauffants des ensembles de câbles chauffants en série et des ensembles
de panneaux chauffants doivent être installés conformément à la section 12 pour le type de conducteurs
utilisé.
2) Si l’élément chauffant d’un ensemble de câble chauffant en série est enfoui dans un plancher de béton ou
autre semblable, les fils de raccord d’extrémité non chauffants, s’ils ne sont pas sous gaine métallique,
doivent être installés de l’intérieur du béton jusqu’à la boîte de jonction, sous conduit rigide, tube électrique
métallique ou autre canalisation approuvée qui doit aboutir de façon horizontale à l’intérieur du béton et
être munie d’un embout ou d’une garniture équivalente pour empêcher l’abrasion des conducteurs à
leur sortie.
62-130 Panneaux chauffants et ensembles de panneaux chauffants
1) Les panneaux chauffants doivent consister en des ensembles complets comprenant les garnitures
d’extrémité.
2) Les ensembles de panneaux chauffants doivent consister en des ensembles complets, y compris les
garnitures d’extrémité et les conducteurs de raccord non chauffants.
3) Les monoconducteurs non chauffants dissimulés utilisés dans les panneaux chauffants ou les ensembles de
panneaux chauffants doivent être d’un type permis en vertu du tableau 19. 62
Appareillage de chauffage électrique des locaux
µ
11) Si des circuits de dérivation alimentent des panneaux chauffants et des ensembles de panneaux chauffants,
un avertissement fourni par le fabricant doit être posé sur le panneau de dérivation par l’installateur, pour
indiquer que le plafond ou le plancher (selon le cas) contient des conducteurs sous tension et qu’on ne doit
y poser aucun clou, aucune vis, ni aucun dispositif semblable.
62-214 Ensembles de câbles chauffants dans les plafonds
Il est permis que les ensembles de câbles chauffants installés dans les plafonds portent un marquage indiquant
qu’ils conviennent expressément à cette utilisation.
62-216 Ensembles de câbles chauffants en série dans les plafonds en ciment ou plâtrés
1) Les ensembles de câbles chauffants en série installés dans le ciment ou le plâtre doivent être immobilisés
sur la couche de fond, le panneau de gypse ou de lattis plâtré, à des intervalles d’au plus 600 mm, au moyen
de dispositifs de fixation convenant aux températures en cause et de nature à ne pas endommager les
câbles.
2) La partie chauffante sur toute sa longueur, y compris les connexions aux fils de raccord non chauffants, doit
être complètement enfouie dans un matériau incombustible.
3) Si des ensembles de câbles chauffants en série pour le chauffage des locaux sont installés dans des plafonds
plâtrés, on doit utiliser un plâtre de sable non isolant du point de vue thermique ou l’équivalent, ayant une
épaisseur nominale d’au moins 13 mm.
62-218 Ensembles de câbles chauffants en série dans les constructions en panneaux
de gypse
1) Pour les constructions en panneaux de gypse, le câble doit être installé parallèlement aux solives ou aux
bandes de clouage, et un espace libre d’au moins 25 mm plus large que la partie inférieure d’une solive,
d’un linteau ou d’une bande de clouage doit être prévu entre les centres des câbles.
2) Un câble ne doit traverser des solives qu’à leurs extrémités, sauf par dérogation en vertu de l’article 2-030.
3) Une fois l’installation du câble chauffant terminée :
a) la totalité du plafond sous le câble doit être recouverte de panneaux de gypse d’une épaisseur d’au
plus 13 mm ;
b) les espaces libres entre les deux panneaux de gypse doivent être remplis avec du plâtre conducteur
de chaleur ou un autre matériau approprié ; et
c) la couche de surface du panneau de gypse doit être posée de façon que les clous ou autres attaches
n’endommagent pas le câble chauffant.
62-220 Puissance nominale et espacement des ensembles de câbles chauffants en série
(voir l’appendice B)
1) Les ensembles de câbles chauffants en série en contact avec du panneau de gypse ou du lattis plâtré,
ou enfouis dans du plâtre ou du sable en contact avec du panneau de gypse ou du lattis plâtré ne doivent
pas :
a) avoir une puissance nominale supérieure à 9 W/m pour la partie chauffante ; et
b) être espacés à moins de 50 mm de centre à centre.
2) Les ensembles de câbles chauffants en série enfouis dans le béton ou la maçonnerie coulée ne doivent pas :
a) avoir une puissance nominale supérieure à 65 W/m pour la partie chauffante, sauf si aucun câble
chauffant contigu n’est à moins de 450 mm, auquel cas une puissance jusqu’à 100 W/m peut être
utilisée ;
b) être espacés à moins de 25 mm de centre à centre ; et
c) avoir une puissance nominale par mètre carré supérieure à 430 W.
62-222 Emplacement des ensembles de câbles chauffants en série 62
Les parties chauffantes des ensembles de câbles chauffants en série ne doivent pas :
µ
a) être installées à l’intérieur ou sous la surface d’un mur ni dans aucun autre emplacement où elles pourraient
être exposées à l’endommagement mécanique pendant ou après la construction ;
b) être installées à l’intérieur, ni dissimulées derrière, toute surface composée de lattis en bois, de panneaux
de bois ou substances combustibles semblables ;
c) traverser des murs, des cloisons, des planchers ou autres ouvrages semblables ; ou
d) être installées à l’intérieur d’un isolant thermique ou le traverser.
62-224 Installation des ensembles de panneaux chauffants sous revêtement de sol
1) L’ensemble de panneau chauffant doit être :
a) installé sur une surface de plancher lisse et plate ;
c) s’ils sont noyés dans le béton, être installés à une profondeur d’au moins 50 mm, le béton étant armé
sauf dans les trottoirs, et avoir une profondeur d’au moins 150 mm s’il y a circulation de véhicules ou
d’au moins 100 mm s’il n’y en a pas ;
d) s’ils sont enfouis dans l’asphalte :
(i) être installés à au moins :
A) 25 mm de profondeur et être recouverts d’un treillis en fer ou en acier d’un calibre non
inférieur à 10 ou dont les ouvertures ne dépassent pas 100 mm ; ou
B) 25 mm de profondeur après avoir été bien assujettis à une dalle de base en matériau
bitumineux ou en un matériau équivalent d’une épaisseur d’au moins 25 mm, à des
intervalles ne dépassant pas 750 mm ;
(ii) être installés de façon que les longueurs adjacentes de câble soient espacées d’au plus 150 mm
les unes des autres et être d’une puissance nominale non supérieure à 82 W/m ;
(iii) être situés à une distance d’au moins 300 mm des bords de l’allée s’il n’y a aucune bordure ; et
(iv) être placés sur une base solide en béton ou une couche de pierres concassées bien compactée
d’au moins 150 mm d’épaisseur.
2) Les câbles chauffants ou les panneaux chauffants non métalliques installés à l’intérieur ne doivent pas être
à moins de 25 mm de toute pièce métallique non isolée située sous la surface à chauffer.
3) Si des câbles chauffants ou des panneaux chauffants ne sont pas munis d’une gaine ou d’un blindage
métallique, toutes les pièces métalliques non isolées qui sont situées sur ou sous la surface à chauffer doivent
être reliées à la terre par continuité des masses.
4) Le guipage ou la gaine métallique de chaque ensemble de câble chauffant doit être relié à la terre par
continuité des masses.
62-308 Ensembles de câbles chauffants installés sur des surfaces ou enroulés autour
de celles-ci
1) Les ensembles de câbles chauffants installés sur des surfaces ou enroulés autour de celles-ci doivent être
fixés au moyen de dispositifs appropriés qui n’endommagent pas le câble et qui conviennent aux
températures en cause.
2) Les ensembles de câbles chauffants enroulés autour de soupapes ou de joints de dilatation de tuyaux
doivent être installés de manière à empêcher l’endommagement si un déplacement se produit à ces
endroits.
3) La tresse ou la gaine métallique de chaque ensemble de câbles chauffants doit être mise à la terre par
continuité des masses.
62-310 Ensembles de câbles chauffants en parallèle
1) Les ensembles de câbles chauffants en parallèle doivent être installés selon les instructions du fabricant.
2) La tension nominale des dérivations utilisées pour alimenter des ensembles de câbles chauffants en parallèle
ne doit pas dépasser 750 V.
3) Les matériaux ou structures métalliques utilisés pour soutenir ou supporter des ensembles de câbles
chauffants en parallèle doivent être reliés à la terre par continuité des masses, conformément à la
section 10.
62-312 Ensembles de câbles chauffants installés à l’intérieur ou sur des tuyaux,
conduits ou réservoirs non métalliques
1) Les ensembles de câbles chauffants destinés à être utilisés à l’intérieur de tuyaux, conduits ou réservoirs non
métalliques ou sur ces derniers doivent être installés conformément à la notice technique du fabricant.
2) La température du tuyau, du conduit ou du réservoir doit être contrôlée à l’aide d’un thermostat ou d’un
dispositif équivalent de manière à être suffisamment basse pour éliminer tout risque d’endommagement 62
du tuyau, du conduit ou du réservoir.
µ
3) Le chauffage interne des tuyaux, conduits ou réservoirs doit être limité aux tuyaux, conduits ou réservoirs
qui ne contiennent pas des eaux usées, des solides ou des liquides inflammables.
4) Si les tuyaux, conduits ou réservoirs sont chauffés à l’aide d’un ensemble de câble chauffant intérieur,
ce dernier doit comporter une section non chauffante reliée au moyen d’un connecteur approprié.
5) La tresse ou le conduit métallique de chaque ensemble de câbles chauffants doit être mis à la terre par
continuité des masses.
62-314 Ensembles de panneaux chauffants installés sur des réservoirs, des récipients ou
des tuyauteries pour usage industriel
1) Les ensembles de panneaux chauffants doivent être fixés en place au moyen de dispositifs de fixation
appropriés.
2) Le revêtement métallique de chaque ensemble de panneau chauffant doit être mis à la terre par continuité
des masses.
62-316 Marquage
Les tuyaux, conduits ou réservoirs qui comportent des câbles chauffants qui ne sont pas visibles sur toute leur
longueur doivent porter un marquage indiquant qu’ils font l’objet d’un traçage électrique.
4) Un chauffe-sauna ne doit pas être installé sous une pomme de douche ou autre dispositif semblable.
5) Chaque chauffe-sauna doit être muni d’un interrupteur à minuterie sans dispositif de marche continue,
ayant un réglage maximal d’une heure, monté sur le mur extérieur de la pièce qui contient le chauffe-
sauna, qui débranchera tous les conducteurs non mis à la terre du circuit alimentant le chauffe-sauna.
Section 64
Note — Cette section a été abrogée.
62
µ
Généralités
66-100 Fixation des conducteurs
1) Seuls les circuits qui alimentent l’éclairage décoratif, les circuits de signalisation, de télécommunications et
de commande doivent être installés sur les structures des manèges.
2) Les circuits qui alimentent l’éclairage décoratif et les commandes d’un manège ne doivent pas être installés
sur la structure d’un autre manège.
3) Le dégagement vertical entre les conducteurs aériens et le sol fini ne doit pas être inférieur à ce qui suit :
a) au-dessus des routes principales, rues, ruelles et passages : 5,5 m ;
b) au-dessus des endroits accessibles aux véhicules : 5 m ; et
c) au-dessus des endroits accessibles aux piétons : 3,5 m.
66-102 Protection de l’appareillage électrique
L’appareillage électrique doit être protégé conformément à l’article 2-200.
Mise à la terre
66-200 Mise à la terre
1) Le branchement et le réseau de distribution doivent être mis à la terre conformément à la section 10.
2) Malgré l’article 10-908 1) a), les électrodes de terre des génératrices mobiles doivent pouvoir être
raccordées au moyen de connecteurs monoconducteurs enfichables et verrouillables.
66-202 Continuité des masses de l’appareillage
1) Les pièces métalliques à découvert non porteuses de courant de l’appareillage électrique fixe, comme les
carcasses des moteurs, les coffrets des démarreurs et des interrupteurs, les pièces des manèges, des
concessions et des guichets, ainsi que l’appareillage électrique mobile, doivent être reliés à la terre par
continuité des masses :
a) au moyen du conducteur de continuité des masses du cordon d’alimentation ; ou
b) par un raccordement à un conducteur de continuité des masses en cuivre, distinct, souple et isolé,
de grosseur au moins égale à 6 AWG, et raccordé au conducteur mis à la terre du circuit dans le
dispositif de sectionnement du branchement.
2) Les postes de commande à distance contrôlés par opérateur et raccordés par cordon doivent être reliés à
la terre par continuité des masses.
Branchement et distribution
66-300 Appareillage de branchement
1) L’appareillage de branchement doit être dimensionné en fonction de la charge raccordée.
2) Les boîtiers de l’appareillage de branchement accessible à des personnes non autorisées doivent être
verrouillables.
3) Les génératrices ne doivent pas être accessibles à des personnes non autorisées.
66-302 Montage de l’appareillage de branchement
L’appareillage de branchement doit être monté sur un support solide et :
a) installé de façon à être protégé des intempéries ;
b) installé dans un boîtier à l’épreuve des intempéries ; ou
c) être à l’épreuve des intempéries.
66-304 Appareillage de distribution
1) Chaque concession ou chaque manège doit être muni d’un sectionneur à fusible ou d’un disjoncteur.
2) Les boîtiers des interrupteurs, des panneaux et des répartiteurs accessibles à des personnes non autorisées
doivent être verrouillables.
1) Les guirlandes d’éclairage doivent être constituées de cordons souples hyper-résistants, pour utilisation à
l’extérieur, et munies de douilles à l’épreuve des intempéries ayant :
a) des bornes d’un type qui perfore l’isolant et fait contact avec le conducteur ; ou
b) des fils raccordés de façon permanente au cordon.
2) Les luminaires à tubes fluorescents ne doivent pas être montés bout à bout, sauf s’ils portent un marquage
à cet effet.
3) Les douilles pour lampes à incandescence doivent être munies d’un culot fileté.
4) Malgré le paragraphe 3), des douilles de lampe à baïonnette sont autorisées dans le cas des lieux de
tournage de cinéma ou de télévision.
5) L’appareillage utilitaire destiné à être utilisé à l’extérieur doit convenir à l’emplacement en question, sauf si
des précautions sont prises pour le protéger contre les intempéries.
Câbles monoconducteurs
66-450 Câbles monoconducteurs
Les câbles monoconducteurs sont autorisés, pourvu que leur grosseur soit au moins égale à 4 AWG et pourvu :
a) que leurs valeurs nominales conviennent à la tension du circuit et à l’utilisation prévue ;
b) qu’ils fassent partie d’un ensemble homogène, de telle sorte que tous les conducteurs du circuit aient la
même longueur, y compris le conducteur de continuité des masses ; et
c) qu’ils soient recouverts ou protégés de manière à ne pas faire trébucher les piétons dans les voies
piétonnières ou routières.
66-452 Limitation du courant de défaut
Si le courant de défaut disponible dépasse 10 000 A, les installations comprenant des câbles monoconducteurs,
sauf si ces derniers sont posés comme du câblage fixe, doivent être alimentées par l’intermédiaire de dispositifs
de protection contre les surintensités limiteurs de courant afin de prévenir tout accident susceptible de résulter
d’un déplacement accidentel des câbles.
66-454 Courant admissible à l’air libre
1) Les valeurs nominales des câbles monoconducteurs doivent être établies conformément à la section 4.
2) Malgré le paragraphe 1), dans le cas d’installations temporaires, les faisceaux de câbles monoconducteurs
de tout circuit peuvent avoir des valeurs nominales calculées pour l’air libre sans facteur de correction,
pourvu que les différents circuits soient séparés par une distance au moins égale au diamètre d’un faisceau.
66-456 Raccordements des câbles monoconducteurs
1) Les raccordements de câbles monoconducteurs ne doivent pas être accessibles à des personnes non
qualifiées.
2) Les connecteurs enfichables des câbles monoconducteurs doivent :
a) être de type verrouillable ; et
b) comporter un détrompage mécanique interdisant tout branchement incorrect, ou encore être
marqués par couleurs.
3) Les câbles monoconducteurs ne doivent pas être associés en parallèle, sauf pour atténuer une chute de
tension ; dans un tel cas, la protection contre les surintensités doit être calculée pour protéger le câble dont
le courant admissible est le plus faible, comme s’il était utilisé seul.
66-458 Continuité des masses
Chaque circuit comportant des câbles monoconducteurs doit avoir un conducteur de continuité des masses,
lequel doit suivre le même trajet que les autres conducteurs du circuit.
Moteurs
66-500 Moteurs
Les moteurs, y compris les dispositifs de protection et les commandes, doivent être installés conformément à la
section 28.
66-502 Emplacement
Les moteurs ne doivent être installés que dans des emplacements secs, à moins d’être de types spécifiquement
marqués pour l’emplacement ou d’être protégés de façon appropriée.
66-504 Moteurs portatifs
Pour le raccordement de moteurs portatifs, on peut utiliser du cordon souple d’une qualité égale ou supérieure
au type SOW pour utilisation à l’extérieur.
Généralités
68-050 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section :
Baignoire à hydromassage — cuve installée à demeure, munie d’une pompe à eau ou d’un ventilateur
intégré ou à distance et comportant un système de remplissage d’eau et de drainage ; le terme baignoire à
hydromassage comprend également les bains thérapeutiques.
Bassin décoratif — bassin susceptible de servir de pataugeuse, dont toutes ses dimensions sont supérieures
à 1,5 m, et qui est facile d’accès au public.
Bâti de niche — bâti destiné à être monté dans une structure de bassin pour supporter un luminaire pour niche
immergée.
Collecteur de courant de fuite — dispositif conçu de manière à assurer une liaison à la terre aux courants de
fuite provenant de dispositifs en contact avec l’eau de la piscine.
Cuve de relaxation ou cuve à remous — bassin ou cuve conçu pour l’immersion des personnes dans de l’eau
chaude circulant dans un système fermé comprenant un filtre, un appareil chauffant, une pompe avec ou sans
ventilateur entraîné par moteur, mais qui n’est pas conçu pour être rempli et vidé à chaque utilisation.
Luminaire pour niche immergée — appareil destiné à être installé dans un bâti de niche monté dans la
structure d’une piscine ou l’appareil sera complètement immergé.
Luminaire pour niche sèche — appareil destiné à être installé dans la paroi de la piscine, à l’intérieur d’une
niche rendue hermétique à la pénétration de l’eau de la piscine au moyen d’une lentille fixe.
Piscine installée en permanence — bassin construit de façon à ne pouvoir être démonté facilement en vue
du remisage.
Piscine remisable — bassin construit de façon à pouvoir être démonté facilement en vue du remisage et
réassemblé intégralement par la suite.
68-052 Câblage ou appareillage électrique dans les parois des piscines ou dans l’eau
Sauf si permis dans cette section, il est interdit d’installer le câblage ou l’appareillage électrique dans les parois
des piscines ou dans l’eau.
68-054 Câblage aérien (voir l’appendice B)
1) Aucune piscine ne doit être installée au-dessous ou à proximité d’un câblage aérien, et aucun câblage 68
aérien ne doit être installé au-dessus ou à proximité d’une piscine, sauf si l’installation est conforme à
cet article.
µ
2) On ne doit pas installer de câblage aérien au-dessus d’une piscine et d’autres surfaces élevées associées à
la piscine comme une tour de plongeon, une glissoire, des balançoires, une tour d’observation, une tour
ou une estrade ni au-dessus de l’aire adjacente s’étendant horizontalement jusqu’à une distance de 5,0 m
du pourtour du bassin, sauf si permis aux paragraphes 3) et 4).
3) Il est permis que des conducteurs de télécommunications isolés, de télédistribution et des câbles avec
conducteur neutre de soutien convenant à au plus 750 V soient installés au-dessus d’une piscine et d’autres
surfaces élevées associées à la piscine, ou au-dessus de l’aire adjacente s’étendant horizontalement du
pourtour du bassin, à condition qu’il y ait un dégagement d’au moins 5,0 m mesuré du pourtour de la
piscine ou d’autres surfaces élevées associées à la piscine.
4) Des conducteurs autres que ceux visés par le paragraphe 3) et fonctionnant à 50 kV maximum entre
les phases peuvent se trouver au-dessus d’une piscine et d’autres surfaces élevées associées à la piscine,
ou au-dessus de l’aire adjacente s’étendant horizontalement du pourtour du bassin, à condition qu’il y ait
un dégagement d’au moins 7,5 m mesuré du pourtour de la piscine ou d’autres surfaces élevées associées
à la piscine.
68-056 Câblage souterrain
L’espace horizontal qui sépare les parois intérieures d’une piscine des conducteurs souterrains ne doit pas être
inférieur aux valeurs du tableau 61 ; toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux conducteurs de continuité des
masses ni aux conducteurs alimentant l’appareillage électrique de la piscine ; ces derniers doivent être protégés
par un disjoncteur différentiel.
68-058 Liaison à la terre par continuité des masses (voir l’appendice B)
1) Les pièces métalliques de la piscine et de l’appareillage non électrique auxiliaire tel que la tuyauterie, l’acier
d’armature de la piscine, les échelles, les supports de tremplin, et les clôtures à moins de 1,5 m de la piscine
doivent être reliées les unes aux autres et aux pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage
électrique telles que les luminaires de fontaines décoratives et l’appareillage d’éclairage non situés dans
un bâti de niche, les bâtis de niche, les treillis ou blindages métalliques pour haut-parleurs sous l’eau,
le conduit, les boîtes de jonction et autres du genre, au moyen d’un conducteur de continuité des masses
en cuivre.
2) La continuité des masses de l’acier d’armature de la piscine doit être assurée par au moins quatre raccords
répartis également autour du périmètre.
3) Malgré le paragraphe 2), si l’acier d’armature est enrobé d’un produit non conducteur, il doit y avoir un
autre moyen pour éliminer les gradients de tension qui seraient autrement éliminés par conduction dans
l’acier d’armature nu.
4) Les conducteurs de continuité des masses de piscine doivent être :
a) au moins de grosseur 6 AWG pour les piscines installées en permanence et les piscines creusées ; ou
b) conformes au tableau 16 pour les autres types de piscines.
5) On ne doit pas considérer les gaines et les canalisations métalliques comme un moyen de liaison à la terre
par continuité des masses, et il faut utiliser un conducteur de continuité des masses distinct en cuivre ;
toutefois, un conduit métallique entre le bâti de niche et sa boîte de jonction peut être utilisé pour la liaison
à la terre par continuité des masses à condition que le bâti de niche et la boîte de jonction soient installés
dans la même section de la structure.
6) Le conducteur de continuité des masses partant de la boîte de jonction dont il est fait mention à
l’article 68-060 doit se rendre jusqu’au panneau qui alimente l’appareillage électrique de la piscine ; s’il est
de grosseur inférieure à 6 AWG, il doit être installé et protégé mécaniquement de la même manière que les
conducteurs du circuit.
7) Le conducteur de continuité des masses dont il est question au paragraphe 4) doit être en cuivre et de
grosseur non inférieure à celle prescrite au tableau 16 ; toutefois, dans le cas d’une piscine creusée,
le conducteur de continuité des masses doit être au moins de grosseur 6 AWG.
8) Une coque de piscine en métal constituée de panneaux boulonnés ou soudés doit être mise à la terre par
continuité des masses en au moins un endroit.
68-060 Boîtes de jonction et boîtes de tablier (voir l’appendice B)
1) On peut tolérer que les boîtes de jonction dans les fontaines décoratives soient immergées, à condition
qu’elles soient approuvées pour cette utilisation et marquées comme telles.
2) Les boîtes de jonction installées sur le côté alimentation des conduits menant aux bâtis de niche, appelées
ci-après boîtes de tablier, doivent être approuvées pour cette utilisation.
3) Les boîtes de tablier doivent être munies de bornes individuelles pour au moins trois conducteurs de
continuité des masses à l’intérieur de la boîte et un conducteur 6 AWG de continuité des masses à l’extérieur
de la boîte.
4) Les boîtes de tablier ne doivent contenir que les conducteurs nécessaires à l’alimentation de l’appareillage
sous l’eau.
5) Dans les boîtes de tablier, la continuité électrique entre chaque conduit métallique raccordé et les bornes
de continuité des masses doit être assurée au moyen de cuivre, laiton ou autre métal approuvé résistant à
la corrosion et faisant partie intégrante de la boîte.
6) Les boîtes de tablier doivent être installées :
a) au-dessus du niveau normal de l’eau de la piscine ;
b) de façon que le dessus de la boîte se trouve au niveau fini du tablier de la piscine ou au-dessus de
ce dernier ;
c) de façon, ou à un emplacement tel, que la boîte ne puisse constituer un obstacle ; et
d) de façon que l’eau sur le tablier s’écoule loin de la boîte.
7) Les boîtes de jonction ou le conduit, ou les deux, doivent être étanches à l’eau et munis d’une garniture
d’étanchéité approuvée qui scellera le pourtour du cordon et empêchera efficacement l’eau d’entrer dans
la boîte par le bâti de niche en empruntant le conduit.
68-062 Transformateurs et boîtiers de transformateur (voir l’appendice B)
1) Les transformateurs ne doivent pas être situés à moins de 3 m de la paroi intérieure de la piscine, sauf s’ils
sont convenablement séparés de cette dernière par une clôture, un mur ou autre barrière permanente
rendant le transformateur inaccessible aux personnes utilisant la piscine.
2) Un blindage métallique installé entre les enroulements primaire et secondaire du transformateur doit être
relié à la terre par continuité des masses.
3) Les transformateurs d’isolement d’audiofréquence doivent :
a) être raccordés entre les bornes de sortie d’audiofréquence de chaque amplificateur et de tout
haut-parleur se trouvant à moins de 3 m de la paroi de la piscine ;
b) être situés dans, ou à proximité de, l’amplificateur avec lequel ils sont utilisés ; et
c) avoir une tension de sortie d’audiofréquence égale ou inférieure à 75 V (efficace).
68-064 Prises de courant
1) Les prises de courant ne doivent pas être installées à moins de 1,5 m des parois intérieures des piscines.
2) Les prises de courant installées entre 1,5 et 3 m des parois intérieures d’une piscine doivent être protégées
par un disjoncteur différentiel de classe A.
3) La distance à mesurer pour maintenir les dimensions mentionnées à cet article est le trajet le plus court que
suivrait le cordon d’alimentation d’un appareil branché à la prise de courant sans traverser un plancher,
un mur ou un plafond de bâtiment.
68-066 Luminaires et appareillage d’éclairage
1) Les luminaires submersibles ou ceux pour niches immergées doivent être conformes aux exigences
suivantes :
a) ils doivent être installés dans des bâtis de niche qui doivent pouvoir être convenablement raccordés
au câblage utilisé ;
b) ils ne doivent pas être installés à une profondeur supérieure à 600 mm, sauf s’ils sont spécialement
approuvés et marqués pour une installation à une plus grande profondeur. La profondeur est
mesurée du centre de la lentille du luminaire au niveau normal de l’eau ; et
c) fonctionner sans que la tension d’alimentation au luminaire ni à son ballast ou transformateur, le cas
échéant, ou sans que la tension en circuit ouvert du secondaire du ballast ou du transformateur soit
supérieure à 150 V au moment de l’allumage ou pendant le fonctionnement.
2) Malgré le paragraphe 1) a), il n’est pas nécessaire que les luminaires submersibles ou pour niches
immergées installés dans une fontaine décorative soient montés dans un bâti de niche, mais ils doivent être
conçus pour assurer une connexion adéquate, selon la méthode de câblage utilisée.
3) Si les luminaires pour niches sèches sont installés de manière à être accessibles d’un promenoir ou d’un
tunnel de service à l’extérieur des parois de la piscine ou d’une niche fermée et drainée dans la paroi de la
piscine, la tension d’alimentation au luminaire, au ballast ou au transformateur ne doit pas être supérieure
à 300 V au cours de l’allumage ni pendant le fonctionnement.
4) Les luminaires pour niches sèches doivent être accessibles pour l’entretien : 68
a) à partir d’un tunnel de service ou d’un promenoir à l’extérieur des parois de la piscine ; ou
b) par un trou de poing dans le tablier de la piscine, donnant accès à une niche fermée et drainée, dans
µ
la paroi de la piscine.
5) Les pièces métalliques des appareils en contact avec l’eau de la piscine doivent être en laiton ou autre métal
approprié résistant à la corrosion.
6) Les luminaires installés sous l’eau, ou à moins de 3 m de la surface ou des parois de la piscine, et qui ne sont
pas convenablement séparés de la piscine par une clôture, un mur ou une autre barrière permanente,
doivent être protégés électriquement par un disjoncteur différentiel.
7) Les montants ou supports de luminaire ne doivent pas être installés à moins de 3 m des parois intérieures
d’une piscine, sauf si les luminaires sont protégés par des disjoncteurs différentiels.
8) Les bâtis de niche pour les lampes alimentées par un circuit mis à la terre, ou par un circuit fonctionnant à
une tension supérieure à 30 V, doivent être en métal et conçus pour assurer un raccordement fileté à un
conduit métallique rigide.
68-068 Disjoncteurs différentiels (voir l’appendice B)
1) Sauf si permis au paragraphe 2), les disjoncteurs différentiels prescrits par cette section doivent être de
classe A.
2) Si des disjoncteurs différentiels de classe A ne sont pas disponibles en raison des caractéristiques nominales,
il est permis de munir l’appareillage d’une protection contre les fuites à la terre qui éliminera un défaut à
la terre selon les limites de temps et le courant spécifiés pour un disjoncteur différentiel de classe A.
3) Les disjoncteurs différentiels doivent être raccordés en permanence.
4) Il est permis de placer un disjoncteur différentiel sur une artère, une dérivation ou un dispositif.
5) On doit placer une mise en garde à côté des interrupteurs commandant les circuits protégés
électriquement par des disjoncteurs différentiels, et cette mise en garde doit préciser que les circuits sont
protégés par un disjoncteur différentiel et que l’appareillage doit être vérifié régulièrement.
6) On doit installer les disjoncteurs différentiels :
a) dans un endroit qui facilitera la vérification requise au paragraphe 5) ;
b) à au moins 3 m de l’eau de la piscine, sauf si permis à l’alinéa c) ; et
c) à au moins 3 m de l’eau de la cuve de relaxation ou à remous et à au moins 1,5 m d’une baignoire
à hydromassage sauf s’ils font partie intégrante d’une cuve de relaxation ou à remous ou d’une
baignoire à hydromassage approuvées et fabriquées en usine et s’ils sont situés derrière un écran afin
d’éviter que l’occupant de la baignoire n’entre en contact avec le dispositif.
7) Sauf si permis à l’article 68-070, l’appareillage énuméré ci-après doit être protégé par un disjoncteur
différentiel :
a) l’appareillage électrique immergé dans l’eau de la piscine ;
b) les amplificateurs d’audiofréquence raccordés aux haut-parleurs submergés dans la piscine ;
c) l’appareillage électrique se trouvant à l’intérieur des parois de la piscine ou à moins de 3 m des parois
intérieures de la piscine et qui n’est pas convenablement séparé de la piscine par une clôture, un mur
ou une autre barrière permanente ; et
d) les prises de courant situées dans les emplacements mouillés d’un bâtiment et associés à la piscine,
tels les vestiaires.
68-070 Autre appareillage électrique
1) Les haut-parleurs installés sous l’eau doivent être :
a) placés dans des niches dans la paroi ou le fond de la piscine et être protégés par un treillis métallique
distinct, rigide et résistant à la corrosion ; et
b) raccordés à leur transformateur d’isolement d’audiofréquence par un câblage non mis à la terre.
2) Tout appareillage de télécommunications installé à moins de 3 m des parois intérieures de la piscine doit
être :
a) fixé de façon permanente à la paroi et situé de manière qu’aucun de ses éléments ne soit à moins
de 1,5 m des parois intérieures de la piscine ou ne puisse être utilisé à partir de la piscine, sauf au
moyen d’une commande par cordon muni d’un isolant ; ou
b) séparé de la piscine par une clôture, un mur ou une autre barrière permanente.
3) Malgré le paragraphe 2), des prises de télécommunications ne doivent pas être installées à moins de 3 m
des parois intérieures de la piscine.
Piscines remisables
68-200 Appareillage électrique
Aucun appareillage électrique ne doit être situé dans l’eau de la piscine ni sur les parois de la piscine à moins qu’il
ne soit spécifiquement approuvé à cette fin.
68-202 Pompes
1) Les pompes de piscine doivent être :
a) alimentées par une prise de courant installée en permanence et située entre 1,5 et 7,5 m de la paroi
de la piscine ; et
b) protégées par un disjoncteur différentiel si elles sont situées à moins de 3 m des parois intérieures de
la piscine et si elles ne sont pas convenablement séparées de la piscine par une clôture, un mur ou
une autre barrière permanente.
2) Les pompes de piscine situées à moins de 3 m des parois de la piscine doivent être spécifiquement
approuvées à cette fin.
Baignoires à hydromassage
68-300 Généralités
Les articles 68-302 à 68-308 s’appliquent à l’installation de baignoires à hydromassage installées en permanence
ou raccordées par cordon.
68-302 Protection
L’appareillage électrique formant partie intégrante d’une baignoire à hydromassage doit être protégé par un
disjoncteur différentiel de classe A.
68-304 Commande
1) Une baignoire à hydromassage doit être commandée par un interrupteur MARCHE/ARRÊT situé
conformément au paragraphe 2).
2) Les commandes électriques d’une baignoire à hydromassage doivent être situées derrière un écran ou à
au moins 1 m horizontalement de la paroi de la baignoire, sauf si elles font partie intégrante d’une
baignoire à hydromassage approuvée fabriquée en usine.
68-306 Prise de courant pour baignoire à hydromassage raccordée par cordon (voir
l’appendice B)
1) S’il est prévu d’installer une baignoire à hydromassage raccordée par cordon :
a) une prise de courant distante d’au moins 300 mm du plancher doit être installée pour la baignoire
à hydromassage ; et 68
b) cette prise de courant doit être inaccessible à l’occupant de la baignoire à hydromassage.
µ
2) L’étiquette de mise en garde appropriée fournie par le fabricant de la baignoire à hydromassage doit être
apposée sur la prise de courant prescrite au paragraphe 1).
3) Malgré le paragraphe 2), l’étiquette de mise en garde est facultative dans le cas d’une prise de courant
simple.
68-308 Autre appareillage électrique
Les luminaires, interrupteurs, prises de courant et autre appareillage électrique qui ne sont pas directement
associés à une baignoire à hydromassage doivent être installés conformément aux articles de ce Code ayant trait
à leur installation dans les salles de bains.
68
µ
Constructions déménageables
70-100 Appareillage
Les éléments électriques, y compris ceux raccordés à des circuits d’énergie très basse tension de classe 1 (p. ex.,
les luminaires) et à des circuits très basse tension de classe 2 doivent être conformes au Code canadien de
l’électricité, Deuxième partie, et convenir à l’utilisation prévue.
70-102 Raccordement
1) Sauf si permis au paragraphe 2) le raccordement au circuit d’alimentation doit être effectué de l’une des
façons suivantes :
a) par connexion à un circuit d’alimentation aérien ou souterrain ;
b) par cordon d’alimentation ou cordon amovible ; ou
c) par une longueur de cordon souple, de cordon ou câble sans fiche de raccord.
2) Pour les maisons mobiles, le raccordement au circuit d’alimentation doit être fait directement à un circuit
d’alimentation aérien ou souterrain, sauf si une dérogation est permise en vertu de l’article 2-030.
70-104 Connexion à une alimentation aérienne ou souterraine
1) Si la connexion d’alimentation s’effectue directement à une alimentation aérienne ou souterraine, un
raccord de conduit ou une longueur de conduit rigide doit être prévu et doit :
a) dépasser du mur extérieur, du toit ou du plancher de la construction afin de permettre la fixation
d’une garniture de conduit ;
b) être muni d’un capuchon approprié sur l’extrémité à découvert ;
c) aboutir au dispositif de sectionnement, à une boîte intermédiaire ou, pour d’autres constructions que
les maisons mobiles, à l’appareillage de distribution si un dispositif de sectionnement n’est pas prévu ;
et
d) être de grosseur suffisante pour loger des conducteurs en cuivre ayant un courant admissible
déterminé pour la charge prévue, sauf :
(i) si la construction est spécifiquement conçue pour connexion par d’autres conducteurs que
ceux en cuivre ; ou
(ii) tel qu’il est exigé au paragraphe 3).
2) Pour les maisons mobiles, le conduit doit dépasser afin d’être facile d’accès pour la connexion à
l’alimentation.
3) Pour les maisons mobiles, la grosseur du conduit ne doit pas être inférieure à celle qui est mentionnée au
tableau 48.
4) S’il est prévu ou probable que le conducteur de mise à la terre du réseau sera posé séparément, une
canalisation non métallique doit être installée à cette fin au moment de la fabrication.
70-106 Branchement des réseaux de télécommunications (voir l’appendice B)
Toute maison mobile doit être munie d’une longueur de canalisation d’un diamètre minimal de 16 pour le
branchement des réseaux de télécommunications, qui doit :
a) se prolonger à l’extérieur de la construction sur une distance d’au moins 75 mm à travers le plancher ;
b) aboutir dans un mur ou une cloison à 300 mm au moins au-dessus du plancher fini, dans une boîte 70
d’interrupteur ou de sortie ordinaire munie d’un couvercle ;
c) dans le cas d’une canalisation métallique, être reliée à la terre par continuité des masses à la structure de la
µ
maison mobile ; et
d) être muni d’un capuchon approprié sur l’extrémité à découvert du conduit.
70-108 Cordon d’alimentation ou cordon amovible
1) Si un cordon d’alimentation ou un cordon amovible est utilisé, sauf si permis au paragraphe 4), le cordon
doit :
a) être fourni en tant que partie de la construction mobile ;
b) avoir un courant admissible non inférieur au courant nominal de la fiche de raccord ;
c) être de type hyper-résistant et convenant à l’extérieur tel qu’il est spécifié au tableau 11 ;
d) avoir des conducteurs repérés et de continuité des masses distincts ;
e) avoir au moins 7,5 m de longueur, mesurée à partir de la fiche jusqu’au point d’entrée à la
construction mobile ;
f) s’il s’agit d’un cordon d’alimentation connecté de façon permanente, aboutir au dispositif principal
de sectionnement dans la construction mobile ou à une boîte dans ou sur cette construction, et un
espace adéquat doit être ménagé à l’intérieur de cette construction pour le remisage du cordon afin
de le protéger de l’endommagement s’il n’est pas utilisé ; et
g) être muni d’une fiche de raccord appropriée, de type avec mise à la terre, d’un courant nominal
comme suit :
(i) pour les applications qui sont spécifiées à la section 8, non inférieur au courant admissible du
conducteur de branchement exigé par la section 8 ; ou
(ii) s’il s’agit d’autres applications, non inférieur à celui pour lequel elle est approuvée.
2) Des manchons en caoutchouc, à moins d’être en composé résistant à l’huile, ne doivent pas être utilisés
s’ils sont situés de façon à être exposés aux dégâts mécaniques.
3) Si un cordon amovible est utilisé, une prise mâle doit être installée sur la construction mobile et cette prise
doit :
a) être de construction à l’épreuve des intempéries à moins d’être adéquatement protégée ou
enfermée ;
b) avoir des contacts disposés de façon à correspondre à ceux de la fiche du cordon ; et
c) avoir des caractéristiques nominales de courant au moins égales à celles de la protection principale
contre les surintensités.
4) Si l’article 70-102 2) le prévoit, il est permis d’utiliser un cordon d’alimentation ou un cordon amovible pour
les maisons mobiles, à condition qu’il :
a) ne soit pas de section inférieure à 6 AWG ;
b) ait une fiche de raccord moulée à même le cordon avec une configuration portant la désignation
CSA 14-50P (trois pôles, quatre fils, 125/250 V, 50 A) ; et
c) pénètre à un endroit où il ne sera pas soumis à un endommagement mécanique.
70-110 Dispositif de sectionnement et protection principale contre les surintensités
1) À l’exception de ce qui est prévu au paragraphe 2), chaque construction doit être munie :
a) d’un coffret de branchement ou d’un coffret de branchement combiné d’une boîte de distribution,
situé à l’intérieur de la construction et se prêtant à la mise à la terre du neutre ;
b) d’une protection principale contre les surintensités ayant des caractéristiques nominales de courant
au moins égales au courant admissible minimal du branchement du consommateur déterminé
conformément à la section 8, mais en aucun cas inférieures à 50 A pour les maisons mobiles et
ne dépassant pas le courant admissible des conducteurs d’alimentation utilisés, sauf si permis à
l’article 14-104 ; et
c) d’un conducteur repéré qui doit être :
(i) relié à la terre à l’intérieur de la construction mobile si un cordon d’alimentation ou un cordon
amovible n’est pas prévu ; ou
(ii) isolé de la terre si un cordon d’alimentation ou un cordon amovible est utilisé.
2) Dans le cas de constructions autres que des maisons mobiles, il est permis que la construction soit munie
d’appareillage de distribution au lieu du type d’appareillage de branchement cité au paragraphe 1) si un
tel appareillage de branchement est installé dans l’alimentation à la construction.
2) Les dispositifs de couplage doivent faire en sorte qu’aucune pièce nue sous tension d’un circuit basse
tension ne soit exposée à un contact accidentel au cas où une section serait temporairement alimentée 70
avant que les autres sections ne soient en place.
µ
70-120 Dérivations, maisons mobiles
1) Il est permis que les circuits, autres que ceux qui sont mentionnés aux articles 26-746, 26-750, 26-806,
26-808 et 62-108, alimentant des appareils raccordés de façon permanente possèdent des sorties
supplémentaires, mais non des prises de courant, à condition que ces sorties soient destinées à des
ventilateurs, à des luminaires stationnaires ou à des appareils analogues raccordés de façon permanente.
2) Les sorties mentionnées au paragraphe 1) doivent être considérées comme ayant une charge d’utilisation
de 1 A chacune, sauf si la charge est connue comme étant supérieure, et la charge totale ne doit en aucun
cas dépasser 80 % du courant nominal du dispositif de protection contre les surintensités du circuit.
3) Malgré l’article 8-104, il est permis qu’un circuit alimentant un chauffe-eau électrique dont la puissance
d’entrée n’est pas supérieure à 1500 W à 115 V ou 3000 W à 230 V possède une protection contre les
surintensités ayant un courant nominal ou un réglage égal à 15 A.
4) Si on détermine la conformité à l’article 62-108 2), il n’est pas nécessaire que les ventilateurs des radiateurs
à mazout ou au gaz, qui ne sont pas requis pour le fonctionnement de ces derniers et dont les
caractéristiques nominales ne dépassent pas 3 A, soient sur des circuits de dérivation individuels.
70-122 Prises de courant, interrupteurs et luminaires (voir l’appendice B)
1) Si on applique l’article 26-712 a), il n’est pas nécessaire qu’un corridor soit considéré comme une pièce.
2) Les interrupteurs à tirette, y compris ceux pour les ventilateurs et les lampes, doivent être conformes à
l’article 30-604.
3) Si un luminaire à montage rigide de type plafonnier est installé à une hauteur de moins de 2 m au-dessus
du plancher et est facile d’accès, le luminaire doit être soustrait à l’endommagement mécanique par un
protecteur ou par son emplacement.
4) Une prise de courant installée en dessous d’une maison mobile, et destinée à alimenter un ensemble de
câbles chauffants pour protéger la plomberie contre le gel, doit :
a) être protégée par un disjoncteur différentiel de classe A ; et
b) porter une étiquette bien en vue, bien lisible et indélébile indiquant qu’elle doit servir à l’alimentation
d’un ensemble de câbles chauffants pour protéger la plomberie contre le gel.
70-124 Ventilateurs utilisés dans les cuisines
1) Le moteur de tout ventilateur utilisé dans l’aire de cuisine au-dessus ou à proximité de l’appareillage de
cuisson et qui est situé dans le courant d’air doit être de type complètement fermé, à moins d’être
spécifiquement approuvé pour cette application.
2) Aux fins du paragraphe 1), l’aire au-dessus ou à proximité de l’appareillage de cuisson doit être :
a) la partie de tout mur située à moins de 1,2 m de la surface de cuisson, distance mesurée à partir d’un
point quelconque de la surface de cuisson, quelle que soit la hauteur de ce mur ; et
b) la partie du plafond délimitée par un rectangle dont les côtés sont parallèles aux bords de la surface
de cuisson et située à moins de 1,2 m d’une projection verticale de la surface de cuisson, distance
mesurée à partir d’un point quelconque de cette projection, quelle que soit la hauteur de ce plafond.
3) Aux fins du paragraphe 2), la surface de cuisson d’un four encastré est l’aire d’une porte à charnière
horizontale, de la grandeur requise pour fermer l’ouverture du four, si cette porte est en position
entièrement ouverte (horizontale) et pour un réchaud-buffet ou une cuisinière ordinaire (avec ou sans four)
ou une table de cuisson intégrée, la surface de cuisson est la surface supérieure totale de l’appareil,
y compris, le cas échéant, le dosseret.
4) Aux fins du paragraphes 1), 2) et 3), si un mur ou une cloison de pleine hauteur est situé dans l’espace
délimité ci-dessus, l’espace au-delà de cette pleine hauteur ne doit pas être compris dans cette restriction.
70-126 Mise à la terre et continuité des masses
1) En vue de la mise à la terre et de la continuité des masses, toutes les pièces métalliques principales à
découvert qui peuvent devenir sous tension, y compris les installations de plomberie pour l’eau, le gaz et
la décharge, le toit et le revêtement métallique extérieur, le châssis et les conduits métalliques de circulation
d’air doivent être en bon contact électrique les uns avec les autres.
2) Le toit et le revêtement extérieur métallique doivent être considérés comme étant reliés électriquement tel
qu’il est exigé par le paragraphe 1) :
a) si les panneaux de métal se chevauchent et sont solidement fixés aux pièces de charpente en métal
ou en bois à l’aide d’organes métalliques de fixation ; et
b) s’ils sont reliés au châssis à l’aide d’organes métalliques de fixation ou par une bande de métal.
3) Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant et à découvert d’une section pivotante ou
extensible doivent être reliées électriquement de façon sûre aux pièces métalliques non porteuses de
courant et à découvert de la section principale de la construction mobile.
4) Les conducteurs de mise à la terre ou de continuité des masses du réseau de câblage basse tension, autres
que le châssis, ne doivent pas être utilisés pour porter le courant d’un circuit très basse tension.
5) Les connexions et bornes de mise à la terre et de continuité des masses :
a) doivent être faites de métal non ferreux ou d’acier plaqué ;
b) ne doivent servir à aucune autre fin que la mise à la terre ou la continuité des masses, sauf pour la
liaison électrique entre le châssis et le revêtement extérieur, où on peut utiliser des vis d’assemblage ;
c) doivent être protégées contre l’endommagement mécanique ; et
d) doivent être faciles d’accès en vue de l’inspection et de l’entretien.
6) Les conducteurs nus de mise à la terre et de continuité des masses doivent être situés de façon qu’il n’y ait
aucun danger de contact avec des pièces sous tension, toutefois, si leur emplacement ou leur flexibilité est
tel que la séparation des conducteurs des pièces sous tension n’est pas assurée, ils doivent être isolés à l’aide
de ruban ou de manchons.
7) Les pièces métalliques principales à découvert dont il est question au paragraphe 1) doivent être reliées à
la terre par continuité des masses au moyen d’un conducteur de continuité des masses à partir du châssis
et connecté directement :
a) à la borne neutre du coffret de branchement dans le cas des constructions conformes à
l’article 70-110 1) ; ou
b) à la borne de continuité des masses de l’appareillage de distribution dans le cas de constructions
conformes à l’article 70-110 2).
8) Le conducteur de continuité des masses requis au paragraphe 7) peut être isolé ou nu et doit être :
a) en cuivre ;
b) protégé contre les éclaboussures de sel ;
c) d’une grosseur non inférieure à celle qui est spécifiée au tableau 41 pour une construction dont le
courant nominal d’entrée correspond aux valeurs en ampères indiquées à la colonne 1 de ce tableau ;
d) situé de façon à ne pouvoir être exposé à l’endommagement mécanique ; et
e) convenablement assujetti à moins de 300 mm de la fixation au châssis.
9) Les conducteurs de continuité des masses, autres que ceux qui sont mentionnés au paragraphe 7), doivent
avoir un courant admissible approprié, mais en aucun cas inférieur à celui d’un conducteur de grosseur
14 AWG en cuivre.
70-128 Marquage
1) Les constructions auxquelles est effectuée la connexion à l’alimentation principale de courant doivent
porter un marquage permanent, bien en vue, comportant les renseignements suivants, tel qu’il est exigé
par l’article 2-100 :
a) le nom du fabricant, la marque de commerce, la marque de fabrique ou autre symbole
d’identification reconnu ;
b) la désignation du modèle, du type ou du style ;
c) la tension nominale du réseau auquel la construction doit être raccordée (p. ex., 120, 120/240, etc.) ;
d) la fréquence nominale ; et
e) le courant nominal d’entrée en ampères.
2) Au fins du paragraphe 1) e), le courant nominal d’entrée en ampères doit être :
a) celui de la protection principale contre les surintensités, si une telle protection est installée ;
b) celui de l’appareillage de distribution, si aucune protection principale contre les surintensités et aucun
cordon d’alimentation ne sont installés ; ou
c) celui de la fiche, si une fiche est installée.
3) Les marquages adjacents aux dispositifs de protection contre les surintensités du circuit principal et des
circuits de dérivation doivent être apposés, conformément à l’article 2-100 3).
4) Pour les maisons mobiles ou constructions à sections multiples, chaque section doit être convenablement
marquée de façon permanente afin d’identifier les autres sections avec lesquelles elle doit être utilisée pour
former une seule construction.
5) Des instructions doivent être apposées sur la section principale des maisons mobiles ou constructions à
sections multiples afin d’indiquer les couplages nécessaires pour compléter l’installation, sauf si la chose est 70
évidente.
µ
70-130 Essais (voir l’appendice B)
1) Les essais suivants doivent être effectués sur l’ensemble complet à l’usine :
a) Continuité — Tous les circuits, y compris ceux de mise à la terre ou de continuité des masses,
doivent être éprouvés du point de vue continuité ;
b) Résistance de l’isolant — La résistance de l’isolant entre les pièces sous tension et la terre, à la suite
de l’application d’une tension d’essai c.c. de 500 V pendant 1 minute, ne doit pas être inférieure à
celle qui est spécifiée au tableau 24.
2) Au lieu de l’essai de résistance de l’isolant spécifié au paragraphe 1) b), il est permis d’effectuer un essai
de rigidité diélectrique c.a. ; dans ce cas, une tension c.a. de 900 V doit être appliquée pendant 1 minute
(ou 1080 V pendant 1 seconde) entre toutes les pièces sous tension et les pièces métalliques non porteuses
de courant, sans qu’il ne se produise de rupture.
3) Si on effectue l’essai de résistance de l’isolant ou l’essai de rigidité diélectrique, le neutre doit être
déconnecté de la terre pour la durée de l’essai et reconnecté ensuite.
Généralités
72-100 Branchement
Chaque parc ou branchement du consommateur, ou les deux, de maisons mobiles et de véhicules de camping
doit être muni d’appareillage de branchement conformément aux exigences pertinentes de la section 6 de
ce Code.
72-102 Facteurs de demande pour les conducteurs de branchement et d’artère
1) Le courant admissible minimal des conducteurs d’artère et de branchement du consommateur des parcs
de maisons mobiles doit être établi en fonction :
a) de l’article 8-200 en ce qui a trait aux conducteurs d’artère et de branchement du consommateur qui
alimentent une maison mobile ; et
b) de l’article 8-202 en ce qui a trait aux conducteurs d’artère et de branchement du consommateur qui
alimentent plus d’une maison mobile.
2) Le courant admissible minimal des conducteurs d’artère et de branchement du consommateur, dans le cas
des parcs de véhicules de camping doit être établi en calculant les caractéristiques nominales en ampères
des prises de courant et en appliquant les facteurs de demande suivants :
a) 100 % de la somme des cinq premières prises de courant ayant les caractéristiques nominales en
ampères les plus élevées ; plus
b) 75 % de la somme des caractéristiques nominales en ampères des 10 prises de courant suivantes
ayant des caractéristiques nominales en ampères égales ou immédiatement inférieures à celles qui
sont mentionnées à l’alinéa a) ; plus
c) 50 % de la somme des caractéristiques nominales en ampères des 10 prises de courant suivantes
ayant des caractéristiques nominales en ampères égales ou immédiatement inférieures à celles qui
sont mentionnées à l’alinéa b) ; plus
d) 25 % de la somme des caractéristiques nominales en ampères des autres prises de courant.
3) En ce qui a trait au paragraphe 2), chaque prise de courant double alimentée par une dérivation multifilaire
doit être considérée comme deux prises de courant.
4) En ce qui a trait au paragraphe 2), si des prises de courant de caractéristiques nominales différentes sont
installées dans un espace, la prise ayant la puissance nominale la plus élevée doit servir aux calculs.
72-104 Artères
Il est permis d’installer des artères entre l’appareillage de branchement du consommateur du parc et les centres
de distribution du parc conformément aux exigences applicables aux conducteurs de branchement.
72-106 Dispositifs de protection contre les surintensités et dispositifs de sectionnement
pour véhicules de camping
1) La dérivation pour chaque prise de courant d’un espace pour véhicule de camping doit être munie, en
amont, d’un dispositif individuel de protection contre les surintensités dont les caractéristiques nominales
ne dépassent pas celles de la prise en question ainsi que d’un dispositif de sectionnement approprié.
2) Les dispositifs de sectionnement doivent être accessibles.
72-108 Dispositifs de protection contre les surintensités et dispositifs de sectionnement
pour maisons mobiles
1) Le circuit destiné à chaque espace pour maison mobile doit être muni, en amont, d’un dispositif individuel
de protection contre les surintensités dont les caractéristiques nominales ne dépassent pas celles de
l’appareillage en question ainsi que d’un dispositif de sectionnement approprié.
2) Toutes les installations d’alimentation des dispositifs de protection contre les surintensités et les dispositifs
de sectionnement pour maisons mobiles doivent se trouver dans des boîtiers dont la construction est à
l’épreuve des intempéries, s’ils sont installés à l’extérieur.
3) Les dispositifs de sectionnement doivent être accessibles.
72-110 Installations pour le raccordement de véhicules de camping et de maisons 72
mobiles (voir l’appendice B)
µ
1) Si des prises de courant sont installées sur des espaces pour véhicules de camping, elles doivent être de l’un
des types suivants :
a) prise de courant 15 A, 125 V, 2 pôles, 3 fils, type 5-15R ;
b) prise de courant 20 A, 125 V, 2 pôles, 3 fils, type 5-20R ;
c) prise de courant 30 A, 125 V, 2 pôles, 3 fils, norme NEMA WD6, figure TT (voir l’appendice B) ; ou
d) prise de courant 50 A, 125/250 V, 3 pôles, 4 fils, type 14-50R.
2) Chaque espace pour maison mobile doit se prêter au raccordement permanent à la maison mobile.
Toutefois, si une dérogation est permise en vertu de l’article 2-030, pour les maisons mobiles munies d’une
protection principale contre les surintensités de 50 A, il est permis d’utiliser une prise de courant de 50 A,
125/250 V, 3 pôles, 4 fils, type 14-50R.
3) Si des prises de courant sont montées autrement qu’en position horizontale, elles doivent être orientées de
façon que l’encoche en U pour la prise de terre soit située à la partie supérieure de la prise de courant.
4) Les prises de courant dont il est question au paragraphe 1) a) ou b) doivent être protégées par un
disjoncteur différentiel de classe A.
72-112 Cordons d’alimentation
1) Il n’est permis d’employer des cordons d’alimentation pour le raccordement de véhicules de camping que
si ces cordons ne sont pas soumis à des conditions d’utilisation rigoureuses ou s’ils sont utilisés pour des
périodes prolongées.
2) Il n’est permis d’utiliser des cordons d’alimentation ou des cordons amovibles pour le raccordement d’une
maison mobile que si l’espace est équipé d’une prise de courant de 50 A, 3 pôles, 4 fils, type 14-50R, si une
dérogation est permise en vertu de l’article 2-030.
µ
câbles ; et
d) placé au-dessous de tout revêtement protecteur utilisé.
3) Le contrepoids doit être raccordé :
a) à l’ancre de terre de chaque luminaire monté sur ancre ;
b) au conducteur secondaire mis à la terre de chaque transformateur d’isolement en série ;
c) à la gaine des câbles sous gaine métallique et à l’armure des câbles armés s’ils sont utilisés pour
alimenter des luminaires ;
d) aux prises de terre de tous les régulateurs, de toutes les tours et de tous les luminaires desservis par
le contrepoids ;
e) à la prise de terre dans chaque ouverture d’entretien par laquelle passe le conducteur du
contrepoids ;
f) à des fosses de tirage ou des couvercles en métal ; et
g) à des pièces métalliques non porteuses de courant des luminaires encastrés.
4) Si les conducteurs de contrepoids de réseaux indépendants arrivent ensemble ou se croisent, ils doivent
être reliés ensemble à ces points.
b) des dérivations distinctes doivent être utilisées pour les charges identifiables, telles le chauffage
électrique ; elles doivent être protégées par des disjoncteurs réglés à une valeur qui assure que la
charge raccordée ne soit pas supérieure à 80 % du courant nominal du disjoncteur ; et
c) les dérivations d’énergie des prises de courant d’usage général doivent être protégées par un
disjoncteur réglé à une valeur ne dépassant pas la valeur nominale la plus faible de toute prise de
courant raccordée à la dérivation.
76-014 Interconnexions
Les installations temporaires doivent être construites en tant qu’installations individuelles et ne doivent à aucun
moment être interconnectées à un des circuits des installations permanentes, sauf sur permission spéciale.
76-016 Prises de courant (voir l’appendice I)
Les prises de courant de configuration 5-15R ou 5-20R destinées à alimenter des bâtiments ou autres ouvrages 76
en cours de construction ou de démolition doivent être protégées par des disjoncteurs différentiels de classe A.
µ
78-066 Réseaux de télécommunications
Les réseaux et les circuits de télécommunications doivent être conformes à la section 60 de ce Code.
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grosseur inférieure au 12 AWG et ils doivent convenir aux conditions d’utilisation, conformément au
tableau 19.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis d’utiliser des conducteurs de grosseur inférieure à 12 AWG pour
raccorder les appareils de mesure et les conducteurs des électrodes de référence.
80-006 Joints, prises dérivées et connexions (voir l’appendice B)
1) Il est permis d’effectuer des joints ou des prises dérivées sur du câblage c.c. souterrain à condition que :
a) le joint ou la prise dérivée soit effectué par soudage, par sertissage et brasage, ou à l’aide d’un outil
à compression contrôlée ou d’un raccord en cuivre, en bronze ou en laiton ; et
b) le joint ou la prise dérivée soit protégé contre l’humidité à l’aide d’un ruban isolant ou par toute autre
méthode pouvant assurer une protection au moins aussi efficace que l’isolant initial du conducteur.
2) S’ils sont exposés aux intempéries, les joints et les prises dérivées effectués sur du câblage c.c. doivent être
conformes au paragraphe 1).
3) Les connexions à la tuyauterie doivent être réalisées par :
a) des soudures aluminothermiques ;
b) une bride fabriquée du même matériau que la tuyauterie ; ou
c) une bride fabriquée d’un matériau qui se comporte comme une anode par rapport à la tuyauterie.
4) Les connexions aux réservoirs ou autres structures doivent être réalisées par un goujon soudé, des soudures
aluminothermiques ou par tout autre dispositif permanent.
5) Les connexions souterraines et les connexions exposées aux intempéries doivent être protégées contre
l’humidité au moyen d’un matériau résistant à l’environnement corrosif en cause.
80-008 Dérivation
La dérivation qui alimente le redresseur doit :
a) être conforme à la section 12 ;
b) alimenter uniquement le redresseur du système de protection cathodique ; et
c) être raccordée à un interrupteur ou disjoncteur verrouillable en position «marche».
80-010 Tension de fonctionnement
Si un système de protection cathodique présente une tension disponible maximale de plus de 50 V, la différence
de tension entre la tension d’une partie à découvert du système protégé ou tout point situé à proximité des
anodes et tout point situé à 1 m sur la surface du sol ne doit pas dépasser 10 V.
80-012 Mises en garde (marquage et schéma)
1) Les réservoirs, tuyaux et structures protégés par un système de protection cathodique doivent porter un
marquage figurant sur la structure ou sur une étiquette apposée sur le conducteur près du point de
raccordement à la structure, avertissant qu’on ne doit pas défaire la connexion avant d’avoir coupé
l’alimentation.
2) On doit apposer, bien en vue à proximité du dispositif de sectionnement de chaque appareil électrique
raccordé à une structure protégée par un système cathodique, une enseigne indiquant qu’avant de
remplacer ou de modifier un appareil ou un conduit on doit :
a) mettre le système cathodique hors tension ; et
b) installer un conducteur de dérivation de la protection cathodique temporaire convenant au courant
le plus élevé.
3) Malgré le paragraphe 2), dans un emplacement non dangereux la mise en garde requise peut spécifier
qu’un conducteur, de grosseur adéquate pour le courant disponible maximal devrait être connecté
temporairement en dérivation de part et d’autre de l’emplacement où l’appareillage ou la tuyauterie
doivent être remplacés ou modifiés, comme solution de rechange à la mise hors tension du système
cathodique.
4) On doit apposer un schéma, illustrant l’emplacement des anodes et du câblage souterrain identifiant ses
polarités, à l’intérieur du coffret du redresseur ou à un endroit approprié à proximité du coffret.
5) Si les surfaces immergées d’un récipient de stockage ou de traitement sont protégées par un système
cathodique, une mise en garde doit être placée à un endroit bien en vue à proximité de l’entrée. La mise
en garde doit indiquer que le système de protection cathodique doit être mis hors tension avant de
pénétrer dans le récipient.
µ
2) Les sorties faisant partie d’un circuit de distribution d’énergie en boucle doivent être débranchées si une
des conditions suivantes se produit :
a) un signal de condition de fonctionnement nominal n’est pas émis par l’appareillage utilitaire raccordé
à cette sortie ;
b) il y a une fuite de courant vers la terre ; ou
c) il y a surintensité.
3) Dans le cas d’une défaillance du contrôleur, toutes les sorties associées doivent être mises hors tension.
82-008 Dérivations des circuits en boucle et des circuits provisoires en boucle dans
les logements
1) Comme solution de rechange aux dérivations multifilaires requises à l’article 26-722 b), il est permis
d’utiliser des circuits bifilaires de 20 A avec les prises de courant installées dans les surfaces de travail de
cuisine, si :
a) au moins deux circuits bifilaires sont fournis ;
b) le courant du dispositif de protection contre les surintensités qui protège chacun des circuits est de 20 A ;
et
c) le courant admissible du conducteur de la dérivation est de 20 A.
2) Les circuits de 20 A permis en vertu du paragraphe 1) ne doivent alimenter aucune autre sortie.
3) Les prises de courant doivent être conformes à l’article 82-010.
82-010 Prises de courant des circuits en boucle et des circuits provisoires en boucle dans
les logements
Si la solution de rechange donnée à l’article 82-008 1) a été retenue, il est permis qu’une prise de courant double
de configuration CSA 5-20 R et dont le courant nominal est de 20 A soit utilisée à la place de la prise de courant
sectionnée requise en vertu de l’article 26-712 d) (iii) si toutes les autres exigences de l’article 26-712 d) (iii) sont
respectées et si aucun point le long du niveau du mur n’est situé à plus de 610 mm d’une prise de courant, la
mesure étant relevée horizontalement le long du niveau du mur.
82-012 Protection des conducteurs non mis à la terre
Il est permis d’utiliser des dispositifs approuvés assurant une protection contre la surintensité équivalente aux
fusibles ou aux disjoncteurs dans les circuits de distribution d’énergie en boucle.
82-014 Non-interchangeabilité
1) Les prises de courant, les connecteurs de cordon et les fiches utilisés dans un circuit de distribution
d’énergie en boucle doivent être construits de manière à ce qu’ils ne soient pas interchangeables avec
d’autres prises de courant, connecteurs de cordon et fiches.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis que les prises de courant destinées à être utilisées dans un circuit de
distribution d’énergie en boucle reçoivent des fiches correspondant aux schémas 1 et 2, à condition que
les prises de courant soient dotées d’un dispositif qui détecte si la fiche est bien insérée, afin que les
propriétés de sécurité du circuit de distribution d’énergie en boucle soient maintenues.
82-016 Limite de puissance d’un circuit de commande
Les circuits de commande faisant partie d’un circuit de distribution d’énergie en boucle doivent avoir un courant
limité conformément à l’article 16-200.
82-018 Câbles et conducteurs
1) Il est permis que le câblage d’énergie et de commande soit dans une même enveloppe à condition que la
tension nominale de l’isolant du conducteur ne soit pas inférieure à la tension nominale maximale du circuit
de tout conducteur dans l’enveloppe et que le câble soit d’un type énuméré au tableau 19.
2) Les conducteurs individuels d’un câble hybride doivent être conformes aux exigences de ce Code
concernant les caractéristiques nominales de courant, de tension et d’isolant.
3) Les câbles hybrides renfermant des fibres optiques doivent être installés conformément à la section 56.
4) Il est permis de placer ensemble les câbles de commande et les conducteurs d’énergie faisant partie d’un
circuit de distribution d’énergie en boucle dans une armoire, un panneau, une boîte de sortie ou un autre
boîtier semblable, à condition qu’on n’utilise que des connecteurs spécialement approuvés pour le câblage
hybride.
82-020 Boîte de sortie
Malgré l’article 12-3000, une boîte de sortie ne doit pas être obligatoire si un composant d’un circuit de
distribution d’énergie en boucle a été spécialement approuvé pour utilisation en tant que boîte de connexion.
µ
paragraphe 1) si le distributeur d’électricité a approuvé cette mesure.
84-010 Protection contre les surintensités
L’appareillage et les conducteurs alimentés en énergie par les deux sources doivent être munis d’une protection
contre les surintensités pour chaque source d’alimentation.
84-012 Protection contre les surintensités des transformateurs
La protection contre les surintensités d’un transformateur alimenté en énergie par les deux sources doit être
assurée conformément à la section 26 en considérant d’abord un côté du transformateur, puis l’autre côté
comme étant le primaire.
84-014 Dispositifs de protection du réseau
Chaque installation de source de production d’énergie électrique doit être munie d’autant de dispositifs
supplémentaires qu’il est nécessaire pour la stabilité du réseau et la protection de l’appareillage.
84-016 Protection contre la fuite à la terre
La protection contre la fuite à la terre doit être assurée conformément à l’article 14-102.
84-018 Panne d’alimentation de la source de production d’énergie électrique
Une source de production d’énergie électrique doit, s’il se produit une panne d’alimentation de l’une ou de
plusieurs de ses phases, débrancher automatiquement toutes les phases du réseau interconnecté.
84-020 Dispositifs de sectionnement : source de production d’énergie électrique
Il doit y avoir un dispositif de sectionnement pour débrancher simultanément tous les conducteurs non mis à la
terre de chaque source de production d’énergie électrique d’un réseau interconnecté de tous les circuits
alimentés par la source de production d’énergie électrique.
84-022 Dispositifs de sectionnement : réseau du distributeur d’électricité (voir
l’appendice B)
Il doit y avoir un dispositif de sectionnement pour débrancher simultanément toutes les sources de production
d’énergie électrique du réseau du distributeur d’électricité.
84-024 Dispositifs de sectionnement : généralités (voir l’appendice B)
1) Les dispositifs de sectionnement doivent :
a) être conçus pour être mis sous tension des deux côtés ;
Généralités
86-100 Termes spéciaux
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section :
Appareillage de recharge de véhicule électrique — appareils et conducteurs, y compris le connecteur de
véhicule électrique, les fiches et tous les raccords et dispositifs utilisés de façon spécifique pour alimenter en
courant un véhicule électrique à partir du câblage d’une installation.
Connecteur de véhicule électrique — dispositif conducteur ou inductif qui, une fois inséré dans une prise du
véhicule, assure le raccordement à un véhicule électrique.
Prise du véhicule électrique — dispositif conducteur ou inductif fixé de façon permanente au véhicule et qui,
une fois accouplé avec un connecteur, assure le raccordement à la source de courant.
Véhicule électrique (voir l’appendice B) — véhicule automobile pour utilisation routière :
a) y compris les voitures de tourisme, les autobus, les camions, les minibus, les véhicules à basse vitesse, qui
sont entraînés par un ou des moteurs électriques qui tirent du courant d’un accumulateur rechargeable,
d’une pile à combustible, d’une batterie solaire ou autre source de courant électrique ; et 86
b) à l’exclusion des motocyclettes électriques, des scooters électriques pour personnes handicapées et autres
véhicules similaires ainsi que des véhicules automoteurs électriques hors-route comme les chariots de
µ
manutention, les monte-charges, les appareils élévateurs, les transports, les voiturettes de golf, les véhicules
de servitudes au sol des aéroports, les tracteurs, les bateaux, etc.
86-102 Emplacements dangereux (voir l’appendice B)
Si l’appareillage de recharge ou le câblage de véhicule électrique visé par cette section est installé dans des
emplacements dangereux, définis aux sections 18 ou 20, ces sections doivent être respectées.
86-104 Tensions
Les tensions de réseaux alternatives nominales utilisées pour alimenter les appareils visés par cette section ne
doivent pas être supérieures à 750 V.
Appareillage
86-200 Mises en garde
Des mises en garde permanentes et lisibles doivent être installées au point où l’appareillage de recharge du
véhicule électrique est raccordé à la dérivation et doivent indiquer que le matériel ne doit pas être utilisé si une
ventilation adéquate n’est pas assurée, conformément aux instructions d’installation du fabricant.
86-202 Marquage
Les connecteurs et les prises doivent être approuvés de façon spécifique pour l’usage et doivent porter le
marquage pertinent.
Commande et protection
86-300 Dérivations
L’appareillage de recharge d’un véhicule doit être alimenté par une dérivation distincte qui n’alimente aucune
autre charge à l’exception des appareils de ventilation destinés à être utilisés avec l’appareillage de recharge.
Tableaux
Tableaux
1 Courants admissibles des monoconducteurs en cuivre à l’air libre (sur base d’une température ambiante
de 30 °C) 309
2 Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs en cuivre dans une canalisation ou un
câble (sur base d’une température ambiante de 30 °C) 310
µ
3 Courants admissibles des monoconducteurs en aluminium à l’air libre (sur base d’une température
ambiante de 30 °C) 312
4 Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs en aluminium dans une canalisation ou un
câble (sur base d’une température ambiante de 30 °C) 313
5A Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1, 2, 3 et 4 (facteurs de correction du courant admissible
pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C) 314
5B Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1 et 3 (pour deux à quatre monoconducteurs en
contact) 315
5C Facteurs de correction du courant admissible à appliquer aux tableaux 2 et 4 315
5D Facteurs de correction des caractéristiques nominales de courant si les espacements sont maintenus
(chemins de câbles ajourés et en échelle) 315
6 Nombre maximal de conducteurs de même diamètre pour chaque grosseur nominale de conduit
ou de tube 316
7 Rayon de cintrage des conduits ou tubes 322
8 Volume maximal de remplissage des conduits et tubes en pour cent 322
9 Sections des conduits et tubes 323
10 Dimensions des câbles pour le calcul du volume de remplissage des conduits et tubes 324
11 Conditions d’utilisation, tensions et températures nominales des cordons souples, cordons d’appareils
chauffants, cordons tinsel, fils d’appareillage, cordons d’arbre de Noël, câbles d’alimentation mobiles,
câbles d’ascenseur, câbles d’éclairage de scène et câbles en guirlande 325
12 Courants admissibles des cordons souples et du fil d’appareillage (sur base d’une température ambiante
de 30 °C) 328
12A Courants admissibles des câbles d’alimentation mobiles (ampères pour conducteurs) 330
12B Facteur de correction de la température 331
12C Facteur de correction de la température du conducteur 331
12D Facteur de correction pour le nombre de spires 331
13 Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection contre les surintensités des conducteurs 332
14 Watts par mètre carré et facteurs de demande des branchements et des artères pour différents types
de locaux 332
15 Rayons de courbure : câbles haute tension 333
16 Grosseur minimale des conducteurs pour la continuité des masses 333
17 Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre 334
18 Abrogé
19 Conditions d’utilisation et température maximale admissible des conducteurs pour les fils et câbles autres
que les cordons souples, les câbles d’alimentation mobiles et les fils d’appareillage 335
20 Espacements des conducteurs 342
21 Soutien des conducteurs dans les canalisations verticales 342
22 Espace pour les conducteurs dans les boîtes 342
23 Nombre de conducteurs dans les boîtes 343
24 Résistance minimale de l’isolant des installations 344
25 Bobines de déclenchement de protection contre les surintensités des disjoncteurs et dispositifs de
protection contre les surcharges des moteurs 345
26 Ce tableau porte maintenant la désignation Tableau D16
27 Détermination des grosseurs des conducteurs de moteur pour différentes exigences de service 346
28 Détermination des grosseurs des conducteurs dans les circuits secondaires des moteurs 346
29 Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection contre les surintensités pour les dérivations
de moteur 347
30 Espacements minimaux des supports de barres omnibus et des conducteurs rigides 347
31 Séparations horizontales minimales des conducteurs de ligne fixés au même support 348
32 Hauteur libre des pièces sous tension non protégées 348
33 Dégagements horizontaux à partir des structures avoisinantes (y compris les saillies) 349
34 Dégagement au-dessus du sol, pour les conducteurs de ligne à découvert 349
35 Espacements des interrupteurs et fusibles assemblés sur place (sans coffret métallique) 349
36A Courant admissible maximal pour les câbles en aluminium ayant un conducteur neutre de soutien 350
36B Courant admissible maximal pour les câbles en cuivre ayant un conducteur neutre de soutien 350
37 Température nominale minimale de l’isolant des conducteurs d’alimentation de moteur (sur base d’une
température ambiante de 30 °C) 351
38 Abrogé
39 Abrogé
40 Filets externes coniques pour conduit métallique rigide 351
41 Grosseur minimale des cavaliers de jonction pour canalisations de branchement 352
42 Abrogé
43 Grosseur minimale des conducteurs pour prises de terre noyées dans le béton 352
44 Moteurs triphasés c.a. 353
45 Moteurs monophasés c.a. 354
46 Ce tableau porte maintenant la désignation Schéma 1
47 Ce tableau porte maintenant la désignation Schéma 2
48 Grosseur de conduit pour maisons mobiles 355
49 Ce tableau porte maintenant la désignation Schéma 3
50 Transformateurs pour plus de 750 V, munis d’une protection contre les surintensités au primaire et au
secondaire 355
51 Grosseur minimale des conducteurs de mise à la terre en cuivre nus 356
52 Tensions tolérables de contact et de pas 356
53 Recouvrement minimal prescrit pour les conducteurs, câbles ou canalisations installés par enfouissement
direct 357
54 Ce tableau porte maintenant la désignation Schéma 4
55 Ce tableau porte maintenant la désignation Schéma 5
56 Espace utile minimal autour de l’appareillage électrique comportant des pièces sous tension à
découvert 357
57 Courants admissibles pour les conducteurs en cuivre de classe 2 (sur base d’une température ambiante
de 30 °C) 358
58 Courants admissibles pour un maximum de quatre conducteurs en cuivre isolés, dans des canalisations
ou câbles pour moteurs de grues et d’appareils de levage convenant aux charges de courte durée (sur
base d’une température ambiante de 30 °C) 358
59 Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre du protecteur pour les réseaux de
télécommunications 359
60 Abrogé
61 Espacement minimal entre les parois d’une piscine et les conducteurs souterrains 360
62 Facteurs de demande des artères pour ascenseurs 360
63 Zones dangereuses pour distribution de propane, remplissage de récipients et entreposage 361
64 Espace de classe I, zone 1, entourant les installations d’entreposage de gaz naturel comprimé
(VGN) 364
65 Tableau de sélection d’enveloppe pour emplacements non dangereux 364
Tableau 1
Tableaux
Courants admissibles des monoconducteurs en cuivre à l’air libre
(sur base d’une température ambiante de 30 °C*)
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-142, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A, 5B et 19)
Courant admissible†
µ
60 °C‡ 75 °C‡ 85 à 90 °C‡ 110 °C‡ 125 °C‡ 200 °C‡
Types R90, RW90,
Grosseur, T90 NYLON
AWG ou Types Câble monoconducteur Voir Voir
kcmil Type TW RW75, TW75 à isolant minéral§ note 3) note 3) Fil nu
14 20 20 20 40 40 45
12 25 25 25 50 50 55
10 40 40 40 65 70 75
8 55 65 70 85 90 100
Tableau 1 (fin)
§Ces valeurs nominales sont basées sur l’utilisation, pour les conducteurs qui émergent et pour le
scellement, d’un isolant de 90 °C. Par dérogation en vertu de l’article 2-030, le câble à isolant
minéral peut être utilisé à des températures plus élevées sans réduction de son courant admissible,
à condition qu’on utilise un isolant et un matériau de scellement approuvés pour ces températures
supérieures.
Notes :
1) Les valeurs nominales du tableau 1 peuvent être appliquées à un conducteur monté sur une
surface plane de maçonnerie, plâtre, bois ou tout matériau ayant une conductivité non
inférieure à 0,4 W/(m°C).
2) Les facteurs de correction qui s’appliquent si deux à quatre conducteurs se touchent sont
indiqués au tableau 5B.
3) Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de
conducteurs isolés ayant cette température nominale est acceptable.
Tableau 2
Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs
en cuivre dans une canalisation ou un câble
(sur base d’une température ambiante de 30 °C*)
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-142, 42-008 et 42-016
et les tableaux 5A, 5C, 19 et D3)
Courant admissible†‡‡
60 °C‡ 75 °C‡ 85 à 90 °C‡ 110 °C‡ 125 °C‡ 200 °C‡
Types R90, RW90,
Grosseur, T90 NYLON
AWG ou Types Câble à isolant
kcmil Type TW RW75, TW75 minéral** Voir note Voir note Voir note
14 15 15 15 30 30 30
12 20 20 20 35 40 40
10 30 30 30 45 50 55
8 40 45 45 60 65 70
6 55†† 65 65 80 85 95
4 70 85 85 105 115 120
3 80 100 105 120 130 145
2 100 115 120 135 145 165
1 110 130 140 160 170 190
Tableau 2 (fin)
Tableaux
Courant admissible†‡‡
60 °C‡ 75 °C‡ 85 à 90 °C‡ 110 °C‡ 125 °C‡ 200 °C‡
Types R90, RW90,
T90 NYLON
µ
Grosseur,
AWG ou Types Câble à isolant
kcmil Type TW RW75, TW75 minéral** Voir note Voir note Voir note
600 355 420 455 525 545 —
700 385 460 490 560 600 —
750 400 475 500 580 620 —
800 410 490 515 600 640 —
900 435 520 555 — — —
Tableau 3
Courants admissibles des monoconducteurs
en aluminium à l’air libre
(sur base d’une température ambiante de 30 °C*)
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-142, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A et 5B)
Courant admissible†
60 °C‡ 75 °C‡ 85 à 90 °C‡ 110 °C‡ 125 °C‡ 200 °C‡
Grosseur Types Types R90, RW90, Voir Voir
AWG, kcmil Type TW RW75, TW75 T90 NYLON note 3) note 3) Fil nu
12 20 20 20 40 40 45
10 30 30 30 50 55 60
8 45 45 45 65 70 80
6 60 75 80 95 100 105
Tableau 3 (fin)
Tableaux
Notes :
1) Les valeurs nominales du tableau 3 peuvent être appliquées à un conducteur monté sur une
surface plane de maçonnerie, plâtre, bois ou tout matériau ayant une conductivité non inférieure
à 0,4 W/(m°C).
2) Les facteurs de correction qui s’appliquent si deux à quatre conducteurs se touchent sont indiqués
µ
au tableau 5B.
3) Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs
isolés ayant cette température nominale est acceptable.
Tableau 4
Courants admissibles pour un maximum de trois conducteurs
en aluminium dans une canalisation ou un câble
(sur base d’une température ambiante de 30 °C*)
(voir les articles 4-004, 8-104, 12-2210, 26-142, 42-008 et 42-016 et les tableaux 5A, 5C et D3)
Courant admissible†§
60 °C‡ 75 °C‡ 85 à 90 °C‡ 110 °C‡ 125 °C‡ 200 °C‡
Grosseur Types Types R90, RW90,
AWG, kcmil Type TW RW75, TW75 T90 NYLON Voir note Voir note Voir note
12 15 15 15 25 30 30
10 25 25 25 35 40 45
8 30 30 30 45 50 55
6 40 50 55** 60 65 75
4 55 65 65 80 90 95
3 65 75 75 95 100 115
2 75 90 95** 105 115 130
1 85 100 105 125 135 150
Tableau 4 (fin)
*Pour des températures ambiantes supérieures à 30 °C, appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 les facteurs de
correction du tableau 5A.
†Le courant admissible d’un câble sous gaine en aluminium est basé sur le type d’isolant recouvrant les
conducteurs en aluminium.
‡Ces températures sont les températures maximales admissibles auxquelles un, deux ou trois conducteurs sous
canalisation, ou un câble comprenant deux ou trois conducteurs peuvent être soumis. Pour déterminer le
courant admissible des types de conducteurs autres que ceux qui sont mentionnés dans ce tableau, installés
dans les mêmes conditions que dans ce dernier, il faut déterminer la température indiquée au tableau 19 pour
le type en cause et ensuite se référer à la colonne correspondante du tableau 4.
§Voir le tableau 5C pour les facteurs de correction à appliquer aux valeurs des colonnes 2 à 7 s’il y a plus de
trois conducteurs dans une canalisation ou un câble.
**Pour les conducteurs de branchement trifilaires 120/240 V et 120/208 V de logements individuels, ou pour
les conducteurs d’artère alimentant des logements individuels de maisons en rangée ou d’immeubles
d’habitation, dimensionnés selon les articles 8-200 1), 8-200 2) et 8-202 1), le courant admissible des
conducteurs de grosseurs 6, 2 et 4/0 AWG doit être de 60, 100 et 200 A respectivement. Toutefois, il n’est pas
permis, dans ce cas, d’appliquer l’ajustement de 5 % mentionné à l’article 8-106 1).
Note : Ces valeurs ne sont applicables que dans des circonstances spéciales où l’emploi de conducteurs isolés
ayant cette température nominale est acceptable.
Tableau 5A
Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1, 2, 3 et 4
(facteurs de correction du courant admissible pour des
températures ambiantes supérieures à 30 °C)
[voir les articles 4-004 8) et 12-2210 et les tableaux 1, 2, 3, 4, 57 et 58]
Facteur de correction
85 à 90 °C
Types R90,
Température 60 °C 75 °C Types RW90, 110 °C 125 °C 200 °C
ambiante, °C Type TW RW75, TW75 T90 NYLON Voir note 3) Voir note 3) Voir note 3)
40 0,82 0,88 0,90 0,94 0,95 1,00
45 0,71 0,82 0,85 0,90 0,92 1,00
50 0,58 0,75 0,80 0,87 0,89 1,00
55 0,41 0,65 0,74 0,83 0,86 1,00
Tableau 5B
Tableaux
Facteurs de correction à appliquer aux tableaux 1 et 3
(pour deux à quatre monoconducteurs en contact)
[voir l’article 4-004 9) et les tableaux 1 et 3]
µ
2 0,90
3 0,85
4 0,80
Notes :
1) Si quatre conducteurs forment un réseau triphasé avec neutre
ou si trois conducteurs forment un réseau trifilaire
monophasé, il faut considérer seulement trois et deux
conducteurs respectivement.
2) Si plus de quatre conducteurs sont en contact, il faut agir
comme si les conducteurs sont sous canalisation.
Tableau 5C
Facteurs de correction du courant admissible
à appliquer aux tableaux 2 et 4
(voir les articles 4-004 et 12-2210 et les tableaux 2 et 4)
Facteur de correction du
Nombre de conducteurs courant admissible
1à3 1,00
4à6 0,80
7 à 24 0,70
25 à 42 0,60
43 et plus 0,50
Tableau 5D
Facteurs de correction des caractéristiques nominales
de courant si les espacements sont maintenus
(chemins de câbles ajourés et en échelle)
(voir l’article 12-2210)
Nombre de conducteurs
ou de câbles,
horizontalement 1 2 3 4 5 6
Verticalement (rangs)
1 1,00 0,93 0,87 0,84 0,83 0,82
2 0,89 0,83 0,79 0,76 0,75 0,74
450 0 0 0 1 1 1 3 4 6 8 10 13 18
500 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 9 11 17
600 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 7 9 13
700 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 8 12
750 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6 8 11
800 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
900 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6 9
1250 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 3 5 7
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 4 6
1750 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 5
2000 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3 4
(à suivre)
Grosseur du conduit
ou du tube 16 21 27 35 41 53 63 78 91 103 116 129 155
Conducteur
Grosseur,
Type AWG ou kcmil
1000 V 14 5 10 16 28 39 64 92 142 190 200 200 200 200
Sans 12 4 8 13 23 31 52 74 114 153 197 200 200 200
enveloppe 10 3 6 10 18 24 40 57 88 118 153 191 200 200
8 2 4 7 13 18 30 43 67 90 116 146 183 200
R90XLPE
6 1 2 4 8 11 18 26 40 54 70 88 110 159
RW75XLPE
RW90XLPE 4 1 1 3 6 8 13 19 30 40 52 65 82 118
3 1 1 3 5 7 11 16 26 34 44 56 70 102
2 1 1 2 4 6 10 14 22 29 38 47 60 86
1 0 1 1 3 4 7 10 15 20 26 33 42 60
1/0 0 1 1 2 3 6 8 13 17 22 28 35 51
2/0 0 1 1 1 3 5 7 11 15 19 24 30 43
3/0 0 0 1 1 2 4 6 9 12 16 20 25 37
4/0 0 0 1 1 1 3 5 8 10 13 17 21 31
250 0 0 1 1 1 3 4 6 8 11 14 17 25
300 0 0 0 1 1 2 3 5 7 9 12 15 22
350 0 0 0 1 1 1 3 5 6 8 11 13 20
400 0 0 0 1 1 1 2 4 6 7 9 12 17
450 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 8 11 16
500 0 0 0 1 1 1 1 3 5 6 8 10 15
600 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 7 8 12
700 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6 7 11
750 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
800 0 0 0 0 0 1 1 2 3 4 5 7 10
900 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 8
1250 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 4 6
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 3 5
1750 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 4
Tableaux
2000 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 4
317
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau 6 (suite)
318
500 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 7 8 12
600 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
700 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
750 0 0 0 0 0 1 1 1 3 3 4 6 8
800 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 8
900 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 3 4 7
1250 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 5
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3 4
1750 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 4
2000 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3
(à suivre)
Grosseur du conduit
ou du tube 16 21 27 35 41 53 63 78 91 103 116 129 155
Conducteur
Grosseur,
Type AWG ou kcmil
RWU90XLPE 14 4 7 11 20 28 46 66 102 136 175 200 200 200
12 3 6 9 17 23 38 54 84 113 145 182 200 200
TWU 10 2 4 8 13 18 30 44 68 91 117 147 184 200
8 1 2 4 8 11 18 26 40 53 69 87 109 157
TWU75
6 1 1 3 6 8 14 20 31 42 55 68 86 124
4 1 1 2 5 6 11 15 24 32 42 52 66 95
3 1 1 1 4 5 9 13 21 28 36 46 57 83
2 1 1 1 3 5 8 11 18 24 31 39 49 72
1 0 1 1 2 3 6 9 13 18 23 29 37 54
1/0 0 1 1 1 3 5 7 11 16 20 25 32 46
2/0 0 1 1 1 2 4 6 10 13 17 21 27 39
3/0 0 0 1 1 1 3 5 8 11 14 18 23 33
4/0 0 0 1 1 1 3 4 7 9 12 15 19 28
250 0 0 0 1 1 2 3 6 8 10 12 16 23
300 0 0 0 1 1 1 3 5 7 9 11 14 20
350 0 0 0 1 1 1 3 4 6 8 10 12 18
400 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 9 11 16
450 0 0 0 1 1 1 1 3 5 6 8 10 15
500 0 0 0 0 1 1 1 3 4 6 7 9 13
600 0 0 0 0 1 1 1 2 3 5 6 7 11
700 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 10
750 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
800 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
900 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 8
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 1 3 4 5 7
1250 0 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 6
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 5
1750 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 1 3 4
Tableaux
2000 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 2 4
319
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau 6 (suite)
320
500 0 0 0 1 1 1 1 3 5 6 8 10 14
600 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 8 11
700 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7 10
750 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
800 0 0 0 0 0 1 1 1 3 4 5 6 9
900 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 8
1000 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5 7
1250 0 0 0 0 0 0 1 1 1 2 3 4 5
1500 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 5
1750 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 3 4
2000 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 1 2 4
(à suivre)
Grosseur du conduit
ou du tube 16 21 27 35 41 53 63 78 91 103 116 129 155
Conducteur
Grosseur,
Type AWG ou kcmil
TWN75 14 12 22 36 62 85 140 200 200 200 200 200 200 200
12 9 16 26 45 62 102 145 200 200 200 200 200 200
T90 Nylon 10 5 10 16 28 38 63 90 139 187 200 200 200 200
8 3 5 9 16 22 36 52 80 100 138 173 200 200
6 1 4 6 11 16 26 37 58 80 100 125 157 200
4 1 2 4 7 9 16 23 35 47 61 77 96 140
3 1 1 3 6 8 13 19 30 40 52 65 82 118
2 1 1 2 5 7 11 16 25 34 43 55 69 99
1 1 1 2 3 5 8 12 18 25 32 40 51 73
1/0 0 1 1 3 4 7 10 15 21 27 34 42 62
2/0 0 1 1 2 3 6 8 13 17 22 28 35 51
3/0 0 1 1 1 3 5 7 11 14 19 23 29 43
4/0 0 0 1 1 1 4 5 9 12 15 19 24 35
250 0 0 1 1 1 3 4 7 10 12 16 20 29
300 0 0 1 1 1 2 4 6 8 11 13 17 25
350 0 0 0 1 1 2 3 5 7 9 12 15 22
400 0 0 0 1 1 1 3 5 6 8 10 13 19
450 0 0 0 1 1 1 2 4 6 7 9 12 17
500 0 0 0 1 1 1 2 4 5 7 9 11 16
Notes :
1) Les valeurs données dans ce tableau sont basées sur des conducteurs toronnés concentriques de classe B classiques.
2) Les valeurs données dans ce tableau sont basées sur des conduits métalliques. D’autres types de canalisations de même grosseur
nominale peuvent être de dimensions différentes.
3) Pour certains types de canalisations, un conducteur de continuité des masses ou de mise à la terre distinct est requis. Les valeurs du
tableau ne tiennent compte d’aucun conducteur additionnel.
Tableaux
321
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Code canadien de l’électricité, Première partie
Tableau 7
Rayon de cintrage des conduits ou tubes
(voir l’article 12-922)
Tableau 8
Volume maximal de remplissage des conduits et tubes en pour cent
(voir les articles 12-1014 and 38-032)
Tableau 9
Tableaux
Sections des conduits et tubes
(voir l’article 12-1014)
µ
du conduit mm 100 % 55 % 53 % 40 % 38 % 35 % 31 % 30 %
16 15,8 196 107,8 103,9 78,41 74,49 68,61 60,77 58,81
21 20,9 344 189,2 182,3 137,6 130,7 120,4 106,7 103,2
27 26,6 557,6 306,7 295,5 223 211,9 195,2 172,9 167,3
35 35,1 965 530,7 511,4 386 366,7 337,7 299,1 289,5
41 40,9 1313 722,4 696,1 525,4 499,1 459,7 407,2 394
53 52,5 2165 1191 1147 866 822,7 757,7 671,1 649,5
63 62,7 3089 1699 1637 1236 1174 1081 957,5 926,7
78 77,9 4769 2623 2528 1908 1812 1669 1479 1431
91 90,1 6379 3508 3381 2551 2424 2233 1977 1914
103 102,3 8213 4517 4353 3285 3121 2875 2546 2464
116 114,5 10 288 5659 5453 4115 3910 3601 3189 3086
129 128,2 12 907 7099 6841 5163 4905 4517 4001 3872
155 154,1 18 639 10 251 9879 7456 7083 6524 5778 5592
Note : Les dimensions données sont basées sur les conduits et tubes métalliques standard. Des dimensions
qui représentent de façon plus précise les dimensions réelles d’un produit particulier peuvent être utilisées.
Les dimensions des autres canalisations circulaires sont indiquées dans la norme pertinente qui a été utilisée
pour leur fabrication.
Tableau 10
Dimensions des câbles pour le calcul du volume
de remplissage des conduits et tubes
(voir l’article 12-1014)
R90XLPE†,
RW75XLPE†,
R90EP†,
R90XLPE*, R90XLPE*, RW75EP†,
RW75XLPE*, RW75XLPE*, RW90XLPE‡,
Grosseur du RW90XLPE* RW90XLPE* RW90EP‡ TWN75, TWU, TWU75,
conducteur, 600 V 1000 V 600 V T90 NYLON TW, TW75 RWU90XLPE*
AWG ou Diam., Section, Diam., Section, Diam., Section, Diam., Section, Diam., Section, Diam., Section,
kcmil mm mm2 mm mm2 mm mm2 mm mm2 mm mm2 mm mm2
14 3,36 8,89 4,12 13,36 4,12 13,36 2,80 6,18 3,36 8,89 4,88 18,70
12 3,84 11,61 4,60 16,65 4,60 16,75 3,28 8,47 3,84 11,61 5,36 22,56
10 4,47 15,67 5,23 21,45 5,23 21,45 4,17 13,63 4,47 15,67 5,97 27,99
8 5,99 28,17 5,99 28,17 6,75 35,77 5,49 23,66 5,99 28,17 7,76 47,29
6 6,95 37,98 7,71 46,73 8,47 56,39 6,45 32,71 7,71 46,73 8,72 59,72
4 8,17 52,46 8,93 62,67 9,69 73,79 8,23 53,23 8,93 62,67 9,95 77,76
3 8,88 61,99 9,64 73,05 10,40 85,01 8,94 62,83 9,64 73,05 10,67 89,42
2 9,70 73,85 10,46 85,88 11,22 98,82 9,76 74,77 10,46 85,88 11,48 103,5
1 11,23 99,10 12,49 122,6 13,51 143,4 11,33 100,9 12,49 122,6 13,25 137,9
1/0 12,27 118,3 13,53 143,9 14,55 166,4 12,37 120,3 13,53 143,9 14,28 160,2
2/0 13,44 141,9 14,70 169,8 15,72 194,2 13,54 144,0 14,70 169,8 15,45 187,5
3/0 14,74 170,6 16,00 201,0 17,02 227,5 14,84 172,9 16,00 201,0 16,76 220,6
4/0 16,21 206,4 17,47 239,7 18,49 268,5 16,31 209,0 17,47 239,7 18,28 262,4
250 17,90 251,8 19,17 288,5 21,21 353,2 18,04 255,7 19,43 296,4 20,20 320,5
300 19,30 292,6 20,56 332,1 22,60 401,2 19,44 296,9 20,82 340,5 21,54 364,4
350 20,53 331,0 21,79 372,9 23,83 446,0 20,67 335,6 22,05 381,9 22,81 408,6
400 21,79 373,0 23,05 417,3 25,09 494,5 21,93 377,8 23,31 426,8 24,07 455,0
450 22,91 412,2 24,17 458,8 26,21 539,5 23,05 417,3 24,43 468,7 25,19 498,4
500 23,95 450,5 25,21 499,2 27,25 583,2 24,09 455,8 25,47 509,5 26,24 540,8
600 26,74 561,7 27,24 582,9 30,04 708,8 — — 28,26 627,3 29,02 661,4
700 28,55 640,0 29,05 662,6 31,85 796,5 — — 30,07 710,0 30,82 746,0
750 29,41 679,3 29,91 702,6 32,71 840,3 — — 30,93 751,3 31,69 788,7
800 30,25 718,7 30,75 742,6 33,55 884,0 — — 31,77 792,7 32,53 831,1
900 31,85 796,6 32,35 821,8 35,15 970,2 — — 33,37 874,5 34,13 914,9
1000 33,32 872,0 33,82 898,4 36,62 1053 — — 34,84 953,4 35,60 995,4
1250 37,56 1108 38,32 1153 42,38 1411 — — 39,08 1200 39,08 1199
1500 40,68 1300 41,44 1349 45,50 1626 — — 42,20 1399 42,96 1449
1750 43,58 1492 44,34 1544 48,40 1840 — — 45,10 1598 45,86 1652
2000 46,27 1681 47,03 1737 51,09 2050 — — 47,79 1794 48,55 1851
*Sans enveloppe.
†Avec enveloppe.
‡EPCV compris.
Note : Les dimensions des conducteurs en aluminium doivent être comprises dans la plage de grosseurs selon
laquelle les conducteurs ont été certifiés.
Tableau 11
Tableaux
Conditions d’utilisation, tensions et températures nominales des
cordons souples, cordons d’appareils chauffants, cordons tinsel, fils
d’appareillage, cordons d’arbre de Noël, câbles d’alimentation mobiles,
câbles d’ascenseur, câbles d’éclairage de scène et câbles en guirlande
(voir les articles 4-010, 4-018, 4-038, 12-010, 16-112, 16-210, 22-108, 30-310, 30-410, 32-100,
µ
38-011, 38-021, 44-350, 44-354, 50-014, 60-308, 70-108, 76-002, 76-010, 78-058 et 78-104)
Tension
nominale, Température Notes à
Utilisation Sorte Désignation CSA V nominale, °C consulter
Pour Résistants Fil d’appareillage GTF 600 125 4
emplacements résistant à la chaleur
secs Fil d’appareillage TXF 125 60 —
seulement Cordon d’arbre de PXT 125 60 7
Noël intérieur
Pour Résistants Cordon souple SV 300 60, 75, 90 —
emplacements SVO, SVOO 300 60, 75, 90 3
humides (ou SVT 300 60, 75, 90, 105 —
secs)
SVTO, SVTOO 300 60, 75, 90, 105 3
SPT-1, NISPT-1 300 60, 75, 90, 105 7
SPT-2, NISPT-2 300 60, 75, 90, 105 —
SPT-3 300 105 —
Cordon d’appareillage HPN 300 90, 105 3
chauffant
Résistants Cordon tinsel TPT 300 60 —
TST 300 60 —
Fil d’appareillage TEW 600 105 1, 3, 4, 11
TBS 600 90 4, 11
SIS 600 90 4, 11
REW 300 105 1, 3, 6, 11
REW 600 105 1, 3, 4, 6, 11
SEWF-1 300 150 1, 5, 11
SEW-1 300 200 1, 5, 11
SEWF-2 600 150 4, 5, 11
SEW-2 600 200 4, 5, 11
TEWN 600 105 1, 3, 11
Très résistants Cordon souple SJ 300 60, 75, 90, 105 10
SJO, SJOO 300 60, 75, 90, 105 3, 10
SJT 300 60, 75, 90, 105 10
SJTO, SJTOO 300 60, 75, 90, 105 3, 10
Très résistants Cordon d’appareil HSJ, HSJO, HSJOO 300 90, 105 3, 8, 9, 10
chauffant
Hyper- Cordon souple S 600 60, 75, 90, 105 10
résistants SO, SOO 600 60, 75, 90, 105 3, 10
ST, 600 60, 75, 90, 105 10
STO, STOO 600 60, 75, 90, 105 3, 10
Câble de sécheuse DRT 300 60 2
et cuisinière
Câbles d’ascenseur (câbles mobiles) E 300 60 11
E 600 60 11
ETT, ETP 300 60 11
ETT, ETP 600 60 11
EO 300 60 3, 11
EO 600 60 3, 11
(à suivre)
Tableau 11 (suite)
Tension
nominale Température Notes à
Utilisation Sorte Désignation CSA V nominale °C consulter
Pour Résistants Cordon d’arbre de CXWT 300 60 —
emplacements Noël extérieur CXWT 600 60 —
mouillés (ou PXWT 300 60 —
humides ou
Fil d’appareillage TXFW 300 60 —
secs)
extérieur
Très résistants Cordon souple SJOW, SJOOW 300 60, 75, 90, 105 3
extérieur SJTW 300 60, 75, 90, 105 —
SJTOW, SJTOOW 300 60, 75, 90, 105 3
Hyper- Cordon souple SOOW 600 60, 75, 90, 105 3
résistants extérieur SOW 600 60, 75, 90, 105 3
STW 600 60, 75, 90, 105 —
STOW, STOOW 600 60, 75, 90, 105 —
Câbles W 2000 90 12, 13
d’alimentation G 2000 90 12, 13
mobiles G-GC 2000 90 12
G-BGC 2000 90 12
SHC-GC 2000 90 12
}
SH, (2000, 90 12
SHD, 5000, 90 12
SHD-GC, 8000, 90 12
SHD-BGC 15 000, ou 90 12
25 000)
Très résistants Câble d’éclairage PPC 600 60, 75, 90, 105 13
de scène
Câble en guirlande Guirlandes 600 60, 105 14
Guirlandes extérieurs 600 60, 105 14
Notes :
1) Les fils d’appareillage de types REW, SEW, SEWF, TEW et TEWN sont permis dans les canalisations
destinées à des circuits de classe 1, conformément à l’article 16-112 2).
2) Les câbles de sécheuse et de cuisinière doivent être utilisés uniquement dans des cordons d’alimentation
pour cuisinières ou sécheuses domestiques. Ces câbles ne peuvent être vendus au public pour usage
général.
3) En présence d’huile, la température nominale de l’enveloppe des types SVO, SVTO, HSJO, EO, SJO, SJTO,
STO, SO, SOW, SJOW et SJTOW, de l’isolant et de l’enveloppe des types SVOO, SVTOO, SJOO, SJTOO,
STOO, SOO, SOOW, SJOOW et SJTOOW, de l’isolant du cordon d’appareil chauffant de type HPN et de fil
d’appareillage de types TEWN, REW et TEW est limitée à 60 °C, quelle que soit la température nominale
de l’appareil.
4) Les types GTF, REW, TEW, TBS, SIS, SEWF-2 et SEW-2 peuvent être utilisés dans les canalisations,
conformément à l’article 30-312 2) c) (ii).
5) Les types SEWF-1 et SEWF-2 avec conducteur en nickel ou en cuivre nickelé ont une température
nominale de 200 °C. Les types SEW-1, SEWF-1, SEW-2 et SEWF-2 avec conducteur en cuivre ou en cuivre
nickelé peuvent aussi avoir une température nominale de 250 °C.
6) Les types avec isolant articulé en PVC portent sur leur enveloppe la désignation de leur type suivie de
(XLPVC). Les types avec isolant articulé en PVC portent sur leur enveloppe la désignation de leur type
suivie de (XLCPE).
7) Les types PXT et SPT-1 (20 AWG) ne sont pas conçus pour utilisation générale ni pour être vendus au
public. Leur emploi est réservé à l’éclairage décoratif et aux horloges électriques respectivement.
8) Si des cordons d’appareils chauffants de type HSJO sont munis d’isolant en polychloroprène (sans isolant
d’amiante) convenant à 90 °C, la désignation du type HSJO est imprimée sur ces cordons.
(à suivre)
Tableau 11 (fin)
Tableaux
Notes :
9) Si des cordons d’appareils chauffants de type HSJO sont munis d’isolant en caoutchouc au propylène
d’éthylène (sans isolant d’amiante) convenant à 90 °C, la désignation du type HSJO est imprimée sur ces
cordons.
10) Les cordons souples de types HSJO, SJ, SJO, SJOO, SJT, SJTO, SJTOO, S, SO, SOO, ST, STO et STOO ne
µ
peuvent maintenant être utilisés qu’en tant que composants d’appareillage.
11) Ces conducteurs conviennent à l’utilisation en vertu de l’article 38-011 2), s’ils sont ignifuges et
hydrofuges.
12) Des enveloppes de caoutchouc naturel ne conviennent pas aux environnements huileux.
13) Le type PPC est un câble monoconducteur destiné à des installations temporaires, comme des appareils
d’éclairage de scène portatifs ou des appareils pour utilisation à l’extérieur. Si un câble multiconducteur
est requis pour ces mêmes applications, les types W ou G peuvent être utilisés si les courants admissibles
sont supérieurs à ceux des cordons souples spécifiés à la section 44.
14) Un câble en guirlande est un câble plat qui comprend des conducteurs d’énergie ou de commande et qui
est soutenu par un câble de soutien. Il est utilisé pour le câblage d’énergie et de commande des grues et
des appareils de levage, à l’intérieur ou à l’extérieur. Voir l’article 40-004.
Courant admissible
Cordon souple Fil d’appareillage
Cordon Cordon d’arbre Câble Types NISPT-1, NISPT-2, PXWT, SV§, SVO§,
tinsel de Noël d’ascenseur SVOO§, SJ‡§, SJO‡§, SJOO‡§, SJOW§,
SJOOW§, S‡, SO‡, SOO‡, SOW, SOOW,
SPT-1, SPT-2, SPT-3, SVT§, SVTO§,
SVTOO§, SJT‡§, SJTO‡§, SJTOO‡§, ST‡, Types GTF*,
STO‡, STOO‡, SJTW§, SJTOW§, SJTOOW§, TEW*, SEW*,
STW, STOW, STOOW Types HSJ‡, REW*, TEWN*,
Grosseur Types Type Type Types E, EO, 2 conducteurs 3 conducteurs HSJO‡, HSJOO, Types SEWF*, TBS*,
AWG TPT, TST CXWT PXT ETT, ETP porteurs de courant porteurs de courant* HPN**, DRT TXF, TXFW SIS*
27 0,5 — — — — — — — —
26 — — — — — — — — 1
24 — — — — — — — — 2
22 — — — — — — — — 3
20 — — 2 — 2 — — 2 4
18 — 5 — 5 10 7 10 5 6
16 — 7 — 7 13 10 15 7 8
14 — 15 — 15 18 15 20 — 17
12 — 20 — 20 25 20 25 — 23
© Association canadienne de normalisation
10 — — — 25 30 25 30† — 28
8 — — — 35 40 35 40† — 40
6 — — — 45 55 45 50† — 55
4 — — — 60 70 60 60† — 70
3 — — — — — — — — 80
2 — — — 80 95 80 — — 95
1 — — — — — — — — 110
1/0 — — — — — — — — 125
2/0 — — — — — — — — 145
(à suivre)
Courant admissible
Cordon souple Fil d’appareillage
Cordon Cordon d’arbre Câble Types NISPT-1, NISPT-2, PXWT, SV§, SVO§,
tinsel de Noël d’ascenseur SVOO§, SJ‡§, SJO‡§, SJOO‡§, SJOW§,
SJOOW§, S‡, SO‡, SOO‡, SOW, SOOW,
SPT-1, SPT-2, SPT-3, SVT§, SVTO§, SVTOO§,
SJT‡§, SJTO‡§, SJTOO‡§, ST‡, STO‡,
Types GTF*,
STOO‡, SJTW§, SJTOW§, SJTOOW§, STW,
TEW*, SEW*,
STOW, STOOW
Types HSJ‡, REW*, TEWN*,
Grosseur Types Type Type Types E, EO, 2 conducteurs 3 conducteurs HSJO‡, HSJOO, Types SEWF*, TBS*,
AWG TPT, TST CXWT PXT ETT, ETP porteurs de courant porteurs de courant* HPN**, DRT TXF, TXFW SIS*
3/0 — — — — — — — — 165
4/0 — — — — — — — — 195
*Pour ces types de cordons, appliquer les facteurs de dévaluation mentionnés à l’article 4-014 1) b), c), d) et e).
†Ces valeurs nominales s’appliquent au type DRT pour sécheuses et cuisinières domestiques seulement.
‡L’emploi de cordons souples de types HSJ, HSJO, SJ, SJO, SJOO, SJT, SJTO, SJTOO, S, SO, SOO, ST, STO et STOO est permis uniquement en tant que
composants d’appareil.
§Les types SJ, SJO, SJOO, SJOW, SJOOW, SVT, SVTO, SVTOO, SV, SVO, SVOO, SJT, SJTO, SJTOO, SJTW, SJTOW et SJTOOW 17 AWG ont un courant
admissible de 12 A, s’ils sont utilisés comme cordon escamotable d’un aspirateur.
**Le type HPN 17 AWG a un courant admissible de 13 A.
Notes :
1) Ce tableau doit être utilisé avec les normes de produits pertinentes de façon que la bonne grosseur et le bon type de câble soient choisis.
2) Le type TXF est reconnu dans la grosseur 20 AWG seulement. Le type TXFW est reconnu dans les grosseurs 16 et 18 AWG.
Tableaux
329
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau 12A
330
1/0 260 286 285 280 234 205 232 236 240 182 — —
2/0 300 329 328 322 271 237 267 271 274 211 — —
3/0 350 380 377 371 313 274 307 311 315 243 — —
4/0 405 440 437 428 361 316 353 358 360 280 — —
250 455 488 484 473 402 352 390 395 396 308 — —
300 505 546 540 528 449 393 438 441 441 341 — —
350 570 604 597 582 495 433 478 482 482 368 — —
400 615 656 649 629 535 468 517 517 517 392 — —
757 746 725 613 536 590 590 590 434 — —
© Association canadienne de normalisation
500 700
750 885 — — — — — — — — — — —
1000 1055 — — — — — — — — — — —
Notes :
1) Les courants admissibles sont basés sur un câble isolé simple à une température ambiante de 30 °C. Pour des câbles fonctionnant à des températures
ambiantes différentes, le courant admissible doit être calculé en multipliant la valeur appropriée du tableau 12A par le facteur de correction
correspondant à la température ambiante en cause indiqué dans le tableau 12B.
2) Les courants admissibles sont basés sur une température du conducteur de 90 °C. Pour des températures autres que 90 °C, le courant admissible pour un
type de conducteur donné doit être calculé en multipliant la valeur appropriée du tableau 12A par le facteur de correction correspondant à la
température du conducteur en cause indiqué dans le tableau 12C.
3) Si une ou plusieurs spires de câble sont enroulées sur une bobine, la température interne réelle du câble peut dépasser la température nominale
de 90 °C. Un revêtement thermique peut raccourcir la durée de vie utile du câble. Les facteurs de correction du courant admissible pertinents sont
indiqués au tableau 12D.
4) Dans le cas des câbles monoconducteurs à gaine métallique, les courants admissibles donnés visent des câbles à écran à circuit ouvert.
Tableau 12B
Tableaux
Facteur de correction
de la température
(voir le tableau 12A)
Température
µ
ambiante, °C Facteur de correction
10 1,14
20 1,07
30 1,00
40 0,91
50 0,82
Tableau 12C
Facteur de correction de la
température du conducteur
(voir le tableau 12A)
Température
ambiante, °C Facteur de correction
60 0,75
75 0,885
90 1,00
Tableau 12D
Facteur de correction pour
le nombre de spires
(voir le tableau 12A)
Nombre de spires de
câble enroulées sur
une bobine Facteur de correction
1 0,85
2 0,65
3 0,45
4 0,35
Tableau 13
Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection
contre les surintensités des conducteurs*
(voir les articles 14-104 et 28-204)
Tableau 14
Watts par mètre carré et facteurs de demande des
branchements et des artères pour différents types de locaux
(voir l’article 8-210)
Facteur de demande, %
Conducteurs de
Type de locaux W/m2 branchement Artères
Magasins, restaurants 30 100 100
Bureaux :
les premiers 930 m2 50 90 100
l’excédent de 930 m2 50 70 90
Bâtiments industriels et commerciaux 25 100 100
Églises 10 100 100
Garages 10 100 100
Entrepôts 5 70 90
Salles de spectacles 30 75 95
Salles d’exercices militaires et auditoriums 10 80 100
Établissements bancaires 50 100 100
Salons de coiffure et de beauté 30 90 100
Clubs 20 80 100
Salles de tribunal 20 100 100
Salles de réunion 15 80 100
Tableau 15
Tableaux
Rayons de courbure : câbles haute tension
(voir les articles 34-400 et 36-102)
µ
Diamètre
Diamètre jusqu’à Diamètre de plus de de plus
Type de câble 25 mm 25 mm jusqu’à 50 mm de 50 mm
Recouvert de plomb 10 12 12
Sous gaine en aluminium annelée 10 12 12
Sous gaine en aluminium unie 12 15 18
Avec écran enrubanné 12 12 12
Avec armure en ruban 12 12 12
Avec armure en fil 12 12 12
Sans écran 7 7 7
Avec écran en fil 7 7 7
Câbles d’alimentation mobiles de 6 6 6
5 kV et moins
Câbles d’alimentation mobiles de 8 8 8
plus de 5 kV
Note : On entend par rayon de courbure, le rayon mesuré à la face interne de la courbe, égal au
diamètre hors tout du câble, multiplié par le nombre approprié figurant aux colonnes 2, 3 et 4.
Tableau 16
Grosseur minimale des conducteurs pour la continuité de masses
(voir les articles 10-204, 10-626, 10-814, 10-816, 10-906, 12-1814,
24-104, 24-202, 30-1030, 68-058 et 68-406)
Courant admissible, A, du plus gros Grosseur du conducteur de
conducteur non relié à la terre du continuité des masses
circuit ou l’équivalent pour des
conducteurs parallèles multiples ne Fil de cuivre, Fil d’aluminium,
dépassant pas AWG AWG
20 14 12
30 12 10
40 10 8
60 10 8
100 8 6
200 6 4
300 4 2
400 3 1
500 2 0
600 1 00
800 0 000
(à suivre)
Tableau 16 (fin)
Courant admissible, A, du plus gros Grosseur du conducteur de
conducteur non relié à la terre du continuité des masses
circuit ou l’équivalent pour des
conducteurs parallèles multiples ne Fil de cuivre, Fil d’aluminium,
dépassant pas AWG AWG
1000 00 0000
1200 000 250 kcmil
1600 0000 350 kcmil
2000 250 kcmil 400 kcmil
Tableau 17
Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre
(voir les articles 10-700 et 10-812)
Tableau 18
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Conditions d’utilisation et température maximale admissible des conducteurs pour les fils et
câbles autres que les cordons souples, les câbles d’alimentation mobiles et les fils d’appareillage
(voir les articles 4-006, 6-300, 12-100, 12-302, 12-602, 12-606, 12-902, 12-904, 12-1606, 12-2104, 12-2202, 16-112,
16-210, 22-200, 22-202, 22-204, 22-206, 26-642, 30-310, 30-1004, 30-1102, 32-100, 32-202, 38-011, 54-100,
56-104, 60-304, 62-130, 74-004, 78-104, 80-004 et 82-018 et les tableaux 1, 2, 3, 4, D1 et D3)
Température
maximale
Désignation admissible du Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale CSA conducteur, °C consulter
Câblage à découvert dans des emplacements secs seulement Câble armé TECK90 90 8, 9
AC90 90 8, 9
Câblage à découvert dans des emplacements secs soumis à une action Câble armé TECK90 90 2, 8, 9
corrosive, si approprié aux conditions de corrosion rencontrées
Câblage à découvert dans des emplacements secs, non exposé à Câble sous gaine non métallique NMD90 90 20
l’endommagement mécanique
Câblage à découvert dans des emplacements secs et des emplacements Câble sous gaine non métallique NMW, NMWU 60 20
de catégories 1 et 2, non exposé à l’endommagement mécanique
Câblage à découvert dans des emplacements secs ou humides Câble à isolant en caoutchouc R90 90 7, 8, 9
(thermodurci)
Câble à isolant thermoplastique TW 60 —
Câble à isolant thermoplastique avec T90 NYLON 90 11
enveloppe de nylon
Câble sous gaine non métallique NMD90 90 15, 26
Câblage à découvert dans des emplacements mouillés Câble armé TECK90 90 5, 8, 9
ACWU90 90 5, 8, 9
Câble à isolant en caoutchouc RW75 75 5, 8, 9
(thermodurci) RL90, RW90 90 5, 8, 9
Câble sous gaine d’aluminium RA75 75 5
RA90 90 5, 8, 9
Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 5, 18
Câble à isolant thermoplastique TW, TW75 60 5
TWN75 75
Tableaux
Câble sous gaine non métallique NMWU 60 5, 6, 20
335
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau 19 (suite)
336
Dans des canalisations, à l’exception des chemins de câbles, dans des Câble à isolant en caoutchouc R90 90 7, 8, 9, 10
emplacements secs ou humides (thermodurci)
Câble à isolant thermoplastique TW 60 —
Câble à isolant thermoplastique avec T90 NYLON 90 11
enveloppe de nylon
Dans des canalisations, à l’exception des chemins de câbles, dans des Câble à isolant en caoutchouc RW75, RWU75 75 5, 8, 9
emplacements mouillés (thermodurci) RW90, RWU90 90 5, 8, 9
Câble à isolant thermoplastique TW, TWU 60 4, 5
TW75, TWN75, 75
TWU75
Dans des chemins de câbles ajourés, sans ouverture et en échelle, dans des Câble armé AC90 90 8, 9
emplacements secs seulement TECK90 90 8, 9
(à suivre)
Température
maximale
Désignation admissible du Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale CSA conducteur, °C consulter
Dans des chemins de câbles ajourés, sans ouverture et en échelle, dans Câble armé TECK90 90 5, 8, 9
des emplacements mouillés ACWU90 90 5, 8, 9
Câble sous gaine d’aluminium RA75 75 5
RA90 90 5, 8, 9
Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 5
Câble à isolant en caoutchouc RL90 90 5, 8, 9
(thermodurci) sous gaine de plomb
Dans des chemins de câbles ajourés ou sans ouverture pour les Câble à isolant en caoutchouc RW75 75 8, 9, 10
chambres de transformateurs et de commande (thermodurci) RW90 90 8, 9, 10
Pour enfouissement direct dans le sol (avec la protection exigée par les Câble armé ACWU90 90 3, 8, 9
autorités d’inspection) TECK90 90 3, 8, 9
Câble sous gaine non métallique NMWU 60 3, 20
Câble à isolant en caoutchouc RWU75 75 3, 8, 9
(thermodurci) RL90, RWU90 90 3, 8, 9
Câble sous gaine d’aluminium RA75 75 3
RA90 90 3, 7, 8
Pour enfouissement direct dans le sol (avec la protection exigée par les Câble à isolant minéral MI, LWMI 90 1, 3, 18
autorités d’inspection) Câble à isolant thermoplastique TWU 60 3, 5
TWU75 75 3
Câble d’éclairage série, installation ASLC 90 19
aéroportuaires
Câble pour chemin de câble TC 90 25
Branchement au-dessus du sol Câble armé AC90 90 16
AC90 90
TECK90 90
Câble sous gaine d’aluminium RA75 75 —
RA90 90
Câble à isolant minéral MI 90 1, 18
Tableaux
Conducteur avec neutre de soutien NS75 75 30
90 30, 31
337
NS90
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau 19 (suite)
338
Pour utilisation dans des circuits de télécommunications, à découvert, Câble de télécommunications CMP, CMR, 60 21, 32
dissimulé ou dans des canalisations, à l’intérieur, dans des Câble et fil de télécommunications CMG, CM,
emplacements secs ou humides ou dans les plénums de plafond sous tapis CMX, CMH,
Câble ou fil pour interconnexion CMUC
Pour utilisation dans des réseaux avertisseurs d’incendie, des circuits de Câble pour réseaux avertisseurs FAS 60
signalisation et des circuits de communication phonique, à découvert, d’incendie et pour circuits de FAS90 90
dissimulés ou dans des canalisations, à l’intérieur dans des signalisation FAS105 105 22
emplacements secs ou humides
FAS200 200
MI
Dans des canalisations y compris les chemins de câbles ajourés, sans Câble pour chemin de câble TC — 23
ouverture, et en échelle, dans des emplacements mouillés et exposés
aux intempéries
(à suivre)
Température
maximale
Désignation admissible du Notes à
Conditions d’utilisation Désignation commerciale CSA conducteur, °C consulter
Pour utilisation dans des chemins de câble dans des emplacements Câble pour chemin de câble TC — 23
dangereux de classe I, division 2 et de classe II, division 2
Pour utilisation dans les bâtiments, dans des emplacements secs ou Câble de fibres optiques non OFNP, OFNR, —
humides, à découvert, dissimulés ou dans des canalisations, y compris conducteur OFNG, OFN, 24
les chemins de câbles ou des plénums OFNH
Pour utilisation dans les bâtiments, dans des emplacements secs ou Câble de fibres optiques OFCP, OFCR, —
humides, à découvert, dissimulés ou dans des canalisations, y compris conducteur OFCG, OFC, 24
les chemins de câbles ou des plénums OFCH
Pour utilisation dans les bâtiments, dans des emplacements secs ou Câble conducteur hybride NMDH90 90 —
humides, à découvert, dissimulés
Câblage dissimulé utilisé comme câbles non chauffants de panneaux Câbles à isolant thermodurci R90, RW90, 90
chauffants ou d’ensembles de panneaux chauffants RWU90 (isolant
26
XLPE, EP
seulement)
Pour utilisation dans des chemins de câble ajourés, sans ouverture et en Câble de commande et CIC 250 (emplacements
échelle, pour enfouissement direct, plénums de plafond, à découvert d’instrumentation (sans armure) secs ou humides)
27, 29
ou dissimulé dans des emplacements mouillés (ou humides ou secs) 90 (emplacements
mouillés)
Pour utilisation dans des chemins de câble ajourés, sans ouverture et en Câble armé de commande et ACIC 250 (emplacements
échelle, pour enfouissement direct, plénums de plafond, à découvert et d’instrumentation (armure autre secs ou humides)
27, 28, 29
dissimulés dans des emplacements mouillés (ou humides ou secs) qu’en fil d’acier) 0 (emplacements
mouillés)
Pour utilisation dans des chemins de câble ajourés, sans ouverture et en Câble de commande et SW-ACIC 250 (emplacements
échelle, pour enfouissement direct, plénums de plafond, à découvert et d’instrumentation à armure en fil secs ou humides)
27, 28, 29
dissimulé dans des emplacements mouillés (ou humides ou secs) d’acier 0 (emplacements
mouillés)
Pour utilisation dans des circuits de classe 2, dans un câblage à Câble de commande très basse LVT 60 —
découvert ou dissimulé, ou pour utilisation sous canalisation, dans des tension
emplacements secs ou humides Câble de télécommunications CMP, CMR, 60
Câble et fil de télécommunications CMG, CM,
CMX, CMH, 21, 32
sous tapis
Tableaux
Câble ou fil pour interconnexion CMUC
339
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau 19 (suite)
340
Notes :
1) Une température maximale de 250 °C est permise pour la gaine d’un câble à isolant minéral, si la température aux points de raccord ne dépasse pas
celle qui figure aux tableaux 1 et 2. Toute enveloppe protectrice fournie doit convenir à la température pertinente de la gaine.
2) Peut être utilisé s’il est exposé à la chaleur, à la graisse ou aux vapeurs corrosives s’il convient à la condition de corrosion.
3) Les conducteurs ou câbles acceptables pour enfouissement direct dans le sol peuvent être employés comme branchements souterrains,
conformément à l’article 6-300.
4) Les types TW et TWU, s’ils sont munis d’une enveloppe en nylon, sont également approuvés pour utilisation s’ils peuvent être soumis à des
conditions défavorables comme dans des raffineries de pétrole, et autour des zones d’entreposage ou de pompage d’essence (c’est-à-dire où ces câbles
sont soumis à des conditions d’alcalinité en présence de solvants pétroliers).
5) Les types convenant à l’utilisation dans des emplacements mouillés peuvent aussi être utilisés dans des emplacements secs ou humides.
6) Le type NMWU ne convient pas à l’utilisation dans des portées libres.
7) Les types ayant un isolant en caoutchouc au silicone portent sur leur surface la désignation de leur type suivie de «silicone».
8) Les types ayant un isolant articulé en polyéthylène portent sur leur surface la désignation de leur type, suivie de «X-Link» ou «XLPE», p. ex., R90 (X-
Link) ou R90 (XLPE).
9) Les types avec isolant de propylène-éthylène portent sur leur surface la désignation de leur type, suivie de «EP», p. ex., R90 (EP).
© Association canadienne de normalisation
10) Les types RW75 et RW90, s’ils sont utilisés en vertu de l’article 12-2202, doivent être éprouvés à la flamme.
11) Le type T90 nylon, s’il est exposé à l’huile, est limité à 60 °C.
12) Le conducteur neutre concentrique d’un câble de type USEB90 doit être recouvert d’une enveloppe non métallique.
13) Les câbles pour monte-charges peuvent également être munis d’isolant convenant à 90 °C.
14) Sauf pour les petits tronçons ne dépassant pas 1,5 m de longueur, les câbles doivent être déposés en parallèle dans les canalisations.
15) Avec enveloppe thermoplastique dans les emplacements humides.
16) Pour emplacements secs seulement.
17) Les câbles de type ELC conviennent uniquement au câblage des circuits de classe 2, conformément à l’article 16-210.
18) Un conducteur de continuité des masses distinct est exigé pour les câbles à isolant minéral munis d’une gaine en acier inoxydable [(voir
l’article 10-804 e)].
19) Le type ASLC convient uniquement à l’utilisation selon la section 74.
20) Les désignations NMD90, NMW et NMWU remplacent NMD-7, NMW-9 et NMW-10, respectivement.
(à suivre)
Notes :
21) Les câbles de substitution qui suivent sont acceptables :
a) Les câbles de télécommunications, les câbles de télécommunications sous tapis (CMUC) et les câbles ou les fils pour interconnexion portant les
marquages CMP, CMR, CMG, CM, CMX, CMH, FT6, FT4 et FT4/IEEE 1202 satisfont aux exigences du marquage FT1.
b) Les câbles de télécommunications, les câbles de télécommunications sous tapis (CMUC) et les câbles ou les fils pour interconnexion portant les
marquages CMP, CMR, CMG et FT6 satisfont aux exigences du marquage FT4 et FT4/IEEE 1202.
c) Les câbles de télécommunications, les câbles de télécommunications sous tapis (CMUC) et les câbles ou les fils pour interconnexion portant le
marquage CMP satisfont aux exigences du marquage FT6.
22) Les types FAS, FAS90, FAS105 et FAS200 peuvent être munis d’une protection mécanique telle qu’une armure articulée ou une gaine en aluminium,
avec ou sans enveloppe extérieure thermoplastique. Les câbles munis d’une armure articulée et installés dans des emplacements humides doivent
être recouverts d’une enveloppe thermoplastique.
23) La température maximale admissible des conducteurs pour les câbles de type TC dépend de la température nominale du câble ainsi marqué.
24) Les types OFNP, OFNR, OFNG, OFN, OFNH, OFCP, OFCR, OFCG, OFC et OFCH doivent avoir une température nominale de câble d’au moins 60 °C.
Il est permis d’installer des câbles dont la température nominale est supérieure à 60 °C, à condition que la température nominale soit marquée à la
surface du câble.
25) Les câbles de type TC enfouis directement dans le sol doivent porter un marquage indiquant qu’ils conviennent à cet usage.
26) Les câbles de types R90, RW90 et RWU90 utilisés conformément à l’article 62-130 3) doivent porter un marquage indiquant qu’ils conviennent en
tant que câbles non chauffants.
27) La température maximale admissible des conducteurs pour emplacements mouillés et (ou) secs dépend du matériau du câble et doit figurer sur
l’enveloppe extérieure du câble.
28) Les câbles installés dans des emplacements de catégorie 2 (article 22-202) doivent convenir aux conditions corrosives du milieu.
29) Des marquages appropriés doivent être ajoutés dans le cas de chemins de câble.
30) Les fils et câbles qui peuvent être utilisés à découvert et exposés aux intempéries doivent porter un marquage à cet effet.
31) Les câbles avec neutre de soutien convenant à 90 °C ont été ajoutés et les désignations de leur type changées afin de correspondre à leur température
nominale.
32) Il est permis d’installer des câbles dont la température nominale est supérieure à 60 °C, à condition que la température nominale soit marquée à la
surface du câble.
Tableaux
341
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Tableaux
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licence réseau multiple 2 utilisateurs
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Code canadien de l’électricité, Première partie
Tableau 20
Espacements des conducteurs
(voir les articles 12-204 et 12-214)
Tableau 21
Soutien des conducteurs dans les canalisations verticales
(voir l’article 12-120)
250 à 350 18 40
Plus de 350 à 500 15 35
Plus de 500 à 750 12 30
Plus de 750 10 25
Tableau 22
Espace pour les conducteurs dans les boîtes
(voir l’article 12-3034)
Tableau 23
Tableaux
Nombre de conducteurs dans les boîtes
(voir l’article 12-3034)
µ
commerciale Volume, mL (po3) 14 12 10 8 6
Boîte octogonale 4 × 1 1/2 245 (15) 10 8 6 5 3
4 × 2 1/8 344 (21) 14 12 9 7 4
Boîte carrée 4 × 1 1/2 344 (21) 14 12 9 7 4
4 × 2 1/8 491 (30) 20 17 13 10 6
4 11/16 × 1 1/2 491 (30) 20 17 13 10 6
4 11/16 × 2 1/8 688 (42) 28 24 18 15 9
Boîte ronde 4 × 1/2 81 (5) 3 2 2 1 1
Boîte pour dispositifs 3 × 2 × 1 1/2 131 (8) 5 4 3 2 1
3×2×2 163 (10) 6 5 4 3 2
3 × 2 × 2 1/4 163 (10) 6 5 4 3 2
3 × 2 × 2 1/2 204 (12,5) 8 7 5 4 2
3×2×3 245 (15) 10 8 6 5 3
4 × 2 × 1 1/2 147 (9) 6 5 4 3 2
4 × 2 1/8 × 1 7/8 229 (14) 9 8 6 5 3
4 × 2 3/8 × 1 7/8 262 (16) 10 9 7 5 3
Boîte pour 3 3/4 × 2 × 2 1/2 229 (14)/section 9 8 6 5 3
maçonnerie 3 3/4 × 2 × 3 1/2 344 (21)/section 14 12 9 7 4
4 × 2 1/4 × 2 3/8 331 (20,25)/section 13 11 9 7 4
4 × 2 1/4 × 3 3/8 364 (22,25)/section 14 12 9 8 4
Boîte sans fond 3 3/4 × 2 3,8/mm (6/po) prof. 4 3 2 2 1
Cadre pour béton 4 7,7/mm (12/po) prof. 8 6 5 4 2
Boîte FS 1 section 229 (14) 9 8 6 5 3
1 section tandem 557 (34) 22 19 15 12 7
2 sections 426 (26) 17 14 11 9 5
3 sections 671 (41) 27 23 18 14 9
4 sections 917 (56) 37 32 24 20 12
Boîte FD 1 section 368 (22,5) 15 12 10 8 5
2 sections 671 (41) 27 23 18 14 9
3 sections 983 (60) 40 34 26 21 13
4 sections 1392 (85) 56 48 37 30 18
Tableau 24
Résistance minimale de l’isolant des installations
(voir l’article 70-130)
Résistance
Installation, de l’isolant,
cuivre ou aluminium
Pour circuits avec conducteurs de grosseur 14 ou 12 AWG 1 000 000
Pour circuits avec conducteurs de grosseur 10 AWG ou plus :
25 à 50 A 250 000
51 à 100 A 100 000
101 à 200 A 50 000
201 à 400 A 25 000
401 à 800 A 12 000
Plus de 800 A 5 000
Note : Si des douilles de lampe, des prises de courant, des luminaires, des
plinthes chauffantes ou autres appareils sont connectés à l’installation,
ou si le taux d’humidité est excessif on peut prévoir des valeurs de
résistance de l’isolant inférieures.
Tableau 25
Tableaux
Bobines de déclenchement de protection contre les surintensités
des disjoncteurs et dispositifs de protection
contre les surcharges des moteurs
(voir les articles 14-306 et 28-304)
µ
Pour la protection des Pour la protection des
circuits* moteurs contre les surcharges
Nombre et emplacement des
dispositifs de protection
Nombre et emplacement des contre les surcharges tels les
dispositifs de protection bobines de déclenchement,
contre les surintensités relais ou coupe-circuit Genre de
(bobines de déclenchement) Réseau thermiques moteur
3 bobines de déclenchement, c.a. triphasé, 3 fils, non mis à la 3 — un dans chaque phase, ne c.a. triphasé
une dans chaque conducteur terre ou avec neutre mis à la doivent pas être connectés à
terre aucun conducteur neutre
3 bobines de déclenchement,
une dans chaque phase c.a. triphasé, 4 fils
2 bobines de déclenchement, c.a. biphasé, 4 fils non mis à la 2 — un dans chaque phase, ne c.a. biphasé
une dans chaque phase† terre doivent pas être connectés à
2 bobines de déclenchement, c.a. biphasé, 3 fils aucun conducteur neutre ou
une dans chaque conducteur conducteur mis à la terre
extérieur
4 bobines de déclenchement, c.a. biphasé, 4 fils, avec neutre
une dans chaque conducteur mis à la terre
non mis à la terre
4 bobines de déclenchement, c.a. biphasé, 5 fils
une dans chaque conducteur
non mis à la terre
2 bobines de déclenchement, c.a. ou c.c. monophasé, 3 fils 1 — dans n’importe quel c.a. ou c.c.
une dans chaque conducteur conducteur, sauf un monophasé
extérieur conducteur neutre ou un
1 bobine de déclenchement, c.a. ou c.c., 2 fils, non mis à la conducteur mis à la terre
dans chaque conducteur non terre ou avec un conducteur
mis à la terre mis à la terre‡
2 bobines de déclenchement, c.a. ou c.c. monophasé, 3 fils,
une dans chaque conducteur avec neutre mis à la terre
non mis à la terre
*Il est permis d’avoir recours à des agencements différents qui assurent une protection équivalente.
†Pour branchements, voir la section 6.
‡Il est permis d’utiliser un disjoncteur unipolaire dans chaque conducteur pour la protection d’un circuit
bifilaire non mis à la terre.
Tableau 26
(Note : Le tableau 26 porte maintenant la désignation Tableau D16.)
Tableau 27
Détermination des grosseurs des conducteurs de moteur
pour différentes exigences de service
(voir les articles 28-106, 28-112 et 38-013)
Pourcentage du courant nominal indiqué sur la plaque signalétique du moteur
Fonctionnement Fonctionnement Fonctionnement Fonctionnement
Genre de service 5 minutes 15 minutes 30 et 60 minutes continu
Service temporaire 110 120 150 —
Soupapes de commande,
déplacement vertical de
cylindres, etc.
Service intermittent 85 85 90 140
Ascenseurs et monte-charges,
machine-outils, pompes, ponts-
levis, plaques tournantes, etc.
Service périodique 85 90 95 140
Cylindres, convoyeurs pour
minerai ou charbon, etc.
Service variable 110 120 150 200
Note : Se reporter à la section 42 pour les postes de soudage de type moteur-génératrice à l’arc.
Tableau 28
Détermination des grosseurs des conducteurs
dans les circuits secondaires des moteurs
(voir l’article 28-112)
Tableau 29
Tableaux
Courant nominal ou réglage des dispositifs de protection
contre les surintensités pour les dérivations de moteur
(voir les articles 28-200, 28-206, 28-208 et 28-308 et le tableau D16)
µ
Courant nominal
maximal des fusibles Réglage maximal
Non du disjoncteur
Type de moteur Temporisés* temporisés temporisé
Courant alternatif
Monophasé, tous les types 175 300 250
À cage d’écureuil et synchrone :
Démarrage à pleine tension à résistance et à réactance 175 300 250
Démarrage avec autotransformateur et en étoile triangle :
Maximum de 30 A 175 250 200
Plus de 30 A 175 200 200
Rotor bobiné 150 150 150
Courant continu 150 150 150
*Comprend les fusibles temporisés «D» dont il est question à l’article 14-200.
Notes :
1) Les moteurs synchrones à basse vitesse et à faible couple (ordinairement 450 tr/min ou moins)
utilisés pour actionner des compresseurs à mouvement alternatif des pompes, etc., et qui démarrent
sans charge, ne nécessitent pas un courant nominal pour les fusibles ou un réglage pour les
disjoncteurs supérieur à 200 % de courant à pleine charge.
2) Pour l’emploi de disjoncteurs à déclenchement instantané (magnétique seulement) dans les
dérivations de moteur, voir l’article 28-210.
Tableau 30
Espacements minimaux des supports de barres
omnibus et des conducteurs rigides
(voir l’article 36-108)
Tableau 31
Séparations horizontales minimales des conducteurs
de ligne fixés au même support
(voir l’article 36-108)
Tableau 32
Hauteur libre des pièces sous tension non protégées
(voir l’article 36-110 et l’appendice B)
Tableau 33
Tableaux
Dégagements horizontaux à partir des structures
avoisinantes* (y compris les saillies)
(voir les articles 26-302 et 36-110 et l’appendice B)
µ
Non supérieure à 46,0 3
69 3,7
*Voir l’appendice B.
†Dans le cas de réseaux non mis à la terre, la tension maximale du
réseau est la tension phase–phase et, dans le cas des systèmes mis à la
terre, la tension phase–terre.
Tableau 34
Dégagement au-dessus du sol, pour les
conducteurs de ligne à découvert*
(voir l’article 36-110 et l’appendice B)
Tableau 35
Espacements des interrupteurs et fusibles assemblés
sur place (sans coffret métallique)
(voir l’article 36-212)
Tableau 36A
Courant admissible maximal pour les câbles en aluminium
ayant un conducteur neutre de soutien
[voir l’article 4-004 5)]
Tableau 36B
Courant admissible maximal pour les câbles en cuivre
ayant un conducteur neutre de soutien
[voir l’article 4-004 5)]
Tableau 37
Tableaux
Température nominale minimale de l’isolant des
conducteurs d’alimentation de moteur, °C
(sur base d’une température ambiante de 30 °C)
(voir l’article 28-104)
µ
Classe nominale d’isolant
Carter du moteur A B F H
Tous les carters, excepté 75 75 90 110
ceux complètement fermés
et non ventilés
Carters complètement 75 90 110 110
fermés et non ventilés
Tableau 38
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 39
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 40
Filets externes coniques pour conduit métallique rigide
(voir l’article 12-1006)
Filets externes
Grosseur
Longueur du filet
nominale du Nombre de filets
conduit par 25,4 mm Minimale, mm Maximale, mm
16 14 16,3 19,8
21 14 16,5 20,1
27 11 1/2 20,6 24,9
35 11 1/2 21,3 25,7
41 11 1/2 21,8 26,2
53 11 1/2 22,6 26,9
63 8 33,5 39,9
78 8 34,5 41,4
91 8 36,3 42,7
103 8 37,6 43,9
129 8 40,4 46,7
155 8 43,2 49,5
Tableau 41
Grosseur minimale des cavaliers de jonction
pour canalisations de branchement
(voir les articles 10-614 et 70-126)
Tableau 42
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 43
Grosseur minimale des conducteurs pour prises
de terre noyées dans le béton
(voir l’article 10-700)
Tableau 44
Tableaux
Moteurs triphasés c.a.
(voir les articles 28-010 et 28-704)
Triphasé Courant à pleine charge des moteurs c.a., A [voir les notes 1), 2), 3) et 5)]
Puissance Moteurs à induction, à cage d’écureuil et Moteurs synchrones avec facteur de
µ
nominale à rotor bobiné, A puissance unitaire [voir note 4)], A
du moteur,
hp 115 V 200 V 230 V 460 V 575 V 2300 V 200 V 230 V 460 V 575 V 2300 V
1/2 4 2,3 2 1 0,8 — — — — — —
3/4 5,6 3,2 2,8 1,4 1,1 — — — — — —
1 7,2 4,1 3,6 1,8 1,4 — — — — — —
15 — 48 42 21 17 — — — — — —
20 — 62 54 27 22 — — — — — —
25 — 78 68 34 27 — 62 54 27 22 —
30 — 92 80 40 32 — 75 65 33 26 —
40 — 120 104 52 41 — 99 86 43 35 —
50 — 150 130 65 52 — 124 108 54 44 —
Tableau 45
Moteurs monophasés c.a.
(voir les articles 28-010 et 28-704)
Courant à pleine charge des moteurs monophasés c.a., A [voir les notes 1) à 4)]
Puissance nominale, hp 115 V 230 V
1/6 4,4 2,2
1/4 5,8 2,9
1/3 7,2 3,6
1/2 9,8 4,9
3/4 13,8 6,9
1 16 8
1 1/2 20 10
2 24 12
3 34 17
5 56 28
7 1/2 80 40
10 100 50
Notes :
1) Pour les courants à pleine charge des moteurs de 208 et 200 V, majorer de 10
et 15 % respectivement le courant à pleine charge du moteur de 230 V
correspondant.
2) Ces valeurs de courant à pleine charge ne doivent servir que d’exemple. Si des
valeurs précises sont exigées (p. ex., pour la protection des moteurs), utiliser
toujours les valeurs figurant sur la plaque signalétique du moteur.
3) Ces valeurs de courant à pleine charge sont destinées aux moteurs qui
fonctionnent aux vitesses habituelles pour des moteurs à courroies et aux moteurs
ayant des caractéristiques normales de couple. Les moteurs fabriqués pour des
vitesses spécialement basses ou des couples spécialement élevés peuvent avoir des
courants à pleine charge supérieurs et les moteurs à vitesses multiples auront un
courant à pleine charge variable en fonction de leur vitesse. Dans ces cas, il faut
utiliser le courant nominal indiqué sur la plaque signalétique du moteur.
4) Les tensions du tableau sont les tensions nominales des moteurs. Les tensions
nominales correspondantes du réseau sont de 120 et 240 V. Consulter la
CSA CAN3-C235.
Tableau 46
(Note : Le tableau 46 porte maintenant la désignation Schéma 1.)
Tableau 47
(Note : Le tableau 47 porte maintenant la désignation Schéma 2.)
Tableau 48
Tableaux
Grosseur de conduit pour maisons mobiles
(voir l’article 70-104)
µ
contre les surintensités, A terre du réseau terre du réseau
50 27 35
60 35 35
100 35 41
150 53 53
200 53 63
Note : Ces grosseurs sont basées sur l’utilisation de conducteurs en cuivre.
Tableau 49
(Note : Le tableau 49 porte maintenant la désignation Schéma 3.)
Tableau 50
Transformateurs pour plus de 750 V, munis d’une protection
contre les surintensités au primaire et au secondaire
(voir l’article 26-252)
Tableau 51
Grosseur minimale des conducteurs de mise à la terre en cuivre nus
(voir les articles 36-300 et 36-308 et l’appendice B)
Tableau 52
Tensions tolérables de contact et de pas
(voir les articles 36-304, 36-306, 36-308, 36-310 et 36-312)
Pierre concassée,
150 mm 3 000 3 143 885 2 216 626
Tableau 53
Tableaux
Recouvrement minimal prescrit pour les conducteurs, câbles
ou canalisations installés par enfouissement direct
(voir l’article 12-012)
Recouvrement minimal, mm
µ
Zones sans circulation de Zones avec circulation
véhicules de véhicules
750 V Plus de 750 V Plus de
Méthode de câblage ou moins 750 V ou moins 750 V
Conducteurs ou câbles 600 750 900 1000
sans gaine métallique ni
armure
Conducteurs ou câbles 450 750 600 1000
sous gaine métallique
ou armés
Canalisations 450 750 600 1000
Note : On entend par recouvrement minimal, la distance qui sépare la surface
supérieure du conducteur, du câble ou de la canalisation et le sol fini.
Tableau 54
(Note : Le tableau 54 porte maintenant la désignation Schéma 4.)
Tableau 55
(Note : Le tableau 55 porte maintenant la désignation Schéma 5.)
Tableau 56
Espace utile minimal autour de l’appareillage électrique
comportant des pièces sous tension à découvert
(voir l’article 2-308)
Tableau 57
Courants admissibles pour les conducteurs en cuivre de classe 2
(sur base d’une température ambiante de 30 °C†)
[voir l’article 16-210 6) et le tableau 5A]
Tableau 58
Courants admissibles pour un maximum de quatre conducteurs en
cuivre isolés, dans des canalisations ou câbles pour moteurs de grues
et d’appareils de levage convenant aux charges de courte durée
(sur base d’une température ambiante de 30 °C)
(voir l’article 40-002)
Température maximale
de fonctionnement 75 °C 90 °C 110 °C
Grosseur AWG ou kcmil 60 minutes 30 minutes 60 minutes 30 minutes 60 minutes 30 minutes
16 10 12 — — — —
14 25 26 31 32 38 40
12 30 33 36 40 45 50
10 40 43 49 52 60 65
8 55 60 63 69 73 80
6 76 86 83 94 93 105
5 85 95 95 106 109 121
4 100 117 111 130 126 147
3 120 141 131 153 145 168
2 137 160 148 173 163 190
(à suivre)
Tableau 58 (fin)
Tableaux
Température maximale
de fonctionnement 75 °C 90 °C 110 °C
Grosseur AWG ou kcmil 60 minutes 30 minutes 60 minutes 30 minutes 60 minutes 30 minutes
1 143 175 158 192 177 215
µ
0 190 233 211 259 239 294
00 222 267 245 294 275 331
000 280 341 305 372 339 413
0000 300 369 319 399 352 440
Tableau 59
Grosseur minimale du conducteur de mise à la terre du
protecteur pour les réseaux de télécommunications
(voir l’article 60-704)
Nombre maximal de circuits protégés
Grosseur AWG Sans fusibles Avec fusibles
Nº 14 1 3
Nº 12 2 6
Nº 10 6 7
Nº 6 7 ou plus 8 ou plus
Note : Le conducteur de mise à la terre reliant les protecteurs doit être
au moins de la grosseur minimale exigée dans ce tableau pour le
nombre maximal de circuits protégés.
Tableau 60
(Note : Ce tableau a été abrogé.)
Tableau 61
Espace horizontal minimal entre les parois d’une
piscine et les conducteurs souterrains
(voir l’article 68-056)
Tableau 62
Facteurs de demande des artères pour ascenseurs
[voir les articles 38-013 2) et 38-014]
Nombre d’ascenseurs
pour une seule artère Facteurs de demande (FD)
1 1,00
2 0,95
3 0,90
4 0,85
5 0,82
6 0,79
7 0,77
8 0,75
9 0,73
10 ou plus 0,72
Note : Les facteurs de demande (FD) sont établis sur 50 %
du service (c.-à-d., avec charge la moitié du temps et sans
charge l’autre moitié).
Tableau 63
Tableaux
Aires dangereuses pour distribution de propane, remplissage
de récipients et entreposage
(voir l’article 20-034)
Emplacement
µ
dangereux de
zone de classe I,
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* groupe IIA
A Récipients d’entreposage autres que À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
les bouteilles TC/CTC/DOT et les toutes les directions des raccords, sauf pour les
récipients verticaux ASME de capacité raccords pour lesquels ce tableau donne des
inférieure à 454 kg indications particulières
B Chargement et déchargement des À une distance égale ou inférieure à 3 m, dans Zone 1
véhicules-citernes et des toutes les directions, de tout raccord que l’on
wagons-citernes† couple ou désaccouple régulièrement aux fins du
transvasement
À une distance supérieure à 3 m, mais égale ou Zone 2
inférieure à 7,5 m, dans toutes les directions,
de tout point de raccord que l’on couple ou
désaccouple régulièrement, et au sein du volume
cylindrique entre l’équateur horizontal de la sphère
et le niveau du sol (voir le schéma 7)
C Ouvertures d’évent des jauges, autres À une distance égale ou inférieure à 1,5 m dans Zone 1
que celles qui se trouvent sur les toutes les directions, du point d’échappement
bouteilles TC/CTC/DOT et les À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Zone 2
récipients verticaux ASME de capacité inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions,
inférieure à 454 kg. du point d’échappement
D Échappement des soupapes de sûreté Sur la trajectoire directe de l’échappement‡ Zone 1
autres que celles qui se trouvent sur les À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
bouteilles CTC/DOT et les récipients toutes les directions, du point d’échappement
verticaux ASME de capacité inférieure
à 454 kg. À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale ou Zone 2
inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions,
du point d’échappement, sauf sur la trajectoire
directe de l’échappement
E Pompes, compresseurs de propane à — —
l’état gazeux, mélangeurs air-gaz et
vaporisateurs (autres que les
vaporisateurs à chauffage direct ou
indirect munis d’une source thermique
au gaz solidaire ou adjacente)
À l’intérieur, sans ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 1
par une paroi étanche au gaz
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m du côté Zone 2
extérieur de tout mur ou toit qui n’est pas étanche
au gaz ou à une distance égale ou inférieure à
4,5 m de toute ouverture extérieure
À l’intérieur, avec ventilation suffisante Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 2
par une paroi étanche au gaz
(à suivre)
Tableau 63 (suite)
Emplacement
dangereux de
zone de classe I,
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* groupe IIA
E À l’extérieur, en plein air, au niveau du À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
sol ou au-dessus du niveau du sol toutes les directions, de ces équipements et au
sein du volume cylindrique compris entre
l’équateur horizontal de la sphère et le niveau du
sol (voir le schéma 8)
F Dispositifs de distribution des stations- Espace entier à l’intérieur de l’enveloppe du Zone 1
service dispositif de distribution ou jusqu’à une paroi
solide dans l’enveloppe à toute hauteur au-dessus
de la base. Espace à une distance égale ou
inférieure à 450 mm, sur le plan horizontal,
à partir de l’enveloppe du dispositif de distribution
jusqu’à 1,2 m au-dessus de la base ou jusqu’à la
paroi solide dans l’enveloppe. Espace entier de la
fosse ou espace libre sous le dispositif de
distribution
Espace au-dessus de la paroi solide à l’intérieur de Zone 2
l’enveloppe du dispositif de distribution. Espace à
une distance égale ou inférieure à 6 m, sur le plan
horizontal, à partir de tout bord de l’enveloppe du
dispositif de distribution§
G Fosses ou tranchées entourant un — —
équipement de propane ou situées
sous cet équipement constitué de
robinets, de pompes, de compresseurs
de propane à l’état gazeux, de
régulateurs ou d’un équipement
similaire
Sans ventilation mécanique Espace entier de la tranchée ou de la fosse Zone 1
Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 2
par une paroi étanche au gaz
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de la fosse ou de la tranchée,
si ces dernières se trouvent à l’extérieur
Avec ventilation mécanique suffisante Espace entier de la tranchée ou de la fosse Zone 2
Pièce entière et toute pièce adjacente non séparée Zone 2
par une paroi étanche au gaz
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de la fosse ou de la tranchée,
si ces dernières se trouvent à l’extérieur
H Bâtiments spéciaux ou pièces réservées Espace entier de la pièce Zone 2
à l’entreposage de récipients portatifs
(à suivre)
Tableau 63 (fin)
Tableaux
Emplacement
dangereux de
zone de classe I,
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* groupe IIA
µ
I Pipelines et raccords contenant des À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
raccords de purge ou d’évacuation en toutes les directions, du point d’échappement
service À une distance supérieure à 1,5 m, dans toutes —
les directions, du point d’échappement.
Identique à la partie E du présent tableau
J Remplissage de récipients — —
À l’intérieur, avec ventilation suffisante À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
toutes les directions, de toute arrivée de gaz au
boyau de distribution aux fins du transvasement
À une distance supérieure à 1,5 m et pièce Zone 2
entière
À l’extérieur, en plein air À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 1
toutes les directions, de toute arrivée de gaz au
boyau de distribution aux fins du transvasement
À une distance supérieure à 1,5 m, mais égale Zone 2
ou inférieure à 4,5 m, dans toutes les directions,
de toute arrivée de gaz au boyau de distribution
et au sein du volume cylindrique entre
l’équateur horizontal de la sphère et le niveau
du sol (voir le schéma 9)
K Zone d’entreposage extérieure pour — —
récipients portatifs
Entreposage global jusqu’à 454 kg À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de tout raccord
Entreposage global de plus de 454 kg À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, dans Zone 2
toutes les directions, de tout raccord
*La zone classifiée ne se prolonge pas au-delà d’un mur, d’un toit ou d’une paroi solide étanche au gaz qui ne
comprend pas d’ouverture.
†Si l’on classe les limites d’une zone dangereuse, on doit tenir compte des variations possibles de l’emplacement
des wagons-citernes et des véhicules-citernes aux points de déchargement et de l’effet de ces variations de
l’emplacement réel sur le point de raccordement.
‡Il est préférable de n’installer aucun appareillage électrique fixe dans cet espace.
§Pour les fosses à l’intérieur de cette zone, voir la partie G de ce tableau.
Tableau 64
Espace de classe I, zone 1, entourant les installations
d’entreposage de gaz naturel comprimé (VGN)
(voir l’article 20-064)
Tableau 65
Tableau de sélection d’enveloppe pour emplacements non dangereux
(voir les articles 2-400 et 2-402)
Type d’enveloppe
Procure un degré de protection
contre les conditions Usage intérieur Usage intérieur/extérieur Submersible
environnementales suivantes 1 2 5 12* 12K† 13 3 3R 3S 4 4X 6 6P
Contact accidentel avec des pièces X X X X X X X X X X X X X
sous tension
Chute de saletés X X X X X X X X X X X X X
Égouttures et légères éclaboussures — X X X X X X X X X X X X
de liquides non corrosifs
Poussière, charpie et fibres en circulation — — — X X X X — X X X X X
Poussière, charpie et fibres déposées — — X X X X X — X X X X X
Jet et giclée d’eau — — — — — — — — — X X X X
Corrosion — — — — — — — — — — X — X
Immersion temporaire occasionnelle — — — — — — — — — — — X X
Immersion prolongée occasionnelle — — — — — — — — — — — — X
Fuite, giclement et éclaboussures d’huile — — — — — X — — — — — — —
et de réfrigérant
Pluie, neige et formation externe — — — — — — X X X X X X X
de glace‡
Formation externe de glace§ — — — — — — — — X — — — —
Poussière soulevée par le vent — — — — — — X — X X X X X
*Sans disque défonçable.
†Avec disque défonçable.
‡Il n’est pas nécessaire que le mécanisme de manœuvre externe fonctionne si l’enveloppe est couverte de glace.
§Le mécanisme de manœuvre externe doit être fonctionnel si l’enveloppe est couverte de glace.
Schémas
1 Configurations CSA pour prises de courant non verrouillables 366
2 Configurations CSA pour prises de courant verrouillables 367
3 Point ultime de mise hors tension d’un conducteur 368
Emplacement dangereux pour les cabines de pistolage à façade ouverte 369
Schémas
4
5 Emplacement dangereux pour travaux de pistolage effectués hors cabine 370
6 Emplacement dangereux couplé à un système de ventilation pour travaux de pistolage effectués hors
cabine 371
µ
7 Limites de l’emplacement dangereux pour le chargement et le déchargement des véhicules-citernes
et des wagons-citernes 372
8 Limites de l’emplacement dangereux pour pompes, compresseurs de propane à l’état gazeux,
mélangeurs air-gaz et vaporisateurs, à l’extérieur, en plein air 372
9 Limites de l’emplacement dangereux pour le remplissage de récipients à l’extérieur, en plein air 373
10 Limites de l’emplacement dangereux à proximité d’ouvertures dans une cabine ou un local de
pistolage 373
15 A 20 A 30 A 50 A 60 A
Description
Prise Prise Prise Prise Prise
G G G G
W
5–15R
5–20R
5–30R
5–50R
125 V 5 W W W
ALTERNATIVE
G
5–20RA
125 V 5A W
2 pôles, 3 fils, avec mise à la terre
G G G G
*250 V 6
6–15R
6–20R
6–30R
6–50R
Y Y Y
Y
ALTERNATIVE
G
6–20RA
*250 V 6A
Y
G G G G
W
7–15R
7–20R
7–30R
G G G G
24–15R
24–20R
24–30R
24–50R
W W W
347 V c.a. 24
W
3-pôles, 4 fils, avec mise
G G G G G
14–15R
14–20R
14–30R
14–50R
14–60R
Y X Y X X
125/250 V 14 Y X
X Y Y
W W W W
à la terre
G G G G G
15–15R
15–20R
15–30R
15–50R
15–60R
X Z X Z X
3 φ 250 V 15 Z
X
Z X Z
Y Y Y Y Y
*Dans les configurations 6-15R, 6-20R, 6-20RA, 6-30R et 6-50R, la lettre Y désigne une borne repérée
s’il s’agit de circuits provenant d’une alimentation triphasée quadrifilaire à 416 V.
Note : Sauf indication contraire aux schémas 1 et 2 :
a) G représente la borne de mise à la terre ;
b) W la borne repérée ; et
c) X, Y, et Z les bornes des conducteurs non mis à la terre.
Schéma 1
Configurations CSA pour prises de courant non verrouillables
(voir les articles 26-700, 26-710, 26-744, 38-023, 78-052, 78-102, 82-014 et 86-306,
le schéma 2 et l’appendice B)
15 A 20 A 30 A 50 A 60 A
Description
Prise Prise Prise Prise Prise
W W W W
W
125 V L5
2 pôles, 3 fils, avec mise à la terre
G G G G G
L5-15R L5-20R L5-30R L5-50R L5-60R
Schémas
G X X X X
X
250 V L6 Y
G G G Y G Y
Y Y
L6-15R L6-20R L6-30R L6-50R L6-60R
W W W
W W
277 V c.a. L7
G G G G G
µ
L7-15R L7-20R L7-30R L7-50R L7-60R
X X X X
480 V c.a. L8
G Y G Y G Y
G
Y
L8-20R L8-30R L8-50R L8-60R
X X
G G
X X
600 V c.a. L9 G
G Y
Y Y Y
L9-20R L9-30R L9-50R L9-60R
X
3 pôles 4 fils, avec mise à la terre
X X X
G
G G
125/250 V L14 G
W W Y Y
Y Y W W
L14-20R L14-30R L14-50R L14-60R
X X Y Y
3φ G G G
L15 Y
250 V G Y Z
X
Z
Z Z X
L15-20R L15-30R L15-50R L15-60R
X X
3φ L16
X
G Y X
G Y
G G Y
480 V Y Z Z
Z Z
L16-20R L16-30R L16-50R L16-60R
X
X X
3φ G Y G Y
600 V L17 G
Y
Z Z Z
L17-30R L17-50R L17-60R
X
3φ WG
X X
Y
X
Y
G G
208 Y / 120 V L21 Y
4 pôles, 5 fils, avec
Y G
W
mise à la terre
W Z W
Z Z Z
L21-20R L21-30R L21-50R L21-60R
X X X X
3φ WG WG G Y G Y
L22
480 Y / 277 V Y Y
W
W
L22-20R Z L22-30R Z L22-50R Z L22-60R Z
X X
3φ L23 G Y G
Y WG X WG X
600 Y / 347 V W W Z Z Y Z Y
L23-20R Z L23-30R L23-50R L23-60R
Schéma 2
Configurations CSA pour prises de courant verrouillables
(voir les articles 12-020, 26-700, 78-052, 78-102, 82-014 et 86-306, le schéma 1 et l’appendice B)
1
*
2 *
*
*
3
*
4 *
*
*
Notes :
1) Le symbole représente un disjoncteur, un disjoncteur combiné à un fusible, ou un interrupteur
à fusible.
2) Le symbole représente un protecteur de réseau destiné à empêcher les inversions de courant.
3) L’astérisque (*) indique le point ultime au-delà duquel les conducteurs non mis à la terre, qui se
trouvent en aval dans le circuit, doivent être mis hors tension s’il se produit un courant de défaut
dans le circuit alimenté par ces conducteurs.
Schéma 3
Point ultime de mise hors tension d’un conducteur
(voir l’article 14-102 et l’appendice B)
1,5
Schémas
1,5
µ
Limite de l’emplacement
Plan
dangereux de classe I,
zone 2
1,5 1,5
Élévation
Schéma 4
Emplacement dangereux pour les cabines de pistolage à façade ouverte
[voir l’article 20-402 2)]
PLAN
Classe I,
zone 1
6m
Objets à
peindre
1m
Plancher
6m Classe I, zone 1
ÉLÉVATION Objets à
peindre
Schéma 5
Emplacement dangereux pour travaux de pistolage effectués hors cabine
(voir l’article 20-402)
PLAN
Classe I,
zone 1
Schémas
1m
µ
6m
Objets à
peindre
Classe I, zone 2
500 mm
1m
Plancher
6m
Classe I, zone 1
1m
Objets à
peindre
ÉLÉVATION
Schéma 6
Emplacement dangereux couplé à un système de ventilation
pour travaux de pistolage effectués hors cabine
[voir l’article 20-402 7)]
Équateur horizontal
de la sphère Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Schéma 7
Limites de l’emplacement dangereux pour le chargement et le
déchargement des véhicules-citernes et des wagons-citernes
(voir la partie B du tableau 63)
Équateur horizontal
de la sphère
Schéma 8
Limites de l’emplacement dangereux pour pompes, compresseurs
de propane à l’état gazeux, mélangeurs air-gaz et vaporisateurs,
à l’extérieur, en plein air
(voir la partie E du tableau 63)
Schémas
Équateur horizontal
de la sphère Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
µ
Volume cylindrique — Zone 2 Niveau du sol
(comprend la moitié inférieure
de la sphère de 4,5 m de rayon)
Schéma 9
Limites de l’emplacement dangereux pour le remplissage
de récipients à l’extérieur, en plein air
(voir la partie J du tableau 63)
1m Plan
1m
Cabine ou local
de pistolage
1m
Limite de l’emplacement
1m dangereux de classe I,
zone 2
1m Élévation
1m
1m
Schéma 10
Limites de l’emplacement dangereux à proximité d’ouvertures
dans une cabine ou un local de pistolage
[voir l’article 20-402 3)]
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CAN/CSA-C22.2 nº 165-92 (c2006) Chaudières électriques
C22.2 nº 173-M1983 (c2003) Transformateurs pour jouets et bricolage
C22.2 nº 174-M1984 (c2008 Câbles et bagues de câble pour emplacements dangereux
CAN/CSA-C22.2 nº 177-92 (c2007) Minuteries
C22.2 nº 178-1978 (c2006) Commutateurs automatiques
C22.2 nº 178.1-07 Requirements for Transfer Switches
C22.2 nº 178.2-04 Requirements for Manually Operated Generator Transfer Panels
µ
C22.2 nº 180-M1983 (c2004) Transformateurs d’isolement série pour l’éclairage des installations
aéroportuaires
C22.2 nº 183.1-M1982 (c2008) Installations électriques à courant alternatif (c.a.) à bord des bateaux
C22.2 nº 183.2-M1983 (c2008) Installations électriques à courant continu (c.c.) à bord des bateaux
C22.2 nº 190-M1985 (c2004) Condensateurs — Correction du facteur de puissance
C22.2 nº 193-M1983 (c2004) Interrupteurs de charge haute tension
C22.2 nº 201-M1984 (c2004) Metal-Enclosed High Voltage Busways
C22.2 nº 204-M1984 (c2004) Moniteurs d’isolement du secteur
C22.2 nº 213-M1987 (c2008) Appareils électriques non incendiaires pour emplacements dangereux de
classe I, division 2
CAN/CSA-C22.2 nº 223-M91 (c2008) Blocs d’alimentation à sorties très basse tension de classe 2
C22.2 nº 229-M1988 (c2004) Tableaux de commutation et de mesurage
C22.2 nº 235-04 Supplementary Protectors
C22.2 nº 244-05 Tableaux de contrôle
CAN/CSA-C22.2 nº 248.1-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 1 : Exigences générales
CAN/CSA-C22.2 nº 248.2-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 2 : Fusibles de classe C
CAN/CSA-C22.2 nº 248.3-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 3 : Fusibles de classes CA et CB
CAN/CSA-C22.2 nº 248.4-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 4 : Fusibles de classe CC
CAN/CSA-C22.2 nº 248.5-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 5 : Fusibles de classe G
CAN/CSA-C22.2 nº 248.6-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 6 : Fusibles de classe H sans élément de
remplacement
CAN/CSA-C22.2 nº 248.7-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 7 : Fusibles de classe H à élément de
remplacement
CAN/CSA-C22.2 nº 248.8-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 8 : Fusibles de classe J
CAN/CSA-C22.2 nº 248.9-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 9 : Fusibles de classe K
CAN/CSA-C22.2 nº 248.10-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 10 : Fusibles de classe L
CAN/CSA-C22.2 nº 248.11-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 11 : Fusibles-bouchons
CAN/CSA-C22.2 nº 248.12-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 12 : Fusibles de classe R
CAN/CSA-C22.2 nº 248.13-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 13 : Fusibles semiconducteurs
CAN/CSA-C22.2 nº 248.14-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 14 : Fusibles d’appoint
CAN/CSA-C22.2 nº 248.15-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 15 : Fusibles de classe T
CAN/CSA-C22.2 nº 248.16-00 (c2005) Fusibles basse tension — Partie 16 : Fusibles limiteurs d’essai
C22.2 nº 254-05 Centre de commande des moteurs
Appendice A
C22.2 nº 63-93 (c2004) Réfrigérateurs et congélateurs domestiques
CAN/CSA-C22.2 nº 64-M91 (c2008) Appareils ménagers de cuisson et de chauffage de liquide
CAN/CSA-C22.2 nº 68-92 (c2004) Appareils à moteur pour usages domestique et commercial
CAN/CSA-C22.2 nº 71.1-M89 (c2004) Outils électriques portatifs
CAN/CSA-C22.2 nº 71.2-08 Electric Bench Tools
C22.2 nº 72-M1984 (c2004) Unités de chauffe
CAN/CSA-C22.2 nº 74-96 (c2005) Matériel pour lampes à décharge électrique
µ
CAN/CSA-C22.2 nº 81-M90 (c2006) Fers à repasser
C22.2 nº 84-05 Incandescent Lamps
C22.2 nº 89-1976 (c2004) Luminaires de piscine, luminaires submersibles et accessoires
C22.2 nº 92-1971 (c2004) Déshumidificateurs
C22.2 nº 98-1954 (c2007) Construction et essais des émetteurs radioélectriques
C22.2 nº 99-1954 (c2008) Construction et mise à l’essai des machines à repasser pour usage
domestique
C22.2 nº 101-M1984 (c2004) Articles de literie à éléments chauffants pour usage domestique
CAN/CSA-C22.2 nº 103-M92 (c2005) Électrificateurs
C22.2 nº 104-01 (c2006) Humidificateurs
C22.2 nº 109-M1981 (c2004) Appareils de cuisson pour usage commercial
CAN/CSA-C22.2 nº 110-94 (c2004) Construction et essai des chauffe-eau électriques à accumulation
CAN/CSA-C22.2 nº 112-97 (c2007) Sécheuses électriques
C22.2 nº 113-M1984 (c2004) Ventilateurs
C22.2 nº 117-1970 (c2007) Climatiseurs individuels
C22.2 nº 118-1959 (c2004) Construction et essais des appareils de projection et de photographie
CAN/CSA-C22.2 nº 120-M91 (c2004) Matériel frigorifique
C22.2 nº 122-M1989 (c2004) Outils électriques chauffants à main
C22.2 nº 128-95 (c2004) Vending Machines
C22.2 nº 140.2-96 (c2006) Compresseurs frigorifiques hermétiques
C22.2 nº 140.3-M1987 (c2004) Composants contenant du frigorigène destinés à un appareillage
électrique
C22.2 nº 141-02 (c2007) Unit Equipment for Emergency Lighting
CAN/CSA-C22.2 nº 147-M90 (c2004) Appareils de jardinage à moteur
C22.2 nº 149-1972 (c2004) Jouets électriques
CAN/CSA-C22.2 nº 150-M89 (c2004) Fours à micro-ondes
CAN/CSA-C22.2 nº 164-M91 (c2007) Chauffe-sauna électriques
C22.2 nº 166-M1983 (c2004) Luminaires de scène et de studio
C22.2 nº 167-08 Household Dishwashers
C22.2 nº 168-M1981 (c2004) Commercial Dishwashing Machines
C22.2 nº 169-97 (c2007) Electric Clothes Washing Machines and Extractors
C22.2 nº 187-M1986 (c2008) Purificateurs d’air électrostatiques
CAN/CSA-C22.2 nº 189-M89 (c2004) Insectillices haute tension
CAN/CSA-C22.2 nº 191-M89 (c2004) Chauffe-moteur et chauffe-batterie
C22.2 nº 195-M1987 (c2004) Appareils à moteur de préparation des aliments pour usages domestique
et commercial
CAN/CSA-C22.2 nº 199-M89 (c2004) Dispositifs de surveillance de flamme et allumeurs à semi-conducteurs
pour appareils à gaz et à mazout
C22.2 nº 200-M1985 (c2004) Chauffe-matelas électriques pour lits d’eau
C22.2 nº 205-M1983 (c2004) Appareillage de signalisation
C22.2 nº 206-M1987 (c2004) Poteaux d’éclairage
CAN/CSA-C22.2 nº 207-M89 (c2004) Enseignes et présentoirs électriques portatifs et fixes
C22.2 nº 209-M1985 (c2004) Coupe-circuit thermique
CAN/CSA-C22.2 nº 218.1-M89 (c2006) Cuves à remous et matériel connexe
C22.2 nº 218.2-93 (c2004) Hydromassage Bathtub Appliances
C22.2 nº 221-M1986 (c2004) Fours électriques d’amateurs ou utilisés à des fins pédagogiques
CAN/CSA-C22.2 nº 224-M89 (c2004) Appareils de chauffage rayonnant et lampes à infrarouge ou à ultraviolet,
pour traitement cosmétique ou hygiénique à des fins non médicales
CAN/CSA-C22.2 nº 226-92 (c2006) Protecteurs de télécommunications
C22.2 nº 236-05 Matériel de chauffage et de refroidissement
C22.2 nº 243-01 (c2006) Vacuum Cleaners, Blower Cleaners and Household Floor Finishing
Machines
CAN/CSA-C22.2 nº 247-92 (c2004) Ouvre-portes et dispositifs de commande de barrières, de rideaux et de
volets
C22.2 nº 250.0-04 Luminaires
C22.2 nº 250.7-07 Réseau d’éclairage paysager de très basse tension
C22.2 nº 255-04 Neon Transformers and Power Supplies
C22.2 nº 256-05 Veilleuses à enfichage direct
CAN/CSA-C22.2 nº 745-2-30-95 (c2004) Sécurité des outils électroportatifs — Deuxième partie : Exigences
particulières pour les marteaux agrafeurs
CAN/CSA-C22.2 nº 745-2-31-95 (c2004) Sécurité des outils électroportatifs — Deuxième partie : Exigences
particulières pour les foreuses à béton
CAN/CSA-C22.2 nº 745-2-32-95 (c2004) Sécurité des outils électroportatifs — Deuxième partie : Exigences
particulières pour les perceuses à colonnes magnétiques
CAN/CSA-C22.2 nº 745-2-36-95 (c2004) Sécurité des outils électroportatifs — Deuxième partie : Exigences
particulières pour les outils électroportatifs à moteur
CAN/CSA-C22.2 nº 745-4-3-95 (c2004) Sécurité des outils portatifs à batterie — Quatrième partie : Exigences
particulières pour les meuleuses, lustreuses (polisseuses) et ponceuses du
type à disque
CAN/CSA-C22.2 nº 745-4-36-95 (c2004) Sécurité des outils portatifs à batterie — Quatrième partie : Exigences
particulières pour les outils électroportatifs à moteur
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-1-07 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 1 : Règles générales
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-1-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-1 : Règles
particulières pour perceuses et perceuses à percussion
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-2-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-2 : Règles
particulières pour les visseuses et les clés à chocs
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-3-07 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-3 : Règles
particulières pour les meuleuses, lustreuses et ponceuses du type à disque
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-4-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-4 : Règles
particulières pour les ponceuses et les lustreuses autres que du type à
disque
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-5-07 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-5 : Règles
particulières pour les scies circulaires
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-6-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-6 : Règles
particulières pour les marteaux
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-8-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-8 : Règles
particulières pour les cisailles à métaux et les grignoteuses
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-9-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-9 : Règles
particulières pour les taraudeuses
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-11-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-11 : Règles
particulières pour les scies alternatives
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-12-05 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-12 : Règles
particulières pour les vibreurs à béton
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-14-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-14 : Règles
particulières pour les rabots
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-17-04 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-17 : Règles
particulières pour les défonceuses et affleureuses
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-18-05 (c2008) Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-18 : Règles
particulières pour les outils de cerclage
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-19-05 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-19 : Règles
particulières pour les mortaiseuses
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-20-05 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-20 : Règles
Appendice A
particulières pour les scies à ruban
CAN/CSA-C22.2 nº 60745-2-21-05 Outils électroportatifs à moteur — Sécurité — Partie 2-21 : Règles
particulières pour les curettes
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-1-04 Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 1 : Prescriptions générales
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-2-010-04 Safety Requirements for Electrical Equipment for Measurement, Control,
and Laboratory Use — Part 2-010: Particular Requirements for Laboratory
Equipment for the Heating of Materials
µ
CAN/CSA-C22.2 nº 1010.2.020-94 (c2004) Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-020 : Prescriptions particulières pour
centrifugeuses de laboratoire
CAN/CSA-C22.2 nº 1010.2.020A-97 (c2005) Modification 1 à la norme CAN/CSA-C22.2 nº 1010.2.020-94, Règles de
sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation et de
laboratoire — Partie 2-020 : Prescriptions particulières pour
centrifugeuses de laboratoire
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-2-031-07 Safety Requirements for Electrical Equipment for Measurement, Control,
and Laboratory Use — Part 031: Safety Requirements for Hand-Held
Probe Assemblies for Electrical Measurement and Test
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-2-032-04 Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-032 : Prescriptions particulières pour les
capteurs de courant portatifs ou pris en main de mesurage et d’essais
électriques
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-2-040-07 Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-040 : Exigences particulières pour
stérilisateurs et laveurs désinfecteurs utilisés pour traiter le matériel
médical
CAN/CSA-C22.2 nº 61010.2.042-98 (c2003) Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-042 : Prescriptions particulières pour
autoclaves et stérilisateurs utilisant des gaz toxiques pour le traitement
des matériels à usage médical et durant les procédés de traitement de
laboratoire
CAN/CSA-C22.2 nº 61010.2.043-98 (c2003) Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-043 : Prescriptions particulières pour les
stérilisateurs à chaleur utilisant de l’air chaud ou un gaz inerte chaud
pour le traitement des matériels à usage médical et durant les procédés
de traitement de laboratoire
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-2-045-04 Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-045 : Prescriptions particulières pour
appareils de désinfection/lavage utilisés dans les domaines médical,
pharmaceutique, vétérinaire et en laboratoire
CAN/CSA-C22.2 nº 61010-2-051-04 Règles de sécurité pour appareils électriques de mesurage, de régulation
et de laboratoire — Partie 2-051 : Exigences particulières pour appareils
de laboratoire utilisés pour mixer et agiter
Appendice A
CAN/CSA-E60335-2-16-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les broyeurs de déchets
CAN/CSA-E60335-2-21-01 Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les chauffe-eau à accumulation
CAN/CSA-E60335-2-23-05 Appareils électrodomestiques et analogues — Sécurité — Partie 2-23 :
Règles particulières pour les appareils destinés aux soins de la peau ou
des cheveux
µ
CAN/CSA-C22.2 nº 60335-2-24-06 Safety Requirements for Household and Similar Electrical Appliances —
Part 2: Particular Requirements for Refrigerating Appliances, Ice-Cream
Appliances and Ice-Makers
CAN/CSA-E60335-2-25-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les fours à micro-ondes
CAN/CSA-E60335-2-26-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les horloges
CAN/CSA-E60335-2-27-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les appareils d’exposition de la peau aux
rayonnements ultraviolets et infrarouges
CAN/CSA-E60335-2-28-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les machines à coudre
CAN/CSA-E60335-2-29-06 Appareils électrodomestiques et analogues — Sécurité — Partie 2-29 :
Règles particulières pour les chargeurs de batterie
CAN/CSA-E60335-2-30-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les appareils de chauffage des locaux
CAN/CSA-E60335-2-31-05 Appareils électrodomestiques et analogues — Sécurité — Partie 2-31 :
Règles particulières pour les hottes de cuisine
CAN/CSA-E60335-2-32-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2 :
Règles particulières pour les appareils de massage
CAN/CSA-E60335-2-34-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2-34 :
Règles particulières pour les motocompresseurs
CAN/CSA-E60335-2-35-01 (c2006) Sécurité des appareils électrodomestiques et analogues — Partie 2-35 :
Règles particulières pour les chauffe-eau instantanés
CAN/CSA-E60335-2-36-01 (c2006) Safety of Household and Similar Electrical Appliances — Part 2-36:
Particular Requirements for Commercial Electric Cooking Ranges, Ovens,
Hobs and Hob Elements
CAN/CSA-E60335-2-37-01 (c2006) Safety of Household and Similar Electrical Appliances — Part 2-37 :
Particular Requirements for Commercial Electric Deep Fat Fryers
CAN/CSA-E60335-2-38-01 (c2006) Safety of Household and Similar Electrical Appliances — Part 2-38:
Particular Requirements for Commercial Electric Griddles and Griddle
Grills
CAN/CSA-E60335-2-39-01 (c2006) Safety of Household and Similar Electrical Appliances — Part 2-39:
Particular Requirements for Commercial Electric Multi-Purpose Cooking
Pans
Appendice A
la reproduction et à l’élevage des animaux
CAN/CSA-E60335-2-76-05 Appareils électrodomestiques et analogues — Sécurité — Partie 2-76 :
Règles particulières pour les électrificateurs de clôtures
CAN/CSA-E60335-2-82-06 Appareils électrodomestiques et analogues — Sécurité — Partie 2-82 :
Règles particulières pour les machines de divertissement et les machines
de service pour les personnes
CAN/CSA-E342-1-95 (c2006) Règles de sécurité pour les ventilateurs électriques et leurs régulateurs de
µ
vitesse — Première partie : Ventilateurs et leurs régulateurs de vitesse
pour usages domestiques et analogues
CAN/CSA-E60384-1-03 (2007) Condensateurs fixes utilisés dans les équipements électroniques —
Partie 1 : Spécification générique
CAN/CSA-E384-14-95 (c2004) Condensateurs fixes utilisés dans les équipements électroniques —
Partie 14 : Spécification intermédiaire : Condensateurs fixes
d’antiparasitage et raccordement à l’alimentation
CAN/CSA-E384-14-1-95 (c2004) Condensateurs fixes utilisés dans les équipements électroniques —
Partie 14 : Spécification particulière-cadre : Condensateurs fixes
d’antiparasitage et raccordement à l’alimentation — Niveau
d’assurance D
CAN/CSA-E432-1-98 (c2007) Prescriptions de sécurité pour lampes à incandescence — Partie 1 :
Lampes à filament de tungstène pour usage domestique et éclairage
général similaire
CAN/CSA-E432-2-98 (c2007) Prescriptions de sécurité pour lampes à incandescence — Partie 2 :
Lampes tungstène-halogène pour usage domestique et éclairage général
similaire
CAN/CSA-E491-94 (c2003) Règles de sécurité pour les appareils électroniques à éclairs pour la
photographie
CAN/CSA-E570-98 (c2007) Systèmes d’alimentation électrique par rail pour luminaires
CAN/CSA-E60598-1-02 (2007) Luminaires — Partie 1 : Prescriptions générales et essais
CAN/CSA-E598-2-1-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 1 : Luminaires fixes à usage général
CAN/CSA-E598-2-2-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 2 : Luminaires encastrés
CAN/CSA-E60598-2-3-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 3 : Luminaires d’éclairage public
CAN/CSA-E60598-2-4-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 4 : Luminaires portatifs à usage général
CAN/CSA-E60598-2-5-02 (2007) Luminaires — Partie 2-5 : Règles particulières — Projecteurs
CAN/CSA-E598-2-6-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 6 : Luminaires à transformateur intégré
pour lampes à filament de tungstène
CAN/CSA-E598-2-7-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 7 : Luminaires portatifs pour emploi dans
les jardins
CAN/CSA-E598-2-8-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 8 : Baladeuses
CAN/CSA-E598-2-9-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 9 : Luminaires pour prises de vues
photographiques et cinématographiques (non professionnels)
CAN/CSA-E598-2-10-98 (c2007) Luminaires — Partie 2 : Section 10 : Luminaires portatifs attirants pour les
enfants
Appendice A
particulières pour les scies à ruban
CAN/CSA-E1029-2-6-94 (c2008) Sécurité des machines-outils électriques semi-fixes — Partie 2 : Règles
particulières pour les foreuses à béton
CAN/CSA-E1029-2-7-94 (c2008) Sécurité des machines-outils électriques semi-fixes — Partie 2 : Règles
particulières pour les tronçonneuses à béton
CAN/CSA-C22.2 nº 61029-2-8-06 Sécurité des machines-outils électriques semi-fixes — Partie 2 : Règles
particulières pour les toupies monobroches verticales
CAN/CSA-C22.2 nº 61029-2-9-06 Sécurité des machines-outils électriques semi-fixes — Partie 2 : Règles
µ
particulières pour les scies à onglet
CAN/CSA-C22.2 nº 61029-2-10-06 Safety of Transportable Motor-Operated Electric Tools — Part 2-10:
Particular Requirements for Cutting-Off Grinders
CAN/CSA-E1048-98 (c2003) Condensateurs destinés à être utilisés dans les circuits de lampes
tubulaires à fluorescence et autres lampes à décharge — Prescriptions
générales et de sécurité
CAN/CSA-E60825-1-03 (c2007) Safety of Laser Products — Part 1: Equipment Classification,
Requirements and User’s Guide
CAN/CSA-E60974-1-00 Matériel de soudage électrique — Partie 1 : Sources de courant pour
soudage
CAN/CSA-E60974-1A-00 Amendement 1:2002 de CAN/CSA-E60974-1-00, Matériel de soudage
électrique — Partie 1 : Sources de courant pour soudage
CAN/CSA-E60974-5-03 Matériel de soudage à l’arc — Partie 5 : Dévidoirs
CAN/CSA-E60974-7-02 Matériel de soudage à l’arc — Partie 7 : Torches
CAN/CSA-E61347-1-03 Appareillages de lampes — Partie 1 : Prescriptions générales et
prescriptions de sécurité
CAN/CSA-E61347-2-3-03 Appareillages de lampes — Partie 2-3 : Prescriptions particulières pour les
ballasts électroniques alimentés en courant alternatif pour lampes
fluorescentes
CAN/CSA-E61558-1-03 (c2007) Sécurité des transformateurs, blocs d’alimentation et analogues —
Partie 1 : Règles générales et essais
CAN/CSA-E61558-2-1-03 (c2007) Sécurité des transformateurs, blocs d’alimentation et analogues —
Partie 2 : Règles particulières pour les transformateurs d’isolement à
enroulement séparés pour usage général
CAN/CSA-E61558-2-2-03 (c2007) Sécurité des transformateurs, blocs d’alimentation et analogues —
Partie 2-2 : Règles particulières pour les transformateurs de commande
CAN/CSA-E61558-2-4-03 (c2007) Sécurité des transformateurs, blocs d’alimentation et analogues —
Partie 2 : Règles particulières pour les transformateurs de séparation des
circuits pour usage général
CAN/CSA-E61558-2-5-03 (c2007) Sécurité des transformateurs, blocs d’alimentation et analogues —
Partie 2-5 : Règles particulières pour les transformateurs et les blocs
d’alimentation pour rasoirs
CAN/CSA-E61558-2-6-03 (c2007) Sécurité des transformateurs, blocs d’alimentation et analogues —
Partie 2 : Règles particulières pour les transformateurs de sécurité pour
usage général
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-12-03 (c2007) Medical Electrical Equipment — Part 2-12: Particular Requirements for
the Safety of Lung Ventilators — Critical Care Ventilators
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-13-07 Medical Electrical Equipment — Part 2-13: Particular Requirements for
the Safety of Anaesthetic Workstations
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-16-01 (c2005) Medical Electrical Equipment — Part 2-16: Particular Requirements for
the Safety of Haemodialysis, Haemodialfiltration and Haemofiltration
Equipment
CAN/CSA-C22.2 nº 6001-2-17-04 Medical Electrical Equipment — Part 2-17: Particular Requirements for
the Safety of Automatically-Controlled Brachytherapy Afterloading
Equipment
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-18-01 (c2005) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
pour appareils d’endoscopie
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.19-92 (c2005) Appareils électromédicaux — Deuxième partie : Règles particulières de
sécurité des incubateurs pour bébés
Appendice A
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.20-92 (c2005) Appareils électromédicaux — Deuxième partie : Règles particulières de
sécurité des incubateurs de transport
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.21-98 (c2006) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
des incubateurs radiants pour nouveau-nés
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-22-01 (c2005) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
pour les appareils thérapeutiques et de diagnostic à laser
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-23-02 (c2006) Medical Electrical Equipment — Part 2-23: Particular Requirements for
µ
the Safety, Including Essential Performance, of Transcutaneous Partial
Pressure Monitoring Equipment
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-24-01 (c2005) Medical Electrical Equipment — Part 2-24: Particular Requirements for
the Safety of Infusion Pumps and Controllers
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.25-94 (c2007) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
des électrocardiographes
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-26-04 Appareils électromédicaux — Partie 2-26 : Règles particulières de
sécurité pour les électroencéphalographes
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.27-06 Appareils électromédicaux — Partie 2-27 : Exigences particulières de
sécurité, incluant les performances essentielles, des appareils de
surveillance d’électrocardiographie
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.28-94 (c2007) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
pour les ensembles radiogènes à rayonnement X et les gaines équipées
pour diagnostic médical
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-29-02 (c2007) Appareils électromédicaux — Partie 2-29 : Règles particulières de
sécurité pour les simulateurs de radiothérapie
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-30-02 (c2006) Medical Electrical Equipment — Part 2-30 : Particular Requirements for
the Safety, Including Essential Performance, of Automatic Cycling Non-
Invasive Blood Pressure Monitoring Equipment
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.31-98 (c2006) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
des stimulateurs cardiaques externes à source d’énergie interne
CAN/CSA-C22.2 nº 601.2.32-98 (c2006) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
pour les équipements associés aux équipements à rayonnement X
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-33-04 Appareils électromédicaux — Partie 2-33 : Règles particulières de
sécurité relatives aux appareils à résonance magnétique utilisés pour le
diagnostic médical
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-34-02 (c2006) Appareils électromédicaux — Partie 2-34 : Règles particulières de
sécurité et de performances essentielles pour les appareils de surveillance
de la pression sanguine prélevée directement
CAN/CSA-C22.2 nº 60601.2.36-98 (c2007) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
des appareils pour lithotritie créée de façon extra-corporelle
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-37-03 (c2007) Medical Electrical Equipment — Part 2-37: Particular Requirements for
the Safety of Ultrasonic Medical Diagnostic and Monitoring Equipment
CAN/CSA-C22.2 nº 60601-2-38-03 (c2007) Appareils électromédicaux — Partie 2 : Règles particulières de sécurité
des lits d’hôpital électriques
Section 0
Objet
Les mesures de sécurité énoncées dans ce Code ne visent pas à limiter les méthodes d’installation à celles décrites
dans les articles du Code. Le degré de sécurité exigé par ce Code peut aussi être atteint par des méthodes basées
sur les principes de base de la CEI 60364-1.
Ces autres méthodes visent uniquement les installations industrielles et autres semblables pour lesquelles on a
adopté des critères d’installation régis par des systèmes de gestion de la sécurité ou des programmes équivalents
mis au point par les utilisateurs (usines, producteurs d’énergie, etc.) et les autorités qui adoptent ce Code et
voient à ce qu’il soit respecté.
Le chapitre 13 de la CEI 60364-1 énonce les principes fondamentaux et est reproduit à l’appendice K.
Chemin de câbles ajouré
Les chemins de câbles ajourés comprennent les chemins de câbles en treillis.
Appendice B
Chemin de câbles en échelle
Par définition, un chemin de câbles à une seule membrure ne constitue pas un chemin de câbles en échelle ;
toutefois, un tel chemin de câbles est soumis aux mêmes exigences relatives aux performances que les chemins
de câbles en échelle dans la CSA C22.2 nº 126.1(NEMA VE 1).
Circuit
Aux fins de ce Code, le mot «circuit» désigne généralement la partie d’une installation de câblage qui est
µ
connectée aux bornes côté charge d’un système à courant alternatif ou à courant continu et qui forme un ou
plusieurs trajets complets par lesquels le courant électrique est normalement destiné à circuler tout en traversant
l’appareillage utilitaire. Par exemple, un câble qui relie les bornes côté charge d’un disjoncteur triphasé jusqu’à
l’appareillage utilitaire, y compris celui-ci, est généralement considéré comme un circuit, tout comme une
installation monophasée 3 fils analogue.
Coffret de branchement
Cette définition n’exige pas qu’un interrupteur ou un disjoncteur à commande électrique puisse être fermé
manuellement de l’extérieur du coffret.
Construction incombustible
Les détails de l’extérieur du coffret aux bâtiments de construction incombustible se retrouvent à la partie 3 du
Code national du bâtiment — Canada.
Construction mobile industrielle ou commerciale
Ces constructions sont fabriquées spécifiquement pour usage commercial ou industriel, par exemple, bureaux de
chantier, dortoirs communautaires, salles de toilettes, cuisines et salles à manger, bibliothèques, salles de
télévision, salles d’exposition industrielle, laboratoires et cliniques médicales.
Disjoncteur différentiel
Un disjoncteur différentiel de classe A est un appareil qui ouvre un circuit si la fuite à la terre est d’au moins 6 mA,
mais non si elle est d’au plus 4 mA*, dans un laps de temps ne dépassant pas :
a) celui qui est donné par l’équation :
1,43
⎛ 20 ⎞
T = ⎜ ⎟
⎝ I ⎠
où
T est en secondes
Réseau
Dans le CCÉ, le mot «réseau» est utilisé dans de nombreux contextes différents. Toutefois, dans le contexte de la
distribution d’énergie électrique, un réseau désigne une installation électrique dans laquelle l’énergie fournie à
l’appareillage consommateur provient d’une seule et même source d’énergie. Par exemple, une installation
électrique alimentée par un transformateur ou une batterie de transformateurs peut être considérée comme un
réseau ; une installation alimentée par un transformateur différent serait considérée comme un réseau différent.
Véhicule de camping
Ce qui suit représente la définition complète de véhicule de camping, selon la CAN/CSA-Z240.0.2 de la série de
normes CAN/CSA-Z240 VC :
Véhicule de camping — véhicule autotracté ou tractable, aménagé pour servir de logement temporaire à
l’occasion de voyages, de vacances ou pour les loisirs. Exception faite des semi-caravanes, sa longueur hors
tout ne dépasse pas 12,5 m et sa largeur hors tout, qui ne dépasse pas 2,6 m, est considérée comme la
somme des distances entre l’axe central du véhicule et les pièces faisant le plus saillie de chaque côté.
Ces dimensions ne comprennent pas les accessoires de sécurité comme les feux de sécurité latéraux, les
avertisseurs lumineux, les mains courantes et les poignées ni les éléments anti-arrosage, les hernies de pneus
causées par les charges ni le matériel utilisé pour retenir des charges sur le véhicule. Ces éléments exclus
peuvent se prolonger sur au plus 100 mm si le véhicule est replié ou prêt pour le transport. Dans le cas des
semi-caravanes, la longueur maximale hors tout est de 11,3 m mesurée le long du plancher, à partir de
l’extrémité arrière jusqu’à l’avant de la carrosserie. Parmi ces véhicules, on retrouve les caravanes, les cellules
habitables, les tentes-caravanes, les autocaravanes et les semi-caravanes :
Appendice B
Autocaravane — véhicule de camping autotracté. Dans le contexte de la série de normes
CAN/CSA-Z240 VC, ce terme englobe une fourgonnette-caravane comptant au moins :
a) un appareil sanitaire ;
b) un appareil de combustion ; ou
c) un composant électrique 120 V.
Caravane — remorque tractable aménagée pour servir de logement de camping et retenue au véhicule
tracteur par un triangle d’attelage.
µ
Cellule habitable — cellule servant de logement temporaire au cours de voyages, de vacances ou pour
les loisirs et conçue pour être installée sur une camionnette et enlevée au besoin.
Semi-caravane — caravane que l’on attache au véhicule tracteur au moyen d’un dispositif d’attelage.
Ce dispositif sert à transmettre au véhicule tracteur une part appréciable du poids de la caravane.
Tente-caravane — caravane tractable dotée de son propre châssis, d’un toit rigide ou en toile et de
parois latérales en toile, que l’on doit plier ou modifier pour la route.
Section 2
Article 2-026
Pour certains types d’appareils électriques, les termes de l’approbation stipulent que le fabricant doit fournir des
instructions d’installation. Il est donc de première importance que l’installateur suive à la lettre ces instructions
pour assurer le respect des conditions de l’approbation.
Article 2-100
La preuve d’approbation peut revêtir l’une des formes suivantes :
a) la marque de certification de l’organisme chargé d’établir cette preuve, généralement son monogramme
ou son sceau ; ou
b) l’étiquette ou l’attestation relative à l’inspection spéciale effectuée par les autorités compétentes.
Article 2-102
Cet article vise à empêcher l’utilisation de tout interrupteur ou disjoncteur à boîtier moulé soumis à des conditions
défavorables comme la fumée, l’eau ou d’autres dommages de nature environnemental ou à l’effet de courants
de défaut dépassant les limites nominales de l’appareil. Cet article exige qu’un interrupteur ou un disjoncteur
à boîtier moulé soumis aux conditions défavorables énumérées plus haut soit retiré de l’installation électrique
et détruit. Cet article ne vise pas à empêcher de remplacer ni d’utiliser des dispositifs interchangeables à
déclenchement ou accessoires installables à pied d’oeuvre ou de réutiliser un dispositif qui n’a été soumis à
aucune des conditions défavorables énumérées plus haut dans d’autres installations électriques.
Article 2-124
On trouvera les exigences spécifiques ayant trait à la pénétration des séparations coupe-feu dans les bâtiments
dans les sous-sections 3.1.7 et 3.1.9 du Code national du bâtiment — Canada ou dans les règlements provinciaux
ou des territoires appropriés.
Article 2-126
Les exigences de propagation de la flamme pour les fils et câbles dans les bâtiments sont définies dans le Code
national du bâtiment — Canada, aux articles :
a) construction combustible — article 3.1.4.3 ;
b) construction incombustible — article 3.1.5.18 ; et
c) plénums — article 3.6.4.3.
Les marquages pour les fils et câbles conformes aux exigences de propagation de la flamme du Code national du
bâtiment — Canada (sans autre protection supplémentaire contre l’incendie) sont les suivants :
a) FT1* : Fils et câbles convenant à une installation dans des bâtiments de construction combustible ; et
b) FT4† : Fils et câbles convenant à une installation dans :
(i) les bâtiments de construction combustible ou incombustible ; et
(ii) un entreplafond ou un faux comble pouvant servir de plénum dans les bâtiments de construction
combustible ou incombustible.
*Les câbles de télécommunications et câbles optiques portant un marquage CMP, CMR, CMG, CM, CMX, CMH,
OFNP, OFCP, OFNR, OFCR, OFNG, OFCG, OFN, OFC, OFNH, OFCH, ainsi que les câbles de télécommunications
et câbles optiques portant le marquage FT4, satisfont aux critères standard de FT1.
†Les câbles de télécommunications et câbles optiques portant un marquage CMP, CMR, CMG, OFNP, OFCP,
OFNR, OFCR, OFNG et OFCG satisfont aux critères standard de FT4.
Les fils et câbles à isolant ou enveloppe ou gaine extérieure combustibles n’entrant dans aucune des catégories
précitées et installés dans :
a) des canalisations incombustibles complètement fermées ;
b) des murs en maçonnerie ;
c) des dalles en béton ;
d) un local technique séparé du reste du bâtiment par une séparation coupe-feu d’un indice de résistance au
feu d’au moins 1 heure ; ou
e) des canalisations non métalliques complètement fermées conformes à l’article 2-128, peuvent être jugés
conformes aux exigences du Code national du bâtiment — Canada en ce qui a trait à la propagation des
flammes.
Cet article vise à limiter la propagation de la flamme et de la fumée en ce qui a trait aux câbles dans les plénums
dans les limites prescrites à l’article 3.6.4.3 1) a) du Code national du bâtiment — Canada. Les autorités qui
appliquent les dispositions du Code national du bâtiment — Canada et du Code de prévention des incendies —
Canada dans leur territoire devraient être consultées afin de déterminer la quantité acceptable de fils et câbles qui
peuvent être placés dans un plénum pour assurer la conformité au Code national du bâtiment — Canada et au
Code de prévention des incendies — Canada.
L’article 2.4.1.1 5) du Code de prévention des incendies — Canada (édition 2005) exige que s’ils sont installés dans
un plénum, les câbles de fibres optiques, les fils et les câbles électriques abandonnés qui sont munis d’un isolant,
d’une gaine ou d’une enveloppe combustibles soient enlevés, sauf si :
a) les câbles ou les canalisations sont enfermés de manière permanente par la structure ou le revêtement de
finition, par exemple dans un mur situé dans un plénum ;
b) l’enlèvement des câbles ou des canalisations est susceptible de nuire à la structure ou au revêtement de
finition, par exemple s’ils sont noyés dans du plâtre, du ciment ou autre produit semblable ; ou
c) l’enlèvement des câbles ou des canalisations est susceptible de nuire à la performance des câbles en service.
Par exemple, si des câbles abandonnés se trouvent dans un chemin de câbles contenant également des
câbles en service et si leur enlèvement est susceptible de nuire à la performance des câbles en service, les
câbles abandonnés peuvent être laissés en place.
Article 2-128
Les exigences relatives à la propagation de la flamme en ce qui a trait aux canalisations non métalliques
complètement fermées font l’objet de l’article 3.1.5.19 du Code national du bâtiment — Canada. Celui-ci permet
l’utilisation de canalisations non métalliques complètement fermées pour les fils et câbles si le diamètre extérieur
de ces canalisations ne dépasse pas 175 mm (ou une section équivalente) et si elles sont conformes aux exigences
de l’épreuve à la flamme à la verticale données à l’article 6.16 de la CSA C22.2 n° 211.0. Le marquage «FT4»
apposé sur les canalisations non métalliques complètement fermées indique qu’elles sont conformes à l’essai en
question.
Article 2-130
Cet article vise à protéger les canalisations non métalliques complètement fermées ainsi que les enveloppes et
(ou) les conducteurs isolés de fils et de câbles contre les effets dommageables de l’exposition directe au soleil. Les
conducteurs électriques et les canalisations non métalliques marqués en conséquence peuvent être installés et
utilisés avec exposition directe au soleil.
Les fils et câbles portant le marquage «SR», «Sun Res», «Sunlight Resistant», «CMX — Outdoor» (pour les câbles
de télécommunications) de même que les cordons et l’appareillage pour usage à l’extérieur et indiqués au
tableau 11 sous la rubrique «Emplacements mouillés» sont des câbles résistants au soleil.
Les conduits rigides RTRC portant le marquage «RTRC Type AG» et les canalisations non métalliques
complètement fermées portant les marquages «SR», «Sun Res», «Sunlight Resistant», «Outdoor» sont des câbles
résistants au soleil.
Appendice B
Article 2-132
Au cours des essais de résistance d’isolement ou de rigidité diélectrique, on devrait prendre des précautions pour
empêcher que les composants sensibles aux variations de tension, tels les disjoncteurs différentiels, ne soient
soumis à des tensions susceptibles d’endommager le dispositif.
Article 2-306
La CSA Z462-08, Workplace Electrical Safety, aidera à déterminer la sévérité des expositions potentielles, à planifier
µ
des pratiques de travail sécuritaires et à sélectionner l’équipement de protection individuelle contre les dangers
de choc ou d’arc électrique.
La ANSI Z535.4-2002, Product Safety Signs and Labels, présente des lignes directrices pour la conception des
écriteaux de mise en garde et des étiquettes de sécurité à apposer sur les produits.
La IEEE 1584-2002, Guide for Performing Arc-Flash Hazard Calculations, aidera à déterminer les distances de
sécurité relatives aux dangers de choc ou d’arc électrique ainsi que l’énergie incidente à laquelle les travailleurs
peuvent être exposés en présence d’appareillage électrique.
Article 2-310
Les articles 3.3.1.23 et 9.9.5.5 du Code national du bâtiment — Canada abordent les issues libres d’obstruction.
Afin d’assurer le chemin de sortie requis au paragraphe 2), une deuxième sortie peut être nécessaire.
Article 2-318
Les appareils considérés comme ayant des pertes de chaleur relativement élevées sont en général les génératrices,
les moteurs, les transformateurs et autres appareils semblables. Il faut, normalement, approximativement
entre 3,5 et 4,3 m3 d’air par minute par kilowatt de perte de chaleur pour refroidir un appareil fabriqué pour
fonctionner avec une augmentation de température interne de 40 °C. La température d’un volume de 2,8 m3
d’air par minute augmente d’environ 18 °C s’il absorbe 1 kW de chaleur perdue par l’appareillage électrique.
La hausse de température de tous les appareils en question est basée sur une température ambiante de 40 °C.
Article 2-400
Le but des boîtiers n’est pas de protéger contre les conditions comme la condensation, le givrage, la corrosion
ou la pollution qui peuvent se produire à l’intérieur du boîtier ou s’introduire par le conduit ou par les orifices
non scellés.
Le Code IP indique le degré de protection assuré par un boîtier contre l’entrée d’eau ou de corps étrangers. [Voir
le tableau Protection contre les infiltrations, note de l’article 18-106 5).] Pour plus de renseignements sur les
désignations «IP», voir la CAN/CSA-C22.2 n° 60529. Les désignations «IP» sont complémentaires aux types de
boîtier prescrits à l’article 2-400 et au tableau 65. Il n’existe pas de corrélation directe entre les désignations «IP»
et les types de boîtier ; en outre, la CAN/CSA-C22.2 n° 60529 ne tient pas compte des conditions ambiantes
comme les phénomènes de corrosion ou les effets des ultraviolets.
Section 4
Article 4-004
Les courants admissibles des tableaux 1, 2, 3 et 4 sont basés sur la température seulement et ne tiennent pas
compte de la chute de tension (voir le tableau D3).
Les courants admissibles indiqués aux tableaux D8A à D11B et D12A à D15B ont été déterminés selon les
méthodes de calcul données dans la IEEE 835 pour les agencements de câbles montrés aux schémas B4-1, B4-2,
B4-3 et B4-4.
Dans le cas des agencements superposés de deux monoconducteurs par phase en parallèle (un rang disposé
verticalement sur un autre), il est recommandé de se conformer à la disposition 5 du tableau D8A ou D8B
(cuivre) ou du tableau D9A ou D9B (aluminium), pour ce qui est des câbles enfouis directement dans le sol, ou à
la disposition 2 du tableau D10A ou D10B (cuivre) ou du tableau D11A ou D11B (aluminium) pour ce qui est des
câbles des canalisations souterraines*.
Dans le cas des câbles monoconducteurs sous gaine et armure métalliques dont la gaine, l’armure ou les
conducteurs de continuité des masses sont reliés à plus d’un point, les facteurs de dévaluation de l’article 4-008
s’appliquent, sauf si le courant admissible a été déterminé au moyen de calculs détaillés, conformément à la
méthode indiquée aux alinéas 1) d) et 2) d).
Aux fins des agencements aux dispositions 5 et 7, respectivement, du schéma B4-1, il est recommandé de
sélectionner, du tableau D8A ou D8B ou du tableau D9A ou D9B, les courants admissibles applicables à trois
monoconducteurs par phase et à cinq monoconducteurs par phase avec espacements enfouis directement dans
le sol. Aux fins des agencements aux dispositions 3 et 4, respectivement, du schéma B4-2, il est recommandé de
sélectionner, du tableau D10A ou D10B ou du tableau D11A ou D11B, les courants admissibles applicables à trois
monoconducteurs par phase et à cinq monoconducteurs par phase montés dans des canalisations souterraines
distinctes*.
Aux fins des agencements du schéma B4-3, il est recommandé de sélectionner, du tableau D12A ou D12B (cuivre)
ou du tableau D13A ou D13B (aluminium), les courants admissibles applicables aux câbles à trois conducteurs
enfouis directement dans le sol. Aux fins des agencements du schéma B4-4, il est recommandé de sélectionner
du tableau D14A ou D14B (cuivre) ou D15A ou D15B (aluminium) les courants admissibles applicables aux câbles
à trois conducteurs placés dans des canalisations souterraines distinctes.
Il est recommandé de consulter les tableaux D12A à D15B pour connaître le courant admissible des groupes de
deux conducteurs et des câbles à deux conducteurs, et l’espacement approprié entre les groupes et le nombre
de conducteurs en parallèle dans le cas des groupes de trois conducteurs et des câbles à trois conducteurs*.
Il n’est pas nécessaire de tenir compte du conducteur neutre d’un circuit triphasé à quatre fils, pour déterminer
les courants admissibles.
Pour obtenir les courants admissibles souterrains correspondant à des températures de conducteur de 75 °C et
de 60 °C respectivement, il suffit de multiplier le courant admissible approprié à une température de conducteur
de 90 °C, indiquée aux tableaux D8A à D15B, par le facteur de dévaluation 0,886 (pour 75 °C) ou 0,756
(pour 60 °C)*.
Pour obtenir les courants admissibles applicables aux installations souterraines, à d’autres températures
ambiantes de la terre que la valeur implicite 20 °C, il suffit de multiplier le courant admissible souterrain approprié,
déterminé au moyen des tableaux D8A à D15B, par le facteur de dévaluation :
⎡⎣( 90 - Tae ) / 70 ⎤⎦
où
Tae nouvelle température ambiante.*
*Si des valeurs calculées avec précision ne sont pas disponibles.
Les courants admissibles des câbles souterrains dont les conducteurs sont de grosseur inférieure à 1/0 AWG
doivent être sélectionnés conformément aux paragraphes 1) b) et 2) b) pour les conducteurs en cuivre et en
aluminium respectivement.
Si les courants admissibles des installations souterraines sont déterminés selon les conditions d’utilisation, autres
que celles décrites dans les notes supra ou les hypothèses qui les précèdent, ils doivent être justifiés par des calculs
précis, au moyen de la méthode au paragraphe 1) d) ou 2) d), ou obtenus à partir du paragraphe 1) b) ou 2) b).
Articles 4-004 1) et 2)
Utilisation de l’IEEE 835, Standard Power Cable Ampacity Tables.
Si le Service d’inspection est d’accord et que les données soumises ci-après satisfont le Service d’inspection,
on peut substituer aux paragraphes 4-004 1) et 2) et aux tableaux 1, 2, 3 et 4, les tableaux de la IEEE pour calculer
les courants admissibles des conducteurs en cuivre et en aluminium.
Si on désire utiliser les tableaux de la IEEE, les données suivantes devraient être fournies par écrit.
a) Câble :
(i) type de câble et tension nominale ;
(ii) température nominale maximale des conducteurs ;
(iii) courant nominal maximal en service continu ; et
(iv) courant nominal de court-circuit ;
b) Appareillage :
(i) caractéristiques nominales de tension et de courant ;
Appendice B
(ii) courant nominal de court-circuit ; et
(iii) type des dispositifs de protection contre les surintensités avec leurs caractéristiques ;
c) Conditions de fonctionnement :
(i) tension nominale du réseau ;
(ii) tension maximale du réseau ;
(iii) fréquence du réseau ;
(iv) type de mise à la terre et, si le neutre n’est pas effectivement mis à la terre, durée maximale permise
µ
pour chaque fuite à la terre ;
(v) courant nominal en service continu ;
(vi) facteur d’utilisation ;
(vii) courant maximal de court-circuit entre les phases et la terre ; et
(viii) durée maximale de circulation d’un courant de court-circuit ;
Note : La température atteinte par un conducteur durant un court-circuit est calculée de la façon
suivante :
I2 (T + 234)
Pour le cuivre : t = 0,0297 log10 2
A2 (T1 + 234)
2
Pour l’aluminium : I t = 0,0125 log10 (T2 + 228)
A2 (T1 + 228)
où
I courant de court-circuit en ampères
A section du conducteur en mils circulaires
t durée du court-circuit en secondes
T1 température initiale du conducteur en degrés Celsius. (Il faut utiliser la température nominale
maximale du conducteur.)
T2 température finale du conducteur en degrés Celsius. (Cette température ne doit pas dépasser la
température nominale maximale de court-circuit du câble.)
d) Données d’installation de canalisations souterraines :
(i) longueur et profil des courses incluant la situation des puits d’accès ;
(ii) profondeur du massif de conduites ;
(iii) nombre et disposition géométrique des conduites s’il y en a plus d’une ;
(iv) espace entre les conduites ;
915 mm
Disposition no 1
A B C
1 câble par phase
190 mm 190 mm
Disposition no 2 915 mm
2 câbles par phase A B C C B A
915 mm
Disposition no 3
A B C C B A
2 câbles par phase
190 mm 190 mm 610 mm 190 mm 190 mm
915 mm
A B C C B A
Disposition no 4
190 mm
4 câbles par phase
A B C C B A
Appendice B
190 mm 190 mm 190 mm 190 mm 190 mm
915 mm
A B C C B A
Disposition no 5
4 câbles par phase 190 mm
A B C C B A
µ
190 mm 190 mm 610 mm 190 mm 190 mm
915 mm
A B C C B A
190 mm
Disposition no 6 A B C C B A
6 câbles par phase
190 mm
A B C C B A
915 mm
A B C C B A
190 mm
Disposition no 7 A B C C B A
6 câbles par phase
190 mm
A B C C B A
Schéma B4-1
Agencements des monoconducteurs enfouis directement dans le sol
290 A B A C A A
A B C B
mm 190 480 190
OU 190 450 mm
mm mm
mm mm 640
190 190 C OU B B
A B C mm
mm mm 190
690 mm
mm 190
C C
Code canadien de l’électricité, Première partie
mm 190 190
mm mm
480
mm 640 190
mm mm
450
mm
760 mm 760 mm
760 mm
Schéma B4-2
A B C A A A A
OU 190 A B C C B A
190
mm mm 190
A B C 640 mm
830 B B B B mm 640
190 mm A B C C B A
190 mm
mm mm 190
A B C C C C C mm
190 A B C C B A
mm
A B C 190 190 190
mm mm mm 190 190 190 190 190
830 mm mm mm mm mm
190 190 mm 1200
mm mm mm
640
mm
915 mm
A
B C
Disposition no 1
1 câble par phase
915 mm
190 mm
A A
B C B C
Appendice B
Disposition no 2
2 câbles par phase
µ
915 mm
190 mm 190 mm
A A A
B C B C B C
Disposition no 3
3 câbles par phase
Schéma B4-3
Agencement des monoconducteurs regroupés ou câbles
multiconducteurs enfouis directement dans le sol
(à suivre)
915 mm
190 mm 190 mm 190 mm
A A A A
B C B C B C B C
Disposition no 4
4 câbles par phase
915 mm
190 mm 190 mm 190 mm 190 mm
A A A A A
B C B C B C B C B C
Disposition no 5
5 câbles par phase
915 mm
190 mm 190 mm 190 mm 190 mm 190 mm
A A A A A A
B C B C B C B C B C B C
Disposition no 6
6 câbles par phase
760 mm
290 mm
290 mm
760 mm
Appendice B
290 mm
190 mm
450 mm
µ
Disposition no 2 — 2 câbles par phase
760 mm
290 mm
190 mm 190 mm
640 mm
Schéma B4-4
Agencement des monoconducteurs regroupés ou câbles
multiconducteurs sous canalisation (massif de béton)
(à suivre)
760 mm
450 mm
190 mm
190 mm
450 mm
Disposition no 4 — 4 câbles par phase
760 mm
190 mm
640 mm
190 mm
190 mm
450 mm
Disposition no 5 — 5 câbles par phase
760 mm
190 mm
640 mm
190 mm
190 mm
450 mm
Disposition no 6 — 6 câbles par phase
Appendice B
les câbles d’environ un diamètre les uns des autres, ce qui a pour effet de réduire au minimum l’échauffement
mutuel et en même temps de réduire la tension induite dans la gaine par suite de l’annulation de l’effet de champ
causé par la proximité des câbles.
Pour les câbles porteurs de courants supérieurs à 425 A, il est généralement nécessaire d’en dévaluer le courant
admissible pour éviter de surchauffer le câble si les courants de gaine ne doivent pas être éliminés.
Monoconducteurs dans les installations souterraines
µ
En raison des distances d’isolement plus importantes généralement utilisées dans le cas des monoconducteurs
installés sous terre, comparativement à celles des câbles installés à l’air libre, des courants parasites de plus grande
amplitude peuvent être générés dans la gaine ou l’armure métalliques. Il est nécessaire d’en évaluer le courant
admissible pour éviter de surchauffer le câble si les courants de gaine ne doivent pas être éliminés.
Si le courant admissible d’un câble est dévalué, il est recommandé de consulter le fabricant de ce câble, car le
facteur de dévaluation dépend du type et de la grosseur du câble ainsi que du genre d’installation. Ce facteur du
fabricant pourrait être plus favorable que celui donné au paragraphe 1) a).
Pour éliminer les courants de gaine, il est nécessaire de s’assurer que tous les parcours possibles de circulation
demeurent ouverts. Les gaines de câbles devraient être mises à la terre du côté alimentation seulement et pour
le reste, être isolées les unes des autres et de la terre. Cette isolation peut être obtenue en installant les câbles
dans des conduites individuelles en matériau isolant, en utilisant des câbles enveloppés de PVC ou d’autre
matériau isolant ou en installant les câbles sur des supports isolants.
La ou les gaines devraient être isolées, du côté charge, de tout boîtier ou de toute garniture d’extrémité
métallique susceptible de les court-circuiter. Comme les gaines de câbles ne peuvent plus alors servir pour la
continuité des masses du réseau électrique, il est nécessaire d’installer un conducteur de continuité des masses
de grosseur adéquate pour cet usage. [Voir l’article 10-304 2).]
Le phénomène des courants de gaine est commun, à divers degrés, aux monoconducteurs enfermés dans des
métaux ferreux (conduit galvanisé) et dans des métaux non ferreux (cuivre, aluminium et plomb) utilisés comme
gaines de câbles. Ce phénomène se retrouve aussi bien si l’enveloppe est constituée d’un tube continu que si elle
est constituée d’une armure en spirale.
Section 6
Article 6-102
On devrait consulter le distributeur d’électricité en ce qui a trait au nombre de branchements du distributeur et
à leur emplacement.
Article 6-112
En ce qui a trait aux conducteurs aériens, les dégagements requis par ce Code s’appliquent aux conditions
existantes au moment de l’installation plutôt qu’à la flèche maximale. Les dégagements spécifiés, bien que
supérieurs, respectent néanmoins la CAN/CSA-C22.3 nº 1.
Article 6-112 4)
Les éléments qui satisfont à la CSA C22.2 nº 82 comprennent :
a) les éléments tubulaires de support ;
b) les brides de fixation ;
c) la plaque de toit ;
d) les accessoires de fixation des conducteurs de branchement du distributeur ;
e) la tête de branchement ; et
f) l’élément de support à l’extrémité inférieure du mât.
Une installation de mât est considérée comme acceptable si :
a) le branchement du consommateur ne dépasse pas 200 A ou 750 V ;
b) le branchement du distributeur ne dépasse pas 30 m ;
c) la partie en projection maximale, non haubanée, de l’élément de support ne dépasse pas 1,5 m et la charge
en porte-à-faux ne dépasse pas 270 kg ;
d) trois brides de fixation sont utilisées. Celle du haut doit être installée au niveau du toit et les deux autres sur
le mur du bâtiment ;
e) une plaque de toit est installée pour empêcher la pénétration d’humidité ;
f) les conducteurs d’alimentation sont reliés au mât, conformément à l’article 6-116 ; et
g) il subsiste une distance minimale de 915 mm entre le toit et la fixation du branchement du distributeur.
Toutefois, cette distance peut être réduite à 600 mm au bas des boucles d’égouttement.
Article 6-206 2)
Les autorités de réglementation locales peuvent interdire le verrouillage en position fermée des coffrets de
branchement à certains endroits comme les chantiers de construction.
Si le dispositif de manœuvre d’un interrupteur de branchement ou d’un disjoncteur est rendu inaccessible,
on recommande qu’une notice soit placée sur l’extérieur du coffret de branchement, de la pièce ou du bâtiment
précisant l’endroit où se trouve la clé donnant accès au dispositif de manœuvre du coffret.
Article 6-402 2)
On devrait consulter le distributeur d’électricité sur l’acceptabilité de l’installation d’un appareil de mesurage sur
le côté alimentation du coffret de branchement.
Section 8
Articles 8-104, 62-114
Si un dispositif de protection contre les surintensités est intégré à un interrupteur à fusibles ou un panneau par
exemple, l’ensemble doit arborer un marquage indiquant que le dispositif de protection contre les surintensités
convient pour un service continu, conformément à la CSA C22.2 nº 4 ou à la CSA C22.2 nº 29.
Les interrupteurs à fusibles et les disjoncteurs sans marquage pour service continu à 80 ou 100 % du courant
nominal des dispositifs de protection contre les surintensités sont considérés comme appropriés pour service
continu à 80 %.
Articles 8-200, 8-202
S’il y a plus d’une cuisinière électrique, la charge de la première sera calculée suivant l’article 8-200 1) a) (iv) ou
l’article 8-202 1) a) (v) et la charge de chacune des autres cuisinières sera calculée suivant l’article 8-200 1) a) (vi)
ou l’article 8-202 1) a) (vi).
Article 8-208
Pour cet article, une chambre de motel équipée pour faire la cuisine peut être considérée comme un logement
d’un immeuble d’habitation.
Section 10
Article 10-106 2)
Si un dispositif de détection visant à indiquer la présence d’un défaut à la terre est installé, sa fonction doit être
indiquée et il doit être visible pour les personnes responsables de connaître l’état de l’installation.
Articles 10-204, 10-812, 10-814
Les types suivants de mises à la terre du réseau sont représentatifs des réseaux à courant alternatif mis à la terre
en usage courant au Canada :
a) réseau monophasé 3 fils solidement mis à la terre (voir la figure 1) ;
b) réseau triphasé 4 fils solidement mis à la terre (voir les figures 2 et 3) ;
c) réseau triphasé 4 fils mis à la terre par impédance (voir la figure 4).
Alimentation Installation
(côté réseau) Branchement/distribution (côté charge)
Appendice B
L1
N N
L2
Conducteur
µ
Conducteur de continuité
mis à la terre des masses
[10-204 2)] (T16)
Distribution
Conducteur de
la mise à Coffret de
la terre branchement
(10-812) Pièce conductrice à découvert
(boîtier d’appareillage)
Prise de
terre
Notes :
1) Les fonctions de neutre et de continuité des masses sont combinées dans un seul conducteur
(conducteur mis à la terre du réseau) sur le côté alimentation du branchement du consommateur
[article 10-624 2)].
2) Le conducteur neutre (conducteur mis à la terre du circuit) et le conducteur de continuité des masses
sont distincts sur le côté charge du branchement du consommateur [article 10-624 1)].
Figure 1
Réseau monophasé 3 fils solidement mis à la terre (à la prise médiane)
Phase A
L1
Phase B
L2
Phase C
L3
Conducteur
N N
mis à la terre
Conducteur de
[10-204 2)]
continuité des
masses
(T16)
Conducteur de
mise à la terre
(10-812) Pièces conductrices à
Distribution découvert
Prise de Coffret de (boîtier d’appareillage)
terre branchement
Mise à la terre Mise à la terre
côté alimentation au branchement
Notes :
1) Les fonctions de neutre et de continuité des masses sont combinées dans un seul conducteur
(conducteur mis à la terre du réseau) sur le côté alimentation du branchement du consommateur
[article 10-624 2)].
2) Le conducteur neutre (conducteur mis à la terre du circuit) et le conducteur de continuité des masses
sont distincts sur le côté charge du branchement du consommateur [article 10-624 1)].
Figure 2
Réseau triphasé 4 fils solidement mis à la terre (à la prise médiane)
Alimentation Installation
(côté réseau) Branchement/distribution (côté charge)
Phase A
L1
Phase B
L2
Phase C
L3
Conducteur Conducteur de
N mis à la terre continuité des
[10-204 2)] masses
(T16) (T16)
Distribution
Conducteur de
mise à la terre
Coffret de Pièce conductrice à découvert
(10-812)
branchement (boîtier d’appareillage)
Appendice B
Prise de
terre
Mise à la terre Mise à la terre
côté alimentation au branchement
µ
Notes :
1) Le conducteur mis à la terre côté charge du branchement du consommateur sert de conducteur
de continuité des masses, sans neutre distribué dans l’ensemble du réseau.
2) Le conducteur mis à la terre côté réseau du branchement du consommateur (conducteur mis à la
terre du réseau) sans courant neutre est dimensionné de la même façon qu’un conducteur de
continuité des masses (tableau 16).
Figure 3
Réseau triphasé 4 fils solidement mis à la terre sans charge neutre
(3 fils côté charge) (avec mise à la terre à la prise médiane)
Alimentation Installation
(côté réseau) Branchement/distribution (côté charge)
Phase A
L1
Phase B
L2
Phase C
L3
Conducteur 2)
N neutre N
Conducteur de
continuité des
10-1108 1) et 2) masses
Conducteur du Impédance1) (T16)
dispositif de mise Distribution
à la terre du
neutre Pièces conductrices à découvert
10-1108 3) Coffret de
branchement (boîtier d’appareillage)
Prise de
terre
Mise à la
terre du réseau
Notes :
1) Réseau relié à la terre à travers une impédance suffisamment élevée.
2) Le neutre peut être distribué ou non.
3) Voir la sous-section «Installation des dispositifs de mise à la terre du neutre» (10-1100 et articles suivants)
de la section 10.
Figure 4
Réseau triphasé 4 fils mis à la terre par impédance (à la prise médiane)
Article 10-204 1)
On considère que tout l’intérieur du coffret de branchement fait partie du côté alimentation du dispositif de
sectionnement.
Article 10-204 2)
Le terme «conducteur mis à la terre» est fréquemment utilisé dans ce Code. Un tel conducteur peut remplir
différentes fonctions.
Sur le côté charge du dispositif de sectionnement du branchement, il sert simplement de conducteur repéré
destiné à porter la charge non équilibrée (courants de neutre), et peut être appelé «conducteur mis à la terre du
circuit» [voir les articles 10-204 1) c) et 10-624 1)].
Sur le côté alimentation du dispositif de sectionnement du branchement, il sert de conducteur neutre seulement
dans un réseau monophasé ou multiphasé nécessitant un conducteur mis à la terre du circuit (neutre) (voir
l’article 10-210). Si le conducteur mis à la terre du circuit (neutre) n’est pas destiné à être utilisé dans un réseau
de câblage, le conducteur mis à la terre sert de conducteur de continuité des masses pour porter les courants de
défaut vers la source. Sur le côté alimentation du branchement, le conducteur mis à la terre est aussi appelé
«conducteur de branchement mis à la terre» [voir l’article 10-624 2)].
Pour les fins de l’article 10-204, le terme «conducteur mis à la terre» désigne le conducteur mis à la terre (ou
«conducteur mis à la terre du réseau») sur le côté alimentation du branchement qui sert de conducteur de
continuité des masses pour porter les courants de défaut, et qui peut aussi servir de conducteur mis à la terre du
circuit pour porter les courants de neutre.
Comme le conducteur de continuité des masses, le conducteur mis à la terre du réseau a pour principale fonction
d’offrir un trajet de faible impédance capable de résister à tout courant de défaut auquel il pourrait être soumis.
En outre, le conducteur mis à la terre du réseau peut devoir porter des courants de neutre ou des courants
harmoniques. C’est pourquoi, outre les exigences de dimensionnement selon le tableau 16, il faut envisager
d’augmenter davantage la grosseur du conducteur mis à la terre du réseau si des charges phase–neutre sont
présentes, conformément à l’article 4-022. Il faut aussi envisager d’augmenter davantage la grosseur du
conducteur mis à la terre du réseau en fonction de charges non linéaires susceptibles de soumettre ce conducteur
à des courants harmoniques.
Article 10-206
Une installation peut être équipée d’autres réseaux que le seul réseau d’alimentation (c.-à-d., une génératrice
assurant l’alimentation de secours ou un transformateur fournissant une tension différente à différentes parties de
l’installation). Si ces réseaux doivent être mis à la terre, chaque nouveau réseau sera raccordé à une prise de terre
au branchement du consommateur de l’installation ou à une prise de terre distincte. Les prises de terre doivent
être interconnectées conformément à l’article 10-702 (voir la figure 5).
Alimentation de
l’installation (réseau 1) Branchement/
(côté réseau) distribution Installation (côté charge)
Protection contre la
fuite à la terre Distribution Conducteurs d’alimentation
Phase A (article 14-102) du réseau 1
L1-1
Phase B
Appendice B
L2-1
Phase C
L3-1
Conducteur Neutre
N N
mis à la terre
[article 10-204 2)] Conducteur
Coffret de de continuité
branchement des masses
µ
Conducteur (T16)
de mise à la
terre du réseau 1
(article 10-812) Boîtier
Prise de d’appareillage
terre Mise à la terre Transformateur
Mise à la abaisseur
terre au côté au branchement de tension
alimentation
Réseau 2
Réseau 3
Conducteur de
mise à la terre
du réseau 2
N
N
L1-2
L2-2
L3-2
L1-3
L2-3
L3-3
(article 10-812)
Conducteur de continuité
des masses reliant les prises Boîtier
de terre des réseaux 1 Conducteur d’appareillage
[article 10-702 b)] Conducteurs de mise à la
d’alimentation terre du réseau 3 Conducteurs
du réseau 2 d’alimentation
(article 10-812)
du réseau 3
Note : En plus du réseau solidement mis à la terre qui alimente l’installation, deux autres réseaux solidement
mis à la terre sont raccordés au secondaire de chaque transformateur abaisseur de tension. Un neutre de chaque
transformateur est relié au boîtier du transformateur pour assurer la continuité des masses (article 10-624) et
raccordé à chaque :
a) prise de terre du réseau qui alimente l’installation (réseaux 1 et 2), [voir l’article 10-206 1) a) (ii)] ; ou
b) prise de terre distincte destinée à un autre réseau (réseau 3). Les prises de terre des réseaux 1 et 3 sont
interconnectées. [Voir l’article 10-702 b).]
Figure 5
Réseaux triphasés 4 fils solidement mis à la terre à
une installation (à la prise médiane)
Si les conducteurs mis à la terre du circuit de deux réseaux différents sont réunis dans un commutateur, une seule
connexion à la prise de terre suffit pour les deux réseaux. La connexion peut être effectuée au commutateur ou
à l’appareillage de branchement (voir la figure 6).
Alimentation normale
Branchement/
(réseau 1) (côté réseau)
distribution Installation (côté charge)
Protection contre la
Phase A fuite à la terre Distribution
(article 14-102)
L1
Phase B
L2
Phase C
L3
Conducteur
N N
mis à la terre Conducteur de
[article 10-204 2)] continuité des
Coffret de masses
branchement (T16)
Point d’attache
Conducteur des conducteurs
de mise à la terre mis à la terre N
(article 10-812) du circuit L3 Pièce conductrice à découvert
(neutres) L2 (boîtier d’appareillage)
Prise de L1
Appareillage de secours
Mise à la terre terre Mise à la terre (charge)
au côté au branchement
alimentation Commutateur de transfert
Mise à la terre de l’appareillage
par continuité des masses
Alimentation/génératrice de
secours (réseau 2)
Note : Le neutre de la génératrice de secours n’est pas mis à la terre à la génératrice. Le neutre de la génératrice
est rattaché au neutre du réseau d’alimentation dans le commutateur de transfert. Une seule connexion à la prise
de terre est effectuée à l’appareillage de branchement afin d’éviter qu’un défaut à la terre ne se produise à
l’appareillage de secours de manière à contourner le capteur pour assurer une protection contre les fuites à la
terre à l’appareillage de branchement.
Figure 6
Deux réseaux triphasés 4 fils solidement mis à la
terre (à la prise médiane)
Les utilisateurs du Code devraient savoir que si les neutres des deux réseaux (le réseau alimentant l’installation et
celui alimentant la génératrice de secours) sont solidement réunis dans le commutateur de transfert, ils ne
devraient pas être mis à la terre à la génératrice. Une mise à la terre supplémentaire à la génératrice pourrait
empêcher une portion du courant de fuite à la terre de circuler dans le neutre de la génératrice et de contourner
le capteur associé à la protection contre les fuites à la terre à l’appareillage de branchement. Pour plus de
renseignements, voir l’IEEE 446.
Article 10-406
Les réseaux de tuyauterie métallique à découvert et les matériaux métalliques à découvert de la charpente
d’un bâtiment peuvent devenir sous tension à cause des gradients de potentiel résultant de fuites à la terre
relativement élevées. La continuité des masses et la mise à la terre de toutes ces pièces assureront une sécurité
supplémentaire. Pour éliminer l’apparition, dans des conditions de défaut, de tensions dangereuses entre les
prises de terre de réseaux indépendants, ces prises de terre devraient être reliées ensemble.
Article 10-406 6)
Si les panneaux de plancher métalliques ne sont pas en bonne continuité électrique entre eux, mais que chaque
panneau est relié électriquement à un support métallique à un de ses coins, on peut réaliser la continuité des
masses en veillant à ce que chaque quatrième support métallique soit relié à la terre par continuité des masses.
Si les panneaux de plancher sont en bonne continuité électrique entre eux, il peut suffire de relier l’ensemble à
la terre par continuité des masses en un seul point. Cependant, dans le cas de grandes superficies, pour respecter
l’exigence de «plan équipotentiel efficace», il peut être nécessaire de soumettre le plancher à un essai de
continuité. Dans le cas de panneaux de plancher en bonne continuité électrique, on considère que si toute
portion d’au plus 300 m2 est reliée à la terre par continuité des masses conformément à l’article, un plan
équipotentiel efficace est réalisé.
Article 10-408 3)
Les outils et appareils dont l’homologation spécifie une double protection d’isolation, ou l’équivalent, portent
l’inscription «isolation double» ou le symbole , tel qu’il est prescrit dans la CAN/CSA-C22.2 nº 0.
Article 10-500
L’impédance de ce trajet à la terre doit être suffisamment basse pour :
a) faciliter le fonctionnement des dispositifs de protection contre les surintensités du circuit en cas de défaut,
Appendice B
d’une impédance négligeable, entre un conducteur sous tension et du métal à découvert ; et
b) limiter la durée d’une tension supérieure à celle de la terre sur ce métal
à découvert de façon qu’un courant d’au moins cinq fois le courant nominal du dispositif de protection contre
les surintensités protégeant le circuit puisse y circuler en cas de défaut à la terre d’une impédance négligeable.
Article 10-618 2)
Cet article ne vise pas à limiter l’utilisation d’un type de câble construit de manière que l’armure soit en contact
µ
avec un conducteur nu agissant comme conducteur de continuité des masses du câble. Ces types de câble sont
généralement utilisés avec des raccords conçus spécialement pour ces câbles.
Articles 10-700 1) a), 10-700 4)
Les prises de terre préfabriquées sont celles qui sont fabriquées et certifiées selon la CSA C22.2 n° 41.
Il importe que les prises de terre préexistantes offrent une surface de contact avec la terre équivalente à celle de
prises de terre préfabriquées semblables (voir la CSA C22.2 n° 41). Il faut aussi tenir compte des effets que peut
avoir la corrosion sur une prise de terre préexistante quant à sa durabilité et son espérance de vie. Par exemple,
une tuyauterie métallique souterraine de distribution d’eau située à une profondeur d’au moins 600 mm sous le
niveau du sol fini et s’étendant sur au moins 3 m est traditionnellement considérée comme une prise de terre
convenable. De même, les armatures métalliques d’une dalle de béton, de pieux de béton ou d’une fondation
en béton avec pieux de fer en bon contact avec la terre à une profondeur d’au moins 600 mm sous le niveau du
sol fini sont considérées comme des prises de terre préexistantes convenables.
Tout matériau métallique enrobé d’un produit non conducteur servant à le protéger contre la corrosion ne saurait
être utilisé à titre de prise de terre préexistante.
Article 10-706
Les pratiques recommandées pour l’installation de systèmes de protection contre la foudre, y compris les tiges
de paratonnerre, les conducteurs d’interconnexion et les électrodes de terre, sont décrites dans la CAN/CSA-B72.
D’autres normes industrielles nationales et internationales sur le sujet de la protection contre la foudre peuvent
aussi être pertinentes.
Article 10-806 4)
Lorsqu’un courant circule dans le conducteur de mise à la terre, le champ magnétique qui entoure ce conducteur
se trouve accru par tout matériau magnétique entourant le conducteur, à moins que ce matériau ne soit relié par
continuité des masses au conducteur à ses deux extrémités. L’accroissement du champ magnétique entraîne une
augmentation proportionnelle de la chute de tension inductive, et donc de l’impédance du conducteur.
Les matériaux amagnétiques comme le PVC, l’aluminium ou certains alliages métalliques sont insensibles au
champ magnétique, et il n’est donc pas nécessaire de les relier par continuité des masses à leurs deux extrémités.
IG
Manchon métallique
(de protection)
Liaison
électrique
IG
Conducteur de mise
à la terre seul
Article 10-812
Cet article précise que la grosseur d’un conducteur de mise à la terre d’un réseau à courant alternatif solidement
mis à la terre raccordé à une prise de terre ne soit pas supérieure à 6 AWG. La majeure partie d’un courant de
fuite sera absorbée par le conducteur mis à la terre du branchement du réseau et retournée à l’alimentation et un
conducteur de mise à la terre de grosseur non inférieure à 6 AWG suffirait à porter toute partie du courant de
fuite qui le traversera.
Cet article précise également que si un réseau d’eau souterrain conducteur d’électricité ou un réseau de prises à
faible impédance (p. ex., une installation dont les prises forment une grille, laquelle est connectée à la prise de
terre à l’alimentation), la grosseur du conducteur de mise à la terre doit être conforme au tableau 17.
La figure 7 illustre la mise à la terre d’un appareillage de branchement lorsque le réseau à courant alternatif n’est
pas mis à la terre.
Phase A
L1
Phase B
L2
Phase C
L3
Conducteur de
continuité des
masses
(T16)
Distribution
Boîtier du Conducteur
transformateur de mise à
la terre Coffret de branchement
(article 10-812) muni d’un détecteur
de fuite à la terre
Pièces conductrices à
Appendice B
découvert
Prises de (boîtier d’appareillage)
terre
Note : Tout réseau non mis à la terre doit comporter un détecteur de fuite à la terre, conformément à
µ
l’article 10-106 2).
Figure 7
Réseau triphasé 3 fils non mis à la terre (delta)
Article 10-814 1)
S’il est permis d’utiliser une canalisation ou la gaine du câble qui protège les conducteurs du circuit comme
conducteur de continuité des masses de l’appareillage alimenté, on considère que la grosseur de celle-ci est
adéquate aux fins de cet article.
La grosseur du conducteur de continuité des masses incorporé dans un câble est déterminée selon la norme
pertinente de la Deuxième partie. Dans la plupart des cas, la grosseur du conducteur de continuité des masses
des câbles offerts sur le marché sera conforme à cet article ou le conducteur sera plus gros d’une taille. Quoi qu’il
en soit, le conducteur de continuité des masses incorporé dans un câble est considéré être de grosseur appropriée
aux fins de cet article.
Article 10-904
En rendant accessible le point de raccordement, il faut veiller à ne pas exposer le conducteur de mise à la terre
et la prise de terre à des dommages mécaniques, car cela compromettrait la longévité de la mise à la terre. On
peut considérer comme acceptable de protéger ces éléments en les plaçant en dessous du sol nivelé, ce qui
constitue en quelque sorte une «protection par emplacement». On peut maintenir une accessibilité raisonnable,
dans la mesure du possible, en plaçant le raccordement juste au-dessous du niveau du sol fini.
Article 10-1100
Les dispositifs de mise à la terre du neutre pour une impédance entre un réseau à courant alternatif et la terre
comprennent des résistances de mise à la terre, des transformateurs de mise à la terre, des dispositifs de
neutralisation des mises à la terre accidentelles, des inductances, des condensateurs ou une combinaison de
ces derniers.
Article 10-1102
À moins que l’installation soit en quelque sorte exceptionnelle, le réseau de mise à la terre pour le
distributeur d’électricité devrait toujours être interconnecté avec celui des consommateurs comme le définit
l’article 10-204 3) sur les réseaux mis à la terre. Si des dispositifs de mise à la terre du neutre sont employés,
un conducteur de branchement mis à la terre ne sera pas disponible à cette fin et il peut être nécessaire
d’installer un conducteur distinct pour interconnecter les deux réseaux de mise à la terre.
Section 12
Article 12-000
Le Code national du bâtiment — Canada ou les sections appropriées des Codes du bâtiment provinciaux ou des
territoires devraient être consultés pour plus de renseignements en ce qui a trait à l’installation et à l’utilisation
du matériel électrique combustible, comme les canalisations, les boîtes et coffrets et les conducteurs.
Article 12-012
Les planches de bois, si elles sont enfouies dans le sol, devraient être traitées avec une solution de
pentachlorophénol ou une autre substance appropriée recommandée par un fabricant de produits de
préservation pour le bois. L’usage de créosote comme produit de préservation n’est pas recommandé dans ces
installations puisqu’elle endommage les isolants en caoutchouc et en thermoplastique pour ensuite agir comme
catalyseur dans la corrosion du plomb.
Les tuyaux en polyéthylène utilisés pour assurer la protection mécanique des conducteurs et des câbles pour
l’enfouissement direct, selon le paragraphe 3) e), doivent être conformes à la CAN/CSA-B137.1.
Article 12-012 12)
Cet article vise à éviter l’endommagement de l’installation si le bâtiment, la canalisation ou le câble bouge.
Article 12-100
Le tableau 19 indique la température maximale admissible des conducteurs pour différents types de fils et câbles
de bâtiments. Si la température de surface ou celle de l’isolant, ou les deux, des conducteurs, des câbles ou des
réseaux de canalisation dépasse 90 °C, ces installations constituent un danger latent d’incendie si elles sont à
proximité d’un matériau combustible. Dans ce cas, elles devraient être déplacées ou supportées de façon à
remédier à cette situation dangereuse.
Le marquage de la basse température sur les conducteurs indique la conformité à un essai à la température
marquée, en vertu de la norme visant le produit, mais n’assure pas une installation sécuritaire à cette température.
On devrait prendre des mesures particulières pour l’installation de câbles à basses températures. On devrait, entre
autres, les préconditionner à des températures supérieures avant l’installation, éviter les chocs mécaniques causés
par une chute, le déroulement trop rapide des conducteurs ou le pliage vif et brusque des câbles. Au besoin,
consulter les fabricants pour d’autres renseignements.
Article 12-108
La position relative des conducteurs installés en parallèle doit être conforme au croquis suivant afin de diminuer
la différence dans la réactance inductive et la division inégale du courant. Pour un plus grand nombre de
conducteurs, il faut répéter les dispositions illustrées. Les facteurs autres que la réactance susceptibles d’affecter
le partage de la charge et dont on devrait tenir compte sont énumérés au paragraphe 1).
Position relative des câbles
monoconducteurs en parallèle
Monophasé Triphasé
Deux conducteurs par phase Deux conducteurs par phase
W W
A B A B
W W W W
C N C N
W S W
A B N N B A Ou
W W S W W A B A B
Ou C N C N
S
Ou
A B N N B A A A
S
W W
B C B C
Ou W S W
Ou
A B B A A A
S B C B C
Appendice B
S
Ou
A B C C B A
S
W W W
A B A B A B
µ
W W W W W W
C N C N C N
W S W S W
Ou
A B A B A B
C N C N C N
N N N S S
W W W Ou
A B A B A B
W S W S W A A A
W W W
B C B C B C
Ou W S W S W
Ou
N N N
A A A
A B A B A B
S S B C B C B C
S S
Ou
A B C A B C A B C
W W S W W S W W
Ou
W>_ 1 fois le diamètre d’un conducteur A B C A B C A B C
S >
_ 2 fois le diamètre d’un conducteur S S
Note : Il est possible que dans toutes les positions relatives de conducteurs qui précèdent, le courant ne se
partage pas également entre tous les réseaux de câbles (voir également l’article 4-008).
Article 12-116
Les connecteurs de fils sans soudure ou leurs cartons sont marqués comme suit :
a) «plein» ou l’équivalent pour les grosseurs de conducteurs 18, 16, 8 AWG et de section supérieure ;
b) «toronné» ou l’équivalent pour les grosseurs de conducteurs 14 à 10 AWG ; et
c) s’ils ne sont pas marqués de cette façon, ils sont appropriés pour le raccordement de conducteurs toronnés
dans les grosseurs 18, 16, 8 AWG et de section supérieure et de conducteurs pleins dans les grosseurs
14 à 10 AWG.
Un connecteur de fils marqué conformément à l’alinéa a) ou b) n’est approprié que pour usage avec le type de
construction indiqué.
Article 12-504
Les renseignements spécifiques aux bâtiments de construction incombustible sont donnés dans le Code national
du bâtiment — Canada, Partie 3, ou dans la réglementation provinciale et territoriale pertinente.
Article 12-506
Les exigences détaillées sur les matériaux aptes à servir de barrière thermique sont énoncées à l’article 3.1.5.11
du Code national du bâtiment — Canada.
Article 12-602
L’armure de fils en acier (SWA) utilisée sur des câbles n’a pas les mêmes caractéristiques mécaniques qu’une
armure articulée classique. De part sa structure physique, une armure de fils en acier offre une grande résistance
à la traction, mais une protection mécanique moindre qu’une armure articulée en ce qui a trait à la perforation.
L’utilisateur doit donc tenir compte de l’utilisation prévue avant de choisir des câbles à armure de fils en acier
SWA.
Article 12-714
Le câble à isolant minéral est muni d’une gaine en cuivre, en aluminium ou en acier inoxydable. Il faudrait donc
utiliser avec ces câbles, des connecteurs de boîtes appropriés au matériau spécifique de leur gaine.
Article 12-802
Le blindage inférieur peut être incorporé au câble de façon à en faire partie intégrante. Le blindage supérieur et
le ruban en métal peuvent être deux éléments distincts ou un seul élément faisant partie intégrante du câblage
de type FCC.
Article 12-814
Les rubans ayant une surface conductrice assurant un contact électrique sûr avec les blindages métalliques
partout dans le câblage de type FCC sont considérés comme reliés s’ils sont approuvés à cette fin.
Article 12-934
Si des canalisations traversent des joints de dilatation ou de rupture, la conception doit tenir compte des
mouvements relatifs qui pourraient endommager les canalisations.
Articles 12-942, 12-3000 3)
Cet article vise à protéger contre la corrosion les canalisations et les boîtes métalliques placées dans les dalles
de béton des stationnements aériens non chauffés et d’autres ouvrages semblables, où l’infiltration de sel
représente un danger de corrosion. Les utilisateurs du CCÉ doivent savoir que la CSA S413 restreint l’emploi des
canalisations et des boîtes métalliques noyées dans les dalles de béton, où elles sont vulnérables à la corrosion.
Article 12-1006
En ce concerne le filetage à pied d’œuvre de conduits métalliques rigides, voir la ANSI/ASME B1.20.1.
Articles 12-1012, 12-1118, 12-1214
Les valeurs suivantes permettent de déterminer la dilatation linéaire des matériaux si des changements importants
de température se produisent :
Exemple : Pour déterminer la variation de longueur, en millimètres, d’une section de conduit rigide en PVC, due
à la variation maximale prévue de température, on multiplie la longueur de la section, en mètres, par la variation
maximale prévue de température, en degrés Celsius, et par le coefficient de dilatation linéaire.
Si la température minimale prévue est de –40 °C et la température maximale prévue de 30 °C, la variation de
longueur, pour une section de conduit rigide en PVC de 20 m, est :
20 × (40 + 30) × 0,0520 = 73 mm
Article 12-1014
Le nombre maximal de conducteurs permis dans une canalisation est basé sur les dimensions mesurées réelles
Appendice B
des canalisations, des fils et des câbles. Si les calculs du nombre maximal de conducteurs permis dans une
canalisation donnée sont basés sur des dimensions fournies ou sur les dimensions standard du produit, on devrait
les valider en mesurant les produits en cause avant de procéder à l’installation.
Le nombre maximal permis calculé de conducteurs de même dimension dans une canalisation donnée peut servir
à déterminer le nombre maximal de conducteurs permis si les dimensions de la canalisation et des conducteurs
en cause sont tirées des tableaux 9 et 10. Le nombre maximal de monoconducteurs de même dimension permis
dans un conduit ou une canalisation, déterminé au tableau 6, est basé sur les valeurs des tableaux susmentionnés
µ
sans marge pour les conducteurs nus de continuité des masses ou de mise à la terre.
La grosseur des conducteurs nus de continuité des masses ou de mise à la terre, comme les conducteurs de
continuité des masses requis pour certains types de canalisations en vertu des articles pertinents du Code, est
indiquée au tableau D5. La grosseur devrait être mesurée avant l’installation.
Articles 12-1104, 12-1154, 12-1508
Des essais ont démontré que des conducteurs de 90 °C, sous charge continue, dans un conduit rempli à 50 % et
à une température ambiante de 30 °C, n’atteignent pas une température supérieure à 75 °C. Des conducteurs
ayant des caractéristiques nominales de température de l’isolant supérieures à 90 °C peuvent être utilisés dans un
conduit en PVC, à condition que leur courant admissible soit réduit à celui d’un conducteur de 90 °C.
Article 12-1108
On ne devrait pas utiliser une flamme nue pour le cintrage d’un conduit en PVC.
Article 12-1118
Voir la note à l’article 12-1012 de cette appendice. L’exemple qui y est donné indique une variation de longueur
de 73 mm nécessitant un ou plusieurs joints de dilatation, selon l’écart maximal admis pour un joint donné.
Article 12-1150
On devrait prendre des précautions afin d’éviter que les contraintes exercées sur le conduit par le béton coulé,
ou son renforcement ou les deux, ne rendent pas le conduit impropre à l’utilisation prévue. Si l’épaisseur du
béton coulé est trop forte, la surcharge à l’état humide (avant la cure) entraînera l’affaissement du conduit.
Article 12-1154
Voir la note concernant l’article 12-1104.
Article 12-1156
En général, on peut utiliser un pistolet thermique contrôlé par thermostat pour le cintrage sur place des grosseurs
commerciales allant jusqu’à 53. Pour les grosseurs commerciales de 27 à 53, des ressorts ou des dispositifs
équivalents devraient être utilisés conjointement avec le pistolet thermique afin d’empêcher la réduction du
diamètre intérieur. Pour des grosseurs commerciales supérieures à 53, des gabarits, des moules, des ressorts et
des dispositifs de chauffage spéciaux sont nécessaires.
Voir également la note concernant l’article 12-1108.
Article 12-1158
Si on raccorde un conduit rigide en PVC de types EB1 et DB2/ES2 à un conduit fabriqué d’une autre matière au
moyen d’un raccord conique fileté, il est préférable que l’adaptateur fileté femelle soit du même PVC que celui
utilisé pour le conduit et que l’adaptateur fileté mâle soit fabriqué d’une matière convenant à l’autre matière.
Article 12-1204
Les articles 3.1.4.3, 3.1.5.15, 3.1.5.17 et 3.1.5.19 du Code national du bâtiment — Canada ou les règlements
provinciaux ou territoriaux appropriés spécifient les exigences ayant trait à l’utilisation de conduits et de tubes
combustibles dans un bâtiment.
Article 12-1214
Voir la note concernant l’article 12-1012.
Article 12-1508
Voir la note concernant l’article 12-1104.
Article 12-1602
Voir les notes concernant les articles 2-124 et 2-128.
Article 12-1606
En ce qui a trait à cet article, la «section minimale disponible» est la section minimale de la moulure moins la
section maximale de tout dispositif installé dans la moulure et qui fait saillie à l’intérieur de celle-ci.
Article 12-2200
On peut obtenir du fabricant de chemins de câbles les exigences d’installation recommandées. On devrait tenir
compte des quelques points suivants :
a) le point de fixation idéal pour les chemins de câbles est au quart de la portée. Le fait de placer les supports
des chemins des câbles au centre ou près du centre d’une portée ou près d’un joint dans un chemin de
câble peut augmenter sensiblement la flèche du chemin de câble ;
b) il ne devrait pas y avoir plus d’un joint entre les points de fixation ;
c) les efforts exercés par le vent et la surcharge de neige devraient être compris dans la charge nominale
maximale ; et
d) certaines garnitures (en particulier les coudes horizontaux) peuvent nécessiter une fixation supplémentaire
selon la charge.
Article 12-2202
L’installation de câbles dans un chemin de câbles requiert une attention particulière aux points suivants :
a) une protection apportée par une élévation ou par un autre moyen dans les endroits passants ;
b) une protection contre la chute d’objets par l’usage de couvercle, de blindage ou d’autre moyen ;
c) une protection contre la chaleur rayonnant par l’usage de blindage thermique, d’isolant ou d’autre moyen ;
d) une protection contre les personnes marchant sur les câbles dans les chemins de câbles par son
emplacement ou par l’usage de couvercle, de protecteur ou d’autre moyen ; et
e) une protection contre les objets mobiles, les marchandises entreposées ou autres matériaux par une
élévation ou par l’usage de couvercle, de protecteur ou d’autre moyen.
Article 12-3000
Un scellement autour des boîtes de sortie, des fils et des câbles pour empêcher la circulation de l’air peut être
requis. Les exigences sur les pare-air et les pare-vapeur font l’objet des sous-sections 9.25.3 et 9.25.4 du Code
national du bâtiment — Canada.
Article 12-3000 3)
Voir la note concernant l’article 12-942.
Article 12-3022 7)
En plus d’utiliser des connecteurs de boîtes, des contre-écrous et des embouts non ferreux, le chauffage par
induction causé par un monoconducteur pénétrant par des ouvertures individuelles dans du métal ferreux peut
être réduit au minimum par :
a) le découpage d’une encoche dans le métal entre les trous individuels par lesquels passent les conducteurs
individuels ; ou
b) le passage de chacun des conducteurs du circuit dans des ouvertures individuelles dans une plaque en
métal non ferreux ou en matière isolante suffisamment grande pour tous les conducteurs du circuit.
Section 14
Article 14-012
L’objet de cet article est de choisir et de coordonner les dispositifs de commande et de protection contre les
surintensités, l’impédance totale et les autres caractéristiques du circuit à protéger, de façon à permettre que les
dispositifs de protection utilisés éliminent un défaut à la terre sans occasionner un endommagement considérable
des éléments électriques du circuit.
Sauf indication contraire, les valeurs nominales de sectionnement des dispositifs de protection contre les
surintensités (disjoncteurs ou fusibles) sont les suivantes : 5000 A, maximum symétrique, pour les disjoncteurs
Appendice B
d’un courant nominal d’au plus 100 A et à au plus 250 V, et 10 000 A, maximum symétrique, pour les disjoncteurs
d’un courant nominal de plus de 100 A ou de plus de 250 V. La valeur nominale de sectionnement des fusibles
est de 10 000 A, maximum symétrique, sauf indication contraire.
Article 14-014
Un ensemble approuvé pour installation en série est composé d’un disjoncteur ou d’un fusible en série avec un
disjoncteur, en aval, dont le pouvoir de coupure nominal est inférieur au courant de fuite disponible aux bornes
d’entrée du dispositif de protection contre les surintensités en amont. Le dispositif en amont a toujours un pouvoir
µ
de coupure nominal au moins égal au courant de fuite disponible.
Mis à l’essai et approuvés selon les exigences particulières des normes CSA pertinentes au produit en cause
(disjoncteurs, panneaux ou instruments de mesure), de tels ensembles sont considérés comme ayant un pouvoir
de coupure plus élevé.
Les essais vérifient que l’ensemble convient à tout courant de fuite jusqu’à concurrence du pouvoir de coupure
maximal du dispositif en amont.
Les caractéristiques nominales indiquées dans le marquage du matériel en aval comprennent le pouvoir de
coupure en série et la désignation précise du dispositif à installer en amont pour réaliser ce pouvoir de coupure.
Si des moteurs sont raccordés au réseau entre les dispositifs raccordés en série, on devrait considérer toute
contribution importante des charges motrices au courant de fuite. Il est généralement admis que la contribution
de moteurs asynchrones au courant de court-circuit peut être négligée si la somme des courants nominaux des
moteurs raccordés directement entre les dispositifs raccordés en série est d’au plus 1 % du pouvoir de coupure
nominal du disjoncteur en aval. (Voir la CEI 60781.)
Article 14-100
Cet article ne s’applique qu’aux conducteurs d’interconnexion d’appareillage électrique. Il ne concerne pas la
protection contre les surintensités de l’appareillage électrique prescrite par d’autres articles du Code.
Article 14-102, Schéma 3
Il est permis qu’une protection contre les fuites à la terre puisse être souhaitable pour des circuits autres que ceux
décrits dans cet article.
Si on installe à l’alimentation un dispositif de protection contre les fuites à la terre, il est nécessaire que le réseau
entier soit révisé en vue d’assurer une coordination appropriée des autres protections contre les surintensités.
L’installation d’un dispositif supplémentaire de protection contre les fuites à la terre peut être nécessaire sur les
artères ou les dérivations, si on exige un maximum de continuité de l’alimentation électrique pour le reste
du réseau.
Il est à noter que si les dispositifs de sectionnement sont placés comme il est indiqué au schéma 3, aucune
protection n’est fournie pour les fuites à la terre entre le transformateur et ces dispositifs. Si cette protection est
exigée, le dispositif de sectionnement principal doit être conçu pour se déclencher.
Dans toute protection contre les fuites à la terre, l’appareillage de protection doit être agencé de sorte que la
source de courant de déclenchement externe (si elle est exigée) soit disponible chaque fois que le circuit protégé
est mis sous tension.
Il est à noter que les relais de fuite à la terre sont d’ordinaire réglés en usine pour fonctionner à la tension la plus
basse et aux intervalles les plus courts afin d’éviter tout endommagement inutile de l’appareillage au cours des
premières étapes de la construction. Ces réglages doivent être modifiés pour obtenir le réglage prévu avant la
mise en service de l’appareillage.
Des installations à sources d’alimentation multiples, comportant des attaches et des neutres en étoile, peuvent
être mises à la terre à plus de deux endroits. Dans ces cas, il incombera au concepteur du réseau d’assurer que le
déclenchement ne se fera que dans le disjoncteur principal relié à la source d’alimentation touchée par le courant
de fuite à la terre. (Voir les points 3 et 4 du schéma 3). En outre, en vue d’assurer la coordination et la continuité
du service, de nombreuses installations, en plus d’utiliser des réseaux à sources d’alimentation multiples, sont
munies d’une protection contre les fuites à la terre coordonnée, tel qu’il est spécifié au paragraphe 8), ce qui
donne lieu à des installations complexes. Pour ces deux cas spéciaux, le concepteur devrait être tenu de fournir
au Service d’inspection des données attestant que ces considérations ont été prises en compte.
Article 14-104
Même si l’alinéa a) permet l’utilisation de dispositifs de protection contre les surintensités de courant supérieur
au courant admissible du conducteur, le courant nominal et le réglage de ceux-ci ne doivent pas être supérieurs
aux limites supérieures indiquées au tableau 13. On devrait déterminer la grosseur du conducteur et ne consulter
le tableau 13 que si un dispositif de protection contre les surintensités de courant admissible requis n’est pas
disponible. En d’autres mots, le tableau 13 ne doit être utilisé qu’en dernier ressort. En raison de leur disponibilité
dans plusieurs courants nominaux, les fusibles à action différée ou conformes à l’article 14-212 b) permettront
de sélectionner un fusible de courant nominal approprié.
Article 14-114
Les dispositifs supplémentaires de protection contre les surintensités incorporés à certains appareils et
équipements ne conviennent pas à la protection des conducteurs d’une dérivation.
Article 14-204
Deux types de fusibles à bouchon non interchangeables sont actuellement offerts sur le marché. Ce sont les types
C et S décrits dans la CAN/CSA-C22.2 nº 248.5.
Article 14-212
La référence aux classes de fusibles qui remplacent les désignations «FORMAT» et «HRC» est indiquée au tableau
suivant :
Article 14-302
Les tensions nominales, mentionnées à l’alinéa b) concernant les disjoncteurs unipolaires appropriés pour
utilisation avec leurs manettes reliées ensemble de façon à être actionnées simultanément, figurent sur chaque
Appendice B
disjoncteur, p. ex., 120/240 V.
Article 14-508
Les exigences concernant les interrupteurs c.a. ou c.c. tout usage sont données dans la CSA C22.2 nº 111.
Article 14-510
Les exigences concernant les interrupteurs manuels c.a. tout usage sont données dans la CSA C22.2 nº 111.
µ
Article 14-512
Les exigences concernant les interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage sont données dans la CSA C22.2 nº 111.
Section 16
Article 16-200
Une batterie de piles pour circuits de classe 2 se compose de un ou plusieurs éléments reliés électriquement dans
un même boîtier. Chaque élément produit un courant électrique par une réaction électrochimique irréversible,
c’est-à-dire qu’il est non rechargeable.
Article 16-210
Les câbles LVT et ELC sont approuvés pour utilisation dans des circuits de classe 2 dans les conditions décrites
au tableau 19. Les conducteurs de type ELC ne comportent pas une enveloppe protectrice extérieure et leur
utilisation est limitée en vertu de cet article à certains circuits de classe 2 fonctionnant à au plus 30 V, tel que ceux
des clochettes de porte, des dispositifs antivol, etc. dans les logements de construction combustible. Il n’est pas
permis d’utiliser des conducteurs de type ELC pour le câblage de circuits associés à la sécurité incendie tel que
ceux des dispositifs avertisseurs d’incendie ou détecteurs de fumée.
Article 16-222 1) a)
En ce qui a trait à l’approbation de l’appareillage devant être connecté à des circuits de classe 2 fonctionnant à
au plus 42,4 V crête ou continue, on doit tenir compte du fait que bien que les circuits de classe 2 limitent la
puissance qui peut être dissipée dans le circuit en tout temps, cette puissance est néanmoins plus que suffisante
pour constituer un risque d’incendie si elle est dissipée dans un défaut à l’intérieur d’un appareillage mal conçu,
par exemple les tours court-circuités dans une bobine.
Article 16-222 2)
Les produits énumérés ici sont des exemples de «produits d’éclairage». Cette liste n’est pas exhaustive :
a) luminaires ;
b) enseignes ;
c) cordons d’éclairage ;
d) guirlandes décoratives ;
e) articles de décoration ; et
f) dispositifs d’éclairage à diodes électroluminescentes (DEL).
Section 18
Article 18-000
Avec un peu d’ingéniosité au cours de l’aménagement des installations électriques pour les emplacements
dangereux, il est souvent possible de placer la plus grande partie de l’appareillage dans des emplacements moins
dangereux ou non dangereux, ce qui diminue la quantité d’appareillage spécial nécessaire. Avant l’élaboration
de ces aménagements, il est recommandé de consulter les autorités responsables de l’application du Code.
Il existe un grand nombre d’ouvrages de référence que les utilisateurs peuvent consulter au moment du choix et
de la conception de l’appareillage des installations électriques pour les emplacements dangereux. Voici trois
tableaux énumérant les documents les plus souvent cités en référence :
Tableau A
Documents généralement applicables à toutes les
classes d’emplacements dangereux
Tableau B
Documents applicables spécifiquement aux
emplacements dangereux de classe I
Appendice B
Remplissage pulvérulent «q»
CAN/CSA-E60079-6, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 6 :
Immersion dans l’huile «o»
CAN/CSA-E60079-7, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 7 :
Sécurité augmentée «e»
CAN/CSA-E60079-11, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 11 :
Sécurité intrinsèque «i»
CAN/CSA-E60079-15, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 15 :
µ
Construction, essais et marquage des matériels électriques du mode de protection «n»
CAN/CSA-E79-18, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 18 :
Construction, essais et marquage des matériels électriques du type de protection par
encapsulage «m»
Tableau C
Documents applicables spécifiquement aux
emplacements dangereux de classe II
Appendice B
de part et d’autre du joint équivalente à quelques pouces d’eau, il peut y avoir passage de gaz ou de vapeurs à
travers le joint ou par les conducteurs qui le traversent. Si des joints de conduit sont exposés à une pression
continue, il se pourrait que des fluides inflammables puissent migrer jusqu’à des emplacements jugés sécuritaires,
avec risque d’incendie ou d’explosion.
Joints primaires — joints faisant généralement partie de composants électriques comme des dispositifs de
mesure de pression, de température ou de débit et d’autres appareils (par exemple des pompes à rotor noyé)
dont les raccordements électriques sont immergés dans le fluide du procédé.
µ
Joints secondaires — joints servant à empêcher que des fluides de procédé inflammables ne pénètrent dans le
réseau de câblage électrique en cas de défaillance d’un joint primaire. Ces composants empêchent classiquement
le passage de fluides à la pression du procédé en combinant un dispositif d’étanchéité et un limiteur de pression.
Articles 18-004, 18-006
Les documents suivants constituent des ouvrages de référence sur la répartition des emplacements :
a) CEI 60079-10, Classement des régions dangereuses ;
b) Institute of Petroleum (British), Model Code of Safe Practice — Part 15 : Area Classification Code for Petroleum
Installations ;
c) ANSI/API 505, Recommended Practice for Classification of Locations for Electrical Installations at Petroleum
Facilities Classified as Class I, Zone 0, Zone 1, and Zone 2 ;
d) API 500, Recommended Practice for Classification of Locations for Electrical Installations at Petroleum Facilities
Classified as Class I, Division 1, and Division 2 ;
e) NFPA 497, Classification of Flammable Liquids, Gases, or Vapors and of Hazardous (Classified) Locations for
Electrical Installations in Chemical Process Areas ; et
f) voir également la note concernant l’article 18-064 dans cette appendice.
Article 18-006
Exemples courants de situations qui motivent une classification «zone 0» :
a) l’intérieur de réservoirs mis à l’air libre et contenant des liquides inflammables conservés au-dessus de leur
point d’éclair ;
b) des puisards fermés contenant des liquides inflammables conservés au-dessus de leur point d’éclair de
façon continue ou pendant de longues périodes ; et
c) l’espace adjacent à des mises à l’air libre provenant d’un emplacement dangereux de zone 0.
Exemples courants d’emplacements dangereux qui motivent une classification «classe I, zone 1» :
a) des bâtiments ou enceintes ventilés de façon inadéquate ;
b) des bâtiments ou enceintes ventilés de façon adéquate, comme des installations distantes sans surveillance,
non pourvus de moyens suffisants pour limiter la durée d’atmosphères gazeuses explosives susceptibles de
se former ; et
c) des puisards fermés contenant des liquides inflammables conservés au-dessus de leur point d’éclair en
fonctionnement normal.
Exemples courants de situations qui motivent une classification «zone 2» :
a) des endroits où des liquides volatils, des gaz ou des vapeurs inflammables sont manipulés, traités ou utilisés,
ces liquides, gaz ou vapeurs étant normalement enfermés dans des récipients ou systèmes fermés d’où ils
ne peuvent s’échapper qu’en cas de rupture accidentelle d’un récipient, de panne d’un système ou de
fonctionnement anormal de l’appareillage de manipulation, de traitement ou d’utilisation ;
b) des bâtiments pourvus d’une ventilation adéquate et de dispositifs garantissant que toute condition
anormale de fonctionnement susceptible de créer des atmosphères explosives gazeuses soit de «courte
durée» ; et
c) la plupart des emplacements à l’extérieur, sauf autour de mises à l’air libre, de récipients ouverts ou de
puisards contenant des liquides inflammables.
Selon la ANSI/API 505, une «ventilation adéquate» est une «ventilation (naturelle ou artificielle) suffisante pour
prévenir l’accumulation de quantités importantes de mélange vapeurs-air ou air-gaz à des concentrations
dépassant 25 % de la limite inférieure d’inflammabilité ou d’explosivité (LII ou LIE)». L’appendice B de
l’ANSI/API 505 décrit une méthode permettant de calculer, d’après les émissions fugitives, les besoins de
ventilation pour les emplacements fermés.
Les documents publiés par l’industrie, comme l’ANSI/API 505, donnent des indications sur l’interprétation que
fait l’industrie de la notion de «courte durée».
Article 18-008
Les emplacements de classe II, division 1, comprennent généralement les aires où l’on manipule et entrepose le
grain ; les locaux renfermant des broyeurs ou pulvérisateurs, des nettoyeurs, des cribles, des décortiqueuses, des
convoyeurs à découvert ou des tuyaux de décharge, des silos ou trémies ouverts, des malaxeurs ou mélangeurs,
des balances automatiques ou à trémies, des machines d’empaquetage, des sorties d’augets et des trémies de
l’élévateur, des distributeurs, des aspirateurs de poussières et de matériaux (sauf s’ils sont entièrement en métal
et ventilés à l’extérieur) et tout appareil semblable qui engendre ou déplace des poussières au cours de la
transformation ou de la manipulation du grain, de l’amidon, du sucre, du malt, de la mouture du foin, ou autres ;
les établissements de pulvérisation de charbon (sauf si l’appareillage utilisé est essentiellement étanche à la
poussière) ; toutes les aires où l’on produit, transforme, manipule, emballe ou entrepose des poussières ou
poudres métalliques (sauf si on utilise des récipients étanches) ; et tout autre emplacement semblable où il peut
exister normalement dans l’air, des poussières combustibles en quantité suffisante pour constituer des mélanges
explosifs ou inflammables.
Les poussières combustibles non conductrices d’électricité comprennent des poussières produites par la
manipulation et la transformation du grain ou des produits du grain, du sucre et du cacao pulvérisés, des œufs
ou du lait en poudre, des épices pulvérisées, de l’amidon ou des pâtes, de la fécule de pomme de terre et de
la farine de bois, du tourteau à base de fèves et de graines, de foin séché et d’autres substances organiques
susceptibles de produire des poussières combustibles. Seules les poussières du groupe E sont considérées comme
conductrices d’électricité aux fins de la classification. Les poussières métalliques provenant du magnésium, de
l’aluminium et du bronze d’aluminium sont très dangereuses et il faudrait prendre toutes les précautions possibles
afin d’éviter toute inflammation ou explosion.
Les emplacements de classe II, division 2, comprennent ceux dans lesquels des concentrations dangereuses
de poussières ne sont pas susceptibles de se produire dans l’air, mais où il peut exister des accumulations de
poussières sur de l’appareillage électrique, à l’intérieur ou à proximité de celui-ci. Ils comprennent aussi les locaux
et les aires ne renfermant que des convoyeurs ou des tuyaux de décharge couverts, des silos ou des trémies
fermés, des machines et des appareils desquels des quantités appréciables de poussières ne peuvent se dégager
que dans des conditions anormales ; les locaux ou aires adjacents aux emplacements de classe II, division 1, dans
lesquels des concentrations explosives ou inflammables de poussières ne peuvent s’infiltrer dans l’air que dans
des conditions anormales de fonctionnement ; les locaux ou aires dans lesquels des dispositifs d’évacuation
efficaces empêchent la formation dans l’air de concentrations explosives ou inflammables de poussières ; les
entrepôts et salles d’expédition où des substances poussiéreuses ne sont entreposées ou manipulées que dans des
sacs ou récipients ; et autres emplacements du même ordre.
Il existe plusieurs types de poussières comme, par exemple, la poussière de souffre qui n’entre pas dans les types
de poussière dont il est question aux paragraphes précédents, et dans bien des cas on peut obtenir plus de
renseignements en se référant aux normes de la NFPA National Fire Codes, telles la NFPA nº 655 qui donne des
renseignements concernant la prévention des incendies et des explosions dues au souffre et traite du câblage et
du matériel électrique.
Article 18-010
Les emplacements de classe III, division 1, comprennent certaines parties des usines de rayonne, de coton et
autres textiles ; les établissements de fabrication ou de transformation de fibres combustibles ; ceux où
fonctionnent des machines à égrener le coton ou à traiter la graine de coton ; les établissements de
transformation du lin ; les fabriques de vêtements ; les établissements où l’on travaille le bois et les établissements
et industries où il existe des conditions ou méthodes aussi dangereuses.
Les fibres et les particules libres facilement inflammables comprennent la rayonne, le coton (y compris les bourres
et les déchets de coton), le sisal ou le «henequen», le tampico, le jute, le chanvre, la filasse, la fibre de coco,
l’étoupe, les déchets de coton en balles, le kapok, la mousse d’Espagne, les copeaux d’emballage et autres
substances de nature semblable.
Article 18-012
La sécurité électrique d’une installation dans un emplacement dangereux dépend d’un entretien régulier.
Le personnel chargé de cet entretien doit savoir que toute modification à l’appareillage d’origine ou tout
remplacement des pièces d’origine peut annuler la certification. Afin d’aider les propriétaires et les exploitants
Appendice B
d’emplacements dangereux à élaborer des modes opératoires d’entretien appropriés, il est recommandé de
consulter les documents suivants, en plus des instructions du fabricant :
a) CEI 60079-17 : Recommandations pour l’inspection et l’entretien des installations électriques dans les
emplacements dangereux (autres que les mines) ;
b) Série de normes CEI 60300 visant la «Gestion de la sûreté de fonctionnement» ;
c) IEEE 902-1998, IEEE Guide for Maintenance, Operation, and Safety of Industrial and Commercial Power
Systems ; et
d) NFPA nº 70B — Recommended Practice for Electrical Equipment Maintenance.
µ
Article 18-050
Il existe actuellement une différence entre les exigences de marquage des normes inspirées par la CEI et celles
des normes d’inspiration nord-américaine quant aux groupes de gaz pour lesquels un appareillage est approuvé.
Dans la série de normes E60079 (inspirées par la CEI), un appareillage marqué IIB convient aussi aux applications
qui requièrent un appareillage de groupe IIA. De même, un appareillage marqué IIC convient aussi aux
applications qui requièrent un appareillage de groupe IIB ou IIA.
Dans la série de normes C22.2 (nord-américaines), le marquage indique chacun des groupes pour lequel
l’appareillage est certifié. Ainsi, un appareillage approuvé pour les groupes B, C et D portera un marquage
énumérant chacun de ces trois groupes.
La NFPA nº 505 admet l’utilisation de chariots électriques de types EE et EX dans les emplacements dangereux
de classe III.
Articles 18-050, 18-066
Il est à noter que la section 18 traite aussi de l’appareillage à pile ou à générateur intégré, quelle que soit la tension
en cause. Cet appareillage comprend, entre autres, les lampes de poche, les émetteurs-récepteurs, les récepteurs
de systèmes de recherche de personnes, les magnétophones, les détecteurs de gaz de combustion, les appareils
de surveillance de vibrateurs, les tachymètres, les téléphones à piles ou alimentés par la voix et le matériel d’essai
portatif qui peut être transporté ou installé dans un emplacement dangereux. Ces appareils peuvent être admis
à la certification CSA en vertu de la CAN/CSA-C22.2 nº 157 ou de la CAN/CSA-E60079-11.
Si on utilise des boîtiers tout usage pour ce matériel, et qu’en vertu des articles de cette section l’appareillage doit
être approuvé spécifiquement pour l’emplacement dangereux en cause, l’appareillage électrique doit être
approuvé comme appareillage à sécurité intrinsèque pour l’emplacement, conformément à l’article 18-066 et
porter un marquage conforme à l’article 18-052.
Dans les cas où les articles de cette section permettent l’emploi de boîtiers tout usage à condition que des circuits
non incendiaires acceptables soient incorporés, l’appareillage électrique devrait être approuvé comme tel et
porter un marquage conformément à l’article 18-052.
Les utilisateurs de ce Code sont priés de noter que la répartition en classes et en zones est fondée sur des groupes
de gaz différents de ceux qui sont utilisés pour la répartition en classes et en divisions.
Le tableau suivant montre les équivalences de groupes entre les deux systèmes.
Appendice B
pentanes pentanes 109-66-0 258 D IIA
1-pentanol (alcool d’amyle) pentan-1-ol 71-41-0 298 D IIA
propane 74-98-6 470 D IIA
1-propanol (alcool propylique) propan-1-ol 71-23-8 405 D IIA
2-propanol (alcool isopropylique) propan-2-ol 67-63-0 425 D IIA
propylène propène 115-07-1 455 D IIA
µ
styrène 100-42-5 490 D IIA
toluène 108-88-3 535 D IIA
acétate de vinyle 108-05-4 425 D IIA
chlorure de vinyle chloréthylene 75-01-4 415 D IIA
xylènes 106-42-3 464 D IIA
Notes :
1) La plupart des valeurs indiquées dans ce tableau sont tirées de la CEI 60079-20, Matériel électrique pour
atmosphères explosives dangereuses — Partie 20 : Données pour gaz et vapeurs inflammables, en relation avec
l’utilisation des matériels électriques, première édition (1996-10). Dans bon nombre de cas, les
appellations utilisées dans la norme CEI diffèrent de celles normalement utilisées en Amérique du Nord.
En effet, le même produit chimique peut porter différents noms. Le numéro de référence CAS indiqué
dans le tableau constitue une méthode reconnue d’identification des produits chimiques et doit être
indiqué dans les fiches signalétiques. Pour plus de renseignements sur le système de numérotation CAS,
veuillez consulter le http://www.cas.org/faq.html.
2) Cette substance ne figure pas dans la CEI 60079-20.
3) Dans la CEI 60079-20 cette substance est appelée à tort 1,2 epoxypropylène. L’oxyde de propylène est
aussi connu sous l’appellation 1,2 époxypropane.
Article 18-050 3) a)
Des renseignements sur la classification des zones d’une usine relatives à la production, à la compression et à la
mise en bouteilles de l’acétylène (ainsi que les exigences relatives à la ventilation) sont donnés dans la
NFPA nº 51A.
Article 18-050 3) d)
Des renseignements sur la classification des zones relatives aux systèmes de réfrigération utilisant des gaz
inflammables (y compris l’ammoniac) sont contenus dans la CSA B52.
Article 18-052
Les marquages décrits au paragraphe 18-052 1) a) à d) doivent être apposés sur l’appareillage. Exemple type d’un
marquage :
Ex ia IIC T6
Classe de température
Groupe d’appareillage
Mode de protection
Le marquage peut comprendre la mention «EEx» au lieu de «Ex», ce qui indique que l’appareillage est également
approuvé selon une norme européenne.
Les utilisateurs de ce Code sont priés de noter que, dans tous les cas, l’appareillage doit porter la marque
d’identification d’un organisme de certification accrédité, ainsi que les marquages exigés dans cette section.
L’appareillage dont le marquage indique la classe I, mais aucune division, convient aux zones 1 et 2.
Article 18-052 1)
Certains appareils dont l’utilisation est permise dans les emplacements dangereux de zone 2 ne portent pas de
marquage indiquant la classe et le groupe parce qu’il n’est pas spécifiquement exigé qu’ils soient approuvés pour
ce genre d’emplacement [p. ex., les moteurs et les génératrices convenant aux emplacements de classe I,
zone 2 qui ne comportent pas d’éléments pouvant produire des arcs, des étincelles ou de la chaleur (voir
l’article 18-150 2) e)].
Articles 18-054, 18-150
Les appareils produisant de la chaleur doivent actuellement, en vertu des normes sur les produits, porter un Code
de température (Code T) si celle-ci dépasse 100 °C. Cependant, dans le cas des appareils fabriqués avant
l’imposition de cette exigence et dans le cas des moteurs utilisés conformément à l’article 18-150, un tel
marquage pourrait être absent. C’est pourquoi il faut confirmer l’acceptabilité des anciens appareils produisant
de la chaleur et des moteurs utilisés conformément à l’article 18-168 avant de les installer dans un emplacement
dangereux afin de s’assurer qu’ils sont conformes à l’article 18-054. Aux fins de cet article, les appareils comme
les boîtes, les bornes, les raccords et les résistances détectrices de température ne sont pas considérés comme
produisant de la chaleur.
Article 18-062
Aux fins de cet article, on entend par câble recouvert de métal un câble sous gaine métallique ou armé de type
réticulé, de type fil ou de type ruban plat ou encore, un câble blindé.
Article 18-062 1)
Des dispositifs appropriés de protection contre la foudre devraient comprendre une protection du primaire et
aussi du secondaire si les lignes aériennes du secondaire ont plus de 90 m de longueur ou si le secondaire n’est
pas mis à la terre. L’interconnexion de toutes les mises à la terre devrait comprendre les mises à la terre des
dispositifs de protection contre la foudre du primaire et du secondaire, les mises à la terre du réseau secondaire,
s’il y en a, et les mises à la terre du conduit et de l’appareillage du réseau de câblage intérieur.
Article 18-062 2) b)
Si des câbles monoconducteurs sous enveloppe métallique ou des câbles armés sous enveloppes sont utilisés dans
des emplacements dangereux, l’armure doit être mise à la terre dans l’emplacement dangereux seulement pour
prévenir les courants de circulation. Ceci entraînera une tension résiduelle sur l’enveloppe métallique dans
l’emplacement non dangereux. Il faut donc isoler de façon adéquate l’armure dans l’emplacement non
dangereux pour prévenir les courants de circulation.
Article 18-064
Les ouvrages de référence suivants sur la mise sous pression sont recommandés pour assurer la conformité à
l’article et maintenir une pression de gaz de protection efficace :
a) CAN/CSA-E60079-2, Matériel électrique pour atmosphères gazeuses — mode de protection «p» ;
b) NFPA Nº 496, Standard for Purged and Pressurized Enclosures for Electrical Equipment ; et
c) CEI 60079-13, Construction et exploitation de salles ou bâtiments protégés par surpression interne.
Article 18-066
Voir la note concernant l’article 18-050.
Article 18-066 3)
Il n’est pas obligatoire que les câblages à sécurité intrinsèque résistent à la transmission d’une explosion,
l’infiltration de gaz et de vapeurs étant la principale préoccupation. L’utilisation de conduits et de câbles munis
de joints étanches permet d’éviter de telles infiltrations. Il est également possible d’utiliser d’autres garnitures
d’étanchéité, telles que le caoutchouc de silicone, appliqué autour de l’extrémité du connecteur, afin d’empêcher
Appendice B
les gaz et les vapeurs de pénétrer par l’extrémité du câble.
Article 18-070
Cet article ne doit être invoqué qu’en l’absence d’appareillage convenable certifié pour les emplacements
dangereux. Par exemple, il n’existe pas de dispositifs d’allumage de classe I, division 1 pour moteurs à combustion
interne ; les seuls dispositifs qui existent sont de classe I, division 2. Dans ce cas, il serait envisageable d’utiliser
des dispositifs d’allumage pour emplacement dangereux de classe I, division 2 dans des emplacements de
classe I, zone 1.
µ
Dans de nombreuses situations, une bonne classification de l’emplacement éliminera le besoin de recourir à cet
article. L’article 18-070 ne doit pas servir à pallier une classification incorrecte des emplacements.
Si l’on invoque cet article, le système de détection de gaz doit comporter un nombre de capteurs adéquat pour
assurer la détection de gaz ou de vapeurs inflammables dans tous les endroits où ceux-ci pourraient s’accumuler.
Il est interdit d’installer dans un emplacement de zone 2 un appareillage électrique qui convient aux
emplacements non dangereux et qui comporte des composants générateurs d’arcs, d’étincelles ou de chaleur
non protégés. De tels composants peuvent être protégés par enrobage, par fermeture hermétique ou par d’autres
moyens de fermeture comme une construction restreignant les échanges gazeux.
Avant de recourir à cet article, il importe que l’utilisateur comprenne bien les risques associés à une telle
installation. Dans le contexte de cet article, il incombe au propriétaire de l’installation (ou à ses mandataires)
de veiller à ce que l’installation finale soit sécuritaire. La simple conformité à cet article peut se révéler insuffisante
pour garantir la sécurité de l’installation dans toutes les situations.
Article 18-072
L’ANSI/ISA 12.27.01, Requirements for Process Sealing between Electrical Systems and Flammable or Combustible
Process Fluids, énonce des exigences visant la construction, le rendement et le marquage applicables aux joints
d’étanchéité intégrés à de l’appareillage électrique raccordé en usine. Dans le cas d’un appareillage doté d’un
joint primaire conforme à cette norme, on peut inscrire la mention «Joint simple» ou «Joint double» sur la plaque
signalétique. Ces mentions indiquent que l’appareillage électrique est conçu pour empêcher la migration d’un
fluide inflammable de l’appareillage vers le réseau de câblage si l’appareillage fonctionne à une pression
égale ou inférieure à la pression nominale pour laquelle il est conçu. Les dispositifs certifiés conformes à
l’ANSI/ISA 12.27.01 et arborant le marquage «Joint simple» ou «Joint double» respectent l’article 18-072 1) a).
Si des dispositifs contenant des joints primaires ne portent pas de marquage indiquant qu’ils sont conformes à
l’ANSI/ISA 12.27.01, on peut utiliser d’autres moyens pour empêcher la migration du fluide vers le réseau de
câblage. On peut placer un écran approprié entre le joint primaire et le réseau de câblage, par exemple un joint
secondaire ou un court tronçon de câble à isolant minéral. Si on opte pour le joint secondaire, les caractéristiques
de conception qui rendent la défaillance du joint primaire évidente sont : les évents, les drains, une rupture ou
une fuite visible, un sifflement, ou une surveillance électronique. La raison pour laquelle la défaillance du joint
primaire doit être évidente est d’éviter que le joint secondaire soit soumis à une pression constante et qu’il ne se
rompe éventuellement, et pour protéger le personnel qui travaille sur le dispositif. De même, s’il n’y a aucun
moyen d’éviter de soumettre le joint secondaire à une pression indue, le personnel devrait être informé par une
mise en garde que du fluide inflammable sous pression peut se trouver dans le boîtier.
Des considérations d’ordre technique peuvent amener à conclure que la probabilité qu’une fuite se produise dans
une installation donnée est négligeable. On peut tenir compte du fait que des installations de même type n’ont
jamais présenté de risques ou qu’on utilise un joint primaire pouvant être soumis à une pression très supérieure
à la pression nominale maximale prévue.
Articles 18-090, 18-100, 18-150
L’appareillage certifié pour des emplacements dangereux porte un marquage indiquant la classe des
emplacements où il peut être installé. Ainsi, un appareil de classe I peut être installé dans un emplacement de la
même classe. Ce Code reconnaît maintenant que le système de marquage d’appareillage de la CEI offre une
méthode précise de protection. Cet appareillage convient uniquement aux emplacements où cette méthode de
protection est reconnue. Par exemple, l’article 18-100 reconnaît que l’appareillage dont le marquage indique le
mode de protection «d» convient à un emplacement de classe I zone 1. La série de normes CAN/CSA-E60079
(listée en appendice A) donne plus de renseignements sur les modes de protection.
Le tableau suivant indique certains des appareillages et des modes de protection autorisés dans les trois zones.
Il ne s’agit pas d’un tableau complet. Des règles particulières peuvent permettre l’installation d’autres
appareillages (p. ex., fusibles mentionnés à l’article 18-150).
Article 18-100
L’appareillage destiné à un emplacement de classe I, division 1 convient aux zones 1 et 2.
Articles 18-100, 18-150
Les définitions suivantes expliquent brièvement les divers modes de protection utilisés dans le cadre du système
de répartition en zones. Pour plus de détails voir la norme pertinente du CCÉ, Deuxième partie.
a) Sécurité intrinsèque (i, ia ou ib) : Mode de protection basé sur la limitation de l’énergie électrique à
des niveaux tels qu’aucune étincelle à l’ouverture ou accumulation de chaleur dans l’appareil ou le câblage
connexe, au cours du fonctionnement normal ou de défaut, ne puisse provoquer un incendie. Dans le cas
du matériel à sécurité intrinsèque utilisé dans des emplacements dangereux, les accessoires ou câblages
connexes, qui ne sont pas nécessairement installés dans un emplacement dangereux, doivent être évalués
en tant que partie intégrante du système à sécurité intrinsèque. La principale différence entre les appareils
portant les marquages Ex ia et Ex ib est que les appareils Ex ia doivent demeurer antidéflagrants après deux
défauts alors que les appareils Ex ib doivent demeurer antidéflagrants après un défaut (voir la CAN/CSA-
E60079-11).
b) Ignifuge (d) : Mode de protection de l’appareillage électrique selon lequel le boîtier doit résister, sans être
endommagé et sans présenter un risque d’incendie, à l’explosion interne d’un mélange inflammable d’au
moins deux gaz ou vapeurs utilisés avec l’appareil en cause et qui constituent une atmosphère explosive,
qui a pénétré dans le boîtier, par un joint ou une ouverture de construction (voir la CAN/CSA-C22.2
nº 60079-1).
c) Sécurité augmentée (e) : Mode de protection selon lequel des mesures additionnelles sont prises pour
certains appareils électriques pour assurer une meilleure protection contre les températures excessives, les
arcs et les étincelles pour la durée de vie utile de l’appareil en cause. Il ne vise que les appareils électriques
dont aucune pièce ne produit des arcs ou des étincelles ou ne dépasse la température normale de service
(voir la CAN/CSA-E60079-7.)
d) Immersion dans l’huile (o) : Mode de protection selon lequel les appareils électriques sont sécuritaires
par immersion dans l’huile, c’est-à-dire qu’une atmosphère explosive au-dessus de l’huile ou à l’extérieur
du boîtier ne s’enflammera pas. (voir la CAN/CSA-E60079-6).
e) Sous pression (p) : Mode de protection qui utilise la pression d’un gaz de protection pour empêcher
qu’une atmosphère explosive ne se forme dans un espace qui peut contenir une source d’inflammation et,
si requis, qui utilise la dilution continue d’une atmosphère dans un espace qui comprend une source de
Appendice B
dégagement de gaz qui peut produire une atmosphère explosive (voir la CAN/CSA-E60079-2).
f) Remplissage pulvérulent (rempli de sable) (q) : Mode de protection selon lequel le boîtier d’un
appareil électrique est rempli d’une matière granulée de façon qu’aucun arc, le cas échéant, ne soit
susceptible d’enflammer l’atmosphère inflammable extérieure (voir la CAN/CSA-E60079-5).
g) Encapsulage (m) : Mode de protection selon lequel les pièces qui peuvent enflammer une atmosphère
explosive par des étincelles ou une surchauffe sont noyées dans un composé de façon que l’atmosphère ne
puisse être enflammée (voir la CAN/CSA-E79-18).
h) Anti-étincelle, respiration réduite, etc. (n) : Mode de protection d’un appareil électrique qui assure
µ
que, en fonctionnement normal, l’appareil ne peut enflammer une atmosphère explosive environnante ni
présenter un défaut susceptible d’enflammer l’atmosphère (voir la CAN/CSA-E60079-15).
Note : La méthode «n» englobe plusieurs moyens de protection. Outre les mesures anti-étincelles, les pièces
d’appareillage qui produisent en fonctionnement normal des arcs, des étincelles ou des températures de surface
d’au moins 85 ºC peuvent être protégées par un des moyens suivants :
a) dispositif de coupure sous boîtier ;
b) composant non incendiaire ;
c) dispositif hermétique ;
d) dispositif scellé ;
e) appareillage ou circuit à limitation d’énergie ; ou
f) coffret à respiration réduite .
Certaines de ces méthodes sont semblables à celles déjà permises pour les emplacements de classe I, division 2.
Pour mieux comprendre les divers moyens de protection admis sous la méthode de protection «n», consulter la
CAN/CSA-E60079-15.
Articles 18-106, 18-152 1) b), 18-202, 18-252 1) b), 18-302
Les câbles approuvés pour les emplacements dangereux conviennent à tous les emplacements dangereux.
Toutefois, les garnitures d’extrémité doivent être approuvées dans chaque cas.
Articles 18-106 3) a), 18-152 3) a)
Dans le cas d’un filetage conique, l’exigence de cinq filets complets en prise (bien serrés) est vitale, pour les
raisons suivantes :
a) Si les filets ne sont pas bien en prise, le parcours de flamme est déficient, et il est alors possible qu’une
explosion à l’intérieur du réseau de conduits puisse se transmettre à l’extérieur du conduit.
b) S’il n’y a pas cinq filets complets en prise, le parcours de flamme pourrait être trop court pour refroidir les
gaz produits par une explosion interne jusqu’à une température inférieure au point d’inflammation du gaz
dans la zone environnante.
c) Comme le conduit constitue un trajet de continuité des masses vers la terre, tout joint douteux crée une
résistance électrique dans le parcours de flamme et, en cas de défaut, un arc pourrait être amorcé à cet
endroit.
Bien qu’il ne soit pas toujours possible d’installer certains raccords sans desserrage, il importe de veiller à ce que
le joint soit aussi étanche que possible. La bonne exécution des raccordements de conduit est vitale pour la
sécurité des réseaux de câblage dans les emplacements dangereux.
Article 18-106 4)
Il est reconnu que l’appareillage électrique certifié selon une norme canadienne fondée sur une publication CEI
(norme CEI adaptée au contexte canadien) peut être muni de conduits ou de câbles dont l’entrée est filetée
et de forme conique ou droit conformes aux normes ISO (Organisation internationale de normalisation).
Le paragraphe 18-106 4) exige l’utilisation d’adaptateurs approuvés afin d’assurer une connexion efficace à cet
appareillage, dans les cas où le filetage de ce dernier diffère de celui des fils.
Pour plus de renseignements sur les exigences ISO relatives au filetage, consulter l’ISO 965, Parties 1 et 3.
Article 18-106 5)
Le mode de protection «sécurité augmentée» vise à empêcher l’infiltration d’eau ou de corps étrangers.
La CAN/CSA-E60079-7 exige que les enveloppes comprenant des pièces conductrices nues assurent un niveau
de protection d’au moins IP54 (voir le tableau ci-après) et que les enveloppes abritant uniquement des pièces
conductrices isolées assurent un niveau de protection minimal de IP44. Il est important que le point d’entrée d’un
conduit ou d’un câble maintienne, au minimum, le niveau de protection assuré par l’enveloppe, et ce grâce à des
dispositifs tels que des joints, des contre-écrous de scellement, etc. Les enveloppes à sécurité intrinsèque doivent
restreindre l’infiltration de gaz ou de vapeurs afin de réduire au minimum l’entrée de gaz ou de vapeurs provenant
d’émissions de courte durée.
Le code IP désigne le niveau de protection assuré par une enveloppe. Le premier numéro du code IP correspond
au niveau de protection contre les contacts physiques (c.-à.-d., doigts, outils, poussière, etc.) avec les pièces
internes. Le second numéro indique le niveau de protection contre l’infiltration de liquides. Par exemple, le code
IP54 exige qu’une enveloppe soit protégée contre la poussière et les éclaboussures d’eau en provenance de toute
direction. Tandis que le niveau de protection minimal exigé pour les enveloppes à sécurité accrue est de IP44 ou
de IP54, tel qu’indiqué précédemment, la plupart de ces enveloppes sont conformes au niveau IP65 ou IP66.
Pour plus de renseignements sur les codes IP utilisés par la CEI, voir la CEI 60529.
Protection contre les contacts et les objets Protection contre les liquides
Numéro Description Numéro Description
0 Aucune protection 0 Aucune protection
1 Objets de plus de 50 mm 1 Égouttures d’eau verticales
2 Objets de plus de 12 mm 2 Égouttures d’eau à une inclinaison
de 15°
3 Objets de plus de 2,5 mm 3 Pulvérisation d’eau à un angle d’au
plus 60°
4 Objets de plus de 1 mm 4 Éclaboussures d’eau provenant de
toute direction
5 Protection contre la poussière 5 Jets d’eau de faible pression
6 Étanchéité à la poussière 6 Jets d’eau puissants
7 Effets de l’immersion à 1 m de
profondeur
8 Submersion
Appendice B
maintenant soumis à l’essai de propagation de la flamme sur la longueur de chaque sous-ensemble du câble.
La lettre A, B, C ou D, ou toute combinaison de celles-ci, peut être ajoutée afin que soient identifiés les groupes
pour lesquels le câble a été mis à l’essai. Par exemple :
a) «HL-CD» indique que le câble a fait l’objet d’un essai de propagation de la flamme pour les groupes de
gaz C et D ; et
b) «TC-BCD» indique que le câble a fait l’objet d’un essai de propagation de la flamme pour les groupes de
µ
gaz B, C et D.
Voir aussi le tableau à la note concernant l’article 18-050.
Article 18-108 1) d)
Des scellements sont exigés pour les réseaux de conduits si le conduit entre dans un boîtier qui ne doit pas
obligatoirement être antidéflagrant ou résistant à la flamme (généralement un boîtier de type «e»), puisque le
réseau de conduits doit continuer de répondre aux exigences d’un système de câblage antidéflagrant ou résistant
à la flamme dans un emplacement dangereux de classe I, zone 1. Il est à noter que la boîte de raccordement de
conduit dans un boîtier de type «e» doit aussi avoir le même degré de protection contre l’infiltration que le
boîtier.
Article 18-108 2)
Un réducteur peut avoir un incrément de grosseur de plus que la grosseur nominale du conduit si le raccordement
dans le boîtier antidéflagrant ou résistant à la flamme est supérieur à la grosseur nominale du conduit.
Articles 18-108 2), 18-154 2)
Les garnitures de conduit approuvées pour les emplacements de classe I et semblables au type «L», «T» ou
«Croix» ne devraient généralement pas être classées comme des boîtiers si leur grosseur n’est pas supérieure à la
grosseur du conduit.
Article 18-108 4)
Il est important de bien respecter les instructions du fabricant, sans quoi les scellements n’empêcheront pas
efficacement la transmission d’une explosion au-delà du scellement. Une étanchéité déficiente s’est avérée le
principal facteur dans bon nombre d’explosions, qui ont entraîné des pertes de vie et de lourds dommages
matériels. Il est bon de rappeler aux utilisateurs que seule la pâte à joint spécifiée par le fabricant est autorisée
dans un scellement. L’utilisation de produits d’autres fabricants dans un scellement peut compromettre l’intégrité
de l’installation.
Article 18-108 4) a)
Tous les moteurs et toutes les génératrices approuvés pour les emplacements de classe I, selon les normes
pertinentes de la deuxième partie du Code, doivent être munis d’un scellement fourni par le fabricant et placé
entre le bâti du moteur ou de la génératrice et la boîte de raccordement du conduit. Il n’est donc pas nécessaire
d’indiquer sur ces appareils que ce scellement a été exécuté.
On peut satisfaire au paragraphe 4) a) (i) et (ii) de la façon suivante :
a) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et au(x) type(s)
approprié(s) de câble ainsi qu’une garniture de scellement posée à pied d’œuvre ;
b) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et au type approprié
de câble, munie d’un scellement intégré ; ou
c) en utilisant une bague de câble convenant au type de câble approuvé dont le boîtier approuvé est muni
d’un scellement, tel qu’indiqué au paragraphe 4) a) (ii).
Les bagues de câble munies d’un scellement intégré portent le marquage «SL».
Article 18-108 4) a) (i)
Le terme «accessible» tel qu’il est utilisé dans cet article est conforme à la définition indiquée à la section 0 du
Code sous la rubrique «accessible, quand il s’agit de câblage».
Articles 18-114, 28-314
Il convient de faire la mise en garde suivante : l’utilisation d’un système de commande à variateur de fréquence
avec un moteur peut faire monter la température de service du moteur en raison des harmoniques produites
par le système de commande, au point où le moteur pourrait s’échauffer au-delà de son Code de température.
Cette éventualité est préoccupante dans les cas où la température de service du moteur est voisine du point
d’inflammation de matières dangereuses pouvant se trouver à proximité. Étant donné les températures
d’inflammation généralement moins élevées associées aux matières de classe II, les emplacements de classe II sont
particulièrement visés par cette mise en garde. Il incombe à l’utilisateur de veiller à ce que la température de
service du moteur, en combinaison avec son système de commande, reste au-dessous de la température
d’inflammation minimale des matières dangereuses présentes. Au besoin, on consultera le fabricant du moteur.
Voici quelques références qui pourront aider l’utilisateur à déterminer l’acceptabilité d’une installation :
a) API RP 2216, Ignition Risk of Hydrocarbon Vapors by Hot Surfaces in the Open Air ; et
b) publication IEEE nº PCIC-97-04, Flammable Vapor Ignition Initiated by Hot Rotor Surfaces Within an Induction
Motor — Reality or Not?
Article 18-114 2)
Les articles 7.2 et 11.3 de la CEI 60079-14 (édition 4.0 2007-12) sont reproduits ici à l’intention des concepteurs
et des utilisateurs. Pour plus de renseignements sur les exigences de conception et d’installation visant les moteurs
à sécurité augmentée, voir :
a) CEI 60079-14, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 14 : Installations électriques
dans les emplacements dangereux (autres que les mines) ; et
b) CAN/CSA-E60079-7, Matériel électrique pour atmosphères explosives gazeuses — Partie 7 : Sécurité
augmentée «e».
Les extraits de la CEI 60079-14, Atmosphères explosives — Partie 14 : Conception, sélection et construction des
installations électriques, reproduits ici présentent des exigences supplémentaires visant l’application du type de
protection «e» (sécurité augmentée) applicable aux moteurs utilisés dans des emplacements dangereux de
classe I, zone 1.
11.3 Moteur à induction à cage
11.3.1 Alimenté par le réseau
Pour satisfaire aux exigences du point a) de 7.2, les dispositifs de protection contre les surcharges à retard
inversement proportionnel doivent être tels que non seulement le courant du moteur est contrôlé, mais aussi
que le moteur bloqué soit déconnecté dans le délai tE indiqué sur la plaque de marquage. Les courbes des
caractéristiques courant-temps indiquant le délai de déclenchement du relais de surcharge en fonction du
rapport entre le courant initial et le courant doivent être détenues par l’utilisateur.
Les courbes indiqueront la valeur du délai à partir de l’état au repos sur la base d’une température ambiante de
20 °C et pour une étendue de rapports d’intensité initiale (IA/IN ) d’au moins 3 à 8. La tolérance sur le temps de
déclenchement des dispositifs de protection doit être de ± 20 %.
Il convient de prendre spécialement en considération les propriétés des machines avec des enroulements
raccordés en triangle en cas de perte d’une phase. Contrairement aux machines avec enroulement en étoile,
la perte d’une phase peut ne pas être détectée notamment si elle survient en cours de fonctionnement.
La conséquence sera un déséquilibre des courants dans les conducteurs d’alimentation de la machine ainsi qu’un
échauffement du moteur. Un moteur à enroulement en triangle avec un faible couple résistant au démarrage
peut démarrer avec un tel défaut d’enroulement et de ce fait le défaut peut ne pas être détecté durant une longue
période. Par conséquent, une protection de déséquilibre des phases doit être prévue sur les machines à
enroulement en triangle pour détecter les déséquilibres de la machine avant l’apparition d’échauffements
excessifs.
En général, les moteurs conçus pour un fonctionnement continu impliquant des démarrages faciles et peu
fréquents qui ne produisent pas d’échauffements supplémentaires significatifs sont acceptables avec une
protection contre les surcharges à retard inversement proportionnel. Les moteurs conçus pour les conditions de
démarrage difficiles ou devant être démarrés fréquemment sont acceptables uniquement si des dispositifs de
protection appropriés garantissent le non-dépassement de la température limite.
On considère qu’il existe des conditions de démarrage difficile si un dispositif de protection contre les surcharges
à retard inversement proportionnel, sélectionné correctement tel que décrit ci-dessus, déconnecte le moteur
avant que ce dernier atteigne sa vitesse assignée. Généralement, cela se produit si le temps de démarrage total
Appendice B
dépasse 1,7 tE.
NOTE 1 Fonctionnement
Si le service du moteur n’est pas S1 (fonctionnement continu à charge constante), il convient que l’utilisateur se
procure les paramètres appropriés pour la détermination de la définition appropriée de fonctionnement.
NOTE 2 Démarrage
Il est préférable que le temps de démarrage à branchement direct du moteur soit inférieur au temps tE pour
µ
que le dispositif de protection du moteur ne soit pas déclenché pendant le démarrage. Si le temps de démarrage
dépasse 80 % du temps tE , il convient que les limitations associées au démarrage alors que le fonctionnement
est conforme au manuel d’instruction de la machine fassent l’objet d’une détermination par le constructeur du
moteur.
Comme la tension chute durant un démarrage à branchement direct, le courant de démarrage diminue et le
temps de mise en vitesse augmente. Quoique ces effets puissent disparaître pour les faibles chutes de tension,
il convient pour les tensions inférieures à 85 % de UN pendant le démarrage, que le constructeur du moteur
déclare les limitations associées au démarrage.
Le constructeur peut limiter le nombre de tentatives de démarrages à un nombre défini.
NOTE 3 Relais de protection
Il convient que les relais de protection des machines protégées par le mode «e» respectent, en plus de celles de
l’article 7, les dispositions suivantes :
a) surveillance du courant sur chaque phase ;
b) fournir une protection précise contre les surcharges dans les conditions de pleine charge du moteur.
Des relais de protection contre les surcharges à retard inversement proportionnel peuvent être acceptables pour
des machines dont le service est de type S1 ayant des démarrages faciles et peu fréquents. Si le démarrage est
difficile ou qu’un démarrage fréquent est requis, il convient de choisir le dispositif de protection pour garantir que
les températures limites ne soient pas dépassées avec les paramètres de fonctionnement déclarés de la machine.
Si le temps de démarrage dépasse 1,7 tE , il convient d’utiliser un relais à retard inversement proportionnel pour
permettre à la machine de passer le temps de démarrage.
Dans certaines circonstances, par exemple pour des types de service autres que S1, le moteur peut être certifié
avec les températures de détection et de protection. Dans ce cas, le temps tE peut ne pas être identifié.
Article 18-116
Il est à noter que les turbines à gaz qui se trouvent dans des emplacements dangereux nécessitent aussi des
dispositifs de protection contre les dangers que peuvent causer les circuits d’allumage électrique, tels que les
systèmes d’échappement et d’alimentation en carburant. On devrait donc procéder à une étude de l’ensemble
moteur complet pour s’assurer qu’il convient aux emplacements dangereux de classe I, zone 1.
Article 18-150
L’appareillage destiné aux emplacements de classe I, division 2 convient uniquement à la zone 2. Voir la note
concernant l’article 18-100.
Article 18-150 2) c) (ii)
L’appareillage mentionné à l’article 18-150 2) c) (ii) comprend les interrupteurs et les disjoncteurs de
branchement et de dérivation ; les contrôleurs de moteurs y compris les boutons poussoirs, les interrupteurs
témoins, les relais et les dispositifs de protection contre les surcharges des moteurs, les interrupteurs et les
disjoncteurs de commande des circuits d’éclairage et d’appareils. Les disjoncteurs et les contrôleurs à bain d’huile
pour usage général peuvent ne pas limiter complètement l’arc produit au moment de l’interruption de fortes
surcharges. Par conséquent, ces appareils doivent être spécifiquement approuvés pour les emplacements de cette
classe et de cette division.
Article 18-150 2) c) (iv)
Un groupe de trois fusibles protégeant un circuit triphasé non mis à la terre et un seul fusible protégeant le
conducteur non mis à la terre d’un circuit monophasé à deux fils devraient dans chaque cas être considérés
Appendice B
comme constituant un jeu de fusibles.
Articles 18-150 2) e), 18-210, 18-260, 18-308, 18-358
Voir la note concernant l’article 18-114.
Article 18-152
Voir la note concernant l’article 18-106.
µ
Article 18-152 8)
Les bagues de câble doivent être compatibles avec le degré de protection contre l’infiltration et contre le risque
d’explosion assuré par le boîtier sur lequel elles sont posées.
Par exemple, pour maintenir le degré de protection d’un boîtier qui doit être antidéflagrant, il faut utiliser une
bague étanche approuvée pour l’emplacement en question. Si des câbles non armés doivent pénétrer dans un
boîtier qui doit être antidéflagrant, on peut combiner un raccord étanche approuvé et une bague de câble non
étanche.
Dans le cas d’un appareillage pour emplacements ordinaires qui est jugé acceptable dans des emplacements de
zone 2 (par exemple une boîte à bornes ou un moteur), on peut utiliser des bagues de câble pour emplacements
ordinaires, qui suffisent à maintenir le degré de protection du boîtier. De même, dans le cas de boîtiers purgés
utilisés dans des emplacements de zones 1 et 2, on peut utiliser des bagues de câble pour emplacements
ordinaires, qui maintiennent le degré de protection du boîtier.
Dans le cas d’un appareillage conçu expressément pour des emplacements de zone 2 (par exemple «Ex nX»),
on peut utiliser des bagues de câble pour emplacements ordinaires, qui maintiennent le degré de protection du
boîtier. Une façon d’obtenir une protection équivalente serait d’utiliser une bague de câble ayant un code IP égal
ou supérieur à celui du boîtier [voir le tableau Protection contre les infiltrations, note de l’article 18-106 5)]. Si la
bague n’a pas de code IP, d’autres désignations, comme «à l’épreuve des intempéries», peuvent correspondre au
code du boîtier.
Article 18-154
Voir la note concernant l’article 18-108.
Article 18-158 1) c)
Cet article permet qu’un scellement à la limite entre un emplacement extérieur de classe I, zone 2 et un
emplacement extérieur non dangereux soit éloigné de plus de 300 mm de cette limite, pourvu qu’il soit situé sur
le conduit avant que celui-ci ne pénètre dans un boîtier ou un bâtiment. Cet assouplissement tient compte du
fait que toute présence de gaz dans des emplacements de classe I, zone 2 n’est que momentanée, et qu’il est
donc improbable que des gaz ou des vapeurs puissent être transmis par les raccords de conduit en quantité
suffisante pour constituer un mélange explosif dans des emplacements extérieurs. Cependant, le scellement doit
être situé en amont du point d’entrée du conduit dans un boîtier ou un bâtiment car, selon le taux de ventilation
dans ce dernier, le gaz transmis par le conduit pourrait s’accumuler au point d’atteindre des concentrations
inflammables.
Article 18-154 2)
Voir les notes concernant l’article 18-108 2).
Article 18-202
Voir la note concernant l’article 18-106.
Articles 18-210, 18-212, 18-260, 18-262, 18-308, 18-310, 18-358, 18-360
Dans le cas de gros moteurs ventilés par tuyaux, il n’est pas facile de se rendre compte par l’odeur ou la fumée,
de la surchauffe des enroulements (ou même du feu) et il est recommandé, surtout s’il s’agit de bâtiments non
munis de gicleurs automatiques, de prendre les précautions suivantes :
a) si l’air de refroidissement provient d’une source séparée, un interrupteur à pression d’air statique devrait
provoquer l’ouverture du circuit du moteur ventilé par tuyau s’il y a un manque d’air ;
b) un détecteur automatique d’incendie situé à la sortie du tuyau de ventilation du moteur devrait permettre
l’ouverture du circuit du moteur en cas de surchauffe ou de feu ;
c) une ouverture munie d’un volet à fermeture automatique devrait être pratiquée à la prise d’air du moteur
pour faciliter l’introduction d’un agent extincteur de feu dans ce dernier ;
d) en plus des dispositions de l’alinéa c), des registres coupe feu avec éléments fusibles devraient être installés
à la prise et à la sortie d’air du moteur, afin de confiner le feu et l’agent extincteur de feu dans le bâti du
moteur ;
e) les conduites pour l’admission et la sortie de l’air devraient être installées avec soin et en tenant compte de
la combustibilité du bâtiment et des marchandises entreposées. Ces conduites ne devraient pas traverser
des murs, des cloisons, des planchers ou des plafonds coupe-feu, sauf si, à ces emplacements, elles sont
munies de volets ou de registres coupe-feu automatiques (voir la NFPA nº 91) ; et
f) il faut absolument empêcher l’accumulation de poussières ou de charpies combustibles dans les conduites
d’admission et d’échappement.
Article 18-252
Voir la note concernant l’article 18-106.
Article 18-260
Voir la note concernant l’article 18-210.
Article 18-260 2)
Il incombe au propriétaire de l’installation de démontrer à l’autorité compétente que les exigences de cet article
seront remplies.
L’accumulation de la poussière peut être jugée «modérée» si la couleur de la surface reste visible à travers la
couche de poussière.
Article 18-262
Voir la note concernant l’article 18-210.
Article 18-302
Voir la note concernant l’article 18-106.
Articles 18-308, 18-310
Voir la note concernant l’article 18-210.
Article 18-358, 18-360
Voir la note concernant l’article 18-210.
Section 20
Article 20-004
Aux fins des paragraphes 6) et 7), des constructions telles que des kiosques contenant de l’appareillage électrique,
comme des caisses enregistreuses ou des consoles de libre-service ou les deux, sont considérées comme
insuffisamment séparées.
Article 20-030
On peut obtenir de l’information sur les aspects non électriques des systèmes de récipient de propane, des centres
de ravitaillement et des stations de remplissage dans la CAN/CSA-B149.2.
Article 20-060
On peut obtenir de l’information sur les aspects non électriques des centres de ravitaillement en gaz naturel
comprimé (VGN) et sur les installations d’entreposage des VGN dans la CAN/CSA-B149.1.
Section 22
Article 22-002
Voici quelques exemples d’établissements dans lesquels peuvent se trouver des emplacements de catégorie 1 ou
de catégorie 2 :
Catégorie 1
Appendice B
Brasseries (fabriques) Fabriques de crème glacée
Buanderies (commerciales) Fabriques de glace
Conserveries Laiteries (commerciales et de ferme)
Écuries dans les zones rurales Sous-sols (autres que dans les habitations)
Entrepôts frigorifiques Teintureries
Étables Usines d’embouteillage
Établissements de bains
µ
Catégorie 2
Abattoirs Raffineries de sucre
Boyauderies Râperies
Certaines usines de produits chimiques Rotondes de chemins de fer
Écuries Salaisons
Entrepôts de peaux non traitées Salles d’engrais chimiques
Entrepôts de pommes de terre Tanneries
Fabriques de colles Usines d’affinage de métaux
Article 22-100
Des disjoncteurs installés dans des emplacements de catégorie 2 se sont déclenchés intempestivement sous l’effet
de la corrosion interne. Il est donc possible que les disjoncteurs ne fonctionnent pas comme prévu dans tous les
cas s’ils sont installés dans un milieu corrosif.
Article 22-204
Les bâtiments de ferme dont la construction est à l’épreuve des intempéries et qui ne sont pas des emplacements
de catégorie 1 ou 2 peuvent être considérés comme des emplacements secs (p. ex., les entrepôts de machinerie).
Pour obtenir plus d’information sur la ventilation dans les bâtiments abritant du bétail ou de la volaille, on peut
consulter le Code national de construction des bâtiments agricoles — Canada.
Article 22-204 5)
Les câbles sous gaine non métallique ne sont pas approuvés pour installation dans une canalisation continue.
Article 22-704
Stations de pompage et d’épuration des eaux usées
Les stations de pompage et d’épuration des eaux usées se caractérisent par une combinaison de conditions qui
appellent des précautions spécialisées quant à l’installation électrique. Des dangers anormaux peuvent survenir
en cas d’accumulation de méthane ou de déversement de produits chimiques, d’essence ou d’autres liquides
volatils dans le réseau d’égouts. La NFPA nº 820 constitue une référence utile pour la classification des
emplacements dangereux. L’aire des puits de captage renferme normalement une atmosphère très humide et
chargée de vapeurs corrosives de sulfure d’hydrogène.
Pour le personnel qui travaille dans les puits de captage, la présence de gaz d’égout (sulfure d’hydrogène)
constitue un très grand danger. Ce gaz est sournois, car on perd rapidement la capacité de l’identifier par
l’odorat. Si des travailleurs passent outre à leur première perception de ce gaz, leur odorat ne les avertira plus par
la suite. Si la concentration est suffisamment forte, ils peuvent perdre conscience et éventuellement mourir.
Avant de commencer à travailler dans un puits de captage, il faut purger l’atmosphère ambiante, puis renouveler
l’apport d’air frais pendant toute la durée des travaux dans cet emplacement.
Section 24
Article 24-000
Cette section réunit toutes les exigences de ce Code qui visent la sécurité d’aires de soins spécifiques dans les
établissements de santé. Elle a été préparée conjointement par le Comité technique sur l’utilisation de l’électricité
dans les établissements de santé et par le Comité sur le Code canadien de l’électricité, Première partie.
Cette section ne comprend plus les anciennes exigences relatives aux anesthésiques inflammables, ces
anesthésiques n’étant plus utilisés. Elle comprend toujours cependant les articles qui visent à réduire au minimum
les risques inhérents à l’utilisation de l’électricité dans les aires de soins ainsi qu’à l’interruption d’une alimentation
en électricité.
Cette section a été remaniée afin de tenir compte de l’évolution récente de la pratique des soins médicaux. Des
procédures naguère réservées aux hôpitaux se font maintenant en clinique. C’est pourquoi cette section a été
modifiée de manière à s’appliquer aux aires de soins des établissements de santé, et ses exigences sont basées sur
l’aire de soins (de base, intermédiaires, critiques, etc.). Cette approche est cohérente avec celle de la
CAN/CSA-Z32.
Article 24-002
Indice de risque
L’indice de risque n’étant pas nécessairement le même pour deux conducteurs isolés mis à la terre différents,
on doit appliquer l’indice de risque le plus élevé.
Environnement de soins
L’environnement de soins est une zone fixée au lit, à la table ou à tout autre appareil de soutien, et qui ne se
déplace pas avec le patient si celui-ci est déplacé dans l’établissement de santé ou la chambre.
Article 24-100
Il est recommandé aux utilisateurs de ce Code de consulter également la CAN/CSA-Z32 qui énonce d’autres
précautions à prendre dans la conception, la construction, l’utilisation et la maintenance des réseaux électriques
dans les aires de soins.
On conseille fortement à l’administration des établissements de santé d’identifier les aires de soins en fonction de
leur utilisation afin de les rendre facilement identifiables par le personnel de l’établissement.
Articles 24-102, 24-106
Les aires de soins essentiels ne devraient pas, même dans les établissements de soins de longue durée, être visées
par des articles de portée générale comme 26-710 à 26-724. Les utilisateurs de ce Code devraient être conscients
que plus que tout autre emplacement, les aires de soins doivent être équipées de circuits et de prises de courant.
On conseille aux utilisateurs de consulter la CAN/CSA-Z32 pour les recommandations concernant le nombre
minimal de prises de courant et de circuits normalement exigés dans les diverses aires de soins.
Article 24-102 3)
Ce paragraphe ne vise pas à restreindre le nombre d’environnements de soins desservis par un circuit de
dérivation. Les utilisateurs de ce Code doivent tenir compte de la nature de l’aire de soins (de base, intermédiaires,
critiques, etc.), du tableau 6 de la CAN/CSA-Z32 et des exigences de l’article 8-102 relativement à la chute de
tension. Précisons ici que les prises de courant alimentées par le circuit de dérivation sont destinées exclusivement
à un appareillage électromédical. Les détails de l’utilisation de la prise de courant par le personnel de
l’établissement de santé dans l’environnement de soins débordent le champ d’application de ce paragraphe.
Le mot «charge», dans ce paragraphe, renvoie exclusivement à l’appareillage électromédical branché à demeure
ou aux prises de courant (destinées exclusivement à un appareillage électromédical).
Articles 24-104 1), 24-112
Cet article a pour but de limiter la différence de tension à proximité du malade et, par le fait même, de réduire
au minimum le risque de choc électrique. On peut vérifier la conformité de l’installation en appliquant l’essai
décrit dans la CAN/CSA-Z32. Il est important de noter les caractéristiques de l’appareil de mesure.
La liaison à la terre par continuité des masses dans une aire de soins doit remplir deux fonctions :
a) limiter la tension susceptible de se produire sur les pièces métalliques à découvert en cas de défaut de
l’isolation électrique du réseau de câblage ou d’un appareil utilitaire ; et
b) éliminer les différences de tension peu élevées, mais néanmoins dangereuses, qui pourraient exister entre
les points de raccordement à la terre à proximité du malade.
Afin que l’on puisse vérifier l’intégrité du conducteur de continuité des masses, il ne devrait pas être permis au
Appendice B
conducteur d’établir un contact intermédiaire avec le métal mis à la terre, comme ce serait le cas avec les conduits
métalliques et certains câbles armés.
Article 24-104 1) b)
Le conducteur de continuité des masses non isolé d’un câble de type AC90 n’est pas jugé acceptable à cette fin.
Articles 24-104 2), 24-112
Les méthodes de liaison spécifiées dans ce paragraphe sont, intentionnellement, des méthodes pouvant être
µ
utilisées conjointement. Par exemple, certains conducteurs de continuité des masses pour une aire particulière
peuvent se terminer à une barre de mise à la terre tandis que d’autres peuvent se terminer au panneau. Dans
certaines situations, la connexion en guirlande des conducteurs de continuité des masses d’une sortie à l’autre
peut s’avérer plus efficace que l’installation d’un conducteur distinct entre chaque sortie et un point commun.
Article 24-104 5)
Ce paragraphe n’a pas pour objet d’isoler le conducteur de continuité des masses de l’appareillage triphasé des
autres appareils se trouvant dans l’environnement de soins.
Article 24-106 1)
L’étendue des aires de soins est définie dans la CAN/CSA-Z32.
Article 24-106 3)
L’article 26-700 11) stipule que les prises de courant posées à moins de 1,5 m des lavabos, des baignoires ou des
cabines de douche doivent être protégées par un disjoncteur différentiel de classe A.
Articles 24-106 3), 24-114
L’objet de ce paragraphe est d’assurer la protection contre les risques de choc électrique si on utilise un appareil
de soins personnels. La note concernant l’article 24-102 s’applique aussi à l’article 24-106.
Article 24-106 5)
Ce paragraphe n’exige pas l’installation de prises de courant de qualité «hôpital» dans les salles de bains ou les
salles de toilettes situées dans une aire de soins.
Article 24-108
La CSA a entrepris l’harmonisation des normes CAN/CSA-C22.2 no 114 et CSA C22.2 nº 125 avec les normes
CEI 601. À cette fin, le Canada a adopté la série de normes CEI 601 comme Normes nationales du Canada.
Le processus d’harmonisation sera achevé au moment où les normes CAN/CSA-C22.2 2 no 114 et
CSA C22.2 nº 125 seront retirées. Actuellement, les normes CAN/CSA-C22.2 no 114 et CSA C22.2 nº 125 ainsi
que la série de normes CAN/CSA-C22.2 nº 601 ont la même valeur et les fabricants peuvent certifier les produits
selon l’une ou l’autre de ces normes. Depuis le 31 décembre 2002, les nouveaux produits doivent être certifiés
uniquement d’après la série de normes CAN/CSA-C22.2 nº 601. Depuis le 1er janvier 2008, tous les appareils
précédemment fabriqués et certifiés selon les normes CAN/CSA-C22.2 no 114 et CSA C22.2 nº 125 doivent
satisfaire à la norme pertinente de la série de normes CAN/CSA-C22.2 nº 601.
Article 24-110
Dans les aires de soins intermédiaires et critiques on peut utiliser soit des réseaux mis à la terre, soit des réseaux
isolés. Les utilisateurs de ce Code devraient consulter la CAN/CSA-Z32 concernant les mérites de chaque réseau.
Article 24-112
Voir les notes concernant l’article 24-104.
Article 24-114
Voir les notes concernant l’article 24-106.
Article 24-116
Les aires de travail dont le sol peut présenter des flaques de liquide ou peut être arrosé peuvent créer des
conditions telles que le patient ou le personnel devient un trajet de retour à la terre en cas de défaut électrique.
Cet article ne s’applique pas à des opérations courantes d’entretien ménager ni à un déversement fortuit de
liquide.
L’installation de prises de courant protégées par un disjoncteur différentiel de classe A vise les emplacements
mouillés dans une aire de soins où une coupure de l’alimentation des prises de courant par le déclenchement
d’un disjoncteur différentiel est jugée conforme à la CAN/CSA-Z32.
Ces prises de courant doivent être alimentées par un réseau isolé si une telle coupure d’alimentation des prises
de courant n’est pas conforme à la CAN/CSA-Z32.
Articles 24-200, 24-202 2), 24-204 7)
Les utilisateurs de ce Code doivent savoir que, bien que les luminaires fixes et l’appareillage électromédical
(branché à demeure ou autrement) dont il est question dans ces articles puissent être situés strictement parlant
à l’extérieur de l’environnement de soins, ils desservent néanmoins l’environnement de soins.
Article 24-204 6)
Les utilisateurs de ce Code devraient se reporter à la CAN/CSA-Z32 concernant les méthodes de vérification de
l’impédance à la terre d’un réseau isolé.
Article 24-206
Il est absolument nécessaire que l’impédance à la terre des dérivations isolées individuellement soit mise à l’essai
à intervalles réguliers et que les procédés d’entretien soient établis pour le réseau et l’appareillage qui lui est
raccordé afin de limiter l’indice de risque à 2 mA.
Article 24-208
Les réseaux isolés triphasés devraient être soumis à un essai périodique de l’impédance à la terre du réseau ainsi
que de toute charge raccordée, à moins qu’un capteur d’isolement (p. ex., un moniteur d’isolement) ne soit
utilisé.
Article 24-300
Des recommandations additionnelles concernant la conception, l’installation, l’utilisation et la maintenance de
tels réseaux sont données dans la CAN/CSA-Z32.
Article 24-302 1)
La CAN/CSA-Z32 précise quelles charges devraient être alimentées par un branchement vital, un branchement
vital temporisé ou un branchement conditionnel d’un réseau électrique essentiel.
Article 24-304
Le but visé par l’installation de commutateurs retenus mécaniquement est d’assurer qu’une fois le réseau essentiel
raccordé au système de secours, il ne puisse être déconnecté tant que l’alimentation normale n’a pas été rétablie.
Section 26
Article 26-004
Il est permis d’installer un appareil électrique certifié après le 30 septembre 1986 directement au-dessus
d’une surface combustible sans protection supplémentaire, sauf si une mise en garde exige une protection
additionnelle. Cette mise en garde n’est pas obligatoire pour les appareils certifiés avant cette date.
Article 26-008
Cet article vise à protéger l’appareillage électrique à l’intérieur des boîtiers ajourées des jets directs des têtes
d’extincteurs automatiques. On considère qu’il y a conformité à l’article si l’eau :
a) en suivant un trajet en ligne droite à partir de la tête de l’extincteur automatique ne peut atteindre les
pièces sous tension à l’intérieur du boîtier en passant par les orifices de ventilation qui se trouvent sur les
côtés et le dessus de l’appareillage ; et
b) susceptible de s’accumuler sur le dessus de l’appareillage ne peut pénétrer à l’intérieur du boîtier par des
orifices de grandes dimensions. On entend par orifices de grandes dimensions les orifices de ventilation,
les ouvertures autour des barres omnibus et des connecteurs de câbles armés non étanches, etc. Les
boulons et les joints ne sont pas considérés comme des orifices de grandes dimensions.
L’utilisation d’appareils à l’épreuve des intempéries est également considérée comme conforme à cet article.
Article 26-012
Les évents des disjoncteurs ou interrupteurs à isolant liquide diélectrique doivent être reliés directement à
l’extérieur, conformément à la notice technique ou aux recommandations du fabricant.
Appendice B
Les articles 3.6.2.1 et 9.10.10.3 du Code national du bâtiment — Canada vise les critères de construction des
locaux techniques. Si un local technique est exigé par ce Code, il doit être isolé du reste du bâtiment par des
séparations coupe-feu dont le degré de résistance au feu est d’au moins 1 heure, à moins que le local technique
ne soit protégé par des extincteurs automatiques à eau.
Article 26-012 2)
Ra
Rb Rc
m
80 1,98
2, m
Article 26-014 3)
On ne doit pas considérer le boîtier normal de l’appareillage comme un substitut de l’écran ou du mur mentionné
dans ce paragraphe.
Article 26-210
Outre la protection contre les surintensités du circuit, il faut empêcher les condensateurs d’éclater en les
protégeant contre les surintensités qui surviendraient en cas de défectuosité de l’un d’entre eux.
Si on raccorde sur place des condensateurs ou des groupes de condensateurs pour corriger un facteur de
puissance, il faut respecter les instructions du fabricant afin d’assurer une protection appropriée contre les
surintensités.
Généralement, on utilise une protection par condensateur ou une protection unique pour tout un groupe.
Chaque cas demande une solution particulière et nécessite la coordination entre les caractéristiques de l’intensité
de courant du fusible en fonction du temps (fusion) et celles du récipient relatives à l’éclatement dû à une pression
de gaz causée par le fonctionnement anormal d’un condensateur. Le choix du fusible doit aussi tenir compte du
courant de fuite possible du circuit et du genre de raccordement des condensateurs dans le circuit [c.-à-d.,
parallèle, série-parallèle, étoile (Y) avec neutre flottant, etc.]. De mauvais raccordements au condensateur
peuvent aussi entraîner des surtensions dans les condensateurs voisins en cas de défectuosité de l’un deux.
Articles 26-244, 26-246
Aux fins de ces articles, un liquide qui ne propage pas la flamme est un liquide qui, au contact d’une source
d’inflammation, prend feu sans qu’il y ait propagation des flammes. Le point d’éclair d’un liquide est
la température minimale à laquelle le liquide dégage suffisamment de vapeurs pour former un mélange
inflammable avec l’air voisin de la surface du liquide ou présent dans le récipient d’essai utilisé.
Article 26-256
La sélection de dispositifs de protection contre les surintensités dont les caractéristiques nominales sont trop
faibles pour le primaire d’un transformateur du type sec peut entraîner un déclenchement indésirable si le
transformateur est mis sous tension (par exemple, à la suite d’une panne de courant). Afin d’éviter un tel
Appendice B
déclenchement, le dispositif de protection contre les surintensités devrait convenir à :
a) 12 fois le courant nominal à pleine charge du primaire du transformateur pendant 0,1 seconde ; et
b) 25 fois le courant nominal à pleine charge du primaire du transformateur pendant 0,01 seconde.
Article 26-260
Cet article vise à assurer la coordination entre les charges raccordées au secondaire d’un transformateur et les
caractéristiques nominales du circuit du transformateur (c.-à-d., les caractéristiques nominales du dispositif
de protection contre les surintensités du transformateur et le courant admissible des conducteurs du
µ
transformateur). La conformité à cette exigence permettra de choisir le plus petit des conducteurs appropriés en
vertu de l’article 26-258 et le dispositif de protection contre les surintensités en vertu des articles 26-252 à
26-256. Étant donné que les critères de sélection des dispositifs de protection contre les surintensités et des
conducteurs sont basés sur le courant nominal (primaire ou secondaire) du transformateur, la charge réelle
raccordée au transformateur peut ne pas correspondre totalement aux courants primaire et secondaire du
transformateur. Dans ce cas, on peut assurer la conformité à cet article en augmentant les caractéristiques
nominales du dispositif de protection contre les surintensités comme le permet l’article 26-256 3). Cet article
devrait aussi être pris en compte si l’article 26-258 3) permet d’utiliser un conducteur plus petit.
Article 26-262 1)
Le but de l’installation de fusibles au primaire des transformateurs de mesure de tension raccordés à des
conducteurs d’alimentation est de protéger le réseau d’alimentation contre le pouvoir destructeur éventuel d’une
décharge causée par la rupture de l’isolant principal des transformateurs. Ces fusibles doivent avoir, par eux-
mêmes ou à l’aide de résistances appropriées limitant le courant, un pouvoir de rupture approprié pour le réseau
d’alimentation auquel ils sont raccordés.
Article 26-262 3)
La référence au sous-paragraphe 3) c) de cet article, concernant les bornes primaires placées à l’extérieur du
boîtier et communes aux transformateurs de tension et de courant, inclut aussi la borne primaire du centre
(commun) des phases des transformateurs de tension raccordés en V et la borne neutre mise à la terre au
primaire.
Article 26-268
Le courant du neutre d’un filtre homopolaire est égal à trois fois le courant de phase.
L’installation d’un filtre homopolaire peut augmenter le courant de défaut phase–terre simple à 1,5 fois le courant
de défaut phase–phase disponible.
Article 26-354
On peut trouver les exigences de construction des chambres d’appareillage électrique à l’article 3.6.2.7 du Code
national du bâtiment — Canada.
Il est recommandé, autant que possible, que ces chambres soient situées de façon à être ventilées directement
à l’extérieur sans l’utilisation de tuyaux ou de conduites. Afin de réduire au minimum les risques éventuels
d’explosion due aux gaz pouvant s’infiltrer dans ces chambres, ces dernières devraient être situées loin des
endroits où les conduites de gaz, d’égout, d’eau et autres pénètrent dans le bâtiment. Il est également
recommandé que ces chambres ne soient pas situées contre ou à proximité d’ouvertures verticales telles que des
gaines d’ascenseur.
Article 26-400
Si, dans les logements, les dérivations sont dotées de disjoncteurs différentiels de classe A, les panneaux
renfermant ces disjoncteurs doivent porter une étiquette autocollante indiquant la marche à suivre pour l’essai
des disjoncteurs différentiels et une fiche pour y inscrire les essais.
Article 26-520
Les dispositifs antisurtensions pour circuits basse tension sont des produits de protection contre les pointes de
tension conçus pour bloquer de façon répétée les surtensions transitoires dans les circuits d’alimentation de 50 ou
60 Hz d’au plus 750 V. La IEEE C62.41 définit trois catégories générales de contextes d’utilisation des dispositifs
antisurtensions, appelées catégories A, B et C. Les dispositifs antisurtensions de la catégorie A sont destinés
aux sorties électriques et aux circuits de dérivation dont la longueur dépasse 10 m à partir d’installations de
catégorie B ou 20 m à partir d’installations de catégorie C. La catégorie B correspond aux artères, aux circuits
de dérivation courts, aux panneaux de distribution, aux sorties pour gros appareils électriques proches du
branchement du consommateur et aux systèmes d’éclairage de grands bâtiments. La catégorie C vise les
installations extérieures et de branchement du consommateur, le fil d’abonné entre un poteau et un bâtiment,
ou une canalisation souterraine alimentant une pompe de puits. Les tensions nominales de protection sont
également précisées dans la UL 1449.
Article 26-546
On doit assurer une ventilation adéquate de la salle afin d’empêcher l’hydrogène libéré d’atteindre en tout temps
une concentration de 2 %, au volume.
Si les accumulateurs fonctionnent en régime de tension d’entretien constante et que la tension d’entretien est
maintenue à des valeurs appropriées, la formation d’hydrogène est très faible.
La ventilation requise pour limiter la concentration d’hydrogène à 2 %, au volume, dans une salle
d’accumulateurs peut être calculée selon la IEEE 484.
Par exemple, le volume d’hydrogène libéré chaque jour par un accumulateur plomb-calcium à 60 éléments de
840 ampères-heures, soumis à une tension de charge de 2,2 V par élément, est calculé comme suit :
Débit d’hydrogène, en m3/min = nombre d’éléments débit d’hydrogène du type d’accumulateur en cause,
en m3/min, courant, en ampères, nombre de minutes par jour.
m3 0,006 A 60 min 24 h
Volume de gaz libéré = 60 éléments × 7,6 × 106 × × 840 A.H. × ×
min 100 A.H. h jour
0,03309 m3 gaz
=
jour
Dans le cas d’une salle de 30 m3, le volume d’hydrogène qu’on devrait tolérer dans la salle est de
30 m3 2 % = 0,6 m3.
Donc pour limiter la concentration de gaz à 2 %, l’atmosphère de la salle devrait être renouvelée tous les
0, 6 m3
= 18 jours.
gaz
0,03309 m3
jour
Toutefois, afin d’assurer le confort du personnel d’entretien et d’éviter les poches de gaz, il est recommandé de
renouveler l’air de la salle d’accumulateurs de 1 à 4 fois par heure au minimum.
Article 26-546 2)
Le point de congélation de l’électrolyte utilisé dans un accumulateur au plomb est de –15 °C pour une densité
relative de 1,150, de –20 °C pour une densité relative de 1,175, de –27 °C pour une densité relative de 1,200.
Ce point de congélation sera plus élevé si l’accumulateur est complètement déchargé. Ces accumulateurs ne
devraient donc pas être installés dans les endroits exposés à des températures inférieures à –7 °C.
Article 26-700, Schémas 1 et 2
Les configurations aux schémas 1 et 2 sont toutes de type avec mise à la terre. À l’exception des configurations
5-20RA et 6-20RA, elles sont toutes identiques à celles de même appellation aux États-Unis et toutes leurs
dimensions sont données dans la NEMA WD 6.
Les configurations CSA 5-20RA et 6-20RA diffèrent de celle des États-Unis en ce qu’elles n’acceptent pas une fiche
de 15 A, de même tension nominale. Les prises de courant de configurations CSA 5-20R et 6-20R sont conçues
pour des fiches de 15 A et 20 A.
Article 26-700 11)
Le terme «évier» englobe les éviers de cuisine, les éviers de bar, les éviers à lessive, les éviers de local tout usage,
les lavabos et autres éléments raccordés à un tuyau d’évacuation. Il n’englobe pas les lavabos portatifs.
Il n’est pas dans l’intention de l’article que la distance de 1,5 m se prolonge au-delà de l’ouverture d’un mur si
Appendice B
celle-ci est munie d’une porte. Dans une pièce où se trouve un lavabo ou une douche ou une baignoire dans une
aire utilisée à une autre fin (p. ex., une salle de bains dans une chambre à coucher), les exigences visant les prises
de courant installées dans ces pièces ou aires devraient être les mêmes que celles visant les prises de courant dans
les salles de bains ou salles de toilettes.
Une protection par disjoncteur différentiel n’est pas exigée dans le cas des prises de courant qui alimentent des
appareils pour usage particulier et situées derrière l’appareil (laveuse, sécheuse, réfrigérateur, cuisinière, four à
micro-ondes encastré ou autre appareil semblable), à condition que l’emplacement même de ces prises les rende
µ
pratiquement inaccessibles pour l’alimentation d’autres appareils portatifs.
Article 26-710 l)
Aux fins de ce paragraphe, l’installation du conduit est jugée terminée si une longueur suffisante de conduit
permet d’identifier l’emplacement de l’aspirateur central.
Article 26-710 n)
Ce paragraphe précise que toutes les prises de courant des habitations installées à l’extérieur et situées à moins
de 2,5 m du niveau du sol fini doivent être protégées par un disjoncteur différentiel. Cette exigence englobe les
prises situées sur le bâtiment ou sur toute construction connexe comme un garage, un abri pour voitures ou un
hangar, ainsi que les prises installées sur un poteau, une clôture, etc.
Sans interdire pour autant l’utilisation dans de tels cas, ce paragraphe ne s’applique pas aux prises de courant
situées dans des parcs de stationnement d’appartements et destinées exclusivement à alimenter des prises de
courant pour dispositif de chauffage d’automobile.
Article 26-712 a)
L’agencement des sorties des prises de courant dans les logements résidentiels doit tenir compte de
l’emplacement des plinthes chauffantes, des registres d’air chaud, des radiateurs ou convecteurs à eau chaude
et à vapeur afin d’éliminer dans la mesure du possible la présence de cordons au-dessus de surfaces chaudes
ou conductives.
Article 26-712 d) (v)
Dans le cas d’une surface de travail péninsulaire, la distance doit être mesurée à partir du bord de raccordement.
Article 26-712 g)
Cet article exige que seules des prises de courant conçues et construites de manière à être à obturateurs portent
le marquage «TAMPER RESISTANT« ou «TR», conformément à la CSA C22.2 nº 42.
Article 26-714 a)
Pour les logements individuels de type maison individuelle, maison jumelée et maison d’une série de maisons en
rangée, il est recommandé que des prises de courant extérieures soient placées à l’avant et à l’arrière de la maison
et qu’elles soient commandées par un interrupteur se trouvant à l’intérieur de la maison.
Article 26-804
Voici des extraits de la CSA C22.2 nº 3 :
4.8.5 La tension d’alimentation nominale d’un circuit de commande de sécurité ne doit pas dépasser
120 V.
4.8.6 Un circuit de commande de sécurité destiné à être alimenté par une dérivation de 120 V doit
remplir les conditions suivantes :
a) le circuit ne doit pas être mis à la terre à l’intérieur de l’appareil ;
b) le conducteur non relié à la terre doit avoir une protection contre les surintensités d’au plus 1,25 fois
le courant absorbé par le circuit (cette valeur peut toutefois être accrue compte tenu des courants
d’appel et des températures ambiantes). Cette exigence s’applique uniquement si le courant
maximal d’alimentation de l’appareil dépasse 12 A et que les commandes de sécurité sont en série
avec la charge totale commandée.
4.8.7 Un circuit de commande de sécurité alimenté autrement que selon l’article 4.8.6, par exemple au
moyen d’une batterie ou d’un transformateur, doit remplir les conditions suivantes :
a) il doit s’agir d’un circuit bifilaire d’au plus 120 V ;
b) un côté du circuit doit être mis à la terre ;
c) sauf si permis à l’alinéa d), le conducteur non relié à la terre doit avoir un dispositif de protection
contre les surintensités d’au plus 1,25 fois le courant absorbé par le circuit ; toutefois, dans le cas
d’un circuit dont le courant absorbé est inférieur ou égal à 2 A, la protection doit être d’au plus
2 fois ce courant (ces valeurs peuvent toutefois être accrues compte tenu des courants d’appel et
des températures ambiantes) ; et
d) dans le cas d’un circuit de commande de sécurité alimenté par un transformateur de classe 2, une
protection contre les surintensités n’est pas exigée.
4.8.8 Une commande de sécurité doit couper le courant dans le conducteur non relié à la terre, entre
le dispositif de protection contre les surintensités et la charge.
4.8.9 Sauf dans les cas d’une charge polyphasée ou d’une charge commandée supérieure à la capacité
de la commande de sécurité*, toute commande de sécurité qui ouvre le circuit électrique du brûleur ou
du dispositif d’arrêt doit ouvrir directement le circuit, que le mécanisme de coupure soit intégré au
capteur ou éloigné de celui-ci.
*Dans ces cas, la commande de sécurité peut ouvrir le circuit de la bobine d’un relais ou d’un contacteur
magnétique, lequel ouvre ensuite directement le circuit du brûleur ou du dispositif d’arrêt.
Note : Cette exigence vise à réduire au minimum le risque d’interférence attribuable à d’autres
commandes dans le circuit de commande de sécurité car une défaillance de ce circuit pourrait entraîner
un danger que le circuit de sécurité est conçu pour prévenir.
Article 26-806 1)
Le paragraphe 1) vise seulement les appareils de chauffage central dont la source de chaleur n’est pas l’électricité.
Il ne vise pas les composants électriques des appareils de chauffage non électriques comme les chauffe-eau, les
poêles encastrés, les appareils de chauffage des locaux ou autres appareils de chauffage auxiliaires similaires
pourvus d’un dispositif d’auto-allumage électrique, de commandes ou de moteurs dont la puissance ne dépasse
pas 1/8 hp.
Section 28
Exemple de détermination de la grosseur des conducteurs de moteurs et des
dispositifs de protection nécessaires
La façon de calculer la grosseur des conducteurs en cuivre, le courant nominal de la protection contre les
surintensités et contre les surcharges pour un moteur de la 100 hp, un moteur de la 30 hp et deux moteurs
de 7 1/2 hp ayant un service continu de tension triphasée de 575 V avec démarrage pleine tension est indiquée
ci-dessous.
Conducteurs
Il est nécessaire de déterminer les courants à pleine charge du moteur. De préférence, on prendra ces courants
sur la plaque signalétique du moteur ou au tableau 44. Les grosseurs de conducteurs des moteurs individuels (voir
l’article 28-106 et le tableau 2) sont les suivantes :
100 hp 30 hp 7 1/2 hp
Courant à pleine charge 99 A 32 A 9A
(suivant le tableau 44)
Calcul à 125 % 124 A 40 A 11 A
Suivant le tableau 2 :
conducteurs 75 °C nº 1 nº 8 nº 14
conducteurs 90 °C nº 1 nº 8 nº 14
Appendice B
Protection contre les surcharges
Le courant nominal maximal admissible des dispositifs de protection contre les surcharges est déterminé suivant
l’article 28-306. En supposant un coefficient de service de 1,15, les courants nominaux sont de 123,8 A pour les
moteurs de 100 hp, de 40 A pour les moteurs de 30 hp et de 11,3 A pour les moteurs de 7 1/2 hp.
Protection contre les surintensités
La protection des dérivations contre les surintensités de chaque moteur est déterminée par l’utilisation de
µ
l’article 28-200. Pour les buts visés par les moteurs décrits, utiliser l’article 28-200 a) et le tableau 29. La liste
ci-après donne les courants réels et le protecteur de grosseur standard que l’on trouve entre parenthèses.
100 hp 30 hp 7 1/2 hp
Fusible 99 x 175 % = 174 A 32 x 175 % = 56 A 9 x 175 % = 15,8 A
temporisé (150) (50) (15)
Fusible non 99 x 300 % = 297 A 32 x 300 % = 96 A 9 x 300 % = 27,0 A
temporisé (250) (90) (25)
Disjoncteur 99 x 250 % = 248 A 32 x 250 % = 80 A 9 x 250 % = 22,5 A
temporisé (225) (80) (20)
Il est à noter que le tableau D16 peut être utilisé pour déterminer la grosseur des dispositifs de protection contre
les surintensités conformément à l’article 28-200 si le courant pleine charge du moteur est donné au tableau.
Protection des artères contre les surintensités
La protection maximale contre les surintensités d’une artère alimentant des moteurs est établie suivant
l’article 28-204.
Suivant l’article 28-204 1), les courants nominaux sont mentionnés ci-après ainsi que les grosseurs standard
indiquées entre parenthèses :
Fusible temporisé 174 + 32 + 9 + 9 = 224 A (200)
Fusible non temporisé 297 + 32 + 9 + 9 = 347 A (300)
Disjoncteur temporisé 248 + 32 + 9 + 9 = 298 A (250)
Vers l’alimentation
Article 14-010 b) Sectionnement de l’artère du
moteur
Protection de l’artère du moteur
contre les surintensités
Articles 28-204, 28-208
Conducteurs de l’artère du moteur
Barres omnibus du centre de
Articles 28-108, 28-110
commande du moteur
Article 28-110 2) Conducteurs
dérivés de l’artère
Articles 28-600 1), 28-602 1), Sectionnement de la dérivation du moteur
28-604 1)
Articles 28-200, 28-202,
28-206, 28-208, Protection de la dérivation du moteur
28-210 contre les surintensités
Article 28-106
Conducteurs de la dérivation du moteur
Articles 28-600 3), 28-602 2),
28-604 2) Sectionnement du contrôleur du moteur
Articles 14-100 d), 28-506 Conducteurs de la commande
Articles 28-500, 28-502, à distance
28-504 Contrôleur du moteur
Articles 28-302, 28-304, Protection du circuit du moteur contre
28-306, 28-308 les surcharges
Article 28-400 Protection contre les baisses de tension
Contrôleur secondaire
Résistances secondaires
Article 28-100
Dans le cas d’un moteur alimenté au moyen d’un conduit rigide et muni d’un dispositif d’amortissement de bruits
ou de vibrations, un raccord articulé posé entre le boîtier des bornes du moteur et le conduit permet de prévenir
les dommages que peuvent causer les vibrations aux conduits.
Article 28-210
Les disjoncteurs à déclenchement instantané sont des dispositifs à déclenchement magnétique seulement non
temporisé qui peuvent être munis d’un dispositif tampon pour recevoir le courant d’enclenchement transitoire.
Article 28-210 b)
L’objet de cet article est de permettre une augmentation du réglage de déclenchement contre les fuites à la terre
jusqu’à plus de 13 fois en ce qui a trait aux moteurs à courant à rotor bloqué élevé dont le dispositif de protection
se déclenche si le courant d’appel asymétrique est égal à 13 fois le courant nominal. Par exemple, un moteur
dont le courant à rotor bloqué est de 8 fois le courant nominal aurait un réglage égal à 17,20 fois le courant pleine
charge. Les moteurs à haut rendement ont souvent un courant à rotor bloqué plus élevé.
Article 28-304
Plusieurs circonstances peuvent provoquer un déséquilibre de courant, dans les circuits de moteurs triphasés,
d’une amplitude suffisante pour entraîner la surcharge de un ou de plusieurs conducteurs de phase du circuit.
Pour protéger un moteur contre l’endommagement résultant d’une telle surcharge sur un des trois conducteurs,
un élément sensible au courant est nécessaire dans chaque conducteur du circuit ; en effet, deux éléments ne
suffiront pas à protéger le moteur si la surcharge se produit sur le conducteur sans protection. Voici quelques
conditions qui peuvent provoquer une surcharge sur un des conducteurs d’alimentation :
a) le monophasage au primaire des transformateurs d’alimentation des moteurs, raccordés en étoile-triangle
ou triangle-étoile ;
b) une charge monophasée raccordée sur le même circuit qu’un moteur si une des phases d’alimentation de
la charge monophasée est ouverte ;
Appendice B
c) une chute de tension sensible dans les artères qui alimentent en même temps une charge monophasée et
un moteur. Dans ce cas, aucun autre défaut monophasé n’est nécessaire pour produire un déséquilibre qui
peut surcharger une phase du moteur ; et
d) un gros et un petit moteur alimentés par la même artère, dans laquelle un monophasage se produit.
Le petit moteur peut être endommagé puisqu’il se comporte comme un convertisseur de phase équilibrant
le courant dans le plus gros moteur.
µ
Article 28-306
On devrait lire les instructions du fabricant pour connaître le seuil de déclenchement ou les caractéristiques
nominales selon le courant nominal à pleine charge.
Article 28-308 c)
Cet article permet que les moteurs conçus, construits et certifiés selon la CSA C22.2 nº 77, Moteurs à protection
intégrée contre la surchauffe et qui portent le marquage protégé par impédance «ZP» et protégé thermiquement
«TP» soient installés sans la protection contre la surcharge exigée à l’article 28-300.
Article 28-314
Voir la note concernant l’article 18-114.
Article 28-316
Les abréviations «TP» et «ZP» qui signifient respectivement «Protégé thermiquement» et «Protégé par
impédance», peuvent être utilisées pour le marquage des moteurs dont la puissance d’entrée est inférieure à
100 W.
Article 28-400
Au cours de l’inspection d’une installation, si, de l’avis d’un inspecteur, le retour à la tension normale, après l’arrêt
d’un moteur de machine (scies, toupies, fraiseuses, tours à bois et à métaux, convoyeurs et autre machinerie
mobile), dû à un manque de tension, peut créer un danger au cours du redémarrage automatique du moteur,
le démarreur doit être muni d’un dispositif de protection contre les chutes de tension.
Article 28-602
Le dispositif de sectionnement de la dérivation d’un moteur doit être situé à proximité du ou des dispositifs de
protection contre les surintensités, afin qu’il soit évident que l’on utilise des interrupteurs à fusible d’un circuit
de moteur ou des disjoncteurs. On utilise souvent des interrupteurs sans fusible d’un circuit de moteur, des
interrupteurs à boîtier moulé et des disjoncteurs à déclenchement instantané, etc., dans certains appareils de
connexion et de commande associés à un ou à des dispositifs de protection distincts contre les surintensités ou
les surcharges afin de satisfaire à cette exigence.
Article 28-602 1) d)
Un contrôleur de moteur combiné approuvé, incluant un dispositif de commande autoprotégé, constitue un type
de dispositif équivalent qui peut servir de dispositif de sectionnement de circuit de dérivation de moteur.
Article 28-602 3) b)
L’utilisation, à la fois comme démarreur et comme dispositif de sectionnement, d’un contrôleur de moteur
actionné manuellement et agissant directement sur les conducteurs du circuit d’alimentation est limité par
l’article 28-602 3) aux cas suivants :
a) si le contrôleur manuel en question fait partie d’un contrôleur combiné, module de commande de moteur
ou contrôleur approuvé qui comprend lui-même la protection contre les surintensités prescrite aux
articles 28-200 et 28-202 ; ou
b) si le contrôleur manuel en question est utilisé sur le côté charge du dispositif de protection contre les
surintensités du circuit de dérivation.
Section 30
Article 30-002
Installation d’éclairage d’armoire
Cette définition vise à décrire une installation d’éclairage très basse tension complète préfabriquée et destinée à
être installée dans une armoire conformément aux instructions du fabricant.
Luminaire convertible
La définition suivante de luminaire convertible provient de la CSA C22.2 nº 250.0 :
Luminaire convertible — luminaire encastré que l’installateur peut transformer d’un type NON-IC en un
type IC, ou inversement.
Installation d’éclairage en saillie
Cette définition vise à décrire une installation d’éclairage très basse tension complète préfabriquée et destinée à
être installée sous un élément d’armoire conformément aux instructions du fabricant.
Article 30-104
Dans l’application de cet article, un culot goliath désigne un culot à vis, à plots verticaux, à plots verticaux
prolongés, à plots latéraux, à deux bornes ou préfocalisé.
Articles 30-710, 30-804
On peut reconnaître les interrupteurs manuels c.a. 347 V tout usage d’après leur tension nominale fixée à 347 V
et leur marquage «C.A. SEULEMENT». Les interrupteurs conçus pour usage dans des boîtes ne sont pas
interchangeables avec d’autres types d’interrupteurs à cause de la distance entre leurs trous de fixation à la boîte.
Des boîtes ayant des trous de fixation espacés de 89,7 mm sont exigées.
Article 30-710 4) a)
Des marquages convenables, aux fins de cet article, sont «Commande de lampe à décharge électrique», avec un
courant nominal de contacteur exprimé en ampères, ou «HP», avec une valeur nominale en horsepower.
Si la valeur nominale du contacteur est exprimée en horsepower, on peut faire la conversion en ampères en
consultant le tableau approprié de la CSA C22.2 n° 14, qui vise spécifiquement les contacteurs.
Article 30-910 1)
Exemples de conducteurs autres que de dérivation :
a) conducteurs qui ne font que traverser la boîte de jonction d’alimentation pour rejoindre d’autres luminaires
en aval ; et
b) conducteurs de circuits secondaires de ballasts éloignés.
Article 30-1000
L’article 4.3.1.3 de la CSA C22.3 nº 7 traite de la mise à la terre des poteaux des services de distribution
d’électricité et de télécommunications.
Section 32
Article 32-000
Pour plus de renseignements concernant l’installation de réseaux avertisseurs d’incendie, consulter la
CAN/ULC-S524.
Il est essentiel que les réseaux avertisseurs d’incendie soient constamment maintenus en état de fonctionner.
Les procédures d’inspection, d’entretien et de mise à l’essai se retrouvent en détail dans le Code national de
prévention des incendies — Canada ou dans le Code provincial de prévention des incendies approprié.
Pour plus de renseignements ayant trait à l’installation de motopompes d’incendie fixes, se reporter à la
NFPA nº 20.
Article 32-110
Cet article précise les exigences visant les avertisseurs de fumée et les avertisseurs de monoxyde de carbone
raccordés en permanence.
Le Code national du bâtiment — Canada exige que les avertisseurs de fumée soient raccordés en permanence à
un circuit électrique, et permet que les avertisseurs de monoxyde de carbone soient raccordés en permanence à
un circuit électrique ou alimentés par des piles.
Cet article exige que des avertisseurs de fumée de 120 V conformes à la CAN/ULC-S531 ou des avertisseurs de
monoxyde de carbone de 120 V conformes à la CAN/CSA-6.19 soient installés dans un circuit de dérivation qui
alimente des luminaires ou une combinaison de luminaires et de prises de courant pour chaque logement et pour
Appendice B
chaque chambre à coucher ne faisant pas partie d’un logement.
Article 32-110 a)
Cet article ne vise pas à permettre l’installation d’avertisseurs de fumée ou d’avertisseurs de monoxyde de
carbone dans une dérivation alimentant uniquement des prises de courant.
Article 32-200
Cet article vise à protéger contre le feu les conducteurs d’artère reliant une pompe à incendie à une alimentation
µ
de secours.
Le Code national du bâtiment — Canada exige que les conducteurs qui alimentent un équipement affecté à la
sécurité des personnes ou à la sécurité incendie soient protégés contre l’exposition au feu de manière à pouvoir
alimenter cet équipement pendant au moins 1 heure.
La NFPA 20 exige aussi la protection contre le feu des circuits alimentant des pompes à incendie.
Voici des exemples de méthodes acceptables à cette fin :
a) utiliser des câbles à isolant minéral conformes aux exigences de résistance au feu de l’article 5.3 de
la CSA C22.2 n° 124 ;
b) noyer la canalisation contenant les conducteurs d’artère de pompe à incendie sous au moins 50 mm de
béton ; ou
c) installer la canalisation contenant les conducteurs d’artère de pompe à incendie dans une gaine ou un vide
technique dont la construction offre une résistance au feu d’au moins 1 heure.
Les exigences particulières visant la durée de résistance au feu d’un matériau ou d’un assemblage de matériaux
figurent à la sous-section 3.1.7 du Code national du bâtiment — Canada, ou dans la réglementation provinciale
ou territoriale appropriée.
Article 32-202
On doit tenir compte de l’emplacement, du parcours et de la conception du câblage afin de réduire au minimum
les risques de pannes dues à une explosion, à une inondation, au feu, au givre, au vandalisme et à d’autres
conditions externes défavorables qui pourraient nuire au fonctionnement d’une pompe à incendie.
Les câbles alimentant les pompes à incendie en service normal devraient être souterrains si c’est possible.
Article 32-206
Cet article permet que seul un disjoncteur verrouillable en position fermée et identifié comme un dispositif de
sectionnement de pompe à incendie soit installé en amont d’un contrôleur de pompe à incendie dans un circuit
d’alimentation normal, ou en amont d’un commutateur de pompe à incendie dans un circuit d’alimentation de
secours. Cet article précise aussi que ce disjoncteur pourrait être utilisé dans le coffret de branchement de pompe
à incendie dont il est question à l’article 32-204. Si ce disjoncteur est installé dans le circuit d’alimentation
électrique de secours, en amont du commutateur de pompe à incendie, la protection contre les surintensités
assurée par le disjoncteur conformément au paragraphe 4) doit permettre à la pompe à incendie de fonctionner
même en conditions de courant à rotor bloqué. Ainsi, une génératrice de secours pourra assurer l’alimentation
nécessaire des pompes à incendie requises tout en alimentant l’ensemble des autres charges raccordées à la
génératrice. La conformité à l’article 28-200 pourrait être assurée en dimensionnant la protection contre les
surintensités selon le tableau 29.
Le disjoncteur installé dans le circuit d’alimentation normal, en amont du contrôleur de pompe à incendie, doit
avoir un courant nominal ou de réglage coordonné avec la protection contre les surintensités intégrée au
contrôleur de la pompe à incendie, de telle manière que le dispositif de protection contre les surintensités en
amont ne coupe pas le circuit avant le déclenchement de la protection contre les surintensités du contrôleur de
la pompe à incendie.
Note : L’article 7-4.3.3 de la NFPA nº 20 (1999) stipule que le contrôleur doit avoir un réglage de déclenchement
instantané d’au plus 20 fois le courant à pleine charge. L’article 7-4.4 de la NFPA nº 20 exige que le contrôleur
d’une pompe à incendie puisse porter le courant à rotor bloqué pendant 8 à 20 secondes.
Article 32-212
Aux fins de cet article, un circuit de pompe à incendie est défini comme étant le circuit en aval de l’alimentation
électrique de secours mentionnée à l’article 32-200, ou le circuit alimentant une pompe à incendie à partir d’un
coffret de branchement distinct, conformément à l’article 32-204.
Section 34
Article 34-200
Le boîtier doit être construit de manière à empêcher tout dégagement de flammes ou de matières incandescentes
ou enflammées. Les ouvertures de ventilation doivent être éloignées d’au moins 100 mm des pièces sous tension.
Les boîtiers d’enseignes métalliques doivent avoir au moins 0,68 mm d’épaisseur (22 MSG) ; au point prévu pour
l’exécution des connexions d’alimentation, ces boîtiers doivent avoir au moins 1,34 mm d’épaisseur (16 MSG).
Chaque boîtier qui loge une alimentation, un transformateur ou d’autres composants d’éclairage au néon doit
porter un marquage conforme à la section 2.
Dans le cas des alimentations d’éclairage au néon, le volume du boîtier doit être trois fois supérieur à celui du
transformateur et (ou) de la boîte interne.
Section 36
Article 36-000 4)
Les enveloppes d’appareillage à haute tension sous pression de gaz peuvent ne pas être soumises à la
réglementation ou aux autorités locales d’inspection des chaudières et des récipients sous pression. Les
propriétaires d’appareillage et les inspecteurs d’appareils électriques doivent être conscients de telles
circonstances et prendre les précautions nécessaires pour assurer l’installation d’un appareillage sécuritaire et
fiable. La conformité avec les normes suivantes de conception, de fabrication, d’essais, d’inspection et de
certification des enveloppes est recommandée :
CAN/CSA-C50052, Enveloppes en alliage d’aluminium coulé pour l’appareillage à haute tension sous pression de gaz
(norme EN 50052 (1986) adoptée avec exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50064, Enveloppes en aluminium et alliage d’aluminium corroyés pour l’appareillage à haute tension sous
pression de gaz (norme EN 50064 (1989) adoptée avec exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50068, Enveloppes en acier soudé pour l’appareillage à haute tension sous pression de gaz (norme EN
50068 (1991) adoptée avec exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50069, Enveloppes soudées en alliage d’aluminium comportant des parties moulées et des parties en
métal corroyé pour l’appareillage à haute tension sous pression de gaz (norme EN 50069 (1991) avec exigences
propres au Canada) ;
CAN/CSA-C50089, Cloisons en résine moulée pour l’appareillage sous enveloppe métallique à haute tension sous
pression de gaz (norme EN 50089 (1992) adoptée avec exigences propres au Canada) ;
CAN/CSA-C62155, Isolateurs creux avec ou sans pression interne, en matière céramique ou en verre, pour utilisation
dans des appareillages prévus pour des tensions nominales supérieures à 1000 V (norme CEI 62155:2003 adoptée
avec exigences propres au Canada).
Article 36-006 1)
Dans le cas de petites barrières d’accès destinées aux piétons, la mise en garde doit généralement être placée sur
la barrière. Dans le cas de grandes barrières pour véhicules, susceptibles de demeurer ouvertes quelque temps
pendant des travaux de construction, il faut envisager de placer la mise en garde sur la clôture de poste à côté
du verrouillage de la barrière, afin de maximiser la visibilité en toutes circonstances.
Article 36-100 4)
Le marquage doit attirer l’attention sur l’emplacement et la nature de l’appareillage noyé ou encastré. Il doit être
indélébile et facile à lire, et constitué par exemple de repères métalliques ou de colorants.
Article 36-104
Tout ruban de toile, semi-conducteur ou autre, sur l’isolant devrait être complètement enlevé avec le blindage
métallique et la surface de l’isolant devrait être convenablement nettoyée pour enlever tout résidu conducteur
de courant. À chaque extrémité et joint, on devrait réaliser un cône de contrainte des câbles et une distance de
fuite appropriée devrait être assurée entre ce cône et les pièces nues sous tension. La continuité électrique du
blindage métallique devrait être maintenue à travers les joints isolés.
Appendice B
Si possible, la mise à la terre devrait être effectuée à plusieurs points commodes. Chaque commande de
conducteurs blindés devrait, si nécessaire, être accompagnée des instructions et du matériel du fabricant afin
d’assurer une bonne installation.
Articles 36-300, 36-308, Tableau 51
Les grosseurs des conducteurs indiquées au tableau 51 sont les grosseurs minimales exigées, afin d’empêcher que
la surchauffe n’endommage le conducteur.
µ
Des précautions devraient être prises si d’autres facteurs doivent être pris en compte, en particulier s’il s’agit de
l’application et de la classe d’utilisation. Des références à la IEEE 80 et à la IEEE 837 ainsi qu’à la CSA C22.2 nº 41
peuvent s’avérer nécessaires à la sélection des dispositifs et du matériel appropriés. On devrait apporter une
attention particulière aux câbles descendants, car ils peuvent être exposés au courant de défaut total traversant
la grille.
Article 36-302 2)
Les plans des prises de terre du poste qui n’ont pas été formellement approuvés en vertu des exigences
pertinentes devraient être accompagnés des documents connexes et être signés par un ingénieur. Ils doivent de
plus être acceptés en vertu de l’article 2-030.
Article 36-302 6)
Voir l’ANSI/IEEE 80 pour déterminer la grosseur de conducteur à utiliser pour prévenir l’endommagement des
barres d’armature dû à l’échauffement en cas de défaut.
Article 36-304 3)
La méthode spécifiée à l’article 36-304 3), visant la conception de la prise de terre d’un poste, est expliquée dans
le rapport 249 D 541 de l’ACÉ.
Article 36-308
Voir la note concernant l’article 36-300.
Article 36-308 6)
Dans le cas de réseaux solidement mis à la terre, la grosseur du conducteur de mise à la terre du côté du
secondaire du transformateur devrait être au moins égale à 2/0 AWG. Si un dispositif de mise à la terre du neutre
ou par impédance est utilisé, la grosseur des conducteurs de mise à la terre peut être conforme à l’article 10-1108.
Section 38
Article 38-001
Pour plus de renseignements, consulter les documents suivants :
a) CSA B44, Code de sécurité sur les ascenseurs, les monte-charges et les escaliers mécaniques ;
b) CAN/CSA-B44.1/ASME A17.5, Appareillage électrique d’ascenseur et d’escalier mécanique ;
c) CAN/CSA-B355, Appareils élévateurs pour personnes handicapées ; et
d) CSA B613, Ascenseurs et monte-escalier d’habitations pour personnes handicapées.
Article 38-002
Les composants du système de commande peuvent être situés dans un boîtier unique ou dans une combinaison
de boîtiers, notamment les fonctions distinctes de commande de moteur, de commande de mouvement et de
contrôle opérationnel.
Article 38-003
Pour plus de détails sur les limitations de tension à l’intérieur de l’appareillage, voir la CAN/CSA-B44.1/ASME
A17.5.
Article 38-013
L’échauffement des conducteurs dépend de valeurs efficaces de courant qui, dans le contexte de la commande
d’excitation d’une génératrice, correspondent au courant nominal du moteur d’entraînement du groupe
convertisseur plutôt qu’à celui de la machine d’entraînement ; ce dernier représente des valeurs réelles, mais
momentanées et intermittentes, de courant à pleine charge.
Article 38-013 2) a)
Les courants de moteur de machine d’entraînement, ou ceux de fonctions semblables, peuvent dépasser la valeur
nominale. Toutefois, comme ces courants sont foncièrement de nature intermittente et que l’échauffement du
moteur et des conducteurs dépend de la valeur efficace du courant, les conducteurs sont dimensionnés en
fonction du service prévu, conformément à l’article 28-106 et au tableau 27.
Article 38-013 2) b)
Le courant nominal d’un contrôleur de moteur peut être établi d’après la valeur efficace du courant du moteur
et compte tenu d’un service intermittent, plus d’autres charges du système de commande le cas échéant.
Article 38-013 2) c)
Le courant nominal d’un transformateur de puissance qui alimente un contrôleur de moteur est établi d’après le
courant nominal du contrôleur à la tension secteur (primaire du transformateur).
Article 38-021 1) a) (ii)
Seuls les dispositifs de protection électrique prescrits par la CSA B44 et la CAN/CSA-B355 sont considérés comme
des dispositifs dont le non-fonctionnement serait susceptible d’entraîner un danger immédiat d’accident (voir
l’article 16-010).
S’il y a danger d’accident, le câblage pour circuits de classe 2 n’est pas autorisé. Les câbles pour circuits très basse
tension de classe I seraient autorisés, notamment les câbles de télécommunications, d’alarme-incendie et de
signalisation, les câbles multiconducteurs sous gaine thermoplastique et les câbles de types très résistant et
hyper-résistant (voir le tableau 19).
Article 38-021 2) a)
Voir la note concernant l’article 38-021 1) a) (ii).
Article 38-021 3) a)
Voir la note concernant l’article 38-021 1) a) (ii).
Article 38-023
Pour ce qui est des intensités d’éclairage, voir la CSA B44 et la CAN/CSA-B355.
Dans les cas où la zone des machines ou des commandes est incorporée à l’appareillage (par exemple un
monte-escalier dont la machinerie est intégrée à l’enveloppe de la chaise), il n’est pas exigé que l’appareillage ait
un éclairage et des prises de courant distincts dans cette zone.
Article 38-024
Pour ce qui est des intensités d’éclairage, voir la CSA B44.
Article 38-041
Dans le contexte de la suspension à la gaine d’ascenseur ou monte-charge, la longueur non soutenue est la
longueur de câble mesurée entre le point de suspension dans la gaine et le bas de la boucle, la cabine d’ascenseur
étant placée au palier inférieur. Dans le contexte de la suspension à la cabine d’ascenseur ou monte-charge,
la longueur non soutenue est mesurée entre le point de suspension à la cabine et le bas de la boucle, la cabine
étant située au palier supérieur.
Article 38-051
Afin de couper complètement tous les conducteurs de commande dans les circuits reliés à l’une des machines
d’un groupe, il faudrait débrancher tous les circuits de sélection ou de programmation, ce qui aurait pour effet
de mettre hors service toutes les autres cabines. Non seulement n’est-il pas réaliste de mettre hors service
toutes les cabines pour l’entretien d’une seule d’entre elles, mais il est souvent nécessaire de diagnostiquer les
défectuosités en observant le fonctionnement de certains composants pendant que le contrôleur est sous tension.
S’il peut exister un risque particulier de choc électrique, l’autorité compétente doit pouvoir exiger l’affichage de
mises en garde à cet effet.
Article 38-091 1)
L’ascenseur ou monte-charge doit fonctionner avec une alimentation de secours conformément aux exigences
de la CSA B44 relativement à l’alimentation de secours. Pour plus de précisions, se reporter à la CSA B44,
Appendice B
article 2.27.2.
Section 40
Article 40-024 1)
Dans le cas d’appareillage alimenté par des conducteurs de contact, le contact métal sur métal entre les volants
et les rails peut constituer une mise à la terre efficace si un trajet de mise à la terre à faible impédance est assuré.
Si les conditions locales telles que peinture ou autre matière isolante empêchent un bon contact métal sur métal
µ
entre les volants et les rails, un conducteur de continuité des masses séparé doit être installé pour la liaison à la
terre par continuité des masses.
Section 46
Article 46-000
Cette section s’applique à l’installation, au fonctionnement et à l’entretien de l’alimentation de secours assurée
par des accumulateurs ou un groupe électrogène qui doivent en vertu du Code national du bâtiment — Canada
fournir l’alimentation de secours nécessaire au fonctionnement des systèmes de sécurité des personnes.
Cette section vise également le câblage entre l’alimentation de secours et l’éclairage de sécurité, les enseignes de
sortie ou les systèmes de sécurité des personnes si cette alimentation de secours, les enseignes de sortie ou les
systèmes de sécurité des personnes sont régis par le Code national du bâtiment — Canada.
Cette section ne vise pas à interdire le raccordement de charges autres que l’éclairage de secours, les enseignes
de sortie ou les systèmes de sécurité des personnes exigés par le Code national du bâtiment — Canada à
l’alimentation de secours si les exigences applicables au câblage décrites dans cet article sont respectées.
Article 46-002
Cet article vise à uniformiser la terminologie relative à l’alimentation de secours et aux systèmes de sécurité des
personnes à celle du Code national du bâtiment — Canada (voir la sous-section 3.2.7 du Code national du
bâtiment — Canada).
Article 46-108
On devrait consulter le Code national du bâtiment — Canada ou les sections appropriées du Code du bâtiment
provincial pour plus de renseignements concernant la protection contre les incendies des conducteurs électriques
utilisés conjointement avec l’appareillage d’urgence (voir la sous-section 3.2.6 du Code national du bâtiment —
Canada).
Article 46-108 4)
Ce paragraphe exige que le câblage entre l’alimentation de secours exigée par le Code national du bâtiment —
Canada et les enseignes de sortie ou les systèmes de sécurité des personnes raccordés électriquement exigés par
le Code national du bâtiment — Canada soit indépendant de tout autre câblage, y compris le câblage de charges
raccordées à l’alimentation de secours.
Article 46-108 5)
Ce paragraphe exige que le câblage entre l’alimentation de secours exigée par le Code national du bâtiment —
Canada et les enseignes de sortie ou les systèmes de sécurité des personnes raccordés électriquement exigés par
le Code national du bâtiment — Canada soit indépendant de tout autre câblage, y compris le câblage de charges
raccordées à l’alimentation de secours, sauf dans les boîtiers de répartiteurs servant à raccorder le dispositif de
protection contre les surintensités de l’alimentation de secours et :
a) le dispositif de sectionnement et le dispositif de protection contre les surintensités d’une artère alimentant
un commutateur pour un appareillage non défini comme «systèmes de sécurité des personnes» dans cette
section ;
b) le circuit d’un disjoncteur d’une artère alimentant le commutateur d’une pompe d’incendie,
conformément aux articles 32-206 4) et 32-208 ; et
c) à l’exception du disjoncteur d’une pompe d’incendie, le dispositif de sectionnement et le dispositif de
protection contre les surintensités d’une artère alimentant un commutateur pour un appareillage défini
comme «système de sécurité des personnes» dans cette section. Voir la figure 8.
Génératrice de
secours conforme
à la CSA C282
Commutateur Commutateur
d’un appareillage Commutateur
d’une pompe d’un système
non défini à
d’incendie de sécurité des
l’article 46-002
conforme aux personnes
comme un
articles 32-206 4) conformément
système de
et 32-208 à la définition de
sécurité des
l’article 46-002
personnes
Figure 8
Article 46-200
En ce qui a trait aux exigences supplémentaires relatives à l’emplacement et à la protection des alimentations de
secours, on devrait consulter le Code national du bâtiment — Canada, sous-sections 3.2.7 et 3.6.2, ou les
règlements pertinents des provinces ou des territoires.
Article 46-300
La CSA C22.2 nº 141 définit comme suit un appareil autonome d’éclairage de secours :
Un appareil autonome d’éclairage de secours signifie un appareil :
a) destiné à fournir automatiquement, suite à une panne de l’alimentation en courant à laquelle il est
raccordé, l’éclairage spécifié et le courant spécifié aux fins d’éclairage, pour une période de temps
déterminée, en aucun cas inférieure à 30 minutes ;
b) comportant, dans un même boîtier une batterie, un chargeur pour maintenir automatiquement la batterie
en condition chargée, des lampes ou des bornes de sortie auxquelles les lampes spécifiquement énumérées
peuvent être raccordées, des dispositifs pour amorcer les lampes lors d’une panne de courant de
l’alimentation normale et les désamorcer lors du rétablissement de l’alimentation normale de courant ainsi
qu’un moyen pour indiquer et vérifier le bon fonctionnement de l’appareil ; et
c) conçu pour être utilisé si un éclairage de secours est exigé par une autorité gouvernementale ou une autre
autorité compétente.
L’appareil autonome certifié en vertu de la CSA C22.2 nº 141 doit porter, conformément à l’article 5.11 de cette
norme, le marquage suivant :
CSA C22.2 nº 141, APPAREIL AUTONOME POUR ÉCLAIRAGE D’URGENCE
et
CSA C22.2 NO. 141, UNIT EQUIPMENT FOR EMERGENCY LIGHTING.
Ne pas confondre les appareils autonomes avec d’autres luminaires certifiés par la CSA comme luminaires de
secours.
Ces derniers ne portent pas le marquage ci-dessus, mais le libellé «CERTIFIÉ DU POINT DE VUE ÉLECTRIQUE
SEULEMENT» et «ELECTRICAL ONLY», à proximité de la marque CSA.
Article 46-306 1)
Si un appareil autonome approuvé comporte une liste de lampes appropriées pour les installations à distance,
la CSA C22.2 nº 141 tient compte d’une chute de tension de 5 % dans le circuit des lampes à distance, sauf si la
Appendice B
liste spécifie que certaines lampes sont conformes aux exigences avec une plus forte chute de tension.
Le tableau D4 peut être utilisé pour déterminer approximativement les longueurs admissibles des circuits.
Article 46-306 2)
La CSA C22.2 nº 141 vise à assurer que toutes les lampes faisant partie de l’appareil ou spécifiées à la liste fournie
avec l’appareil comme appropriées pour la connexion à distance ne présenteront pas une diminution excessive
de l’intensité lumineuse pendant la période de secours.
µ
Article 46-400
Cet article vise seulement les enseignes de sortie connectées à un circuit électrique. D’autres exigences relatives
aux enseignes de sortie, y compris celles qui ne sont pas reliées à un circuit électrique, figurent dans le Code
national du bâtiment — Canada, sous-section 3.4.5.
Article 46-400 2)
Le circuit qui alimente l’éclairage d’urgence peut être à courant alternatif ou continu. Le Code national du
bâtiment — Canada spécifie que les enseignes de sortie doivent être illuminées tant que le bâtiment est occupé.
On doit donc s’assurer que le circuit qui alimente l’éclairage de secours et les enseignes de sortie n’est pas
commandé par un interrupteur, une minuterie, ou autres dispositifs semblables.
Section 48
Article 48-022
Les pellicules en nitrocellulose sont soumises à une décomposition exothermique qui peut produire des gaz
combustibles et habituellement toxiques. Cet article est donc nécessaire pour retarder la fuite éventuelle de ces
gaz, aussi bien que pour empêcher la propagation du feu ou des gaz chauffés, dans d’autres chambres
d’entreposage, par l’entremise des canalisations.
Section 50
Article 50-000
Il est entendu que les systèmes photovoltaïques solaires devant être installés dans des emplacements dangereux
le seront conformément à la section 18, quelles que soient les caractéristiques nominales du courant et de la
tension.
Article 50-002
Les schémas suivants de systèmes photovoltaïques solaires présentent les divers termes et circuits auxquels il est
fait référence dans cette section.
Boîte
Diodes anti-retour combinatrice
+ Circuits de sortie
Module photovoltaïque
–
Panneau
Générateur Contrôleur
photovoltaïque ou de charge
source d’énergie
photovoltaïque
Sectionneurs protégés
Cellule solaire par fusible
Onduleur/chargeur
Enceinte de
batteries
Batteries
Sectionneurs
protégés par
– + fusible
Disjoncteur c.a.
Générateur
Disjoncteur c.c.
1) Système autonome
Différents onduleurs peuvent demander des générateurs photovoltaïques et des configurations de câblage
différents. Ces configurations peuvent être réparties en deux groupes :
a) un générateur flottant (voir le schéma 2), qui demande un sectionneur bipolaire ; et
b) un générateur mis à la terre, qui demande un sectionneur unipolaire sauf dans le cas d’un générateur
trifilaire à neutre à la terre, qui demande un sectionneur bipolaire afin de couper les deux fils non mis à
la terre.
Boîte
Diodes anti-retour combinatrice Circuits de sortie
+ photovoltaïque
Module – Connexion au distributeur
Panneau d’énergie conformément
Générateur à la Section 84
photovoltaïque ou Sectionneur
source d’énergie
photovoltaïque
Cellule solaire
Charges c.a.
Disjoncteurs c.a.
Onduleur
interconnecté
Connexion au distributeur
d’énergie conformément à
la section 84
Appendice B
Charges c.a.
Disjoncteurs c.a.
µ
Cellule
solaire
Module c.a.
2) Système interconnecté
Module c.a.
Les modules c.a. ne donnent pas accès au circuit de sortie photovoltaïque raccordé de façon interne au système
de conditionnement d’énergie. La sortie d’un module c.a. est désignée comme étant la sortie du système de
conditionnement d’énergie.
Article 50-004
Si un système réfléchissant est utilisé pour densifier l’éclairement énergétique, la puissance de sortie peut
atteindre des niveaux accrus. Le marquage du matériel devrait indiquer les niveaux accrus qu’un tel matériel peut
atteindre, s’il est utilisé.
Article 50-012
Les modules photovoltaïques sont mis sous tension s’ils sont exposés à la lumière ; l’installation, le remplacement
ou le service des composants du générateur photovoltaïque pendant que les modules sont irradiés peut exposer
les personnes à recevoir des chocs électriques.
Il est entendu que des dispositifs seront fournis pour isoler et mettre hors service les parties d’un générateur
photovoltaïque ou d’un panneau qui peuvent nécessiter un entretien. Une enveloppe opaque convient comme
moyen de mettre un panneau hors service.
Article 50-016
Si on se sert de connecteurs et de fiches pour interconnecter les modules ou les générateurs photovoltaïques,
on devrait les utiliser de manière telle que les lames de la fiche ne soient pas sous tension au moment où on les
retire.
Section 54
Article 54-004
On entend par réseau de télédistribution un ensemble de câbles coaxiaux qui servent à acheminer les signaux
audio et vidéo aux habitations. De façon générale, on désigne ce réseau de distribution par les noms de
télédistribution ou de câblodistribution. Si la distribution est assurée par un réseau de câbles autres que des câbles
coaxiaux, les sections 56 ou 60 prévalent.
Article 54-102
Le schéma suivant représente des installations types régies par cet article.
BS BS Propriété Propriété
Bâtiment à privée publique
logements
multiples
90 V, 16 A
90 V, 10 A 90 V, 10 A
Légende
90 V, 16 A
Réseau de
Bloqueur d’énergie
télédistribution
approuvé
(CCÉ, Troisième partie)
Circuit de BS
BS Boîte de sortie
Appareillage
de
l’abonné
90 V, 16 A Câble coaxial
OV, OA OV, OA
OV, OA IR
Interface réseau
Appareillage BS
de Injecteur d’alimentation
l’abonné Alimentation de présentant les caractéristiques
OV, OA faible énergie d’un bloqueur d’énergie
approuvé
OV, OA
Transformateur approuvé
de classe 2
Prise multiple dont
Appareillage BS seulement les RF circulent ‡ Aucun fusible à la prise multiple
de dans le circuit de
l’abonné distribution d’abonné
Alimentation de
OV, OA faible énergie
OV, OA 90 V, 16 A
Appareillage BS
de
l’abonné
OV, OA OV, OA
OV, OA
Notes concernant les articles
Appendice B
467
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Appendice B
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Code canadien de l’électricité, Première partie
Article 54-200 1)
Le point d’entrée dans un bâtiment des conducteurs exposés est considéré comme étant le point de sortie d’un
mur extérieur, d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible non ajourée.
Article 54-202 b)
Le point d’entrée des câbles dans un bâtiment est considéré comme étant le point de sortie d’un mur extérieur,
d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible non ajourée.
Section 56
Articles 56-200 1), 56-202 1)
Les articles 56-200 1) et 56-202 1) visent à permettre l’installation de câbles optiques conducteurs et non
conducteurs dans des canalisations, y compris des chemins de câbles, pourvu que les autres exigences de la
section 56 soient respectées et que ces câbles figurent au tableau 19.
Article 56-208
Si des câbles hybrides sont installés verticalement dans une gaine, ils devraient être placés dans une canalisation
incombustible complètement fermée, ces câbles étant classés comme câbles électriques conformément à
l’article 56-204 2).
On devrait permettre l’installation verticale de câbles conducteurs et non conducteurs dans la gaine, dont la
canalisation incombustible n’est pas complètement fermée, d’un bâtiment de construction combustible ou
incombustible, à condition que ces câbles soient conformes aux exigences relatives à la propagation de la flamme
des bâtiments de construction incombustible. Le marquage CSA pour les fils et câbles conformes aux exigences
relatives à la propagation de la flamme du Code national du bâtiment — Canada pour installation dans des
bâtiments de construction incombustible est FT4.
Article 56-214
Le point d’entrée dans un bâtiment des câbles optiques conducteurs et exposés est considéré comme étant le
point de sortie d’un mur extérieur, d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible non
ajourée.
Section 58
Article 58-000
Pour plus de renseignements voir :
a) la CAN/CSA Z98, Remontées mécaniques ;
b) l’ANSI B77.1, American National Standard for Passenger Ropeways ; et
c) la CAN/CSA-C22.3 nº 1, Réseaux aériens.
Article 58-300
Voir les articles 28-312 et 28-400.
Section 60
Article 60-000
Les circuits électriques de télécommunications sont conçus principalement pour transmettre de l’information
sous forme de signaux audio, vidéo ou de données ou encore pour servir à transmettre des signaux pour la
surveillance et le contrôle. En règle générale, ces circuits fonctionnent sans dépasser les limites de courant et de
tension phase–terre établies pour les circuits de classe 2, conformément à l’article 16-200.
Article 60-104
On entend par câble de télécommunications d’entrée d’un bâtiment le câble qui établit les circuits de
télécommunications principaux entre ce bâtiment et d’autres bâtiments, centraux téléphoniques ou endroits
similaires, et qui se termine au point d’entrée dans le bâtiment (voir la note concernant l’article 60-700, pour la
définition de «point d’entrée»).
Article 60-200 2)
Le point d’entrée dans un bâtiment des conducteurs exposés est considéré comme étant le point de sortie d’un
mur extérieur, d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible non ajourée.
Article 60-204
Ces circuits peuvent être soumis à des fortes augmentations de potentiel à la terre et (ou) à des inductions
électromagnétiques provenant de défauts des lignes d’alimentation haute tension raccordées dans les postes de
haute tension. Ceci peut imposer des contraintes extérieures aux câbles, transférer les augmentations de potentiel
de terre et propager des surtensions dangereuses qui pourraient blesser le personnel ou endommager le matériel.
L’ANSI/IEEE 487 devrait être utilisée comme référence pour la protection des circuits de télécommunications dans
les postes de haute tension.
Article 60-402
On entend par blocs de raccordement d’un type non protégé les blocs qui servent uniquement à effectuer des
raccordements électriques et qui n’assurent pas la protection exigée aux articles 60-200 et 60-202.
Article 60-700
Le point d’entrée des câbles dans un bâtiment est considéré comme étant le point de sortie d’un mur extérieur,
d’une dalle en béton ou d’une canalisation d’entrée incombustible non ajourée.
Article 60-702
Cet article vise à garantir que si un conducteur est installé dans le seul but d’assurer la liaison à la terre par
continuité des masses de la gaine du câble d’entrée, ce conducteur soit en cuivre et de grosseur ne dépassant pas
6 AWG. Toutefois, si le conducteur en question est utilisé également comme conducteur de mise à la terre
ordinaire pour d’autres appareils, on peut exiger un conducteur de grosseur supérieure.
Article 60-704 c)
Appendice B
Le front d’onde d’une pointe de surtension due à la foudre a un temps de montée de l’ordre de quelques
microsecondes, comparable à des fréquences comprises entre 25 et 250 kHz. L’impédance propre du conducteur
de mise à la terre dans une telle situation est donc déterminante. C’est pourquoi il est primordial d’avoir un
conducteur de mise à la terre aussi court que possible afin de garantir l’efficacité de la protection. À titre indicatif,
il est suggéré de limiter à 6 m la longueur du conducteur de mise à la terre.
Article 60-706
µ
Il est prévu que la prise de terre des circuits d’énergie sera le point commun de la continuité des masses avec
d’autres prises de terre.
Section 62
Article 62-114
Voir la note concernant l’article 8-104.
Article 62-124
Tout travail de jonctionnement, de modification ou d’assemblage à pied d’œuvre de câbles chauffants en série
doit être confié uniquement à un personnel dûment formé. La conception des câbles chauffants en série doit
également être confiée à des personnes qualifiées. Cet article confirme qu’une personne qualifiée, utilisant les
outils de conception du fabricant, est compétente pour réaliser des tâches de conception normalement effectuées
par le fabricant. Il incombe aux propriétaires d’établissements industriels de veiller à ce que les personnes qui
exécutent ces travaux aient toutes les qualifications requises.
Article 62-126 1)
Les planchers en béton périodiquement lavés au jet d’eau ou exposés à la pluie, comme cela peut se produire
dans les embarcadères, devraient être considérés comme des emplacements mouillés.
Article 62-206
Les câbles chauffants noyés dans du béton ou dans du plâtre adhérant au béton engendrent à peu près les mêmes
effets calorifiques à l’intérieur du béton. Par conséquent, l’alinéa b) s’applique dans ces deux cas.
Article 62-220
Formule pour déterminer l’espacement entre les parties de câbles chauffants au
plafond
L’espacement entre les parties de câbles chauffants sur ou dans un plafond peut être déterminé à l’aide de la
formule suivante. Toutefois, l’espacement ne peut en aucun cas être inférieur à 50 mm pour les câbles chauffants,
s’ils sont en contact avec des panneaux de gypse ou du lattis plâtré ou s’ils sont enrobés de plâtre ou de sable qui
est en contact avec des panneaux de gypse ou du lattis plâtré [article 62-208 1)], ni inférieur à 25 mm pour les
câbles chauffants, s’ils sont noyés dans du béton ou de la maçonnerie coulée (article 62-222).
(L - 300) × (W - 300) - A
S=
U
où
S espacement entre les parties de câbles, en millimètres
L longueur de la pièce, en millimètres
W largeur de la pièce, en millimètres
A nombre total de millimètres carrés de surface de plafond inutilisable, telle que celle qui est requise pour les
luminaires en retrait, les placards, armoires et toute sortie à laquelle un luminaire ou tout autre appareillage
produisant de la chaleur est susceptible d’être raccordé [article 62-212 4)]
U longueur du câble, en millimètres
Article 62-300
Les ensembles de câbles chauffants de types 5A et 5B sont conformes à la CAN/CSA-C22.2 nº 130.1 (norme
retirée) et conviennent aux industries comme les usines pétrochimiques et de produits chimiques, les fonderies
et usines similaires, dans des emplacements non dangereux.
Article 62-300 3)
Cet article vise les ensembles de panneaux chauffants utilisés dans des applications industrielles. L’article ne vise
pas les ensembles de panneaux chauffants non industriels adaptés pour les utilisations industrielles.
Article 62-400
Marquage de l’utilisation des dispositifs chauffants et renvois au tableau 60
du Code canadien de l’électricité, Première partie (18e édition, 1998) —
Désignations de type et applications des ensembles de câble chauffant
Emplacements
mouillés et
Résistance aux Emplacements étanchéité Désignations de type et
Marquage et utilisation intempéries mouillés sous pression applications antérieures
Néant ou Usage général Non Non Non 1A — Plafond
G 1B — Plancher noyé dans le béton
(s’il s’agit d’emplacements secs)
3A, 3C et 5A — Emplacements
secs ou humides, traçage extérieur
de tuyauterie ou de récipients
S Résistance aux Oui Non Non Toutes les applications qui
intempéries requièrent une certaine résistance
aux intempéries, y compris les
emplacements humides. (Pas
d’équivalent antérieur.)
W Emplacements Non Oui Non 2A — Réchauffement du sol
Appendice B
mouillés 2B — Fonte de la neige et
plancher noyé dans le béton
(emplacements mouillés)
2C — Parcs d’animaux
2D — Tabliers de piscine
3B, 3D et 5B — Emplacements
mouillés, chauffage des surfaces
µ
de tuyauterie et de récipients
4A et 4B — Chauffage à l’intérieur
des tuyaux (sans pression)
P Emplacements Non Oui Oui 4A et 4B — Chauffage à l’intérieur
mouillés et des tuyaux
étanchéité sous
pression
WS Emplacements Oui Oui Non 2E — Déglaçage des toits
mouillés et
résistance aux
intempéries
PS Emplacements Oui Oui Oui 4A et 4B — Chauffage à l’intérieur
mouillés, des tuyaux
étanchéité sous
pression et
résistance aux
intempéries
X* Étude spéciale — — — Exemples :
du dispositif ou 2C — Parcs d’animaux
de l’ensemble 4A et 4B — Chauffage à l’intérieur
chauffant des tuyaux d’eau potable
Applications où
l’endommagement mécanique est
très improbable, avec exigences
de tenue mécanique plus faibles.
*Le marquage X indique des exigences ou des exemptions supplémentaires pour des applications particulières.
Les instructions du fabricant doivent comprendre une explication complète de ces exigences ou exemptions.
Article 62-500
Les chauffe-saunas devraient être assujettis de façon que les dégagements ne soient pas inférieurs à ceux indiqués
sur la plaque signalétique. Si le chauffe-sauna est muni de pattes, ces dernières ne doivent pas être remplacées
par d’autres moyens de support. Des surfaces combustibles couvertes d’un matériau incombustible, comme la
céramique, le métal ou l’amiante, n’assurent pas une protection contre les incendies.
Les chauffe-saunas qui portent le marquage «POUR INSTALLATION SUR PLANCHER DE BÉTON SEULEMENT» ne
devraient pas être installés sur un plancher combustible, même si ce dernier est couvert de céramique, d’amiante
ou d’un autre matériau incombustible.
L’appareillage ou le matériel autre qu’électrique ne devrait pas être installé ou placé trop près de l’appareillage
électrique de façon à ne pas constituer un danger. Les dégagements spécifiés sur la plaque signalétique devraient
être respectés si des bancs, des tablettes, des barrières de sécurité ou autres structures ou obstacles sont à
proximité du chauffe-sauna.
Afin de contrôler la température maximale dans la pièce, le capteur du thermostat devrait être situé près du
chauffe-sauna. Une minuterie devrait être installée afin d’interrompre le fonctionnement du chauffage à
intervalles préréglés.
Section 68
Article 68-054
Le croquis suivant illustre les dégagements minimaux pour les conducteurs au-dessus des piscines. Aucun
conducteur ne saurait être toléré dans la zone située sous la ligne 1, pour quelque raison que ce soit. Dans la zone
au-dessus de la ligne 1, des conducteurs de télécommunications isolés et des câbles comportant un conducteur
neutre de soutien fonctionnant à au plus 750 V peuvent être tolérés [voir paragraphes 2) et 3)]. Tous les autres
conducteurs fonctionnant à 50 kV au maximum sont tolérés au-dessus de la zone délimitée par la ligne 2 [voir
paragraphes 2) et 4)].
Ligne 2
Ligne 1
34 501 à 46 000 V
7,5 m 25 001 à 34 500 V
751 à 25 000 V
5,0 m
7,5 m Appareillage 0 à 750 V
7,0 m
6,7 m
7,5 m
6,1 m
de la piscine
4,5 m
5,0 m 5,0 m
Piscine
Note : Les dégagements supérieurs à 5 m, mesurés du pourtour de la piscine, sont indiqués à l’article 12-304 et
au tableau 34.
Article 68-058 3)
Si les parois de la piscine comportent de l’acier d’armature enrobé d’un produit non conducteur (par exemple
un enduit époxydique), il est possible, à titre de solution de rechange pour éliminer les gradients de tension,
d’aménager autour de la piscine une boucle constituée d’un fil de cuivre de section au moins égale à 6 AWG placé
en dessous du niveau normal de l’eau.
Article 68-060 6)
À proximité de la boîte de tablier, le tablier peut venir en plan incliné depuis son niveau normal jusqu’au sommet
de la boîte.
Si une boîte de tablier est située de façon que son sommet se trouve au-dessus du niveau fini du tablier du bassin,
elle ne devrait pas être située dans un promenoir à moins de bénéficier d’une protection supplémentaire, par
exemple, se trouver sous les tremplins, contre des structures fixes ou à d’autres emplacements du même genre.
Article 68-062 3)
En ce qui concerne les transformateurs d’isolement d’audiofréquence :
a) les bobinages primaires ou secondaires devraient être enroulés autour des noyaux de bobines séparées ou
on devrait installer un blindage mis à la terre entre le primaire et le secondaire ; et
b) ils devraient pouvoir résister à une tension d’essai de 60 Hz à 2500 V appliquée entre le primaire et le
secondaire, pendant 1 minute, sans défaillance.
Les microphones utilisés à proximité de piscines ou de fonts baptismaux devraient être munis de transformateurs
d’isolement d’audiofréquence et de câbles comportant des conducteurs non mis à la terre installés entre ces
microphones et tout mélangeur, préamplificateur, amplificateur et autre appareil semblable.
Article 68-068 6)
Le dégagement de 1,5 m vise à empêcher que la personne se trouvant dans la piscine puisse réarmer le
disjoncteur différentiel et doit être la plus courte distance sans obstacle, sans nécessairement être en ligne droite.
Article 68-306 2)
L’étiquette de mise en garde à apposer sur une prise de courant pour baignoire à hydromassage raccordée par
cordon est destinée à prévenir le branchement de tout autre équipement dans cette prise.
Article 68-404 4)
Le paragraphe 4) vise à assurer la protection contre les risques de piégeage associés aux cuves de relaxation et
aux cuves à remous situées dans tous les locaux autres qu’un logement, en installant une commande d’arrêt
d’urgence visible à partir de la cuve et à moins de 15 m de celle-ci. Cette commande doit aussi être située à au
Appendice B
moins 1 m horizontalement de la cuve, conformément au paragraphe 1). La commande utilisée peut être un
dispositif monté directement dans le circuit d’alimentation de la pompe, ou un circuit de commande à distance
qui provoque l’ouverture du circuit de la pompe.
Article 68-408 3)
Un tuyau en U inversé dans le tuyau d’air de façon que la partie inférieure de la boucle supérieure du tuyau soit
à au moins 300 mm au-dessus du bord de la cuve est considéré comme un moyen acceptable d’empêcher l’eau
µ
d’entrer en contact avec les pièces sous tension du ventilateur.
Section 70
Article 70-106
L’amenée de conduit qui doit être fournie pour l’entrée de branchement principale du circuit de
télécommunications dans une maison mobile est généralement située dans le salon, le corridor d’entrée ou la
cuisine. Une amenée supplémentaire devrait être fournie chaque fois qu’une prise additionnelle est installée, par
exemple dans la chambre à coucher principale. Si l’amenée de branchement doit servir à la fois pour le téléphone
et la télédistribution, le conduit devrait avoir un diamètre intérieur nominal minimal de 21.
Article 70-122 1)
En appliquant l’article 26-712 a) au présent article, il n’est pas nécessaire d’inclure aux mesures linéaires l’espace
occupé par des baies standard de portes, par des placards ou des armoires conçus de façon à rendre l’espace
mural inutilisable pour l’appareillage électrique.
Article 70-122 4)
Cet article vise à faire en sorte que les prises de courant installées sur le dessous de caravanes pour alimenter des
ensembles de câbles chauffants servant à protéger la plomberie contre le gel soient équipées de disjoncteurs
différentiels de classe A et qu’elles soient correctement identifiables à cette fin. Des ensembles de câbles
chauffants (particulièrement de type autolimitateur) sans protection contre les défauts à la terre sont à l’origine
de nombreux incendies dans des caravanes.
Article 70-130
Si des essais de résistance de l’isolant ou de rigidité diélectrique c.a. sont effectués, des précautions devraient être
prises pour assurer que des dispositifs sensibles à la tension tels des disjoncteurs différentiels ne soient pas exposés
à des tensions susceptibles d’endommager le dispositif.
Section 72
Article 72-110
La configuration de la prise de courant de la figure TT de la NEMA WD 6, de 30 A, 125 V, 2 pôles, 3 fils,
mentionnée au paragraphe 1) c) est la suivante :
Les configurations des prises de courant 5-15R, 5-20R et 14-50R mentionnées au paragraphe 1) a), 1 b) et 1 d)
sont indiquées au schéma 1.
Section 74
Article 74-004 4)
Comme il existe de nombreuses variables dans la conception structurale des pistes et des aires de trafic d’aéroport
selon la résistance mécanique requise du matériau de revêtement, et afin que l’installation d’un conduit dans le
revêtement n’ait pas pour effet d’endommager les pistes et les aires de trafic, cet article stipule qu’une telle
installation doit être conçue par un ingénieur civil dans les règles de l’art et que cette conception soit acceptable
pour les autorités aéroportuaires.
Section 78
Article 78-108
Pour réduire au minimum la détérioration causée par les conditions du milieu marin, les matériaux suivants sont,
en général, acceptables :
a) l’aluminium exempt de cuivre garni d’une quincaillerie en aluminium ou en acier inoxydable ;
b) la fibre de verre garnie d’une quincaillerie en acier inoxydable ;
c) du conduit fileté en acier rigide recouvert de résine époxy ;
d) du conduit fileté en acier rigide recouvert de PVC ;
e) du contre-plaqué de 19 mm, traité au pentachlorophénol ou recouvert de deux couches de peinture de
catégorie marine et garni d’une quincaillerie galvanisée ou en acier inoxydable ;
f) des boîtes et des coffrets de PVC rigide garnis d’une quincaillerie d’acier inoxydable ; ou
g) de l’acier de construction galvanisé par immersion à chaud.
Section 80
Article 80-000
Cette section vise les objectifs suivants :
a) confirmer que les systèmes de protection cathodique doivent être installés selon des méthodes de câblage
qui peuvent ne pas concorder avec celles d’autres sections de ce Code ;
b) mettre l’accent sur la sécurité électrique des systèmes de protection cathodique, et non sur leur efficacité.
Les normes internationales de la NACE sont des références recommandées pour la conception, la spécification
des matériaux, l’installation et l’exploitation des systèmes de protection cathodique.
Article 80-006
On doit choisir des brides qui maintiennent une connexion électrique fiable et qui se comportent comme des
anodes par rapport au matériau protégé si un électrolyte est utilisé, de façon que les brides elles-mêmes
n’entraînent pas la corrosion du matériau si la connexion est mouillée.
Voir la CSA Z662 pour la soudure de canalisations de gaz ou de pétrole.
Section 84
Article 84-000
Si de l’appareillage de production d’énergie comme les générateurs photovoltaïques solaires, les piles à
combustible, les micro-turbines, etc., fournit une alimentation électrique grâce à un onduleur approuvé,
on considère que la sortie de l’onduleur est une «source de production d’énergie électrique».
Article 84-002
Le propriétaire d’un appareillage de production d’électricité privé devrait consulter le distributeur d’électricité
avant de planifier une interconnexion.
L’agencement de l’interconnexion ne devrait pas nuire à la sécurité du réseau du distributeur d’électricité.
La sortie de la source de production d’énergie électrique raccordée au réseau du distributeur d’électricité ne
devrait pas modifier la tension, la fréquence ni la forme d’onde du réseau auquel elle est raccordée.
Article 84-008
Si le service public perd une des trois phases d’un système triphasé, certains transformateurs présentent encore
une tension dans toutes les phases et la chute de tension n’est souvent pas assez importante pour entraîner l’arrêt
de la source de production d’énergie électrique. Comme la source de production d’énergie électrique continue
d’être alimentée à une tension respectant les tolérances dans toutes les phases, on ne s’attend pas à l’arrêt de la
source de production d’énergie électrique.
Les termes «débrancher» et «débranchement» utilisés dans le contexte de cet article sont différents du terme
Appendice B
«sectionnement» utilisé ailleurs dans le Code.
Article 84-022
Le dispositif de sectionnement du distributeur d’électricité vise à permettre au distributeur de débrancher
simultanément une ou plusieurs sources de production d’énergie électrique à partir d’un seul point sur un site.
Le coffret de branchement principal, ou l’équivalent, remplit généralement cette fonction.
Article 84-024
µ
Le distributeur d’électricité peut, dans certains cas, conformément à l’article 84-002, exiger que le dispositif de
sectionnement permette «une vérification visuelle directe du fonctionnement des contacts». Cette mesure de
protection des travailleurs est souvent utilisée par le distributeur d’électricité pour assurer que le circuit est ouvert
avant que les travaux ne soient entrepris.
Si on utilise des onduleurs approuvés pour l’interconnexion, l’anti-îlotage isole automatiquement l’appareillage
de production d’électricité du réseau du distributeur d’électricité dès que se produit une perte de tension, ce qui
rend superflue l’exigence «d’une vérification visuelle directe du fonctionnement des contacts». Le chapitre 15
de la CSA C22.2 nº 107.1 vise les onduleurs raccordés à des services publics et exige que les onduleurs cessent
automatiquement de fournir une alimentation à courant alternatif au service public, conformément à l’essai
d’anti-îlotage, dans le délai indiqué au tableau 3.1 une fois que la tension de sortie et la fréquence de la source
du service public ont été ajustées aux conditions du tableau 3.1. Pour que le service public abandonne
l’interrupteur de sectionnement d’interface, il faudrait que le service public se fie totalement sur le fait que
l’onduleur assure une sécurité intégrée en service normal et que le mode de fonctionnement en défaut rétablira
l’alimentation d’une barre omnibus déchargée. Une petite génératrice peut magnétiser un transformateur de
distribution monophasé si
celui-ci est débranché du conducteur primaire.
Article 84-028 2)
Le transformateur d’isolement dont il est question au paragraphe 2) peut être distinct de l’onduleur ou en faire
partie.
Article 84-030
Le schéma uniligne devrait indiquer les composants du réseau interconnecté, y compris les agencements de
commutation, les couplages, les points d’isolement et leur emplacement respectif. Voir le schéma 2 dans
l’appendice B, note concernant l’article 50-002 qui illustre un système photovoltaïque interconnecté.
Section 86
Article 86-100
Véhicule électrique
Un «véhicule à basse vitesse» ou VBV est un véhicule électrique doté de quatre roues qui peut atteindre une vitesse
maximale de 40 km/h en 1,6 km. Un VBV est conçu pour être utilisé dans des endroits contrôlés. La masse d’un
VBV est limitée et sa source d’énergie ne peut être de l’essence.
Article 86-102
Les installations de recharge des véhicules électriques ne doivent pas être jugées comme des emplacements
dangereux à moins que l’emplacement soit reconnu dangereux en vertu de la section 18 ou 20 ou si la ventilation
requise n’est pas assurée.
Article 86-400
Cet article vise à assurer la ventilation requise avec l’appareillage de recharge des véhicules électriques à moins
que l’appareillage ne porte un marquage qui indique que la ventilation n’est pas requise ou que les instructions
du fabricant spécifient que la ventilation n’est pas requise. Au moment de la conception du matériel de ventilation
des installations de recharge à l’intérieur où des batteries d’accumulateurs mises à l’atmosphère sont utilisées, les
appareils d’apport et d’évacuation mécaniques doivent être installés de façon à tirer et évacuer l’air directement
de ou vers l’extérieur.
Voir la note concernant l’article 26-546 pour des considérations similaires.
Tableaux
Tableau 32
Les régions légèrement enneigées sont considérées comme les régions où la moyenne annuelle d’épaisseur de
neige enregistrée est d’au plus 500 mm. On peut obtenir cette information :
a) en faisant la demande au Service météorologique du Canada, Environnement Canada ; et
b) en consultant l’Atlas du Canada publié par Ressources naturelles Canada.
Tableaux 33 et 34
Les dégagements et distances indiqués dans ces tableaux sont différents de ceux indiqués dans la
CAN/CSA-C22.3 nº 1. Ces différences sont intentionnelles et sont expliquées à l’article 5.2.1 de la norme :
5.2.1 Dégagements : construction et conditions d’exploitation
Les dégagements prescrits pour les fils et les conducteurs sont des valeurs minimales fixées en fonction des
conditions extrêmes d’exploitation et de charge précisées dans cette norme ; ainsi, les dégagements prescrits
constituent des valeurs limites de calcul plutôt que des exigences qui s’appliquent durant la construction ou
l’exploitation normale. Au moment de la construction et selon les conditions qui règnent durant cette
période, les limites de dégagement doivent dépasser suffisamment les valeurs minimales prescrites de façon
que les valeurs réelles qui en résulteront, dans les conditions extrêmes d’exploitation et de charge prévues
dans cette norme ne soient pas inférieures à ces valeurs minimales. Par conséquent, dans des conditions
normales, les dégagements seront supérieurs aux valeurs minimales prescrites lorsque les conditions
d’exploitation et de charge sont inférieures aux conditions extrêmes prescrites.
Note : Les dégagements spécifiés dans le Code canadien de l’électricité, Première partie s’appliquent au moment
de l’installation plutôt que dans les conditions maximales spécifiées et sont donc supérieurs à ceux prescrits
dans le Code canadien de l’électricité, Troisième partie, pour les raisons invoquées dans cet article.
Tableau 51
Voir la note concernant l’article 36-300.
Schémas
Schémas 1 et 2
Voir la note concernant l’article 26-700.
Schéma 3
Voir la note concernant l’article 14-102.
C1. Généralités
C1.1
Le Comité technique sur le Code canadien de l’électricité, Première partie (dénommé ci-après Comité sur la
première partie) relève du Comité directeur stratégique sur les exigences en matière de sécurité électricité et est
assujetti aux Lignes directrices CSA concernant la normalisation — Code de bonne pratique pour la normalisation et
aux Directives et lignes directrices de la CSA concernant la normalisation (SDP-1).
C1.2
Le Comité sur la première partie est responsable de l’élaboration du Code canadien de l’électricité, Première partie
(dénommé ci-après CCÉ, Première partie) laquelle est constituée des normes de sécurité visant l’installation et
l’entretien de l’appareillage électrique.
Appendice C
f) établir un protocole concernant les travaux relatifs au CCÉ, Première partie ;
g) établir des procédures visant à favoriser un retour d’information au Comité sur la première partie,
en provenance des pouvoirs de réglementation, de l’Association canadienne de normalisation, de
l’industrie, des utilisateurs et autres ; et
h) établir et maintenir une liaison avec le Conseil consultatif canadien sur la sécurité électricité, le Comité
technique sur le CCÉ, Deuxième partie, d’autres comités directeurs stratégiques ainsi qu’avec les organismes
nationaux et internationaux qui s’intéressent aux normes de sécurité en ce qui a trait à l’installation et à
l’entretien de l’appareillage électrique.
µ
C2.2 Composition
C2.2.1
Le Comité sur la première partie doit se composer :
a) d’un nombre de membres suffisant pour assurer un schéma de représentation, conformément à
l’article C2.3 ;
b) d’un président et d’un vice-président, choisis parmi les membres et dont la nomination doit être approuvée
par le Comité directeur stratégique sur les exigences en matière de sécurité électricité, nommé pour trois
ans, et qui sont rééligibles ;
c) d’un exécutif ;
d) de sous-comités ; et
e) d’un chargé de projet (membre non votant) nommé par la CSA.
C2.2.2
Les présidents des sous-comités qui ne sont pas membres votants du Comité sur la première partie sont d’office
membres non votants du Comité sur la première partie.
C2.3 Membres
C2.3.1 Composition
C2.3.1.1 Généralités
Le Comité sur la première partie doit se composer d’au plus 41 membres votants, représentant les intérêts et les
organismes suivants :
Répartition
minimale maximale
Pouvoirs de réglementation 11 16
Propriétaires/Opérateurs/Producteurs 9 14
Intérêts à titres divers 9 14
Le Comité doit aussi comprendre des comembres, agents de liaison et membres d’office (membres non
votants), selon les besoins.
C2.3.1.2 Pouvoirs de réglementation
On doit sélectionner les pouvoirs de réglementation parmi les diverses autorités provinciales, territoriales et
municipales en inspection (électricité).
C2.3.1.3 Propriétaires/Opérateurs/Producteurs
On doit sélectionner les représentants des propriétaires, des opérateurs et des producteurs parmi les groupes
d’envergure nationale représentant les points de vue :
a) des fabricants de matériel électrique ;
b) des concepteurs et monteurs d’installations électriques ; et
c) des utilisateurs d’installations électriques.
C2.3.1.4 Représentants des intérêts à titre divers
Les représentants des intérêts à titres divers doivent être sélectionnés parmi les groupes d’envergure nationale
représentant les points de vue :
a) des services d’incendie ;
b) des distributeurs d’électricité ;
c) des comités responsables des Codes et normes pertinents en électricité ;
d) des assureurs incendie ;
e) des syndicats ;
f) des éditeurs de Codes relatifs au bâtiment ; et
g) des maisons d’enseignement.
C2.3.2
Les membres doivent être désignés par les groupes intéressés à titres divers ou les organismes qu’ils représentent
et leur nomination doit être approuvée par le comité exécutif ou le président, en accord avec le chargé de projet
de la norme.
C2.3.3
Les membres doivent prendre une part active aux travaux du Comité sur la première partie, assister aux réunions,
accepter de présider des sous-comités et participer aux travaux des sous-comités.
C2.3.4 Radiation d’un membre
Après consultation du chargé de projet et enquête, le président du Comité sur la première partie (au nom du
comité exécutif) devrait recommander la radiation d’un membre d’un comité technique si ce dernier :
a) s’est absenté de trois réunions consécutives ;
b) n’a pas participé à trois scrutins par correspondance consécutifs ; ou
c) n’a pas participé activement et de façon appropriée aux travaux et responsabilités du comité.
L’avis de radiation imminente devrait être transmis au membre par le personnel de la CSA. Si le membre ne se
conforme pas aux exigences, la radiation devrait être prononcée par le vice-président ou le directeur des
programmes, Élaboration des normes.
C2.3.5
La recommandation visant la radiation d’un membre doit être présentée par le comité exécutif après consultation
des parties responsables des mises en candidature et du chargé de projet.
C2.4 Réunions
C2.4.1
Le Comité sur la première partie doit se réunir au moins une fois l’an.
C2.4.2
Les convocations et les ordres du jour doivent être envoyés au moins quatre semaines avant la réunion.
C2.4.3
La moitié du nombre total des membres votants constituent le quorum. Les membres qui détiennent des
procurations ne doivent pas être comptés. Les suppléants doivent être comptés si les membres votants qu’ils
remplacent sont absents.
C2.4.4
Les votes par procuration sont admis en ce qui concerne le Comité sur la première partie, à condition que la
notification écrite de la procuration ait été remise au président avant la réunion.
C2.4.5
Un membre peut, sous réserve de l’approbation du président, être représenté à une réunion par un suppléant
qui, en l’absence du membre, peut voter pour lui.
C2.4.6
Dans les cas où il n’y a pas quorum, ou si les membres présents le désirent au cours d’une réunion où il y a
quorum, le vote doit être recueilli plus tard, dans un scrutin par correspondance. Pour être valable, un bulletin
de vote doit être retourné dans les 30 jours.
Appendice C
dans les cas où la formulation d’une modification est jugée inacceptable du point de vue de la mise en application
ou du point de vue juridique.
C3.2
Le Comité sur les pouvoirs de réglementation doit comprendre :
a) les pouvoirs de réglementation membres du Comité sur la première partie ;
b) un président et un vice-président nommés parmi les membres du Comité sur les pouvoirs de
réglementation ; et
µ
c) un chargé de projet (membre non votant) fourni par la CSA.
C3.3
Les membres votants du Comité sur les pouvoirs de réglementation doivent être des représentants des autorités
d’inspection provinciales et des territoires du Comité sur la première partie.
C3.4
Le Comité sur les pouvoirs de réglementation est autorisé, dans les limites de son mandat, à accepter ou rejeter
les modifications proposées au CCÉ, Première partie. Son mandat ne lui donne pas le droit de modifier le CCÉ,
Première partie. (Voir l’article C7.2.1.3.)
C3.5 Modifications juridiques
C3.5.1
Une modification juridique :
a) remplace les mots, mais non l’intention, des articles dans une ou plusieurs sections du Code ; ou
b) modifie les articles de nature administrative de la section 2 et de la partie du domaine d’application de la
section 0 visant l’application réglementaire du Code.
Une modification juridique est proposée par un membre du Comité sur les pouvoirs de réglementation.
C3.5.2
Le Comité sur les pouvoirs de réglementation peut faire office de sous-comité de section en ce qui a trait aux
modifications juridiques.
C3.5.3
Le président du Comité sur les pouvoirs de réglementation peut désigner un membre du Comité sur les pouvoirs
de réglementation pour le remplacer aux fins d’un consensus, de la préparation d’un rapport de sous-comité et
du traitement des votes négatifs du Comité sur la première partie.
C3.5.4
Si le Comité sur les pouvoirs de réglementation fait office de sous-comité pour une modification juridique, les
formalités de vote de l’article C7.2 ne s’appliquent pas nécessairement.
C3.5.5
Suite à la présentation d’un rapport au Comité sur la première partie, ce rapport sera envoyé à chaque sous-
comité en cause afin que les membres puissent repérer, dans une période s’échelonnant entre un et deux mois,
les articles modifiés et les commenter si une modification juridique proposée a également changé l’esprit de
l’article visé.
C3.5.6
Ce rapport, revu par le Comité sur les pouvoirs de réglementation (à titre de sous-comité) à la suite des
commentaires des sous-comités sur le CCÉ, Première partie en cause, sera ensuite traité comme tout autre
rapport de sous-comité et soumis au Comité sur la première partie pour le scrutin par lettre, conformément à
l’article C7.1.2.
C3.6 Modifications d’ordre rédactionnel
C3.6.1
Une modification d’ordre rédactionnel porte sur le libellé d’un article ou sur une partie d’une appendice et vise à
en clarifier l’expression sans changer l’intention des exigences originales et sans avoir d’effet sur la sécurité ou le
coût d’une installation.
C3.6.2
Le Comité sur les pouvoirs de réglementation peut agir en tant que sous-comité de section pour les modifications
d’ordre rédactionnel.
C3.6.3
Le Comité sur les pouvoirs de réglementation peut former un ou des groupes de travail auxquels on demandera
de réviser des exigences particulières ou de préparer des recommandations.
C3.6.4
Les modifications d’ordre rédactionnel doivent être approuvées par vote selon la méthode indiquée aux articles
C7.2.2 et C7.2.3.
C3.6.5
Les présidents des sous-comité de section sur la première partie qui sont responsables des exigences à l’étude
seront informés du vote du Comité sur les pouvoirs de réglementation et tout commentaire négatif sera traité
comme un vote négatif d’un membre du Comité sur les pouvoirs de réglementation.
C4. Exécutif
C4.1 Mandat
L’exécutif a pour mandat :
a) d’agir comme conseiller du Comité sur la première partie en ce qui a trait aux questions d’ordre
administratif ;
b) d’assister le président en ce qui a trait à la surveillance de l’avancement des travaux des sous-comités et
d’apporter une aide technique en cas de retard ;
c) d’aider le président en ce qui a trait à la nomination ou au remplacement des présidents de sous-comités ;
d) de recommander au Comité sur la première partie tout projet de modification aux procédures, aux activités
ou à la politique du Comité sur la première partie, qu’il juge nécessaire ;
e) de collaborer avec le personnel de la CSA à la mise en application de toute modification aux procédures ou
aux activités qui a été approuvée par le Comité sur la première partie ;
f) de présenter des recommandations au Comité sur la première partie concernant :
Appendice C
sous-comité au poste de vice-président. En l’absence du président, le vice-président agit comme président.
C5.3.3
Il est recommandé de choisir les membres des sous-comités de section dans les catégories suivantes, en fonction
des principaux domaines d’intérêt du sous-comité :
a) autorités d’inspection ;
b) fabricants d’appareillage électrique ;
c) employeurs ;
µ
d) employés ;
e) consultants ;
f) services publics ;
g) laboratoires d’essai, laboratoires des assureurs ou commissaires des incendies ;
h) industries des secteurs primaire et secondaire ;
i) comités rédacteurs correspondant du National Electrical Code ; et
j) utilisateurs.
C5.3.4
Il est en outre recommandé que :
a) les sous-comités des sections à caractère général (sections 0 à 16 et 26) soient composés d’au plus
12 membres ;
b) les sous-comités des autres sections (sections 18 à 24 et 28 à 86) soient composés d’au plus huit membres ;
c) le président du sous-comité puisse augmenter le nombre de membres si une représentation plus
importante est nécessaire ;
d) au moins un membre d’un sous-comité, à part le président, soit du Comité sur la première partie ;
e) 75 % des membres d’un sous-comité ne siègent pas au Comité sur la première partie et, que pas plus du
tiers des membres ne proviennent d’une même catégorie ;
f) autant que possible, le sous-comité assure une représentation équilibrée des diverses régions
géographiques du Canada ; et
g) les demandes de représentation pour des catégories telles que fabricants, entrepreneurs en électricité,
consultants et services publics soient adressées aux organismes qui les représentent, le cas échéant.
C5.3.5
Si des données ou des renseignements sur des points spécifiques sont requis, les sous-comités devraient faire
appel à des personnes ou à des organismes autres que ceux qui siègent au sous-comité ou au Comité sur la
première partie. Des experts sur des questions spécifiques peuvent être invités à assister aux réunions du sous-
comité ou à lui soumettre des données ou des renseignements spéciaux.
C5.3.6
Les présidents des sous-comités peuvent mettre sur pied des groupes de travail qui auront pour mandat d’étudier
des questions spécifiques et de faire rapport. On peut solliciter la participation de personnes dont le domaine de
compétence n’est pas représenté au sous-comité.
C5.3.7
On doit fournir aux membres d’un sous-comité les noms et adresses des autres membres du sous-comité.
C5.3.8
Le président du sous-comité devrait évaluer périodiquement la performance de chacun des membres de son
sous-comité et décider des changements à apporter. Il doit tenir compte de la qualité des réponses à la
correspondance, de l’empressement à répondre aux demandes de commentaires et de l’assiduité des membres.
C5.3.9
Les membres qui ne siègent pas au Comité sur la première partie devraient être avisés par le chargé de projet des
mesures adoptées par le Comité sur la première partie.
C5.3.10
Les membres du sous-comité devraient réviser, sur une base permanente, la section du Code dont ils ont la
responsabilité et proposer des modifications s’ils jugent la chose nécessaire.
C5.4 Méthodes de travail des sous-comités
C5.4.1
S’il reçoit une proposition du chargé de projet du Comité sur la première partie, le président du sous-comité doit
l’étudier et la soumettre aux membres du sous-comité (voir l’appendice C).
C5.4.2
Les réunions doivent être convoquées au besoin.
C5.4.3
Les décisions prises au cours des réunions ou par correspondance doivent refléter un consensus.
Note : Conformément à la définition figurant dans la CSA-SDP-2.1, il y a consensus s’il existe un accord
appréciable entre les parties intéressées. Le consensus signifie beaucoup plus qu’une simple majorité, mais pas
nécessairement l’unanimité.
C5.4.4
Le président du sous-comité doit transmettre la recommandation du sous-comité relative à la proposition au
chargé de projet du Comité sur la première partie.
C5.4.5
Une recommandation d’un sous-comité doit être soumise au chargé de projet du Comité sur la première partie
dans les 24 mois qui suivent la date du dépôt de la proposition originale conformément à l’article C5.4.1.
C5.4.6
Les rapports du sous-comité devraient être présentés selon le format normalisé (voir l’appendice A) et devraient
inclure, outre la proposition, le nom et l’affiliation du requérant, la justification de la proposition, un résumé des
délibérations du sous-comité et sa recommandation.
C5.4.7
Le résumé des délibérations du sous-comité devrait comprendre les commentaires des membres en désaccord
avec la recommandation du sous-comité.
C5.4.8
Si la modification proposée peut avoir un effet sur un produit, le sous-comité doit inclure dans son rapport au
Comité sur la première partie une recommandation demandant que le comité technique responsable des normes
visées du Code canadien de l’électricité, Deuxième partie soit avisé.
C5.4.9
Si le rapport du sous-comité recommande le retrait d’une exigence relative à la conception d’un produit, le
rapport du sous-comité doit préciser l’existence (ou l’absence) de l’exigence en question dans les normes relatives
à l’appareillage électrique pertinentes.
C5.4.10
Le chargé de projet doit remettre le rapport du sous-comité au Comité sur la première partie en vue d’un scrutin
par correspondance, conformément à l’article C7.1.2.
C5.4.11
La personne qui a présenté une proposition qui a été remise au sous-comité selon l’article C5.4.1 peut retirer cette
proposition en tout temps tant que la recommandation du sous-comité n’a pas été envoyée pour approbation
au Comité sur la première partie.
C5.4.12
Si la personne qui a présenté une proposition demande le retrait de sa proposition après que la recommandation
du sous-comité a été envoyée pour approbation au Comité sur la première partie, le retrait doit être approuvé
par le sous-comité.
Si le sous-comité n’a pas endossé la proposition retirée par la personne qui l’a présentée, l’affaire est classée.
Notes :
1) Dans le cas des modifications touchant la section 24, le Comité technique sur les installations électriques
dans les aires de soins et le Comité directeur stratégique sur la technologie des soins médicaux doivent
également se prononcer par voie de scrutin par correspondance.
2) Dans le cas des modifications touchant la section 52, le Comité technique sur l’équipement de radiologie
et de médecine nucléaire et le Comité directeur stratégique sur la technologie des soins médicaux doivent
également se prononcer par voie de scrutin par correspondance.
Appendice C
C6. Demandes de modification au CCÉ, Première partie : généralités
C6.1
Une demande de modification au CCÉ, Première partie peut être remise au chargé de projet du Comité sur la
première partie par toute personne, tout organisme ou tout comité (voir l’appendice B).
C6.2
Une demande de modification au Code doit comprendre une proposition rédigée de façon précise et
µ
accompagnée des justifications et du matériel à l’appui de la demande. Le texte à ajouter, à modifier ou à abroger
doit être libellé de façon que l’intention soit claire. Le chargé de projet peut, après consultation avec le président
du comité de section et le président du Comité sur la première partie, retourner une proposition dont le texte
manque de clarté.
C6.3
Le chargé de projet doit attribuer un numéro d’objet et soumettre la demande au président du sous-comité de
section approprié, en vue de la préparation par le sous-comité du rapport et de la recommandation (voir
l’article C5.4).
C6.4
Si le rapport n’est pas terminé par le sous-comité de section dans le délais indiqué à l’article C5.4.5, l’objet peut
être abandonné par une recommandation du président du Comité sur la première partie.
C6.5
Si la modification proposée touche de nouveaux produits, le chargé de projet doit demander au président du
sous-comité approprié d’accorder la priorité à ces modifications. Dès que le sous-comité de section reçoit le
rapport du sous-comité, le chargé de projet doit le transmettre au Comité sur la première partie pour un scrutin
de 30 jours.
C7.1.3.3
Si un point est mis à l’ordre du jour, le président devrait permettre que ce point fasse l’objet d’une discussion
générale avant de demander qu’une motion soit présentée.
C7.1.3.4
Si le sous-comité recommande de rejeter la proposition du requérant et que le Comité sur la première partie
rejette la recommandation du sous-comité, le Comité sur la première partie doit renvoyer la proposition au sous-
comité pour examen des motifs de rejet formulés par le Comité sur la première partie.
C7.1.3.5
Si le sous-comité recommande d’accepter la proposition telle que soumise ou de l’accepter après modification et
si le Comité sur la première partie rejette la recommandation du sous-comité, le Comité doit :
a) accepter une motion visant à clore le sujet ; ou
b) accepter une motion visant à demander au sous-comité de poursuivre son examen sur le sujet.
C7.1.3.6
On ne peut pas accepter une modification à une motion si cette modification a pour effet de rejeter la motion
principale.
C7.1.3.7
Si le Comité sur la première partie accepte une motion d’abandonner un point, le chargé de projet du Comité
sur la première partie doit aviser le requérant que sa proposition a été rejetée et l’informer des raisons du rejet à
moins que le requérant ne soit également membre du Comité sur la première partie. La proposition peut être
soumise à nouveau après six mois.
C7.2 Approbation par le Comité sur les pouvoirs de réglementation
C7.2.1 Généralités
C7.2.1.1
Le président et le vice-président ont droit de vote.
C7.2.1.2
Si, à l’étape du Comité sur la première partie, aucun membre votant du Comité sur les pouvoirs de
Appendice C
réglementation n’a inscrit un vote négatif en tant que membre du Comité sur la première partie pour des raisons
qui visent la pertinence de la modification aux règlements et que le sujet est approuvé par ce comité, aucun autre
vote n’est nécessaire au Comité sur les pouvoirs de réglementation.
C7.2.1.3
Si le Comité sur les pouvoirs de réglementation est en désaccord avec la modification proposée acceptée par le
Comité sur la première partie, le Comité sur les pouvoirs de réglementation doit soumettre au sous-comité, pour
plus ample examen, une modification révisée ayant la même teneur quant à la sécurité et aux exigences
µ
techniques.
C7.2.1.4
Une modification révisée émanant du sous-comité doit être soumise au Comité sur la première partie pour
approbation par scrutin par correspondance, ou faire l’objet d’un scrutin officiel lors d’une réunion.
C7.2.2 Approbation par correspondance
C7.2.2.1
Les projets de modification soumis au Comité sur la première partie doivent être distribués pour approbation par
correspondance. Un bulletin de vote, pour être valable, doit être retourné dans les 30 jours.
C7.2.2.2
S’il n’y a pas de votes négatifs, la recommandation doit être considérée comme approuvée si on obtient un vote
affirmatif de plus de 50 % de l’ensemble des membres votants.
C7.2.2.3
S’il est impossible au président du Comité sur les pouvoirs de réglementation, d’obtenir l’accord des dissidents
au moment d’un vote négatif le sujet doit être inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité sur les
pouvoirs de réglementation.
Appendice C
C10.1
Tout membre de comité ou tout individu qui croit que les méthodes utilisées dans l’élaboration de cette norme
CSA ne sont pas conformes aux Lignes directrices CSA concernant la normalisation — Code de bonne pratique pour
la normalisation, Directives et lignes directrices de la CSA concernant la normalisation et aux présentes Règles de
procédure peut interjeter appel auprès du Comité directeur stratégique sur les exigences en matière de sécurité
électrique et demander à cette dernière de revoir le projet.
C10.2
µ
Les appels doivent porter sur les questions de procédure et non sur des considérations d’ordre technique.
C10.3
Le recours à la procédure d’appel ne doit pas nécessairement être considéré comme un motif suffisant pour
retarder l’élaboration ou la publication d’une norme.
C10.4
Tout appel doit être présenté par écrit au secrétaire du Comité directeur stratégique sur les exigences en matière
de sécurité électricité.
C10.5
Le secrétaire du Comité directeur stratégique sur les exigences en matière de sécurité électricité doit faire
connaître la décision du Comité directeur stratégique sur les exigences en matière de sécurité électricité à la partie
appelante et en confier l’exécution à un membre du personnel de la CSA possédant la compétence nécessaire.
C11.2
On ne doit pas utiliser le terme «peut» pour indiquer le sens permissif ; cela pourrait laisser entendre à l’utilisateur
ou à l’autorité chargée de la mise en application du Code que la conformité ou la non-conformité à un point
quelconque est acceptable. On doit utiliser l’expression «est permis» car elle indique clairement que l’autorité
chargée de la mise en application n’a d’autre choix que d’accepter l’adoucissement permis.
C11.3
Les recommandations ou les notes explicatives ne doivent pas être incluses dans le texte du Code. Elles peuvent
être en appendice et doivent être rédigées de façon à avoir un sens permissif, plutôt que sous forme de
prescription.
C11.4
Un chiffre pair, ainsi qu’un titre décrivant le contenu, doivent être assignés à chaque section. Les chiffres impairs
étant réservés aux nouvelles sections qui seront incorporées à la prochaine édition du CCÉ, Première partie.
C11.5
Les articles et les paragraphes devraient être dans un ordre logique. S’il ne s’agit pas d’une section à caractère
général, le premier article devrait comporter un énoncé selon lequel la section en cause modifie ou complète les
exigences générales du Code.
C11.6
Si l’article renvoie à un paragraphe ou un alinéa dans ce même article, seul le paragraphe et (ou) l’alinéa en cause
doit être mentionné. Si le texte renvoie à un autre article ou à une autre section, il faut indiquer le numéro de
l’article.
C11.7
Chaque numéro d’article d’une section doit être suivi d’un titre décrivant le contenu de l’article.
C11.8
Les articles doivent porter des nombres pairs, les impairs étant réservés aux nouveaux articles qui seront inclus
dans la prochaine édition du CCÉ, Première partie.
C11.9
Si le texte renvoie à d’autres Codes ou normes, l’édition en cause doit être spécifiée. Il est insuffisant de renvoyer
à l’édition la plus récente. Toutefois, cette mesure ne s’applique pas aux normes du Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie.
C11.10
L’expression «courant admissible» telle qu’elle est définie à la section 0, s’applique uniquement à l’intensité
maximale de courant des conducteurs, exprimée en ampères, et ne doit pas être utilisée s’il s’agit d’interrupteurs,
de panneaux, de moteurs, etc.
C11.11
Les limites maximales et minimales doivent être exprimées de l’une des façons suivantes, selon le cas :
a) «... ne doit pas être supérieur à _____ volts à la terre» ;
b) «... assurer un dégagement minimal de _____ entre les conducteurs» ; et
c) «... être supporté à des intervalles ne dépassant pas _____».
C11.12
On doit utiliser le terme «tension» au lieu du terme «potentiel».
C11.13
Le terme «approuvé» tel qu’il est défini à la section 0 et décrit à l’article 2-024 s’applique à tout appareil
électrique. On considère que l’utilisation du terme ailleurs qu’aux sections 0 et 2-024 est redondante, sauf si
l’appareil en question doit porter un marquage spécial.
C11.14
Le terme «acceptable» devrait être réservé aux appareils que l’on n’est pas tenu de faire approuver.
C11.15
L’utilisation du terme «acceptable» selon le sens du dictionnaire est permise et les caractéristiques sur lesquelles
est basée l’acceptation devraient être indiquées (p. ex., acceptable en ce qui a trait au dégagement, à la
robustesse, à la séparation de ..., à la couleur, à la lisibilité, à l’emplacement, etc.).
C11.16
Dans les sections techniques du Code, l’énoncé «acceptable pour X» ne doit pas être utilisé (là où «X» peut
désigner l’inspecteur en électricité, l’inspecteur en bâtiment ou le distributeur d’électricité).
C11.17
Si on désire indiquer que le distributeur d’électricité doit accepter, la phrase «conformément aux exigences du
distributeur d’électricité» doit être utilisée.
C11.18
Les termes consacrés par l’usage doivent être utilisés de préférence à des synonymes moins connus.
C11.19
On doit utiliser des termes plus précis que «adéquat», «adjacent», «raisonnable», «près de», «grand», «petit»,
«haut», bas», etc.
C11.20
Les expressions suivantes sont à proscrire :
a) «résistant au feu» ;
b) «à l’épreuve du feu» ;
c) «difficilement inflammable» ; et
d) «qui ne brûle pas dans l’air».
C11.21
Les valeurs doivent être exprimées en chiffres. Toutefois, les nombres doivent être inscrits en toutes lettres au
début d’une phrase, si deux nombres qui se suivent pourraient donner lieu à de la confusion, ou pour exprimer
une quantité.
C11.22
Chaque article, paragraphe ou alinéa devrait se résumer en une seule phrase.
C11.23
Les formules normalisées suggérées aux sous-comités pour la rédaction de leurs rapports sont énumérées ci-
après :
Appendice C
a) accepté :
(i) l’acceptation est inconditionnelle ; ou
(ii) l’acceptation est conditionnelle à l’approbation du sous-comité ou du comité de la section ______ ou
de la norme ______ ;
b) reporté :
(i) jusqu’à la présentation de données supplémentaires ;
(ii) pour étude ;
(iii) jusqu’à la réception du rapport d’étude ; ou
µ
(iv) jusqu’à la réception du rapport d’un groupe de travail ;
c) refusé :
(i) les commentaires à l’appui ne justifient pas la modification ou l’ajout proposé ;
(ii) consulter le sous-comité ou le Comité de la première partie pour connaître les décisions prises
concernant la question nº __________ ;
(iii) le sous-comité est d’accord avec l’intention de la proposition. Toutefois, se reporter aux décisions sur
la question nº __________ ;
(iv) cette proposition n’apporte aucun éclaircissement ;
(v) le libellé actuel est conforme à l’esprit de la règle ;
(vi) les renseignements à l’appui ne sont pas pertinents ;
(vii) les commentaires à l’appui ne sont pas convaincants ;
(viii) les renseignements à l’appui ne sont pas suffisants ;
(ix) le sous-comité est en désaccord avec les renseignements à l’appui ;
(x) la proposition fait l’objet d’une étude suffisante à ... ;
(xi) l’élargissement proposé ne convient pas à ce stade-ci ;
(xii) la proposition n’améliore pas la sécurité ;
(xiii) le but de la proposition n’est pas spécifique ou définitif ;
(xiv) la proposition vise principalement la conception et n’ajoute rien à la sécurité du produit en cause ou
de la méthode ;
(xv) la proposition traite d’une méthode ou pratique qui n’est pas interdite par ce Code et n’est,
en conséquence, pas pertinente ;
(xvi) la proposition est en dehors du domaine d’application de ce Code ; ou
(xvii) le retrait de cette exigence, tel qu’il a été suggéré par la proposition, est inopportun pour les raisons
suivantes ... .
C11.24
Les articles qui traitent des limites en ce qui a trait à l’inflammabilité des réseaux de câblage dans un bâtiment
doivent se retrouver dans le Code national du bâtiment — Canada et avoir été entérinés par le Comité sur la
première partie. De même, les articles énonçant ces limites doivent se trouver dans le CCÉ, Première partie et avoir
été entérinés par les comités sur le Code national du bâtiment — Canada.
C11.25
Chaque fois qu’il est fait référence au Code national du bâtiment — Canada dans le CCÉ, Première partie, une note
explicative doit figurer à l’appendice B et le numéro d’article ou de phrase du Code national du bâtiment —
Canada doit figurer à l’appendice G.
C11.26
Toute référence au Code du bâtiment doit reprendre le titre complet de l’ouvrage, p. ex., conformément au Code
national du bâtiment — Canada.
C11.27
À l’exception du dernier paragraphe ou alinéa chaque paragraphe ou alinéa faisant partie d’une énumération doit
se terminer par un point virgule. L’avant-dernier paragraphe ou alinéa doit être suivi du mot «et» ou «ou».
C11.28
Si des messages ou des avertissements doivent être ajoutés, le contenu de ces messages ou avertissements doit
être donné dans le Code en termes généraux.
Affiliation :
Demande ou proposition :
Appendice C
Renseignements à l’appui :
µ
Résumé des délibérations du sous-comité :
Recommandation du sous-comité :
EXPÉDITEUR :
AFFILIATION :
DATE :
Justification de la demande :
Renseignements à l’appui :
1) Les éléments qui suivent constituent les principes de base à utiliser pour l’évaluation des propositions.
Si une demande de modification du Code est présentée, les critères suivants devraient être pris en
compte :
a) les améliorations à la sécurité ;
b) la clarification du libellé existant ;
c) la corrélation avec les exigences énoncées dans les normes de produit ;
d) les changements technologiques ;
e) la corrélation avec le National Electrical Code, le Code national du bâtiment — Canada et d’autres
normes CSA, NFPA ou ULC pertinentes (CAN/CSA-B72, CAN/CSA-C22.3 nº 1, C22.3 nº 7,
CAN/CSA-C282, CAN/CSA-Z32, NFPA nº 20, CAN/ULC-S524, etc.).
2) Le sous-comité qui étudiera la proposition de modification du Code devrait l’évaluer à la lumière des points
qui suivent avant d’entreprendre ses délibérations :
a) Le sujet est-il pertinent au Code ?
b) Les raisons et les justificatifs qui doivent accompagner la proposition répondent-ils à tous les points
de mesure ? (Les propositions frivoles devraient être rejetées.)
c) La proposition porte-t-elle sur une action qui a déjà été tentée ? Une recherche peut être nécessaire
afin de déterminer si la question a été abordée dans le passé. Si c’est le cas, la proposition devrait être
rejetée à moins que la situation n’ait évoluée et qu’il soit justifié de remettre le sujet à l’ordre du jour.
d) Si la proposition est une définition, le terme à définir est-il utilisé dans le Code ? Une nouvelle
définition est-elle nécessaire ou la définition du dictionnaire est-elle suffisante ? La définition
s’applique-t-elle à une section du Code en particulier ou devrait-elle être ajoutée à la section 0
Appendice C
(section générale) ?
e) La proposition vise-t-elle la sécurité ? Le CCÉ est un document qui vise uniquement la sécurité des
installations et de l’entretien ; par conséquent, des aspects tels la commodité ne sont pas à prendre
en compte.
f) La proposition est-elle correcte sur le plan technique ?
g) La proposition vise-t-elle une méthode normative qui exclurait d’autres méthodes permettant
d’arriver aux même résultats ?
µ
h) Le niveau de langue de la proposition respecte-t-il celui du Code ?
i) Serait-il possible de faire appliquer cette exigence (c.-à-d., est-elle rédigée de façon à éviter toute
ambiguïté et à être inattaquable) ?
Note : L’utilisateur du Code doit pouvoir déterminer la conformité en procédant à un examen visuel
de l’installation, sur place, sans nécessiter de renseignements supplémentaires ou sans avoir à
exercer un jugement. Les articles qui en raison de leur libellé font appel au jugement du lecteur
peuvent être interprétés de façon différente et sont source de conflit et de frustration pour les
utilisateurs.
j) La proposition est-elle compatible avec le National Electrical Code ? Dans la négative, l’auteur de la
proposition devrait être en mesure de la justifier.
k) La proposition est-elle en conflit avec d’autres normes CSA (c.-à-d., des normes CSA appartenant à
la Deuxième partie) ?
Note : Le Code canadien de l’électricité, Première partie ne doit pas contenir d’exigences appartenant à
la Deuxième partie (conception et construction des produits), à moins qu’il ne s’agisse d’une mesure
intérimaire et que cela soit indiqué.
l) La proposition est-elle en conflit avec d’autres Codes pertinents tels le Code national du bâtiment —
Canada ? La proposition est-elle en conflit avec des Codes de l’industrie, tels les Codes NFPA qui
traitent de l’usage, des emplacements dangereux, des Codes de pratique (p. ex., API), des normes
de la Troisième partie, etc.
m) Si cette proposition était acceptée, aurait-elle des répercussions sur les produits déjà certifiés (c.-à-d.,
est-ce que les produits existants devraient faire l’objet d’une nouvelle certification et si oui, est-ce
justifiable) ?
n) La proposition a-t-elle des répercussions sur les autres sections, les tableaux et les appendices du
Code? Dans l’affirmative, ces répercussions ont-elles été analysées ?
o) Le style dans lequel la proposition est rédigée respecte-t-il les exigences rédactionnelles de la CSA ?
3) Les éléments qui suivent constituent les principes de base à utiliser pour l’évaluation des recommandations
du sous-comité avant de les soumettre au Comité sur la première partie :
a) La recommandation du sous-comité est-elle compréhensible et lisible ?
b) La longueur du texte de la recommandation a-t-elle été limitée au minimum permettant de
transmettre l’intention ? Il est à noter que les membres du Comité technique peuvent ne pas avoir le
temps de se pencher sur de longs textes. Le texte des recommandations ne devrait pas dépasser une
page. Ceci permettrait aux membres du Comité technique (qui ne sont pas nécessairement des
experts du sujet faisant l’objet de la proposition) de comprendre les principales préoccupations,
recommandations et répercussions de la proposition.
c) La recommandation du sous-comité a-t-elle été élargie pour englober d’autres préoccupations que
la proposition d’origine? Dans l’affirmative, cet élargissement est-il justifiable (c.-à-d., a été discuté
avec l’auteur de la proposition et approuvé par ce dernier) ou devrait-on ajouter un autre sujet ?
d) La recommandation du sous-comité traite-t-elle des points soulevés par la proposition et satisfait-elle
l’auteur de la proposition ou s’éloigne-t-elle de ce qu’il voulait soulever ?
Note : Les tableaux de cet appendice ne sont donnés qu’à titre de référence.
D1 Désignations des types, tensions nominales et construction des fils et câbles autres que les cordons
souples 496
D2 Moteurs à courant continu 509
D3 Distance jusqu’au centre de distribution pour une chute de tension de 1 % à une tension nominale
de 120 V, circuits à deux conducteurs en cuivre 510
D4 Grosseurs des conducteurs en cuivre pour une chute de tension de 5 % à 6 V — deux
conducteurs 512
D5 Torons pour la fabrication de fils et câbles 513
D6 Couples de serrage recommandés pour les vis serre-fils, les connecteurs avec vis à tête fendue et
les connecteurs pour clé à douille 515
D7 Couples de serrage recommandés pour connecteurs avec vis à tête creuse à six pans 516
D8A Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-1 517
D8B Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-1 518
D9A Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-1 519
D9B Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-1 520
D10A Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-2 521
D10B Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-2 522
D11A Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-2 523
D11B Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-2 524
D12A Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-3 525
D12B Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-3 526
D13A Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-3 527
D13B Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-3 528
D14A Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-4 529
D14B Courants admissibles des conducteurs en cuivre pour l’agencement du schéma B4-4 530
Appendice D
D15A Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-4 531
D15B Courants admissibles des conducteurs en aluminium pour l’agencement du schéma B4-4 532
D16 Grosseur des conducteurs, courant nominal des fusibles et réglage des disjoncteurs pour la protection
des moteurs contre les surcharges et la protection des circuits de moteur contre les surintensités 533
µ
Note : Ces données font l’objet d’une révision fréquente et, en cas de doute, on devrait consulter la dernière édition de la norme appropriée du
Code canadien de l’électricité, Deuxième partie ou des exigences de laboratoire appropriées.
Échelle de
Tension Nombre de grosseurs Enveloppe
Désignation Désignation nominale conducteurs AWG ou sur chaque Enveloppe Notes à
commerciale CSA maximale du circuit kcmil Sorte d’isolant conducteur isolé extérieure consulter
Câble armé AC90 600 1 ou plus 14 à 2000 Polyéthylène Aucune ou Armure métallique 1, 8, 10, 25
articulé thermodurcie ou articulée
ACWU90 thermoplastique Armure métallique
articulée et
thermoplastique
éprouvée à la
flamme
TECK90 5000 1 6 à 2000 Polyéthylène Thermodurcie ou 8, 10, 14
articulé thermoplastique et
Caoutchouc armure métallique 8, 14, 17
copolymère articulée avec ou
d’éthylène- sans enveloppe
propylène extérieure
2 ou plus 14 à 2000 Polyéthylène thermoplastique ou 1, 8, 10
articulé thermodurcie
© Association canadienne de normalisation
Caoutchouc 1, 8, 17
copolymère
d’éthylène-
propylène
Câble sous NMD90 300 2, 3, ou 4 14 à 2 Thermoplastique Gaine en nylon Thermoplastique 1
gaine non résistant à la chaleur 28
métallique 90 °C
Polyéthylène Aucune 31
articulé
NMW Thermoplastique 1
NMWU résistant à la
l’humidité
(à suivre)
Échelle de
Tension Nombre de grosseurs Enveloppe
Désignation Désignation nominale conducteurs AWG ou sur chaque Enveloppe Notes à
commerciale CSA maximale du circuit kcmil Sorte d’isolant conducteur isolé extérieure consulter
Fils et câbles RL90 600 et 1000 1 14 à 2000 Polyéthylène articulé Aucune enveloppe Enveloppe 1, 8, 10, 37
à isolant ou EPCV ou enveloppe thermodurcie sur du
thermodurci 2 ou plus thermodurcie plomb ou plomb 1, 8, 10, 11, 37
1 Caoutchouc Enveloppe 1, 8, 17
copolymère thermodurcie
2 ou plus d’éthylène-propylène 1, 8, 11, 17
5000 1 8 à 2000 Polyéthylène articulé Aucune enveloppe 5, 8, 10, 37
ou EPCV ou enveloppe
2 ou plus thermodurcie 5, 8, 10, 11, 37
1 Caoutchouc Enveloppe 5, 8, 17
copolymère thermodurcie
2 ou plus d’éthylène-propylène 5, 8, 11, 17
RW75, R90, 600 et 1000 1 14 à 2000 Polyéthylène articulé Aucune ou Aucune 1, 10
RW90 thermoplastique
2 ou plus ou thermodurcie Thermoplastique 1, 8, 10, 11
ou thermodurcie
1 Caoutchouc Thermoplastique Thermoplastique 1, 8, 17
copolymère ou thermodurcie ou thermodurcie
2 ou plus d’éthylène-propylène 1, 8, 11, 17
1 EPCV Aucune ou Thermoplastique 1, 37
thermoplastique ou thermodurcie
2 ou plus ou thermodurcie 1, 8, 11, 37
5000 1 8 à 2000 Polyéthylène articulé Aucune ou Aucune 5, 10
Appendice D
thermoplastique ou thermodurcie
2 ou plus ou thermodurcie 5, 8, 37
(à suivre)
497
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D1 (suite)
498
Appendice D
(à suivre)
499
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D1 (suite)
500
à isolant à la flamme ou
thermodurci polyéthylène chloré
articulé éprouvé à la
600 24 à 4/0 flamme 4, 7, 19
300 2 ou plus 26 à 10 PVC articulé éprouvé Aucune ou blindage Blindage et 7, 19, 20
à la flamme enveloppe isolante,
600 24 à 4/0 PVC articulé
éprouvé à la
flamme
SIS 600 1 14 à 4/0 Polyéthylène articulé Aucune Aucune 7
TEWN 18 et 16 Thermoplastique Nylon extrudé 4, 7
éprouvé à la flamme
(à suivre)
Échelle de
Tension Nombre de grosseurs Enveloppe
Désignation Désignation nominale conducteurs AWG ou sur chaque Enveloppe Notes à
commerciale CSA maximale du circuit kcmil Sorte d’isolant conducteur isolé extérieure consulter
Fil d’appareillage TEW 600 1 26 à 4/0 Thermoplastique Aucune Aucune 4, 7
à isolant 24 à 10 éprouvé à la Blindage en fil Enveloppe isolant 7
thermoplastique flamme thermoplastique
éprouvé à la flamme
2 ou plus 26 à 4/0 Aucune ou Aucune ou blindage 7, 20
blindage et enveloppe
isolante
thermoplastique
éprouvé à la flamme
TXF 125 1 20 Aucune Aucune 7
TXFW 300 18 et 16 7
GTF 600 18 à 10 Tresse de verre 4, 7
laquée
Fil d’appareillage SEW-1 300 1 22 à 16 Caoutchouc au Tresse de verre Aucune 7
à isolant de SEWF-1 2 ou plus silicone traitée
caoutchouc au
SEW-1
silicone
SEW-2 600 1 22 à 4/0
2 ou plus
SEWF-2 600 1 22 à 6 Caoutchouc au Tresse de verre
2 ou plus silicone traitée
Conducteurs RR-64 600 1 28 à 14 PVC articulé Aucune Aucune ou blindage 19, 26, 33
Appendice D
501
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D1 (suite)
502
Échelle de
Tension Nombre de grosseurs Enveloppe
Désignation Désignation nominale conducteurs AWG ou sur chaque Enveloppe Notes à
commerciale CSA maximale du circuit kcmil Sorte d’isolant conducteur isolé extérieure consulter
Câble pour Câble pour (Voir la 1 8 à 300 Caoutchouc ou Aucune Aucune ou blindage 5
soudage à soudage à Note 6) polychloroprène avec enveloppe
l’arc l’arc éprouvé à la isolante PVC pour
flamme 2 kV c.c.
Conducteurs CL1251 600 22 à 500 Polyéthylène Aucune Aucune 4, 7, 27
d’alimentation articulé
de bobine CL902 300 Polychloroprène Aucune ou tresse 4, 7
CL903 600 de coton verni
CL1052 300
CL1053 600 Chlorosulfure de Aucune
CL1151 300 polyéthylène
CL1152 600
CL904 600 Thermoplastique Aucune ou nylon
extrudé
CL1501, Caoutchouc au Tresse de verre
CL2001 silicone traitée
CL1051 300 22 à 16 Thermoplastique Fibre acrylique
traitée éprouvé à
la flamme
CL1054 22 à 14 Copolymère Aucune
d’éthylène articulé
Appendice D
503
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D1 (suite)
504
paroi externe
en copolymère
d’éthylène articulé
CL908 22 à 8 Polyéthylène chloré 4, 7
CL909 300 (CPE)
Fil d’alimentation TLW 600 14 Thermoplastique 7
pour douille éprouvé à la
de lampe flamme
suspendue à
l’épreuve des
intempéries
(à suivre)
Échelle de
Tension Nombre de grosseurs Enveloppe
Désignation Désignation nominale conducteurs AWG ou sur chaque Enveloppe Notes à
commerciale CSA maximale du circuit kcmil Sorte d’isolant conducteur isolé extérieure consulter
Câble de gaine — 600 Construction 18 Thermoplastique Aucune Aucune —
d’ascenseur en parallèle éprouvé à la
2à4 flamme
Construction 18 à 14 Aucune ou
torsadée enveloppe PVC
2 à 75
Câble série ASLC 5000 1 8, 6, ou 4 Polyéthylène Aucune 35
d’installations articulé
aéroportuaires
Câblage intérieur IWC 150 4 ou plus 22 ou 24 Thermoplastique Aucune Thermoplastique —
Fil de ZSW 150 2à6 22 ou 24 Thermoplastique Aucune Thermoplastique —
raccordement
Câble plat de CFC 150 40 à 50 22, 24, 26, Thermoplastique Aucune Thermoplastique 36
télécommu- 28, 30
nications
Câble de CBC 150 20 ou plus 22, 24, 26 Thermoplastique Aucune Thermoplastique —
télécommu-
nications de
bâtiments
Câble de PCC 150 2 ou plus 22, 24, 26 Thermoplastique Aucune Thermoplastique —
télécommu-
nications sur
place
Appendice D
FAS 200 Thermoplastique
ou thermodurcie extérieure
thermoplastique
505
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D1 (suite)
506
90 °C sauf que le type TR-64 peut aussi avoir une température maximale admissible de 105 °C ;
e) types REW, TEW, TEWN, CL1051, CL1052, CL1053, CL1054, et câble de commande à faible puissance — 105 °C ;
f) types SIS — 90 °C ;
g) types CL1151 et CL1152 — 115 °C ;
h) types CL1251, GTF et CL1252 — 125 °C ;
i) types CL1501, ICS, SEWF-1 et SEWF-2 — 150 °C ; sauf pour ce qui est des conducteurs en nickel ou en cuivre nickelé des types SEWF-1
et SEWF-2 — 200 °C ;
j) types CL2001, SEW-1 et SEW-2 — 200 °C ;
k) types CL1501, CLl502, ICS, SEWF-1 et SEWF-2 — 150 °C, sauf les types SEWF-1 et SEWF-2 avec un conducteur en cuivre nickelé — 200 °C ;
l) type SEWF-1 avec un conducteur en nickel — 200 ou 250 °C et type SEWF-2 avec un conducteur en nickel — 200 °C ;
m) types CL200l et SEW-2 — 200 °C ; et
n) type SEW-1 avec un conducteur en cuivre ou en cuivre nickelé — 200 °C, et un conducteur en nickel — 200 ou 250 °C.
(à suivre)
Appendice D
munis d’un isolant en polyéthylène portent, en surface, le marquage «DEUX CONDUCTEURS/TWIN LEAD 80 °C».
(à suivre)
507
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D1 (fin)
508
Tableau D2
Moteurs à courant continu
Appendice D
élevé et, dans ce cas, on devrait utiliser l’intensité nominale
figurant sur la plaque signalétique.
2) Ces valeurs de courant à pleine charge doivent servir de guide
seulement. Si des valeurs exactes sont nécessaires (p. ex., pour la
protection des moteurs) utiliser toujours les valeurs figurant sur
la plaque signalétique du moteur.
µ
Tableau D3
Distance jusqu’au centre de distribution pour une chute
de tension de 1 % à une tension nominale de 120 V,
circuits à deux conducteurs en cuivre
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D3 (fin)
3) Les distances du tableau D3 sont basées sur la résistance des conducteurs à 60 °C. Elles doivent être
multipliées par les facteurs de correction ci-dessous en fonction des températures nominales des
conducteurs utilisés et du pourcentage de charge pour le courant admissible. Si le courant admissible et le
calcul tombent entre les valeurs de deux colonnes, on doit retenir le facteur de la colonne du pourcentage
le plus élevé.
Facteur de correction de la distance
Température
nominale des Pourcentage de courant admissible
conducteurs 100 90 80 70 60 50 40
60 °C 1,00 1,02 1,04 1,06 1,07 1,09 1,10
75 °C 0,96 1,00 1,00 1,03 1,06 1,07 1,09
85 à 90 °C 0,91 0,95 1,00 1,00 1,04 1,06 1,08
110 °C 0,85 0,90 0,95 1,00 1,02 1,05 1,07
125 °C 0,82 0,87 0,92 0,97 1,00 1,04 1,07
200 °C 0,68 0,76 0,83 0,90 0,96 1,00 1,04
4) Pour toute autre tension nominale, multiplier les distances en mètres par cette dernière (nombre de volts)
et diviser par 120.
5) Les conducteurs en aluminium ont une résistance équivalente, pour chaque unité de longueur, à celle des
conducteurs en cuivre dont les sections sont inférieures de deux grosseurs. En raison de cette équivalence,
le tableau D3 peut être utilisé pour les conducteurs en aluminium. Par exemple, pour un conducteur en
aluminium 6 AWG, on utilisera les distances indiquées pour un conducteur en cuivre 8 AWG, et pour un
conducteur en aluminium 2/0 AWG celles données pour un conducteur en cuivre 1 AWG.
6) Pour les distances et les courants indiqués au tableau D3, on remarquera que chaque fois que le courant,
pour une grosseur de conducteur donnée est augmenté par un facteur de 10, la distance correspondante
décroît du même facteur. En raison de cette équivalence, le tableau D3 peut être utilisé pour des valeurs
qui ne figurent pas, p. ex. dans le cas d’un courant 10 fois supérieur, la distance jusqu’au centre de
distribution sera 10 fois supérieure à la valeur indiquée au tableau.
7) Pour les câbles multiconducteurs, on vérifiera si la grosseur déterminée à partir de ce tableau convient
pour le courant admissible indiqué au tableau 2 ou 4 et à l’article 4-004.
8) Pour des valeurs de courant intermédiaires, on choisira la valeur suivante plus élevée.
9) Exemple d’utilisation du tableau :
Pour un circuit à deux conducteurs 12 AWG en cuivre NMD90 portant un courant de 16 A à une tension
nominale de 240 V, et dont la température ambiante maximale est de 30 °C, la distance maximale du tracé
du centre de distribution jusqu’à la charge, sans chute de tension supérieure à 3 % est :
La longueur maximale du tracé pour le 12 AWG, 16 A, avec chute de tension de 1 % à une tension
Appendice D
nominale de 120 V selon le tableau, soit 6,1 m.
Facteur de correction de la distance :
Selon le tableau 2, le courant admissible pour un circuit à deux conducteurs 12 AWG, NMD90
(température nominale de 90 °C d’après le tableau 19) est de 20 A. Le courant donné étant de 16 A
ou 80 % (16/20) du courant admissible.
Le facteur de correction de la distance à utiliser, conformément à la note 3, pour une température de
90 °C et une valeur de 80 %, est de 1,00.
µ
Tableau D4
Grosseurs des conducteurs en cuivre pour une chute
de tension de 5 % à 6 V — deux conducteurs
[voir l’appendice B, note concernant l’article 46-306 1)]
V P I
L = × × t × Lt
6 5 I
où
It courant indiqué au tableau D4 le plus près du courant réel (I)
Lt distance en mètres, indiquée au tableau D4 correspondant à la grosseur
de fil utilisée pour la valeur It donnée
Exemple : Caractéristiques du système
V = 12 V
P = 7 %
I = 3 A
Grosseur de fil = 12 AWG
Les valeurs It et L à utiliser pour le calcul sont :
It = 2,5 A
Lt = 11,5 m
12 7 2,5
L = × × × 11,5 = 26,8 m
6 5 3
Appendice D
800 405 61 26,2 540 91 26,2 540 127 26,2 541
900 456 61 27,8 606 91 27,8 606 127 27,8 608
513
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D5 (fin)
514
Tableau D6
Couples de serrage recommandés* pour les vis serre-fils,
les connecteurs avec vis à tête fendue et les
connecteurs pour clé à douille
(voir le tableau D7)
Appendice D
couples de serrage des tableaux D6 et D7 sont recommandés.
Compte tenu du desserrage normal en service, le couple de serrage
utilisé au moment de l’installation ne peut être déterminé de façon
fiable en utilisant la valeur relevée après l’installation.
Tableau D7
Couples de serrage recommandés* pour connecteurs
avec vis à tête creuse à six pans
(voir le tableau D6)
Dimensions de
l’empreinte Couples de serrage,
(entrepans), po Newton•mètres
5/32 11,3
3/16 13,6
7/32 17,0
1/4 19,8
5/16 28,3
3/8 39,5
1/2 50,8
9/16 67,8
*Il est important d’utiliser un serrage approprié
pour les connexions effectuées sur place.
À défaut d’instructions sur l’appareillage,
les couples de serrage des tableaux D6 et D7 sont
recommandés.
Compte tenu du desserrage normal en service,
le couple de serrage utilisé au moment de
l’installation ne peut être déterminé de façon
fiable en utilisant la valeur relevée après
l’installation.
Tableau D8A
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-1
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur,
AWG ou 1/phase 2/phase 2/phases 4/phase 4/phase 6/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6 Disposition 7
1/0 245 245 245 203 220 165 179
2/0 285 285 285 229 248 186 202
3/0 330 330 330 258 280 210 228
4/0 385 385 385 291 315 236 256
250 425 421 425 317 343 256 278
350 530 500 520 375 408 304 331
500 660 605 630 452 489 365 396
600 740 659 682 491 534 397 433
750 845 745 775 554 596 447 482
1000 980 846 890 627 683 505 551
1250 1083 935 985 691 753 556 607
1500 1176 1011 1068 746 813 600 655
1750 1257 1078 1140 793 865 637 696
2000 1325 1133 1200 832 909 669 730
Notes :
1) Courant admissible de monoconducteurs en cuivre convenant à 90 °C, avec distances d’isolement, enfouis
directement dans le sol, sous réserve de l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un interrupteur à fusibles ou un
disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des extrémités du câble aboutit à un interrupteur à fusibles ou un
disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D8B
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-1
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D9A
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-1
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur
AWG ou 1/phase 2/phase 2/phase 4/phase 4/phase 6/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6 Disposition 7
1/0 190 190 190 158 171 129 140
2/0 220 220 220 178 193 145 157
3/0 255 255 255 201 218 163 178
4/0 300 300 300 227 246 183 200
250 330 328 330 247 267 200 217
350 415 390 410 292 318 237 258
500 515 471 495 352 383 284 309
600 585 513 541 382 419 308 340
750 665 580 610 431 469 348 379
1000 780 659 710 488 542 393 437
1250 868 750 790 554 604 446 487
1500 952 821 865 605 660 487 531
1750 1027 880 932 647 706 520 568
2000 1094 934 991 686 749 552 602
Notes :
1) Courant admissible de monoconducteurs en aluminium convenant à 90 °C, avec distances d’isolement,
enfouis directement dans le sol, sous réserve de l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un interrupteur à fusibles ou
disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des extrémités du câble aboutit à un interrupteur à fusibles ou un
disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 2) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D9B
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-1
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D10A
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-2
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur
AWG ou 1/phase 2/phase 4/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4
1/0 231 201 159 146
2/0 264 228 180 164
3/0 301 260 204 186
4/0 345 296 231 211
250 379 325 252 230
350 461 391 303 275
500 564 475 364 330
600 621 521 404 365
750 706 589 448 406
1000 823 682 526 474
1250 920 759 571 515
1500 1004 824 618 556
1750 1077 880 659 592
2000 1139 928 692 622
Notes :
1) Courant admissible de monoconducteurs en cuivre convenant à 90 ºC,
avec distances d’isolement, installés dans des canalisations souterraines
non métalliques sous réserve de l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif
qu’un interrupteur à fusibles ou un disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des extrémités du câble
aboutit à un interrupteur à fusibles ou un disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des
valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D10B
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-2
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D11A
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-2
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur,
AWG ou 1/phase 2/phase 4/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4
1/0 180 157 123 114
2/0 205 178 140 128
3/0 235 203 158 145
4/0 269 231 180 164
250 296 253 197 179
350 360 306 236 213
500 442 372 283 257
600 488 409 314 284
750 556 464 349 315
1000 653 541 409 370
1250 738 608 457 413
1500 813 667 501 452
1750 880 719 538 484
2000 940 766 571 513
Notes :
1) Courant admissible de monoconducteurs en aluminium convenant
à 90 °C, avec distances d’isolement, installés dans des canalisations
souterraines non métalliques, sous réserve de l’article 4-004 14) et 15)
où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif
qu’un interrupteur à fusibles ou un disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des extrémités du câble
aboutit à un interrupteur à fusibles ou un disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des
valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 2) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D11B
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-2
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D12A
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-3
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur,
AWG ou 1/phase 2/phase 3/phase 4/phase 5/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6
1/0 243 209 186 174 164 157
2/0 274 235 209 195 184 176
3/0 311 266 236 220 207 198
4/0 360 306 271 253 237 227
250 383 326 288 268 252 242
350 470 397 350 326 306 293
500 548 460 404 375 352 337
600 600 502 440 408 383 366
750 667 556 486 450 421 403
1000 758 628 548 508 475 454
1250 831 682 593 547 511 488
1500 889 727 630 581 542 517
1750 927 755 653 602 561 535
2000 962 781 674 621 578 552
Notes :
1) Courant admissible de multiconducteurs en cuivre convenant à 90 °C, de monoconducteurs en
contact, ou de monoconducteurs en cuivre regroupés enfouis directement dans le sol, sous réserve
de l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un interrupteur à fusibles ou
un disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des deux extrémités du câble aboutit à un interrupteur à
fusibles ou un disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D12B
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-3
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D13A
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-3
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur,
AWG ou 1/phase 2/phase 3/phase 4/phase 5/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6
1/0 190 164 146 137 129 124
2/0 217 186 166 155 146 140
3/0 242 207 184 171 161 154
4/0 280 238 211 197 185 177
250 304 258 229 213 200 192
350 366 309 273 254 238 228
500 440 370 325 302 283 271
600 486 406 356 330 309 296
750 540 450 393 364 341 326
1000 613 508 444 411 384 367
1250 684 562 488 451 421 402
1500 734 600 520 480 448 427
1750 774 631 545 503 469 447
2000 809 657 567 522 487 464
Notes :
1) Courant admissible de multiconducteurs en aluminium convenant à 90 °C, de monoconducteurs en
aluminium en contact, ou de monoconducteurs en aluminium regroupés enfouis directement dans le
sol, sous réserve de l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un interrupteur à fusibles ou
un disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des deux extrémités du câble aboutit à un interrupteur à
fusibles ou un disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 2) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D13B
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-3
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D14A
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-4
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur,
AWG ou 1/phase 2/phase 3/phase 4/phase 5/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6
1/0 180 164 152 141 131 125
2/0 206 187 172 160 149 142
3/0 235 213 196 181 168 160
4/0 269 242 223 205 190 181
250 298 267 244 225 208 198
350 361 321 293 268 248 235
500 437 386 350 319 294 279
600 480 423 383 349 321 303
750 538 471 425 386 355 335
1000 620 540 485 439 400 380
1250 676 583 521 472 433 408
1500 724 623 555 502 459 434
1750 756 648 576 521 476 449
2000 785 671 596 538 491 463
Notes :
1) Courant admissible de monoconducteurs en cuivre convenant à 90 °C, de monoconducteurs en
cuivre en contact, ou de monoconducteurs en cuivre regroupés installés dans des canalisations
souterraines, sous réserve de l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un interrupteur à fusibles ou
un disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des deux extrémités du câble aboutit à un interrupteur à
fusibles ou un disjoncteur.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 1) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D14B
Courants admissibles des conducteurs en cuivre
pour l’agencement du schéma B4-4
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Tableau D15A
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-4
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur,
AWG ou 1/phase 2/phase 3/phase 4/phase 5/phase 6/phase
kcmil Disposition 1 Disposition 2 Disposition 3 Disposition 4 Disposition 5 Disposition 6
1/0 142 129 119 111 103 99
2/0 163 148 136 126 117 112
3/0 186 168 155 143 132 126
250 236 212 194 178 165 157
350 288 256 233 214 198 187
500 351 310 281 257 237 224
600 388 341 309 281 259 245
750 435 381 344 313 287 271
1000 502 437 392 355 326 307
1250 556 480 429 389 356 336
1500 589 514 458 415 379 358
1750 632 541 481 435 397 375
2000 660 564 501 452 413 389
Notes :
1) Courant admissible de multiconducteurs en aluminium convenant à 90 °C, ou de
monoconducteurs en aluminium, installés dans des canalisations souterraines sous réserve de
l’article 4-004 14) et 15) où :
a) quelle que soit la charge, le câble aboutit à tout autre dispositif qu’un interrupteur à fusibles ou
un disjoncteur ; ou
b) la charge est non continue et l’une des deux extrémités du câble aboutit à un coffret de
branchement, un interrupteur à fusibles, un disjoncteur ou un panneau.
2) Les courants admissibles indiqués au tableau sont la moindre des valeurs suivantes :
a) la valeur obtenue selon l’article 4-004 2) d) ; ou
b) la valeur obtenue selon l’article 8-104 7).
Appendice D
µ
Tableau D15B
Courants admissibles des conducteurs en aluminium
pour l’agencement du schéma B4-4
(voir l’appendice B, note concernant l’article 4-004)
Grosseur des conducteurs, courant nominal des fusibles et réglage des disjoncteurs
pour la protection des moteurs contre les surcharges et la protection
des circuits de moteur contre les surintensités
(voir les articles 28-106, 28-200 et 28-208)
Note : Ce tableau est basé sur le tableau 29 et une température ambiante de 30 °C.
Protection contre les surintensités — courant nominal maximal admissible des fusibles temporisés
et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
Moteurs monophasés (tous les types),
Courant moteurs à cage d’écureuil et Moteurs à cage d’écureuil et synchrones
nominal Courant synchrones (démarrage à pleine (démarrage avec autotransformateur Moteurs c.c. ou moteurs c.a.
à pleine admissible tension, à résistance et à réactance) et en étoile triangle) à rotor bobiné
charge du minimal du Fusibles non Fusibles Fusibles non Fusibles Fusibles non Fusibles
moteur, conducteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur,
A A A A A A A A A A A
1 1,25 15 15 15 15 15 15 15 15 15
2 2,50 15 15 15 15 15 15 15 15 15
3 3,80 15 15 15 15 15 15 15 15 15
4 5,00 15 15 15 15 15 15 15 15 15
5 6,25 15 15 15 15 15 15 15 15 15
6 7,50 15 15 15 15 15 15 15 15 15
7 8,75 20 15 15 15 15 15 15 15 15
8 10,00 20 15 20 20 15 15 15 15 15
9 11,25 25 15 20 20 15 15 15 15 15
10 12,50 30 15 25 25 15 20 15 15 15
Appendice D
17 21,3 50 25 40 40 25 30 25 25 25
18 22,5 50 30 45 45 35 30 25 25 25
19 23,8 50 30 45 45 35 30 25 25 25
533
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D16 (suite)
534
Protection contre les surintensités — courant nominal maximal admissible des fusibles temporisés
et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
Moteurs monophasés (tous les types),
Courant moteurs à cage d’écureuil et Moteurs à cage d’écureuil et synchrones
nominal Courant synchrones (démarrage à pleine (démarrage avec autotransformateur Moteurs c.c. ou moteurs c.a.
à pleine admissible tension, à résistance et à réactance) et en étoile triangle) à rotor bobiné
charge du minimal du Fusibles non Fusibles Fusibles non Fusibles Fusibles non Fusibles
moteur, conducteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur,
A A A A A A A A A A A
68 85,0 200 110 150 125 110 125 100 100 100
70 87,5 200 110 175 125 110 125 100 100 100
72 90,0 200 125 175 125 125 125 100 100 100
74 92,5 200 125 175 125 125 125 110 110 110
76 95,0 225 125 175 150 125 150 110 110 110
78 97,5 225 125 175 150 125 150 110 110 110
80 100,0 225 125 200 150 125 150 110 110 110
82 102,5 225 125 200 150 125 150 110 110 110
84 105,0 250 125 200 150 125 150 125 125 125
86 107,5 250 150 200 150 150 150 125 125 125
88 110,0 250 150 200 175 150 175 125 125 125
90 112,5 250 150 225 175 150 175 125 125 125
92 115,0 250 150 225 175 150 175 125 125 125
94 117,5 250 150 225 175 150 175 125 125 125
96 120,0 250 150 225 175 150 175 125 125 125
98 122,5 250 150 225 175 150 175 125 125 125
Appendice D
135 168,8 400 225 300 250 225 250 200 200 200
140 175,0 400 225 350 250 225 250 200 200 200
535
145 181,3 400 250 350 250 250 250 200 200 200
(à suivre)
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Tableau D16 (suite)
536
Protection contre les surintensités — courant nominal maximal admissible des fusibles temporisés
et réglage maximal des disjoncteurs pour circuits de moteur
Moteurs monophasés (tous les types),
Courant moteurs à cage d’écureuil et Moteurs à cage d’écureuil et synchrones
nominal Courant synchrones (démarrage à pleine (démarrage avec autotransformateur Moteurs c.c. ou moteurs c.a.
à pleine admissible tension, à résistance et à réactance)
et en étoile triangle) à rotor bobiné
charge du minimal du Fusibles non Fusibles Fusibles non Fusibles Fusibles non Fusibles
moteur, conducteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur, temporisés, temporisés*, Disjoncteur,
A A A A A A A A A A A
400 500 600 600 600
420 525 600 600 600
440 550 600 600 600
460 575 600 600 600
480 600
500 625
*Comprend les fusibles temporisés «D» dont il est question à l’article 14-200.
Note : En ce qui a trait à la protection contre la surcharge, se référer à l’article 28-306 et à la plaque signalétique du moteur.
µ
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Appendice D Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
licence réseau multiple 2 utilisateurs
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
Code canadien de l’électricité, Première partie
E1. Introduction
Cet appendice traite des pratiques recommandées pour le logement de l’appareillage électrique. En ce qui
concerne les exigences actuelles relatives à la construction, il est pratiquement impossible de couvrir tous les
matériaux et toutes les méthodes qui sont ou peuvent devenir disponibles et, par conséquent, tous les détails
spécifiques mentionnés dans cette appendice devraient être considérés à titre d’exemples plutôt qu’à titre
d’exigences spécifiques. Le Code national du bâtiment — Canada ou tout autre Code du bâtiment pouvant être
en vigueur dans une localité particulière devrait être considéré comme ayant priorité sur cette appendice et
devrait être consulté sous ce rapport.
E3. Définition
La définition suivante s’applique à cette appendice :
Local étanche à la poussière — local, bâtiment ou autre aire de dimensions suffisantes pour permettre
l’admission des personnes préposées au fonctionnement et à l’entretien et construit de façon que la quantité de
poussière pouvant y pénétrer ne puisse provoquer une situation dangereuse.
E4. Utilisation
E4.1
Les locaux étanches à la poussière sont destinés à abriter l’appareillage électrique à l’exception de l’appareillage
dont l’installation dans des chambres d’appareillage électrique est exigée par le Code.
E4.2
Les locaux étanches à la poussière ne devraient pas être utilisés pour la fabrication, la transformation, l’entretien,
l’entreposage ou à d’autres fins qui ne sont pas essentielles au bon fonctionnement et à l’entretien de
l’appareillage électrique qui s’y trouve.
b) les divers éléments, murs, planchers, plafonds, etc. devraient être en mesure de supporter en toute sécurité
les charges permanentes et les surcharges (y compris le choc) auxquelles ils sont susceptibles d’être
soumis ;
c) il ne devrait pouvoir se produire aucune pénétration de poussière par suite du retrait, du bris ou de la
fissuration ;
d) l’ouvrage achevé devrait avoir un degré de résistance au feu d’au moins 1 heure ;
e) les locaux étanches à la poussière devraient être construits en matériaux incombustibles s’ils sont dans des
bâtiments incombustibles. Dans les autres cas, ils peuvent être construits en matériaux combustibles à
condition qu’au moins les surfaces intérieures soient munies d’un revêtement incombustible ; et
f) s’il est nécessaire d’utiliser des arbres ou autres éléments rotatifs ou coulissants pour raccorder l’appareillage
à l’extérieur du local avec celui situé à l’intérieur, des dispositifs appropriés devraient être installés, tels des
garnitures, des joints d’étanchéité, des chicanes, etc., pour empêcher la poussière de pénétrer par les
ouvertures nécessaires.
E7. Planchers
Parmi les constructions de plancher acceptables, citons :
a) les dalles pleines en béton, d’au moins 75 mm d’épaisseur et armées si nécessaire ; ou
b) les solives en acier avec plancher en tôle soudée ou les dalles en béton d’au moins 50 mm d’épaisseur
par-dessus les solives et, sous celles-ci, 22 mm d’enduit au ciment portland sur lattis métallique.
Aux emplacements où il y a danger d’électrocution, les planchers devraient être recouverts d’un matériau
isolant.
E8. Murs
Certaines constructions de mur acceptables sont mentionnées ci-après. Toutefois, il est à remarquer que le lattis
et le plâtre, sur les deux côtés, devraient s’appuyer sur une autre construction à l’intérieur du mur afin d’assurer
la continuité des caractéristiques d’étanchéité à la poussière. Les joints du contre-plaqué devraient être adossés
aux poteaux.
a) Béton monolithique, d’au moins 100 mm d’épaisseur, armé si nécessaire.
b) Maçonnerie multicouche constituée de :
(i) briques pleines d’au moins 95 mm d’épaisseur ;
(ii) tuiles creuses d’au moins 75 mm d’épaisseur si elles sont recouvertes de plâtre des deux côtés et d’au
moins 150 mm dans le cas contraire ; ou
(iii) blocs creux en béton ou en béton cendré d’au moins 125 mm d’épaisseur s’ils sont recouverts de
plâtre des deux côtés et d’au moins 200 mm dans le cas contraire.
c) Construction en poteaux de 50 mm si en métal ou de 100 mm si en bois, recouverts à l’extérieur d’un lattis
métallique ou d’un lattis de gypse perforé, imprégné de 19 mm de gypse ou de 22 mm d’enduit au ciment
portland. Les poteaux devraient être recouverts à l’intérieur de :
(i) bois lamellé recouvert de métal ;
(ii) bois lamellé avec 19 mm de gypse ou 22 mm d’enduit au ciment portland sur lattis métallique ou
lattis de gypse perforé ;
(iii) bois lamellé avec revêtement non métallique résistant au feu ; ou
(iv) métal en feuille équivalent à de l’acier de 1,69 mm (14 MSG) avec joints agrafés soudés ou joints
agrafés rivés fixés aux poteaux métalliques à l’aide de soudure ou de vis à autoverrouillage. Appendice E
E9. Plafonds
Les plafonds, s’ils sont porteurs, devraient être construits de la même façon que les planchers. S’ils ne sont pas
porteurs, ils peuvent être de construction analogue à celle des murs avec solives de bois, le cas échéant, dont
l’épaisseur sera augmentée en fonction de la portée.
E10.1
Si le local est construit comme une cellule autonome, c’est-à-dire que ses murs et son plafond ne font pas partie
de la charpente du bâtiment proprement dit et en sont écartés, les murs et le plafond peuvent être en tôles d’au
moins 1,69 mm d’épaisseur (14 MSG), assemblées convenablement et renforcées au besoin.
E10.2
Si le plancher est surélevé par rapport à celui du bâtiment proprement dit, il peut être construit conformément à
l’article E7 et l’enduit au plâtre peut être omis.
E11. Portes
E11.1
Les portes de ces locaux qui ouvrent sur des emplacements poussiéreux devraient être :
a) recouvertes de métal ou être en métal creux et munies de garnitures d’étanchéité ou agencées de façon à
empêcher la pénétration de la poussière par leur contour ; et
b) munies de dispositifs de fermeture automatiques.
E11.2
Si la nature de l’appareillage électrique est telle que l’accès au local à partir d’emplacements poussiéreux est
nécessaire au fonctionnement de l’appareillage, on devrait installer deux portes à charnières, séparées par un
vestibule de 1,5 m. Toutefois, si cet accès n’est nécessaire que pour l’entretien, on peut utiliser une porte simple.
E11.3
Les portes du local qui ouvrent sur un emplacement exempt de poussière peuvent être de type ordinaire.
E11.4
S’il y a plusieurs accès à ce local, toutes les portes autres que la porte principale devraient être bien verrouillées
ou d’autres dispositions appropriées devraient être prises afin d’empêcher que les personnes non autorisées ne
circulent dans le local.
E11.5
Toutes les portes devraient être munies de dispositifs permettant de les déverrouiller et de les ouvrir de l’intérieur
sans l’aide d’une clé amovible.
E12. Fenêtres
E12.1
Les fenêtres donnant sur des emplacements poussiéreux devraient avoir un châssis métallique fixe et être en
verre armé.
E12.2
Les fenêtres dans les murs extérieurs peuvent être agencées pour s’ouvrir si on a la quasi certitude que la zone
extérieure environnante demeurera suffisamment exempte de poussière.
E13. Ventilation
E13.1
On devrait assurer une ventilation d’air propre suffisante pour dissiper la chaleur produite par l’appareillage
électrique installé dans le local.
E13.2
Si la ventilation se fait au moyen d’une circulation forcée, l’air devrait être poussé vers l’intérieur du local et non
vers l’extérieur.
E13.3
Il est préférable que l’air dans le local soit maintenu à une pression légèrement supérieure à la pression
atmosphérique, ce qui aura pour effet d’évacuer la poussière hors du local plutôt que de l’y aspirer.
E13.4
Il est difficile de préciser le volume d’air nécessaire pour la ventilation à cause des facteurs suivants :
a) la grandeur de la pièce ;
b) l’herméticité des murs et plafonds ;
c) la quantité et la nature de l’appareillage électrique ; et
d) la température de l’air admis.
E13.5
Le refroidissement du local peut être obtenu par simple rayonnement (si l’aire est suffisante), par ventilation ou
par ces deux moyens combinés.
Appendice F
le câblage et l’appareillage électrique à sécurité
intrinsèque ou non incendiaire
(voir les articles 18-000, 18-066, 18-090, 18-100 et 18-150)
Note : Cet appendice constitue une partie informative (non obligatoire) de la norme.
µ
F1. Introduction
F1.1
L’appareillage électrique à sécurité intrinsèque ou non incendiaire approuvé est conçu et mis à l’essai de façon à
assurer un haut niveau de sécurité dans les emplacements dangereux s’il est bien installé et connecté, et s’il est
utilisé de la façon prévue. L’appareillage à sécurité intrinsèque de type i ou ia est approuvé pour utilisation dans
les emplacements dangereux de classe I, zone 0, 1 ou 2, classe I ou II, division 1 ou 2 et l’appareillage à sécurité
intrinsèque de type ib est approuvé pour utilisation dans les emplacements dangereux de classe I, zone 1 ou 2
et de classe I, division 2. L’appareillage non incendiaire est approuvé uniquement pour utilisation dans les
emplacements dangereux de classe I zone 2 ou de classe I, division 2. Toutefois, la sécurité assurée par la
conception peut être sérieusement compromise et l’appareillage rendu non sécuritaire s’il n’est pas utilisé pour
l’usage prévu ou s’il est mal installé. Les directives données dans cette appendice ont pour but de préciser
certaines précautions nécessaires qui, si elles sont prises, devraient assurer une installation satisfaisante et un
fonctionnement continu en toute sécurité. La ISA RP 12.6 énonce des directives complémentaires.
F1.2
L’appareillage à sécurité intrinsèque pouvant supporter un maximum de deux défauts dénombrables tout en
continuant d’assurer la protection porte le marquage i ou ia. L’appareillage à sécurité intrinsèque ne pouvant
supporter qu’un défaut dénombrable tout en assurant la protection porte le marquage ib.
F1.3
L’expression «salle de commande», en ce qui a trait à cette appendice, désigne les zones où les tensions de signal
sont reçues et utilisées.
F1.4
Les recommandations des articles F2 à F7 s’appliquent à l’appareillage à sécurité intrinsèque, celles des articles F8
à F13 s’appliquent à l’appareillage non incendiaire et celles de l’article F14 s’appliquent aux deux types
d’appareillage.
F2. Généralités
F2.1
Les circuits de sécurité intrinsèque peuvent consister en un circuit simple, de signal ou de commande, ou en un
circuit bouclé plus complexe comprenant un contrôleur, un moniteur, une barrière ou autre matériel similaire de
salle de commande utilisé comme source d’énergie et raccordé au moyen du câblage de la salle de commande
et servant à relier le câblage installé à pied d’œuvre à un émetteur de signal, un transducteur, un positionneur ou
autre appareil similaire monté sur place et situé dans l’aire dangereuse éloignée. Ou encore, le circuit de sécurité
intrinsèque peut recevoir son énergie d’un dispositif installé à pied d’œuvre convenant à l’aire dangereuse dans
laquelle il est situé, et être relié au moyen du câblage d’interconnexion installé à pied d’œuvre et du câblage de
la salle de commande à une entrée d’énergie spécifique située soit dans l’aire non dangereuse de la salle de
commande ou ailleurs dans l’aire dangereuse. Un soin particulier doit être accordé à l’interprétation des directives
de cette appendice afin de bien évaluer les conséquences des directions possibles du courant et de s’assurer que
les précautions nécessaires seront prises.
F2.2
Un circuit de sécurité intrinsèque ne doit contenir aucune pièce autre que celles qui sont spécifiquement
mentionnées dans la description du circuit approuvé, tel qu’il est indiqué sur les principaux composants du circuit
approuvé ou sur le schéma du circuit bouclé dont il est fait mention sur le marquage de ces composants.
F2.3
Il n’est pas requis que l’appareillage de salle de commande raccordé du côté des barrières approuvées soit
approuvé pour connexion à des circuits de sécurité intrinsèque. Toutefois, cet appareillage doit être conforme à
l’article F3.1.3 en ce qui a trait à la tension d’alimentation et à la tension générée à l’intérieur de l’appareillage.
F2.4
Si les circuits de sécurité intrinsèque fonctionnent à des niveaux de tension et de courant suffisamment élevés
pour constituer un risque de choc électrique au cours de l’installation et du dépannage de ces circuits, on doit
prendre les mêmes précautions que celles qui s’appliquent aux circuits de sécurité non intrinsèque.
F2.5
De manière à empêcher la formation dans les boucles de terre de courants dangereux éventuels dus à des
différences de potentiel de terre entre l’appareillage monté sur place et celui de la salle de commande, dans des
conditions normales de fonctionnement ou dans des conditions de défaut, un circuit de sécurité intrinsèque doit
être mis à la terre uniquement de la façon prescrite dans la description approuvée du circuit de sécurité
intrinsèque, du matériel fournissant la source d’énergie ou de la barrière elle-même.
F3.2.3
Appendice F
On ne devrait pas utiliser une barre omnibus en aluminium pour la connexion d’une barrière ni pour son
raccordement à la terre à moins que des précautions n’aient été prises pour empêcher la corrosion électrolytique.
µ
Tout le câblage de sécurité intrinsèque installé à pied d’œuvre devrait être protégé contre les intrusions de
tensions provenant du câblage de sécurité non intrinsèque, au moyen d’une séparation, d’un blindage sous
forme de tresse métallique ou d’autres moyens.
F4.2
Le câblage de sécurité intrinsèque de salle de commande devrait être disposé selon un tracé ordonné et être bien
assujetti de sorte que tout fil qui pourrait se détacher d’une borne à sécurité intrinsèque ne puisse entrer en
contact avec une borne à sécurité non intrinsèque. Dans le même ordre d’idées, le câblage de sécurité non
intrinsèque devrait être disposé et assujetti de sorte que tout fil qui pourrait se dégager d’une borne à sécurité
non intrinsèque ne puisse entrer en contact avec une borne à sécurité intrinsèque. Un écartement de 50 mm, une
cloison métallique mise à la terre ou une cloison non métallique entre les bornes à sécurité intrinsèque et à
sécurité non intrinsèque est considérée comme satisfaisante.
F4.3
Si les circuits de sécurité intrinsèque dans l’aire non dangereuse sont raccordés au moyen de connecteurs à fiche
et prise simples ou multiples non approuvés comme faisant partie de l’appareillage à sécurité intrinsèque, les
circuits de sécurité intrinsèque et non intrinsèque ne devraient pas être mis ensemble dans un même connecteur.
F4.4
Les connecteurs à fiche et prise utilisés pour raccorder des circuits de sécurité intrinsèque dans l’aire non
dangereuse devraient être non interchangeables avec les autres fiches et prises raccordées à des circuits de
sécurité non intrinsèque dans le même emplacement ou devraient être identifiés de façon à éviter toute
interversion. Dans la mesure du possible, les mêmes types de connecteurs non interchangeables devraient être
utilisés pour toute l’installation.
F5.3
Dans le cas de circuits de sécurité intrinsèque destinés à être raccordés dans l’aire dangereuse à un détecteur
thermique à résistance fixe ou à un dispositif à résistance variable, le dispositif devrait :
a) être un dispositif distinct qui ne contient aucun circuit de sécurité non intrinsèque (par exemple, une jauge
de contrainte de type à résistance, une cellule de charge, un potentiomètre) ;
b) être enfermé dans un compartiment séparé ;
c) être séparé de façon sûre de tout circuit de sécurité non intrinsèque au moyen :
(i) d’un écartement de 50 mm ;
(ii) d’une cloison métallique mise à la terre ; ou
(iii) d’une cloison non métallique ;
d) ne comporter aucun composant qui accumule l’énergie tel que condensateur, inductance ou enroulement
inductif.
F5.4
Un permutateur utilisé pour sélectionner et raccorder un thermocouple à l’appareillage de la salle de commande
par le biais d’un circuit de sécurité intrinsèque situé dans l’aire dangereuse devrait être un permutateur à plots
isolés empêchant le raccordement en série ou en parallèle des circuits de thermocouples.
F5.5
Dans le cas du matériel de surveillance à circuits d’entrée multiples de sécurité intrinsèque, des précautions
spéciales doivent être prises afin de s’assurer que la sécurité intrinsèque de tous et chacun des circuits d’entrée
soit maintenue et ne compromette pas la sécurité intrinsèque des autres circuits d’entrée. Ce même matériel de
surveillance à entrées multiples ne devrait pas être raccordé à une variété de sources de signal à sécurité
intrinsèque et non intrinsèque, à moins que la description des circuits bouclés approuvés ne l’autorise
explicitement.
F6.6
Appendice F
Si les circuits de sécurité intrinsèque sont renfermés dans un câble multiconducteur et que des mélanges
inflammables peuvent être transmis par le noyau du câble, ce noyau doit être scellé et ventilé, ou les deux,
de telle sorte qu’il ne puisse servir à communiquer une atmosphère inflammable d’une division ou une zone d’un
emplacement dangereux à une autre, ou d’un emplacement dangereux à un emplacement non dangereux.
F6.7
Si un conduit ou une autre canalisation est utilisé pour enfermer le câblage de sécurité intrinsèque, le conduit
ou la canalisation doit être scellé et ventilé, ou les deux, de manière qu’il ne puisse servir à communiquer
µ
l’atmosphère inflammable d’une division ou une zone d’un emplacement dangereux à une autre, ou d’un
emplacement dangereux à un emplacement non dangereux. Les canalisations qui renferment un câblage de
sécurité intrinsèque devraient être identifiées et utilisées pour cet usage seulement.
F6.8
La sécurité intrinsèque d’un circuit peut être modifiée par l’effet total d’accumulation d’énergie dû à l’inductance
et à la capacité réparties dans le câblage installé à pied d’œuvre et à l’inductance et à la capacité des bornes non
protégées du dispositif dans l’emplacement dangereux. La sélection du câble doit être déterminée par la
différence entre les paramètres maximaux admis pour l’appareillage de salle de commande, tel qu’il est spécifié
sur la notice du fabricant, et l’inductance et la capacité des bornes non protégées du dispositif monté à pied
d’œuvre.
F6.9
En général, l’effet inductif ne dépend pas de la longueur des câbles, pourvu que le rapport inductance/résistance
du câble (rapport L/R) soit maintenu à une valeur suffisamment faible si les instructions du fabricant ne sont pas
spécifiques. En général, l’effet inductif d’un câble n’est pas significatif si le rapport L/R du câble est inférieur à ce
qui suit [voir l’article 18-050 2) et 3)] :
a) Classe I, groupe IIC ou A — 25 H/ ;
b) Classe I, groupe IIC ou B — 25 H/ ;
c) Classe I, groupe IIB ou C — 60 H/ ; et
d) Classe I, groupe IIA ou D — 200 H/.
F6.10
Ainsi, l’effet cumulatif de la capacité répartie dépend de la longueur du câble de boucle, du type de câble de
raccord au dispositif dans l’emplacement dangereux et de la tension du circuit. L’effet capacitif, en général,
ne modifie pas de façon significative la sécurité intrinsèque du circuit pourvu que les valeurs de capacité
cumulatives totales suivantes du système ne soient pas dépassées :
F6.11
Des renseignements concernant l’inductance et la capacité réparties des câbles de signal sont généralement
disponibles dans la documentation publiée par le fabricant du câble, à partir de laquelle documentation le
rapport L/R et la capacité totale d’une boucle de circuit peuvent être calculés. Ou encore, l’inductance, la
résistance et la capacité d’une boucle particulière peuvent être déterminées en effectuant une mesure réelle au
moyen d’instruments appropriés (voir l’article F7.1 pour les précautions à prendre en faisant de tels essais).
F10.2
Appendice F
Les connecteurs à fiche et prise utilisés pour raccorder des circuits non incendiaires devraient être non
interchangeables avec les autres fiches et prises raccordées à d’autres circuits ou devraient être identifiés de façon
à éviter toute interversion. Dans la mesure du possible, les mêmes types de connecteurs non interchangeables
devraient être utilisés pour toute l’installation.
µ
L’appareillage monté à pied d’œuvre et raccordé à des circuits non incendiaires peut être abrité dans un coffret
tout usage (non antidéflagrant). Toutefois, le coffret devrait être approuvé pour les conditions atmosphériques
prévues.
F11.2
Un contact d’interrupteur destiné à être raccordé à un circuit non incendiaire, devrait être :
a) un dispositif distinct qui ne contient aucun autre circuit (par exemple, un interrupteur à pression ou un
interrupteur de fin de course) ;
b) un dispositif distinct enfermé dans un compartiment séparé et ne pas être raccordé électriquement à
d’autres circuits ; ou
c) approuvé pour raccordement à d’autres circuits non incendiaires ou à des circuits de sécurité intrinsèque.
Si plus d’un circuit non incendiaire est commandé par des interrupteurs adjacents ou des interrupteurs à
commande unique, la conception des interrupteurs devrait empêcher toute interconnexion par inadvertance,
en parallèle ou en série, des différents circuits.
F11.3
Un détecteur thermique à résistance fixe ou un dispositif à résistance variable, devrait être :
a) un dispositif distinct qui ne contient aucun circuit (p. ex., potentiomètre à fil de réaction) ;
b) un dispositif distinct enfermé dans un compartiment séparé et ne pas être raccordé électriquement à
d’autres circuits ; ou
c) approuvé pour raccordement à d’autres circuits non incendiaires ou à des circuits de sécurité intrinsèque.
F11.4
Si un permutateur est utilisé pour raccorder un thermocouple à un circuit non incendiaire, la conception de
l’interrupteur devrait empêcher toute interconnexion par inadvertance, en parallèle ou en série, des différents
circuits.
F12.5
Le caractère non incendiaire d’un circuit peut être modifié par l’effet total d’accumulation d’énergie dû à
l’inductance et à la capacité réparties dans le câblage installé à pied d’œuvre et à l’inductance et à la capacité des
bornes non protégées du dispositif dans l’emplacement dangereux. La sélection du câble devrait être déterminée
par la différence entre les paramètres maximaux admis pour l’appareillage de salle de commande, tel qu’il est
spécifié sur la notice du fabricant, et l’inductance et la capacité des bornes non protégées du dispositif monté à
pied d’œuvre.
F12.6
En général, l’effet inductif ne dépend pas de la longueur des câbles, pourvu que le rapport inductance/résistance
du câble (rapport L/R) soit maintenu à une valeur suffisamment faible aux endroits ou les instructions du fabricant
ne sont pas spécifiques. En général, l’effet inductif d’un câble n’est pas significatif si le rapport L/R du câble est
inférieur à ce qui suit [voir l’article 18-050 2)] :
a) Classe I, groupe IIC ou A – 25 H/ ;
b) Classe I, groupe IIC ou B – 25 H/ ;
c) Classe I, groupe IIB ou C – 60 H/ ; et
d) Classe I, groupe IIA ou D – 200 H/.
L’inductance et la capacitance du dispositif sont indiquées par Li et Ci sur le dispositif.
F12.7
Ainsi, l’effet cumulatif de la capacité répartie dépend de la longueur du câble de boucle, du type de câble de
raccord au dispositif dans l’emplacement dangereux et de la tension du circuit. L’effet capacitif, en général, ne
modifie pas de façon significative le caractère non incendiaire du circuit pourvu que les valeurs de capacité
cumulatives totales suivantes du système ne soient pas dépassées :
F12.8
Des renseignements concernant l’inductance et la capacité réparties des câbles de signal sont généralement
disponibles dans la documentation publiée par le fabricant du câble, à partir de laquelle le rapport L/R et la
capacité totale d’une boucle de circuit peuvent être calculés. Ou encore, l’inductance, la résistance et la capacité
d’une boucle particulière peuvent être déterminées en effectuant une mesure réelle au moyen d’instruments
appropriés (voir l’article F13.1 pour les précautions à prendre en faisant de tels essais).
non dangereuse de façon à empêcher l’endommagement des limiteurs d’énergie et la transmission de la haute
Appendice F
tension dans l’aire dangereuse.
F13.3
Bien qu’il n’y ait aucun risque d’explosion à court-circuiter des circuits non incendiaires, des précautions doivent
être prises afin d’éviter l’endommagement des dispositifs de protection.
µ
F14.1
L’appareillage approuvé comme étant à sécurité intrinsèque de type i ou ia et raccordé conformément au mode
approuvé pour l’appareillage compris dans une boucle ou au marquage sur l’appareillage convient à l’utilisation
dans des emplacements dangereux de classe I, zone 0, 1 ou 2, de classe I, division 1 ou 2 et de classe II, division
1 ou 2.
F14.2
L’appareillage approuvé comme étant à sécurité intrinsèque de type ib et raccordé conformément au mode
approuvé pour l’appareillage compris dans une boucle ou au marquage sur l’appareillage convient à l’utilisation
dans des emplacements dangereux de classe I, zone 1 ou 2 et de classe I, division 2.
F14.3
L’appareillage à sécurité intrinsèque et non incendiaire devrait être utilisé uniquement dans les groupes pour
lesquels il est approuvé [ainsi, l’appareillage de classe I, groupes IIB et IIA (C et D), ne devrait pas être utilisé dans
un emplacement de classe I, groupe IIC (A ou B) ou de classe II].
F14.4
La notice du fabricant peut contenir une liste d’appareils ou une combinaison d’appareils qui peuvent être classés
comme non incendiaires. Les boucles non incendiaires qui y sont spécifiées ne devraient pas être modifiées par
l’addition d’autres appareils au circuit non incendiaire ou par la combinaison de plusieurs boucles approuvées
dans le même circuit.
F14.5
Comme solution de rechange aux marquages requis à l’article F14.1, le fabricant doit inscrire les renseignements
suivants sur l’appareillage alimenté à partir des circuits non incendiaires :
a) Voc — la tension maximale en circuit ouvert ;
b) Isc — le courant de court-circuit maximal ;
c) Ca — la capacité maximale admissible du circuit ; et
d) La — l’inductance maximale admissible du circuit.
F14.6
Comme solution de rechange aux marquages requis à l’article F14.1, le fabricant doit inscrire les renseignements
suivants sur l’appareillage alimenté à partir d’un circuit non incendiaire :
a) Vmax — la tension maximale à laquelle l’appareillage peut être soumis ;
b) Imax — le courant d’entrée maximal de l’appareillage ;
c) Ci — la capacité interne maximale non protégée ; et
d) Li — l’inductance interne maximale non protégée.
F14.7
L’appareillage installé à pied d’œuvre peut être raccordé à de l’appareillage muni de bornes à sécurité intrinsèque
pour connexion à pied d’œuvre à condition que la valeur marquée soit :
a) Voc Vmax ;
b) Isc Imax ;
c) Ci plus la capacité du câble Ca ; et
d) Li plus l’inductance du câble La.
G1. Introduction
G1.1 Cet appendice donne les exigences portant sur les installations électriques qui ne sont pas visées par le
Code canadien de l’électricité, Première partie mais qui sont exigées par le Code national du bâtiment — Canada.
G1.2 Les références données dans cette appendice traitent des installations électriques visées par les exigences
de prévention des incendies du Code national du bâtiment — Canada.
Article 2-312 3.8.1.5, Hauteur d’installation des commandes électriques sur les parcours sans obstacles
Article 6-206 9.34.1, Installations électriques — généralités
Article 10-706 6.3.1.4, Protection contre la foudre des cheminées et conduits d’évacuation
Article 12-506 3.1.5.12, Isolant combustible
9.21.5, Dégagement pour matériaux combustibles
Articles 12-506 9.23.5, Trous et entailles dans des sablières, poteaux, fermes de toit et éléments d’ossature
à 12-518
Appendice G
Section 20 et 6.2.2.3, Ventilation des garages de stationnement
annexe J20
Article 26-012 3.6.2.1 6) et 9.10.10.3, Construction des locaux techniques requis par le Code canadien de
l’électricité, Première partie
Article 26-012 3.6.2.3, Locaux techniques contenant du matériel électrique et autre équipement technique
Article 26-012 3.6.2.7, Chambre d’équipement électrique
µ
Section 26 3.8.3.3 5), Portes à ouverture électrique donnant sur un parcours sans obstacles
Section 26 3.8.3.7, Appareils d’aide à l’audition
Article 26-012 9.10.10.3, Construction des locaux techniques
Article 26-354 3.6.2.7, Chambre d’équipement électrique
Article 26-402 9.34.1, Installations électriques — généralités
Section 26 9.34.2, Éclairage
Section 26 6.2.1.4, Norme de mise en place de l’équipement de chauffage, de ventilation et de
conditionnement d’air
Section 26 6.2.3.13 2), Commandes électriques des filtres électrostatiques
Section 26 9.32.3.9, Installation de détecteurs d’oxyde de carbone
Section 28 6.2.3.11 et 9.32.3.8 3), Interrelation des dispositifs d’admission d’air de compensation et
d’extraction
Section 30 3.2.7.2, Appareils d’éclairage
Section 30 9.34.1, Installations électriques — généralités
Article 30-312 9.10.16.8, Indice de propagation de la flamme des diffuseurs et verres combustibles d’appareils
d’éclairage
Article 30-314 3.3.1.9 3), Obstacles dans un corridor
Section 30 9.34.2, Éclairage
Article 30-500 9.34.2.1, Éclairage des entrées
Article 30-502 9.34.2.2, Logements
Article 30-504 9.34.2.3, Escaliers
Article 30-506 9.34.2.4, Sous-sols
Article 30-508 9.34.2.5, Local de rangement
Article 30-510 9.34.2.6, Garages et abris d’automobile
Section 30 3.2.7.1, Exigences minimales d’éclairement
Section 30 9.9.11.2, Éclairage des sorties
Article 32-110 3.2.4.20, Avertisseurs de fumée
Article 32-110 6.2.4.1 2), Avertisseurs de monoxyde de carbone
Article 32-110 9.10.19 1), Avertisseurs de fumée
Article 32-110 9.10.19 3), Alimentation des avertisseurs de fumée
Article 32-110 9.10.19.4, Avertisseurs de fumée reliés
Appendice G
feu
Section 32 9.10.18.1, Continuité des systèmes d’alarme incendie
Section 32 9.10.18.2, Système d’alarme incendie exigé
Section 32 9.10.18.3, Détecteurs de chaleur et détecteurs de fumée
Section 32 9.10.18.4, Détecteurs de fumée pour conduits
Section 32 9.10.18.5, Système d’alarme incendie dans une partie d’un bâtiment considérée comme un
µ
bâtiment distinct
Section 32 9.10.18.6, Conception et installation des systèmes d’alarme incendie
Section 32 9.10.18.7, Arrêt de l’aspirateur central sur déclenchement du système d’alarme incendie
Section 32 9.10.18.8, Système d’alarme incendie dans les garages de stationnement
Section 32 9.32.3.8 et 9.32.3.9, Interconnexion des détecteurs d’oxyde de carbone et des avertisseurs de
fumée (si nécessaire)
Section 38 3.2.6.5 6), Protection des câbles électriques dans les ascenseurs destinés aux pompiers
Section 38 3.3.1.7 1), Protection des conducteurs dans les ascenseurs utilisés dans des parcours sans
obstacles
Section 38 3.2.4.14, Autre niveau de rappel des ascenseurs
Section 38 3.2.6.4, Fonctionnement des ascenseurs en cas d’urgence
Section 38 3.5.1, Transport vertical
Section 38 3.8.3.5, Ascenseurs sans obstacles
Article 46-108 3.2.6.9, Protection des câbles électriques dans les bâtiments de grande hauteur
Article 46-202 3) 3.2.6.6, Utilisation du système d’évacuation du bâtiment pour évacuer la fumée des surfaces de
plancher protégées par des gicleurs
Article 46-400 3.4.5, Signalisation d’issue
Article 46-400 9.9.10, Signalisation d’issue
Section 46 3.2.7.3, Éclairage de sécurité
Section 46 3.2.7.4, Alimentation électrique de secours pour l’éclairage
Section 46 3.2.7.5, Installation d’alimentation électrique de secours — généralités
Section 46 3.2.7.6, Alimentation électrique de secours des hôpitaux et des maisons de repos
Section 46 3.2.7.9, Alimentation électrique de secours pour les installations techniques (ascenseurs,
pompes d’incendie, ventilateurs, etc.)
Section 46 3.3.1.13 6), Fonctionnement électrique des portes de sortie verrouillées situées dans l’accès à
l’issue d’une zone de détention cellulaire et d’une zone à sortie contrôlée
Section 46 3.3.1.24, Signalisation d’issue dans les vides techniques
Section 46 3.3.3.7 4) c), Déverrouillage à distance des portes des zones de détention cellulaire
Section 46 3.4.6.13 2), Déverrouillage électrique des portes coulissantes utilisées comme portes d’issue
Section 46 9.9.11.3, Éclairage de secours
Section 46 9.34.3, Éclairage de secours
Section 76 5.6.1.10 2) du Code national de prévention des incendies — Canada 2005, Installations
électriques temporaires
H1. Introduction
H1.1
Les gaz et les vapeurs combustibles ont une limite inférieure d’explosion (LIE) sous laquelle le mélange air-gaz
ou vapeur-air ne s’allume pas. Dans la plupart des emplacements dangereux de classe I, la concentration
de gaz et de vapeurs combustibles des mélanges air-gaz ou vapeur-air est généralement inférieure à la limite
d’inflammabilité.
H1.2
Les détecteurs de gaz combustibles sont certifiés selon la CSA C22.2 nº 152. Cette norme vise autant la
performance de ces appareils que la sûreté de leur fonctionnement dans les emplacements dangereux car une
défaillance de ces appareils peut indiquer à tort qu’une zone est sûre. Un grand nombre de détecteurs installés
en permanence indiquent non seulement la concentration de gaz combustibles, mais comportent également
des avertisseurs de concentration élevée ou basse dont les contacts peuvent déclencher l’entrée en jeu des
mécanismes de correction. En conséquence, les détecteurs de gaz combustibles peuvent servir, dans certaines
circonstances, de dispositifs de protection pour des appareils qui ne sont pas approuvés spécifiquement pour des
emplacements de classe I.
H1.3
Les détecteurs de gaz combustibles ne devraient jamais être substitués à une installation électrique sûre. Étant
donné que ces appareils peuvent être rendus inopérants en raison d’un entretien incorrect ou en les trafiquant,
ils devraient être utilisés uniquement comme dispositifs de protection s’il est peu pratique d’utiliser une autre
forme de protection (p. ex., un appareil antidéflagrant ou à sécurité intrinsèque) et si l’entretien des appareils et
la formation du personnel visé semblent appropriés.
H1.4
Les directives qui suivent contiennent des suggestions relatives à l’utilisation d’appareils de direction de gaz
combustibles comme protection supplémentaire contre les explosions, si un appareil installé dans une zone
donnée n’est pas approuvé pour l’emplacement en question. Les services essentiels tel l’éclairage, et les
instruments nécessaires au déroulement en toute sécurité du processus, de même que l’appareil de détection
lui-même, doivent être approuvés pour la classe, le groupe et la zone de l’emplacement. Seul le matériel dont
l’alimentation peut être interrompue sans avertissement devrait être protégé au moyen de détecteurs de gaz
combustibles.
H2. Généralités
H2.1
Les appareils de détection de gaz combustibles servant à la protection des appareils qui se trouvent dans des
emplacements dangereux de classe I doivent être du type stationnaire, installé en permanence, et être certifiés,
y compris l’unité de commande, selon la CSA C22.2 nº 152.
H2.2
Le détecteur de gaz doit être certifié comme convenant à la classification la plus élevée possible et étalonné
spécifiquement pour le gaz servant de base à la classification. S’il est possible qu’il y ait plus d’un gaz, le détecteur
doit être réglé pour déceler tous les gaz qui peuvent être présents et donner une indication précise du gaz dont
la concentration est la moins élevée.
H2.3
La température d’allumage est un facteur important dans les emplacements où il peut y avoir des surfaces
chauffées par suite du fonctionnement normal ou anormal des appareils. Si la température de ces surfaces est
supérieure à 80 % de la température d’auto-allumage, en degrés Celsius, du gaz en cause, l’appareil doit être
protégé d’une autre façon.
H2.4
Les détecteurs de gaz combustibles doivent être certifiés selon la CSA C22.2 nº 152, pour assurer qu’ils peuvent
fonctionner de façon satisfaisante tout en respectant certains paramètres ayant trait au milieu, tels la température,
l’humidité, la vélocité de l’air et la vibration. La norme devrait servir à déterminer si les conditions de
fonctionnement prévues des détecteurs disponibles respectent les paramètres spécifiés. Tout appareil utilisé dans
des conditions du milieu non visées par les paramètres ci-dessus devrait faire l’objet d’une attention spéciale.
En outre, pour que le détecteur fonctionne de façon satisfaisante et sans interruption, dans diverses conditions
environnementales, on devrait assurer les conditions suivantes :
a) Température — Les appareils de détection de gaz devraient pouvoir fonctionner de façon satisfaisante à
diverses températures et l’interprétation des lectures effectuées par le détecteur dans ces conditions devrait
être réalisée en tenant compte des propriétés physiques du gaz ou des vapeurs en cause. Ainsi, à basse
température, la limite inférieure d’explosion d’une vapeur d’hydrocarbure donnée peut avoir une
valeur supérieure à la limite de saturation de cette substance, à ces températures. Il est à noter qu’une
concentration donnée de vapeurs d’hydrocarbure dégagée dans l’air à ces températures, peut être présente
et décelable uniquement au point de saturation, lequel peut être très en-dessous de la limite inférieure
d’explosion.
b) Particules dans l’air — On doit empêcher les particules dans l’air telles la poussière, les fibres et les
Appendice H
aérosols, qui peuvent empêcher la diffusion de l’atmosphère surveillée par le capteur d’un appareil de
détection de gaz de nuire au fonctionnement de l’appareil, en assurant un entretien fondé sur l’expérience
quant au fonctionnement dans ces conditions, en utilisant du matériel empêchant l’introduction de
polluants ainsi qu’en orientant et en disposant les capteurs de manière à réduire ces effets au minimum de
même qu’en choisissant les points de prélèvement avec soin. De la même façon, on doit tenir compte des
effets de la pluie, de la glace et de la neige.
c) Polluants — Le capteur d’un appareil de détection de gaz peut subir une désensibilisation s’il est exposé
µ
à certains composés se trouvant dans l’air tels la silicone, les silanes, les composés halogènes, etc.,
énumérés dans la notice d’instructions qui accompagne l’appareil. Le capteur doit être protégé de cette
désensibilisation par un entretien fondé sur l’expérience quant au fonctionnement dans ces conditions,
une orientation et une disposition judicieuse des capteurs et par un contrôle le cas échéant des sources de
ces matières, dans chaque cas.
d) Composés corrosifs — La présence de composés corrosifs dans l’air contrôlé par le détecteur doit être
prise en considération au cours de la détermination du bon fonctionnement tant pour la compatibilité des
matériaux que pour les gaz générés par des réactions chimiques mettant en cause ces composés.
H3.2
Les appareils convenant à l’utilisation dans des emplacements dangereux de classe I, zone 2 (division 2) ne
contiennent aucune source d’allumage. Ils peuvent devenir une source d’allumage uniquement en cas de défaut
électrique à l’intérieur de l’appareil. Ces appareils peuvent être utilisés dans un emplacement dangereux de
classe I, zone 1 (division 1) dans les conditions suivantes :
a) l’alimentation de l’appareil peut être interrompue à n’importe quel moment, avec un avertissement
de 30 minutes, sans que cela constitue un danger ;
b) un avertisseur audible et visuel est actionné si la concentration de gaz combustibles atteint 20 % de la limite
d’inflammabilité ; et
c) une minuterie se déclenche si la concentration de gaz combustibles atteint 40 % de la limite
d’inflammabilité et coupe l’alimentation électrique de l’appareil si cette concentration se maintient durant
30 minutes. Les autres mesures nécessaires pour empêcher tout autre danger doivent avoir été prises
automatiquement dans ce délai.
H5. Entretien
H5.1
Il est recommandé que l’installation soit étalonnée selon les instructions du fabricant ou selon le
paragraphe 4.8.2 f) de la API 500.
Notes :
1) Cet appendice constitue une partie informative (non obligatoire) de la norme.
2) Les interprétations du Code canadien de l’électricité, Première partie formulées par le comité sont publiées
dans la publication Info Update de la CSA. Ces interprétations sont reproduites ici à titre d’information.
3) Ces interprétations sont basées sur les articles de l’édition 2006 du Code. La numérotation des articles et le
contenu de l’édition 2009 peuvent être différents ceux de l’édition 2006.
Article 2-310 2)
Question : On peut lire dans cet article «l’appareillage dont le courant nominal est d’au moins 1200 A, ou la
tension nominale, de plus de 750 V…». Cet article s’applique-t-il à l’appareillage pour lequel le courant nominal
inscrit sur la plaque signalétique est d’au plus 1200 A et dont le dispositif de protection contre les surintensités
convient à au plus 1200 A ?
Réponse : Oui.
Article 4-004 14)
Question : Les facteurs de correction dont il est question à l’article 4-004 8) [tableau 5A] s’appliquent-ils à une
portion de câble exposée à une température ambiante supérieure à 30 ºC ou pouvant dépasser 30 ºC si les circuits
ne sont pas plus longs que les distances indiquées à l’article 4-004 15) [moins de 10 % (3 m max) de la longueur
totale du câble] ?
Appendice I
Réponse : Non.
Article 6-102 1)
Question : Les mots «du même réseau» dans le cas d’un réseau de distribution signifient-ils le même
transformateur ?
Réponse : Oui.
Article 8-304 2)
µ
Question : L’article 8-304 2) s’applique-t-il à tous les types d’usages ?
Réponse : Oui.
Question : Si l’article 8-304 2) s’applique à tous les types d’usages peut-il [l’article ne peut certainement pas être
utilisé comme charge] être utilisé comme la charge connectée à un circuit pour le calcul de la chute de tension,
conformément à l’article 8-102 2) ? C’est-à-dire, un circuit ayant deux sorties pour usage général dans un édifice
à bureaux peut-il être considéré comme une charge de 2 A en ce qui a trait à la chute de tension ?
Réponse : Non.
Article 12-902
Question : Est-ce que l’article 12-902 permet d’installer des câbles armés tels ceux de type AC90 ou TECK90 dans
une canalisation totalement fermée ?
Réponse : Non.
Article 20-110 2)
Question : Un luminaire fluorescent protégé par un treillis métallique est-il considéré comme «de type totalement
fermé ou construit de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper» ?
Réponse : Non.
Article 26-250
Question : Est-ce que l’article 26-250 permet d’utiliser plus d’un interrupteur à commande simultanée comme
dispositif de sectionnement pour un transformateur ? (Voir le schéma 2.)
Notes :
1) Les interrupteurs à commande simultanée illustrés dans le schéma 2 NE SONT PAS verrouillés
conformément à l’article 14-010 b).
2) Les symboles représentant les interrupteurs sont donnés à titre illustratif uniquement.
Réponse : Non.
Schéma 1
Chacun représente un
interrupteur à commande
simultanée tripolaire
Transformateur triphasé
Circuit triphasé entrant dans une série de
dispositifs de commutation et en sortant
Schéma 2
Transformateur
triphasé
Circuit triphasé
Article 26-700
Question : Une cuisine et une salle à manger/salle de séjour sont séparées par un demi-mur (et non une surface
de travail péninsulaire) et l’évier est intégré à la surface de travail dans la cuisine. Si on fait face à l’évier qui fait
face à la salle à manger/salle de séjour, il y a des prises de courant dans le demi-mur (protégées par disjoncteur
différentiel) côté cuisine. De l’autre côté du demi-mur, il y a une prise de courant à environ 15 à 20 cm (6 à 8 po)
du plancher et au centre du demi-mur. Cette prise de courant se trouve à moins de 1,5 m de l’évier, mais elle est
dans une pièce ayant une autre fonction et est destinée à être utilisée pour des articles se trouvant dans cette
autre pièce (p. ex., une lampe de table, l’aspirateur, etc.). Cette prise de courant doit-elle être protégée par un
disjoncteur différentiel ?
Réponse : Oui.
Article 26-722 f)
Question : Dans les circuits de dérivation qui alimentent les prises de courant installées dans les chambres à
coucher d’un logement, une prise de courant protégée par un disjoncteur anti-arcs qui est la première prise de
courant du circuit de dérivation assure-t-elle la conformité à l’article 26-722 f) de la C22.1-06, Code canadien de
l’électricité, Première partie ?
Réponse : Non.
Article 26-724 a)
Question : Bien qu’une seule prise de courant extérieure soit exigée par l’article 26-714 a), si d’autres prises de
courant sont installées doivent-elles aussi être alimentées par un circuit qui leur est réservé ?
Réponse : Oui.
Article 40-020 2)
Question : Une passerelle utilisée par les opérateurs de grue et le personnel d’entretien pour accéder à la grue
est-elle considérée comme une «surface de travail» ? La passerelle se trouve sous un rail qui supporte les
conducteurs de contact de la grue. La surface de marche de la passerelle est à environ 3 m sous le conducteur de
contact nu le plus bas. La grue est alimentée par un courant continu de 240 V.
Réponse : Oui.
Article 76-016
Question : Dans le contexte d’une construction résidentielle, les prises de courant installées de façon permanente
pour des charges permanentes (p. ex., un réfrigérateur, un four à micro-ondes, un aspirateur, etc.) doivent-elles
être protégées par un disjoncteur différentiel conformément à l’article 76-016 si elles sont alimentées et utilisées
pendant la construction?
Appendice I
Réponse : Non.
J1. Introduction
J1.1
Tel qu’il est indiqué à la section 18, les nouvelles installations réalisées dans des emplacements dangereux de
classe I seront désormais classées selon le système de répartition en zones. En ce qui a trait aux installations
existantes, la décision de les reclassifier en vertu du système de zones est laissée à l’utilisateur/au propriétaire.
Si la classification de l’installation demeure en vertu du système de divisions, les articles d’annexes J18 et J20
s’appliquent.
J1.2
Le tableau suivant montre le type d’appareillage permis ou le mode de protection acceptable en vertu du système
de zones ou de divisions.
Appendice J
pour causer l’inflammation et ne peut produire d’arcs ou d’étincelles incendiaires.
«Autre appareil électrique» s’entend également de l’appareillage ou des systèmes acceptables comme autre
mode de protection (voir les articles J18-064 et J18-068).
Comme la division 1 est l’équivalent de la zone 0, les modes de protection conçus pour la zone 1 seraient
interdits dans une division 1 ; c’est-à-dire qu’un dispositif de sécurité augmentée serait interdit dans un
emplacement de classe I, division 1.
µ
Annexe J18
Emplacements dangereux de classe I, division 1 ou division 2
Domaine d’application et introduction
J18-000 Domaine d’application (voir l’annexe JB)
1) Cette annexe s’applique aux emplacements dangereux de classe I, division 1 et division 2 où les appareils
électriques et le câblage sont soumis aux conditions énoncées dans cette annexe.
2) Cette annexe modifie ou complète les exigences générales de ce Code.
J18-002 Termes spéciaux (voir l’annexe JB)
Les définitions suivantes s’appliquent à cette section :
Atmosphère explosive gazeuse — mélange, dans certaines conditions atmosphériques, d’air et de
substances inflammables, sous forme de gaz, de vapeur ou de bruine. Une fois que ce mélange s’enflamme,
la combustion se propage à tout le mélange non brûlé.
Bague de câble — dispositif ou combinaison de dispositifs destinés à fournir un moyen d’introduire un câble
ou un cordon souple dans un boîtier se trouvant dans un emplacement dangereux. Ce dispositif sert également
d’arrêt de traction et peut assurer le scellement, le cas échéant, soit par une garniture de scellement intégrée ou
en étant combiné à une garniture de scellement distincte.
Circuit non incendiaire — circuit dans lequel une étincelle ou un effet thermique pouvant se produire en
conditions normales de service ou en raison de l’ouverture, d’un court-circuit ou de la mise à la terre du câblage,
ne peut causer l’inflammation du gaz ou de la vapeur inflammable exigés.
Fonctionnement normal — exploitation d’une usine ou fonctionnement d’un appareil selon les paramètres
établis.
Fluide — corps gazeux ou liquide ou sous forme de vapeur.
Gaz de protection — gaz utilisé pour maintenir la pression ou diluer un gaz ou une vapeur inflammable.
Joint de câble — joint installé à un point de raccordement de câble afin d’empêcher la propagation d’une
explosion à partir d’un boîtier antidéflagrant, et qui réduit au minimum le passage de gaz ou de vapeurs à la
pression atmosphérique.
Joint de conduit — joint installé dans un conduit afin de bloquer la propagation d’une explosion entre deux
portions d’un réseau de conduits, et qui réduit au minimum le passage de gaz ou de vapeurs à la pression
atmosphérique.
Joint primaire — joint qui assure l’étanchéité entre un fluide de procédé et un réseau électrique, et dont un
côté est en contact avec le fluide de procédé.
Joint secondaire — joint conçu pour empêcher le passage d’un fluide de procédé, à la pression à laquelle il sera
soumis en cas de défaillance du joint primaire.
Limites d’explosion — pourcentages inférieur et supérieur par volume de concentration d’un gaz dans un
mélange air-gaz inflammable.
LIE — limite inférieure d’explosion.
LSE — limite supérieure d’explosion.
Mode de protection — moyens définis permettant de réduire les risques d’inflammation des atmosphères
explosives gazeuses.
Niveau de protection — ensemble des caractéristiques de l’enveloppe des appareils électriques qui permettent
d’assurer :
a) la protection des personnes contre le contact avec des pièces sous tension ou mobiles, sous l’enveloppe,
et la protection des appareils contre l’infiltration de corps étrangers solides ; et
b) la protection des appareils contre l’infiltration de liquides.
J18-004 Classification (voir l’annexe JB)
Les emplacements de classe I sont ceux dans lesquels il y a ou peut y avoir des gaz ou vapeurs inflammables en
quantité suffisante dans l’air pour constituer un mélange explosif ou inflammable.
J18-006 Répartition des emplacements de classe I (voir l’annexe JB)
Les emplacements de classe I doivent être répartis en deux divisions, suivant la fréquence de production et la
durée d’une atmosphère explosive gazeuse :
a) la division 1 comprend les emplacements de classe I dans lesquels des atmosphères explosives gazeuses
sont susceptibles d’être présentes dans des conditions normales de fonctionnement ;
b) la division 2 comprend les emplacements de classe I dans lesquels :
(i) des atmosphères explosives gazeuses ne sont pas susceptibles de se produire en fonctionnement
normal, si ce n’est que pour une très courte période ; ou
(ii) des atmosphères explosives gazeuses peuvent être transmises depuis un emplacement de classe I,
division 1, situé à proximité, sauf si l’on élimine les possibilités de pénétration de ces atmosphères
gazeuses au moyen d’une ventilation mécanique adéquate à air sous pression provenant d’une
source d’air pur et si une protection efficace contre tout défaut du système de ventilation est assurée.
J18-008 Entretien (voir l’annexe JB)
On doit prendre les précautions suivantes :
a) aucune réparation ni modification ne doit être faite à de l’appareillage sous tension ; et
b) l’appareillage électrique doit être entretenu de façon à en assurer la sécurité d’origine.
Généralités
J18-050 Appareillage électrique (voir l’annexe JB)
1) Si cette section exige que l’appareillage électrique soit approuvé pour la classe de l’emplacement, il doit
également être approuvé pour les gaz ou vapeurs spécifiques qui peuvent y être présents.
2) Dans le cas de l’appareillage comportant un mode de protection permis dans un emplacement de classe I,
il est permis que cette approbation soit indiquée par la désignation d’un ou de plusieurs des groupes
atmosphériques suivants :
a) le groupe IIC comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène, du bisulfure de carbone ou de
l’hydrogène ou autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
b) le groupe IIB comprend les atmosphères renfermant de l’acrylonitrile, du butadiène, de l’éther,
de l’éthylène, de l’oxyde d’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de l’oxyde de propylène, de la
diméthylhydrazine dissymétrique (UDMH) ou d’autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
c) le groupe IIA comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, de l’acétone, de l’alcool,
de l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du cyclopropane, du dichlorure d’éthylène,
de l’essence, de l’hexane, de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel,
du propane, du propylène, du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou
d’autres vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ;
d) le groupe II comprend tous les gaz du groupe II ; ou
e) le groupe IIXXXXX, où XXXXX correspond à une formule chimique ou à une appellation chimique
applicable uniquement à ce gaz.
3) Dans le cas de l’appareillage pour les emplacements de classe I, division 1 ou 2, il est permis que le gaz
spécifique soit indiqué par la désignation d’un ou de plusieurs des groupes atmosphériques suivants :
a) le groupe A comprend les atmosphères renfermant de l’acétylène ;
b) le groupe B comprend les atmosphères renfermant du butadiène, de l’oxyde d’éthylène, de
l’hydrogène (ou des vapeurs ou des gaz tout aussi dangereux que l’hydrogène, tels que les gaz
fabriqués) ou de l’oxyde de propylène ;
c) le groupe C comprend les atmosphères renfermant de l’acétaldéhyde, du cyclopropane, de l’éther,
de l’éthylène, du sulfure d’hydrogène, de la diméthylhydrazine dissymétrique (UDMH) ou d’autres
vapeurs ou gaz tout aussi dangereux ; ou
d) le groupe D comprend les atmosphères renfermant de l’acétone, de l’acrylonitrile, de l’alcool,
de l’ammoniac, du benzène, du benzol, du butane, du dichlorure d’éthylène, de l’essence, de
l’hexane, de l’isoprène, des vapeurs de solvant de laque, du naphte, du gaz naturel, du propane, du
Appendice J
propylène, du styrène, de l’acétate de vinyle, du chlorure de vinyle, des xylènes ou d’autres vapeurs
ou gaz tout aussi dangereux.
4) Malgré le paragraphe 2) b), si l’atmosphère contient :
a) du butadiène, l’appareillage du groupe D peut être utilisé s’il est isolé selon l’article J18-108 1) par le
scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au moins 16 ; ou
b) de l’oxyde d’éthylène ou de l’oxyde de propylène, l’appareillage du groupe C peut être utilisé s’il est
isolé selon l’article J18-108 1) par le scellement de tout conduit ayant une grosseur nominale d’au
µ
moins 16.
J18-052 Marquage (voir l’annexe JB)
1) L’appareillage électrique approuvé pour utilisation dans les emplacements dangereux de classe 1 peut
porter les mentions suivantes :
a) les lettres «Ex» ou «EEx» ;
b) les symboles indiquant les modes de protection utilisés ;
c) le groupe de gaz, conformément à l’article J18-050 2) ; et
d) la température nominale, conformément au paragraphe 4), dans le cas d’un appareil produisant de
la chaleur.
2) Malgré le paragraphe 1), il est permis que l’appareillage électrique approuvé pour :
a) les emplacements dangereux de classe I ou de classe I, division 1 ou 2, porte un marquage indiquant
la classe et le groupe décrits à l’article J18-050 3) ou le gaz ou la vapeur spécifique pour lesquels il est
approuvé ; et
b) les emplacements dangereux de classe I, division 2 seulement porte un marquage à cet effet.
3) L’appareillage électrique approuvé pour usage dans les emplacements dangereux de classe I peut être
marqué :
4) Si aucune température de surface maximale ne figure sur l’appareillage de classe I, approuvé pour la classe
et le groupe, l’appareillage, s’il est du type produisant de la chaleur doit être considéré comme ayant une
température de surface maximale de 100 °C, aux fins de l’article J18-054.
5) L’appareillage électrique approuvé pour utilisation à des températures ambiantes supérieures à 40 °C doit
porter, en plus du marquage spécifié à l’article J18-052 2), un marquage indiquant la température
ambiante maximale pour laquelle il est approuvé ainsi que la température externe maximale à laquelle il
est porté à cette température ambiante.
J18-054 Température (voir l’annexe JB)
1) Dans les emplacements dangereux de classe I, l’appareillage ne doit pas être installé dans une aire
contenant des gaz ou des vapeurs dont la température d’inflammation est inférieure à la température
extérieure maximale de l’appareillage, mentionnée à l’article J18-052 3) et 4).
2) S’il n’est pas nécessaire que l’appareillage soit approuvé pour emplacements dangereux, la température de
surface maximale prescrite au paragraphe 1) correspond à la température en tout point de la surface,
interne ou externe, de l’appareillage.
J18-056 Appareillage électrique non essentiel
1) Dans un emplacement dangereux, on ne doit utiliser que l’appareillage électrique absolument essentiel aux
procédés utilisés dans cet emplacement.
2) Autant que possible, on doit placer l’appareillage de branchement, les panneaux, les tableaux de contrôle
et l’appareillage électrique semblable dans des salles ou sections du bâtiment non exposées aux conditions
dangereuses.
J18-058 Salles, sections ou locaux
Les salles, sections ou locaux, y compris les salles des moteurs et des génératrices ainsi que les salles réservées aux
appareils de commande, doivent être considérés comme des emplacements séparés pour la classification des
emplacements dangereux.
J18-060 Salles renfermant de l’appareillage
1) Si on veut, au moyen de murs, de cloisons, de planchers ou de plafonds, constituer des salles ou des
sections ne présentant aucun risque, il faut que ces murs, cloisons, planchers ou plafonds soient :
a) de construction solide ;
b) faits ou lambrissés en matériaux incombustibles ; et
c) construits de façon à conserver leur état de sécurité original.
Appendice J
dans les emplacements de classe I doivent être parfaitement scellés afin d’éviter l’infiltration de gaz ou de
vapeurs à l’intérieur des enveloppes ou des canalisations qui doivent être antidéflagrantes, de même que
dans d’autres emplacements.
4) Les conducteurs des circuits de sécurité intrinsèque ou non incendiaires ne doivent pas être placés dans une
canalisation, un compartiment, une sortie, une boîte de jonction ou une garniture semblable avec des
conducteurs des autres circuits, sauf s’ils en sont séparés par une cloison appropriée.
J18-068 Détection de gaz combustibles (voir l’annexe JB et l’appendice H)
µ
Il est permis d’installer de l’appareillage électrique convenant à des emplacements non dangereux dans un
emplacement dangereux de classe I, division 2, et d’installer de l’appareillage électrique convenant à des
emplacements dangereux de classe I, division 2, dans un emplacement de classe I, division 1, à condition que :
a) aucun appareillage spécifique convenant à cette utilisation ne soit disponible ;
b) l’appareillage, en service normal, ne produise pas d’arcs ni d’étincelles et ne présente pas une surface
chaude capable d’enflammer une atmosphère contenant un gaz explosif ; et
c) cet emplacement soit surveillé en permanence par un détecteur de gaz combustibles qui :
(i) déclenchera une alarme si la concentration de gaz atteint 20 % de la limite inférieure d’explosion ;
(ii) mettra en marche l’appareillage de ventilation ou tout autre équipement conçu pour empêcher la
concentration de gaz d’atteindre la limite inférieure d’explosion, si la concentration de gaz atteint
20 % de la limite inférieure d’explosion, si un tel appareillage ou équipement de ventilation est
présent ;
(iii) coupera automatiquement l’alimentation de l’appareillage électrique protégé si la concentration de
gaz atteint 40 % de la limite inférieure d’explosion, si l’appareillage ou équipement de ventilation
dont il est question à l’alinéa c) (ii) est présent ;
Appendice J
a) au point d’entrée des câbles dans un boîtier devant être antidéflagrant ou résistant à la flamme ; ou
b) au point d’entrée des câbles dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni
résistant à la flamme et :
(i) au point de sortie des câbles de l’emplacement de division 1, le câble mesurant moins de 10 m
de longueur ; ou
(ii) l’autre extrémité du câble aboutit dans un emplacement de division 2 ou non dangereux
présentant une pression atmosphérique négative supérieure à 0,2 kPa.
µ
4) Si des joints secondaires, des joints de câble ou des joints de conduit sont obligatoires, ils doivent respecter
les conditions suivantes :
a) le joint doit être fait :
(i) dans une garniture de scellement ou une bague de câble installée sur place, accessible et
conforme à l’article J18-100 ; ou
(ii) dans une garniture de scellement faisant partie d’un boîtier approuvé pour l’emplacement et
dont le scellement est fait à l’usine et qui doit porter un marquage indiquant l’existence de ce
joint ;
b) on ne doit pas effectuer de joints ni de prises dérivées dans des garnitures destinées seulement à
recevoir un scellement avec pâte ; de plus, on ne doit pas remplir avec de la pâte des garnitures dans
lesquelles on fait des joints ou des prises dérivées ;
c) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée soit retenu dans les enveloppes de
l’appareillage de commande ou à un point d’une canalisation, des moyens approuvés doivent être
prévus pour en éviter l’accumulation ou pour en assurer le drainage périodique ; et
d) s’il existe une possibilité que du liquide ou une vapeur condensée s’accumule à l’intérieur de moteurs
ou de génératrices, les joints et les conduits doivent être agencés de façon à réduire au minimum
cette possibilité d’entrée du liquide ; toutefois, si des moyens pour éviter l’accumulation ou pour
permettre le drainage périodique sont jugés nécessaires, ils doivent être prévus au cours de la
fabrication et doivent faire partie intégrante de la machine.
5) Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, division 1, sans être munies d’un scellement.
6) Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites
d’un emplacement de division 1.
J18-110 Interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, classe I,
division 1
Les interrupteurs, contrôleurs de moteur, disjoncteurs et fusibles, y compris les boutons poussoirs, relais et autres
dispositifs semblables doivent être munis de boîtiers ; dans chaque cas, le boîtier et l’appareillage qu’il renferme
doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets et conformes à l’article J18-100.
J18-112 Transformateurs et résistances de commande, classe I, division 1
Les transformateurs, les bobines d’impédance et les résistances, utilisés comme appareillage de commande
de moteurs, de génératrices et d’appareils ou avec celui-ci, ainsi que, le cas échéant, leur mécanisme de
commutation, doivent être conformes à l’article J18-100.
J18-114 Moteurs et génératrices, classe I, division 1 (voir l’annexe JB)
Les moteurs, génératrices et autres machines électriques rotatives doivent être conformes à l’article J18-100.
J18-116 Circuits d’allumage pour turbines à gaz, classe I, division 1 (voir l’annexe JB)
Les circuits d’allumage pour turbines à gaz doivent être conformes à l’article J18-100.
J18-118 Luminaires, classe I, division 1
1) Les luminaires fixes et portatifs doivent être approuvés en tant qu’ensembles complets pour les
emplacements de classe I et doivent porter un marquage clair pour indiquer la puissance maximale en watts
des ampoules pour lesquelles ils sont approuvés.
2) Les luminaires destinés à l’usage portatif doivent être spécialement approuvés en tant qu’ensembles
complets pour cet usage.
3) Chaque luminaire doit être protégé contre l’endommagement mécanique par sa position ou par un
dispositif de protection approprié.
4) Les luminaires suspendus doivent être :
a) soutenus par un bout de conduit rigide fileté et alimentés par des fils passés dans ce conduit. Les
joints filetés doivent être munis de vis de pression, ou on peut utiliser un autre moyen efficace pour
éviter le desserrage ; et
b) pour les tiges de plus de 300 mm, retenus efficacement et de façon permanente de manière à
empêcher le déplacement latéral à un niveau ne dépassant pas 300 mm au-dessus de l’extrémité
inférieure de la tige ou être munis d’une articulation sous forme de garniture ou de connecteur
flexible approuvé pour cet usage et pour l’emplacement et qui doit être posé à au plus 300 mm du
point d’attache à la boîte ou à la garniture de support.
5) Les boîtes, ensembles de boîtes ou garnitures utilisés pour supporter un luminaire doivent être approuvés
pour cet usage et pour les emplacements de classe I.
J18-120 Appareillage utilitaire, fixe et portatif, classe I, division 1
1) L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, y compris l’appareillage chauffé à l’électricité et entraîné par
moteur, doit être conforme à l’article J18-100.
2) Il doit y avoir un dispositif de protection contre la fuite à la terre pour assurer la mise hors tension de tous
les conducteurs normalement non mis à la terre d’un câble chauffant de traçage. Le dispositif de réglage
du déclenchement contre les fuites à la terre doit être ajusté de façon à permettre le fonctionnement
normal de l’appareil chauffant.
J18-122 Cordons souples, classe I, division 1
Il est permis d’utiliser des cordons souples uniquement pour le raccordement entre des lampes portatives ou autre
appareillage utilitaire portatif et la partie fixe de leur circuit d’alimentation qui doivent :
a) être de type hyper-résistant ;
b) contenir, en plus des conducteurs du circuit, un conducteur de continuité des masses ; et
c) être munis de bagues approuvées pour la classe et le groupe au point d’entrée du cordon souple dans une
boîte, une garniture ou un boîtier de type antidéflagrant.
Appendice J
2) Malgré le paragraphe 1), ce qui suit est permis :
a) les transformateurs, les condensateurs, les solénoïdes et autres enroulements qui ne comportent pas
de contacts par glissement ou rupture ou de dispositifs à résistance produisant de la chaleur ou de
composants susceptible de produire des arcs ou des étincelles ;
b) les conduits et les câbles décrits à l’article J18-152 1) ;
c) les boîtiers non antidéflagrants ou non résistants à la flamme abritant :
(i) les connexions non productrices d’arcs et les dispositifs de connexions comme les joints,
µ
les bornes et borniers ;
(ii) des interrupteurs, des contrôleurs et des disjoncteurs conformes au paragraphe 1) ;
(iii) des interrupteurs d’isolement non protégés par des fusibles qui sont couplés à leurs dispositifs
connexes de rupture de courant, de façon à ne pas pouvoir être ouverts sous charge ; ou
(iv) pas plus de :
A) dix jeux de fusibles sous boîtiers approuvés ; ou
B) dix disjoncteurs, qui ne sont pas utilisés comme interrupteurs pour le fonctionnement
normal des lampes, pour la protection d’une dérivation ou d’une artère qui n’alimente
que des lampes fixes ;
d) pour la protection des moteurs, des appareils et des luminaires ;
(i) un fusible bouchon ou à cartouche standard installé dans un boîtier antidéflagrant ou résistant
à la flamme ; ou
(ii) un fusible installé dans un boîtier non antidéflagrant ou non résistant à la flamme si son élément
fonctionnel
A) est immergé dans de l’huile ou un autre liquide convenable ;
B) se trouve dans un espace scellé hermétiquement ; ou
2) Seuls des raccords, accouplements, réducteurs et coudes de grosseur non supérieure à la grosseur du
conduit sont permis entre une garniture de scellement et un boîtier antidéflagrant ou résistant à la flamme.
3) Il doit y avoir des joints de câble dans un réseau de câbles :
a) au point d’entrée des câbles dans un boîtier devant être antidéflagrant ou résistant à la flamme ; ou
b) au point d’entrée des câbles dans un boîtier ne devant pas obligatoirement être antidéflagrant ni
résistant à la flamme et :
(i) au point de sortie des câbles de l’emplacement de division 2, le câble mesurant moins de 10 m
de longueur ; ou
(ii) l’autre extrémité du câble aboutit dans un emplacement non dangereux présentant une
pression atmosphérique négative supérieure à 0,2 kPa.
4) Si un conduit pénètre dans un boîtier qui doit être antidéflagrant ou résistant à la flamme, chaque partie
du conduit entre le scellement et le boîtier antidéflagrant doit être conforme à l’article J18-106.
5) Il est permis que des longueurs de câble sous gaine continue, métallique ou non métallique, traversent un
emplacement de classe I, division 2, sans être munies d’un scellement.
6) Les câbles dont la gaine, métallique ou non métallique, n’est pas continue doivent être scellés aux limites
d’un emplacement de division 2.
7) Si des scellements sont exigés, l’article J18-108 4) s’applique.
J18-156 Luminaires et lampes portatives, classe I, division 2
1) Les luminaires doivent être protégés contre l’endommagement mécanique par leur position ou des
protecteurs appropriés.
2) Les luminaires suspendus doivent être :
a) soutenus par un bout de conduit rigide fileté ou d’une autre manière approuvée ; et
b) pour des tiges de plus de 300 mm, retenus efficacement et de façon permanente contre le
déplacement latéral à un niveau ne dépassant pas 300 mm au-dessus du bout inférieur de la tige ou
être munis d’une articulation sous forme de garniture ou de connecteur flexible approuvé pour cet
usage. Cette garniture ou ce connecteur doit être posé à au plus 300 mm du point d’attache à la
boîte ou à la garniture de support.
3) Les lampes portatives doivent être conformes à l’article J18-118 1) et 2).
J18-158 Appareillage utilitaire chauffé à l’électricité, fixe et portatif, classe I,
division 2
L’appareillage utilitaire, fixe ou portatif, chauffé à l’électricité doit être conforme à l’article 18-100.
Appendice J
J18-160 Cordons souples, classe I, division 2
Il est permis d’utiliser des cordons souples uniquement pour le raccordement entre des luminaires fixes, des
lampes portatives ou autre appareillage utilitaire portatif et la partie fixe des circuits d’alimentation, et ces cordons
doivent :
a) être de type hyper-résistant ;
b) contenir, en plus des conducteurs du circuit, un conducteur de continuité des masses ; et
c) être munis de connecteurs approuvés pour la classe et le groupe au point d’entrée du cordon flexible dans
µ
une boîte, une garniture ou un boîtier de type antidéflagrant.
J18-162 Pièces sous tension, classe I, division 2
Aucune pièce sous tension d’un appareillage ou d’une installation électrique ne doit être à découvert.
Annexe J20
Distribution de liquides et de gaz inflammables,
stations-service, garages, dépôts de carburant en vrac,
travaux de finition et hangars d’aéronefs
J20-000 Domaine d’application (voir l’appendice G)
1) Cette annexe complète ou modifie les articles de ce Code et s’applique aux installations suivantes :
a) distribution d’essence et stations-service — articles J20-002 à J20-014 ;
b) distribution de propane, remplissage de récipient et entreposage — articles J20-030 à J20-042 ;
c) centre de ravitaillement en gaz naturel comprimé et installations de compression et d’entreposage —
articles J20-060 à J20-072 ;
d) garages commerciaux, réparations et entreposage — articles J20-100 à J20-114 ;
e) garages privés — articles J20-200 à J20-206 ;
f) dépôts de carburant en vrac — articles J20-300 à J20-312 ;
g) travaux de finition — articles J20-400 à J20-414 ; et
h) hangars d’aéronefs — articles J20-500 à J20-522.
2) Les définitions énoncées à l’article 18-002 s’appliquent aussi à l’annexe J20.
emplacement de classe I, division 1, lequel se prolonge au moins jusqu’au point de sortie au-dessus du
niveau du sol.
9) Les aires situées à proximité des évents de réservoir doivent être classées de la façon suivante :
a) le volume sphérique compris dans un rayon de 900 mm de la sortie de tout évent d’un réservoir doit
être considéré comme un emplacement de classe I, division 1, et le volume compris entre ce rayon
de 900 mm et un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considéré comme un emplacement
de classe I, division 2 ;
b) pour tout évent dont la sortie n’est pas dirigée vers le haut, le volume cylindrique situé sous la sphère
comprenant les divisions 1 et 2 doit être considéré comme un emplacement de classe I, division 2,
jusqu’au sol ;
c) l’aire dangereuse ne doit pas être considérée comme s’étendant au-delà d’un mur sans ouverture.
10) La surface intérieure des aires de graissage doit être classifiée de la façon suivante :
a) l’aire à l’intérieur de toute fosse ou tout espace situé en dessous du sol nivelé ou du plancher dans
une aire de graissage doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 1, sauf si la
fosse ou l’espace en question est situé au-delà des aires dangereuses dont il est question aux
paragraphes 6), 7) et 9) ; dans ces cas, la fosse ou l’espace situé en dessous du sol nivelé doit être
considéré comme un emplacement de classe I, division 2 ;
b) malgré l’alinéa a), pour chaque plancher situé en dessous du sol nivelé, lequel est situé au-delà des
aires dangereuses dont il est question aux paragraphes 6), 7) et 9), et si une ventilation mécanique
suffisante est assurée, un emplacement de classe I, division 2, ne doit s’étendre que jusqu’à une
hauteur de 50 mm au-dessus de chacun de ces planchers ; et
c) dans la totalité d’une aire de graissage, l’aire comprise entre le sol nivelé ou le plancher, en choisissant
le plus élevé des deux, et une hauteur de 50 mm, ainsi que l’aire située à moins de 900 mm, mesurées
dans toutes les directions, de la sortie d’un distributeur manuel de liquides volatils inflammables,
doivent être considérées comme des emplacements de classe I, division 2.
J20-006 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article J20-004,
doivent être conformes à l’annexe J18.
2) Si des distributeurs sont alimentés par un conduit métallique rigide, un raccord d’union et une garniture
flexible doivent être installés entre le conduit et la boîte de jonction du distributeur, en plus de toute
garniture de scellement exigée par l’annexe J18.
3) La garniture métallique flexible exigée au paragraphe 2) doit être installée de façon à permettre le
Appendice J
mouvement du conduit par rapport à la pompe distributrice.
4) Si des distributeurs sont alimentés par un câble certifié pour utilisation dans des emplacements dangereux,
le câble doit être séparé de la boîte de jonction du distributeur sans nuire au scellement de câble
antidéflagrant.
J20-008 Câblage et appareillage situés au-dessus des aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage au-dessus des aires dangereuses doivent être en conformité avec les articles J20-106
et J20-110.
µ
J20-010 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit ou passe dans une pompe distributrice doit être muni d’un dispositif de commutation
qui coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
J20-012 Scellement
1) Les scellements exigés à l’annexe J18 doivent être installés dans chaque conduit pénétrant ou quittant un
distributeur ou toute cavité ou boîtier en communication directe avec celui-ci.
2) Il doit y avoir des garnitures de scellement supplémentaires, conformément aux articles J18-108 et J18-154
et les articles J18-108 1) c) et J18-154 1) b) s’appliquent jusqu’aux limites horizontales et verticales.
J20-014 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant des pompes distributrices, des canalisations métalliques
et de tout autre appareillage électrique doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément à
la section 10.
c) si le compresseur est en espace clos, l’espace jusqu’à une distance de 3 m dans toutes les directions
à partir des joints non soudés ou d’ouvertures non étanches aux gaz du boîtier doit être considéré
comme un emplacement de classe I, division 2 ;
d) est considéré en espace clos un compresseur abrité par un bâtiment ou un boîtier constitué de quatre
côtés, d’un toit et dont la ventilation est limitée ; et
e) si un mur étanche aux gaz est situé à l’intérieur des distances indiquées aux alinéas a) et c), on devrait
mesurer la distance à l’extrémité du mur, autour du mur ou au travers des portes, des fenêtres ou des
ouvertures dans ce mur.
2) On doit classifier les aires qui entourent un point de distribution de gaz naturel situé à l’extérieur comme
suit :
a) pour les distributrices à remplissage rapide, l’espace jusqu’à une distance de 3 m dans toutes les
directions du point de distribution doit être considéré comme un emplacement de classe I,
division 2 ;
b) pour les distributrices à remplissage lent, l’espace jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les
directions du point de distribution doit être considéré comme un emplacement de classe I,
division 2 ; et
c) on doit mesurer les distances indiquées aux alinéas a) et b) à partir du raccord de désaccouplement
rapide au point de transition entre la tuyauterie rigide et le tuyau flexible de ravitaillement.
3) Pour les dispositifs de distribution, l’espace entier à l’intérieur du boîtier de la distributrice et l’espace sous
la distributrice doivent être considérés comme un emplacement de classe I, division 1.
J20-064 Aires dangereuses qui entourent les installations d’entreposage du gaz
La classification électrique des aires qui entourent les installations d’entreposage du gaz doit être telle qu’il est
indiqué au tableau JT-64.
J20-066 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Le câblage et l’appareillage électriques dans les aires dangereuses déterminées aux articles J20-062
et J20-064 doivent être conformes à l’annexe J18.
2) Les dispositifs de distribution alimentés par un conduit rigide métallique doivent être conformes à
l’article J20-006 2) et 3).
J20-068 Scellement
1) Des scellements doivent être installés conformément à l’annexe J18 ; cette exigence doit s’appliquer
jusqu’aux limites horizontales et verticales des emplacements dangereux déterminés.
Appendice J
2) On doit installer des scellements aux dispositifs de distribution conformément à l’article J20-012.
J20-070 Sectionneurs de circuit
Chaque circuit qui aboutit à un compresseur ou à un dispositif de distribution doit être muni d’un dispositif de
sectionnement qui coupe simultanément l’alimentation de tous les conducteurs non mis à la terre du circuit.
J20-072 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées
à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
µ
Garages commerciaux : réparations et entreposage
J20-100 Domaine d’application
Les articles J20-102 à J20-114 s’appliquent aux emplacements utilisés pour l’entretien ou la réparation des
véhicules automobiles employant des liquides volatils ou des gaz inflammables comme carburant et aux
emplacements où plus de trois véhicules peuvent être garés en même temps.
J20-102 Aires dangereuses
1) Pour chaque plancher situé au niveau du sol nivelé ou au-dessus de celui-ci, toute l’aire comprise entre ce
plancher et une hauteur de 50 mm doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2.
2) Pour chaque plancher situé en dessous du niveau du sol nivelé, toute l’aire jusqu’à une hauteur de 50 mm
au-dessus du bas des portes extérieures ou de toute autre ouverture se trouvant au niveau du sol nivelé ou
au-dessus de celui-ci doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ; toutefois, si une
ventilation mécanique efficace est assurée, l’emplacement dangereux ne doit s’étendre que jusqu’à une
hauteur de 50 mm au-dessus de ce plancher.
3) Malgré le paragraphe 2), dans les garages servant à l’entreposage seulement, l’aire comprise entre chaque
plancher situé en dessous du niveau du sol nivelé jusqu’à une hauteur de 50 mm doit être considérée
comme un emplacement de classe I, division 2.
4) Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher doit être considérée comme un
emplacement de classe I, division 2, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
5) Les aires voisines, telles que les magasins, chambres de tableaux de contrôle et autres emplacements
semblables où des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de se dégager et où les planchers sont
à 50 mm au-dessus de celui du garage contigu ou qui en sont séparés par des écrans étanches tels que des
bordures, des rampes ou des cloisons d’au moins 50 mm de hauteur, ne doivent pas être considérées
comme des emplacements dangereux.
J20-104 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article J20-102 doivent être
conformes aux exigences pertinentes de l’annexe J18.
J20-106 Câblage au-dessus des aires dangereuses
1) Tout câblage fixe au-dessus des aires dangereuses doit être en conformité avec la section 12 et approprié
au type de bâtiment et de destination.
2) Pour les appareils suspendus, on doit employer du cordon souple très résistant.
3) Pour le raccordement des lampes portatives, moteurs portatifs ou autre appareillage utilitaire portatif, on
doit employer du cordon souple très résistant.
J20-108 Scellement
1) Des scellements doivent être installés conformément à l’annexe J18, et l’article J18-154 1) b) s’applique
jusqu’aux limites horizontales et verticales.
2) Les canalisations encastrées dans un plancher en maçonnerie ou enfouies sous un plancher doivent être
considérées comme étant à l’intérieur de l’aire dangereuse située au-dessus du plancher, s’il y a des raccords
ou des prolongements qui mènent à cette aire ou la traversent.
J20-110 Appareillage situé au-dessus des aires dangereuses
1) L’appareillage fixe, situé à moins de 3,6 m au-dessus du plancher et susceptible de produire des arcs, des
étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que les coupe-circuits, interrupteurs, panneaux de
chargeurs, génératrices, moteurs et autres appareils munis de contacts travail-repos ou de contacts à
curseur (à l’exclusion des prises de courant, ampoules et douilles de lampes), doit être de type entièrement
fermé ou construit de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
2) Les ampoules et douilles de lampes des luminaires fixes situés dans les ruelles où des véhicules circulent
habituellement ou qui sont susceptibles d’être exposés à l’endommagement mécanique doivent être
installées à au moins 3,6 m au-dessus du niveau du plancher, à moins d’être du type totalement fermé ou
d’être construites de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
3) Les lampes portatives doivent être conformes aux exigences suivantes :
a) elles doivent être d’un type totalement fermé, muni d’un joint d’étanchéité et être pourvues d’une
poignée, d’une douille de lampe, d’un crochet et d’un dispositif de protection solide fixé à la douille
de lampe ou à la poignée ; toutes les surfaces extérieures susceptibles d’entrer en contact avec les
bornes d’accumulateurs, les bornes de câblage ou autres objets doivent être d’un matériau non
conducteur ou être recouvertes d’une enveloppe isolante efficace ;
b) les douilles de lampes doivent être d’un type sans interrupteur ; et
c) elles ne doivent pas être munies de prises de courant pour fiches de branchement.
J20-112 Appareillage de chargeurs d’accumulateurs
Les chargeurs d’accumulateurs, leurs dispositifs de commande et les accumulateurs en recharge ne doivent pas
être situés à l’intérieur des aires dangereuses mentionnées à l’article J20-102.
J20-114 Recharge des chariots électriques
1) Les cordons souples employés pour effectuer la recharge doivent être hyper-résistants.
2) Le courant nominal des connecteurs ne doit pas être inférieur au courant admissible du cordon et en aucun
cas inférieur à 50 A.
3) Les connecteurs doivent être conçus et installés de façon à se désaccoupler facilement, quelle que soit la
position du câble du chargeur, et les pièces sous tension doivent être protégées contre tout contact
accidentel.
4) Aucun connecteur ne doit se trouver à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article J20-102.
5) Si des fiches sont prévues pour le branchement direct aux véhicules, le point de raccordement ne doit pas
être situé dans l’une des aires dangereuses décrites à l’article J20-102.
6) Si un cordon est suspendu dans le vide, il doit être installé de façon que le point le plus bas de sa flèche soit
à au moins 150 mm au-dessus du plancher.
7) Si un véhicule est muni d’une fiche qui se débranche facilement et que la prise et le cordon sont réunis de
façon que ces deux pièces puissent être tirées ensemble automatiquement sans qu’il y ait danger
d’endommagement mécanique, il n’y a pas lieu d’installer un autre connecteur dans le câble ou la sortie.
Garages privés
J20-200 Domaine d’application
Les articles J20-202 à J20-206 s’appliquent à un bâtiment ou à une partie de bâtiment où trois véhicules au
maximum, d’un type décrit à l’article J20-100, peuvent être remisés, mais où, normalement, aucun entretien ni
aucune réparation ne sont effectués.
J20-202 Emplacement non dangereux
Pour qu’un garage soit considéré comme un emplacement non dangereux, il faut que le niveau du chemin
d’accès ou du sol nivelé adjacent soit égal ou inférieur à celui du plancher le plus bas du garage ; de plus, il faut
qu’au moins une porte, donnant à l’extérieur, soit au même niveau que le plancher du garage ou plus bas que
ce niveau.
J20-204 Emplacement dangereux
Si le niveau le plus bas du plancher est au-dessous du niveau du chemin d’accès ou du sol nivelé adjacent, on doit
observer les conditions suivantes :
a) tout le garage ou tout espace fermé comportant le garage doit être classifié comme un emplacement de
classe I, division 2, jusqu’à une hauteur de 50 mm au-dessus du plancher du garage ; et
b) les aires voisines dans lesquelles des vapeurs ou des gaz dangereux ne sont pas susceptibles de se propager
et dont les planchers sont au moins 50 mm plus haut que celui du garage, ou qui en sont séparées par des
bordures ou des cloisons étanches d’au moins 50 mm de hauteur ne doivent pas être considérées comme
dangereuses.
J20-206 Câblage
1) Le câblage au-dessus des emplacements dangereux doit être conforme à la section 12.
2) Le câblage dans les emplacements dangereux doit être conforme à l’annexe J18.
Appendice J
Dépôts de carburant en vrac
J20-300 Domaine d’application
Les articles J20-302 à J20-312 s’appliquent aux emplacements où l’on emmagasine l’essence ou d’autres liquides
volatils inflammables dans des réservoirs dont la capacité globale est d’un wagon-citerne ou plus et d’où ces
produits sont ensuite distribués (ordinairement par camions-citernes).
J20-302 Aires dangereuses
µ
1) Les aires où se trouvent des pompes, des purgeurs, des dispositifs de soutirage, des compteurs et d’autres
dispositifs semblables, installés sur des conduites qui transportent des liquides inflammables sous pression,
doivent être classifiées comme suit et satisfaire aux dispositions suivantes :
a) les locaux ventilés situés à l’intérieur doivent être considérés comme des emplacements de classe I,
division 2, jusqu’à une distance de 1,5 m dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure
des dispositifs mentionnés, ainsi que jusqu’à 7,5 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces
dispositifs et jusqu’à 900 mm, mesurés verticalement à partir du niveau du plancher ou du sol nivelé,
à condition :
(i) que la conception des systèmes de ventilation tienne compte de la densité relative assez élevée
de ces vapeurs ;
(ii) que s’il y a des ouvertures dans les murs extérieurs, elles soient d’une grandeur suffisante et
soient situées au niveau du plancher, sans autre obstruction que des persiennes ou de gros
grillages ; et
(iii) qu’une ventilation mécanique soit assurée si la ventilation naturelle est insuffisante ;
b) les locaux situés à l’intérieur et dont la ventilation n’est pas conforme au sous-paragraphe 1) a)
doivent être considérés comme emplacements de classe I, division 1, jusqu’à une distance de 1,5 m
dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure des dispositifs mentionnés, ainsi que jusqu’à
7,5 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces dispositifs et jusqu’à 900 mm, mesurés
verticalement à partir du niveau du plancher ou du sol nivelé ; et
c) les aires situées à l’extérieur doivent être considérées comme des emplacements de classe I,
division 2, jusqu’à une distance de 900 mm dans toutes les directions, à partir de la surface extérieure
de ces dispositifs, ainsi que jusqu’à 3 m, mesurés horizontalement de toute surface de ces dispositifs
et jusqu’à 450 mm, mesurés verticalement à partir du sol nivelé.
2) Les aires où s’effectue le transvasement des liquides inflammables doivent être classifiées de la façon
suivante :
a) les aires extérieures ou les aires intérieures pourvues d’une ventilation mécanique à air forcé, sûre
et positive, servant au transvasement de liquides inflammables dans des récipients individuels et
comprises dans une aire s’étendant dans toutes les directions à moins de 900 mm des sorties d’évent
ou de remplissage, doivent être considérées comme un emplacement de classe I, division 1. L’aire
comprise entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m des sorties d’évent ou de remplissage,
rayons s’étendant dans toutes les directions et incluant, en outre, la surface située dans un rayon
horizontal de 3 m des sorties d’évent ou de remplissage et s’élevant sur une hauteur de 450 mm
au-dessus du plancher ou du sol nivelé, doit être considérée comme un emplacement de classe I,
division 2 ; ou
b) si des aires intérieures servent au transvasement de liquides inflammables dans des récipients
individuels et qu’une ventilation mécanique à air forcé, sûre et positive, n’est pas assurée, ces aires
doivent être considérées comme des emplacements de classe I, division 1.
3) Les aires dans les emplacements extérieurs où l’on procède au remplissage et au vidage de camions-citernes
et de wagons-citernes doivent être classifiées de la façon suivante :
a) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm de la bouche de remplissage si ce remplissage s’effectue
par l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou dans un rayon de 900 mm de la sortie d’évent si le
remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à l’atmosphère, doit être
considérée comme un emplacement de classe I, division 1 ;
b) l’aire comprise entre un rayon de 900 mm et un rayon de 1,5 m de la bouche de remplissage si le
remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche ouverte, ou entre un rayon de 900 mm et un
rayon de 1,5 m de la sortie d’évent si le remplissage s’effectue par l’intermédiaire d’une bouche
fermée et ventilée à l’atmosphère, doit être considérée comme un emplacement de classe I,
division 2 ; et
c) l’aire comprise dans un rayon de 900 mm d’un raccord fixe utilisé pour effectuer le remplissage
ou le vidage par le bas, le remplissage par l’intermédiaire d’une bouche fermée et ventilée à
l’atmosphère ou le remplissage par une bouche fermée, équipée d’un système de récupération des
vapeurs, doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ; si le remplissage ou le
vidage s’effectue par le bas, cette classification doit aussi s’appliquer à l’aire comprise dans un rayon
de 3 m du point de raccord et s’étendant jusqu’à 450 mm au-dessus du sol nivelé.
4) Les aires à proximité des réservoirs installés au-dessus du sol doivent être classifiées de la façon suivante :
a) dans le cas de réservoirs de type à toit flottant, l’aire située au-dessus du toit et à l’intérieur de la paroi
doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 1 ;
b) pour tous les types de réservoirs installés au-dessus du sol :
(i) l’aire située dans un rayon de 3 m de la paroi, des extrémités et du toit, sauf s’il s’agit d’un toit
flottant, doit être considérée comme un emplacement de classe I, division 2 ; et
(ii) s’il existe des digues, l’espace intérieur de la digue et jusqu’à son sommet doit être considéré
comme un emplacement de classe I, division 2 ;
c) l’aire située dans un rayon de 1,5 m de la sortie d’un évent doit être considérée comme un
emplacement de classe I, division 1 ; et
d) l’aire comprise entre un rayon de 1,5 m et un rayon de 3 m d’une sortie d’évent doit être considérée
comme un emplacement de classe I, division 2.
5) Les fosses et cavités doivent être classifiées de la façon suivante :
a) toute fosse ou cavité dont une partie se trouve à l’intérieur d’un emplacement de division 1 ou de
division 2 doit être considérée comme emplacement de classe I, division 1, sauf s’il existe une
ventilation mécanique à air forcé, sûre et positive ;
b) tous les endroits où il y a des fosses ou cavités doivent être considérés comme emplacements de
classe I, division 2, si ces fosses ou cavités sont munies d’une ventilation mécanique à air forcé, sûre
et positive ; et
c) toute fosse ou cavité qui ne fait pas partie d’un emplacement de division 1 ou de division 2 défini
précédemment, mais qui renferme de la tuyauterie, des soupapes ou des raccords, doit être
considérée comme un emplacement de classe I, division 2.
6) Les garages dans lesquels des camions-citernes sont remisés ou réparés doivent être considérés comme des
emplacements de classe I, division 2, jusqu’à une hauteur de 450 mm au-dessus du plancher ou du sol
nivelé, sauf si les conditions justifient une classification plus rigoureuse ou une aire dangereuse plus
étendue.
7) Les bâtiments, tels que les immeubles à bureaux et les chaufferies situés en dehors des limites des aires
dangereuses déterminées précédemment et qui ne sont pas utilisés pour la manutention ou l’entreposage
de liquides volatils inflammables ou de récipients qui contiennent de tels liquides ne doivent pas être
considérés comme des emplacements dangereux.
J20-304 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
Le câblage et l’appareillage électriques dans les aires dangereuses déterminées à l’article J20-302 doivent être
conformes à l’annexe J18.
J20-306 Câblage et appareillage au-dessus des aires dangereuses
1) Le câblage au-dessus d’un emplacement dangereux doit être conforme à la section 12 et doit convenir au
genre de construction et de local.
2) L’appareillage fixe susceptible de produire des arcs, des étincelles ou de projeter des particules de métal en
fusion, comme les ampoules et douilles de lampes, coupe-circuits, interrupteurs, prises de courant, moteurs
et autre appareillage muni de contacts travail-repos ou à curseur, doit être de type entièrement fermé ou
être construit de façon à empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper.
3) Les lampes portatives ou l’appareillage utilitaire portatif, ainsi que les cordons souples qui les alimentent,
doivent être conformes aux exigences de l’annexe J18 relatives à la classe de l’emplacement au-dessus
duquel ils sont raccordés ou utilisés.
J20-308 Scellement
1) Des scellements doivent être installés conformément à l’annexe J18 ; cette exigence doit s’appliquer
jusqu’aux limites horizontales et verticales des emplacements dangereux déterminés.
2) Les canalisations enfouies sous les aires déterminées comme étant dangereuses doivent être considérées
Appendice J
comme se trouvant dans ces aires.
J20-310 Distribution d’essence
Si la distribution d’essence s’exerce concurremment avec les activités d’un poste de stockage en vrac, les
dispositions pertinentes des articles J20-002 à J20-014 s’appliquent.
J20-312 Continuité des masses
Toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage et des canalisations doivent être reliées
à la terre par continuité des masses conformément à la section 10.
µ
Travaux de finition
J20-400 Domaine d’application
Les articles J20-402 à J20-414 visent les endroits où des peintures, vernis ou autres produits de finition
inflammables sont appliqués, régulièrement ou fréquemment, par pistolage, par immersion, au pinceau ou d’une
autre manière, où l’on utilise des solvants ou diluants volatils inflammables et où ces peintures, vernis ou autres
peuvent produire des dépôts ou des résidus qui s’enflamment facilement.
J20-402 Emplacements dangereux
1) Les aires suivantes doivent être considérées comme des emplacements de classe I, division 1 :
a) l’intérieur des cabines de pistolage et leurs conduits d’évacuation ;
b) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions, jusqu’à 1 m
au-dessus des objets à peindre, conformément au schéma JD-5, et utilisé pour des travaux de
pistolage plus poussés que les travaux de retouche et effectués à l’extérieur de la cabine de pistolage ;
c) tout espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement dans toutes les directions, d’un bassin à
immersion et de son plateau d’égouttement. Cet espace doit s’élever jusqu’à 1 m au-dessus du bassin
et de son plateau ; et
d) tout autre espace où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont susceptibles de
se produire.
2) Dans le cas de travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine de pistolage à façade ouverte,
l’étendue de l’emplacement de classe I, division 2 doit se prolonger sur au moins 1,5 m à l’avant de la
façade ouverte de la cabine de pistolage et conformément au schéma JD-4.
3) Dans le cas des travaux de pistolage effectués à l’intérieur d’une cabine ou d’une pièce de pistolage
fermées, ou dans le cas de pièces où des concentrations dangereuses de vapeurs inflammables sont
susceptibles de se produire, p. ex., une pièce où est mélangée la peinture, l’espace à moins de 1 m de toutes
les ouvertures de la cabine ou de la pièce, dans toutes les directions, doit être considéré comme un
emplacement de classe I, division 2, conformément au schéma JD-10.
4) Tous les espaces à l’intérieur du local, mais non compris dans les limites de classe I, division 1 mentionnées
au paragraphe 1), et conformément au schéma JD-5, pour les gros travaux de pistolage à l’air libre, pour
les bassins à immersion, plateaux d’égouttement et autres opérations dangereuses, doivent être considérés
comme des emplacements de classe I, division 2.
5) Il est permis de classer comme aires non dangereuses, les aires voisines séparées des aires définies comme
dangereuses par des cloisons étanches sans ouverture communicante et dans lesquelles l’émanation de
vapeurs dangereuses ne risque pas de se produire.
6) Il est permis que les aires de séchage et de cuisson ayant une ventilation mécanique positive à air forcé pour
empêcher la formation de concentrations inflammables de vapeurs et pourvue de verrouillages efficaces
pour débrancher tout appareillage électrique non approuvé pour emplacements de classe I, en cas de
non-fonctionnement de ce dernier, soient classées comme non dangereuses.
7) Malgré le paragraphe 1) b), et conformément au schéma JD-6, s’il y a une ventilation mécanique
appropriée au niveau du plancher et s’il y a des verrouillages efficaces asservis à cette dernière :
a) l’espace compris à partir des objets à peindre jusqu’à une distance de 1 m, mesuré horizontalement,
dans toutes les directions, doit être considéré comme un emplacement de classe I, division 1 et doit
s’élever jusqu’à 1 m au-dessus des objets à peindre ; et
b) tout l’espace compris entre une distance de 1 m et une distance de 1,5 m au-dessus des objets à
peindre et tout l’espace situé à moins de 6 m, mesuré horizontalement, dans toutes les directions,
au-delà des limites de l’emplacement de classe I, division 1, doivent être considérés comme des
emplacements de classe I, division 2.
8) Malgré le paragraphe 2), si un écran en tôle d’épaisseur au moins 18 MSG est installé verticalement
au-dessus d’une cabine de pistolage à façade ouverte jusqu’à une hauteur de 1 m ou jusqu’au plafond,
selon la plus petite de ces valeurs, et qu’il se prolonge sur les parois latérales sur une distance de 1,5 m,
l’espace derrière cet écran doit être considéré comme un emplacement non dangereux.
9) Malgré le paragraphe 3), si un écran en tôle d’épaisseur au moins 18 MSG est installé verticalement
au-dessus d’une ouverture d’une cabine de pistolage ou d’une pièce fermées jusqu’à une hauteur de 1 m
ou jusqu’au plafond, selon la plus petite de ces valeurs, et qu’il se prolonge horizontalement sur une
distance de 1 m au-delà de chaque côté de l’ouverture, l’espace derrière cet écran doit être considéré
comme un emplacement non dangereux.
J20-404 Couplage du système de ventilation et de l’appareillage de pistolage
L’appareillage de pistolage doit être couplé au système de ventilation de la cabine de pistolage de façon à
neutraliser l’appareillage de pistolage si le système de ventilation ne fonctionne pas.
J20-406 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Le câblage et l’appareillage électriques, à l’intérieur des aires dangereuses déterminées à l’article J20-402,
doivent être conformes à l’annexe J18.
2) Aucun appareillage électrique ne doit être installé ou utilisé aux endroits où il peut être exposé à une
accumulation dangereuse de dépôts ou résidus facilement inflammables, à moins d’être spécifiquement
approuvé à la fois pour les emplacements contenant des vapeurs inflammables et pour les dépôts
facilement inflammables.
3) L’éclairage des aires facilement inflammables, par l’intermédiaire de panneaux de verre ou autre matériau
transparent ou translucide, n’est autorisé que si :
a) ce sont des unités fixes d’éclairage qui constituent la source d’éclairage ;
b) le panneau est incombustible et isole efficacement l’aire dangereuse de l’aire dans laquelle l’unité
d’éclairage est installée ;
c) le panneau est constitué d’un matériau résistant aux chocs ou est protégé de façon à pouvoir
y résister ; et
d) l’agencement est tel que les couches de résidus dangereux qui s’accumulent normalement sur la face
du panneau ne peuvent pas être portées à une température dangereuse sous l’effet du rayonnement
ou de la conduction de la chaleur émanant de la source d’éclairage.
4) Les lampes portatives électriques ou autre appareillage utilitaire :
a) ne doivent pas être utilisés dans une aire dangereuse pendant les travaux de finition ;
b) doivent être d’un type spécifiquement approuvé pour les emplacements de classe I s’ils sont utilisés
au moment où l’on procède au nettoyage ou à des réparations.
5) Malgré le paragraphe 2) :
a) Il est permis d’utiliser l’appareillage d’éclairage sous boîtier totalement fermé et muni de joints
d’étanchéité au plafond d’une salle de pistolage, si celle-ci est équipée d’une ventilation mécanique
à air forcé, appropriée et positive ; et
b) il est permis de se servir d’appareils à rayons infrarouges pour sécher la peinture dans une salle de
pistolage si les commandes de l’appareil de séchage sont asservies à celles de l’appareillage de
pistolage de façon qu’il soit impossible de procéder aux deux opérations simultanément, et si
l’appareil de séchage est portatif, ce dernier ne doit pas être apporté dans la salle de peinture avant
que les travaux de pistolage ne soient terminés.
J20-408 Appareillage électrostatique fixe
L’appareillage électrostatique de pistolage et d’égouttage doit être conforme aux exigences suivantes :
a) aucun transformateur, aucune unité d’alimentation, aucun appareil de commande ou autre partie
électrique de l’appareillage ne doit être installé dans les aires dangereuses définies à l’article J20-402,
à moins d’être d’un type spécifiquement approuvé pour l’emplacement, sauf pour ce qui est des grilles
haute tension et de leur raccordement ;
b) les grilles ou électrodes haute tension doivent :
(i) être situées dans des cabines ou boîtiers incombustibles appropriés, munis d’une ventilation
mécanique adéquate ;
(ii) être supportées rigidement et, être de construction robuste ; et
(iii) être isolées efficacement de la terre au moyen d’isolateurs non poreux incombustibles ;
c) les conducteurs haute tension doivent être :
Appendice J
(i) supportés efficacement et de façon permanente sur des isolateurs appropriés ;
(ii) efficacement protégés afin d’éviter tout contact fortuit ou des mises à la terre accidentelles ; et
(iii) être munis de dispositifs automatiques pour éliminer vers la terre toutes les charges résiduelles,
si l’alimentation est interrompue ;
d) si on procède à la finition d’objets :
(i) ils doivent être supportés par le convoyeur de façon à maintenir entre ceux-ci et les électrodes ou
les conducteurs haute tension une distance non inférieure au double de la distance d’émission
µ
d’étincelles ; et
(ii) une affiche permanente placée bien en évidence indiquant la distance d’émission d’étincelles doit
être posée près de l’appareillage ;
e) des commandes automatiques doivent être installées pour interrompre sans délai l’alimentation et avertir
l’opérateur dans les cas suivants :
(i) arrêt des ventilateurs ;
(ii) défaillance de l’appareillage de ventilation ;
(iii) arrêt du convoyeur amenant les objets dans le champ haute tension ;
(iv) fuite à la terre effective ou imminente à un point du réseau haute tension ; ou
(v) réduction du dégagement prescrit à l’alinéa d) ; et
f) des clôtures, garde-fous ou dispositifs de protection appropriés, électriquement conducteurs et
efficacement reliés à la terre par continuité des masses, doivent être installés afin de maintenir un isolement
sûr de l’aire d’opération, et des affiches permanentes doivent être posées afin d’indiquer que l’aire
d’opération est dangereuse en raison de la haute tension.
Hangars d’aéronefs
J20-500 Domaine d’application
Les articles J20-502 à J20-522 s’appliquent aux emplacements servant à l’entretien ou à l’entreposage d’aéronefs
dans lesquels on utilise de l’essence, du carburant pour réacteurs, d’autres liquides volatils inflammables ou
d’autres gaz inflammables ; toutefois, les emplacements utilisés exclusivement pour les aéronefs n’ayant pas
encore contenu de liquides ou de gaz de ce type ou ceux qui ont été vidés et nettoyés convenablement,
sont exclus.
J20-502 Aires dangereuses
1) Toute fosse ou cavité située au-dessous du niveau du plancher du hangar doit être considérée comme un
emplacement de classe I, division 1, s’étendant jusqu’au niveau du plancher.
2) Tout le hangar, y compris toutes les aires communicantes ou adjacentes qui n’en sont pas séparées
convenablement, doit être considéré comme un emplacement de classe I, division 2, jusqu’à une hauteur
de 450 mm au-dessus du plancher.
3) L’aire s’étendant jusqu’à 1,5 m horizontalement des moteurs d’aéronefs, des réservoirs ou des
compartiments contenant du carburant doit être considérée comme un emplacement de classe I,
division 2 ; elle doit s’étendre à partir du plancher jusqu’à une hauteur de 1,5 m au-dessus de la partie
supérieure des ailes et des capots des moteurs.
4) Il est permis que les aires adjacentes dans lesquelles des vapeurs dangereuses ne sont pas susceptibles de
se dégager, telles que les entrepôts, salles des commandes électriques et autres emplacements similaires,
soient classées comme non dangereuses si la ventilation y est adéquate et si elles sont efficacement séparées
du hangar conformément à l’article J18-060.
J20-504 Câblage et appareillage dans les aires dangereuses
1) Tout câblage et appareillage fixe ou portatif qui sont ou peuvent être installés ou utilisés à l’intérieur d’un
des emplacements dangereux définis à l’article J20-502 doivent être conformes à l’annexe J18.
2) Le câblage installé dans ou sous le plancher du hangar doit être conforme aux exigences s’appliquant aux
emplacements de classe I, division 1.
3) Les installations de câblage dans des fosses ou d’autres espaces dans ou sous le plancher du hangar doivent
être munies d’un drain approprié et ne pas occuper le même compartiment que les autres services, sauf s’il
s’agit du compartiment contenant le tuyau d’air comprimé.
4) Les fiches et prises de courant situées dans les emplacements dangereux doivent être de type antidéflagrant
ou être conçues de façon que leur mise sous tension ne puisse se faire pendant le raccordement ou le
débranchement.
J20-506 Câblage à l’extérieur des aires dangereuses
1) À l’intérieur d’un hangar non situé dans une aire considérée comme dangereuse en vertu de
l’article J20-502, le câblage fixe doit être installé dans une canalisation métallique ou être un câble armé,
à isolant minéral, ou sous gaine d’aluminium ; toutefois, il est permis que le câblage situé dans un
emplacement considéré comme non dangereux en vertu de l’article J20-502 4) soit d’un type reconnu à la
section 12 comme convenant au genre de bâtiment et à sa destination.
2) Pour les appareils suspendus, on doit utiliser des cordons souples très résistants munis d’un conducteur de
continuité des masses séparé.
3) Pour l’appareillage utilitaire portatif et les lampes portatives, on doit utiliser du cordon souple très résistant,
approuvé et muni d’un conducteur de continuité des masses séparé.
Appendice J
4) Il doit y avoir des moyens appropriés afin de maintenir efficacement la continuité de la liaison électrique
entre le câblage fixe et les pièces métalliques non porteuses de courant des luminaires suspendus, des
lampes portatives et de tout autre appareillage utilitaire portatif.
J20-508 Appareillage à l’extérieur des aires dangereuses
1) Dans les emplacements autres que ceux décrits à l’article J20-502, l’appareillage pouvant produire des arcs,
des étincelles ou des particules de métal en fusion, tel que ampoules et douilles de lampes pour luminaires
µ
fixes, coupe-circuits, interrupteurs, prises de courant, panneaux de chargeurs, génératrices, moteurs ou
autres appareillages munis de contacts travail-repos ou à curseur, et situé à moins de 3 m au-dessus des
ailes et des capots de moteurs d’avions, doit être de type totalement fermé ou construit de façon à
empêcher les étincelles ou les particules de métal en fusion de s’en échapper ; toutefois, il est permis que
l’appareillage placé dans les aires décrites à l’article J20-502 4) soit de type tout usage.
2) Les douilles de lampe métalliques ayant une garniture intérieure en fibre ne doivent pas être utilisées pour
les luminaires fixes.
3) Les lampes portatives utilisées à l’intérieur du hangar doivent être conformes à l’article J18-118.
4) L’appareillage utilitaire portatif qui est ou peut être utilisé à l’intérieur du hangar doit être d’un type
convenant aux emplacements de classe I, division 2.
J20-510 Vérins de levage, plates-formes roulantes, échafaudages
1) Le câblage, les sorties et l’appareillage électriques, incluant les lampes fixes ou attachées aux vérins de
levage, plates-formes roulantes ou échafaudages étant ou pouvant être situés dans une aire dangereuse
décrite à l’article J20-502 3) doivent être conformes aux exigences visant les emplacements de classe I,
division 2.
2) Si les vérins de levage, plates-formes roulantes et échafaudages ne sont pas utilisés ou susceptibles d’être
utilisés dans une aire dangereuse décrite à l’article J20-502 3), le câblage et l’appareillage doivent être
conformes aux articles J20-506 et J20-508, sous réserve des dispositions suivantes :
a) les prises de courant et les fiches doivent être de type verrouillable qui ne se sépare pas facilement ; et
b) le câblage et l’appareillage jusqu’à 450 mm au-dessus du plancher dans n’importe quelle position
doivent être conformes au paragraphe 1).
3) Les vérins de levage mobiles dont l’appareillage électrique est conforme au paragraphe 2) doivent porter
au moins un marquage permanent indiquant que les vérins doivent être en tout temps à au moins 1,5 m
des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
J20-512 Scellement
1) Des scellements doivent être installés suivant l’annexe J18 et sont obligatoires jusqu’aux limites horizontales
et verticales des aires définies comme dangereuses.
2) Les canalisations encastrées dans un plancher en maçonnerie ou enfouies sous un plancher doivent être
considérées comme faisant partie de l’aire dangereuse au-dessus du plancher, si des raccords ou
prolongements conduisent dans l’aire dangereuse ou la traversent.
J20-514 Réseaux électriques des aéronefs
Les réseaux électriques des aéronefs doivent être hors tension si l’aéronef est remisé dans un hangar et, autant
que possible, toutes les fois que l’on procède à son entretien.
J20-516 Appareillage et chargeurs d’accumulateurs d’aéronefs
1) Les accumulateurs d’aéronefs ne doivent pas être rechargés s’ils sont installés dans un avion dont une partie
au moins est située à l’intérieur du hangar.
2) Les chargeurs d’accumulateurs et leur appareillage de commande ne doivent pas être situés ni utilisés à
l’intérieur d’une des aires dangereuses définies à l’article J20-502, mais il permis de les situer ou les utiliser
dans un bâtiment séparé ou dans une aire conforme à l’article J20-502 4).
3) Les chargeurs mobiles doivent porter au moins un marquage permanent indiquant que les chargeurs
doivent être en tout temps à au moins 1,5 m des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les
réservoirs d’essence.
4) Les tables, les supports, les plateaux et le câblage ne doivent pas être situés dans une aire dangereuse et
doivent être conformes à la section 26 se rapportant aux accumulateurs.
J20-518 Sources externes d’énergie pour l’alimentation des aéronefs
1) Les appareils servant à l’alimentation en énergie des aéronefs doivent être conçus et installés de façon que
tout l’appareillage électrique et le câblage fixe soient placés à 450 mm au moins au-dessus du plancher et
qu’ils ne soient pas utilisés dans une aire dangereuse définie à l’article J20-502 3).
2) Les appareils mobiles d’alimentation en énergie doivent porter au moins un marquage permanent
indiquant que les appareils d’alimentation en énergie doivent être en tout temps à au moins 1,5 m des
moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
3) Les appareils d’alimentation en énergie des aéronefs doivent être munis de fiches extérieures polarisées et
de commandes automatiques pour isoler électriquement de l’aéronef l’appareil d’alimentation au sol,
en cas d’augmentation excessive de la tension produite par cet appareil.
4) Les cordons souples des appareils servant à l’alimentation en énergie des aéronefs et de l’appareillage
d’appoint au sol doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de continuité des masses.
J20-520 Appareillage mobile d’entretien ayant des éléments électriques
1) L’appareillage mobile d’entretien, tels les aspirateurs, compresseurs, ventilateurs, etc. dont le câblage et
l’appareillage électriques ne conviennent pas aux emplacements de classe I, division 2, doit :
a) être conçu et installé de façon que tout l’appareillage et le câblage soient à 450 mm au moins
au-dessus du plancher ;
b) ne pas être utilisé dans les aires dangereuses définies à l’article J20-502 3) ; et
c) porter au moins un marquage permanent indiquant que l’appareillage doit être en tout temps à au
moins 1,5 m des moteurs d’aéronefs et des aires où se trouvent les réservoirs d’essence.
2) Les cordons souples de l’appareillage mobile doivent être hyper-résistants et contenir un conducteur de
continuité des masses.
3) Les fiches et les prises de courant doivent être conçues pour relier le conducteur de continuité des masses
au réseau de canalisations.
4) L’appareillage ne doit pas être utilisé dans des aires où les travaux d’entretien sont susceptibles de libérer
des vapeurs dangereuses, sauf si l’appareillage convient au moins à l’usage dans un emplacement de classe
I, division 2.
J20-522 Continuité des masses
Toutes les canalisations métalliques et toutes les pièces métalliques non porteuses de courant de l’appareillage
fixe ou portatif, quelle qu’en soit la tension, doivent être reliées à la terre par continuité des masses conformément
à la section 10.
Appendice J
µ
Annexe JB
Notes concernant les articles des annexes J18 et J20
Article JB18-000
Avec un peu d’ingéniosité au cours de l’aménagement des installations électriques pour les emplacements
dangereux, il est souvent possible de placer la plus grande partie de l’appareillage dans des emplacements moins
dangereux ou non dangereux, ce qui diminue la quantité d’appareillage spécial nécessaire. Avant l’élaboration
de ces aménagements, il est recommandé de consulter les autorités responsables de l’application du Code.
Article JB18-002
Joints de câble — joints servant à empêcher les flammes de s’échapper d’un boîtier antidéflagrant. Comme les
câbles ne sont pas conçus pour résister aux pressions résultant d’une explosion, la transmission d’une explosion
à un câble pourrait enflammer des gaz ou des vapeurs à l’extérieur du boîtier.
Joints de conduit — joints visant à empêcher les flammes de se propager entre deux portions de l’installation
électrique par le réseau de conduits et à réduire au minimum le passage de gaz ou de vapeurs à la pression
atmosphérique. À moins d’être conçus spécialement à cette fin, les joints de conduit ne sont pas destinés à
empêcher le passage de fluides sous une pression différentielle continue. Même avec une différence de pression
de part et d’autre du joint équivalente à quelques pouces d’eau, il peut y avoir passage de gaz ou de vapeurs à
travers le joint ou par les conducteurs qui le traversent. Si des joints de conduit sont exposés à une pression
continue, il se pourrait que des fluides inflammables puissent migrer jusqu’à des emplacements jugés sécuritaires,
avec risque d’incendie ou d’explosion.
Joints primaires — joints faisant généralement partie de composants électriques comme des dispositifs de
mesure de pression, de température ou de débit et d’autres appareils (par exemple des pompes à rotor noyé)
dont les raccordements électriques sont immergés dans le fluide du procédé.
Joints secondaires — joints servant à empêcher que des fluides de procédé inflammables ne pénètrent dans le
réseau de câblage électrique en cas de défaillance d’un joint primaire. Ces composants empêchent classiquement
le passage de fluides à la pression du procédé en combinant un dispositif d’étanchéité et un limiteur de pression.
Articles JB18-004, JB-006
Les documents suivants constituent des ouvrages de référence sur la répartition des emplacements :
a) CEI 60079-10, Classement des régions dangereuses ;
b) Institute of Petroleum (British), Model Code of Safe Practice — Part 15 : Area Classification Code for Petroleum
Installations ;
c) ANSI/API 505, Recommended Practice for Classification of Locations for Electrical Installations at Petroleum
Facilities Classified as Class I, Zone 0, Zone 1, and Zone 2 ;
d) API 500, Recommended Practice for Classification of Locations for Electrical Installations at Petroleum Facilities
Classified as Class I, Division 1, and Division 2 ;
e) NFPA 497, Classification of Flammable Liquids, Gases, or Vapors and of Hazardous (Classified) Locations for
Electrical Installations in Chemical Process Areas ; et
f) voir également les notes concernant l’article J18-064 de cette annexe.
Article JB18-006
Exemples courants de situations qui motivent une classification «division 1» :
a) l’intérieur de réservoirs mis à l’air libre et contenant des liquides inflammables conservés au-dessus de leur
point d’éclair ;
b) des puisards fermés contenant des liquides inflammables conservés au-dessus de leur point d’éclair en
fonctionnement normal ;
c) l’espace adjacent à des mises à l’air libre ;
d) des bâtiments ou enceintes ventilés de façon inadéquate ; et
e) des bâtiments ou enceintes ventilés de façon adéquate, comme des installations distantes sans surveillance,
non pourvus de moyens suffisants pour limiter la durée d’atmosphères gazeuses explosives susceptibles de
se former.
Exemples courants de situations qui motivent une classification «division 2» :
a) des endroits où des liquides volatils, des gaz ou des vapeurs inflammables sont manipulés, traités ou utilisés,
ces liquides, gaz ou vapeurs étant normalement enfermés dans des récipients ou systèmes fermés d’où ils
ne peuvent s’échapper qu’en cas de rupture accidentelle d’un récipient, de panne d’un système ou de
fonctionnement anormal de l’appareillage de manipulation, de traitement ou d’utilisation ;
b) des bâtiments pourvus d’une ventilation adéquate et de dispositifs garantissant que toute condition
anormale de fonctionnement susceptible de créer des atmosphères explosives gazeuses soit de «courte
durée» ; et
c) la plupart des emplacements à l’extérieur, sauf autour de mises à l’air libre, de récipients ouverts ou de
puisards contenant des liquides inflammables.
Selon la API RP500, une «ventilation adéquate» est une «ventilation (naturelle ou artificielle) suffisante pour
prévenir l’accumulation de quantités importantes de mélange vapeurs-air ou air-gaz à des concentrations
dépassant 25 % de la limite inférieure d’inflammabilité ou d’explosion (LII ou LIE)». L’appendice B de la API RP500
décrit une méthode permettant de calculer, d’après les émissions fugitives, les besoins de ventilation pour les
emplacements fermés.
Les documents publiés par l’industrie, comme la API R505, donnent des indications sur l’interprétation que fait
l’industrie de la notion de «courte durée».
Article JB-18-008
La sécurité électrique d’une installation dans un emplacement dangereux dépend d’un entretien régulier.
Le personnel chargé de cet entretien doit savoir que toute modification à l’appareillage d’origine ou tout
remplacement des pièces d’origine peut annuler la certification. Afin d’aider les propriétaires et les exploitants
d’emplacements dangereux à élaborer des modes opératoires d’entretien appropriés, il est recommandé de
consulter les documents suivants, en plus des instructions du fabricant :
a) CEI 60079-17, Recommandations pour l’inspection et l’entretien des installations électriques dans les
emplacements dangereux (autres que les mines) ;
b) série de normes CEI 60300 visant la «Gestion de la sûreté de fonctionnement» ;
c) IEEE 902-1998, IEEE Guide for Maintenance, Operation, and Safety of Industrial and Commercial Power
Systems ; et
d) NFPA nº 70B, Recommended Practice for Electrical Equipment Maintenance.
Articles JB18-050, JB18-066
Il est à noter que l’annexe J18 traite aussi de l’appareillage à pile ou à générateur intégré, quelle que soit la tension
Appendice J
en cause. Cet appareillage comprend, entre autres, les lampes de poche, les émetteurs-récepteurs, récepteurs de
systèmes de recherche de personnes, magnétophones, les détecteurs de gaz de combustion, les appareils de
surveillance de vibrateurs, les tachymètres, les téléphones à piles ou alimentés par la voix et le matériel d’essai
portatif qui peut être transporté ou installé dans une aire dangereuse. Ces appareils peuvent être admis à la
certification CSA en vertu de la CAN/CSA-C22.2 nº 157.
Si on utilise des boîtiers tout usage pour ce matériel, et qu’en vertu des articles de cette section l’appareillage doit
être approuvé spécifiquement pour l’emplacement dangereux en cause, l’appareillage électrique doit être
µ
approuvé comme appareillage à sécurité intrinsèque pour l’emplacement, conformément à l’article J18-066 et
porter un marquage conforme à l’article J18-052.
Dans les cas où les articles de cette section permettent l’emploi de boîtiers tout usage à condition que des circuits
non incendiaires acceptables soient incorporés, l’appareillage électrique devrait être approuvé comme tel et
porter un marquage conformément à l’article J18-052.
Article JB18-050 3) a)
Des renseignements sur la classification des aires d’une usine relatives à la production, à la compression et à
la mise en bouteilles de l’acétylène (ainsi que les exigences relatives à la ventilation) sont donnés dans la
NFPA nº 51A.
Article JB18-050 3) d)
Des renseignements sur la classification des aires relatives aux systèmes de réfrigération utilisant des gaz
inflammables (y compris l’ammoniac) sont contenus dans la CSA B52.
Article JB18-052
L’appareillage dont le marquage indique la classe I, mais aucune division, convient aux divisions 1 et 2.
Si les pièces d’un appareil sont approuvées en vertu de la série de normes E60079, elles portent un marquage
indiquant le «mode de protection», conformément au tableau suivant :
Approbation Symbole
Sécurité intrinsèque i, ia, ib
Ignifuge d
Sécurité augmentée e
Immersion dans l’huile o
Sous pression p
Remplissage pulvérulent q
Encapsulage m
Protection de type n
Le marquage contient également les lettres «Ex» ou «EEx» qui indique que l’appareillage est «protégé contre
l’explosion» suivi d’un des symboles ou plus.
Si l’appareil est approuvé en vertu d’un grand nombre d’exigences, on doit indiquer chaque type d’approbation.
Par exemple, un appareil à coffret antidéflagrant ou résistant à la flamme (pour le circuit d’alimentation) et à
sécurité intrinsèque (pour les bornes de sortie) doit porter le marquage «coffret antidéflagrant avec sortie à
sécurité intrinsèque» ou «Ex dia».
Articles JB18-052 2), JB18-054
Certains appareils dont l’utilisation est permise dans les emplacements dangereux de division 2 ne portent pas
de marquage indiquant la classe et le groupe parce qu’il n’est pas spécifiquement exigé qu’ils soient approuvés
pour ce genre d’emplacement, par exemple, les moteurs et les génératrices convenant aux emplacements de
classe I, division 2 qui ne comportent pas d’éléments pouvant produire des étincelles ou de dispositifs à
résistances intégrés [voir l’article J18-150 2) e)].
Appendice J
2-méthyle-1-propanol 78-83-1 415 [note 2)] D IIA
(alcool d’isobutyle)
2-méthyle-2-propanol 75-65-0 478 [note 2)] D IIA
(alcool de butyle tertiaire)
gaz naturel 482 [note 2)]
naphte (de pétrole) naphte 64742-95-6 290 D IIA
µ
octanes octanes 111-65-9 206 D IIA
pentanes pentanes 109-66-0 258 D IIA
1-pentanol (alcool d’amyle) pentan-1-ol 71-41-0 298 D IIA
propane 74-98-6 470 D IIA
1-propanol (alcool propylique) propan-1-ol 71-23-8 405 D IIA
2-propanol (alcool isopropylique) propan-2-ol 67-63-0 425 D IIA
propylène propène 115-07-1 455 D IIA
styrène 100-42-5 490 D IIA
toluène 108-88-3 535 D IIA
acétate de vinyle 108-05-4 425 D IIA
chlorure de vinyle chloréthylene 75-01-4 415 D IIA
xylènes 106-42-3 464 D IIA
(à suivre)
Notes :
1) La plupart des valeurs indiquées dans ce tableau sont tirées de la CEI 60079-20, Matériel électrique pour
atmosphères explosives dangereuses — Partie 20 : Données pour gaz et vapeurs inflammables, en relation avec
l’utilisation des matériels électriques, première édition (1996-10). Dans bon nombre de cas, les
appellations utilisées dans la norme CEI diffèrent de celles normalement utilisées en Amérique du Nord.
En effet, le même produit chimique peut porter différents noms. Le numéro de référence CAS indiqué
dans le tableau constitue une méthode reconnue d’identification des produits chimiques et doit être
indiqué dans les fiches signalétiques. Pour plus de renseignements sur le système de numérotation CAS,
veuillez consulter le http://www.cas.org/faq.html.
2) Cette substance ne figure pas dans la CEI 60079-20.
3) Dans la CEI 60079-20 cette substance est appelée à tort «1,2 epoxypropylène». L’oxyde de propylène est
aussi connu sous l’appellation 1,2 époxypropane.
d’étanchéité, telles que le caoutchouc de silicone, appliqué autour de l’extrémité du connecteur, afin d’empêcher
les gaz et les vapeurs de pénétrer par l’extrémité du câble.
Article JB18-068
Cet article ne doit être invoqué qu’en l’absence d’appareillage convenable certifié pour les emplacements
dangereux. Par exemple, il n’existe pas de dispositifs d’allumage de classe I, division 1 pour moteurs à combustion
interne ; les seuls dispositifs qui existent sont de classe I, division 2. Dans ce cas, il serait envisageable d’utiliser
des dispositifs d’allumage pour emplacement dangereux de classe I, division 2 dans des emplacements de
classe I, division 1.
Dans de nombreuses situations, une bonne classification de l’emplacement éliminera le besoin de recourir à cet
article. L’article 18-068 ne devrait pas servir à pallier une classification incorrecte des emplacements. Si l’on
invoque cet article, le système de détection de gaz devrait comporter un nombre de capteurs adéquat pour
assurer la détection de gaz ou de vapeurs inflammables dans tous les endroits où ceux-ci pourraient s’accumuler.
Il est interdit d’installer dans un emplacement de division 2 un appareillage électrique qui convient aux
emplacements non dangereux et qui comporte des composants générateurs d’arcs, d’étincelles ou de chaleur
non protégés. De tels composants peuvent être protégés par enrobage, par fermeture hermétique ou par d’autres
moyens de fermeture comme une construction restreignant les échanges gazeux.
Avant de recourir à cet article, il importe que l’utilisateur comprenne bien les risques associés à une telle
installation. Dans le contexte de cet article, il incombe au propriétaire de l’installation (ou à ses mandataires) de
veiller à ce que l’installation finale soit sécuritaire. La simple conformité à l’article J18-068 peut se révéler
insuffisante pour garantir la sécurité de l’installation dans toutes les situations.
Article JB18-070
L’ANSI/ISA 12.27.01, Requirements for Process Sealing between Electrical Systems and Flammable or Combustible
Process Fluids, énonce des exigences visant la construction, le rendement et le marquage applicables aux joints
d’étanchéité intégrés à de l’appareillage électrique raccordé en usine. Dans le cas d’un appareillage doté d’un
joint primaire conforme à cette norme, on peut inscrire la mention «Joint simple» ou «Joint double» sur la plaque
signalétique. Ces mentions indiquent que l’appareillage électrique est conçu pour empêcher la migration d’un
fluide inflammable de l’appareillage vers le réseau de câblage si l’appareillage fonctionne à une pression égale ou
inférieure à la pression nominale pour laquelle il est conçu. Les dispositifs certifiés conformes à la ANSI/ISA
12.27.01 et arborant le marquage «Joint simple» ou «Joint double» respectant l’article 18-070 1) a).
Si des dispositifs contenant des joints primaires ne portent pas de marquage indiquant qu’ils sont conformes à
Appendice J
l’ANSI/ISA 12.27.01, on peut utiliser d’autres moyens pour empêcher la migration du fluide vers le réseau de
câblage. On peut placer un écran approprié entre le joint primaire et le réseau de câblage, par exemple un joint
secondaire ou un court tronçon de câble à isolant minéral. Si on opte pour le joint secondaire, les caractéristiques
de conception qui rendent la défaillance du joint primaire évidente sont : les évents, les drains, une rupture ou
une fuite visible, un sifflement, ou une surveillance électronique. La raison pour laquelle la défaillance du joint
primaire doit être évidente est d’éviter que le joint secondaire soit soumis à une pression constante et qu’il ne se
rompe éventuellement, et pour protéger le personnel qui travaille sur le dispositif. De même, s’il n’y a aucun
µ
moyen d’éviter de soumettre le joint secondaire à une pression indue, le personnel devrait être informé par une
mise en garde que du fluide inflammable sous pression peut se trouver dans le boîtier.
Des considérations d’ordre technique peuvent amener à conclure que la probabilité qu’une fuite se produise dans
une installation donnée est négligeable. On peut tenir compte du fait que des installations de même type n’ont
jamais présentés de risques ou qu’on utilise un joint primaire pouvant être soumis à une pression très supérieure
à la pression nominale maximale prévue.
Article JB18-100
L’appareillage électrique affichant le mode de protection (p. ex., «d» «ignifuge») n’est pas approuvé pour des
emplacements de classe 1, division 1 à moins que la classe d’emplacement ne soit également affichée.
Articles JB18-106, JB18-152
Les câbles approuvés pour les emplacements dangereux conviennent à tous les emplacements dangereux.
Toutefois, les garnitures d’extrémité doivent être approuvées dans chaque cas.
Article JB18-106 3)
Dans le cas d’un filetage conique, l’exigence de cinq filets complets en prise (c.-à-d., bien serrés) est vitale, pour
trois raisons :
a) si les filets ne sont pas bien en prise, le parcours de flamme est déficient, et il est alors possible qu’une
explosion à l’intérieur du réseau de conduits puisse se transmettre à l’extérieur du conduit ;
b) s’il n’y a pas cinq filets complets en prise, le parcours de flamme pourrait être trop court pour refroidir les
gaz produits par une explosion interne jusqu’à une température inférieure au point d’inflammation du gaz
dans la zone environnante ; et
c) comme le conduit constitue un trajet de continuité des masses vers la terre, tout joint douteux crée une
résistance électrique dans le parcours de flamme et, en cas de défaut, un arc pourrait être amorcé à cet
endroit.
Bien qu’il ne soit pas toujours possible d’installer certains raccords sans desserrage, il importe de veiller à ce que
le joint soit aussi étanche que possible. La bonne exécution des raccordements de conduit est vitale pour la
sécurité des réseaux de câblage dans les emplacements dangereux.
Articles JB18-108, JB18-154
Les dispositifs de scellement des conduits ou des câbles visent à empêcher la transmission de gaz, de vapeurs ou
de flammes d’une partie de l’installation électrique à une autre, et pour tout le réseau.
L’isolation minérale du câble offre une protection intrinsèque contre les gaz, les vapeurs ou les flammes pouvant
la traverser. Cependant, les bagues de câbles sont munies d’un dispositif de scellement protégeant l’isolation du
câble contre l’humidité et les liquides. Le type de scellement utilisé doit être approuvé en regard des conditions
de service.
À l’intérieur du conduit, ou de la plupart des câbles, le scellement doit entourer complètement chacun des
conducteurs isolés pour remplir sa fonction première. Dans le cas de certaines constructions de câbles,
notamment celles qui contiennent des faisceaux de deux, trois ou quatre conducteurs blindés, le retrait du
blindage ou de l’enveloppe de recouvrement élimine la raison d’être du blindage. Ce type de câble est
maintenant soumis à l’essai de propagation de la flamme sur la longueur de chaque sous-ensemble du câble.
La lettre A, B, C ou D, ou toute combinaison de celles-ci, peut être ajoutée afin que soient identifiés les groupes
pour lesquels le câble a été mis à l’essai. Par exemple :
a) «HL-CD» indique que le câble a fait l’objet d’un essai de propagation de la flamme pour les groupes de gaz
C et D ; et
b) «TC-BCD» indique que le câble a fait l’objet d’un essai de propagation de la flamme pour les groupes de
gaz B, C et D.
Voir aussi le tableau à la note concernant l’article J18-052 2).
Articles JB18-108 2) et JB18-154 2)
Les garnitures de conduit approuvées pour les emplacements de classe I et semblables au type «L», «T» ou
«Croix» ne devraient généralement pas être classées comme des boîtiers si leur grosseur n’est pas supérieure à la
grosseur du conduit.
Un réducteur peut avoir un incrément de grosseur de plus que la grosseur nominale du conduit si le raccordement
dans le boîtier antidéflagrant ou résistant à la flamme est supérieur à la grosseur nominale du conduit.
Articles JB18-108 3) a), JB18-154 3) a)
Les câbles et les cordons souples ne sont pas éprouvés en vue de déterminer leur résistance aux explosions
internes. Aussi, quelle que soit sa grosseur, le câble devrait être scellé au point d’entrée dans tout boîtier qui doit
être antidéflagrant.
Certains types de bagues de câble comportent un dispositif de scellement ; elles portent le marquage «SL»
indiquant que le scellement est assuré par la bague. Les bagues portent toutes un marquage spécifiant la classe.
Les types de bagues requérant un dispositif de scellement installé à pied d’œuvre ou en usine portent un
marquage spécifiant le groupe sur ce dispositif.
Le scellement pouvant être assuré de différentes façons, il est important de suivre les instructions du fabricant.
Article JB18-108 4)
Il est important de bien respecter les instructions du fabricant, sans quoi les scellements n’empêcheront pas
efficacement la transmission d’une explosion au-delà du scellement. Une étanchéité déficiente s’est avérée le
principal facteur dans bon nombre d’explosions, qui ont entraîné des pertes de vie et de lourds dommages
matériels. Il est bon de rappeler aux utilisateurs que seule la pâte de scellement spécifiée par le fabricant est
autorisée dans un scellement. L’utilisation de produits d’autres fabricants dans un scellement peut compromettre
l’intégrité de l’installation.
Article JB18-108 4) a) ii)
Tous les moteurs et toutes les génératrices approuvés pour les emplacements de classe I, selon les normes
pertinentes de la deuxième partie du Code, doivent être munis d’un scellement fourni par le fabricant et placé
entre le bâti du moteur ou de la génératrice et la boîte de raccordement du conduit. Il n’est donc pas nécessaire
d’indiquer sur ces appareils que ce scellement a été exécuté.
On peut satisfaire à l’article J18-108 4) de la façon suivante :
a) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et au(x) type(s)
approprié(s) de câble ainsi qu’une garniture de scellement posée à pied d’œuvre ;
b) en utilisant une bague de câble convenant à des emplacements dangereux de classe I et au type approprié
de câble, munie d’un scellement intégré ; ou
c) en utilisant une bague de câble convenant au type de câble approuvé dont le boîtier approuvé est muni
d’un scellement, tel qu’indiqué à l’article J18-108 4).
Les bagues de câble munies d’un scellement intégré portent le marquage «SL».
Articles JB18-114, JB-150
Il convient de faire la mise en garde suivante : l’utilisation d’un système de commande à variateur de fréquence
avec un moteur peut faire monter la température de service du moteur en raison des harmoniques produites par
le système de commande, au point où le moteur pourrait s’échauffer au-delà de son Code de température.
Cette éventualité est préoccupante dans les cas où la température de service du moteur est voisine du point
d’inflammation de matières dangereuses pouvant se trouver à proximité. Étant donné les températures
d’inflammation généralement moins élevées associées aux matières de classe II, les emplacements de classe II sont
particulièrement visés par cette mise en garde. Il incombe à l’utilisateur de veiller à ce que la température de
service du moteur, en combinaison avec son système de commande, reste au-dessous de la température
d’inflammation minimale des matières dangereuses présentes. Au besoin, on consultera le fabricant du moteur.
Appendice J
Voici quelques références qui pourront aider l’utilisateur à déterminer l’acceptabilité d’une installation :
a) API RP 2216, Ignition Risk of Hydrocarbon Vapors by Hot Surfaces in the Open Air ; et
b) IEEE nº PCIC-97-04, «Flammable Vapor Ignition Initiated by Hot Rotor Surfaces Within an Induction
Motor — Reality or Not?».
Article JB18-116
Il est à noter que les turbines à gaz qui se trouvent dans des emplacements dangereux nécessitent aussi des
µ
dispositifs de protection contre les dangers que peuvent causer les circuits d’allumage électrique, tels que les
systèmes d’échappement et d’alimentation en carburant. On devrait donc procéder à une étude de l’ensemble
moteur complet pour s’assurer qu’il convient aux emplacements dangereux de classe I, division 1.
Article JB18-150
L’appareillage marqué classe I, division 2 convient uniquement à la division 2.
Article JB18-150 2) c) (ii)
L’appareillage mentionné à l’article J18-150 2) c) (ii) comprend les interrupteurs et les disjoncteurs de
branchement et de dérivation ; les contrôleurs de moteurs y compris les boutons poussoirs, les interrupteurs
témoins, les relais et les dispositifs de protection contre les surcharges des moteurs, les interrupteurs et les
disjoncteurs de commande des circuits d’éclairage et d’appareils. Les disjoncteurs et les contrôleurs à bain d’huile
pour usage général peuvent ne pas limiter complètement l’arc produit au moment de l’interruption de fortes
surcharges. Par conséquent, ces appareils doivent être spécifiquement approuvés pour les emplacements de cette
classe et de cette division.
Article JB20-060
On peut obtenir de l’information sur les aspects non électriques des centres de ravitaillement en gaz naturel
comprimé (VGN) et sur les installations d’entreposage des VGN dans la CAN/CSA-B149.1.
Appendice J
µ
Annexe JD
Schémas de l’annexe J20
1,5
1,5
Limite de l’emplacement
Plan dangereux de classe I,
division 2
1,5 1,5
Élévation
Schéma JD-4
Limites de l’emplacement dangereux pour les cabines
de pistolage à façade ouverte
[voir l’article J20-402 2)]
PLAN
Classe I,
division 1
6m
Objets à
peindre
1m
Appendice J
Plancher
6m Classe I, division 1
ÉLÉVATION Objets à
µ
peindre
Schéma JD-5
Limites de l’emplacement dangereux pour travaux
de pistolage effectués hors cabine
[voir les articles J20-402 1) b) et J20-402 4)]
PLAN
Classe I,
Division 1
1m
6m
Objets à
peindre
Classe I, division 2
500 mm
1m
Plancher
6m
Classe I, division 1
1m
Objets à
peindre
ÉLÉVATION
Schéma JD-6
Limites de l’emplacement dangereux couplé à un système
de ventilation pour travaux de pistolage effectués hors cabine
[voir l’article J20-402 7)]
Schéma JD-7
Limites de l’emplacement dangereux pour le chargement et le
déchargement des véhicules-citernes et des wagons-citernes
(voir la partie B du tableau JT-63)
Appendice J
l’excès ou de gaz
Équateur horizontal
de la sphère
µ
Volume cylindrique — Division 2 Niveau du sol
(comprend la moitié inférieure
de la sphère 4,5 m de rayon)
Schéma JD-8
Limites de l’emplacement dangereux pour pompes, compresseurs
de propane à l’état gazeux, mélangeurs air-gaz et
vaporisateurs, à l’extérieur, en plein air
(voir la partie E du tableau JT-63)
Équateur horizontal
de la sphère Point de raccordement ou
orifice d’évacuation de
l’excès de liquide ou de gaz
Schéma JD-9
Limites de l’emplacement dangereux pour le remplissage
de récipients à l’extérieur, en plein air
(voir la partie J du tableau JT-63)
1m Plan
1m
Cabine ou local
de pistolage
1m
Limite de l’emplacement
1m dangereux de classe I,
division 2
1m Élévation
1m
1m
Schéma JD-10
Limites de l’emplacement dangereux à proximité
d’ouvertures dans une cabine ou un local de pistolage
[voir l’article J20-402 3)]
Annexe JT
Tableaux de l’annexe J20
Tableau JT-63
Aires dangereuses pour distribution de propane,
remplissage de récipients et entreposage
(voir l’article J20-034)
Emplacement
dangereux de
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* classe I, groupe D
A Récipients d’entreposage autres À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, Division 2
que les bouteilles CTC/DOT et les dans toutes les directions des raccords, sauf
récipients verticaux ASME de pour les raccords pour lesquels ce tableau
capacité inférieure à 454 kg donne des indications particulières.
B Chargement et déchargement des À une distance égale ou inférieure à 3 m, Division 1
véhicules-citerne et des wagons- dans toutes les directions, de tout
citernes† raccord que l’on couple ou désaccouple
régulièrement aux fins du transvasement.
À une distance supérieure à 3 m, mais égale Division 2
ou inférieure à 7,5 m, dans toutes les
directions, de tout point de raccord que l’on
couple ou désaccouple régulièrement, et au
sein du volume cylindrique entre l’équateur
horizontal de la sphère et le niveau du sol
(voir le schéma JD-7).
C Ouvertures d’évent des jauges, À une distance égale ou inférieure à 1,5 m Division 1
autres que celles qui se trouvent sur dans toutes les directions, du point
les bouteilles CTC/DOT et les d’échappement.
récipients verticaux ASME de
Appendice J
À une distance supérieure à 1,5 m, mais Division 2
capacité inférieure à 454 kg égale ou inférieure à 4,5 m, dans toutes les
directions, du point d’échappement.
D Échappement des soupapes de Sur la trajectoire directe de l’échappement‡ Division 1
sûreté autres que celles qui se À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, Division 1
trouvent sur les bouteilles CTC/ dans toutes les directions, du point
DOT et les récipients verticaux d’échappement
ASME de capacité inférieure à
µ
454 kg À une distance supérieure à 1,5 m, mais Division 2
égale ou inférieure à 4,5 m, dans toutes les
directions, du point d’échappement, sauf sur
la trajectoire directe de l’échappement.
(à suivre)
Emplacement
dangereux de
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* classe I, groupe D
E Pompes, compresseurs de propane
à l’état gazeux, mélangeurs air-gaz
et vaporisateurs (autres que les
vaporisateurs à chauffage direct ou
indirect munis d’une source
thermique au gaz solidaire ou
adjacente)
À l’intérieur, sans ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non Division 1
séparée par une paroi étanche au gaz.
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m du Division 2
côté extérieur de tout mur ou toit qui n’est
pas étanche au gaz ou à une distance égale
ou inférieure à 4,5 m de toute ouverture
extérieure.
À l’intérieur, avec ventilation Pièce entière et toute pièce adjacente non Division 2
suffisante séparée par une paroi étanche au gaz.
À l’extérieur, en plein air, au niveau À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, Division 2
du sol ou au-dessus du niveau dans toutes les directions, de ces
du sol appareillages et au sein du volume
cylindrique compris entre l’équateur
horizontal de la sphère et le niveau du sol
(voir le schéma JD-8).
F Dispositifs de distribution des Espace entier à l’intérieur du boîtier du Division 1
stations-service dispositif de distribution ou jusqu’à une paroi
solide dans l’enveloppe à toute hauteur
au-dessus de la base. Espace à une distance
égale ou inférieure à 450 mm, sur le plan
horizontal, à partir du boîtier du dispositif de
distribution jusqu’à 1,2 m au-dessus de la
base ou jusqu’à la paroi solide dans le boîtier.
Espace entier de la fosse ou espace libre sous
le dispositif de distribution.
Espace au-dessus de la paroi solide à Division 2
l’intérieur du boîtier du dispositif de
distribution. Espace à une distance égale ou
inférieure à 450 mm au-dessus du niveau du
sol nivelé et à une distance égale ou inférieure
à 6 m, sur le plan horizontal, à partir de tout
bord du boîtier du dispositif de distribution.§
G Fosses ou tranchées entourant un Espace entier de la tranchée ou de la fosse Division 1
appareillage de propane ou situées Pièce entière et toute pièce adjacente non Division 2
sous cet appareillage constitué de séparée par une paroi étanche au gaz
robinets, de pompes, de
compresseurs de propane à l’état À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, Division 2
gazeux, de régulateurs ou d’un dans toutes les directions, de la fosse ou de la
appareillage similaire tranchée, si ces dernières se trouvent à
l’extérieur.
Sans ventilation mécanique
(à suivre)
Emplacement
dangereux de
Partie Emplacement Limites de l’emplacement dangereux* classe I, groupe D
G Avec ventilation mécanique Espace entier de la tranchée ou de la fosse Division 2
suffisante Pièce entière et toute pièce adjacente non Division 2
séparée par une paroi étanche au gaz
À une distance égale ou inférieure à 4,5 m, Division 2
dans toutes les directions, de la fosse ou de
la tranchée, si ces dernières se trouvent à
l’extérieur.
H Bâtiments spéciaux ou pièces Espace entier de la pièce Division 2
réservées à l’entreposage de
récipients portatifs
I Pipelines et raccords contenant des À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, Division 1
raccords de purge ou d’évacuation dans toutes les directions, du point
en service d’échappement
À une distance supérieure à 1,5 m, —
dans toutes les directions, du point
d’échappement. Identique à la partie E du
présent tableau.
J Remplissage de récipients à À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, Division 1
l’intérieur, avec ventilation dans toutes les directions, de toute arrivée
suffisante de gaz au boyau de distribution aux fins du
transvasement.
À une distance supérieure à 1,5 m et pièce Division 2
entière
À l’extérieur, en plein air À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, Division 1
dans toutes les directions, de toute arrivée
Appendice J
de gaz au boyau de distribution aux fins du
transvasement.
À une distance supérieure à 1,5 m, mais Division 2
égale ou inférieure à 4,5 m, dans toutes les
directions, de toute arrivée de gaz au boyau
de distribution et au sein du volume
cylindrique entre l’équateur horizontal
µ
de la sphère et le niveau du sol (voir le
schéma JD-9).
K Zone d’entreposage extérieure À une distance égale ou inférieure à 1,5 m, Division 2
pour récipients portatifs dans toutes les directions, de tout raccord
Tableau JT-64
Espace de classe I, division 1, entourant les installations
d’entreposage de gaz naturel comprimé (VGN)
(voir l’article J20-064)
13 Principes fondamentaux
Note : Si des pays, ne possédant pas encore de réglementation nationale concernant les installations électriques
estiment nécessaire d’établir à cet effet des prescriptions légales, il est recommandé de limiter de telles
prescriptions aux principes fondamentaux qui ne sont pas susceptibles de modifications fréquentes dues,
notamment, à l’évolution des techniques. Le contenu de cet article 13 peut être utilisé pour l’établissement de
telles réglementations.
Appendice K
— coupure automatique dans un temps déterminé dès l’apparition d’un défaut susceptible de donner lieu, en
cas de contact avec des masses, au passage à travers le corps d’un courant d’intensité au moins égale à celle
du courant de choc.
Note : En liaison avec la protection contre les contacts indirects, l’utilisation de liaisons équipotentielles
constitue un principe fondamental de sécurité.
inflammables dû à des températures élevées ou à des arcs électriques. En outre, en service normal, les personnes
et les animaux domestiques ne doivent encourir aucun risque de brûlure.
Cette protection peut être assurée selon l’une des méthodes énumérées ci-après :
— coupure automatique avant que la surintensité n’atteigne une valeur dangereuse compte tenu de sa durée ;
— limitation de la surintensité maximale à une valeur sûre compte tenu de sa durée.
132 Conception
132.1 Généralités
Lors de la conception des installations électriques, les facteurs suivants doivent être pris en compte afin d’assurer :
— la protection des personnes, des animaux domestiques et des biens conformément à l’article 131 ;
— le fonctionnement satisfaisant de l’installation électrique en fonction de l’utilisation prévue.
Les indications nécessaires pour la conception de l’installation électrique sont énumérées de 132.2 à 132.5.
Les prescriptions auxquelles doit répondre la conception de l’installation électrique font l’objet des
paragraphes 132.6 à 132.12.
Appendice K
doit être installé de manière à être facilement reconnaissable et rapidement manœuvrable.
L’installation électrique doit être disposée de façon à exclure toute influence mutuelle dommageable entre
l’installation électrique et les installations non électriques du bâtiment.
133.2 Caractéristiques
Les caractéristiques des matériels électriques choisis doivent correspondre aux conditions et aux caractéristiques
définies pour l’installation électrique (voir l’article 132) ; elles doivent en particulier satisfaire aux prescriptions
suivantes.
133.2.1 Tension
Les matériels électriques doivent être adaptés à la valeur maximale de la tension (valeur efficace en courant
alternatif) sous laquelle ils sont alimentés en régime normal, ainsi qu’aux surtensions susceptibles de se produire.
Note : Pour certains matériels, il peut être nécessaire de tenir compte de la tension la plus basse susceptible de se
présenter.
133.2.2 Courant
Les matériels électriques doivent être choisis compte tenu de la valeur maximale de l’intensité du courant (valeur
efficace en courant alternatif) qui les parcourt en service normal. Il y a également lieu de considérer le courant
susceptible de les parcourir dans des conditions anormales, compte tenu de la durée du passage d’un tel courant
en fonction des dispositifs de protection éventuels.
133.2.3 Fréquence
Si la fréquence a une influence sur les caractéristiques des matériels électriques, leur fréquence nominale doit
correspondre à la fréquence susceptible de se produire dans le circuit.
133.2.4 Puissance
Les matériels électriques, choisis sur la base de leurs caractéristiques de puissance, doivent pouvoir être utilisés à
la puissance maximale qu’ils absorbent en service, compte tenu des coefficients d’utilisation et des conditions
normales de service.
134.1.4 Les connexions des conducteurs entre eux et avec les autres matériels électriques doivent être exécutées
de façon à assurer des contacts sûrs et durables.
134.1.5 Les matériels électriques doivent être installés de manière à assurer les conditions de refroidissement
prévues.
134.1.6 Les matériels électriques susceptibles de donner lieu à des températures élevées ou de produire des arcs
électriques doivent être disposés ou protégés de manière à éliminer tout risque d’inflammation de matières
inflammables. Toute partie externe des matériels électriques dont la température est susceptible de porter
atteinte à la santé des personnes doit être disposée ou protégée de manière à empêcher tout contact fortuit.
Appendice K
µ
Index
A
Accessibilité
boîtes 12-3014
dispositifs de protection contre les surintensités 6-206, 14-106
dispositifs de sectionnement 28-604
pour l’entretien 2-312
Accumulateurs 26-540
câblage 26-552
emplacement 26-544
montage des éléments 26-550
ventilation des salles d’accumulateurs 26-546
Aires dangereuses
gaz naturel, système des divisions annexe J20-062, J20-064
gaz naturel, système des zones 20-062, 20-064
propane, système des divisions annexe J20-034
propane, système des zones 20-034
Aires de soins Section 24
Alimentation
cuisinières 8-300
provenant de plus d’un réseau 6-106
raccords des appareils 26-744, 26-746
Améliorer le Code, Comment appendice C
Amplificateurs 54-1006
Ancrage dans la maçonnerie ou le béton 2-110
Antennes, mise à la terre 54-922
Appareillage
à gaz combustible 2-322
à proximité de compteurs à gaz 2-322
à proximité de substances inflammables 2-316
à sécurité intrinsèque 18-066
auxiliaire pour luminaires 30-708
caractéristiques nominales 28-704
circuits de classe 1 16-102
circuits de classe 2 16-222
clôtures 26-300
dans les gaines de ventilation et les plénums 12-010, 12-806, 16-220, 54-406, 56-210, 60-314, 60-402,
tableau 19
d’éclairage
mise à la terre 30-110
d’extérieur à isolant liquide 26-014
d’intérieur à isolant liquide 26-012
distance d’isolement 26-302
drainage 2-320
éclairage de l’appareillage 2-314
emplacements dangereux 18-050
entretien de l’appareillage sous tension 2-306
espace pour 2-308
installation
appareillage électrique 2-118
appareillage non électrique 2-120
marquage 2-100, 2-102
modification du marquage 2-100
muni de fusibles 26-142
reconstruit 2-102
substitution 2-104
sur des planchers combustibles 26-004
ventilation 2-318
Appareillage de branchement
emplacement 6-206
haute tension 36-200
Appareillage de mesure 6-400 à 6-410
Appareillage de pistolage électrostatique 20-408, 20-410
Appareillage d’interconnexion 14-612
Appareillage protégé par extincteurs automatiques 26-008
Appareils à rayons X Section 52
condensateurs 52-010
dispositifs de sectionnement 52-008
mise à la terre 52-014
raccordement 52-006
transformateurs 52-010
Appareils de chauffage 26-800, Section 62
Appareils d’éclairage voir Luminaires
Appareils de cuisson, ventilation 26-754
Appareils de détection de gaz combustibles 18-070, appendice H
Appareils de levage Section 40
Appareils de scène dans les salles de spectacles 44-300 à 44-356
Appareils électriques de chauffage et de cuisson
installation 26-740 à 26-754
Appareils portatifs
dispositifs de commande 14-602
dispositifs de sectionnement 28-604
Approbation exigée pour l’appareillage 2-024
Arcs électriques, protection 2-306
Artères pour les moteurs 28-110
Ascenseurs
alimentation de secours 38-091
câblage 38-021
mise à la terre de l’appareillage 38-081, 38-082
protection contre les surintensités 38-061
Ascenseurs et monte-charges Section 38
Autotransformateurs 26-266
B
Bains thérapeutiques 68-300
prises de courant 68-064, 68-202, 68-306, 68-404
Barres blindées 12-2000 à 12-2020
dispositifs enfichables 12-2010
fixations 12-2006
longueur 12-2014
marquage 12-2016
mode d’installation 12-2008
réduction de grosseur 12-2012
Barres omnibus nues 12-400
Barrières de clôtures 26-310
Bâtiments agricoles, câblage 22-204
Batteries, énergie de commande des disjoncteurs 14-308
Blindage des conducteurs 36-104
Boîtes
Index
accessibilité 12-3014
conducteurs dans les boîtes 12-3030 à 12-3036, tableaux 22, 23
couvercle 12-3002
dans les constructions en béton 12-3008
de répartition voir Répartiteurs
µ
de tirage 12-3036
C
Câblage
ascenseurs 38-021
dans les emplacements dangereux 18-106, 18-152, 18-202, 18-252, 18-302, 18-352
dans les granges et étables 22-204
électrique sous pression d’air 18-064
enseignes 34-400
espace 30-306
dans les boîtiers 6-212, 12-3032
gaines de ventilation et plénums 12-010, 16-220, 54-406, 56-210, 60-314, 60-402, tableau 19
installations de télévision 54-400 à 54-406, 54-600 à 54-606
installations haute tension 36-100
joints 36-114
luminaires 30-400, 30-402, 30-406, 30-408, 30-608, 30-814
moteurs 28-100
piscines Section 68
ports de plaisance Section 78
protection contre la corrosion 2-112
raccordement à d’autres types de 12-100, 12-222, 12-708, 12-716, 12-924, 12-2002, 12-2108
rayons de courbure 36-102, tableau 15
réseaux avertisseurs d’incendie 32-102
réseaux usinés 12-2500, 12-2502
salles de spectacles 44-102
souterrain 12-012
sur les chantiers de construction Section 76
à induction 26-756
appareils 26-800
connexions aux bornes 62-106
dérivations 62-108, 62-114
des surfaces Section 62
des tuyaux au moyen de leur résistivité 62-402
électrique des locaux Section 62
installation d’appareils centraux 62-220
installation des appareils 62-110, 62-112, 62-302
panneaux chauffants et ensembles de panneaux chauffants 62-214
par diélectrique 26-756
réglage de la température 62-118, 62-202
Chauffe-eau 26-750, 26-758
Chemins de câbles 12-2200 à 12-2210
conducteurs dans les 12-2202
courant admissible 12-2210
emplacements dangereux 18-068
facteurs de correction 12-2210, tableau 5D
installation 12-2200
joints 12-2204
mise à la terre 12-2208
raccords et joints 12-2204
Circuit d’éclairage, protection 30-104
Circuits
charge 8-104
classe 1 16-002, 16-004, 16-010, 16-100
classe 2 16-002, 16-006, 16-200
souterrains 16-226
de commande, appareils à rayons X 52-012
de dérivation, appareillage de recharge des véhicules électriques 86-300
différents dans la même boîte 16-114, 16-212
séparation
classe 1 16-012, 16-114, 16-212
classe 2 16-012, 16-212, 16-214
Circuits d’allumage pour turbines à gaz 18-116
Circuits de dérivation voir Dérivations
Circuits de moteurs condensateurs 26-218
Circuits de télécommunications souterrains 60-600 à 60-604
Climatiseurs voir Motocompresseurs hermétiques
Clôtures pour l’appareillage électrique 26-300
barrières 26-310
en bois 26-314
grillage métallique 26-312
hauteur 26-304
mise à la terre 36-312
poteaux 26-308, 26-316
Clubs nautiques Section 78
Code national du bâtiment — Canada, références appendice G
Coffrets de branchement 6-200
boîtes à fusibles 6-204
marquage 6-102, 6-214
scellés ou fermés à clé 6-206
Coffrets encastrés 12-3016
Comité du CCÉ, organisation et procédure appendice C
Commande
à partir de plusieurs points 14-604
circuits d’appareils à rayons X 52-012
circuits de commande à distance 14-608
de ventilation des appareils de cuisson 26-754
dispositifs servant uniquement à la commande 14-416
grosseur 4-012
D
Décapants 2-114
Déconnexion 2-304
Définitions Section 0
Dégagements 12-220, 12-310, 26-010, 26-302, 38-005
autour de l’appareillage 26-302
des bâtiments 26-010, tableaux 30 à 34
Délais d’application 2-030
Dépôts de carburant en vrac 20-300
Dérivations
appareillage de recharge des véhicules électriques 86-300
dans les locaux d’habitation 26-720 à 26-724
dans les logements 26-722
dans les logements individuels 26-724
installations de chauffage 62-108, 62-114
intensité 30-712
luminaires 30-712
nombre 8-108
Dérogations 2-030
Détection de défaut à la terre 10-106
Dimensions des boîtes de tirage 12-3036
Disjoncteurs 14-300 à 14-308, 26-120
à déclenchement instantané 28-210
anti-arcs 26-722, 32-110
différentiels 2-134, 10-408, 24-116, 26-700, 26-710, 26-758, 26-956, 30-320, 32-110, 32-212, 38-085,
68-056, 68-064, 68-066, 68-068, 68-100, 68-202, 68-300, 70-122, 72-110, 76-016, 78-052, 78-102
énergie de commande au moyen de batteries 14-308
nombre de dispositifs de déclenchement 14-306, tableau 25
Dispositifs antisurtensions 26-520
Dispositifs de commande
appareils portatifs 14-602
boîtes 14-410
caractéristiques nominales 14-012, 14-400
emplacement 14-402 à 14-406
exigés 14-010
groupement 14-412
E
Éclairage
chambres de transformateurs 26-356
de contour Section 34
de l’appareillage 2-314
réseaux, très basse tension 30-1200 à 30-1208
Éclairage au néon
accessibilité 34-308
installation 34-308
Index
raccordement 34-312
raccordement pour enseignes 34-312
tension 34-300
type ouvert 34-304
Éclairage extérieur Section 30
projecteurs, échelons 30-1036
µ
F
Facteur d’utilisation de la charge 4-004
Facteurs de correction
chemins de câbles 12-2210, tableau 5D
Facteurs de demande 8-106, 8-200 à 8-210, 8-400, 42-006, 42-012, 62-116, 72-102, 78-056, tableau 62
appareils fixes pour le chauffage des locaux 62-116
parcs pour maisons mobiles 72-102
G
Gaine d’ascenseur 36-116
Garages
commerciaux, réparation et entreposage 20-100
privés 20-200
Garnitures
bornes 12-3004, 12-3006
Gaz
câblage 20-066
emplacements dangereux 20-062, 20-064
naturel comprimé 20-060 à 20-072
propane 20-030 à 20-042
Génératrices 28-900 à 28-908
compensateurs 28-906
en parallèle Section 84
Goulottes guide-fils 12-2100 à 12-2112
conducteurs 12-2104
installation 12-2102
joints 12-2106
marquage 12-2112
Gradateurs
salles de spectacles 44-212
Grues et appareils de levage électriques Section 40
Index
H
Hangars d’aéronefs 20-500 à 20-522
I
Inspection
µ
avis 2-012
demande 2-006
Installation
appareils à rayons X Section 52
appareils de chauffage 62-110, 62-112, 62-302
chauffe-saunas 62-500
disjoncteurs 26-120
ensembles de câbles chauffants 62-122 à 62-126, 62-304, 62-400
fusibles 26-140
panneaux chauffants et ensembles de panneaux chauffants 62-212
réinspection 2-020
rénovation 2-022
réseaux de télédistribution Section 54
Installation en série, ensembles 14-014
Installations aéroportuaires Section 74
Installations à l’extérieur 26-010, 36-212
Installations de radio et de télévision Section 54
mise à la terre 54-922
Interconnexion, appareillage 14-612
Interconnexion des prises de terre 10-700, 10-702, 10-706, 10-1002, 60-710
Interconnexion des sources de production d’énergie électrique 50-020, Section 84
Interrupteurs
à bain d’huile pour branchements 6-210
caractéristiques nominales 14-504 à 14-514
d’isolement 26-100, 36-214
emplacements dangereux 18-110, 18-150, 18-206, 18-256, 18-304, 18-354
manœuvre 14-500
pose 14-502
pour éclairage extérieur par projecteurs 30-1020
raccordement 14-506
sectionneur à corne 36-212
socles 30-304, 30-306
sur les émetteurs 54-1004
Isolant
conducteurs 38-011
conducteurs neutres 4-020
intégrité 2-132
Isolateurs 30-1104
Isolation
des pièces sous tension 38-004
Isolation thermique, emploi 2-122
J
Joints
conducteurs neutres de branchement 6-310
dans les câbles et conducteurs 36-114
dans les chemins de câbles 12-2204
goulottes guide-fils 12-2106
L
Lampes
à arc 26-600 à 26-608
de séchage à rayons infrarouges 26-752
puissance maximale 30-1120
Locaux à l’épreuve de la poussière appendice E
Luminaires Section 30
à décharge 30-700, 30-800
à proximité d’une matière combustible 30-200
bornes 30-820
câblage 30-400, 30-402, 30-406, 30-408, 30-608, 30-814, 30-1004, 30-1006, 30-1100 à 30-1120
commande 30-710, 30-804
complètement fermés munis d’un joint d’étanchéité 30-322
conducteurs, couleur 30-402
connexions 30-308
dans les emplacements dangereux 18-118, 18-156, 18-216, 18-266, 18-314, 18-364
dans les emplacements humides ou mouillés 30-318, 30-320, 30-322
dans les placards à vêtements 30-204
dans les vitrines 30-202, 30-410
encastrés 30-900 à 30-912
exposés à l’endommagement 30-316
extérieurs 30-1000 à 30-1036, 30-1100 à 30-1120
fixations 30-302, 30-818
hauteur 30-314
marquage 30-822
mise à la terre 30-1028, 30-1030
pièces sous tension 30-300
polarisation 30-108
pour piscine 68-066
sur poteaux 30-1006, 30-1008
transformateurs 30-806 à 30-812
utilisés comme canalisation 30-310
M
Maisons fabriquées en usine Section 70
Maisons mobiles Section 70
parcs Section 72
Marquage
barres blindées et répartiteurs 12-2016
blocs d’alimentation de classe 2 16-204
boîtes 2-402
coffrets de branchement 6-214
dans les emplacements dangereux 18-052
goulottes guide-fils 12-2112
luminaires 30-822
moteurs 2-404, 28-202
motocompresseurs hermétiques 28-702
transformateurs 26-262
Métrique
symboles SI voir Préface
Mise à la terre
antennes 54-922
appareillage 10-400, 10-402, 10-408 à 10-414, 30-500, 30-1028, 30-1030, 32-104, 34-110, 52-014,
54-302, 54-504, 54-900 à 54-922, 68-010, 68-402
appareillage d’éclairage 30-110
appareillage non électrique 10-406, 68-058
appareillage portatif 10-408
appareillage récepteur et appareillage émetteur 54-900 à 54-9202
appareils à rayons X 52-014
à proximité des piscines 68-058
ascenseurs 38-081, 38-082
Index
connexions
deux bâtiments ou plus 10-208
grues et appareils de levage 40-024
réseaux à courant alternatif 10-204
réseaux isolés 10-206
dans les aires de soins Section 24
émetteurs 54-1002
enseignes 34-110
haute tension 36-300 à 36-312
luminaires 30-1028, 30-1030
métaux différents 10-602
objectif 10-002
parafoudres 10-1000 à 10-1002
réseaux 10-100 à 10-116
réseaux de câblage non métallique 10-404
réseaux de télécommunications 60-700 à 60-710
réseaux de télédistribution 54-200, 54-300 à 54-304
Mise en garde 14-414, 14-704, 36-006, 80-012, 84-030, 86-200
Mobiles, câbles d’alimentation 4-038
Modifications au Code appendices C6, C7
Moteurs Section 28
à démarrage par enroulement partiel 28-800
à enroulements multiples 28-800
circuits
condensateurs 26-218
disjoncteurs à déclenchement instantané 28-210
commandes 28-500 à 28-504
conducteurs
courant admissible 28-104 à 28-112, tableau D16
d’alimentation 28-104, tableau 37
d’artères 28-110
rotor bobiné 28-112
courant tableaux 44, 45, D2
dispositifs de sectionnement 28-600 à 28-604
emplacement 28-012, 28-014
groupement 28-206
marquage 2-404, 28-202
portatifs 28-102
protection contre la surchauffe 28-314 à 28-318
protection contre les surcharges 28-300 à 28-312, tableau D16
protection contre les surintensités 28-200 à 28-210, tableau D16
protection mécanique 28-012, 28-014
ventilation 28-016
Moteurs fixes, câblage 28-100
Motocompresseurs hermétiques 28-700
commande 28-712
dispositifs de sectionnement 28-714
protection
contre les surcharges 28-710
contre les surintensités 28-708
Moulures 12-1600 à 12-1614
dans les planchers postcontraints et précontraints 12-1718
traversant des murs et des planchers 12-1602
N
Notes relatives aux articles appendice B
O
Orgues à tuyaux 26-900
Ouvertures
inutilisées dans les boîtes 12-3024
pour les conduits et câbles 12-018
P
Panneaux 14-606, 26-400, 26-402
emplacement 26-400, 26-402
protection contre les surintensités 14-606
Panneaux chauffants sous revêtement de sol 62-224
Parafoudres 26-500 à 26-512, 30-1032, 54-800, 54-802
mise à la terre 10-1000, 10-1002, 36-308
stations d’émission 54-802
stations de réception 54-800
Parasites 54-920
Parcs d’attractions Section 66
Parcs pour maisons mobiles et véhicules de camping Section 72
Pellicules
chambres d’entreposage 48-020 à 48-026
Permis 2-004
affichage 2-010
de raccordement à la distribution 2-016
Pièces sous tension
protection 2-202
sur les luminaires 30-300
Piscines, baignoires à hydromassage, cuves de relaxation et cuves à remous Section 68
luminaires 68-066
mise à la terre 68-058
pompes 68-202
prises de courant 68-064, 68-202, 68-306, 68-404
Pistolage 20-400
Planchers cellulaires 12-1800 à 12-1820
conducteurs 12-1802 à 12-1806
joints 12-1808
Planchers combustibles, appareillage 26-004
Plans et cahier des charges 2-014
Polarisation des luminaires 30-108
Pompes
à incendie 32-200 à 32-212
immergées 26-950 à 26-956
pour piscines 68-202
Porte-fusible 14-206, 28-208
enseignes 34-114
grosseur 28-208
Ports de pêche Section 78
Ports de plaisance Section 78
Postes de soudage Section 42
à l’arc 42-006 à 42-010
par résistance 42-014 à 42-020
type moteur-génératrice 42-012
Postes d’essence 20-002
Poteaux de clôture 26-308, 26-316
Prescriptions spéciales 2-002
Index
généralités 26-700
orgues à tuyaux 26-900
piscines, bains thérapeutiques, baignoires à hydromassage 68-064, 68-202, 68-306, 68-404
protection 14-600
Prises de terre
haute tension 36-302
interconnexion 10-700, 10-702, 10-706, 10-908, 54-302, 60-708
raccordement 10-902, 10-904, 10-908, 36-308
résistance 36-304
Projecteurs
interrupteurs 30-1020
Propagation du feu 2-124
Propagation de la flamme 2-126, 2-128
Propane 20-030 à 20-042
câblage 20-036
Protection
ballasts des enseignes 34-104
circuits
éclairage 30-104
télécommunications 60-200 à 60-204, 60-504
condensateurs 26-204
conducteurs 12-100, 40-004, 40-006
conducteurs de contact 40-020
conducteurs souterrains 12-012, tableau 53
contre la corrosion 2-112
contre les baisses de tension 28-400
des personnes et des biens 2-200
éléments haute tension des appareils à rayons X 52-004
génératrices 28-902
moteurs 28-012, 28-014
pièces nues sous tension 2-202
pièces sous tension 36-110
prises de courant 14-600
Protection cathodique Section 80
Protection contre la fuite à la terre 14-102, 32-212, 84-016, schéma 3
Protection contre la surchauffe des moteurs 28-314 à 28-318
Protection contre les ondes de surtension
emplacements dangereux 18-062
Protection contre les surcharges 28-300 à 28-312, 28-710
moteurs 28-300 à 28-312, tableau D16
motocompresseurs hermétiques 28-710
Protection contre les surintensités Section 14, 36-202 à 36-206, 40-006
ascenseurs 38-061
caractéristiques nominales 14-104, 28-204, tableaux 13, D16
chauffage 62-114
circuits 14-610
circuits
classe 1 16-104 à 16-108
classe 2 16-206, 16-208
condensateurs 26-210
dérivations
à la tête des poteaux 30-1010
éclairage extérieur 30-1120
douilles de lampes 30-1114
luminaires 30-1120
moteurs 28-200, 28-202, tableau D16
artères 28-204
dérivations 28-200, 28-202
Q
Quais Section 78
R
Raccordement
à d’autres types de câblage 12-222, 12-716, 12-924, 12-2002, 12-2108
appareillage à rayons X 52-006
bornes identifiées 26-002
divers circuits 14-414
douilles de lampes 30-602
installations de chauffage 62-106
luminaires 30-308
moteurs portatifs 28-102
prises de terre 10-902, 10-904, 10-908, 36-308
Radio voir Installations de radio et de télévision
Radio-amateur, Installations de Section 54
Rails utilisés comme conducteurs 40-018
Reconnexion au branchement 2-018
Réfrigération voir Motocompresseurs hermétiques
Refus d’appareillage électrique 2-026
Règles de procédure appendice C
Réinspection 2-020
Remontées mécaniques Section 58
Répartiteurs 12-2000 à 12-2020
fixations 12-2006
marquage 12-2016
prises 12-2018
restriction d’utilisation 12-2020
Réseaux avertisseurs d’incendie Section 32
alimentation 32-108
câblage 32-102
conducteurs 32-100
dans les câbles de télécommunications 32-102
Réseaux de câblage usinés 12-2500, 12-2502
Réseaux de câbles plats 12-1614
Réseaux de télécommunications Section 60
Index
Réseaux d’éclairage
câble 30-1200 à 30-1208
paysage 30-1204
très basse tension 30-1200 à 30-1208
Réseaux mis à la terre par impédance, mesure 6-412
Résistance au soleil 2-130
Romex voir Câbles sous gaine non métallique
S
Salles de projection de cinéma 48-028 à 48-034
Salles de spectacles Section 44
Saunas, chauffe-sauna 62-500
Scellement dans les emplacements dangereux 18-002, 18-072, 18-092, 18-108, 18-154, 18-204, 18-254
Semiconducteurs 14-700 à 14-704
Séparation des circuits
classe 2 16-012, 16-212, 16-214
de télécommunications 60-308
Sorties
multiples 12-3028
nombre par circuit 8-304
Stations de pompage et d’épuration 22-700 à 22-710
Stations-service 20-002
Studios de cinéma Section 48
Subdivision des branchements 6-202
Surcharges voir Protection contre les surcharges
Surintensités voir Protection contre les surintensités et Dispositifs de protection contre les surintensités
Surveillance des réseaux
avertisseurs d’incendie 32-106
Systèmes d’alimentation de secours Section 46
alimentation 46-202
appareils autonomes d’éclairage 46-300
avertisseurs de panne 46-208
câblage 46-108
caractéristiques nominales 46-100
entretien 46-104
instructions 46-102
Systèmes d’appel du personnel infirmier
circuits de communication phonique Section 60
circuits de signalisation Section 16
Systèmes de recharge des véhicules électriques Section 86
Systèmes de son sous l’eau 68-062
Systèmes de traitement de données 4-010, 8-302, 10-402, 10-406, 12-020, 26-1000, 60-316
Systèmes photovoltaïques solaires Section 50
dispositifs de sectionnement 50-012
protection contre les surintensités 50-010
Tableaux de contrôle
dans les salles de spectacles 44-200
Télédistribution Section 54
Télévision voir Installations de radio et de télévision
Tension 2-106, 30-102, 30-1022, 30-1024
câbles et conducteurs tableau D1
chutes de tension 8-102, tableaux D3, D4
circuits d’éclairage 30-102
circuits de classe 1 16-100
circuits de classe 2 16-200
dans les logements 2-106, 30-102, 30-706, 30-802
détermination de l’intensité du courant 8-100
éclairage au néon 34-300
U
Unités SI voir Préface
V
Véhicules électriques, systèmes de recharge Section 86
Ventilation
de l’appareillage 2-318, 20-404
de l’appareillage de cuisson 26-754
des moteurs 28-016
salles d’accumulateurs 26-546
Verrouillage 36-208
Vis
Index
L’Association canadienne de normalisation (CSA) imprime ses documents sur du papier Rolland Enviro100.
Il s’agit d’un papier homologué Éco-Logo qui a été fabriqué à 100 % avec des fibres postconsommation par un
processus alimenté au biogaz et traité selon un procédé certifié sans chlore.
100 %
Licensed for/Autorisé à JF Thibeault, CSMV, Sold by/vendu par CSA on/le Fevrier 2011.
licence réseau multiple 2 utilisateurs
C22.10-F10
ISBN 978-1-55491-418-0
www.csa.ca