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Compte-rendu du Horla de Guy de Maupassant :

BIOGRAPHIE :
Guy de Maupassant est un écrivain né en 1850 à Fécamp chez sa grand-mère maternelle. Il passe son
enfance à Etretat en Normandie et passe son temps a parlé avec des pêcheurs sur le port et des
paysans dans la compagne. Maupassant commence à écrire au séminaire puis au lycée.

A la sortie de ses études, il est mobilisé pour la guerre de 1870 contre la Prusse. Ensuite, il devient
ministre de la Marine pendant près de 10 ans.

En 1880, il arrête sa carrière de ministre pour travailler dans l’écriture. Il fait connaissance de
beaucoup d’écrivain comme Flaubert, les frères Goncourt, Émile Zola … qui lui transmettent des
idées.

En 1891, il se retrouve paralysé et ne peut plus écrire puis en 1892, il fait une tentative de suicide. Il
meurt le 6 Juillet 1893 à Paris à 43 ans.

Les liens que l’on peut établir entre son histoire personnelle et sa nouvelle Le Horla sont qu’il fait une
tentative de suicide en 1892 et dans Le Horla, à la fin, il pense qu’il va devoir se suicider. Maupassant
passe son enfance en Normandie et dans le Horla, il vit toujours en Normandie.

SYMPTOMES :
Les différents symptômes décrits par le narrateur sont la joie et le bonheur. La joie, au début du récit
le 8 Mai, où il raconte son histoire « Quelle journée admirable ! J’ai passé toute la matinée étendue
sur l’herbe … J’aime ce pays et j’aime y vivre … » (p.9).

Mais ce sentiment diminue dès le 12 Mai « J’ai un peu de fièvre depuis quelques jours ; je me sens
souffrant, ou plutôt je me sens triste. » (p.10).

Le narrateur s’inquiète et nous transmet un symptôme d’angoisse lorsqu’il est malade et surtout
lorsqu’il y a le Horla.

NARRATEUR :
Le récit est écrit à la première personne du singulier. Le narrateur est le personnage et raconte son
histoire, c’est un point de vue interne.

On sait que c’est un homme vivant seule, qu’il ne travaille pas et que c’est un Normand.

On ne sait rien à propos de sa famille, sa vie (animaux, sports …). Il n’a pas de métiers.
FOLIE :
Durant le XIXe siècle, la folie était associée aux femmes car on considérait que les femmes avaient
naturellement des troubles nerveux.

On pensait donc, à cette époque, que la folie était surtout associée aux femmes et qu’une personne
qui avait de la folie était une personne qui avait perdu la connaissance et qui était complètement
fou.

Dans le récit, le narrateur fait référence à la folie « Je deviens fou, décidément, je suis fou ! je me
demande si je suis fou. ».

Le narrateur évoque la folie sous le fait d’être halluciner.

FRAYEUR :
Oui la lecture de ce récit m’a provoqué un sentiment de peur et d’angoisse.

Le passage le plus effrayant est lorsque le narrateur pose sur sa table de chevet, un verre d’eau de
lait et des fruits avant de se coucher.

Mais le lendemain, les verres sont vides. Donc, on se pose la question que pourquoi les verres sont
vides et qui les a bus ?

HYPOTHÈSES :
Le narrateur se pose en permanence des questions sur son état de santé, ce qui se passe …

Les hypothèses, lorsque le narrateur cherche à trouver l’origine de son mal, sont que pour lui c’est un
phénomène inexpliqué et que ce sera un effet rapide « Tout ce que nous touchons, rencontrons, a
sur nous, nos organes, nos idées, notre cœur lui-même des effets rapides surprenants et
inexplicables ? ».

Il pense aussi, lorsqu’il est dans sa chambre, que c’est un malaise, un trouble, l’irritation d’un filet
nerveux, un dysfonctionnement dans le fonctionnement de son corps. « Un simple malaise, trouble
de la circulation peut-être, irritation d’un filet nerveux … si parfaite et délicat de notre machine
vivante puisse faire un mélancolique du plus joyeux des hommes ? ».

LIEUX :
Les différents lieux visités et habités par le narrateur sont sa maison où il vit et surtout dans sa
chambre.
Il va aussi dans une maison en vacances près du Mont Saint Michel.

LECTURE :
J’ai bien aimé la lecture du Horla car le fait que ce soit en journal intime où l’on voit ce qu’il lui arrive
chaque jour, ça permet de suivre sa vie et de vouloir savoir ce qu’il va lui arriver.

Le narrateur se pose des questions en permanence qui sont les mêmes lorsque on lit le livre. Lorsque
qu’il remarque que les verres sont vides, il dit « Mais comment est-ce possible » ou lorsqu’il est
malade, il cherche à savoir.

Puis, nous lecteur, c’est la même question qu’on se pose. On va chercher à savoir et donc vouloir à
continuer de lire.

MUSIQUE :
Je choisirai la musique Incantations d’Alexandre Rabinovitch pour accompagner une mise en scène
car la musique a un côté calme mais avec des intonations du piano fort puis piano.

La musique est crescendo puis decrescendo, ce qui lui donne un côté mystérieux, de suspense et
d’angoisse comme dans le Horla.

Dans la musique, il y a des coupures puis une reprise avec un son grave et fort.

CONCLUSION :
Il pense que Le Horla veut le tuer. Il va donc réfléchir à comment le tuer mais il ne sait pas comment
faire …

Il finit par trouver ! Il verse de l’huile sur ses tapis, ses meubles ... pour brûler sa maison (p.46
« Quelle joie ! Je le tenais ! Alors, je descendis, en courant ; je pris dans mon salon, sous ma chambre,
mes deux lampes et je renversai toute l’huile sur le tapis, sur les meubles, partout ; puis j’y mis le feu
…).

Puis, il attend jusqu’à ce qu’il voie sa maison en feu. Il est plutôt pressé : « Comme ce fut long !
comme ce fut long ! Je croyais déjà que le feu s’était éteint tout seul, ou qu’il l’avait éteint, Lui, … »

Il commence à douter et se demande si Le Horla n’était pas mort : « Mort ? Peut-être ? Son corps ?
son corps que le jour traversait n’était-il pas indestructible par les moyens qui tuent les nôtres ? S’il
n’était pas mort ? … ».

A la fin, le Horla se termine sur « Non … Non … sans aucun doute, sans aucun doute … il n’est pas
mort… Alors… alors… il va donc falloir que je me tue, moi ! »
Le narrateur sous-entend donc que pour lui, il faut qu’il se suicide pour qu’il soit tranquille et que le
Horla arrête de le hanter.

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