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Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès


Première partie : Algèbre Polynômes

Un polynôme, en mathématiques, est une expression


formée d'une combinaison linéaire de produits
de puissances entières d'une ou de
plusieurs indéterminées, habituellement notées X, Y,
Z…

CONTENU

28 EXERCICES
PRELIMINAIRES : 18 EXERCICES
RECHERCHES : 10 EXERCICES
CORRIGES : …

0
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Première partie : Algèbre Polynômes

POLYNOMES

PRELIMINAIRES

EXERCICE 1
Rappeler les formules qu'il faut connaître pour pouvoir résoudre des équations du
second degré.

EXERCICE 2
Une somme de 12 000 € est à partager entre n personnes.
S'il y avait eu 4 personnes de moins, chaque personne aurait touché 1 500 € de
plus.
Combien y a-t-il de personnes ?

EXERCICE 3
Calculer x1² + x2² et x13 + x23 où x1 et x2 sont les deux racines de ax² + bx + c.

EXERCICE 4
Résoudre dans ℝ l'équation suivante : x4 – 3x2 – 4 = 0
Indication: on pourra poser X = x2

EXERCICE 5
Résoudre dans ℝ l'équation suivante :
Indication : on pourra poser

EXERCICE 6
Un polynôme diviser respectivement par x – 1 par x – 5 et par x – 2 donne pour
reste respectif 9 ; -39 et 3. Quel reste donnera-t-il si on le divise par (x – 1)(x –
5)(x – 2) ?

EXERCICE 7

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Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Première partie : Algèbre Polynômes

Le polynôme P(x) = x3  14x  8 admet trois racines distinctes a, b et c. Sans les


déterminer, calculer a + b + c, abc, a²+ b²+ c² et 1  1  1 .Calculer P(- 4) puis
a b c
déterminer toutes les racines de P(x) et le factoriser.

EXERCICE 8
Déterminer, s’il en existe, f (x) polynôme de degré 3 tels que : f (x)  f (x1) = x2 +
x.
En déduire la somme : S = (1×2) + (2×3) + ……+ n(n +1) , où n est un entier
naturel non nul.

EXERCICE 9
Déterminer le polynôme P(x) de degré 3 tel que :
P(1) = ; P(2) = 1 ; P(3) = et P(4) = 21.

EXERCICE 10
Soit P(x) = x4 + x2 + 1. Déterminer a et b pour que P(x) soit divisible par (x2 + ax +
b).

EXERCICE 11
1) Vérifier que 1  xn  1  x  1  x  x2  ....  xn2  xn1 
2) Montrer que le polynôme nxn1   n  1 xn  1 (où n  IN ) est factorisable par
 x  1
2

3) Soient p(x) et q(x) deux polynômes tels que q(x)= p(x) + 1


a) Démontrer que  p  x   q  x   1 est factorisable par p(x).q(x).
2n n

b) En déduire que x  22n  x  1n  1 est factorisable par x  2x  1


4) Montrer que p  x    x  1  x2n  2 x  1 est factorisable par
2n

qx   xx  12 x  1 .


Expliciter r(x) tel que px  qx.r x .

EXERCICE 12
Déterminer P(x), polynôme de degré 6, divisible par (x – 1)3 et tel que 1 + P(x) soit
divisible par x4.

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Première partie : Algèbre Polynômes

EXERCICE 13
Déterminer les polynômes du 3e degré dont les divisions par (x – 1), (x – 2) et (x –
3) ont le même reste 36. Déterminer celui d’entre eux qui est divisible par (x – 4).

EXERCICE 14

1) Déterminer les réels a et b pour que le polynôme px  ax 7  bx 6  1 soit


divisible par x  12 puis factoriser P(x) par x  12 .
2) Déterminer les réels a et b de façon que le polynôme ax n1  bx n  1soit divisible
par x  12 .
Démontrer que px  x n  1x n1  1 est divisible par x  1x 2  1.

EXERCICE 15
Déterminer le réel a tel que x4 + ax3 – 2ax + 4 soit le carré d’un polynôme du
second degré.

EXERCICE 16
Soit P(x) = a²(x  b)(x  c)  b²(x  c)(x  a)  c²(x  a)(x  b) .
(a  b)(a  c) (b  c)(b  a) (c  a)(c  b)
Calculer P(a), P(b) et P(c). En déduire que P(x) = x2.

EXERCICE 17
Soit le polynôme px  a 4 b  x  b 4 x  a   x 4 a  b . Où a, b et c sont trois réels
distincts.
1) calculer pa  et pb .
2) Soit le polynôme F x  px  pa  .
a) Montrer que F x  px  pb .
b) Prouver que F(x) est divisible par x  a x  b .
3) Montrer que F(c) est divisible par a  bc  ac  b .Déterminer alors le
quotient.

EXERCICE 18
Soit P une fonction polynôme de degré n, n ≥ 1.
1. Montrer que si P a n racines distinctes a1, .... an, alors il existe une fonction
polynôme Q telle que pour tout réel x, on ait : P(x) = (x - a1)(x - a2)...(x - an) Q (x).

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Première partie : Algèbre Polynômes

2. En déduire que toute fonction polynôme de degré n a au plus n racines


distinctes.
3. La fonction f : x sin x est-elle polynomiale ?
4. Existe-t-il une fonction polynôme P non nulle telle que pour tout x ≠ 0,
P et telle que 1 soit racine de P ?
Pour répondre à la question, on montrera que :
- si P existe, deg P ≤ 5 ;
- et sont racines de P ;
- il existe six racines distinctes de P.

RECHERCHES

EXERCICE 19
On se propose de résoudre une équation de degré 3 ne possédant pas, à priori, de
solution particulière.
A- Soit le polynôme P(x) = 10x3 – 9x2 + 9x + 1.
1) On pose x = y + a. Déterminer le polynôme Q(y) obtenu en
remplaçant x par y + a dans P(x).
2) Montrer que : Q(y) = 10(y3 + αy + β) ⇔
a  3 ; α  63 et β  79 .
10 100 250
B- Cette partie a pour but de déterminer les racines de Q(y).
1) Déterminer deux réels b et c tels que : b3 + c3 = β et - 3bc = α.
2) Prouver que y3 - 3bcy + b3 + c3 est factorisable par y + b + c.
3) Déduire de B- 2) et A- 1) que  2 et  1 sont respectivement
5 10
racines de Q(y) et P(x).
C- Terminer la résolution de P(x) = 0.

EXERCICE 20
Soit le polynôme hx   x 4  6 x 2  8 .
1) Calculer h (-2) et h (2). En déduire que h(x) a quatre racines x1 , x 2 , x3 x 4 que
l’on précisera
f x  
1 x
2) Soit la fonction f définie par :  2
h x  x  4

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Première partie : Algèbre Polynômes

a) Déterminer l’ensemble de définition de f.


b) Factoriser le polynôme px  x 3  2 x  1
3) Trouver les réels a, b, c et d tels que :
f x  
a b c d
  
x  x1 x  x2 x  x3 x  x4
EXERCICE 21
Soit une fonction polynôme P et soit ∆(P) la fonction polynôme : x P(x + 1) -
P(x).
1. Calculer ∆(P) lorsque P est un polynôme de degré 0, de degré 1, de degré 2.
Comparer deg∆(P) et degP sur ces trois cas particuliers.
Formuler un résultat général reliant deg∆(P) et degP si deg P 1 et démontrer ce
résultat.
2. Montrer que ∆2(P) = ∆(∆(P)) est la fonction polynôme :
x P(x + 2) - 2P(x + 1) + P(x).
Donner une expression analogue pour ∆3(P) = ∆(∆(∆(P))).
3. Que peut-on dire de ∆3(P) lorsque deg P = 2, puis lorsque deg P = 3 ?
4. Montrer que pour toute fonction polynôme P de degré 3, on a pour tout réel x
: P(x + 4) + 6P(x + 2) + P(x) = 4[P(x + 3) + P(x + 1)].
5. Application.
Existe-t-il une fonction polynôme P de degré 3 vérifiant :

EXERCICE 22
Soit l’équation : 2 x 2  3x  3  2 x 2  3x  9  18
1) a) Définir l'équation. Vérifier que l’équation proposée devient :
y 2  y  12  0 en posant y  2 x 2  3x  9 .
b) En déduire y et calculer ensuite x.
2) Soit l’équation : x 4  12x 3  37 x 2  12x  1  0
1
a) Vérifier que 0 n’est pas solution et que si  est une solution alors est

aussi solution.
1
b) Montrer en posant X  x  que résoudre l’équation revient à résoudre
x
X 2  12 X  35  0 .
En déduire X puis calculer x.

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Première partie : Algèbre Polynômes

EXERCICE 23
On appelle polynôme symétrique un polynôme dont les coefficients peuvent se
lire indifféremment dans un sens comme dans l'autre.
Exemple : f (x) = x4 - 5x3 + 6x² - 5x + 1
Le but de l'exercice est de résoudre l'équation (E) : x4 – 5x3 + 6x2 - 5x + 1 = 0, pour
tout x appartenant à ℝ.
1. Vérifier que 0 n'est pas solution de (E).
2. Montrer que si est solution de (E), alors est solution de (E).
3. Montrer que l'équation (E) est équivalente à l'équation (E') :
.

4. Calculer .
5. En posant , montrer que l'équation (E') se ramène à une équation du
second degré.
6. Résoudre l'équation du second degré, puis en déduire les solutions de
l'équation (E).

EXERCICE 24
On appelle polynôme symétrique un polynôme dont les coefficients peuvent se
lire indifféremment dans un sens comme dans l'autre.
Exemple : f (x) = 3x4 + x3 - x² + x + 3.
Nous allons voir des méthodes permettant de résoudre l'équation f(x) = 0.
1. Degré 2. Soit : f: x ax² + bx + a, a 0.
Résoudre l'équation f (x) = 0 et dans le cas où f admet deux racines distinctes, les
comparer.
2. Degré 3. Soit : f: x ax3 + bx² + bc + a, a 0.
a) Montrer que 0 n'est pas racine de f et que si x1 est racine de f, alors est aussi
racine de f.
b) Trouver une racine évidente de f et en déduire une factorisation de f(x).
Discuter alors le nombre de solutions de l'équation f(x) = 0.
c) Application
f: x 7x3 - 43x² - 43x + 7.
Résoudre l'équation f(x) = 0 et factoriser f(x).
3. Degré 4. Soit : f: x ax4 + bx3 + cx² + bx + a, a 0.

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Première partie : Algèbre Polynômes

a) Même question que B. a).


b) Soit .
Calculer y² et en déduire l'expression de en fonction de a, b, c, y et y²
(ceci pour x ≠ 0).
Montrer que résoudre f (x) = 0 revient à résoudre successivement deux équations
du second degré.
Montrer que si b² < 4a(c - 2a), f(x) = 0 n'a pas de solution.
c) Application
Résoudre l'équation : 12x4 + 11x3 - 146x² + 11x + 12 = 0.

EXERCICE 25
On considère le polynôme f x  ax 3  bx 2  bx  a avec a  0
1) Montrer que 0 n’est pas une racine de f(x).
1
2) Montrer que si  est une racine de f(x) alors l’est aussi.

3) Trouver une racine évidente de f(x). En déduire une factorisation de f(x).

EXERCICE 26
Le livre de mathématiques de première S a la forme d'un parallélépipède rectangle
d'arêtes de longueurs a, b et c. Son volume vaut V = 792 cm3, la somme des aires
de ses faces vaut S = 954 cm² et la somme des longueurs de ses arêtes vaut P = 170
cm.
Retrouver les dimensions du livre (on pourra développer le polynôme Q(x) = (x -
a)(x - b)(x - c) et trouver l'épaisseur du livre comme racine évidente de Q).

EXERCICE 27

Soient A, B, C trois villes telles que : d(A, B) = d(B, C). Deux voitures se rendent
de A à C en passant par B.

La première va à la vitesse v de A à B, puis deux fois plus vite ensuite.


La deuxième va de A à B à 48 km/h de moyenne, puis roule à la vitesse (v + 20)
entre B et C.

Les deux voitures mettent le même temps : calculer v.

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Première partie : Algèbre Polynômes

EXERCICE 28

La société secrète du «troisième degré» se livre à de redoutables activités et ses


membres se reconnaissent grâce à un code numérique qui change chaque mois
suivant une formule connue d'eux seuls.

A Interpol, le commissaire Lagrange n'a pas beaucoup d'éléments pour son


enquête : il sait seulement que les codes pour les 3e, 5e, 6e et 8e mois étaient
respectivement 729, 1313, 901 et 1014. Néanmoins, le nom de la société secrète
lui donne une idée. Il va découvrir la formule, et connaissant le code pour le
10e mois, il va s'infiltrer dans la société et arrêter peu à peu tous ses membres.

Quelle est la formule ? Quel est le code du 10e mois ?

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Première partie : Algèbre Polynômes

CORRIGES - POLYNOMES

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Première partie : Algèbre Equations, Inéquations, systèmes

PRELIMINAIRES

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Première partie : Algèbre Equations, Inéquations, systèmes

EQUATIONS – INEQUATIONS - SYSTEMES

PRELIMINAIRES

EXERCICE 1
Résoudre les inéquations suivantes :
a) (x² - x)(2x + 1) ≥ 0
b)
c) (x² - 2x - 3) (x² + 2x + 2) < 0
d)(x + 1)(x + 2) ≥ (2x + 1)(3x + 1)

EXERCICE 2
Résoudre dans IR les équations irrationnelles suivantes:
x  x  2x  1 ;
2
3x  11x  21  2 x  3 ;
2
2x  1   7 x  5  0 ; x  x  2x  1
2

x  2 x  28  26 ; x  2  3x  5  7 ; 2 x  5  x  1  1 ; 5 x  9  x  4  3x  1
x 2  3x  x 2  3x  11  1 ; 6 x  2  3x  9 x  2

EXERCICE 3
Résoudre les inéquations suivantes :
a) x² + 3x - 1 ≥ 0
b) x² + x + 1 < 0
c) x² - 10x + 25 ≤ 0
d) -3x² + 1 ≥ 0
e) x² - x ≥ 0
f) -x² - 7x + 1 < 0
g) x² - 16 ≤ 0
h) 8 - x² < 0

EXERCICE 4
Résoudre dans IR les inéquations irrationnelles suivantes.
2x  3  3 ; 4x  1  2x  1 ; 5x  19 x  4  x( x 1)
2
;  
3 x 2  1  2x  1

7 x  2  2x  1 ; 2x  x  2x  3 ; x2  x 1  x  5 ; 2 x 2  x  2 x  3;
2 2

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Première partie : Algèbre Equations, Inéquations, systèmes

EXERCICE 5
Résoudre les systèmes d'inéquations suivants :

1.

2.

EXERCICE 6
1) Résoudre dans IR les équations et inéquations suivantes, m est un paramètre
réel
x  4 x  21 x  (m  1) x  21 m  4 x  5 2 x  1 23
2 2 2
 0 ; x + 4(3m - 1) = ;  
 2 x2  9 x  5 3m  1 3 x x  2 4
2) Résoudre les systèmes d’inéquations suivantes :
2 x2  x  1 1  x2  5 x  6  0 x  2
  3 x2
  x4 ;  ;  x
3  2x  5 2 ( x  2)( x  5)  0  2 x  x2  3

EXERCICE 7
1. Résoudre les systèmes d’équations suivantes :
 2x  y  2  x y 5
 2 2 ;  2
2 x  y  2 2 x  xy  y  7 x  13
 x2  y 2  25  x  y  29
2 2

 
 xy  2O  xy  3( x  y )  1  O
2. Résoudre les systèmes d’équations suivantes en discutant selon le paramètre m
mx  y  2  m (m  1) x  (3m  2) y  2  mx  3 y  5
 ;  ; 
 3x  y  5  (2m  1) x  2 y  m  2 3x  my  1

EXERCICE 8
Résoudre les systèmes suivants par la méthode du pivot de Gauss (m paramètre
réel)

; ;

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Première partie : Algèbre Equations, Inéquations, systèmes

RECHERCHES

EXERCICE 9

1) Résoudre le système suivant

2) Dans une entreprise, Dans une entreprise, le salaire mensuel des employés est
de 7040F, celui des techniciens le double et celui des cadres 21120F. La masse
salariale mensuelle s’élève à 380160F, pour un salaire mensuel moyen de 8640F.
Pour des raisons économiques, le patron doit diminuer la masse salariale de
2%.cette diminution se répartie de la façon suivante :
- une baisse de 1%sur les salaires des employés
- une baisse de 3%sur les salaires des techniciens
- une baisse de 6%sur les salaires des cadres
On désigne respectivement par a le nombre d’employés, b le nombre de
techniciens et c le nombre de cadres
a) traduire les données présentes par trois égalités vérifiées par les entiers a, b,
et c
b) montrer que le système obtenu est équivalent au système du1)
c) En déduire le nombre d’employés, de techniciens et de cadres

EXERCICE 10
Un directeur de zoo veut nourrir ses animaux en leur apportant un minimum
journalier de 120 kg de protides, 90 kg de lipides et 60 kg de glucides. Deux
aliments tout préparés A et B lui sont proposés : 1 sac de A contient 3 kg de
protides, 3 kg de lipides, 1 kg de glucides et coûte 1 000 F ;1 sac de B contient 2
kg de protides, 1 kg de lipides, 2 kg de glucides et coûte 500 F. Déterminer le
nombre de sacs de chaque type d’aliment que le directeur de zoo doit acheter
pour réaliser une dépense minimale. Quel est alors le coût dans ce cas ?

EXERCICE 11
On considère le trinôme du second degré en x :
 
f m  x   mx 2   m  2  m2  1 x  m  m  2 
2

m désigne un paramètre réel.

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Première partie : Algèbre Equations, Inéquations, systèmes

1) Montrer que lorsque m  0 , le discriminant de l’équation d’inconnue x,


f m x   0 , est un carré parfait . Etudier suivant les valeurs de m le signe des
racines de cette équation.
2) Calculer en fonction de m les racines x' et x' ' de l’équation f m x   0 . x '' est la

racine qui est une fraction rationnelle en m. Vérifier que x' x' ' 
m  2m 2  1. En
m
déduire les valeurs de m pour lesquelles on a x'  x' ' .
3) Pour qu’elles valeurs de m a-t-on x' '  2 . Montrer que: m  0 on a : x'  2 .
4) Déduire des questions précédentes, l’ensemble des valeurs de m pour les
quelles on a : -2 entre les racines x' et x' ' .

EXERCICE 12

1) Soit l’équation (1) y 2  m  1y  m  3  0


Discuter suivant les valeurs de m, l’existence et le signe des racines de (1).
On désigne par a et b les racines de (1) lorsqu’elles existent.
2) On considère l’équation (2) : a  bx 2  2 x  ab  0
Sans calculer a et b, déterminer les valeurs de m pour les quelles l’équation
(2) admet deux
racines:
a) de signes contraires.
b) x’ et x’’ tels que -1< x’< 1 < x’’
1 1
3) Déterminer une équations dont les solutions sont et
a b
4) Déterminer une relation indépendante de m entre a et b.

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Première partie : Algèbre Equations, Inéquations, systèmes

CORRIGES – EQUATIONS, INEQUATIONS, SYSTEMES

DSDSDS

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Première partie : Algèbre Applications

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Première partie : Algèbre Applications

APPLICATIONS

EXERCICE 1 :

Dans chacun des cas suivants f est une relation.


Est-elle une application ? Est-elle injective ? Est-elle surjective ? Est-elle bijective ?
a) f : IR → IR b) f : IR → IR c) f :
IR → IR
x2 1
x f ( x)  x f ( x)  x 2  1  1
x2  1
x
x f ( x) 
x2  1
d) f : [0 ; +∞[ → IR e) f : IR → ]-1 ; 1] f) f : [0 ; +∞[ →
[0 ; 1]
x x
x f ( x)  x f ( x) 
x2  1 x2  1
x
x f ( x) 
x 1
2

g) f : IR → ℤ h) f : IR → IR i) f : IR× IR → IR× IR
j) f : IR \ {2} → IR
x E  x x 2 x 2  3x  x, y   x  y,3  y 
x 1
x
x2

EXERCICE 2 :
Montrer que la relation f réalise une bijection de I vers J à préciser puis exprimer
de f 1 ( x) en fonction de x :
a) f : IR → IR b) f : IR → IR
x x  x2  1 x 2x  x2  1

EXERCICE 3 :

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Première partie : Algèbre Applications

On considère la correspondance f de IR dans lui-même définie par :


f ( x)  x 2  1  2 x
 2 
a) Montrer que f réalise une bijection de I   , vers un intervalle J à
 3 
déterminer
b) Déterminer l’expression de f 1 ( x) en fonction de x.

EXERCICE 4 :
2x  1
f est la relation définie sur E  IR  1 par f ( x)  .
x 1
Montrer que f réalise une bijection de E vers f (E ) à déterminer puis définir f 1 .

EXERCICE 5 : Pour chacune des fonctions suivantes définies par f(x) :


- Déterminer l’ensemble de définition D.
- Déterminer l’ensemble image f(D).
- Dire si f est injective.
- Dire si f est une bijection de D sur f(D).
1) f(x)  x²  1 ; 2) f ( x)  5  2 x ; 3) f(x)  1  x ; 4) f(x)  1 ; 5)
2x 1  x²
f(x)  x .
x²  1

1 + x² - 1
EXERCICE 6 : Soit f la fonction définie par : f(x) = .
1 - x² - 1

1) Déterminer son ensemble de définition D.


2) Résoudre dans IR l’équation f(x) = y, où y est un paramètre réel.
L’application f : D → IR est-elle injective ? surjective ?
3) Déterminer deux parties E et F de IR, les plus grandes possibles, pour que
l’application
g:E→F
x  f(x) soit bijective.
–1
4) Définir g .

EXERCICE 7 :
Le plan est muni d’un repère orthonormal O , I , J  . Soit l’application

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Première partie : Algèbre Applications

f :  1 ,   IR


 2 
x  2x 1
1) Démontrer que f est bijective et déterminer sa bijection réciproque f 1 .
2) Construire la courbe représentative de f 1 .
3) En déduire la courbe représentative de f.

EXERCICE 8 : On considère les applications f1, f2 , f3 , f4 , f5 et f 6 de IR \ 0;1 vers


1 x
lui-même définies par : f1  x   x ; f 2  x   1  x ; f3  x   ; f4  x   ;
x x 1
x 1 1
f5  x   ; f6  x   . Déterminer fi f j pour i  1,2,...,6 et j  1,2,...,6
x 1 x

EXERCICE 9 : Dans chacun des cas suivants, démontrer que l’application f est
bijective et déterminer sa bijection réciproque.
a) f : IR  IR ; b) f : IR \ 2  IR \ 2 ; c) f : IR  IR  IR  IR
x 5  3x x
4x 1  x, y   x  2 y, x  3 y 
2x  4

EXERCICE 10 :
1. Soit f : IR  IR
x
x
1 x
a. Montrer que  x  IR f ( x)  1.
b. f est elle surjective ?
c. Montrer que f est injective.
2. Soit g l’application de IR vers IR définie par : g(x)= x 2 -x.
Soit k :  ;   ;
1 1
2   4 
x  g (x)
Montrer que k est bijective et déterminer k 1 (x).

EXERCICE 11 :
Soit f l’application définie par :

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Première partie : Algèbre Applications

f : IR  IR
x  x  x2 1
a. Montrer que : f ( x)  0 x  IR .
b. f est-elle surjective ?
c. Soit h définie de IR vers IR *  par h( x)  f ( x) .Que représente h pour la
fonction f ? Montrer que h est bijective

EXERCICE 12 :
On considère l’application f de IR-{-1} vers IR définie par

1. a. Montrer que pour tout x IR-{-1} .

b. En déduire que f n’est pas surjective.

2. a. Montrer que pour tout x IR-{-1}

b.f est-elle injective ?

3. Montrer que g de IR vers IR définie par n’est pas


injective.

EXERCICE 13 :
Soit a et l’application définie de vers par :

1. Déterminer .
2. Montrer que est une bijection et déterminer .

EXERCICE 14 :

On considère l’application de IR vers IR définie par :


1. Déterminer fof(x).
2. Montrer que f est une bijection de IR vers IR puis calculer
3. On considère l’application g de IR vers IR définie par
.Déterminer fog(x).

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Première partie : Algèbre Applications

EXERCICE 15
Soit f l’application définie de C  O, R  vers C  O, R où C et C’ sont des disques
et R  2R t els que : OM '  2OM
1. Montrer que f est bijective ?
2. Montrer qu’il est absurde de prétendre que C’ comporte 4 fois plus de
points C.
3. Quelle est l’image du cercle C par f ? Définir l’application réciproque de f.

EXERCICE 16
Soit O un point du plan.
1. Démontrer que, pour tout point M distinct de O, il existe un unique
point M  appartenant à la droite  OM  tel que OM .OM   2 .
2. On considère l’application f qui, à tout point M distinct de O, associe les
points M  défini à la question 1.
Démontrer que f est une bijection du plan privé du point O dans lui-même et
déterminer sa bijection réciproque.

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Première partie : Algèbre Applications

CORRIGES - APPLICATIONS

SDSD

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

FONCTION D’UNE VARIABLE REELLE

EXERCICE 1

Déterminer l’ensemble de définition des fonctions f suivantes, définies par :

x-1 2 - 3x + 7 -1
1) f(x) = ; 2) f(x) = ; 3) f(x) = ;
3 + 2x |x|-1 3x - 1

4) f(x) = ;

 f (x) = x+2
si x ≤ 2
5) f(x) = 6)  (x -1)(x + 3) ; 7) f(x) = .
 f (x) = 4-x si x > 2

EXERCICE 2

d est la fonction définie par d(x) = x – E(x), où E est la fonction partie entière.

1) Montrer que d est bornée.


2) Montrer que d est périodique et déterminer sa période.
3) Tracer la représentation graphique de la restriction de d sur [0 ; 1[ puis en
déduire la représentation graphique de d.

EXERCICE 3

1) Une fonction g définie sur IR vérifie 3g(-x) + g(x) = 4x3 + 2x. Montrer que g est
impaire. En déduire g(x).
1  f ( x)
2) Soit f une fonction telle que pour tout réel x on ait : f ( x  2) 
1  f ( x)
.Calculer f(x4) ; f(x6) et f(x8) puis conclure sur la périodicité de f .
3) Soit f une fonction numérique définie sur IR telle qu’il existe un réel
1
strictement positif a vérifiant : ∀x ∈ IR, f(x + a) =  f ( x)  f 2 ( x) .
2
Démontrer que f est périodique.

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

EXERCICE 4

3x - 2
On considère deux fonctions f et g définies par : f(x) = - x2 – 2x et g(x) = .
x+1

1) a) Montrer que pour tout réel x ; f(x) = - (x + 1)2 + 1 puis en déduire que f
admet un maximum que l’on précisera.
b) Etudier les variations de f sur ]-∞ ; - 1] puis sur [- 1 ; +∞[ puis dresser son
tableau de variation.

c) Tracer la courbe de f sur l’intervalle [- 3 ; 2].

2) a) Déterminer les coordonnées des points A et B intersections de (Cg)


respectivement par rapport à l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées.
b) Etudier le sens de variation de g sur ]-∞ ; -1[ puis sur ]-1 ; +∞[ puis dresser
son tableau de variation.

EXERCICE 5

Soit la fonction f définie sur ℝ par .

1) Etudier les variations de f sur ℝ.


2) Déterminer les coordonnées des points d'intersection entre la courbe
représentative de f et la droite (D) d'équation y = .

EXERCICE 6

Soit f la fonction définie par f(x) = |x +1| + |x - 1|.

1) Montrer que f(- x) = f(x) puis conclure sur la parité de f . Interpréter


graphiquement ce résultat.
2) Ecrire f(x), suivant les valeurs de x, sans le symbole de la valeur absolue.
3) Etudier les variations de f sur ]-∞ ; - 1], [- 1 ; 1] et [1 ; +∞[ puis dresser son
tableau de variation.
4) Représenter graphiquement f.

EXERCICE 7

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

Soit f la fonction définie sur [-3 ; +∞[ par f(x) =

1) Démontrer que f(x) peut s’écrire f(x) = .


2) Démontrer que f est croissante sur [-3 ; +∞[.
3) a. Démontrer que f admet un minimum le préciser.
b. Démontrer que f admet un majorant.

c. En déduire que f est bornée et indiquer un encadrement de f(x).

4) Résoudre dans [-3 ; +∞[ l’équation f(x) = 0 puis en déduire le signe de f(x)
dans [-3 ; +∞[.

EXERCICE 8

Soit f la fonction définie sur [-2 ; 2] par f(x)= x4 – 2x2 – 1.

1) Etudier la parité de f.
2) Démontrer que sur [0 ; 2], si a < b alors l’expression f(b) – f(a) a même signe
que (a2 + b2 – 2).
3) En déduire les variations de f sur I1 = [0 ; 1] puis sur I2 = [1 ; 2].
4) Déterminer le minimum de f(x) sur I.

EXERCICE 9

On considère la fonction f définie par : f(x) = x(1 – x).

1) Montrer que, pour tout x de ℝ : f(x) ≤ 1/4.


2) En déduire que la fonction f admet un maximum en x = 1/2.
3) Démontrer que f(x) = 1/4 – (x – 1/2)2 et en déduire le sens de variation de
f en utilisant les opérations sur les fonctions.

EXERCICE 10

On considère les fonctions f et g définie par f(x) = x2 + 1/x2 et g(x) = x – 1/x

1) Déterminer le domaine de définition de g et étudier sa parité.


2) Montrer que g est strictement croissante sur ]0,+∞[.
3) Sur ]0 ;+∞[, résoudre l’équation g(x) = 0 et chercher le signe de g(x).

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

Déterminer les variations de g2.


4)
5)
Déterminer le domaine de définition et étudier sa parité.
Exprimer f en fonction de g2.
6)
7)
En déduire les variations de f sur ]0 ; +∞[. Dresser le tableau de variation de
f.
EXERCICE 11

x3 + 4
Soit f la fonction numérique définie par : f(x) = .
x2

1) Déterminer le domaine de définition de f.


2) Montrer qu’il existe trois réels a, b et c tels que pour tout x ≠ 0 f(x) = ax + b
c
+ 2.
x
3) Montrer que le taux de variation de f entre deux réels non nuls x et x' est T
x2x'2 - 4(x + x')
= .
x2x'2
4) On suppose 2 ≤ x et 2 ≤ x'.
a) Montrer que 4xx' ≤ x2x'2 puis que 4(xx' – x - x') ≤ x2x'2 – 4(x + x').

b) Montrer que xx' – x – x' = (x – 1)(x' – 1) – 1.

c) Etudier le signe de (x – 1)(x' – 1) – 1 puis celui de x2x'2 – 4(x + x').

d) En déduire la variation de f sur [2, +∞[.

5) Etudier la variation de sur ]-∞, 0[ puis sur ]0 ; 2].

EXERCICE 12

Déduire de la courbe de g, ci-dessous, celle de :

a) h telle que h(x) = - g(x) ; b) i telle que i(x) = g(- x ) ; c) j


telle que j(x) = | g(x) |

d) k telle que k(x) = g(x) + 2. (On utilisera une figure différente pour chaque
courbe).

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

EXERCICE 13

1) f est la fonction définie par f(x) = x2 + 2x.


a) Etudier le sens de variation de f puis dresser son tableau de variation.
b) Déterminer le réel a tel que pour tout réel x, f(2a – x) = f(x) puis en
déduire que la courbe (Cf) admet un élément de symétrie.
c) Etudier la position relative de (Cf) par rapport à la droite (Δ) : y = x.
d) Montrer que pour f admet un extremum que l’on précisera.
Interpréter graphiquement ce résultat.
2) Soit g la fonction définie par g(x) = - 1 + 1 + x .
a) Etudier le sens de variation de g puis dresser son tableau de
variation.
b) Etudier la position relative de (Cg) par rapport à l’axe des abscisses.
c) Déterminer les coordonnées des points d’intersection de (Cg) avec les
axes de coordonnées.
3) Déterminer les ensembles de définition de gof et de fog puis calculer gof(x)
et fog(x).
4) a) Tracer (Cf) dans un repère orthonormé du plan.
b) Sachant que sur [0 ; +∞[, (Cf) et (Cg) symétriques par rapport à (Δ)
déduire de (Cf) celle de la restriction de g à l’intervalle [0 ; +∞[.

c) Déduire de la courbe de f celle de h et i telles que h(x) = f(|x|) et i(x) =


|f(x)| - 2. (On choisira une figure différente pour les courbes de h et de i.)

EXERCICE 14

Soit l’application f : IR×IR → R×IR

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

(x ; y) → (x – 2y ; x + 3y)

1) Montrer que f est bijective et déterminer sa bijection réciproque.


2) Pour tout couple (x ; y) ∈ IR×IR, déterminer fof(x).

EXERCICE 15

3x - 11
Soit f l’application de IR – { 2 } dans IR définie par : f(x) = .
x-2

1) soit x un réel tel que 3  x  8.


-5
a) Encadrer successivement x – 2 , et f(x).
x-2
b) En déduire l’image directe par f de l’intervalle [3 ; 8].
2) Déterminer l’image réciproque de :
a) - 5 ; b) 3 ; c) ] - ∞; 1[ d) ℝ .

EXERCICE 16

- 2x2 + 3x + 7
Soit f, g, h et i quatre fonctions définies par : f(x) = ; g(x) = 2 – x ;
x2 - 2x - 3

x3 + x2 + 2x + 1
h(x) = et i(x) = x2 + 8x + 4.
x2 + 2

1) a) Déterminer les ensembles de définition de fog et de gof puis montrer que


fog(x) + f(x) = - 4.

b) En déduire que le point Ω(1 ; - 2) est centre de symétrie de (Cf).

1
2) Etudier la position relative de (Ch) par rapport aux droites (D1) : y = x +
2
et (D2) : y = x + 1.
3) a) Etudier les variations de i sur ]-∞ ; - 4] puis sur [- 4 ; +∞[ et dresser son
tableau de variation.
b) Montrer que i admet un minimum en – 4 et déterminer ce minimum.

c) Montrer que la droite (Δ) : x = - 4 est axe de symétrie à la courbe de i.

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

EXERCICE 17

Soit f une fonction définie sur I = [0 ; 1] et à valeurs dans I telle que, pour tous x
et y réels de I : |f(x) – f(y)| ≥ |x – y|.

1) Montrer que u et v telles que : u : I → IR telle que u(x) = x et v : I → IR


telle que v(x) = 1 – x sont des exemples de telles fonctions.
2) Montrer que l’on a : [f(0) = 0 et f(1) = 1] ou [f(0) = 1 et f(1) = 0].
3) On suppose que f(0) = 0.
a. Démontrer que pour tout x de I, f(x) ≥ x.

b. Démontrer que pour tout x de I, f(x) = x.

4) Examiner le cas f(0) = 1.


5) Déduire de cette étude que les seules fonctions qui satisfont la condition
énoncée sont les fonctions u et v.
6) Démontrer que chacune des fonctions f, g telles que f(x) = x2/2 et g(x) =
1/(1 + x) est définie sur I, est à valeurs dans I et vérifie : |f(x) – f(y)| ≤ |x –
y| pour tous x et y réels de I.

EXERCICE 18

Soit f la fonction définie par f(x) = 1 si x ≥ 0 et f(x) = 0 si x < 0.

On pose : g(x) = 2f(x) – f(x – 1) et h(x) = g(x – 1) + 2g(x – 2) +…….+ 2009g(x –


2009).

Calculer h .

EXERCICE 19

On désigne par E(x) la partie entière de x.

1) Montrer que, pour tout x : 2E(x) ≤ E(2x) ≤ 1 + 2E(x).


2) Montrer que pour tout x réel : E[E(2x)/2] = E(x).

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Deuxième partie : Analyse Fonction d’une variable réelle

CORRIGES - FONCTION D’UNE VARIABLE


REELLE

fdfdfd

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Deuxième partie : Analyse Généralités

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Deuxième partie : Analyse Limites - Continuités

LIMITES - CONTINUITES

EXERCICE 1

Etudier les limites suivantes :

EXERCICE 2

Etudier les limites en ∞ puis en ∞ des fonctions f suivantes :

EXERCICE 3

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Deuxième partie : Analyse Limites - Continuités

Dans chacun des cas suivants calculer les limites de ƒ aux bornes de son ensemble
de définition puis en déduire les asymptotes éventuelles à sa courbe.

 3
 ; si x  0 -2
e) f(x)   x²  1 f) f x x  1  2 g) f(x) = .
x²  3x  2
 2x  1 ; si x  0 x² - 4
x 3

EXERCICE 2

Calculer les limites des fonctions suivantes aux points x0.

x+1 -2 x+2 -2 sinx


1) f(x) = ; x0 = 3 ; g(x) = , x0 = 2 ; h(x) = ,
x-3 2x + 5 - 3 1 - cosx
sin3x
x0 = 0 ; i(x) = , x0 = 0 ; f(x) = x2 + x + 1 + ax , x0 = ± ∞ ; (On
1 - 2cosx
discutera suivant les valeurs de a).

EXERCICE 3

1) Etudier la continuité de  x0 dans les cas suivants :

 f (x) = l(x - 1)(2x + 1)l si x ≠ 1  f (x) = x + 1 si x ≤ 0


a)  x3  1 ; x0 = 1 b)  2x + 3 ;
 f (1) = 1  f (x) = x2 + x + a si x > 0
x0 = 0. (On discutera suivant les valeurs de a)

2) Déterminer (s’il existe) le prolongement par continuité de f définie par f(x) =


x- x
au point x0 = 0.
x

x + E(x)
3) Soit f la fonction définie par f(x) = .
x

2x - 1
Démontrer que pour tout x > 0 : < f(x) ≤ 2. En déduire lim f(x).
x x → +∞

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Deuxième partie : Analyse Limites - Continuités

EXERCICE 2

1) Exprimer gof(x) et fog(x) :


a) f(x) = x2 et g(x) = 2x b) f(x) = x + 1 et g(x) = x c) f(x) = x2 +
1
2x - 3 et g(x) = .
x

2) Trouver deux fonctions g et h telles que f(x) = goh(x) :


1
a) f(x) = (5x2 – 3x + 1)3 b) f(x) = 4 - 5x c) f(x) = 2 .
x +4

3) Etudier la limite de f aux endroits indiqués en utilisant le théorème sur la


limite d’une fonction composée :
1 + 2x
a) f(x) = 4x2 + 1 en - ∞ b) f(x) = en + ∞ et en 1 c) f(x) =
x-1
1
en – 2
x+2

x+1
d) f(x) = g(2x – 1) en + ∞ avec g(x) = e) f(x) = h(1 – x) en - 1
x-1
2x + 3
avec h(x) = .
x-2

EXERCICE 3

1
1) f est une fonction telle que pour tout x ≥ 4 : f(x) ≤ - x2. Quelle est la limite
2
de f en + ∞ ?
1
2) f est une fonction telle que pour tout x ≥ 2 : | f(x) – 4| ≤ 2 .
x
a) Quelle est la limite de f en + ∞ ?
b) Montrer que si x ≥ 10, alors | f(x) – 4| ≤ 0,01. Interpréter
graphiquement ce résultat.
3) f est une fonction telle que pour tout x ≥ 10 : 0 ≤ f(x) ≤ 5. Quelle est la
f(x)
limite en + ∞ de la fonction g définie par g(x) = 2 ?
x
EXERCICE 4

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Deuxième partie : Analyse Limites - Continuités

1
La fonction f est telle que f(x) = a + et (C) sa courbe représentative.
(x - b)2
Déterminer les réels a et b sachant que : lim f(x) = 4 et lim f(x) = + ∞.
x → +∞ x→2

EXERCICE

Etudier la continuité de  x0 dans les cas suivants :


a) f x  ExEx  1 ; x0 = 1
x
b) f x  x²  x , si x  0 ; x0  0

 1 ; si x  0

f (x) = x + 2 si x ≠ 2
c)  lxl  2 ; x0 = - 2 puis x0 = 2 d)
 f (2) = 1
3
f (x) = x + 1 si x ≠ 1
 x+1 ; x0 = - 1.
 f (1) = a

EXERCICE 5

On considère la fonction f de IR vers IR définie par :

f (x) = x + x  6 si x < 2
2

 f (x) = 2x  a si x>2
 f (2) = b
Pour quelles valeurs de a et b la fonction f est-elle continue en 2 ?

EXERCICE 6

Soit k la fonction définie par :

k(x) = 2ax si x  1
x +1
 k(x) = ax2 + x si x  1
 k(1) = b

Déterminer les réels a et b pour que la fonction k soit continue en 1.

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Deuxième partie : Analyse Limites - Continuités

EXERCICE 7

x3 + ax + b
Soit f la fonction définie sur IR – {1 ; 2} par f(x) = .
(x - 1)(x - 2)

a) Déterminer les réels a et b pour que f admette un prolongement par


continuité en 1 et en 2.
b) Calculer la valeur du prolongement en 1 et en 2.

EXERCICE 8

Etudier le prolongement par continuité de  x0 dans les cas suivants :

x3 + 1 x2 - 3x + 2 2x + 5 - 3
a) f (x) = 2 ; x0 = - 1 b) f (x) = 2 ; x0 = 2 c) f (x) = ; x0
2x - x - 3 x - 4x + 4 x-2
1 - cosx  x  2 , si x  0
=2 d) f (x) = ; x0 = 0 e) f x  x² ; si x  0
; x0  0
sinx  
1 cos x

EXERCICE 9

Etudier les limites suivantes :

1 sinx
a) lim cos b) lim sin x  1  c) lim sin x  3  d) lim
x→-∞ x x → + ∞  2x²  3  x → - ∞  2x  1  x → 0 x

1 sinx 1 - cosx sin3x


e) lim x sin f) lim g) lim h) lim
x→-∞ x x→π π-x x→0 x2 x → 0 tanx

1 - cosx cosx x 4 x cosx - 2x


i) lim + j) lim g) lim k) lim
x→0 sinx x → 0 sinx 1
x0 2sin x x→+∞ x
1 x + cosx
l) lim x sin m) lim (2x – 1 + cosx) n) lim
x→0 x x→-∞ x → + ∞ 2 + cosx

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Deuxième partie : Analyse Limites - Continuités

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Deuxième partie : Analyse Dérivation

39
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Deuxième partie : Analyse Dérivation

DERIVATION

EXERCICE 1 : Etudier les limites suivantes :

EXERCICE 2 : Etudier la dérivabilité des fonctions suivantes au points puis


interpréter graphiquement le résultat :

EXERCICE 3 : Déterminer les réels pour que la parabole d’équation


passe par le point , ait un sommet d’abscisse et
admette, au point d’abscisse , une tangente de coefficient directeur .

EXERCICE 4 : On considère la fonction .

1) Déterminer et pour que la courbe de passe par le point


et admette, en point, une tangente parallèle à l’axe des
abscisses.
2) Démontrer que le point , intersection des asymptotes à , est centre de
symétrie.
3) Etudier puis tracer .
EXERCICE 5 : Définir une fonction polynôme du troisième degré tel que :

40
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Deuxième partie : Analyse Dérivation

EXERCICE 6 : Déterminer une fonction polynôme de degré trois admettant


des extremums locaux en égal à et en égal à .

EXERCICE 7 : est la fonction homographique définie par , où


.

1) Vérifier que ∞ et que la limite à droite (resp. à gauche) au


point
∞ ∞. En déduire les asymptotes à .

2) Prouver que le point , intersection des asymptotes à , est le centre de


symétrie de .
3) Déterminer les nombres réels pour que l’hyperbole
d’équation ait le point comme centre de symétrie,
admette au point d’abscisse , une tangente parallèle à la droite d’équation
.

EXERCICE 8 :

Déterminer parmi les cylindres de révolution inscrits dans une sphère de rayon R
donné (c’est-à-dire dont les bases appartiennent à la sphère) celui dont le volume
est maximal et le calculer.

EXERCICE 9 : On dit que est zéro d’ordre 2 d’une fonction polynôme ƒ


signifie qu’il existe une fonction polynôme tel que, pour tout réel ,
.

1) Montrer que si est un zéro d’ordre d’un polynôme ƒ, alors il est racine
du polynôme dérivée ƒ .

41
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Deuxième partie : Analyse Dérivation

2) ƒ est un polynôme de degré supérieur ou égal à . On suppose que est


une racine de ƒ et de ƒ . Montrer que est un zéro d’ordre de ƒ.
3) Exploiter les résultats précédents pour résoudre dans ℝ l’équation
.
EXERCICE 10 : Soit la courbe représentative de la fonction sur
∞ et le point de coordonnées .

1) soit un point de d’abscisse . Exprimer en fonction de


.
2) Quel est le point de le plus proche de ? Justifier.

EXERCICE 11 :

On considère la fonction .

1) Etudier le sens de variation de la fonction .


2) Tracer la courbe représentative de dans un repère orthonormé
(unités 2 cm).
3) Donner une équation de la tangente à au point .
4) Construire la tangente .
5) Soit le point d’intersection de avec l’axe des ordonnées ; la droite
coupe la courbe en trois points . Donner les cordonnées de
.

EXERCICE 12 :

La fonction a pour tableau de variation :

-∞ –1 0
+∞
–5 +∞

-∞
-∞ -∞

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Deuxième partie : Analyse Dérivation

1) Donner en utilisant ce tableau les limites suivantes :

∞ ∞

2) Déterminer le nombre de solutions dans Df de l’équation :


a) ;
b) ;
3) Montrer que l’équation admet une unique solution .
En déduire le signe de suivant les valeurs de .
4) Dans cette question, on suppose que est dérivable sur .
a) Préciser le nombre dérivé de f en – 1 en le justifiant clairement.
b) Dresser le tableau de signe de dérivée de
5) On suppose maintenant que le point d’abscisse – 1 est un point anguleux
de à demi-tangentes non verticales.
a) Préciser le signe des nombres dérivés de à gauche et à droite en – 1.
b) peut-elle présenter une demi-tangente horizontale à gauche ou à
droite au point d’abscisse – 1 ?
6) Soit g une fonction dérivable sur telle que . Etudier le
signe de .
EXERCICE 13 :

Soit la fonction définie par : et (Cf) sa courbe


représentatives dans un repère orthonormé du plan (unité graphique 2 cm).

1) Montrer que f est définie sur ℝ puis écrire f(x), suivant les valeurs de x, sans
le symbole des valeurs absolues.
2) Etudier la dérivabilité de f en 0 et – 1 puis interpréter graphiquement les
résultats.
3) Calculer la dérivée de f dans chaque intervalle où elle est dérivable.
4) Etudier les limites de f aux bornes de son ensemble de définition.
5) Dresser le tableau de variation de f.
6) Montrer que (Cf) admet deux asymptotes obliques dont on précisera une
équation pour chacune d’elle.
7) Etudier la position relative de (Cf) par rapport à chacune de ses asymptotes.

43
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Deuxième partie : Analyse Dérivation

8) Monter que (Cf) est située au dessus de l’axe des abscisses.


9) Soit g la restriction de f à l’intervalle [- 1 ; + ∞[.
c) Monter que g admet une bijection réciproque g – 1 définie sur un
intervalle J à préciser.
d) g – 1 est-elle dérivable sur J ? Justifier.
e) Expliciter g – 1.
f) Tracer la courbe de g – 1 dans le même repère que (Cf)

EXERCICE 14 :

Soit la fonction définie par .

1) Etudier les variations de et tracer sa courbe représentative (C) dans un


repère orthogonal . [unités : 2cm sur et 4cm sur ].
On précisera les droites asymptotes à (C).
2) Une droite de coefficient directeur passe par le point de (C)
d’ordonnée nulle. Discuter suivant les valeurs du réel , le nombre de
points communs à et à (C).
Quand la droite coupe la courbe (C) en deux points distincts
de , on désigne par le milieu de .
Déterminer l’ensemble des points quand varie (décrit ℝ).

EXERCICE 15 :

Soit un réel, la fonction la courbe


représentative de

1) Démontrer que, pour tout réel , la courbe passe par un point fixe
(dont les coordonnées sont indépendantes de ).
2) Etudier suivant les valeurs de le sens de variation de la fonction .
3) Tracer .
4) Déterminer, lorsque décrit ℝ, l’ensemble des points de dont
l’ordonnée est un extrémum de .

EXERCICE 16 :

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Deuxième partie : Analyse Dérivation

Soit un réel, la fonction sa courbe représentative

1) Démontrer que, pour tout réel non nul, la courbe passe par un
point fixe.
2) Etudier, suivant les valeurs de , le sens de variation de la fonction .
3) Tracer .

EXERCICE 17 :

Le plan est rapporté au repère orthonormé .

On considère les paraboles d’équation


ù ℝ

1) Démontrer que, pour tout réel , la courbe est l’image de par la


translation de de vecteur .
2) Construire les paraboles .
3) Déterminer la courbe décrite par les sommets des paraboles .
4) Déterminer une droite tangente à toutes les paraboles .

EXERCICE 18 :

Soit la fonction définie par sa courbe


représentative dans un repère orthogonal du plan (2cm en abscisse et 1cm en
ordonnées).

1) Etudier les variations de .


2) Justifier que : ∞
3) Justifier qu’il existe un réel λ de l’intervalle tel que .
Déterminer un encadrement de λ d’amplitude .
4) Déduire des deux questions précédentes le signe de et dresser le
tableau de variation de
5) Montrer que admet un minimum absolu . En déduire un
encadrement de .
6) Tracer la courbe .

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Deuxième partie : Analyse Dérivation

EXERCICE 19 :

Soit la fonction définie par .

1) Ecrire sans valeur absolue


2) Etudier la continuité et la dérivabilité de en 0 et 2 puis interpréter les
résultats.
3) Etudier les branches infinies en l’infini
4) Montrer qu’il existe un unique solution de l’équation .
Vérifier que .

5) Que représente graphiquement .


6) Tracer soigneusement dans un repère orthonormé.

EXERCICE 20 :

Soit la fonction définie par : .

1) Montrer que est définie sur ℝ. Ecrire la fonction sans barres de valeur
absolue.
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de en 0 et – 1.
3) Etudier les branches infinies et la position de la courbe de par rapport
aux éventuelles asymptotes.
4) Calculer sur les intervalles ou est dérivable.
5) Soit – .
a) Montrer que l’équation admet une solution unique sur
ℝ puis donner un encadrement de à prés.
b) En déduire le signe de g sur ℝ.

6) Montrer que sur ∞ puis établir le tableau de


variations de sur ℝ.

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Deuxième partie : Analyse Dérivation

7) Tracer (Cf).
8) Montrer que la restriction f1 de f à ∞ admet une bijection
réciproque dont on précisera
son ensemble de définition .

9) est-elle dérivable sur ? Calculer f1(-2) puis ( )'(- 2 ).

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

SUITES NUMERIQUES

EXERCICE 1
La suite (un) est une suite arithmétique de raison r.
1. On donne : u5 = 7, r = 2. Calculer u1, u25 et u100.
2. On donne : u3 = 12, u8 = 0. Calculer r, u0 et u18.
3. On donne : u7 = , u13 = . Calculer u0.

EXERCICE 1
1. On a : u5 = u1 + (5 - 1)r, donc u1 = u5 - 4r = 7 - 4 × 2 = 7 - 8 = -1
Donc : u1 = -1
u25 = u5 + (25 - 5)r = 7 + 20 × 2 = 7 + 40 = 47
Donc : u25 = 47
u100 = u5 + (100 - 5)r = 7 + 95 × 2 = 7 + 190 = 197
Donc : u100 = 197
2. On a : u8 = u3 + (8 - 3)r = u3 + 5r, donc : 0 = 12 + 5r
soit : r =
u3 = u0 + 3r, donc u0 = u3 - 3r

Donc : u0 =
u18 = u0 + 18r
Donc : u18 = -24
3. On a :
u7 = u0 + 7r, donc
De plus, u13 = u0 + 13r, donc u13 = u0 + 13 × , donc :
7u13 = 7u0 + 13(u7 - u0)
7u13 = 7 u0 + 13u1 - 13u0
7u13 = -6u0 + 13u7

Donc : u0 = 0

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

EXERCICE 2
La suite (un) est une suite géométrique de raison q.
1. On donne : u1 = 3 et q = -2. Calculer u4, u8 et u12.
2. On donne u3 = 2 et u7 = 18. Calculer u0, u15 et u20.

EXERCICE 2
1. On a : u4 = u1 q4 - 1 = u1 q3 = 3 × (-2)3 = 3 × (-8) = -24
Donc : u4 = -24
u8 = u1 q8 - 7 = u1 q7 = 3 × (-2)7 = 3 × (-128) = -384
Donc : u8 = -384
u12 = u1 q12 - 1 = u1 q11 = 3 × (-2)11 = 3 × (-2 048) = -6 144
Donc : u12 = -6 144
2. Déterminons q :
u7 = u3 q4, donc .
Donc q² = 3. On a alors deux possibilités pour la raison q : .
Si , alors :
u3 = u0 q3, donc u0

u15 = u0 q15 =

= 2 × 36 = 1 458

u20 = u0 q20 =

Donc : si , alors , u15 = 1 458 et

Si , alors :
3
u3 = u0 q , donc u0 =
u15 = u0 q15 =

50
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

= 2 × 36 = 1 458

u20 = u0 q20 =

Donc : si , alors , u15 = 1 458 et

EXERCICE 3
(un) est une suite arithmétique telle que u2 + u3 + u4 = 15 et u6 = 20.
Calculer son premier terme u0 et sa raison r.
EXERCICE 3
(un) est une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0, donc :
u2 = u0 + 2r, u3 = u0 + 3r, u4 = u0 + 4r et u6 = u0 + 6r.
On obtient alors le système suivant :

D'où : u0 = -10 et r = 5.
Pour tout entier naturel n, un = -10 + 5n.
EXERCICE 1
1. On a :
u5 = u1 + (5 - 1)r, donc u1 = u5 - 4r = 7 - 4 × 2 = 7 - 8 = -1
Donc : u1 = -1

u25 = u5 + (25 - 5)r = 7 + 20 × 2 = 7 + 40 = 47


Donc : u25 = 47

u100 = u5 + (100 - 5)r = 7 + 95 × 2 = 7 + 190 = 197


Donc : u100 = 197

2. On a :
u8 = u3 + (8 - 3)r = u3 + 5r, donc : 0 = 12 + 5r

51
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

soit : r =

u3 = u0 + 3r, donc u0 = u3 - 3r = 12 - 3 ×

Donc : u0 =

u18 = u0 + 18r =
Donc : u18 = -24

3. On a :

u7 = u0 + 7r, donc

De plus, u13 = u0 + 13r, donc u13 = u0 + 13 × , donc :


7u13 = 7u0 + 13(u7 - u0)
7u13 = 7 u0 + 13u7 - 13u0
7u13 = -6u0 + 13u7

Donc : u0 = 0
EXERCICE 2
La suite (un) est une suite géométrique de raison q.
1. On donne : u1 = 3 et q = -2.
Calculer u4, u8 et u12.
2. On donne u3 = 2 et u7 = 18.
Calculer u0, u15 et u20.

EXERCICE 2
1. On a :
u4 = u1 q4 - 1 = u1 q3 = 3 × (-2)3 = 3 × (-8) = -24
Donc : u4 = -24

u8 = u1 q8 - 1 = u1 q7 = 3 × (-2)7 = 3 × (-128) = -384


Donc : u8 = -384

52
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

u12 = u1 q12 - 1 = u1 q11 = 3 × (-2)11 = 3 × (-2 048) = -6 144


Donc : u12 = -6 144

2. Déterminons q :

u7 = u3 q4, donc .
Donc q² = 3. On a alors deux possibilités pour la raison q : .

Si , alors :

u3 = u0 q3, donc u0 =

u15 = u0 q15 =

= 2 × 36 = 1 458

u20 = u0 q20 =

Donc : si , alors , u15 = 1 458 et

Si , alors :
3
u3 = u0 q , donc u0 =
u15 = u0 q15 =

= 2 × 36 = 1 458

u20 = u0 q20 =

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

Donc : si , alors , u15 = 1 458 et

EXERCICE 3
(un) est une suite arithmétique telle que u2 + u3 + u4 = 15 et u6 = 20.
Calculer son premier terme u0 et sa raison r.

EXERCICE 3
(un) est une suite arithmétique de raison r et de premier terme u0, donc :
u2 = u0 + 2r, u3 = u0 + 3r, u4 = u0 + 4r et u6 = u0 + 6r.
On obtient alors le système suivant :

D'où : u0 = -10 et r = 5.
Pour tout entier naturel n, un = -10 + 5n.
EXERCICE 4
Déterminer sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 73.

EXERCICE 4
Déterminons sept nombres impairs consécutifs dont la somme est 73 :
La suite des impairs peut être notée: un = 2n + 1, pour tout entier n.
On cherche donc l'entier p (et up) tel que : up + up+1 + up+2 + up+3 + ... + up+6 = 73 =
343.
Or, up + up+1 + up+2 + ... + up+6 = (2p + 1) + (2p + 3) + ... + (2p + 13) = 7 × 2p + (1 +
3 + 5 + ... + 13.

Or, 1 + 3 + 5 + ... + 13 = 7 = 49, somme des 7 premiers termes d'une


suite arithmétique de premier terme 1 et de raison 2.
Ainsi : 14p + 49 = 73 = 343 , soit p = 21; puis up = 43.
D'où : les sept nombres recherchés sont : 43, 45, 47, 49, 51, 53 et 55.

EXERCICE 5

54
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

Une suite arithmétique u de raison 5 est telle que u0 = 2 et, étant un nombre

entier,
Calculer .
EXERCICE 5

, u3 = 2 + 3 × 5 = 17

On cherche donc n tel que : ; soit encore : (n -


2)(5n + 19) = 12 912. Il faut donc trouver les racines du polynôme 5n² + 9n -
12950 = 0 :

qui n'est pas un entier ! et


EXERCICE 6
Déterminer quatre termes consécutifs d'une suite arithmétique sachant que leur
somme est 12 et la somme de leurs carrés est 116.
EXERCICE 6
Soit (un) une telle suite de premier terme u0 et de raison r.
Il existe k tel que :
et
Or :
et

Or 4uk + 6r = 12 donc 2uk + 3r = 6


Ainsi : 6² + 5r² = 116
Soit :
Puis 2uk + 3r = 6 donc uk = -3 ou uk = 9
Ainsi : -3 , 1 , 5 , 9 conviennent ainsi que : 9 , 5 , 1 , -3.
EXERCICE 8
Calculer les sommes S et S'.
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098

EXERCICE 8
S = 2 + 6 + 18 + ... + 118 098
S est la somme des premiers termes d'une suite géométrique de premier terme 2 et

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

de raison 3.
u0 = 2 ; u1 = 2 × 3 ; u2 = 2 × 3² ... 118 098 = 2 × 59 049 = 2 × 310.

S' est la somme des premiers termes d'une suite géométrique de premier terme 2

et de raison .

De plus : 59049 = 310. Donc .

EXERCICE 7
Une suite géométrique v est croissante et ses termes sont strictement négatifs.
1. Justifier que la raison b de la suite est telle que 0 < b < 1.

2. On suppose que et .
Calculer v1, v2, v3 et b.

EXERCICE 7
Si (vn) est une suite géométrique de premier terme v0 et de raison b, alors pour
tout entier n : vn = v0bn.

1. Si (vn) est croissante et ses termes sont strictement négatifs alors ,


c'est-à-dire 0 < b < 1.

2. v1v3 = v12 b2 et ; 1 - b3 = (1 - b)(1 + b + b²)


On obtient donc le système :
soit encore :
Soit 6b² + 25b + 6 = 0 ou 6b² - 13b + 6 = 0
La première équation a deux solutions négatives (cf première questions)

Donc .

v1 = -1 ; v2 = ; v3 = .

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

EXERCICE 1 :

1! + 2! + . . . + n!
Soit (un) de terme général un = pour n > 0.
n!

a) Montrer que un ≥ 1.
b) Montrer que : 1! + 2! + . . . + (n – 2)! ≤ (n – 2)(n – 2)!. En déduire que
2n - 3
un ≤ 1 + .
n(n - 1)
c) En déduire que (un) converge vers 1.
EXERCICE 2 :

π
Soit θ un nombre réel tel que 0 ≤ θ ≤ .
2

La suite (un) est définie par : u0 = 2cos θ et un + 1 = 2 + un pour tout n IN.

1) Calculer les cinq premiers termes de la suite en fonction de θ.(On rappelle


que cos2x = 2cos2 x – 1).
2) Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n, on a : un =
 θ 
2cos n .
2 
θ
3) Soit (vn) la suite définie pour tout n IN , par vn = n . Déterminer la limite
2
de (vn).
4) En déduire que (un) est convergente. Quelle est sa limite ?
5) EXERCICE 21
6) Etudier d'abord la limite de la suite géométrique , puis celle de la
suite .

a) ;

b) ;

c) ;
d) ;
7) EXERCICE 21
8) a) (un) est une suite géométrique de raison q = 2, q > 1 donc la suite tend
vers l'infini : ; puis .

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Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Deuxième partie : Analyse Suites numériques

b) (un) est une suite géométrique de raison , |q| < 1


donc et .

c) (un) est une suite géométrique de raison , |q| < 1 donc la suite
converge vers 0 : et .

d) (un) est une suite géométrique de raison q = 5, q > 1 donc la suite tend
vers l'infini : ; puis .

9) EXERCICE 22
Montrer que la suite satisfait la relation (R), puis en déduire la limite de cette
suite.

a) ; (R) :
b) ; (R) :

c) ; (R) :

d) ; (R) :
EXERCICE 22

1) a) Pour tout ; donc . Donc

: . On en déduit que

b) Pour tout , donc


et donc .

c) . On en déduit

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

: , soit : .

d) , donc et

, soit : et .

Ainsi : et .

EXERCICE 24
2) Dans chacun des cas ci-dessous, étudier le comportement à l'infini de la
suite (un), en utilisant des majorations ou des minorations.

a)

b)

c)

d)

e)

f)
3) EXERCICE 24

4) a) b) c) d)
e) f) n'admet pas de limite.

EXERCICE 3 :

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé (O, ⇁



e1 , ⇁

e2 ) (unité 4 cm).

 1 n
On considère les suites numériques (un) et (vn) définies par : un =   et vn =
2

,n IN.
3

59
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

On désigne par Mn le point du plan d’affixe zn = un e iv .


n

1) a) Préciser la nature des suites (un) et (vn).


b) Pour quelles valeurs de n zn est-il réel ?

2) a) Représenter dans plan complexe les points M0, M1, M2, M3 et M4.
b) Démontrer que le triangle OMnMn + 1 est rectangle en Mn + 1.

3) Soit la suite (an)n IN définie par : an = | zn + 1 – zn |. Montrer que (an) est une
suite géométrique dont on précisera la raison et le premier terme.
4)
EXERCICE 4 :

π π π π sin 2x
Calculer : lim cos n cos n - 1 . . . . cos 3 cos 2 . (Rappel : cos x = ).
n→+∞ 2 2 2 2 2sin x

EXERCICE 5 :

1
Soit (u n) la suite définie, pour tout entier naturel n non nul, par : u n = cosn·sin .
n

1
Prouver que pour tout entier naturel n, non nul, | u n | ≤ . En déduire la limite
n
de la suite (u n).

EXERCICE 6 :

1) On considère la suite (u n) définie, pour tout entier naturel n, non nul, par :
1 1 1
un = 2 + 2 +... + 2 .
n +1 n +2 n +n

a) Calculer les cinq premiers termes de la suite (u n). On indiquera


éventuellement une valeur
-3
approchée à 10 .

n n
b) Montrer que pour tout entier naturel n, non nul, 2 ≤ un ≤ 2 .
n +n n +1
En déduire la limite de la

suite (u n).

60
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

2) Par la méthode que précédemment, étudier la limite de la suite (v n) définie


pour tout n IN * par :
2 2 2
vn = + + . . . + .
3 n2 + 1 3 n2 + 2 3 n2 + n

EXERCICE 7 :

Dans cet exercice, on se propose d’étudier la convergence de deux suites vers le


nombre e et d’utiliser ces deux suites pour encadrer e.

 1 n
Soient les suites (u n) et (v n) telles que, pour tout n IN *, u n = 1 + 
 n
n +1
 1
et v n = 1 +  .
 n

1) Prouver que ces deux suites convergent vers e.


 1 1
2) Soit les fonctions f et g définies sur ]0 ; +∞[ par : f(x) = ln1 +  – et
 x x
 1 1
g(x) = ln1 +  – .
 x x+1
a) Démontrer que, pour tout réel x > 0, f(x) < 0 < g(x).
b) Justifier que, pour tout n IN *, ln u n < 1 < ln v n. En déduire
l’encadrement suivant :
 1 n  1 n +1
1 +  < e < 1 +  . Préciser cet encadrement pour n
 n  n
{1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5}.

 1 n +1
3) a) Soit l(n) la largeur de cet encadrement, c’est-à-dire : l(n) = 1 +  –
 n
n
 1
1 +  .
 n
2 3
Démontrer que, pour tout n IN *, ≤ l(n) < . On utilisera un
n n
 1 n
majorant de 1 +  obtenu à la question 2) b).
 n

b) Donner un rang à partir duquel l’encadrement de e ci-dessus permet


d’obtenir une valeur approchée

61
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

-3  1 n
de e à 10 prés, la valeur approchée prise pour e étant 1 +  .
 n
Indiquer cette valeur approchée.

EXERCICE 8 :

On considère les deux suites réelles (u n) et (v n) définies par : u1 = 2 et n IN


* 2u n + 3v n
, un+1 =
5

v1 = 7 et n IN *, v n + 1 =
u n + 4v n
.
5

1) Pour tout entier naturel n, non nul, on pose : w n = v n – u n.


a) Démontrer que la suite (w n) es géométrique.
b) Exprimer w n en fonction de n. En déduire la limite de la suite (w n).
2) a) Démontrer que la suite (u n) est croissante et la suite (v n) est décroissante.
b) Démontrer que la suite (u n) est majorée et la suite (v n) est minorée.

c) Conclure pour les deux suites.

1
3) Soit la suite (t n) de terme général : t n =u + v , où n IN *. Démontrer
3 n n
que (t n) est une suite constante. En déduire les limites des suites (u n) et (v
n).

EXERCICE 9 :

On considère la suite numérique (un) définie par u0 = 1 et, pour tout entier
1
naturel n, un+1 = un + n - 1.
3

On pose vn = 4un – 6n + 15.

1
1) Montrer que (vn) est une suite géométrique de raison et préciser son
3
premier terme.

62
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

19 1
2) Exprimer vn en fonction de n ; en déduire que pour tout n : un = × +
4 3n
6n - 15
.
4
6n - 15
3) Montrer que la suite (wn) définie par wn = est arithmétique.
4
4) Calculer : Sn = v0 + v1 + . . . + vn et S'n = w0 + w1 + . . . + wn.
En déduire Σn = u0 + u1 + . . . + un.

EXERCICE 10 :

Soit la suite numérique (u n) définie par : u0 = 0 et par la relation de récurrence :

2u n + 3
n IN *, u n + 1 = .
un + 4

1) a) Calculer u1 et u 2.
b) Prouver que, pour tout entier naturel n, 0 ≤ u n ≤ 1 ; puis que la suite (u
n) est croissante.

Que peut-on en déduire ?

c) Soit l la limite de la suite (u n). Déterminer cette limite l en considérant la


fonction f définie

sur [0 ; +∞[ par :

2x + 3
f(x) = .
x+4

2) On considère la suite (v n) telle que, pour tout entier naturel n, v n =


un – 1
.
un + 3
a) Prouver que la suite (v n) est une suite géométrique convergente.
b) Calculer u n en fonction de n.
c) Retrouver le résultat de la question 1) c).
EXERCICE 11 :

1) Montrer que pour tout réel x : 1 + x ≤ e x.


2) Soit un nombre réel q tel que : 0 < q < 1 et (u n) la suite définie, pour tout
entier n, non nul, par :

63
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

u n = (1 + q)(1 + q2) . . . (1 + qn).


q

a) Prouver en utilisant 1) que : u n ≤ e1 - q .

b) Démontrer que la suite (u n) est croissante.

c) Conclure pour le comportement de la suite (u n).

EXERCICE 12 :
Soit un réel a donné ; on considère xn nIN et y n nIN deux suites numériques
définie par :
 xn  (a  1) y n 1  x0  2
 , ( n  IN* ) et 
 y n  axn 1  (1  2a) y n 1  y0  1
Soit u n nIN la suite numérique définie par : un = xn + yn , pour tout n  IN.
1) - a) Démontrer que u n nIN est une suite géométrique.
b) Déterminer un en fonction de n et de a .
1
2) - On considère dans cette question : 0  a  .
2
a) Démontrer par récurrence sur n que :
n  IN , xn  0 et yn  0.
b) La suite u n nIN est-elle convergente ? Si oui, quelle est sa limite ?

c) On considère la suite numérique v n nIN définie par


xn
vn = pour tout n de IN.
yn
a 1
Démontrer que n  IN , vn+1 = .
 av n  1  2a
En déduire la limite, quand elle existe, de v n nIN .
n
1 1
1  
1 2 2
d) On pose a = . Vérifier que n  IN , vn = n
.
3 1 1
  1
4 2

En déduire que v n nIN est convergente et calculer sa limite.

EXERCICE 13 :

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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

1
Soit (Un)n IN la suite géométrique de premier terme U0 = 4 de raison .
2

π π
Soit (Vn)n IN la suite arithmétique de premier terme V0 = et de raison .
4 2

Pour tout entier naturel n, on note zn le nombre complexe de module Un et dont


un argument Vn.

1) a) Exprimer Un et Vn en fonction de n.

b) En déduire zn.
1
2) Démontrer que (zn) est une suite géométrique de i et de premier terme z0 =
2
2 2 + i2 2 .

3) Soit (P) le plan muni d’un repère orthonormé direct ( O, ⇁



u ,⇀

v ) et M n le
point d’affixe zn.

a) Déterminer la nature de la transformation F qui au point Mn associe le point


Mn+1 d’affixe z n+1.

b) Donner ses éléments caractéristiques.

4) Pour tout entier naturel n, on pose Zn = z0 z1 z2 ………..zn

a) Exprimer en fonction de n un argument de Zn.

b) Démontrer que si n est impair alors Zn est réel.

EXERCICE 19
Montrer que chaque suite proposée a pour limite .

a) et
b) et
c) et

d) et

e) et

f) et

65
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

EXERCICE 19

a) et donc .

De même: et donc .

b) + +1=+ ; donc

c) ; donc

d) et donc .

e) Au numérateur on a déjà une forme indéterminée. Remarquons

que . Ainsi

et .
Pas de difficulté pour vn.

f) Forme indéterminée: le numérateur et le dénominateur tendent vers l'infini; il

va donc falloir factoriser par n le dénominateur: .

Or : ; donc .

EXERCICE 12
Cinq personnes se trouvent dans une pièce. L'une d'entre elles remarque que
leurs âges sont en progression arithmétique. Sachant que la somme des carrés de
leurs âges est égale à l'année où se passe cette histoire (à savoir 1980) et qu'à elles
toutes, les personnes totalisent 90 années, quel est l'âge de chacune des personnes
?
EXERCICE 12
Soit u0 l'âge de la plus jeune personne. L'âge des autres personnes sont
respectivement : u1, u2, u3 et u4 ; avec u1 = u0 + r , ...

66
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

On a donc :
et
Pour la résolution, cf exercice 8 : 6 ans, 12 ans, 18 ans, 24 ans et 30 ans.
EXERCICE 13
La taille d'un nénuphar double chaque jour. Au bout de 40 jours, il a recouvert
tout l'étang. Au bout de combien de jours avait-il recouvert la moitié de l'étang ?
EXERCICE 13
Soit u0 la taille du nénuphar le jour 0. Au bout d'un jour il mesure u1 = 2u0, .... ;
au bout de 40 jours il mesure u40 = u0240.

On cherche l'entier p tel que .


On obtient facilement p = 39.
EXERCICE 20

a) ;
vn est une forme indéterminée, factorisons par n le numérateur et le

dénominateur : . Le numérateur tend vers 1 et le


dénominateur vers l'infini. Donc .
Même méthode pour wn : factoriser le numérateur et le dénominateur par

n². .

b) ; et .

c) ; et .
EXERCICE 20
Montrer que les suites proposées tendent vers une limite à préciser.

a) ; ;

b) ; ;

c) ; ;

67
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

EXERCICE 25
En utilisant les opérations sur les limites, déterminer le comportement à l'infini
de la suite (un) dans chacun des cas ci-dessous:

a)

b)

c)

d)

e)

EXERCICE 25
a)

b)

c)

d)

e) .

(suite géométrique de raison ) et le deuxième terme tend


également vers 0; donc .
EXERCICE 14
Au cours d'une bourse aux livres, un manuel scolaire perd chaque année 12% de
sa valeur. Un livre a été acheté neuf en 1985, il coûtait alors 150F. Quel est son
prix à la bourse aux livres de 1990 ? de 1995 ?
EXERCICE 14
En 1985 le prix du livre est u0 = 150. En 1986 il vaut : u1 = 150 × 0,88, ... ; en
1990 (donc 5 ans après), il vaut : u5 = 150 × 0,885 = 79,2 F.
Et en 1995, il ne vaut plus que : u10 = 150 × 0,8810 = 41,8 F.

68
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

EXERCICE 18 - EMPILEMENTS DE BILLES


a) Soit ABCDE une pyramide à base carrée ayant toutes ses arêtes égales (AD =
a).
Calculer la hauteur AH de cette pyramide.

b) On empile des billes de même rayon R de telle sorte que chaque bille repose
sur quatre billes dont les centres définissent un carré de côté 2R. Le niveau 1
contient une bille, le niveau 2 contient quatre billes.
Quel est le nombre de billes du niveau 3, du niveau 4, du niveau n (n entier
naturel) ?
c) On note hn la hauteur d'un empilement à n niveaux. Démontrez que (hn) est
une suite arithmétique et donnez le premier terme et la raison.

EXERCICE 18
a) AHD triangle rectangle en H. [HD] est une demi-diagonale de carré.

. Puis .

b) Niveau 3 : 9 billes ; Niveau 4: 16 billes ; .... Niveau n : n² billes.

c)
EXERCICE 16 - UNE ROSACE
On partage un cercle de rayon 1 en n parties égales et on dessine une rosace
comme sur la figure ci-après .
Soit ln la somme des périmètres des petits cercles tracés et soit sn la somme des
aires des petits disques tracés.
On se demande si :
ln va tendre vers 0 car les cercles sont de plus en plus petits ;
ln va tendre vers car il y a de plus en plus de cercles ;
ln va tendre vers une valeur finie.

69
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

Trouver le bon résultat par le calcul et faire le même travail pour sn.

(On admettra que pour ).

EXERCICE 16
Il y a n cercle de rayons rn. Calculons ce rayon : l'angle au centre de chaque

portion est et le rayon du cercle initial est 1. On applique le théorème d'Al

Kashi qui nous donne : . D'où

: .

Or, grâce à l'inégalité proposée on obtient :

Soit :

Donc : qui nous permet de conclure que ln tend vers


quand n tend vers l'infini.

; avec l'inégalité on peut conclure que la somme des aires


tend vers 0.

EXERCICE 15
On cherche à calculer l'aire A de la surface comprise entre la portion de parabole
d'équation et les axes du repère (voir figure).
Pour cela, on divise [0,1] en n parties égales et l'on remarque que A est comprise
entre l'aire An de la région délimitée en noir et l'aire A'n de la région délimitée en
rouge.
a) Calculer An et A'n en fonction de n.

(On admettra la formule : ).

70
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

b) Calculer An et A'n pour n = 10, 10², 10³, 104, 105, 1010 à l'aide d'une
calculatrice.
Quel résultat semble se dégager ?
c) Prouver ce résultat et en déduire la valeur de A.

EXERCICE 15

a) An, l'aire inférieure, est délimitée par des rectangles de largeur et de

longueur . Donc :

Ainsi

c) pour tout , An < A < A'n.

Et quand tend vers l'infini, An et A'n tendent vers ; donc .


EXERCICE 23

a) Vérifier que la suite est croissante.

b) En déduire que tend vers .

c) Déterminer la limite de .

EXERCICE 23

a) Posons .

71
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

Pour étudier le signe de cette différence, il suffit donc d'étudier celui du


facteur (montrer qu'il est positif pour ).

b) et la suite (un) définie précédemment est croissante et non majorée

donc converge vers l'infini ; ainsi la suite tend vers l'infini.

c) , et grâce à b), on peut conclure que cette limite est 1.

EXERCICE 14:

1) a) α IR. Résoudre dans ℂ : z2 – 2zcosα + 1 = 0.


b) En déduire la forme trigonométrique des solutions de l’équation z2n –
2zncosα + 1 = 0 dans

laquelle n IN*.
n 1
2) Etant donné des nombres complexes z0, z1, . . . , zn – 1. On note z
k 0
k le

produit z0. z1 . . . zn – 1.
(n, α, z) IN*×IR×ℂ, on pose Pα(z) = z2n – 2zncosα + 1.
n 1
  α 2kπ  
On admet que : Pα(z) =   z
k 0
2
 2 z cos  
n
 1 .
n  

α
sin 2  
 α kπ 
n 1
a) Calculer Pα(1) et en déduire que  sin 2      2 .
n 1
k 0   2n n   4
n 1
  α kπ  
b) α ]0 ; π[ et n IN* – {1} on pose An(α) =  sin  2n 
k 1
 .
n  
α
sin  
Montrer que n ≠ 0, on a 2n - 1 An(α) =  2  et calculer lim A (α) .
 α 
n
α 0
sin  
 2n 

π 2π (n  1)π n
c) En déduire que n IN* – {1}, sin .sin . .sin  n1 .
n n n 2
EXERCICE 28

72
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

Soit (un) la suite définie par


a) Prenons u0 = 0. Constater, à l'aide d'une calculatrice, que (un) semble converger
vers une valeur l dont on donnera une valeur approchée)
Vérifier la même propriété en choisissant une autre valeur initiale u0.
b) Quelle valeur de u0 faut-il prendre pour que la suite (un) soit stationnaire ?
c) Nous allons maintenant prouver que (un) converge bien vers .
Montrer que pour tout entier .

En déduire que puis que et conclure.


EXERCICE 28
a)

(un) semble converger vers 2,3.


De même en choisissant une valeur intiale

b) est une suite stationnaire si pour tout n : , c'est-à-dire si


: ou encore : . Ce polynôme a deux racines, dont

une dans l'intervalle [-3;+ [ : .

c) .
Or donc ; ainsi : , pour tout
entier .

On en déduit que : et

donc et par récurrence : qui tend vers 0

73
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

quand tend vers l'infini.


Ainsi : tend vers 0 et donc tend vers .

EXERCICE 26

Soit la suite définie par et .


a) Déterminer les cinq premiers termes de cette suite. Quel semble être la limite
de (un) ?
b) Montrer que la suite (vn) définie par vn = un²-4 est géométrique.
En déduire la limite de la suite (vn) puis celle de la suite (un).
EXERCICE 17 - LA PYRAMIDE DE SAQQARAH
On considère une pyramide à n étages et on appelle pn le nombre de cubes qui la
composent.

a) Trouver une formule donnant pn comme une somme de n carrés entiers.


Soit Sn = 0 + 1 + 4 + 9 + ... + n².
b) Exprimer pn en fonction de S2n-1 et Sn-1.
c) Calculer S0, S1, S2, S3. Trouver un polynôme P de degré 3,
tel que P(n) = Sn pour n 3.
On admet que pour tout n, P(n) = Sn.
d) En utilisant b, exprimer pn sous forme de polynôme.
e) Application numérique :
la pyramide de Saqqarah à 6 étages. Calculer pn.
EXERCICE 17
a) pn = 1² + 3² + 5² + ... + (2n-1)²

b) pn = S2n-1 - 4Sn-1.

c)

d) pn = P(2n - 1) - 4P(n - 1) ;

74
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Deuxième partie : Analyse Suites numériques

e) Pour ,
Donc le nombre de cubes utilisés est de 286.
EXERCICE 26
a) Déterminons les cinq premiers termes de cette suite :

La suite semble converger vers 2.

b) Pour tout entier naturel , on a :

On en conclut que est une suite géométrique de raison .

La raison , donc .
Pour tout entier naturel , , donc (tous les termes
de sont positifs).
On en déduit que

EXERCICE 27

Soit la suite définie par et .


a) Donner une valeur approchée à 10-3 près de u1, u2, u3, u4, u5.
b) Montrer par récurrence que si 0 un 2, alors 0 un+1 2.
c) Résoudre l'inéquation - x² + x + 2 0.
Exprimer un+1 - un en fonction de un . Déduire de ce qui précède que un+1 - un 0
pour tout entier n. Quel est le sens de variation de la suite (un) ?

d) Montrer que pour tout n, .

En déduire que pour tout n, .


Que peut-on en conclure sur la convergence de la suite (un) ?

75
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Deuxième partie : Analyse Suites numériques

EXERCICE 27
a) u1 = 1,667 ; u2 = 1,909 ; u3 = 1,977 ;u4 = 1,994 ; u5 = 1,999 .

b) Hypothèse de récurrence : " ".


La proposition est vraie pour n = 0, n = 1, ..., n = 5.
Supposons la vraie au rang . Alors :
et , donc .
La proposition est alors vérifiée au rang (p + 1).
On en conclut que la proposition est vraie pour tout entier : est bornée par
0 et 2.

c) L'ensemble des solutions de l'inéquation est


l'intervalle .

. Le numérateur est positif car pour tout , et


le dénominateur est positif car un est positif pour tout n. Donc .
On en conclut que la suite est croissante.

d) ; or pour tout n : un + 2 2, donc

et .

Alors .

|u0 - 2| = 1, donc pour tout n : .

Or : (suite géométrique de raison < 1)


On en déduit que un - 2 tend vers 0 puis un tend vers 2.

76
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

77
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Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

GENERALITES SUR LES FONCTIONS

EXERCICE 1 : Déterminer l’ensemble de définition des fonctions f suivantes,


définies par :

x-1 2 - 3x + 7 -1
1) f(x) = ; 2) f(x) = ; 3) f(x) = ;
3 + 2x |x|-1 3x - 1

4) f(x) = ;

 f (x) = x+2
si x ≤ 2
5) f(x) = 6)  (x -1)(x + 3) ; 7)
 f (x) = 4-x si x > 2
f(x) = .

EXERCICE 2 : d est la fonction définie par d(x) = x – E(x), où E est la fonction


partie entière.

4) Montrer que d est bornée.


5) Montrer que d est périodique et déterminer sa période.
6) Tracer la représentation graphique de la restriction de d sur [0 ; 1[ puis en
déduire la représentation graphique de d.
EXERCICE 3 :

4) Une fonction g définie sur IR vérifie 3g(-x) + g(x) = 4x3 + 2x. Montrer que g est
impaire. En déduire g(x).
1  f ( x)
5) Soit f une fonction telle que pour tout réel x on ait : f ( x  2) 
1  f ( x)
.Calculer f(x4) ; f(x6) et f(x8) puis conclure sur la périodicité de f .

78
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Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

6) Soit f une fonction numérique définie sur IR telle qu’il existe un réel
1
strictement positif a vérifiant : x IR, f(x + a) =  f ( x)  f 2 ( x) .
2
Démontrer que f est périodique.
EXERCICE 4 : On considère deux fonctions f et g définies par : f(x) = - x2 – 2x et
3x - 2
g(x) = .
x+1

3) a) Montrer que pour tout réel x ; f(x) = - (x + 1)2 + 1 puis en déduire que f
admet un maximum que l’on
précisera.

b) Etudier les variations de f sur ]-∞ ; - 1] puis sur [- 1 ; +∞[ puis dresser son
tableau de variation.

c) Tracer la courbe de f sur l’intervalle [- 3 ; 2].

4) a) Déterminer les coordonnées des points A et B intersections de (Cg)


respectivement par rapport à l’axe des abscisses et l’axe des ordonnées.
b) Etudier le sens de variation de g sur ]-∞ ; -1[ puis sur ]-1 ; +∞[ puis dresser
son tableau de variation.

EXERCICE 5 : Soit la fonction f définie sur ℝ par .


3) Etudier les variations de f sur ℝ.
4) Déterminer les coordonnées des points d'intersection entre la courbe
représentative de f et la droite (D) d'équation y = .
EXERCICE 6 : Soit f la fonction définie par f(x) = |x +1| + |x - 1|.

5) Montrer que f(- x) = f(x) puis conclure sur la parité de f . Interpréter


graphiquement ce résultat.
6) Ecrire f(x), suivant les valeurs de x, sans le symbole de la valeur absolue.
7) Etudier les variations de f sur ]-∞ ; - 1], [- 1 ; 1] et [1 ; +∞[ puis dresser son
tableau de variation.
8) Représenter graphiquement f.
EXERCICE 7 : Soit f la fonction définie sur [-3 ; +∞[ par f(x) =

1) Démontrer que f(x) peut s’écrire f(x) = .


2) Démontrer que f est croissante sur [-3 ; +∞[.
3) a. Démontrer que f admet un minimum le préciser.
79
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

b. Démontrer que f admet un majorant.

c. En déduire que f est bornée et indiquer un encadrement de f(x).

4) Résoudre dans [-3 ; +∞[ l’équation f(x) = 0 puis en déduire le signe de f(x)
dans [-3 ; +∞[.

EXERCICE 8 : Soit f la fonction définie sur [-2 ; 2] par f(x)= x4 – 2x2 – 1.

1) Etudier la parité de f.
2) Démontrer que sur [0 ; 2], si a < b alors l’expression f(b) – f(a) a même signe
que (a2 + b2 – 2).
3) En déduire les variations de f sur I1 = [0 ; 1] puis sur I2 = [1 ; 2].
4) Déterminer le minimum de f(x) sur I.
EXERCICE 9 : On considère la fonction f définie par : f(x) = x(1 – x).

4) Montrer que, pour tout x de ℝ : f(x) ≤ 1/4.


5) En déduire que la fonction f admet un maximum en x = 1/2.
6) Démontrer que f(x) = 1/4 – (x – 1/2)2 et en déduire le sens de variation de
f en utilisant les opérations sur les fonctions.
EXERCICE 10 : On considère les fonctions f et g définie par f(x) = x2 + 1/x2 et
g(x) = x – 1/x

8) Déterminer le domaine de définition de g et étudier sa parité.


9) Montrer que g est strictement croissante sur ]0,+∞[.
10)Sur ]0 ;+∞[, résoudre l’équation g(x) = 0 et chercher le signe de g(x).
11)Déterminer les variations de g2.
12)Déterminer le domaine de définition et étudier sa parité.
13)Exprimer f en fonction de g2.
14)En déduire les variations de f sur ]0 ; +∞[. Dresser le tableau de variation de
f.
x3 + 4
EXERCICE 11 : Soit f la fonction numérique définie par : f(x) = .
x2

6) Déterminer le domaine de définition de f.


7) Montrer qu’il existe trois réels a, b et c tels que pour tout x ≠ 0 f(x) = ax + b
c
+ 2.
x

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Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

8) Montrer que le taux de variation de f entre deux réels non nuls x et x' est T
x2x'2 - 4(x + x')
= .
x2x'2
9) On suppose 2 ≤ x et 2 ≤ x'.
a) Montrer que 4xx' ≤ x2x'2 puis que 4(xx' – x - x') ≤ x2x'2 – 4(x + x').

b) Montrer que xx' – x – x' = (x – 1)(x' – 1) – 1.

c) Etudier le signe de (x – 1)(x' – 1) – 1 puis celui de x2x'2 – 4(x + x').

d) En déduire la variation de f sur [2, +∞[.

10)Etudier la variation de sur ]-∞, 0[ puis sur ]0 ; 2].


EXERCICE 12 : Déduire de la courbe de g, ci-dessous, celle de :

a) h telle que h(x) = - g(x) ; b) i telle que i(x) = g(- x ) ; c) j


telle que j(x) = | g(x) |

d) k telle que k(x) = g(x) + 2. (On utilisera une figure différente pour chaque
courbe).

EXERCICE 13 :

5) f est la fonction définie par f(x) = x2 + 2x.


a) Etudier le sens de variation de f puis dresser son tableau de variation.
b) Déterminer le réel a tel que pour tout réel x, f(2a – x) = f(x) puis en
déduire que la courbe (Cf) admet un élément de symétrie.
c) Etudier la position relative de (Cf) par rapport à la droite (Δ) : y = x.
d) Montrer que pour f admet un extremum que l’on précisera.
Interpréter graphiquement ce résultat.

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Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

6) Soit g la fonction définie par g(x) = - 1 + 1 + x .


a) Etudier le sens de variation de g puis dresser son tableau de
variation.
b) Etudier la position relative de (Cg) par rapport à l’axe des abscisses.
c) Déterminer les coordonnées des points d’intersection de (Cg) avec les
axes de coordonnées.
7) Déterminer les ensembles de définition de gof et de fog puis calculer gof(x)
et fog(x).
8) a) Tracer (Cf) dans un repère orthonormé du plan.
b) Sachant que sur [0 ; +∞[, (Cf) et (Cg) symétriques par rapport à (Δ)
déduire de (Cf)

celle de la restriction de g à l’intervalle [0 ; +∞[.

c) Déduire de la courbe de f celle de h et i telles que h(x) = f(|x|) et i(x) =


|f(x)| - 2.

(On choisira une figure différente pour les courbes de h et de i.)

EXERCICE 14 : Soit l’application f : IR×IR IR×IR

(x ; y) (x – 2y ; x + 3y)

3) Montrer que f est bijective et déterminer sa bijection réciproque.


4) Pour tout couple (x ; y) IR×IR, déterminer fof(x).
EXERCICE 15 : Soit f l’application de IR – { 2 } dans IR définie par : f(x) =
3x - 11
.
x-2

3) soit x un réel tel que 3  x  8.


-5
a) Encadrer successivement x – 2 , et f(x).
x-2
b) En déduire l’image directe par f de l’intervalle [3 ; 8].
4) Déterminer l’image réciproque de :
a) - 5 ; b) 3 ; c) ] - ∞; 1[ d) ℝ .

EXERCICE 16 : Soit f, g, h et i quatre fonctions définies par : f(x) =


- 2x2 + 3x + 7
; g(x) = 2 – x ;
x2 - 2x - 3

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Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

x3 + x2 + 2x + 1
h(x) = 2 et i(x) = x2 + 8x + 4.
x +2

4) a) Déterminer les ensembles de définition de fog et de gof puis montrer que


fog(x) + f(x) = - 4.

b) En déduire que le point Ω(1 ; - 2) est centre de symétrie de (Cf).

1
5) Etudier la position relative de (Ch) par rapport aux droites (D1) : y = x +
2
et
(D2) : y = x + 1.

6) a) Etudier les variations de i sur ]-∞ ; - 4] puis sur [- 4 ; +∞[ et dresser son
tableau de variation.
b) Montrer que i admet un minimum en – 4 et déterminer ce minimum.

c) Montrer que la droite (Δ) : x = - 4 est axe de symétrie à la courbe de i.

EXERCICE 17 : Soit f une fonction définie sur I = [0 ; 1] et à valeurs dans I telle


que, pour tous x et y réels de I : |f(x) – f(y)| ≥ |x – y|.

7) Montrer que u et v telles que : u : I → IR telle que u(x) = x et v : I → IR


telle que v(x) = 1 – x sont des exemples de telles fonctions.
8) Montrer que l’on a : [f(0) = 0 et f(1) = 1] ou [f(0) = 1 et f(1) = 0].
9) On suppose que f(0) = 0.
a. Démontrer que pour tout x de I, f(x) ≥ x.

b. Démontrer que pour tout x de I, f(x) = x.

10)Examiner le cas f(0) = 1.


11)Déduire de cette étude que les seules fonctions qui satisfont la condition
énoncée sont les fonctions u et v.
12)Démontrer que chacune des fonctions f, g telles que f(x) = x2/2 et g(x) =
1/(1 + x) est définie sur I, est à valeurs dans I et vérifie : |f(x) – f(y)| ≤ |x –
y| pour tous x et y réels de I.
EXERCICE 18 : Soit f la fonction définie par f(x) = 1 si x ≥ 0 et f(x) = 0 si x < 0.

On pose : g(x) = 2f(x) – f(x – 1) et h(x) = g(x – 1) + 2g(x – 2) +…….+ 2009g(x –


2009).

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Deuxième partie : Analyse Généralités sur les fonctions

Calculer h .

EXERCICE 19 :

On désigne par E(x) la partie entière de x.

3) Montrer que, pour tout x : 2E(x) ≤ E(2x) ≤ 1 + 2E(x).


4) Montrer que pour tout x réel : E[E(2x)/2] = E(x).

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

DENOMBREMENT

EXERCICE 1 :
Dans un centre de vacance qui regroupe 70 personnes. Parmi eux 50 personnes
pratiquent la natation, 60 personnes pratiquent le basket-ball et 35 pratiquent le
hand-ball. Sachant que chaque personne pratiquent au moins deux de ces trois
sports et de plus chacune pratique le hand-ball ou le basket-ball.
1) Déterminer le nombre de personnes qui pratiquent le hand-ball et le basket-
ball.
2) Déterminer le nombre de personnes qui pratiquent les trois sports

EXERCICE 2 :
Dans une classe de 25 élèves, 20 élèves étudient l’anglais 15 étudient l’italien, 17
étudient allemand. Sachant que chaque élève étudie au moins deux de ces trois
langues vivantes et de plus chacun étudie au moins l’une des deux langues anglo-
saxonnes, déterminer combien d’élèves étudient les 2 langues.

EXERCICE 3 :
Soit .
1) Former mathématiquement les éléments des ensembles .
2) Déterminer puis P .
EXERCICE 4 :
1) Décomposer 360 en facteurs premiers.
2) Soient les ensembles
Montrer que tout diviseur de est un élément de
Quelle est le nombre de diviseurs de 360.
3) Généralisation : le nombre entier naturel se décomposant en facteurs
premiers sous forme : . Combien de diviseurs admet –
il ?

EXERCICE 5 :

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

1) Une classe d’un établissement scolaire regroupe 32 élèves. Un cours


facultatif de latin est organisé, de combien de façons différentes peut être
constitué le groupe des élèves assistant à ce cours ?
2) En fin d’année, on affecte ces élèves à d’autres établissements pour y passer
leurs examens. Trois établissements sont susceptibles d’être choisis. Quel est
le nombre d’affectations différentes qu’on peut faire ?
EXERCICE 6 :
Une personne entre dans une pâtisserie ne sachant pas si les gâteaux qu’elle verra
lui conviendront. Elle observe 10 types de gâteaux. Combien de choix différents
peut- elle faire ?

EXERCICE 7 :
Soit les arrangements de 3 chiffres différents choisis parmi les dix symboles de la
numérotation décimale.
1) Combien d’arrangements peut-on ainsi faire ?
2) Ces arrangements sont utilisés pour numéroter les billets d’une loterie
dont tous les billets sont vendus : seuls les billets dont les numéros se
terminent par 02 ; 60 et 80 gagnent un lot.
a) Quel est le nombre de billets gagnants ?
b) Quel est le nombre de billets comportant le chiffre 0 ?
c) Une personne achète 2 billets dont les numéros contiennent le chiffre
0. Quel est le nombre de choix lui permettant de gagner un lot et un
seul ?

EXERCICE 8 :
Une classe scientifique d’un établissent est composée de 40 élèves dont 23
élèves sont des filles.
1) De combien de façons différentes peut-on organiser un cours facultatif de
langue.
2) On choisit au hasard 3 élèves pour former un bureau du club d’allemand.
a) Quelle est le nombre de choix possibles.
b) Quelle est le nombre de choix comportant au moins une fille.

EXERCICE 9 :

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

On jette 3 dés A, B, C ayant chacun 6 faces. Les faces de chaque dé sont


numérotées de 1 à 6. Dénombrer tous les résultats :

a)
possibles ;
b)
où les trois faces portes des numéros identiques ;
c)
où les 3 faces sont différentes deux à deux ;
d)
ne comportant aucun chiffre 1 ;
e)
comportant au mois un chiffre 1 ;
f)
comportant exactement un chiffre 1 ;
g)
comportant exactement deux chiffres 1 ;
h)
indiquer le lien entre les questions d), e), f), g) et une autre question qui na
pas été posée.
EXERCICE 10 :

Une classe de 30 élèves dont 18 filles doit élire un comité comprenant un


président, un trésorier et un secrétaire (sachant qu’il n y a pas cumul ni
discrimination).

1) Combien de comités peut-on ainsi constituer ?


2) Quel est le nombre de comités comprenant l’élève X ?
3) Quel est le nombre de comités pour les quels le président est une fille et le
trésorier un garçon ?
4) Sachant le président est un garçon et le secrétaire une fille, et que M. X ne
veut pas faire partie du même comité que Mlle Y, quel est le nombre de
comités possibles ?
EXERCICE 11 :

On constitue une grille de « pari sportif » en cochant l’une des cases 1 N 2


pour chacun des 13 matchs sélectionnés.

1) Quel est le nombre total de grilles possibles ?


2) Une grille gagnante ayant été déterminée, dénombrer parmi toutes les
grilles possibles, celles contenant n résultats justes pour n = 10, n = 11
et n = 12.

EXERCICE 12 :

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

On dresse une liste des nombres à neuf chiffres non nuls, chaque chiffre étant
écrit une seule fois.

1) Combien de nombres peut-on ainsi former ?


2) On range ces nombres par ordre croissant. Quel est le 100 000ème ?

EXERCICE 13

On propose à un candidat un questionnaire à choix multiples (QCM),


comportant 8 questions. Pour chaque question, il y a trois réponses possibles dont
une seule est correcte. Combien y a-t-il de :

1) façons de remplir le questionnaire ?


2) de questionnaires ne comportant qu’une seule faute ?
3) de questionnaires où tout est faux ?
4) de questionnaires ayant au moins une bonne réponse ?
EXERCICE 14 :

Soit A l’ensemble des chiffres non nuls et p un entier naturel non nul.

1) Combien peut-on former de nombres de p chiffres pris dans A ?


2) Parmi les nombres ainsi formés, combien y en a-t-il qui :
a) finissent par 2 ?
b) sont pairs ?
c) contiennent un seul chiffre 2 ?
d) contiennent au moins un chiffre 2 ?
e) contiennent des chiffres tous distincts ? On discutera suivant les
valeurs de p.

EXERCICE 15
Un sac contient 3 jetons blancs et jetons noirs, de combien de façons différentes
peut- on extraire simultanément du sac 3 jetons pour que : ces trois jetons
comportent :

a) un jeton noir et un seul ;


b) deux jetons noirs ;
c) au moins un jeton noir
d) au plus deux jetons noir ;

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

e) exactement deux jetons blancs ;


f) aucun jeton noir

EXERCICE 16 :
Les billets d’une loterie sont composés des nombres de 4 chiffes tous distincts de
l’ensemble

Déterminer le nombre total de billets.

Les billets qui commencent par et se terminent par un nombre impaire


gagnent un lot.

1) Déterminer le nombre de billets gagnants.


2) Une personne achète 3 billets
a) Déterminer le nombre de façons de gagner au moins un lot.
b) Déterminer le nombre de façons de ne gagner aucun lot.

EXERCICE 17 :
Soit l’ensemble On tire successivement sans remise 3
éléments de l’ensemble E. on obtient un triplet d’éléments de
E.

1) Quel est le nombre de triplets distincts qu’on peut obtenir ?


2) Quel est le nombre de triplets distincts dont la somme : ?
3) Dans un repère orthonormé. On donne les points
Soit barycentre du système

a) Déterminer le nombre de tirages pour que existe.


b) Déterminer le nombre de tirages pour que (centre du repère).
EXERCICE 18 :

1) Construire l’arbre de toutes les applications de l’ensemble E = {1, 2, 3} vers


l’ensemble
F = {a, b}. Même question de E vers F.
2) Même question pour les injections, surjection de F vers F. puis de E vers E.

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Troisième partie : Dénombrement Dénombrement

EXERCICE 19 :
Soit deux ensembles suivants

1) Quel est le nombre d’applications de vers vers puis de vers

2) Peut-on définir une injection de E vers E’, de E’ vers E’, de E vers E, de E’


vers E ?
3) Si oui donner un exemple et le nombre d’injection.
4) Même question pour une bijection.

EXERCICE 20 :

Démontrer les propriétés suivantes où son des entiers naturels tels que :
1)

2) ;

3)

en déduire que :
4)
; b) c) .

5) Résoudre dans ℝ les équations :


a) ; b) .
6) Trouver le terme constant dans le développement de .

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Quatrième partie : Statistique Statistique

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Cinquième partie : Géométrie plane Complément sur le calcul vectoriel

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Cinquième partie : Géométrie plane Transformation ponctuelle et isométrie

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

BARYCENTRE

EXERCICE 4
Soit QUAD un quadrilatère.
Construire le barycentre G de (Q; 1), (U; 1), (A; -2) et (D; -1).

EXERCICE 1

A et B sont deux points distincts. Construire, s'il existe, le barycentre :

1.G des points pondérés (A; 1) et (B; 3).

2.H des points pondérés (A; 2) et (B; 2).

3.J des points pondérés (A;

4.K des points pondérés (A;

5.L des points pondérés (A;

1. G barycentre des points pondérés (A; 1) et (B; 3).


Comme 1 + 3 0, alors le barycentre de ce système existe.
Par définition du barycentre, on a :
En utilisant la relation de Chasles, on obtient :

2. H barycentre des points pondérés (A; 2) et (B; 2).


Comme 2 + 2 0, alors le barycentre de ce système existe.
Par définition du barycentre, on a :
En utilisant la relation de Chasles, on obtient :

3. J barycentre des points pondérés (A;

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

Comme -1 + 2 0, alors le barycentre de ce système existe.


Par définition du barycentre, on a :
En utilisant la relation de Chasles, on obtient :

4. K barycentre des points pondérés (A;


Comme -2 - 6 0, alors le barycentre de ce système existe.
Par définition du barycentre, on a :
En utilisant la relation de Chasles, on obtient :

5. L barycentre des points pondérés (A;


Comme -2 + 2 = 0, alors le barycentre n'est pas défini.

EXERCICE

Soit A et B deux points tels que AB = 4.


On considère le barycentre G de (A; 1) et (B; 3) et le barycentre K de (A; 3) et (B;
1).

1.Exprimer les vecteurs et en fonction de . Placer sur un dessin les


points A, B, G et K.

2.Montrer que les segments [AB] et [GK] ont le même milieu.

1. G étant le barycentre de (A; 1) et (B; 3), par définition, on a :

donc :

De même, K étant le barycentre de (A; 3) et (B; 1), par définition du barycentre,


on a :

donc :

2. Soit I le milieu du segment [AB]. On va montrer que I est aussi le milieu du

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

segment [GK].

Or, I étant le milieu du segment [AB], . On obtient donc :

I est donc le milieu du segment [GK].


On a donc montré que les segments [AB] et [GK] ont le même milieu.

EXERCICE 5
Soit ABC un triangle, A', B', C' les milieux respectifs de [BC], [AC], [AB] et G le
barycentre des points pondérés (A;1), (B;1) et (C;1).

1.Montrer que G est le barycentre de (C; 1) et (C'; 2).

2.En déduire la position de G sur le segment [CC'].

3.Démontrer que G appartient à [BB'] et à [AA']. Que peut-on en déduire ?

EXERCICE 5
1. C' est le milieu de [AB], donc C' est le barycentre de (A, 1) (B, 1).
G est le barycentre de (A, 1), (B, 1), (C, 1).
Donc d'après le théorème d'associativité du barycentre, on a :
G est le barycentre de (C',2), (C, 1).

2. On vient de montrer que G est le barycentre de (C', 2), (C, 1), donc :

3. A' est le milieu de [BC], donc A' est le barycentre de (B, 1) (C, 1).
G est le barycentre de (A, 1), (B, 1), (C, 1).
Donc d'après le théorème d'associativité du barycentre, on a :
G est le barycentre de (A', 2), (A, 1).
On en déduit que G appartient à (A'A) [même au segment [A'A]].

B' est le milieu de [AC], donc B' est le barycentre de (A, 1)(C, 1).
G est le barycentre de (A,1), (B,1), (C,1).
Donc d'après le théorème d'associativité du barycentre, on a :
G est le barycentre de (B',2), (B, 1).

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

On en déduit que G appartient à (B'B) [même au segment [B'B]].

Les droites (AA'), (BB') et (CC') sont donc concourantes en G.


[En fait, G est le centre de gravité du triangle ABC.]

EXERCICE

Dans un plan muni d'un repère (O; , ), on considère les points A(1 ; 1) et B(5 ;
3).

1. Calculer les coordonnées du barycentre G de (A ; 2) et (B ; 1).

2. Déterminer des réels a et b tels que H(-1 ; 0) soit le barycentre de (A ; a) et (B;


b).

3. Peut-on trouver a et b tels que O soit le barycentre de (A; a) et (B; b)?

1. Coordonnées du barycentre G de (A; 2) et (B; 1).


xG = [(2 ×1 + 1 ×5)/3] = [7/3] et yG = [(2 ×1 + 1 ×3)/3] = [5/3]
D'où : G a pour coordonnées ( 7/3 ; 5/3 ).

2. H est le barycentre de (A ; a) et (B ; b) si et seulement si

Or H a pour coordonnées (-1 ; 0), donc :

ce qui équivaut à :
Ces deux équations sont équivalentes à a = -3b.
Une solution du système est donc : a = -3 et b = 1.
H est donc barycentre de (A ; -3) et (B; 1).
Remarque :
en fait, H est barycentre de (A ; -3b) et (B ; b) avec -3b + b 0 c'est-à-dire b 0.

3. O est le barycentre de (A ; a) et (B ; b) si et seulement si

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Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès
Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

Or O a pour coordonnées (0 ; 0), donc :


ce qui équivaut à :

Ce système admet un unique couple solution (0; 0). Comme la somme des
coefficients est nulle, alors O ne peut pas être barycentre de (A; a) et (B; b).

Exercice 1

est un triangle quelconque. le point est le milieu du segment le


point est le milieu du segment . Le point est le symétrique de par
rapport à et le point vérifie :

1) Montrer que est le barycentre des points pondères


2) En déduire que les points sont alignés.
EXERCICE 6
3) Soit TRUC un quadrilatère.
On désigne par K, L, M, N les milieux respectifs de [TR], [RU], [UC], [CT] et
par G l'isobarycentre des quatre points T, R ,U et C.
Prouver que G est le milieu de [KM] et de [NL].
Que peut-on dire du quadrilatère KLMN ?
EXERCICE 6

4) K milieu de [TR], donc K barycentre de (T,1)(R,1)


M milieu de [UC], donc M barycentre de (U,1)(C,1)
G barycentre des points (T,1)(R,1)(U,1)(C,1)
D'après le théorème d'associativité du barycentre, on en déduit que G est le
barycentre de (K,2)(M,2).
G est donc le milieu du segment [KM].

De même :
L milieu de [RU], donc L barycentre de (R,1)(U,1)
N milieu de [TC], donc N barycentre de (T,1)(C,1)
G barycentre des points (T,1)(R,1)(U,1)(C,1)
D'après le théorème d'associativité du barycentre, on en déduit que G est le
barycentre de (L,2)(N,2).

10
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 0
Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

G est donc le milieu du segment [NL].

Le quadrilatère KLMN a ses diagonales qui se coupent en leur milieu. Ce


quadrilatère est donc un parallélogramme.

Exercice 2 : sont quatre points distincts vérifiant :


; est le barycentre de et ; barycentre de et ; le
barycentre de .

1. Montrer que : . En déduire que est sur la droite


2. Montrer que . En déduire que est sur la droite
3. Montrer aussi que est sur la droite
4. Que peut on dire de la position relative des droites

Exercice 3 : Soit un quadrilatère quelconque, I le milieu de , J le


milieu de K le milieu de et L le milieu de ;
1. Montrer que la figure obtenue en joignant les milieux des quatre cotés
, est un parallélogramme.
2. soit le milieu de le milieu de ; montrer que le segment
a pour milieu le centre du parallélogramme .
Exercice 4 : Soit ABC un triangle de centre de gravité G
1. Montrer que pour tout point M du plan :
2. Soit milieu de montrer que pour tout point M du plan :

3. Soit l’ensemble des points M vérifiant :

Déterminer et construire l’ensemble .

Exercice 5 : Dans le plan muni d’un repère orthonormé

1) Soit Trouver les coefficients vérifiant


pour que le point intersection de la droite et l’axe des abscisses soit
barycentre du système .
2) On considère les points , et
a) Vérifier que les points sont alignés.

10
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 1
Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

b) Trouver vérifiant tels que soit barycentre de

EXERCICE 2 : Construire le centre d’inertie de la plaque P obtenue en évidant


le disque homogène de centre O et de rayon R du disque de centre Ω et de rayon
r sachant que R = 3r.

EXERCICE 3: ABC est un triangle ; I est le milieu de [BC] ; P est un point de la


droite (AB), distinct de A et B, tel que les droites (AI) et (CP) soient sécantes en H
et les droites (BH) et (AC) en Q.

→ →
a) Pourquoi existe-il un réel k distinct de 0 et de 1 tel que AP = k AB ?
Démontrer que P est barycentre de (A, 1 – k) et (B, k).
b) Démontrer que H est barycentre de (A, 1 – k), (B, k) et (C, k).
c) Préciser alors la position de Q sur la droite (AC).
d) Démontrer alors que les droites (PQ) et (BC) sont parallèles.
EXERCICE 5:On considère un triangle non aplati ABC de centre de gravité G.

a) Ecrire la relation vectorielle vérifiée par le point G.


b) Soit f l'application du plan P dans V (ensemble des vecteurs du plan),
définie pour tout M  P par: .
i- Montrer que P, .
ii- Montrer que si Ml et M2 sont deux points du plan tels que
alors ils sont confondus. En déduire que G est l'unique
point du plan tel que .
c) Soient A', B' et C' les milieux respectifs des segments [BC], [AC] et [AB].
i- Montrer que P:
.
ii- En déduire que .
iii- En déduire que les trois médianes de ABC sont concourantes.
EXERCICE 6:

Soit A, B et C trois points non alignés, trois réels vérifiant les conditions
d’existence des barycentres suivants :

G barycentre de ;

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

G1 barycentre de ;

G2 barycentre de ;

G3 barycentre de .

Démontrer que les droites (AG1) ; (BG2) et (CG3) sont concourantes en G.

EXERCICE 7:

Soit ABC un triangle et M un point strictement intérieur à ce triangle.

Les droites coupe respectivement les


côtés du triangle en .

1) a) Démontrer que

b) En déduire que est le barycentre des points pondérés


.

2) Soit G le barycentre des points pondérés


.

Démontrer que les points G et M sont confondus.

Application : Soit I le centre du cercle inscrit dans le triangle ABC.

On pose : .

En utilisant les résultats précédents, démontrer que I est barycentre des points

EXERCICE 8:

Soient ABC un triangle et trois réels non nuls a, b et c. On suppose que les
systèmes de points pondérés (B, b) et (C, c) ; (C, c) et (A, a) ; (A,a) et (B, b)
admettent des barycentres que l'on note respectivement I, J et K.

a) Démontrer que si a + b + c = 0 alors les droites (AI), (BJ) et (CK) sont


parallèles.
b) Réciproquement démontrer que si les droites (AI), (BJ) et (CK) sont parallèles
alors a + b + c = 0.

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

c) Application: soient I, J et K trois points du plan définis par: ,


et

Démontrer que les droites (AI), (BJ) et (CK) sont parallèles.

EXERCICE 9:

On considère un triangle ABC et .

1) Démontrer qu’il existe un point G, unique tel que . Construire G.


2) Pour tout point M, exprimer le vecteur en fonction du vecteur .
En déduire que pour tout vecteur , il existe un point M et un seul tel que
.

3) A tout point M on fait correspondre le point tel que .

a) Peut-on avoir M = M ' ?


b) Lorsque M ' est distinct de M, démontrer que la droite passe par
un point fixe.
c) Quel est l’ensemble des points M tels que passe par A.
EXERCICE 10 :

On se donne un triangle ABC et on désigne par G le barycentre de (A,2) et (B,3),


par H celui de (A,2), (B,3) et (C, 4) enfin par K celui de (A, 2), (B,3) et (C, 3).

1) Montrer que:
a) .
b) Si M ≠ G alors .
c) En déduire que G réalise le minimum de .
2) Quel point réalise le minimum de
3) Montrer que K réalise le minimum de .
EXERCICE 11:

Soit un triangle ABC.

1) Soient a, b, c trois réels différents de 0 et 1. On note I, J et K les barycentres


respectifs des

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Barycentre

systèmes de points pondérés: (B, b) et (C,-l); (C; c) et (A,-1) ; (A, a) et (B,-1).


Démontrer que les

points I, J et K sont alignés si et seulement si abc = l.

2) En déduire le théorème de Ménélaüs : les points I, J, K distincts des sommets


A, B, C sont alignés

IB JC KA
si et seulement si × × = 1.
IC JA KB

3) Application: Soient les points I, J et K définis par : , et


.

Démontrer que les points I, J et K sont alignés.

EXERCICE 12 :

ABC est un triangle, α, β, γ trois réels non nuls de même signe et G le barycentre
de {(A, α) ; (B, β) ; (C, γ)}.

aire(GBC) aire(GCA) aire(GAB)


Démontrer que : = = .
α β γ

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Produit scalaire

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Produit scalaire

PRODUIT SCALAIRE

EXERCICE 1 : Dans un plan, soit un cercle de centre et rayon , et


un point quelconque. On mène par une droite sécante au cercle qui le
coupe en deux points et . est le point de diamétralement opposé à .
1) a) Etablir que Montrer alors que
.
b) En déduire que ce produit scalaire est indépendant de la sécante issue
de M.
2) On pose ,( est appelé la puissance du point
par rapport à .)
3) Lorsque M est extérieur à (C) . Soit T le point de contact d’une tangente
à (C) issue de M, montrer que
4) Etudier le signe de la puissance de pour suivant sa position par
rapport à .
5) On donne deux cercles de centre et de rayon 3 et de centre
et de rayon 4 tel que la distance . Quel est l’ensemble des points
dont les puissances par rapport aux deux cercles sont égales ( l’ ensemble
de ces points est une droite appelé axe radical ).
EXERCICE 2 : (Théorème de la médiane)
1) Soit un triangle et le milieu de . Montrer que
.
2) Les côtés d’un triangle ont pour mesures 5 cm, 7 cm et 8 cm. Calculer la
mesure de chacune des médianes.
3) Les médianes d’un triangle ont pour mesures 60 mm, 75 mm et 90 mm.
Calculer la mesure de chacun des côtés.
4) Calculer la somme des carrés des côtés d’un triangle en fonction celle des
médianes.
EXERCICE 3 : Soit → u et →v deux vecteurs.

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Produit scalaire

1) Démontrer que →
u et →
v sont orthogonaux si et seulement si ||→
u +→
v || =
||→
u –→v ||.
2) On donne un triangle et sa médiane . Déduire de 1) une condition
nécessaire et suffisante pour que le triangle soit rectangle en .
3) Déduire de 1) une condition nécessaire et suffisante pour qu’un
parallélogramme soit un rectangle.
EXERCICE 4 : Soit un vecteur, et deux vecteurs non colinéaires.
Démontrer que : et .
EXERCICE 5 : Soit un triangle non aplati d’orthocentre , de centre de
gravité et le centre du cercle circonscrit au triangle . On désigne par le
milieu de et celui de .
1) Soit le vecteur .
a) Montrer que puis en déduire que Etablir que
.
b) En déduire que .
c) Montrer que les points O, H et G sont alignés (la droite contenant ces
trois points est appelé droite d’Euler).
EXERCICE 6 : Soit un triangle équilatérale de coté .
1) I est le barycentre de ( et J le barycentre de et ;
calculer le produit scalaire en fonction de m. prouver que la droite
est orthogonal à la droite .
2) Soit trois réels on désigne le barycentre de ( et le
barycentre de et ; montrer que les droites et
sont orthogonaux si et seulement si
EXERCICE 7 : Dans le plan muni d’un repère
orthonormé
1) Donner une équation cartésienne du cercle circonscrit au triangle en
précisant son centre
2) Déterminer l’équation cartésienne du cercle de centre et tangent à la
droite d’équation

EXERCICE 8 : Donner la nature de l’ensemble (E) dont on donne une équation


cartésienne :
a) ; c)

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Produit scalaire

b) ; d)
3) Discuter suivant la valeur de m la nature de l’ensemble (F) dont on donne une
équation cartésienne a) ; b)

c) ; d)

EXERCICE 9 : Dans le plan muni d’un repère orthonormé

1) Calculer la distance du point à la droite dans les cas suivants.


a.

2) étant un paramètre réel et soit la droite

a) Calculer la distance du point à .


b) Déterminer l’équation de sachant que .

EXERCICE 10 : Soit un repère orthonormé du plan ; le cercle de


centre O et de rayon et le cercle de centre et de rayon
.
1) Déterminer les équations cartésienne de
2) Montrer que ont deux points d’intersection dont on
déterminera les coordonnées. On note ces points.
3) Montrer qu’en ces points les tangentes aux deux cercles sont
perpendiculaires.

EXERCICE 11 : On considère un point un plan P, un vecteur de norme 2 et


l’application de P dans ℝ définie par : .
1) est-elle injective ? surjective ?
2) Construire les lignes de niveau associées aux valeurs – 5 ; – 3 ; 0 ; 1 ; 3 ; 7.
3) Quel est l’ensemble des points tels que :
a) ? b) ? c) ?
d – ?

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Produit scalaire

EXERCICE 12 : Soit un triangle isocèle tel que

1) Montrer que :
2) Soit I le milieu de et G le barycentre de
Montrer que G est barycentre de et construire puis vérifier
la distance
3) Soit l’application du plan qui à tout point du plan associe définie
par :

a) Montrer que f et Calculer


b) Déterminer et représenter l’ensemble des points vérifiant :

EXERCICE 13 : Soit et deux points du plan tels que .


Déterminer et construire :
1) la ligne de niveau 3 de .
2) L’ensemble des points M qui vérifient les deux conditions :
et .
3)

EXERCICE 14 : Soit un triangle équilatéral de côté , milieu de


et barycentre de et .
1) Faire une figure puis calculer .
2) Déterminer l’ensemble des points tels que
.

EXERCICE 15 : sont deux points tels que . Déterminer


l’ensemble des points du plan dans ces cas: a) ; b)
; c)

EXERCICE 16 : Soit un triangle isocèle en tel que :

Soit le barycentre des points Soit le milieu de , le


milieu de

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Produit scalaire

1) Montrer que est le milieu de


2) étant un point du plan, calculer en fonction de et de :
.
3) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :
.
4) Déterminer l’ensemble des points M du plan tels que :
.
5) Montrer que les droites ont, chacune, un unique point
commun avec .
6) Que représente le point pour le triangle ?

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Sixième partie : Géométrie dans l’espace Droites, plans, Sphère

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

ANGLES ORIENTES

EXERCICE 1 :
Le plan est orienté est orientés dans le sens direct. Soit (C) le cercle
trigonométrique ; M et N deux points de (C) et une mesure en radian de l’arc
orienté . Trouver dans chacun des cas suivants la mesure qui appartient à

Soit (AB) une droite, C un point n'appartenant pas à (AB), C' le symétrique de C
par rapport à (AB).
Comparons les mesures des angles et .

1. Exprimer à l'aide des angles et .

2. Comparer et d'une part et et d'autre


part.

3.Comparer alors et .

1. Dans le triangle ABC, la somme des angles est égale à radians :

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

Donc :

2. La droite (AB) est la médiatrice du segment [CC'] donc les triangles ACC' et
BCC' sont isocèles respectivement en A et en B.
On en déduit que :

et

3. En substituant les résultats obtenus à la question 2 dans l'expression obtenue à


la question 1, on obtient :

Or, on a : donc :

Or, on a : donc :

En supprimant le 2 (un tour complet), et en utilisant la relation de Chasles, on


obtient finalement :

Remarque : Les méthodes ci-dessus restent valables quel que soit la position du
point C par rapport aux points A et B.

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

EXERCICE 2 :
Soit deux demi-droites et une mesure de l’angle orienté
en radians.
1) Dans chacun des cas suivants ; donner la mesure principale et la plus
petite mesure positive de l’angle :

2) Soit A et B deux points respectifs donner la mesure en


degré, de l’angle géométrique pour chacun des cas précédents.

EXERCICE 3 :
1) Soit . Placer, sur le cercle trigonométriques d’origine les points
tels que :
;

2) Soir un cercle de centre et un point de


a. Construire les points du cercle tels que :
;

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

b. Déterminer une mesure puis la mesure principale de chacun des angles


orientés suivants :
.

EXERCICE
Soit ABC un triangle isocèle, AB = AC.

1. Comparer et .

2. Démontrer à l'aide de l'égalité :


les égalités : et .
[Sur la figure,

1. Les angles à la base d'un triangle isocèle sont égaux donc :

donc

2. Dans le triangle ABC, la somme des angles étant égale à radians, on a :

Donc :

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

Or, on a : donc :

D'après l'égalité (1) démontrée à la question précédente, on a :

Et donc, en utilisant cette égalité dans la relation (2), on obtient bien :

Remarque :
Les vecteurs et ayant même direction et même sens, on
a d'où le résultat proposé à la fin de l'exercice.

EXERCICE 4 :
est un triangle isocèle direct en et tel que et
1) Tracez le triangle équilatéral direct et le triangle isocèle rectangle
direct en .
2) Déterminer la mesure principale de chacun des angles orientés suivants :

EXERCICE 4
Soit A,B,C trois points d'un cercle de centre O et D le point diamétralement
opposé à A sur .

1. Démontrer que .

2. Démontrer que .
Cette dernière relation généralise une propriété utilisée au collège : l'angle au
centre est double de l'angle inscrit interceptant le même arc de cercle.

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

1. MÉTHODE 1
On a :

En décomposant avec la relation de Chasles, on obtient :

Donc :

Le triangle ABO étant isocèle en O, on a :

En utilisant ce résultat avec la relation précédente, on obtient finalement :

MÉTHODE 2

Le triangle ABD est inscrit dans le demi-cercle de diamètre [AD] donc ABD
rectangle en B, on en tire :

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

En décomposant avec la relation de Chasles, on obtient :

Or le triangle ABC est isocèle en O, donc , ce qui donne :

Le triangle BDO est isocèle en O, donc :

2. On démontre de la même manière : .

EXERCICE 5 :
sont des points du plan tels que : ont
respectivement pour mesures principales . Déterminer une mesure des
angles : .
Soit un triangle non aplati d’orthocentre , de centre de gravité et le
centre du cercle circonscrit au triangle . On désigne par le milieu de
et celui de .

EXERCICE 6 :
sont deux points distincts du plan.
Représenter l’ensemble des points M du plan dans chacun des cas suivants :
a) est une mesure de ; c) est l’angle nul ;
b) a pour mesure principale ; d) est l’angle plat.

EXERCICE 7 :
sont deux points distincts du plan.
Représenter l’ensemble des points M du plan dans chacun des cas suivants :

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

a) b) c)

d) e) f)

i) j) k)

EXERCICE 8 :

Soit un carré direct, et les points tels que et soit


équilatéraux et directs. ("Direct " signifie qu'on respect l’ordre des point dans le
sens direct)
Le but de cet exercice va être de montrer que D, E et F sont alignés.
1) a) Déterminer la nature du triangle puis une mesure de l'angle

b) En déduire une mesure de l'angle


2) Déterminer la nature du triangle puis une mesure de l'angle

3) Montrer que . Conclure.

EXERCICE 9 :
1) Soit les points tels que
; et les angles vérifiant

Démontrer que les points A, D et E sont alignés ; calculer DE.


2) sont trois nombres réels et ; des points tels que

et

Déterminer une relation entre pour que les points soient


alignés. Calculer (On distinguera deux cas).

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Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

EXERCICE 10 :
Dans un plan orienté, on considère le cercle de centre et deux points
de tels que : Soit M un point de distinct de

1) a) Comparer puis
b) Montrer que :
c) en déduire que :
2) Soit le point du cercle tel que le triangle soit isocèle en et
direct
a) Déterminer la mesure principale de l’angle
b) Calculer alors et
3) Soit le point diamétralement opposé à sur le cercle le point
de tel que :
a) Prouver que les vecteurs sont colinéaires.
b) En déduire que les droites sont parallèles et donner la
nature du quadrilatère

EXERCICE 11 :
Soit quatre points du plan tels que ,
,

et .

1) Exprimer et en fonction de .
2) Démontrer que est sur le segment .

EXERCICE 12 :
1) Sur le cercle trigonométrique, On considère les points ,
, et .
a) Déterminer le mesure principale de l’arc orienté .
b) Quels sont les points M pour les quels, = ?
2) Citer cinq valeurs distinctes de l’entier naturel n de façon que .

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Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 1
Septième partie : Trigonométrie Angles orientés

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Septième partie : Trigonométrie Formules trigonométriques

FORMULES TRIGONOMETRIQUES

EXERCICE 1 :
Soit les mesures des angles d’ un triangles quelconque, Démontrer :
1)
2)
3)

EXERCICE 2 :
Vérifier les identités suivantes :
1. ; 2.

3. 4. 5.

6.

7.
8. Montrer que pour tous réels ,
a) – – –
b) – – ;
c) – – – ;
d) .

EXERCICE 3 :
1) Montrer en utilisant les angles remarquables que : .
2) Ecrire en fonction de l’expression suivante :

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Septième partie : Trigonométrie Formules trigonométriques

3) Montrer que : puis en déduire


4) Démontrer les relations suivantes sachant que sont 3 réels tels que
.
a)
b)
c)
5) Déterminer l’ensemble de définition de puis le simplifier :

EXERCICE 4 :
Dans un triangle du plan ; on note les mesures respectives des
angles , et puis respectivement les longueurs
.
On appelle le rayon du cercle circonscrit au triangle , son aire et son
demi-périmètre.
1) Prouver les égalités :

2) Exprimer et en fonction de et en déduire la


formule de Héron :
.
3) Montrer également :
4) Montrer que

EXERCICE 5 :

1) On pose
:
a) Comparer , puis et, enfin
.
En déduire une écriture simplifiée de
b) Comparer puis montrer alors que
2) En s’inspirant de la méthode utilisée dans la question 1) ; calculer :

12
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 4
Septième partie : Trigonométrie Formules trigonométriques

puis

EXERCICE 6 :
1) Montrer les formules suivantes
a)
b)

2) Soient trois nombres réels tels que : .


sont les points du cercle trigonométrique tels que ,
et .
a) Montrer l’égalité :
.
b) Montrer alors que :
.
En déduire l’inégalité :
c) .
EXERCICE 7 :
1) On donne calculer si
2) a) Démontrer que pour tout .
b) Calculer dans chacun des cas suivants :
() ()

3) Exprimer en fonction de et en fonction de .


Démontrer que .
4) Exprimer en fonction de , avec , avec  :
a) ; b)
EXERCICE
ABCD est un parallélogramme articulé tel que la mesure x en radians de ADC
varie entre 0 et .
La tige AD est fixe : AD = 3 et AB = 2.

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Septième partie : Trigonométrie Formules trigonométriques

1. Exprimer l'aire S du parallélogramme en fonction de x.


2. Comment choisir x pour avoir S = 4 ?
1. Pour déterminer l'aire du parallèlogramme il faut calculer la hauteur de celui-ci.
Soit H le projeté orthogonale de A sur (DC). Dans le triangle ADH, rectangle en
H: . Soit: AH = 3sinx.
Aire du parallèlogramme = a*h où a est la base du parallèlogramme et h sa
hauteur: a=AB = 2 et AH = 3sinx.
D'ou: AABCD = 6sin(x).
2. Résoudre AABCD = 4 équivaut à résoudre 6in(x)=4 soit encore sin(x)=2/3.
donc x = 41,8°.

EXERCICE 8 :
Soit un triangle non aplati.
3) Etablir que :
a)
b)
c) puis énoncer les deux autres égalités
analogues.
d) En déduire que et
.
4) Montrer que les trois médiatrices de sont concourantes en un seul
point , appelé centre du cercle circonscrit à .
5) On pose . Montrer que
et .
6) En déduire que le point est barycentre de
.
7) Montrer que est barycentre de

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Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

EQUATIONS – INEQUATIONS TRIGONOMETRIQUES

EXERCICE 9

1. Calculer cos 65 /4

2. Calculer sin (-39 /4)

2/2 et 2/2

EXERCICE 9

Sachant que cos /8 = (2+ 2), calculer le cosinus de - /8 ; 3 /8 ; 5 /8 ;


9 /8 ; -325 /8.

EXERCICE 9

EXERCICE 9

x est un réel tel que sin x = 1/3


1. Pouvez-vous en déduire cos x ?
2. On sait de plus que /2 x
Trouvez cos x et tan x.

cos x = +/- (8/9)

cos x = - donc cos x = -2 2 /3

tan x = - 2 /4

EXERCICE 9 :
Résoudre dans ℝ les équations suivantes :

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Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

a. ; b. ; c. ; c.

d. e. ; f.

g. ; h. ; i.
.

EXERCICE 10 :
Résoudre dans l’ intervalle I
a. , ; b. ,

c. ℝ ; d.

e. ℝ f.

EXERCICE 11 :
1) Calculer en fonction de .Se servir du résultat
obtenu pour résoudre les équations : a. ; b.

2) Résoudre dans ℝ les équations : a. ; b. 2

EXERCICE 12 :
L’équation du second degré : possède deux solutions réelles
et Soit deux réels tels que et . Sans calculer
et , calculer

EXERCICE 13 :
Soit a un nombre réel vérifiant : .
1) Calculer puis .
2) Démontrer que : a est l’une des solutions de l’équation
.
3) Résoudre l’équation . En déduire la valeur exacte de .

12
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 8
Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

EXERCICE 14 :
1) Résoudre dans les inéquations : a. ; b.
;
c. d. ; e. ; f.

2) Résoudre dans les inéquations :


a. ; b. ; c.
c.
3) Etudier le signe des expressions suivantes :
; b.

4) Donner selon les valeurs de le nombre de solution des


équations d’inconnue :
a. , b.
EXERCICE 15 :
Résoudre dans les systèmes d’inconnues

; ;

EXERCICE 16 :
On se propose de résoudre l’équation : – –
.
1) Exprimer et en fonction de .
2) Montrer que (E) est équivalente à : –
.
3) Résoudre dans ℝ l’équation : – .
4) Résoudre dans ℝ, l’équation (E) et représenter les solutions sur le cercle
trigonométrique.
EXERCICE 17 :
1) En utilisant une autre écriture de , démontrer l’égalité
suivante :
.
2) Démontrer que est solution de l’équation
.

12
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 9
Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

3) Résoudre dans ℝ l’équation en utilisant


la question 1.
4) Résoudre dans ℝ l’équation .
5) En remarquant que , déduire des questions précédentes la valeur
de .
EXERCICE 18 :

1) Vérifier que : puis résoudre l’équation


et l’inéquation .
2) Déduire de la question 1. les solutions de l’équation :
(E).
Représente sur le cercle trigonométrique, les images des solutions de
l’équation (E).
3) Déduire de la question 1) les solutions dans de l’inéquation :
(I).
Représenter sur le cercle trigonométrique, les images des solutions de
l’inéquation (I).

EXERCICE 19 :
1) Soit la fonction f définie sur l’intervalle par .
a) Etudier la parité de la fonction .
b) Calculer la dérivée de la fonction puis en déduire son tableau de
variation sur l’intervalle .
c) Tracer la courbe de .
2) Soit la fonction définie sur par : .
a) Etudier les variations de .
b) Tracer la courbe de .
EXERCICE
1. f est la fonction .
Démontrer que cette fonction est paire et périodique de période .
2. En utilisant les propriétés de la fonction sinus, démontrer que f est croissante
sur , et dresser le tableau de variations de f sur .

13
Thierno Korka DIALLO, élève ingénieur à l’Ecole Polytechnique de Thiès 0
Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

3. Tracer la courbe représentative de f sur ; puis, en utilisant les propriétés


montrées à la question 1., tracer la courbe représentative de f sur .
1. f(x)=|sinx|
f(-x)=|sin(-x)|=|-sin(x)|=|sin(x)|=f(x). Donc f est une foction paire. (sin(-x)=-sin(x))
f(x+ ) = |sin(x+ )|=|-sin(x)|=|sin(x)|=f(x). Donc f est -périodique. (sin(x+ )=-
sin(x)).
2. La fonction sinus est croissante sur [0, /2] et sur cet intervalle sin(x) est
positif, donc f(x)=sin(x) sur [0, /2]. On en déduit que f est strictement croissante
sur [0, /2].

.
3. Comme f est paire alors f est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées; on
trace donc f sur [0, /2] puis on trace l'image de cette courbe par la symétrie
d'axe (Oy); on obtient donc f sur [- /2; /2]. Enfin, f est -périodique donc on
translate cette portion de courbe...

EXERCICE
1. f est la fonction .
Démontrer que cette fonction est paire et périodique de période .
2. en utilisant les propriétés de la fonction cosinus, démontrer que f est
décroissante sur , et dresser le tableau de variations de f sur .
3. Tracer la courbe représentative de f sur ; puis, en utilisant les propriétés
montrées à la question 1., tracer la courbe représentative de f sur .

f(x)=|cosx|
f(-x)=|cos(-x)|=|cos(x)|=f(x). Donc f est une foction paire. (cos(-x)=cos(x))
f(x+ ) = |cos(x+ )|=|-cos(x)|=|cos(x)|=f(x). Donc f est -périodique. (cos(x+
)=-cos(x)).
2. La fonction cosinus est décroissante sur [0, /2] et sur cet intervalle cos(x) est
négatif, donc f(x)=-cos(x) sur [0, /2]. On en déduit que f est strictement
croissante sur [0, /2].

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Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

.
3. Comme f est paire alors f est symétrique par rapport à l'axe des ordonnées; on
trace donc f sur [0, /2] puis on trace l'image de cette courbe par la symétrie d'axe
(Oy); on obtient donc f sur [- /2; /2]. Enfin, f est -périodique donc on
translate cette portion de courbe...

EXERCICE 20 :
Soit la fonction numérique de la variable x définie par :
et sa courbe représentative dans un repère
orthonormé (unité graphique 2 cm).
1) Déterminer le domaine de définition de puis montrer qu’on peut
l’étudier sur .
2) Etudier les variations de sur .
3) Résoudre dans l’équation .
4) Tracer .
EXERCICE 21 :
Soit la fonction numérique de la variable définie par :
et sa courbe représentative dans un repère orthonormé .
1) Démontrer que est périodique, de période .
2) Montrer que la droite d’équation est
un axe de symétrie de .
3) Montrer que l’étude de peut être réduite à l’intervalle
4) Démontrer que : ℝ – .
5) Dresser le tableau de variation de sur .
6) Tracer sur .

EXERCICE 22 :
Etudier les variations de f puis tracer la courbe représentative de f dans chacun
des cas suivants :
a. . d.
.

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Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

b. . e.
.
c. . f. .

EXERCICE 22

est le cercle trigonométrique de centre 0, A est un point de .


Un point matériel parcourt d'un mouvement uniforme dans le sens direct.
L'origine des temps t est prise en A, c'est à dire que pour t = 0, le point mobile est
en A.

Au temps t = 1 (seconde), le mobile est en un point M tel que :

1. Au bout de combien de temps le mobile repassera-t-il en A, une première fois ?


une deuxième fois ?
2. Sur un dessin, indiquer quelle sera la position du mobile au bout de 90
secondes ? de 3 minutes ?

3. On appelle B le point tel que :

Indiquer au bout de combien de temps le mobile passera en B pour la première


fois. En quels autres instants t le mobile passera-t-il en B ?
1. Pour que le mobile repasse en A, il faut qu'il fasse un tour de cercle,
cad . Sachant qu'il parcourt un angle de /9 en 1s, il lui faudra
18s pour parcourir un angle de 2 et donc repasser en A.
Pour repasser une deuxième fois en A, il lui faudra 18s supplémentaire, donc 36s
en tout.
2. Au bout de 90s, le mobile M sera tel que: ;
c'est à dire M sera en A.
A bout de 3min, c'est à dire 180s: , M sera de
nouveau en A.
3. . Pour parvenir en B, le mobile doit donc parcourir 13,5
fois l'angle /9; donc il mettra 13,5 secondes pour arriver une première fois. Puis
ensuite, il faudra qu'il refasse un tour, cad 18s supplémentaires....

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Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

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Septième partie : Trigonométrie Equations et inéquations trigonométriques

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