6.

Orttiogonalité dans l'espace

(pages 707 à 722 du livre de l'élève)

• Donner une première approche de la notion d'orthogonalité dans l'espace.

• Utiliser les définitions et les propriétés de l'orthogonalité dans l'espace pour :
- résoudre des problèmes;
- faire des constructions géométriques;
- représenter des solides usuels;
- déterminer des lieux géométriques ;
- démontrer des propriétés.

• Ce chapitre sera traité exclusivement d'un point de vue géométrique.

• Les résultats acquis seront réinvestis dans les chapitres suivants.
• On introduira la notion d'orthogonalité en utilisant comme support visuel l'environnement dans lequel
nous vivons (maisons, immeubles, salles de classes) et les objets usuels (boîtes, ... ).
• On privilégiera, comme support de l'étude géométrique, l'emploi des solides usuels tels que le té-
traèdre ou les prismes droits, ainsi que des représentations en perspective cavalière.
• Une des principales difficultés rencontrées dans ce êhapltrê'par les élèves réside dans la visualisation
d'objets de l'espace à partir d'une représentation, forcément.plane, de ces objets. En conséquence, le plus
grand soin sera apporté par le professeur à la réalisation des figures illustrant le cours ou les exercices (at-
tention aux figures à main levée ::.) ; il devra également s'attach~r à vérifier les figures tracées par les élèves.

Droites et plans orthogonaux • Démontrer que deux droites sont orthogonales.

• Droites orthogonales : • Démontrer qu'une droite et un plan sont orthogo-
- définition (droites orthogonales, 'droites per- naux. "
pendiculaires) ; • Démontrer que deux plans sont orthogonaux.
- propriétés • Utiliser les propriétés de l'orthogonalité et de pa-
• Droite et plan orthogonaux: rallélisme pour :
- définition; - démontrer que deux droites sont parallèles;
- propriétés. - démontrer qu'une droite est parallèle à un plan ;
Plans perpendiculaires - démontrer que deux plans sont parallèles.
• Définition. • Utiliser les propriétés de l'orthogonalité et de pa-
• Propriétés. rallélisme pour résoudre des problèmes.
• Définition de la projection orthogonale sur un • Utiliser les propriétés de l' orthogonalité pour faire
plan, sur une droite. des constructions géométriques.
• Distance d'un point à un plan, à une droite. • Déterminer des lieux géométriques.
• Plan médiateur d'un segment (définition, propriété • Déterminer, sur des solides simples, le projeté or-
caractéri.stique) ; condition pour que le projeté ortho- thogonal, sur une droite ou sur un plan, d'un point,
gonal d'un angle droit sur un plan soit un angle droit. d'un segment, d'une droite, d'un plan.
• D~montrer qu'un point appartient au plan média-
teur d'un segment donné.

87

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1

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o Exercices du cours
• Exercice l.a p. 114
a) [BG] et [CF] sont les diagonales du carré BCGF ;
H
donc: (BG) ...L(CF).
Or: (CF) Il (ED) ; donc: (ED)...L(BG). ,
,,
h) On a : (DC) ...L(CG) et (DC) ...L(CB) ; , ,,
or : (CG) et (CB) sont deux droites sécantes du '.
, ''
plan (CBG) ; ""
;--------
,,'D
donc: (DC) ...L(CBG).
De plus: UG) c (CBG) ; A

d'où: (DC) ...L(JG).·

c] Dans le triangle EBF, (IJ) est la droite des mi-
lieux des côtés [EF] et [FB] ; donc: (IJ) 1/ (EB).
d) La droite (El) est orthogonale
donc: (EI)...L(AH).
au plan (AEH) ; l
On a : (EB) / / CH) et (CH) ...L(DG) (supports des De plus: (AH) ...L(ED) (supports des diagonales du
diagonales du carré (CDHG)) ; donc: (EB) ...L(DG). carré ADI-IE).
De plus: (EB) ...L(DG) et (IJ) 1/ (EB) ; donc: (IJ) ...L(DG). Or: (El) et (ED) sont deux droites sécantes du plan
(EID). Donc: (AH) ...L(EID).
-... Or :tID) c (EID) ; donc: (AH) ...L(ID).

• Exercica lob p. 114 :H G

a) Les droites (AB), (BC), (CD), (DA), (EF), (FG), (GH), (Hl}) sont ortho- Et"--' , ---'-(
,,
gonales à (AE). ,,
,
',, ''
-
b) Les plans (ABC), (EFG) sont orthogonaux à (AE).
e) Les droites (AB) et (FG) sont non coplanaires et orthogonales à (AE).
\:D
,;-------- ---- C
De même, (AC) et (GH) sont non coplanaires et orthogonales à (AE). Ar' -----"ij

• Exercice l.c p.ll4

a) On a : (IK) /1 (AB) ; or : (AB) ...L(AE) et (AB) ...L(AD). (

Donc: (IK) ...L(AE) et (IK) ...L(AD).

E ~: ,~' J ]G
On en déduit que (IK) ...L(ADE), car (AE) et (AD) sont ,, "
"
, "
deux droites sécantes du plan (ADE). "
A'
,
h) On a: (AD)...L (AB) et (AD)...L (AE).
Donc: (AD) ...L(ABE), car (AB) et (AE) sont deux
K"
,,'D
L-----~ C

droites sécantes du plan (ABE).

A B
Or : (BE) c (ABE). D'où: (AD) ...L(BE).
De plus: (BE) ...L(AF) (diagonales d'un carré).
On en déduit que (BE) ...L(ADG), car (AF) et (AD) sont
deux droites sécantes du plan (ADG).
e) On a : (IJ) 1/ (BG) (droite des milieux dans le tri- d) On a : (BF) ...L(BC) et (BF) ...L(AB).
angle BGF) et (BG) / / (AH). Donc (BF) ...L(ABC), car (AB) et (BC) sont deux
Or: (DE) ...L(AH) (diagonales du carré ADHE). ..droites du plan (ABC).
Donc: (DE) ...L(IJ). Or : (AC) c (ABC) ; donc: (BF) ...L(AC).
De plus: (IK) ...L(ADE) ; donc: (IK) ...L(DE).
On en déduit que (DE) ...L(IJK), car (DE) ...L(IJ),
(DE) ...L(IK) , (IJ) et (IK) sont deux droites sécantes
du plan (IJK).
e) On a : (IK) ...L(BCF) et (CF) c (BCF) ; 1) Voir question c}.
donc: (IK) ...L(CF).

• Exercice Ld p. 114
a) On a : (MA) 1 (ABC) et (BC) c (ABC) ; donc: (MA) 1 (Be).

88
 hl On a! (AB] l (ACj'et (AB) l (AM) : (~) M
donc: (AB) 1. (AMC) , car (AC) et (AM) sont deux droites sécantes
du plan (AMC).
Or : (MC) c (AMC) ; donc: (AB) 1. (MC).
e) On a fait un raisonnement analogue à celui de b).

• Exercice 1.e p. 114

Si M = A, alors (MA') 1. (to). M

On a : ('21» 1. (01) et (to) c (01) ; donc: (AM) 1. (to).

Donc (to) 1. (AA'M), car (MA) et (AA') sont deux droites sécantes du plan
(AA'M).
Or : (MA') c (AA'M) ; donc: (MA') 1. (to).

• Exercice 1.fp. 114

a) On a : (GC) 1. (ABC) ; donc; d(G, (ABC)) = GC = a.
H G
b] [AC] et [BD] sont orthogonaux et se coupent en leur milieu 1. .
,,
On a : (AI) 1. (BD) et (AI) 1. (BF) ; . E rL--' .....;a=--------,,-'
donc (AI) 1. (DBF), car (BD) et (BF) sont deux droites sécantes du plan
(DBF).
. On en déduit que: d(A, (DBF))
e) Le triangle ACG est rectangle en C ;
= AI = V; a.
a

A
donc: AG2 = AC2 + CG2 = 3a2 et AG = a vi B

• Exercice 1.g p. 114

1. On a : BI = BI.
En effet, [BI] et [BJ) sont hypothénuses de deux triangles rectangles. Les
côtés de l'angle droit mesurent AB et ~.
De même: DI = DI et FI FI. =
Donc, (BDF) est le plan médiateur de [IJ]. (
2. On a : ID = IF ; ID = IF et KD = KF.
Donc l, J et K appartiennent au plan médiateur de [DF].
3. On a : CD = CG ; BD = BG et ED = EG.
Donc, (BCE) est le plan médiateur du segment [DG].

• Exercice 1.h p. 114

D
1. On a: lA = IB ; CA = CB et DA = DB.
Donc (ICD) est le plan médiateur de [AB].
2. On a : JC = JD ; AC = AD et BC = BD.
Donc GAD) est le plan médiateur de [CD].
3. Dans le plan (ABD, (IJ) est la médiatrice de [AB].
Donc, (IJ) est perpendiculaire à (AB).
De même, (IJ) est perpendiculaire à [CD].
B
• Exercice 2.a p. 119
(01) 1. (01') ; donc il existe une droi,e (to) celle que:
(to)c (01) et (to) 1. (01').
Soit (S) une droite de (01) perpendiculaire à (21J) dans (01).
Dans (01), on a : (to) 1. (21J) et (to') 1. (21J'). Donc: (to) / / (to').
Or : (~) J_ (QJl) ; donc: (to') 1. (QJl').

89

'1
IL ' 1"1' l"'!I""

.
1 , 11't'!l1!'''.

•
.

• Exercice 2.b p. 119

a) On a : (EA) c (EAC) et (EA) .1 (ABC). E/:H F/ G
,
En effet, (EA) .1 (AB) et (EA) .1 (AP). ,,
De plus, (AB) et (AD) sont deux droites sécantes du plan (ABC). Donc:
(EAC) .1 (ABC).
:D
>---------- C
A" B

b) On a : (BD) c (HDB) et (BD) .1 (EAC). e) On a : (FH) c (FCH) et (FH) .1 (AGE).

En effet, (BD) .1 (AC) (diagonales du carré ABCD) En effet, (FH) .1 (EG) (diagonales du carré EFGH)
et (BD) .1 (EA). Donc: (EAC) .1 (HDB). et (FH) .1 (EA). Donc: (FCH) .1 (AGE) .

• Exercice 2.c p. 119

Existence
Soit A un point de (<2/)) et (<2/)')
la droite orthogonale à ((lP) et passant par A.
Les droites (<2/))
et (<2/)')
sont sécantes en A, sinon (<2/))
serait orthogonale à ((lP).
Elles déterminent donc un plan ((lP').
Le plan ((lP') contient (<2/)')
qui est orthogonale à ((lP) ; donc: ((lP) .1 ((lP').
Unicité
Supposons que ((lP1) et ((lP2) sont deux plans contenant (<2/)L~tperpendiculaires à ((lP).
c ((lP1) n ((lP2) ; donc ((lP1) et ((lP2) sont, soit sécants suivant (<2/)),soit confondus.
On a : (<2/))
Démontrons, par l'absurde, que ((lP1) et ((lP2) ne sont pas sécants.
Supposons que ((lP1) et ((lPz) sont sécants suivant (<2/)).
On a : ((lP) .1 ((lP1) et ((lP).l ((lP2) ; donc ((lP) .1 (<2/)),ce qui "est contraire à l'hypothèse selon laquelle (<2b)
n'est pas orthogonale à ((lP). On en déduit que ((lP1) et ((lP2) ne sont pas sécants.
Conclusion
Il existe un unique plan contenant (<2b) et perpendiculaire à ((lP).

• Exercice 2.d p. 119 ('2lI)~- A

On a : (<2b) .1 (ABC) ; donc: (MB) .1 (AC).
(
(AC) .1 (AB) et (AC) .1 (MB) entraîne (AC) .1 (MAB).
B .
Or : (AC) c (MAC) ; donc: (MAC) .1 (MAB).
C
• Exercice 2.e p. 119 ('2)))
Désignons par ((lPl) leplan défini par M et (~). M
Le plan défini par A' et (<2b) est le plan (MAA').
On a : (<2b) .1 ((lP) ; donc: (<2b) .1 (~).
Or : (~) .1 (AA') ; donc: (A) .1 (MAA').
De plus : (~) c ((lP1) ; donc: ((lP1) .1 (MAA').

• Exercice 2.fp. 119

1. Les plans (ACD) et (BCD) sont sécants suivant la droite (CD).
Démontrons que la droite (CD) est orthogonale au plan (ABJ).
Les points A, B, J sont équidistants des points C et ~
Donc (ABJ) est le plan médiateur du segment [CD). o
On en déduit: (CD) .1 (ABJ).
Or les plans (ACD) et (BCD) sont sécants suivant (CD).
Donc (ABJ) est perpendiculaire à (ACD) et à (BCD).
2. (CDI) est le plan médiateur du segment [AB].
Or les plans (ABC) et (ABD) sont sécants suivant (AB).
Donc (CDI) est perpendiculaire aux plans (ABC) et (ABD).
Les plans (BCD) et (ACD) sont sécants suivant (CD). B
Or (CD) n'est pas orthogonale au plan (CDI) ; donc (CDI) n'est
pas perpendiculaire aux plans (ECD) et (ACD).

i 90
 Conclusion
Seuls les plans des f~ces ABC et ABD sont perpendiculaires au plan (CDI).
3. On a : (CD) 1..(ABJ) et (CD) c (CDI). Donc: (ABJ) 1..(CDI).

(il) ,
• Exercice 2.g p. 119 ,,
,
On a : (MH) 1..(ÇJJ» ; donc: (ê1) 1..(MH). De même: (ê1) .l..(MH'). ,,
Or, (MH} et (MH') sont deux droites sécantes du plan (MHH'). ,,
H
Donc: (LlI) 1..(MHH').
On en déduit que le plan (MHH') est perpendiculaire aux plans (ÇJJ»
M
et (W) qui sont sécants suivant (il) .

• Exercice 2.h p. 119

D
Désignons par 1le milieu de [AB].
Démontrons que ICD est rectangle et isocèle en I.
[IDl et [ICl sont les hauteurs issues du sommet de l'angle
droit des triangles isocèles ABD et ABC. Donc: IC = ID.
ABD est rectangle et isocèle en D ; donc: ABz = 2ADz.
ADI est rectangle en 1; donc: ID2 = AD2 _ A~2 = A~2. < ,

On en déduit que: ICz + ID2 = AD2 = DCz.

Donc, le triangle ICD est rectangle et isocèle en 1. B
D'où: (IC) 1.. (ID). '.", --
Or (IC) 1.. (AB), car (IC) est la médiane issue du sommet C du triangle rectangle ABC.
D'où: (IC) 1.. (ABD), car (AB) et (ID) sont deux droites sécantes du plan (ABD).
De plus: (lC) c (ABC) ; donc: (ABD).l.. (ABC). ',

o Exercices d'apprentissage
DROITES ET PLANS ORTHOGO •..•AUX

• Exercice 1 p. 120
On a : (01t) 1.. (01z). (
a) Supposons que (011)et (012)sont sécantes en 1et désignons par (ÇJJ» le plan passant par 1et orthogonal à (012).
Démontrons que: (011)c (ÇJJ». .
On a : (011) 1.. (012) et (01z) 1.. (ÇJJ» ; donc: (01t) Il (ÇJJ».
Or : 1 E (01t) (Î (ÇJJ» ; donc: (01t) c (ÇJJ».
Le plan (ÇJJ» ainsi construit répond à la question.
b] Supposons que (2;\) et (01z) sont non coplanaires.
Soit J un point de (012) et (ÇJJ» le plan passant par J et orthogonal à (01z) ; on a (ÇJJ>') / / (01t).
Le plan (ÇJJ» contenant (2/)t) et parallèle à (ÇJJ>') répond à la question.

• Exercice 2 p. 120
On a : (~) 1.. (011) et (ê1) 1.. (2/)2)'
Si les droites (2/)1) et (2/)z) étaient sécantes, on aurait (ê1) 1..(ÇJJ».
Or (il) n'est pas orthogonale à (ÇJJ» ; donc, les droites (2ÊJ1)~t (2ÊJz) sont parallèles.

• Exercice 3 p. 120 A
On a : (BC) .l..(BD) et (AC) .l..(BD), car (AC) .l..(BCD).
Or (AC) et (BC) sont deux droites sécantes du plan (ABC).
Donc: (BD) .l..(ABC).
-- D
Par suite, (BD) 1..(AB) et le triangle ABD est rectangle en B.
B

91

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• Exercice 4 p. 120
:
.
. " (0)1
Hr-
Désignons par (01') le plan passant par A et orthogonal à (211).
Démontrons que la droite (AH) est incluse dans le plan (01). OA
On a : (AH) 1..(211). car (211) 1..(01') ; de plus: A E (211).
Donc: (AH) 1.. (Ç!j)) et (AH) c (01).
Dans (01), il existe une seule droite passant par A et perpendiculaire à (Ç!j)). Donc: H = H.
• Exercice 5 p. 120
1. On a: (011) 1..(Ç!j)1) et (0Iz) 1..(Ç!j)z). Supposons que: (0\) Il (0Iz).
On a : (Ç!j)1) 1.. ((iJ\) ; donc: (Ç!j)1) l (0Iz) et par suite (Ç!j)1) 1.. (Ç!j)z).
Or : (Ç!j)2) 1.. (012) ; donc: (Ç!j)1) / / (0Iz) ;
ce qui est absurde car (Ç!j)1) et (Ç!j)2) sont sécantes.
Donc (011) et (012) sont sécantes.
2. Posons : (~) = (011) n (012),
On a : (Ç!j)1) 1.. (011) et (~) c (011); donc : (~) 1.. (QJ\). '
De même : (~) 1.. (Ç!j)2)' Donc : (~) 1.. (01), car (Ç!j)1) et (Ç!j)z) sont deux droites-sécantes du plan (01).

• Exercice 6 p. 120
1. Le triangle OBC est isocèle en 0 et (OI) en est la'rnédiâiie issue de 0 ; donc: (OI) 1..(BC).
Or : (BC) / / (AD) ; donc: (OI) 1.. (AD).
Les points 0 et 1sont équidistants de A et F ; donc 0 et Iappartiennent au plan médiateur de [AFl, d'où
(AF) 1.. (OI). Or : (KL) / / (AF) ; donc: (OI) 1.. (KL).
2. On a : (BG) 1.. (EF), car (EF) 1.. (BCG) ; de plus: (BG) 1.. (FC) (diagonales du carré BCGF).
Donc: _(BG) 1.. (EFC).
3. On a : (IJ) / / (BG) (droite des milieux dans le triangle BCG).
Or : (BG) 1.. (EFC) ; donc: (IJ) 1.. (EFC). c
On en déduit que (IJ) 1.. (EC), car (EC) c (EFC).
4. On a: (BG) Il (AH) . A
(
Or: (BG) 1.. (EFC) ; donc: (AH)i CEFC).
La droite (~), parallèle à (AH) passant par L, est donc orthogo-
nale à (EFC)
De plus, (~) et (ED) sont sécantes dans le plan (ADH).
Donc le point d'intersection de (~) et (ED) est le projeté ortho-
gonal L' de L sur (EFC). E K
5. Désignons par (QJ» le plan passant par L et orthogonal à (BG).
On a : (01) Il (EFC), car (BG) 1.. (EFC).
Désignons par M le milieu de [BF].
La droite (LM) est parallèle à (EF) ; donc elle est incluse dans (01).
De même la droite (lM), parallèle à (CF), est incluse dans (01). (01) est le plan (lML)
On a : (IML) /1 (EFC) ; donc: (BG) 1.. (IML).
Or, (BG) et (lM) sont sécantes.
Donc le point d'intersection L" des droites (BG) et (lM) est le point d'intersection de (lML) et (BG).
On en déduit que L" est le projété orthogonal de L sur la droite (BG) .

• Exercice 7 p. 120
1. Soit M un point de (01).
-+ -+ ~-+
ME (I) ~ OMz ="z ~ (OH + HMJ2 =."z ~ OHz + HMz + 2 OH.HM =."z.
Or: oH 1.. HM; donc: M E Œ.) ~ OHz + HMz ="z ~ HMz ="z - OHz ~ ·HMz ="z - dZ•
2. a) On a : r < d ~ "z - d2 < o.
Donc, l'équation HM2 = r - d2 n'a pas de solution dans (QJ». On en déduit que: Œ.) n (01) = 0.
b) On a : r =d ~ r - d = o.
2 l
Donc, l'équation HM2 = 0 a pour solution (Hl
92
el On a : r » d {:::},.z.: dZ '> O.
HM2 == .,.z- d2 HM = y.,.z -
Ç::} d2•
Donc, (I) n (QJ» est le cercle de (QJ» de centre H et de ,rayon y? - d2•

• Exercice 8 p. 120 c
A
• Supposons que: (AC) 1- (QP).
Alors, A' = C' = l' et l' = mil [A'C'].
• Supposons que (AC) n'est pas orthogonale à (QJ».
En appliquant la propriété de Thalès dans le plan (ACA'), A'
on obtient: l' = mil [A'C']. De même: J' = mil [B'D']. C'
2. a) Supposons que les points A', B', C' et D' sont alignés sur une droite (L\).
L'un au moins des 4 points A, B, C et D n'appartient pas à (QJ», sinon ils seraient coplanaires, ce qui est absurde.
Supposons donc que A '" (QJ» et désignons par (2L) le plan contenant (L\) et A. On a : (BB') Il (AA').
Or : (AA') c (2L) ; donc: (BB') Il (2L).
De plus: B' E (2L) ; donc: (BB') c (2L) et par suite, B E (2L).
De même, on démontre que les points C et D appartiennent à (2L),
Les points A, B, C et D sont donc éléments de (2L), ce qui est absurde.
Donc les points A', B' et D' ne sont pas alignés.
b) • Supposons que A' B' C' D'est un parallélogramme.
Les segments [A'C'] et [B'D'] ont donc le même milieu,G;e~t-à~dire : l' = J' ; par suite: (ln 1- (QJ».
• Réciproquement, supposons que (IJ) 1- (QJ». On a: l' = J'.
Par sui~e, les segments [A'C'] et [B'D'] ont le même milieu.
On en déduit que A 'B'C'D' est un parallélogramme.

• Exercice 9 p. 120
. {(aI) c (AOC) . {(OP) 1- (AOC) .
On a. (01) c (BaD)' Or. (OQ) 1- (BaD) ,

(OP) J. (01)
donc: { (OQ) J. (01) et (01) J. (OPQ).
D
De plus: (OR) J. (OPQ)) ; donc: (01) Il (OR).
( A
On en déduit que les points 0, 1 et R sont alignés.

• Exercice 10 p. 120
1. On a: (AB) 1- (BCG) ; donc: (f.B) 1- (FC).
De plus: (FC) 1- (BG) (diagonales d'un carré).
On en déduit que (FC) 1- (ABG), car (BG) et (AB) sont deux droites sécantes du plan (ABG).
On a : HE (ABG) ; donc: (BH) c (ABG). Par suite: (BH) 1- (FC).
2. On a : (BH) 1- (FC). Démontrons que: (AC) 1- (BH).
On a : (AC) 1- (DB) (diagonales d'un carré) et (AC) 1- (DH).
Donc: (AC) J. (BDH) ; par suite: (AC) 1- (BH).
D
On a : (AC) J. (BH) et (BH) 1- (FC) ; donc: (BH) J. (ACF).
Or : (AI) c (ACF) ; donc: (BH) 1- (AI).
De plus, les droites (BH) et (AI) sont incluses dans le plan (ABG).
~
Donc, (BH) et (AI) sont perpendiculaires.
3 . D ans l e tnang
. 1e BGH , on a. . {IJ == mil
mil [BG] d one: (IJ) Il (BH).
[GH];
Or : (BH) J. (AI) ; donc: (IJ) J. (AI). E
On en déduit que le triangle AIJ est rectangle en I.

• Exercice 11 p. 120
1. On a : A' = B' Ç::} (AB) 1- (QJ».
Or (AB) n'est pas orthogonale à (QJ» ; donc: A' *- B' .
. 93
 .. '._"-'---. --------~.-;..,----

"ln

2. • Supposons que: .
(QlJ) 1..(AB).
_ _ l

On a: (QlJ) 1.. (AA'), car (AA')i. ((iJ>):; donc: (QlJ) 1.. (ABA').
Or : B' E (ABA'), car (BB') Il (ABA') et B E (ABA') ;
donc: (QlJ) 1.. (A'B').
• Réciproquement, supposons que: (QlJ) 1.. (A'B').
On a : (QlJ) 1.. (AA') ; donc: (QlJ) 1.. (AA'B').
Or : B E (AA'B') ; donc: (QlJ) 1.. (AB).

• Exercice 12 p. 120 A
1. Soit 1le milieu de [AB].
On a : (CI) 1.. (AB) (ABC est isocèle en C)
et (DI) 1.. (AB) (ABD est isocèle en D) ; donc: (AB) 1. (CDI).
Or : (CD) c (CDI) ; donc: (AB) 1.. (CD).
2. On a : A E (QlJA) et (QlJA) 1.. (BCD) ; B E (QlJB) et (QlJB) 1.. (ACD).
Posons: (22.)= (ABJ), où J E (QlJ) il (CD). '.
• Démontrons que les droites (QlJA) et (QlJB) sont incluses dans (22.).
On a: (QlJA) 1.. (CD), car (QlJA) 1. (BCD).
c
(CD) 1.. (AB) .... -~-
(CD) 1..(9.), car { (CD) 1. (IJ) ; donc: ('21lA) Il (2'-.).- .

Or :·A E ('21lA) il (22.); donc: ('21lA) c (22.).De même: '21lB c (22.).

Dans le plan (22.),considérons le triangle ABJ : ('21l) est la li~uteur issue de J ; (QlJA) est la hauteur issue de
A, car (QlJA) 1..(BJ) c (BCD) ; (QlJB) est la hauteur issue de B.
Donc les droites (QlJ), (QlJA) et (211B) sont concourantes ; leur point de concours est l'orthocentre du triangle ABJ.
.~

• Exercice 13 p. 121
A
1. Démontrons que: (CD) 1..[ABI).
On a : (AB) 1..(ACD), car : (AB) 1..(AD) et (AB) 1..(AC) ;
donc: (AB) 1..(CD).
(
On a : (CD) 1..(AI) et (CD) 1..(AB), donc: (CD) 1..(ABI) ;
par suite: (CD) 1..(BI).
On en déduit que (BI) est une hauteur du triangle BCD.
~ B
2. On a : (CD) 1..(ABI) ; donc: (CD) 1..(AH).
De plus: (AH) 1.. (BI) ; donc: (AH) 1.. (BCD), car (CD) et (BI) sont
deux droites sécantes du plan (BCD).
c
• Exercice 14 p. 121
1. Dans le triangle ABC, on a : (IJ) Il (AC) et IJ = t AC. A

De même: KL = t AC et (KL) Il (AC) ; (JK) Il (IL) et ri<: = ~ BD.

Or : AC = BD ; donc : IJ = JK = KL = LI.
On en déduit que IJKL est un losange.

On a, dans le triangle ACD : (ML) Il (CD) et ML = t éD.

De même: (LN) Il (AB)· et LN = t AB.
Or : AB = CD ; donc : LN = ML = NJ = JM et MLNJ est un losange. c
2. Les diagonales d'un losange sont perpendiculaires; donc: (JL) 1..(MN) et (IIC)1..(JL).
On a : (lM) /1 (NK) Il (BC) ; donc: N E (IMK).
(JL) étant orthogonale aux deux droites sécantes (MN) et (IK) du plan (IMKJ, on a: (JL) 1. (IMK).
3. On a : (JL) ..L(lM) et (lM) / / (Be) ; donc: (JL) ..L(BC). De même: (JL) 1..(AD).

94
 PLÂNS PERPENDICULÂIRES
,
• Exercice 15 p. 121
Existence
Désignons par ('2IJ1) la droite orthogonale à (01) et cbntenant
A, et par ('2IJz) la droite contenant A et orthogonale à (92-).
('2IJ1) et ('2IJz) sont sécantes. En effet, si ('2IJ1) et ('2IJz) étaient pa-
rallèles, (01) et (92-)seraient parallèles.
Soit (~) le plan défini par ('2IJ1) et ('2IJz).
On a : ('2IJ1)-1 (01) et ('2IJ1)c (~) ; donc: (01) -1 (~).
De même: (92-)-1 (~).
Unicité
Soit (~) et (92-')deux plans contenant A et perpendiculaires à (01) et à (92-).Posons: (,1) = (01) n (92-).
On a : (~) -1 (01) et (~) -1 (92-); donc: (,1) -1 (~). De même: (,1) -1 (~').
On a: (A) ..l (~) et (A) -1 (~') ; donc : (~) / / (~'). Or : A E (~) n (~'); donc : (~) = (~').

• Exercice 16 p. 121
• Supposons que: ('2IJ) -1 ('2IJ').
On a : ('2IJ) -1 (,1), car (,1) .L (II) ; db J:'lus . (211) c (II).
Donc: ('2IJ) -1 (01'), car (A) et ('2IJ') sont deux droites sécantes de (01').
On a : ('2IJ) c (01) et (0)) -1 (01') ; donc: (01) ..l (01').
• Réciproquement, supposons que: (01) ..l (01').
On a : (01) .L (01'), donc (QI» contient une droite (0)1) orthogonale à (01').
On a: (0)1) ..l (01') et (,1) c (QI>') ; donc: (2111)..l (,1).
Dans (01) : ('2IJ) -1 (,1) et ('2IJ1)-1 (,1) ; donc: ('2IJ) /1 ('2IJ1). ~

On a : (®1) ..l (QI>') et (0)1) Il (211) ; donc: (®) ..l (QI>'). Or: (®') c (01') ; donc: (0)') -1 (®).

• Exercice 17 p. 121
• Supposons (01) -1 (01'). '(~')

On a : (QI» ..l (01') et (0)) -1 (01) ; donc: ('2IJ) / / (01').

(~)
On en déduit qu'il existe (0)'') c (QI>') tel que: (0)) /1 (®").
Or : (0)') ..l (0"") ; donc: (211') ..l (0)''). ( '8'.'
On a : (®') -1 (211") et (0)'') Il (®) ; donc: (®') ..l (0)).
• Réciproquement, supposons (0)) -1 ('2IJ').
On a : (0)) -1 (01) et ('2IJ) -1 ('2IJ') ; donc: ('2IJ') /1 (01).
On en déduit qu'il existe une droite ('2IJ1) du plan (01) telle que: ('2IJ1) / / (0)').
On a : (®1) -1 (0)') et (01') Il (®') ; donc: (®1) -1 (01'). Or : (0)1) c (01) ; donc: (01) -1 (01').

• Exercice 18 p. 121
. Supposons que: M e: (011) u (0Iz). On a: M ~ (011) ; donc: M *" Hl' (Il)
Démontrons par l'absurde que: Hz ~ (MH1).
On a : Hz E (MH1) ; donc: (MH1) -1 (0Iz). H,
Or : (MH1) ..l (011) ; donc: Hz '= (MH1) et (QI>
1) Il (012),
Ceci est absurde, car (QI>l) et (012) sont sécants.
M
Démontrons que le plan (MH1Hz) est perpendiculaire à ('~P1)et à (0Iz) .
. {(MH1) -1 (011) . . {(MH1) -1 (,1)
On a. (MHz) -1 (0I ) , donc.
z
(MHz) -1 (,1)' car (d) = (QI>
1) n (0Iz)·

(,1) -1 CNIH1) et (,1) -1 (MHz) ; donc: (,1) -1 (MH1Hz). Par suite: (MH1Hz) -1 (011) et (MH1H2) -1 (012),

• Exercice 19 p. 121
1. Le triangle ABC est équilatéral; donc: (CI) -1 (AB).
De même: (DI) -1 (AB).

95
1~;·1~):;~tl4q~ '~~-~i~4;~lii~~
••.. lM -J H:i...;..è·_jj~f!.;o~ I.""",U~;"j~~
1

1.,
 (AB) ..L(CI) " .':
On a: { (AB).l (DI) ; donc: (AB) f- (ICD).
A
Or : (AB) c (JAB) ; donc: (lCD) ..L(JAB).
(AB) ..L(ICD)
2. On a: { (AB) c (ABC) ; donc: (ABC) ..L(ICD).

De même: (ABD) ..L(ICD).

On a : {~~h± l~~'
car les triangles BCD et ACD sont équilatéraux. B ---------- ---------- D

Donc: (CD) .1 (ABJ).

. . {(ABJ).l (ACD)
Or . (CD) c (BCD) et (CD) c (ACD) , donc: (AB])..L (BCD) . c

• Exercice 20 p. 121
1. Soit M un point du plan (Il), Hl son projété orthogonal sur (QP1)
et Hz son projété orthogonal sur (QPz). <.

(iJl1
Notons: (Dl) ==(Il)" (QP1); (Dz) ==(Il) ,,(QPz) et (Dl) ,,(Dz) =={O}.
On a : Hl E (Dl) et Hz E (Dz) ; donc: d(M,QPf) ==d(M,(Dlll et
d(M,QPz) ==d(M,(Dz)). .....,., _~_
d(M,QP1) ==d(M,(Dl)) = MH1 et d(M,QPz) ==d(M,(Dz)) = MHz;
ME. (31') Ç::} d(M,(D1)) = d(M,(Dz)).
Or l'ensemble des points équidistants de deux droites séoantes est
dans leur plan, la réunion de leurs deux bissectrices.
Donc ŒI) " (31') est la réunion des bissectrices des droites (Dl) et (Dz).
'ft

2. Notons Hl et Hz les projetés orgthogonaux respectifs de M sur

(Ql\) et (QPz), H', et H', les projétés orthogonaux respectifs de M' sur
(QP1) et (QP z)·
Démontrons que: MHl ==M'H'l et MHz ==M'H'z.
Supposons que: M E (QP1) u(Il). (
On a : (MH1) ..L(QP 1) et (M'H't) ..L(QP 1) ; donc: (MH1) Il (M'H'l)'
Soit (22M) le plan défini par les droites strictement parallèles (MH1)
et (M'H't). (22M) et (QP1) sont sécantes suivant la droite (H1H'1)'
Or: (MM') Il (22M)et (MM') Il (QP1l; donc: (MM') Il (H1H\).
M'
On en déduit que MH1H\M' est un parallélogramme.
D'où: MH1 ==M'H'l'
On démontre aisément que MH1H'lM' est un rectangle.
On démontre de même que: si M E (QPz) U ml, MHz ==M'H'z.

3. L'ensemble des points M dont le projété orthogonal sur (Il) est une droite (D) de (Il) est le plan conte-
nant (D) et perpendiculaire à (Il).
Donc d'après 1., (31') est la réunion des plans (Q) et 'Q') contenant (Dl) et (Dz) respectivement et perpendicu-
laires à (Il).
Les plans (Q) et (Q') contiennent (~). ~
En effet (~) ..L(Il), (Q) ..Lm) et (Q') ..L(Il) ; donc : (~) Il (Q) et (~) Il (Q').
Or (~) passe par le point d'intersection de (Dl) et (Dz) ; donc : (~) c (Q').
D'autre part: (Q) ..L(Q').
En effet, (Dl) ..L(Dz) et (Dl) ..L(~) ; donc: (Dl) ..L(Q') et par suite, (Q) ..L(Q'), car (Dl) c (Q).

o Exercices dl approfonqissement
• Exercice 21 p. 121
Soit Ho le projété orthogonal de 0 sur (QP).
Notons (QPHJ le plan contenant 0 et perpend~culaire à (t.).

96
 On a : (?PH) () (L1) :;; {H}.Démontrons que: Ho E (~H)' o
On a : (.1.).1 (g}lH) et'(OHo) .1 (.1.~:+onc : (OHo) / / (g}lH)'
Or : 0 E (g}lH) ; donc: (OHo) c (g}lH) ; par suite: Ho E (g}lH)'
En fait, Ho est une position particulière de H.
Lorsque (.1.)= (AHo), on a : H = Ho·
Distinguons les 2 cas suivants:

1er cas: A HO' * .'8'

~-----T-'
On a : (g}lH) = (OHoH). Or : (.1.).1 (g}lH) ; donc: (HoH) .1 (.1.). ,
D'où le triangle AHoH est rectangle en H et H appartient au cercle de diamètre [AHol privé de A.
Réciproquement, soit H un point du cercle de diamètre [AHol. privé de Aet de Ho·
Démontrons que H' est le projété orthogonal de 0 sur (.1.)= (AH). ,
Pour cela, il suffit de démontrer que le plan (OHoH) est perpendiculaire à (.1.)= (ÀH').
On a : (AH) .1 (HoH), car H appartient au cercle de diamètre [AHol. .
De plus (OHo) .1 (AH), car (OHo) .1 (g}l) et (AH) c (g}l). Donc: (AH) .1 (OH~B').
Le lieu de H est le cercle de diamètre [AHol. privé de A.
2e cas : A = Ho.
Le lieu de H est {A}.

• Exercice 22 p. 121
Ho est le projété orthogonal de 0 sur (.1.). o
Ho est une position particulière de H : lorsque (g}l) est le pÎan contenant Ho
et orthogonal à (OHo)'
Lorsque (g}l) est le plan défini par 0 et (.1.),on a : H = O.
Supposons que (g}l) n'ait pas l'une des positions particulières définies ci-
dessus.
On a : (OH) .1 (g}l) ; donc: (OH) .1 (HHo), car (HEo), c (g}l).
Par suite.Te triangle OHoH est rectangle en H.
De plus, H appartient au plan (:!L) passant par 0 et orthogonal à (.6.).En effet, (OH) .1 (.6.)et (.6.).1 (:!L) ;
donc: (OH) / / (:!L) ; par suite: (OH) c (:!L) et H E (:!L). .
On en déduit que H appartient au cercle (C(b) de diamètre [OHol dans le plan (:!L).
Réciproquement, soit H' un point du cercle (C(b) privé de 0 et de Hi
Désignons par (g}l) le plan défini par H' et (.6.).
Démontrons que H est le projété orthogonal de 0 sur (g}l).
Pour cela, il suffit de démontrer que (OH') .1 (g}l).
On a : (.6.).1 (:!L) et (OH) .1 (.6.); de plus: (OH) .1 (HHo), car H' E (C(b).
Donc: (OH) .1 (g}l), car (.6.)et (H'Ho) sont deux droites sécantes du plan (g}l).
On en déduit que H' est le projété orthogonal de 0 sur (01).
D'où le lieu de H est le cercle (C(b) de diamètre [OHol dans le plan (:!L) passant par 0 et orthogonal à (.1.).

• Exercice 23 p. 121
1. Dans le triangle rectangle ADC, on a : DC2 = AD2 + AC2.
Dans le triangle rectangle ABC, on a : BD2 = AD2 + AB2.
Dans le triangle rectangle ABC, on a : ABz = AC2 + BCz.
On en déduit que; BD2 = AD2 + AC2 + BC2 et BD2 = DC2J!'+BC2.
Donc le triangle BCD est rectangle en C et par suite, (BC) et (CD) sont perpendiculaires.
2. On a : (BC) .1 (CD) et (BC) 1. (AD) ; donc: (BC) .1 (DAC).
Or : (BC) c (DBC) ; donc: (DAC) .1 (DBC).
3. a) On a : (BC) .1 (DAC) ; donc: (BC) .1 (AI).
De plus: (AI) .1 (CD) ; donc: (AI) .1 (BCD), car (BC) et (CD) sont deux droites sécantes du plan (BCD).
b) On a : (AI) .1 (BCD) et (ln c (BCD) ; donc: (AI) 1. (ln. Par suite, le triangle AÙ est rectangle en 1.
c) On a : (lA) .1 (BCD) et UB) c (BCD) ; donc: (AI) .1 (JE).

97

....,,,-._ •••••• _ 1111_ •• ---

 l

"!!!"Fl"11'!'''~

De plus: (An ..L (JB) ; donc: (JB) ..L (AIJ) et (JB) ..L (In.
On en déduit que le trianglel3IJ est rectangle en J.'De plus, le triangle Bel est rectangle en C ; donc les
points B, C, I et J appartiennent au cercle de diamètre [IB] dans le plan (BCD).
l
• Exercice 24 p. 121
1. Le triangle MAB est rectangle en A ;
donc: MBz = MAz + ABz et MBz = aZ + 1. et.) l
On a : (A) ..L (QJ\) ; donc: (NB) ..L (MB).
Par suite, le triangle MNB est rectangle en B ;
donc: MNz = MBz + NBz = a2 + b2 + 1.
2. Dans le triangle ABN, on a :
K = mil [AN] et 1 = mil [AB] ; donc: (IK) Il (NB).
1 l
De même, dans le triangle AMN, on a: (Kn Il (AM).
Or : (NB) ..L (QJ\) et (MA) c (QJ\) ; donc: (NB) ..L (MA).
l
Par suite, (IK) ..L(Kl) et le triangle IJK est rectangle en K. '
3. Remarques
Si, M = A ou N = B, alors deux au moins des points I, J et K sont confondus.
Supposons donc que: M A et N B. * * '", -_- 2
Dans le triangle rectangle IJK, on a: IJ2 = KJZ+ KP = MA2 + NB2 = aZ + b •
4, 4 4
Cette formule est valable si M = A ou N = B.
, b Z bZ
En effet, si M = A, on a K = J et dans le triangle ABN, on a IJ ,= - ; d'où: IF = iL + -, car a = O.
2 Z bZ 2 4 4
De même si N = B, on a IF = iL = iL + -, avec b = O.
4 4 4
4. Remarquons que la condition M * A et N * B est réalisée car MN = 2.
On a : IF = a2 + b2 = MW - 1= 1.; d'où: IJ = v3.
4 4 4 2
De plus, le plan médiateur (Q) du segment [AB] contient les points I, J et K
En effet: (KI) ..L (AB) ; donc: (KI) c (Q). ( l
De plus: (Kn Il (MA) et (MA) ..L (AB) ; donc: (Kn ..L (AB). Parsuite : (Kn c (Q).
L'ensemble des points J est donc le cercle du plan (Q) de centre 1 et de rayon 1·
• Exercice 25 p. 122
1. Désignons par G le barycentre de (A,a) et (B,b), G' le projeté orthogonal de G sur (QJ\).

•
S1· A * B,on AG
a: AB = b
a + b'
Les droites (AA'), (BB') et (CC') étant parallèles, il existe un plan (Q) qui les contient toutes.
Î
Appliquons le théorème de Thalès dans ce plan. A G B
AG A'G' ~
On a: AB = A'B' ; d'où: A'G' =
~
a!
b A'B'.
-_._------+---~

On en déduit que G' est le barycentre de (A',a) et (B',b)~

• Si les points A et B sont confondus, le résultat est évident car
A'
alors, A = B = G et A' = B' = G'. G' B'
2. L'une des sommes a + b, b + e et a + e est non nulle, sinon la
somme a + b + c serait nulle. Supposons donc que: a + b O. * B
Gl est le barycentre de (A,a) et (B,b) ;
G'l est le projeté orthogonal de Gl sur (QJ\). A~C
D'après 1., G't est le barycentre (A',a) et (B',b). " '

~·7
Or: G = bar {(G1,a + b),(C,c)}.
D'où, d'après 1., G' = bar {(G\,a + b),(C',e)} = bar {(A',a), (B',b), (C',e)}.

A'

98
l

• Exercice 26 p. liz
1. Il suffit de dém~ntrer que: (AH) ...L(BC) et (CH) ...L(AB).
a) Démontrons que: (AH) ...L(BC).
* On 8\ : (SH) ...L(BC), car (SH) ...L(ABC).
Or : (SA) ...L(SB) et (SA) ...L(SC) ; donc: (SA) ...L(SBC) et (SA) ...L(SB).
On en déduit que: (BC).1 (SAH) ; par suite: (AH) .1 (BC).
b) De même, on démontre que: (CS)...L(AB) et (SH) ...L(AB).
On en déduit que: (AB) ...L(SCH) et (CH) ...L(AB).
. A ABZ + ACz _ BCz
2.0n a: cos A = 2AB xAC

Dans le triangle rectangle SAB, on a: ABz = SA2 + SBz.

De même: ACz = SAz + SCz et BCz = SBz + SC2.
s
A 2SAZ SA2
Donc: cos A = 2AB x AC = AB x AC'
A A

Or : cos A > 0 ; donc: l'angle A est aig~. A

On démontre de même que les angles B et C sont aigus.

3. On sait que: (SA) ...L(SBC).
Or: A' E (BC) ; donc: (SA)...L (SA').
On en déduit que le triangle ASA' est rectangle en S.
On démontre de même que les triangles BSB' et CSC''''sont-~ B
rectangles en S.

4. On a : sIl(BHC) = A'H; BC et sIl(SBC) = SA'; BC ; donc:' ~~~~~?

= ~',~.
Observons le triangle ASA' rectangle en S. A

Les angles Sl\1I et AsH -----

sont égaux, car leurs côtés sont perpendiculaires
-----
deux il deux; donc: cos SA'H = ASH.
Or: cos sAB = ~',~ (triangle rectangle A'HS)
et cos sAB = ~~ (triangle rectangle AHS). ( A'

déd . . sIl(BHC) A'H SH. . ( ) SH ( )

On en e mt que. sIl(SBC) = A'S = SA ' par suite : sIl BHC = SA x sIl SBC .

5. On a: sIl(AHB) = ~~ = sIl(ASB) et sIl(AHC) == ~~ = sIl(ASC).

6. On a : 'V(SABC) = t x SH x sIl(ABC) ::= t SA x sIl(BSC).

Or : sIl(ABC) = sIl(AHC) + sIl(BHC) + sIl(AHB).

= [sIl(SBC) + sIl(ASB) + sIl(ASC)]
SA SC SB
= SH [SB x SC -!,. SA x SB + SA x SC]
2 SA SC SB'
Donc: 'V(SABC) =l
SHz x [SB x SC + SA x SB + SA x SC] = l SA x SB x SC =l SA x SB x SC
6 SA SC SJ3 3 2 6' .
On en déduit· SHz x [SB x SC + SA x SB + SA x SC] = SA SB SC
. SA SC SB '"
. . 1 1 1 _ 1
Par suite . SAz + SBz + SCz - SHz'

• Exercice 27 p. 122
1. On a : (AA') ...L(BCD) ; donc: (AA') ...L(CD).
De plus: (CD) ...L(BA').
On en déduit que (CD) ...L(ABA'), car (AA') et (BA') sont deux droites sécantes du plan (ABA').

99
 J
On a : (CD) 1..(ABA') ; donc: (CD) 1..(AB). A
2. On utilise le même raisonnementque précédemment. l
On a : (BD) 1..(CA') et (BD) 1..(AA') ; donc: (BD) 1..(ACA'). 1
Par suite: (BD) 1..(AC).
De même: (BC) 1..(ADA') ; d'où: (BC) 1..(AD).
3. Démontrons que B' est l'orthocentre de ACD. l
Pour cela, démontrons que; (AB') 1..(CD) et (CB') 1..(AI').
On a ; (BB') 1..(ACD) ; donc; (BB') .l (CD).
Or : (AB) 1..(CD) ; donc: (CD) 1..(ABB'). D'où; (CD) 1..(AB'). C

De même, on a : (BB') 1..(AD) et (AD) 1..(BC) ; donc: (AD) 1..(CBB'). Par suite: (AD) 1..(CB').
1
Conclusion: (AB') ..1(CD) et (CB') 1..(AD) ; donc B' est l'orthocentre de ACD.
On montre de même que G et D' sont lès orthocentres respectifs de ABD et ABC.
l
4. Démontrons que: A' E (ABB') <.

On a ; (CD) 1..(ABB') et (AA') 1..(CD) ; donc: (AA') / / (ABB').

On en déduit: (AA') c (ABB') ; par suite: A' E (~BB').
B A

l
Désignons par E le point d'intersection de (AB') et (CD).
Les droites (AA') et (BB') sont des hauteurs du tri~ngle Âim.
Soit H l'orthocentre de ce triangle. On a ; H E (AA') Il (BB'). A' B' <, l
Démontrons que: (AA') c (ADD').
~
On a : (BC) 1..(ADD') et (BC) 1..(AA') ; donc: (AA') // (ADD'). Par suite: (AA') c (ADD'). l
Désignons par F le point d'intersection de (AD') et (BC).
Les droites (AA') et (DD') sont des hauteurs du triangle ADF ; elles son, ùtJnc sécantes.
On démontre de même que les droites (AA'), (BB'), (CG) et (DD') sont deux à deux sécantes.
Démontrons que HE (DD'). Les droites (AA') et (BB') sont sécantes en H dans le plan (ABE).
Or la droite (DD') n'est pas incluse dans le plan (ABE) ; sinon B' appartiendrait à (AD), ce qui est absurde
l
car B' appartient à la hauteur du triangle ACD issue de A.
f
(DD')n'est pas incluse dans le plan (ABE)contenant (AA') et (BB').
Or, (DD') est sécante à (AA') et à (BB').
Donc, (DD') coupe (AA') et (BE') en un seul point qui est H. î
On démontre de la même façon que: H E (CG).
Conclusion
Les droites (AA'), (BB'), (CG) et (DD') sont concourantes en H.

• Exercice 28 p. 122
Figure dans le plan (GAB) Figure dans le plan (CZP) J.

B'
B

{~~
o . A

l
1. Démontrons que: (BB') / / (lM).
(lM) 1.. (~M)
Dans le plan (CZP), on a i { (BB') 1..(~M) ; donc; (lM) / / (BB').
Démontrons que; (OA') L (~M)'
l
100
 DfiaignoTI5par (fi'Al le plan passant par A et orthogonal à (!lM)'
On a : 0 E (QP A)' Eh effet, (OA) ..L(ilM), car (OA) ..L(QP).
Or : (ilM) ..L(QPA) ; donc: (OA) Il (QPA)'
On en déduit: (OA) c (QP A)' car A E (QPA) ; par suite : 0 E (QP A)'
Donc: (OA') c (QP A) et (OA) ..L(LlM).
Démontrons que: (OA') Il (lM). . .
Dans le plan (QP), on a : (OA') ..L(ilM) et (lM) ..L(ilM) ; donc: (OA') Il (lM)... .. .
Ce résultat fournit un procédé de construction du point A', projeté orthogonal de A sur (LlM) (VOIT figure).
Démontrons que: M = mil [A'B']. . .
On applique le théorème de Thalès dans le plan (QP) (voir figure).
A B
2. Démontrons que: MA = MB.
Les triangles OAM et OBM sont isométriques. En effet, ils sont
tous les deux rectangles en 0 et OA = OB ; donc : MA = ME.
Démontrons que: AA' = BB'.
Les triangles AA'M et BB'M sont rectangles, respectivement en A'
et en 13'.
A'
De plus: AM = MB et A'M = B'M ; donc: AA' = BB'.
-.
+ Exercice 29 p. 122
Notons (QP1) le plan défini par 0 et (2/)1)'et (QP2) celui défini par 0 et (2/)2)'
o . {(OM1)..L(QP1) et Ml E (QP) -.... --- 0
na. (OM2)..L (QP2) et M2 E (QP)'

1. Supposons, que: Ml = M2.

On a: (OM)..L (QP1) et (OM)..L (QP2) ; donc: (QP1) Il (QP2)'
Or: A E (QP1) n (QP2) ; donc: (QP1) = (QP2)'
Les droites (2/)1)et (2/)2)étant sécantes, on en déduit que:
(QP 1) = ((lf2) = QP et 0 E (QP) ; ceci est faux, donc: Ml i= M .
2
2. On a: (OM1)..L (QP1) ; donc: (OM1)..L (OA).
De même : (OM2) ..L(OA).
(OM1) et (OM2) étant deux droites sécantes du plan (OMIM2), on endéduit que: (OA) ..L(OM,M ).
(
z
3. On a : (OH) ..L(MIM2) et (OA) ..L(MIM2) ; donc: (MIM2) ..L(OAR). Par suite: (M M ) ..L(AH).
I 2
(MIM2) et (AH) étant deux droites du plan (QP), on en déduit qu'elles sont perpendiculaires.
4. On a : (OA) ..L(OMIM2) ;
or (OA) est une droite du plan (OMIM2) ; donc: (OA) ..L(OA').
Donc, le triangle OAA' est rectangle en O. o
Dans le triangle rectangle OAA', on a: OH2 = AH x A'H.
5. Démontrons que: (BH)..L (AC) et (CH) ..L(AB). A
On a : (OH) ..L(2/)1)et (OM1) ..L(2/)1); donc: (2/)1)..L(OHM ) et (Ql)l)..L(MIH).
l
Or: (011) = (AC) et (MIH) = (BH) ; donc: (BH) ..L(AC). A'
De même: (2/)2)..L(M2H).
Or : (2/)2)= (AB) et (M2H) = (CH) ; donc: (CH) ..L(AB).
Dans le triangle ABC, (BH) est la hauteur issue de B et (CH) est la hauteur issue de C.
Donc, H est l'orthocentre de ABC. #

6
La 3 hauteur du triangle ABC est la droite (AH) qui est donc perpendiculaire à (BC).
Or: (AH)..L (MIM2).
Donc (BC) Il (MIM2), car les droites (BC), (AH) et (MIM2) sont toutes incluses dans le plan (QP).
6. Reprenons la figure du plan (QP).
D'après 4., on a : A'H = OHR~= constante.
. A
Donc, A' appartient au cercle ('<6) de (QP) de centre H et de rayon ~If:.

101
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 Î

D'autre part, le triangle OAA' étant rectangle en 0 et H le pied de la

hauteur issue de 0, on aRE [AA'l.D'où: A' E (AH) - (AH].
La droite (AH) coupe (~) en deux points situés de part et d'autre du
point H et A' E (AH) ; donc A' est fixe : c'est le point d'intersection
-+
de
(~) et de la demi-droite d'origine H qui est dirigée par AH.
Les points Ml et M2 sont donc sur la droite tangente à (~) en A' .

• Exercice 30 p. 122 M1
1. Les droites (OA) et (OB) sont coplanaires puisqu'elles sont sécantes en O.
Démontrons que les points Q et R sont éléments du plan (AOB).
On a: (OQ).l (POC) ; donc: (OQ).l (OP). Or: (OP).l {AOB) ; par suite: (OQ) Il (AOB).
Le point 0 étant un point commun àla droite (OQ) et au plaft,-{AOB),on a: (OQ) c (AOB).
On démontre de même que : (OR) c (AOB).
Les droites (OA), (OB), (OQ) et (OR) sont incluses dans le plan (AOB) ; elles sont donc coplanaires.
2. Les plans (AOB) et (POC) ont un point commun 0 et ils sont différents car P ~ (AOB) ; donc (AOB) et
(POC) sont sécants suivant une droite qui passe par O.
On a : (OR1.l.. (POQ) ; donc: (OR) .1.. (OQ). Or : (OQ) .1.. (POC) ; donc: (OR) Il (POC). Par suite: (OR) c (POC).
On a : (OR) c (POC) et (OR) c (AOB) ; donc (AOB) n (POC) = (OR).

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102