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@f @f
f (a1 + h; a2 + k) = f (a) + h (a) + k (a) + o((h; k)) = f(a) + hrf (a); (h; k)i + o((h; k))
@x @y
8t 2 I ; (f ') 0(t) = @1f ('(t)) '10 (t) + + @pf ('(t)) 'p0 (t) = hrf('(t)); ' 0(t)i
@f @f
Réponse 4. Le vecteur rf (a) = (@1f (a); ; @pf (a)) = @x1
(a); ; @x (a) .
P
Réponse 6. On note que g est à son tour de classe C 1 et que, pour tout (; ) 2 V ,
@g @f @f
(; ) = cos() ( cos(); sin()) + sin() ( cos(); sin())
@ @x @y
@g @f @f
(; ) = ¡ sin() ( cos(); sin()) + cos() ( cos(); sin())
@ @x @y
@ 2f @ 2f
Réponse 7. Soit f : U Rp ! R de classe C 2, alors pour tout (i; j) 2 J1; pK2 et a 2 U , @xi @xj
(a) = @x @x (a).
j i
@f
Réponse 8. En étudiant la fonction x 7! f (x; 0) dont @x
(0; 0) est le nombre dérivé en 0, s'il existe.
Réponse 9. Tout élément a 2 U en lequel les dérivées partielles premières de f sont nulles (ce qui revient à rf(a) = 0)
Réponse 10. Déjà, un théorème classique de continuité (admis) assure que f est bornée et atteint ses bornes sur A, donc
il existe des extremums (au moins un minimum global et un maximum global).
, alors a est un point critique de f.
De plus, si f présente un extremum en a 2 A
), et leur nature, puis on étudie le
Ainsi, pour chercher les extremums de f , on détermine les points critiques de f (dans A
comportement de f à la frontière de A (pas forcément facile, il est vrai...)
Réponse 11. Si 1 > 0, alors f présente un minimum local (strict) en a. Si p < 0, f présente un maximum local en a. Si
1 < 0 f ne présente pas de minimum local en a, si p > 0, f ne présente pas de maximum local en a.
Réponse 12.
1. oui dans ce cas, car les deux valeurs propres réelles de Hf (a) sont non nulles et de même signe. Bien sûr, on a besoin
alors de connaître leur signe commun pour décider s'il s'agit d'un minimum local ou d'un maximum local (et ce signe
est celui de la trace de Hf (a))
2. on ne peut conclure dans ce cas car une valeur propre est nulle et tout peut alors arriver
3. une valeur propre est strictement négative et une valeur propre est strictement positive et on sait qu'alors f ne présente
en a ni un minimum local, ni un maximum local.
1
Solution 1.
@f @f
1. t 7! (2 + 2 t) @x (2 t + t2; t) + @y (2 t + t2; t) = (2 + 2 t) @1f (2t + t2; t) + @2f (2 t + t2; t)
@f
2. x 7! @y (1; 2 + x) (si l'expression est trompeuse, alors on peut lui préférer x 7! @2f (1; 2 + x).)
Solution 2.
1. D'après les théorèmes généraux, f et de classe C 1 (et aussi, on s'en doute, de classe C 2) sur R2 nf(0; 0)g et, pour tout
(x; y) =
/ (0; 0),
@f 3 x2 y 2 x4 y @f x3 2 x3 y 2
(x; y) = 2 ¡ ; (x; y) = ¡
@x x + y 2 (x2 + y 2)2 @y x2 + y2 (x2 + y 2)2
@f @f
De plus, pour tout x réel, f (x; 0) = 0 ce qui montre que @x
(0; 0) existe et vaut 0, et de même @y
(0; 0) existe et vaut 0.
@f @f
Reste à montrer la continuité de @x
et de @y en (0; 0). Il est commode de passer en coordonnées polaires pour ce
@f
faire : pour tout (; ) 2 R+ R, @x ( cos(); sin()) = 3 cos()2 sin() ¡ 2 cos()4 sin() !
!
!
!!
!
!
!!
!
!
!! 0 ce qui indique
!0
@f @f @f @f
que @x (x; y) !
!!
!
!!
!
!!
!
!!
!
!!
!
!!
!
!
!!
!
!!
!
!!
!!
!
!!
!! 0 = @x (0; 0) et assure la continuité de @x en (0; 0). On procède de même pour @y et ceci
!
!
!
!
!
!
!
!
(x;y)!! (0;0)
=
/
La conclusion du théorème de Schwarz n'est donc pas ici satisfaite (du moins en (0; 0)) ce qui indique que ses hypothèses
non plus, et ainsi f ne saurait être de classe C 2 sur R2. (Comme elle l'est sur R2 nf(0; 0)g, on peut alors préciser que
ses dérivées partielles secondes ne sont pas toutes continues en (0; 0). (En fait, aucune ne l'est, mais ça, le théorème
de Schwarz de permet pas de l'affirmer.)
Solution 3. On observe que f est de classe C 1 sur R2 et admet un unique point critique (x; y) = (¡3; ¡1) et on calcule la
@ 2f @ 2f @ 2f 2 ¡4
matrice hessienne de f en (¡3; ¡1) : @x2 (x; y) = 2, @x @y (x; y) = ¡4 et @y2 (x; y) = 6 et ainsi Hf (¡3; ¡1) = ¡4 6
. Mais
alors det Hf (¡3; ¡1) = ¡4 < 0 ce qui montre que f n'admet pas d'extremum en (¡3; ¡1) (ni nulle part ailleurs puisque f
n'admet aucun autre point critique).