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4. Représenter sommairement Γ.
2
EXERCICE 2 On note C = 1 L = 1 −3 1
−1
1. Calculer la matrice M = CL − 2I
2. Diagonaliser M .
EXERCICE 3:
(1 + x)n − 1
1. Montrer que la limite en 0 de est n.
x
2 1
2. justifier que M0 = n’est pas diagonalisable.
−1 0
2+a 1+a
3. Pour a 6= 0, diagonaliser Ma = en donnant une matrice de passage Pa dans la nouvelle base et
−1 0
une matrice diagonale Da .
4. Calculer Man .
Corrigé
L2 X = eλ2 t (L2 X0 )
On élimine t en mettant la première ligne à la puissance λ2 et la seconde à la puissance λ1 .
On obtient:
L1 X λ2 L2 X λ1
( ) =( )
L1 X0 L2 X0
Ici On obtient (x − y)(3x − y) = 3
4. Représentation de Γ.
Γ est une branche d’ hyperbole centrée à l’origine d’asymptotes portées par les vecteurs propres C1 et C2 . C’est
la branche qui contient (1; 0). Elle se situe en bas à droite et est décrite de l’asymptote D1 : y = 3x portée par
le vecteur C1 de plus petite valeur propre ( -1) versl’asymptote D2 : y = x portée par C2 de plus grande valeur
propre (1).
2
EXERCICE 2 On note C = 1 L = 1 −3 1
−1
1. Calcul de la matrice M = CL − 2I
0 −6 2
On a M = 1 −5 1
−1 3 −3
2. Diagonalisation de M .
La forme particulière de M permet de la diagonaliser sans calcul de polynôme caractéristique.
En conséquence
2
• C = 1 est vecteur propre associé à −4.
−1
3 1
• C1 = 1 et C2 = 0 sont vecteurs propres associés à −2.
(C; C1 , C2 ) forment une base de vecteurs propres, donc M est diagonalisable.
−4 0 0 2 3 1
M est diagonalisable avec D = 0 −2 0 et P = 1 1 0
0 0 −2 −1 0 −1
3. Expression M n en combinaison linéaire de I et de CL. l’idée ici est que un polynôme de CL est toujours de degré
1. C’est un peu curieux au premier abord, mais plutôt logique quand on voit que (CL)n = (LC)n−1 CL
Utilisons le binôme de Newton ( d’autres preuves sont également faisables)
n n−1
X n X n
(αI + CL)n = k
k α (CL)
n−k
=( k
k α (LC)
n−k−1
)(CL) + αn I
k=0 k=0
Si LC 6= 0
n n
( nk=0 k αk (LC)n−k ) − αn
P
X n
(αI + CL)n = k n−k
(CL) + αn I
k α (CL) =
LC
k=0
(α + LC)n − αn
(αI + CL)n = (CL) + αn I
LC
(−2)n − (−4)n
Ici M n = CL + (−2)n I
2
EXERCICE 3:
(1 + x)n − 1
1. Limite en 0 de est n.
x
La règle de l’Hospital ou un Dl à l’ordre 1 permet de conclure.
(1 + x)n − 1 (1 + nx + o(x)) − 1
= = n + o(1)
x x
On a
(1 + x)n − 1
lim =n
x→0 x
2. M0 n’est pas diagonalisable.
2 1
M0 = Le polynôme caractéristique P (λ) = (λ − 1)2 n’a qu’une valeur propre 1. L’espace propre
−1 0
associé ker(M − I) est de dimension 1. Il est impossible de trouver deux vecteurs propres non colinéaires. M0
n’est pas diagonalisable.
2+a 1+a
3. Pour a 6= 0, diagonalisation de Ma . on notera Pa et Da . Ma =
−1 0
On a L1 + L2 = (1 + a)(1 1) Cela veut dire que 1 + a est valeur propre de la matrice transposée et donc de la
matrice Ma .
1+a
On trouve vite le vecteur propre associé .
−1
1
L’autre valeur propre est 1 associée à .
−1
1+a 0 1+a 1
Ma est diagonalisable avec Da = et Pa =
0 1 −1 −1
4. Calcul de Man .
−1 1 1 1
On a Pa =
a −1 −(1 + a)
et donc avec les notations habituelles.
(1 + a)n
n 1+a 1 1
Ma = 1 1 + −1 −(1 + a)
a −1 a −1
1 (1 + a)n+1 − 1 (1 + a)n+1 − (1 + a)
Man =
a −(1 + a)n + 1 −(1 + a)n + (1 + a)
C’est une méthode bien compliquée pour trouver la puissance nième d’une matrice 2 × 2 non diagonalisable.
1
Dans ce cas précis on a M = I + CL avec C = et L = 1 1 .
−1
On a donc LC = 0 et donc CLn = 0 pour tout n ≥ 2. On a donc, en utilisant le binôme de Newton ou une
récurrence.
M n = I + nCL
On retiendra Une matrice 2 × 2 non diagonalisable s’écrit
M = αI + CL avec LC = 0 et α racine double de P (λ).
pour n entier positif, M n = αn I + nαn−1 CL