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LaVie Politique à Oran

(1831 - 1881)
Du MÊME AUTEUR

ARZEU A TRAVERS L'HISTOIRE

Préface de M. Marcel SCHVEITZER,


Vice-Recteur de l'Académie d'Alger
Ouvrage honoré d'une Subvention du Gouvernement
Général de l'Algérie

(Fouque, Oran 1942)

A PARAITRE :

EUGENE ETIENNE
Fondateur second de l'Empire Français
Roland VILLOT

LA
VIEPOLITIQUEAORAN
de la Monarchie de Juille
aux débuts
de la Troisième République
(1831 - 1881)
AVANT-PROPOS

« L'exactitude et la modération dans le


langage sont le meilleur moyen de laisser
aux faits leur éloquence. »
Jacques MARITAIN.

Cet essai n'est pas un livre de combat et n'entend


qu'esquisser avec objectivité les principales étapes de
la vie politique de la cité pendant les cinquante pre-
mières années de l'occupation française.
Œuvre vaine peut-être, mais qui permettra aux
Oranais de mieux connaître leur ville, s'il est vrai
qu'un chapitre sur la chose publique a sa place mar-
quée dans l'histoire de toute localité ; tâche audacieuse
aussi que de traiter du domaine qui divise le plus
profondément l'opinion : c'est pourquoi en racontant
les faits et en présentant les hommes, s'est-on efforcé
de faire surgir des documents une image fidèle de la
lutte qu'animèrent des passions justement contraires ;
travail incomplet enfin, car il ne s'agit là tout à la
fois que d'une étude chronologique succinte et d'un
moyen d'information immédiat qui ne prétendent
nullement avoir épuisé le sujet.
Cesnotes qui sont davantage une éphéméride qu'une
étude approfondie du mouvement des idées, décevront
le lecteur qui, avide d'une large fresque, ne rencon-
trera que le seul déroulement des événements locaux.
Sans doute aussi, serait-il surpris de la date arbitraire
à laquelle s'achève cette étude. Il était impossible,
pour conserver à ce texte son caractère de sérénité,
de traiter d'une époque où les passions atteignirent
une extrême violence; quand bien même n'aurait-on
que transcrit ici le développement de la vie politique
oranaise à partir de 1881, certains esprits n'auraient
pas manqué d'y découvrir une œuvre de polémique.
Cen'est ni le sens, ni le but de notre propos.
R. V.
CHAPITRE I

L'INSTALLATION FRANÇAISE
SOUS LA MONARCHIE DE JUILLET
(1831-1848)
La Monarchie de Juillet

La conquête de l'Algérie commencée sous la Restau-


ration a été achevée sous la Monarchie de Juillet,
elle-même en butte à l'hostilité de l'opinion publique.
Ala lumière des documents, il apparaît dans l'ordre
militaire comme dans l'ordre administratif que ce fut
une conquête sous le coup des événements, sans
enthousiasme ni projet préconçu « avec des alterna-
tives de découragement et de recul ». Tout fut empi-
rique et d'abord les règlements qui ayant force de loi
disposèrent des pouvoirs civils. Ces hésitations et ces
incertitudes qu'expliquent la rudesse du pays et les
qualités belliqueuses des autochtones, se traduisent
clairement dans le domaine politique où de 1830 à
1848 le Gouvernement édicta des dispositions variées
et quelquefois opposées.
L'ADMINISTRATION MILITAIRE
LO
' CCUPATION DO ' RAN (4 JANVIER 1831)
En 1830, le bey Hassan, résidant à Oran, ne se
méprenait pas sur le sens de l'autorité qu'il exerçait
sur ses administrés qui avec une foi invincible guet-
taient le moment opportun pour rejeter la domination
turque.
La prise d'Alger, le 5 juillet, sonna l'heure de la
révolte et les Arabes se hâtant de bloquer la ville, le
bey s'inquiéta de son sort et se prépara à gagner
Mascara. Contraint par les insurgés à demeurer dans
la capitale, c'est alors qu'il sollicita de la plus pressante
façon la protection du Maréchal comte de Bourmont,
le vainqueur d'Alger. Celui-ci lui dépécha son fils, le
capitaine Louis de Bourmont, attaché à son Etat-Major,
qui le 24 juillet, lui fit connaître qu'il était prêt à rece-
voir son serment de vassalité. Hassan s'étant soumis,
le représentant de la France confia à une centaine de
marins le soin d'occuper le fort de Mers-el-Kébir, tan-
dis que deux bricks le Voltigeur et l'Endymon croi-
saient dans la rade.
Partis d'Alger le 5 août, les contingents chargés
d'assurer l'ordre à Oran, arrivèrent à destination le 18,
mais dans la même journée ils durent réembarquer
pour rejoindre le maréchal de Bourmont qui, ayant
appris le renversement de Charles X à Paris, avait
décidé d'opérer la concentration de ses troupes. Ce
départ troubla les esprits, apparut comme une marque
de faiblesse et ne manqua pas d'être exploité par les
ennemis du bey, dont la propre autorité s'avérait
extrêmement précaire. De sorte, qu'averti le 16 décem-
bre de la prise du fort Saint-Grégoire, à Mers-el-Kébir,
par le général de Damrémont, Hassan supplia ce
dernier de s'emparer d'Oran afin, disait-il, d'y éviter
« le carnage et la désolation ».
L'appel fut entendu et le 4 janvier 1831 une colonne
française occupa la ville sans incident.
LA' DMINISTRATION INITIALE DELAVILLE
Le bey rallia Alger le 7 juin et un mois plus tard,
selon l'accord réalisé par le général Clauzel, le prince
tunisien Ahmed Bey recevait le commandement nomi-
nal de la province d'Oran. Dans la ville même, le
général de Damrémont installait le représentant de
ce nouveau vassal, le khalife Kheir-ed-Dine Agha,
tandis qu'y campait le 21 de Ligne.
Une nostalgie lancinante, un ennui persistant
allaient s'emparer de ces hommes qui pour tout
paysage ne pouvaient contempler que les flancs
abrupts du « Djebel Murdjajo », la campagne déser-
tique d'alentour ou l'immensité de la mer. Les sans-
grades, vêtus d'uniformes en haillons, les officiers de
tenues en lambeaux, subissaient, les uns et les autres,
l'indifférence coupable de l'Etat-Major de Paris. Dans.
la cité, les quatre-cinquièmes de la population avaient
fui (1). Les magasins étaient vides, les approvisionne-
ments nuls, et les douars environnants, hostiles envers
le khalife tunisien, s'abstenaient d'alimenter le mar-
ché. Rarement accostait un courrier de France ou
d'Alger, et lorsqu'enfin ces soldats s'embarquèrent en
septembre 1831 pour la métropole, leurs rangs étaient
clairsemés et leur colonel avait succombé.

(1) La population, forte de 25.000 âmes, fut réduite à la


suite de cette émigration massive à 4.000 personnes dont
3.500 israélites et 500 maures et nègres. Un seul européen
s'y trouvait, un Français né à Paris en 1750, Dominique
Gaillard qui, s'étant naturalisé Espagnol, avait pris, le nom de
Gallardo. Par la suite, ayant pensé que la charge de joaillier
du Bey valait bien une conversion à l'islamisme, il s'était fait
musulman.
Peu de jours auparavant, le général de Faudoas
avait pris, en mains, tous les pouvoirs civils et mili-
taires, et les habitants, las de subir la gestion incohé-
rente et maladroite du khalife Kheir-ed-Dine, l'accueil-
lirent avec enthousiasme.

LA
' FFAIRE VALENCIANO (SEPTEMBRE 1831)
Le général de Faudoas exerça le commandement
comme intérimaire jusqu'au 14 septembre 1831. Il fut
remplacé par le général Boyer qui « bien qu'instruit
et ami des arts »avait une pénible réputation justifiée
par ses actes.
L'ancien volontaire de 1792, après avoir participé
aux campagnes de l'Empire, avait acquis le grade de
général de division en février 1814. Proscrit par la
Restauration, il avait gagné l'Egypte où il instruisait
l'armée du Pacha. Rappelé à l'activité par la Monar-
chie de Juillet, il reçut le commandement d'Oran. Dès
son arrivée, il n'apporta aucune variante aux procédés
qui lui avaient valu, en 1810, à la tête de sa division
de Dragons, en Espagne, le surnom de « cruel ».
Informé de la correspondance compromettante en-
tretenue avec plusieurs arabes par un gros négociant
marocain établi à Oran, Mohamed Varenciano, il dé-
cida, sans qu'un semblant de jugement fut rendu, de
la mort et de la confiscation des biens de cet étranger.
Cet incident —significatif de la manière du général
Boyer —eut un large retentissement dans les états
du Maroc, en raison de la personnalité et des attaches
familiales de la victime et nécessita, en même temps
qu'un effort diplomatique, une « réparation conve-
nable »(1) de la part de la France.
(1) M. Horace Sébastiani, ministre des Affaires Etrangères,
en faisant administrer le pays par des représentants directs
du Gouvernement Français, désavouait la politique instaurée
par le général Clauzel qui avantageait démesurément, au détri-
ment de la France, les princes du sang tunisiens.
Cette affaire — minime par elle-même lorsqu'on
considère l'importance de l'expédition d'Afrique —
n'est pas étrangère à la parution de l'ordonnance du
1 décembre 1831, présentée à la signature du Roi par
le Président du Conseil Périer.
LES GÉNÉRAUX COMMANDANTLA DIVISION
L'administration de la ville dépendait pour une
large part des militaires. La période qui s'étend de
1831 à 1848 est jalonnée de transformations urbaines
conçues et réalisées par l'armée. Cependant, des onze
généraux qui commandèrent à Oran pendant la Monar-
chie de Juillet, seul le général de Lamoricière laissa
une impression durable.
Après les généraux de Faudoas et Boyer, le général
Desmichels résida d'avril 1833 à avril 1835. La ville
ayant souffert du choléra, il réussit en partie à réduire
le terrible fléau. Payant de sa disgrâce la signature
du traité qui porte son nom, il fut remplacé par le
général Trézel qui n'occupa ces fonctions que pendant
quatre mois (juillet 1835). L'affaire de La Macta pro-
voqua son départ et permit à un ancien émigré, sous-
préfet sous la première Restauration, le général
d'Arlanges, de séjourner à Oran pendant un an (juil-
let 1835 - août 1836). La garnison conserva, pour s'en
divertir, le souvenir cocasse de ce chef tatillon et ma-
niaque qui ,les jours de pluie arborait son képi d'or-
donnance sur son bonnet de nuit. Blessé sur les bords
de la Tafna, il céda la place au général de Létang
(août 1836 - janvier 1837).
Vieux soldat de l'Empire, dix fois blessé, sa répu-
tation n'était pas surfaite : de Létang garda jusqu'à
sa mort une balle dans la poitrine. Très petit, « maigre
comme un cent de clous et sec comme un coup de
trique, il avait une figure rébarbative et carrée, un
regard perçant et énergique ». (Canrobert.)
Au moral, du Barail le décrit « autoritaire, rageur,
et substituant sa volonté aux règlements ». Peut-
être fut-ce en raison de cette volonté que la ville
d'Oran peut s'enorgueillir aujourd'hui encore des jar-
dins qui surplombent la mer. Les troupes stationnées
à Oran n'avaient pas un emploi du temps tel qu'iil leur
interdisait de travailler utilement à l'embellissement
de la cité. Ainsi, l'hommage du Conseil municipal qui
décida de donner le nom de leur créateur à ces jardins
paraît amplement justifié.
Différent fut son successeur, le général marquis
de Brossard qui, de janvier à septembre 1837, porta
beaucoup d'intérêt aux émissaires d'Abd-el-Kader, tant
et si bien qu'il fut bientôt accusé de concussion par
le général Bugeaud venu en mission à Oran. Condamné
en août 1838 à six mois de prison par le conseil de
guerre de Perpignan, puis acquitté un an après, le
général de Brossard avait été remplacé par le général
Auvray. Rappelé aussitôt à Alger comme chef d'Etat-
Major de l'armée d'Afrique, il eut comme successeurs
les généraux Rapatel (janvier 1838 - septembre 1838)
et de Guehenneuc (septembre 1838 - août 1840). Le
20 août 1840, enfin, entrait à Oran le maréchal de camp
Juchaut de Lamoricière.
LES POUVOIRS CIVILS
LA SÉPARATION DES POUVOIRS CIVILS ET MILITAIRES
L'ordonnance royale du 1 décembre 1831 (1) con-
sidérait que s'il avait été « nécessaire dans les pre-
miers temps qui ont suivi l'occupation du pays de
laisser réunis dans une seule main les pouvoirs civils
et militaires » il importait maintenant que ces pou-
voirs fussent « séparés afin que la justice et l'adminis-
tration civile et financière puissent prendre une mar-
che régulière ». La direction et la surveillance de tous
les services civils en Algérie étaient confiées à « un
intendant civil placé sous les ordres immédiats du
Président du Conseil des Ministres ».
Si quelques mois après, le 12 mai 1832, une nouvelle
ordonnance révoquait celle du 1 décembre 1831 et
remettait les deux pouvoirs civil et militaire entre les
mains du Ministre de la Guerre, en plaçant sous les
ordres du général commandant en chef les bureaux
de l'Intendance civile, une différenciation de principe
n'en existait pas moins (2).
Les attributions de l'Intendant et des sous-intendants
civils nommés par le Roi sur la proposition du Ministre
de la Guerre et qui portaient la tenue des préfets et
des sous-préfets correspondaient à quelque détail près
à celles de ces fonctionnaires.

(1) De Ménerville « Dictionnaire de la Législation Algé-


rienne ».
(2) Adire vrai, dans ce pays on « reconnaissait la nécessité
de maintenir parallèlement l'autorité militaire et l'autorité
civile, mais le partage des attributions ne fut jamais net ».
(G. Hardy. Op. cité.)
LES SOUS-INTENDANTS CIVILS
Le premjier sous-intendant civil nommé à Oran fut
M. Barrachin à qui succéda M. d'Escalonne, directeur
des Douanes à Alger, puis M. Bidault « un élégant de
Paris qui dans ce nouveau poste n'eut pas le temps de
refaire le patrimoine qu'il avait dissipé dans la capi-
tale »(1).
Il fut remplacé, en mai 1833, par M. Sol dont les
rapports sévères à l'égard du général Desmichels pré-
cipitèrent la disgrâce du signataire du traité de
février 1834.
LES COMMISSAIRES DU ROI
Parallèlement à la nomination d'un sous-intendant
civil représentant le pouvoir central et par arrêté du
général Berthezène, un commissaire du Roi recevant
les attributions administratives du maire et celles de
commissaire de police fut créé à Oran le 14 septem-
bre 1831. A son traitement annuel qui s'élevait à
4.000 francs, s'ajoutaient « trois rations de vivres par
jour ».
Ce fut le capitaine de cavalerie en retraite Pujol,
valeureux soldat des troupes impériales et frère d'ar-
mes du général Boyer qui bénéficia de cette charge.
M. Pascal, de Lesseps, nommé à ces fonctions par
décision ministérielle du 13 juin 1835, lui succéda le
1 août suivant.
LA RIVALITÉ DES SERVICES CIVILS
La dualité des pouvoirs détenus par la sous-inten-
dance et le commissariat du Roi provoqua dès l'origine
des heurts que le législateur n'avait pas su prévoir.

(1) DERRIEN « Les Français à Oran jusqu'en 1847 ». Imp.


Nicot, Aix 1886.
Le commissaire Pujol, très lié avec le général Boyer
dont il partageait l'esprit d'indépendance vis-à-vis de
l'échelon supérieur de l'autorité civile, entra en conflit
avec M. Barrachin, détenteur de cette autorité. Celui-ci
se plaignait d'être soumis « à des froissements conti-
nuels » et las d'une lutte qui lui apparaissait sans
issue, il demanda son changement après qu'il eût
signalé à ses chefs l'inaptitude de M. Pujol à exercer
les fonctions qui lui étaient dévolues.
Le commissaire du Roi, en ce qui le concernait,
débordé par une tâche chaque jour grandissante, re-
grettait qu'aucun adjoint ne lui fût attaché. L'Inten-
dance civile ayant refusé de prendre à sa charge les
honoraires du secrétaire qu'il avait engagé de sa pro-
pre autorité, il adressa sa démission le 14 mars 1836.
Ce conflit, rendu public par les décisions des deux
chefs de service, tenait moins aux individus qu'à
l'imperfection des textes et aux prérogatives mal
définies de ces administrations jumelles. Une commis-
sion fut désignée afin de procéder à une enquête et
de proposer un remède à de pareilles collisions. Il ne
semble pas que les conclusions des enquêteurs aient
été retenues par des décisions précises. Ce qui, par
contre, apparut aux moins avertis c'est qu'on s'appli-
qua à nommer un commissaire du Roi, rompu aux
affaires administratives et dont la grande expérience
des gens et des choses garantissait la conduite future.
C'est ainsi que la veille de l'installation officielle de
M. de Lesseps, le sous-intendant civil d'Oran recevait
de M. Genty de Bussy, intendant à Alger, la lettre
d'introduction suivante : « Les témoignages qui ont
été rendus au ministère, du zèle, de l'intelligence et
de la probité de ce nouveau titulaire me donnent la
confiance que vous trouverez en lui un utile et loyal
auxiliaire. »
LA COLONISATION
Les Colonies agricoles (1848), page 58.
L'opinion publique et les Bureaux Arabes : l'affaire
Doineau, page 106.
Les polémiques autour de l'Algérie et la Lettre de
l'Empereur, page 113.
Les grandes enquêtes de 1868 et 1869, page 121.
LES HOMMES
Emile Barrault, page 66; Joseph Andrieu, page 70; Eugène
Aussenac, page 84; du Pré de Saint Maur, page 125; Auguste
Pomel, page 152; Jean Bézy, page 157, Eugène Etienne,
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