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6 février 2024
0 PREAMBULE .................................................................................................................... 12
1.6.1 Prestations comprises dans les marchés de chacun des deux lots ...................................................40
1.6.1.1 Travaux préparatoires ................................................................................................................................................................................ 40
1.6.1.2 Interprétation des plans et autres documents du dossier DCE .................................................................................................. 41
1.6.1.3 Calendrier des travaux ............................................................................................................................................................................... 41
1.6.1.4 Constat d’huissier ........................................................................................................................................................................................ 42
1.6.1.5 Nettoyage, débroussaillage, dépose et démolition ........................................................................................................................ 42
1.6.1.6 Nivellements implantations ..................................................................................................................................................................... 42
1.6.1.7 Terrassements ............................................................................................................................................................................................... 42
1.6.1.8 Pose de canalisations d’eau potable en tranchée ouverte ........................................................................................................... 43
1.6.1.9 Voirie & cheminements............................................................................................................................................................................. 44
1.6.2 Prestations spécifiques au marché du Lot 1........................................................................................45
1.6.2.1 Pose de canalisations d’eau potable PN16 ........................................................................................................................................ 45
1.6.2.2 Equipements électriques, de commande et de communication ................................................................................................ 45
1.6.3 Prestations spécifiques au marché du Lot 2........................................................................................45
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) fixe, dans le cadre du Cahier des Clauses
Techniques Générales (CCTG), les conditions techniques particulières des travaux du marché.
Le CCTG est constitué de l’ensemble des fascicules applicables aux marchés publics des travaux passés au nom
de l’Etat et plus particulièrement le fascicules n° 71 « Canalisations d’eau sous pression ».
▬ EGIS
▬ Reprise Avant-Projet (AVP) ;
▬ MC1 : Foncier (plan et relevé parcellaire + montant des indemnisations)
▬ Projet (PRO) ;
▬ Assistance à la passation du contrat de travaux (ACT) ;
▬ Hydrétudes
▬ Visa des plans d’exécution (VISA) ;
▬ Direction de l’Exécution du Contrat de Travaux (DET) ;
▬ Assistance aux Opérations de Réception des travaux (AOR) ;
0.1.4 Géotechnicien G4
La mission G4 est asurée par Lacq Groupe Géotec
1.1.1 Problématique
L’eau brute du réservoir SAPHIR Dassy qui alimente les zones Ouest et Centre de la commune de Saint-Pierre
dépasse périodiquement les niveaux de potabilité réglementaires. La CIVIS a réalisé une usine de production
d’eau potable voisine au réservoir SAPHIR de Dassy et une conduite d’adduction gravitaire de l’UPEP au
réservoir de Montvert-les-Bas.
Le réservoir Chemin Salette est à ce jour alimenté en eau brute alors que l’adduction maîtresse est en service
au niveau du Chemin des Châtaigniers-Chemin des Baobabs, à 3km du réservoir.
Usine et réservoir
DASSY
Lieu-dit
Condé Concession
Le tracé de la future conduite emprunte successivement de l’amont vers l’aval les voiries suivantes :
Le tracé de la future conduite emprunte successivement de l’amont vers l’aval les voiries suivantes :
La branche d’adduction qui alimentera le réservoir Chemin Salette, sera posée sur un linéaire de 2,7 km, sous
voirie communale puis sous voirie départementale et enfin sous un chemin d’exploitation agricole.
Au droit des parcelles EH543 et EH 791 l’encombrement du sous-sol par des réseaux HTA, BT et SAPHIR est
important.
Le tracé du projet est maintenu sous Chemin Salette avec plus-value ponctuelle pour gestion de
l’encombrement par dévoiements ou par approfondissement.
La CIVIS est en cours de négociation pour la maîtrise foncière des emprises nécessaires à l’implantation du
projet hors chemin public, maîtrise non acquise à la date de publication du DCE.
1.4.3.1 Topographie
Le tracé de la conduite projetée a fait l’objet d’un relevé topographique en janvier 2022 par le cabinet
VEYLAND. L’antenne d’adduction d’eau potable, objet des travaux, sera posée dans le sens de la pente, la
déclivité maximale du terrain naturel est de 13 à 18% sur 150 ml environ au niveau du départ de l’antenne,
puis inférieure à 10%.
Pour mémoire la pose de canalisation fonte enterrée en pente égale ou supérieure à 25% nécessite le
verrouillage ou la butée de ses éléments constitutifs.
▬ une assise sur fondations ancrées de 0,30 m dans la couche de sol située à 0,70 m sous le TN ;
Hypothèse est aussi prise d’une tenue inconnue des parois de fouilles. Par conséquent
un blindage sera prévu pour les profondeurs supérieures à 1,30 m.
Le service urbanisme de la mairie de St-Pierre a confirmé la nécessité d’une Déclaration Préalable pour cette
extension de bâtiment technique public. Cette DP sera soumise à l’avis de la CDPNAF.
Les travaux ne pourront débuter qu’après l’obtention d’un certificat de non opposition
émis par la commune.
Au droit des parcelles EH543 et EH 791 l’encombrement du sous-sol par des réseaux HTA, BT et SAPHIR est
important.
Le tracé du projet est maintenu sous Chemin Salette avec plus-value ponctuelle pour gestion de
l’encombrement par dévoiements ou par approfondissement.
Le CD974 n’a pu s’engager sur l’absence d’amiante et d’HAP dans les enrobés.
La Mairie de Saint Pierre a réalisé une recherche d’amiante et d’HAP dans les enrobés du chemin Condé
Concession en avril 2022.
Les études préparatoires comprendront les travaux de prélèvements et d’analyse des enrobés de la RD28 et
du haut du Chemin Salette pour détermination de la présence d’amiante ou d’HAP et de la destination des
déblais issus de l’ouverture des tranchées.
▬ Une conduite de refoulement DN350 en provenance du réservoir Salette d’une capacité de 400 m³/h,
les eaux sont issues des forages Salette
▬ Une adduction SAPHIR DN300, à hauteur de 500 m³/h, provenant du Bras de la Plaine. Il existe une
chambre de comptage SAPHIR sur le site.
L’objet des travaux est de remplacer l’adduction SAPHIR (eaux brutes) par une adduction d’eau traitée issue de
l’UPEP de Dassy.
Le projet se raccordera à l’entrée dans le réservoir double-cuve du Chemin Salette. Cette opération imposera
une vidange des deux cuves et une coupure de leur alimentation actuelle par le réseau SAPHIR.
Runeo confirme qu’une coupure durant plusieurs jours est possible. Le réservoir peut en effet être alimenté
par les forages voisins en secours.
Les terrassements seront réalisés selon les dimensions et prescriptions du fascicule 71 du CCTG.
Les déblais extraits pourront être réutilisés en partie inférieure de remblai sous chaussée à condition d’avoir
fait l’objet d’un traitement maîtrisé défini par la mission G3, d’une caractérisation par la mission G3, et validée
par le MOE.
L’entreprise évacuera les déblais extraits non réutilisés et tiendra à jour un registre de l’évacuation des déblais
conformément à la réglementation en vigueur.
Une étude géotechnique peut conclure sur l’angle de tenue des parois de fouilles. En l’absence d’étude
géotechnique de conception le marché inclut la mise en place d’un blindage et la surlargeur de terrassement
nécessaire pour cela.
La largeur d’ouverture totale, y compris l’épaisseur des deux voiles de blindage est estimée à 1,40 m.
La largeur d’ouverture totale, y compris l’épaisseur des deux voiles de blindage est estimée à 1,70 m.
Le tracé de la conduite de refoulement a été déterminé en tenant compte des contraintes d’encombrement du
sous-sol et de circulation des voies empruntées.
Les caractéristiques DN et PN de la conduite ont été fixés de manière à observer un gradient de perte de
charge inférieur à 10 m /km pour une rugosité k2 de 3×10-4 m au sens de la NF EN 805, et une vitesse
d’écoulement inférieure à 2 m/s.
Les niveaux de pression suivants sont définis conformément au fascicule 71 et à la norme NF EN 805 :
A l’approche de la chambre de vannes aval la conduite sera posée en aérien sur massifs béton avec cavaliers
de fixation. Les coudes et autres points singuliers le nécessitant seront butés ou verrouillés sur les longueurs
justifiées.
Il sera équipé de vannes d’isolement du compteur, d’une ventouse triple fonction en aval et d’une vidange en
amont.
La chambre aura les dimensions intérieures L×l×h = 2,55 × 1,85 × 2,90 m. Les voiles seront réalisés en
béton armé ou parpaings à bancher de largeur 0,20 m. Ils seront équipés d’une échelle à crinoline et d’une
crosse d’accès. La dalle supérieure en béton armé d’épaisseur 0,20 m accueillera une réservation pour
l’installation de deux tampons fonte D400 trafic intense Ø600. Le fond sera stabilisé en GNT 20/40 pour
assurer l’infiltration des écoulements de purge ou de démontage.
Au regard de l’usage en adduction gravitaire de l’antenne, la seule vanne de sectionnement de l’antenne sera
disposée en haut du Chemin Salette. Elle permettra de vidanger la conduite par sections d’1km environ.
L’installation d’une vanne de sectionnement rend nécessaire la réalisation d’une vidange en amont de celle-ci,
par exemple par un piquage DN100 sur collier de prise à bride DN100 et vanne de purge, et d’une ventouse
triple fonction à l’aval direct, isolée par vanne DN100 sur collier à bride DN100
La conception suit les règles éditées par le centre d’études techniques de l’équipement (CETE) de l’Ouest, sous
l’égide du ministère de l’écologie du développement et de l’aménagement durables (MEDD) en mars 2008.
Le câble sera tiré dans un fourreau PVC 42/45. Le second constituera une réserve permettant les manœuvres
ou la détection.
Une chambre K1C sera réalisée tous les 100 ml et à chaque changement de direction, couverte d’une trappe
D400 trafic intense.
Les fourreaux seront espacés de 3 cm et enrobés de béton sur 3 mètres à l’entrée et à la sortie de chaque
chambre.
Un grillage avertisseur vert de largeur adaptée doit être mis en œuvre à 0,30 m au-dessus des fourreaux.
Notons que chaque chambre donnera lieu à une réserve de câble lové de 5 ml et qu’elle sera équipée d’une
plaque marquée « CIVIS ».
Le titulaire du Lot 2 prendra en charge le raccordement à l’interface des lots, le raccordement au réseau passant
Chemin des Châtaigniers et à l’armoire de télégestion du réservoir Chemin Salette.
L’intégration des données du site Réservoir Chemin Salette au niveau du site de l’UPEP de Dassy est hors
marché.
Les principes de conception suivent les préconisations des références normatives suivantes :
▬ Fascicule 71— Fourniture, pose et réhabilitation de canalisation d’eaux à écoulement sous pression
▬ NF P 98 331— Tranchées : ouverture, remblayage, réfection (fev 2005)
▬ NF P 98 332— Règles de distance entre les réseaux enterrés et règles de voisinage entre le réseaux et les
végétaux (fev 2005)
▬ Règles d’ingénierie FTTH pour le réseau d’accès—Orange—mars 2008
▬ Règlement de voirie départementale CD974
Les principes de réfection de chaussée présentés ici correspondent aux prescriptions du CD974 pour la RDS28
de catégorie 2.
1.5.8.1 Tronçons 1, 2 et 4
1.5.8.3 Tronçon 5
Sur le chemin Salette le remblaiement pourra être réalisé avec les déblais extraits après enrobage de la conduite
et des fourreaux.
1.5.9.1 Tronçons 1, 2 et 4
Les joints verticaux et horizontaux seront comblés au mortier de pose et seront parfaitement rejointoyés.
Les maçonneries seront montées avec une pose harpée au droit des jonctions avec des ossatures en béton
armé, y compris ossatures de chaînages armés et renfort d’ouvertures, avec toute incorporation préalable de
fourreaux, trémie ou dormant de menuiserie.
Tous les trous faits dans la maçonnerie pour la fixation des coffrages seront rebouchés au mortier de ciment.
1.5.12 Couverture
Le local sera couvert d’une dalle en béton armé avec débord et goutte d’eau.
La dalle de couverture recevra un complexe d’étanchéité bitumineux et les sujétions de finition latérales en
solins métalliques.
La dalle sera équipée d’un dispositif d’ancrage conforme aux normes de sécurité du travail en hauteur.
▬ Grain fin
▬ Monocouche (Ciments + chaux + sable + adjuvants)
▬ Hydrofuge
▬ Peinture anti-graffitis
Il sera appliqué par projection mécanique puis taloché manuellement. Les arêtes seront protégées par des
profilés d’angle métalliques (ton pierre).
Au-dessus de l’entrée de la conduite, il sera réalisé un puits de lumière par l’intermédiaire de briques de verre
(section 20x20) d’épaisseur 50mm, finition : ondulé brillant.
Les briques seront assemblées et jointoyées avec un mortier spécial constitué de sable lavé et calibré de ciment
portland gris de chaux hydraulique et hydrofuge.
▬ D’un stabilisateur aval type Hydro Savy piloté par 2 pilotes à sélection manuelle : Bon état
▬ D’une électrovanne sur chacune des branches d’alimentation des 2 cuves : Bon état
▬ De débitmètres EM sur chacune des 2 branches : Bon état. Modèle Promag Endress Hauser exigeant des
longueurs droites amont (1,5 m) et aval (0,60 m).
Tous ces équipements pourront être réutilisés.
1.5.17 Conduites
Les conduites seront en inox 316 L PN25.
Toute liaison entre deux matériaux différents se fera par le biais d’un joint diélectrique.
Il est exclu de raccorder la future adduction par une pénétration directe dans une seule des 2 cuves, quelle
qu’en soit la hauteur, pour des raisons d’exploitation (besoin de continuité du service pendant la vidange).
La mise en place d’un raccordement provisoire sur Té et vannes n’est pas nécessaire car Runeo indique que
l’adduction SAPHIR du réservoir pourra être déconnectée et l’alimentation secourue par les forages voisins
pendant plusieurs semaines. Le raccordement est ainsi prévu directement en définitif.
1.5.22 Clôtures
1.5.22.3 Portail
Sans objet
1.6.1 Prestations comprises dans les marchés de chacun des deux lots
L’entrepreneur se devra avant tout démarrage de travaux de faire un état des lieux général du site de travaux
et de détecter tous les ouvrages visibles ou enterrés pouvant nécessiter une remise à la côte. Il devra faire
réaliser une inspection de la zone des travaux par un huissier qui rédigera un constat.
L'énumération des travaux et leur description indiquées au présent dossier pour aussi précises qu'elles sont ne
peuvent être considérées comme définitives. Il appartient à chaque entreprise d'envisager et d'exécuter tous
les ouvrages relevant de son art et nécessaires à un parfait et complet achèvement des travaux même et y
compris ceux dont il ne serait pas fait explicitement mention dans les pièces du marché.
S'il paraissait à une entreprise quelconque que les documents du marché, plans, pièces écrites, comportent
des erreurs des omissions ou des contradictions, elle devra formuler, par écrit, dans un délai de 10 jours francs
au plus tard avant la date limite de réception des offres toutes les questions propres à lui permettre une parfaite
compréhension des pièces à la disposition.
Un planning des travaux à trois semaines sera remis au Maître d’œuvre toutes les semaines (pendant la réunion
hebdomadaire).
L’entrepreneur établira son calendrier des travaux lors de la période de préparation de travaux en prenant en
compte :
Ce constat sera obligatoirement organisé par l’entreprise et en présence des propriétaires des ouvrages si
possible (qu’ils soient publics ou privés). Le maître d'ouvrage et le maître d'œuvre seront conviés.
Le constat devra prendre en compte l’ensemble des éléments du site des travaux et des voies d’accès et de
sortie du site emprunté par l’entreprise (évacuation des matériaux et approvisionnement).
Il est impératif de s’y rattacher avant travaux. Tous renseignements concernant cette prestation seront donnés
par le maitre d’œuvre.
Toutes les opérations d’implantations, de sauvegarde, de piquetage et de tracé nécessaires à l'exécution des
travaux sont assurées par l'entrepreneur à ses frais et sous sa responsabilité, que ces opérations soient
effectuées en présence ou non du maître d'œuvre. Toutes les implantations des points de repères et d’ouvrages
sont et seront indiquées dans le même système.
L'ensemble des implantations altimétriques et planimétriques sera obligatoirement réalisé par un géomètre
agréé par le maître d'ouvrage.
1.6.1.7 Terrassements
Ils comprennent les travaux de :
▬ La fourniture et mise en œuvre d’une clôture provisoire du site au droit de la longueur déposée,
▬ La dépose et la mise en stock pour repose de la clôture rigide existante
▬ La démolition du muret existant sur la longueur nécessaire aux travaux
▬ La réalisation de muret de clôture en maçonnerie traditionnelle de moellons.
▬ La remise en état ou le remplacement de la clôture déposée
1.6.4 Interfaces
Les interfaces entre les 2 lots sont situées au niveau du N48 du profil du projet, au bas de la partie revêtue du
Chemin Salette :
Une phase de coactivité devra être prise en compte pour la gestion des circulations sur le chemin Salette.
▬ Les dévoiements des réseaux concessionnaires existants dans l’emprise des travaux, excepté sous le chemin
Salette sur la zone spécifiquement encombrée objet d’un prix en plus-value explicite ;
▬ L’intervention sur des réseaux concessionnaires existants dans l’emprise des travaux,
Il ne pourra se prévaloir d’aucune difficulté, d’aucun imprévu ni impondérable constaté lors de la réalisation
des ouvrages.
L’entreprise prendra possession des lieux et des équipements dans l’état où ils se trouvent. La responsabilité
de l’entreprise est engagée tant en ce qui concerne la solidité des ouvrages, les oublis, vices et malfaçons,
qu’en ce qui concerne les accidents qui pourraient en être la conséquence pendant l’exécution des travaux.
Cette responsabilité s’étend à la bonne tenue des ouvrages voisins existants. En cas de dégradations des
chaussées routières dues au passage des véhicules ou du stockage, l’entreprise en assurera le nettoyage et la
remise en état.
L'entrepreneur est réputé connaître et avoir inclus dans ses prix, les sujétions relatives au site et avoir pris tous
les contacts voulus avec les services publics ou privés, les concessionnaires et les riverains concernés.
L'entrepreneur devra régler, sous sa seule responsabilité, des litiges survenant avec des riverains, du fait du
mode d'exécution des travaux ou des nuisances causées par ceux-ci.
En aucun cas, un entrepreneur ne pourra se prévaloir postérieurement à l'exécution de son marché d'une
connaissance insuffisante des lieux et terrains d'implantation des ouvrages, non plus que de tous les éléments
locaux tels que co-activité avec d’autres chantiers, moyens d'accès, conditions climatiques et toute autre clause
en relation directe avec l'exécution des travaux.
Toutefois, après avoir pris connaissance de la totalité des pièces du dossier, le contractant devra signaler avant
la remise de son offre toute erreur, omission ou défaut de concordance éventuel dans les documents remis
lors de l’appel d’offres. De plus, il devra soulever tous les problèmes annexes relevant de sa spécialité, aucune
dépense supplémentaire ne pouvant être accordée après passation du marché.
La prestation contractuelle sera conforme aux lois, décrets, règlements, normes ou toute règle de l’art
applicable en la matière, en vigueur à la date d’acceptation de la version définitive de l’offre de prix qui servira
de base au marché.
En cas de modification des bases réglementaires survenant postérieurement à cette date, les installations
devront être conformes à celles en vigueur lors de la recette des travaux. Dans ce cas les conséquences
financières éventuelles qui s’ensuivraient seraient supportées par le Maître d’Ouvrage.
L’énumération des travaux à exécuter n’est nullement limitative, l’entreprise titulaire du marché devra fournir
tous les accessoires nécessaires à la parfaite exécution des ouvrages et à l’obtention, sans réserve, de la
réception par le Maître d’Ouvrage. L’entreprise tiendra compte des aléas pouvant se présenter au cours
d’exécution des travaux et des modifications éventuelles à apporter pour des raisons techniques aux
implantations et aux tracés primitifs.
Il ne pourra en aucune manière être argué par l’entreprise qu’une prestation n’a pas été parfaitement définie
en vue de ne pas exécuter les ouvrages correspondants.
Les Entrepreneurs doivent se conformer obligatoirement lors de l’exécution des travaux aux conditions définies
dans les lois, décrets d’applications, arrêtés, circulaires se rapportant aux travaux à réaliser et notamment aux :
▬ Arrêtés du 7 octobre 2021 et du 28 mai 2018 modifiant le décret n° 93-1164 du 11 octobre 1993 relatif à
la composition du cahier des clauses techniques générales applicables aux marchés publics de travaux et
approuvant ou modifiant divers fascicules.
▬ Prescriptions définies dans les « Cahier des Clauses Techniques Générales » (CCTG) applicables aux marchés
publics de travaux sauf dérogations mentionnées dans le présent fascicule et aux DTU,
▬ Règles de calculs et cahiers des charges DTU,
▬ Normes Françaises homologuées ou enregistrées, ou normes européennes si elles existent,
▬ Avis Techniques du CSTB, ou agrément technique européen,
▬ Codes de la construction, de l’urbanisme, du travail,
▬ Différents règlements ou décrets parus au journal officiel,
Cette liste n’a pas pour vocation d’être exhaustive et ne constitue qu’un rappel des principaux documents
applicables.
L’Entrepreneur reconnaît qu’il a connaissance de ces documents et s’engage à exécuter les ouvrages selon les
clauses y figurant.
Nota : si des normes spécifiées dans le présent CCTP venaient à déroger aux textes généraux ci-dessus,
ce sont ces dernières qui s’appliqueraient.
▬ Toutes les prestations, démarches et procédures relevant de la préparation de chantier, étant considéré
que l’entrepreneur ne pourra réclamer une quelconque indemnité pour toutes modifications des pièces du
programme d’exécution même après visa sans réserve du maître d’œuvre ;
▬ La fourniture des matériaux ou produits et leur mise en œuvre,
▬ Tous les travaux et prestations indispensables à la réalisation des ouvrages décrits jusqu’au complet et
parfait achèvement,
▬ L’installation, le paramétrage et la mise en service de tous les appareils ;
▬ Toutes les sujétions de vérifications et contrôles de conformité, les démarches et l’obtention du Consuel le
cas échéant ;
▬ Toutes dépenses et frais supplémentaires pour intervention de nuit ;
▬ Toutes dépenses et frais supplémentaires pour la gestion des eaux de nappe et de ruissellement ;
▬ Toutes dépenses liées aux travaux à proximité des réseaux sensibles pour la sécurité ;
▬ Toutes dépenses, charges et aléas résultant de l’exécution des travaux sans qu’il puisse être demandé une
augmentation quelconque ou révision du marché pour oubli, erreur ou omission.
L'entrepreneur, étant soumis aux règles de l'art, devra, outre les ouvrages énumérés au devis descriptif ou
figurés sur les plans, tous les menus travaux de sa profession, ainsi que les fournitures nécessaires à leur parfait
et complet achèvement sans qu’il puisse se prévaloir d’une omission dans les présents documents.
Tout travail ou prestation, mentionné sur le plan mais non décrit dans le CCTP, et inversement, et qui n’a pas
été chiffré distinctement dans le détail estimatif ou dans la décomposition des prix, est considéré réparti dans
les autres prix du détail ou de la décomposition.
Toutes les sujétions de gestion des eaux ruisselées et présentes en fouille sont considérées dans les prix, quel
que soit le débit pompé ou dévié.
Il appartient à l’entrepreneur de contrôler le dossier de consultation avant la remise des offres. Faute d’avoir
demandé des explications complémentaires selon les conditions énoncées dans le règlement de consultation,
il sera considéré qu’il a eu pleine et parfaite connaissance du dossier et de tous les documents établis et qu’il
les accepte sans réserve.
Le descriptif formant cadre de décomposition des prix forfaitaires et unitaires, est fourni avec les quantités
données à titre indicatif sur la base d’un avant métré de niveau projet. Cependant l’entrepreneur sera tenu de
fournir un sous-détail de tous les prix composants le descriptif si le maître d’ouvrage le juge nécessaire.
Les côtes et métrés devront donc être vérifiés par les entrepreneurs qui demeureront responsables de toute
erreur ou omission. Ils devront s’assurer de la concordance des documents, de l’exactitude des côtes et faire
part de leurs éventuelles observations au maître d’œuvre.
2.2.3.1 Eau
Une mise en œuvre défectueuse, une méconnaissance des impacts potentiels peuvent être à l’origine de
pollution dans le milieu récepteur ou d’une contamination de l’eau distribuée. La formation du personnel
d’exécution, le respect des préconisations du fascicule 71 par l’entreprise, les contrôles qualité (étanchéité,
télévisuels et compactage) commandés par la maîtrise d’ouvrage et la surveillance exercée par la maître
d’œuvre doivent permettre de minimiser l’ampleur de ceux-ci.
Pour les engins de chantier, utilisation de carburants autorisés, matériel aux normes.
Rappel : Pour tout transport par route de déchet non dangereux (sont exemptés les déchets inertes)
(chargement de plus de 500 Kg) ou de déchets dangereux (chargement de plus de 100 Kg), le transporteur
doit avoir réalisé une déclaration en préfecture.
Dans la mesure du possible et en respectant les prescriptions du marché, l’entrepreneur devra limiter le nombre
de trajet et les distances à parcourir jusqu’au(x) centre(s) d’élimination.
Les déblais contenant de l’amiante (tuyaux amiante ciment…) sont évacués par l’entreprise, conformément à la
réglementation en vigueur, ils font l’objet d’un Bordereau de Suivi des Déchets d’Amiante (BSDAI).
Les prix devront tenir compte de tous les frais relatifs à l’évacuation et au traitement des déchets. Si en cours
de marché, quelles que soient les raisons, l’entrepreneur est amené à changer de centre agréé, il pourra le faire
après accord du représentant du maitre d’ouvrage et fourniture de l’arrêté préfectoral d’autorisation
d’exploitation mais sans prétendre pour cela à des plus-values ou indemnités.
2.2.3.9 Bruit
L’utilisation d’engins de chantier non homologués est interdite. Ces engins devront être entretenus de manière
à les maintenir en conformité au regard de la limitation des niveaux sonores.
Protections auditives des travailleurs indispensables, notamment lors de l’emploi de brise béton ou lors de
battage de palplanches ou palfeuilles.
2.2.3.10 Visuel
Cantonnement réalisé avec des bungalows propres et en bon état, protections visuelles et de sécurité des
excavations réalisées avec des matériels adaptés et en bon état (bandes rétro réfléchissantes, panneaux de
signalisations, glissières, barrières …).
2.2.3.12 Stockage
Les fournitures en attente de pose doivent être convenablement selon les prescriptions du fournisseur, calées
de manière à éviter tout risque de glissement et de dégradation.
En cas de pollution accidentelle, l’entrepreneur prendra toutes les mesures possibles afin de limiter l’impact
sur le milieu naturel (Mesures préventives : formation du personnel, mise à disposition sur le chantier
d’absorbant, confinement, …)
En cas de détection de pollution non liée à la prestation, au niveau des ouvrages appartenant au maitre
d’ouvrage, l’entrepreneur devra alerter dans les plus brefs délais le maitre d’ouvrage.
2.2.4 Signalisation
2.2.4.1 Réglementation
Le plan de signalisation sera établi en concertation avec les services communaux en conformité avec les arrêtés
des 10 et 15.07.74 et à l’instruction interministérielle sur la signalisation routière du 06 novembre 1992 (livre I
– 8ème partie) parue au JO du 30 janvier 1993, et textes subséquents.
Pour le cas des travaux, il s’agira d’une demande de permission de voirie établie par l’entreprise pour le
compte du Maître d’ouvrage avec le formulaire Cerfa n°14023*01.
Cette démarche sera effectuée par l’entreprise, selon le formulaire Cerfa n°14024*01., auprès de l'autorité
administrative chargée de la police de la circulation (pour le permis de stationnement ou l'arrêté de circulation)
ou chargée de la gestion du domaine public (pour la permission de voirie)
Les restrictions de circulation peuvent donc prendre l'une des formes suivantes :
Le délai d'instruction de la demande est généralement compris entre 2 semaines et 1 mois, selon les
municipalités. Il ne peut pas dépasser 2 mois. En l'absence de réponse dans ce délai maximal, le permis est
considéré comme refusé.
La circulation piétonne sera maintenue protégée par des palissades rigides et solidaires afin d’éviter toute
intrusion de tiers sur la zone de travaux.
De même, étant donné les risques inhérents à un chantier en zone urbaine, il conviendra d’associer les services
de secours et public de ramassage des ordures ménagères pour déterminer les adaptations possibles des
protections collectives de sorte que tout point de la rue soit accessible. L’entreprise devra ainsi assurer
temporairement le ramassage et la pose en un point de collecte, selon la zone de travaux.
Par ailleurs, les services communaux et ceux en charge des transports urbains seront associés pour préciser les
prescriptions particulières, telles que :
Ces mesures font partie d’une importante refonte de la réglementation en la matière et qui vise à réduire les
endommagements de réseaux lors des travaux effectués à leur voisinage et la prévention de leurs
conséquences néfastes pour la sécurité des personnes et des biens, la protection de l’environnement et la
continuité des services aux usagers de ces réseaux.
Ainsi, le titulaire du marché de travaux doit appliquer l’ensemble des exigences définies au niveau du Chapitre
IV du titre V du Livre V du Code l’environnement relatif à l'exécution de travaux à proximité de certains ouvrages
souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution, applicable à partir du 1er juillet 2012
ainsi que l’ensemble des textes d’application, normes, guides et recommandations y afférant notamment le
guide technique approuvé prévu à l’article R 554-29 du code de l’environnement. Dès publication de ce guide,
Le Maître d’Ouvrage le notifiera au titulaire du présent marché qui devra à son tour le transmettre à chaque
entreprise appelée à travailler pour lui (cotraitant et sous-traitant quel que soit leur rang).
▬ Consulter la liste des exploitants dont les réseaux sont situés dans l’emprise des travaux,
▬ Télécharger et remplir les formulaires de DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux),
▬ Dessiner la zone d’emprise de leurs travaux sur fond de plan IGN,
▬ Transmettre ces informations aux exploitants concernés.
Les travaux n’ont pas commencé dans les 3 mois à partir de la déclaration sur le guichet unique,
Les travaux à proximité d’ouvrages sensibles sont réalisés durant plus de 6 mois, sans planification
de réunions périodiques avec leurs exploitants dès le démarrage du chantier.
L’entreprise de travaux :
▬ Peut commencer les travaux, après avoir réceptionné les réponses de l’ensemble des exploitants de réseaux
et s’assurer que les DICT sont présentes sur le chantier,
OU
▬ En absence de réponse d’un exploitant de réseaux, adresse à nouveau la DICT par lettre recommandée.
2.2.5.2 Mesures à prendre par l’entreprise de travaux pendant l’exécution des travaux
L’entreprise de travaux doit :
▬ En cas de découverte de réseaux non identifiés ou de situation dangereuse : les travaux doivent être
suspendus par l’entreprise à sa propre initiative ou conformément à l’ordre écrit fourni par le responsable
du projet ou son représentant. L’entreprise de travaux doit en Informer par écrit le Maître d’ouvrage.
▬ Des investigations complémentaires seront réalisées, si besoin, à la charge du Maître d’ouvrage.
▬ En cas d’endommagement d’un réseau sensible pour la sécurité, l’entreprise de travaux doit prévenir les
services de secours.
▬ En cas d’endommagement d’un réseau, même superficiel, d’un déplacement accidentel de plus de 10 cm
de son réseau souterrain flexible ou de toute anomalie, l’entreprise de travaux doit prévenir dans les
meilleurs délais l’exploitant du réseau concerné qui établit un constat contradictoire.
2.2.5.3 Clauses techniques relatives à la prise en compte d’évolutions éventuelles des réseaux
entre la préparation du projet par le maître d’ouvrage et l’exécution des travaux
La durée de validité de la déclaration de projet de travaux de 3 mois peut être prolongée sans date limite sous
réserve que les éventuelles modifications, extensions ou créations de réseaux intervenues entre la signature du
marché et l’exécution des travaux sont convenablement prises en compte par le titulaire du marché de travaux.
La déclaration de projet de travaux est renouvelée si le projet est remis en cause par de telles modifications,
extensions ou création de réseaux.
2.2.5.4 Clauses techniques et financières liées à l’absence de réponse à une DICT par un
exploitant de réseaux sensibles
Le titulaire du présent marché ne subira pas de préjudice financier en cas de retard du chantier en raison de
l’absence de réponse d’un exploitant à une relance fondée réalisée dans les conditions susmentionnées.
Néanmoins, des investigations complémentaires sont prévues dans le présent marché et seront rémunérées
selon un prix au bordereau. Elles seront exécutées durant la période de préparation.
Une partie des sondages est imposé et mentionnée sur les plans. Les autres quantités seront réalisées pour les
besoins de l’entreprise après accord du maître d’œuvre.
Le CCTP complète, pour tout ce qui ne déroge pas aux documents contractuels, d'une part, la liste des normes
AFNOR homologuées et, d'autre part, le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) en vigueur,
applicables aux marchés publics de travaux.
En cas de contradiction entre la norme et le CCTG, ce sont les dispositions et spécifications de la norme qui
seront prises en considération.
L’entrepreneur devra prendre en compte pour la réalisation de ses études et travaux les références et normes
suivantes :
▬ L’ensemble des fascicules en vigueur du Cahier des Clauses Techniques Générales à la remise des offres, et
en particulier :
▬ le fascicule N° 2 concernant l’exécution des terrassements généraux
▬ le fascicule N°3 concernant la fourniture de liants hydrauliques,
▬ le fascicule N°4 concernant la fourniture d’aciers,
▬ le fascicule N° 23 concernant la fourniture de granulats employés à la construction et à l’entretien des
chaussées
▬ le fascicule N°24 concernant les fournitures des liants bitumineux pour la construction et l’entretien
des chaussées,
▬ le fascicule N°25 concernant l’exécution des assises de chaussées,
▬ le fascicule N°26 concernant l’exécution des revêtements superficiels,
▬ le fascicule N°27 concernant la fabrication et la mise en œuvre des enrobés,
▬ C.C.T.G fascicule n° 56 : Protection des ouvrages métalliques contre la corrosion ;
▬ le fascicule N° 62 concernant les règles techniques de conception et de calcul des ouvrages en BA-
BAEL et BP-BPEL (BAEL 91 rév 99 et BPEL91 rév 99),
▬ C.C.T.G fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d’ouvrages de génie civil ;
▬ CCTG fascicule 71 : Fourniture, pose et réhabilitation de canalisations d’eaux à écoulement sous
pression ;
▬ CCTG fascicule 73 : Équipements d’installations de pompage d’eaux claires destinées aux
consommations humaines, agricoles et industrielles ;
▬ Les directives, guides et recommandations du SETRA,
▬ L'ensemble des normes approuvées de l’Association Française de Normalisation à la date de remise des
offres,
Sauf dérogations apportées par le Cahier des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P.), la qualité des
matériaux et des produits et leur mise en œuvre devront être conformes aux stipulations des documents
énumérés ci-dessus ou des documents qui les ont remplacés totalement ou partiellement, dont on retiendra
la dernière édition à la date de la remise des offres.
Il appartiendra à l’Entrepreneur de prévoir toutes les prestations indispensables pour assurer le complet et le
parfait achèvement des travaux, conformément aux règles de l’art et de bonne construction. De par ses
connaissances et expériences professionnelles, il devra compléter les descriptifs et détails d’exécution qui
pourraient être omis sur les plans et croquis.
Les matériaux, produits et composants de construction, doivent être conformes aux stipulations du marché et
aux prescriptions des normes AFNOR homologuées, les normes applicables étant celles en vigueur le premier
jour du mois qui précède celui de la signature de l'acte d'engagement par l'entrepreneur.
- de la mise à jour des normes du présent CCTP par celle en vigueur comme définies ci-dessus
- de la prise en compte de ses normes mises à jour dans la fourniture et le choix des matériaux et dans
l’exécution de l’ensemble des travaux.
2.2.6 Sous-traitants
L’entreprise mandataire devra exiger de chacun de ses sous-traitants de tenir compte de toutes les exigences
en matière de sécurité et d’environnement.
Chaque sous-traitant devra cosigner le présent CCTP en y apportant la mention ‘’lu et approuvé’’.
Les conditions d’installation, d’organisation et de réalisation des travaux, devront être conformes à la
réglementation en vigueur.
Les travaux étant soumis à une coordination de sécurité et de protection de la santé, les entreprises devront
se conformer à la réglementation en vigueur, à savoir :
L’opération sera classée le cas échéant selon 3 catégories, selon les critères définis à l’article R 238.8 du
décret n°94-1159 du 26 décembre 1994.
Le recours à un coordonnateur sécurité sera apprécié lors de la phase de préparation de chantier de chaque
bon de commande.
Toutefois, conformément à l’article L 235-7 de la loi du 31 décembre 1993, toute entreprise appelée à travailler
sur le chantier sera soumise préalablement à son intervention, à :
▬ L’établissement d’un PPSPS ;
▬ L’inspection commune en présence du coordonnateur, le cas échéant ;
Le P.G.C.S.P.S. ne modifiera en rien la nature et l’étendue des responsabilités incombant aux entrepreneurs
en application des dispositions du Code du Travail.
L'ensemble des installations créées ou modifiées devront être conforme aux dispositions du Code du Travail,
aux normes et règlements en vigueur ainsi qu'aux prescriptions de l’INRS.
Elles doivent être conçues de manière à :
Les terrassements nécessaires à l’établissement des installations de chantier sont à la charge de l’Entreprise.
L’organisation et l’agencement de la zone d’installations de chantier, ainsi que la garde des installations, sont
à la charge de l’Entrepreneur.
La présence hebdomadaire du conducteur de travaux et du chef de chantier est comprise dans le forfait des
installations de chantier.
En fin de travaux les éventuelles aires de stockage et d’installations devront être remises en état. En particulier,
tous les déchets devront être évacués en dépôt définitif.
L'entrepreneur fournit un rapport détaillé (y compris photos) des activités du chantier, dont la présentation est
soumise à l'approbation du maître d'œuvre. Les renseignements à fournir de façon hebdomadaire concernent :
Au cours de ces réunions, seront examinées toutes les questions relatives au déroulement des travaux.
Chaque intervenant, dans le domaine qui le concerne, remettra en cours de réunion un document à entête de
son entreprise stipulant :
La fourniture, pose, entretien et dépose en fin de chantier du grillage avertisseur et de ces clôtures est à la
charge de l’entrepreneur.
Tout emplacement occupé par l’Entreprise devra obligatoirement être remis en l’état à la fin du chantier et sera
soumis à acceptation du Maître d’Œuvre.
En cas d’utilisation de terrain privé, l’entrepreneur fournira au maître d’ouvrage une copie de la convention
privée établie entre lui et le propriétaire de la parcelle concernée. En fin de chantier, l’entrepreneur devra
également fournir une copie du procès-verbal contradictoirement signée entre lui et le propriétaire de la
parcelle concernée de la bonne remise en état et de la restitution sans réserve au propriétaire en question.
D'une manière générale, l'entrepreneur doit effectuer, sous sa propre responsabilité, toutes les reconnaissances
nécessaires pour localiser les réseaux se trouvant dans la zone concernée par le projet.
L'entrepreneur doit par ailleurs, sous les ordres du maître d'œuvre, participer aux investigations relatives à la
détermination de l'état de fonctionnement des réseaux.
- Réseaux projetés :
L'entreprise doit prendre en compte dans son phasage d'exécution l'ensemble des travaux projetés.
- Réseaux existants :
L'entreprise doit maintenir l'ensemble des réseaux existants en service pendant toute la durée du
chantier, par tout moyen adapté.
L'entrepreneur sera tenu comme le seul responsable de tout désordre, dégradation ou préjudice qui seraient
occasionnés lors des travaux, et supportera donc la remise en état de tout ouvrage qu'elle pourrait avoir
détérioré durant ses travaux.
En cas de déviation rendue nécessaire par le projet, l'entreprise doit prendre toutes les dispositions nécessaires
pour coordonner les interventions du concessionnaire concerné.
Les plans qui ont été établis par le Maître d'œuvre après relevé des lieux et demande de renseignement puis
enquête éventuelle auprès des administrations et services susceptibles de posséder, dans les voies à
emprunter, des ouvrages enterrés non repérables depuis les surfaces (France Telecom, EDF, services eau et
assainissement, service signalisation et éclairage public, et autres) ne peuvent être considérés comme figurant
de façon certaine les encombrements des sous-sols et des voies empruntées.
Ils seront remis à titre indicatif et sous toutes réserves quant à leur exactitude et exhaustivité. En effet
les investigations complémentaires nécessaires à la précision de leur position sont inclues au présent
marché.
Parallèlement à toute autre démarche, l'entrepreneur doit obligatoirement vérifier, auprès des administrations
et services pouvant être concernés, la véracité des renseignements qui lui auront été fournis et, éventuellement,
les compléter.
Il devra, de ce fait, faire procéder dans un premier temps à tous travaux de protection des ouvrages présents
dans l'emprise de ses travaux, puis à tous travaux de réparation, de réfection ou de nettoyage rendus
nécessaires à la suite de son intervention.
Dans le cas où l'entrepreneur n'effectuerait pas ces réparations dans le délai fixé, le maître d'ouvrage pourra
les faire exécuter immédiatement aux frais de l'entrepreneur sans qu'il soit besoin d'aucune mise en demeure.
Il devra dans tous les cas prévenir les propriétaires, fermiers ou concessionnaires intéressés et signaler
suffisamment tôt au maître d'œuvre les permissions, arrêts ou dérogations qu'il y aurait lieu de solliciter des
pouvoirs publics.
L'entrepreneur prendra toutes dispositions utiles pour qu'aucun dommage ne soit causé aux conduites,
canalisations et ouvrages existants. L'entrepreneur devra mettre en place et entretenir les protections et
L'entrepreneur restera responsable vis-à-vis de l'administration et des tiers des conséquences des dégradations
qu'il aura causées aux voies publiques.
Avant toutes démolitions de clôtures, quelles qu'elles soient (haies, palissades, barbelés, etc...), l'entrepreneur
devra établir à ses frais une clôture provisoire destinée à assurer la continuité de l'entourage des propriétés.
L'absence momentanée de telle ou telle entreprise sur le chantier ne pourra être invoquée par elle, pour justifier
un défaut de protection ou la disparition de celle-ci.
En conséquence de ce qui précède et dans tous les cas où l'entreprise auteur des dégradations n'aura pu être
identifiée avec certitude, chaque entreprise assurera les frais de réparation, de réfection partielle ou totale de
ceux de ces ouvrages que le maître d’œuvre jugerait inacceptable. Ces frais s'étendront éventuellement aux
ouvrages connexes résultant de la dépose et de la repose de l'ouvrage en question.
Dans tous les autres cas, les mêmes frais seront imputés à l'entreprise auteur de la dégradation et seront
déduits des sommes lui restant dues, à la réception des travaux.
L’Entrepreneur devra soumettre à l’agrément du Maître d’Œuvre, le projet des dispositifs de nettoyage des
véhicules ainsi que les moyens prévus (matériel et personnel) pour assurer ce nettoyage.
Aussi, l’entrepreneur devra, sous sa responsabilité et à ses frais, organiser ses installations de chantiers et
l’ensemble de ses terrassements de manière à les débarrasser des eaux de toute nature (eaux pluviales etc.), et
prendre les mesures utiles pour que celles-ci ne soient pas préjudiciables aux ouvrages susceptibles d’être
intéressés.
L'entrepreneur devra mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires en vue de ne pas rejeter d'effluents
pollués dans les réseaux. Ces dispositions seront soumises à l'agrément du maître d’œuvre et du C.S.P.S.
Les installations de chantier en général, mais surtout celles relatives à l’entretien des engins et à la distribution
des carburants devront être protégées contre tout risque de pollution par des dispositifs qui seront soumis à
l’approbation des administrations compétentes (aires imperméabilisées de stockage et d’entretien, décanteurs
déshuileurs, raccordement au réseau d’eaux usées…) :
▬ Sur le ou les sites d’installation de chantier, le ravitaillement et l’entretien des engins de chantier seront
réalisés sur une aire étanche entourée par un caniveau et reliée à un point bas permettant la récupération
totale des eaux ou des liquides résiduels.
▬ Si l’avitaillement en carburant des engins de chantier est fait directement sur le site, les réservoirs seront
remplis avec des pompes à arrêt automatique et sur une aire étanche.
▬ Les huiles usées des vidanges et les liquides hydrauliques seront récupérés, stockés dans les réservoirs
étanches et évacués, par un professionnel agréé.
En outre, les véhicules sortants seront nettoyés conformément aux spécifications du PGC.
▬ nature du sous-sol,
▬ limitation des vibrations sur les ouvrages et bâtiments à proximité,
▬ limitation des nuisances sonores,
▬ cadences d'avancement.
La combinaison de plusieurs techniques selon la localisation des travaux est envisageable :
L'entreprise fournira des garanties sur le niveau de vibration non dépassé, aussi bien au droit des ouvrages que
des bâtiments voisins, qui doit être défini à partir de deux seuils :
▬ un seuil conseillé (5 à 10 mm/s par exemple) ; les dépassements de ce seuil devront être exceptionnels et
suivant une direction seulement,
▬ un seuil absolu qui ne devra jamais être dépassé : 50 mm/s par exemple.
L'Entrepreneur devra informer les services de la gendarmerie des dates et heures d'intervention déterminées
en accord avec le service compétant de la collectivité concernée.
Les terrassements nécessaires à l’établissement des installations de chantier sont à la charge de l’Entreprise.
L’organisation et l’agencement de la zone d’installation de chantier, ainsi que la garde des installations sont à
la charge de l’Entrepreneur.
Dans tous les cas, les installations de chantier devront être situées hors zone inondable en crue décennale.
L’entrepreneur aura à charge l’entretien régulier et pendant toute la durée du chantier de l’ensemble de tous
les locaux constituants les installations de chantier et des installations sanitaires.
▬ La nettoyage/défrichage de la zone,
▬ La réalisation des terrassements de la plate-forme des installations et des accès de façon à permettre un
accès depuis une route publique,
▬ la fourniture et la réalisation des voiries et accès de chantier.
Toutes les demandes auprès des concessionnaires doivent être adressées également en copie au maître
d’ouvrage.
Les installations de chantier devront dans tous les cas se conformer aux exigences du PGC et recommandations
du CSPS.
L’entrepreneur aura également à charge l’entretien régulier et à minima hebdomadaire des installations de
chantier, afin d’assurer au personnel des locaux et sanitaires propres tout au long du chantier.
L’entrepreneur devra assurer la signalisation au public de ses installations de chantier. Cette signalisation devra
être claire et entretenue.
Le projet des installations de chantier, à soumettre au visa du Maître d’Œuvre et au CSPS comportera un plan
au 1/200ème sur lequel figureront tous les éléments constitutifs des installations de chantier dont notamment :
La réalisation du/des plan(s) d’installations de chantier est à la charge de l’entrepreneur et compris dans son
prix d’installations de chantier.
En fin de travaux, les aires de stockage devront être remises en état. En particulier, tous les déchets devront
être évacués en dépôt définitif.
Dans un délai maximum d'un mois à dater de la réception de la décision de la personne responsable du
marché de prononcer sans réserve la réception des travaux ou à dater du procès-verbal de levée des réserves
éventuellement formulées par la personne responsable du marché, faute d'avoir procédé au repliement de son
chantier, l'Entrepreneur est soumis à une pénalité telle que prévue au CCAP.
Les installations du chantier et les accès aux différents sites des ouvrages seront clôturés et l'ensemble
maintenu fermés sous la responsabilité de l'entrepreneur.
Les clôtures seront rigides et type HERAS de 2,00 m de hauteur hors sol.
L'entreprise devra assurer une permanence pendant toute la durée du chantier dans le but de maintenir en
état la signalisation et les dispositifs de protection afin d'assurer la sécurité des usagers, des riverains et du
public.
L’entrepreneur devra fournir toutes les autorisations nécessaires auprès des services publiques concernés pour
établir et faire valider ses zones de stockages définitives.
L’entrepreneur aura à charge de prendre toutes les dispositions nécessaires pour établir ses zones de stockages
en fonction de ses travaux et des phasages de travaux. Toutes les sujétions induites par la localisation des
zones de stockages sont réputées incluses et réparties dans les prix du présent marché (transport des matériaux
de la zone de stockage au chantier, nettoyage des éventuelles voies publiques empruntées, démarches auprès
des particuliers et des organismes publiques pour l’obtention des terrains de stockage et des autorisations de
passage, etc.).
Les aménagements des aires de stockage seront soumis à l’acceptation du Maître d’Œuvre, tels que :
Dans tous les cas, les déblais devront être stockés de manière à ne jamais se déverser sur les zones avoisinantes
par éboulis ou lessivage.
L’entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour protéger ses aires de stockage des contraintes
climatiques (protection contre les rayons du soleil et autres intempéries) en fonction des matériaux stockés
afin de préserver leur qualité et leur intégrité. Tout matériau ou fourniture qui serait jugé visuellement
déformé/abimé/non conforme/trop ancien par le maitre d’œuvre, le maitre d’ouvrage ou l’un de ses
représentant sera évacué et non posé, et cela sans que la moindre justification supplémentaire autre que le
jugement argumenté de ceux-ci.
Une zone de sûreté de 3 m minimum par rapport à toute clôture est neutralisée et ne doit faire l’objet d’aucun
stockage ou stationnement de quelque nature que ce soit.
L’Entrepreneur a à sa charge l’établissement du plan de transport des matériaux. Ce plan sera soumis à
l’acceptation du Maître d’œuvre. L’entrepreneur devra obtenir toutes les autorisations nécessaires pour mettre
en application ce plan auprès des services de voiries compétents.
L’entrepreneur aura à charge, durant toute la durée des travaux, d’assurer la propreté de ses véhicules de
chantier et principalement de leurs roues (notamment camion de transport des matériaux de déblais) afin de
ne pas dégrader l’état de propreté des voies empruntées. L’entrepreneur veillera notamment à nettoyer les
roues de tous ses engins de chantier au départ du chantier avant de circuler sur les voies publiques. En cas de
salissures constatées sur les voies empruntées, l’entrepreneur aura à charge de faire intervenir un camion
balayeur-nettoyeur dans les 3 heures suivant ce constat. L’ensemble de ces prestations sont réputées incluses
dans le prix d’installation de chantier du présent marché de travaux.
Le contrôle des véhicules entrants sur le chantier sera effectué systématiquement par l’entreprise. L’entrée sera
refusée si l’engin présente d’éventuelles fuites.
Les voiries seront quotidiennement nettoyées par les opérateurs en cause ; le nettoyage sera effectué aux frais
de l’entreprise.
Pendant la durée des travaux, tous les dommages causés à cette (ou ces) voie(s), par les engins de chantier ou
de transport de l’Entrepreneur devront être réparés aux frais de celui-ci. Pour éviter toute éventuelle
réclamation par la suite, il sera réalisé par l’Entreprise, en tout début de chantier, un état des lieux en présence
d’un huissier de justice de toutes les voies existantes qui seront empruntées pour le chantier.
Le panneau sera fixé sur mâts à 1,50m de hauteur. Les mâts seront scellés le temps du chantier. Le panneau
pourra être déplacé selon les nécessités du chantier, par l’entreprise.
L’entrepreneur tiendra compte des spécificités de chaque voie selon sa géométrie, l’importance du trafic et sa
composition, que ce soit en milieu urbain, semi-urbain ou rural. Il obtiendra de fait, l’accord préalable de son
plan de signalisation par l’autorité investie du pouvoir de Police. La signalisation sera décomposée en trois
zones : signalisation d’approche, de position et de fin des prescriptions.
L’entrepreneur veillera à ce que sa signalisation temporaire ne vienne pas s’ajouter aux formes habituelles
d’information et de signalisation pour éviter toute ambiguïté et contradiction entre les différents messages.
L’entreprise est tenue à ses frais, après dépose de toute signalisation routière verticale et d’effacement de la
signalisation horizontale, de remettre à l’état d’origine la signalisation horizontale, verticale et tout équipement
de sécurité s’y attenant. De même, la signalisation temporaire doit être déposée ou masquée dès qu’elle cesse
d’être utile.
Au cas où, pendant la durée des travaux, des équipements auraient subi des détériorations de fait de
l’entreprise, celle-ci est tenue d’assurer à ses frais, la fourniture et pose d’équipements neufs de
renouvellement.
Toutes les contraintes de voirie et de circulation, seront intégrées dans les offres. Des autorisations de
restriction de circulation et de stationnement pourront être demandées. Toutefois, les accès aux riverains et
ceux des organismes de secours devront être assurés sans occasionner de gêne.
La largeur de passage des piétons sera au minimum de 0,90m pour permettre le passage des voitures d’enfants
et des fauteuils des personnes à mobilité réduite. Si cette largeur n’est pas libérée, le cheminement sera dévié
soit sur la chaussée, soit sur le trottoir opposé. Lorsque le cheminement de piétons est reconstitué
temporairement sur chaussée, l’entreprise mettra en place des barrières de protection normalisées depuis les
extrémités et tout le long du passage.
▬ un contrôle interne à la chaîne de production intégrée à la conduite de chantier dont les modalités sont
fixées par un plan d'assurance de la qualité (PAQ) établi par l'entrepreneur et soumis au visa du Maître
d'Œuvre ;
▬ un contrôle extérieur au producteur exercé par le Maître d'Œuvre.
▬ affectation des tâches, moyens en personnel : le document précisera les responsables des sous-traitants
sur le chantier ;
▬ organisation du contrôle interne :
Il définit la liste des procédures d'exécution et leur échéancier d'établissement. Il établit en outre la liste des
tâches pour lesquelles il est prévu d'effectuer des épreuves de convenance. Il précise enfin les conditions
d'authentification des documents et dessins visés par le Maître d'Œuvre pour exécution, afin de les distinguer
des versions provisoires qui ont pu être distribuées.
▬ Réalisation de l’ouvrage :
Les procédures d'exécution sont établies conformément aux prescriptions des chapitres ci-après et définissent
notamment :
▬ Contrôle interne :
La partie du document traitant du contrôle interne explicite :
▬ pour les matériaux, produits et composants utilisés, soumis à une procédure officielle de certification
de conformité (les procédures officielles de certification de conformité recouvrent notamment la
marque NF, l'homologation, l'agrément et le certificat QUALIFIB), les conditions d'identification sur le
chantier des lots livrés (l'identification consiste à comparer d'une part le marquage ou les informations
portées sur les documents accompagnant la livraison, d'autre part le marquage prévu par le règlement
de certification ou la décision accordant le bénéfice du certificat) ;
▬ en l'absence de procédure officielle de certification, ou lorsque, par dérogation, le produit livré ne
bénéficie pas de la certification, les modalités d'exécution du contrôle de conformité des lots en
indiquant les opérations qui incombent aux fournisseurs ou sous-traitants ;
▬ le laboratoire retenu pour le contrôle des bétons ;
▬ les conditions d'exécution et d'interprétation des épreuves de convenance, lorsque celles-ci sont
prescrites à l'origine ou s'avèrent nécessaires en cours d'exécution ;
▬ le modèle des documents, dits de suivi d'exécution, à recueillir ou à établir au titre du contrôle interne,
ainsi que les conditions de leur transmission au Maître d'Œuvre ou de tenue à disposition.
Le contenu de cette partie du PAQ satisfait aux prescriptions des autres articles du présent CCTP et du fascicule
65 A, 71 ou 73 du CCTG.
▬ cadre du PAQ : l'Entrepreneur établit ce cadre en l’adaptant au type de chantier et en le mettant en accord
avec ses méthodes d'exécution,
▬ le contrôle intérieur est à préciser en première phase
b) La deuxième phase est établie pendant la période de préparation des travaux : le PAQ
▬ avant toute phase d'exécution et conformément aux délais prescrits par le marché ;
▬ établissement des autres procédures d'exécution et de contrôle ;
▬ préparation des documents de suivi d'exécution ;
▬ pendant l'exécution : renseignement et tenue à disposition sur le chantier des documents de suivi.
L’entrepreneur est tenu de procéder à une planche d’essai pour chaque coupe-type de tranchée et tous les
km, en présence du maître d’œuvre, pour justifier de la bonne méthode d’exécution des compactages de
remblais. Il présentera son protocole en référence aux tableaux du guide SETRA.
Par soucis de clarté vis-à-vis de l’entreprise en charge des travaux, le maître d’ouvrage précise dans le CCTP le
type de contrôles engagés et notamment les dispositions qui seront appliquée à l’entreprise d’assainissement
en cas d’anomalie.
Le contrôle extérieur au producteur s'assure de la convenance du PAQ puis de son respect par l'entreprise,
vérifie par sondages la conformité aux stipulations du marché, et en particulier, exécute certaines épreuves
prévues au marché. Il est rappelé que le contrôle extérieur ne se substitue en rien au contrôle interne. Parmi
les épreuves visées ci-avant, on citera :
Pour les points d'arrêt d'exécution récapitulés ci-après sauf proposition particulière de l'entreprise acceptée
par le Maître d'Œuvre ou son représentant, les délais de préavis évalués en heures travaillées après la remise
de la demande au contrôle extérieur sont les suivants :
- Epreuve de pression 5
Le plan de récolement global des ouvrages sera exécuté par un géomètre missionné et rémunéré
directement par l’entreprise titulaire du marché de travaux et sera établi avec une classe de précision A.
L’intervention du géomètre sera intégrée au planning d’exécution des travaux.
Il est prévu un relevé planimétrique et altimétrique des ouvrages et qui fera apparaître clairement :
▬ Le positionnement et la cotation de tous ouvrages exécutés (cotes dans l’ouvrage de génie civil, déversoir,
arrivées débit de fuite, etc.).
▬ La nature, la pente, la section et les longueurs des canalisations entre regards ou ouvrages (boîte de
branchement, ouvrage particulier),
▬ Le positionnement et les cotes relatives aux regards (tampon, fil d’eau, branchements, arrivées etc.),
▬ Le positionnement des clôtures et façades.
Il est attendu pour le rendu la transmission d’un exemplaire papier pour le maitre d’ouvrage et d’un
exemplaire informatiques reproductibles sous format PDF, DWG et SIG à transmettre au maitre d’œuvre et
au maitre d’ouvrage.
L’entrepreneur fournit les procès-verbaux des épreuves réalisées à ses frais par un organisme officiel agréé,
sous sa responsabilité.
Une fiche sera dans tous les cas établis dans laquelle seront, à minima, indiqués :
- Le nom et la localisation de l'ouvrage testé (référencement à arrêter avec le maître d'œuvre),
- La date du contrôle,
- Le type de contrôles effectués,
- Le nom des personnes présentes lors du contrôle,
- Le résultat de l'essai.
L’entrepreneur aura à charge la réalisation de toutes les études géotechniques nécessaires à la bonne
réalisation des études d’exécution et des travaux.
L’entrepreneur devra notamment mener des investigations géotechniques de type G3 au sens de la norme
NF P 94 500 pour l’ensemble de ses travaux et notamment pour la réalisation de ses études d’exécution pour
le dimensionnement des fondations des ouvrages en béton / béton armé (digues, ouvrages hydrauliques,
dalots, enrochements, etc.) et pour la tenue des talus de terrassements.
Il aura à charge la détermination de toutes les données spécifiques des terrains et matériaux en place
nécessaires à la réalisation de ses études d’exécution et dossier d’autorisation, ainsi que la réalisation de tous
les essais complémentaires d’identification des sols, comprenant la fourniture et le repli du matériel d’essai, les
essais sur site, l’analyse des résultats et les rapports de présentation correspondants.
L’entrepreneur réalisera également le suivi géotechnique de ses travaux et établira les préconisations
géotechniques afin d’assurer la stabilité et la pérennité de tous ses ouvrages provisoires et définitifs,
comprenant la fourniture de tous les contrôles et rapports nécessaires, notamment pour :
▬ la réalisation des terrassements en eau et hors d’eau (terrassement de grande masse, fouille pour
canalisation et/ou ouvrages béton divers, etc.), y compris toutes sujétions de pompage, rabattement de
nappe, etc.
▬ la réception des fonds de forme dans le cadre du contrôle interne/externe de l’entreprise,
▬ la validation des talus de terrassements (déblais et remblais), et des blindages pour assurer la stabilité des
fouilles en phase travaux, et en phase définitive,
▬ les fondations des ouvrages,
▬ les fondations des ouvrages hydrauliques (regards, caniveaux, canalisations, ouvrages béton divers),
▬ les fondations des ouvrages avoisinants conservés et les éventuels impacts liés aux travaux,
▬ de tous autres travaux pouvant nécessiter un suivi géotechnique.
(Chapitre 3 du fasc. 65 du CCTG, art. III.1 et III.14 du fasc. 66 du CCTG, art. 3.1.1 et 3.2.1 du fasc. 56 du CCTG et
art. 28, 29 et 40 du CCAG).
Elles comprennent la réalisation et la fourniture de tous les documents d’exécution nécessaires à la bonne
réalisation des travaux, soit :
L'ensemble des documents à fournir par l'entrepreneur est soumis au visa du maître d’œuvre, excepté :
▬ La réalisation des DICT, leur suivi et leur mise à jour tout au long du chantier ; les demandes et récépissé
de DICT devront obligatoirement être présents sur le chantier et à jour.
▬ Toute autre autorisation nécessaire à la réalisation des travaux et notamment à la bonne gestion
environnementale des matériaux, de leur lieu de stockage final ou lié à leur réutilisation quelle qu’elle soit.
▬ L’obtention des permissions de voirie et arrêtés de circulation pour les travaux sous voirie, y compris
réalisation des plans de déviation et Dossiers d’exploitation sous chantier
Pour la prise en compte des quantités gérées, il sera considéré une seule densité pour les enrobés à chaud =
2,35T/m3.
En deçà d’une teneur de 50mg HAP/kg, les enrobés seront réemployés à chaud ou à froid, ou évacués en ISDI.
Pour toute teneur ≥ 50mg/kg, les résidus d’enrobés seront évacués en ISDND ou réemployés à froid.
Pour toute teneur ≥ 500 mg/kg les résidus d’enrobés seront évacués en filière déchets dangereux.
Cette note aura pour objectif de justifier le dimensionnement des éléments de protection suivants :
▬ Ventouse triple fonction fournie et mise en œuvre par le Lot1 en amont de l’antenne objet des travaux
▬ Soupape de décharge des surpressions fournie et mise en œuvre par le Lot 2.
4.1.1 Généralités
Tous les matériaux employés sur le chantier et fournis par l'Entrepreneur devront, d'une manière générale,
satisfaire aux conditions fixées par le CCTG. A défaut de stipulations dudit CCTG, ou dans le cas de dérogations
à certaines dispositions de ce même cahier proposées par l'Entrepreneur, ce dernier devra préciser les
conditions et essais de contrôle auxquels auront répondu les matériaux.
Conformément à l’article 23 du CCAG des marchés de travaux (version avril 2021), au 4.1.1 et Annexe 1 du
chapitre II du fascicule 70 (V2.07 de septembre 2019) et à l’article 5 du chapitre I du fascicule 71 (mai 2021), les
composants, produits et procédés doivent être conformes aux normes françaises homologuées. Tous les
matériels et matériaux seront conformes aux normes AFNOR ou CE.
En l’absence de normes européennes, les soumissions conformes à des normes étrangères en vigueur dans
d’autres états membres de l’Union Européenne seront recevables si le soumissionnaire peut justifier d’une
équivalence entre les spécifications techniques étrangères invoquées et les normes applicables. Il peut
notamment se référer à un document attestant une reconnaissance entre les instituts nationaux de
normalisation ou entre les autorités administratives compétentes (circulaire du 05 Juillet 1994).
Les composants de construction, fabrication et mise en œuvre seront conformes aux prescriptions techniques
de l’Avis Technique du CSTB. Ceux ne faisant pas l’objet d’un Avis Technique seront mis en œuvre
conformément aux prescriptions du fournisseur ou du fabricant. Les emballages d’origine ou marque
permettant d’identifier les matériaux seront conservés sur le chantier et présentés à la demande du maître
d’ouvrage afin de pouvoir s’assurer de leur conformité avec les pièces du marché.
Les matériaux, produits et composants de construction devant être mis en œuvre, seront toujours neufs et de
1ère qualité en l’espèce indiquée.
Les matériaux quels qu’ils soient, ne devront en aucun cas présenter des défauts susceptibles d’altérer l’aspect
des ouvrages ou de compromettre l’usage de la construction.
L’entrepreneur devra proposer un type de matériel précis. Il lui sera demandé avec le dossier des ouvrages
exécutés, de fournir les procédures d’exploitation, de maintenance, d’entretien et de renouvellement, pour
chaque appareil installé sur le site ainsi que pour le fonctionnement global de l’ouvrage et de ses sous unités.
Ces procédures feront l’objet d’une étude de risque.
En cas de non-conformité aux clauses du marché, et aux normes, l'Entrepreneur supportera seul les
conséquences qui résulteraient du refus des matériaux sans aucune modification du délai contractuel et des
prix du bordereau.
Tous les matériaux employés sur le chantier et fournis par l'Entrepreneur devront être de carrières, ballastières,
usines, aciéries, fonderies, fournisseurs agréés, par le Maître Œuvre.
Le Maître d’Œuvre se réserve un délai de quinze jours ouvrés pour donner sa décision, ce délai courant à partir
de la date à laquelle auront été fournis tous les échantillons de fabrication et tous les renseignements propres
à justifier les propositions de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment la provenance des matériaux au moyen de factures, bons
de pesée, etc.
L’ensemble des matériaux mis en œuvre et en contact avec l’eau potable devront respecter les dispositions de
l’arrêté du 16/09/04 modifiant l’arrêté modifié du 29/05/97 relatif aux matériaux et objets utilisés dans les
installations fixes de production, de traitement et de distribution d’eau destinée à la consommation humaine
(JO du 03.09.97) et de la circulaire DGS/VS4 n°2000-232 du 27/04/00 complétant la circulaire DGS/VS4 n°99-
217 du 12.04.99. Par ailleurs, ils doivent être inaltérables au chlore (concentration comprise entre 0,5 et 2mg/l),
au bisulfite (concentration maximale 1mg/l) et aux orthophosphates (concentration maximale 3mg/l).
Les matériaux proposés ne pourront être acceptés s'ils n'ont pas reçu un avis mentionnant leur caractère
d'alimentarité (A.C.S.) par un laboratoire agréé par le conseil supérieur d'hygiène publique de France [cf.
circulaire DGS/VS4 n° 99-217 du 12/04/99 (BO Emploi et Solidarité du 10/07/99 n° 25) et circulaire DGS/SD7 A
n° 2002-571 du 25/11/02 (BO Solidarité-Santé n° 52 du 11/01/03)].
L’entreprise communiquera les procès-verbaux d'analyses portant sur les produits utilisés. Un certificat, établi
par un organisme tiers, devra également attester de l’effective utilisation de ces produits dans la fabrication
des produits proposés.
Sont concernés :
Dès le stade de l’appel d’offres, l’entreprise remettra au Maître d’Ouvrage et à la Maîtrise d’œuvre les
attestations de conformité aux normes établies par un organisme indépendant et habilité.
▬ accessibilité commode,
▬ modularité et interchangeabilité des éléments,
▬ possibilité de consignation,
▬ possibilité de manutention,
▬ utilisation d'outillage normalisé et approprié,
▬ facilités de réglage.
Toutes les pièces soumises à usure et en particulier celles approvisionnées comme pièces de rechange seront
interchangeables.
Pour le système informatique, le titulaire portera une attention particulière à la mise en place d'outils d'aide au
diagnostic en vue de faciliter les opérations de maintenance aussi bien sur le plan matériel que logiciel.
Le titulaire indiquera les différents niveaux d'intervention des opérations de maintenance appliquées au
système proposé.
4.2.3 Canalisations
4.2.3.1 Marquage
Référence aux articles 6.3.2.1 et chapitre 4 du Fascicule n°71 du CCTG.
Les tuyaux devront tous obligatoirement porter un marquage indélébile donnant l’indicatif :
Les équipements hydrauliques devront pouvoir se démonter facilement ; des massifs en béton reprendront les
efforts hydrauliques si les joints de démontage ne sont pas autobutés.
Les plans d’équipement devront être soumis au Maître d’Œuvre pour approbation avant exécution. L’Entreprise
fournira les notes des calculs de dimensionnement des butées.
Les tronçons de canalisations acier destinés à être enterrés totalement ou partiellement devront par ailleurs
répondre aux spécifications énoncées par le fascicule n°71 - CCTG « Fourniture et pose de conduites
d’adduction et de distribution d’eau ».
Leurs caractéristiques et les normes auxquelles ils se rattachent doivent être précisées dans les spécifications
de tuyauterie (ou classes de tuyauterie).
Les tuyaux proviendront directement d’usine. Ils seront livrés avec réception ou certificat de conformité établi
par l’usine.
Spécificités
Les tuyauteries soudées en acier inoxydable sont calibrées aux deux extrémités et pourvues de biseaux. Les
abouts sont operculés et l’intérieur est passivé et libre d’huile et de graisse. La qualité du matériau est imprimée
par tampons à encre indélébile sur chaque élément. Les tuyaux et les pièces spéciales sont posés avec soin et
précaution, avec des outillages adaptés (sangles plastiques, outillage austénitique, etc…).
Les réductions sont excentriques autant qu’il se pourra. L’épaisseur minimale est au moins celle de la tuyauterie
de diamètre le plus faible.
Les épaisseurs sont choisies, par ailleurs, en fonction des sollicitations statiques et dynamiques.
Les assemblages à brides sont opérés par collerettes relevées et brides libres. Les petites fournitures sont
également réalisées en acier inoxydable. Pour éviter une détérioration électrochimique, il faut prévoir une
interversion entre vis et écrous.
La boulonnerie d’assemblage, en acier inox, devra avoir le diamètre nominal normalisé pour la bride utilisée.
Joints
Les joints sont de qualité appropriée au fluide transporté et conformes aux spécifications de tuyauterie.
Les faces de joints sont surélevées et plates pour les raccordements des vannes de type papillon.
Pour les pressions nominales supérieures à 25 bars, les joints sont percés de façon à être traversés par les
boulons d’assemblage.
Les joints d'étanchéité intercalés entre les brides sont constitués d'un matériau souple. Ils doivent avoir une
épaisseur et une largeur suffisante pour garantir l'étanchéité de l'assemblage sous la pression d'épreuve.
Pièces de connexion
Pour les tés, coudes, réductions et caps, il est utilisé autant que possible les raccords préfabriqués du commerce
dans les nuances appropriées aux tubes sur lesquels ils sont soudés.
Seuls les coudes à grand rayon cintré dans le tube ainsi que les tés inégaux hors standard peuvent être
chaudronnés. Le mode d’exécution de ces pièces chaudronnées est soumis à l’accord préalable du Maître
d’Œuvre.
Les coudes seront conformes à la norme NFA 49.182 “courbes à souder en tube d’acier, modèle dit 3 d”.
Les divergents et convergents seront réalisés en acier de même nuance et même épaisseur que celui utilisé
pour les tubes. La longueur d’un élément est au moins égale à 7 fois la différence des diamètres.
La génératrice supérieure d’un divergent ou convergent inséré dans une conduite doit être horizontale.
Les supports des canalisations sont judicieusement prévus pour ne pas créer de contre-pente pouvant gêner
l'écoulement des condensats, l'évacuation de l'air ou la vidange. Ces points fixes sont établis de façon à éviter
tout glissement de la tuyauterie et assurer une bonne répartition des efforts sur les points d'ancrage
correspondants (côté tube et côté appui).
La disposition des conduites doit être telle qu'elles ne puissent être l'origine de turbulence, ni de poches d'air
gênant l'écoulement de l'eau.
Les traversées étanches de paroi seront de préférence réalisées au moyen de gaines souples. Les traversées
rigides sont suivies de part et d’autre de joints souples.
▬ elles doivent être distantes des parois d’au moins 0,20 m afin de permettre leur peinture et leur entretien,
▬ les points fixes sont établis de façon à éviter tout glissement de la tuyauterie et assurer une bonne
répartition des efforts sur les points d'ancrage correspondants (côté tube et côté appui).
Les accessoires de fixation des tuyauteries sont :
▬ soit de la visserie et des chevilles avec un scellement à l'aide de résine de type Spit Système C-MIX (ou
similaire),
▬ soit de la visserie et des chevilles avec un système vis de scellement chimique pour fixation lourde dans
tous matériaux creux de type SPIT MAXIEA (ou similaire).
C'est à dire que la fixation sera assurée par un ensemble prêt à l'emploi permettant de réaliser un scellement
grâce à la prise de composants chimiques liant un élément fileté ou taraudé à un évidement de matériau
support dans lequel l'élément fileté a été introduit. Elle se compose de deux éléments :
Le raccordement des conduites aux ouvrages sera perpendiculaire, moyennant si nécessaire, la réalisation d'un
regard accolé à l'ouvrage. Les pièces de scellement seront suivies de joints souples.
Concernant les dispositifs de traversées de parois, la jonction des gaines étanches avec la conduite ou tout
autre appareil doit être assurée par un joint permettant le démontage et les mouvements différentiels.
Il en est de même des manchons ou viroles noyés dans la paroi. (Voir articles 6.9.4.2 et 6.11.1 du fascicule 71)
▬ les qualités,
▬ l’aspect et le contrôle de l'intégrité,
▬ le marquage,
▬ la surface intérieure devra être lisse. Les défauts de régularité de cette surface ne pourront être admis que
dans la mesure où il s'agira seulement d'irrégularités accidentelles et locales ne pouvant nuire à la qualité
de la pièce et rentrant dans les limites de tolérance prescrites par les normes particulières. Aucune
réparation de tels défauts ne devra être faite sans l'autorisation préalable du Maître d’Œuvre.
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de refuser tout élément non conforme.
Au moment de leur mise en place, le Maître d’Œuvre examinera contradictoirement avec l'Entrepreneur
l'intérieur des tuyaux, raccords et pièces spéciales. L'Entrepreneur débarrassera les tuyaux de tout corps
étranger.
4.2.4.1 Généralités
Les éléments de robinetterie devront satisfaire aux spécifications des normes françaises de la série NF E 29000.
Chaque élément doit porter l'indication inamovible et indestructible de son diamètre nominal, de sa pression
nominale et le cas échéant du sens d'écoulement.
A l'intérieur d'un ouvrage de pompage ou d’une chambre de vannes, la manœuvre du dispositif de commande
d'une vanne dans le sens horaire provoque la fermeture de la vanne. Ce sens de manœuvre doit être indiqué
sur le dispositif de commande en caractères inamovibles et indestructibles.
Les éléments de robinetterie doivent avoir une pression nominale (PN) au moins égale à la pression maximale
de service à laquelle ils sont soumis.
Pour les éléments installés au refoulement d'une pompe, il convient de vérifier que la pression d'épreuve est
au moins égale à 1,2 fois la pression de refoulement de la machine à débit nul.
La pression d'essai d'étanchéité à l'eau du dispositif d'obturation d'un appareil de robinetterie est au moins
égale à la pression nominale de l'appareil.
Les vannes à passage direct sont en fonte revêtue intérieurement et extérieurement de résine époxy, tige
intérieure en acier inoxydable, opercule en caoutchouc. L'étanchéité est assurée par déformation de l'opercule
sur la surface lisse du corps de vanne.
La tuyauterie de refoulement est équipée d’un manomètre. La pression de service correspond aux 2/3 de
l'échelle du manomètre, monté sur séparateur. Dans tous les cas un piquage avec bouchon est prévu entre le
clapet et la vanne.
Les vannes doivent avoir, à pleine ouverture, une section de passage égale à celle des tuyauteries adjacentes.
Aucun dispositif ne doit faire saillie ni aucun usinage faire un évidement dans cette section.
Les vannes insérées sur des canalisations susceptibles d'être mises en dépression doivent être dotées de
dispositifs d'étanchéité empêchant l'introduction d'air dans la canalisation.
Les vannes à commande manuelle doivent pouvoir être manœuvrées par un seul agent.
Tous les éléments de robinetterie doivent être facilement démontables. Les joints de démontage prévus à cet
effet doivent être autobutés.
Un joint diélectrique doit être installé à l'origine des conduites en matériau conducteur qui cheminent hors de
la zone d'équipotentialité des prises de terre de l'ouvrage. Les joints doivent avoir un niveau d'isolement au
moins égal à 3 kV. Ce niveau d'isolement ne doit pas être réduit par les conditions d'installation.
La fourniture et la mise en œuvre de ces joints sont à assurer par l'Entreprise chargée des travaux
d’équipements électriques et hydrauliques.
Toutes les pièces spéciales, coudes, tés, BU, BE, etc., seront en fonte ductile.
Tous les appareils de robinetterie et pièces spéciales devront être adaptés et certifiés pour leur utilisation pour
des réseaux d’eaux potables.
Ces pièces devront résister à une pression équivalente à celle des canalisations sur lesquelles elles sont
montées, et 16 bars minimum.
Le support sera constitué d’un non-tissé en fibres synthétiques thermo-liées, enduit et imprégné d’une masse
anticorrosion, de cire de paraffine, de charges minérales et d’agents anticorrosion.
▬ Corps et contre-bride : acier au carbone, revêtu intérieur et extérieur d’époxy d’épaisseur 250 µm minimum.
▬ Bague et joint : élastomère type EPDM
▬ Tirants et écrous : acier au carbone zingué.
Selon les conditions hydrauliques, le raccord sera verrouillé par joint standard de type Vi ou kit rapporté de
type joint express, ou équivalent, ou encore verrouillé par bague extérieure sur cordon de soudure.
▬ Corps et contre-bride : acier au carbone, revêtu intérieur et extérieur d’époxy d’épaisseur 250 µm minimum.
▬ Bague et joint : élastomère type EPDM
▬ Tirants et écrous : acier inox.
Sa référence sera définie selon la nature, la section et le PN de la canalisation à raccorder.
Les robinets-vannes papillon sont en fonte ductile, avec extrémités à brides et comprennent une commande
par démultiplicateur manuel.
Ils doivent être étanches quelle que soit la face du papillon sur laquelle la pression du fluide peut être exercée.
Les vannes doivent pouvoir être démontées facilement, même dans le cas où elles seraient coincées en position
ouverte.
▬ corps en fonte,
▬ papillon en inox,
▬ siège métallique,
▬ axe en acier inoxydable,
▬ joint de papillon en élastomère,
▬ raccordement par insertion entre brides avec oreilles taraudées pour les vannes PN 10 et PN 16,
▬ raccordement par brides pour les vannes PN 25,
▬ système anti-cavitation,
▬ fermeture dans le sens horaire dans les bâtiments, dans le sens anti-horaire ailleurs,
▬ indicateur de position du papillon.
Toutes les vannes papillon seront éprouvées en usine à la pression nominale vanne fermée et 1,5 fois la
pression nominale vanne ouverte.
4.2.4.8 Purgeurs
Article 1.3.10 de l’annexe 4 du Fascicule 71.
Ces appareils seront de type ventouse simple fonction DN40 mm, de série PN 16, et munis :
▬ d'un corps en fonte, protégé d'une peinture époxy (revêtement intérieur et extérieur),
▬ d'un robinet d’arrêt incorporé,
▬ de raccordement à brides.
4.2.4.9 Ventouses
Les ventouses seront équipées d’un robinet d’arrêt, d’une vanne d’isolement et d'un contrôleur de bon
fonctionnement.
Les ventouses seront en fonte revêtu de peinture anticorrosion époxy. La ventouse devra être dimensionnée
pour une vitesse de remplissage de la conduite de 1 m/s. Le débit de dégazage sera supérieur ou égal à 0,35
l/s. L’étanchéité devra être assurée dès 3 mCE.
A titre indicatif (dimensionnement à confirmer par l'Entreprise), elles auront les caractéristiques suivantes :
▬ en réseau : ventouses automatiques à trois fonctions grand débit d'air DN60 pour des conduites de
diamètre inférieure à Ø250 mm et DN100 pour des diamètres compris en entre Ø250 et Ø600 mm,
▬ en amont des appareils "stabilisateur de pression" : purgeur simple fonction DN60 ou DN40.
4.2.4.10 Vidanges
Les vidanges seront de diamètre 150 mm avec vanne à opercule caoutchouc. Elles seront disposées sur Té à
bride et sous bouche à clé conformément au schéma joint au cahier des ouvrages types.
Construction :
▬ Corps et contre-bride : acier au carbone, revêtu intérieur et extérieur d’époxy d’épaisseur 250 µm minimum.
▬ Bague et joint : élastomère type EPDM ou équivalent
▬ Tirants et écrous : acier au carbone zingué.
La crépine est accessible par le dessus par démontage d’un chapeau boulonné.
4.2.4.15 Manomètres
La précision des manomètres sera de plus ou moins 1 % de la graduation totale ; cette dernière étant
supérieure de 50 % à la pression normale de fonctionnement. Les cadrans auront un diamètre minimum de
100 mm.
Le calibre de chaque manomètre doit être, dans sa gamme de fabrication, le mieux adapté à la pression à
mesurer.
Tous les manomètres doivent être montés sur un robinet à trois voies, porte étalon, à double pointeau. L’usage
de robinet porte étalon à boisseau est interdit.
Les manomètres doivent être de classe 1. Lorsqu’ils sont soumis à des vibrations, ils doivent être emplis d’un
fluide amortisseur.
▬ large plage de mesure de débit, précision de 0,5 % de la mesure entre 0,2 et 10 m/s : mesures du débit
nocturne minimal et des crêtes de débit quotidiennes,
▬ alimentation par piles/batterie, autonomie 10 ans pour les fonctions de mesure, d’impulsion et/ou de
transmission au dispositif de télétransmission ;
▬ transmetteur électronique GSM IP intégré ou déporté type LS de SOFREL ou équivalent, autonomie de 10
ans, antenne déportée dans coffret AEP sur trottoir.
▬ capteur IP 68 et transmetteur électronique IP 65,
▬ enfouissement possible du capteur,
▬ mesure bidirectionnelle.
Les caractéristiques de l’unité d’affichage électronique du compteur d’eau électromagnétiques sont les
suivantes :
▬ affichage complet in-situ (notamment du débit instantané, de la valeur totalisée, etc.) déporté dans un
coffret AEP sur trottoir,
▬ totalisation avec ou sans remise à zéro,
▬ une sortie courant 0/4… 20 mA,
▬ 2 sorties : impulsion de comptage et sens d’écoulement.
4.2.4.17 Compteurs
Sans objet
Une ventouse triple fonction sera installée au raccordement amont de la conduite. Elle protègera la conduite
contre le risque de dépression en assurant une entrée d’air au débit suffisant.
Une note de calcul du régime transitoire en cas de fermeture brusque d’une vanne sera réalisée par le titulaire
du Lot 2 pour justifier le dimensionnement de la ventouse et de la soupape.
▬ M : mortier,
▬ MB : micro-béton,
▬ BCN : béton de structure à caractère normalisé,
▬ BCS : béton de structure à caractère spécifié.
Les lettres majuscules sont suivies :
▬ soit d'une valeur numérique (B30 par exemple) spécifiant la résistance caractéristique requise ; il s'agit de
bétons à caractères normalisés au sens de l’article 3.13 de la norme NF P 18 305,
▬ soit d'une lettre minuscule ; il s'agit alors de bétons à caractère spécifié normalisés au sens de l’article 3.14
de la norme NF P 18 305.
Les mortiers sont remplacés par des mortiers spéciaux prêts à l’emploi dans le cas de scellement d’armatures
passives dans les structures déjà réalisées.
Les ciments utilisés pour les cachetages et les scellements doivent présenter les caractéristiques nécessaires
pour résister à l’agression des sels de déverglaçage, du gel, des embruns et des brouillards salins. En particulier,
leur teneur en aluminate tricalcique (C3A) doit être inférieure à cinq (5) pour cent.
La résistance des mortiers et micro-bétons est au moins égale à celle des bétons environnants. Ils doivent être
parfaitement compacts et imperméables.
Les mortiers et micro-bétons des cachetages, des scellements et des bossages d’appareils d’appui contiennent
un adjuvant empêchant le retrait.
Le scellement des tampons et autres pièces de voirie doivent être scellées avec du mortier spécifique à prise
rapide et à haute résistance initiale sans retrait.
Il devra présenter une résistance de 7 MPa en 2 heures à une température de 5°C. La résistance à 28 jours
atteindra 48 MPa minimum. Le mélange sera fait à l’aide d’un malaxeur. Le mortier sera à prise rapide sans
retrait.
La composition des bétons est proposée par l’Entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre au plus tard un
mois avant la mise en œuvre des premiers BCS.
Le tableau qui suit précise la classe et la désignation des bétons en fonction de leur destination. Il fixe pour
chaque béton :
Classe Consistance
Partie Dosage minimal Caractères
du du béton Granulats
d’ouvrage en ciment complémentaires
béton frais
Béton C30/37 S2 0/D Qmini Retrait à 28 j < 650
chambre de XS1 CPA-CEM I 52.5 µm/m
vanne Plastifiant et
ou CPJ-CEM II A
52.5 R entraîneur d’air
obligatoire
ou CPJ-CEM II A
42.5 Résistance au gel et
R.(v)PMESCP2 aux eaux agressives
Béton de C16/20 S2
propreté
La constitution des bétons devra intégrer la prise en compte des classes d’environnement suivant la norme NF
EN 206-1.
Le diamètre des granulats et le dosage en ciment sera choisi d’après la norme NF EN 206-1.
Pour les bétons permettant d'obtenir les parements fins ou ouvragés définis à l'article “ Parements ” du chapitre
III du présent CCTP, les exigences relatives à la teinte et la texture sont données respectivement aux sous-
articles 3 et 4 de ce même article.
L’Entrepreneur proposera à l’agrément du Maître d’Œuvre une fourchette de consistance après interprétation
des épreuves de convenance, en fonction de ses moyens de manutention et de mise en œuvre et du mode de
réalisation des travaux.
L'Entrepreneur devra éloigner du site, à ses frais, l'ensemble des matériaux refusés.
4.5.4.1 Sables
Tous les sables employés seront des sables siliceux, lavés, à l'exception des sables de mer.
4.5.4.2 Granulats
Les granulats seront conformes aux normes NFP 18-301 et 18-304. Ils seront roulés ou bien concassés par des
moyens agréés par le Bureau de Contrôle.
La teneur totale des sels dissous et celle des impuretés en suspension, seront chacune inférieure à 2 g/l.
▬ de chlorure,
▬ de sulfate de sodium,
▬ de carbonate de sodium,
▬ d'ions chlorés au-delà d'une teneur de 1 % en poids.
Conditions de stockage
Les liants seront stockés, soit en sacs dans un endroit clos et couvert, soit en silos étanches.
Dans tous les cas, ils seront séparés par nature et la date de leur approvisionnement sera indiquée.
Les silos seront entièrement vidés et nettoyés avant toute utilisation (il sera interdit de mélanger des liants
différents dans un même silo).
Tout ciment éventé ou présentant des grumeaux ne pouvant s'écraser entre les doigts, sera rebuté.
Ils disposeront de deux thermomètres, un en tête et un à la base. Ils auront une capacité de 30 t au minium.
Tout liant présentant des mottes, ou dont les résultats ne sont pas satisfaisants, sera rebuté. L'Entrepreneur en
assurera le remplacement à ses frais.
Essais d'agrément
L'Entrepreneur transmettra les résultats de l'autocontrôle de la cimenterie au Bureau de Contrôle et au Maître
d’Œuvre pour chaque type de ciment devant être utilisé.
4.5.4.5 Adjuvants
Les conditions d'agrément d'un adjuvant seront les suivantes :
▬ figurer sur la liste en vigueur des produits agréés par la COPLA ou être admis à la marque NF adjuvants
(NFP 18.103 et NFP 18.331 à 18.338),
▬ avoir fait l'objet d'essais d'efficacité dans le béton utilisé (bétons d'étude et bétons de convenance),
▬ être conditionné avec l'indication de la date limite d'utilisation.
L'Entrepreneur fera réaliser des essais de béton en laboratoire sur la base de formules optimales pour chaque
type de béton en tenant compte des conditions de mise en œuvre et des caractéristiques de l'ouvrage.
Les formules de béton et les résultats des études seront soumis à l'agrément du Bureau de Contrôle.
La centrale à béton devra bénéficier du label NF BPE défini par la norme XP P 18305.
Le Maître d’Œuvre et le bureau de contrôle disposent de 8 jours pour les agréer ou émettre des observations.
A la suite de cet agrément l’Entrepreneur réalise des bétons d’essais correspondant aux différentes formules.
Six éprouvettes de chaque qualité de béton sont réalisées et essayées à 7 et 28 jours à la compression et à la
traction dans un laboratoire agréé par le Maître d’Œuvre.
Si les résultats sont conformes aux résistances exigées, les formules de béton sont validées et l’Entrepreneur
ne peut plus modifier la composition des bétons sans l’accord préalable du Maître d’Œuvre et du bureau de
contrôle.
Dans le cas où les essais à 28 jours ne donneraient pas les résistances prescrites, l’Entrepreneur devrait exécuter
à ses frais des nouveaux bétons d’essais après avoir apporté les améliorations nécessaires.
Deux carottages continus sont inclus dans l'offre et si des doutes apparaissent d'autres carottages doivent être
réalisés à la charge de l'Entreprise.
▬ 6 à 7 jours,
▬ 6 à 28 jours.
Si les essais à 7 jours font apparaître des résistances inférieures aux 9/10ème de la résistance nominale à 7
jours du béton d’essai, l'Entrepreneur doit arrêter les travaux et un nouveau béton est exigé avant toute reprise
de bétonnage. Les dépenses correspondantes sont à la charge de l'Entrepreneur.
Si les essais à 28 jours font ressortir des résistances inférieures aux résistances exigées, il est procédé à des
mesures sur carottages du béton en place et en cas de résistance inférieure à 250 bars en compression ou 20
bars en traction, l'état de doute résultant sur la qualité de l'ouvrage doit être levé par l'Entrepreneur à ses frais
et torts exclusifs.
Les procès-verbaux d’essais portant les repères indiqués sur les éprouvettes sont transmis dès réception au
Maître d’Œuvre.
De la même façon, le Maître d’Œuvre peut exiger qu'il soit procédé à une auscultation dynamique de l'ouvrage
en cause ou à des essais de chargement. Ces essais et contrôles sont à la charge de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur commande ces bétons par référence à la norme NF EN 206-1 en spécifiant les valeurs requises
dans le tableau de désignation des bétons.
Pour chaque livraison, le fabricant établit un bordereau de livraison qui sont tenus à la disposition du Maître
d'Œuvre.
Tous les constituants du béton, y compris l’eau, sont dosés et malaxés à la centrale avant le départ des camions
malaxeurs (toupies).
Aucun ajout d'eau ou autres ingrédients ne peut intervenir, sur le chantier, sans l’accord exprès du producteur
de béton.
Les armatures seront débarrassées de toute laitance et suffisamment maintenues pour ne pas bouger lors du
bétonnage. Il en est de même pour toutes les pièces noyées (fourreaux, platines, inserts, etc.).
Le béton qui n'aurait pas été mis en place dans le délai de transport de 1h30 fixé ci-dessus, ou se serait
desséché, sera rejeté hors du chantier.
La hauteur de chute libre du béton ne dépassera pas 1,50 m. Cette limite deviendra caduque si la chute se fait
au travers d'une goulotte avec tube plongeur ou au travers d'une manchette.
4.5.9 Décoffrage
Si au décoffrage, apparaissent des défauts ou des dépassements de tolérances portant atteinte à la qualité
structurale ou d'aspect, ils feront l'objet d'une constatation contradictoire. L'Entrepreneur proposera alors à
l'acceptation du Maître d’Œuvre les dispositions qu'il compte prendre pour corriger en conséquence le
processus d'exécution.
▬ NF EN 13369 COMPIL Juillet 2006 - Règles communes pour les produits préfabriqués en béton - Texte
compilé de la norme NF EN 13369 de décembre 2004 et de son amendement 1 de juillet 2006.
Les produits préfabriqués considérés dans la présente norme sont fabriqués en usine et destinés à des
bâtiments ou des ouvrages de génie civil.
Si une norme spécifique pour un produit préfabriqué en béton existe, elle a priorité sur la présente norme.
Le lit de pose sera constitué de 10 cm de gravier sous la génératrice inférieure de la canalisation et 15cm au-
dessus de sa génératrice supérieure.
4.6.3.1 Généralités
Les fiches d’identification des matériaux mis en remblai de tranchée seront à fournir au Maître d’œuvre, dans
un délai maximum d’une semaine, à compter de la date de démarrage des travaux et ceci, afin de procéder à
la planche d’essai de compactage (effectuée par le bureau de contrôle externe).
Tous les matériaux de remblai relèveront du groupe de sol G1 au sens du fascicule 71.
Cette grave utilisée pourra entrer dans la fabrication de la "grave-ciment" (dosage à 4 % de ciment classe 35).
L’entrepreneur devra impérativement fournir au Maître d’Œuvre, une analyse des matériaux mis en œuvre,
suivant le GTR de 1994 qui permettra de déterminer la classification du matériau selon la norme NFP-11300
(ou norme équivalente en cours de validité). Cette analyse sera effectuée par un laboratoire agréé soumis à
l’approbation du Maître d’œuvre.
Le matériau analysé sera prélevé sur la tranchée en présence du Maître d’œuvre, 48 heures maximum après le
démarrage des travaux.
4.6.3.4 Mâchefers
L’utilisation de mâchefers n’est pas autorisée.
En remblaiement de tranchée, il sera privilégié des matériaux réexcavables jusqu’à 2 MPa. Il n’est pas exigé
d’objectif de densification. En assise de chaussée, il s’agira de produit non essorables et non réexcavables.
Constituants Références
Granulats Pour les matériaux autocompactant utilisés en remblai ou couche de forme, les matériaux
sont de type sols e classés selon la norme NF P11-300
En ce qui concerne les produits utilisés en assise de chaussée, ils seront fabriqués à partir de granulats
conformes à l’article7 de la norme XP P 18-540 ou à partir de matériaux assimilés à un granulat.
Il sera non tissé et constitué de fibres polypropylène vierge haute densité, certifié ASQUAL et CE.
Il sera placé autour de la zone d’enrobage (lit de pose et enrobage) de la canalisation. Sa mise en œuvre
demandera un chevauchement sur 50 cm de largeur au niveau des découpes et des changements de rouleau.
Tous les ouvrages de visite (préfabriqués et/ou coulés en place), y compris dalle de répartition et cône
réducteur, devront être justifiés par l’Entreprise par une note de calcul vis-à-vis des charges permanentes et
d’exploitation. Les hypothèses de dimensionnement sont précisées dans le présent CCTP.
Les échelons de descente des regards de visite seront en aluminium à chevilles étanches ou résine polyester.
Les premiers échelons seront fixés à - 0,50 ml du niveau fini du tampon. La canne d’égoutier pourra être fournie
sans plus-value à la demande du Maître d'Œuvre.
▬ les tampons ou dispositifs de fermeture à mettre en œuvre seront titulaires du droit d’usage de la marque
NF,
▬ ces dispositifs de fermeture seront en fonte ductile GS 500-7 suivant la norme ISO 1083:2004 et de classe :
▬ D400 trafic intense dans les zones circulées,
▬ C250 dans les autres zones,
▬ les tampons seront conformes au fascicule 71 et à la norme NF EN 124,
▬ tous les tampons seront pleins, verrouillables, articulés et de 800mm de diamètre minimum.
4.7.3.1 Aluminium
L’aluminium présentera une qualité marine pour une application :
4.7.3.2 Galvanisation-zinc
La serrurerie et la ferronnerie seront protégées par galvanisation à chaud, conformément aux normes en
vigueur et notamment NF A 91.121 et NF A 91.122 ou équivalent.
Lorsque la mise en œuvre de pièces galvanisées nécessite ou provoque des mises à nu du métal, il sera procédé
à une nouvelle protection de ces zones par métallisation à froid ou par deux couches de peinture riche en zinc.
Les bouches à clé seront du type PAVA ou équivalent avec tête réhaussable sans terrassement, de classe D400
- série 14 kg sous chaussée, 3,4 kg dans les autres cas, avec tabernacle et tube allonge en PVC.
Elles seront de type (carré, rondes ou hexagonales) à la demande du Maître d'Ouvrage et devront être fixées à
l’aide d’un socle en béton.
Si ces éléments sont coulés en place, ils répondront aux spécifications des produits ci-dessus.
Ils devront être conformes aux ouvrages types du fascicule 31, à la norme NF en 1340, et de section identique
aux ouvrages initiaux et remplacés dans le cadre du chantier.
Dans le cas de refus, le fournisseur doit prendre ses dispositions pour enlever les marchandises refusées. Les
marchandises refusées ne seront pas payées ; les transports, aller et retour, sont à la charge du fournisseur.
31.5 mm 95 à 100
20 52 à 90
10 28 à 64
6.3 19 à 53
4 13 à 42
2 8 à 32
1 4 à 23
0.5 2 à 18
0.08 0à6
Le liant utilisé pour l’exécution des couches d’imprégnation sera une émulsion cationique à rupture lente dosée
à 60% de bitume pur telle que définie dans la norme NF EN 13808.
Une couche d'accrochage est réalisée entre la grave traitée et le béton bitumineux, et entre chaque couche
d’enrobés bitumineux. Elle est dosée à 500 g/m² d'une émulsion cationique à rupture rapide de classe ECR 65
de bitume pur (la teneur en bitume résiduel minimale sera de 400 g/m²).
4.8.5.1 Graves
Les granulats proviendront du concassage de roches dures (quartzite ou porphyre).
La grave entrant dans la composition des enrobés sera d'une granulométrie comprise entre 0 et 10mm.
La courbe granulométrique après apport éventuel de sable fin (granulométrie entre 0 et 2 mm) devra être aussi
régulière que possible et voisine de la courbe médiane du fuseau ci-après :
la présence sur les produits ou leurs emballages du logo de la marque NF ainsi que la présentation de la
décision d'admission à ladite marque délivrée par l'ASQUER (organisme certificateur mandaté par
l'AFNOR),
ou de l'attestation de conformité valable pour certains produits originaire d'états membres de l'union
européenne ou de l'espace économique européen délivré par le même organisme certificateur.
Les produits de marquage seront conformes au référentiel NF2, correspondant aux normes européennes :
NF EN 1436 de novembre 1997 - produits de marquage routier - performance des marques appliquées sur
la route,
NF EN 1436/A1 (amendement n°1) de décembre 2003,
Les produits de marquage utilisés seront d’une durée de vie d’au moins 24 mois.
Les produits proposés devront être de type écologique, rétro réfléchissante (norme NF EN 1423), et ne devront
contenir ni solvant, ni toluène. Ces produits seront des peintures en phase aqueuse.
Les spécifications minimales requises au sens du référentiel NF2 sont les suivantes :
Peinture blanche : 1 H Q3 R2 P1 S1
Peinture jaune : 1 RH Q3 R3 P1 S1
4.8.6.2 Bitume
Le bitume sera de la classe 60/70 et répondra aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.
Pour toutes opérations de topographie que désire exécuter le Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur doit tenir à la
disposition de celui-ci le matériel et le personnel qualifié nécessaires.
Les frais engagés par l'Entrepreneur à cet effet sont censés être implicitement compris dans le prix de l'ouvrage.
La responsabilité de l'Entrepreneur demeure entière dans le cas où des différences d'implantation ou de niveau
par rapport aux documents du projet sont constatées après réalisation de l'ouvrage.
Pour chacun des matériaux proposés, l’Entrepreneur fournira une note de calcul mettant en évidence les
profondeurs maximales et minimales auxquelles peut être posée la canalisation, au regard des critères
de résistance mécanique de la canalisation, tels qu’ils sont décrits dans le fascicule n°71. Ce calcul sera
effectué pour un remblai réalisé avec des matériaux tels que ceux définis au paragraphe 4.6 du présent CCTP.
La largeur de tranchée prise en compte pour ce calcul sera égale à celles préconisées par le fascicule 70, sauf
en cas de tranchée étroite spécifiée dans le présent CCTP. Le calcul sera effectué dans le cas où la nappe
phréatique présente un niveau supérieur égal au niveau du terrain naturel.
Les ouvrages devront être étudiés conformément aux prescriptions techniques applicables aux marchés de
travaux publics relevant des services de l'équipement, en particulier l'Entrepreneur devra se conformer :
o Calcul de la fissuration
Lorsque la fissuration est préjudiciable ou très préjudiciable, il sera procédé à un calcul à ELS
en section homogène.
▬ Les prestations définies à l'article 1.1 de l'annexe D du fascicule 65 du CCTG, ainsi qu'à l'article 1.1 de
l'annexe au texte «Définition technique des prestations» du fascicule 68 du CCTG, hormis celles faisant
l'objet d'un prix particulier et qui concernent l'aménagement de zones de réalisation et l'installation du
matériel de réalisation des fondations,
▬ La réalisation de clôtures périphériques du chantier,
▬ Les travaux d'assainissement relatifs aux installations de chantier,
▬ Les dispositifs de recueil et de traitement des eaux usées et polluées en provenance des installations du
chantier,
▬ Un abonnement à un service prévision et d’alerte météorologique,
▬ Une salle de réunion de 15 m2 mise à la disposition du Maître d’Œuvre, y compris la climatisation éventuelle,
l'éclairage, internet et l'entretien.
5.4.2 Clôtures
Le chantier est clôturé ou clos. Les clôtures sont constituées de poteaux de 2 mètres de hauteur placés tous
les deux mètres. Les mailles du grillage employé ont pour dimensions maximales 40 mm x 40 mm. Une fois les
clôtures périphériques du chantier réalisées, toute clôture traversant l'emprise du chantier est déposée et
évacuée à une décharge autorisée, extérieure au chantier, selon les modalités arrêtées dans le SOSED.
Compte tenu des possibilités d'erreur sur les encombrements des sous-sols des voies à emprunter, les plans
du présent dossier ne comportent qu'une implantation provisoire des canalisations à poser et ne sauraient
être considérés comme des plans de piquetage définitifs.
Parallèlement à toute autre démarche, l'Entrepreneur doit donc obligatoirement vérifier auprès des
Administrations et Services pouvant être concernés, la véracité des renseignements qui lui auront été fournis
et, éventuellement, les compléter.
Copies de la déclaration de l'Entrepreneur et des réponses des Administrations et Services seront transmises
dès envoi ou réception au Maître d'Œuvre qui pourra suspendre l'exécution des travaux en leur absence,
sans prolongement du délai contractuel d'exécution de ceux-ci.
Avant tout établissement d'un plan de piquetage définitif, l'Entrepreneur procède à la reconnaissance des
sous-sols.
L’entrepreneur aura à sa charge la réalisation et le maintien durant toute la durée du chantier du plan de
piquetage. Conformément à l’article 4 du Décret n°2011-1241 du 5 octobre 2011 cette prestation est
rémunérée au prix correspondant du BPU.
C'est en fonction des résultats de cette reconnaissance que sont définitivement arrêtées les positions
exactes des canalisations à poser, tant en planimétrie qu'en altitude.
Dans le cas où, en cours de travaux, il est rencontré des ouvrages dont l'implantation n'a pas été précisée
ou dont la position n'est pas conforme aux indications fournies par les Administrations et Services,
l'Entrepreneur doit immédiatement en informer le Maître d'Œuvre et l'Administration ou le Service semblant
concerné et arrêter les travaux jusqu'à ce que les mesures conservatoires aient été prises, et, éventuellement,
que les dégâts qui auront pu résulter de ce manque d'information soient réparés.
L'Entrepreneur est seul responsable des accidents, détériorations, dommages et intérêts, et des pénalités
qui peuvent résulter de l'inobservation de ces prescriptions impératives.
Un contrôle est effectué contradictoirement avec le Maître d'Œuvre avant tout début de travaux de génie civil.
Ces produits sont laissés à la disposition de l’Entrepreneur qui a la charge et la responsabilité de leur
évacuation.
5.4.6 Dessouchage
Toutes les souches situées dans la zone de remblai doivent être enlevées ainsi que toutes les souches qui ont
subi un quelconque déplacement avant la pose du remblai et évacuées au lieu de dépôt définitif.
5.4.7 Dépôts
Les lieux de dépôts provisoires ou définitifs seront laissés à l’initiative de l’Entrepreneur. Ils devront être soumis
à l’agrément du Maître d’Œuvre dans un délai de QUINZE (15) jours à compter de la notification de
l’approbation du marché.
Il est précisé que l’Entrepreneur aura à sa charge, sans aucune redevance supplémentaire de la part de
l’Administration, tous travaux éventuellement nécessaires à l’aménagement des accès aux dépôts, la remise en
état des lieux et accès, ainsi que l’indemnisation éventuelle des propriétaires dont il aura occupé le terrain.
A tous les stades des travaux, l’Entrepreneur devra prévoir et entretenir les soutènements provisoires ou
incorporables à l’ouvrage, qui pallieront l’enlèvement des structures démolies.
Il devra permettre le passage de la circulation générale et les accès aux lots, l'exécution des services publics
ainsi que l'écoulement des eaux superficielles ou profondes.
Il devra, dans tous les cas, prévenir les propriétaires, fermiers ou concessionnaires pouvant subir des contraintes
du fait de ses activités, des gênes qu'il va leur occasionner et signaler suffisamment tôt au Maître d'Œuvre les
permissions, arrêts ou dérogations qu'il y aura lieu de solliciter des pouvoirs publics.
Il devra, à ses frais, assurer le placardage de ces textes et mettre en place, s'il y a lieu, les signalisations
correspondantes.
L'Entrepreneur devra, en outre, supporter sans indemnité les sujétions résultant du voisinage de chantier de
travaux étrangers et ne pas entraver la progression normale desdits chantiers.
Il devra, enfin, accepter en cours de travaux la présence des représentants du service chargé de l'exploitation
future de l'ouvrage qu'il construit.
Il ne pourra élever aucune réclamation en raison de l'observation de ces prescriptions ayant été tenu de
recueillir à cet égard toutes informations nécessaires préalablement à la conclusion du marché et ayant inclus
dans le prix de ce dernier tous les frais afférents aux dispositions qu'il devra prendre de ce fait.
L'Entrepreneur restera responsable des accidents de toute nature susceptibles de survenir du fait de
l'inobservation de ces prescriptions.
5.6 Accès
L'accès général au chantier se fera à partir des voies de circulation publiques et privées existantes. L'itinéraire
exact et obligatoire pour les poids lourds sera défini en accord avec les services concernés et le Maître d'Œuvre.
Il est précisé, notamment, qu'il prend toutes les mesures nécessaires pour le soutien de ces câbles ou
canalisations, étant entendu qu'en aucun cas les dispositifs adoptés pour réaliser ce soutien ne prennent appui
sur les étrésillons des étaiements ou blindages de fouilles. L'Entrepreneur n'est pas admis à présenter des
réclamations de quelque nature que ce soit du fait que le tracé ou l'emplacement imposé pour les ouvrages
l'oblige à prendre ces mesures de soutien de canalisations ou de câbles.
Toutes les dispositions que l'Entrepreneur envisage de prendre concernant les boisages et blindages seront
soumises au préalable à l'accord du coordonnateur SPS qui se réserve le droit de renforcer ces dispositions
chaque fois qu'il le jugera indispensable pour assurer la sécurité des ouvriers et des biens.
L'Entrepreneur complétera, dans son mémoire justificatif, les modalités d'exécution des blindages qu'il
se propose d'exécuter.
5.10 Epuisements
L'Entrepreneur devra, sous sa responsabilité, organiser ses chantiers de manière à les débarrasser des eaux de
toute nature (eaux de temps sec, eaux pluviales, eaux d'infiltrations, eaux de drainage, eaux de sources ou de
nappes aquifères, ou provenant de fuites de canalisations, ...) quelle que soit l’importance de la nappe aquifère
et quel que soit l’ordre dans lequel les travaux sont exécutés, maintenir les écoulements et prendre toutes les
mesures utiles pour que ceux-ci ne soient pas préjudiciables aux biens de toute nature susceptibles d'être
intéressés.
L'assainissement des fouilles devra être poussé de telle façon que les ouvrages préfabriqués soient posés à sec
ou les bétons coulés hors eau et que les ouvrages soient exécutés à sec sauf emploi d'un procédé spécial
d'exécution soumis préalablement à l'accord du Maître d’Œuvre. L'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune
indemnité ou plus-value en raison de la gêne due au travail dans l'eau, ou aux sous pressions.
Les eaux seront rassemblées et canalisées à des puisards ou à des points de déversements, établis aux endroits
indiqués par le Maître d’Œuvre ; l'Entrepreneur sera tenu d'avoir sur le chantier les moyens d'épuisements
adaptés aux débits à évacuer. Il soumettra au Maître d’Œuvre les dispositions envisagées notamment sur le
matériel à adopter.
Il doit installer à ses frais, aux endroits convenables, si les circonstances l'y obligent, les pompes et leurs
accessoires (tuyaux d'aspiration et de refoulement, canalisations ou goulottes, fossés pour l'écoulement des
eaux) nécessaires aux épuisements, à l'évacuation des eaux rencontrées ou éventuellement des effluents des
égouts en service pendant les travaux de modification ou de raccordement intéressant ces égouts (en aucun
cas, ces derniers effluents ne devront être déversés au milieu naturel), assurer dans les mêmes conditions, leur
fonctionnement et leur entretien. Après achèvement des travaux, il les enlèvera et remettra les lieux dans leur
état primitif.
L'Entrepreneur aura la charge de creuser, curer, et entretenir les puisards et bacs de décantation et d'assurer
le fonctionnement de ses installations de pompage.
Les frais d’évacuation des produits de curage (réseau, bacs de décantation) sont implicitement compris dans
le prix de terrassement.
L'Entrepreneur ne pourra élever aucune réclamation ni prétendre à aucune indemnité en raison de la gêne ou
de l'interruption de travail, ou des pertes de matériaux ou tous autres dommages qui pourraient résulter des
arrivées d'eau consécutives aux phénomènes atmosphériques.
En outre, il sera responsable des entraînements de terres ou affouillements qui viendraient à se produire, ainsi
que des dommages de toute nature pouvant en résulter pour les chaussées, les ouvrages publics ou privés et
les édifices voisins.
Le Maître d'Œuvre pourra vérifier, à tout moment, l'état des approvisionnements, des commandes passées et
des livraisons attendues.
Aucune interruption de travaux ne devra être due à un défaut d'approvisionnement. Inversement, les stocks
constitués, eu égard à la nature du matériau qui les constitue, ne devront pas dépasser une importance telle
qu'il risque d'en résulter des dommages du fait d'intempéries ou de toutes autres causes.
Les matériaux devront être stockés de manière à occuper une place aussi réduite que possible et à gêner au
minimum la circulation des véhicules et des piétons.
Toutes précautions seront prises pour éviter les accidents qui pourraient résulter de la présence des stocks.
Les résultats et les notes de calcul de la vérification du taux admissible de travail du sol sous les fondations
font partie des documents dus par l’Entreprise.
5.14.3 Purges
S’il apparaît que le fond fouille des tranchées présente des poches de matériaux de qualité douteuse,
l’Entrepreneur procédera à la purge des matériaux sur une épaisseur suffisante pour retrouver un sol sain. Les
matériaux impropres seront évacués en décharge et remplacés par une grave non traitée 20/40.
Les matériaux de purge seront compactés par couches successives de 20 cm d’épaisseur à 100 % au moins de
la densité maximale obtenue par essai PROCTOR normal. Les frais des essais sont à la charge de l’Entrepreneur.
5.15 Références
Avant de procéder contradictoirement avec le Maître d’Œuvre au piquetage général de l'ouvrage,
l'Entrepreneur doit mettre en place, à ses frais, en des lieux agréés par le Maître d’Œuvre, des bornes de mise
en station fondées solidement dans le sol, extérieures aux emprises.
Ces bornes sont implantées avec une tolérance de un (1) millimètre suivant les 3 axes à partir de la polygonale
de précision existant dans le secteur et dont les caractéristiques sont données à l'Entrepreneur durant la
période de préparation.
Elles sont utilisées pour réaliser le piquetage général et tous les piquetages complémentaires nécessaires à la
réalisation des ouvrages.
Le piquetage général consiste à reporter sur le terrain, les points apparaissant sur le plan général d'implantation
des ouvrages.
Toutes les implantations doivent être faites avec le degré de précision suivant :
L'Entreprise est chargée de veiller au maintien en état du piquetage de l'ouvrage et doit assurer le
remplacement immédiat de toute borne ou tout piquet accidentellement déplacé ou détruit.
La profondeur minimale des tranchées au-dessus de la génératrice supérieure des conduites est de 0,80 m.
L'abattage des arbres ne doit intervenir que sur ordre du Maître d'Œuvre.
Le décapage de la terre végétale est effectué sur une épaisseur de 0,30 m. La terre végétale extraite est soit
déposée le long de la tranchée, soit mise en dépôt pour réemploi ultérieur.
Les conditions particulières à respecter pour les travaux de remblayage ainsi que la programmation de ceux-ci
sont précisées ci-après comme stipulés à l'article 66 du fascicule n°71 du CCTG :
▬ Nature des remblais d'apport, (lit de pose, assise, remblai de protection, remblai latéral),
▬ Autorisation préalable du Maître d'Œuvre permettant le remblayage,
Les terres en excédent et les terres impropres au remblaiement doivent être transportées dans des décharges
agréées.
5.16.2 Canalisations
Les tuyaux porteront obligatoirement un marquage durable conformément à la norme NF EN 476 donnant au
minimum :
▬ La date de fabrication,
▬ La classe ou série à laquelle ils appartiennent,
▬ L’indicatif du fabricant,
▬ Le diamètre nominal.
Les canalisations et pièces devront être provenir obligatoirement d’usines de fabrication agréées.
L’Entrepreneur doit vérifier que la classe ou la série employée est compatible avec les conditions de pose et de
surcharges.
Le remblaiement sera conduit avec le plus grand soin, avec des matériaux d’apport spécifiques à chaque cas.
Chaque tronçon entre regards de visite sera aligné et réglé avec précision par rapport aux points
correspondants du profil, sans toutefois qu'il ne manifeste sur une partie quelconque, une contre-pente.
Il est précisé que la pose de la canalisation devra intervenir dès l'ouverture des tranchées à l’avancement des
travaux. Aucune tranchée ne devra rester ouverte sur plus de cinq mètres en fin de journée. La protection devra
constituer un obstacle efficace à toute chute de piéton.
5.16.3.1 Généralités
L’Entrepreneur devra se conformer aux prescriptions du fascicule 70 ou 71 du CCTG.
En cours de terrassement, l'Entrepreneur devra assurer le blindage des fouilles dans les conditions prévues par
les règlements de sécurité du travail en vigueur au jour de l'exécution.
L’Entrepreneur sera responsable des accidents que le non-respect de cette clause pourrait entraîner. Compte
tenu des réseaux existants et de la circulation, le talutage des tranchées ne pourra être admis. De plus, tout
constat du manquement à cette obligation par le Maître d’Œuvre ou d’Ouvrage fera l’objet d’un arrêt immédiat
du chantier non décomptable aux délais, avec application des pénalités de l’article 4.4 du CCAP.
Le fond des tranchées devra être purgé des pierres en maçonnerie rencontrées dans les fouilles et parfaitement
réglé au besoin avec apports de sable.
Les maçonneries rencontrées seront arasées à 0,30 m au-dessous du fond de la fouille et leur vide remblayé
avec de la terre fine pilonnée jusqu'au niveau de ce fond.
Le bordereau des prix fixe les spécifications techniques détaillées de ces prestations.
Les matériaux provenant de l’exécution des fouilles ne sont pas prévus, sauf décision du Maître d’Œuvre en
cours de travaux, pour être utilisés en remblai. Ils seront donc évacués à la décharge contrôlée. L’Entrepreneur
transmettra au Maître d’Œuvre les bordereaux de suivi de déchets.
▬ Les tranchées seront ouvertes sur la longueur strictement nécessaire (pose des éléments et remblaiement
à l'avancement),
▬ La longueur maximale de tranchées non remblayées, en cours de remblayage ou sans réfection provisoire
des chaussées et trottoirs, est limitée à 20 ml mais pourra, suivant le lieu des travaux, être ramenée à 10
ml,
▬ Le fond de fouille ne sera pas surcreusé ou, dans le cas contraire, sera remis dans son état initial par tout
moyen approprié,
L’épuisement éventuel sera aux frais de l’Entreprise jusqu’à l’emploi de pompe de 50 m3/h.
Le drainage est obturé à intervalles appropriés avant remblai. (Cf. art. 37-2 du fascicule n°71 du CCTG
TRAVAUX).
Les tuyaux sont descendus soigneusement dans la tranchée et présentés en facilitant leur alignement au moyen
de cales provisoires. Les moyens de calage provisoire devront permettre la stabilité des canalisations lors des
remblaiements à l’aide de matériaux auto compactant afin de contrecarrer la poussée hydrostatique.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux non visitables en cours de pose sont provisoirement
obturées pour éviter l’introduction de corps étrangers.
5.16.6 Nivellement
L'Entrepreneur sera tenu de procéder lui-même, et sous sa responsabilité, en présence du Maître d'Œuvre, au
nivellement des canalisations et cadres posés conformément aux plans d'exécution.
Les frais engagés par l'Entrepreneur à cette occasion seront censés être implicitement compris dans les prix de
l'ouvrage.
La responsabilité de l'Entrepreneur demeurera entière dans le cas où des différences de niveau par rapport aux
plans d'exécution seraient constatées après pose des canalisations. Dans le cas de pose non conforme, si le
Maître d'Œuvre le juge nécessaire, l'Entrepreneur procèdera à ses frais au remplacement des canalisations ou
cadres incriminés.
5.16.7 Remblayage
Le remblayage doit garantir la stabilité du réseau enterré et celle des terrains adjacents non excavés, et
permettre ainsi la réfection de la surface sans délai. Le remblayage s’effectue au fur et à mesure de
l’avancement des travaux.
Au-dessus du lit de pose et jusqu’à la hauteur du diamètre horizontal pour les tuyaux circulaires et du maître
couple pour les tuyaux ovoïdes, le matériau de remblai est poussé sous les flancs de la canalisation et damé
de façon à éviter tout mouvement de la canalisation et à lui constituer une assise efficace.
Au-dessus de l’assise, après exécution des essais s’il y a lieu, le remblai et le damage sont poursuivis, par
couches successives, systématiquement, puis uniformément, jusqu’à une hauteur de 0,20 m au-dessus de la
génératrice supérieure de l’assemblage (manchon, collerette...), de façon à parfaire l’enrobage.
Les remblais de conduite sous chaussée seront constitués par des matériaux conformes au fascicule 70, au
règlement de voirie et aux dispositions préconisées par le SETRA.
Les remblais seront mis en place par couches successives, soigneusement compactées à l’aide d’engins
mécaniques appropriés (NF P98-705 et NF P98-736), de manière à obtenir les objectifs de densification q2, q3
ou q4 décrit décrits à l’article 5.16.10 du présent CCTP et en cas de doute ou sur demande du Maître d’Œuvre,
des essais de laboratoire pourront être demandés aux frais de l’Entrepreneur.
Cas des blindages : Les blindages sont retirés au fur et à mesure du remblayage, les vides laissés après le retrait
des blindages étant soigneusement comblés. Dans le cas où les blindages sont abandonnés en fouille avec
accord du gestionnaire du domaine public, ces blindages sont recepés à un niveau inférieur à celui de la couche
de base de la chaussée.
Dans le cas d’affouillements latéraux accidentels, une nouvelle découpe est nécessaire pour assurer le
compactage des matériaux sous-jacents.
Dans certains cas exceptionnels, le remblayage hydraulique peut être autorisé mais seulement quand il
concerne des matériaux appropriés sans cohésion, à l’exception faite des sables fins. Ce mode de remblayage
n’est utilisable que dans les cas où l’évacuation de l’eau par drainage est possible, en particulier, cette solution
est interdite au-dessus d’un remblai compacté mécaniquement.
Dans certains cas de compactage difficile, où dans le cas de tranchées étroites, le remblayage est réalisé
exclusivement avec des graves non traitées ou des graves traitées au liant hydraulique ou à défaut tout
matériau adapté à cet usage.
Pour toutes les définitions sur la qualité des fournitures, les modalités d'exécution des travaux, il sera référé
aux normes en vigueur et aux CCTG et guides techniques.
Le remblayage devra garantir la stabilité du réseau enterré et celle des terrains adjacents non excavés, et
permettre la réfection des revêtements de surface. Le niveau de compactage tiendra compte du type de retrait
du blindage.
L’Entrepreneur doit trier et enlever les blocs de roche, débris, végétaux ou animaux... qui ne doivent pas être
enfouis dans les fouilles. Les argiles et les limons peuvent être employés au remblai si leur teneur en eau
n’interdit pas le compactage et si les conditions météorologiques sont favorables.
5.16.9 Compactage
Le compactage des tranchées est effectué conformément aux prescriptions de la norme NF P98-331.
La qualité de compactage fera l'objet d'un contrôle extérieur rémunéré par le Maître d'Ouvrage.
L’interprétation est réalisée conformément à la fonction B décrite par les normes NF P94-063 et NF P94-105 et
suivant le fascicule 70 définissant les critères d’acceptabilité en fonction de l’environnement et des anomalies
éventuelles.
En cas d'insuffisance de compactage, le Maître d'Œuvre pourra demander à l'Entrepreneur, et aux frais de celui-
ci, des reprises de compactage dans les zones insuffisamment compactées.
Au cas où les couvertures sur le réseau principal seraient insuffisantes, il sera demandé une protection des
canalisations par bétonnage sur une épaisseur de 0,20 m au-dessus de la génératrice supérieure.
L'Entreprise aura à sa charge la réalisation des essais de compactage d'auto contrôle. Le PAQ déterminera les
contrôles internes et externes.
En l’absence de consignes contraires, les densifications doivent au minimum respecter les objectifs de la Norme
NF P98-331.
Les objectifs de densification sont sélectionnés parmi les quatre objectifs utilisés en technique routière. Les
définitions ci-après stipulent des exigences en :
5.16.10.1 Niveau q4
Il s’applique aux couches de la partie inférieure du remblai non sollicitées par des charges lourdes.
▬ Masse volumique sèche moyenne de la couche : 95% de la masse volumique de référence à l’optimum
Proctor normal (OPN),
5.16.10.2 Niveau q3
Il s’applique aux couches de la partie supérieure du remblai subissant des sollicitations dues à l’action du trafic.
Il s’applique aussi au revêtement de la chaussée en l’absence de charges lourdes.
▬ Masse volumique sèche moyenne de la couche : 98,5% de la masse volumique de référence à l’optimum
Proctor normal (OPN),
▬ Masse volumique sèche en fond de couche : 96% de la masse volumique de référence à l’optimum Proctor
normal (OPN).
5.16.10.3 Niveau q2
Il s’applique aux couches de la chaussée.
▬ Masse volumique sèche moyenne de la couche : 97% de la masse volumique de référence à l’optimum
Proctor modifié (OPM),
▬ Masse volumique sèche en fond de couche : 95% de la masse volumique de référence à l’optimum Proctor
modifié (OPM).
5.16.10.4 Niveau q1
Pour mémoire : il n’est pas accessible au petit matériel de compactage.
Les parois des fouilles, quel que soit leur profondeur, en tranchée, en excavation ou en butte peuvent être
blindées ou aménagées, sur demande du directeur de travaux, eu égard à la nature et à l’état des terres de
façon à prévenir tout risque d’éboulement.
Afin d’empêcher les chutes de déblais, de matériaux, d’outils ou d’objets de toute nature à l’intérieur des
fouilles en tranchées blindées, celles-ci doivent être ceinturées de plinthes d’une hauteur minimale de 0,15 m
au-dessus du sol ou comporter un blindage dont les éléments constituants dépassent le niveau du sol d’une
hauteur de 0,15 m.
Les déblais ou matériels ne peuvent être déposés le long d’une tranchée blindée que s’il est possible de
ménager une banquette d’une largeur minimale de 0,40 m. Cette banquette devra rester constamment
dégagée de tout dépôt.
Elles reposent sur un massif en maçonnerie sur lequel sont scellés, le cas échéant, des patins ou berceaux.
Les caractéristiques, les conditions de service et le type des appareils de fontainerie, de protection contre
l'incendie et de protection hydraulique des conduites sont précisés dans le bordereau de prix et doivent être
conformes aux articles 25 à 29 du fascicule n°71 du CCTG TRAVAUX.
Leur installation est effectuée dans les conditions spécifiées aux articles 6.8.5.i du fascicule n°71 du CCTG
TRAVAUX.
Cette constatation ne présumera pas de la suite donnée à une éventuelle réclamation de l'Entrepreneur
formulée à ce sujet.
Il se conformera, pour cela, aux ordres de service qui lui seront donnés par le Maître d’Œuvre.
L’entreprise devra demander par voie écrite au MOE et à l’exploitant toute sujétion liée aux travaux dans les
réseaux ou ouvrages existants.
L’exploitant pourra imposer certaines contraintes de matériaux ou de modes de travail dans ses ouvrages qui
devront être prises en compte intégralement par l’entreprise sans demande de plus-value et à ses frais.
Il ne devra y avoir aucun déversement d’eaux usées au milieu naturel pendant les travaux, ni aucune
interruption de service.
Les interventions de nuit, les arrêts, les remises en service et toute autre opération à risque ne seront pas
réalisées en période de pluie ou les week-ends. Toutes ces procédures seront soumises pour validation à
l’exploitant.
Les essais, la production du DOE, la remise en état du site et tous les éléments de réception font partie
du délai de travaux et ce y compris contre-essais jusqu’à ce que tout soit conforme.
▬ Tous les contrôles sont satisfaisants : aucun obstacle ne s’oppose à la réception des ouvrages,
▬ Certains contrôles ne sont pas satisfaisants : le Maître d’Œuvre ordonne alors à l’Entreprise d’effectuer les
travaux de réfection nécessaires.
Les travaux correspondant à la réception ou au remplacement (y compris déblai et remblai) et aux essais
supplémentaires sont intégralement à charge de l’Entreprise. Tant que les ouvrages ne peuvent être
réceptionnés, l’Entrepreneur reste responsable du réseau et des ouvrages objet des travaux qui lui ont été
confiés. Il en assure le service et le fonctionnement à ses frais jusqu’à la réception.
Lorsque l’Entrepreneur a remédié aux défaillances, l’organisme de contrôle désigné par le Maître d’Ouvrage
effectue de nouveaux essais.
Le géomètre ou prestataire certifié fournit les données à l'Entrepreneur qui les vérifie et les complète par les
éléments suivants :
▬ Mise à jour des plans d’exécution des réseaux (vue en plan et profil en long) avec les coordonnées X, Y, Z
(systèmes NGR – coordonnées RGR92 UTM 40 Sud) du géomètre. Dans le cas où l'échelle du fond de plan
est inférieure à 1/500ème, un carnet de repérage est joint aux plans de détail des réseaux,
▬ Indication des caractéristiques des tuyaux et regards : section, matériau, classe,
▬ Plans, calepinage, coupes, profil en long, élévations, les notes de calcul et les coupes détaillées, si elles sont
nécessaires des ouvrages spéciaux, notamment lorsqu'il s'agit des ouvrages enterrés non visibles, des
ouvrages conçus par l'Entrepreneur et des ouvrages sous voie publique,
▬ Le repérage des ouvrages cachés avec des distances à des ouvrages apparents, les renseignements pour
les traversées spéciales,
▬ Les ouvrages laissés en place devront également être repérés sur les plans de récolement,
▬ Fiches produits et matériaux utilisés pour les travaux,
▬ Spécifications techniques des tuyaux et équipements.
▬ Etablissement des plans de recollement conformément à la réglementation DT/DICT
▬ Analyse de risques fonctionnels
▬ Dossier de maintenance, comprenant le plan de manutention des équipements
Tout plan ou schéma contradictoire erroné ou incomplet sera retourné à l'Entreprise et les pénalités de retard
pourront être appliquées en décomptant le délai d'analyse des plans par le Maître d'Œuvre. En cas de
défaillance de l'Entreprise, la CIVIS se réserve le droit de faire intervenir le géomètre de son choix pour découvrir
et récoler les ouvrages, tous les frais étant dans ce cas à la charge exclusive du titulaire.
A noter que le coût relatif au récolement d'un branchement est inclus dans le prix du branchement du
bordereau des prix unitaires.
Le plan de récolement devra être visé et établi par un homme de l’art et ce conformément à la réglementation
en vigueur. Il est indispensable que le géomètre désigné réalise ses relevés pendant le déroulement du
chantier.
Le DOE, qui sera remis avant la fin du délai de travaux, comprend en outre :
▬ Le descriptif de l'installation,
▬ Les procès-verbaux d'essais en usine.
▬ Les procès-verbaux d’essais de réception des ouvrages
▬ Les notices techniques et notices d'exploitation, en français, de tous les appareils mis en œuvre,
▬ Les rapports de contrôle de l'installation électrique et certificats de conformité,
▬ Les profils en long,
▬ Les coupes types et particulières,
▬ Un document rassemblant l’ensemble de tous les tests et essais réalisés,
▬ La fourniture d’un support informatique regroupant les pièces énoncées précédemment (plans format
DWG et SHAPE) sous format dématérialisé.
Le retour d'information devra se faire dans un délai d'une semaine après réception des documents en
provenance du géomètre.
Si les essais de pression sont réalisés après la désinfection et les tests de potabilité, l'entreprise devra réaliser
à ses frais, à nouveau, la désinfection de la conduite et les tests de potabilité. Seuls ces derniers résultats seront
pris en compte par le Maître d’Œuvre pour autoriser les raccordements.
L’épreuve sera réalisée selon les prescriptions de la NF EN 805 et de la procédure épreuve préliminaire suivie
de l’épreuve principale en pression par la méthode de chute de pression.
L'Entrepreneur devra procéder obligatoirement aux essais à la pression d’essai pression précisée dans le
descriptif de ouvrages ci-dessus, ou à défaut :
▬ 10 bars minimum,
▬ 1,5 × (pression de service +2 bars) si la pression de service est supérieure à 5 bars,
▬ la pression de service + 7 bars si la pression de service est supérieure à 8 bars.
Tous les travaux préparatoires, nécessaires à cette opération, tels que pose de plaques pleines, butées, location
de pompe, sont à la charge de l'Entrepreneur.
Par dérogation au fascicule 71 la fourniture de l’eau nécessaire au remplissage, d’essai pression et de rinçage
est à la charge du titulaire. Celle-ci sollicitera la pose d'un compteur chantier auprès de la Société Fermière des
Eaux et réglera l'eau consommée.
L'Entrepreneur assurera l'évacuation de cette eau de rinçage par tous les moyens propres à éviter les
inondations et déprédations.
Les vannes servant au lavage de la conduite puis aux raccordements sur les réseaux existants ne
pourront être manœuvrées que par des agents de la Société Fermière.
La pression d'épreuve sera faite à l'aide d'un manomètre enregistreur. L'enregistrement sera remis au Maître
d’Œuvre.
L'alimentation en eau du réseau soumis aux essais de pression se fera avec la mise en place d'un clapet anti-
retour. L'Entreprise ne pourra y déroger sans accord du Maître d’Œuvre.
▬ Pulvérisation, avant leur pose, sur les joints et à l'intérieur des pièces de raccordement d'un spray
désinfectant de type homologué pour réseau d'eau potable,
▬ L'eau est déclarée propre à la consommation par un laboratoire agréé, après analyse des
prélèvements effectués par ce même service,
▬ Le nombre de bactéries aérobies revivifiables en 72 h à 22°C est inférieur à 100 par ml.
Dans le cas d'un résultat non satisfaisant, l'Entrepreneur devra rouvrir les tranchées à ses frais pour permettre
un nouveau prélèvement.
La fourniture d'eau et les frais d'analyse pour la désinfection des conduites d'eau potable sont en totalité à la
charge du prestataire qui les aura inclus et répartis dans ses coûts (Cf. CCAP).
1. Bouchonnage des extrémités des réseaux existants par mise en place de plaques pleines et stabilité de
l'ensemble, en fonction de la pression de service pour remise en eau immédiate du réseau existant de part
et d'autre du projet,
2. Si l'encombrement du sous-sol le nécessite, et sur ordre écrit préalable du Maître d'Ouvrage, mise en place
d'une rampe provisoire de desserte des riverains avec piquage sur la conduite maintenue en eau, reports
provisoires des branchements entre cette rampe et le compteur des abonnés, puis maintenance de cette
installation. Les opérations de raccordements provisoires ou définitifs des compteurs sur les branchements
seront réalisées par le fermier.
La mise en place de la rampe sera réalisée selon le dispositif décrit dans le carnet de détails et ne
pourra y déroger sans accord du Maître d'Œuvre. Cette rampe sera obligatoirement équipée d’un
clapet anti-retour.
L'alimentation provisoire par une rampe nécessitera une désinfection de celle-ci et un rinçage avant
sa mise en service.
3. Après contrôles satisfaisants lors des essais de pression et obtention de la potabilité du réseau neuf,
exécution des raccordements au réseau existant et reports des branchements particuliers, non compris la
pose des compteurs et des robinets d'arrêt avant et après compteur par le Fermier.
Les essais de compactage seront alors réalisés par une entreprise spécialisée, missionnée et agréée par
le Maître d'Ouvrage. Ils se dérouleront en présence du Maître d'Ouvrage, du Maître d’Œuvre, de l'exploitant
éventuel (société fermière) et de l'Entreprise sur les points de contrôle suivants :
▬ Tranchées des canalisations : au minimum un contrôle tous les 40 à 50 ml et au moins un par tronçon,
▬ Branchements : contrôle d'au moins 1 branchement sur 5 ou 2 à 4 branchements par tronçon,
▬ Et au droit des ouvrages particuliers, regards de visite : au minimum 1 contrôle tous les 3 ouvrages.
Toute malfaçon constatée lors de ces contrôles devra faire l'objet, après réparation par l'entreprise et à ses
frais, d'une nouvelle épreuve de compactage dans les mêmes conditions et en présence des personnes
précitées.
Toute anomalie révélée par les essais aura pour conséquence la reprise du compactage jusqu'à 25 ml de
part et d'autre du point de contrôle.
Le Maître d'Ouvrage décidera de la réalisation de ces essais complémentaires selon deux cas de figure :
6.5.2.1 Essais réalisés par une entreprise extérieure, agréée par le Maître d'Ouvrage et payée par
l'Entreprise
Le bordereau de prix unitaires prévoit la réalisation de ces essais de compactage par une entreprise
extérieure, agréée par le Maître d'Ouvrage, et payée par l'Entreprise. Le procédé (pénétrodensitographe
1000 ou autre) sera proposé par l’Entreprise au Maître d’Œuvre et validé par le Maître d'Ouvrage, ou décidé
unilatéralement par le Maître d'Ouvrage, en fonction des prescriptions du gestionnaire de la voirie.
6.5.2.2 Essais réalisés par une entreprise extérieure, agréée par le Maître d'Ouvrage et payée
directement par le Maître d'Ouvrage
Le Maître d'Ouvrage pourra faire réaliser les essais par une entreprise extérieure et agréée, qu’il réglera
directement. Les prix du bordereau ne seront donc pas nécessairement utilisés. Le procédé
(pénétrodensitographe 1000 ou autre) sera également proposé par l'entreprise au Maître d’Œuvre et validé
par le Maître d'Ouvrage, ou décidé unilatéralement par le Maître d'Ouvrage, en fonction des prescriptions du
gestionnaire de la voirie.
6.5.3.1 Pénétrodensitographe
Matériel : Le matériel utilisé pour les essais de compactage sera défini par le Maître d’Œuvre. Il s'agira de :
71 du CCTG (compacté, contrôlé, vérifié). Dans cette hypothèse, les exigences à respecter en matière de
compactage seront celles définies lors de la réalisation de l'épreuve de convenance.
Les contrôles seront effectués après remblayage et avant les essais d'étanchéité et la réfection définitive des
voiries, sauf dérogations écrites spéciales du Maître d’Œuvre ou du Maître d'Ouvrage.
Le contrôle doit permettre de tester la totalité des remblaiements. Il sera impérativement réalisé sur toute la
hauteur de la tranchée (jusqu'au lit de pose inclus). Pour au moins un essai sur quatre, le contrôle devra
permettre de tester le lit de pose et ce, jusqu'à 30 cm au-dessous du lit de pose, sauf refus à l'enfoncement et
dérogations écrites spéciales du Maître d’Œuvre ou du Maître d'Ouvrage.
Protocole opératoire : Les essais seront réalisés et interprétés conformément aux normes expérimentales
d’Août 1997 NF P94-063 pour les pénétrodensitographes à énergie constante et NF P94-105 pour les
pénétrodensitographes à énergie variable.
Points de contrôle : La situation en plan des points de contrôle, la fréquence des contrôles et le nombre des
mesures sont définis par le Maître d’Œuvre (Cf. début de l'article). Ils seront effectués par couche inférieure à
50 cm.
Protocole opératoire : Les essais seront réalisés et interprétés conformément à la norme NF P94-117-1 ou
équivalent.
Si des essais ne donnaient pas satisfaction, le délai de garantie pourra être prolongé jusqu’à l’obtention des
résultats garantis, au cours d’une période analogue à celle ou ces résultats n’auraient pas été atteints.