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Il existe deux façons de faire une énumération : ou bien on l’écrit au fil du texte ; ou bien on
revient à la ligne pour chaque élément de l’énumération (avec de préférence le retrait normal
de l’alinéa). Dans le premier cas, on utilise en général la seule parenthèse fermante pour
marquer les lettres ou les chiffres qui précèdent chaque article :
Dans le second cas, on peut adopter l’une ou l’autre des présentations suivantes :
On n’est pas tenu de recourir aux chiffres ou aux lettres, ceux-ci pouvant être simplement
remplacés par des tirets, des gros points ronds ou carrés, des losanges, etc.
Comme l’indique les exemples ci-dessus, la proposition principale ou le membre de phrase qui
introduit les éléments de l’énumération est suivi du deux-points. Chaque membre de
l’énumération est en outre suivi du point virgule et un point termine le dernier élément. Par
ailleurs, on peut utiliser une virgule pour séparer chaque membre de l’énumération, si les
éléments sont très courts et s’ils ne comportent pas déjà de virgules. On utilisera toutefois un
point si les membres de l’énumération constituent des phrases complètes.
-arpentage
-conception de structures
L’énumération est dactylographiée à interligne et demi, tout comme le reste du texte, à moins
qu’elle ne soit très longue.
1 Emploi de l’italique
On emploie l’italique :
Emploi du soulignement
Le soulignement peut jouer le même rôle que l’italique, notamment pour indiquer le titre des
ouvrages dans une bibliographie ou encore pour attirer l’attention du lecteur sur un élément
du texte. Il faut veiller toutefois à ne pas nuire à la clarté du texte.
Exemple : le maire a déclaré ce qui suit : « les élections auront lieu, comme prévu… »
Emploi du gras
Exemple : la féminisation des titres de fonction fait maintenant partie de l’usage de la langue.
Les majuscules peuvent jouer le même rôle que le caractère gras.
Il arrive très fréquemment que le document inclut des hors textes : listes, tableaux, graphiques,
figures, cartes géographiques, plans, photos, dessins, schémas et figures ont pour but d’éclairer
et de simplifier la présentation de données ou d’éléments plus ou moins nombreux et
complexes.
Listes
Lorsque l’on doit dans un texte, énumérer une seule suite ou série de renseignements : chiffres,
dates personnes etc., ces derniers sont généralement numérotés et inscrits les uns au-dessous
des autres, à interligne simple, et présentés sur une ou deux colonnes. Cela constitue une liste
et non pas un tableau. Une liste est toujours annoncée dans le texte ; elle n’est pas numérotée
et peut se présenter comme suit :
Exemple : les municipalités suivantes sont soumises aux restrictions de zonage nécessitées par
les inondations de la rivière Saint-François :
1. Richmond
2. Melbourne
3. Windsor
4. Greenway
5. Brampton ville
6. Canton-de-Brampton
7. Fleurimont
8. Sherbrooke
Tableaux
Le tableau est plus complexe que la liste : il s’agit non plus d’une seule série, mais de deux ou
plusieurs séries de renseignements ou de données disposées d’une manière claire et ordonnée.
Les tableaux sont généralement numérotés en chiffres romains et sont toujours surmontés d’un
titre. Un bon tableau doit faciliter la compréhension du texte en présentant d’une façon claire
et synthétique, des données qu’il serait trop compliqué d’exposer en détail dans le texte lui-
même.
Le tableau ne doit développer qu’un seul point et on ne doit pas y inclure d’explications. En
revanche, on peut au bas du tableau, ajouter des notes explicatives afin de donner la source de
renseignements fournis, et au besoin, d’éclairer davantage le lecteur ou la lectrice.
Si le tableau est présenté sur plus d’une page, il faut répéter sur la deuxième page, sans
abréviation, le numéro du tableau, son titre, qu’on fait suivre du mot « suite » entre
parenthèses, de mêmes que les têtes de colonnes et les têtes de lignes. Si le tableau comprend
plus de deux pages, il est préférable, en principe, de le reporter en annexe.
Si le document contient plusieurs tableaux, il faut veiller à les présenter d’une manière
identique à travers tout l’ouvrage. Dans la mesure du possible, il faut présenter les tableaux et
les figures de manière que le lecteur n’ait pas à tourner le texte en tout sens pour les consulter.
La meilleure disposition du tableau est certainement celle qui permet de le lire en gardant la
page dans la position verticale. Si l’on est obligé de recourir à la disposition horizontale, il
importe toujours de présenter le tableau de telle sorte qu’il parte de la reliure.
Quant aux tableaux qui doivent être dépliés, il faut en limiter le nombre au strict minimum. Il
est préférable de les présenter sur deux pages. Si cela n’est pas possible, on veillera à ce que le
pliage se fasse de droite à gauche plutôt que de haut en bas.
De plus si les tableaux sont courts, il vaut mieux les disperser dans le document, le plus près
possible des textes qui en font la mention, plutôt que de les regrouper en plusieurs pages
successives ou de les reporter en annexes.
Figures
Les figures comprennent les graphiques, les dessins, les cartes, les photographies, etc. Elles sont
présentées dans le texte aux endroits appropriés, de façon à éclairer et à illustrer un point
développé dans le texte. Contrairement aux tableaux, elles sont habituellement numérotées en
chiffre arabes et leurs titres se placent en dessous. Au besoin, la rédactrice ou le rédacteur peut
présenter au bas de chaque figure, après le numéro et le titre, une explication qu’il juge
nécessaire, de même qu’un renvoi à la source des données fournies.
Toutefois, une explication qui nécessiterait un long développement devrait plutôt être donnée
dans le texte. Dans ce cas, il importe que la légende de la figure, toujours placée en dessous,
renvoie expressément au texte. Une légende courte est généralement centrée ; si par contre,
elle s’étend sur plusieurs lignes, elle ne dépasse habituellement pas la largeur de la figure. Il est
préférable d’éviter l’usage des couleurs dans la présentation des figures et de recourir plutôt à
d’autres traits distinctifs : rayures, pointillés, hachures, etc.
Comme les tableaux, les figures doivent être simples et présentées très clairement. Elles sont
généralement centrée sur une page, encadrées, et placées de façon à être lues toujours d’un
même coté du document.
Parmi les différents types de figures, le graphique compte sans doute parmi ceux les plus
fréquemment utilisés. On se sert de graphiques pour schématiser des faits, des données
caractéristiques.
La présentation graphique des faits est souvent d’une très grande utilité pour donner une vue
synthétique des données chiffrées lorsqu’elles sont en grand nombre. L’image est d’une lecture
facile ; aussi s’impose-t-elle lorsque l’on veut et que l’on peut-démontrer une proposition par
un procédé purement intuitif et visuel. Il faut toutefois veiller à développer dans le texte toutes
les implications que comporte le graphique et qui ne sont pas forcément transparentes pour le
lecteur.
Organigramme
L’organigramme fait généralement apparaitre les fonctions, les services, les postes de travail, le
système hiérarchique et les liens existant entre les différents collaborateurs et collaboratrices,
c'est-à-dire leurs positions dans la hiérarchie, leurs responsabilités, leurs attributions.
L’organigramme doit donc présenter, avec une terminologie adéquate et dans un langage clair,
la structure de l’entreprise.
Bien titrer est considéré comme un art. Tout titre doit faire ressortir l’intérêt du texte qui suit et
en faciliter la compréhension. Il doit, avec concision, clarté et pertinence, renseigner le lecteur
ou la lectrice sur la matière traitée et sur le point de vue adopté pour aborder le sujet. Le cas
échéant, le titre d’un tableau peut également contenir, mais très brièvement, des
renseignements relatifs à une période ou a un lieu précis :
Il faut éviter d’abréger les mots qui font partie intégrante d’un titre de tableau ou de figure.
Toutefois, il est permis, pour économiser l’espace, d’abréger les sous titres à l’intérieur des
tableaux. Il faut néanmoins s’assurer que ces abréviations ne sont pas ambiguës et seront
facilement comprises du lecteur. On évitera les mots qui font redondance, tels que : « tableau
montrant… », « Figure illustrant… », Etc.
En ce qui a trait à la présentation des références bibliographiques, il n’existe pas une norme
unique internationale. Néanmoins, l’uniformité est le principe fondamental de toute
bibliographie.
-année de publication/virgule ;
-nombre de pages/point ;
Le nom et le prénom de l’auteur sont retranscrits en toutes lettres, si possible sans abréviation,
en omettant les titres honorifiques et universitaires. S’il ya deux auteurs, leurs noms sont
également inscrits en toutes lettres, et le nom du second est précédé et non suivi de son
prénom ; s’il ya trois auteurs, on met une virgule entre le prénom du premier et celui du
deuxième et la conjonction « et » entre le patronyme du deuxième et le prénom du troisième :
CLAS, André et Paul A. HORGUELIN. Le français, langue des affaires, 3 e édition, Montréal,
McGraw-Hill, 1991, 422p.
GENOUVRIER, Emile, Claude DESIRAT et Tristan Hordé. Nouveau dictionnaire des synonymes,
Paris, Edition du Club France Loisirs, Librairie Larousse, 1990, 512p
-Si l’auteur est à la fois auteur et éditeur ou auteur et compilateur, on fait suivre son nom de la
mention « éd. » ou «comp. »
-s’il ya plus de trois auteurs, le premier nom est écrit au complet et tous les autres sont compris
dans la mention « et autres » :
-lorsqu’il s’agit d’une personne morale (un pays, un corps législatif, une société, une
corporation, etc.) et que le nom de l’auteur n’est pas indiqué sur la page de couverture, il est
remplacé par le nom de l’organisme en question :