Vous êtes sur la page 1sur 8

Enumération

Il existe deux façons de faire une énumération : ou bien on l’écrit au fil du texte ; ou bien on
revient à la ligne pour chaque élément de l’énumération (avec de préférence le retrait normal
de l’alinéa). Dans le premier cas, on utilise en général la seule parenthèse fermante pour
marquer les lettres ou les chiffres qui précèdent chaque article :

Exemple : l’encyclopédie du bâtiment est structurée autour de Sept grands axes :

1) les techniques de construction ;


2) les techniques de pointe ;
3) la rénovation de bâtiments anciens ;
4) l’expertise et la pathologie des constructions ;
5) les devis descriptifs ;
6) la gestion d’un projet ;
7) les détails et exemple d’architecture.

Dans le second cas, on peut adopter l’une ou l’autre des présentations suivantes :

Exemple : L’encyclopédie du bâtiment est structurée autour de sept grands axes

1) les techniques de construction ;


2) les techniques de pointe ;
3) la rénovation des bâtiments anciens ;

On n’est pas tenu de recourir aux chiffres ou aux lettres, ceux-ci pouvant être simplement
remplacés par des tirets, des gros points ronds ou carrés, des losanges, etc.

Comme l’indique les exemples ci-dessus, la proposition principale ou le membre de phrase qui
introduit les éléments de l’énumération est suivi du deux-points. Chaque membre de
l’énumération est en outre suivi du point virgule et un point termine le dernier élément. Par
ailleurs, on peut utiliser une virgule pour séparer chaque membre de l’énumération, si les
éléments sont très courts et s’ils ne comportent pas déjà de virgules. On utilisera toutefois un
point si les membres de l’énumération constituent des phrases complètes.

En outre dans la présentation de certains dépliants, brochures publicitaires ou corporatives, on


peut omettre la ponctuation lorsque les éléments énumérés ne constituent pas une phrase
complète.

Exemple : services techniques offerts :


-inspection de bâtiments

-surveillance de travaux de construction

-arpentage

-conception de structures

L’énumération est dactylographiée à interligne et demi, tout comme le reste du texte, à moins
qu’elle ne soit très longue.

Classification des titres et des sous-titres

Nom des divisions et subdivisions numérotées

Tout travail relativement important comporte normalement un certain nombre de chapitres,


qui sont éventuellement regroupés en deux ou plusieurs parties. Sil s’agit d’un ouvrage très
considérable, il peut comporter 2 ou plusieurs tomes, dont chacun contiendra éventuellement
des parties divisées en chapitres. Chaque chapitre peut de plus être divisé en sections, et celles-
ci à leur tour en paragraphes.

Emploi de l’italique, du soulignement, des guillemets et du gras

1 Emploi de l’italique

On emploie l’italique :

-pour indiquer les mots étrangers non francisés

Exemple : l’équivalent français de factory outlet est magasin d’usine.

Un leitmotiv (mot allemand francisé)

Des sandwichs (mot anglais francisé)

Un modus vivendi (mots latins francisés)

-pour citer les mots comme objet d’étude

Exemple : l’expression qualité de la langue est une création québécoise.


-pour indiquer les expressions ou les mots fautifs

Exemple : le mot brake est un nom anglais à éviter.

-pour attirer l’attention sur un mot important

Exemple : Il nous faut viser à la qualité totale.

-pour indiquer le titre d’un ouvrage

Exemple : veuillez vous référer au Multidictionnaire des difficultés de la langue française.

Emploi du soulignement

Le soulignement peut jouer le même rôle que l’italique, notamment pour indiquer le titre des
ouvrages dans une bibliographie ou encore pour attirer l’attention du lecteur sur un élément
du texte. Il faut veiller toutefois à ne pas nuire à la clarté du texte.

Emploi des guillemets

On emploie les guillemets :

-pour indiquer le sens d’un mot ou sa définition

Exemple : le mot relationniste signifie « personne spécialiste des relations publiques »

Pour citer les paroles de quelqu'un

Exemple : le maire a déclaré ce qui suit : « les élections auront lieu, comme prévu… »

-pour indiquer des emplois douteux, des écarts de langues

Exemple : on l’a traité de « twit »

Emploi du gras

On emploie le caractère gras :

-pour mettre en valeur un mot, une expression, un titre

Exemple : la féminisation des titres de fonction fait maintenant partie de l’usage de la langue.
Les majuscules peuvent jouer le même rôle que le caractère gras.

Hors-texte et supports visuels

Il arrive très fréquemment que le document inclut des hors textes : listes, tableaux, graphiques,
figures, cartes géographiques, plans, photos, dessins, schémas et figures ont pour but d’éclairer
et de simplifier la présentation de données ou d’éléments plus ou moins nombreux et
complexes.

Listes

Lorsque l’on doit dans un texte, énumérer une seule suite ou série de renseignements : chiffres,
dates personnes etc., ces derniers sont généralement numérotés et inscrits les uns au-dessous
des autres, à interligne simple, et présentés sur une ou deux colonnes. Cela constitue une liste
et non pas un tableau. Une liste est toujours annoncée dans le texte ; elle n’est pas numérotée
et peut se présenter comme suit :

Exemple : les municipalités suivantes sont soumises aux restrictions de zonage nécessitées par
les inondations de la rivière Saint-François :

1. Richmond
2. Melbourne
3. Windsor
4. Greenway
5. Brampton ville
6. Canton-de-Brampton
7. Fleurimont
8. Sherbrooke

Tableaux

Le tableau est plus complexe que la liste : il s’agit non plus d’une seule série, mais de deux ou
plusieurs séries de renseignements ou de données disposées d’une manière claire et ordonnée.

Les tableaux sont généralement numérotés en chiffres romains et sont toujours surmontés d’un
titre. Un bon tableau doit faciliter la compréhension du texte en présentant d’une façon claire
et synthétique, des données qu’il serait trop compliqué d’exposer en détail dans le texte lui-
même.
Le tableau ne doit développer qu’un seul point et on ne doit pas y inclure d’explications. En
revanche, on peut au bas du tableau, ajouter des notes explicatives afin de donner la source de
renseignements fournis, et au besoin, d’éclairer davantage le lecteur ou la lectrice.

Si le tableau est présenté sur plus d’une page, il faut répéter sur la deuxième page, sans
abréviation, le numéro du tableau, son titre, qu’on fait suivre du mot « suite » entre
parenthèses, de mêmes que les têtes de colonnes et les têtes de lignes. Si le tableau comprend
plus de deux pages, il est préférable, en principe, de le reporter en annexe.

Si le document contient plusieurs tableaux, il faut veiller à les présenter d’une manière
identique à travers tout l’ouvrage. Dans la mesure du possible, il faut présenter les tableaux et
les figures de manière que le lecteur n’ait pas à tourner le texte en tout sens pour les consulter.
La meilleure disposition du tableau est certainement celle qui permet de le lire en gardant la
page dans la position verticale. Si l’on est obligé de recourir à la disposition horizontale, il
importe toujours de présenter le tableau de telle sorte qu’il parte de la reliure.

Quant aux tableaux qui doivent être dépliés, il faut en limiter le nombre au strict minimum. Il
est préférable de les présenter sur deux pages. Si cela n’est pas possible, on veillera à ce que le
pliage se fasse de droite à gauche plutôt que de haut en bas.

De plus si les tableaux sont courts, il vaut mieux les disperser dans le document, le plus près
possible des textes qui en font la mention, plutôt que de les regrouper en plusieurs pages
successives ou de les reporter en annexes.

Figures

Les figures comprennent les graphiques, les dessins, les cartes, les photographies, etc. Elles sont
présentées dans le texte aux endroits appropriés, de façon à éclairer et à illustrer un point
développé dans le texte. Contrairement aux tableaux, elles sont habituellement numérotées en
chiffre arabes et leurs titres se placent en dessous. Au besoin, la rédactrice ou le rédacteur peut
présenter au bas de chaque figure, après le numéro et le titre, une explication qu’il juge
nécessaire, de même qu’un renvoi à la source des données fournies.

Toutefois, une explication qui nécessiterait un long développement devrait plutôt être donnée
dans le texte. Dans ce cas, il importe que la légende de la figure, toujours placée en dessous,
renvoie expressément au texte. Une légende courte est généralement centrée ; si par contre,
elle s’étend sur plusieurs lignes, elle ne dépasse habituellement pas la largeur de la figure. Il est
préférable d’éviter l’usage des couleurs dans la présentation des figures et de recourir plutôt à
d’autres traits distinctifs : rayures, pointillés, hachures, etc.
Comme les tableaux, les figures doivent être simples et présentées très clairement. Elles sont
généralement centrée sur une page, encadrées, et placées de façon à être lues toujours d’un
même coté du document.

Parmi les différents types de figures, le graphique compte sans doute parmi ceux les plus
fréquemment utilisés. On se sert de graphiques pour schématiser des faits, des données
caractéristiques.

La présentation graphique des faits est souvent d’une très grande utilité pour donner une vue
synthétique des données chiffrées lorsqu’elles sont en grand nombre. L’image est d’une lecture
facile ; aussi s’impose-t-elle lorsque l’on veut et que l’on peut-démontrer une proposition par
un procédé purement intuitif et visuel. Il faut toutefois veiller à développer dans le texte toutes
les implications que comporte le graphique et qui ne sont pas forcément transparentes pour le
lecteur.

Organigramme

Il peut être utile de joindre en annexe de certains documents un organigramme de l’entreprise


ou de l’organisme, c’est-à-dire une représentation schématique des divers organes dont chacun
est composé et de leurs rapports mutuels.

L’organigramme fait généralement apparaitre les fonctions, les services, les postes de travail, le
système hiérarchique et les liens existant entre les différents collaborateurs et collaboratrices,
c'est-à-dire leurs positions dans la hiérarchie, leurs responsabilités, leurs attributions.
L’organigramme doit donc présenter, avec une terminologie adéquate et dans un langage clair,
la structure de l’entreprise.

Titres dans les tableaux et les figures

Bien titrer est considéré comme un art. Tout titre doit faire ressortir l’intérêt du texte qui suit et
en faciliter la compréhension. Il doit, avec concision, clarté et pertinence, renseigner le lecteur
ou la lectrice sur la matière traitée et sur le point de vue adopté pour aborder le sujet. Le cas
échéant, le titre d’un tableau peut également contenir, mais très brièvement, des
renseignements relatifs à une période ou a un lieu précis :

Exemple : évolution du taux de natalité au Québec de 1950 à…

Il faut éviter d’abréger les mots qui font partie intégrante d’un titre de tableau ou de figure.
Toutefois, il est permis, pour économiser l’espace, d’abréger les sous titres à l’intérieur des
tableaux. Il faut néanmoins s’assurer que ces abréviations ne sont pas ambiguës et seront
facilement comprises du lecteur. On évitera les mots qui font redondance, tels que : « tableau
montrant… », « Figure illustrant… », Etc.

Description des références bibliographiques

En ce qui a trait à la présentation des références bibliographiques, il n’existe pas une norme
unique internationale. Néanmoins, l’uniformité est le principe fondamental de toute
bibliographie.

La description bibliographique d’un livre se présente habituellement comme suit :

-nom de l’auteur en majuscule/virgule/prénom/point ;

-titre et sous-titres du volume en italiques ou en romain souligné/virgule ;

-numéro d’ordre de l’édition/virgule ;

-lieu de publication (la ville)/virgule ;

-maison d’édition (s’il ya lieu)/virgule ;

-année de publication/virgule ;

-nombre de tomes (le cas échéant)/virgule ;

-nombre de pages/point ;

-titre de la collection, entre parenthèses.

Nom et prénom de l’auteur

Le nom et le prénom de l’auteur sont retranscrits en toutes lettres, si possible sans abréviation,
en omettant les titres honorifiques et universitaires. S’il ya deux auteurs, leurs noms sont
également inscrits en toutes lettres, et le nom du second est précédé et non suivi de son
prénom ; s’il ya trois auteurs, on met une virgule entre le prénom du premier et celui du
deuxième et la conjonction « et » entre le patronyme du deuxième et le prénom du troisième :

CLAS, André et Paul A. HORGUELIN. Le français, langue des affaires, 3 e édition, Montréal,
McGraw-Hill, 1991, 422p.
GENOUVRIER, Emile, Claude DESIRAT et Tristan Hordé. Nouveau dictionnaire des synonymes,
Paris, Edition du Club France Loisirs, Librairie Larousse, 1990, 512p

-Si l’auteur est à la fois auteur et éditeur ou auteur et compilateur, on fait suivre son nom de la
mention « éd. » ou «comp. »

RAMAT, Aurel, éd. Le Ramat de la typographie, 2eéd., Saint-Lambert, 1996,96p

-s’il ya plus de trois auteurs, le premier nom est écrit au complet et tous les autres sont compris
dans la mention « et autres » :

LESSARDS, Denys, et autres. Le français quotidien du personnel de secrétariat, des


gestionnaires, des communicateurs et communicatrices, Québec, les publications du Québec,
1990, 92p. (Cahiers de l’office de la langue française)

-lorsqu’il s’agit d’une personne morale (un pays, un corps législatif, une société, une
corporation, etc.) et que le nom de l’auteur n’est pas indiqué sur la page de couverture, il est
remplacé par le nom de l’organisme en question :

COMMISSION DE TOPONYMIE. Répertoire toponymique du Québec 1987 : supplément


cumulatif 1993, Québec, Les Publications du Québec, 1994, 324p.

Vous aimerez peut-être aussi