Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Définition
Autrement dit, pour tout x, il existe un unique entier n, tel que x soit encadré par deux entiers
consécutifs : n et n + 1.
∈Z
Ainsi, n est la partie entière de x si et seulement si (ssi) n∈ Z et n ≤ x < n+1.
Préliminaires :
13
Calculer E(1.2) ; E(3) ; E( ) ; E(-2.3).
14
Remarque.
Soit x un nombre positif représenté dans son écriture décimale : x = a0 , a1a2 ...an ...
a0 est la partie entière de x, a1a2...an... est la partie décimale de x.
1. Quels sont les réels x tels que : E(x) = 0 ? E(x) = 1 ? E(x) = -2 ? E(x) = k, où k est un relatif ?
2. A-t-on pour tout réels x, y l’égalité E(x+y) = E(x) + E(y) ?
3. Démontrer que la fonction partie entière est 1-périodique.
4. Construire la courbe représentative de E pour x dans [−3 ;4[
5. Démontrer que : ∀ x∈IR, ∀ p∈ Z Z, E(x+p) = E(x) + p.
6. Démontrer que la fonciton E est croissante sur IR.
7. Résoudre l’équation E(x) = x.
B. Questions de Continuité
C. Partie décimale
-1-
D. PINEL, Site Mathemitec : http://mathemitec.free.fr/index.php
Préliminaires :
13
A l’aide de la définition, on montre que E(1.2) = 1 ; E(3) = 3 ; E( ) = 0 ; E(-2.3) = -3.
14
Par exemple, comme 1 ≤ 1.2 < 2 et que 1 est un relatif, d’après la définition, 1 est la partie entière de
1.2.
1. Quels sont les réels x tels que : E(x) = 0 ? E(x) = 1 ? E(x) = -2 ? E(x) = k, où k est un relatif ?
Par définition, E(x) = 0 ⇔ 0 ≤ x < 1 ⇔ x ∈ [0 ;1[.
Par définition, E(x) = 1 ⇔ 1 ≤ x < 2 ⇔ x ∈ [1 ;2[.
Par définition, E(x) = -2 ⇔ -2 ≤ x < -1 ⇔ x ∈ [-2 ;-1[.
Par définition, E(x) = k ⇔ k ≤ x < k+1 ⇔ x ∈ [k ;k+1[ : la fontion E est donc constante sur tout
intervalle de la forme [k ;k+1[ où k est un relatif.
B. Questions de Continuité
2. Démontrer que E est continue sur tout intervalle de la forme [n ;n+1[ où n est un relatif.
Si x ∈ [n ;n+1[ où n est un relatif alors E(x) = n (voir A.1) et une fonction constante est continue.
-2-
D. PINEL, Site Mathemitec : http://mathemitec.free.fr/index.php
> en n+ : si x tend vers n en restant supérieur alors x ∈ [n : n+1[ donc E(x) = n et on obtient
lim− E ( x) = n .
x→n
C. Partie décimale
3. Par définition : ∀ x ∈ IR, E(x) ≤ x < E(x)+1 donc en soustrayant E(x) à chaque membre
E(x)−E(x) ≤ x−E(x) < E(x)+1−E(x) c’est à dire 0 ≤ d(x) < 1.
4. On a vu que pour p entier, E(x+p) = E(x)+p donc d(x+p) = x+p − E(x)−p = x−E(x) = d(x) donc d
est périodique de période 1 (on applique l’égalité précédente à p=1)
→
5. Pour x ∈ [0 ;1[, d(x) = x−0 = x. d étant périodique de période 1, par translations de vecteurs k i
on obtient la courbe sur tout intervalle [k ;k+1[ et donc sur [−2 ; 3[
Fonction x-E(x)
-3-
D. PINEL, Site Mathemitec : http://mathemitec.free.fr/index.php