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Correction Exercices du Chapitre n°15 :

Les ondes sonores
Ex n°7 p 231 : Le bouvreuil, un drôle d’oiseau
a) Ce son est un son pur car son spectre est composé d’un pic unique : le fondamental ;
b) f = 3200 Hz ;
c) Le signal enregistré sera donc une sinusoïde.
Ex n°8 p 231 : Le glockenspiel
a) Le son émis par la 7ème lame de l’instrument n’est pas un son pur : son spectre est composé de
plusieurs pics. C’est donc un son complexe.
b) ffondamental  1 kHz ;
c) Le son joué est donc un son de fréquence f  1 kHz soit un Si4
d) Fréquence des harmoniques : 2 kHz et 5 kHz.
Or la relation qui lie les fréquences des harmoniques est fn = n × f1, avec f1 qui est la fréquence
du fondamental.
e) On a bien : f2 = 2 kHz = 2  ffondamental (harmonique de rang 2) et f5  5 kHz = 5  ffondamental
(harmonique de rang 5).
Ex n°9 p 231 : Le son de l’orgue
a) La note émise n’est pas un son pur : son spectre est composé de plusieurs pics. C’est donc un
son complexe.
b) Le son est périodique : le même motif se répète au cours du temps. Sa période est : T  3 ms.
c) f = 1 / T = 1 / 0,003 = 333 Hz
d) f1  330 Hz.
Cette fréquence est très proche de celle déterminée à la question précédente. Cette valeur
n’est donc pas du tout surprenante car la fréquence du fondamental est celle du signal.
e) Fréquence des harmoniques : 660 Hz et 990 Hz.
f) La relation qui lie les fréquences des harmoniques est fn = n × f1, avec f1 qui est la fréquence
du fondamental. On a bien : f2 = 660 Hz = 2  f1 (harmonique de rang 2) et f3 = 990 Hz = 3  f1
(harmonique de rang 3).
g) La note jouée est : Mi3
Ex n°10 p 232 : Calculer un niveau sonore
I 1,0×10−5
a) L = 10 × log ( ) = 10 × log ( ) = 10 × log(107 ) = 𝟕𝟎 𝐝𝐁 ;
I0 10−12
I 4,3×10−7
b) L = 10 × log ( ) = 10 × log ( −12 ) = 10 × log(4,3 × 105 ) ≈ 𝟓𝟔 𝐝𝐁 ;
I0 10
I 5,0×10−8
c) L = 10 × log ( ) = 10 × log ( ) = 10 × log(5,0 × 104 ) = 𝟒𝟕 𝐝𝐁.
I0 10−12
Ex n°11 p 232 : Calculer une intensité acoustique
L 45
(10) (10)
a) I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟑, 𝟐 × 𝟏𝟎𝟖 𝐖. 𝐦−𝟐 ;
L 130
(10) ( 10 )
b) I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟏𝟎 𝐖. 𝐦−𝟐 ;
L 90
(10) (10)
c) I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟏, 𝟎 × 𝟏𝟎−𝟑 𝐖. 𝐦−𝟐 .
Ex n°12 p 232 : Rafale
L 110
( ) ( )
a) I = I0 × 10 10 = 10−12 × 10 10 = 𝟎, 𝟏 𝐖. 𝐦−𝟐 ;
b) Lorsque que deux avions atterrissent en même temps l’intensité sonore est double (pas le
I 0,2
niveau). Donc : I2 = 2  I = 0,2 W.m-2. Soit L2 = 10 × log ( 2) = 10 × log ( −12) = 𝟏𝟏𝟑 𝐝𝐁. Ainsi
I0 10
lorsque l’intensité sonore est doublée, le niveau sonore augmente de 3 dB.
c) Si toute l’escadrille, 12 appareils, venait d’atterrir, l’intensité sonore serait :
I 1,2
I12 = 12  I = 12  0,1 = 1,2 W.m-2. L12 = 10 × log ( 12) = 10 × log ( −12) ≈ 𝟏𝟐𝟏 𝐝𝐁
I0 10
Ex n°14 p 232 : Distance de sécurité
𝐄
a) 𝐈 = 𝟐
𝟒𝛑𝐫
20
Intensité sonore à 20 m : I20 = = 𝟒 × 𝟏𝟎−𝟑 𝐖. 𝐦−𝟐 ;
4π×202
20
Intensité sonore à 50 m : I50 = = 𝟔, 𝟒 × 𝟏𝟎−𝟒 𝐖. 𝐦−𝟐 ;
4π×502
I 4×10−3
b) Niveau sonore à 20 m : L20 = 10 × log ( 20) = 10 × log ( ) = 𝟗𝟔 𝐝𝐁
I0 10−12
I50 6,4×10 −4
Niveau sonore à 50 m : L50 = 10 × log ( ) = 10 × log ( −12 ) = 𝟖𝟖 𝐝𝐁
I0 10
 c) On calcule d’abord l’intensité sonore correspondant à un niveau sonore de 100 dB :
L 100
(10) ( 10 )
I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟎, 𝟎𝟏 𝐖. 𝐦−𝟐
E 20
On en déduit la distance r correspondant : r = √ =√ = 𝟏𝟐, 𝟔 𝐦
4πI 4π×0,01
Ex n°15 p 232 : Un coup de feu
a) Intensité acoustique à une distance de 1,0 m
E 12 500
I1 = 2 = ≈ 𝟗𝟗𝟓 𝐖. 𝐦−𝟐
4πr 4π × 1²
I 995
b) L1 = 10 × log ( 1 ) = 10 × log ( −12) = 𝟏𝟓𝟎 𝐝𝐁
I0 10
c) Le bruit du coup de feu est bien supérieur au seuil de douleur, le tireur ne pouvant s’éloigner
de l’arme, il doit envisager de porter des dispositifs atténuateur de bruit comme les bouchons
d’oreilles.
d) On calcule d’abord l’intensité sonore correspondant à un niveau sonore de 70 dB :
L 70
(10) (10)
I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟏𝟎−𝟓 𝐖. 𝐦−𝟐
E 12 500
On en déduit la distance r correspondant : r = √ =√ = 𝟗𝟗𝟕𝟒 𝐦 ≈ 𝟏𝟎 𝐤𝐦
4πI 4π×10−5
e) L’onde sonore est absorbée par le milieu de propagation l’air.
Ex n°16 p 233 : Une note pour deux instruments
a) Le signal est périodique mais pas sinusoïdal.
b) Fréquence du signal : f = 1 / T = 1 / 0,008 = 125 Hz.
c) Les fréquences qui apparaissent sur le spectre en amplitude ci-dessous sont les fréquences du
fondamental et des harmoniques.
d) 125 Hz ; 250 Hz ; 375 Hz ; 500 Hz ; 750 Hz ; 875 Hz.
La relation qui lie les fréquences des harmoniques est fn = n × f1, avec f1 qui est la fréquence
du fondamental. On a bien :
f1 = 125 Hz (fondamental) ;
f2 = 250 Hz = 2  f1 (harmonique de rang 2) ;
f3 = 375 Hz = 3  f1 (harmonique de rang 3) ;
f5 = 500 Hz = 5  f1 (harmonique de rang 5).
e) f1 = 125 Hz ; f2 = 250 Hz ; f3 = 375 Hz ; f5 = 500 Hz ; f6 = 750 Hz et f7 = 875 Hz.
f) Ces deux instruments ont la même hauteur car leur fondamental a la même fréquence : il
s’agit de la même note.
g) Ces deux notes ne donnent pas la même sensation sonore car elles n’ont pas les mêmes
harmoniques. Cette propriété s’appelle le timbre.
Ex n°17 p 233 : Isolation acoustique d’un mur
a) Le béton est un bon isolant phonique pour les hautes fréquences.
b) Il est moins performant pour les basses fréquences.
c) Le plâtre est un bon isolant phonique pour les hautes fréquences.
d) Le plâtre est moins performant pour les basses fréquences, surtout celles autour de 400 Hz.
e) Cette affirmation est vraie si on en croit les deux courbes, mais uniquement pour les hautes
fréquences.
f) Pour 100 Hz, le béton ; pour 130 Hz, les deux sont quasi équivalents et pour 500 Hz le béton.
Ex n°18 p 233 : Isoler du bruit
a) Pour un vitrage simple, on peut atteindre 45 dB d’atténuation maximale.
b) On obtient cette valeur pour un vitrage de 8 mm.
c) Pour les riverains d’un aéroport, ce vitrage est intéressant car il réduit fortement les nuisances
sonores surtout autour de la fréquence des 3500 Hz.
d) Le niveau acoustique est alors L = 130 − 42 = 88 dB, on en déduit l’intensité sonore :
L 88
( ) ( )
I = I0 × 10 10 = 10−12 × 10 10 = 𝟔, 𝟑 × 𝟏𝟎−𝟒 𝐖. 𝐦−𝟐
e) Ce choix de vitrage n’est pas judicieux car le pic sonore à 1,6 kHz correspond à une
atténuation plus faible du vitrage simple 8 mm par rapport au vitrage simple 4 mm.
f) Si l’on opte pour un double vitrage, l’atténuation sera de l’ordre de 42 dB contre 32 dB pour
un vitrage simple 8mm.
g) Un bon compromis pour un bâtiment coincé entre autoroute et aéroport est le double vitrage
car il limite les nuisances de l’autoroute comme celle de l’aéroport.
 h) Le double vitrage présente un bilan thermique plus intéressant, car il isole thermiquement plus
que le simple vitrage.
Ex n°20 p 234 : Choix de matériaux
a) La plupart des bruits issus du trafic urbain se situent dans le domaine des basses fréquences.
b) La différence majeure entre les bruits urbains et ceux générés par une autoroute se situe aux
alentours de 1 250−2 000 Hz où les bruits autoroutiers présentent un pic.
c) Pour le trafic urbain, le triple vitrage est légèrement plus efficace que le double vitrage.
d) Ce choix n’est pas judicieux pour le trafic autoroutier, le double vitrage étant le plus efficace
aux alentours de 1 250 Hz et 1 800 Hz.
e) Pour un trafic urbain, on choisira un mur de parpaings doublé de placoplâtre bien plus
efficace qu’un mur de parpaings seul.
f) Pour un trafic autoroutier, on choisira un mur de parpaing doublé de placoplâtre, bien plus
efficace qu’un mur de parpaing seul.
g) Dans les basses fréquences, les deux isolations phoniques sont toutes les deux assez peu
efficaces.
Ex n°21 p 235 : Quel est l’avion le plus bruyant ?
a) C’est le B747.
L 53
(10) (10)
b) On en déduit l’intensité acoustique I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟐 × 𝟏𝟎−𝟕 𝐖. 𝐦−𝟐 .
c) C’est le A340.
L 50
(10) (10)
d) On en déduit l’intensité acoustique I = I0 × 10 = 10−12 × 10 = 𝟏𝟎−𝟕 𝐖. 𝐦−𝟐 .
I 6,3×10−7
e) On calcule le niveau sonore et on obtient L = 10 × log ( ) = 10 × log ( ) = 𝟓𝟖 𝐝𝐁 , soit une
I0 10−12
distance lue sur le graphique de 2 100 m.
L
( )
f) À 3 100 m, le niveau sonore est de 50 dB, soit une intensité acoustique de : I = I0 × 10 10 =
50
(10)
10−12 × 10 = 𝟏𝟎−𝟕 𝐖. 𝐦−𝟐
𝟏𝟎−𝟕
g) En 2050, l’intensité sonore sera alors de = 𝟑, 𝟑 × 𝟏𝟎−𝟗 𝐖. 𝐦−𝟐 .
𝟑𝟎
I 3,3×10−9
h) Le niveau acoustique sera de : L = 10 × log ( ) = 10 × log ( ) = 𝟑𝟓 𝐝𝐁.
I0 10−12