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Les formes impersonnelles

Le compte rendu

Le compte rendu est une description aussi fidèle que possible d’une lecture, d’un fait,
d’un évènement, d’un voyage, d’une réunion, d’un film. etc.
Un compte rendu réussi est clair, précis et s’appuie sur des événements qui ont eu lieu.
Il est pertinent d’illustrer par des exemples tirés du livre ou de l’évènement les détails
qui y sont fournis.
Le texte suivant est un compte rendu d’un voyage à Prague.

Lisez le texte suivant et :


a) relevez toutes les marques personnelles de jugement ou d’appréciation.
b) Faites la même chose pour les formes impersonnelles que vous connaissez.
c) Par groupe, vous allez transformer ce texte (ou ce compte rendu) personnel en un
compte rendu impersonnel. Pour cela, vous devez changer de perspective et vous mettre
dans la peau d’une personne qui ne rapporte pas son voyage, mais qui donne des
informations sur un voyage à Prague ou sur Prague. N’ayez pas peur d’effecteur les
réadaptations nécessaires pour que ce texte soit cohérent et impersonel, sans changer
sons sens.
Consignes pour la réécriture : utilisez des infinitifs, des formes impersonnelles et des
verbes pronominaux de sens passif. Chacune de ces formes doit être soulignée par une
couleur différente pour voir si vous avez compris.

Un printemps à Prague

Nous avons apprécié la Bohème. Il ne s’agit ni de l’opéra en quatre actes de Puccini ni


de la chanson « La Bohème » interprétée par Charles Aznavour, mais de la province de
Bohème. Prague est la capitale de cette province située en Europe centrale. Il y a dix
ans, Prague était nommée capitale européenne de la culture. Lors de notre séjour à
Prague, par moments, il soufflait un vent terrible, Il faisait un froid de canard. Il était sur
le point de neiger. Heureusement, il n’a pas neigé mais il grêlait beaucoup. Il bruinait, il
pluviotait ou il pleuvait à grosse gouttes. Il faisait moins de cinq degrés, et la nuit il
faisait encore plus froid. Comme dit le proverbe : après la pluie, le beau temps. Il était
recommandé de ne pas emprunter l’autoroute pour se rendre à Prague pendant la durée
des travaux. Et les Pragois ? Ça a roulé toute la nuit ! Il faisait nuit noire ! Ça grouillait
le soir dans la ville. Ça sentait bon lorsqu’on s’approchait des restaurants. Ça picolait !
Ça brillait ! Ça bavardait ! Ça racontait des histoires. En fait nous ne comprenions pas le
tchèque. La seule chose que nous savions dire c’était “Dobry den”, c’est-à-dire :
Bonjour ! Il n’y avait pas là de quoi fouetter un chat. Les Tchèques aiment recevoir et
Les formes impersonnelles

faire la fête. On chantait souvent avec entrain la fameuse comptine : « Il pleut, il


mouille. C’est la fête à la grenouille. Il pleut, il fait beau temps, c’est la fête au paysan.
»

Éléments culturels francophones :


Connaissez-vous la chanson de Charles Aznavour qui s’intitule La Bohême ?
Les comptines pour enfants qui riment.
Les dictons.

Consignes : utilisez des infinitifs, des formes impersonnelles et des verbes


pronominaux de sens passif. Chacune de ces formes, soulignez-les dans votre texte.

Texte reformulé :
Titre :

1. Nous avons apprécié la Bohème. Il ne s’agit ni de l’opéra en quatre actes de Puccini


ni de la chanson « La Bohème » interprétée par Charles Aznavour, mais de la province
de Bohème.
..........

2. Prague est la capitale de cette province située en Europe centrale. Il y a dix ans,
Prague était nommée capitale européenne de la culture.
......

3. Lors de notre séjour à Prague, par moments, il soufflait un vent terrible, Il faisait un
froid de canard. Il était sur le point de neiger. Heureusement, il n’a pas neigé mais il
grêlait beaucoup. Il bruinait, il pluviotait ou il pleuvait à grosse gouttes. Il faisait moins
de cinq degrés, et la nuit il faisait encore plus froid. Comme dit le proverbe : après la
pluie, le beau temps. Il était recommandé de ne pas emprunter l’autoroute pour se rendre
à Prague pendant la durée des travaux.
......
.....
.....
Les formes impersonnelles

4. Et les Pragois ? Ça a roulé toute la nuit ! Il faisait nuit noire ! Ça grouillait le soir
dans la ville. Ça sentait bon lorsqu’on s’approchait des restaurants. Ça picolait ! Ça
brillait ! Ça bavardait ! Ça racontait des histoires. En fait nous ne comprenions pas le
tchèque.
....
.....
5. En fait nous ne comprenions pas le tchèque. La seule chose que nous savions dire
c’était “Dobry den”, c’est-à-dire : Bonjour ! Il n’y avait pas là de quoi fouetter un chat.
....

6. Les Tchèques aiment recevoir et faire la fête. On chantait souvent avec entrain la
fameuse comptine : « Il pleut, il mouille. C’est la fête à la grenouille. Il pleut, il fait
beau temps, c’est la fête au paysan. »
...
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