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En vertu de l'obligation de cohabitation, le domicile de la famille est choisi d'un commun accord par les

époux. En cas de désaccord, la conciliation est requise par tous les moyens.
Lorsque la cohabitation au domicile familial présente pour la famille ou l'un des époux des dangers
d'ordre physique, psychologique ou moral, ou en cas de violences dans le milieu familial, tout époux qui
n'est pas à l'origine du danger ou auteur des violences peut être autorisé par le tribunal à avoir avec ses
enfants, un autre domicile.
Les époux ne peuvent, l'un sans l'autre, disposer des droits par lesquels est assuré le logement de la
famille, ni des meubles dont il est garni.
Celui des époux qui n'a pas donné son consentement à l'acte de disposition peut en demander
l'annulation. L'action en nullité est ouverte dans l'année à partir du jour où il a eu connaissance de l'acte,
sans pour autant être intentée plus d'un an après la dissolution du régime matrimonial.
En cas de décès d'un conjoint, l'autre conjoint a le droit de continuer à habiter la maison commune
jusqu'au règlement de la succession. »

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