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1.3.1 La négation : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1
Prof : Maarouf Marouan Chapitre 0 – TABLE DES MATIÈRES Première Année Baccalauréat Sc.Maths
2 Les ensembles 13
2.1 Généralités : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.1 Introduction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.2 Appartenance : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.1.3 Écritures et représentations d’un ensemble : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2 Parties d’un ensemble : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.1 Inclusion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.2 Égalité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.3 Complémentaire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.2.4 L’ensemble des parties de E : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3 Opérations dans P(E) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.1 Intersection et réunion : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
2.3.2 La différence de deux parties : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3.3 Le produit cartésien : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
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CHAPITRE 1
3
Prof : Maarouf Marouan Chapitre 1 – Éléments de logique mathématique Première Année Baccalauréat Sc.Maths
Exercice : 1.1.2
Le symbole ∀ s’appelle Le quantificateur universel. La proposition (∀x ∈ E), P (x)
1. Déterminer une valeur de la variable (x, y) dans R2 pour laquelle le prédicat ”2x−
est alors vraie si tous les éléments de l’ensemble E vérifient le prédicat P (x).
3y = 7” soit une proposition vraie.
2. Déterminer une valeur de la variable x dans R pour laquelle le prédicat ”x2 − 3x + • La proposition ” Il existe au moins un élément x dans E tel que le prédicat P (x) est
7 = 0” soit une proposition fausse. vrai”, s’écrit en abrégé :
(∃x ∈ E)/P (x)
1.2 Les Quantificateurs : Le symbole ∃ s’appelle Le quantificateur existentiel. La proposition (∃x ∈ E), P (x)
est alors vraie s’il existe au moins un élément de l’ensemble E qui vérifie le prédicat
Activité 1 P (x).
1. On considère le prédicat suivant : P (x) : ”x2 − 1 = 0”. Déterminer la valeur de vérité des • La proposition ” Il existe un seul élément x dans E tel que le prédicat P (x) est vrai”,
propositions suivantes : s’écrit en abrégé :
”Il existe au mois un nombre réel x tel que : P (x) est vraie”. (∃!x ∈ E)/P (x)
”Il existe un seul réel x tel que P (x) est vraie”.
La proposition (∃!x ∈ E), P (x) est alors vraie s’il existe un et un seul élément de
”Pour tout nombre réel x, on a : P (x) est vraie”.
l’ensemble E qui vérifie le prédicat P (x).
x2
2. On considère le prédicat suivant : Q(x) : 0 6 < 1. Déterminer la valeur de vérité
x2+1
des propositions suivantes :
”Il existe au mois un nombre réel x tel que : Q(x) est vraie”.
”Il existe un seul réel x tel que Q(x) est vraie”. Remarque 1
”Pour tout nombre réel x, on a : Q(x) est vraie”.
À retenir : Utilisation des quantificateurs
— Les symboles ∀ et ∃ sont le A (initiale de « all » (tous en anglais)) et le E (« exists ») que l’on
Définition : Quantificateurs logiques 1.2.1 a retournés.
Soit E un ensemble non‐vide et soit P (x) un prédicat d’une seule variable x appar‐ — Dans une proposition qui contient plusieurs variables, le nombre des quantificateurs doit
tenant à E. être le même que le nombre des variables.
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8. (∀(x, y) ∈ R2 ), x2 + xy + y 2 > 0
Discuter la signification des propositions suivantes et déterminer leur valeur de vérité :
2. Tout entier naturel est soit pair soit impair. Définition : La négation d’une proposition 1.3.1
3. f n’est pas la fonction nulle (où f est une fonction de R dans R). Soit P une proposition. On définit la négation de P , notée P (ou aussi nonP ou ¬P),
à partir de sa table de vérité :
4. f ne s’annule jamais.
P P
5. L’équation sin x = x a une et une seule solution dans R.
V F
6. Entre deux réels distincts quelconques, il existe un rationnel.
F V
7. Tout point M de la droite (D) est invariant par la symétrie axial S(D) d’axe (D).
Exemple 1
Exercice : 1.2.3
Déterminer, en justifiant votre réponse, la valeur de vérité de chacune des propositions
— La négation de la proposition ”P : 5 = 2” est la proposition ”P : 5 ̸= 2”.
suivantes :
— La négation de la proposition ”Q : 5 < 2” est la proposition ”Q : 5 > 2”.
1. (∀x ∈ R), −x2 + x − 1 < 0.
— La négation de la proposition ”R : 5 > 2” est la proposition ”R : 5 < 2”.
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Définition : 1.3.4
Soient P et Q deux propositions.
Négation des propositions quantifiées :
La disjonction de P et Q est la proposition, notée ”P ou Q” ou aussi ”P ∨ Q”, qui est
E)/ P(x)”. V F V
F V V
— La négation de la proposition ”(∃x ∈ E), P(x)” est la proposition : ”(∀x ∈
F F F
E)/ P(x)”.
Le contre example :
Exemple 2
Proposition : Le raisonnement par contre exemple 1.3.3
Pour montrer que la proposition (∀x ∈ E), P(x) est fausse, on montre que sa néga‐
— La proposition ” (7 est impair) ∨ (4 + 1 = 1)” est une proposition vraie.
tion, (∃x ∈ E)/ P(x) est vraie. Cet type de raisonnement est appelé le raisonnement
— La proposition ” (tout triangle a trois cotés) ∨ (4 = 22 )” est une proposition vraie.
par contre exemple.
√
— La proposition ” ( 3 ∈ Z) ∨ (52 = 1)” est une proposition fausse.
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F F F P Q P⇒Q
V V V
V F F
F V V
F F V
Exemple 3
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Soient P et Q deux propositions. Établir puis comparer les tables de vérité des propositions
suivantes :
Définition : Deuxième définition de l’implication 1.3.8
Soient P et Q deux propositions. On définit l’implication logique ”P ⇒ Q” comme
”P ⇒ Q”, ”P ∧ Q”, ”Q ⇒ P” et ”Q ⇒ P”
étant la proposition ”P ou Q”. C’est la proposition qui est fausse seulement lorsque P
et vraie et Q est fausse.
— ”3 < 2 ⇒ 2 est pair” est une proposition vraie car ”3 < 2” est fausse. F V V F V F F V
F F V V V F V V
— ”4 est premier ⇒ 52 = 4” est une proposition vraie car ”4 est premier” est fausse.
√ √
— ”2 ∈ [−1, 3] ⇒ 2 ∈ Q” est une proposition fausse car ”2 ∈ [−1, 3]” est vraie mais 2 ∈ Q
est fausse.
Définition : Négation, réciproque et contraposée d’une implication 1.3.9
— ”5 > 3 et 5 est premier ⇒ 5 est impair” est vraie car ”5 > 3 et 5 est premier” est vraie et
Soient P et Q deux propositions.
”5 est impair” est vraie.
La négation de ”P ⇒ Q” est ”P ∧ Q”
La réciproque de ”P ⇒ Q” est ”Q ⇒ P”
La contraposée de ”P ⇒ Q” est ”Q ⇒ P”
Condition nécessaire. Condition suffisante :
La proposition ”(AB) ∥ (DC)” est dite Condition nécessaire à la vérité de 1. Écrire P en utilisant les quantificateurs logiques, puis déterminer sa valeur de
la proposition ”ABCD est un parallélogramme” car sans laquelle la proposition vérité.
”ABCD est un parallélogramme” est surement fausse.
2. Donner la négation de P. Quelle est sa valeur de vérité ?
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P Q P⇔Q Exemple 5
V V V
V F F √
1 2
— ”(|1 − π| = π − 1) ⇔ ( √ = )” est vraie.
F V F 2 2
F F V √ 2
— ”1 + 3 = 4 ⇔ 12 =2 ×22 ” est fausse.
Exercice : 1.3.13
√ √ x+y
1. Soient x et y deux réels. Montrer que : x−1 + 2 y−4 = ⇔ x =
2
2 et y = 8.
( )
2. Soient P et Q deux propositions. Montrer que : (P ⇔ Q) ⇔ P ⇔ Q .
Remarque 1
L’équivalence P ⇔ Q reste vraie même si les propositions P et Q sont toutes les deux fausses.
Lois logiques :
En observant la table de vérité ci‐dessous, on obtient une autre définition de l’équivalence Définition : Loi logique 1.3.14
logique : Soient P une proposition constituée de plusieurs propositions Q1 , Q2 , . . . Qn liées
par des opérations logiques.
On dit que P est une loi logique si et seulement si P est vraie quelque soit les valeurs
de vérité des propositions Q1 , Q2 , . . . Qn .
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9. La distributivité de la conjonction sur la disjonction : (P ∨ Q) ∧ R ⇔ (P ∧ R) ∨ Pour Montrer qu’une implication P ⇒ Q est vraie, On suppose que P est vraie et on montre
(Q ∧ R) que Q est aussi vraie.
3. (∃x ∈ E), P(x) ∨ Q(x) ⇔ ((∃x ∈ E), P(x)) ∨ ((∃x ∈ E), Q(x)) Proposition : 1.4.2
⇒
4. (∃x ∈ E)/ P(x) ∧ Q(x) : ((∃x ∈ E)/ P(x) ∧ (∃x ∈ E)/ Q(x)) Si P est vraie et P ⇔ Q est vraie, alors Q est vraie.
Exemple 2
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( )
x2 + y 2 Exercice : 1.4.5
1. Montrer que : (∀(x, y) ∈ R2 ), = xy ⇔ x = y.
2 » √ √
1. Soit a un entier naturel. Montrer que : a2 + 4a2 + 16a2 + 8a + 3 ∈
/N
1
2. Montrer que : (∀x ∈ R), 1 − √ > 0. n+1
1 + x2 2. Soit n ∈ N. Montrer que : ∈
/ N.
n+2
3. Montrer que (∀n ∈ N∗ ), n2 + 1 n’est pas un carré parfait.
Exercice : 1.4.3
√ √
1. Montrer que : (∀x > 1)(∀y > 4), (2 x − 1+4 y − 4 = x+y) ⇔ (x = 2 et y =
1.4.4 Le raisonnement par contraposition :
8).
( )
2. Soient x et y dans R tels que : x ̸= y. Montrer que : (x + y)3 6 4x3 + 4y 3 ⇔ Le schéma du raisonnement par contraposée est le suivant :
(x + y > 0).
Proposition : 1.4.6
x2 + 3x + 1 √
3. Montrer que : (∀x ∈ R+ ), > x.
5 Pour montrer que P ⇒ Q est une proposition vraie, il (faut et) il suffit de montrer
que Q ⇒ P est une proposition vraie.
Exemple 4
1.4.3 Le raisonnement par absurde :
1 3x
Montrer que : (∀x ∈ R \ {−1}), x ̸= =⇒ ̸= 1
On veut montrer qu’une proposition P est vraie. On suppose que c’est sa négation P qui est 2 x+1
vraie et on montre que cela entraîne une proposition fausse. On en conclut que P est vraie. Le
schéma du raisonnement par l’absurde est le suivant :
Exercice : 1.4.7
Proposition : 1.4.4 1. Soit n dans N. Montrer que n2 est impair ⇒ n est impair.
Quand P ⇒ Q est une proposition vraie, et Q est une proposition fausse, on peut 2. Soient (x, y) ∈ (R+ )2 . Montrer que x + y = 0 ⇒ x = 0 et y = 0.
( )
affirmer que P est une proposition vraie. 1 3x
3. Montrer que : (∀x ∈ R \ {−1}), x ̸= ⇒ ̸= 1
2 x+1
Exemple 3
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3. Montrer que : (∀x ∈ R∗+ )(∀n ∈ N), (1 + x)n > 1 + xn. (Inégalité de Bernoulli)
Exemple 5
Exercice : 1.4.9
Proposition : 1.4.10
Soit P(n) un prédicat de variable n appartenant à N.
Si (∃n0 ∈ N)/ P(n0 ) et si (∀n > n0 ), P(n) ⇒ P(n + 1). Alors (∀n > n0 ), P(n).
Exemple 6
∑
n
n(n + 1)
Montrons que : (∀n ∈ N), k= .
2
k=0
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CHAPITRE 2
LES ENSEMBLES
1. Quand un objet appartient à un ensemble, on dit que cet objet est élément de cet ensemble.
2.1.1 Introduction : Si x est élément d’un ensemble E, on écrit x ∈ E. Par exemple, si P désigne l’ensemble
des nombres premiers, 7 ∈ P.
En mathématiques, on travaille à l’intérieur de différents ensembles : l’ensemble des entiers
2. Pour exprimer que x n’appartient pas a E on écrit x ∈
/ E.
naturels N, l’ensemble des entiers relatifs Z (en arithmétique), l’ensemble des décimaux D, des
rationnels Q, l’ensemble des réels R, l’ensemble des points du plan, l’ensemble des fonctions de 3. Nous admettons l’existence d’un ensemble, noté ∅, appelé l’ensemble vide qui ne contient
R dans R ou des polynômes, l’ensemble des solutions d’une équation... aucun élément.
L’étude de la théorie des ensembles (ainsi que l’étude de la logique mathématique) s’est dé‐
2.1.3 Écritures et représentations d’un ensemble :
veloppée à la fin du XIXe siècle et au début du XXe et les notations que l’on utilise aujourd’hui
(∩, ∈, ⇒ ...) datent la plupart du temps de cette époque. Les deux grands noms de l’étude de On considère l’ensemble P représenté dans le schéma ci‐dessous, dit diagramme de Venn,
la théorie des ensembles et de la logique mathématique sont (Georg Ferdinand Ludwig Philipp) en regroupant ses éléments à l’intérieur d’une courbe fermée :
Cantor (1845‐1918) pour les ensembles et (Kurt) Gödel (1906‐1978) pour la logique.
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les éléments de l’ensemble). Il faut noter que pour écrire un ensemble, on utilise conven‐
2.2 Parties d’un ensemble :
tionnellement des accolades et pas des parenthèses.
Dans ce cas, l’ordre dans lequel on donne les éléments n’a aucune importance.D’autre part, 2.2.1 Inclusion :
répéter un même élément plusieurs fois ne sert à rien.
Définition : Sous ensemble 2.2.1
2. Un ensemble peut aussi être donné en compréhension, les éléments de l’ensemble étant Soient A et B deux ensembles. On dit que A est inclus dans B si chaque élément de
décrits par une proposition mathématique : P = {n ∈ N/ n est premier } ou mieux encore : A est un élément de B. On écrit alors : A ⊂ B. On dit aussi ”A est contenu dans B ”
∗
P = {n ∈ N/ (∀d ∈ N ), d | n ⇒ (d = 1) ∨ (d = n)} ou ”A est une partie de B” ou ”A est un sous‐ensemble de B”.
Exemple 1
l’ensemble E des réels supérieurs ou égaux à 1 peut s’écrire E = {x ∈ R/ x > 1}. Ainsi, la
lecture s’effectue de la façon suivante :
Remarque 0
Exercice : 2.1.2
Soit E un ensemble. On a :
1. Écrire en extension les ensembles suivants :
1. ∅ ⊂ E
— V l’ensemble des voyelles.
2. Si A et B sont deux parties de E, alors : A ⊂ B ⇔ (∀x ∈ E), x ∈ A ⇒ x ∈ B.
— A l’ensemble des diviseurs de 20 dans N.
3. Si A et B sont deux parties de E, alors : A * B ⇔ (∃x ∈ E), x ∈ A et x ∈ B.
— B = {x ∈ N/ x2 + x − 2 6 0}.
3n + 1 4. On prendra garde à ne pas confondre les symboles ∈ et ⊂. On écrira 2 ∈ N et non 2 ⊂ N.
— E = {n ∈ N/ ∈ N}
n−1 inversement, on écrira {2} ⊂ N et non {2} ∈ N. De part et d’autre du symbole ⊂, on trouve
2. Écrire en compréhension les ensembles suivants : des objets de même nature, ce qui n’est pas le cas du symbole ∈.
— F = {1, 2, 3, 4, 6, 10, 12, 15, 20, 30, 60}.
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Exemple 2
Proposition : 2.2.2
1. E ⊂ E ( La réflexivité ). 1 x 1
1. Montrons que : R = {x ∈ R/ − < 2 < }.
2 x +4 2
2. A ⊂ B et B ⊂ C ⇒ A ⊂ C (Transitivité).
x−1 2
2. On considère les ensembles : A = {x ∈ R/ |x| < 3} et B = {x ∈ R/ < }.
3. Si A et B sont deux parties de E, alors : (A ⊂ B et B ⊂ A) ⇔ A = B (Anti‐ x−3 3
Montrer que A = B
symétrie)
Exercice : 2.2.3
Démontrer les propositions précédentes. Exercice : 2.2.6
On considère les ensembles A et B définis par :
¶ © ¶ √ ©
Exercice : 2.2.4 A = (x2 − 2x + 2; x)/ x ∈ [1; +∞[ B = (x; x − 1)/ x ∈ [1; +∞[
1 1 1
On considère l’ensemble A = {x ∈ R/(∃(a, b) ∈ (N∗ )2 )/ x = + − }. Montrer que A = B.
a b ab
1
1. Montrer que ∈ A : et que : 0 ∈
/ A.
2
2. montrer que : A ∈]0; 1].
2.2.3 Complémentaire :
2.2.2 Égalité :
Définition : 2.2.7
Définition : 2.2.5 Soit E un ensemble et A une partie de E.
Soient A et B deux parties d’un ensemble non vide E. On dit que A et B sont égaux Le complémentaire de A dans E est l’ensemble des éléments de E qui n’appartiennent
si, et seulement s’ils sont constitués des mêmes éléments. pas à A. On le note {A
E ou E \ A ou même A s’il n’y a pas d’ambiguïté à craindre. On
a alors :
A = B ⇔ [(∀x ∈ E), x ∈ A ⇔ x ∈ B]
{A
E = {x ∈ E/ x ∈
/ A}
x ∈ {A
E ⇔ x ∈ E et x ∈
/A
Remarque 0
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Exercice : 2.2.10
Soient A et B deux parties de E. Montrer que : A ⊂ B ⇔ P(A) ⊂ P(B)
Définition : 2.3.1
Exemple 3
Soient A et B deux parties d’un ensemble E.
{0} {A L’intersection des parties A et B, notée A ∩ B, est l’ensemble des éléments de E qui
= R \ {0} = R∗ ; — {E = A ; — {∅
[1;2]
— {R E
E = E ; — {E = ∅ ; — {R
E
=] − ∞; 1[∪]2; +∞[
sont dans A et dans B.
A ∩ B = {x ∈ E/ x ∈ A et x ∈ B}
Proposition : 2.2.8
Soit A et B deux parties de E. (∀x ∈ E), x ∈ A ∩ B ⇔ x ∈ A et x ∈ B
dans A ou dans B.
A ∪ B = {x ∈ E/ x ∈ A ou x ∈ B}
A∈E⇔A⊂E
Exemple 4
E = {a, b, c}. Déterminer P(E). Lorsque A ∩ B = ∅, on dit que A et B sont disjoints ( à ne pas confondre avec distincts qui
est la négation de égaux )
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Proposition : 2.3.2
Soit E un ensemble et soient A, B et C trois parties de E.
1. A ∩ ∅ = ∅ et A ∪ ∅ = A
2. A ∩ A = A et A ∪ A = A.
3. A ∩ B = B ∩ A et A ∪ B = B ∪ A (Commutativité)
5. A ∩ B ⊂ A et A ∩ B ⊂ B*
Remarque 0
6. A ⊂ A ∪ B et B ⊂ A ∪ B*
Soit x ∈ E :
7. A ∩ B = A ⇔ A ⊂ B et A ∪ B = A ⇔ B ⊂ A*
9. A ∪ B = A ∩ B et A ∩ B = A ∪ B ( Lois de Morgan) ⇐⇒ x ∈ A et x ∈ B
10. A ∩ {E
A = ∅ et A ∪ {A = E
E
x ∈ A \ B ⇐⇒ x ∈ A ∩ B
A \ B = {x ∈ E/ x ∈ A et x ∈
/ B} 2. A ⊂ B ⇐⇒ A \ B = ∅.
(∀x ∈ E), x ∈ A \ B ⇔ x ∈ A et x ∈
/B 3. A = B ⇐⇒ A \ B = B \ A = ∅
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Définition : 2.3.5 1. Si E = F = R, le produit R × R est aussi noté R2 . On le représente souvent par l’ensemble
Soient A et B deux parties d’un ensemble E. des points du plan, en choisissant un repère orthonormé. Le couple (x; y) est représenté
On appelle différence symétrique de A et B l’ensemble noté A∆B tel que : par le point d’abscisse x et d’ordonnée y.
Remarque 0
— En général, E × F ̸= F × E.
— E × F = ∅ ⇔ E = ∅ ou F = ∅.
Exercice : 2.3.6 — Il ne faut pas confondre le couple (x; y) et l’ensemble {x, y}. Le couple (x; x) est représenté
Soient A et B et C trois parties d’un ensemble E. Montrer que propositions suivantes : par un point de la première diagonale et l’ensemble {x, x} est le singleton {x}.
1. A∆A = ∅ 5. A∆∅ = A
Soient A1 , A2 , A3 . . . An n ensembles. On définit le produit cartésien des ensembles
2. A∆B = B∆A 6. A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B)
(Ai )16i6n par :
3. A∆(B∆C) = (A∆B)δC 7. A∆B = ∅ ⇐⇒ A = B
∏
n
Ai = A1 × A2 × · · · × An = {(a1 ; a2 ; . . . ; an )/(∀i ∈ J1; nK), ai ∈ Ai }
4. A∆E = {A
E 8. (A∆B) ∩ C = (A∆C) ∩ (B∆C)
i=1
Exercice : 2.3.8
Soient E et F deux ensembles, A et B deux sous‐ensembles de E et C et D deux
2.3.3 Le produit cartésien :
sous‐ensembles de F . Montrer que
Définition : 1. (A × C) ∩ (B × D) = (A ∩ B) × (C ∩ D)
2.3.7
Soient E et F deux ensembles. Le produit cartésien de E et F , notée E × F , est 2. (A × C) \ (B × C) = (A \ B) × C
l’ensemble constitué par les couples (x; y) tels que x ∈ E et y ∈ F . Ainsi :
E × F = {(x; y)/ x ∈ E et y ∈ F }
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