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INTRODUCTION
I- L’AUTEUR ET SES ŒUVRES
1- BIOGRAPHIE
2- BIBLIOGRAPHIE
3- Résumé de l’œuvre
II- ETUDE DES PERSONNAGES
1-Personnages principaux
2. Personnages secondaires
III- ETUDE THEMATIQUE
1-Thème principal : Le colonialisme
2-Thème secondaire
IV- CRITIQUE DE L’ŒUVRE :
CONCLUSION
INTRODUCTION
Tribaliques de Henri LOPEZ est une œuvre négro Africaine paru aux éditions
Clé Yaoundé après les indépendances. Elle rassemble huit nouvelles Henri
Lopès, à travers les différentes nouvelles, dénonce le néo colonialisme qui
caractérise plus d’un état africain. Cette œuvre qui a remporté le grand prix
littéraire de l’Afrique Noire en 1972 est l’expression d’un violent réquisitoire
contre tenant d’un pouvoir que caractérisent le despotisme, la corruption et
surtout l’impuissance.
5- BIBLIOGRAPHIE
- Tribaliques (recueil) 1971 éditions de Yaoundé.
- La nouvelle romance, en 1975
- Sans tam-tam en 1977
- Le pleurer – rire en 1982 présence africaine.
- Du côté du Katanga, vous qui pleurer, le mulâtre, avec Vent révolté de
1961 à 1963(Ouvrages collectif sous la présence de Edgard Fauvre, Editions
UNESCO FAYARD)
3- Résumé de l’œuvre
La fuite de la main habile
Elo, Mbouloukoué et Mba étaient nés tous trois au village Ossio et avaient
été ensemble à l’école. Mba s’était entiché de Elo. Ils s’aimaient jusqu’au
moment où Elo, ayant obtenu son cap de soudeur, réussit à un concours et
alla en France. Au début, il envoyait une lettre à Mba toutes les semaines
puis, deux mois vinrent où Mba ne reçut rien.
Après deux ans, Mba apprit que Elo s’était installé à Nantes où il travaillait
dans une usine. Mbouloukoué fut désigné pour aller à un colloque en
France. Mba le chargea de colis et de commission pour Elo son chéri qu’elle
attendait désespérément. Mais, lorsque Mbouloukoué le rencontra à Nantes,
il sut que ce dernier était marié à Hélène et avait un enfant. Alors, il ne sut
pas comment revenir le dire à Mba. Surtout lorsqu’ Elo demanda à son ami
de dire aux dirigeants du pays que s’ils ne prennent pas garde, il n’y aura
pas que la fuite des cerveaux mais des mains habiles…
Ah Apolline !
Raphaël est un jeune séminariste qui, ne pouvant pas supporter l’ascèse de
la chasteté, a quitté le séminaire pour s’inscrire en fac. Féru, travailleur, il
fera la connaissance d’Apolline lors d’une surprise partie. Naîtra alors ce
qu’il crut être le grand amour jusqu’au moment où, Apolline, revenant de
vacances de son village, ne chercha d’abord pas à le voir. Puis, lorsque ce fut
fait, elle avait complètement changé. Et pour cause. Elle était fiancée à
Albert, un riche diamantaire avec qui elle avait vécu ensemble et qui la
traitait de haut. Malheureusement, arrivée au village, elle avait subi des
assauts répétés et successifs de son père, de sa mère et du conseil de famille
parce qu’Albert menaçait son ex-futur beau père de lui enlever la gérance du
magasin dont il était le propriétaire et qui n’était rien d’autre que la dot
d’Apolline. Face à cette situation, Raphaël et Apolline devront mettre un
terme à leur idylle.
Monsieur le député
Ngouakou-Ngouakou est un député qui a beaucoup d’influence. Invité au
congrès de la fédération nationale des femmes avant gardistes, il prononça
un discours très pompeux, très apprécié et très applaudi, faisant l’éloge de la
femme. Cependant, dans son ménage, c’est tout à fait le contraire. Grand
phallocrate, il traite sa femme comme une bonne, ses filles comme des
serveuses. Il n’a aucune considération pour les efforts que ces dernières font
pour évoluer dans leurs études. Expert en infidélité, il en atteindra le
summum en enceintant Marie-Thérèse, sa maitresse. Il refusa de surcroit la
paternité de la grossesse.
Ancien combattant
L’ancien combattant est l’histoire d’un homme qui avait fait la guerre en
Algérie dans les années 1960. Il avait tué et fait tuer beaucoup de personnes.
Revenu au pays, plusieurs années plus tard, il rentra dans la rébellion. Il
participa à un coup d’état organisé par de jeunes officiers. Il fut nommé
ministre de la défense. Il nourrissait de grandes ambitions à ce poste lorsque
subitement il fut cocufié. Après un remaniement, il fut envoyé en Algérie
comme ambassadeur. Il y dragua Nadia. Mais, un jour, au beau milieu de la
nuit, au cours d’une discussion, il apprit que la mère de celle-ci avait été
tuée en combattant. Il comprit, compte tenu des précisions, qu’il en était
l’auteur.
L’honnête homme
Dahounka, un travailleur du ministère est chargé par son directeur d’aller
faire une enquête sur la situation de l’emploi et les perspectives d’avenir.
Pour cela, il a été envoyé dans la société minière anonyme (Somian) dirigée
par des cadres européens. Il rencontra monsieur Vuillaume qui lui certifia
qu’il était impossible qu’il accède aux dossiers qu’il voulait malgré qu’il ait
répété qu’il avait été envoyé par le ministère. Blessé dans son amour propre,
il alla se plaindre à Ndoté, le préfet ; ce dernier invita les deux hommes et les
confronta. Malheureusement, il ne put dire les quatre vérités à monsieur
Vuillaume, craignent la puissance colonisatrice. Toute sa lâcheté se retrouve
dans cette phrase : « si on passe pas l’éponge, ces gens –là feront un
scandale et demain, leur pays nous fera des représailles en nous diminuant
l’aide… »
L’avance
Carmen est bonne et s’occupe de Françoise, une petite fille qui le même âge
que son enfant Hector. Elle doit faire tous les jours deux heures de marche
avant d’arriver à Mpila, chez ses employeurs blancs, à sept heures trente
minutes. Elle ne devait ni s’absenter, ni venir en retard de peur de perdre
son job. Son enfant n’ose pas parler en présence d’étrangers, devenant bête
et sauvage lorsque Françoise, dont elle s’occupe, n’est intimidé par
personne. Une nuit, Hector tomba malade. Diarrhée et vomissement.
Carmen n’avait pas d’argent pour l’emmener à l’hôpital. Elle la confia à sa
mère et alla au travail. Elle demanda à son employeur de lui passer de
l’argent. Cette dernière promit de lui trouver cinq cents francs le lendemain
et lui donna de l’aspirine. Arrivée à la maison tard ce soir-là, Carmen sera
accueillie par des cris de détresse : Hector venait de mourir.
La bouteille de whisky
Kalala est un docteur qui aime son travail. Il a fait ses études en France avec
un ensemble de camarades qui sont tous devenus cadres. Ndozi et Kalala se
retrouvaient un soir autour d’une bouteille de whisky et commentèrent
l’arrestation d’un de leurs collègues, maître Epayo. Ndozi sortit une pétition
déjà signée par trois collègues. Kalala refusa de signer et opta plutôt pour
une audience. Ils l’obtinrent et le président s’évertua, « preuves à l’appui », à
leur démontrer la culpabilité de leur ami Epayo. Sortis abattus et révoltés,
ils quittèrent le bureau du président et les jours qui suivirent, ils
commencèrent par distribuer nuitamment des tracts pour dénoncer le
régime. Malheureusement, ils ont été tous appréhendés.
Le complot
Mobata est communiste, un Rouge mais un cadre valable, un docteur
émérite qu’un inspecteur tenait à faire accuser pour être promus à
l’approche des élections. Une affaire arriva. Il la saisit. Un complot devait
mettre le pays à feu et à sang et renverser le régime. Le responsable
Nabangou a fui. Un nombre important de conjurés fut arrêté et le nom du
docteur Mobata fut trouvé sur le carnet de l’un d’eux. Pour donner le coup
de grâce, le boy de Mobata vint déposer contre son patron qui l’avait limogé.
Le délateur affirmait que son patron avait reçu en consultation, tous les
jours de la semaine précédente, le nommé Nabangou qui faisait plus d’une
heure chaque fois. L’inspecteur fit arrêter Mobata, le tortura et le jeta dans
une cellule. Mais, le patron de l’inspecteur, en vérifiant les faits, douta de
leur véracité. De plus, Nabangou fut arrêté et nia la participation du docteur
au complot. Le patron ordonna à l’inspecteur d’aller libérer le docteur. Au
moment où ce dernier était allé annoncer la bonne nouvelle, le docteur
s’était déjà suicidé.
II- ETUDE DES PERSONNAGES
1-Personnages principaux
Le docteur Mobata qui a été arrêté dans sa maison pour avoir été accusé
pour complicité de complot pour éliminer le président. Et qui s’est suicidé
par la suite.
L’inspecteur Nzengo qui était chargé de l’interrogation après l’arrêt du
docteur Mobata dans sa maison.
Le directeur général est le supérieur de l’inspecteur qui a voulu faire savoir à
l’inspecteur Nzengo que le docteur n’était pas impliqué dans l’organisation
du complot de Nabangou.
2. Personnages secondaires
Le boy est l’employé du docteur Mobata. Il est celui qui a dénoncé le docteur
à la police pour complicité, soit disant qu’il recevait dans son cabinet de
consultation pendant des minutes parce que le docteur lui avait licencié.
Nabangou est le responsable de l’organisation du complot pour le
renversement du régime du président et avoué que le docteur ne faisait pas
partie du complot.
Zakanda et Mibolo sont les deux spécialistes de la question qui ont torturé le
docteur Mobata.
III- ETUDE THEMATIQUE
Source :
http://exposetesidees.blogspot.com/2008/04/les-hros-dans-
tribaliques-dhenri-lopez.html
https://joemartial.blog4ever.com/expose-de-francais-tribaliques-
8eme-nouvelle-le-complot
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tribaliques
http://exposetesidees.blogspot.com/2008/04/les-ralits-de-la-socit-
moderne-dans.html
http://zannoumaurice.unblog.fr/2010/07/19/resume-de-lecture-de-
la-semaine-du-19-juillet-2010-tribaliques-de-henri-lopes/