Principe des transmissions radios

DUT & DST 1 TR

Semestre 2, 2024

Principe des transmissions

radios
Prof. Ibra DIOUM
Semestre 2 - 2024

Laboratoire d’Informatique, de Télécommunications et Applications

Département Génie Informatique
Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar | ibra.dioum@esp.sn
 Séries et Transformée de
01 Fourier à Temps continu

02 Transformée de Laplace

Echantillonnage et
03 Reconstruction d’un signal
Semestre 2 - 2024

04 Modulations
Semestre 2 - 2024

Fourier
Série de
 Introduction

• La série de Fourier est une représentation des fonctions périodiques.

• Avec une série de Fourier, une fonction est représentée comme une combinaison
linéaire de sinusoïdes complexes.

• L'utilisation de sinusoïdes complexes est souhaitable en raison de leurs nombreuses

propriétés attrayantes.

• Par exemple, les sinusoïdes complexes sont continues et différentiables. Elles sont
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également faciles à intégrer et à différencier.

• Peut-être plus important encore, les sinusoïdes complexes sont des fonctions
propres des systèmes LTI.
4
 Sinusoïdes complexes harmoniquement liées

• Un ensemble de sinusoïdes complexes est dit harmoniquement apparenté (lié) s'il existe une
constante 𝜔 telle que la fréquence fondamentale de chaque sinusoïde complexe est un multiple
entier de 𝜔 .

• Considérons l'ensemble des sinusoïdes complexes harmoniquement liées données par :

𝜑 𝑡 𝑒 pour tout k

• La fréquence fondamentale de la kième sinusoïde complexe 𝜑 est 𝑘𝜔 , un multiple entier de 𝜔 .

• La fréquence fondamentale de chacune des sinusoïdes complexes liées harmoniquement étant un

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multiple entier de 𝜔 , une combinaison linéaire de ces sinusoïdes complexes doit être périodique.

• Plus précisément, une combinaison linéaire de ces sinusoïdes complexes est périodique avec une
période 𝑇 2𝜋/𝜔 .

5
 Série de Fourier
• Une fonction périodique (à valeur complexe) x avec une période fondamentale T et une
fréquence fondamentale ω0 = 2π/T peut être représentée sous la forme d'une combinaison
linéaire de sinusoïdes complexes liées entre elles par des harmoniques, sous la forme suivante

𝑥 𝑡 𝑐𝑘 𝑒

• Une telle représentation est connue comme la forme exponentielle complexe d'une série de
Fourier. et les 𝑐𝑘 sont appelés coefficients de la série de Fourier.

• La formule ci-dessus pour 𝑥 est souvent appelée équation de synthèse de la série de Fourier.
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• Les termes de la sommation pour 𝑘 𝐾 et 𝑘 𝐾 sont appelés les Kième composantes

harmoniques et ont la fréquence fondamentale 𝐾𝜔0.

• Pour indiquer qu'une fonction 𝑥 possède la séquence de coefficients de la série de Fourier 𝑐𝑘,

nous écrivons 𝑥 𝑡 ↔ 𝑐𝑘
6
 Série de Fourier

• La fonction périodique 𝑥 de période fondamentale 𝑇 et de fréquence fondamentale

𝜔0 2𝜋/𝑇 a les coefficients de la série de Fourier 𝑐𝑘 donnés par

1
𝑐𝑘 𝑥 𝑡 𝑒 𝑑𝑡
𝑇

où représente l'intégration sur un intervalle arbitraire de longueur 𝑇 (c'est-à-

dire une période de 𝑥).
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• L'équation ci-dessus pour 𝑐𝑘 est souvent appelée équation d'analyse de la série de

Fourier.
7
 Remarques sur l'égalité des fonctions
• L'égalité des fonctions peut être définie de plusieurs manières.

• Deux fonctions 𝑥 et 𝑦 sont dites égales ponctuellement si 𝑥 𝑡 𝑦 𝑡 pour tout 𝑡 (c'est-à-dire que 𝑥 et 𝑦 sont égales en tout point).

• Deux fonctions 𝑥 et 𝑦 sont dites égales au sens de l'erreur quadratique moyenne (EQM ou MSE) si |𝑥 𝑡 𝑦 𝑡 |2 𝑑𝑡 0 (c'est-à-

dire que l'énergie en 𝑥 𝑦 est nulle).

• L'égalité ponctuelle est une condition plus forte que l'égalité MSE (c'est-à-dire que l'égalité ponctuelle implique l'égalité MSE,
mais la réciproque n'est pas vraie).

• Considérons les fonctions

𝑥1 𝑡 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑡, 𝑥2 𝑡 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑡 et

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2 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡 0
𝑥3 𝑡
1 𝑆𝑖𝑛𝑜𝑛

• Les fonctions 𝑥1 et 𝑥2 sont égales à la fois au sens ponctuel et au sens MSE

• Les fonctions 𝑥1 et 𝑥3 sont égales au sens MSE, mais pas au sens ponctuel. dans le sens ponctuel. 8
 Convergence des séries de Fourier
• Comme une série de Fourier peut avoir un nombre infini de termes (non nuls) et qu'une somme infinie peut
converger ou non, nous devons nous pencher sur la question de la convergence.

• Autrement dit, lorsque nous affirmons qu'une fonction périodique 𝑥 est égale à la série de Fourier 𝑥 𝑡
∑ 𝑐𝑘 𝑒 , cette affirmation est-elle réellement correcte ?

• Considérons une fonction périodique 𝑥 que l'on souhaite représenter par la série de Fourier

𝑥 𝑡 𝑐𝑘 𝑒
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• Soit 𝑥𝑁 la série de Fourier tronquée après les Nièmes composantes harmoniques telles que données par

𝑥𝑁 𝑡 𝑐𝑘 𝑒

• Nous cherchons à savoir si lim 𝑥𝑁 est égal (dans un certain sens) à 𝑥.

→
9
 Convergence des séries de Fourier
• Encore une fois, désignons par 𝑥𝑁 la série de Fourier pour la fonction périodique 𝑥 tronquée après les
Nièmes composantes harmoniques, comme indiqué par

𝑥𝑁 𝑡 𝑐𝑘 𝑒

• Si lim 𝑥𝑁 𝑡 𝑥 𝑡 pour tout 𝑡 (c'est-à-dire que lim 𝑥𝑁 est égal à 𝑥 au sens ponctuel), on dit que la série de
→ →
Fourier converge ponctuellement vers 𝑥.

• Si la convergence est ponctuelle et que le taux de convergence est le même partout, on dit que la
convergence est uniforme.
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• Si lim 𝑥𝑁 𝑡 |𝑥𝑁 𝑡 𝑥 𝑡 |2 𝑑𝑡 0 (c’est à dire lim 𝑥𝑁 est égal à 𝑥 au sens de la MSE), on dit que la série de
→ →
Fourier converge vers 𝑥 au sens MSE.

• La convergence ponctuelle est une condition plus forte que la convergence MSE (c'est-à-dire que la
convergence ponctuelle implique la convergence MSE, mais l'inverse n'est pas vrai).
10
 Convergence des séries de Fourier: Cas continu

• Si une fonction périodique 𝑥 est continue et que les coefficients de sa série de Fourier
𝑐𝑘 sont absolument sommables (c'est-à-dire que ∑ |𝑐𝑘| ∞ ), alors la
représentation en série de Fourier de 𝑥 converge uniformément (c'est-à-dire
ponctuellement au même rythme partout).

• Étant donné que, dans la pratique, nous rencontrons souvent des fonctions avec des
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discontinuités (par exemple, une onde carrée), le résultat ci-dessus est d'une valeur
quelque peu limitée.

11
 Convergence des séries de Fourier: Cas énergie finie

• Si une fonction périodique 𝑥 a une énergie finie en une seule période (c'est-à-dire |𝑥 𝑡 |2 𝑑𝑡 ∞), la
série de Fourier converge au sens MSE.

• Étant donné que, dans les situations d'intérêt pratique, la condition d'énergie finie du théorème ci-
dessus est généralement satisfaite, le théorème est généralement applicable.

• Il est toutefois important de noter que la convergence MSE (c'est-à-dire 𝐸 0) n'implique pas
nécessairement une convergence ponctuelle (c'est-à-dire 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 pour tout 𝑡).

• Ainsi, le théorème de convergence ci-dessus ne fournit pas beaucoup d'informations utiles

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concernant la valeur de 𝑥 𝑡 pour des valeurs spécifiques de 𝑡.

• Par conséquent, le théorème ci-dessus est généralement plus utile pour déterminer simplement si la
série de Fourier converge.

12
 Conditions de Dirichlet
• Les conditions de Dirichlet pour la fonction périodique 𝑥 sont les suivantes :

1. sur une seule période, 𝑥 est absolument intégrable (c'est-à-dire, |𝑥 𝑡 | 𝑑𝑡 ∞) ;

2. sur une seule période,, 𝑥 a un nombre fini de maxima et de minima (c'est-à-dire que 𝑥 est
de variation bornée) ; et

3. sur tout intervalle fini, 𝑥 a un nombre fini de discontinuités et chaque discontinuité est
elle-même finie.

• Des exemples de fonctions violant les conditions de Dirichlet sont présentés ci-dessous.
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13
 Convergence des séries de Fourier: Cas Dirichlet

• Si une fonction périodique 𝑥 satisfait aux conditions de Dirichlet, alors :

1. la série de Fourier converge ponctuellement partout vers 𝑥 , sauf aux points de

discontinuité de 𝑥 ; et

2. en chaque point 𝑡𝑎 de discontinuité de 𝑥, la série de Fourier 𝑥 converge vers

𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 𝑥 𝑡 ,

où 𝑥 𝑡 et 𝑥 𝑡 désignent les valeurs de la fonction 𝑥 sur les côtés gauche et droit de la

discontinuité, respectivement.
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• Puisque la plupart des fonctions tendent à satisfaire les conditions de Dirichlet et que le résultat
de convergence ci-dessus spécifie la valeur de la série de Fourier en tout point, ce résultat est
souvent très utile dans la pratique.
14
 Phénomène de Gibbs
• Dans la pratique, on rencontre fréquemment des fonctions présentant des discontinuités.

• Lorsqu'une fonction 𝑥 présente des discontinuités, la représentation en série de Fourier de 𝑥 ne

converge pas uniformément (c'est-à-dire à la même vitesse partout).

• Le taux de convergence est beaucoup plus lent aux points situés au voisinage d'une discontinuité.

• En outre, au voisinage d'une discontinuité, la série de Fourier tronquée 𝑥𝑁 présente des

ondulations, dont l'amplitude maximale ne semble pas diminuer avec l'augmentation de 𝑁.

• Il s'avère que lorsque 𝑁 augmente, les ondulations se compriment vers la discontinuité, mais, pour
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tout 𝑁 fini, l'amplitude de crête des ondulations reste approximativement constante.

• Ce comportement est connu sous le nom de phénomène de Gibbs.

• Le comportement ci-dessus est l'une des faiblesses des séries de Fourier (c'est-à-dire que les séries
de Fourier convergent très lentement près des discontinuités). 15
 Phénomène de Gibbs: Exemple de signal carré périodique
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16
 Propriétés des séries de Fourier: Linéarité

• Soit 𝑥 et 𝑦 deux fonctions périodiques de même période. Si 𝑥 𝑡 ↔ 𝑎𝑘 et y 𝑡 ↔ 𝑏𝑘, alors

𝛼𝑥 𝑡 𝛽𝑦 𝑡 ↔ 𝛼𝑎𝑘 𝛽𝑏𝑘

où α et β sont des constantes complexes.

• En d'autres termes, une combinaison linéaire de fonctions produit la même combinaison

linéaire de leurs coefficients de la série de Fourier.
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17
 Propriétés des séries de Fourier: Décalage temporel

• Soit 𝑥 une fonction périodique de période 𝑇 et de fréquence correspondante 𝜔0 . Si 𝑥 𝑡 ↔ 𝑐𝑘

alors

𝑥 𝑡 𝑡0 ↔ 𝑒 𝑐𝑘 𝑒 𝑐𝑘

où 𝑡0 est une constante réelle.

• En d'autres termes, le décalage temporel d'une fonction périodique modifie l'argument (mais
pas l'amplitude) des coefficients de sa série de Fourier.
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18
 Déplacement de fréquence (modulation)

■ Soit 𝑥 une fonction périodique de période 𝑇 et de fréquence correspondante

𝜔0 . Si 𝑥 𝑡 ↔ 𝑐𝑘 alors

𝑒 𝑥 𝑡 𝑒 𝑥 𝑡 ↔ 𝑐𝑘 𝑀

où 𝑀 est une constante entière.

■ En d'autres termes, la multiplication d'une fonction périodique par 𝑒

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déplace la suite des coefficients de la série de Fourier.

19
Signaux et systèmes
 Inversion du temps (Réflexion)

■ Soit x une fonction périodique de période T et de fréquence correspondante 𝜔0

.Si 𝑥 𝑡 ↔ 𝑐𝑘 ,alors

20

𝑥 𝑡 ↔𝑐 𝑘

■ En d'autres termes, l'inversion temporelle d'une fonction entraîne l'inversion

temporelle de ses coefficients de la série de Fourier.

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20
Signaux et systèmes
 Conjugaison

■ Pour une fonction T -périodique 𝑥 avec une suite de coefficients de

série de Fourier 𝑐, la propriété suivante est valable :

21
𝑥∗ 𝑡 ↔ 𝑐∗ 𝑘

■ En d'autres termes, la conjugaison d'une fonction a pour effet

d'inverser le temps et de conjuguer la suite des coefficients de la série

de Fourier.
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21
Signaux et systèmes
 Convolution périodique

• Soit 𝑥 et 𝑦 deux fonctions périodiques de même période 𝑇. Si 𝑥 𝑡 ↔ 𝑎𝑘 et

y 𝑡 ↔ 𝑏𝑘 ,alors

22

𝑥 𝑡 ∗ 𝑦 𝑡 ↔ 𝑇𝑎𝑘𝑏𝑘

• En d'autres termes, la convolution périodique de deux fonctions correspond à la

multiplication (jusqu'à un facteur d'échelle) de leurs suites de coefficients de la
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série de Fourier.

22
 Multiplication
CTFS

• Soit 𝑥 et 𝑦 deux fonctions périodiques de même période 𝑇. Si

𝑥 𝑡 ↔ 𝑎𝑘 et y 𝑡 ↔ 𝑏𝑘 ,alors

23

𝑥 𝑡 𝑦 𝑡 ↔ 𝑎 𝑘 𝑏𝑛 𝑘

• Comme nous le verrons plus loin, la sommation ci-dessus est la

convolution DT de 𝑎 et 𝑏.
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• En d'autres termes, la multiplication de deux fonctions périodiques

correspond à la convolution DT de leurs suites de coefficients de la
série de Fourier correspondantes.
23
 Relation de Parseval
• Une fonction 𝑥 et sa suite de coefficients de la série de Fourier 𝑎 satisfont à
la relation suivante :

1
𝑥 𝑡 2𝑑𝑡 |𝑎𝑘|2
24 𝑇

• La relation ci-dessus indique simplement que la quantité d'énergie dans x

(c'est-à-dire 𝑥 𝑡 2𝑑𝑡 ) et la quantité d'énergie dans la suite de

coefficient a de la série de Fourier (c'est-à-dire ∑ |𝑎𝑘|2) sont égales.

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• En d'autres termes, la transformation entre une fonction et sa suite de

coefficients de la série de Fourier préserve l'énergie.

24
 Symétrie paire et impaire
• Pour une fonction périodique x avec une séquence de coefficients de série
de Fourier c, les propriétés suivantes sont valables :

𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟 ⇔ 𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟

25

𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟 ⇔ 𝑐 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟

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• En d'autres termes, les propriétés de symétrie paires/impaires de x et c

correspondent toujours.

25
Signaux et systèmes
 Fonctions réelles
• Une fonction 𝑥 est réelle si et seulement si la séquence des coefficients de sa série de Fourier
c satisfait aux conditions suivantes
𝑐𝑘 𝑐 ∗ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑘

(c'est-à-dire que 𝑐 est un symétrique conjugué).

26

• Ainsi, pour une fonction à valeur réelle, les coefficients de la série de Fourier indexés
négativement sont redondants, car ils sont entièrement déterminés par les coefficients
indexés non négativement.

𝑐 ∗ équivalent à
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• Grâce aux propriétés des nombres complexes, on peut montrer que 𝑐𝑘

𝑐𝑘 |𝑐 ∗ | et argck argc k

(c'est-à-dire que 𝑐𝑘 est pair et que arg ck est impair).

• Notez que le fait que 𝑥 soit réel n'implique pas nécessairement que c soit réel. 26
 Formes trigonométriques d'une série de Fourier
• Considérons la fonction périodique 𝑥 avec les coefficients de la série de Fourier 𝑐𝑘 .
• Si 𝑥 est réel, sa série de Fourier peut être réécrite sous deux autres formes, appelées
formes trigonométriques et trigonométriques combinées.
• La forme trigonométrique combinée d'une série de Fourier a l'aspect suivant

𝑥 𝑡 𝑐0 2 |𝑐𝑘|cos 𝑘𝜔0𝑡 𝜃𝑘

• La forme trigonométrique d'une série de Fourier a l'aspect suivant

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𝑥 𝑡 𝑐0 𝛼𝑘 cos 𝑘𝜔0𝑡 𝛽𝑘 sin 𝑘𝜔0𝑡

Où 𝛼𝑘 2𝑅𝑒 𝑐𝑘 et 𝛼𝑘 2𝐼𝑚 𝑐𝑘
• Notez que les formes trigonométriques ne contiennent que des quantités
réelles. 27
 Autres propriétés des séries de Fourier

• Pour une fonction T -périodique 𝑥 avec une suite de coefficients de série de

Fourier 𝑐, les propriétés suivantes sont valables :
1. 𝑐0 est la valeur moyenne de 𝑥 sur une période unique 𝑇 ;
28

2. 𝑥 est réel et pair 𝑐 est réel et pair ; et

3. 𝑥 est réel et impair 𝑐 est purement imaginaire et impair.
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28
Signaux et systèmes
 Une nouvelle perspective sur les fonctions : Le domaine
des fréquences
• La série de Fourier nous offre une toute nouvelle façon de voir les fonctions.

• Au lieu de considérer une fonction comme ayant des informations distribuées par rapport au temps
(c'est-à-dire une fonction dont le domaine est le temps), nous considérons une fonction comme ayant
des informations distribuées par rapport à la fréquence (c'est-à-dire une fonction dont le domaine est
29

la fréquence).

• Cette perspective dite du domaine des fréquences est d'une importance fondamentale en
ingénierie.
• De nombreux problèmes techniques peuvent être résolus beaucoup plus facilement en utilisant le
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domaine des fréquences que le domaine temporel.

• Les coefficients de la série de Fourier d'une fonction 𝑥 permettent de quantifier la quantité

d'information que 𝑥 possède à différentes fréquences.

•
29
La distribution de l'information dans une fonction sur différentes fréquences est appelée spectre de
fréquence de la fonction.
 Séries de Fourier et spectres de fréquence
• Pour mieux comprendre le rôle joué par les coefficients de la série de Fourier 𝑐𝑘 dans le contexte du
spectre de fréquence de la fonction 𝑥, il est utile d'écrire la série de Fourier avec les 𝑐𝑘 exprimés sous
forme polaire comme suit
x: t

𝑥 𝑡 𝑐𝑘𝑒 |𝑐𝑘|𝑒

• Il est clair que le 𝑘è𝑚𝑒 terme de la sommation correspond à une sinusoïde complexe de fréquence
fondamentale 𝑘𝜔0 dont l'amplitude a été mise à l'échelle par un facteur de 𝑐𝑘 et le temps décalé
d'une valeur qui dépend de arg 𝑐𝑘 .

• Pour un 𝑘 donné, plus 𝑐𝑘 est grand, plus l'amplitude de sa sinusoïde complexe correspondante
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𝑒 est grande, et donc plus la contribution du kème terme (qui est associé à la fréquence 𝑘𝜔0
) à la somme globale est importante.

• De cette manière, nous pouvons utiliser 𝑐𝑘 comme mesure de la quantité d'informations

qu'une fonction 𝑥 possède à la fréquence 𝑘𝜔0 .
30
Signaux et systèmes
 Séries de Fourier et spectres de fréquence (suite)
• Les coefficients de la série de Fourier 𝑐𝑘 sont appelés le spectre de fréquence de 𝑥.

• Les amplitudes 𝑐𝑘 des coefficients de la série de Fourier sont appelées spectre d'amplitude
de 𝑥.

• Les arguments arg 𝑐𝑘 des coefficients de la série de Fourier sont appelés spectre de phase de 𝑥.
31

• Normalement, le spectre d'une fonction est tracé en fonction de la fréquence 𝑘𝜔0 au lieu
de 𝑘.

• Étant donné que la série de Fourier ne comporte que des composantes de fréquence à
des multiples entiers de la fréquence fondamentale, le spectre de fréquence est discret
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dans la variable indépendante (c'est-à-dire la fréquence).

• En raison de l'aspect général du tracé du spectre de fréquence (c'est-à-dire un certain nombre de

lignes verticales à différentes fréquences), nous appelons ces spectres des spectres de raies.

Signaux et systèmes
 Spectres de fréquence des fonctions réelles
• Rappelons que, pour une fonction réelle 𝑥, la suite des coefficients de la série de Fourier 𝑐 satisfait
aux conditions suivantes
𝑐𝑘 𝑐∗
(c'est-à-dire que 𝑐 est symétrique conjugué), ce qui est équivalent à
𝑐𝑘 |𝑐 | et arg ck arg c k

• Puisque 𝑐𝑘 |𝑐 | , le spectre d’amplitude d'une fonction réelle est toujours paire.

• De même, puisque arg ck arg c k , le spectre de phase d'une fonction réelle est toujours
impaire.
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• En raison de la symétrie des spectres de fréquence des fonctions réelles, nous ignorons
généralement les fréquences négatives lorsque nous traitons de ces fonctions.

• Dans le cas de fonctions complexes mais non réelles, les spectres de fréquence ne possèdent pas
la symétrie susmentionnée et les fréquences négatives deviennent importantes. 32
 Réponse en fréquence
• Rappelons qu'un système LTI ℋ avec une réponse impulsionnelle ℎ est tel que ℋ 𝑒 𝑡

𝑯𝑳 𝑠 𝑒 , où 𝑯𝑳 𝑠 ℎ𝑡 𝑒 𝑑𝑡 (C'est-à-dire que les exponentielles sont des fonctions

propres des systèmes LTI).
• Une sinusoïde complexe étant un cas particulier d'exponentielle complexe, nous pouvons
réutiliser le résultat ci-dessus pour le cas particulier des sinusoïdes complexes.
• Pour un système LTI ℋ avec une réponse impulsionnelle ℎ,

ℋ 𝑒 𝑡 𝑯 𝜔 𝑒

où 𝜔 est une constante réelle et 𝑯𝜔 ℎ𝑡 𝑒 𝑑𝑡

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• Autrement dit, 𝑒 est une fonction propre d'un système LTI et 𝑯 𝜔 est la valeur propre
correspondante.

• Nous appelons H la réponse en fréquence du système ℋ.

33
Signaux et systèmes 159
 Séries de Fourier et systèmes LTI
• Considérons un système LTI avec une entrée 𝑥, une sortie 𝑦 et une réponse en fréquence 𝑯.

• Supposons que l'entrée T -périodique 𝑥 soit exprimée sous forme de série de Fourier

2𝜋
𝑥 𝑡 𝑐𝑘𝑒 , 𝑜ù 𝜔0
𝑇
34

• En utilisant nos connaissances sur les fonctions propres des systèmes LTI, nous pouvons conclure que

𝑦 𝑡 𝑐𝑘𝐻 𝑘𝜔0 𝑒
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• Ainsi, si l'entrée 𝑥 d'un système LTI est une série de Fourier, la sortie 𝑦 est également une série de
Fourier. Plus précisément, si 𝑥 𝑡 ←→ 𝑐𝑘 , alors 𝑦 𝑡 ←→ 𝑯 𝑘𝜔0 𝑐𝑘.
• La formule ci-dessus peut être utilisée pour déterminer la sortie d'un système LTI à partir de son entrée
d'une manière qui ne nécessite pas de convolution.
34
Signaux et systèmes
 Filtrage
• Dans de nombreuses applications, nous souhaitons modifier le spectre d'une fonction en
amplifiant ou en atténuant certaines composantes de fréquence.

• Ce processus de modification du spectre de fréquence d'une fonction est appelé le filtrage.

• Un système qui effectue une opération de filtrage est appelé filtre.

35

• Il existe de nombreux types de filtres.

• Les filtres sélectifs en fréquence laissent passer certaines fréquences avec peu ou pas
de distorsion, tout en atténuant considérablement d'autres fréquences.
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• Il existe plusieurs types de filtres sélectifs de fréquence : passe-bas, passe-haut et

passe-bande.

35
 Filtre passe-bas idéal
• Un filtre passe-bas idéal élimine toutes les composantes de fréquence dont l'amplitude
est supérieure à une certaine fréquence de coupure, tout en laissant les autres
composantes de fréquence intactes.
H ω
• Un tel filtre a une réponse en fréquence de la forme
36

1, |𝜔| |𝜔𝑐|
𝐻 𝜔
0, 𝐴𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
où ωc est la fréquence de coupure.

• Un graphique de cette réponse en fréquence est donné ci-dessous.

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36
 Filtre passe-haut idéal
• Un filtre passe-haut idéal élimine toutes les composantes de fréquence dont l'amplitude est
inférieure à une certaine fréquence de coupure, tout en laissant les autres composantes de
fréquence intactes.

•
H ω de la forme
Un tel filtre a une réponse en fréquence
1, |𝜔|≥|𝜔𝑐|
𝐻 𝜔
0, 𝐴𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
où ωc est la fréquence de coupure.

• Un graphique de cette réponse en fréquence est donné ci-dessous.

1
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ω
−ωc ωc

Bande
passante
Bande
d'arrêt
Bande
passante 37
 Filtre passe-bande idéal
■ Un filtre passe-bande idéal élimine toutes les composantes de fréquence dont
l'amplitude ne se situe pas dans une certaine plage, tout en laissant les autres
composantes de fréquence intactes.
■ Un tel filtre a une réponse en fréquence de la forme

1, 𝜔𝑐1≤|𝜔|≤𝜔𝑐2
𝐻 𝜔
0, 𝐴𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠
où les limites de la bande passante sont ωc1 et ωc2 .
■ Un graphique de cette réponse en fréquence est donné ci-dessous.

1
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ω
−ωc2 −ω c1 ωc1 ωc2

Bande d'arrêt BP Bande

d'arrêt
Bande passante Bande d'arrêt
38
Signaux et systèmes 164