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Pr Ibra Dioum

ibra.dioum@esp.sn

Département Génie Informatique


Ecole Supérieure Polytechnique
Université Cheikh Anta Diop

ibra.dioum@esp.sn
Dakar, Semestre 1 - 2024
— Pr Ibra Dioum

SIGNAUX ET SYSTEMES
DUT & DST 1
Signaux et Systèmes

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Part 1

INTRODUCTION

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INTRODUCTION

1 Signal 2 Système
Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Section 1: Signal

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

1 Signal

2 Système
Définiton
Classification

ibra.dioum@esp.sn
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1- Signal

▶ Un signal est une fonction d’une ou de plusieurs variables qui


transmet des informations sur un phénomène (généralement
physique).
▶ Pour une fonction f , dans l’expression f (t1 , t2 , ..., tn ), chacune des
{tk } est appelée variable indépendante, tandis que la valeur de la

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fonction elle-même est appelée variable dépendante.
— Pr Ibra Dioum

▶ Tout type de variable physique sujette à des variations représente


un signal
▶ Voici quelques exemples de signaux :
▶ une tension ou un courant dans un circuit électronique
▶ la position, la vitesse ou l’accélération d’un objet
▶ une force ou un couple dans un système mécanique
Signaux et Systèmes

▶ le débit d’un liquide ou d’un gaz dans un processus chimique


▶ une image numérique, une vidéo numérique ou un son numérique
▶ un indice boursier

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1- Signal
1.1- Définiton

Note

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Traditionnellement, un signal est défini comme toute quantité
— Pr Ibra Dioum

qui présente une variation dans le temps, dans l’espace ou dans


les deux.
Cependant, d’un point de vue mathématique, la variation de
toute quantité en fonction d’une variable indépendante peut
également être considérée comme un signal.
Signaux et Systèmes

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1- Signal
1.2- Classification

i Important
Les signaux se présentent sous de nombreuses formes :

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— Pr Ibra Dioum

▶ continu, discret,
▶ analogique, numérique,
▶ périodique, non périodique,
▶ avec une symétrie paire ou impaire
▶ à énergie finie ou à puissance finie
▶ causal ou non causal
Signaux et Systèmes

▶ etc.

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1- Signal
1.2- Classification

1.2.1- Continu vs. discret

▶ La forme d’onde de la pression acoustique


représentée à la figure ci-contre est un signal
à temps continu transportant de la musique

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— Pr Ibra Dioum

entre une source (la trompette) et un


récepteur (l’oreille de l’auditeur).
▶ La forme d’onde varie en fonction de la
position spatiale et du temps.
▶ À un instant donné, la forme d’onde est un
Figure: Forme d’onde de
tracé de la pression acoustique en fonction de
pression acoustique
Signaux et Systèmes

la dimension spatiale x, mais pour le tympan


de l’auditeur, la forme d’onde interceptée est
une fonction variable dans le temps à une
valeur fixe de x.

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1- Signal
1.2- Classification

1.2.1- Continu vs. discret

▶ La variation de la luminosité sur la ligne de pixels


de l’écran d’ordinateur de la figure ci-contre
constitue un signal dans l’espace discret, car la
luminosité n’est spécifiée qu’à un ensemble

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d’endroits discrets.
— Pr Ibra Dioum

▶ Dans chaque cas, le signal peut représenter une


quantité physique, telle que
▶ le profil d’altitude de la température Figure: Signal spatial discret
atmosphérique,
▶ un enregistrement temporel de la pression
artérielle ou
▶ la consommation de carburant par kilomètre en
Signaux et Systèmes

fonction de la vitesse de la voiture

▶ chacun étant représenté en fonction d’une


variable indépendante - ou une quantité non Figure: Variable indépendante
physique telle qu’un indice boursier ou la est le groupe d’age

répartition des chômeurs par groupe d’âge


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1- Signal
1.2- Classification

1.2.2- Causal non causal

▶ Les systèmes réels - par opposition aux constructions purement


conceptuelles ou mathématiques que nous pouvons utiliser comme

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outils d’apprentissage même si nous savons qu’ils ne peuvent pas
— Pr Ibra Dioum

être réalisés dans la pratique - sont sont appelés systèmes


physiquement réalisables.
▶ Lorsqu’un tel système est excité par un signal d’entrée x(t), nous
définissons généralement la dimension t = 0 coïncide avec le
moment où le signal est introduit pour la première fois.
▶ En conséquence, x(t) = 0 pour t < 0, et x(t) est appelé signal
Signaux et Systèmes

causal.
▶ Par extension, si x(t) 6= 0 pour t < 0, il est dit non causal,
▶ et si x(t) = 0 pour t > 0, il est dit anticausal.

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1- Signal
1.2- Classification

▶ Un signal x(t) est analogique et à temps continu si x et t sont des


variables continues. La plupart des signaux du monde réel sont
analogiques et à temps continu.
▶ Un signal x(nT ) est analogique et à temps discret si les valeurs de x sont

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— Pr Ibra Dioum

continues mais que le temps nT est discret.


▶ Un signal x[n] est numérique et à temps discret si les valeurs de x sont
discrètes (c’est-à-dire quantifiées) et si le temps n est également discret.
Les ordinateurs stockent et traitent les signaux numériques à temps
discret.
▶ Un signal x(t) est numérique et à temps continu si x(t) ne peut prendre
Signaux et Systèmes

qu’un nombre fini de valeurs. Un exemple est la classe des signaux


logiques, comme la sortie d’une bascule, qui ne peut prendre que les
valeurs 0 ou 1.

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Section 2: Système

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1 Signal

2 Système
Définiton

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— Pr Ibra Dioum

C’est quoi un système


Classification
Pourquoi étudier les signaux et les systèmes
Signaux et Systèmes

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2- Système
2.1- Définiton

▶ Un système est une entité qui traite un ou


plusieurs signaux d’entrée afin de produire un
ou plusieurs signaux de sortie.
▶ Les systèmes sont utilisés pour traiter les

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signaux afin de modifier ou d’extraire des
— Pr Ibra Dioum

informations
▶ Système physique - caractérisé par leurs
relations d’entrée-sortie
▶ Par exemple. les systèmes électriques sont
caractérisés par des relations tension-courant
pour les composants et les lois des Figure: Modèle de système
Signaux et Systèmes

interconnexions (c’est-à-dire les lois de


Kirchhoff)
▶ De là, nous dérivons un modèle
mathématique du système

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2- Système
2.2- C’est quoi un système

▶ Trois grands domaines


▶ la modélisation mathématique,
▶ l’analyse

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▶ la conception
— Pr Ibra Dioum

▶ problème d’analyse
▶ comment déterminer les sorties du système
pour les entrées données et un modèle
mathématique donné du système
▶ problème de la conception ou de la synthèse
Signaux et Systèmes

▶ comment construire un système qui


produira un ensemble souhaité de sorties
pour les entrées données

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2- Système
2.3- Classification

▶ Nombre d’entrées :
▶ Un système à une entrée est dit à entrée unique (SI).
▶ Un système avec plus d’une entrée est dit à entrées multiples (MI).
▶ Nombre de sorties :

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▶ Un système avec une sortie est dit à sortie unique (SO).
— Pr Ibra Dioum

▶ Un système comportant plus d’une sortie est dit à sorties multiples (MO).
▶ Types de signaux traités :
▶ Un système peut être classé en fonction des types de signaux qu’il traite.
▶ Par conséquent, des termes tels que les suivants (qui décrivent des
signaux) peuvent également être utilisés pour décrire les systèmes :
unidimensionnels et multidimensionnels,
Signaux et Systèmes

temps continu (CT) et temps discret (DT), et


analogiques et numériques.

▶ Par exemple, un système à temps continu (TC) traite des signaux TC et


un système à temps discret (DT) traite des signaux DT.

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2- Système
2.3- Classification

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— Pr Ibra Dioum

Figure: Systèmes de traitement du signal


Signaux et Systèmes

Figure: Structure générale: Système de


communication et Système de contrôle par
rétroaction

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2- Système
2.4- Pourquoi étudier les signaux et les systèmes

▶ Les ingénieurs construisent des systèmes qui traitent/manipulent


des signaux.
▶ Nous avons besoin d’un cadre mathématique formel pour l’étude de

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ces systèmes.
▶ Un tel cadre est nécessaire pour garantir qu’un système répondra
aux spécifications requises (par exemple, performance et sécurité).
▶ Si un système ne répond pas aux spécifications requises ou ne
fonctionne pas du tout, des conséquences négatives s’ensuivent
généralement.
Signaux et Systèmes

▶ Lorsqu’un système ne fonctionne pas comme prévu, les


conséquences peuvent parfois être catastrophiques.

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Part 2

PRÉLIMINAIRES

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PRÉLIMINAIRES

2 Ensembles, Fonctions,Suites,
Opérateurs système et trans-
formations
1 Vue d’ensemble 3 Propriétés des signaux
1- Vue d’ensemble

Note
Avant d’approfondir l’étude des signaux et des systèmes, nous
devons d’abord établir quelques préliminaires mathématiques

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de base.
Dans ce qui suit, nous introduisons quelques notions de base rel-
atives aux ensembles, aux mappings, aux fonctions, aux suites,
aux opérateurs et aux transformations.
Nous présentons également quelques propriétés de base des fonc-
tions et des suites.
Signaux et Systèmes

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Section 2: Ensembles, Fonc-
tions,Suites, Opérateurs sys-
tème et transformations

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Signaux et Systèmes

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1 Vue d’ensemble

2 Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système et


transformations
Ensemble
Mapping
Fonctions

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Suite
Remarques sur la notation des fonctions et des suites
Opérateurs de systèmes
Remarques sur la notation des opérateurs pour les
systèmes CT
Remarques sur la notation des opérateurs pour les
Signaux et Systèmes

systèmes DT
Transformées

3 Propriétés des signaux


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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.1- Ensemble

▶ Un nombre rationnel est un nombre de la forme x/y, où x et y sont


dentiers ety 6= 0 (c’est-à-dire un rapport d’entiers).
−5 17 0
▶ Par exemple, , , et 0 = sont des nombres rationnels, alors

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3 11 1
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que π et e sont des nombres irrationnels (c’est-à-dire non


−5
rationnels). Les symboles employés pour désigner plusieurs
3
ensembles couramment utilisés sont les suivants :
Signaux et Systèmes

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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.1- Ensemble

Notation des ensembles d’entiers consécutifs

▶ Pour deux entiers a et b, nous définissons la notation suivante pour les

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ensembles d’entiers consécutifs : a, b et c. entiers consécutifs :
— Pr Ibra Dioum

▶ [a · · · b] = {x ∈ Z : a ⩽ x ⩽ b},
▶ [a · · · b) ou [a · · · b[= {x ∈ Z : a ⩽ x < b},
▶ (a · · · b] ou ]a · · · b) = {x ∈ Z : a < x ⩽ b},
▶ (a · · · b) ou ]a · · · b[= {x ∈ Z : a < x < b},
▶ Dans cette notation, a et b indiquent les extrémités de l’intervalle de
l’ensemble, et le type de parenthèses utilisé (parenthèses ou crochets)
indique si chaque extrémité est incluse dans l’ensemble.
Signaux et Systèmes

▶ Par exemple :
▶ [0 · · · 4] désigne l’ensemble des entiers {0, 1, 2, 3, 4} ;
▶ [0 · · · 4) désigne l’ensemble des entiers {0, 1, 2, 3} ; et
▶ [0 · · · N − 1] et [0 · · · N )désignent tous deux l’ensemble des entiers
{0, 1, 2, · · · , N − 1}.
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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.1- Ensemble

Notation des intervalles sur la droite réelle


▶ Pour deux nombres réels a et b, nous définissons la notation suivante
pour les intervalles sur la droite réelle :

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▶ [a · · · b] = {x ∈ R : a ⩽ x ⩽ b},
— Pr Ibra Dioum

▶ [a · · · b) ou [a · · · b[= {x ∈ R : a ⩽ x < b},


▶ (a · · · b] ou ]a · · · b) = {x ∈ R : a < x ⩽ b},
▶ (a · · · b) ou ]a · · · b[= {x ∈ R : a < x < b},
▶ Dans cette notation, a et b indiquent les extrémités de l’intervalle pour
l’ensemble, et le type de parenthèses utilisées (parenthèses ou crochets)
indique si chaque extrémité est incluse dans l’ensemble.
▶ Par exemple :
Signaux et Systèmes

▶ [0 · · · 100] désigne l’ensemble de tous les nombres réels compris entre


0 et 100, y compris 0 et 100 ;
▶ (−π · · · π] désigne l’ensemble de tous les nombres réels de −π à π, à
l’exclusion de −π mais y compris π ; et
▶ [−π · · · π)désigne l’ensemble de tous les nombres réels de −π à π, y
compris −π mais à l’exclusion de π. 25/183
2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.2- Mapping

▶ Un mapping est une relation impliquant deux ensembles qui associe


chaque élément d’un ensemble, appelé domaine, à un élément de l’autre
ensemble, appelé codomaine.
▶ La notation f : A → B désigne un mapping f dont le domaine est

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— Pr Ibra Dioum

l’ensemble A et le codomaine l’ensemble B.


▶ Exemple :
Signaux et Systèmes

▶ Bien qu’il existe de nombreux types de mappings, les types les plus
pertinents pour notre étude des signaux et des systèmes sont les suivants :
les fonctions, les suites, les opérateurs de système et les transformations.
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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.3- Fonctions
▶ Une fonction est un mapping dont le domaine est un ensemble
continu par nature, tel que les nombres réels ou les nombres
complexes.
▶ En pratique, le codomaine est généralement soit les nombres réels,

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soit les nombres complexes.
— Pr Ibra Dioum

▶ Les fonctions sont aussi communément appelées signaux à temps


continu (CT).
▶ Exemple :
▶ Soit f : R → R telle que f (t) = t2 (c’est-à-dire que f est la fonction
de quadrature).
▶ La fonction f fait correspondre à chaque nombre réel t le nombre
réel f (t) = t2 .
Signaux et Systèmes

▶ Le domaine et le codomaine sont les nombres réels.


▶ Notez que f est une fonction, tandis que f (t) est un nombre (à
savoir, la valeur de la fonction f évaluée à t).
▶ Ici, nous nous concentrerons presque exclusivement sur les fonctions
d’une seule variable indépendante (c’est-à-dire les fonctions
unidimensionnelles). 27/183
2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.4- Suite
▶ Une suite est un mapping dont le domaine est un ensemble discret par
nature, tel que les nombres entiers, ou un sous-ensemble de ceux-ci.
▶ En pratique, le codomaine est généralement soit les nombres réels, soit
les nombres complexes.

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▶ Les suites sont aussi communément appelées signaux à temps discret
— Pr Ibra Dioum

(DT).
▶ Exemple :
▶ Soit f : Z+ → Z+ telle que f (n) = n2 où Z+ désigne l’ensemble des
entiers (strictement) positifs.
▶ La suite f fait correspondre à chaque entier (strictement) positif n l’entier
(strictement) positif f (n) = n2 , c’est-à-dire la suite des carrés parfaits.
▶ Le domaine et le codomaine sont Z+ (c’est-à-dire les entiers positifs).
▶ Notons que f est une suite, alors que f (n) est un nombre (à savoir la
Signaux et Systèmes

valeur de la suite f évaluée en n).


▶ Pour des raisons de notation, le nième élément d’une suite x est désigné
par x(n) ou xn .
▶ Ici, nous nous concentrerons presque exclusivement sur les suites à une
seule variable indépendante (c’est-à-dire les suites unidimensionnelles).
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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.5- Remarques sur la notation des fonctions et des suites
▶ Pour une fonction f à valeurs réelles d’une variable réelle et un nombre
réel arbitraire t, l’expression f désigne la fonction f elle-même et
l’expression f (t) désigne la valeur de la fonction f évaluée à l’instant t.
▶ Autrement dit, f est une fonction et f (t) est un nombre.

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▶ Malheureusement, la pratique consistant à utiliser f (t) pour désigner la
— Pr Ibra Dioum

fonction f est assez courante, bien qu’il s’agisse à proprement parler d’un
abus de notation.
▶ Dans les contextes où une notation imprécise peut poser des problèmes, il
faut veiller à bien distinguer une fonction d’un nombre.
▶ Pour les fonctions à valeurs réelles f et g d’une variable réelle et d’un
nombre réel arbitraire t :
▶ L’expression f + g désigne une fonction, à savoir la fonction formée par
Signaux et Systèmes

l’addition des fonctions f et g.


▶ L’expressionf (t) + g(t) désigne un nombre, à savoir la somme de : 1) la
valeur de la fonction f évaluée à t ; et 2) la valeur de la fonction g évaluée
à t.
▶ Des remarques similaires à celles faites ci-dessus pour les fonctions sont
également valables dans le cas des suites.. 29/183
2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.5- Remarques sur la notation des fonctions et des suites

▶ Pour exprimer que deux fonctions f et gsont égales, on peut écrire soit :
1 f = g ; ou
2 f (t) = g(t) pour tout t.

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▶ Des deux expressions précédentes, la première (c’est-à-dire f = g) est
— Pr Ibra Dioum

généralement préférable, car elle est moins verbeuse.


▶ Pour les fonctions f et g et une opération ◦ définie ponctuellement pour
les fonctions pour les fonctions (telles que l’addition, la soustraction, la
multiplication et la division), la relation suivante s’applique
(f ◦ g)(t) = f (t) ◦ g(t).
▶ Certaines opérations ◦ impliquant des fonctions (telles que la convolution,
Signaux et Systèmes

qui sera discutée plus loin) ne peuvent pas être définies dans le cadre
d’un système de notation, auquel cas ( f ◦ g)(t) est une expression
mathématique valide, alors que f (t) ◦ g(t) ne l’est pas.
▶ De nouveau, des commentaires similaires à ceux faits ci-dessus pour les
fonctions sont également valables dans le cas des suites.
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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.6- Opérateurs de systèmes

▶ Un opérateur de système est un mapping utilisé pour représenter un


système.
▶ Nous nous concentrerons exclusivement sur le cas des systèmes à une
seule entrée et une seule sortie.

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— Pr Ibra Dioum

▶ Un opérateur de système (à une entrée et une sortie) fait correspondre


une fonction ou une suite représentant l’entrée d’un système à une
fonction ou une suite représentant la sortie du système.
▶ Le domaine et le codomaine d’un opérateur système sont des ensembles
de fonctions ou de suites, et non des ensembles de nombres.
▶ Exemple :
▶ Soit H : F → F tel que Hx(t) = 2x(t) (pour tout t ∈ R) et F est
Signaux et Systèmes

l’ensemble des fonctions correspondant R à R.


▶ Le système H fait correspondre une fonction à une fonction.
▶ En particulier, le domaine et le codomaine sont chacun F, qui est un
ensemble de fonctions.
▶ Le système H multiplie sa fonction d’entrée x par un facteur 2 afin de
produire sa fonction de sortie Hx.
▶ Notez que Hx est une fonction et non un nombre. 31/183
2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.7- Remarques sur la notation des opérateurs pour les systèmes CT

▶ Pour un opérateur de système H et une fonction x, Hx est la fonction produite


en tant que sortie du système H lorsque l’entrée est la fonction x.
▶ Les parenthèses autour de l’opérande d’un opérateur sont souvent omises
lorsqu’elles ne sont pas nécessaires pour le regroupement.

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— Pr Ibra Dioum

▶ Par exemple, pour un opérateur H, une fonction x et un nombre réel t, on


préférera normalement écrire:
1 Hx au lieu de l’expression équivalente H(x) ; et
2 Hx(t) au lieu de l’expression équivalente H(x)(t).
▶ Notons également que Hx est une fonction et que Hx(t) est un nombre (à
savoir la valeur de la fonction Hx évaluée à t).
▶ Dans l’expression H(x1 + x2 ), les parenthèses sont nécessaires pour le
Signaux et Systèmes

regroupement, car H(x1 + x2 ) 6≡ Hx1 + x2 (où 6≡ signifie ”non équivalent”).


▶ Lorsque plusieurs opérateurs sont appliqués, ils se regroupent de droite à
gauche.
▶ Par exemple, pour les opérateurs H1 et H2 , et la fonction x, l’expression
H2 H1 x signifie H2 [H1 x].

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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.8- Remarques sur la notation des opérateurs pour les systèmes DT

▶ Pour un opérateur de système H et une suite x, Hx est la suite produite en


tant que sortie du système H lorsque l’entrée est la suite x.
▶ Les parenthèses autour de l’opérande d’un opérateur sont souvent omises
lorsqu’elles ne sont pas nécessaires pour le regroupement.

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— Pr Ibra Dioum

▶ Par exemple, pour un opérateur H, une suite x et un nombre entre n, on


préférera normalement écrire:
1 Hx au lieu de l’expression équivalente H(x) ; et
2 Hx(n) au lieu de l’expression équivalente H(x)(n).
▶ Notons également que Hx est une suite et que Hx(n) est un nombre (à savoir la
valeur de la suite Hx évaluée à n).
▶ Dans l’expression H(x1 + x2 ), les parenthèses sont nécessaires pour le
Signaux et Systèmes

regroupement, car H(x1 + x2 ) 6≡ Hx1 + x2 (où 6≡ ” signifie ”non équivalent”).


▶ Lorsque plusieurs opérateurs sont appliqués, ils se regroupent de droite à
gauche.
▶ Par exemple, pour les opérateurs H1 et H2 , et la suite x, l’expression H2 H1 x
signifie H2 [H1 x].

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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.9- Transformées

▶ Plus tard, nous aborderons plusieurs types de mappings connus sous le


nom de transformations.
▶ Les transformations ont une structure mathématique similaire à celle des

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opérateurs du système.
— Pr Ibra Dioum

▶ En d’autres termes, les transformations mettent en correspondance des


fonctions/suites avec des fonctions/suites.
▶ En raison de cette structure similaire, bon nombre des commentaires
précédents concernant les opérateurs de système s’appliquent également
au cas des transformations.
▶ Par exemple, la transformée de Fourier (introduite plus loin) est notée F
Signaux et Systèmes

et le résultat de l’application de l’opérateur de la transformée de Fourier


à la fonction/suite x est noté Fx.
▶ Quelques exemples de transformées d’intérêt dans l’étude des signaux et
des systèmes sont énumérés sur la diapositive suivante.

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2- Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système
et transformations
2.9- Transformées

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Signaux et Systèmes

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Section 3: Propriétés des signaux

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1 Vue d’ensemble

2 Ensembles, Fonctions,Suites, Opérateurs système et


transformations

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3 Propriétés des signaux


Symétrie
Périodicité
Signaux et Systèmes

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3- Propriétés des signaux
3.1- Symétrie

3.1.1- symétrie paire


▶ Une fonction x est dite paire si elle satisfait x(t) = x(−t) pour tout t (où
t est un nombre réel).
▶ Une suite x est dite paire si elle satisfait x(n) = x(−n) pour tout n (où n
est un nombre entier).

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— Pr Ibra Dioum

▶ Géométriquement, le graphe d’un signal pair est symétrique par rapport


à l’axe vertical.
▶ Quelques exemples de signaux pairs sont présentés ci-dessous.
Signaux et Systèmes

Figure: Exemple de fonction paire Figure: Exemple de suite paire


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3- Propriétés des signaux
3.1- Symétrie

3.1.2- symétrie impaire


▶ Une fonction x est dite impaire si elle satisfait aux conditions suivantes
x(t) = −x(−t) pour tout t (où t est un nombre réel).
▶ Une suite x est dite impaire si elle satisfait à x(n) = −x(−n) pour tout n
(où n est un nombre entier).

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— Pr Ibra Dioum

▶ Un signal impair x doit être tel quex(0) = 0.


▶ Géométriquement, le graphe d’un signal impair est symétrique par
rapport à l’origine.
▶ Quelques exemples de signaux impairs sont présentés ci-dessous.
Signaux et Systèmes

Figure: Exemple de fonction impaire 39/183


Figure: Exemple de suite impaire
3- Propriétés des signaux
3.1- Symétrie

3.1.3- Symétrie conjuguée

▶ Une fonction x est dite symétrique conjuguée si elle satisfait x(t) = x(−t)

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— Pr Ibra Dioum

pour tout t (où t est un nombre réel).


▶ Une suite x est dite à symétrie conjuguée si elle satisfait x(n) = x(−n)
pour tout n (où n est un entier).
▶ La partie réelle d’une fonction ou d’une suite à symétrie conjuguée est
paire.
▶ La partie imaginaire d’une fonction ou d’une suite symétrique conjuguée
est impaire.
Signaux et Systèmes

▶ Un exemple de fonction symétrique conjuguée est une sinusoïde complexe


x(t) = cos(ωt) + j sin(ωt), où ω est une constante réelle.

40/183
3- Propriétés des signaux
3.2- Périodicité

▶ Une fonction x est dite périodique de période T (ou T − priodique) si,


pour une certaine constante réelle T strictement positive, la condition
suivante est remplie : x(t) = x(t + T ) pour tout t (où t est un nombre
réel).
▶ Une suite x est dite périodique de période N (ou N − priodique) si, pour

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— Pr Ibra Dioum

une certaine constante entière N strictement positive, la condition


suivante est vérifiée : x(n) = x(n + N ) pour tout n (où n est un entier).
▶ Quelques exemples de signaux périodiques sont présentés ci-dessous.
Signaux et Systèmes

Figure: Exemple de suite périodique


Figure: Exemple de fonction périodique

41/183
3- Propriétés des signaux
3.2- Périodicité

▶ Une fonction/suite qui n’est pas périodique est dite apériodique.


▶ Une fonction T − priodique x est dite de fréquence 1
T et de
fréquence angulaire 2π
T .

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Une suite N − priodique x est dite de fréquence 1


N et de fréquence
angulaire 2π
N .
▶ La période d’un signal périodique n’est pas unique. Autrement dit,
un signal périodique de période T est aussi périodique de période
kT , pour tout entier (strictement) positif k.
▶ La plus petite période avec laquelle un signal est périodique est
Signaux et Systèmes

appelée la période fondamentale et sa fréquence correspondante est


appelée la fréquence fondamentale.

42/183
Part 3

SIGNAUX ET SYSTÈMES
A TEMPS CONTINU (CT)

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

43/183
SIGNAUX ET SYSTÈMES
A TEMPS CONTINU

3 Fonctions élémentaires
1 Transformations de variables
4 Systèmes à temps continu
indépendantes et dépendantes
5 Section3
2 Propriétés des fonctions 6 Section 4
Section 1: Transformations de vari-
ables indépendantes et dépendantes

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

44/183
1 Transformations de variables indépendantes et dépendantes
Décalage temporel (Translation)
Inversion temporelle (Réflexion)
Compression/expansion du temps (dilatation)
Mise à l’échelle temporelle
Combinaison d’opérations
Deux perspectives sur les transformations à variables

ibra.dioum@esp.sn
indépendantes
— Pr Ibra Dioum

Mise à l’échelle d’amplitude


Décalage d’amplitude
Combinaison d’opérations

2 Propriétés des fonctions


Signaux et Systèmes

3 Fonctions élémentaires

4 Systèmes à temps continu


45/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.1- Décalage temporel (Translation)
▶ Le décalage temporel (également appelé translation) fait correspondre la
fonction d’entrée x à la fonction de sortie y, comme indiqué par
y(t) = x(t − b), où b est un nombre réel.
▶ Une telle transformation déplace la fonction (vers la gauche ou la droite)

ibra.dioum@esp.sn
le long de l’axe du temps.
— Pr Ibra Dioum

▶ Si b > 0, y est décalé vers la droite de |b|, par rapport à x (c’est-à-dire


retardé dans le temps).
▶ Si b < 0, y est décalé vers la gauche de |b|, par rapport à x (c’est-à-dire
avancé dans le temps).
Signaux et Systèmes

46/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.2- Inversion temporelle (Réflexion)

▶ L’inversion temporelle (également connue sous le nom de réflexion) fait


correspondre la fonction d’entrée x à la fonction de sortie y, comme
indiqué par y(t) = x(−t).

ibra.dioum@esp.sn
▶ Géométriquement, la fonction de sortie y est une réflexion de la fonction
— Pr Ibra Dioum

d’entrée x autour de la ligne (verticale) t = 0.


Signaux et Systèmes

47/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.3- Compression/expansion du temps (dilatation)
▶ La compression/expansion temporelle (également appelée dilatation) fait
correspondre la fonction d’entrée x à la fonction de sortie y, comme
indiqué par la formule suivante y(t) = x(at), où a est un nombre réel
strictement positif.

ibra.dioum@esp.sn
▶ Une telle transformation est associée à une compression/expansion le
— Pr Ibra Dioum

long de l’axe du temps.


▶ Si a > 1, y est compressé le long de l’axe horizontal d’un facteur a, par
rapport à x.
▶ Si a < 1, y est dilaté (c’est-à-dire étiré) le long de l’axe horizontal d’un
1
facteur , par rapport à x.
a
Signaux et Systèmes

48/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.4- Mise à l’échelle temporelle
▶ La mise à l’échelle temporelle fait correspondre la fonction d’entrée x à la
fonction de sortie y, comme indiqué par y(t) = x(at), où a est un nombre
réel non nul.
▶ Une telle transformation est associée à une dilatation (c’est-à-dire à une

ibra.dioum@esp.sn
compression/expansion le long de l’axe du temps) et/ou à une inversion
— Pr Ibra Dioum

temporelle.
▶ Si |a|> 1, la fonction est comprimée le long de l’axe du temps par un
facteur de |a|.
▶ Si |a|< 1, la fonction est étendue (c’est-à-dire étirée) le long de l’axe du
1
temps par un facteur de .
a
▶ Si |a|= 1, la fonction n’est ni dilatée ni comprimée.
Signaux et Systèmes

▶ Si a < 0, la fonction est également inversée dans le temps.


▶ La dilatation (c’est-à-dire l’expansion/compression) et l’inversion
temporelle se confondent.
▶ L’inversion temporelle est un cas particulier de la mise à l’échelle
temporelle avec a = −1 ; et la compression/expansion du temps est un
cas particulier de la mise à l’échelle temporelle avec a > 0. 49/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.4- Mise à l’échelle temporelle

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

50/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.5- Combinaison d’opérations
▶ Considérons une transformation qui fait correspondre la fonction d’entrée
x à la fonction de sortie y, comme indiqué par y(t) = x(at − b), où a et b
sont des nombres réels et a 6= 0.
▶ On peut montrer que la transformation ci-dessus est la combinaison

ibra.dioum@esp.sn
d’une mise à l’échelle temporelle et d’un décalage temporel.
— Pr Ibra Dioum

▶ La mise à l’échelle temporelle et le décalage temporel n’étant pas


commutatifs, nous devons être particulièrement attentifs à l’ordre dans
lequel ces transformations sont appliquées.
▶ La transformation ci-dessus a deux interprétations distinctes mais
équivalentes :
1 d’abord, décalage temporel de x par b, puis mise à l’échelle temporelle du
résultat par a ;
Signaux et Systèmes

2 d’abord, mise à l’échelle temporelle de x par a, puis décalage temporel du


résultat par ab .
▶ Noter que le décalage temporel n’est pas le même dans les deux cas.
▶ En particulier, il convient de noter que lorsque la mise à l’échelle est
appliquée d’abord, puis le décalage temporel, le décalage temporel est de
b
, et non de b. 51/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.5- Combinaison d’opérations

▶ Étant donné x comme indiqué ci-dessous, trouver y(t) = x(2t − 1).

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Décalage temporel de 1, puis mise à l’échelle temporelle de 2


Signaux et Systèmes

1
▶ Mise à l’échelle temporelle de 2 puis décalage du temps de
2

52/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.6- Deux perspectives sur les transformations à variables indépendantes
▶ Une transformation de la variable indépendante peut être considérée en
termes de
1 l’effet de la transformation sur la fonction; ou
2 l’effet de la transformation sur l’axe horizontal.

ibra.dioum@esp.sn
▶ Cette distinction est importante car une telle transformation a des effets
— Pr Ibra Dioum

opposés sur la fonction et l’axe horizontal.


▶ Par exemple, la transformation (décalage temporel) qui remplace t par
t − b (où b est un nombre réel) dans x(t) peut être considérée comme une
transformation qui
1 décale la fonction x vers la droite de b unités ; ou
2 décale l’axe horizontal vers la gauche de b unités.
▶ Dans notre traitement des transformations de variables indépendantes,
Signaux et Systèmes

nous ne nous intéressons qu’à l’effet d’une transformation sur la fonction.


▶ Si l’on ne prend pas soin de considérer que nous nous intéressons au
point de vue de la fonction (par opposition à la perspective de l’axe), de
nombreux aspects des transformations à variables indépendantes ne
seront pas pris en compte. 53/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.7- Mise à l’échelle d’amplitude

▶ La mise à l’échelle de l’amplitude fait correspondre la fonction d’entrée x


à la fonction de sortie y comme suit y(t) = ax(t), où a est un nombre réel.
▶ Géométriquement, la fonction de sortie y est étendue/compressée en

ibra.dioum@esp.sn
amplitude et/ou réfléchie autour de l’axe horizontal.
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

54/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.8- Décalage d’amplitude

▶ Le décalage d’amplitude fait correspondre la fonction d’entrée x à


la fonction de sortie y comme suit y(t) = x(t) + b, où b est un

ibra.dioum@esp.sn
nombre réel.
— Pr Ibra Dioum

▶ Géométriquement, le décalage d’amplitude ajoute un déplacement


vertical à x.
Signaux et Systèmes

55/183
1- Transformations de variables indépendantes et
dépendantes
1.9- Combinaison d’opérations

▶ Nous pouvons également combiner les transformations de mise à l’échelle


de l’amplitude et de décalage de l’amplitude.

ibra.dioum@esp.sn
▶ Considérons une transformation qui fait correspondre la fonction d’entrée
— Pr Ibra Dioum

x à la fonction de sortie y, comme indiqué par y(t) = ax(t) + b, où a et b


sont des nombres réels.
▶ De manière équivalente, la transformation ci-dessus peut être exprimée
b
comme suit y(t) = a[x(t) + ].
a
▶ La transformation ci-dessus est équivalente à :
1 d’abord une mise à l’échelle de l’amplitude de x par a, puis un décalage
Signaux et Systèmes

de l’amplitude de la fonction résultante par b ; ou


2 d’abord un décalage d’amplitude de x par b/a, puis un décalage
d’amplitude de la fonction résultante par a.

56/183
Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Section 2: Propriétés des fonctions

ibra.dioum@esp.sn
57/183
1 Transformations de variables indépendantes et dépendantes

2 Propriétés des fonctions


Symétrie et addition/multiplication
Décomposition d’une fonction en parties paires et impaires
Somme de fonctions périodiques

ibra.dioum@esp.sn
Fonctions bornées
— Pr Ibra Dioum

Énergie et puissance d’une fonction

3 Fonctions élémentaires

4 Systèmes à temps continu


Signaux et Systèmes

5 Section3

6 Section 4
58/183
2- Propriétés des fonctions
2.1- Symétrie et addition/multiplication

▶ Les sommes impliquant des fonctions paires et impaires ont les propriétés
suivantes :
1 La somme de deux fonctions paires est paire.
2 La somme de deux fonctions impaires est impaire.
3 La somme d’une fonction paire et d’une fonction impaire n’est ni paire ni

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

impaire, à condition qu’aucune des fonctions ne soit identiquement nulle.


▶ C’est-à-dire que la somme de fonctions ayant le même type de symétrie a
aussi le même type de symétrie.
▶ Les produits impliquant des fonctions paires et impaires ont les
propriétés suivantes :
1 Le produit de deux fonctions paires est pair.
2 Le produit de deux fonctions impaires est pair.
Signaux et Systèmes

3 Le produit d’une fonction paire et d’une fonction impaire est impair.

▶ C’est-à-dire que le produit de fonctions ayant le même type de symétrie


est pair, tandis que le produit de fonctions ayant des types de symétrie
opposés est impair.
59/183
2- Propriétés des fonctions
2.2- Décomposition d’une fonction en parties paires et impaires

▶ Toute fonction x a une représentation unique de la forme

x(t) = xp (t) + xi (t),

ibra.dioum@esp.sn
où les fonctions xp et xi sont respectivement les parties paire et impaire
— Pr Ibra Dioum

de x.
▶ En particulier, les fonctions C et xi sont données par
1 1
xp = [x(t) + x(−t)] et xi = [x(t) − x(−t)]
2 2
▶ Les fonctions xp et xi sont appelées partie paire et partie impaire de x,
respectivement.
Signaux et Systèmes

▶ Par commodité, les parties paires et impaires de x sont souvent notées


P air{x} et Impair{x}, respectivement.

60/183
2- Propriétés des fonctions
2.3- Somme de fonctions périodiques

▶ Pour deux fonctions périodiques x1 et x2 de périodes fondamentales


T1 et T2 respectivement, et la somme y = x1 + x2 :
1 La somme y est périodique si et seulement si le rapport T1 /T2 est un

ibra.dioum@esp.sn
nombre rationnel (i.e., le quotient de deux entiers).
— Pr Ibra Dioum

2 Si y est périodique, sa période fondamentale est rT1 (ou de façon


équivalente, qT2 , puisque rT1 = qT2 ), où T1 /T2 = q/r et q et r sont
entiers et premiers (c’est-à-dire, n’ont pas de facteurs communs). (Notez
que rT1 est simplement le plus petit multiple commun de T1 et T2 ).

▶ Bien que le théorème ci-dessus ne concerne directement que le cas


de la somme de deux fonctions, le cas de N fonctions (où N > 2)
Signaux et Systèmes

peut être traité en en appliquant le théorème de façon répétée


N − 1 fois.

61/183
2- Propriétés des fonctions
2.4- Fonctions bornées

▶ Une fonction x est dite bornée s’il existe une constante réelle
positive (finie) A telle que |x(t)|≤ A pour tout t (c’est-à-dire que

ibra.dioum@esp.sn
x(t) est finie pour tout t).
— Pr Ibra Dioum

▶ Par exemple, les fonctions sinus et cosinus sont bornées, puisque


|sin t|≤ 1 pour tout t et |cos t|≤ 1 pour tout t.
▶ En revanche, la fonction tangente et toute fonction polynomiale non
constante p (par exemple, p(t) = t2 ) ne sont pas bornées, puisque

lim |tan t|= ∞ et lim p(t) = ∞


|t|→−∞
Signaux et Systèmes

t→π/2

62/183
2- Propriétés des fonctions
2.5- Énergie et puissance d’une fonction

▶ L’énergie E contenue dans la fonction x est donnée par


ˆ ∞
E= |f (t)|2 dt

ibra.dioum@esp.sn
−∞
— Pr Ibra Dioum

▶ Un signal dont l’énergie est finie est dit signal à énergie.


▶ La puissance moyenne P contenue dans la fonction x est donnée par
ˆ θ/2
1
P = lim |f (t)|2 dt
θ→∞ θ −θ/2
Signaux et Systèmes

▶ Un signal dont la puissance moyenne est finie (non nulle) est dit
signal de puissance.

63/183
Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Section 3: Fonctions élémentaires

ibra.dioum@esp.sn
64/183
1 Transformations de variables indépendantes et dépendantes

2 Propriétés des fonctions

3 Fonctions élémentaires
Fonctions sinusoïdales réelles
Fonction exponentielle complexe

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

Fonction exponentielle réelle


Fonction sinusoïdale complexe
Fonctions exponentielles complexes générales
Relation entre les exponentielles complexes et les sinusoïdes
réelles
Fonction Echelon unité
Signaux et Systèmes

Fonction Signe
Fonction Rectangle
Fonction Indicatrice
Fonction triangle
Fonction Sinus cardinal
65/183
3- Fonctions élémentaires
3.1- Fonctions sinusoïdales réelles
▶ Une fonction sinusoïdale réelle est une fonction de la forme
x(t) = A cos(ωt + θ),
où A, ω et θ sont des constantes réelles.

▶ Une telle fonction est périodique avec une période fondamentale T =
|ω|
et de fréquence fondamentale |ω|.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Une sinusoïde réelle a un tracé ressemblant à celui illustré ci-dessous.


Signaux et Systèmes

66/183
3- Fonctions élémentaires
3.2- Fonction exponentielle complexe

▶ Une fonction exponentielle complexe est une fonction de la forme

ibra.dioum@esp.sn
x(t) = Aeλt ,
— Pr Ibra Dioum

où A et λ sont des constantes complexes.


▶ Une exponentielle complexe peut présenter un certain nombre de modes
de comportement distincts, en fonction des valeurs de ses paramètres A
et λ.
▶ Par exemple, en tant que cas particuliers, les exponentielles complexes
Signaux et Systèmes

comprennent les exponentielles réelles et les sinusoïdes complexes.

67/183
3- Fonctions élémentaires
3.3- Fonction exponentielle réelle
▶ Une fonction exponentielle réelle est un cas particulier d’exponentielle
complexe x(t) = Aeλt , où A et λ sont restreints à des nombres réels.
▶ Une exponentielle réelle peut présenter l’un des trois modes de
comportement distincts, en fonction de la valeur de �, comme illustré
ci-dessous.
▶ Si λ > 0, x(t) augmente de façon exponentielle à mesure que t augmente

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

(c’est-à-dire une exponentielle croissante).


▶ Si λ < 0, x(t) diminue exponentiellement lorsque t augmente (c’est-à-dire
une exponentielle décroissante).
▶ Si λ = 0, x(t) est simplement égal à la constante A.
Signaux et Systèmes

68/183
3- Fonctions élémentaires
3.4- Fonction sinusoïdale complexe

▶ Une fonction sinusoïdale complexe est un cas particulier d’exponentielle


complexe x(t) = Aeλt , où A est complexe et λ est purement imaginaire
(c’est-à-dire Re{λt} = 0).
▶ En d’autres termes, une fonction sinusoïdale complexe est une fonction
de la forme

ibra.dioum@esp.sn
x(t) = Aejωt ,
— Pr Ibra Dioum

où A est complexe et ω est réel.


▶ En exprimant A sous forme polaire comme A = |A|ejθt (où θ est réel) et
en utilisant la relation d’Euler, nous pouvons réécrire x(t) comme suit

x(t) = |A|cos(jωt + θ) + |A|sin(jωt + θ)


| {z } | {z }
Re{x(t)} Im{x(t)}
Signaux et Systèmes

▶ Ainsi, Re{x} et Im{x} sont identiques à l’exception d’un décalage


temporel.

▶ De plus, x est périodique avec une période fondamentale T = et une
|ω|
fréquence fondamentale |ω|.
69/183
3- Fonctions élémentaires
3.4- Fonction sinusoïdale complexe

▶ Les graphes de Re{x} et Im{x} ont les formes indiquées ci-dessous.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

70/183
3- Fonctions élémentaires
3.5- Fonctions exponentielles complexes générales

▶ Dans le cas le plus général d’une fonction exponentielle complexe


x(t) = Aeλt , A et λ sont tous deux complexes.
▶ Avec A = |A|ejθt et λ = σ + jω (où θ, σ et ω sont réels), et en utilisant la
relation d’Euler, nous pouvons réécrire x(t) comme suit

ibra.dioum@esp.sn
x(t) = |A|ejσ cos(jωt + θ) + |A|ejσ sin(jωt + θ)
| {z } | {z }
— Pr Ibra Dioum

Re{x(t)} Im{x(t)}

▶ Ainsi, Re{x} et Im{x} sont chacun le produit d’une exponentielle réelle


et d’une sinusoïde réelle.
▶ x(t) présente l’un des trois modes de comportement suivants, en fonction
de la valeur de σ.
▶ Si σ = 0, Re{x} et Im{x} sont des sinusoïdes réelles.
Signaux et Systèmes

▶ Si σ > 0, Re{x} et Im{x} sont chacun le produit d’une sinusoïde réelle


et d’une exponentielle réelle croissante.
▶ Si σ < 0, Re{x} et Im{x} sont chacun le produit d’une sinusoïde réelle
et d’une exponentielle réelle décroissante.
71/183
3- Fonctions élémentaires
3.5- Fonctions exponentielles complexes générales

▶ Les trois modes de comportement pour Re{x} et Im{x} sont illustrés


ci-dessous.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

72/183
3- Fonctions élémentaires
3.6- Relation entre les exponentielles complexes et les sinusoïdes réelles

▶ D’après la relation d’Euler, une sinusoïde complexe peut être exprimée


comme la somme de de deux sinusoïdes réelles

ibra.dioum@esp.sn
Aejωt = A cos(ωt) + jA sin(ωt)
— Pr Ibra Dioum

.
▶ De plus, une sinusoïde réelle peut être exprimée comme la somme de
deux sinusoïdes complexes en utilisant les identités suivantes
A
A cos(ωt) = [Aej(ωt+θ) + Ae−j(ωt+θ) ] et
2
Signaux et Systèmes

A
A sin(ωt) = [Aej(ωt+θ) − Ae−j(ωt+θ) ]
2

73/183
3- Fonctions élémentaires
3.7- Fonction Echelon unité
▶ La fonction Echelon unité (également appelée fonction de Heaviside),
notée u, est définie comme suit

1 si t ⩾ 0
u(t) =
0 sinon.
▶ En raison de la manière dont u est utilisé dans la pratique, la valeur
1

ibra.dioum@esp.sn
réelle de u(0) n’est pas importante. Parfois, les valeurs 0 et sont
— Pr Ibra Dioum

2
également utilisées pour u(0).
▶ Un graphique de cette fonction est présenté ci-dessous.
Signaux et Systèmes

74/183
3- Fonctions élémentaires
3.8- Fonction Signe

▶ La fonction Signe, notée sgn, est définie comme suit


(
1 si t > 0
sgn(t) = 0 si t = 0
−1 si t < 0

▶ D’après sa définition, on peut voir que la fonction signe calcule

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

simplement le signe d’un nombre.


▶ Un graphique de cette fonction est présenté ci-dessous.
Signaux et Systèmes

75/183
3- Fonctions élémentaires
3.9- Fonction Rectangle
▶ La fonction rectangle (également appelée fonction d’impulsion
rectangulaire unitaire), notée rect, est donnée par la formule suivante:
(
1 1
1 si − ≤t<
rect(t) = 2 2
0 sinon.
▶ En raison de la manière dont la fonction rect est utilisée dans la pratique,

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

1
la valeur réelle de rect(t) à t = ± n’a pas d’importance. Il arrive que
2
l’on utilise des valeurs différentes de celles spécifiées ci-dessus sont
utilisées.
▶ Un tracé de cette fonction est représenté ci-dessous
Signaux et Systèmes

76/183
3- Fonctions élémentaires
3.10- Fonction Indicatrice

▶ Les fonctions et les suites qui sont égales à un sur un sous-ensemble de


leur domaine et nulles ailleurs apparaissent très fréquemment dans
l’ingénierie (par exemple, la fonction échelon unité et la fonction
rectangulaire).
▶ La notation de la fonction indicatrice fournit un moyen concis de

ibra.dioum@esp.sn
désigner de telles fonctions et suites.
— Pr Ibra Dioum

▶ La fonction indicatrice d’un sous-ensemble S d’un ensemble A, notée χS ,


est définie comme suit

1 si t ∈ S
χS (t) =
0 sinon.

▶ Une impulsion rectangulaire (définie sur R) ayant une amplitude de 1, un


Signaux et Systèmes

front d’attaque à a et un front de chute à b est χ[a,b] .


▶ La fonction échelon unité (définie sur R) est χ[0,∞[ .
▶ La pulsation rectangulaire unitaire (définie sur R) est χ[−1/2,1/2] .
▶ La suite échelon unité (définie sur Z) est χ[0,∞) .

77/183
3- Fonctions élémentaires
3.11- Fonction triangle
▶ La fonction triangulaire (également appelée fonction d’impulsion
triangulaire unitaire), notée tri, est définie comme suit
(
1
1 − 2|t| si |t|≤
tri(t) = 2
0 sinon.

ibra.dioum@esp.sn
▶ Un graphique de cette fonction est présenté ci-dessous.
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

78/183
3- Fonctions élémentaires
3.12- Fonction Sinus cardinal
▶ La fonction sinus cardinal, notée sinc, est donnée par
sin t
sinc(t) =
t
▶ Par la règle de l’Hospital, sinc(0) = 1.
▶ Un tracé de cette fonction pour une partie de la droite réelle est

ibra.dioum@esp.sn
représenté ci-dessous.
— Pr Ibra Dioum

On notera que les oscillations de sinc(t) ne s’éteignent pas pour t fini.


Signaux et Systèmes

79/183
3- Fonctions élémentaires
3.13- Fonctions plancher et plafond

▶ La fonction plancher, notée b·c, est une fonction qui fait correspondre un
nombre réel x au plus grand entier inférieur ou égal à x.
▶ En d’autres termes, la fonction plancher arrondit un nombre réel à

ibra.dioum@esp.sn
l’entier le plus proche dans la direction de l’infini négatif.
— Pr Ibra Dioum

▶ Par exemple,
1 1
b− c = −1, b c = 0, b1c = 1
2 2
▶ La fonction plafond, notée d · e, est une fonction qui fait correspondre un
nombre réel x au plus petit entier au moins égal à x.
▶ En d’autres termes, la fonction plafond arrondit un nombre réel à l’entier
le plus proche dans la direction de l’infini positif.
Signaux et Systèmes

▶ Par exemple,
1 1
d− e = 0, d e = 1, d1e = 1
2 2

80/183
3- Fonctions élémentaires
3.13- Fonctions plancher et plafond

▶ Les fonctions de plancher et de plafond présentent plusieurs


caractéristiques utiles :

bx + nc = bxc + n, pour x ∈ R et n ∈ Z;

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

dx + ne = dxe + n pour x ∈ R et n ∈ Z;

bxc = −b−xc, pour x ∈ R


dxe = −d − xe pour x ∈ R

m m+n−1 m−1
b c=b c=b c + 1, pour m, n ∈ Z et n > 0;
Signaux et Systèmes

n n n
m m−n+1 m+1
d e=d e=d e−1 pour m, n ∈ Z et n > 0;
n n n

81/183
3- Fonctions élémentaires
3.14- Fonction Delta

▶ La fonction δ (également appelée fonction delta de Dirac ou fonction


impulsionnelle unitaire), notée δ, est définie comme la fonction
présentant les deux propriétés suivantes :

δt = 0 pour t 6= 0 et
ˆ ∞

ibra.dioum@esp.sn
δtdt = 1
— Pr Ibra Dioum

−∞

▶ Techniquement, δ n’est pas une fonction au sens ordinaire du terme. Il


s’agit plutôt de ce que l’on appelle une fonction généralisée. Par
conséquent, la fonction δ se comporte parfois de manière inhabituelle.
▶ Graphiquement, la fonction delta est représentée comme indiqué
ci-dessous.
Signaux et Systèmes

82/183
3- Fonctions élémentaires
3.14- Fonction Delta

3.14.1- Fonction Delta comme une limite


▶ Considérons la fonction gϵ (où ϵ est une constante réelle) définie par
(
1 |ϵ|
gϵ (t) = si |t|<
ϵ 2
0 sinon.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Un graphique de gϵ est présenté ci-dessous.

´∞
▶ Il est clair que, pour tout choix de ϵ, −∞ gϵ (t)dt = 1
▶ La fonction δ peut être obtenue comme la limite suivante :
Signaux et Systèmes

δ(t) = lim gϵ (t)


ϵ→0
▶ En d’autres termes, δ peut être considéré comme un cas limite d’une
impulsion rectangulaire où la largeur de l’impulsion devient infiniment
petite et la hauteur de l’impulsion devient infiniment grande de telle
sorte que l’intégrale de la fonction résultante reste unitaire. 83/183
3- Fonctions élémentaires
3.14- Fonction Delta

3.14.2- Propriétés de la fonction Delta

▶ Propriété d’équivalence: Pour toute fonction continue x et toute


constante réelle t0 ,

ibra.dioum@esp.sn
x(t)δ(t − t0 ) = x(t0 )δ(t − t0 )
— Pr Ibra Dioum

▶ Propriété de filtrage:. Pour toute fonction continue x et toute constante


réelle t0 , ˆ ∞
x(t)δ(t − t0 )dt = x(t0 )
−∞

▶ Propriété de mise à l’échelle: Pour toute constante réelle non nulle a,


Signaux et Systèmes

1
δ(at) = δ(t)
|a|
▶ Propriété paire:La fonction δ est telle que

δ(t) = δ(−t)

84/183
3- Fonctions élémentaires
3.14- Fonction Delta

3.14.3- Interprétation graphique de la propriété d’équivalence

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

85/183
3- Fonctions élémentaires
3.15- Représentation d’une impulsion rectangulaire utilisant la fonction échelon

▶ Pour des constantes réelles a et b où a ≤ b, considérons une fonction x de


la forme 
1 si a ≤ t < b
x(t) =
0 sinon.

ibra.dioum@esp.sn
(c’est-à-dire que x est une impulsion rectangulaire de hauteur 1, avec un
— Pr Ibra Dioum

front montant à a et un front descendant à b).


▶ La fonction x peut s’écrire de manière équivalente comme suit

x(t) = u(t − a) − u(t − b)

(c’est-à-dire la différence de deux fonctions échelon unitaire décalées dans


le temps).
Signaux et Systèmes

▶ Contrairement à l’expression originale de x, cette dernière expression de


x n’implique pas de cas multiples.
▶ En effet, en utilisant des fonctions échelon multiples, nous avons réduit
une formule impliquant plusieurs cas en une seule expression.

86/183
3- Fonctions élémentaires
3.15- Représentation d’une impulsion rectangulaire utilisant la fonction échelon

▶ L’idée de la diapositive précédente peut être étendue à toute fonction

ibra.dioum@esp.sn
définie par morceaux (c’est-à-dire par le biais d’une expression
— Pr Ibra Dioum

impliquant plusieurs cas).


▶ En d’autres termes, en utilisant des fonctions échelon unité, nous
pouvons toujours réduire une formule impliquant plusieurs cas en une
seule expression.
▶ Souvent, la simplification d’une formule de cette manière peut s’avérer
très bénéfique.
Signaux et Systèmes

87/183
Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

à temps continu
Section 4: Systèmes

ibra.dioum@esp.sn
88/183
1 Transformations de variables indépendantes et dépendantes

2 Propriétés des fonctions

3 Fonctions élémentaires

4 Systèmes à temps continu

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

Description
Interconnexion de systèmes
Propriétés des systèmes à temps continu
Systèmes différentiels linéaires
Réponse du système aux conditions internes: La réponse à
entrée nulle
Signaux et Systèmes

Commentaires sur les conditions auxiliaires


Réponse impulsionnelle
Intégrale de convolution
Propriétés d’un SLIT
Systèmes interconnectés 89/183
4- Systèmes à temps continu
4.1- Description

▶ Un système avec une entrée x et une sortie y peut être décrit par
l’équation suivante
y = H(x)
où H désigne un opérateur (c’est-à-dire une transformation).
▶ Il convient de noter que l’opérateur H transforme une fonction en une

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

fonction (et non un nombre en un nombre).


▶ On peut également exprimer la relation ci-dessus en utilisant la notation
suivante
H
x 7→ y
▶ Si le contexte est clair, l’opérateur H est souvent omis, ce qui donne la
notation abrégée
x 7→ y
Signaux et Systèmes

▶ Il convient de noter que les symboles ”7→” et ”=” ont des significations
très différentes.
▶ Le symbole ”7→” doit être lu comme ”produit” (et non comme
”équivaut”).
90/183
4- Systèmes à temps continu
4.1- Description

▶ Souvent, un système défini par l’opérateur H et ayant l’entrée x et la


sortie y est représenté sous la forme d’un schéma fonctionnel comme
indiqué ci-dessous. et la sortie y est représenté sous la forme d’un schéma

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

fonctionnel comme indiqué ci-dessous.


Signaux et Systèmes

91/183
4- Systèmes à temps continu
4.2- Interconnexion de systèmes

▶ Les deux principales façons dont les systèmes peuvent être interconnectés
sont présentées ci-dessous.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Une connexion en série (ou en cascade) relie la sortie d’un système à


l’entrée de l’autre.
▶ Le système global connecté en série est décrit par l’équation suivante

y = H2 H 1 x
Signaux et Systèmes

▶ Un montage en parallèle relie les entrées des deux systèmes et additionne


leurs sorties.
▶ Le système global monté en parallèle est décrit par l’équation suivante

y = H1 x + H2 x
92/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.1- Mémoire

ibra.dioum@esp.sn
▶ Un système H est dit sans mémoire si, pour toute constante réelle t0 ,
— Pr Ibra Dioum

Hx(t0 ) ne dépend pas de x(t) pour un certain t 6= t0 .


▶ En d’autres termes, un système sans mémoire est tel que la valeur de sa
sortie à un moment donné ne peut dépendre de la valeur de son entrée
qu’au même moment.
▶ Un système qui n’est pas sans mémoire est dit avoir une mémoire.
▶ Bien que simple, un système sans mémoire n’est pas très flexible, car sa
Signaux et Systèmes

valeur de sortie actuelle ne peut pas dépendre des valeurs passées ou


futures de l’entrée.

93/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

▶ Si le système H est sans mémoire, la sortie Hx à t0 peut dépendre de


l’entrée x uniquement à t0 .

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

▶ Considérons le calcul de la sortie Hx à t0 .

94/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.2- Causalité

▶ Un système H est dit causal si, pour toute constante réelle t0 , Hx(t0) ne
dépend pas de x(t) pour un certain t > t0 .

ibra.dioum@esp.sn
▶ En d’autres termes, un système causal est tel que la valeur de sa sortie à
— Pr Ibra Dioum

un moment donné ne peut dépendre de la valeur de son entrée qu’au


même moment ou à des moments antérieurs (c’est-à-dire, pas de
moments ultérieurs dans le temps).
▶ Si la variable indépendante t représente le temps, un système doit être
causal pour être physiquement réalisable.
▶ Toutefois, les systèmes non causaux peuvent parfois être utiles dans la
Signaux et Systèmes

pratique, étant donné que la variable indépendante ne doit pas toujours


représenter le temps (par exemple, la variable indépendante peut
représenter la position).
▶ Un système sans mémoire est toujours causal, bien que l’inverse ne soit
pas nécessairement vrai.
95/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

▶ Si le système H est causal, la sortie Hx à t0 ne peut dépendre de l’entrée


x qu’aux points t ≤ t0 .

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

▶ Considérons le calcul de la sortie Hx à t0 .

96/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.3- Inversibilité
▶ L’inverse d’un système H (s’il existe) est un autre système H−1 tel que,
pour toute fonction x,
H−1 Hx = x

ibra.dioum@esp.sn
(c’est-à-dire que le système formé par l’interconnexion en cascade de H
— Pr Ibra Dioum

suivi de H−1 est un système dont l’entrée et la sortie sont égales).


▶ Un système est dit inversible s’il possède un système inverse
correspondant (c’est-à-dire que son inverse existe).
▶ De manière équivalente, un système est inversible si son entrée peut
toujours être déterminée de manière unique à partir de sa sortie.
▶ Un système inversible produira toujours des sorties distinctes à partir de
deux entrées distinctes (c’est-à-dire x1 6= x2 ⇒ Hx1 6= Hx2 ).
Signaux et Systèmes

▶ Pour montrer qu’un système est inversible, il suffit de trouver le système


inverse.
▶ Pour montrer qu’un système n’est pas inversible, nous trouvons deux
entrées distinctes qui produisent des sorties identiques (c’est-à-dire
x1 6= x2 et Hx1 = Hx2 ).
▶ En termes pratiques, les systèmes inversibles sont ”intéressants” dans le
97/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

▶ Un système H−1 étant l’inverse de H signifie que les deux systèmes

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

suivants sont équivalents (c’est-à-dire que H−1 H est une identité)


Signaux et Systèmes

98/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.4- Stabilité au sens BIBO (bounded-input


bounded-output)
▶ Un système H est dit stable à entrées et sorties bornées (BIBO) si, pour toute
fonction bornée x, Hx est borné (c’est-à-dire que |x(t)|< ∞ pour tout t
implique que |Hx(t)|< ∞ pour tout t).

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ En d’autres termes, un système stable au sens BIBO est tel qu’il garantit de
toujours produire une sortie bornée tant que son entrée est bornée.
▶ Pour montrer qu’un système est BIBO stable, nous devons montrer que toute
entrée bornée conduit à une sortie bornée.
▶ Pour montrer qu’un système n’est pas stable au sens BIBO, il suffit de trouver
une seule entrée bornée qui conduit à une sortie non bornée.
▶ En termes pratiques, un système stable au sens BIBO se comporte bien dans le
sens où, tant que l’entrée du système est finie partout (dans son domaine), la
Signaux et Systèmes

sortie sera également finie partout.


▶ En général, un système qui n’est pas BIBO stable présente de graves problèmes
de sécurité.
▶ Par exemple, un lecteur de musique portable doté d’une batterie de 3,7 volts et
d’un casque d’écoute d’une puissance de ∞ volts entraînerait la vaporisation
d’un être humain (et probablement un gros procès). 99/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.5- Invariance temporelle


▶ Un système H est dit invariant dans le temps (IT) (ou invariant par
décalage) si, pour toute fonction x et toute constante réelle t0 , la
condition suivante tient :

ibra.dioum@esp.sn
Hx(t − t0 ) = Hx0 (t) pour tout t,
— Pr Ibra Dioum

où x0 (t) = x(t − t0 ) (c’est-à-dire que H commute avec les décalages


temporels).
▶ En d’autres termes, un système est invariant dans le temps si un décalage
temporel (c’est-à-dire une avance ou un retard) dans l’entrée n’entraîne
toujours qu’un décalage temporel identique dans la sortie.
▶ Un système qui n’est pas invariant dans le temps est dit variant dans le
temps.
Signaux et Systèmes

▶ En termes simples, un système invariant dans le temps est un système


dont le comportement ne change pas en fonction du temps.
▶ En pratique, par rapport aux systèmes variants dans le temps, les
systèmes invariants dans le temps sont beaucoup plus faciles à concevoir
et à analyser, puisque leur comportement ne change pas en fonction du
100/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

▶ Soit St0 un opérateur qui applique un décalage temporel de t0 à une


fonction (c’est-à-dire St0 x(t) = x(t − t0 )).
▶ Un système H est invariant dans le temps si et seulement si les deux

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

systèmes suivants sont équivalents (c’est-à-dire que H commute avec St0


):
Signaux et Systèmes

101/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.6- Additivité, homogénéité, linéarité


▶ Un système H est dit additif si, pour toutes les fonctions x1 et x2 , la condition
suivante est remplie:
H(x1 + x2 ) = Hx1 + Hx2
(c’est-à-dire que H commute avec l’addition).

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Un système H est dit homogène si, pour toute fonction x et toute constante
complexe a, la condition suivante est vérifiée :

H(ax) = aHx

(c’est-à-dire que H commute avec la multiplication scalaire).


▶ Un système qui est à la fois additif et homogène est dit linéaire.
▶ En d’autres termes, un système H est linéaire si, pour toutes les fonctions x1 et
x2 et toutes les constantes complexes a1 et a2 , la condition suivante est vérifiée :
Signaux et Systèmes

H(a1 x1 + a2 x2 ) = a1 Hx1 + a2 Hx2

(c’est-à-dire que H commute avec les combinaisons linéaires).


▶ La propriété de linéarité est également appelée propriété de superposition.
▶ En pratique, les systèmes linéaires sont beaucoup plus faciles à concevoir et à
analyser que les systèmes non linéaires. 102/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

▶ Le système H est additif si et seulement si les deux systèmes suivants


sont équivalents (c’est-à-dire que H commute avec l’addition) :

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Le système H est homogène si et seulement si les deux systèmes suivants


sont équivalents (c’est-à-dire que H commute avec la multiplication
scalaire) :
Signaux et Systèmes

103/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

▶ Le système H est linéaire si et seulement si les deux systèmes suivants

ibra.dioum@esp.sn
sont équivalents (c’est-à-dire que H commute avec les combinaisons
— Pr Ibra Dioum

linéaires) :
Signaux et Systèmes

104/183
4- Systèmes à temps continu
4.3- Propriétés des systèmes à temps continu

4.3.7- Fonction propre d’un système

▶ On dit qu’une fonction x est une fonction propre du système H à valeur

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

propre λ si
Hx = λx,
où λ est une constante complexe.
▶ En d’autres termes, le système H agit comme un amplificateur idéal pour
chacune de ses fonctions propres x, où le gain de l’amplificateur est
donné par la valeur propre correspondante λ
▶ Des systèmes différents ont des fonctions propres différentes.
Signaux et Systèmes

▶ De nombreux outils mathématiques développés pour l’étude des systèmes


à TC ont pour base les fonctions propres.

105/183
4- Systèmes à temps continu
4.4- Systèmes différentiels linéaires

▶ De nombreux systèmes en génie électrique où l’entrée x et le


courant de boucle de sortie y sont liés par des équations
différentielles

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Par exemple:

vL + vR + vC = x(t)
ˆ t
dy
+ 3y(t) + 2 y(τ ) dτ = x(t)
dt
Signaux et Systèmes

−∞
d2 y dy dx
2
+ 3 + 2y(t) =
dt dt dt

106/183
4- Systèmes à temps continu
4.4- Systèmes différentiels linéaires

▶ En général, la relation entre x(t) et y(t) dans un système différentiel


linéaire invariant dans le temps (LTI) est donnée par (où tous les
coefficients ai et bi sont des constantes):

dN y dN −1 y dy
+ a1 N −1 + · · · + aN −1 + aN y(t) =

ibra.dioum@esp.sn
dt N dt dt
— Pr Ibra Dioum

M M −1
d x d x dx
bN −M M + bN −M +1 M −1 + · · · + bN −1 + bN x(t)
dt dt dt
▶ Utilisez la notation compacte D pour l’opérateur d/dt, c’est-à-dire
dy d2 y
≡ Dy(t) et 2 ≡ D2 y(t) etc.
dt dt
▶ On a: (DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 D + aN )y(t) =
(bN −M DM + bN −M +1 DM −1 + · · · + bN −1 D + bN )x(t)
Signaux et Systèmes

▶ ou Q(D)y(t) = P (D)x(t)

Q(D) = DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 DaN
P (D) = bN −M DM + bN −M +1 DM −1 + · · · + bN −1 D + bN

107/183
4- Systèmes à temps continu
4.4- Systèmes différentiels linéaires

▶ Considérons à nouveau l’exemple:


▶ L’équation du système est:

d2 y dy dx
2
+3 + 2y(t) =
dt dt dt

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

ˆ t
1
y(τ ) dτ = y(t)
−∞ D

▶ Cela peut être réécrit comme:

= (D2 + 3D + 2) y(t) == |{z}


D x(t)
| {z }
Signaux et Systèmes

Q(D) P (D)

▶ Pour ce système, N = 2, M = 1, a1 = 3, a2 = 2, b1 = 1, b2 = 0.
▶ Pour les systèmes pratiques,M ≤ N . On peut montrer que si
M > N , un système différentiel LTI agit comme un
différentiateur d’ordre (M − N ).
108/183
4- Systèmes à temps continu
4.4- Systèmes différentiels linéaires

Aux fins de l’analyse, nous considérerons les systèmes différentiels linéaires. Il


s’agit de la classe de systèmes LITC introduite dans précédemment, pour
laquelle l’entrée x et la sortie y sont liées par des équations différentielles
linéaires de la forme:

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

dN y dN −1 y dy
N
+ a1 N −1 + · · · + aN −1 + aN y(t) =
dt dt dt
dM x dM −1 x dx
bN −M M + bN −M +1 M −1 + · · · + bN −1 + bN x(t) (1)
dt dt dt
où ai et bi sont des constantes. Utilisons la notation de l’opérateur D,

(DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 D + aN )y(t) =
Signaux et Systèmes

(bN −M DM + bN −M +1 DM −1 + · · · + bN −1 D + bN )x(t)

ou

Q(D)y(t) = P (D)x(t) (2)


109/183
4- Systèmes à temps continu
4.4- Systèmes différentiels linéaires

Q(D) = DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 DaN
P (D) = bN −M DM + bN −M +1 DM −1 + · · · + bN −1 D + bN

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

è Les systèmes pratiques utilisent généralement M ≤ N .


è Pour le reste de ce texte, nous supposons implicitement que M ≤ N .
è Par souci de généralité, nous supposerons M = N dans l’équation (1).
è Nous avons démontré qu’un système décrit par l’équation (2) est linéaire.
è Par conséquent, sa réponse peut être exprimée comme la somme de deux
Signaux et Systèmes

composants:
à la réponse d’entrée nulle et la réponse à l’état nul (propriété de
décomposition)
Réponse totale = réponse d’entrée nulle + réponse d’état nul
110/183
4- Systèmes à temps continu
4.4- Systèmes différentiels linéaires

è La réponse d’entrée nulle est la sortie du système lorsque


l’entrée x(t) = 0,
è elle est donc le résultat des conditions internes du système

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

seulement (telles que les stockages d’énergie, les conditions


initiales).
è Il est indépendant de l’entrée externe x.
è En revanche, la réponse à l’état nul est la sortie du système à
l’entrée externe x lorsque le système est à l’état zéro,
è ce qui signifie l’absence de tous les stockages d’énergie
Signaux et Systèmes

internes: c’est-à-dire que toutes les conditions initiales sont


nulles.

111/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

4.5.1- Principe de base

La réponse d’entrée nulle y0 (t) est la solution de l’équation (2)

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

lorsque l’entrée x(t) = 0 de sorte que

Q(D)y0 (t) = 0


Signaux et Systèmes

(DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 D + aN )y0 (t) = 0 (3)

112/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

4.5.2- Solution générale de l’équation

è Une solution à cette équation peut être obtenue systématiquement.


è Cependant, nous prendrons un raccourci en utilisant le raisonnement
heuristique.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

è L’équation (3) montre qu’une combinaison linéaire de y0 (t) et de ses N


dérivées successives est nulle, non pas à certaines valeurs de t, mais pour
tout t.
è Un tel résultat est possible si et seulement si y0 (t) et toutes ses N
dérivées successives sont de même forme.
è Sinon, leur somme ne peut jamais être égale à zéro pour toutes les
valeurs de t.
Signaux et Systèmes

è On sait que seule une fonction exponentielle eλt possède cette propriété.
è Alors supposons que

y0 (t) = ceλt

est la solution de l’équation (3)


113/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

dy0 (t)
Dy0 (t) = = cλeλt
dt
d2 y0 (t)
D2 y0 (t) = = cλ2 eλt

ibra.dioum@esp.sn
dt
— Pr Ibra Dioum

..
.
dN y0 (t)
DN y0 (t) = = cλN eλt
dt
Substituant ces résultats dans l’équation (3), nous obtenons:

c(λN + a1 λN −1 + · · · + aN −1 λ + aN )eλt = 0
Signaux et Systèmes

Pour une solution non triviale de cette équation,

λN + a1 λN −1 + · · · + aN −1 λ + aN = 0 (4)

114/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

è Ce résultat signifie que ceλt est bien une solution de l’équation (3), à
condition que λ satisfasse l’équation (4).
è Notez que le polynôme dans l’équation (4) est identique au polynôme

ibra.dioum@esp.sn
Q(D) dans l’équation (3), avec λ remplaçant D.
— Pr Ibra Dioum

è Par conséquent, l’équation (4) peut être exprimé comme

Q(λ) = 0

è En exprimant Q(λ) sous forme factorisée, on obtient

Q(λ) = (λ − λ1 )(λ − λ2 ) · · · (λ − λN ) = 0 (5)


Signaux et Systèmes

è Clairement, λ a N solutions: λ1 , λ2 ,. . ., λN , en supposant que tous les λi


sont distincts.

115/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

è Par conséquent, l’équation (3) a N solutions possibles: c1 eλ1 t , c2 eλ2 t ,. . .,


cN eλN t , avec c1 , c2 ,. . ., cN comme constantes arbitraires.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

è On peut facilement montrer qu’une solution générale est donnée par la


somme de ces N solutions de sorte que

y0 (t) = c1 eλ1 t + c2 eλ2 t + . . . + cN eλN t (6)

è c1 , c2 ,. . ., cN sont des constantes arbitraires déterminées par N


contraintes (conditions initiales ou aux limites ou conditions auxiliaires)
Signaux et Systèmes

sur la solution.

116/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

4.5.3- Polynôme caractéristique du système

è Q(λ) est appelé le polynôme caractéristique du système


è Q(λ) = 0 est l’équation caractéristique du système

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

è Les racines de l’équation caractéristique Q(λ) = 0, c’est-à-dire λ1 , λ2 ,. . .,


λN sont extrêmement importants.
è Ils sont appelés par des noms différents:
á Valeurs caractéristiques
á Valeurs propres
á Fréquences naturelles
Signaux et Systèmes

è Les exponentielles sont les modes caractéristiques (également appelés


modes naturels) du système
Les modes caractéristiques déterminent le comportement du
système
117/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

4.5.4- Racines caractéristiques répétées


è Les discussions jusqu’à présent supposent que toutes les racines
caractéristiques sont distinctes.
è S’il y a des racines répétées, la forme de la solution est modifiée.

ibra.dioum@esp.sn
è La solution de l’équation:
— Pr Ibra Dioum

(D − λ)2 y0 (t) = 0
est donné par:
y0 (t) = (c1 + c2 t)eλt
è En général, les modes caractéristiques de l’équation différentielle:
Signaux et Systèmes

(D − λ)r y0 (t) = 0

sont: eλt , teλt , t2 eλt , . . ., tr−1 eλt


è La solution pour y0 (t) est
y0 (t) = (c1 + c2 t + · · · + cr tr−1 )eλt
118/183
4- Systèmes à temps continu
4.5- Réponse du système aux conditions internes: La réponse à entrée nulle

4.5.5- Racines complexes


è Les solutions de l’équation caractéristique peuvent aboutir à des racines
complexes.
è Pour les systèmes réels (c’est-à-dire physiquement réalisables), toutes les racines
complexes doivent apparaître en paires conjuguées. En d’autres termes, les

ibra.dioum@esp.sn
coefficients du polynôme caractéristique Q(λ) sont réels.
— Pr Ibra Dioum

è En d’autres termes, si α + jβ est une racine, alors il doit exister la racine α − jβ.
è La réponse d’entrée nulle correspondant à cette paire de racines conjuguées est:

y0 (t) = c1 e(α+jβ)t + c2 e(α−jβ)t

è Pour un système réel, la réponse y0 (t) doit également être réelle. C’est possible
seulement si c1 et c2 sont également conjugués.
c c
è Soit c1 = ejθ et c2 = e−jθ
Signaux et Systèmes

2 2
è Cela donne
c c
y0 (t) = ejθ e(α+jβ)t + e−jθe(α−jβ)t
2 2
c
= eαt (ej(βt+θ) + e−j(βt+θ) )
2
= ceαt cos(βt + θ)
119/183
4- Systèmes à temps continu
4.6- Commentaires sur les conditions auxiliaires

4.6.0- Racines complexes

è Pourquoi avons-nous besoin de conditions auxiliaires (ou aux limites)


pour résoudre la réponse à entrée zéro?

ibra.dioum@esp.sn
è Le fonctionnement différentiel n’est pas inversible car des informations
— Pr Ibra Dioum

sont perdues.
è Pour obtenir y(t) à partir de dy/dt, une information supplémentaire telle
que y(0) est nécessaire.
è De même, si nous devons déterminer y(t) à partir de d2 y/dt2 , nous avons
besoin de 2 informations.
è En général, pour déterminer y(t) uniquement à partir de sa N ime dérivée,
Signaux et Systèmes

nous avons besoin de N contraintes supplémentaires.


è Ces contraintes sont appelées conditions auxiliaires.
è Lorsque ces conditions sont données à t = 0, ce sont des conditions
initiales.

120/183
4- Systèmes à temps continu
4.6- Commentaires sur les conditions auxiliaires

4.6.1- Signification de 0− et0+

è Il existe des différences subtiles entre le temps t = 0


exactement, le temps juste avant t = 0, c’est-à-dire t = 0− et
le temps juste après t = 0, c’est-à-dire t = 0+ .

ibra.dioum@esp.sn
è À t = 0− la réponse totale y(t) se compose U N IQU EM EN T
— Pr Ibra Dioum

en la composante d’entrée nulle y0 (t).


è Cependant, appliquer une entrée x(t) à t = 0, sans affecter
y0 (t), affectera en général y(t) (car l’entrée n’est plus nulle).
Signaux et Systèmes

121/183
4- Systèmes à temps continu
4.6- Commentaires sur les conditions auxiliaires

4.6.2- Aperçu du comportement d’entrée nulle

è Supposons qu’un système soit initialement au repos.


è Maintenant dérangez-le momentanément, puis supprimez la

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

perturbation (maintenant c’est l’entrée nulle), le système ne


reviendra pas au repos instantanément.
è En général, il retournera au repos sur une période de temps,
et seulement par un type spécial de mouvement qui est
caractéristique du système.
è Une telle réponse doit être soutenue sans aucune source
Signaux et Systèmes

externe (car la perturbation a été supprimée).


è En fait, le système utilise une combinaison linéaire des modes
caractéristiques pour revenir en position de repos tout en
satisfaisant certaines conditions aux limites (ou initiales).
122/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.1- Principe

è Nous avons expliqué comment une réponse du système à une entrée x(t)
peut être trouvée en divisant cette entrée en impulsions rectangulaires

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

étroites,
è Par application du théorème de superposition, on trouve la solution en
additionnant la réponse du système à tous les composants.
è Les impulsions rectangulaires deviennent des impulsions dans la limite
lorsque leurs largeurs se rapprochent de zéro.
è Par conséquent, la réponse du système est la somme de ses réponses à
diverses composantes d’impulsion.
Signaux et Systèmes

è Cette discussion montre que si nous connaissons la réponse du système à


une entrée impulsionnelle, nous pouvons déterminer la réponse du
système à une entrée arbitraire x(t).

123/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.2- Importance de la réponse impulsionnelle

è La réponse à l’état nul suppose que le système est à l’état "repos",


c’est-à-dire que toutes les variables système internes sont nulles.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

è Le calcul et la compréhension de la réponse à l’état nul dépend de la


connaissance de la réponse impulsionnelle h(t) à un système.
è Toute entrée x peut être divisée en de nombreuses impulsions
rectangulaires étroites. Chaque impulsion produit une réponse du
système.
è Puisque le système est linéaire et invariant dans le temps, la réponse du
système à x est la somme de ses réponses à toutes les composantes
Signaux et Systèmes

d’impulsion.
è h(t) est la réponse du système à l’impulsion rectangulaire à t = 0 lorsque
la largeur d’impulsion s’approche de zéro.

124/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.3- Détermination de la réponse impulsionnelle

è Nous discutons maintenant d’une méthode de détermination de h(t), la


réponse impulsionnelle unitaire d’un système LTI décrite par l’équation
différentielle d’ordre N Eq. (1).

ibra.dioum@esp.sn
è Rappelons que les considérations de bruit limitent les systèmes pratiques
— Pr Ibra Dioum

à M ≤ N.
è Sous cette contrainte, le cas le plus général est M = N .
è Par conséquent, Eq. (1) peut être exprimé comme
(DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 D + aN )y(t) =
(b0 DN + b1 DN −1 + · · · + bN −1 D + bN )x(t)
è Avant de dériver l’expression générale de la réponse impulsionnelle
Signaux et Systèmes

unitaire h(t), il est éclairant de comprendre qualitativement la nature de


h(t).
è La réponse impulsionnelle h(t) est la réponse du système à une entrée
impulsionnelle δ(t) appliquée à t = 0 avec toutes les conditions initiales
nulles à t = 0− . 125/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è Une entrée d’impulsion δ(t) est comme la foudre, qui frappe


instantanément puis disparaît.
è Mais dans son sillage, à ce moment unique, les objets qui ont été frappés
sont réarrangés.

ibra.dioum@esp.sn
è De même, une entrée d’impulsion δ(t) apparaît momentanément à t = 0,
— Pr Ibra Dioum

puis elle est partie pour toujours.


è Mais à ce moment-là, il génère des stockages d’énergie; c’est-à-dire qu’il
crée instantanément des conditions initiales non nulles dans le système à
t = 0+ .
è Bien que l’entrée d’impulsion δ(t) disparaisse pour t > 0 de sorte que le
système n’ait aucune entrée après que l’impulsion a été appliquée, le
Signaux et Systèmes

système aura toujours une réponse générée par ces conditions initiales
nouvellement créées.
è La réponse impulsionnelle h(t) doit donc être constituée des modes
caractéristiques du système pour t ≥ 0+ .

126/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è Par conséquent,

h(t) = termes de mode caractéristiques t ≥ 0+

ibra.dioum@esp.sn
Cette réponse est valable pour t > 0.
— Pr Ibra Dioum

è Mais que se passe-t-il à t = 0?


è A un instant t = 0, il peut y avoir au plus une impulsion, donc la forme
de la réponse complète h(t) est

h(t) = A0 δ(t) + termes de mode caractéristiques t ≥ 0 (7)

car h(t) est la réponse impulsionnelle unitaire.


Signaux et Systèmes

è Définir x(t) = δ(t) et y(t) = h(t) dans l’équation (2) donne


(DN + a1 DN −1 + · · · + aN −1 D + aN )h(t) =
(b0 DN + b1 DN −1 + · · · + bN −1 D + bN )δ(t)

127/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è Dans cette équation, nous substituons h(t) à l’Eq. (7) et comparez les
coefficients de termes impulsifs similaires des deux côtés.
è L’ordre le plus élevé de la dérivée de l’impulsion des deux côtés est N,
avec sa valeur de coefficient comme A0 sur le côté gauche et b0 sur le côté

ibra.dioum@esp.sn
droit.
— Pr Ibra Dioum

è Les deux valeurs doivent correspondre.


è Par conséquent, A0 = b0 et

h(t) = b0 δ(t) + termes de mode caractéristiques (8)

è Dans Eq (2), si M < N , b0 = 0.


è Par conséquent, le terme d’impulsion b0 δ(t) n’existe que si M = N .
Signaux et Systèmes

è Les coefficients inconnus des N modes caractéristiques dans h(t) dans


l’Eq. (8) peut être déterminé en utilisant la technique de correspondance
d’impulsions.

128/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.4- Méthode simplifiée


è La technique alternative que nous présentons maintenant nous permet de
réduire la procédure à une simple routine pour déterminer h(t).
è nous montrons que pour un système LTI spécifié par Eq. (2), la réponse
impulsionnelle unitaire h(t) est donnée par

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

h(t) = b0 δ(t) + [P (D)yn (t)]u(t) (9)


où yn (t) est une combinaison linéaire des modes caractéristiques du système
soumis aux conditions initiales suivantes:
(N −2) (N −1)
y(n) = ẏn (0) = ÿn (0) = · · · = yn (0) = 0 et yn (0) = 1 (10)
(k)
où yn (0) est la valeur de la kième dérivée de yn (t) à t = 0.
è Nous pouvons exprimer cet ensemble de conditions pour différentes valeurs de
N (l’ordre du système) comme suit:
Signaux et Systèmes

N =1: yn (0) = 1 (11)


N =2: yn (0) = 0, ẏn (0) = 1 (12)
N =3: yn (0) = ẏn (0) = 0, ÿn (0) = 1 (13)
··· (14)
129/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è Comme indiqué précédemment, si l’ordre de P (D) est inférieur à l’ordre de


Q(D), c’est-à-dire si M < N , alors b0 = 0, et le terme d’impulsion b0 δ(t) dans
h(t) est zéro.
è Dans la discussion ci-dessus, nous avons supposé M ≤ N , comme spécifié par
l’équation. (2).

ibra.dioum@esp.sn
è L’expression de h(t) applicable à toutes les valeurs possibles de M et N est
— Pr Ibra Dioum

donnée par

h(t) = P (D)[yn(t)u(t)] (15)

où yn (t) est une combinaison linéaire des modes caractéristiques du système


soumis aux conditions initiales [Eq. (10)].
è Cette expression se réduit à Eq. (9) lorsque M ≤ N .
Signaux et Systèmes

è La détermination de la réponse impulsionnelle h(t) à l’aide des procédures de


cette section est relativement simple.

è Cependant, dans la suite nous allons discuter d’une autre méthode encore plus
simple utilisant la transformée de Laplace.

130/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.5- Réponse du système à une impulsion retardée

ibra.dioum@esp.sn
è Si h(t) est la réponse d’un système LTI à l’entrée δ(t), alors h(t − τ )est la
— Pr Ibra Dioum

réponse de ce même système à l’entrée δ(t − τ ).


è Cette conclusion découle de la propriété d’invariance temporelle des
systèmes LTI.
è Ainsi, en connaissant la réponse impulsionnelle unitaire h(t), nous
pouvons déterminer la réponse du système à une impulsion retardée
δ(t − τ ).
Signaux et Systèmes

è Ensuite, nous utilisons ce résultat à bon escient pour trouver la réponse à


l’état nul d’un système LTI.

131/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.6- Réponseà état nul

è Cette section est consacrée à la détermination de la réponse à l’état zéro

ibra.dioum@esp.sn
d’un système LTIC.
— Pr Ibra Dioum

è Il s’agit de la réponse du système y(t) à une entrée x(t) lorsque le


système est à l’état zéro, c’est-à-dire lorsque toutes les conditions
initiales sont nulles.
è Nous supposerons que les systèmes décrits dans cette section sont à l’état
zéro, sauf indication contraire.
è Dans ces conditions, la réponse à l’état zéro sera la réponse totale du
Signaux et Systèmes

système.
è Nous utiliserons la propriété de superposition pour trouver la réponse du
système à une entrée arbitraire x(t).

132/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è Définissons une impulsion de base p(t) de hauteur unitaire et de largeur


∆τ , commençant à t = 0 comme illustré sur la figure 1a.
è La figure 1b montre une entrée x(t) comme une somme d’impulsions
rectangulaires étroites.
è L’impulsion commençant à t = n∆τ sur la figure 1b a une hauteur

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

x(n∆τ ) et peut être exprimée par x(n∆τ )p(t − n∆τ ).


è Maintenant, x(t) est la somme de toutes ces impulsions.
è D’où,
X
x(t) = lim x(n∆τ )p(t − n∆τ ) (16)
∆τ →0
τ
X x(n∆τ )
Signaux et Systèmes

= lim [ ]p(t − n∆τ )∆τ (17)


∆τ →0 ∆τ
τ

x(n∆τ )
è Le terme [ ]p(t − n∆τ ) représente une impulsion p(t − n∆τ )de
∆τ
hauteur x(n∆τ )/τ .
133/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è Comme ∆τ → 0, la hauteur de cette bande → ∞, mais sa surface reste


x(n∆τ ).
è Par conséquent, cette bande se rapproche d’une impulsion

ibra.dioum@esp.sn
x(n∆τ )δ(t − n∆τ ) comme ∆τ → 0 (Fig. 2e).
— Pr Ibra Dioum

è Par conséquent,
X
x(t) = lim x(n∆τ )δ(t − n∆τ )∆τ (18)
∆τ →0
τ

è Pour trouver la réponse pour cette entrée x(t), nous considérons les
paires d’entrée et de sortie correspondantes, comme le montrent les Fig.
Signaux et Systèmes

2c - 2e et Fig. 3 et également indiqué par la notation de flèche dirigée


comme suit:

134/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

entrée =⇒ sortie
δ(t) =⇒ h(t)

ibra.dioum@esp.sn
δ(t − ∆τ ) =⇒ h(t − ∆τ )
— Pr Ibra Dioum

[x(n∆τ )∆τ ]δ(t − n∆τ ) =⇒ [x(n∆τ )∆τ ]h(t − ∆τ )


X X
lim x(n∆τ )δ(t − n∆τ )∆τ =⇒ lim x(n∆τ )h(t − n∆τ )∆τ
∆τ →0 ∆τ →0
τ τ

Par conséquent,
X
Signaux et Systèmes

y(t) = lim x(n∆τ )h(t − n∆τ )∆τ (19)


∆τ →0
τ
ˆ +∞
= x(τ )h(t − τ )dτ (20)
−∞

138/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

è C’est le résultat que nous recherchons. Nous avons obtenu la réponse du


système y(t) à une entrée arbitraire x(t) en termes de réponse
impulsionnelle unitaire h(t).
è Connaissant h(t), nous pouvons déterminer la réponse y(t) à n’importe
quelle entrée.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

è Observez une fois de plus la nature omniprésente des modes


caractéristiques du système.
è La réponse du système à toute entrée est déterminée par la réponse
impulsionnelle, qui, à son tour, est composée de modes caractéristiques
du système.
è Il est important de garder à l’esprit les hypothèses utilisées pour dériver
l’Eq. (20).
Signaux et Systèmes

è Nous avons supposé un système linéaire invariant dans le temps (LTI).


è La linéarité nous a permis d’utiliser le principe de superposition et
l’invariance temporelle a permis d’exprimer la réponse du système à
δ(t − n∆τ ) comme h(t − n∆τ ).
139/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.7- Réponse impulsionnelle


▶ La réponse h d’un système H à l’entrée δ est appelée réponse impulsionnelle du
système (c’est-à-dire h = Hδ).
▶ Pour tout système LTI avec une entrée x, une sortie y et une réponse

ibra.dioum@esp.sn
impulsionnelle h, la relation suivante s’applique:
— Pr Ibra Dioum

y = x ∗ h.

▶ En d’autres termes, un système LTI calcule simplement une convolution.


▶ De plus, un système LTI est complètement caractérisé par sa réponse
impulsionnelle.
▶ En d’autres termes, si la réponse impulsionnelle d’un système LTI est connue,
nous pouvons déterminer la réponse du système à n’importe quelle entrée.
Signaux et Systèmes

▶ La réponse impulsionnelle d’un système LTI étant une quantité extrêmement


utile, nous voulons souvent déterminer cette quantité dans un cadre pratique.

▶ Malheureusement, dans la pratique, la réponse impulsionnelle d’un système ne


peut pas être déterminée directement à partir de la définition de la réponse
impulsionnelle.
140/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.8- Réponse indicielle

▶ La réponse s d’un système H à l’entrée u est appelée réponse indicielle

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

du système (c’est-à-dire s = Hu).


▶ La réponse impulsionnelle h et la réponse indicielle s d’un système LTI
sont liées comme
ds(t)
h(t) =
dt
▶ Par conséquent, la réponse impulsionnelle d’un système peut être
déterminée à partir de sa réponse indicielle par dérivation.
Signaux et Systèmes

▶ La réponse à un échelon constitue un moyen pratique de déterminer la


réponse impulsionnelle d’un système.

141/183
4- Systèmes à temps continu
4.7- Réponse impulsionnelle

4.7.9- Représentation par schéma fonctionnel des systèmes


LTI
▶ Il est souvent pratique de représenter un système LTI (CT) sous forme de
schéma fonctionnel.

ibra.dioum@esp.sn
▶ Étant donné que ces systèmes sont entièrement caractérisés par leur
— Pr Ibra Dioum

réponse impulsionnelle, nous désignons souvent un système par sa


réponse impulsionnelle.
▶ En d’autres termes, nous représentons un système avec une entrée x, une
sortie y et une réponse impulsionnelle h, comme indiqué ci-dessous.
Signaux et Systèmes

142/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

è L’équation intégrale dérivée se produit fréquemment en sciences


physiques, en génie et en mathématiques.
è On lui donne le nom: l’intégrale de convolution.

ibra.dioum@esp.sn
è L’intégrale de convolution de deux fonctions x1 et x2 est désignée
— Pr Ibra Dioum

symboliquement par

x1 ∗ x2

è Et est défini comme


ˆ +∞
x1 ∗ x2 (t) ≡ x1 (τ )x2 (t − τ )dτ
−∞
Signaux et Systèmes

è Notez que l’opérateur de convolution est linéaire, c’est-à-dire qu’il obéit


au principe de superposition.

143/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.1- Propriétés de la convolution


è PROPRIÉTÉ DE COMMUTATIVITÉ (l’ordre des opérandes n’a pas
d’importance):
ˆ +∞

ibra.dioum@esp.sn
x1 ∗ x2 (t) = x1 (τ )x2 (t − τ )dτ
— Pr Ibra Dioum

−∞

soit z = t − τ
ˆ +∞
x1 ∗ x2 (t) = x1 (t − z)x2 (z)dz
−∞

= x2 ∗ x1 (t)

è PROPRIÉTÉ D’ASSOCIATIVITÉ (l’ordre de l’opérateur n’a pas


Signaux et Systèmes

d’importance):
x1 ∗ [x2 ∗ x3 ] = [x1 ∗ x2 ] ∗ x3

è PROPRIÉTÉ DE DISTRIBUTION
x1 ∗ [x2 + x3 ] = x1 ∗ x2 + x1 ∗ x3
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4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

è PROPRIÉTÉ DE DÉCALAGE:
Si

x1 ∗ x2 = c

ibra.dioum@esp.sn
alors
— Pr Ibra Dioum

x1 (t) ∗ x2 (t − T ) = x1 (t − T ) ∗ x2 (t) = c(t − T )

Également

x1 (t − T1 ) ∗ x2 (t − T2 ) = c(t − T1 − T2 )

è PROPRIÉTÉ IMPULSIONNELLE: La convolution d’une fonctionx avec


Signaux et Systèmes

une impulsion unitaire donne la fonction x.


ˆ +∞
x ∗ δ(t) = x(τ )δ(t − τ )dτ = x(t)
−∞

145/183
4.8 - Intégrale de convolution

è PROPRIÉTÉ DE LARGEUR:
Durée de x1 = T1 , et durée de x2 = T2 , alors la durée de
x1 ∗ x2 = T1 + T2 ,

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

Figure:

è PROPRIÉTÉ DE CAUSALITÉ:
Si la réponse impulsionnelle h(t) du système et l’entrée x(t) sont causales,
alors
Signaux et Systèmes

´ t
x(τ )h(t − τ )dτ si t ≥ 0,
x ∗ h(t) = 0
0 si , t < 0

146/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

è CONVOLUTION PÉRIODIQUE:
▶ La convolution de deux fonctions périodiques n’est généralement
pas bien définie.
▶ Cela motive une notion alternative de convolution pour les fonctions
périodiques, connue sous le nom de convolution périodique.
▶ La convolution périodique des fonctions T-périodiques x et h, notée

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

x ⊛ h, est définie comme suit


ˆ
x⊛h= x(τ )h(t − τ )dτ
T
´
où T
désigne l’intégration sur un intervalle de longueur T .
▶ La convolution périodique et la convolution (linéaire) des fonctions
T-périodiques x et h sont liées comme suit :
Signaux et Systèmes

X

x ⊛ h = x0 ∗ h où x(t) = x0 (t − kT )
k=−∞

(c’est-à-dire que x0 est égal à x sur une seule période de x et est nul
ailleurs).
147/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.2- Résolution graphique de la convolution


Afin de calculer la convolution entre deux signaux, une procédure de calcul
spécifique (et pas exactement triviale) doit être suivie. La procédure de calcul
de convolution est présentée à travers un exemple.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

Un système SLIT est décrit par la réponse impulsionnelle:



1−t si 0 ≤ t ≤ 1,
h(t) =
0 ailleurs ,

Calculer la réponse du système à un signal d’entrée



1 si 0 ≤ t ≤ 2,
Signaux et Systèmes

x(t) =
0 ailleurs ,

Voici les différentes étapes:

148/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.2- Résolution graphique de la convolution


Ê Les signaux d’entrée et de réponse impulsionnelle sont tracés dans l’axe
τ ; t est remplacé avec τ . En d’autres termes, les signaux sont définis et
tracés.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

148/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.2- Résolution graphique de la convolution


Ë La deuxième étape est connue sous le nom de réflexion. L’un des deux
signaux est sélectionné (dans cet exemple, h(t) est choisi, mais x(t)
aurait pu également être sélectionné) et sa symétrie par rapport à l’axe

ibra.dioum@esp.sn
vertical, c’est-à-dire h(−τ ) est tracée.
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

148/183
4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.2- Résolution graphique de la convolution


Ì La troisième étape est le décalage. Le signal h(−τ ) est décalé de t;
c’est-à-dire que le signal h(t − τ ) est tracé. Notez que t est une constante,
car la variable des signaux définis est la variable τ .

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.2- Résolution graphique de la convolution


Ì La troisième étape est le décalage. Le signal h(−τ ) est décalé de t;
c’est-à-dire que le signal h(t − τ ) est tracé. Notez que t est une constante,
car la variable des signaux définis est la variable τ .

ibra.dioum@esp.sn
Í La quatrième étape est l’étape de glissement. La valeur du signal de
— Pr Ibra Dioum

sortie y(t) à l’instant t, c’est-à-dire la valeur de la convolution entre le


signal d’entrée et le signal de réponse impulsionnelle au temps t, dépend
du chevauchement entre x(τ ) et h(t − τ ) au temps t. Afin de calculer la
convolution pour tout t, nous devons faire glisser le signal h(t − τ ) de
−∞ à +∞ et dériver le type (ou l’étage) de chevauchement en référence
à la valeur de t. Notez que le signal x(t) reste immobile.
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.8- Intégrale de convolution

4.8.2- Résolution graphique de la convolution


Ì La troisième étape est le décalage. Le signal h(−τ ) est décalé de t;
c’est-à-dire que le signal h(t − τ ) est tracé. Notez que t est une constante,
car la variable des signaux définis est la variable τ .

ibra.dioum@esp.sn
Í La quatrième étape est l’étape de glissement. La valeur du signal de
— Pr Ibra Dioum

sortie y(t) à l’instant t, c’est-à-dire la valeur de la convolution entre le


signal d’entrée et le signal de réponse impulsionnelle au temps t, dépend
du chevauchement entre x(τ ) et h(t − τ ) au temps t. Afin de calculer la
convolution pour tout t, nous devons faire glisser le signal h(t − τ ) de
−∞ à +∞ et dériver le type (ou l’étage) de chevauchement en référence
à la valeur de t. Notez que le signal x(t) reste immobile.
Î Spécification des limites et calcul de l’intégrale de convolution. Ayant
Signaux et Systèmes

déduit les intervalles de temps pour les différentes étapes de


chevauchement, l’intégrale de convolution est calculée séparément pour
chaque étape. Avant de calculer les intégrales, les limites d’intégration
doivent être spécifiées. Rappelons que l’extrémité droite du signal
h(t − τ ) est au point τ = t, tandis que l’extrémité gauche de h(t − τ ) est
au point τ = t − T = t − 1. 148/183
4- Systèmes à temps continu
4.9- Propriétés d’un SLIT

4.9.1- title
▶ Un système LTI à réponse impulsionnelle h est sans mémoire si et
seulement si
h(t) = 0 pour tout t 6= 0

ibra.dioum@esp.sn
▶ En d’autres termes, un système LTI est sans mémoire si et seulement si
— Pr Ibra Dioum

sa réponse impulsionnelle h est de la forme


h(t) = Kδ(t)
où K est une constante complexe.
▶ Par conséquent, tout système LTI sans mémoire avec une entrée x et une
sortie y est caractérisé par une équation de la forme
Signaux et Systèmes

y = x ∗ Kδ = Kx
(c’est-à-dire que le système est un amplificateur idéal).
▶ Pour un système LTI, la contrainte d’absence de mémoire est
extrêmement restrictive (car tout système LTI sans mémoire est un
amplificateur idéal). 149/183
4- Systèmes à temps continu
4.9- Propriétés d’un SLIT

4.9.2- causalité

▶ Un système LTI avec une réponse impulsionnelle h est causal si et


seulement si

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

h(t) = 0 pour tout t < 0


ˆ +∞
y(t) = x(λ)h(t − λ) dλ
0

(c’est-à-dire que h est une fonction causale).


▶ En raison de la relation ci-dessus, nous appelons une fonction x,
Signaux et Systèmes

satisfaisant à

x(t) = 0 pour tout t < 0

une fonction causale.

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4- Systèmes à temps continu
4.9- Propriétés d’un SLIT

4.9.3- Inversibilité

▶ L’inverse d’un système LTI, si un tel système existe, est un système LTI.

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Soit h et hinv les réponses impulsionnelles d’un système LTI et de son


inverse (LTI), respectivement. Alors ,

h ∗ hinv = δ

▶ Par conséquent, un système LTI avec une réponse impulsionnelle h est


inversible si et seulement s’il existe une fonction hinv telle que
Signaux et Systèmes

h ∗ hinv = δ

▶ Sauf dans les cas simples, la condition ci-dessus est souvent difficile à
vérifier.

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4- Systèmes à temps continu
4.9- Propriétés d’un SLIT

4.9.4- Stabilité BIBO

ibra.dioum@esp.sn
— Pr Ibra Dioum

▶ Un système LTI avec une réponse impulsionnelle h est stable au sens


BIBO si et seulement si
ˆ +∞
|h(λ)| dλ < ∞
−∞

(c’est-à-dire que h est totalement intégrable).


Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.9- Propriétés d’un SLIT

Causalité

h(t) = 0 pour toutt < 0


ˆ +∞

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— Pr Ibra Dioum

y(t) = x(λ)h(t − λ) dλ
0

Stabilité

ˆ +∞
Signaux et Systèmes

h(λ) dλ < ∞
−∞

Pour qu’un système SLIT soit stable, sa réponse impulsionnelle doit être
totalement intégrable (totalement sommable).

153/183
4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés
è SYSTÈMES EN PARALLÈLE: L’interconnexion parallèle des systèmes
LTI avec des réponses impulsionnelles h1 et h2 est le système LTI avec
réponse impulsionnelle h1 + h2 . En d’autres termes, nous nous avons
l’équivalence illustrée ci-dessous.

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— Pr Ibra Dioum

è SYSTÈMES EN CASCADE ET COMMUTATIVITÉ : L’interconnexion


en série des systèmes LTI avec des réponses impulsionnelles h1 et h2 est
le système LTI avec réponse impulsionnelle h1 ∗ h2 . En d’autres termes,
nous avons l’équivalence montrée ci-dessous.
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés

è CASCADE ET INTÉGRATION

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— Pr Ibra Dioum

´t ´t
Si x(t) =⇒ y(t) alors −∞
x(τ ) dτ =⇒ −∞
y(τ ) dτ
è CASCADE ET DÉRIVATION
Signaux et Systèmes

dx(t) dy(t)
Si x(t) =⇒ y(t) alors =⇒
dt dt

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4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés

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▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés

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▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés

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▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4.10- Systèmes interconnectés

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▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4.10- Systèmes interconnectés

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— Pr Ibra Dioum

▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4.10- Systèmes interconnectés

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— Pr Ibra Dioum

▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4.10- Systèmes interconnectés

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— Pr Ibra Dioum

▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés

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▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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4- Systèmes à temps continu
4.10- Systèmes interconnectés

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— Pr Ibra Dioum

▶ xxxx
Signaux et Systèmes

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Section 5: Section3

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1 Transformations de variables indépendantes et dépendantes

2 Propriétés des fonctions

3 Fonctions élémentaires

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— Pr Ibra Dioum

4 Systèmes à temps continu

5 Section3
Sous section1
sous section 2
Signaux et Systèmes

6 Section 4

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▶ xxxx
5- Section3
5.1- Sous section1

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

▶ xxxx
5- Section3
5.1- Sous section1

ibra.dioum@esp.sn
168/183
5- Section3
5.2- sous section 2

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— Pr Ibra Dioum

▶ Système simplex :
Signaux et Systèmes

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

▶ xxxx
5.2- sous section 2
5- Section3

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170/183
5- Section3
5.2- sous section 2

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— Pr Ibra Dioum
Signaux et Systèmes

Figure: (a) duplexage par répartition


en fréquence et (b) duplexage par
répartition dans le temps.

Figure: Les techniques de transmission


radio de base : (a) simplex, (b) half
duplex et (c) full duplex. 171/183
Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum


5.2- sous section 2
5- Section3

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Section 6: Section 4

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173/183
1 Transformations de variables indépendantes et dépendantes

2 Propriétés des fonctions

3 Fonctions élémentaires

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— Pr Ibra Dioum

4 Systèmes à temps continu

5 Section3

6 Section 4
Sous section
Signaux et Systèmes

sous section
Sous section
Tendances futures

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

Pour savoir
i Important
6- Section 4

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Signaux et Systèmes — Pr Ibra Dioum

▶ xxx
6.1- Sous section
6- Section 4

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▶ xxx
6.1- Sous section
6- Section 4

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▶ xxx
6.2- sous section
6- Section 4

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▶ xxx
6.3- Sous section
6- Section 4

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6.3- Sous section
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▶ xxx
6.3- Sous section
6- Section 4

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6- Section 4
6.3- Sous section

Exemple

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Solution
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▶ xxx
6.4- Tendances futures
6- Section 4

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