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Les arrêtés

Mise à la disposition de l’Agence du Bassin


Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia des
biens du domaine public hydraulique
(DPH) et du domaine privé de l’Etat.

-2-
Arrêté conjoint N°1641 du 20 Mars 2002 du Ministre de l’Equipement et
du Ministre de l’Economie, de Finances, de la Privatisation et du Tourisme
portant mise à la disposition de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg
et de la Chaouia des biens du domaine public hydraulique

Article 1
Les biens du domaine public au sens de la loi susvisée n° 10-95 sur l’eau sis dans la zone d’action
de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia sont mis à la disposition de cette
agence pour exercer les missions qui lui sont imparties par les textes législatifs et réglementaires en
vigueur.
Toutefois, sont exclus de cette mise à disposition, les canaux d’irrigation ou d’assainissement, les
aqueducs, les canalisations et les conduites d’eau affectées aux offices régionaux de mise en valeur
agricole et à l’office national de l’eau potable, ainsi que les installations, ouvrages, canaux, aqueducs,
canalisations et conduites d’assainissement réalisés par les collectivités locales ou pour leur compte.

Article 2
La liste des digues, des barrages, des stations hydrologiques, des dépendances de ces ouvrages mis à la
disposition de l’agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia est fixée dans l’annexe
jointe au présent arrêté conjoint.

-3-
Arrêté conjoint N°012 du 02 Janvier 2004 du Ministre chargé de
l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement et du Ministre des
Finances et de la privatisation portant approbation de l’inventaire des biens
du domaine privé de l’Etat transférés à l’Agence du Bassin Hydraulique du
Bouregreg et de la Chaouia

Article 1
Est approuvé, tel qu’il est annexé au présent arrêté conjoint, l’inventaire des biens du domaine privé
de l’Etat transférés à l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia et nécessaires à
la constitution de son patrimoine initial et à l’accomplissement de ses missions.

Article 2
Le Directeur des domaines, le Directeur de la Recherche et de la Planification de l’Eau et le Directeur
de l’Agence du bassin hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté conjoint.

-4-
Conditions de mise à la disposition de l’Agence
du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la
Chaouia des biens du domaine public hydraulique
(DPH).

-5-
Arrêté conjoint n° 07/2016 du 20/07/2016 du Ministre de l’Economie et des Finances
et de Ministre Déléguée auprès du Ministre de l’Energie et des Mines, de l’Eau et
de l’Environnement, chargée de l’Eau, portant mise à la disposition de l’Agence du
Bassin Hydraulique du Bouregreg et de Ia Chaouia du domaine public hydraulique
relevant des Barrages Mazer, El Himer, Tamesna, El Maleh et Complexe Tamedroust
et Kodiat El Garne.

LE MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES,


ET
LA MINISTRE DÉLÉGUÉE AUPRÈS DU MINISTRE DE L’ENERGIE ET DES MINES,
DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGÉE DE L’EAU,
- Vu la loi n° 36.15 sur l’eau promulguée par le Dahir n°1-16-113 du 6 kaada 1437 (10 août 2016)
notamment les articles 87 et 162 ;
- Vu le décret n°2-00-478 du 17 chaabane 1421 (14 novembre 2000) relatif à l’agence du bassin
hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia, notamment l’article 7;
- Vu l’arrêté n° 1641 du 20 mars 2002 du Ministre de l’Equipement et du Ministre de l’Economie,
des Finances, de la Privatisation et du Tourisme portant mise à la disposition de l’agence du bassin
hydraulique du Bouragreg et de la Chaouia des biens du domaine public hydraulique ;
- Vu l’arrêté du Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement n° 3602.13 promulgué
le 8 safar 1435 (12 décembre 2013) portant délégation d’attribution à la Ministre déléguée auprès du
Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement chargée de l’Eau.

ARRÊTENT
Article premier
Les biens du domaine public hydraulique relevant des barrages Mazer, EI Himer, Tamesna, El Maleh et
Complexe Tamedroust et Kodiat El Garne sont mis à la disposition de l›agence du bassin hydraulique
du Bouregreg et de la Chaouia.

Article 2
La liste des biens du domaine public hydraulique relevant des barrages Mazer, El Himer, Tamesna,
El Maleh et Complexe Tamedroust et Kodiat El Garne mis à la disposition de l›agence du bassin
hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia sont fixés dans l’annexe jointe au présent arrêté conjoint.

-6-
ROYAUME DU MAROC

**
*
Ministère Délégué auprès du Ministre de l’Energie et des Mines,
de l’Eau et de l’Envirenement,
chargé de l’Eau.

Liste des biens du domaine public hydraulique relevant des barrages


Mazer, El Himer, El Maleh et Complexe Tamddroust et Kodiat El Garne mis à la disposition
De l’agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia

Annexe à

Arrêté conjoint n° 07/2016 du 20/07/2016 du Ministre de l’Economie et des Finances et de Ministre


Déléguée auprès du Ministre de l’Energie et des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargée
de l’Eau, portant mise à la disposition de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bouregreg et de Ia
Chaouia du domaine public hydraulique relevant des Barrages Mazer, El Himer, Tamesna, El Maleh
et Complexe Tamedroust et Kodiat El Garne.

Décembre 2016

-129-
BARRAGE MAZER

Biens du domaine public hydraulique relevant du barrage Mazer

1- Barrage Mazer dont les caractéristiques sont :


Caractéristiques Hydrauliques
Superficie du Bassin versant au niveau du barrage : 181km²
Apport moyen annuel : 1.87 M m3 /an
Crue centennal : 311 m3 /an

La retenue
Cote de la retenue normale : 357.00NGM
Cote des plus hautes eaux : 359.20NGM
Aire de la ratenue au niveau normal : 123 Ha
Volume à retenue normale : 13 M m3

Barrage principal
Type : Digue en remblai homogéne
Hauteur maximale sur fondation : 39.50 m
Longueur en crête : 735 m
Largeur en crête :8m

Evacuateur de crues
Type : Evacuateur de surface à seuil libre en rive gauche
Longueur du seuil déversant : 90 m
Débit maximal évacué : 580 m3/s

Vidange de fond
Type : deux conduites métalliques
Longueur : 190 m
Dimenssions :  1200
Dédit maximal : 40m3/s (20 m3/s par conduite)

-128-
Equipements électromécaniques
1-Vidange de fond
vanne de garde
type : Opercule
Nombre de vannes : Deux
Largeur du pertuis : DN 1200

vanne de réglage
type : Opercule
Nombre de vannes : Deux
Largeur du pertuis : DN 1200

2.1 Bay pass


Type : Opercule
Nombre de vanne : deux
Diamétre nominal
Pression de service : Manuel

3.1 pont roulant


Type : Monorail
Capacité
Portée

2- Cités et locaux administratife du Barrage Mazer

-131-
Barrage El Himer

Biens du domaine public hydraulique relevant du Barrage El Himer

1-Barrage El Himer dont les caractéristiques sont :


Nature l’ouvrage
Le Barrage El himer est un barrage en terre permettant de créer une retenue de 14 milloins de mètres
cube.
Superficie du bassin versant au niveau du barrage : 188 km²
Apport moyen annuel : 1.8 M m3 /an
Crue centennal : 307 m3 /an

La retenue
Cote de la retenue normale : 446.50NGM
Cote des plus hautes eaux : 448.70NGM
Aire de la ratenue au niveau normal : 150 Ha
Volume à retenue normale : 14 M m3

Barrage principal
Type : Remblai homogéne
Hauteur maximale sur fondation : 30.50 m
Longueur en crête : 740 m
Largeur en crête :8m
Volume du béton du barrage : 23600 m3
Volume total des remblais du barrage : 14130000 m3

Evacuateur de crues
Type : seuil libre en bec de canard
Longueur du seuil déversant : 90 m
Coute de seuil : 446.50
Débit maximal évacué : 569 m3/s
Volume de béton : 17145 m3
Vidange de fond
Type : deux conduites métalliques
-130-
Longueur : 150 m
Dimenssions :  1200
Dédit maximal : 40m3/s (20 m3/s par conduite)
Equipements électromécaniques
2-Vidange de fond
vanne de garde
type : Opercule
Nombre de vannes : Deux
Largeur du pertuis : DN 1200
Coute du radier : 431 NGM
Coute du plafond : 436 NGM

vanne de réglage
type : Opercule
Nombre de vannes : Deux
Largeur du pertuis : DN 1200

3.1 Bay pass


Type : Opercule
Nombre de vanne : deux
Diamétre nominal : DN 300
Pression de service : Manuel

4.1 pont roulant


Type : Monorail HEA 240
Capacité : 10 T
2-Cités et locaux administratife du Barrage El Himer

-132- -131-
Barrage Tamesna

Biens du domaine public hydraulique relevant du barrage Tamesna

1- Barrage Tamesna dont les caractéristiques sont :


Caractéristiques Hydrauliques
Le barrage Tamesna est un barrage en BCR permettant de créer une retenue de 57 millions de mètres
cubes, et de régulariser 10 millions de mètres cubes.
Superficie du bassin versant au niveau du barrage : 1112 km²

La retenue
Cote de la retenue normale : 340.00NGM
Cote des plus hautes eaux : 347.00NGM
Aire de la ratenue au niveau normal : 325.80 Ha
Volume à retenue normale : 57 M m3
Volume régularisé : 10 M m3

Barrage principal
Type : Poide en BCR
Hauteur maximale sur fondation : 67 m
Longueur en crête : 225 m
Largeur en crête :8m

Evacuateur de crues
Type : seuil libre sur le barrage
Longueur du seuil déversant : 60 m
Coute de seuil : 340.00 NGM
Débit maximal évacué : 1500 m3/s

Vidange de fond
Type : un pertuis en RD
Longueur : 30 m
Dimenssions : 2.00 m*3.00 m
Dédit maximal : 96 m3/s
-133-
Equipements électromécaniques
1- Vidange de fond
vanne de garde
type : Vanne wagon
Nombre de vannes 1

Centrale hydraulique
Pression nominale : 140 bar
Pression surcharge : 210 bar
Volume nominal du réservoir : 600 L

vanne de réglage
type : Vanne segment
Nombre de vannes 1

Centrale hydraulique
Pression nominale : 140 bar
Pression surcharge : 210 bar
Volume nominal du réservoir : 600 L

Bay pass
Type : Opercule
Nombre de vanne 1
Diamétre nominal : DN 500
Pression de service : Manuel

Pont roulant
Type : Monopoutre
Capacité :3T

Pris d’eau portable


Type : Conduite métallique
Nombre de vanne :4
Cote de seuil : 305 NGM,315 NGM,325 NGM,335 NGM

-134-
2- Cités et locaux administratifs du barrage tamsna

-135-
Barrage El Maleh

Biens du domaine public hydraulique relevant du barrage El Maleh

1- Barrage El Maleh dont les caractéristiques sont :


Caractéristiques Hydrauliques
Corps du barrage
• Types : Poids en BCR
• Hauteur maximale sur fondation : 50m
• Coté de la retenue normale : 113 NGM
• Volume de la retenue normale : 40 Mm3
• Longueur en crête : 147 m
• Volume de barrage : 120 000 m

Vidange de fonds et prises d’eau


• Types : Conduite en acider de diamétre  2100 mm
• Cote de seuil : 100 NGM

Débit évacué au passage de la crue 1/100 : 40m3 /S

Evacuateur de crues
• Types : 5 buses D1500
• Cote du seuil : 113 NGM

Débit évacué au passage de la crue 1/100 : 100m3 /S.

2- Cités les locaux administratifs du barrage El Maleh

-136-
Complexe des barrages Tamedroust
et Kodiat El Garne

Biens du domaine public hydraulique relevant du barrage Tamesdroust et Kodiat El


Garne

1- Barrage Tamedroust et kodiat El Garne dont les caractéristiques sont :


Caractéristiques Hydrauliques
Surface du bassin versant : 216 km²
Pluviométrie moyenne : 310 mm période 1972 à 2002
Apport annuel moyenne : 2 Mm3
Apport annuel minimum : 0 Mm3
Apport annuel maximum : 16.54 Mm3
Apport solide moyen annuel : 57 600 m3/an

Caractéristiques principales de la retenue


Cote du fond de lit de l’oued : 365 NGM
Niveau de la retenue normale : 406 NGM
Niveau des plus hautes eaux : 408.96 NGM
Volume au niveau de la retenue normale : 32.73 Mm3
Surface au niveau de la retenue : 213.62 hectares
Volume au niveau des plus hautes eaux : 39.01 Mm3
Surface au niveau des plus hautes eaux : 235.76 hectares

Caractéristiques principales des ouvrages


Barrage principal
Type : Digue homogène
Hauteur maximale sur terre naturelle : 54.5 m
Hauteur maximale sur fondation : 54.5 m
Longueur en crête : 744.1 m
Largeur en crête :8m
Fruit du parement aval : 3 H/1V
Largeur de la Berme amont située à la cote 387 NGM : 21 m
Largeur de la Berme aval située à la cote 383 NGM : 16 m

-137-
Cote de la crête : 410.5 NGM
Volume de la digue de col : 2992000 m3

Evacuateur de crues
Type : seuil libre
Crue de projet : décamillénale(Q10 000à =827 m3/s
Implantation : rive gauche
Longueur déversante : 70 m
Cote de seuil : 406 NGM
Débit maximum évacué : 705 m3/s
Charge d’eau max sur le s : 2.96 m

Vidange de fond
Type : Deux conduites métalliques de diamètre 1500 et de 210 m de longueur
+2 piquages de diamètre 300.
Implantation : Rive gauche
Cote de calage : 378 NGM
Organes de contrôle : 2 vannes à opercules de 1500 de diamètre par
Conduite (une de garde et une de réglage) + 2 vannes
Conduite (une de garde et une de réglage) + 2 vannes
à opercules de diamètre 300 par piquage
Temps de vidange totale de la retenue : 11 jours
Débit à la cote de la retenue normale : 47.96 m3/s

2- Barrage Tamdroust
Caractéristiques hydrologiques
Apport annuel moyen : 3.4 Mm3
Apport solide moyen annuel : 97600 m3/an
Surface du bassin versant : 366 Km2

Caractéristiques principales de la retenue


Cote du fond de lit de l’oued : 413 NGM .
Niveau des plus hautes eaux : 421.5NGM
Volume au niveau des plus hautes eaux : 0.7 Mm3.
Surface au niveau des plus hautes eaux : 20 hectares

-138-
Caractéristiques principales des ouvrages
Barrage principal
Type : barrage homogène en rive droite
Hauteur maximale sur TN : 10.5 m
Hauteur maximale sur fondation : 215 m
2
Langueur en crête : 512.5 m
Fruit du parement amont de j’aie en BCR : 0H/1V
Fruit du parement aval de l’aile en BCR : 0.8H/1V
Fruit du parement amont de l’aile en remblais : 2.5H/1V
Fruit du parement aval de l’aile en remblais : 2.5H/1V
Cote de la crête : 423.5 NGM
Volume des remblais : 101.606 m3
Volume BCR : 13.731 m3
Volume BCV : 12.571 m3

Évacuateur de crues
Type : seuil libre
Crue de projet : décamillénale (Q10 000=1017 m3/s)
Implantation : fond de vallée
Longueur déversante :102m
Cote du seuil : 419 NGM
Débit maximum évacué lors de la crue centennale : 380 m3/s
Charge d›eau max sur le seuil (Q10 000) : 2.65m
Volume déversé lors de la crue centennale : 11.1 Mm3
Débit max évacué lors de la crue décamillénale : 880 m3/s

Galeries de transfert
Ces galeries ont pour vocation principale de transférer des eaux de la vallée de Tamdroust vers la
retenue du barrage de Kodiat El Garn. Elles sont au nombre de deux, situées en rive gauche à l’amont
immédiat du barrage Tamdroust et de longueurs respectivement . Ces galeries traversent la colline
d’Ouled Moussa culminant à la cote 472 NGM.
Implantation : rive gauche
Diamètre de la galerie : 5m
Cote du calage du radier amont : 414 NGM
Longueur : 1362.5 m
-139-
Pente : 0.6%
Cote du calage du radier aval : 405.82 NGM
Débit maximum transféré lors de la crue centennale : 115 m3/s
Volume transféré trs de la crue centennale : 6.6 Mm3
Débit maximum transféré lors de la crue décamillénate : 125.11 m3/s

Cités et locaux administratifs du barrage Koudiat Ei Garne

-140-
Arrêté nº8/2019 du 04 août 2019 du Ministre de l’Equipement, du Transport,
de la Logistique et de l’Eau, portant mise à la disposition de l’Agence du Bassin
Hydraulique du Bouregreg et de la chaouia des biens du domaine public hydraulique
relevant des barrages Ain Kouachia (Sidi Yahia), Chbika, Hassar, Koreima et
Zemrine.

Le Ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau,


- Vu la loi n° 36.15 relative à l’Eau promulguée par le Dahir n°1-16-113 du 6 kaada 1437 (10 aout
2016), notamment son article 87;
-Vu le décret n° 2-17-690 du 10 rabii II 1439 (29 décembre 2017) relatif aux agences des bassins
hydrauliques, notamment l’article 9,

ARRETE

Article premier
Les biens du domaine public hydraulique relevant des barrages Ain Kouachia (Sidi Yahia), Chbika,
Hassar, Koreima et Zemrine. sont mis à la disposition de l’agence du bassin hydraulique du Bouregreg
et de la Chaouia.

Article 2
Les biens du domaine public hydraulique relevant des barrages susvisés sont fixés dans la liste annexée
au présent arréteé

fait à Rabat le 01 août 2019


Signature :
Le Ministre de l’Equipement, du
transport, de la Logistique et de l’Eau
Ministre de l’Equipement,
du Transport, de la Logistique et de d’Eau
Abdelkader AMARA

-141-
Royaume du Maroc
Ministère de l’Equipement, du Transport,
de la Logistique et de l’Eau

**
*

Liste des biens du domaine public hydraulique relevant des barrages


Ain Kouachia (Sidi Yahia), Chbika, Hassar, Koreima et Zemrine
mis à La disposition de l’Agence du Bassin Hydraulique
du Bouregreg et de la Chaouia

Le Ministre de l’Equipement,
du Transport de la Logistique et de l’Eau
le 01 août 2019
Ministre de l’Equipement,
du Transport, de la logistique et de l›Eau
Abdelkader AMARA

-142-
BARRAGE Ain Kouachia
(Sidi Yahia)

Biens du Domaine Public Hydraulique mis à la disposition de l’ Agence de Bassin


Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia Barrage Ain Kouachia (Sidi Yahia)

1/ CARACTÉRISTIQUES DU BARRAGE
Localisation : X= 359.956 ; Y= 353.243
Cours d’eau : Oued Khellata
Ville la plus proche : TEMARA
Type : Poids en BCR
Terrain de fondation : Schistes
Hauteur maximale sur TN : 24.5 m
Hauteur maximale sur fondation : 29.5 m
Longueur en crête : 212.5 m
Largeur en crête : 5.00 m
Fruit du parement amont : 1V/0.2 H
Fruit du parement aval : 1V/0.2 H
Cote de la crête : 187.50 NGM

2/ CARACTÉRISTIQUES DE LA RETENUE
Cote normale : 185.00 NGM
Cote PHE : 186.60 NGM
Aire de la retenue au niveau normal : 180 ha
Capacité à retenue normale : 10.5 hm3

3/ OUVRAGES ANNEXES
Evacuateur de crue
Type : Seuil libre
Crue de projet : Millenale (450 m 3 /s)
Implantation : Partie centrale du barrage
Largeur déversant : 55 m
Cote du seuil : 185.00 NGM
Mode de restitution : Saut de Ski
-143-
Charge d’eau sur le seuil : 1.6 m
Débit évacué : 249.6 m 3 /s
Capacité de laminage : 44.5%

Vidange de fond
Type : 2 conduites en acier dans deux massifs
en béton conventionnel loges dans la
partie rive droite du barrage
Cotes d’entrée : 170.00 NGM et 164.00 NGM
Dimension des conduites :  = 1000 mm
Longueur de conduite : 21 m et 27 m
Contrôle : 2 vannes papillons par conduite
Protection amont : 1 grille 1.70 x 1.70 m par conduite
Capacité de la vidange de fond sous RN : 22 m 3 /s
Temps de vidange : 10 jours

Prise d’eau
Type : 2 conduites en acier (  = 200 mm)
Cote d’entrée : Prise n°1 à 179.00 NGM
Prise n°2 à 174.00 NGM

4/ LOCAUX ADMINISTRATIFS

Nature Superficie Contenance

Loca en dur 40 m² Magasin

Local préfabriqué 45 m² Maison

Local préfabriqué 70 m² Local administratif

-144-
BARRAGE Chbika

Biens du Domaine Public Hydraulique mis à la disposition de l’Agence de Bassin


Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia Barrage Chbika

1/ CARACTÉRISTIQUES DU BARRAGE
Localisation : X= 379.200 ; Y= 285.250
Commune : Oulad Ftata
Centre le plus proche : Oued Zem
Type de l’ouvrage : Barrage Poids en BCR
Hauteur sur fondation : 21 m
Hauteur sur Terrain Naturel : 17,5 m
Longueur en crête : 185 m
Cote du couronnement : 733,50 NGM
Pente du talus amont : 0 H/1V
Pente du talus aval : 0,95 H/1V

2/ CARACTÉRISTIQUES DE LA RETENUE
Cote de retenue normale : 732,10 NGM
Cote Plus Hautes Eaux : 733,00 NGM
Volume de la retenue normale : 1,37 hm3
Surface noyée sous la retenue normale : 24,7 ha
Bassin Versant : 18 km2
Apports moyen annuel : 1,3 hm3/an
Crue de fréquence 5 000 ans : 90 m3/s (Crue pentamilléniale)

3/ OUVRAGES ANNEXES
Evacuateur de crue : Seuil libre en béton implanté en partie centrale du barrage
Vidange de fond : Conduite circulaire métallique de 800 mm de diamètre implantée au
pied de la rive droite
Prise d’eau : Un piquage sur la conduite de la vidange de la chambre des vannes
a été réalisé par le « Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime,
du Développement Rural et des Eaux et Forêts» dans le cadre des
Travaux d’exécution d’aménagement hydro-agricole des périmètres
associés aux barrages Taouiltest et Chbika » en 2011.
Ce piquage consiste en une conduite de diamètre 400 mm.
-145-
BARRAGE Hassar

Biens du Domaine Public Hydraulique mis à la disposition de l’Agence de Bassin


Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia
Barrage Hassar

1/ CARACTERISTIQUES DU BARRAGE
Localisation : X= 311.029 ; Y= 332.570
Nom de l’oued : Oued Hassar
Commune : Sidi Hejjaj
Type d’ouvrage : Digue homogène
Géologie de la fondation : Limons graveleux à caillouteux
Niveau de couronnement : 113,00 NGM
Hauteur maximale sur TN : 10,00 m
Hauteur maximale sur fondation : 14,00 m
Largeur en crête :5m
Longueur en crête : 160 m
Pente du talus amont : 3,5 H/1V
Pente du talus aval : 3 H4/1V

2/ CARACTERISTIQUES DE LA RETENUE

Caractéristiques de La retenue avant réhabilitation


Niveau de la retenue normale : 110,00 NGM
Niveau des plus hautes caux : 111,00 NGM
Surface du lac à retenue normale (APD) : 653 600 m²
Volume du lac à retenue normale (APD) : 2 130 000 m 3

Caractéristiques de la retenue après réhabilitation


Niveau de la retenue normale : 111,00 NGM
Niveau des plus hautes eaux : 111,50 NGM
Surface du lac à retenue normale : 766 510 m²
Volume du lac à retenue normale : 2 852 707 m 3

-146-
3/ OUVRAGES ANNEXES
Evacuateur de crue avant réhabilitation
Type : déversoir en bec de canard
Implantation : Latéral en rive droite
Cote du seuil : 110 NGM
Longueur du seuil : 30 m
Charge maximale :1m
Débit de projet : 90 m3 /s
Débit restitué : 60 m3 /s
Mode de restitution : Coursier lisse terminé par un saut de ski Evacuant les eaux vers l’oued.
Le pied du coursier est protégé par des enrochements.

Evacuateur de crue après réhabilitation


Type : Seuil en labyrinthe
Implantation : Latéral en rive droite
Cote du seuil : 111 NGM
Longueur du seuil : 68,50 m
Charge maximale : 0,50 m
Débit de projet : 120 m 3 /s
Débit restitué : 80 m 3 /s
Mode de restitution : Coursier lisse terminé par un saut de ski évacuant
les eaux vers l’oued. Le pied du coursier
est protégé par des enrochements.

Vidange de fond
Type : Conduite circulaire métallique
Implantation : Rive gauche
Cote de calage : 105 NGM
Section : 800 mm
Débit restitué sous RN : 4,13 m 3 /s
Contrôle : Grille à l’amont, deux vannes papillons à l’aval
Mode de restitution : Chenal de restitution vers l’oued à l’aval

-147-
BARRAGE Koreima

Biens du Domaine Public Hydraulique mis à la disposition de l’Agence de Bassin


Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia
Barrage Koreima

1/ CARACTÉRISTIQUES DU BARRAGE
Localisation : X= 368.121 ; Y= 358.980
Commune : El Menzch
Centre le plus proche : Ain Aouda
Type de l’ouvrage : Barrage Poids en BCR
Hauteur sur fondation : 26 m
Hauteur sur Terrain Naturel : 17,5 m
Longueur en crête : 124 m
Cote du couronnement : 181,50 NGM
Pente du talus amont : 0,2 H/1V
Pente du talus aval : 0,75 H1V

2/ CARACTÉRISTIQUES DE LA RETENUE
Cote de retenue normale : 187,70 NGM
Cote Plus Hautes Eaux : 180,80 NGM
Volume de la retenue normale : 1,31 hm3
Surface noyée sous la retenue normale : 21,7 ha
Bassin Versant : 62 km2

3/ OUVRAGES ANNEXES
Evacuateur de crue : Seuil libre en béton implanté en partie
Centrale du barrage
Vidange de fond : Conduite circulaire métallique de
Diamètre 800 mm implantée en rive
gauche sur le corps du barrage.

-148-
BARRAGE Zemrine

Biens du Domaine Public Hydraulique mis à La disposition de l’Agence de Bassin


Hydraulique du Bouregreg et de la Chaouia
Barrage Zemrine
1/ CARACTÉRISTIQUES DU BARRAGE
Localisation : X= 366.262 ; Y= 267.513
Type : poids en béton
Cote de la crête : 709.90 m
Longueur en crête : 112.5 m
Largeur en crête : 1.50 m
Hauteur maximale sur fondation : 19.85 m
Hauteur maximale su T.N : 16.30 m
Terrain de fondation : Quartzite
Fruit amont : vertical
Fruit aval : 0.76 H/1 V

2! CARACTÉRISTIQUES DE LA RETENUE
Niveau normal : 708 NGM
Niveau de PHE : 709.6 NGM
Volume au niveau normal : 510 700 m3 (en 1949)
Surface au niveau normal : 11.50 Ha
Volume à la cote PHE : 650 000 m3 (en 1949)
Superficie à la cote PHE : 14.00 Ha

3/ OUVRAGES ANNEXES
Evacuateur de crue
Type : Seuil libre en 1950
Seuil vanné en 1952
Emplacement : Sur le parement aval
Longueur déversant : 30.80 m
Cote de seuil : 707.40 NGM (sans vannes)
708.40 NGM (avec vannes)
Débit maximal évacué : 150 m3 /s
-149-
Charge maximal : 1.60 m

Vidange de fond
Type : 2 vannes wagon (garde et réglage)
Dimensions : 1.80 m de hauteur
1.20 m de largeur
Emplacement : fond de vallée
Cote de seuil : 696 NGM

Prise d’eau
Type : Tour de prise munie de 3 niveaux de
prise et de 2 prises de 250 mm de diamètre
par niveau
Niveau de prise : 700 NGM et 705 NGM, le niveau le plus
bas (697) n’est pas opérationnel.
4/ LOCAUX ADMINISTRATIFS

Nature Superficie Contenance

Loca en dur 200 m² Maison du gardien

Local en dur 40 m² Local administratif

-150-
Arrêté conjoint N°1443-02 du 10 Octobre 2002 du Ministre de l’Equipement
et du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat
et de l’Environnement, portant fixation des termes de références de l’étude des
répercussions sur le domaine public hydraulique
Bulletin Officiel n° 5062 du 05/12/2002

Article 1
Conformément au paragraphe f de l’article 1 du décret n° 2-97-487 du 6 Chaoual 1418 (4 février
1998 ) précité; les termes de référence de l’étude relative aux répercussions de l’aménagement de lacs,
étangs ou marais, l’accumulation artificielle d’eau ou l’établissement d’une usine hydroélectrique sur
le domaine public hydraulique et ses usagers, ainsi que sur l’hygiène et la salubrité publique sont fixés
conformément aux dispositions ci-après.
Article 2
Au sens du présent arrêté, on entend par :
• «termes de références», les stipulations et les dispositions selon lesquelles une étude doit
être menée et réalisée ;
• «répercussions», les incidences et les retombés susceptibles d’entraîner la dégradation
ou l’amélioration quantitative et qualitative du milieu du projet ;
• «variantes», les différentes alternatives étudiées du projet ;
• «aménagement», tous travaux permettant la mise en valeur d’un lac, étang ou marais ;
• «accumulation artificielle», le stockage des eaux sur le domaine public hydraulique au
moyen, notamment, d’un barrage ou d’une digue ;
• «usine hydroélectrique», centrale produisant de l’énergie électrique à partir des chutes
d’eau.
Article 3
L’étude prévue dans l’article 1 ci-dessus doit être effectuée en deux parties. La première doit être
consacrée :
• à la description des principales composantes du projet et de ses raisons d›être
• à la présentation des variantes étudiées et à la justification de celle retenue;
• au diagnostic et à l’analyse de l’état initial du site du projet et de son environnement,
à l’intérieur d’un périmètre d›étude dûment justifié.
• La deuxième partie doit être réservée :
• à la description des mesures de suppression, d’atténuation ou de compensation des
incidences éventuelles, liées à la réalisation ;
• à l’exploitation du projet, sur le domaine public hydraulique, ses usagers, l’hygiène et la
salubrité publique, ainsi qu’au programme de surveillance et de suivi desdites mesures.

Article 4
Afin de déterminer les répercussions que peut engendrer le projet, l’étude doit présenter une description
de toutes les variantes étudiées du projet. Le choix de la variante retenue doit être basé sur une analyse

-151-
multicritères tenant compte des aspects de la dimension environnementale, économique, technique et
social du projet.
L’étude doit présenter aussi une description complète et détaillé de l’ensemble des composantes du
projet (type et nature des ouvrages, caractéristiques,…)

Article 5
Dans le périmètre d’étude visé à l’article 3 ci-dessus, l’étude des répercussions doit décrire l’état des
composantes des milieux naturel et humain susceptibles d’être affectées par le projet durant et après
sa réalisation. La description du milieu naturel porte notamment sur :
• La localisation du projet : critères de choix du site, coordonnées, … ;
• Le réseau hydrographique du bassin versant du point d’eau concerné et ses caractéristiques;
• Les conditions météorologiques locales : les températures, les précipitations
• Les vents, … ;
• La végétation des milieux aquatiques et terrestres ;
• Les espèces fauniques, florales et leurs habitats: l’identification des faunes et des flores ;
• L’utilisation actuelle et prévue du périmètre d’étude ;
• Les droits de passage et servitudes dans la zone de réalisation du projet.
Lorsqu’il s’agit d’accumulation artificielle des eaux sur le domaine public hydraulique, la description
doit également porter sur :
• Les zones inondables actuelles et futures ;
• Les caractéristiques des sols concernés par le projet ;
• Les utilisations faites de l’eau à l’aval du projet ;
• Les zones submersibles en cas de rupture de l’ouvrage ;
• Le statut juridique des terrains inondables.
L’étude du milieu humain susceptible d’être touché par le projet doit porter notamment sur les éléments
suivants :
1. La population :
• Le nombre de foyers et d’habitants ;
• Letyped’habitat,lescaractéristiquesdémographiques,lesstructuressocioprofessionnelles,
le niveau des revenus ;
• Les zones irriguées ;
• Le patrimoine culturel : monuments historiques, archéologiques, architecturaux ou
touristiques ;
• La nature de l’occupation des sols.
2. Les équipements socio-économiques :
• Le réseau routier, autoroutier, ferroviaire et les pistes ;
• Les réseaux électriques et téléphoniques ;
• Les ouvrages d’art (barrages, ponts, …).

-152-
Article 6
L’étude doit présenter une analyse détaillée des répercussions négatives et positives du projet pour
mieux comprendre comment la réalisation et l’exploitation du projet peuvent affecter le domaine
public hydraulique, les usagers, l’hygiène et la salubrité publique.
Pour maîtriser les différentes répercussions sur le domaine public hydraulique, ses usagers, l’hygiène
et la salubrité publique lors de la réalisation et de l’exploitation du projet, une analyse détaillée des
répercussions doit :
• Identifier et préciser la nature des risques qu’engendrera le projet sur les ressources en
eau et le milieu naturel en général ;
• Evaluer l’importance des répercussions en utilisant une méthodologie et des critères
reconnus selon les différentes phases suivantes :
1. Phase de construction
Pour les activités d’aménagement et de construction :
• Le déboisement, le défrichage, le forage, l’excavation, le creusement, le remblayage,
l’utilisation de machinerie lourde, … ;
• Les déblais et remblais (volume, lieux d’extraction et de dépôt, transport,…)
• Les démolitions ou déplacements de bâtiments ou d’infrastructures ;
Pour les aménagements et infrastructures temporaires :
• Les ouvrages de dérivation des eaux ;
• Les aires de réception, de manipulation et d’entreposage des matériaux ;
• Les ressources énergétiques utilisées ;
• La durée de vie du projet ;
• Le coût estimatif du projet.
Pour les aménagements permanents :
• Les ouvrages de contrôle de débit ;
• Le cours d’eau détourné, les zones d’écoulement libre et les canaux de déviation;
• Les réservoirs (superficie, volume, …) ;
• Les prises d’eau, les conduites d’amenée et les canaux de fuite ;
• Les lignes de transport d’énergie ;
• Les routes d’accès aux différents ouvrages ;
• Les matériaux de construction ;
• Les installations de détection et de contrôle des fuites.
2. Phase de mise en eau et d’exploitation
a. La mise en eau des réservoirs (durée, période, vidange, …) ;
b. Les activités et les modes d’exploitation. Ce volet doit comporter :
• La gestion hydraulique : l’étude doit établir un mode de gestion du cours d’eau concerné
de manière à assurer la durabilité de son exploitation et préserver la stabilité de ses
berges et son lit ;
-153-
• L’entretien des ouvrages et des aménagements, notamment :
• L’élimination des sédiments ;
• Le contrôle de l’érosion ;
• Le traitement des débits et des rejets (qualité, caractéristiques physiques et chimiques,
localisation précise de leur point de rejet, les installations de traitement,…).

Article 7
Sur la base des résultats de l’analyse des répercussions, un plan d’action doit être établi. Les actions
concernent principalement les mesures de suppression, d’atténuation et de compensation des incidences
négatives du projet et à l’inverse valoriser les incidences positives, notamment :
• La réinstallation éventuelle des populations qui seront touchées ;
• La préservation de la qualité de l’eau ;
• Le rétablissement des infrastructures qui seront touchées éventuellement par la
réalisation des projets ;
• La sauvegarde du patrimoine culturel ;
• Le sol, la faune et la flore ;…..
Le plan d’action doit définir les activités de surveillance et de suivi pour tout le périmètre d’étude.
Le programme de surveillance doit décrire tous les moyens et mécanismes proposés par le plan
d’action pour assurer le respect des exigences de préservation du domaine public hydraulique ainsi
que l’hygiène et la salubrité publique.

Article 8
Une analyse des risques d’accidents que le projet peut engendrer doit être élaborée. Cette analyse doit :
• préciser les mesures de sécurité prévues pour les lieux mêmes du projet, le personnel ainsi
que pour les aménagements et installations localisées à l’extérieur de l’emplacement
principal ;
• simuler les dysfonctionnements possibles des projets pouvant être à l’origine d’atteintes
pour le milieu, les populations et les ressources en eau.
Un plan de mesures d’urgences propre en cas de survenance d’accident doit être établi et soumis à
l’Agence du Bassin Hydraulique avant la mise en exploitation de l’ouvrage.

Article 9
L’étude des répercussions doit être insérée dans le dossier soumis à l’enquête publique à l’exception
des renseignements jugés confidentiels.
Dans ce cas, lesdits renseignements sont placés dans un document séparé de ladite étude qui peut être
rendu publique conformément aux conditions fixées d’un commun accord entre l’Agence du Bassin
Hydraulique concernée et le pétitionnaire.

Article 10
La durée de réalisation de l’étude doit être fixée par l’Agence du Bassin Hydraulique. Ce délai
commence à courir à compter du lendemain du jour du retrait de l’imprimé de demande d’autorisation
ou de concession. En cas de nécessité, ce délai peut être prorogé à la demande de l’intéressé dûment
justifiée.

-154-
Article 11
Les études de répercussions prévues au présent arrêté sont réalisées par des personnes physiques
ou morales agréées par arrêtés conjoints du Ministre de l’Equipement et du Ministre chargé de
l’Environnement.

Article 12
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-155-
Arrêté du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Energie et des Mines, de l’Eau et
de l’Environnement, chargé de l’Eau et de l’Environnement N° 03/2008 du 11 Mars
2008 fixant les conditions de mise à la disposition de l’agence du bassin hydraulique
du Bouregreg et la Chaouia des biens du domaine public hydraulique

Titre I
Disposition de gestion et de maintenance des barrages

Chapitre I
Phase transitoire
Article 1 : Définition
La phase transitoire a pour objet d’assister l’agence du bassin hydraulique du Bouregreg et la Chaouia
par les services du département chargé de l’Eau pour qu’elle puisse exécuter les tâches définies ci-
dessous. Cette assistance concerne notamment :
• la validation des termes de référence liés aux opérations des différentes unités et sous-
unités (génie civil, électromécanique, auscultation …) ;
• l’organisation des visites périodiques des barrages et de leurs ouvrages annexes ;
• l’assistance dans la réalisation des travaux de maintenance ;
• l’interprétation des mesures d’auscultation ;
• la formation continue du personnel de l’agence concerné par la maintenance des ouvrages
hydrauliques.
Article 2 : Durée
La durée de la phase transitoire est de trois (3) ans, à compter de la date du présent arrêté.

Article 2 bis : Prise en charge du personnel d’exploitation


L’agence du bassin hydraulique du Bouregreg et la Chaouia doit prendre en charge le personnel
nécessaire à l’exploitation de chaque ouvrage. Ce personnel fera partie intégrante de la structure de
l’agence.
Article 3 : Suivi et contrôle des opérations d’entretien et de maintenance
Au cours de cette phase, l’agence du bassin hydraulique du Bouregreg et la Chaouia doit assurer :
1. le suivi et le contrôle de toutes les tâches d’entretien, de maintenance, en particulier celles définies
par la Méthode de Conduite de l’Entretien Préventif dite «MECEP» ;
2. le suivi de l’état de l’envasement des ouvrages par l’établissement des levés bathymétriques tous
les deux (2) à cinq (5) ans selon les barrages et les besoins et transmettre les documents correspondants
au département chargé de l’Eau.

Article 4 : Exécution des opérations de maintenance


Au niveau de chaque barrage, toutes les tâches d’entretien, de contrôle et d’essai dont la plupart sont
définies dans les fiches d’entretien périodique du guide MECEP établi pour chaque type d’ouvrage et
pour chaque unité d’entretien à périodicité déterminée. Ces tâches doivent concerner, également, les
accès aux ouvrages, les installations annexes, les berges des retenues ainsi que tous les environs de
l’ouvrage.

-156-
La réalisation de ces tâches a pour objectif :
• de conserver en bon état de fonctionnement l’ouvrage et toutes les installations y
associées (unité et sous unité) ;
• d’éviter tout incident qui peut avoir des conséquences sur l’ouvrage et les installations
annexes, le personnel d’exploitation ou les tiers ;
• de maintenir les performances des unités d’entretien (génie civil, électromécanique,
dispositifs d’auscultation) ;
• d’optimiser les coûts de maintenance et d’entretien ;
• d’alléger les tâches d’entretien ;
• de réduire le risque de défaillance et le temps de l’indisponibilité ;
• d’éviter le fonctionnement du matériel dans les phases à haut risque.

Article 4bis : Entretien des cités et locaux d’exploitation des barrages


L’agence est tenue d’entretenir régulièrement les cités où le personnel chargé de l’exploitation des
barrages est logé, les locaux administratifs qui abritent les bureaux d’exploitation desdits barrages,
leurs réseaux d’alimentation en eau potable et en électricité ainsi que leurs voies d’accès.

Article 5 : Etablissement des rapports d’entretien


Les rapports à établir par l’agence sont de deux sortes :
1. un rapport devant dégager le maximum d’informations relatives à l’opération d’entretien (unité
entretenue, cause de la panne ou de l’anomalie constatée, moyens utilisés, coût, conclusion des
résultats) ;
2. des rapports basés essentiellement sur les supports suivants qui existent au niveau de chaque barrage
• « unités de contrôle» qui permet de guider l’exploitant dans son travail ;
• «fiche anomalie» qui identifie les anomalies et prévoit en conséquence l’intervention ;
• «fiches entretiens périodiques» qui détermine les différents travaux d’entretien, essais et
opérations éventuelles à faire pour des périodicités définies
• «fiche intervention» qui permet l’organisation du travail, la localisation de la panne et
l’approvisionnement en pièces de rechange ;
• «fiche essai» qui permet de s’assurer des conditions de fonctionnement du matériel après
intervention et suit l’évolution de l’usure du matériel ;
• «fiche compte-rendu» qui permet de porter les principaux problèmes posés et les
solutions proposées après intervention ;
• «fiche historique» qui permet de consigner tous les faits importants.

Article 6 : Exécution des mesures d’auscultation


La sécurité d’un barrage étant étroitement liée au bon fonctionnement de son système d’auscultation
et à la qualité des mesures qui portent sur le suivi et le contrôle des phénomènes hydrauliques et
mécaniques, l’Agence du Bassin Hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit notamment :
• contrôler le réseau de drainage et mesure des drains ;
• contrôler le réseau de fuite et mesure des fuites
• contrôler le réseau piézométrique et mesure des sous pressions ;
• mesurer toute sorte de mouvement et de déformation d’ensemble (topographie,
clinométrie, pendule,...) ou élémentaire (témoin sonore, extensomètre,...).
-157-
Pour le contrôle des phénomènes hydrauliques, l’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la
Chaouia doit assurer l’entretien des dispositifs d’auscultation afin qu’ils assurent en permanence le rôle
qui leur est dévolu.

Article 7 : Dépouillement des mesures d’auscultation


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit veiller au dépouillement des mesures
d’auscultation. Cette opération consiste en la vérification des mesures effectuées et leur comparaison
avec les anciennes mesures dans le but de détecter toute anomalie ou discordance. Elle permet,
également, le suivi et le contrôle de la qualité du travail réalisé par l’agent d’exploitation chargé des
prises de mesures.
Ce dépouillement doit se faire par le chef du barrage juste après la mesure puis vérifié et validé par le
responsable d’auscultation au niveau de l’agence.

Article 8 : Etablissement de rapports d’auscultation


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia établit mensuellement pour chaque
barrage un rapport d’auscultation qui traduit l’évolution de chaque phénomène hydraulique ou
mécanique, et permet de suivre l’état et le comportement du barrage.

Article 9 : Rapports MECEP et d’interprétation de mesures


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit procéder à :
• l’analyse et l’interprétation des rapports MECEP et leur transmission aux services
centraux du département chargé de l’Eau ;
• l’analyse des mesures d’auscultation et leur transmission aux services centraux du
département chargé de l’Eau.
Le département chargé de l’Eau assure l’interprétation des mesures d’auscultation ainsi que la
validation des rapports d’analyse et d’interprétation des fiches MECEP.

Article 10 : Programmation des opérations d’entretien et de maintenance


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia :
• établit les programmes annuels et pluriannuels des opérations de maintenance (entretien
courant et grosses réparations) appuyés par des fiches projet détaillées et des estimations
de leurs coûts ;
• exécute les programmes de maintenance approuvés par le département chargé de l’Eau ;
• informe les services centraux du département chargé de l’Eau de tous les incidents
exceptionnels
• transmet les rapports d’exécution des opérations de maintenance aux services centraux
du département chargé de l’Eau pour information.

Article 11 : Approbation et budgétisation des programmes d’entretien et de


maintenance
Le département chargé de l’Eau procède à l’approbation des programmes d’entretien et de maintenance
et à la budgétisation des études et des travaux des opérations de grosses réparations et de toute
opération dont le montant estimé par l’étude est supérieur à deux millions cinq cents milles Dirhams.
Par « grosses réparations » on entend :

-158-
• les travaux de réhabilitation ou de confortement (Génie Civil et équipements) nécessitant
une étude et/ou une intervention en usine pour les équipements ;
• le renouvellement de certains organes des vidanges de fond ou d’évacuateurs de crues
tels que pièces fixes, blindage, conduites, verrins, vannes, centrales, armoires de
commandes;
• le désenvasement des retenues des barrages.
Toutefois, des conventions établies entre l’Agence du Bassin Hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia
et les services du département chargé de l’Eau peuvent définir des modalités et des conditions des
programmes d’entretien et de maintenance différentes de celles prévues ci-dessus.

Article 12 : Exécution des consignes de gestion de la retenue


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia établit pour chaque retenue de barrage
un ensemble de règles permettant de prendre une décision relative à l’utilisation de l’eau, et portant
sur la connaissance des éléments suivants :
• les volumes stockés dans la retenue en fin de chaque mois ;
• le calendrier des programmes de fourniture ;
• la fourniture d’irrigation, d’alimentation en eau potable ou industrielle ;
• le volume des déversés (en cas de crues) ;
• les volumes évaporés ;
• la production énergétique.
En vue d’exécuter les consignes de gestion d’une retenue l’agence du bassin hydraulique du
Bou Regreg et la Chaouia doit veiller au bon fonctionnement du matériel électromécanique (bon
fonctionnement des vannes des différentes prises, bon tarage de ces vannes pour bien contrôler et
évaluer toute restitution).
En cas de lâchers d’eau l’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit saisir les
services des départements chargés de l’Eau et de l’Agriculture, l’Office National de l’Eau Potable,
l’Office National de l’Electricité, ainsi que les autorités locales et la Gendarmerie Royale pour assurer
la sécurité des biens à l’aval des ouvrages en cas de déversement ou de restitution d’eau à l’aval en
période de crues.

Article 13 : Gardiennage et surveillance des ouvrages


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit assurer, en coordination avec les
forces de l’ordre, le gardiennage et la surveillance au niveau des ouvrages d’une manière permanente.

Article 14 : Formation des équipes d’exploitation


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia assure la formation nécessaire aux
équipes d’exploitation pour leur permettre d’entretenir les ouvrages et leurs installations annexes,
d’améliorer leurs connaissances pratiques et théoriques dans le domaine de la maintenance et de
bénéficier d’un retour d’expérience.

Article 15 : Soutien en formation continue


Le département chargé de l’Eau apporte son soutien pour la formation continue du personnel de l’Agence
du Bassin Hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia concerné par la maintenance, conformément à
un programme préétabli. Cette formation doit viser à réduire la probabilité de défaillance du système
de manœuvre et de commande par une surveillance, une maintenance et un entretien judicieusement
conduits et à permettre au personnel de maîtriser le fonctionnement à n’importe quelle situation.
-159-
Chapitre II
Phase normale
Article 16 : Définition
C’est la phase qui succède à la phase transitoire définie à l’article 1 ci-dessus. Pendant cette phase les
missions dévolues à l’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia et au département
chargé de l’Eau sont définies comme suit :

Article 17 : Missions de l’Agence dans la maintenance des barrages


L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia prend en charge l’ensemble des
opérations d’entretien et de maintenance des ouvrages mis à sa disposition et des équipements qui
leurs sont associés, excepté les grosses réparations dont les montants sont supérieurs au seuil fixé dans
l’article 11 ci-dessus. Outre les missions qu’elle remplit durant la phase transitoire, l’agence du bassin
hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit :
• assurer la formation continue de son personnel et des équipes d’exploitation, en
collaboration avec le département chargé de l’Eau, en cas de besoins ;
• exécuter et superviser les opérations d’entretien et de maintenance y compris les grosses
réparations des ouvrages et des équipements y associés;
• interpréter les mesures d’auscultation en concertation avec un Ingénieur Conseil confirmé
dans ce domaine et transmettre les rapports correspondants aux services centraux du
département chargé de l’Eau pour approbation ;
• organiser des visites périodiques et annuelles aux différents ouvrages ;
• informer les services centraux du département chargé de l’Eau de toutes les opérations
d’entretien, de réparation ainsi que des programmes pluriannuels d’entretien.

Article 18 : Missions du département chargé de l’Eau


Au cours de la phase normale, le département chargé de l’Eau est chargé :
• d’effectuer des visites d’expertise périodiques des barrages et de leurs ouvrages annexes;
• d’examiner et de valider les rapports d’interprétation des mesures d’auscultation et ceux
relatifs à la MECEP ;
• d’effectuer les études nécessaires pour les grosses réparations ;
• de budgétiser les études et les travaux relatifs aux opérations de grosses réparations et
assister l’Agence dans leur réalisation ;
• de participer, si nécessaire, aux visites d’inspection organisées par l’agence ;
• de prêter toute assistance technique nécessaire pour la maintenance des ouvrages,
notamment, la participation à la formation continue du personnel de l’agence en matière
de maintenance des ouvrages.

-160-
Titre II
Consignes de manœuvre des vannes des équipements hydromécaniques des
barrages

Chapitre I
Vannes des évacuateurs de crues
Article 19 : Manœuvre des vannes des évacuateurs de crues
Les vannes d’évacuation des crues constituent des organes de sécurité des barrages. L’Agence du
Bassin Hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit appliquer les consignes de manœuvre relatives
à ces équipements tout en maîtrisant leur mode opératoire de conduite qui permet de définir les
conditions et la consistance des manœuvres à accomplir pour assurer le respect des principes de
fonctionnement et garantir la sécurité de l’ouvrage.
L’application de ces consignes permet, d’une part, de s’assurer du bon fonctionnement des différents
organes du matériel au moyen d’essais périodiques, à vide et en charge, selon les dispositions précisées
dans le guide de la MECEP et, d’autre part, de procéder à la gestion de la retenue en période de crues.

Article 20 : Essais à vide des vannes des évacuateurs de crues


Un essai à vide permet de s’assurer de l’état de fonctionnement du matériel.
Avant chaque essai, l’Agence du Bassin Hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia doit vérifier l’état
de fonctionnement des organes de commande, de manœuvre et de levage.
Toutes les opérations à réaliser au cours des essais doivent être opérées par l’équipe électromécanique
de l’Agence du Bassin Hydraulique du Bou Regreg et la Chaouia en présence du chef du barrage
concerné et en suivant les instructions consignées dans le guide MECEP.
Les essais doivent être réalisés en concertation avec le département chargé de l’Eau et leurs dates
doivent être arrêtées en commun accord.

Article 21 : Essais en charge des vannes des évacuateurs de crues


Les essais en charge doivent être effectués par l’Agence au moins une fois par an pour chaque vanne
si le niveau d’eau le permet. Le pourcentage d’ouverture des vannes, la date et la durée de ces essais
doivent être arrêtés avec le département chargé de l’Eau et communiqués par écrit, deux semaines
au moins avant l’essai aux services extérieurs concernés des Ministères chargés de l’Agriculture,
de l’Office National de l’Eau Potable et de l’Office National de l’Electricité ainsi qu’aux Autorités
Locales et à la Gendarmerie Royale pour assurer la sécurité des populations et de leurs biens à l’aval.
Les temps d’ouverture et de fermeture et les pressions d’huile en cours d’essais devront être notés sur
les fiches essais de la MECEP et comparés avec les valeurs correspondantes indiquées sur la notice de
fonctionnement du matériel.

Article 22 : Fonctionnement des vannes des évacuateurs de crues en période de crues


Les barrages équipés des évacuateurs de crues vannés nécessitent une surveillance humaine beaucoup
plus intense en période de crues en raison de la relative vulnérabilité des organes mobiles. L’agence du
bassin hydraulique doit prendre les mesures nécessaires pour exécuter les consignes d’exploitation et
effectuer la manœuvre des vannes en temps opportun.

-161-
Chapitre II
Vannes de vidanges de fond
Article 22bis : Rôle des vidanges de fond
Les vidanges de fond sont conçues pour assurer la sécurité des barrages en permettant de vider leur
retenue à tout moment en cas de nécessité ou d’inspecter les galeries y associées. Leurs équipements
électromécaniques doivent être opérationnels de manière permanente.
Pour s’assurer du bon fonctionnement du matériel hydromécanique, l’agence du bassin hydraulique
du Bou Regreg et la Chaouia doit effectuer périodiquement des essais à vide et en charge des vannes
de garde et de réglage en appliquant strictement les dispositions et les consignes précisées dans les
articles 23 à 31 ci-après.

Article 23 : Essais à vide des vannes amont (de garde)


Toute vanne de garde devra être essayée (fermeture puis ouverture) une fois tous les trois mois avec la
vanne aval (de réglage) fermée (manœuvre en milieu équilibré). Les temps de fermeture et d’ouverture
ainsi que les pressions d’huile en cours des manœuvres, à la même position de la vanne, seront notés
sur les fiches essais de la MECEP et comparés avec les valeurs correspondantes indiquées sur la notice
de fonctionnement du matériel.
Article 24 : Vérifications de position des vannes amont (de garde)
Les vannes de garde étant en position “ ouverture totale ” en fonctionnement normal, des vérifications
de position doivent se faire systématiquement chaque semaine en période normale et tous les jours
en période de crues. Pour les vannes dont les armoires de commande sont équipées de compteurs de
reprise de fuite, il faut noter à chaque visite le nombre affiché.
Article 25 : Cas de la fermeture en charge des vannes amont (de garde)
Le recours à la fermeture en charge des vannes de garde ne doit avoir lieu qu’exceptionnellement en
cas de coincement de la vanne de réglage en position ouverte ou intermédiaire.
Article 26 : Essais à vide des vannes aval (de réglage) en période normale
L’essai à vide des vannes de réglage doit se faire après fermeture de la vanne de garde (en milieu
équilibré). Les temps d’ouverture et de fermeture ainsi que les pressions d’huile en cours de manœuvre,
à la même position de la vanne, seront notés sur les fiches essais de la MECEP et comparés avec les
valeurs correspondantes indiquées sur la notice de fonctionnement du matériel. Cet essai doit être
effectué une fois tous les trois mois. La date des essais des vannes de garde et des vannes de réglage
doit être la même.
Les valeurs des temps d’ouverture et de fermeture des vannes ainsi que celles des pressions
enregistrées au cours des essais doivent être confrontées avec les valeurs origines de ces paramètres
(valeurs enregistrées au cours de la première mise en service).
Article 27 : Essais en charge des vannes aval (de réglage) en période normale
L’essai en charge des vannes de réglage doit être effectué par l’Agence au moins une fois par an. La date
et la durée de cet essai doivent être arrêtées avec le département chargé de l’Eau et communiquées par
écrit, deux semaines au moins avant l’essai, aux services extérieurs concernés des Ministères chargés
de l’Agriculture, de l’Office National de l’Eau Potable et de l’Office National de l’Electricité ainsi
qu’aux Autorités Locales et à la Gendarmerie Royale pour assurer la sécurité des populations et de
leurs biens à l’aval.
-162-
Article 28 : Consistance de la manœuvre d’essai en charge des vannes aval de réglage
en période normale
La manœuvre d’essai en charge devra comprendre nécessairement une ouverture totale suivie d’une
fermeture totale. Les temps d’ouverture, de fermeture et les pressions d’huile en cours de manœuvre
avec la vanne toujours à la même position seront notés sur les fiches essais de la MECEP et comparés
avec les valeurs correspondantes indiquées sur la notice de fonctionnement du matériel. Le temps du
maintien de la vanne en position d’ouverture maximale sera déterminé en fonction de la turbidité de
l’eau lâchée par la vidange de fond. Les lâchés doivent être arrêtés, une fois que l’eau redevient claire
ou lorsque le temps de 10 minutes sera écoulé.
Les faibles ouvertures prolongées doivent être évitées pour ne pas abîmer les joints d’étanchéité de la
vanne.

Article 29 : Suivi de l’évaluation des dépôts solides


Des relevés du niveau de vase doivent se faire après chaque lâcher au voisinage des têtes de prise pour
suivre l’évolution des dépôts solides et pour s’assurer que le cône d’entonnement de la vidange de
fond est bien dégagé.
Le cône à surveiller commence du parement et s’étend sur un rayon de 100 mètres de la tête de prise
concernée.

Article 30 : Transmission du compte rendu au département chargé de l’Eau


Un compte-rendu des lâchers effectués est transmis par l’Agence du Bassin Hydraulique du Bou Regreg
et la Chaouia au département chargé de l’Eau dans la semaine qui suit la date de leur exécution. Il doit
contenir notamment la date, les pourcentages d’ouverture des vannes avec les durées correspondantes,
les débits, les volumes, la turbidité ainsi que les problèmes rencontrés.

Article 31 : Ouverture de la vanne aval (de réglage) en période de crues


A l’avènement d’une crue importante, et afin de chasser les apports solides accumulés devant
l’entonnement de la vidange de fond, la vanne de réglage devra être ouverte de 20% à 50% selon ses
dimensions une fois par jour pendant 15 minutes.
Cette vanne sera ouverte dès le début de déversement des eaux par l’évacuateur de crues ou dès que
ce déversement devient prévisible ; le débit évacué par la vidange de fond doit être ajusté sur le débit
entrant. La vanne sera refermée progressivement en fin de crue jusqu’à ce que le niveau redescende à
celui de la cote de la retenue normale.
Pour les barrages équipés de plusieurs vannes de vidange de fond, l’ouverture des vannes doit se faire
conformément aux consignes formulées dans les notices d’exploitation technique de manœuvre des
vannes du constructeur, disponibles au niveau de chaque barrage.

Chapitre III
Vannes de prises
Article 32 : Essais des vannes des prises
Des essais à vide et en charge de toutes les vannes de prises qui ne sont pas en service doivent être
effectués conformément aux notices du constructeur disponibles au niveau de chaque barrage et aux
procédures définies dans le guide MECEP, au moins une fois par an afin de s’assurer de leur bon

-163-
fonctionnement. Les résultats de ces essais doivent être consignés dans les fiches essais et transmis aux
services centraux du département chargé de l’Eau pour information.

Chapitre IV
Consignes de sécurité à respecter lors des manœuvres de vannes
Article 33 : Mesures de sécurité à respecter
Toute manœuvre de vanne doit être effectuée selon les prescriptions des notices de fonctionnement
du constructeur et d’entretien existant au niveau de chaque barrage. Les vérifications des organes de
commande et de manœuvres électriques et hydrauliques (armoire de commande électrique, auxiliaires
de secours, niveau d’huile dans les centrales hydrauliques et des signalisations défaut, position vanne,
déroute, etc.) doivent précéder toute opération de manœuvre. Les opérateurs doivent s’assurer qu’il
n’y a personne sur les tabliers des vannes ou dans le lit de l’oued pour la partie visible à partir du
couronnement du barrage lors des manœuvres en charge.
Les chambres des vannes des vidanges de fond, des évacuateurs de crues, et des prises d’eau etc.
doivent être munies de portes avec cadenas et personne ne doit y accéder à l’exception des agents
autorisés par le chef du barrage ou son adjoint, les clés doivent être détenues par le chef du barrage
durant les horaires normaux de travail et par l’agent d’astreinte ou de permanence pendant les autres
horaires.

Article 34 : Conditions de manœuvres des vannes


Les manœuvres des vannes pour la gestion de la retenue, soit en période de crues soit en période
normale, doivent être effectuées en présence de deux agents, le chef du barrage ou son adjoint et un
agent de la section d’entretien des équipements électromécaniques ; ces agents, avant de quitter la
chambre des vannes, doivent vérifier que les moteurs des centrales hydrauliques sont bien arrêtés et
que les signalisations et les indicateurs de position correspondent bien à la position de la vanne à la fin
de la commande. En cas de fermeture ou d’ouverture totale, ils doivent vérifier que les fins de course
ont bien fonctionné et que les lampes de signalisation correspondantes sont bien allumées.

Article 35 : Etablissement des fiches


Tout essai ou intervention sur les vannes ou autres équipements électromécaniques doit être effectué par
deux agents au moins, le chef du barrage ou son adjoint et le responsable de la section électromécanique
et doit être sanctionné par l’établissement des fiches correspondantes (essai, anomalie, intervention,
compte rendu, historique, etc...) conformément aux prescriptions du guide MECEP.
Ces documents doivent être transmis à aux services centraux du département chargé de l’Eau avec
les comptes rendus des contrôles périodiques et d’inventaire des pièces de rechange à la fin de chaque
trimestre avec les commentaires de l’Agence les concernant ainsi que les dispositions prises.
Pour les barrages disposant d’automatisme de manœuvre de vannes, en cas de déréglage ou de panne
de celui-ci, les commutateurs de sélection du mode de commande ne doivent pas rester sur position
auto. Ces commutateurs doivent être, ou bien sur position manuelle en cas de commande des vannes,
ou en position arrêt en cas de vannes à l’arrêt.

Article 36 : Consignes à donner aux agents d’astreinte ou de permanence


Les agents chargés d’astreinte ou de permanence doivent recevoir du chef du barrage des consignes
relatives :

-164-
• aux dispositions à prendre en cas de manœuvre des vannes ;
• aux personnes à contacter en cas de problème ; les moyens et les lieux où contacter ces
personnes pendant la période d’astreinte, doivent être précisés ;
• au nombre des visites à effectuer au barrage.

Article 37 : Consignes à donner aux gardiens


Les gardiens doivent recevoir du chef du barrage des consignes relatives:
• aux endroits à surveiller avec exactitude ;
• aux personnes à contacter en cas de problème (pollution de la retenue, sonnette d’alarme
signalant un défaut, etc…) ;
• aux accès des personnes étrangères au barrage ou dans la retenue.

Article 38 : Les « cahiers journal »


Deux « cahiers journal », doivent être tenus au niveau de chaque barrage, comme suit :
1. un cahier pour enregistrer tous les événements concernant les ouvrages, tels que les visites,
les incidents, les anomalies, les interventions, ou les noyades. Les informations à consigner sont
notamment: la date, l’heure, la durée et la désignation de l’événement, le visa du responsable qui a
consigné les informations concernant l’événement en question
2. un cahier pour enregistrer tous les lâchers d’eau à partir du barrage effectués notamment pour
les essais en charge, les passages de crue, ou la fourniture d’eau. Les informations à consigner sont
notamment: la date, l’heure, le débit, le volume et la turbidité.
Pour les lâchers effectués à partir des vannes, l’ouverture de ces vannes et la durée de cette ouverture
doivent être indiquées.
Pour les déversements par des évacuateurs à seuil libre, l’épaisseur de la lame déversante et la durée
de déversement doivent être également indiquées.

Article 39 : Analyse de la turbidité


L’analyse de la turbidité permet de déterminer les concentrations moyennes des dépôts solides en
suspension pendant les lâchers en période normale ou en période de crues. Des prélèvements
d’échantillons d’eau chargée dans des bouteilles au cours des lâchers pour analyses doivent être
effectués. Les résultats de ces analyses sont portés sur un tableau indiquant :
• la date de prise de l’échantillon ;
• le numéro de l’échantillon ;
• le niveau de la retenue à la prise de l’échantillon ;
• le pourcentage d’ouverture de la vanne ;
• la concentration des dépôts solides en grammes par litre (g/l).
Les résultats de ces analyses devront être communiqués au département chargé de l’Eau pour
information.

-165-
Titre III
Les stations hydrologiques
Article 40 : Entretien des appareils de mesures limnométriques
Les appareils de mesures limnimètriques constituent des dispositifs importants pour la connaissance
des débits transités à travers une section de jaugeage. L’agence du bassin hydraulique du Bou Regreg et
la Chaouia doit effectuer un entretien permanent de ces appareils pour assurer leur bon fonctionnement.
L’entretien concerne notamment:
• les éléments d’échelles limnimètriques ;
• les limnigraphes ;
• les sections de jaugeage.

Article 41 : Entretien des appareils de mesures d’annonce de crues


La surveillance du régime d’écoulement des cours d’eau et surtout en période de crues nécessite
un bon fonctionnement du matériel d’annonce de crues. L’Agence du Bassin Hydraulique du Bou
Regreg et la Chaouia doit assurer le bon état de fonctionnement de ce matériel par un entretien et une
maintenance continus : les installations de production d’énergie telles que batterie, chargeur, groupe
électrogène ou panneau solaire, doivent être fonctionnelles à tout moment avec une intensification de
l’entretien en période de crues et le système de transmission ( radio, micro, antenne, câblage ,fils…)
doit permettre une bonne émission et une réception nette en tout temps.

Article 42 : Entretien du matériel de jaugeage


Le jaugeage des cours d’eau constitue des données essentielles pour l’évaluation des débits à travers
une section. L’entretien du matériel de jaugeage que l’Agence du Bassin Hydraulique du Bou Regreg
et la Chaouia doit assurer, revêt un caractère important pour la connaissance des volumes d’eau
acheminés par un cours d’eau. Cet entretien concerne notamment:
• les moulinets et micro moulinets ;
• les corps des moulinets ;
• les hélices ;
• les compteurs ;
• les chronomètres ;
• les téléphériques, cyclopotences et câbles électriques.

Article 43 : Entretien des appareils météo


L’agence du bassin hydraulique du Bouregreg et la Chaouia est chargée de l’entretien:
• des abris ;
• de tous les types de thermomètres ;
• des pluviographes ;
• des barographes.

-166-
Article 44 : Entretien des appareils topographiques
La topographie est le moyen qui permet la réalisation de profils pour recalibrer ou tarer une section de
jaugeage et par conséquent d’avoir une fiabilité de mesures. Le matériel suivant doit être maintenu en
bon état de fonctionnement :
• niveau ;
• mire ;
• jalon ;
• trépied ;
• roulette.

Titre IV
Les piézomètres
Article 45 : Réhabilitation
Lorsqu’un piézomètre est remblayé ou bouché l’Agence du Bassin hydraulique du Bouregreg et la
Chaouia doit procéder aux opérations suivantes selon les cas :
• le curage et le reforage du piézomètre ;
• le nettoyage par soufflage ;
• la confection d’une tête de piézomètre.

Article 46 : Entretien courant


Pour maintenir en bon état de fonctionnement un piézomètre l’agence du bassin hydraulique du
Bouregreg et la Chaouia doit assurer sa protection et procéder à son graissage au niveau de sa tête.

-167-
Normes de qualité des eaux

-168-
Arrêté conjoint du Ministre de l’équipement et du Ministre chargé de l’Aménagement
du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement N° 1275-01 du 10
Chaabane (17 Octobre 2002) définissant la grille de qualité des eaux de surface
Bulletin Officiel n° 5062 du 05/12/2002

Article 1
A compter de la date de publication du présent arrêté conjoint, la grille de qualité des eaux de surface
visée à l’article premier du décret n° 2-97-787 susvisé est fixée pour les eaux de surface au tableau n°1
joint au présent arrêté.

Article 2
Pour les endroits qui ne subissent pas l’influence de sources de pollutions, la grille simplifiée de
qualité des eaux de surface définie dans le tableau n° 2 peut être utilisée.

Article 3
La grille de qualité des eaux de surface distingue 5 classes de qualité.
L’eau de surface en un endroit donné dans une saison donnée est dite de qualité i :
• si des échantillons de cette eau prélevés à intervalle régulier et à un même lieu de prélèvement
présentent des valeurs des paramètres comprises à l’intérieur de l’intervalle définissant les
limites de la classe i pour au moins:
• 95% des mesures de tous les paramètres confondus ;
• 90% des mesures pour un paramètre donné.
• si les valeurs des paramètres non comprises à l’intérieur de l’intervalle définissant les limites de
la classe i ne dépassent pas le limite de la classe de 50%, exception faite pour la température,
le PH, l’oxygène dissous et les paramètres bactériologiques.

Article 4
Le nombre minimal d’échantillons sur la base duquel la qualité de l’eau est appréciée est :
• 12 par an pour les endroits qui subissent l›influence des sources de pollutions, à raison de
1 par mois ;
• 4 par an pour les endroits qui ne subissent pas l›influence de pollutions, à raison de 1 par
saison.

Article 5
Tout échantillon sur la base duquel la qualité de l’eau est appréciée doit être un échantillon composite
de 24 heures.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente ou
continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons et dont peut
être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 6
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles et des catastrophes
naturelles ne sont pas considérés pour l’appréciation globale de la qualité de l’eau de surface.
-169-
Article 7
Les paramètres indicateurs de la qualité de l’eau de surface sont mesurés selon les méthodes
normalisées.

Article 8
Les couleurs utilisées pour illustrer la qualité de l’eau de surface sont:
• le bleu pour une eau d’excellente qualité,
• le vert pour une eau de bonne qualité,
• l’orange pour une eau de qualité moyenne,
• le rouge pour une eau de mauvaise qualité,
• le violet pour une eau de qualité très mauvaise.

Article 9
L’agence de bassin est chargée de l’application du présent arrêté qui sera publié au Bulletin Officiel.

Tableau 1 : grille de qualité

-170-
-171-
Tableau 2 : Grille simplifiée pour l’évaluation de la qualité globale des eaux de surface

-172-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Equipement et du Ministre chargé de l’Aménagement
du Territoire, de l’Environnement, du l’Urbanisme et de l’Habitat N°1276-01 du 10
Chaaban (17 Octobre 2002) portant fixation des normes de qualité des eaux destinées
à l’irrigation
Bulletin Officiel n° 5062 du 05/12/2002

Article 1
A compter de la date de publication du présent arrêté conjoint, les normes de qualité des eaux destinées
à l’irrigation visées à l’article premier du décret n° 2-97-787 susvisé sont fixées au tableau joint au
présent arrêté.

Article 2
Toute eau destinée à l’irrigation doit satisfaire aux normes de qualité fixée au tableau joint au présent
arrêté.
Toutefois, l’agence de bassin peut, lorsque les ressources en eau disponibles ne sont pas suffisantes,
permettre l’utilisation pour l’irrigation des eaux dont les valeurs limites relatives à la salinité, aux ions
toxiques et aux effets divers ne répondent pas à celles du tableau mentionné à l›alinéa ci-dessus.

Article 3
Le nombre minimal d’échantillons sur la base duquel une eau destinée à l’irrigation est dite conforme
aux normes fixées dans le tableau mentionné à l’article 2 ci-dessus, est de six (6) par an à raison d›une
(1) tous les deux (2) mois à partir de février pour les eaux superficielles, et de deux (2) par an pour les
eaux souterraines pendant la période d›irrigation.
Toutefois, pour les eaux usées épurées, le nombre minimal d’échantillons sur la base duquel une eau
destinée à l’irrigation est dite conforme aux normes fixées dans le tableau mentionné à l’article 2 ci-
dessus, est de:
• quatre (4) par an à raison d›un (1) par trimestre pour analyser les métaux lourds,
• 24 par an à raison d’un (1) tous les quinze (15) jours pour analyser les paramètres
bactériologiques, parasitologiques et physico-chimiques.
Les prélèvements d’échantillons susmentionnés doivent s’effectuer à la sortie des stations d’épuration.

Article 4
Pour la délivrance des autorisations d’utilisation des eaux usées conformément au décret susvisé n°
2-97-875 du 6 Chaoual 1418 (4 février 1998), l’agence de bassin se conformer aux critères ci-après :

-173-
(a) Ascaris, trichuris et ankylostomes.

(b) Durant la période d’irrigation.

(c) Une directive stricte (< 200 coliformes fécaux par 100 ml) est justifiée pour les pelouses avec lesquelles le public peut
avoir un contact direct, comme les pelouses d’hôtels.

(d) Dans le cas des arbres fruitiers, l’irrigation doit cesser deux semaines avant la cueillette et aucun fruit tombé ne
doit être ramassés. L’irrigation par aspersion est in terdite .
Article 5
Tout échantillon sur la base duquel l’eau destinée à l’irrigation est dite conforme aux normes fixées
dans le tableau mentionné à l’article 2 ci-dessus, doit être un échantillon composite de vingt-quatre
(24) heures.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente ou
continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons et dont peut
être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 6
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles et des catastrophes
naturelles ne sont pas considérés pour juger de la conformité de cette eau aux normes mentionnées à
l’article 2 ci-dessus.

Article 7
Les paramètres indicateurs de la qualité de l’eau destinée à l’irrigation sont mesurés selon les méthodes
normalisées.

Article 8
Le présent arrêté, est publié au Bulletin officiel.

-174-
Tableaux des normes de qualité des eaux destinées à l’irrigation

-175-
** A partir d’une conductivité électrique de 3mS/cm, une eau nécessite des restrictions sévères pour l’irrigation,
mais des rendements de 50%du rendement potentiel peuvent être réalisés avec des eaux de 8,7 mS/c m (cas de
l’orge).

***SAR= sodium absorption ratio (coefficient d’absorption du sodium).

CE = conductivité électrique

-176-
Arrêté conjoint du Ministre de l’équipement et du Ministre chargé de l’Aménagement
du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement N° 1277-01 du 10
Chaabane 1423 (17 octobre 2002)portant fixation des normes de qualité des eaux
superficielles utilisées pour la production de l’eau potable
Bulletin Officiel n° 5062 du 05/12/2002

Article 1
A compter de la date de publication du présent arrêté conjoint, les normes de qualité des eaux
superficielles utilisées pour la production de l’eau potable visés à l’article premier du décret n° 2-97-
787 susvisé sont fixées au tableau joint au présent arrêté.

Article 2
Au sens du présent arrêté, les eaux superficielles utilisées pour la production de l’eau potable sont
subdivisées en trois catégories A1, A2 et A3 selon les procédés de traitement approprié :
• La catégorie A1 pour les eaux nécessitant pour être potables un traitement physique simple
et désinfection notamment par filtration et désinfection ;
• La catégorie A2 pour les eaux nécessitant pour être potables un traitement normal
physique, chimique et désinfection notamment par préchloration, coagulation, floculation,
décantation, filtration et désinfection (chloration finale)
• La catégorie A3 pour les eaux nécessitant pour être potables un traitement physique,
chimique poussé, un affinage et désinfection notamment par chloration au «break-point»,
coagulation, floculation, décantation, filtration, affinage (charbon actif), et désinfection
(ozone, chloration finale).
Article 3
Les valeurs indiquées dans les colonnes G (valeurs guides) du tableau mentionné à l’article 1 ci-dessus,
correspondent à des exigences que doit satisfaire toute eau superficielle utilisée pour la production de
l’eau potable pour être classée dans l’une des catégories mentionnées à l’article 2 ci-dessus.
Les valeurs indiquées dans les colonnes I (valeurs impératives) du tableau mentionné à l’article 1 ci-
dessus, correspondent à des exigences que doit satisfaire impérativement toute eau superficielle
utilisée pour la production de l’eau potable pour être classée dans l’une des catégories mentionnées à
l’article 2 ci-dessus.
Article 4
Les eaux superficielles utilisées pour la production de l›eau potable sont considérées conformes à la
catégorie Ai lorsque sont respectées les règles suivantes :
1- les échantillons d’eau doivent être prélevés, avant traitement, à intervalles réguliers et au
même endroit ;
2- pour chaque paramètre appartenant à la colonne impérative (I), 95% des valeurs mesurées sont
conformes à celles prévues par la norme et pour chaque paramètre appartenant à la colonne guide
(G) 90% des valeurs mesurées sont conformes à celles prévues par la norme;
3- et si pour les 5% et les 10% des échantillons non conformes, la valeur du paramètre ne s’écarte
pas de plus de 50% de celles fixées, exception faite pour la température, le pH, l’oxygène dissous
et les paramètres bactériologiques.

-177-
Article 5
Le nombre minimal d’échantillons sur la base duquel l’eau superficielle utilisée pour la production de
l’eau potable est déterminé en fonction de l’importance de la population desservie par le captage d’eau
superficielle concerné, de sa vulnérabilité et en fonction de chaque paramètre.
Dans tous les cas, ce nombre minimal d’échantillons doit être d’au moins six fois par an pour un débit
de production compris entre 100 et 20.000 mètres cubes par jour, à raison d’au moins une fois tous les
deux mois, et au moins 12 fois par an pour un débit supérieur à 20.000 mètres cubes par jour, à raison
d’au moins une fois par mois.

Article 6
Tout échantillon sur la base duquel l’eau superficielle utilisée pour la production de l’eau potable est
classée selon les catégories mentionnées à l’article 2 ci-dessus, doit être un échantillon composite de
24 heures.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente ou
continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons et dont peut
être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 7
Les paramètres indicateurs de la qualité de l›eau destinée à la production de l’eau potable sont mesurés
selon les méthodes normalisées fixant pour chaque paramètre les propriétés de chaque méthode (limite
de détection, précision de la mesure, etc).

Article 8
Le recours aux étapes supplémentaires pour renforcer le traitement en cas de dépassement de quelques
paramètres (goût, odeur, Fe, Mn …) est nécessaire. C’est le cas de l’injection du charbon actif, du
permanganate de potassium etc.
Des filières intermédiaires peuvent également s’avérer nécessaires pour tenir compte de la répartition
des paramètres entre 2 catégories différentes.
Des notes techniques justifiant le recours à de tels procédés de traitement doivent être adressées à
l’autorité de contrôle chargée de l’application du présent arrêté.

Article 9
Les eaux superficielles ayant une prise au fil de l’eau, et présentant des dépassements de limite du
niveau A3 pour le paramètre matières en suspension (MES) peuvent être utilisées s’il est employé un
prétraitement approprié permettant de ramener les caractéristiques de la qualité de l’eau à un niveau
conforme à A3.

Article 10
Des dérogations sont prévues :
a - en cas d’inondations, de pollutions accidentelles ou de catastrophes naturelles ;
b - en cas de dépassement, pour certains paramètres, des limites fixées pour les catégories A1,
A2 et A3, en raison de circonstances météorologiques ou géographiques exceptionnelles pour les
eaux superficielles ayant une prise au fil de l’eau (rivière, canal…) et pour les eaux de retenues
de barrage, ainsi que de lacs dont la profondeur est inférieure à 20 mètres et aux eaux quasi
stagnantes dont le renouvellement prend plus d’un an ;

-178-
c - lorsque les eaux superficielles subissent un enrichissement naturel de certaines substances
qui provoqueraient un dépassement des limites fixés pour les catégories A1 A2 et A3.
En entend pas enrichissement naturel, le processus par lequel une masse d’eau reçois du sol
certaines substances contenues dans celui-ci, sans intervention de l’homme.
d - Dans le cas de l’existence de ressource unique dont les eaux ayant des caractéristiques
supérieures aux valeurs limites impératives correspondant au traitement type A3 (rareté des
ressources en eau, sécheresse …).
La procédure de dérogation doit être mise en place pour une éventuelle utilisation de ces eaux à titre
exceptionnel en utilisant un traitement approprié y compris le mélange, permettant de ramener toutes
les caractéristiques de la qualité de l’eau à un niveau conforme.
Ces eaux ne doivent être utilisées pour la production de l’eau potable qu’après l’avis favorable de
l’autorité de contrôle chargée de l’application du présent arrêté après examen du dossier. En parallèle
à la décision, un programme d’amélioration de la qualité de ces eaux doit être lancé.

Article 11
L’agence du bassin hydraulique est chargée de veiller au respect par les organismes de production et
de distribution de l’eau potable, des prescriptions du présent arrêté qui sera publié au Bulletin Officiel.

-179-
Grille de qualité

-180-
-181-
Arrêté conjoint du Ministre chargé l’Aménagement du Territoire, de l’Eau
et de l’Environnement N° 2028-03 du 10 Ramadan 1424 (5 Novembre 2003)
fixant les normes de qualité des eaux piscicoles
Bulletin Officiel n° 5196 du 18/03/2004

Article 1
En application des articles 1 et 2 du décret susvisé n° 2-97-787, les normes de qualité des eaux
piscicoles sont fixées au tableau annexé au présent arrêté.

Article 2
Au sens du présent arrêté, on entend par :
• Eaux piscicoles : toutes les eaux courantes ou stagnantes dans lesquelles vivent ou
pourraient vivre les poissons et mollusques et classées en eaux froides et en eaux tièdes ;
• Eaux froides : les eaux piscicoles dans lesquelles vivent ou pourraient vivre les poissons
d’eaux froides tels que les espèces de la famille des salmonidés : les truites, les saumons,
les ombres, les corégones… ;
• Eaux tièdes : les eaux piscicoles dans lesquelles vivent ou pourraient vivre les poissons
autres que les salmonidés : carpes, brochet, perche, sandre, black-bass, anguille, alose… ;
• Echantillon composite : tout mélange de façon intermittente ou continue en proportions
adéquates d’au moins trois (3) échantillons ou parties d’échantillons par jour et dont peut
être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 3
Une eau est dite de qualité piscicole si des échantillons de cette eau prélevés à un intervalle régulier et
à un même lieu de prélèvement présentent des valeurs de paramètres conformes aux normes de qualité
des eaux piscicoles pour au moins :
• 95% des mesures de tous les paramètres ;
• 90% des mesures pour un paramètre donné ;
• Si les valeurs des paramètres non conformes aux normes de qualité des eaux piscicoles ne
dépassent pas la limite de 50%, exception faite pour la T°, le PH, l’oxygène dissous et les
paramètres bactériologiques.

Article 4
Le nombre minimal d’échantillons sur la base duquel une eau est dite piscicole est de 12 par an à
raison d’un échantillon par mois.

Article 5
Tout échantillon sur la base duquel l’eau est dite piscicole doit être un échantillon composite de 24
heures.

Article 6
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou de catastrophes
naturelles ne sont pas considérés pour l’appréciation globale de la qualité des eaux piscicoles.

-182-
Article 7
En cas de nécessité, l’agence de bassin hydraulique concernée peut proposer la fixation pour les eaux
piscicoles de valeurs plus sévères que celles prévues par le présent arrêté.

Article 8
Les paramètres indicateurs de la qualité de l’eau piscicole sont mesurés selon les méthodes normalisées.

Article 9
L’agence de bassin est chargée de l’application du présent arrêté.

Article 10
Le présent arrêté est publié au Bulletin Officiel.

-183-
Grille de qualité des eaux piscicoles

(a) : Pour une dureté > 100 mg/l Ca CO3

-184-
Organisation financière et redevances
d’utilisation de l’eau

-185-
Arrêté conjoint du Ministre des Finances, du Commerce, de l’Industrie et de
l’Artisanat, du Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement et de l’Environnement et
du Ministre du Transport et de la Marine Marchande, du Tourisme et de l’Energie et
des Mines N° 520-98 du 13 Dii Kaada 1418 (12 Mars 1998)
relatif aux redevances d’utilisation de l’eau du domaine public hydraulique pour la
production de l’Energie hydroélectrique
Bulletin Officiel n° 4570 du 19/03/1998

Article 1
Lorsque l’eau du domaine public hydraulique est utilisée pour la production de l’énergie hydroélectrique,
le taux de la redevance prévu à l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 6 Chaoual 1418 (4 Février 1998)
susvisé, est fixé à 0,02 dirham par kilowattheure d›énergie effective produite mesurée aux bornes des
sorties des centrales hydrauliques.

Article 2
Conformément au 2ème alinéa de l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 6 Chaoual 1418 (4 Février 1998)
précité, le coefficient de régulation est égal à 1.

Article 3
En application des dispositions de l’article 11 du Décret n° 2-97-414 précité et dans l’attente de la
création de chaque agence de bassin, les redevances sont versées à la Trésorerie Générale au moyen
d’ordres de recettes établis par le ministre chargé de l’équipement.
La redevance est payée semestriellement par l’utilisateur à la fin du mois de janvier de l’année N+1
pour le semestre allant du 1er Juillet de l’année N au 31 Décembre de l’année N, et à la fin du mois
de Juillet de l’année N+1 pour le semestre allant du 1er Janvier de l’année N+1 au 30 Juin de l’année
N+1.

Article 4
Conformément à l’article 6 du Décret n° 2-97-414 précité, le taux de la redevance visé à l’article 1er
ci-dessus est révisé annuellement selon la formule suivante :
R n = R 0 X Eh / Eh0 où :
R n = taux de redevance à l’année n,
R 0 = taux de redevance de la dernière année durant laquelle la révision a été appliquée,
Eh = indice énergie électrique haute tension publié par le Ministère chargé de l’Equipement,
Eh0 = indice énergie électrique haute tension publié par le Ministère chargé de l’Equipement, valable
pour le 1er Janvier de l’année durant laquelle la révision a été appliquée.
Dans le cas où l’indice Eh, indice de l’énergie électrique haute tension n’est plus publié, les
départements chargés de l’Equipement et de l’Energie conviennent d’un nouvel indice, le plus proche
de l’indice précédent.
Toutefois, le taux de la redevance précitée ne peut être inférieure à 0,02 dirham Kilowattheure et la
révision ne s’applique que si elle donne une augmentation supérieur à 5%.

-186-
Article 5
Conformément à l’article 4 du décret n° 2-97-414 précité, les ouvrages hydroélectriques dont la
puissance installée est inférieure à 300 kW sont soumis au paiement d›une redevance forfaitaire de
250 dirhams par an et par ouvrage.

Article 6
Les stations de transfert d›énergie par pompage ne sont soumises qu›au paiement d›une redevance sur
l’eau supplémentaire prélevée du domaine public hydraulique et dont le taux est fixé à 0,02 dirham par
mètre cube d›eau supplémentaire prélevé.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-187-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Economie et des Finances, du Ministre de
l’Equipement et du Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des pêches
maritimes N°548-98 du 21 Août 1998 relatif aux redevances d’utilisation de l’eau du
domaine public hydraulique pour l’irrigation
Bulletin Officiel n° 4622 du 17/09/1998

Article 1
Lorsque l’eau du domaine public hydraulique est utilisée pour l›irrigation, le taux de la redevance
prévu à l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 6 Chaoual 1418 (4 Février 1998) susvisé, est fixé à 0,02
dirham par mètre cube d’eau prélevé.
Toutefois, dans les périmètres d’irrigation indiqués au tableau ci-après, ce taux sera appliqué d’une
manière progressive suivant le calendrier et en fonction des pourcentages figurant audit tableau.

Article 2
La redevance pour utilisation de l›eau du domaine public hydraulique est calculée au moyen de la
formule suivante :
R = t x V x c dans laquelle :
R : est la redevance exprimée en dirhams, sous réserve de l’application des dispositions de l’article
5 en cas de refoulement,
t : est le taux de redevance exprimé en dirhams par mètres cubes, tel qu’affecté du coefficient de
progression mentionné à l’article premier ci-dessus,
V : est le volume d’eau prélevé en tête d’exploitation agricole, ou autorisé en cas d’absence de
compteur, exprimé en mètres cubes,
c : est le coefficient de régulation visé à l’article 3 ci-dessous.

Article 3
Conformément au second alinéa de l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 4 février 1998 précité, le
coefficient de régulation est fixé comme suit :

-188-
Article 4
En application des dispositions de l’article 11 du décret n° 2-97-414 précité et dans l’attente de la
création de chaque agence de bassin, les redevances sont versées à la trésorerie générale au moyen
d’ordres de recettes établis par le ministre de chargé de l’équipement.
La redevance est payée semestriellement par l’utilisateur à la fin du mois de janvier de l’année N+1
pour le semestre allant du 1er juillet de l’année N au 31 décembre de l’année N, et à la fin du mois de
juillet de l’année N+1 pour le semestre allant du 1er janvier de l’année N+1 au 30 juin de l’année N+1.

Article 5
Conformément à l’article 3 du décret n° 2-97-414 précité, lorsque l’eau utilisée est une eau souterraine
ou une eau superficielle nécessitant un refoulement, la redevance est calculée par la formule suivante :
R r = k x R dans laquelle :
R r : est la redevance en cas d’eau souterraine ou d’eau superficielle nécessitant un refoulement
R : est la redevance calculée conformément à l’article 2 ci-dessus
k : est le coefficient de rabattement, variant en fonction des hauteurs ainsi qu’il suit:

Toutefois, ce coefficient reste égal à 1 tant que la progression du taux de redevance indiquée à l’article
premier ci-dessus n’a pas atteint 100%.

Article 6
Le présent arrêté est publié au Bulletin Officiel.

-189-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre des Finances et de la privatisation
et du Ministre chargé de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement
N°2283-03 du 29 Chaoual 1424 (24 Décembre 2003) relatif aux redevances d’utilisation
de l’eau du domaine public hydraulique pour l’approvisionnement en eau des
populations
Bulletin Officiel n° 5718 du 15/01/2004

Article 1
Lorsque l’eau du domaine public hydraulique est utilisée pour l’approvisionnement en eau des
populations, le taux de la redevance prévu à l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 6 Chaoual 1418 (4
Février 1998) susvisé, est fixé à 0,04 dirham par mètre cube d’eau prélevé.
Ce taux sera appliqué d’une manière progressive suivant le calendrier et les pourcentages figurant dans
le tableau ci-après :

Article 2
La redevance pour utilisation de l’eau du domaine public hydraulique est calculée selon la formule
suivante :
R = t x V x c dans laquelle :
R : est la redevance exprimée en dirhams ;
t : est le taux de redevance exprimé en dirhams par mètre cube ;
V : est le volume d’eau prélevé mesuré ou déclaré par l’utilisateur, exprimé en mètres cubes ;
c : est le coefficient de régulation visé à l’article 3 ci-dessous.

Article 3
Conformément au 2 ème alinéa de l’article 2 du décret n° 2-97-414 précité, le coefficient de régulation
est fixé comme suit :

Article 4
Conformément à l’article 3 du décret n° 2-97-414 précité, lorsque l’eau utilisée est une eau souterraine
ou une eau superficielle nécessitant un refoulement, la redevance est calculée selon la formule suivante:
R r= k x R dans laquelle :
Rr : est la redevance en cas d’eau souterraine ou d›eau superficielle nécessitant un refoulement :

-190-
R : est la redevance calculée conformément à l’article 2 ci-dessus ;
k : est le coefficient de rabattement, variant en fonction des hauteurs ainsi qu’il suit:

Article 5
Conformément à l’article 4 du décret n° 2-97-414 précité, la redevance forfaitaire est fixée à :
• 10 dirhams par an, lorsque le volume d’eau est directement prélevé dans le milieu naturel,
dessert un usage domestique et est inférieur à 10 mètres cubes par jour ;
• 200 dirhams par an, lorsque le service de l’eau potable est assurée directement par la
commune, ou lorsque le volume d’eau est directement prélevé dans le milieu naturel,
dessert des populations rurales groupées pour leur approvisionnement en eau potable et est
inférieur à 200 mètres cubes par jour.

Article 6
En dehors des zones d’action des agences de bassins hydrauliques et en application des dispositions
de l’article 11 du décret n° 2-97-414 précité, les redevances sont versées à la Trésorerie Générale au
moyen d’ordres de recettes établis par le Ministre chargé de l’Eau.
La redevance est payée semestriellement par l’utilisateur à la fin du mois de mars de l’année N+1 pour
le semestre allant du 1er juillet au 31 décembre de l’année N, et à la fin du mois d’octobre de l’année
N+1 pour le semestre allant du 1er janvier au 30 juin de l’année N+1.

Article 7
Le présent arrêté conjoint sera publié au Bulletin Officiel.

-191-
Arrêté du Ministre des Finances N° 2-1104-DE/SP du 08 Mars 2005
portant organisation financière et comptable des agences des bassins hydrauliques

Chapitre I
Budgets et états prévisionnels
Article 1
Chaque année, avant le 15 octobre, le Directeur soumet à l’examen du Conseil d’Administration un
plan pluriannuel établi pour les trois à cinq années suivantes, qui comporte les documents et états
prévisionnels suivants :
• un plan d’action ;
• un compte de produits et charges ;
• un plan d’investissement ;
• un plan de financement ;
• un projet de budget de l’année suivante, tenant compte des indications des plans
susmentionnés et des orientations gouvernementales en la matière.

Article 2
Le budget comprend :
• un budget d’investissement ;
• un budget d’exploitation ;
• un budget de trésorerie.
Le budget de trésorerie doit tracer mensuellement :
• Les mouvements prévisionnels des entrées et sorties de fonds ;
• L’excédent ou le déficit qui résulte ;
• Les moyens pour résorber les déficits éventuels.

Article 3
Le budget doit être accompagné d’une note de présentation et de tous documents justificatifs. Il doit
comporter une situation rappelant les prévisions initiales, les virements opérés et les réalisations de
l’exercice écoulé, dûment signée par le directeur. Il doit être établi conformément à la nomenclature
budgétaire arrêtée par référence au code général de la normalisation comptable.

Article 4
Le budget arrêté par le Conseil d’Administration, n’est définitif qu’après son approbation par le
Ministre des Finances et de la Privatisation.
En cas de non approbation du budget, les dépenses d’investissement non engagées au cours de
l’exercice précédent ainsi que les recrutements du personnel, ne sont pas autorisés. Les engagements
de dépenses d’exploitation doivent se limiter aux charges courantes, dans la limite des crédits ouverts
au titre de l’exercice précédent, à raison d’un douzième par mois et par ligne budgétaire.

-192-
Article 5
Des virements de crédits peuvent être effectués, de chapitre à chapitre, à l’intérieur du budget
d’exploitation, par décision du Directeur soumise à l’approbation du Ministère des Finances et de la
privatisation, d’article à article à l’intérieur d’un même chapitre du budget d’exploitation, après visa
du Contrôleur d’Etat. Le Directeur est habilité à effectuer les virements, de paragraphe à paragraphe,
à l’intérieur d’un même article.
Les virements de chapitre à chapitre, à l’intérieur du budget d’investissement, suivent la même
procédure d’approbation que le budget initial. Toutefois, les virements à l’intérieur d’un même
chapitre sont effectués par le Directeur, après accord du Ministère des Finances et de la Privatisation.
Les virements opérés à l’intérieur du budget ne peuvent s’effectuer qu’au cours de l’exercice concerné.

Article 6
Dans le cadre de l’exécution de son budget, l’Agence établit, dans le mois suivant chaque trimestre,
un état des réalisations dont elle adresse copie aux services concernés du Ministère des Finances et de
la Privatisation. Une note expliquant les écarts constatés par rapport aux prévisions, est jointe à l’état
susvisé.

Chapitre II
Comptabilité de l’ordonnateur
Article 7
La comptabilité de l’agence comprend :
• une comptabilité budgétaire ;
• une comptabilité générale ;
• une comptabilité analytique.

Article 8
La comptabilité budgétaire permet de suivre l’exécution du budget aussi bien en dépenses qu’en
recettes. Elle aboutit à l’établissement de situations mensuelles et d’une situation annuelle faisant
ressortir par ligne budgétaire :
En ce qui concerne les dépenses, les montants :
• des crédits ouverts ;
• des engagements ;
• des crédits disponibles ;
• des restes à recouvrer.
En ce qui concerne les recettes, les montants :
• des prévisions de l’exercice,
• des ordres de recettes émis,
• des restes à recouvrer.

-193-
Les situations mensuelles de la comptabilité budgétaire, signée par le Directeur de l’Agence, sont
adressées au Contrôleur d’Etat et au Trésorier Payeur dans les quinze jours suivant le mois considéré.

Article 9
Toute dépense est engagée, liquidée et ordonnancée par le Directeur ou par ses délégataires.
L’engagement de la dépense ne peut s’effectuer en l’absence de crédits disponibles sur la rubrique
budgétaire sur laquelle il s’impute. Les ordres de paiements sont datés et portent un numéro d’ordre
unique et ininterrompu par exercice budgétaire. Ils doivent comporter les indications suivantes :
• La désignation de l’ordonnateur ou de son délégataire,
• L’imputation budgétaire,
• L’exercice budgétaire,
• L’objet de la dépense,
• Les références des documents justifiant l’engagement.

Article 10
Les engagements de dépenses sont comptabilisés au vu des marchés, des bons de commande, des
actes d’acquisition, des contrats ou conventions, des actes de recrutement ou tous autres documents
justifiant l’engagement.

Article 11
La liquidation des dépenses et des recettes est constatée au vu du « bon à payer » ou du « bon à
recouvrer », apposée par les services liquidateurs sur les factures reçues ou émises ou sur les pièces
en tenant lieu.

Article 12
Sous réserve des dispositions de l’article 20 ci-après, aucun ordre de recette ou de paiement ne peut
être émis sans engagement et liquidation préalables.

Article 13
Les rectifications de toute nature portées sur les ordres de paiement ou aux pièces justificatives établies
par les services de l’Agence sont décidées par le Directeur.
En cas de perte de l’ordre de paiement ou de l’ordre de recette, le Directeur en délivre duplicata,
appuyé d’une note explicative, au vu duquel le Trésorier Payeur atteste que l’ordre de paiement ou de
recette original n’a pas été exécuté.

Article 14
La détention des chéquiers, la réception et la remise des chèques ou tout autre moyen de paiement,
relèvent du Directeur.
Tout chèque ou autre moyen de paiement portant la signature du Trésorier Payeur doit être transmis,
par ce dernier, au Directeur contre décharge inscrite sur un registre daté et numéroté, tenu et conservé
par le Trésorier Payeur.

Article 15
Il est fait recette du montant intégral des produits sans contraction entre les recettes et les dépenses.
Toute créance liquidée doit faire l’objet d’un ordre de recette établi par le Directeur.

-194-
Pour les recettes encaissées par versements au comptant, l’ordre de recette est établi a posteriori.

Article 16
Aucune opération ne peut être décrite en comptabilité sans qu’il soit, préalablement, établi un
document de base (ordre d’imputation, ordre de paiement ou ordre de recette) signé par le Directeur
ou la personne déléguée par lui à cet effet.

Article 17
Les règles applicables à la comptabilité générale doivent être conformes au Code Général de la
Normalisation Comptable (CGNC), tel qu’annexé au décret n° 2.89.61 du 10/11/1989.

Article 18
Chaque trimestre, le Directeur établit la balance générale des comptes et une situation de trésorerie. Un
exemplaire de chaque document est adressé au Contrôleur d’Etat et au Trésorier Payeur.

Article 19
L’agence doit tenir une comptabilité analytique qui permet :
• le calcul des coûts de revient et leur ventilation par activité ou programme ;
• le calcul périodique des résultats, marges et coûts partiels par activité ou programme ;
• l’évaluation du coût des immobilisations ou ouvrages réalisés par l’agence ;
• l’évaluation précise des stocks.

Article 20
Pour l’exécution de certaines dépenses ainsi que pour la réalisation de certaines recettes particulières,
le Directeur peut décider la création des régies de dépenses ou de recettes.
La régie de dépenses permet au moyen de fonds mis à la disposition des régisseurs le règlement
des dépenses qui, en raison de leur nature, de leur faible importance, de leur caractère imprévisible
ou des usages commerciaux locaux, ne peuvent , sans inconvénient, être soumises aux formalités
d’engagement, de liquidation, d’ordonnancement et de paiement.
La décision de création de la régie fixe la nature des dépenses, leur imputation budgétaire ainsi que les
montants du plafond de l’encaisse et de la créance.

Article 21
Les décisions de création des régies de dépenses et de recettes ainsi que celles de nomination des
régisseurs sont soumises au visa préalable du Contrôleur d’Etat.

Article 22
La fonction de régisseur ne doit être confiée qu’à des agents titulaires présentant la compétence, la
probité et les garanties nécessaires.

Article 23
Les régisseurs de dépenses et de recettes sont personnellement et pécuniairement responsables des
fonds qu’ils détiennent ou dont ils ordonnent les mouvements.

-195-
Article 24
Aucune dépense ne peut être opérée sur les régies de recettes.

Article 25
L’agence doit établir et mettre à jour un système d’information de gestion comportant Des règles
assurant :
• l’exhaustivité et l’intangibilité des enregistrements comptables ;
• la réalité des opérations ;
• le rattachement des enregistrements à l’exercice concerné ;
• l’imputation et la centralisation correctes des opérations.
Un manuel des procédures comptables, prévoyant, notamment :
• La définition des tâches de chacun des intervenants ;
• Les procédures de saisie de l’information ;
• La description des procédures d’inventaire ;
• Les règles d’évaluation et les options comptables retenues ;
• Le classement et l’archivage des pièces ;
• Les règles de sécurité.

Article 26
L’agence doit prendre les dispositions nécessaires pour assurer l’archivage et la conservation des
documents conformément à la réglementation en vigueur. Les procédures d’archivage doivent être
définies et respectées.

Article 27
En cas d’audit externe, l’auditeur devra formuler une opinion sur la qualité du contrôle interne. Il
s’assure, également, que les états de synthèse comptable donnent une image fidèle du patrimoine, de
la situation financière et des résultats.
Les rapports d’audit sont adressés au Ministère des Finances et de la Privatisation et aux membres du
Conseil d’Administration.
Le Ministre des Finances et de la Privatisation recevra, également, copies des audits autres que
comptables et financiers concernant l’agence.

Chapitre III
Diligences du contrôleur d’état
Article 28
Le contrôleur d’Etat exerce ses attributions conformément aux dispositions prévues par la loi n° 69-00
relative au contrôle financier de l’Etat sur les entreprises publiques et autres organismes. Il est tenu
d’accomplir sa mission selon les normes et diligences édictées par le Ministère des Finances et de la
Privatisation.

-196-
Article 29
Le contrôleur d’Etat rend compte de sa mission dans un rapport annuel qu’il adresse au Ministre des
Finances et de la Privatisation et qui est soumis au Conseil d’Administration.

Chapitre IV
Registres tenus par le trésorier payeur
Article 30
Le Trésorier Payeur tient un registre qui retrace d’une manière régulière l’exécution du budget.
Il tient un registre qui retrace, chronologiquement, par compte de trésorerie, les ordres et les moyens
de recouvrement. Il établit, au vu des avis de débit et de crédit émanant des banques et qui lui sont
adressés par le Directeur, une situation mensuelle de trésorerie et les états de rapprochement bancaire
des dépenses et recettes au plus tard quinze jours (15) suivant le mois considéré une copie de cette
situation est adressée au Directeur et au Contrôleur d’Etat.

Article 31
Le Trésorier Payeur a qualité pour vérifier ou faire vérifier les comptabilités des régisseurs de
l’organisme. Chaque vérification donne lieu à l’établissement d’un procès-verbal qui est communiqué
au Directeur et au Contrôleur d’Etat.
A cet effet, le Trésorier Payeur tient un registre par régisseur sur lequel sont portées les vérifications
effectuées par ses soins ainsi que les anomalies qu’il a relevées au cours de l’exercice de ces contrôles.

Article 32
Le Trésorier Payeur a qualité pour vérifier ou faire vérifier les comptabilités des Fondés de Pouvoirs.
Chaque vérification donne lieu à l’établissement d’un procès-verbal qui est communiqué au Ministre
des Finances et de la Privatisation.

Article 33
Le Trésorier Payeur exerce ses attributions conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur et aux circulaires et notes relatives à ses attributions.

Article 34
Le Présent arrêté prend effet à compter de la date de sa signature.

-197-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de
l’Environnement, du Ministre des Finances et de la Privatisation et du Ministre
de l’Industrie, du Commerce et de la mise à niveau de l’économie N°2565-05 du 11
Chaoual 1426 (14 Novembre 2006) relatif aux redevances d’utilisation de l’eau du
domaine public hydraulique pour l’approvisionnement en eau industrielles
Bulletin Officiel n° 5392 du 02/02/2006

Article 1
Lorsque l’eau du domaine public hydraulique est utilisée pour l’approvisionnement en eau industrielle,
le taux de la redevance prévu à l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 6 Chaoual 1418 (4 Février 1998)
susvisé, est fixé à 0,02 dirham par mètre cube d’eau prélevée.
Est considérée, au sens du présent arrêté, comme «eau utilisée pour l’approvisionnement en eau
industrielle» toute eau qui n’est pas prélevée à partir d’un réseau de distribution d’eau publique et
n’est pas destinée à l’approvisionnement en eau des populations, à l’irrigation ou à la production de
l’énergie hydroélectrique.

Article 2
La redevance pour utilisation de l’eau du domaine public hydraulique pour l’approvisionnement en
eau industrielle est calculée au moyen de la formule suivante
R t x V x C dans laquelle :
R : est la redevance exprimée en dirhams ;
T : est le taux de redevance exprimé en dirhams par mètre cube ;
V : est le volume d’eau prélevé ou autorisé en cas d’absence de compteur, exprimé en mètres cubes ;
C : est le coefficient de régulation visé à l’article 3 ci-dessous

Article 3
Conformément au 2e alinéa de l’article 2 du décret n° 2-97-414 du 6 Chaoual 1418 (4 Février 1998)
précité, le coefficient de régulation c est fixé comme suit :

Article 4
Conformément à l’article 3 du décret n° 2-97-414 précité, lorsque l’eau utilisée est une eau souterraine
ou une eau superficielle nécessitant un refoulement, la redevance est calculée selon la formule suivante:
Rr = K x R dans laquelle :
Rr : est la redevance en cas d’eau souterraine ou d’eau superficielle nécessitant un refoulement ;

-198-
R : est la redevance calculée conformément à l’article 2 ci-dessus ;
K : est le coefficient de rabattement, variant en fonction des hauteurs de refoulement ainsi qu’il suit :

Article 5
En dehors des zones d’action des agences de bassins hydrauliques et en application des dispositions
de l’article 11 du décret n° 2-97-414 précité, les redevances sont versées à la Trésorerie générale au
moyen d’ordres de recettes établis par le ministre chargé de l’eau.
Les redevances sont payées semestriellement par l’utilisateur avant la fin du mois de septembre de
l’année N pour le semestre allant du 1 er janvier au 30 juin de l’année N et avant la fin du mois de mars
de l’année N+1 pour le semestre allant du 1 er juillet au 31 decembre de l’année N.

Article 6
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-199-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Aménagement du Territoire,
de l’Eau et de l’Environnement, du Ministre des Finances et de la Privatisation,
du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Mise à Niveau de l’Economie, du
Ministre de l’Energie et des Mines et du Ministre du Tourisme, de l’artisanat et de
l’Economie sociale N°1180-06 du 15 Joumada I 1427 (12 Juin 2006) fixant les taux
de redevances applicables aux déversements des eaux usées et définissant l’unité de
pollution
Bulletin Officiel n° 5440 du 20/07/2006

Article 1
Le nombre (N) d’unités de pollution visé à l’article 16 du décret n° 2-04-553 susvisé est calculé selon
la formule suivante :
N = 0,6 MO + 0,15 MES + 6,5 ML, dans laquelle
N = Nombre d’unités de pollution ;
MES = Quantité de matières en suspension, exprimée en kilogrammes par an ;
ML = Somme des quantités exprimées en kilogrammes par an des métaux lourds suivants : Zinc,
Chrome, Nickel, Cuivre, Arsenic, Plomb, Cadmium et Mercure ;
MO = Quantité de matières oxydables, exprimée en kilogrammes par an calculée par la formule
suivante :
MO = (2 DB05 + DC0)/3 dans laquelle :
DBO 5 = Demande biochimique en oxygène durant cinq (5) jours, exprimée en kilogrammes par an;
DCO = Demande chimique en oxygène, exprimée en kilogrammes par an.
Pour les unités industrielles du secteur de la pâte à papier et du papier et carton, les quantités de
matières en suspension (MES), de métaux lourds (ML) et de matières oxydables (MO) à considérer
dans le calcul du nombre d’unités de pollution, sont les différences entre les quantités contenues dans
les eaux usées déversées et les eaux prélevées par lesdites unités.

Article 2
Le taux de redevance applicable aux déversements des eaux usées domestiques visé au chapitre Ill du
décret n° 2-04-553 du 13 Hija 1425 (24 Janvier 2005) susvisé, est donné dans le tableau ci-après en
dirham par mètre cube d›eau potable consommé facturé par le gestionnaire du réseau d’eau potable, et
éventuellement prélevé directement dans le milieu naturel ou à partir d’un ouvrage public.

Article 3
Le taux de redevance applicable aux déversements des eaux usées industrielles visé au chapitre III du
décret précité n° 2-04-553 est donné dans le tableau ci-après en dirham par unité de pollution telle que
définie à l›article premier ci-dessus.

-200-
Article 4
La redevance forfaitaire de déversement domestique des agglomérations rurales visée à l’article 17 du
décret précité n° 2-04-553 est fixée à cinq cents (500) dirhams par an. Elle est recouvrée auprès des
communes concernées.
Au sens du présent arrêté, on entend par une agglomération rurale un groupement d’habitations rurales
de plus de 1000 habitants ne disposant pas d’un dispositif d’assainissement autonome adéquat et
fonctionnel tel que défini par la réglementation en vigueur.

Article 5
En application de l›article 22 du décret précité n° 2-04-553 , et pour permettre à l’agence de bassin
d’établir les ordres de recette, le gestionnaire du services de l’assainissement est tenu fournir les
informations suivantes :
• le volume d’eau potable facturé par le gestionnaire du réseau d’eau potable, déduction
faite des volumes livrés aux entités non soumises à l’application de l’article 15 du décret
précité ;
• le nombre d’unités de pollution facturé aux entités raccordées au réseau public
d›assainissement, pour lesquelles la redevance est déterminée telle que défini à l’article 16
du décret précité ;
• les informations permettant d’évaluer les rendements des dispositifs éventuels d’épuration.
Pour les communes qui gèrent directement le service d’assainissement et qui ont opté pour une gestion
déléguée du service de distribution d’eau potable, le gestionnaire du service de distribution d’eau
potable procédera au versement de la redevance de déversement à l’agence de bassin, au nom de la
commune.

Article 6
A l’extérieur des zones d›action des agences de bassins hydrauliques, les redevances de déversement
sont versées à la Trésorerie générale au moyen d’ordres de recettes établis par le ministre de
l’aménagement du territoire, de l’eau et de l’environnement, en application des dispositions de l’article
24 du décret n° 2-04-553 précité.
Les redevances sont payées semestriellement avant la fin du mois de Septembre de l’année N pour le
semestre allant du 1er Janvier de l’année N au 30 Juin de l’année N, et avant la fin du mois de Mars de
l’année N+1 pour le semestre allant du 1er Juillet de l’année N au 31 Décembre de l’année N.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-201-
Les valeurs limites de rejet

-202-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Aménagement du
Territoire, de l’Eau et de l’Environnement et du Ministre de l’Industrie, du Commerce
et de la Mise à Niveau de l’Economie N°1606-06 du 25 Joumada II 1427 (25 Juillet
2006) portant fixation des valeurs limites spécifiques de rejet des industries de la pâte
à papier, du papier et du carton
Bulletin Officiel n° 5448 du 17/08/2006

Article 1
Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l’article 12 du décret n°.2-04-553 susvisé, applicables
aux déversements des industries de la pâte à papier, du papier et du carton, sont fixées au tableau
annexé au présent arrêté.

Article 2
Pour les déversements existants à la date de publication du présent arrêté, les valeurs limites spécifiques
de rejet mentionnées à l’article premier ci-dessus, ne sont applicables qu’à compter de la sixième
(6ème) année qui suit la date précitée.

Article 3
Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont conformes aux valeurs limites
spécifiques de rejet lorsque pour chacun des paramètres :
• au moins trois (3) échantillons sur quatre (4) échantillons présentent des valeurs conformes
aux valeurs limites spécifiques de rejet ;
• les échantillons restants présentent des valeurs ne dépassant pas les valeurs limites
spécifiques de rejet de plus de 25%, excepté pour le pH et la température.

Article 4
La conformité des caractéristiques physiques et chimiques du déversement aux valeurs limites
spécifiques de rejet, est appréciée sur la base d’au moins quatre (4) échantillons composites par an,
prélevés durant la période d’activité.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente
ou continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons, prélevés
durant une journée d’activité normale et dont peut être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 5
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou des catastrophes
naturelles ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de la conformité des caractéristiques
physiques et chimiques du déversement.

Article 6
Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont déterminées conformément aux
normes d’essai, d’analyse et d’échantillonnage en vigueur.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-203-
Tableau des valeurs limites spécifiques de rejet applicables aux déversements des
industries de la pâte à papier, du papier et du carton

-204-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Aménagement du
Territoire, de l’Eau et de l’Environnement et du Ministre de l’Industrie, du Commerce
et de la Mise à Niveau de l’Economie N°1607-06 du 29 Joumada II 1427
(25 Juillet 2006) portant fixation des valeurs limites spécifiques de rejet domestiques
Bulletin Officiel n° 5448 du 17/08/2006

Article 1
Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l’article 12 du décret n° 2-04-553 susvisé, applicables
aux déversements d’eaux usées des agglomérations urbaines, sont fixées au tableau n° l’annexé au
présent arrêté.

Article 2
Pour les déversements existants à la date de publication du présent arrêté, les valeurs limites spécifiques
de rejet mentionnées à l’article premier ci-dessus, ne sont applicables qu’à compter de la onzième
(11ème) année qui suit la date précitée.
Toutefois, pour ces déversements les valeurs limites spécifiques de rejet indiquées au tableau n° 2
annexé au présent arrêté sont applicables pendant la septième (7ème), la huitième (8ème), la neuvième
(9ème) et la dixième (10ème) année à partir de la publication du présent arrêté.

Article 3
Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont conformes aux valeurs limites
spécifiques de rejet lorsque pour chacun des paramètres :
• au moins dix (10) échantillons sur douze (12) échantillons présentent des valeurs conformes
aux valeurs limites spécifiques de rejet ;
• les échantillons restants présentent des valeurs ne dépassant pas les valeurs limites
spécifiques de rejet de plus de 25%.

Article 4
La conformité des caractéristiques physiques et chimiques du déversement aux valeurs limites
spécifiques de rejet, est appréciée sur la base d’au moins douze (12) échantillons composites de vingt-
quatre (24) heures prélevés à intervalles réguliers pendant la première année, et quatre (4) échantillons
composites de vingt-quatre (24) heures prélevés à intervalles réguliers durant les années suivantes, si
les résultats des analyses des échantillons prélevés la première année montrent que les caractéristiques
du déversement sont conformes aux valeurs limites spécifiques de rejet. Si l’un des quatre (4)
échantillons présente des valeurs ne satisfaisant pas les valeurs limites spécifiques de rejet, douze (12)
échantillons sont prélevés l’année suivante.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente ou
continue en proportions adéquates d›au moins six échantillons ou parties d’échantillons et dont peut
être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 5
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou des catastrophes
naturelles ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de la conformité des caractéristiques
physiques et chimiques du déversement.

-205-
Article 6
Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont déterminées conformément aux
normes d’essai, d’analyse et d’échantillonnage en vigueur.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-206-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Aménagement du
Territoire, de l’Eau et de l’Environnement et du Ministre de l’Industrie, du Commerce
et de la Mise à Niveau de l’Economie N°1608-06 du 29 Joumada II 1427
(25 Juillet 2006) portant fixation des valeurs limites spécifiques de rejet des industries
du sucre
Bulletin Officiel n° 5448 du 17/08/2006

Article 1
Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l’article 12 du décret n° 2-04-553 susvisé, applicables
aux déversements des industries du sucre, sont fixées dans le tableau ci-dessous :

Article 2
Pour les déversements existants à la date de publication du présent arrêté, les valeurs limites spécifiques
de rejet mentionnées à l’article premier ci-dessus, ne sont applicables qu’à compter de la sixième
(6ème) année qui suit la date précitée.

Article 3
Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont conformes aux valeurs limites
spécifiques de rejet lorsque pour chacun des paramètres :
• au moins trois (3) échantillons sur quatre (4) échantillons présentent des valeurs conformes
aux valeurs limites spécifiques de rejet ;
• les échantillons restants présentent des valeurs ne dépassant pas les valeurs limites
spécifiques de rejet de plus de 25%.

Article 4
La conformité des caractéristiques physiques et chimiques du déversement aux valeurs limites
spécifiques de rejet, est appréciée sur la base d’au moins quatre (4) échantillons composites par an,
prélevés durant la période d’activité.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente
ou continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons, prélevés
durant une journée d’activité normale et dont peut être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 5
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou des catastrophes
naturelles ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de la conformité des caractéristiques
physiques et chimiques du déversement.

-207-
Article 6
Les caractéristiques physiques et chimiques du déversement sont déterminées conformément aux
normes d’essai, d’analyse et d’échantillonnage en vigueur.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-208-
Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre de l’industrie, du commerce et
des nouvelles technologies et du secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’énergie, des
mines, de l’eau et de l’environnement, chargé de l’eau et de l’environnement
n° 1447-08 du 30 moharrem 1430 (27 janvier 2009) fixant les valeurs limites spécifiques
de rejet des industries de ciment.
Bulletin Officiel n° 5726 du 20 Rabii II 1430 (16/04/2009)

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR,
LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DES
NOUVELLES TECHNOLOGIES,
LE SECRETAIRE D’ETAT AUPRES DU MINISTRE DE L’ENERGIE.
DES MINES, DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT, CHARGE
DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT,

Vu le décret n° 2-04-553 du 13 hija 1425 (24 janvier 2005) relatif aux déversements, écoulements,
rejets. dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou souterraines, notamment son article
12 ;
Vu l’arrêté du ministre de l’énergie et des mines, de l’eau et de l’environnement n° 2558-07 du 19 kaada
1428 (30 novembre 2007) portant délégation d’attributions au secrétaire d’Etat auprès du ministre de
l’énergie et des mines, de l’eau et de l’environnement, chargé de l’eau et de l’environnement,
ARRÊTENT :

Article 1
Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l’article 12 du décret n° 2-04-553 susvisé, applicables
aux déversements des industries de ciment, sont fixées dans le tableau ci-dessous :

Article 2
Pour les déversements existants à la date de publication du présent arrêté, les valeurs limites spécifiques
de rejet mentionnées à l’article premier ci-dessus, ne sont applicables qu’à compter du 17 août 2011.

-209-
Article 3
Les caractéristiques physiques et chimiques des déversements sont conformes aux valeurs limites
spécifiques de rejet lorsque pour chacun des paramètres :
• au moins trois (3) échantillons sur quatre (4) échantillons présentent des valeurs conformes
aux valeurs limites spécifiques de rejet ;
• les échantillons restants présentant des valeurs ne dépassant par les valeurs limites
spécifiques de rejet de plus de 25 %.

Article 4
La conformité des caractéristiques physiques et chimiques du déversement aux valeurs limites
spécifiques de rejet, est appréciée sur la base d›au moins quatre (4) échantillons composites par an,
prélevés durant la période d’activité.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente
ou continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons, prélevés
durant une journée d’activité normale et dont peut être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 5
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou des catastrophes
naturelles ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de la conformité des caractéristiques
physiques et chimiques du déversement.

Article 6
Les caractéristiques physiques et chimiques du déversement sont déterminées conformément aux
normes d’essai, d’analyse et d’échantillonnage en vigueur.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin officiel.
Rabat, le 30 moharrem 1430 (27 janvier 2009).
Le ministre de l’intérieur Le ministre
de l’industrie, du commerce
et des nouvelles technologies.
CHAKIB BENMOUSSA AHMED REDA CHAMI
Le secrétaire d’Etat
auprès du ministre de l’énergie.
des mines, de l’eau
et de l’environnement,
chargé de l’eau et de l’environnement.
ABDELKBIR ZAHOUD

-210-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Industrie, du Commerce
et des Nouvelles Technologies et du Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Energie,
des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargé de l’Eau et de l’Environnement N°
862-10 du 27 Rabii II 1431 (13 Avril 2010) fixant les valeurs limites spécifiques de rejet
de la branche de galvanisation à chaud relevant de l’activité du traitements de surface
Bulletin Officiel n° 5836 du 06/05/2010

Article 1
Les valeurs limites spécifiques de rejet visées à l’article 12 du décret susvisé n° 2-04-533, applicables
aux déversements de la branche galvanisation à chaud relevant de l’activité du traitement de surface
sont fixées comme suit dans le tableau ci-dessous :

Article 2
Pour les déversements existants à la date de publication du présent arrêté, les valeurs limites spécifiques
de rejet mentionnées à l’article premier ci-dessus, ne sont applicables qu’à compter 17 août 2011.

Article 3
les caractéristiques physiques et chimiques du déversement sont conformes aux valeurs limites
spécifiques de rejet lorsque pour chacun des paramètres :
• Au moins trois (3) échantillons sur quatre (4) échantillons présentent des valeurs conformes
aux valeurs limites spécifiques de rejet ;
• Les échantillons restants présentent des valeurs ne dépassant pas les valeurs limites
spécifiques de rejet de plus de 25 %.

-211-
Article 4
La conformité des caractéristiques physiques et chimiques du déversement aux valeurs limites
spécifiques de rejet, est appréciée sur la base d’au moins quatre (4) échantillons composites par an,
prélevés durant la période d’activité.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente
ou continue en proportions adéquates d’au moins six échantillons ou parties d’échantillons, prélevées
durant une journée d’activité normale et dont peut être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 5
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou des catastrophes
naturelles ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de la conformité des caractéristiques
physiques et chimiques du déversement.

Article 6
Les caractéristiques physiques et chimiques du déversement sont déterminées conformément aux
normes d’essai, d’analyse et d’échantillonnage en vigueur.

Article 7
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin Officiel.

-212-
Arrêté conjoint du Ministre chargé de l’Intérieur, du Ministre de l’Energie, des Mines,
de l’Eau et de l’Environnement, du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des
Nouvelles Technologies et du Ministre de l’Artisanat N° 2942-13 du 1 er Hijja 1434
(7 Octobre 2013) fixant les valeurs limites générales de rejet dans les eaux superficielles
ou souterraines
Bulletin Officiel n° 6202 du 07/11/2013

Article 1
Les valeurs limites générales de rejet visées à l’article 12 du décret n° 2-04-553 susvisé sont fixées au
tableau annexé au présent arrêté.

Elles s’appliquent à tout déversement non soumis à des valeurs limites spécifiques de rejet.

Article 2
Les caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et bactériologiques du déversement sont
conformes aux valeurs limites générales de rejet lorsque :
• 95 % au moins des moyennes des paramètres satisfont auxdites valeurs ;
• Les moyennes des paramètres restants ne dépassent pas les valeurs limites générales de
rejet de plus de 25 %, excepté pour le PH et la température.

Article 3
La conformité des caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et bactériologiques du
déversement aux valeurs limites générales de rejet est appréciée sur la base d’au moins quatre (4)
échantillons composites par an, prélevés durant la période d’activité.
Au sens du présent arrêté, on entend par échantillon composite tout mélange de façon intermittente ou
continue en proportions adéquates d’au moins six (6) échantillons ou parties d’échantillons, prélevées
durant une journée d’activité normale et dont peut être obtenue la valeur moyenne du paramètre désiré.

Article 4
Les échantillons prélevés lors des inondations, des pollutions accidentelles ou des catastrophes
naturelles ne sont pas pris en considération pour l’appréciation de la conformité des caractéristiques
physiques, chimiques, biologiques et bactériologiques du déversement.

Article 5
Les caractéristiques physiques, chimiques, biologiques et bactériologiques des déversements
sont déterminées conformément aux normes d’essai, d’analyse et d’échantillonnage fixées par la
réglementation en vigueur.

Article 6
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin officiel. Il entre en vigueur le premier 1 er janvier
2018.

-213-
-214-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Energie, des Mines, de
l’Eau et de l’Environnement, du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles
Technologies et du Ministre de l’Artisanat N° 2943-13 du 1 er Hijja 1434
(07 Octobre 2013) fixant les rendements des dispositifs d’épuration des eaux usées
Bulletin Officiel n° 6202 du 07/11/2013

Article 1
Les rendements des dispositifs d’épuration visés à l’article 20 du décret susvisé n° 2-04-553, sont fixés
au tableau annexé au présent arrêté.

Article 2
Les rendements des dispositifs d’épuration à prendre en considération pour les eaux usées domestiques
sont ceux relatifs aux matières oxydables (MO).

Article 3
Le propriétaire ou le gestionnaire des dispositifs d’épuration est tenu de fournir annuellement à l’agence
du bassin hydraulique les renseignements nécessaires à l’appréciation de l’état de fonctionnement des
dispositifs d’épuration, notamment leurs caractéristiques géométriques et hydrauliques, ainsi que les
volumes d’eaux usées traités quotidiennement.
Dans le cas où ces renseignements ne sont pas fournis, les rendements considérés sont ceux
correspondant au fonctionnement insuffisant.

Article 4
Lorsque le propriétaire ou le gestionnaire des dispositifs d’épuration conteste l’appréciation portée par
l’agence du bassin sur l’état de fonctionnement de ses dispositifs d’épuration, il peut procéder à ses
frais à l’évaluation, par un laboratoire agréé, des rendements desdits dispositifs.

Les résultats de cette évaluation sont applicables à partir de la facturation suivante.

Article 5
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin officiel.

-215-
Tableau annexé à l’arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Energie,
des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, du Ministre de l’Industrie, du Commerce
et des Nouvelles Technologies et du Ministre de l’Artisanat
N° 2943-13 du 1 er Hijja 1434 (07 Octobre 2013)
portant fixation des rendements des dispositifs d’épuration des eaux usées

-216-
Arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de l’Energie, des Mines, de
l’Eau et de l’Environnement, du Ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles
Technologies et du Ministre de l’Artisanat N° 2944-13 du 1 er Hijja 1434
(07 Octobre 2013) fixant les grandeurs caractéristiques et les coefficients spécifiques de
pollution des activités industrielles
Bulletin Officiel n° 6202 du 07/11/2013

Article 1
Pour l’estimation du nombre d’unités de pollution contenues dans les déversements d’eaux usées
industrielles, les grandeurs caractéristiques et les coefficients spécifiques de pollution prévus à l›article
18 du décret n° 2-04-553 susvisé sont fixés dans le tableau annexé au présent arrêté.

Article 2
Si le déversement est généré par une activité industrielle polluante ne figurant pas dans le tableau
prévu à l’article premier ci-dessus, l’agence de bassin hydraulique procède à l’aide de mesures à la
détermination du nombre d’unités de pollution déversées.

Article 3
Le présent arrêté conjoint est publié au Bulletin officiel.

-217-
Tableaux annexés à l’arrêté conjoint du Ministre de l’Intérieur, du Ministre de
l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, du Ministre de l’Industrie, du
Commerce et des Nouvelles Technologies et du Ministre de l’Artisanat N° 2944-13 du
1 er Hijja 1434 (07 Octobre 2013)
fixant les grandeurs caractéristiques et les coefficients spécifiques de pollution des
activités industrielles

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-219-
-220-
-221-
-222-
-223-
Liste d’abréviations

DBO5 Demande biochimique d’oxygène en 5jours


DCO Demande chimique d’oxygène
IAA Industrie Agro-Alimentaire
ICP Industrie chimique et parachimique
IMME Industrie de la Mécanique, Métallurgique et Electrique
ITC Industrie du Textile et du Cuir
MICNT Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies
MES Matières en suspension
ML Métaux lourds (somme des quantités du Zinc, du Chrome, du Nickel, du
Cuivre, de pausez l’Arsenic, du plomb, du Cadmium et du Mercure(
MO Matières oxydables

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