Cours 10

Hydraulique et hydrologie
CTN-426
Rappel cours 9
L’hydrogramme unitaire
Département de génie de la construction 1

Rappel - cours 9
L’hydrogramme unitaire:
Sert à déterminer les débit de pointe et l’hydrogramme de
ruissellement des bassins versants plus grands, la méthode
rationnelle étant limitée aux petits bassins (L.K. Sherman, en
1932).
Hydrogramme de ruissellement
résultant d’une précipitation
nette de 1mm, d’intensité
constante et uniformément
répartie sur un bassin.
2
Rappel - cours 9
L’hydrogramme unitaire:
Pour un bassin :
Pluies nettes de même D, avec
i2 > i1
Hypothèse 1, temps de base :

MÊME D  MÊME TB
(TB rien à voir avec le volume)
Hypothèse 2, proportionnalité:
Valeurs de débit associées
à un même t :
Q2(t ) i2

Q1(t ) i1
3
Débit de Intensité Débit de Intensité
ruissellement de P nette ruissellement de P nette
D
Temps
Temps
2
1
Superposition linéaire, hypothèse 3
Débit de Intensité
ruissellement de P nette
Rappel - cours 9
Temps
1 + 2
4
Ruissellement:
Hydraulique et hydrologie
CTN-426
Cours 10
Le laminage des crues
Département de génie de la construction 5

Chapitre 9
Laminage des crues
9.1 Introduction
9.2 Définitions
9.3 Laminage en rivière
9.4 Laminage en réservoir
6
9.1 Introduction
Hydrogramme de crue à l’exutoire (ou en un point ) d’un BV :

– Passage d’une onde de crue en ce point : montée et descente
Hydrogramme
de crue
7
9.2 Définition du laminage
video
Laminage
– Mouvement de l’onde de crue le long d’un cours d’eau ou dans un
réservoir
– Atténuation de l’onde et étalement

• Effet du stockage et du frottement
– Détermination de l’hydrogramme en un point non jaugé, en aval

d’un point de mesure (hydrogramme connu et observé)
• Comment on « fait cheminer » une onde de crue
connu
??
8
Utilité du concept de laminage

– Connaissance et compréhension essentielles à la prédiction
des variations temporelles et spatiales d’une crue
Exemples généraux :
1. Prévision hydrologique: prédiction des crues / inondations,
réduction de dommages
2. Conception de barrages, impact de la mise en place d’un barrage
3. Établissement de règles d’opérations de réservoirs
4. Modélisation hydrologique : cheminement d’ondes de crue d’un
bassin à l’autre
9
Illustration simple du concept :

Petit réservoir
De T = 0 à te :
- Phase de remplissage Hydrogrammes
- I>O entrant I et sortant O
- A = volume de stockage
cumulé durant cette phase
A
À T = te :
- I=O C
- Stockage cumulé « te»
maximum
Pour T > te :
Stockage
- I<O diminue
- Phase de vidange
- C = volume d’eau « stocké » qui sort
te 10

Petit réservoir
Taux de variation du stockage dans le
temps exprimé par :
DS/Dt = I - O
Principe de conservation !
Variation du stockage dans le temps :
- Positive jusqu’à te (DS/Dt > 0) te

Donc stockage cumulé augmente
- Négative ensuite (DS/Dt < 0)
Donc stockage cumulé diminue
te 11

Petit réservoir
Atténuation du
débit de pointe Qp
+ étalement
te
résultent du
stockage
te 12
Variation du stockage – Exemple 1
Calculer la variation du stockage dans le temps pour les hydrogrammes de I et
O suivants
Temps (h) I (m3/s) O (m3/s)

0 0 0
1 50 10
2 98 23
3 108 35
4 50 48
5 0 56
6 0 52
7 0 40
8 0 28
9 0 14
10 0 0
Volume (m3/s) 1101600 1101600
Volume = Aire sous l’hydrogramme = S (Qt x 1h) x 3600 s/h
13
O suivants
Variation Stockage
Temps stockage Temps cumulatif
(h) I moy O moy DSt (m3) (h) S (m3)
0,5 25 5 72000 0 0
1,5 74 16,5 207000 1 72000
2,5 103 29 266400 2 279000
3,5 79 41,5 135000 3 545400
4,5 25 52 -97200 4 680400
5,5 0 54 -194400 5 583200
6,5 0 46 -165600 6 388800
7,5 0 34 -122400 7 223200
8,5 0 21 -75600 8 100800
9,5 0 7 -25200 9 25200
10,5 0 0 0 10 0
Variation du stockage pour un intervalle

 I I O O 
DSt  St 1  St   t 1 t  t 1 t  Dt 14
 2 2 
O suivants
Variation Stockage
Temps stockage Temps cumulatif
(h) I moy O moy DSt (m3) (h) S (m3)
0,5 25 5 72000 0 0
1,5 74 16,5 207000 1 72000
2,5 103 29 266400 2 279000
3,5 79 41,5 135000 3 545400
4,5 25 52 -97200 4 680400
5,5 0 54 -194400 5 583200
6,5 0 46 -165600 6 388800
7,5 0 34 -122400 7 223200
8,5 0 21 -75600 8 100800
9,5 0 7 -25200 9 25200
10,5 0 0 0 10 0
St+1 = St + DSt 15
O suivants
À T = te = 4 h :
- I=O
- Stockage
cumulatif
maximum
= 680 400 m3
16
– Parcours d’une onde de crue le

long d’un tronçon de rivière
A
– Atténuation de la pointe et
étalement (délai) B
• Effet du stockage et résistance

dans le tronçon lors de
l’écoulement
17
Avant la crue:
- Écoulement régulier
- Qin ≈ Qout A
A
B
B
Écoulement 18
Au début de la crue:
- Pression à l’entrée du volume de contrôle
- Qin > Qout, quand t < te
A
A
B
B
Écoulement 19
Au point de stockage maximum:

• t = te
• Qin = Qout A
A
B
B
Écoulement 20
En période de décrue:
- Vidange du volume de contrôle
- Qout > Qin, quand t > te A
A
B
B
Écoulement 21
a) Délai « pic à pic » :

propagation de la
crue
a = b + c
A
b) Retenue
temporaire de l’eau :
redistribution de la B
crue
c) Parcours entre
l’entrée et la sortie
(points A et B) :
translation de la crue
22
Méthode de Muskingum:
– Développée par un M. McCarthy en 1938
– Basée sur A
• le principe de conservation de la
masse B
• une relation entre le stockage et les
débits I et O
– Rappel : but = déterminer O

(hydrogramme au point B), à partir de I
connu (hydrogramme au point A)
23
Méthode de Muskingum: S  K  XI  (1  X )O

I > O, à t < te
prisme coin
S  KO  KX (I  O)
I = O, à te K lié au temps de propagation
I < O, à t > te
X facteur de pondération variant entre 0
et 0,5 et lié à l’effet de stockage
Constantes propres à chaque tronçon ! 24

Expression du stockage :
A
(1) S  K  XI  (1  X )O Livre pages 313-316
X = 0,5 B
Aucune atténuation
K lié au temps de
« Onde progressive
propagation
uniforme »
X facteur de
pondération variant X=0
entre 0 et 0,5 et lié Lit de la rivière « Effet de réservoir »
à l’effet de
stockage
Lit de la rivière
Constantes propres à
chaque tronçon !
25
 I I O O 
Méthode de Muskingum: DSt  St 1  St   t 1 t  t 1 t  Dt
 2 2 
Expression du stockage « réarrangée » :

Ot 1  C0It 1  C1It  C2Ot Voir livre page
322
KX  0,5Dt
C0 
K (1  X )  0,5Dt
Note : K et Dt ont la même
unité de temps et:
KX  0,5Dt
C1 
K (1  X )  0,5Dt C0 + C1 + C2 = 1
K  KX  0,5Dt
C2 
K (1  X )  0,5Dt
26
Méthode de Muskingum – Application 9.1
L’hydrogramme d’entrée d’un tronçon de rivière et donné au tableau suivant.
Déterminez l’hydrogramme de sortie 80 km en aval sachant que K = 11 h et x = 0,13.
B
80 km entre A et B
Ot 1  CoIt 1  C1It  C2Ot
27
Ot 1  CoIt 1  C1It  C2Ot
C0 = 0,1249
C1 = 0,3524
C2 = 0,5227
28
Estimation de te graphiquement : 4,5 * 6 h = 27 h
29
On peut aussi déterminer le facteur K à l’aide des données de stockage
selon la formule 9.15 du livre, tirée de la combinaison des formules 9.6 et
9.8.
0,5Dt (It  It 1  Ot  Ot 1 )
K
X (It 1  It )  (1  X )(Ot 1  Ot )
NUM
K
DEN
Comme le facteur K doit être constant pour un tronçon de rivière (c’est

une caractéristique ∆t du tronçon), on doit obtenir le même résultat peu
importe les données choisies sur l’hydrogramme d’entrée et de sortie à
des périodes successives.
30
Connaissant I et O, il s’agit de trouver la valeur de X qui fait en sorte que

K est constante, pour tous les I et O : essais-erreurs.
0,5Dt (It  It 1  Ot  Ot 1 )
K
X (It 1  It )  (1  X )(Ot 1  Ot )
NUM
K
DEN
NOTE : en général, X varie entre 0 et 0,3.
31
Graphique de DEN vs NUM lorsque X = 0
200
150
100 0,5Dt (It  It 1  Ot  Ot 1 )

K
X (It 1  It )  (1  X )(Ot 1  Ot )
DEN
50
0 NUM
-1500 -1000 -500 0 500 1000 1500 2000 K
-50 DEN
-100
NUM
32
Graphique de DEN vs NUM lorsque X = 0,1
200
150
0,5Dt (It  It 1  Ot  Ot 1 )
100 K
X (It 1  It )  (1  X )(Ot 1  Ot )
DEN
50
NUM
0
K
-1500 -1000 -500 0 500 1000 1500 2000 DEN
-50
-100
NUM
33
Graphique de DEN vs NUM lorsque X = 0,13
200
150
100
DEN
50
0
-1500 -1000 -500 0 500 1000 1500 2000
-50
-100
NUM
K correspond à la pente du
graphique, qui doit nécessairement
être constante 34
Si la rivière n’est pas jaugée, on ne connaît pas les valeurs de O (Qout).
On peut tout de même évaluer approximativement les valeurs de K et de x
selon la méthode de Cunge (1967). 1 Q 
X  1  o 
2  BSocL 
Q0  débit représentatif de l'écoulement

B  largeur à la surface libre du cours d'eau
S0  pente longitudionale moyenne
L
K
c
L  distance entre les sections d'entrée et de sortie

5
c  V , avec V la vitesse moyenne calculée pour un débit représentatif 35
3
Hydrogramme de sortie – Exemple 2
Tracer l’hydrogramme à la sortie d’un tronçon pour lequel
l’hydrogramme est le suivant, avec K = 40 000 s et X = 0.1
Temps
It (m3/s)
(h)
0 10
6 30
12 68
18 50
A
24 40
30 31
36 23
42 10
36
Tracer l’hydrogramme à la sortie d’un tronçon pour lequel
l’hydrogramme est le suivant, avec K = 40 000 s et X = 0.1
Temps Qout
(h) It (m3/s) (m³/s)
0 10 10
6 30 12.91
12 68 26.32
18 50 42.94
24 40 44.75
30 31 41.25
36 23 35.36
42 10 27.76
48 10 19.57
54 10 15.15
60 10 12.77
66 10 11.49
72 10 10.80
78 10 10.43
84 10 10.23
90 10 10.13 37
Déterminer l’hydrogramme de sortie (point B) à partir de
l’hydrogramme I suivant (point A) lorsque X = 0,2 et lorsque
X = 0,5. K = 12h.
Temps
It (m3/s)
(h)
0 100
12 680
24 400 A
36 230
48 100
60 100
72 100
84 100
96 100
38
Déterminer l’hydrogramme de sortie (point B) à partir de
l’hydrogramme I suivant (point A) lorsque X = 0,2 et lorsque
X = 0,5. K = 12h.
X = 0,2 X = 0,5
Temps Qout Temps Qout

(h) It (m3/s) (m³/s) (h) It (m3/s) (m³/s)
0 100 100 0 100 100
12 680 233.85 12 680 100.00
24 400 512.43 24 400 680.00
36 230 386.71 36 230 400.00
48 100 236.16 48 100 230.00
60 100 131.42 60 100 100.00
72 100 107.25 72 100 100.00
84 100 101.67 84 100 100.00
96 100 100.39 96 100 100.00
39
Méthode de Muskingum (en résumé):
• Méthode hydrologique de laminage en rivière la plus

populaire
• Donne des résultats satisfaisants pour :
– Crues à montée lente
• Pas adéquate pour :
– Les crues à montée rapide, ex. : bris d’un barrage
– Contraction brusque de la rivière, pont, barrage, larges
apports venant de tributaires
40
Exemple en milieu urbain:

Types généraux de réservoir :
- En surface (~ lac artificiel) ou non
- Dépolluant ou non
Égout pluvial : décantation
Égout unitaire : régularisation des
apports à la station d’épuration
Débit
Temps
41
4.6 Applications de l’équation de Bernoulli
Bassins de rétention:
Bassins de rétention (assainissement):

Laminage en réservoir:
Très utile pour la conception des bassins de rétention….
49
Très utile pour la conception des bassins de rétention….
50
Le laminage à travers un réservoir intervient également dans

– Les lacs : assimilés à de grands bassins naturels le long des cours
d’eau
– Les ouvrages de retenue : engendrent la création de lacs ou

réservoirs le long des cours d’eau  "réserves" (ou stockage) d’eau
pour des fins diverses
• Production d’électricité
• Irrigation, contrôle des inondations, alimentation en eau, usages
récréatifs
51
Ouvrages de retenue : diverses échelles !
Déversoir, bassin
expérimental de
Plynlimon Shasta Dam,
(Pays de Galles, rivière
Grande-Bretagne) Sacramento
(Californie, É-U) 52
Basé sur les principes généraux vus précédemment, à la différence

majeure que :
– Le laminage dépend principalement de la hauteur h (ou niveau

d’eau) et du débit de sortie O
– Lien entre le niveau d’eau h dans le réservoir et le débit de sortie O
Hypothèse : niveau d’eau dans le réservoir demeure ~horizontal
53
Variation du stockage pour un intervalle
Laminage en réservoir:  I I O O
DSt  St 1  St   t 1 t  t 1 t

 Dt
 2 2 
• Principe de conservation de la masse appliqué au laminage en

réservoir (version « volumique »)
• Connu: conditions initiales sur O (débit de sortie) et S (stockage) ainsi
que l’hydrogramme I (débit d’entrée).
54
Requiert :
– Bathymétrie du plan d’eau, dimensions + forme du réservoir
– Connaître la relation O (débit de sortie) –h (hauteur d’eau) au point
de sortie du bassin
• Réservoirs : simple puisque munis de structures pour le
contrôle de l’évacuation (vannes, orifices, déversoirs)
• Lacs naturels : approximation = déversoir
– Relation entre S (stockage) et h (hauteur d’eau dans le réservoir)
(i.e. S = A*h, volume !)

55
Laminage en réservoir, relation débit de sortie et hauteur, ex:
Relation O-h (ou Q-h) :

O = C B (h-z)3/2 = C B H 3/2
C : cte de forme
B : largeur du déversoir
Relation O-h (ou Q-h) :

O = m A (2gh) 1/2
m : cte d’orifice
A : section d’écoulement
g : accélération
gravitationnelle
56
Laminage en réservoir – Exemple 4
Vous projetez de construire un bassin de rétention carré de dimension
de 30 mètres x 30 mètres. Le débit de sortie du bassin de rétention
vous est donné par Q= A (2 g h)1/2 où A est la superficie de l'orifice de
sortie et h la hauteur d'eau dans le bassin. Si A = 0.1 m² et que le
bassin de rétention est initialement vide, déterminez quelle serait la
profondeur minimale du bassin de rétention si l'hydrogramme d'entrée
prévu au bassin est le suivant:
Rép: hmin = 1,769 m 57

Laminage en réservoir – Application 9.2
Trouver l’hydrogramme à la sortie d’un barrage-déversoir, à partir de
l’hydrogramme de crue suivant.
Temps
0 3 6 9 12 15 18 21 24
(h)
I (m3/s) 6 12 44 90 150 80 65 20 8
On dispose également des informations suivantes :

Dimensions du bassin : A = 1,0 km2
Relation O-h au point de sortie du bassin : O  50 h3/2
Au temps zéro, Qin = Qout
Rappel : Volume = A∙h
58
Temps
0 3 6 9 12 15 18 21 24
(h)
I (m3/s) 6 12 44 90 150 80 65 20 8
Il s’agit d’appliquer, pas à pas, la formule suivante, où St+1 et Ot+1, à

chaque pas de temps, sont les inconnues :
St 1  S 
inconnues 2  Ot 1   2 t  Ot   2Ot  It 1  It O  50 h3/2
Dt  Dt 
Débit de sortie initial : 6 m3/s (connu)

Ot et St sont toujours connus du pas de temps précédent; It et It+1
sont connus pour tous les pas de temps
59
Temps
0 3 6 9 12 15 18 21 24
(h)
I (m3/s) 6 12 44 90 150 80 65 20 8
Analyse des hydrogrammes:

Décalage temporel du débit de pointe de 3h (12h à 15)
Atténuation du débit de pointe : 150 à 106 m3/s
Volumes d’entrée et de sortie : 160
140
S(I(t) Dt) * 3600 = 5,82 E6 m3 120
Débit (m3/s)
S (O(t) Dt) *3600 = 5,70 E6 m3

100
80
Différence de 2% (p/r à I) 60
40
20
0
0 6 12 18 24 30 36 42 48
Temps (h)
60
Exercices à faire
Vous pouvez faire l’exercice 9.1 à la

maison, les exercices 9.2 et 9.3 seront fait
au TP avec des problèmes
supplémentaires.
61

Cours 10

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours 10

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Hydraulique et hydrologie

Département de génie de la construction 1

Hypothèse 1, temps de base :

Département de génie de la construction 5

9.3 Laminage en rivière

9.4 Laminage en réservoir

Hydrogramme de crue à l’exutoire (ou en un point ) d’un BV :

– Atténuation de l’onde et étalement

– Détermination de l’hydrogramme en un point non jaugé, en aval

Utilité du concept de laminage

Illustration simple du concept :

Illustration simple du concept :

Variation du stockage dans le temps :

- Positive jusqu’à te (DS/Dt > 0) te

Illustration simple du concept :

Temps (h) I (m3/s) O (m3/s)

Volume (m3/s) 1101600 1101600

Volume = Aire sous l’hydrogramme = S (Qt x 1h) x 3600 s/h

Variation du stockage pour un intervalle

– Parcours d’une onde de crue le

• Effet du stockage et résistance

Au point de stockage maximum:

a) Délai « pic à pic » :

– Développée par un M. McCarthy en 1938

– Rappel : but = déterminer O

Méthode de Muskingum: S  K  XI  (1  X )O

I = O, à te K lié au temps de propagation

Constantes propres à chaque tronçon ! 24

Expression du stockage « réarrangée » :

Ot 1  CoIt 1  C1It  C2Ot

Ot 1  CoIt 1  C1It  C2Ot

Estimation de te graphiquement : 4,5 * 6 h = 27 h

Comme le facteur K doit être constant pour un tronçon de rivière (c’est

Connaissant I et O, il s’agit de trouver la valeur de X qui fait en sorte que

NOTE : en général, X varie entre 0 et 0,3.

100 0,5Dt (It  It 1  Ot  Ot 1 )

Q0  débit représentatif de l'écoulement

L  distance entre les sections d'entrée et de sortie

Temps Qout Temps Qout

Méthode de Muskingum (en résumé):

• Méthode hydrologique de laminage en rivière la plus

Exemple en milieu urbain:

Bassins de rétention (assainissement):

Très utile pour la conception des bassins de rétention….

Très utile pour la conception des bassins de rétention….

Le laminage à travers un réservoir intervient également dans

– Les ouvrages de retenue : engendrent la création de lacs ou

Basé sur les principes généraux vus précédemment, à la différence

– Le laminage dépend principalement de la hauteur h (ou niveau

– Lien entre le niveau d’eau h dans le réservoir et le débit de sortie O

Hypothèse : niveau d’eau dans le réservoir demeure ~horizontal

• Principe de conservation de la masse appliqué au laminage en

– Relation entre S (stockage) et h (hauteur d’eau dans le réservoir)

(i.e. S = A*h, volume !)

Laminage en réservoir, relation débit de sortie et hauteur, ex:

Relation O-h (ou Q-h) :

Relation O-h (ou Q-h) :

Rép: hmin = 1,769 m 57

On dispose également des informations suivantes :

Il s’agit d’appliquer, pas à pas, la formule suivante, où St+1 et Ot+1, à

Débit de sortie initial : 6 m3/s (connu)

Analyse des hydrogrammes:

S (O(t) Dt) *3600 = 5,70 E6 m3

Vous pouvez faire l’exercice 9.1 à la